Avant de poursuivre, je vous redonne l'arbre généalogique de la - complexe - famille Jadis, ça pourra peut-être faciliter la lecture !
// Ophélie - Partie 2/2
Mes carnets me manquent, quand j’y repense. Dans mon ancienne vie Avant, j’en possédais des tas. Je m’en servais pour y déposer toutes mes pensées, mes émotions. Aujourd’hui, j’utilise des feuilles A4 et des stylos que j’ai trouvé à la clinique. Ce n’est pas tout à fait pareil, le plaisir n’est pas le même. Mais ce qui prévaut, c’est d’écrire. Depuis l’enfance, l’écriture est mon exutoire ma nécessité.
Et là tout de suite, j’en ai grandement besoin. Parce que, ces derniers temps, j’ai répété l’erreur dont je suis malheureusement coutumière : NE PAS DIRE LES CHOSES. Si je suis à l’aise à l’écrit, en revanche m’exprimer oralement s’est toujours avéré...complexe. Aller vers les autres et dire ce que je ressens, c’est souvent trop dur pour moi. Sauf que, cette fois-ci, il y a eu de grosses conséquences. Pour tout notre groupe de survivants...
Combien de fois dans ma vie ai-je eu les mots au bord des lèvres, sans qu’aucun son ne sorte de ma bouche ? J’ai toujours gardé les choses enfouies à l’intérieur. La boule au ventre. Les dents serrées. Les poings fermés. Il y a tant de choses que j’aurais dû dire, avant qu’il ne soit trop tard.
A Nathan, j’aurais voulu pouvoir lui dire que je savais tout. Depuis plusieurs mois, bien avant la fin du monde, je savais qu’il fréquentait quelqu’un d’autre. Ce n’est que lorsque nous nous sommes retrouvés confinés à la clinique que j’ai compris que c’était Sofia. Comme elle est belle, et gentille ! Comme leur amour semble évident et réciproque...
J’aurais voulu lui dire combien je regrettais que notre mariage n’ait pas fonctionné. Lui dire que je ne lui en voulais pas d’être tombé amoureux d’une autre, que je m’en sentais même un peu soulagée. Lui avouer que je me sentais coupable car, au fond, je ne l’avais jamais réellement aimé. J’adorais Nathan, mais je n’avais jamais cessé d’aimer Auguste.
Bien entendu, je n’en avais pas eu conscience pendant longtemps, c’était le fruit d’un long cheminement. J'avais été sincère en disant "oui" le jour de notre mariage. Mais, avec le recul, je m'étais surtout servie de Nathan pour me relever après le décès d'Auguste. Il possédait cette bienveillance, ce besoin d’aider les autres...et il me regardait si amoureusement. Lâchement, j’ai trouvé plus facile de vivre mon deuil dans ses bras plutôt que seule.
Si je n’ai rien dit à mon mari à propos de sa liaison, c’est parce que j’ai trop peur de me retrouver toute seule. Je suis une femme forte seulement si je me sens aimée. Autrement, je redeviens la petite fille orpheline que j’étais : abandonnée et pas aimable. Je peux alors sombrer dans un profond abîme d’angoisses...
Si je le pouvais encore, je dirais à Nathan de vivre son histoire avec Sofia et d’être heureux. Je le supplierais dans le même temps de ne pas m’abandonner, surtout pas dans ce nouveau monde. J’avais besoin de lui à mes côtés, de son soutien et de son affection, pour me sentir forte.
Colin et Marin, Axelle, Roxane, Félix... A mes cinq enfants, j’aurais voulu leur dire des choses aussi. Comme lors de ces vacances estivales à Sulani où, le cœur léger, j’avais réussi à leur exprimer tout mon amour.
A Colin, j’aurais voulu pouvoir lui dire combien il me manquait. Lui demander pardon de ne pas être arrivée à temps pour lui. Ce jour-là, j’avais dû faire un choix : j’avais d’abord été chercher Félix puis les filles dans leurs écoles respectives. J’avais espéré que les jumeaux s’en sortiraient par eux-mêmes en attendant, et que nous puissions tous nous retrouver après. Hélas !
A Marin, j’aurais voulu pouvoir lui dire de ne pas faire les mêmes erreurs que moi. Depuis qu’il avait perdu son frère, plus aucun mot n’était sorti de sa bouche. Colin avait toujours été le jumeau dominant, et mes fils avaient une relation si fusionnelle... J’aurais voulu lui dire qu’il allait réussir, petit à petit, à trouver de nouveaux repères, et à survivre sans Colin. Même si j’étais bien mal placée pour lui affirmer tout cela.
A Axelle, j’aurais voulu pouvoir lui dire que je lui avais menti, que tout n’était pas toujours rose en ce bas monde. J’aurais voulu lui faire comprendre qu’elle devait grandir vite et se montrer courageuse, car le danger rôdait partout et que je ne pourrais pas la protéger à chaque instant.
A Roxane, j’aurais voulu pouvoir lui dire combien j’étais fière de sa force et de sa maturité exceptionnelles. Qu’il fallait qu’elle continue à s’adapter comme elle le faisait si bien. Et qu’elle continue à s’entrainer à courir et à sauter aussi vite et loin, comme elle l’avait toujours fait. Ses jeux d’enfant étaient devenus ses meilleurs atouts pour la survie.
Enfin, à Félix... Avais-je tout raté avec lui ? Mon petit garçon, mon mini Auguste... J’aurais voulu lui dire que j’étais désolée de l’avoir trop couvé, trop chéri. J’aurais voulu pouvoir lui expliquer qu’il ne fallait pas confondre les fantasmes et la réalité... Déjà, bambin, Félix voulait tellement voir son papa...qu’il l’imaginait réellement présent. Il me l’avait révélé un jour avec ses mots d’enfant, ça m’avait tellement remué que j’avais été pleurer en silence dans une autre pièce.
Kopé avait raison, au fond je le savais. Aujourd’hui, je m’en veux tellement, mais c’est trop tard. Si seulement j’avais su parler à Félix ! Il aurait peut-être compris la vraie nature des zombires. Et, alors, il ne leur aurait pas ouvert la porte...
A suivre...
Bonus :
Kopé jeune adulte et Hugo bambin (). J’ai été très ému de vous raconter l’histoire de Kopé, qui est inspirée de faits réels.
Et voilà à quoi aurait ressemblé la fille de Cécile et Hugo...si elle avait vu le jour () !
Versions bambine, enfant et jeune adulte (coiffures générées aléatoirement).
Une vieille photo de famille que j’ai eu le plaisir de retrouver (datant de l’époque où je jouais les Jadis en mode Legacy challenge).
Je suis super contente que tu aies repris cette histoire .
En plus tu as finalement réussi la réécriture de la première partie .
J'aime beaucoup la deuxième partie aussi, même si c’est terrible pour Ophélie d'avoir tous ces mots en elle qu'elle ne sait pas dire... C'est assez révélateur tous ces mots qu'elle rature, même à l'écrit ses idées se bousculent et s'entrechoquent.
Mais les silences aussi peuvent être lourds de conséquence, comme le révèle la dernière phrase .
Tout comme sa peur de se retrouver seule l'a menée à la pire des solitudes, puisque bien que mariés, Nathan et elle ont fini par ne plus être présents dans cette relation , comme deux ombres qui se côtoient sans se toucher...
Tu as bien fais de modifier ton histoire, ça aurait été très dommage de la perdre!
Très douloureuse cette histoire en tout cas! On en sais plus maintenant!
Ça me fait penser à The Walking Dead, la psychologie des personnages,
dans la série, on vois toujours des ''flash-back'' des personnages également
@CandideJadis : Les nuits portent conseils ... tu as (sans doute, vu qu'on devrait tjs pouvoir être seul juge de ses choix ) fait le "bon choix " , celui qui nous permet de suivre encore cette belle histoire , absolument pas cool ! , et que j'Adôre ...
je suis un peu embrouillée pour le raccord , même si tes arbres généalogiques sont au top ,
Alors Eric, il est mort ou pas mouru ? , donne moi quelques jours pour raccrocher les Wagons stp, mais si tu simplifie, je suis preneuse ! (pour Eric j'veux dire )
@Ada : c'est marrant que tu cites Breaking Bad, je découvre depuis quelques semaines seulement ( j'avais pas Netflix at home jusqu'il yà peu , ) , et franchement cette série est carrément Géniale ! ( je suis en haleine ! avec ça , arrivée au tiers de la dernière saison ) et j'avais déjà perçue comme un hommage de ta part à l'univers Eisenberg , ton interprétation gravissim(s) top ! sur le défi " Illustration " de Pytisa ...
(s'cuse CandideJadis , je déborde )
Ton histoire de Zombires j'Aime ! ... bon je me tien sage et relit avant la suite ...
Je suis contente que tu aies décidé de continuer ton histoire sur le forum, même si elle ne sera pas exactement comme tu la souhaite.
Et cette partie avec Ophelie est si touchante, son amour pour ses enfants est si puissant malgré ses erreurs.
hou hou là , sorry , @CandideJadis , j'arrive sur la pointes des toes , faites comme si j'étais pas là ... pardon, heu scuse , désolée mdame , m'sieur-Dame pardon j'enjambe , ,@Ada : je suis trop obnubilée par" Breaking bad " ! , et personne n'a rien du comprendre mais ça" c'est pas grave" (mon mantra préféré ) mais bon , j'ai surperposé "The Walking Dead" , bon , heu pardon , ho je vous aient pas marché sur les pieds ? m'sieu- Dame, non vous dérangez pas ! , je file discretos ,
Alors moi pour contre-balancer d'avec tout le monde, j'approuve et j'adhère totalement à cette coupure : j'adore
D'ailleurs j'espérais dès qu'on a vu le petit Félix près de la porte que ça allait s'arrêter là dessus, sur soit une porte ouverte, soit ce gamin seul devant cette porte
Ophélie est très mère poule mais ça se comprend, la peur de l'abandon n'est pas facile à maîtriser. Eh oui quand on est parent, on ne peut pas tout maîtriser ni tout voir venir, c'est bien souvent le contraire
Pas surprise qu'Ophélie se doutait/savait pour Nathan et ait compris que c'était Sofia... J'espère juste que Sofia finira avec quelqu'un d'autre mais à mon avis elle va surtout finir avec un bidou grossissant de manière étrange...un bébé va poper je le sens !
@rosierblanc 😂 Je regarde The Wlking dead mais j'ai aussi regardé Breaking bad 😋
(Perso, Breaking bad je n'ai pas trop aimé, ça aurais pu être VRAIMENT meilleur 😋)
Contente que tu aies continuer l'histoire même si la fin me perturbe. L'histoire de Kopé m'a ému, j'ai une vague idée de cette tradition qui a couté la vie à Simbi. Pourvu qu'Hugo se remette de la perte de Cécile et que Nathan est Sofia puisse vivre leur amour au grand jour. Même si je suppose que leurs monde va être totalement bouleverser ...
bon encore une apparté , stp @CandideJadis , c'est la dernière , après je commenterais plus que Le Bon Sujet , le tiens !
ouich @Ada : va falloir qu'on s'ouvre un sujet Breaking bad en private , parce que j'ai encore plein de trucs à dire la dessus , et je bref ... en Private ! , mais moi je suis tellement fan que je ferais bien une discussion Open la dessus ! ha jesse Pinkman , et , et ... et tout et tout
Contente de te relire
Mais quoi?! Félix a vraiment ouvert la porte aux zombires? Je crains le pire pour la suite...
Ophélie n'était pas vraiment amoureuse de Nathan et prend très bien sa liaison,bon...c'est vrai qu'Auguste,le papa de ses trois plus jeunes enfants était vraiment canon (Nathan peut aller se rhabiller )
Ravi à de voir que tu t'es décidé à poursuivre le récit de cette histoire
Je ne vais pas revenir sur la première partie puisse que je te l'avais dit en mp même si le seul truc que j'avais oublié de dire c'est que tu feras gaffe, tu as Hugo et l'autre jeune qui se transforme en boule à facette avec le froid un coup je meure de froid.. et puis non en faite
Bien concernant la 2ème partie je suis pas du tout étonné qu'au final Ophélie s'est rendu compte de l'infidélité de Nathan même si bon il serait temps qu'ils aient une discussion les deux je comprends se par quoi Ophélie est passé et ce qu'elle a fait pour ne pas se retrouver seule, parce qu'il y a des gens qu'ils ne juste pas capable de pouvoir vivre seul de par leur vécu, et il est vrai qu'il peut avoir des répercussions au niveau de la stabilité des enfants si on ne prend pas le temps de discuter avec eux... Comme Félix qui aurait à priori ouvert la porte/boîte de pandore
Id Origins : Machalow56
Studio : ici
Histoire - La légende D'Alexander - (Terminéé)
Legacy (En cours G3) - La Famille Ignis
Nsbc (En cours G3) - La Famille Geminos
Klept'eau challenge - (Terminé)
Arbre Généalogique des Igins - ici
Arbre Généalogique des Geminos - ici
J'aime beaucoup ton histoire , sa me fait beaucoup pense à thé walking dead , ohla pauvre Kopé sa a pas été facile pour elle , malheureusement à cause des coutumes etc on lui à pris son unique fille et elle l'a jamais revu 😥 et elle a dû quitter son pays , sa belle maison et son mari pour vivre en occidental pour pas qu'on lui enlève encore son enfant, ( et son mari il l'a jamais recherché )
Ohla Éric c'est transformer en zombie et a commencé à attaquer tout le monde , surtout qu'il avait une force puissante 😲 et la copine de Hugo ,Cécile c'est sacrifié , ohla que c'est triste
Le petit Félix a pas l'air de se rendre compte du danger , je sens qu'il va ouvrir la porte 😂 , sa mère devrait dire a ses enfants la vérité et arrêter de leur faire croire qu'il vit au pays des Bisounours
Cécile... Je ne l'avais pas vu venir ça ! Je suis triste, je l'aimais vraiment beaucoup !
Très touchante l'histoire de Kopé, et j'aime bien sa discussion avec Ophélie, de mère à mère. C'est respectueux et en même temps des liens se créent.
L'arbre généalogique des Jadis... "Il est mort de rire, elle n'a pas rit pendant très longtemps", j'ai adoré
La photo de famille, Whaou, elle a eu des grossesses rapprochées Ophélie !
J'ai bien aimé son petit monologue. Et donc... What ? Kopé avait raison, Félix a ouvert cette porte ???
@Arcaluce J’espère que tu as pu te remettre de tes émotions ? Visionner des épisodes des Bisounours de son plein gré, c’est pas rien quand même... (à noter : il n’y aura plus d’épisodes aussi violents dramatiques). Tu as bien résumé les conséquences du silence d’Ophélie, lourdes pour ses enfants comme pour le reste du groupe...
@Ada C’est gentil de me dire ça, merci pour ta fidélité de lectrice ! C’est vraiment ce que j’adore dans cette série justement, la psychologie des personnages (dans la série "Lost" aussi d’ailleurs, si tu connais ?).
@rosierblanc Je suis ravi de lire que tu "adores" cette histoire "absolument pas cool" !! Merci ! Pour te répondre, oui Eric il est mouru, enfin zombifié quoi ! Et sa fille Cécile aussi, elle est mourue. Cherche pas, tu ne les verras plus !
@PrincesseSey Hugo semble avoir, d’après sa mère, une colère en lui depuis toujours. A voir ce que ça donnera suite à la mort de Cécile... Un grand merci pour tes gentils commentaires, et désolé d’avoir coupé à ce moment-là... (Niark niark ! )
@Jurysan Content que Félix ne t’ait pas déçu ! S’il n’y avait pas PEGI 12, ce gamin serait VRAIMENT taré, mais là je la joue soft (toi-même tu sais). Oui, Ophélie a une relation forte avec ses gosses...pour le meilleur et pour le pire. Tiens, tu verrais Sofia enceinte ? Espérons que non, vu ce qui arrive aux sims enceintes dans cette histoire...
@CrazyMotherCool Oui, tu as sûrement la bonne idée en tête concernant ce qui est arrivé à la petite Simbi. Je pense que tu t’es trompée d’histoire par contre si tu penses qu’Hugo va être de nouveau heureux et que Nathan et Sofia vont se marier et vivre paisibles jusqu’à la fin de leurs jours... *rire maléfique*
@Elinoee Merci beaucoup pour tes commentaires... Tu m’as fait rire avec ta remarque sur Auguste, je suis totalement d’accord ! Quand je jouais le Legacy, il est mort de rire en sortant d’un bain de mousse, j’étais dégoûté !! En plus, Félix venait de naître, Ophélie s’est retrouvée seule avec cinq gosses, l'enfer !
@Chaos56 Haha ! Il n’y a que toi pour remarquer ce genre de détails ! J’ai tellement galéré à les faire tenir à 11 sur le même screen, et je pétais un câble avec Hugo et Léo qui devenaient blancs à cause du froid ! (j’ai réalisé après que j’aurais juste pu leur mettre cette tenue là dans le CAS en tant que tenue d’hiver )
@Portocongo7 Oui, ce serait super qu’il y ait des zombies (et des loups-garous) ! Mais bon, les possédés de Strangerville ressemblent un peu à des zombies. En effet, le petit Félix a ouvert la porte aux zombires... Aïe aïe aïe !
@lilyluciole Désolé pour Cécile...j'ai juste réalisé qu'il y avait déjà trop de gosses, c'est pas un "100 bébés challenge" après tout ! Pour te répondre, Ophélie n'a pas eu des grossesses rapprochées, c'est juste que je jouais en mode long donc ces cinq enfants ont fini par être au stade enfant en même temps (les jumeaux sont plus âgés, plus tard les deux filles sont nées à la suite, puis plus tard Félix). Ce même Félix qui, je te le confirme, a libéréééé délivréééé les zombires.
Précédemment : La famille Fontaine n'est plus : Eric et Cécile sont décédés. Hugo se remettra-t-il de la perte de sa petite amie et de l'enfant qu'elle attendait ? Félix a permis aux zombires enfermés dans la clinique de s'évader. Quelles seront les conséquences de cet acte pour le groupe de survivants ?
Récapitulatif des personnages :
Moi, au début, j’aimais bien la fin du monde. J’étais bien le seul d’ailleurs, et ça prouve sûrement que j’suis pas très net dans ma tête. Mais j’sais pas comment expliquer ça... Disons que, pour la première fois de ma vie, j’me sentais en phase avec les événements. Comme si, tout à coup, ce n’était plus seulement ma vie qui était un chaos complet, mais la vie de tous. Le monde entier s’écroulait, et pas juste le mien.
Bon, j’avoue que quand des gens ont commencé à mourir, j’ai changé d’avis. Finalement, l’apocasims, c’est pas fun DU TOUT.
Perso, j’ai conscience que je reviens de loin. De très loin, même. Plusieurs mois se sont écoulés depuis ce fameux jour où le petit Félix a ouvert la porte aux zombires. Faudrait d’ailleurs qu’on m’explique ce qui lui a pris, pu***n. Ce jour-là, tout s'est enchainé : notre fuite précipitée de la clinique, les zombires qui nous prenaient en chasse dedans comme dehors...et puis ceux du groupe que nous n'avons jamais pu retrouver. Un gros GROS bordel.
Pour survivre, nous avons dû fuir Newcrest. Nous sommes allés nous planquer dans des coins moins fréquentés, en cambrousse. N’avoir aucun repère, ça j’ai l’habitude depuis longtemps. Par contre, vivre constamment avec la peur au ventre, c’est tout nouveau. Mais bon, je m’estime chanceux d'être encore là, parce que nous étions onze survivants à la clinique, et maintenant il ne reste plus que nous cinq... J'ai aucune idée de ce que sont devenus les autres, mais il y a peu de chances que...vous voyez c'que j'veux dire.
Depuis plusieurs mois, notre vie se résume à une errance perpétuelle. Se déplacer d’un lieu à l’autre pour trouver des vivres, des vêtements propres, de l’eau potable...en évitant les zombires qui rôdent un peu partout. Quand nous n'avons pas le choix, nous les affrontons. A force, nous avons appris à nous défendre. Ils sont forts mais peu rapides, et surtout...pas franchement malins.
L’hiver a été particulièrement long, mais les beaux jours sont finalement arrivés. Pour autant, nous ne savons pas de quoi demain sera fait. La seule chose dont je suis certain perso, c'est que nous n’avons pas croisé d’autres survivants sur notre route. Mais genre, jamais. Et pourtant, nous avons parcouru un paquet de kilomètres ! Je n'ose pas en parler aux autres mais...je crois bien que nous sommes parmi les tout derniers Sims encore debout dans ce monde...
Nos pérégrinations nous ont mené jusqu'à une petite "cité de caractère" (dixit le panneau à l'entrée de la ville) : Windeburg. Nous allons y rester quelques jours pour "visiter" les maisons abandonnées (traduction : y trouver de quoi se nourrir et se reposer...). J'aime bien ça, je me plais à imaginer la vie des gens qui vivaient là avant.
Grâce à une fouille fructueuse dans une maison, justement, j'ai retrouvé un grand plaisir de mon ancienne vie : le tag. C'est moins rebelle de le faire maintenant, vu que je ne brave plus le moindre interdit... Mais bon, ça fait quand même du bien de pouvoir laisser libre cours à son imagination. Et puis, ça me permet d'avoir des moments rien qu'à moi parce que, si ça vous a échappé jusqu’ici, je suis plutôt solitaire comme gars...
Évidemment, quand je tague, je repense à Nicolas... Et à cette époque où nous taguions tous les deux, une fois la nuit tombée. Quand nous vivions encore au Foyer. Quand cette chienne de vie ne nous avait pas encore séparés.
Nicolas et moi, nous n’avions pas qu’en commun le fait d’être placés et d’avoir été délaissés par notre famille. Nous étions aussi et surtout différents des autres garçons du groupe, ce que nous avons compris ensemble... Dans notre bulle, à deux, nous étions bien. La nuit, en cachette, nous rapprochions nos lits pour partager les bras de Morphée.
Un matin, Nicolas m’a proposé de fuguer ensemble. Lui, il n’allait plus à l’école du tout, ça ne changeait rien... Moi, je m’en fichais pas mal de rater une journée de lycée. Ou, du moins, j’étais prêt à le faire pour lui. Nous sommes donc partis pendant deux jours, en auto-stop jusqu’à la mer, et ce furent les plus beaux instants de ma vie. Plus proche de la nature que jamais, et accompagné du garçon dont j’étais amoureux, je ne pouvais pas rêver mieux. Pour plaisanter, nous disions que nous pourrions rester vivre ici, "d’amour et d’eau salée".
Mais comme rien ne dure jamais (surtout pas le bonheur ?), les flics nous ont chopé et ramené au Foyer. En un rien de temps, Nicolas a été confié à un autre établissement sur décision des éducs. Ils lui ont fait endosser toute la responsabilité de notre fugue. Et moi, je ne l’ai plus revu après ça...
Aujourd’hui, je me demande...est-ce qu’il est quelque part dans ce monde, luttant lui aussi pour sa survie ? Et si oui, est-ce qu’il s’adapte à cette drôle d’époque que nous vivons ? Un vrai retour à l’âge de pierre, n’empêche... Nous n’avons plus de téléphones portables, plus d’internet ni d’électricité. L’accès à l’eau est devenu compliqué, il faut trouver des sources naturelles. Nous nous éclairons la nuit en allumant un feu, ou des bougies si nous en trouvons. Perso, j’me suis habitué aux nuits ténébreuses. On en voit que mieux les étoiles.
Au fait, vous les avez remarqué vous aussi ? Ces énormes bulbes violets qui surgissent partout depuis la fin de l'hiver, c’est chelou non ? J’avais jamais vu des plantes comme ça avant... Si ça se trouve, il y a un lien avec les zombires. J'ai observé un changement chez certains d’entre eux d'ailleurs : leurs yeux deviennent violets, avec le temps... ça m'fout les jetons.
Pour être honnête, j'ai la sensation que tout se passe trop bien jusqu'ici... Comme un mauvais pressentiment. C'est quoi l'expression consacrée, déjà ? Ah oui, je sais ! C'est "le calme avant la tempête"...
***
Lâcher prise. J’aimerais tant pouvoir. Et de me défaire de la tristesse, de la culpabilité...de la colère. Parfois, j’ai l’impression que je vais imploser tant je fulmine de rage. J’ai toujours eu le sang chaud, c’est clair. Mais ces derniers temps, c’est bien pire. Mon cœur est un volcan qui peut entrer en éruption à la moindre contrariété.
Je ne pourrais JAMAIS accepter la mort de Cécile. Quand je pense à l’enfant que nous aurions dû avoir ensemble, j’ai envie de hurler et de frapper dans tout ce qui bouge. Et puis ma mère... Bordel, je ne sais pas où est ma mère ! Est-ce qu’elle vit encore, quelque part ? Est-ce que nous nous retrouverons un jour ?
Lâcher prise, sauter dans le vide. Pieds joints, yeux fermés. Le sport, ma béquille depuis toujours. Le sport, pour mieux canaliser mes émotions. Je compense mes débordements en m’efforçant de rester actif physiquement. Saute Hugo, saute dans l’inconnu ! Tu peux le faire !
Plouf ! Atterrir dans l’eau. Des bulles partout. Se laisser couler un peu. Les jambes des autres qui m’apparaissent floues. Profiter de ce court instant de silence, trop court instant de quiétude. Puis remonter à la surface.
La famille, c’est sacré pour moi. Je suis proche de ma famille, ou du moins je l’étais... Parce que, bon, faut dire ce qui est : j’en ai plus vraiment. Léo, Sofia, Ophélie et Roxane, c’est devenu ma nouvelle famille. Nous survivons ensemble depuis un certain temps. Nous avons tous appris à se connaître et à s’apprivoiser les uns les autres. Mais ça ne remplacera pas ma copine, ni ma mère. La douleur de leur absence, elle reste là, imprimée dans ma chair.
Le manque dû à l'absence, c’est d’ailleurs un sentiment que je ne connais que trop bien... Mon père, je ne l’ai jamais connu. Il est resté dans le pays que ma mère a fui pendant qu’elle était enceinte de moi. Et ma grande sœur, elle est décédée avant ma naissance...
Même si j'ai conscience, aujourd’hui en tant que jeune adulte, que ce n’était pas sa faute, je n’ai pas pu m’empêcher d'en vouloir à ma mère. La colère, encore et toujours ! Pendant très longtemps, c’était elle la fautive si je n’avais pas de père, si nous n’étions pas une famille "complète". Quel abruti j’ai été ! Et maintenant, comment je fais pour lui présenter mes excuses pour tout ça, hein...?
Mais rassurez-vous, ma colère n’était pas réservée exclusivement à ma mère, j’en ai fait profiter à peu près tout le monde autour de moi... Même si le sport m’a BEAUCOUP aidé à me calmer - au point que j'ai souvent été épuisé par d’excessifs efforts -, ça ne m’a pas empêché de me bagarrer à tout va. Un regard de travers, un adversaire qui me nargue un peu trop après avoir remporté la victoire... Il n’en fallait pas plus pour que je devienne cet Hugo détestable.
Avec Cécile, j'étais un autre sims. Elle parvenait à faire ressortir le meilleur en moi, c'était la seule à pouvoir faire ça. Bizarrement, la colère n’existait plus quand j’étais auprès d’elle. Je me sentais vraiment chanceux qu’une fille si jolie, et surtout si intelligente, daigne s’intéresser à moi... Alors, je faisais des pieds et des mains pour la rendre heureuse. Pour que jamais il ne lui vienne à l’esprit l’idée de me quitter...
Mais maintenant, Cécile n'est plus là, et ma rage est plus présente que jamais. La nuit, elle m'empêche carrément de fermer l’œil. Parfois, discrètement, je quitte notre abri d'infortune pour aller me défouler sur deux-trois zombires. Peut-être qu'un jour, au réveil, les autres ne me trouveront pas... Tombé au combat, le guerrier de pacotille !
C'est vrai que la vie, c'est un vrai tourbillon, faut avoir le cœur bien accroché. Je me demande si je vais finir par vraiment péter un câble. Je perds pied ces derniers temps... Je n'ai plus de souffle. On ne sait pas où on va, il n'y a plus de sens... Est-ce qu'il y avait seulement un sens, avant ?
Heureusement, je ne suis pas seul face à mes démons. Sofia, elle est toujours là pour moi, elle sait trouver les bons mots. Elle possède cette même combinaison de douceur et d’intelligence qui caractérisait Cécile... C’est comme une sœur désormais. La sœur que je n’ai jamais eu.
Ophélie aussi, elle compte. Nous sommes pareils tous les deux, nous ne savons pas dire les choses, et nous bouillonnons de colère. Faut dire qu'elle n'a pas été épargnée non plus, elle ne sait même pas où se trouvent trois de ses gosses, ni son époux. Avec Ophélie, nous n'utilisons pas les mots pour libérer le trop-plein... Nous laissons plutôt parler nos corps. Avec rage et passion.
Et puis, le jour d’après, on continue comme si de rien n’était. Il y a une enfant avec nous, après tout. Si ce n'est pas pour soi, Roxane vaut la peine de se battre. Elle représente à mes yeux l'innocence, l'espoir...le futur. Quand je pense qu'il y a encore quelques mois, elle n'était qu'une collégienne, et moi son professeur de sport... Je n'aurais évidemment jamais imaginé qu'on se retrouverait dans une telle situation ! De toutes manières, lequel de nous cinq aurait pu prévoir tout ce qui nous est tombé dessus ?
Léo, c'est celui qui sent le plus venir les choses, j'ai l'impression. Ou alors c'est juste qu'il est hyper pessimiste. En tout cas, je me souviens qu'il a dit quelque chose qui m’avait interpellé. Il disait pressentir que quelque chose allait nous tomber dessus. On avait aussi remarqué des trucs étranges, comme les yeux violacées des zombires ou encore les plantes de la même couleur...
Eh bien, je crois que Léo avait raison... Parce qu'il y a encore eu de la nouveauté ! J’en avais jamais vu un comme ça, de zombire... C'était quoi cette couleur de peau ? Et les cheveux...roses ? Celui-ci, il était différent des autres créatures qu'on croisait habituellement...
Quand je l'ai vu, j'ai failli m'oublier. J'ai senti la chair de poule parcourir ma peau. Il a fallu quelques secondes pour que je comprenne ce qui me filait une telle pétoche : son regard. Les autres zombires, ils regardent bêtement dans le vide. Mais lui, non. Lui il m'a vu, il m'a regardé. Et il a souri...
Réponses
Mes carnets me manquent, quand j’y repense. Dans mon ancienne vie Avant, j’en possédais des tas. Je m’en servais pour y déposer toutes mes pensées, mes émotions. Aujourd’hui, j’utilise des feuilles A4 et des stylos que j’ai trouvé à la clinique. Ce n’est pas tout à fait pareil, le plaisir n’est pas le même. Mais ce qui prévaut, c’est d’écrire. Depuis l’enfance, l’écriture est mon exutoire ma nécessité.
Combien de fois dans ma vie ai-je eu les mots au bord des lèvres, sans qu’aucun son ne sorte de ma bouche ? J’ai toujours gardé les choses enfouies à l’intérieur. La boule au ventre. Les dents serrées. Les poings fermés. Il y a tant de choses que j’aurais dû dire, avant qu’il ne soit trop tard.
J’aurais voulu lui dire combien je regrettais que notre mariage n’ait pas fonctionné. Lui dire que je ne lui en voulais pas d’être tombé amoureux d’une autre, que je m’en sentais même un peu soulagée. Lui avouer que je me sentais coupable car, au fond, je ne l’avais jamais réellement aimé. J’adorais Nathan, mais je n’avais jamais cessé d’aimer Auguste.
Si je n’ai rien dit à mon mari à propos de sa liaison, c’est parce que j’ai trop peur de me retrouver toute seule. Je suis une femme forte seulement si je me sens aimée. Autrement, je redeviens la petite fille orpheline que j’étais : abandonnée et pas aimable. Je peux alors sombrer dans un profond abîme d’angoisses...
Colin et Marin, Axelle, Roxane, Félix... A mes cinq enfants, j’aurais voulu leur dire des choses aussi. Comme lors de ces vacances estivales à Sulani où, le cœur léger, j’avais réussi à leur exprimer tout mon amour.
A Marin, j’aurais voulu pouvoir lui dire de ne pas faire les mêmes erreurs que moi. Depuis qu’il avait perdu son frère, plus aucun mot n’était sorti de sa bouche. Colin avait toujours été le jumeau dominant, et mes fils avaient une relation si fusionnelle... J’aurais voulu lui dire qu’il allait réussir, petit à petit, à trouver de nouveaux repères, et à survivre sans Colin. Même si j’étais bien mal placée pour lui affirmer tout cela.
A Roxane, j’aurais voulu pouvoir lui dire combien j’étais fière de sa force et de sa maturité exceptionnelles. Qu’il fallait qu’elle continue à s’adapter comme elle le faisait si bien. Et qu’elle continue à s’entrainer à courir et à sauter aussi vite et loin, comme elle l’avait toujours fait. Ses jeux d’enfant étaient devenus ses meilleurs atouts pour la survie.
Kopé avait raison, au fond je le savais. Aujourd’hui, je m’en veux tellement, mais c’est trop tard. Si seulement j’avais su parler à Félix ! Il aurait peut-être compris la vraie nature des zombires. Et, alors, il ne leur aurait pas ouvert la porte...
Versions bambine, enfant et jeune adulte (coiffures générées aléatoirement).
- Les fantastiques aventures de la famille Portejoie [Magic Legacy]
- Les survivants de la fin du monde [science-fiction / zombiRes]
- Le charme de la vengeance [Challenge de la Veuve Noire]
En plus tu as finalement réussi la réécriture de la première partie
J'aime beaucoup la deuxième partie aussi, même si c’est terrible pour Ophélie d'avoir tous ces mots en elle qu'elle ne sait pas dire... C'est assez révélateur tous ces mots qu'elle rature, même à l'écrit ses idées se bousculent et s'entrechoquent.
Mais les silences aussi peuvent être lourds de conséquence, comme le révèle la dernière phrase
Tout comme sa peur de se retrouver seule l'a menée à la pire des solitudes, puisque bien que mariés, Nathan et elle ont fini par ne plus être présents dans cette relation
Très douloureuse cette histoire en tout cas! On en sais plus maintenant!
Ça me fait penser à The Walking Dead, la psychologie des personnages,
dans la série, on vois toujours des ''flash-back'' des personnages également
BD Sims: eklablog
@CandideJadis : Les nuits portent conseils ... tu as (sans doute, vu qu'on devrait tjs pouvoir être seul juge de ses choix
je suis un peu embrouillée pour le raccord , même si tes arbres généalogiques sont au top ,
Alors Eric, il est mort ou pas mouru ? , donne moi quelques jours pour raccrocher les Wagons stp, mais si tu simplifie, je suis preneuse ! (pour Eric j'veux dire )
@Ada : c'est marrant que tu cites Breaking Bad, je découvre depuis quelques semaines seulement ( j'avais pas Netflix at home jusqu'il yà peu , ) , et franchement cette série est carrément Géniale ! ( je suis en haleine ! avec ça , arrivée au tiers de la dernière saison ) et j'avais déjà perçue comme un hommage de ta part à l'univers Eisenberg , ton interprétation gravissim(s) top ! sur le défi " Illustration " de Pytisa ...
(s'cuse CandideJadis , je déborde )
Ton histoire de Zombires j'Aime ! ... bon je me tien sage et relit avant la suite ...
Cosy studio de rosierblanc
Histoire - Plus loin que newcrest
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Et cette partie avec Ophelie est si touchante, son amour pour ses enfants est si puissant malgré ses erreurs.
Par contre couper là, j'approuve pas !!
Histoires courtes et cie
hou hou là , sorry , @CandideJadis , j'arrive sur la pointes des toes , faites comme si j'étais pas là ... pardon, heu scuse , désolée mdame , m'sieur-Dame pardon j'enjambe , ,@Ada : je suis trop obnubilée par" Breaking bad " !
Cosy studio de rosierblanc
Histoire - Plus loin que newcrest
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D'ailleurs j'espérais dès qu'on a vu le petit Félix près de la porte que ça allait s'arrêter là dessus, sur soit une porte ouverte, soit ce gamin seul devant cette porte
Ophélie est très mère poule mais ça se comprend, la peur de l'abandon n'est pas facile à maîtriser. Eh oui quand on est parent, on ne peut pas tout maîtriser ni tout voir venir, c'est bien souvent le contraire
Pas surprise qu'Ophélie se doutait/savait pour Nathan et ait compris que c'était Sofia... J'espère juste que Sofia finira avec quelqu'un d'autre
Contente d'avoir lu cette suite
[VDC] La Transformation de Sayuri Suh
En cours 📝
[Histoire] L'Héritage des Suh
(pause) [NSBC] L'Arc-en-Ciel Baranovski
(pause) [Double challenge] Les Archéologues Contraires
(pause) Les Short&One-Shots de Jury (challenges courts)
Studio 🔨
Les Mondes de Jury
ID Origin : Jurysan6
(Perso, Breaking bad je n'ai pas trop aimé, ça aurais pu être VRAIMENT meilleur 😋)
BD Sims: eklablog
bon encore une apparté , stp @CandideJadis , c'est la dernière
ouich @Ada : va falloir qu'on s'ouvre un sujet Breaking bad en private , parce que j'ai encore plein de trucs à dire la dessus , et je bref ... en Private !
Cosy studio de rosierblanc
Histoire - Plus loin que newcrest
ID: gallery Origin : rosierblanc
Mais quoi?! Félix a vraiment ouvert la porte aux zombires?
Ophélie n'était pas vraiment amoureuse de Nathan et prend très bien sa liaison,bon...c'est vrai qu'Auguste,le papa de ses trois plus jeunes enfants était vraiment canon
Je ne vais pas revenir sur la première partie puisse que je te l'avais dit en mp
Bien concernant la 2ème partie je suis pas du tout étonné qu'au final Ophélie s'est rendu compte de l'infidélité de Nathan
Studio : ici
Histoire - La légende D'Alexander - (Terminéé)
Legacy (En cours G3) - La Famille Ignis
Nsbc (En cours G3) - La Famille Geminos
Klept'eau challenge - (Terminé)
Arbre Généalogique des Igins - ici
Arbre Généalogique des Geminos - ici
Ohla Éric c'est transformer en zombie et a commencé à attaquer tout le monde , surtout qu'il avait une force puissante 😲 et la copine de Hugo ,Cécile c'est sacrifié , ohla que c'est triste
Le petit Félix a pas l'air de se rendre compte du danger , je sens qu'il va ouvrir la porte 😂 , sa mère devrait dire a ses enfants la vérité et arrêter de leur faire croire qu'il vit au pays des Bisounours
Très touchante l'histoire de Kopé, et j'aime bien sa discussion avec Ophélie, de mère à mère. C'est respectueux et en même temps des liens se créent.
L'arbre généalogique des Jadis... "Il est mort de rire, elle n'a pas rit pendant très longtemps", j'ai adoré
La photo de famille, Whaou, elle a eu des grossesses rapprochées Ophélie !
J'ai bien aimé son petit monologue. Et donc... What ? Kopé avait raison, Félix a ouvert cette porte ???
Decade Challenge : Les Meunier à travers les âges (Terminé)
NSBC : La dynastie des Berrington (en cours)
Challenge Apocalypse : L'apocalypse des Bonnechance (MAJ selon mes humeurs)
@Ada C’est gentil de me dire ça, merci pour ta fidélité de lectrice !
@rosierblanc Je suis ravi de lire que tu "adores" cette histoire "absolument pas cool" !!
@PrincesseSey Hugo semble avoir, d’après sa mère, une colère en lui depuis toujours. A voir ce que ça donnera suite à la mort de Cécile...
@Jurysan Content que Félix ne t’ait pas déçu ! S’il n’y avait pas PEGI 12, ce gamin serait VRAIMENT taré, mais là je la joue soft (toi-même tu sais).
@CrazyMotherCool Oui, tu as sûrement la bonne idée en tête concernant ce qui est arrivé à la petite Simbi.
@Elinoee Merci beaucoup pour tes commentaires...
@Chaos56 Haha ! Il n’y a que toi pour remarquer ce genre de détails ! J’ai tellement galéré à les faire tenir à 11 sur le même screen, et je pétais un câble avec Hugo et Léo qui devenaient blancs à cause du froid !
@Portocongo7 Oui, ce serait super qu’il y ait des zombies (et des loups-garous) ! Mais bon, les possédés de Strangerville ressemblent un peu à des zombies.
@lilyluciole Désolé pour Cécile...j'ai juste réalisé qu'il y avait déjà trop de gosses, c'est pas un "100 bébés challenge" après tout !
Moi, au début, j’aimais bien la fin du monde. J’étais bien le seul d’ailleurs, et ça prouve sûrement que j’suis pas très net dans ma tête. Mais j’sais pas comment expliquer ça... Disons que, pour la première fois de ma vie, j’me sentais en phase avec les événements. Comme si, tout à coup, ce n’était plus seulement ma vie qui était un chaos complet, mais la vie de tous. Le monde entier s’écroulait, et pas juste le mien.
Bon, j’avoue que quand des gens ont commencé à mourir, j’ai changé d’avis. Finalement, l’apocasims, c’est pas fun DU TOUT.
Perso, j’ai conscience que je reviens de loin. De très loin, même. Plusieurs mois se sont écoulés depuis ce fameux jour où le petit Félix a ouvert la porte aux zombires. Faudrait d’ailleurs qu’on m’explique ce qui lui a pris, pu***n. Ce jour-là, tout s'est enchainé : notre fuite précipitée de la clinique, les zombires qui nous prenaient en chasse dedans comme dehors...et puis ceux du groupe que nous n'avons jamais pu retrouver. Un gros GROS bordel.
Pour survivre, nous avons dû fuir Newcrest. Nous sommes allés nous planquer dans des coins moins fréquentés, en cambrousse. N’avoir aucun repère, ça j’ai l’habitude depuis longtemps. Par contre, vivre constamment avec la peur au ventre, c’est tout nouveau. Mais bon, je m’estime chanceux d'être encore là, parce que nous étions onze survivants à la clinique, et maintenant il ne reste plus que nous cinq... J'ai aucune idée de ce que sont devenus les autres, mais il y a peu de chances que...vous voyez c'que j'veux dire.
Depuis plusieurs mois, notre vie se résume à une errance perpétuelle. Se déplacer d’un lieu à l’autre pour trouver des vivres, des vêtements propres, de l’eau potable...en évitant les zombires qui rôdent un peu partout. Quand nous n'avons pas le choix, nous les affrontons. A force, nous avons appris à nous défendre. Ils sont forts mais peu rapides, et surtout...pas franchement malins.
L’hiver a été particulièrement long, mais les beaux jours sont finalement arrivés. Pour autant, nous ne savons pas de quoi demain sera fait. La seule chose dont je suis certain perso, c'est que nous n’avons pas croisé d’autres survivants sur notre route. Mais genre, jamais. Et pourtant, nous avons parcouru un paquet de kilomètres ! Je n'ose pas en parler aux autres mais...je crois bien que nous sommes parmi les tout derniers Sims encore debout dans ce monde...
Nos pérégrinations nous ont mené jusqu'à une petite "cité de caractère" (dixit le panneau à l'entrée de la ville) : Windeburg. Nous allons y rester quelques jours pour "visiter" les maisons abandonnées (traduction : y trouver de quoi se nourrir et se reposer...). J'aime bien ça, je me plais à imaginer la vie des gens qui vivaient là avant.
Grâce à une fouille fructueuse dans une maison, justement, j'ai retrouvé un grand plaisir de mon ancienne vie : le tag. C'est moins rebelle de le faire maintenant, vu que je ne brave plus le moindre interdit... Mais bon, ça fait quand même du bien de pouvoir laisser libre cours à son imagination. Et puis, ça me permet d'avoir des moments rien qu'à moi parce que, si ça vous a échappé jusqu’ici, je suis plutôt solitaire comme gars...
Évidemment, quand je tague, je repense à Nicolas... Et à cette époque où nous taguions tous les deux, une fois la nuit tombée. Quand nous vivions encore au Foyer. Quand cette chienne de vie ne nous avait pas encore séparés.
Nicolas et moi, nous n’avions pas qu’en commun le fait d’être placés et d’avoir été délaissés par notre famille. Nous étions aussi et surtout différents des autres garçons du groupe, ce que nous avons compris ensemble... Dans notre bulle, à deux, nous étions bien. La nuit, en cachette, nous rapprochions nos lits pour partager les bras de Morphée.
Un matin, Nicolas m’a proposé de fuguer ensemble. Lui, il n’allait plus à l’école du tout, ça ne changeait rien... Moi, je m’en fichais pas mal de rater une journée de lycée. Ou, du moins, j’étais prêt à le faire pour lui. Nous sommes donc partis pendant deux jours, en auto-stop jusqu’à la mer, et ce furent les plus beaux instants de ma vie. Plus proche de la nature que jamais, et accompagné du garçon dont j’étais amoureux, je ne pouvais pas rêver mieux. Pour plaisanter, nous disions que nous pourrions rester vivre ici, "d’amour et d’eau salée".
Mais comme rien ne dure jamais (surtout pas le bonheur ?), les flics nous ont chopé et ramené au Foyer. En un rien de temps, Nicolas a été confié à un autre établissement sur décision des éducs. Ils lui ont fait endosser toute la responsabilité de notre fugue. Et moi, je ne l’ai plus revu après ça...
Aujourd’hui, je me demande...est-ce qu’il est quelque part dans ce monde, luttant lui aussi pour sa survie ? Et si oui, est-ce qu’il s’adapte à cette drôle d’époque que nous vivons ? Un vrai retour à l’âge de pierre, n’empêche... Nous n’avons plus de téléphones portables, plus d’internet ni d’électricité. L’accès à l’eau est devenu compliqué, il faut trouver des sources naturelles. Nous nous éclairons la nuit en allumant un feu, ou des bougies si nous en trouvons. Perso, j’me suis habitué aux nuits ténébreuses. On en voit que mieux les étoiles.
Au fait, vous les avez remarqué vous aussi ? Ces énormes bulbes violets qui surgissent partout depuis la fin de l'hiver, c’est chelou non ? J’avais jamais vu des plantes comme ça avant... Si ça se trouve, il y a un lien avec les zombires. J'ai observé un changement chez certains d’entre eux d'ailleurs : leurs yeux deviennent violets, avec le temps... ça m'fout les jetons.
Pour être honnête, j'ai la sensation que tout se passe trop bien jusqu'ici... Comme un mauvais pressentiment. C'est quoi l'expression consacrée, déjà ? Ah oui, je sais ! C'est "le calme avant la tempête"...
Lâcher prise. J’aimerais tant pouvoir. Et de me défaire de la tristesse, de la culpabilité...de la colère. Parfois, j’ai l’impression que je vais imploser tant je fulmine de rage. J’ai toujours eu le sang chaud, c’est clair. Mais ces derniers temps, c’est bien pire. Mon cœur est un volcan qui peut entrer en éruption à la moindre contrariété.
Je ne pourrais JAMAIS accepter la mort de Cécile. Quand je pense à l’enfant que nous aurions dû avoir ensemble, j’ai envie de hurler et de frapper dans tout ce qui bouge. Et puis ma mère... Bordel, je ne sais pas où est ma mère ! Est-ce qu’elle vit encore, quelque part ? Est-ce que nous nous retrouverons un jour ?
Lâcher prise, sauter dans le vide. Pieds joints, yeux fermés. Le sport, ma béquille depuis toujours. Le sport, pour mieux canaliser mes émotions. Je compense mes débordements en m’efforçant de rester actif physiquement. Saute Hugo, saute dans l’inconnu ! Tu peux le faire !
Plouf ! Atterrir dans l’eau. Des bulles partout. Se laisser couler un peu. Les jambes des autres qui m’apparaissent floues. Profiter de ce court instant de silence, trop court instant de quiétude. Puis remonter à la surface.
La famille, c’est sacré pour moi. Je suis proche de ma famille, ou du moins je l’étais... Parce que, bon, faut dire ce qui est : j’en ai plus vraiment. Léo, Sofia, Ophélie et Roxane, c’est devenu ma nouvelle famille. Nous survivons ensemble depuis un certain temps. Nous avons tous appris à se connaître et à s’apprivoiser les uns les autres. Mais ça ne remplacera pas ma copine, ni ma mère. La douleur de leur absence, elle reste là, imprimée dans ma chair.
Le manque dû à l'absence, c’est d’ailleurs un sentiment que je ne connais que trop bien... Mon père, je ne l’ai jamais connu. Il est resté dans le pays que ma mère a fui pendant qu’elle était enceinte de moi. Et ma grande sœur, elle est décédée avant ma naissance...
Même si j'ai conscience, aujourd’hui en tant que jeune adulte, que ce n’était pas sa faute, je n’ai pas pu m’empêcher d'en vouloir à ma mère. La colère, encore et toujours ! Pendant très longtemps, c’était elle la fautive si je n’avais pas de père, si nous n’étions pas une famille "complète". Quel abruti j’ai été ! Et maintenant, comment je fais pour lui présenter mes excuses pour tout ça, hein...?
Mais rassurez-vous, ma colère n’était pas réservée exclusivement à ma mère, j’en ai fait profiter à peu près tout le monde autour de moi... Même si le sport m’a BEAUCOUP aidé à me calmer - au point que j'ai souvent été épuisé par d’excessifs efforts -, ça ne m’a pas empêché de me bagarrer à tout va. Un regard de travers, un adversaire qui me nargue un peu trop après avoir remporté la victoire... Il n’en fallait pas plus pour que je devienne cet Hugo détestable.
Avec Cécile, j'étais un autre sims. Elle parvenait à faire ressortir le meilleur en moi, c'était la seule à pouvoir faire ça. Bizarrement, la colère n’existait plus quand j’étais auprès d’elle. Je me sentais vraiment chanceux qu’une fille si jolie, et surtout si intelligente, daigne s’intéresser à moi... Alors, je faisais des pieds et des mains pour la rendre heureuse. Pour que jamais il ne lui vienne à l’esprit l’idée de me quitter...
Mais maintenant, Cécile n'est plus là, et ma rage est plus présente que jamais. La nuit, elle m'empêche carrément de fermer l’œil. Parfois, discrètement, je quitte notre abri d'infortune pour aller me défouler sur deux-trois zombires. Peut-être qu'un jour, au réveil, les autres ne me trouveront pas... Tombé au combat, le guerrier de pacotille !
C'est vrai que la vie, c'est un vrai tourbillon, faut avoir le cœur bien accroché. Je me demande si je vais finir par vraiment péter un câble. Je perds pied ces derniers temps... Je n'ai plus de souffle. On ne sait pas où on va, il n'y a plus de sens... Est-ce qu'il y avait seulement un sens, avant ?
Heureusement, je ne suis pas seul face à mes démons. Sofia, elle est toujours là pour moi, elle sait trouver les bons mots. Elle possède cette même combinaison de douceur et d’intelligence qui caractérisait Cécile... C’est comme une sœur désormais. La sœur que je n’ai jamais eu.
Ophélie aussi, elle compte. Nous sommes pareils tous les deux, nous ne savons pas dire les choses, et nous bouillonnons de colère. Faut dire qu'elle n'a pas été épargnée non plus, elle ne sait même pas où se trouvent trois de ses gosses, ni son époux. Avec Ophélie, nous n'utilisons pas les mots pour libérer le trop-plein... Nous laissons plutôt parler nos corps. Avec rage et passion.
Et puis, le jour d’après, on continue comme si de rien n’était. Il y a une enfant avec nous, après tout. Si ce n'est pas pour soi, Roxane vaut la peine de se battre. Elle représente à mes yeux l'innocence, l'espoir...le futur. Quand je pense qu'il y a encore quelques mois, elle n'était qu'une collégienne, et moi son professeur de sport... Je n'aurais évidemment jamais imaginé qu'on se retrouverait dans une telle situation ! De toutes manières, lequel de nous cinq aurait pu prévoir tout ce qui nous est tombé dessus ?
Léo, c'est celui qui sent le plus venir les choses, j'ai l'impression. Ou alors c'est juste qu'il est hyper pessimiste. En tout cas, je me souviens qu'il a dit quelque chose qui m’avait interpellé. Il disait pressentir que quelque chose allait nous tomber dessus. On avait aussi remarqué des trucs étranges, comme les yeux violacées des zombires ou encore les plantes de la même couleur...
Eh bien, je crois que Léo avait raison... Parce qu'il y a encore eu de la nouveauté ! J’en avais jamais vu un comme ça, de zombire... C'était quoi cette couleur de peau ? Et les cheveux...roses ? Celui-ci, il était différent des autres créatures qu'on croisait habituellement...
Quand je l'ai vu, j'ai failli m'oublier. J'ai senti la chair de poule parcourir ma peau. Il a fallu quelques secondes pour que je comprenne ce qui me filait une telle pétoche : son regard. Les autres zombires, ils regardent bêtement dans le vide. Mais lui, non. Lui il m'a vu, il m'a regardé. Et il a souri...
- Les fantastiques aventures de la famille Portejoie [Magic Legacy]
- Les survivants de la fin du monde [science-fiction / zombiRes]
- Le charme de la vengeance [Challenge de la Veuve Noire]