Curieux tout cela... Je me demande ce qui a bien pu arriver à sa soeur et comment elle compte la retrouver. D'ailleurs, comment elle a disparu au juste ? Volontairement ou pas ?
ID Origin : cutsiepigtails - n'hésitez pas à m'ajouter
Yes, je suis anglophone, mais je suis ni Américaine, ni Australienne, ni Canadienne ni Néo-Zélandaise , ni Sud-africaine, ni Anglaise, ni Écossaise, ni Irlandaise.... je suis, je suis, je suis ?
@Uxirdenq , c'est à dire que si je réponds à tes quatre questions, je bats le record de l'histoire qui prend fin avant le chapitre deux @cutsiepigtails , merci !
@toutlemonde, je suis vraiment très très très touchée par votre enthousiasme. Merci à vous de m'encourager dans cette voie, même si ça me met un peu la pression pour la suite.
@nico8635 , ben c't'à dire que si elle était morte on ne se poserait pas vraiment la question de savoir où elle est. Non, elle a juste disparu depuis... Ben vous le saurez demain Merci
J'écrit un commentaire, car j'ai le temps (bah oui entre cours et jeu vidéo, devoirs, la journée et la nuit est vite passée)
Très bien écrit. On découvre les sentiments de Jeanne tout en douceur. On sent un manque, une disparition. Puis ça nous mène a s'interrogé : Le père ? La mère ? La fille ? ... La sœur ? Puis on a notre réponse...
Voyons @Fanfani pas besoin d'angoisser pour poster une nouvelle histoire. Comme si tu n'avais pas d'expérience entre les Cépagagné, Roméo et Juliette, Perle Blackpearl... et de toute manière ton écriture évolue que dans le bon sens donc... voilà quoi
Je continue à suivre et peut être commenté ton histoire en lecteur fantôme **pars en flottant dans les airs...**
Hey, il est vraiment temps de dépoussiérer cette signature !
Donc voici mon ID Origin : Fdraw
@F-Fdraw , aaarrggh... le temps, on court tous plus ou moins après lui !
Merci d'être passé et d'avoir laissé un commentaire aussi sympathique c'est toujours très encourageant . A bientôt monsieur le fantôme ! **Attention tu marches sur ton drap**
**********************************************
Chapitre 2
Une douce odeur de fumet flottait au rez-de-chaussée, signe que Marinette s’affairait en cuisine pour préparer le dîner de ses employeurs. A peine entrée dans la salle à manger, Jeanne sut qu’elle venait d’interrompre une conversation discrète mais animée. Aucun doute n’était possible sur le sujet qui faisait débat entre son père et sa mère. L’air de rien, elle gagna sa place.
« Bonsoir papa. Tu as passé une bonne journée ? »
« Meilleure que la tienne apparemment. Ta mère vient de m'expliquer de ce qu’il s’est passé cet après-midi. Il faut que nous en parlions Jeanne. Tu ne peux pas te lancer tête baissée dans des recherches qui ne mèneront à rien. Je sais que c’est une situation particulièrement difficile pour toi, mais tu dois te montrer raisonnable.»
Jeanne s’attendait à l'objection. Ces dernières semaines, chaque fois qu’elle avait évoqué l’idée de reprendre des recherches pour retrouver Diane, ses parents s’étaient évertués à lui démontrer que toutes les pistes avaient déjà été explorées, en vain. Cependant cette fois-ci, quoi qu’ils puissent en penser, elle irait au bout de ce qui était devenu pour elle une absolue nécessité.
Avant qu'elle n'ait pu répondre, la conversation fut interrompue par Marinette venue déposer les plats du soir sur la table. La cuisinière jeta un coup d’oeil inquiet à la mine crispée de Jeanne. La vieille dame travaillait déjà pour sa famille avant la naissance des jumelles et elle connaissait chacune d’elles au moins aussi bien que leurs propres parents.
« J’espère que tu as faim. Je t’ai préparé ton plat préféré, des gnocchis à la courge. »
« Merci, c’est très gentil de ta part Marinette. »
« J’ai préparé du saumon en croûte pour vous Monsieur et Madame. »
« C’est parfait. Vous pouvez disposer Marinette. »
Sitôt la vieille dame repartie en cuisine, Charles Teulé reprit la main sur la discussion.
« Ecoute Jeanne, quand ta soeur a disparu il y a six mois, la police de Montevista a mobilisé une équipe entière pour la retrouver, sans succès. J’ai moi-même engagé deux détectives qui se sont lancés sur différentes pistes. Eux non plus n’ont rien pu trouver. Alors comment peux-tu espérer faire mieux que tous ces gens du haut de tes vingt ans ? Explique-moi. »
L’argument faillit faire mouche. Jeanne savait que son jeune âge ne plaidait pas en sa faveur. Mais elle savait au fond d'elle-même que sa détermination compenserait largement son inexpérience.
« Ils sont peut-être passés à côté d’un détail important. Ils n’ont peut-être pas parlé aux bonnes personnes. Il y a peut-être d’autres pistes à explorer. Je vais demander à un autre détective de m’accompagner dans ma démarche. Peut-être que celui-là y verra plus clair que les autres.»
« Ca fait beaucoup de peut-être… »
Jeanne inspira profondément pour conserver le calme qui commençait à la quitter.
« Je préfère mille peut-être à la certitude de ne jamais la revoir papa. »
Mais Charles Teulé n’abandonna pas la lutte si facilement. Il était prêt à argumenter des heures durant pour essayer de la faire renoncer à son projet.
« Et le Conservatoire ? Tu crois vraiment qu’il vont te laisser quitter l’établissement en cours d’année et attendre tranquillement que tu daignes revenir pour te reprendre dans le cursus ? »
Alors la rage à peine contenue se réveilla subitement et explosa dans ses entrailles. C’en était trop !
« Tu tiens vraiment à me parler du Conservatoire quand je te parle de retrouver ma soeur jumelle, l’autre moitié de moi ? Je n'arrive pas à y croire! Elle a disparu depuis six mois et vous faites déjà comme si elle n’existait plus. MAIS ELLE EXISTE TOUJOURS, là, quelque part dehors. Et vous, vous baissez les bras, vous l’abandonnez à son sort, juste parce que personne n’a réussi à retrouver sa trace ! Mais bon sang ! vous devriez remuer ciel et terre encore et encore. C’EST VOTRE FILLE ! C’EST MA SOEUR !!! »
« Oh ! comment peux-tu penser une chose pareille ? Tu sais très bien que nous pensons à Diane tous les jours que Dieu fait. »
Mais Jeanne ne se laissa pas attendrir par la réaction offusquée de sa mère. Elle tapa du plat de la main sur le plateau en chêne.
« PENSER À ELLE NE LA RAMÈNERA PAS À LA MAISON MAMAN !!! »
« ÇA SUFFIT JEANNE ! Je t’interdis de hausser le ton de cette manière. Ce que tu sous-entends... tu ne sais pas de quoi tu parles ! »
Si pendant des années elle avait fait preuve d'une grande docilité face à son père, cette fois-ci Jeanne ne se laissa pas intimider. L’enjeu était bien trop important.
« Je ne sais peut-être pas ce qui vous a amenés à renoncer si vite, mais je sais que moi je vais partir à sa recherche, avec ou sans votre bénédiction. Je suis désolée d’en arriver là, mais vous ne me laissez pas le choix. Je dois la retrouver.»
Charles Teulé regarda sa fille lui tenir tête pour la première fois de sa vie. Et ce qu’il vit dans son regard résolu lui fit comprendre que la bataille était perdue et que rien ne saurait plus la retenir.
« Bien. Qu’il en soit ainsi. Je comprends. Je ne suis pas d’accord, mais je comprends. Promets-nous seulement d’être prudente et de nous tenir informés de tes déplacements… »
Sa voix s’étrangla soudain.
« … nous avons déjà perdu une fille et… »
« Je sais papa. Ne t’inquiète pas, je vous tiendrai au courant au fur et à mesure de mes recherches.»
C’est alors qu’elle aperçut les rides qui s’étaient creusées, les cernes qui s’étaient assombris, les traits qui s’étaient étirés. Elle en fut peinée mais ne flancha pas.
Elle se leva et repoussa sa chaise sous la table.
« Je vais dans ma chambre. J’ai un rendez-vous important demain matin et je ne voudrais pas me coucher trop tard. Bonne nuit papa. Bonne nuit maman. »
Impuissant à la retenir, Charles Teulé regarda sa fille quitter la pièce, la mâchoire crispée et les poings serrés. L’instant qu’il avait tant redouté était finalement arrivé, et il en fut anéanti.
Il retourna auprès de sa femme qui était aussi bouleversée qu’il l’était lui-même.
« C’est un cauchemar ! Qu’allons-nous faire Charles ? »
« Rien. Il n’y a rien qu’on puisse dire ou faire pour l’en dissuader. Au mieux elle se rendra compte par elle-même que ses recherches ne la mèneront nulle part, au pire… Mieux vaut ne pas penser au pire. »
« Mais si jamais… »
« On avisera. »
*****************************************
Le lendemain matin…
Jeanne avisa la plaque accrochée au mur du grand hall pour s’assurer qu’elle s’adressait à la bonne personne et poussa la porte vitrée de l’agence.
Une femme qui devait avoir une cinquantaine d’années l’accueillit.
« Bonjour, vous devez être mademoiselle Teulé. »
« Tout à fait. Je crois que je suis un peu en avance sur l’horaire. »
« Un bon point pour vous. Franck déteste les gens en retard. »
« Installez-vous là, je vais voir s’il peut vous recevoir plus tôt que prévu. J’en ai pour deux minutes. »
« Merci. »
« Vous êtes plutôt thé ou café ? »
« Euh… plutôt thé. »
« Super ! moi aussi. Je vous en apporterai un pendant votre entretien. »
« Oh ! ne vous donnez pas cette peine. »
« Ne vous inquiétez pas, Franck n’a pas encore bu son sixième café de la matinée, j’en profiterai pour le ravitailler. »
Quelques petites minutes d’attente plus tard, Jeanne put enfin franchir le seuil du bureau de l’homme qui pourrait l’aider à retrouver sa soeur. Son coeur se mit à battre un peu plus vite, un peu plus fort. Elle mettait tant d’espoirs dans cette entrevue. Pourvu que l’homme soit à la hauteur de la réputation qu’on lui prêtait.
« Bonjour Mademoiselle Teulé, Franck Lévy. Que puis-je pour vous ? »
« Euh… Bonjour Monsieur Lévy. Je… je ne sais pas vraiment par où commencer… je… »
L’homme sourit discrètement devant le bafouillage de la jeune fille. Il était évident que c'était la première fois qu’elle avait recours aux services d’un détective privé et elle semblait intimidée. Peut-être embarrassée. Encore une affaire de filature conjugale ? Non. La demoiselle était bien trop jeune et trop jolie pour être trompée par un mari volage. Ce qui l’arrangeait bien. Il se passait volontiers de ce genre d’affaires.
« Et si vous commenciez par le début tout simplement. »
Il la vit fermer les yeux un bref instant et inspirer profondément pour retrouver une contenance. Ceci fait, elle braqua un regard plus assuré sur lui et lâcha sa réponse d’une traite:
« Ma soeur a disparu il y a six mois à Montevista, je dois la retrouver. »
Franck se redressa sur son fauteuil. Son intérêt avait été piqué. Enfin une affaire dans ses cordes !
« Je vous en prie, asseyez-vous Mademoiselle Teulé. »
Allez M'sieur Franck Lévy donne tout ce que tu as ouais tout ce que t'a ! hihihihi !
C'est quand même louche que ses parents ont abandonné les recherches, tant qu'il n'y a pas de corps, il y a toujours de l'espoir !
Allez pour ma part, je te suis là aussi dès le début, c'est plus sur ! Et je suis déjà accro !
Imagine que lorsque Jeanne pique sa colère à table, je râlais aussi genre : non mais je rêve, c'est leur fille qui a disparu et ils sont résignés ?
Et puis en lisant, un frisson, aïe, il y a non-dit, secret de famille...
Bingo!
Et c'est parti pour une nouvelle histoire en ta compagnie
Le bénévolat étant une activité non rétribuée, nous, bénévoles sur ce forum, nous assurons bénévoler (oui il existe ce verbe) bénévolement
Ouh le beau gosse
Je trouve que c'est louche que les parents refusent de la voir enquêter. Et s'ils avaient quelque chose à voir dans la disparition de Diane ?
Bon alors déjà, j'adore Jeanne, on a l'impression de voir la petite fille de bonne fille qui n'a jamais fait de vague entrain de se rebeller pour la première fois de sa vie et que ses parents en reste sur le c..... popotin
Et pareil, je ne comprenais pas pourquoi les parents réagissaient comme ça, mais y a un truc qu'ils cachent à Jeanne. Donc soit elle est morte, mais ça j'ai tendance à penser que Jeanne l'aurait "senti", soit Diane a disparu volontairement!
Et pour finir, Franck Levy wouah! J'ai droit de pressentir une histoire d'amour ou pas? Dis oooouuuuiiii *yeux de chat potté*
Tout nous laisse penser qu'ils ne sont pas blancs/blancs/innocents/et pour rien dans la disparition de leur fille, les parents.
Affaire à suivre, donc, en compagnie du ténébreux monsieur Levy qui n'est point fâché de la mission qui va lui être confiée.
Réponses
de rien j'en ai l'eau a la bouche j'ai hâte a la suite
ID origin pimousse444
https://twitter.com/pimousse_44
http://pimousse44.eklablog.com/
Un début qui soulève énormément de questions...
Défi Apocalypse - La quête d'Ezekiel - Ombre et Lumière - Mini-histoires - Challenge 100 Bébés
ID Origin : Uxirdenq - Blog / Studio / Twitter / Youtube
@cutsiepigtails , merci !
@toutlemonde, je suis vraiment très très très touchée par votre enthousiasme. Merci à vous de m'encourager dans cette voie, même si ça me met un peu la pression pour la suite.
Elle est morte sa sœur ? Et du coup elle a des problèmes psy à cause de ça ? Hâte d'avoir la réponse dans la suite !
Très bien écrit. On découvre les sentiments de Jeanne tout en douceur. On sent un manque, une disparition. Puis ça nous mène a s'interrogé : Le père ? La mère ? La fille ? ... La sœur ? Puis on a notre réponse...
Voyons @Fanfani pas besoin d'angoisser pour poster une nouvelle histoire. Comme si tu n'avais pas d'expérience entre les Cépagagné, Roméo et Juliette, Perle Blackpearl... et de toute manière ton écriture évolue que dans le bon sens donc... voilà quoi
Je continue à suivre et peut être commenté ton histoire en lecteur fantôme **pars en flottant dans les airs...**
Donc voici mon ID Origin : Fdraw
Merci d'être passé et d'avoir laissé un commentaire aussi sympathique c'est toujours très encourageant . A bientôt monsieur le fantôme ! **Attention tu marches sur ton drap**
Une douce odeur de fumet flottait au rez-de-chaussée, signe que Marinette s’affairait en cuisine pour préparer le dîner de ses employeurs. A peine entrée dans la salle à manger, Jeanne sut qu’elle venait d’interrompre une conversation discrète mais animée. Aucun doute n’était possible sur le sujet qui faisait débat entre son père et sa mère. L’air de rien, elle gagna sa place.
« Bonsoir papa. Tu as passé une bonne journée ? »
« Meilleure que la tienne apparemment. Ta mère vient de m'expliquer de ce qu’il s’est passé cet après-midi. Il faut que nous en parlions Jeanne. Tu ne peux pas te lancer tête baissée dans des recherches qui ne mèneront à rien. Je sais que c’est une situation particulièrement difficile pour toi, mais tu dois te montrer raisonnable.»
Jeanne s’attendait à l'objection. Ces dernières semaines, chaque fois qu’elle avait évoqué l’idée de reprendre des recherches pour retrouver Diane, ses parents s’étaient évertués à lui démontrer que toutes les pistes avaient déjà été explorées, en vain. Cependant cette fois-ci, quoi qu’ils puissent en penser, elle irait au bout de ce qui était devenu pour elle une absolue nécessité.
Avant qu'elle n'ait pu répondre, la conversation fut interrompue par Marinette venue déposer les plats du soir sur la table. La cuisinière jeta un coup d’oeil inquiet à la mine crispée de Jeanne. La vieille dame travaillait déjà pour sa famille avant la naissance des jumelles et elle connaissait chacune d’elles au moins aussi bien que leurs propres parents.
« J’espère que tu as faim. Je t’ai préparé ton plat préféré, des gnocchis à la courge. »
« Merci, c’est très gentil de ta part Marinette. »
« J’ai préparé du saumon en croûte pour vous Monsieur et Madame. »
« C’est parfait. Vous pouvez disposer Marinette. »
Sitôt la vieille dame repartie en cuisine, Charles Teulé reprit la main sur la discussion.
« Ecoute Jeanne, quand ta soeur a disparu il y a six mois, la police de Montevista a mobilisé une équipe entière pour la retrouver, sans succès. J’ai moi-même engagé deux détectives qui se sont lancés sur différentes pistes. Eux non plus n’ont rien pu trouver. Alors comment peux-tu espérer faire mieux que tous ces gens du haut de tes vingt ans ? Explique-moi. »
L’argument faillit faire mouche. Jeanne savait que son jeune âge ne plaidait pas en sa faveur. Mais elle savait au fond d'elle-même que sa détermination compenserait largement son inexpérience.
« Ils sont peut-être passés à côté d’un détail important. Ils n’ont peut-être pas parlé aux bonnes personnes. Il y a peut-être d’autres pistes à explorer. Je vais demander à un autre détective de m’accompagner dans ma démarche. Peut-être que celui-là y verra plus clair que les autres.»
« Ca fait beaucoup de peut-être… »
Jeanne inspira profondément pour conserver le calme qui commençait à la quitter.
« Je préfère mille peut-être à la certitude de ne jamais la revoir papa. »
Mais Charles Teulé n’abandonna pas la lutte si facilement. Il était prêt à argumenter des heures durant pour essayer de la faire renoncer à son projet.
« Et le Conservatoire ? Tu crois vraiment qu’il vont te laisser quitter l’établissement en cours d’année et attendre tranquillement que tu daignes revenir pour te reprendre dans le cursus ? »
Alors la rage à peine contenue se réveilla subitement et explosa dans ses entrailles. C’en était trop !
« Tu tiens vraiment à me parler du Conservatoire quand je te parle de retrouver ma soeur jumelle, l’autre moitié de moi ? Je n'arrive pas à y croire! Elle a disparu depuis six mois et vous faites déjà comme si elle n’existait plus. MAIS ELLE EXISTE TOUJOURS, là, quelque part dehors. Et vous, vous baissez les bras, vous l’abandonnez à son sort, juste parce que personne n’a réussi à retrouver sa trace ! Mais bon sang ! vous devriez remuer ciel et terre encore et encore. C’EST VOTRE FILLE ! C’EST MA SOEUR !!! »
« Oh ! comment peux-tu penser une chose pareille ? Tu sais très bien que nous pensons à Diane tous les jours que Dieu fait. »
Mais Jeanne ne se laissa pas attendrir par la réaction offusquée de sa mère. Elle tapa du plat de la main sur le plateau en chêne.
« PENSER À ELLE NE LA RAMÈNERA PAS À LA MAISON MAMAN !!! »
« ÇA SUFFIT JEANNE ! Je t’interdis de hausser le ton de cette manière. Ce que tu sous-entends... tu ne sais pas de quoi tu parles ! »
Si pendant des années elle avait fait preuve d'une grande docilité face à son père, cette fois-ci Jeanne ne se laissa pas intimider. L’enjeu était bien trop important.
« Je ne sais peut-être pas ce qui vous a amenés à renoncer si vite, mais je sais que moi je vais partir à sa recherche, avec ou sans votre bénédiction. Je suis désolée d’en arriver là, mais vous ne me laissez pas le choix. Je dois la retrouver.»
Charles Teulé regarda sa fille lui tenir tête pour la première fois de sa vie. Et ce qu’il vit dans son regard résolu lui fit comprendre que la bataille était perdue et que rien ne saurait plus la retenir.
« Bien. Qu’il en soit ainsi. Je comprends. Je ne suis pas d’accord, mais je comprends. Promets-nous seulement d’être prudente et de nous tenir informés de tes déplacements… »
Sa voix s’étrangla soudain.
« … nous avons déjà perdu une fille et… »
« Je sais papa. Ne t’inquiète pas, je vous tiendrai au courant au fur et à mesure de mes recherches.»
C’est alors qu’elle aperçut les rides qui s’étaient creusées, les cernes qui s’étaient assombris, les traits qui s’étaient étirés. Elle en fut peinée mais ne flancha pas.
Elle se leva et repoussa sa chaise sous la table.
« Je vais dans ma chambre. J’ai un rendez-vous important demain matin et je ne voudrais pas me coucher trop tard. Bonne nuit papa. Bonne nuit maman. »
Impuissant à la retenir, Charles Teulé regarda sa fille quitter la pièce, la mâchoire crispée et les poings serrés. L’instant qu’il avait tant redouté était finalement arrivé, et il en fut anéanti.
Il retourna auprès de sa femme qui était aussi bouleversée qu’il l’était lui-même.
« C’est un cauchemar ! Qu’allons-nous faire Charles ? »
« Rien. Il n’y a rien qu’on puisse dire ou faire pour l’en dissuader. Au mieux elle se rendra compte par elle-même que ses recherches ne la mèneront nulle part, au pire… Mieux vaut ne pas penser au pire. »
« Mais si jamais… »
« On avisera. »
Le lendemain matin…
Jeanne avisa la plaque accrochée au mur du grand hall pour s’assurer qu’elle s’adressait à la bonne personne et poussa la porte vitrée de l’agence.
Une femme qui devait avoir une cinquantaine d’années l’accueillit.
« Bonjour, vous devez être mademoiselle Teulé. »
« Tout à fait. Je crois que je suis un peu en avance sur l’horaire. »
« Un bon point pour vous. Franck déteste les gens en retard. »
« Installez-vous là, je vais voir s’il peut vous recevoir plus tôt que prévu. J’en ai pour deux minutes. »
« Merci. »
« Vous êtes plutôt thé ou café ? »
« Euh… plutôt thé. »
« Super ! moi aussi. Je vous en apporterai un pendant votre entretien. »
« Oh ! ne vous donnez pas cette peine. »
« Ne vous inquiétez pas, Franck n’a pas encore bu son sixième café de la matinée, j’en profiterai pour le ravitailler. »
Quelques petites minutes d’attente plus tard, Jeanne put enfin franchir le seuil du bureau de l’homme qui pourrait l’aider à retrouver sa soeur. Son coeur se mit à battre un peu plus vite, un peu plus fort. Elle mettait tant d’espoirs dans cette entrevue. Pourvu que l’homme soit à la hauteur de la réputation qu’on lui prêtait.
« Bonjour Mademoiselle Teulé, Franck Lévy. Que puis-je pour vous ? »
« Euh… Bonjour Monsieur Lévy. Je… je ne sais pas vraiment par où commencer… je… »
L’homme sourit discrètement devant le bafouillage de la jeune fille. Il était évident que c'était la première fois qu’elle avait recours aux services d’un détective privé et elle semblait intimidée. Peut-être embarrassée. Encore une affaire de filature conjugale ? Non. La demoiselle était bien trop jeune et trop jolie pour être trompée par un mari volage. Ce qui l’arrangeait bien. Il se passait volontiers de ce genre d’affaires.
« Et si vous commenciez par le début tout simplement. »
Il la vit fermer les yeux un bref instant et inspirer profondément pour retrouver une contenance. Ceci fait, elle braqua un regard plus assuré sur lui et lâcha sa réponse d’une traite:
« Ma soeur a disparu il y a six mois à Montevista, je dois la retrouver. »
Franck se redressa sur son fauteuil. Son intérêt avait été piqué. Enfin une affaire dans ses cordes !
« Je vous en prie, asseyez-vous Mademoiselle Teulé. »
Chapitre 3
C'est quand même louche que ses parents ont abandonné les recherches, tant qu'il n'y a pas de corps, il y a toujours de l'espoir !
Allez pour ma part, je te suis là aussi dès le début, c'est plus sur ! Et je suis déjà accro !
Imagine que lorsque Jeanne pique sa colère à table, je râlais aussi genre : non mais je rêve, c'est leur fille qui a disparu et ils sont résignés ?
Et puis en lisant, un frisson, aïe, il y a non-dit, secret de famille...
Bingo!
Et c'est parti pour une nouvelle histoire en ta compagnie
Je trouve que c'est louche que les parents refusent de la voir enquêter. Et s'ils avaient quelque chose à voir dans la disparition de Diane ?
Histoires en cours Les Komcépié remontent le temps / Noogatine découvre les Sims 4
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N'empêche, on va bien la retrouver un jour sa soeur !
Et pareil, je ne comprenais pas pourquoi les parents réagissaient comme ça, mais y a un truc qu'ils cachent à Jeanne. Donc soit elle est morte, mais ça j'ai tendance à penser que Jeanne l'aurait "senti", soit Diane a disparu volontairement!
Et pour finir, Franck Levy wouah! J'ai droit de pressentir une histoire d'amour ou pas? Dis oooouuuuiiii *yeux de chat potté*
'Fin bref, j'ai adoré ^^
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Affaire à suivre, donc, en compagnie du ténébreux monsieur Levy qui n'est point fâché de la mission qui va lui être confiée.