@Cassiopeia , @chipiecyrano , @agathe2013 , @pytisa , @GGOf19 , @meliaone , @Malina , @sirhc59 , @Esirolf , @Pythonroux ,
ça me coûte vachement de le dire , mais vous me faites un plaisir immense immense immense, parce que j'ai la blagounette plus aisée que le registre sérieux et lorsque je l'aborde, j'ai toujours l'impression d'en rajouter des caisses dans le pathos . J'suis tellement à fond dans la peau du personnage du screen que j'ai parfois le sentiment de me laisser emporter par ses émotions, quelles qu'elles soient, et ça me touche qu'au final je parvienne malgré tout à vous les transmettre sans trop de démesure.
Merci
Je n'ai qu'un mot à te dire @Fanfani laisse toi emporter par tes émotions....... Du moment que tu nous les partages... Pour notre plus grand plaisir ....
Je comprends les interrogations que tu as. Et je pense que c'est un exercice hyper difficile de pas en faire des tonnes. Mais tu t'en sors à merveille. Des frissons je te dis. Des frissons.
Quoi quoi j'ai déjà donné mon avis ! Quand on aime, on compte pas !
C'est incroyable et fascinant. Je suis toujours emballé par les mots et les détails que tu emploies, on s'y croit totalement, on parcours les mêmes émotions le temps de quelques minutes. C'est vraiment admirable Fanfani.
@Himari74 , @Floreliia , merci beaucoup à vous deux
Ça me fait vraiment très plaisir que vous parveniez à ressentir les émotions des personnages à travers ces textes et que le plaisir que j’ai à jouer des mots soit partagé
Désolée de flooder, mais c’est pour la bonne cause...
Mon One shot suivant aurait dû apparaître ici, mais une idée de défi qui me trottait en tête depuis un moment m’a finalement amenée à partager mon screen avec vous pour lancer un petit concours sur le principe d’un cliché/X-histoires.
Si l’exercice vous fait envie ou si vous êtes juste curieux, vous trouverez le screen, les consignes d’écriture et les quelques règles à respecter ici:
Autour de moi la foule se presse sur les trottoirs, partagée entre l’envie de fuir et le désir d’en découdre. Je lis sur les visages toute une palette d’émotions confuses qui font écho aux miennes. A côté de moi, une jeune fille pleure en silence. Son regard croise le mien et j’y lis la détresse et la colère qui nous lient à cet instant. Je revis dans ses yeux le terrible chaos dont nous avons été témoins.
Le cliquetis des chenilles et les gémissements de l’asphalte ont envahi tout l’espace et couvrent la clameur qui gronde silencieusement en chacun de nous.
Je ferme les yeux. Soudain, le monde se réduit à cette rumeur métallique qui enfle, se déploie et s’enroule autour de moi. Mon coeur bat plus fort, plus vite. Tout mon corps lui répond.
Je fais un pas vers cette frontière ténue que la raison a érigé entre la révolte et notre instinct de survie. Les talons ancrés sur le trottoir, je sens l’extrémité de mes chaussures osciller dans le vide et j’ouvre les paupières.
Je découvre l’assourdissante procession de colosses de fer qui s’étire devant nous, sinistre et menaçante. Le temps s’arrête et tout mon être bascule… Je franchis la frontière.
D’un pas inébranlable, je me dirige vers le centre de la scène où se joue le destin de tout un peuple. Puis je me fige. Je sens le regard incrédule de la foule fixé sur moi. J’entends son murmure effaré.
Seul face à l’instrument de notre oppression, je me sens vaciller. Le convoi avance droit vers moi. Pour m’armer de courage, je resserre ma prise sur l’anse des sacs que je tiens à bout de bras, tels deux contrepoids nécessaires à garder mon équilibre.
La tête de l’hydre ralentit. Sur sa tourelle, l’oeil sombre du canon m’observe, m’interroge, me jauge, m’intime de m’écarter. Ma frêle présence est une injure à sa toute puissance. Et pourtant la bête s’immobilise et cesse de rugir. Je me souviens alors que derrière cette carapace d’airain se cache un homme.
Et, accroché à mes deux sacs, je veux qu’il voit en moi l’humanité toute entière…
... Alors là, j'en reste sans voix, je ne sais même pas quoi dire.
Enfin si, juste merci, merci pour ce tourbillon d'émotions encore un coup
Et maintenant va falloir que je me remette
Réponses
ça me coûte vachement de le dire , mais vous me faites un plaisir immense immense immense, parce que j'ai la blagounette plus aisée que le registre sérieux et lorsque je l'aborde, j'ai toujours l'impression d'en rajouter des caisses dans le pathos . J'suis tellement à fond dans la peau du personnage du screen que j'ai parfois le sentiment de me laisser emporter par ses émotions, quelles qu'elles soient, et ça me touche qu'au final je parvienne malgré tout à vous les transmettre sans trop de démesure.
Merci
Studio : chipiecyrano
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Twitter https://twitter.com/chipiecyrano
Mais grave...
Je comprends les interrogations que tu as. Et je pense que c'est un exercice hyper difficile de pas en faire des tonnes. Mais tu t'en sors à merveille. Des frissons je te dis. Des frissons.
Quoi quoi j'ai déjà donné mon avis ! Quand on aime, on compte pas !
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
Tout simplement Bravo ! C'était superbe
Ça me fait vraiment très plaisir que vous parveniez à ressentir les émotions des personnages à travers ces textes et que le plaisir que j’ai à jouer des mots soit partagé
Désolée de flooder, mais c’est pour la bonne cause...
Mon One shot suivant aurait dû apparaître ici, mais une idée de défi qui me trottait en tête depuis un moment m’a finalement amenée à partager mon screen avec vous pour lancer un petit concours sur le principe d’un cliché/X-histoires.
Si l’exercice vous fait envie ou si vous êtes juste curieux, vous trouverez le screen, les consignes d’écriture et les quelques règles à respecter ici:
Et déjà trois superbes participations à découvrir !
Ceci étant dit, à bientôt pour un prochain One shot ici-même
Peu importe qui je suis. Peu importe où je suis.
Pour l’éternité, je suis encore là-bas…
Shang Simla, 5 juin 1989
Autour de moi la foule se presse sur les trottoirs, partagée entre l’envie de fuir et le désir d’en découdre. Je lis sur les visages toute une palette d’émotions confuses qui font écho aux miennes. A côté de moi, une jeune fille pleure en silence. Son regard croise le mien et j’y lis la détresse et la colère qui nous lient à cet instant. Je revis dans ses yeux le terrible chaos dont nous avons été témoins.
Le cliquetis des chenilles et les gémissements de l’asphalte ont envahi tout l’espace et couvrent la clameur qui gronde silencieusement en chacun de nous.
Je ferme les yeux. Soudain, le monde se réduit à cette rumeur métallique qui enfle, se déploie et s’enroule autour de moi. Mon coeur bat plus fort, plus vite. Tout mon corps lui répond.
Je fais un pas vers cette frontière ténue que la raison a érigé entre la révolte et notre instinct de survie. Les talons ancrés sur le trottoir, je sens l’extrémité de mes chaussures osciller dans le vide et j’ouvre les paupières.
Je découvre l’assourdissante procession de colosses de fer qui s’étire devant nous, sinistre et menaçante. Le temps s’arrête et tout mon être bascule… Je franchis la frontière.
D’un pas inébranlable, je me dirige vers le centre de la scène où se joue le destin de tout un peuple. Puis je me fige. Je sens le regard incrédule de la foule fixé sur moi. J’entends son murmure effaré.
Seul face à l’instrument de notre oppression, je me sens vaciller. Le convoi avance droit vers moi. Pour m’armer de courage, je resserre ma prise sur l’anse des sacs que je tiens à bout de bras, tels deux contrepoids nécessaires à garder mon équilibre.
La tête de l’hydre ralentit. Sur sa tourelle, l’oeil sombre du canon m’observe, m’interroge, me jauge, m’intime de m’écarter. Ma frêle présence est une injure à sa toute puissance. Et pourtant la bête s’immobilise et cesse de rugir. Je me souviens alors que derrière cette carapace d’airain se cache un homme.
Et, accroché à mes deux sacs, je veux qu’il voit en moi l’humanité toute entière…
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Enfin si, juste merci, merci pour ce tourbillon d'émotions encore un coup
Et maintenant va falloir que je me remette
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