Hello les fans de zombiRes !
Aujourd'hui, pas de MàJ, désolé (mais promis, ça va venir !). Par contre, je voulais vous proposer un petit bonus en attendant (et aussi parce que je suis tellement in love de mes sims ! ). Je pense que la plupart d'entre vous le sait, il y a un cross-over entre cette histoire et une autre (Le charme de la vengeance). Dans cette autre histoire, qui se déroule plusieurs mois avant les événements apocalyptiques relatés ici (), Sofia est un personnage secondaire récurrent et Nathan fait une apparition. Je voulais juste partager quelques screens "inédits" avec vous (le mec qui s'y croit trop !), en "toute exclusivité" (OK mon gars, ça se confirme !).
Berk. Nathan me hérisse le poil. C'est vraiment pas correct.
Mais je suis quand même intriguée par l'histoire du cross-over, je me demande ce que donnerai un Black Widow challenge pendant une apocalypse zombie!
Sofia et Nathan...
Oui, tout à l'heure avec ton autre histoire ''le charme de la vengeance'' ils étaient sur le point d'aller faire des ''cochonneries'' dans la chambre de Sofia 😂
Du coup, Sofia juge le nouveau job de Fatma chez Jacques Villareal prétextant que ce job ''sent les emm*rdes à plein nez'' alors que Sofia elle-même s'est mise en couple avec un homme marié 😂 Ça aussi, je dirais que c'est une situation assez problématique 😂
Je pense que Sofia n'a pas de leçon à donner à personne 😂
Ah lala ça joue littéralement avec le feu entre les deux..
Id Origins : Machalow56
Studio : ici
Histoire - La légende D'Alexander - (Terminéé)
Legacy (En cours G3) - La Famille Ignis
Nsbc (En cours G3) - La Famille Geminos
Klept'eau challenge - (Terminé)
Arbre Généalogique des Igins - ici
Arbre Généalogique des Geminos - ici
Oh lala, quel dur chapitre. J'ai beaucoup d'empathie et d'admiration pour Kopé. Et pauvre Hugo aussi, j'espère que ça mère à tort et qu'il ne laissera pas sa colère le consumer, mais même si c'est le cas je ne pourrais 0as lui en vouloir.
Et c'est bien vrai que même si ça ne sera pas facile, il faut qu'Ophelie parle à ses enfants.
Comme toujours j'ai hâte de lire la suite !
Merci pour cet intense moment de lecture
J'ai beaucoup aimé ce chapitre,j'étais complètement prise dedans,de 1,par ce qui se passe à la clinique avec les zombies,et de 2,par le passé de Kopé,tellement triste et émouvant.
Ca ne m'étonne pas que tu te sois inspiré de faits réels pour le mettre en scène
C'est horrible que Cécile aié été tuée par son père devenu zombire Je ne pensais pas que ça deviendrait aussi cruel cette histoire...
C'est terrible pour Hugo...
Il a fallu que je regarde 3 épisodes des Bisounours à la suite pour me remettre de la lecture de ce chapitre (très bien écrit, soit dit en passant)...
L'histoire de Simbi, désolée, je ne trouve pas les mots pour réagir .
La mort de Cécile et de son bébé, bah, j'ai pas de mots non plus .
Oui, tu as réussi à me rendre muette , ce qui arrive très rarement.
Allez, on passe à la fin du chapitre, où l'attitude de Félix est assez flippante... Ophélie n'a jamais eu d'autorité sur lui, jusqu'où cela peut-il le mener ?
J'avais posté un nouvel épisode ce matin, mais vous ne le trouverez pas : il enfreignait le règlement du forum. Je comprends cette modération, même si elle me rend un peu triste. On m'a proposé d'en publier une version plus "PEGI12" mais c'est hors de question. Quand j'écris, j'y mets mes tripes, je ne peux pas faire autrement. Impossible de m'autocensurer de la sorte.
Je vous avoue que là, à chaud, je pense sérieusement à cesser de MàJ cette histoire. Il m'apparaît évident que je ne vais pas pouvoir raconter ce que j'avais prévu : une histoire de zombiRes, c'est pas vraiment possible sur ce forum...et j'aurais dû en avoir conscience dès le début ! Si vraiment je décide de stopper cette histoire, je vous posterai un - très bref - résumé de ce que j'avais prévu de vous raconter.
Merci en tout cas pour tous les commentaires que j'ai eu le plaisir de lire sur cette page, ça fait chaud au cœur ! (si certains d'entre vous souhaitent répondre à ce message ici ou en MP, n'hésitez pas. Par contre, je ne souhaite absolument pas créer de polémique quant à la décision des modos. )
Ah mince c'est bien dommage...
Je me ferais un plaisir de continuer à lire ton histoire si tu l'adapte pour la forum ou si tu decides de la poster ailleurs. Mais je comprends aussi si tu decides d'arrêter.
Et quoi qu'il en soit je suis bien contente d'avoir lu ce que tu as déjà écrit !
je comprends tout à fait ce que tu ressens. Pas facile de coller au PEGI12 dans toutes les histoires, et encore plus difficile d'adapter quand on a prévu autre chose... Prends du temps pour réfléchir à ce que tu souhaite faire.
Si tu arrives à poursuivre ton histoire selon les recommandations du forum, je continuerai avec plaisir.
L'option blog pour continuer dans le cas échéant est une possibilité, ça demande plus de maintenance en revanche.
Mince,je suis déçue pour toi,et aussi de ne pas pouvoir connaître la suite de ton histoire palpitante!
Je t'envoie un mp
Parfois il m'arrive aussi de me demander quand j'écris quelque chose si je reste bien dans les limites du PEGI12 Pas évident...
J'espère que tu auras la motivation de créer un blog
@CandideJadis : c'est pas grave si tu n'"avais pas vraiment pris conscience " des limitations du pegie 12, heureusement que ce n'est pas d'office la limite que nous devons garder en ligne et nous imposer à nous même , sinon on est dans l'enchaînement le plus horrible qui soi et que vivent dans l'Irl comme on dit pudiquement , les 2/3 de la planète , si ce n'est plus ! ,... l'auto censure .....
ceux qui le vivent en vrai, payent les transgressions de leur vies , évidemment ce n'est pas à mettre sur le même plan et on en est pas de là concernant les sims !, je ne suis pas aussi naïve que je pourrait en avoir l'air , faut il le préciser ...
je comprend le point de vue des modérateurs , c'est surement difficile pour eux aussi ….,
On aurait droit au pegie 16 ce serait plus cool ( mais ne changerait pas grand chose , il n'est pas vraiment question de violence physique gratuites ou d'érotismes debridés dans ton récit , et niveau 16 sur la tv on voit des choses bien pire à ce niveau )
pour ton histoire je perçoit très bien ou ça coince , et une fois encore je comprend les " normes modérations "
certain-nes créateurs d'histoires on choisi par le passé de quitter ce forum pour d'autres champs , et personnellement moi qui ne navigues pas partout ( et ne suis même pas sur facebook ) , je n'yrais pas à priori ailleurs pour suivre ce qu'ils avaient si bien commencé ici , même à regrets...
donc cool ! respire ... et dis toi que nous sommes nombreu-ses - x, à avoir apprécié ton talent ( tu ne devrais pas tomber dans les oubliettes ) et qu'il y a tellement de façon de partager sa créativitée , même en 12 ! , et c'est là aussi le challenge, ou défi pour causer français , se distraire sans trop se prendre la tête , sans ètre gnangnan pour autant
Salut à @tous ! Après quelques jours de recul, j'ai décidé de poursuivre cette histoire (en modifiant bien entendu quelques aspects). Vos messages m’ont fait énormément plaisir et m’ont motivé à persévérer, je vous en remercie.
J’ai remanié l’épisode 7. En ce qui concerne la partie narrée par Kopé, je l’ai évidemment adaptée de sorte à respecter le règlement du forum. Ensuite, j’ai ajouté le point de vue d’Ophélie, la toute première narratrice de l’histoire...afin de boucler la boucle ! En effet, les prochains épisodes se dérouleront plusieurs mois après les événements de la clinique...dans des circonstances TRÈS différentes !
P.S. : pour ceux qui avaient déjà lu la partie 1/2, vous pouvez accéder directement à la seconde partie en cliquant ICI.
Précédemment : Nathan a survécu à une sévère hypothermie (pirouette scénaristique visant à faire croire aux lecteurs qu’il avait été zombifié... ) Cécile a révélé sa grossesse à Hugo, elle hésite à avorter tandis que lui insiste pour qu’elle garde le bébé. Mais est-ce une bonne idée dans un tel contexte ? L’état de santé d’Eric se dégrade rapidement suite à la morsure d’un zombire. Alors que tous les survivants sont réunis, il ressent soudain une violente douleur...
Récapitulatif des personnages :
// Kopé - Partie 1/2
J’ai beau avoir un certain âge et avoir vécu un paquet de trucs au cours de ma vie, je n’aurais jamais cru possible ce que j’ai vu ce jour-là. J'aurais voulu pouvoir empêcher tout ça d'arriver, tellement ! Mais nous ne sommes que peu de chose face au destin...
Tout avait pourtant bien commencé. Nous nous étions tous réunis dans le hall d’accueil pour un pique-nique improvisé avec les restes des distributeurs. Nous avions besoin de chaleur humaine, après plusieurs journées angoissantes à rester enfermés dans la clinique.
Je discutais avec mon fils, qui venait de m’annoncer la grande nouvelle. Hugo voulait que Cécile et lui gardent le bébé. Je n’étais pas tellement surprise, connaissant bien mon zoziau.... Ah ! Ces djeuns ! avais-je pensé. Ils comptaient donc élever un gamin au beau milieu d’une invasion de zombires, et lui apprendre la survie en même temps que l’usage du petit pot ?!
Et puis, soudain, le moment convivial a viré au drame. Quelque chose est arrivé à Eric. Le pauvre homme était mal en point depuis quelques jours déjà, mais ça a dégénéré d’un coup. Il s'est mit à hurler de douleur en se tenant le ventre, plié en deux. Il devait vraiment en baver, car je ne pense pas que ce soit le genre de type à se plaindre facilement. Non loin de moi, Cécile a crié d’effroi en voyant son père dans cet état.
Pour ma part, j’ai commencé à avoir vraiment peur lorsque j’ai vu cet halo de lumière violette autour d’Eric. J’ai d’abord pensé avoir une hallucination ! ça y est, je devenais sénile ? Mais après, je me suis souvenu que les zombires non plus ne sont pas censés exister... Donc oui, cette scène étrange était bel et bien en train d’avoir lieu...
Instinctivement, tout le monde s’est levé et s’est éloigné d’Eric. Il s’est ensuite retrouvé en lévitation au-dessus du sol... Derrière lui, j’ai vu Ophélie faire signe à ses enfants de la suivre, et la famille Jadis au complet s’est carapatée. Nathan a pris soin d’emmener avec eux Elias, le bambin orphelin.
Nous n’étions donc plus que cinq face à un Eric suspendu en l’air, et je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’il était en train de se transformer...en un zombire.
Je jetais un coup d’œil à Cécile, et je vis que Sofia faisait de même. La pauvre était en train d'assister à la mort de son géniteur. Car oui, malheureusement, mes craintes se sont avérées fondées. Eric est redescendu sur la terre ferme, mais il n’était plus lui-même... Il était devenu l’un des leurs.
A partir de là, tout a été très rapide. Et d’une violence inouïe. Hugo s’est approché pour tenter de lui parler, mais Eric l’a fait valser sans ménagement à l’autre bout du hall. On aurait dit qu’Hugo n’avait été qu’une poupée de chiffons entre ses mains, pourtant il est costaud mon fils ! J’ai accouru auprès de lui. A mon grand soulagement, il était juste un peu sonné. J’étais partagée entre une peur intense et une profonde colère. - Je dois protéger Cécile..., a simplement dit Hugo en tentant de se relever.
Mais tout est allé trop vite, nous n’avons rien pu faire. Eric est arrivé à notre hauteur pour s’en prendre de nouveau à Hugo. J’ai saisi ce que j’ai pu pour l’en empêcher, un balai à serpillère en l’occurrence, et je l'ai frappé avec de toutes mes forces. Bien évidemment, il a envoyé l'objet valdinguer en deux secondes. Eric m’a ensuite fixé, et j’ai compris deux choses. La première, c’est que ce n’était plus du tout lui qui se trouvait dans ce corps, mais un monstre. La seconde, c’est qu’il allait me tuer. J’aurais pu me faire dessus. - ARRÊTE PAPA !! a supplié Cécile, submergée par les larmes.
La jeune copine de mon fils, elle m’a sauvé à ce moment-là, en attirant l’attention sur elle... Mais à quel prix ?
***
Je suis bien placée pour savoir que la vie fait ce qu’elle veut de nous. C’est une leçon que j’ai apprise à mes dépends il y a très longtemps, quand je vivais encore dans mon pays d’origine. A l’époque, j’étais très jeune...une jeune femme au foyer. Et chanceuse, puisque mon rang social me permettait d’éviter les famines régulières et les conflits ethniques qui faisaient rage au pays. Je faisais partie des privilégiés. Voyez donc dans quelle maison je me réveillais chaque matin* !
*Note de l'auteur : Comment ça, cette maison se situe à Oasis Springs ? Mais pas du tout voyons ! Je vous assure qu’on la trouve en réalité quelque part dans un pays d’Afrique...
Je me sentais joyeuse en permanence. Mon époux Fodéba était un homme gentil et doux. Notre mariage avait été arrangé mais il fonctionnait bien. Nous avions une fille, Simbi, et nous venions d’apprendre que j’attendais un second enfant. Proche de ma famille, je me consacrais entièrement à celle-ci.
Fodéba était très souvent en déplacement pour ses affaires. De mon côté, j’étais bien occupée aussi : il y avait de nombreuses tâches à confier aux domestiques, et puis je recevais souvent des visites (essentiellement des femmes de la famille, aucune de nous ne travaillant). Mais surtout, je m’occupais de l’éducation de Simbi. C’était la seule chose que je refusais de déléguer, et je me fichais que ce soit mal perçu dans mon milieu : Simbi était toute ma vie, mon univers.
Malheureusement, tout n'était pas idyllique... Nous avions dans nos coutumes une pratique à laquelle Simbi était censée se conformer, mais je m’y opposais fermement depuis des mois et des mois. Fodéba, sans prendre mon parti, ne me forçait pas la main. En revanche, de la part de notre entourage, la pression sociale se faisait de plus en plus forte. Les femmes qui venaient me rendre visite ne me parlaient plus que de ça. J’en devenais paranoïaque, à force.
Hélas ! J’avais des raisons de l’être. Un jour, épuisée par ma grossesse, je m’étais assoupie en plein après-midi. J’ai été réveillée à grands cris par la nourrice de Simbi, m’alertant qu’une tante venait de la kidnapper. Folle d’inquiétude, j’ai couru après elles mais c’était trop tard.
Je n’ai plus jamais revu ma fille. Ce sont nos traditions qui me l’ont enlevée, à tout jamais... Si je n’avais pas été enceinte à ce moment-là... Croyez-moi, je ne serais pas là à vous raconter tout ça ! Mais je portais la vie, alors même en sachant que cette blessure ne pourrait jamais cicatriser, j’ai choisi de continuer à me battre. Et, comme j’avais peur que l'enfant à naître soit une fille et que tout recommence, j’ai pris la décision de fuir. Fuir mon pays, mes racines. Fuir mon mari, ma famille. Mes souvenirs.
Après un parcours d’errance, j’ai obtenu l’asile et me suis installée à Oasis Springs. Ce fut un énorme changement de décor, et de vie ! Plus paranoïaque que jamais, j’avais la peur au ventre qu’on me retrouve et qu’on me force à retourner au pays. Mais j’avais également, chevillée au corps, une rage de m’en sortir.
Peu de temps après, mon second enfant est venu au monde : ce fut un garçon. A l’hôpital, on m’a demandé quel prénom j’allais lui donner. J’ai d’abord voulu qu’il s’appelle Consolé, car il était pour moi l’enfant du réconfort. Finalement, comme je voulais qu’il puisse s’intégrer facilement dans ce nouveau pays, j’ai décidé qu’il porterait un prénom courant d’ici : Hugo.
***
Depuis sa naissance, j’avais fait tout mon possible pour qu’Hugo soit épargné par les aléas de la vie. Mais aujourd’hui, rien de ce que je pourrais dire ou faire ne saurait rendre le sourire à mon fils. Il venait de perdre la femme dont il était amoureux. Il ne pourrait jamais tenir leur enfant dans ses bras. Je pouvais le voir à son visage fermé et à son mutisme : Hugo était dévasté. Et, comme toujours avec lui, cela se traduisait par une rage profonde...qui finirait par exploser avec fracas tôt ou tard.
Elle avait d’ailleurs déjà commencé à s’exprimer peu de temps auparavant. Après que Cécile ait succombé, Hugo s’était rué sur Eric. La colère décuplait sa force, et bien que Léo l’ait aidé, il n’aurait pas eu de difficultés à le mettre définitivement hors d’état de nuire.
Après ces événements, nous avions creusé la terre pour y déposer les corps de Cécile et d’Eric. Avec quelques branchages, des pierres et des bougies, chacun avait participé à leur créer un joli dernier lit. Ils survivaient avec nous autres depuis le tout début, et nous tenions à leur rendre collectivement un dernier hommage.
Nathan soumit l’idée que ceux qui le souhaitent puissent s’exprimer, évoquer un souvenir commun avec l’un ou l’autre des défunts. Tous les regards se tournèrent d’abord vers Hugo, mais il nous fit comprendre qu’il était incapable de dire quoi que ce soit. Mon pauvre fils...
Ce fut Léo qui commença, affirmant qu’il se souviendrait de Cécile comme de l’une des meilleures enseignantes qu’il ait eu. Je vis Marin, qui n’avait pas prononcé un seul mot depuis son arrivée à la clinique, confirmer d’un hochement de tête. Sofia exprima ensuite ses regrets de ne pas avoir été assez réactive lorsque Eric lui avait fait promettre de le mettre à l’écart des autres...notamment parce qu’il craignait de s’en prendre à sa propre fille. Puis, à mon tour, je pris la parole : "Nous avons perdu aujourd’hui deux belles personnes. Eric était un homme bon, et un père aimant. Celui qui a fait ça à Cécile, ce n’était pas lui. Eric aurait donné sa vie pour sa fille sans hésiter une seule seconde. Personnellement, c’est le souvenir que je garderai de lui".
***
Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis l’enterrement. Le confinement au sein de la clinique devenait de plus en plus anxiogène. Nous commencions tous à se demander pourquoi personne ne venait nous secourir. Que faisaient la Police, les pompiers, les militaires...?
De son côté, Hugo broyait du noir et repoussait mes tentatives de lui faire exprimer ses émotions. Quant à moi, je me sentais épuisée : toutes les nuits, je faisais des cauchemars intenses dans lesquels je voyais Simbi et/ou Hugo mourir. J’étais à chaque fois paralysée, impuissante. Dans l’incapacité totale de sauver mes enfants.
Cette nuit-là, j’étais donc soulagée que ce soit mon tour de garde. Et je n’étais pas seule pour ce faire : un certain petit garçon avait visiblement décidé de me tenir compagnie. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que je trouvais Félix ici, le nez collé à la porte vitrée nous séparant des zombires. Ces créatures semblaient beaucoup l’intéresser. Ce gamin, je le trouvais un peu particulier... Mais pas dans le bon sens du terme. A vrai dire, il me filait la chair de poule.
J’entamais néanmoins une discussion avec lui, en chuchotant pour éviter d’attirer l’attention des zombires sur nous : - Dis donc toi, tu ne devrais pas être au lit à cette heure-ci ? - Si mais j’ai pas sommeil ! Et puis, j’aime bien les observer...
Il m’avait dit ça avec les yeux brillants et un immense sourire. Manifestement, cela le fascinait complètement, oui. - Je vois. Mais tu sais qu’il faut être prudent avec eux ? Ils sont dangereux. C’est pour ça qu’on les surveille à tour de rôle. - Mais alors pourquoi ils sourient tout le temps ? Moi je trouve qu’ils ont l’air gentils !
- Les zombires, gentils ? grimaçais-je en les montrant du doigt. Non, ils sont très méchants justement, et leur sourire c’est...pour nous faire croire le contraire !
Félix se mit à imiter ma gestuelle pendant que je parlais, puis il ricana. Le garçon n’avait pas tellement l’air de me prendre au sérieux. Mais ce qui m’inquiétait le plus, c’est qu’il ne semblait pas mesurer le danger que représentaient ces monstres. Avant que je puisse ajouter quoi que ce soit, Ophélie apparut à nos côtés. - Félix Jadis ! Je te cherche partout depuis tout à l’heure, au lit tout de suite !
Le gamin me tira la langue et s’éclipsa illico presto en prenant soin de contourner sa mère.
Ophélie soupira avant de sortir son téléphone portable de sa poche. - Dis Kopé, est-ce que tu captes encore la 4G toi ?
A mon tour, je consultais mon téléphone : - Ouh là ! Non, je n’ai plus de réseau du tout... - ça y est, c’est la fin des haricots ! s’exclama-t-elle.
Effectivement, ce n’était pas très rassurant...
Un instant, j’observais Ophélie pianotant sur son portable. Malgré moi, je me sentais pleine d’empathie pour cette femme. Je savais qu’elle venait de perdre un enfant et j’avais envie de lui exprimer combien je comprenais ce qu’elle traversait. Moi aussi, on m’avait enlevé ma Simbi. Moi aussi, je n’avais pas pu revoir son visage une dernière fois, ni enterrer son corps ou lui dire adieu au cours d’une cérémonie. Mais les mots ne sortirent pas. Après tout, nous étions deux inconnues, et c’était un sujet terriblement intime.
En revanche, je tenais à lui faire part de mes inquiétudes à propos de Félix : - Tu sais, ton fiston... Il est très souvent ici. Il semble complètement émerveillé par les zombires. - Oui, Félix est assez...différent des autres enfants. Et aussi, il est d’une nature curieuse.
A mes yeux, Ophélie minimisait les faits. - J’ai discuté un peu avec lui, insistais-je, et j’ai l’impression qu’il ne se rend pas du tout compte à quel point ils sont dangereux.
- Depuis le début, je... J’ai beaucoup protégé mon fils de tout ça. Il n’a vu aucun mort. L’autre jour, quand Eric s’est transformé, j’ai fait en sorte qu’il n’assiste pas à ça. Tu sais, Félix...c’est mon petit dernier. - De mère à mère, on se comprend. Et loin de moi l’idée de remettre en question l’éducation que tu donnes à tes enfants... Seulement, tu dois savoir que ton fils croit que les zombires sont gentils. Il répond à leurs sourires, il parle d’eux avec ferveur...
J’hésitais quelques instants avant d’ajouter : - Que nous arriverait-il s’il lui prenait l’envie de les libérer, par exemple ?
Ophélie semblait être un peu sonnée. - Tu crois que...à ce point-là ? Mais je n’ai rien vu du tout, je... Que ferais-tu toi, si tu étais à ma place ? - Mon fils est adulte maintenant donc c’est difficile de te répondre. Mais je crois que tu dois parler à ton fils. Tu dois parler à tous tes enfants, d’ailleurs. Leur dire la vérité, leur expliquer dans quelle situation nous sommes réellement. - Mais je suis là, moi, pour les protéger. Ce sont encore des gamins...
Comme je comprenais son point de vue ! Mais Ophélie avait besoin d’un réel électrochoc. - Tu ne pourras pas toujours les protéger, tes gosses. Regarde ce qui est arrivé à Eric et à Cécile... Malheureusement, dans le contexte actuel, les enfants sont les plus en danger. Mais surtout...s’ils ne savent pas qu’ils sont en danger !
Réponses
Aujourd'hui, pas de MàJ, désolé (mais promis, ça va venir !). Par contre, je voulais vous proposer un petit bonus en attendant (et aussi parce que je suis tellement in love de mes sims !
- Les fantastiques aventures de la famille Portejoie [Magic Legacy]
- Les survivants de la fin du monde [science-fiction / zombiRes]
- Le charme de la vengeance [Challenge de la Veuve Noire]
Mais je suis quand même intriguée par l'histoire du cross-over, je me demande ce que donnerai un Black Widow challenge pendant une apocalypse zombie!
Histoires courtes et cie
Oui, tout à l'heure avec ton autre histoire ''le charme de la vengeance'' ils étaient sur le point d'aller faire des ''cochonneries'' dans la chambre de Sofia 😂
Du coup, Sofia juge le nouveau job de Fatma chez Jacques Villareal prétextant que ce job ''sent les emm*rdes à plein nez'' alors que Sofia elle-même s'est mise en couple avec un homme marié 😂 Ça aussi, je dirais que c'est une situation assez problématique 😂
Je pense que Sofia n'a pas de leçon à donner à personne 😂
BD Sims: eklablog
Studio : ici
Histoire - La légende D'Alexander - (Terminéé)
Legacy (En cours G3) - La Famille Ignis
Nsbc (En cours G3) - La Famille Geminos
Klept'eau challenge - (Terminé)
Arbre Généalogique des Igins - ici
Arbre Généalogique des Geminos - ici
Et c'est bien vrai que même si ça ne sera pas facile, il faut qu'Ophelie parle à ses enfants.
Comme toujours j'ai hâte de lire la suite !
Histoires courtes et cie
J'ai beaucoup aimé ce chapitre,j'étais complètement prise dedans,de 1,par ce qui se passe à la clinique avec les zombies,et de 2,par le passé de Kopé,tellement triste et émouvant.
Ca ne m'étonne pas que tu te sois inspiré de faits réels pour le mettre en scène
C'est horrible que Cécile aié été tuée par son père devenu zombire
C'est terrible pour Hugo...
L'histoire de Simbi, désolée, je ne trouve pas les mots pour réagir
La mort de Cécile et de son bébé, bah, j'ai pas de mots non plus
Oui, tu as réussi à me rendre muette
Allez, on passe à la fin du chapitre, où l'attitude de Félix est assez flippante... Ophélie n'a jamais eu d'autorité sur lui, jusqu'où cela peut-il le mener ?
J'avais posté un nouvel épisode ce matin, mais vous ne le trouverez pas : il enfreignait le règlement du forum. Je comprends cette modération, même si elle me rend un peu triste.
Je vous avoue que là, à chaud, je pense sérieusement à cesser de MàJ cette histoire. Il m'apparaît évident que je ne vais pas pouvoir raconter ce que j'avais prévu : une histoire de zombiRes, c'est pas vraiment possible sur ce forum...et j'aurais dû en avoir conscience dès le début !
Merci en tout cas pour tous les commentaires que j'ai eu le plaisir de lire sur cette page, ça fait chaud au cœur !
- Les fantastiques aventures de la famille Portejoie [Magic Legacy]
- Les survivants de la fin du monde [science-fiction / zombiRes]
- Le charme de la vengeance [Challenge de la Veuve Noire]
Je me ferais un plaisir de continuer à lire ton histoire si tu l'adapte pour la forum ou si tu decides de la poster ailleurs. Mais je comprends aussi si tu decides d'arrêter.
Et quoi qu'il en soit je suis bien contente d'avoir lu ce que tu as déjà écrit !
Histoires courtes et cie
Si tu arrives à poursuivre ton histoire selon les recommandations du forum, je continuerai avec plaisir.
L'option blog pour continuer dans le cas échéant est une possibilité, ça demande plus de maintenance en revanche.
Decade Challenge : Les Meunier à travers les âges (Terminé)
NSBC : La dynastie des Berrington (en cours)
Challenge Apocalypse : L'apocalypse des Bonnechance (MAJ selon mes humeurs)
Je t'envoie un mp
Parfois il m'arrive aussi de me demander quand j'écris quelque chose si je reste bien dans les limites du PEGI12
J'espère que tu auras la motivation de créer un blog
@CandideJadis : c'est pas grave si tu n'"avais pas vraiment pris conscience " des limitations du pegie 12, heureusement que ce n'est pas d'office la limite que nous devons garder en ligne et nous imposer à nous même , sinon on est dans l'enchaînement le plus horrible qui soi et que vivent dans l'Irl comme on dit pudiquement , les 2/3 de la planète , si ce n'est plus ! ,... l'auto censure .....
ceux qui le vivent en vrai, payent les transgressions de leur vies , évidemment ce n'est pas à mettre sur le même plan et on en est pas de là concernant les sims !, je ne suis pas aussi naïve que je pourrait en avoir l'air , faut il le préciser ...
je comprend le point de vue des modérateurs , c'est surement difficile pour eux aussi ….,
On aurait droit au pegie 16 ce serait plus cool
pour ton histoire je perçoit très bien ou ça coince , et une fois encore je comprend les " normes modérations "
certain-nes créateurs d'histoires on choisi par le passé de quitter ce forum pour d'autres champs , et personnellement moi qui ne navigues pas partout ( et ne suis même pas sur facebook
donc cool ! respire ... et dis toi que nous sommes nombreu-ses - x, à avoir apprécié ton talent ( tu ne devrais pas tomber dans les oubliettes
Cosy studio de rosierblanc
Histoire - Plus loin que newcrest
ID: gallery Origin : rosierblanc
J’ai remanié l’épisode 7. En ce qui concerne la partie narrée par Kopé, je l’ai évidemment adaptée de sorte à respecter le règlement du forum. Ensuite, j’ai ajouté le point de vue d’Ophélie, la toute première narratrice de l’histoire...afin de boucler la boucle ! En effet, les prochains épisodes se dérouleront plusieurs mois après les événements de la clinique...dans des circonstances TRÈS différentes !
P.S. : pour ceux qui avaient déjà lu la partie 1/2, vous pouvez accéder directement à la seconde partie en cliquant ICI.
J’ai beau avoir un certain âge et avoir vécu un paquet de trucs au cours de ma vie, je n’aurais jamais cru possible ce que j’ai vu ce jour-là. J'aurais voulu pouvoir empêcher tout ça d'arriver, tellement ! Mais nous ne sommes que peu de chose face au destin...
Je discutais avec mon fils, qui venait de m’annoncer la grande nouvelle. Hugo voulait que Cécile et lui gardent le bébé. Je n’étais pas tellement surprise, connaissant bien mon zoziau.... Ah ! Ces djeuns ! avais-je pensé. Ils comptaient donc élever un gamin au beau milieu d’une invasion de zombires, et lui apprendre la survie en même temps que l’usage du petit pot ?!
- Je dois protéger Cécile..., a simplement dit Hugo en tentant de se relever.
- ARRÊTE PAPA !! a supplié Cécile, submergée par les larmes.
Je suis bien placée pour savoir que la vie fait ce qu’elle veut de nous. C’est une leçon que j’ai apprise à mes dépends il y a très longtemps, quand je vivais encore dans mon pays d’origine. A l’époque, j’étais très jeune...une jeune femme au foyer. Et chanceuse, puisque mon rang social me permettait d’éviter les famines régulières et les conflits ethniques qui faisaient rage au pays. Je faisais partie des privilégiés. Voyez donc dans quelle maison je me réveillais chaque matin* !
Hélas ! J’avais des raisons de l’être. Un jour, épuisée par ma grossesse, je m’étais assoupie en plein après-midi. J’ai été réveillée à grands cris par la nourrice de Simbi, m’alertant qu’une tante venait de la kidnapper. Folle d’inquiétude, j’ai couru après elles mais c’était trop tard.
Elle avait d’ailleurs déjà commencé à s’exprimer peu de temps auparavant. Après que Cécile ait succombé, Hugo s’était rué sur Eric. La colère décuplait sa force, et bien que Léo l’ait aidé, il n’aurait pas eu de difficultés à le mettre définitivement hors d’état de nuire.
Nathan soumit l’idée que ceux qui le souhaitent puissent s’exprimer, évoquer un souvenir commun avec l’un ou l’autre des défunts. Tous les regards se tournèrent d’abord vers Hugo, mais il nous fit comprendre qu’il était incapable de dire quoi que ce soit. Mon pauvre fils...
Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis l’enterrement. Le confinement au sein de la clinique devenait de plus en plus anxiogène. Nous commencions tous à se demander pourquoi personne ne venait nous secourir. Que faisaient la Police, les pompiers, les militaires...?
- Dis donc toi, tu ne devrais pas être au lit à cette heure-ci ?
- Si mais j’ai pas sommeil ! Et puis, j’aime bien les observer...
Il m’avait dit ça avec les yeux brillants et un immense sourire. Manifestement, cela le fascinait complètement, oui.
- Je vois. Mais tu sais qu’il faut être prudent avec eux ? Ils sont dangereux. C’est pour ça qu’on les surveille à tour de rôle.
- Mais alors pourquoi ils sourient tout le temps ? Moi je trouve qu’ils ont l’air gentils !
Félix se mit à imiter ma gestuelle pendant que je parlais, puis il ricana. Le garçon n’avait pas tellement l’air de me prendre au sérieux. Mais ce qui m’inquiétait le plus, c’est qu’il ne semblait pas mesurer le danger que représentaient ces monstres. Avant que je puisse ajouter quoi que ce soit, Ophélie apparut à nos côtés.
- Félix Jadis ! Je te cherche partout depuis tout à l’heure, au lit tout de suite !
Le gamin me tira la langue et s’éclipsa illico presto en prenant soin de contourner sa mère.
- Dis Kopé, est-ce que tu captes encore la 4G toi ?
A mon tour, je consultais mon téléphone :
- Ouh là ! Non, je n’ai plus de réseau du tout...
- ça y est, c’est la fin des haricots ! s’exclama-t-elle.
Effectivement, ce n’était pas très rassurant...
Un instant, j’observais Ophélie pianotant sur son portable. Malgré moi, je me sentais pleine d’empathie pour cette femme. Je savais qu’elle venait de perdre un enfant et j’avais envie de lui exprimer combien je comprenais ce qu’elle traversait. Moi aussi, on m’avait enlevé ma Simbi. Moi aussi, je n’avais pas pu revoir son visage une dernière fois, ni enterrer son corps ou lui dire adieu au cours d’une cérémonie. Mais les mots ne sortirent pas. Après tout, nous étions deux inconnues, et c’était un sujet terriblement intime.
- Tu sais, ton fiston... Il est très souvent ici. Il semble complètement émerveillé par les zombires.
- Oui, Félix est assez...différent des autres enfants. Et aussi, il est d’une nature curieuse.
A mes yeux, Ophélie minimisait les faits.
- J’ai discuté un peu avec lui, insistais-je, et j’ai l’impression qu’il ne se rend pas du tout compte à quel point ils sont dangereux.
- De mère à mère, on se comprend. Et loin de moi l’idée de remettre en question l’éducation que tu donnes à tes enfants... Seulement, tu dois savoir que ton fils croit que les zombires sont gentils. Il répond à leurs sourires, il parle d’eux avec ferveur...
J’hésitais quelques instants avant d’ajouter :
- Que nous arriverait-il s’il lui prenait l’envie de les libérer, par exemple ?
- Tu crois que...à ce point-là ? Mais je n’ai rien vu du tout, je... Que ferais-tu toi, si tu étais à ma place ?
- Mon fils est adulte maintenant donc c’est difficile de te répondre. Mais je crois que tu dois parler à ton fils. Tu dois parler à tous tes enfants, d’ailleurs. Leur dire la vérité, leur expliquer dans quelle situation nous sommes réellement.
- Mais je suis là, moi, pour les protéger. Ce sont encore des gamins...
Comme je comprenais son point de vue ! Mais Ophélie avait besoin d’un réel électrochoc.
- Tu ne pourras pas toujours les protéger, tes gosses. Regarde ce qui est arrivé à Eric et à Cécile... Malheureusement, dans le contexte actuel, les enfants sont les plus en danger. Mais surtout...s’ils ne savent pas qu’ils sont en danger !
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