Ah c'est très sympa comme fin du monde ! (Enfin, pas pour tes sims, mais pour nous oui )
Je note que Nathan et Axelle sont encore vivants-non-zombifiés, puisqu'ils vont nous raconter ce qui leur arrive ^^
@Jurysan@Elinoee Haha ! J'avoue que cette famille est complexe, content que l'arbre généalogique ait permis de clarifier les choses !
@Elinoee L'arbre montre la famille AVANT les événements du Jour 0, donc oui Colin allait encore très bien. Je pense mettre à jour régulièrement l'arbre au fur et à mesure de la progression du récit, ce sera plus clair (et d'autres arbres aussi, par exemple celui de la famille Fontaine avec l'enseignante des jumeaux dont on a pu voir le père et apprendre qu'elle était enceinte).
@VioletMiroir Content que ça te plaise ! Oui, c'est sûr que ça doit moins plaire aux Sims par contre !! L'arbre montre la famille avant le jour 0, donc rien ne garantit la survie d'Axelle et de Nathan ! D'ailleurs, concernant ce dernier, c'est juste en-dessous que ça se passe.
@Je2601je Merci beaucoup, ça fait très plaisir ! Je te laisse justement découvrir la suite...maintenant !
NOUVEAU CHAPITRE, NOUVELLE FORMULE ! J'ai posté des captures d'écran moins volumineuses et avec un cadre effet "verre brisé". Je trouve ça plus esthétique mais aussi plus aisé à lire, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Les événements racontés ici se déroulent en même temps que ceux survenus dans la partie précédente (avec les jumeaux Marin et Colin). Il s’agit donc toujours du «Jour 0». Nous voici maintenant en compagnie de Nathan (dans la famille Jadis, je demande le beau-père). Médecin dans une clinique privée, il est entouré de collègues et de patients au moment où tout bascule...
J’imagine que, comme pour n’importe quelle épidémie, il y a d’abord eu un patient zéro. Une personne qui a été contaminée par un agent pathogène, un virus par exemple, avant de contaminer les autres à son tour. Ce patient zéro, les médecins - dont je fais partie - auraient souhaité l’identifier pour pouvoir tenter de contrôler l’épidémie. Mais la contagion a été si rapide, si brutale, qu’il me semble désormais impossible de stopper l’hémorragie. Le mal est fait. Aujourd’hui, il n’est plus question de sauver les malades. Il s’agit plutôt de sauver les rares d’entre nous qui ont survécu jusqu’ici.
Cette épidémie n’est semblable à aucune autre jamais observée par la médecine moderne. Ses effets sont aussi spectaculaires que terrifiants. Car le patient zéro - comme bien souvent -, est décédé...mais, dans ce cas précis, il est ensuite revenu à la vie !(!!)
Le patient zéro a ensuite contaminé une autre personne. Les recherches n’expliquent pas encore de quelle manière exactement se produit la contamination. Néanmoins, les éléments d’observation recueillis permettent d’affirmer la présence de morsures et de griffures sur le corps des personnes contaminées.
A son tour, la deuxième personne contaminée a été déclarée cliniquement morte. Puis elle s’est relevée. Empruntant les pas du patient zéro, elle a à son tour contaminé d’autres personnes. D’une seule personne malade à l’origine, il y en a eu deux, puis quatre, puis huit...et ainsi de suite.
***
Avant tout ça, pour moi, les choses n’allaient pas si mal que ça. Sans être réellement simples non plus.
J’étais médecin, dans une petite clinique à taille humaine. J’avais réalisé mon ambition professionnelle : j’accompagnais les femmes pendant leur grossesse et durant leur accouchement. Ces étapes de la vie m’avaient toujours fasciné.
Ironie du sort, je n’étais jamais moi-même devenu père. Pas par choix, loin de là ! C’était mon plus grand regret. Probablement car, en véritable rat de bibliothèque, j’avais fait de longues études et mis trop de temps à m’ouvrir aux autres. Pendant longtemps, j’avais été un éternel célibataire. Puis j’avais rencontré Ophélie...
Ophélie, ce fut un coup de foudre pour moi ! Elle a d'abord été ma patiente, dans le cadre de trois de ses grossesses. Je suis vite tombé amoureux de cette femme qui dégageait une puissante énergie de vivre et un débordant amour maternel. Mais, à l'époque, elle était mariée avec Auguste. Après chaque naissance, elle m'a écrit pour me remercier de l'aide apportée et me donner des nouvelles des enfants. Progressivement, nous nous sommes rapprochés et j'ai rejoint son cercle d'amis proches. Je m'étais fait à l'idée de n'être qu'un simple ami, j'avais beaucoup de respect pour Ophélie et son conjoint.
Tout a changé quand Auguste est subitement décédé. Ophélie était dévastée, mais elle a gardé cette rage de vaincre qui la caractérise. Nous sommes devenus amants, je crois qu’elle m’utilisait pour se sentir un peu vivante. Mais, progressivement, je pense qu’Ophélie est sincèrement tombée amoureuse de moi. Nous sommes devenus un vrai couple. Elle a annoncé à ses cinq enfants que j’allais prendre une nouvelle place dans leur vie. Je crois pouvoir affirmer que nous avons vécu plusieurs années de bonheur ensemble.
Je me suis installé avec elle et les enfants. Quand nous nous sommes mariés, j’ai accepté de renoncer à mon nom de famille car c’était important pour elle de porter le même nom que ses enfants : je suis donc devenu Nathan Jadis.
Une routine faite de haut et de bas s’est installée. Ophélie, cuisinière de métier, me régalait avec ses bons petits plats. Mes exigences de glouton et de végétarien étaient tout à fait comblées !
Mais, au quotidien, je ressentais en revanche une certaine frustration. Déjà parce qu’Ophélie ne voulait pas que nous ayons d’enfant ensemble. Je la comprenais, elle élevait déjà cinq gamins ! Et j’étais content de l’aider dans cette tâche, mais j’aurais aussi voulu avoir mon propre enfant, le fruit de notre amour.
De plus, si tout se passait bien avec les jumeaux et les deux filles, qui m’avaient accepté dans la vie de leur maman, les relations étaient conflictuelles avec Félix, le petit dernier. Sans trop s’en rendre compte - et je ne me serais jamais permis de le lui dire -, Ophélie surcouvait son fils. Entre nous, j’avais beaucoup de mal à le supporter, ce gosse pourri gâté au sale caractère ! Quelques semaines après mon emménagement chez eux, à force de crises et de disputes, le comportement de Félix avait presque réussi à me convaincre de rompre avec Ophélie. Mais j’étais finalement resté et, depuis lors, c’était la guerre froide.
En plus de tout cela, je trouvais Ophélie de plus en plus distante. Elle consacrait son temps d’abord à ses enfants et à sa carrière, et je me sentais délaissé. Y compris sur le plan...charnel. Au fond de moi, je me demandais parfois si elle m’aimait réellement. Son cœur avait-il jamais cessé de battre pour Auguste ? Rien n’était moins sûr.
Et puis, il y a eu Sofia...
Sofia venait de nous rejoindre à la clinique. Interne en médecine, elle était ma stagiaire. Elle partageait ma passion pour ce métier et me vouait une grande admiration. C’était grisant de se sentir enfin important aux yeux de quelqu’un. Qui plus est, une très belle femme... Alors, oui, j’ai dérapé ! Sofia est devenue ma maîtresse...et j’en suis tombé fou amoureux.
Nous vivions secrètement notre liaison depuis plusieurs mois quand les événements du Jour 0 se sont produits. A ce moment de ma vie, j’étais complètement perdu entre les deux femmes que j’aimais. Je pensais que rien ne pouvait être pire que ma situation. Mais j’avais tort !
***
La fin du monde a été programmée un lundi. Ce qui est assez drôle, quand on y pense. Enfin, si on aime l’humour noir quoi.
A la clinique, on ne s’est pas rendu compte tout de suite de ce qui était en train de se passer. Dans les étages, pourtant, l’épidémie se répandait à vitesse grand V.
Pour ma part, j’étais davantage préoccupé par l’envie de flirter avec Sofia que par ce qui se passait dans la clinique...
Il y avait bien eu les infos à la télévision, qui nous avaient tous un peu interpellés. Apparemment, il y avait eu un nombre inhabituel d’agressions un peu partout. Nous nous attendions donc à accueillir dans les heures suivantes plus de patients qu’en temps normal. Mais c’était là notre seule source d’inquiétude.
J’avais quand même appelé Ophélie pour vérifier que tout allait bien de son côté. C’était le cas, mais elle avait aussi écouté les infos et s’inquiétait pour ses enfants. Elle hésitait à aller les chercher plus tôt que prévu à l’école, exceptionnellement. Je tentais de la rassurer, lui conseillant de joindre les écoles des enfants plutôt que de se déplacer. Lors de notre échange, je sentais que Sofia m’écoutait attentivement parler à mon épouse. Je conclus donc la conversation sans démonstration d’affection particulière.
C’est Kopé, la secrétaire médicale, qui a donné l’alerte. Elle se trouvait à son poste, au guichet d’accueil dans le hall d’entrée, lorsque les créatures sont arrivées d’en haut. Kopé a déclenché l’alarme et, suivant la procédure à laquelle nous avions tous été formés, nous avons tous accouru pour voir ce qui se passait.
Je n’avais jamais vu ça de toute ma carrière. Les créatures étaient des dizaines... C’était des patients et des collègues, on pouvait le voir à leur tenue. Mais, en même temps, ce n’était plus vraiment des personnes humaines... Instantanément, cela me glaçait le sang.
Les créatures se déplaçaient sans aucune coordination de leurs mouvements. Doucement mais sûrement, elles venaient vers nous. Les yeux dans le vide, elles souriaient de toutes leurs dents. Leur couleur de peau s’était métamorphosée en un gris morbide. Et le son qui sortait d’entre leurs lèvres...c’était de petits râles terrifiants.
Comme nous étions tous tétanisés, les créatures n’ont pas tardé à nous encercler. Sous notre regard horrifié, une patiente se fit attaquer. Je vis l’une des créatures la mordre très fort dans le cou, du sang jaillir. Mais qu’étaient ces monstres, au juste ? Peu importe, il fallait juste les fuir, et vite !
Ne me demandez pas comment nous avons réussi à leur échapper, Sofia, Kopé et moi ! Les créatures étaient partout et se sont jetés sans hésiter sur les moins rapides d’entre nous. Ne me demandez pas non plus pourquoi nous avons couru vers la salle des couveuses. Les créatures sur les talons, nous nous y sommes enfermés à double tour. Notre chance fut qu’en tant que médecin de la clinique, j’ai toujours sur moi une clef passe-partout. Personne d’autre que nous trois ne semblait avoir réussi à fuir nos assaillants. Dans la salle, nous n’étions pas seuls cependant : un nourrisson y avait été abandonné.
Le bébé, je m’en souvenais parfaitement. La veille, j’avais aidé à l’accouchement. Tout s’était bien déroulé, il était en pleine forme. Mais, à présent, ses parents n’étaient plus là...
Le nourrisson se mit à pleurer. Instinctivement, je le pris dans mes bras pour le rassurer. Mais les larmes montèrent à mes yeux également... J’étais submergé par la peur. Dans mon dos, j’entendais Sofia et Kopé se concerter pour tenter de trouver une solution. Qu’allions-nous faire maintenant ? Qui allait venir à notre rescousse ? Une seule chose était certaine : nous étions tous les quatre pris au piège.
Et, derrière la porte, certains semblaient avoir envie d’un dessert...
Ca me va ce format mais je vais jouer mon enquiquineuse...avec les screens centrés ça serait top
J'adore Sofia, elle est magnifique ! (oui je suis la fille qui est bloquée là dessus alors qu'il y a une épidémie de zombies, je l'avoue et j'assume). J'espère qu'elle va survivre Et petit bébé aussi, qu'ils puissent former une famille tous les trois !
En tout cas, ça a vite pris des proportions énormes cette fin du monde...
J'aime bien quand les images sont plus petites dans les histoires de Sims Et l'effet de photo aussi est bien.
Le petit bébé Il doit vivre! Ça tombe bien, Nathan qui voulait un enfant
Nathan n'est pas fidèle hein, vilain vilain Sims Il devra faire un choix quand même
Merci @Jurysan pour ton retour. Je vais regarder ce que ça donne de centrer, effectivement ça semble être une bonne idée.
Haha ! Je suis d’accord, Sofia est magnifique (je me doutais qu’elle te plairait... 🤭) ! J’espère qu’elle survivra et que Nathan lui présentera Ophélie, ça mettra un peu de bonne ambiance dans tout ça. 😂 💡
Bon, ça reste entre nous hein, mais le p’tit bébé il « provient » de la zombie enceinte. J’ai pas pu résister !! Et puis, on a toujours besoin d’un bébé en plein apocalypse pour retrouver de l’espoir ! 👶🏼😇
Merci @Elinoee ! « Zombies-vampires », décidément rien ne t’échappe ! Je reconnais là une véritable inconditionnelle des Sims ! 😌😉
@Ada Cool ! Merci pour ton avis. Il aime les deux, ça va être compliqué pour lui si elles le forcent à choisir (quand je jouais la famille Jadis avant d’écrire cette histoire, il avait déjà sa maîtresse depuis quelques temps...). Mais bon, c’est sûrement les zombies qui le feront choisir par défaut, ou pas du tout, au final. 😨😰
Petit message aux lecteurs : il n’y aura pas de suite avant un petit moment, je vais être pas mal occupé par autre chose. Mais je n’abandonne pas l’histoire, promis ! À bientôt et au plaisir de vous lire et inversement !
Histoire très prenante ! Le cadre effet verre brisé est top je trouve.
J'adore le background de Nathan. Ses conflits avec Félix, la distance avec Ophélie, la place de Sofia...
J'espère qu'ils vont s' en sortir tous les 4 !
@VioletMiroir Merci beaucoup ! Oui, Nathan est (malgré lui) au cœur de tensions, avec son beau-fils mais aussi parce qu'il est perdu entre son épouse et son amante qu'il aime toutes les deux... J'espère vraiment avoir réussi à montrer que c'est pas du tout une mauvaise personne malgré tout !
Merci beaucoup @Je2601je ! ça fait super plaisir ce petit commentaire. Je suis tout aussi frustré que toi car j'ai plein d'idées en tête mais pas le temps pour le moment de les poser sur "papier" !! Pour t'aider à patienter un peu, voici quelques images bonus :
Nathan et Sofia qui se croient seuls au monde...pendant qu'un patient dort paisiblement juste à côté.
Qu'attend cette patiente ? Un médecin qui ne viendra jamais ? Ou la mort, qui est sur le point de l'emporter ?
Kopé, la secrétaire médicale, faut pas trop l'enquiquiner ! Ce visiteur de la clinique en sait quelque chose...
Mais bon, heureusement, elle n'est pas rancunière !
Scène coupée au montage : les médias révèlent au monde les images des agresseurs qui sévissent un peu partout !
L'envers du décor : la marche funeste des créatures...avec de jolis motifs sur les blouses d'hôpital !
Au secours,c'est l'invasion des canards-zombies Pas mal le coup des infos sur les envahisseurs,et tout le monde scotché devant l'écran!
C'est un chouette hôpital que tu a créé là,au fait.
Hâte de lire la suite des tragiques aventures de la famille Jadis!
En attendant la suite qui est en cours de préparation, je vous propose un petit hors-série de mon histoire que j'ai rédigé pour répondre au TMN Challenge lancé par @Titif ! Cette histoire courte met en scène Ophélie Jadis, mais à une toute autre époque de sa vie : l’enfance...
Entre nous, l’endroit que je préfère à l’orphelinat, ce sont les toilettes. Pas n’importe lesquelles, non : celles qui se trouvent au dernier étage, tout au bout du long couloir sombre. Personne n’y va jamais. Mais moi, il arrive souvent que la présence des autres me donne la sensation d’étouffer. Je vais alors m’y enfermer, en quête d’oxygène. Étrangement, c’est dans cette pièce close, à l’ouverture sur le monde contrainte, que j’appréhende le sentiment enivrant de liberté.
Une fois dedans, je vérifie plusieurs fois que le verrou est bien fermé à double tour : il ne faudrait pas qu’on me surprenne en plein rituel. Inspirer. Fort. Expirer. Fort. L’emballement soudain du cœur, la sueur qui perle au front à l’orée de la mèche, le décor qui tournoie au milieu des humains trop près trop nombreux : tous ces syndromes disparaissent quand je me réfugie dans ma prison sécurisante.
Le lieu magique métamorphose les sons de la vie alentour en autant de fugaces échos. Tout y est sous contrôle : je redeviens maîtresse du volume de ma respiration et je chasse les pensées parasites. J’y prends le temps d’être à nouveau assez forte, d’être prête à affronter ce monde qui ricane et menace derrière la porte.
C’était un rude hiver. L’année commençait tout juste mais je me sentais déjà épuisée. Par l’absence de lumière et de chaleur... Qu’est-ce que je détestais cette période ! Et puis, à Noël plus que jamais, je ressentais l’absence d’une famille. Douloureusement. Comme j’aurais aimé que mes yeux brillent en découvrant les cadeaux sous le sapin, comme mes camarades d’école ! Ce qui me réconfortait, c’était d’imaginer que, lorsque je serai grande, je fonderai une belle et grande famille pour que nous fêtions Noël tous ensemble.
Ce jour-là, par la fenêtre de mes toilettes fétiches, je pouvais voir les Sœurs vaquer à leurs mystérieuses occupations. Comme d’habitude, je m’étais enfermée avec quelques livres pour passer le temps... Mais surtout, avec mon journal intime ! C’est avec lui que je pouvais laisser libre cours à mon imagination de petite fille.
Et quel doux décor s’offrait à moi pour ce faire ! A travers les boiseries de la fenêtre, à une dizaine de mètres de hauteur, je pouvais observer les nombreuses rangées de plants de vignes bordées d’arbres et de murets. Ici et là, des pierres errantes, quelques fruits abandonnés. Hormis les Religieuses, on apercevait rarement une âme humaine à l’horizon. Ce n’était qu’un bout de nature paisible...qu’à mon grand dam, la neige avait quasiment recouverte !
Qu’à cela ne tienne ! Au Diable le froid et l’hiver ! Quittant ma pièce secrète, je courais à toute allure vers le dortoir. Fouillant dans mon placard, je trouvais une tenue d’été que j’enfilais à la hâte. Puis je fonçais dehors.
Déjà la machine s’était lancée et la neige avait entièrement fondu. Quelques fleurs commençaient à éclore, ici et là. Il faisait encore un peu frais mais les premiers rayons de soleil apparaissaient. Le pouvoir de mon esprit n’avait pas de limite !
Joyeusement, je saluais deux Sœurs qui discutaient. Elles semblèrent à la fois surprises et amusées de ma présence. - Est-ce que c’est toi qui a invoqué le Soleil ? m’interrogea l’un d’elles.
Sans répondre, je m’éclipsais en riant aux éclats.
Partout autour de moi, j’observais le vert végétal et le bleu ciel. J’appréciais de pouvoir sentir le vent sur ma peau, et la caresse de l’herbe sous mes pieds nus.
Et puis soudain, il apparut. Rayonnant de mille feux, le soleil me fit sourire de plus belle lorsqu’il m’éblouit !
Je m’allongeais dans la pelouse pour mieux admirer le ciel. Des oiseaux volaient au-dessus de moi et chantaient de concert. Ce que je les enviais d’être si libres ! Comme je désirais avoir moi aussi des ailes pour fuir loin, très loin, de l’orphelinat ! Dans mon cœur, je sentais vibrer la joie, l’espoir et le courage !
Les fleurs poussaient à l’unisson, j’étais désormais cernée de toute part. Un arc-en-ciel apparut, je tendis la main pour essayer de le touch...
TOC ! TOC ! TOC !
- Ophélie, peux-tu m’expliquer ce que tu fais là-dedans depuis si longtemps ?
Je sursautais et relevais la tête de mon journal intime. Un éducateur avait fini par remarquer mon absence et m’exhortait à sortir. M’arrachant à mon havre de paix. Me ramenant au beau milieu de l’hiver. Tout ça parce que je n’étais pas censée passer tant de temps enfermée dans ces toilettes à faire il-ne-savait-quoi.
Qu’aurais-je pu lui répondre ? "Je vole ma liberté, comme les oiseaux" ? Non, il n’avait pas à savoir : c’était mon intime secret, mon ultime trésor rien qu’à moi.
Réponses
Je note que Nathan et Axelle sont encore vivants-non-zombifiés, puisqu'ils vont nous raconter ce qui leur arrive ^^
@Elinoee L'arbre montre la famille AVANT les événements du Jour 0, donc oui Colin allait encore très bien. Je pense mettre à jour régulièrement l'arbre au fur et à mesure de la progression du récit, ce sera plus clair (et d'autres arbres aussi, par exemple celui de la famille Fontaine avec l'enseignante des jumeaux dont on a pu voir le père et apprendre qu'elle était enceinte).
@VioletMiroir Content que ça te plaise ! Oui, c'est sûr que ça doit moins plaire aux Sims par contre !! L'arbre montre la famille avant le jour 0, donc rien ne garantit la survie d'Axelle et de Nathan ! D'ailleurs, concernant ce dernier, c'est juste en-dessous que ça se passe.
@Je2601je Merci beaucoup, ça fait très plaisir ! Je te laisse justement découvrir la suite...maintenant !
NOUVEAU CHAPITRE, NOUVELLE FORMULE ! J'ai posté des captures d'écran moins volumineuses et avec un cadre effet "verre brisé". Je trouve ça plus esthétique mais aussi plus aisé à lire, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Les événements racontés ici se déroulent en même temps que ceux survenus dans la partie précédente (avec les jumeaux Marin et Colin). Il s’agit donc toujours du «Jour 0». Nous voici maintenant en compagnie de Nathan (dans la famille Jadis, je demande le beau-père). Médecin dans une clinique privée, il est entouré de collègues et de patients au moment où tout bascule...
J’imagine que, comme pour n’importe quelle épidémie, il y a d’abord eu un patient zéro. Une personne qui a été contaminée par un agent pathogène, un virus par exemple, avant de contaminer les autres à son tour. Ce patient zéro, les médecins - dont je fais partie - auraient souhaité l’identifier pour pouvoir tenter de contrôler l’épidémie. Mais la contagion a été si rapide, si brutale, qu’il me semble désormais impossible de stopper l’hémorragie. Le mal est fait. Aujourd’hui, il n’est plus question de sauver les malades. Il s’agit plutôt de sauver les rares d’entre nous qui ont survécu jusqu’ici.
Avant tout ça, pour moi, les choses n’allaient pas si mal que ça. Sans être réellement simples non plus.
J’étais médecin, dans une petite clinique à taille humaine. J’avais réalisé mon ambition professionnelle : j’accompagnais les femmes pendant leur grossesse et durant leur accouchement. Ces étapes de la vie m’avaient toujours fasciné.
Ironie du sort, je n’étais jamais moi-même devenu père. Pas par choix, loin de là ! C’était mon plus grand regret. Probablement car, en véritable rat de bibliothèque, j’avais fait de longues études et mis trop de temps à m’ouvrir aux autres. Pendant longtemps, j’avais été un éternel célibataire. Puis j’avais rencontré Ophélie...
Une routine faite de haut et de bas s’est installée. Ophélie, cuisinière de métier, me régalait avec ses bons petits plats. Mes exigences de glouton et de végétarien étaient tout à fait comblées !
Mais, au quotidien, je ressentais en revanche une certaine frustration. Déjà parce qu’Ophélie ne voulait pas que nous ayons d’enfant ensemble. Je la comprenais, elle élevait déjà cinq gamins ! Et j’étais content de l’aider dans cette tâche, mais j’aurais aussi voulu avoir mon propre enfant, le fruit de notre amour.
De plus, si tout se passait bien avec les jumeaux et les deux filles, qui m’avaient accepté dans la vie de leur maman, les relations étaient conflictuelles avec Félix, le petit dernier. Sans trop s’en rendre compte - et je ne me serais jamais permis de le lui dire -, Ophélie surcouvait son fils. Entre nous, j’avais beaucoup de mal à le supporter, ce gosse pourri gâté au sale caractère ! Quelques semaines après mon emménagement chez eux, à force de crises et de disputes, le comportement de Félix avait presque réussi à me convaincre de rompre avec Ophélie. Mais j’étais finalement resté et, depuis lors, c’était la guerre froide.
En plus de tout cela, je trouvais Ophélie de plus en plus distante. Elle consacrait son temps d’abord à ses enfants et à sa carrière, et je me sentais délaissé. Y compris sur le plan...charnel. Au fond de moi, je me demandais parfois si elle m’aimait réellement. Son cœur avait-il jamais cessé de battre pour Auguste ? Rien n’était moins sûr.
La fin du monde a été programmée un lundi. Ce qui est assez drôle, quand on y pense. Enfin, si on aime l’humour noir quoi.
A la clinique, on ne s’est pas rendu compte tout de suite de ce qui était en train de se passer. Dans les étages, pourtant, l’épidémie se répandait à vitesse grand V.
J’avais quand même appelé Ophélie pour vérifier que tout allait bien de son côté. C’était le cas, mais elle avait aussi écouté les infos et s’inquiétait pour ses enfants. Elle hésitait à aller les chercher plus tôt que prévu à l’école, exceptionnellement. Je tentais de la rassurer, lui conseillant de joindre les écoles des enfants plutôt que de se déplacer. Lors de notre échange, je sentais que Sofia m’écoutait attentivement parler à mon épouse. Je conclus donc la conversation sans démonstration d’affection particulière.
Les créatures se déplaçaient sans aucune coordination de leurs mouvements. Doucement mais sûrement, elles venaient vers nous. Les yeux dans le vide, elles souriaient de toutes leurs dents. Leur couleur de peau s’était métamorphosée en un gris morbide. Et le son qui sortait d’entre leurs lèvres...c’était de petits râles terrifiants.
Et, derrière la porte, certains semblaient avoir envie d’un dessert...
Merci à @Benzoldu57 et @LadyMaheia pour l’hôpital partagé dans la galerie (Hopital).
- Les fantastiques aventures de la famille Portejoie [Magic Legacy]
- Les survivants de la fin du monde [science-fiction / zombiRes]
- Le charme de la vengeance [Challenge de la Veuve Noire]
J'adore Sofia, elle est magnifique ! (oui je suis la fille qui est bloquée là dessus alors qu'il y a une épidémie de zombies, je l'avoue et j'assume). J'espère qu'elle va survivre Et petit bébé aussi, qu'ils puissent former une famille tous les trois !
En tout cas, ça a vite pris des proportions énormes cette fin du monde...
[VDC] La Transformation de Sayuri Suh
En cours 📝
[Histoire] L'Héritage des Suh
(pause) [NSBC] L'Arc-en-Ciel Baranovski
(pause) [Double challenge] Les Archéologues Contraires
(pause) Les Short&One-Shots de Jury (challenges courts)
Studio 🔨
Les Mondes de Jury
ID Origin : Jurysan6
Tes zombies-vampires sont très réussis,j'adore
Niveau format je trouve ça bien
Le petit bébé Il doit vivre! Ça tombe bien, Nathan qui voulait un enfant
Nathan n'est pas fidèle hein, vilain vilain Sims Il devra faire un choix quand même
BD Sims: eklablog
Haha ! Je suis d’accord, Sofia est magnifique (je me doutais qu’elle te plairait... 🤭) ! J’espère qu’elle survivra et que Nathan lui présentera Ophélie, ça mettra un peu de bonne ambiance dans tout ça. 😂 💡
Bon, ça reste entre nous hein, mais le p’tit bébé il « provient » de la zombie enceinte. J’ai pas pu résister !! Et puis, on a toujours besoin d’un bébé en plein apocalypse pour retrouver de l’espoir ! 👶🏼😇
Merci @Elinoee ! « Zombies-vampires », décidément rien ne t’échappe ! Je reconnais là une véritable inconditionnelle des Sims ! 😌😉
@Ada Cool ! Merci pour ton avis. Il aime les deux, ça va être compliqué pour lui si elles le forcent à choisir (quand je jouais la famille Jadis avant d’écrire cette histoire, il avait déjà sa maîtresse depuis quelques temps...). Mais bon, c’est sûrement les zombies qui le feront choisir par défaut, ou pas du tout, au final. 😨😰
Petit message aux lecteurs : il n’y aura pas de suite avant un petit moment, je vais être pas mal occupé par autre chose. Mais je n’abandonne pas l’histoire, promis ! À bientôt et au plaisir de vous lire et inversement !
- Les fantastiques aventures de la famille Portejoie [Magic Legacy]
- Les survivants de la fin du monde [science-fiction / zombiRes]
- Le charme de la vengeance [Challenge de la Veuve Noire]
J'adore le background de Nathan. Ses conflits avec Félix, la distance avec Ophélie, la place de Sofia...
J'espère qu'ils vont s' en sortir tous les 4 !
Merci beaucoup @Je2601je ! ça fait super plaisir ce petit commentaire. Je suis tout aussi frustré que toi car j'ai plein d'idées en tête mais pas le temps pour le moment de les poser sur "papier" !! Pour t'aider à patienter un peu, voici quelques images bonus :
- Les fantastiques aventures de la famille Portejoie [Magic Legacy]
- Les survivants de la fin du monde [science-fiction / zombiRes]
- Le charme de la vengeance [Challenge de la Veuve Noire]
Du moins, celui avec la blouses de canard fais moins peur
BD Sims: eklablog
C'est un chouette hôpital que tu a créé là,au fait.
Hâte de lire la suite des tragiques aventures de la famille Jadis!
Je suis curieuse de connaître la suite
En tout cas, ça rend mieux avec les images centrées
[VDC] La Transformation de Sayuri Suh
En cours 📝
[Histoire] L'Héritage des Suh
(pause) [NSBC] L'Arc-en-Ciel Baranovski
(pause) [Double challenge] Les Archéologues Contraires
(pause) Les Short&One-Shots de Jury (challenges courts)
Studio 🔨
Les Mondes de Jury
ID Origin : Jurysan6
Une fois dedans, je vérifie plusieurs fois que le verrou est bien fermé à double tour : il ne faudrait pas qu’on me surprenne en plein rituel. Inspirer. Fort. Expirer. Fort. L’emballement soudain du cœur, la sueur qui perle au front à l’orée de la mèche, le décor qui tournoie au milieu des humains trop près trop nombreux : tous ces syndromes disparaissent quand je me réfugie dans ma prison sécurisante.
Le lieu magique métamorphose les sons de la vie alentour en autant de fugaces échos. Tout y est sous contrôle : je redeviens maîtresse du volume de ma respiration et je chasse les pensées parasites. J’y prends le temps d’être à nouveau assez forte, d’être prête à affronter ce monde qui ricane et menace derrière la porte.
C’était un rude hiver. L’année commençait tout juste mais je me sentais déjà épuisée. Par l’absence de lumière et de chaleur... Qu’est-ce que je détestais cette période ! Et puis, à Noël plus que jamais, je ressentais l’absence d’une famille. Douloureusement. Comme j’aurais aimé que mes yeux brillent en découvrant les cadeaux sous le sapin, comme mes camarades d’école ! Ce qui me réconfortait, c’était d’imaginer que, lorsque je serai grande, je fonderai une belle et grande famille pour que nous fêtions Noël tous ensemble.
Ce jour-là, par la fenêtre de mes toilettes fétiches, je pouvais voir les Sœurs vaquer à leurs mystérieuses occupations. Comme d’habitude, je m’étais enfermée avec quelques livres pour passer le temps... Mais surtout, avec mon journal intime ! C’est avec lui que je pouvais laisser libre cours à mon imagination de petite fille.
Et quel doux décor s’offrait à moi pour ce faire ! A travers les boiseries de la fenêtre, à une dizaine de mètres de hauteur, je pouvais observer les nombreuses rangées de plants de vignes bordées d’arbres et de murets. Ici et là, des pierres errantes, quelques fruits abandonnés. Hormis les Religieuses, on apercevait rarement une âme humaine à l’horizon. Ce n’était qu’un bout de nature paisible...qu’à mon grand dam, la neige avait quasiment recouverte !
Qu’à cela ne tienne ! Au Diable le froid et l’hiver ! Quittant ma pièce secrète, je courais à toute allure vers le dortoir. Fouillant dans mon placard, je trouvais une tenue d’été que j’enfilais à la hâte. Puis je fonçais dehors.
Déjà la machine s’était lancée et la neige avait entièrement fondu. Quelques fleurs commençaient à éclore, ici et là. Il faisait encore un peu frais mais les premiers rayons de soleil apparaissaient. Le pouvoir de mon esprit n’avait pas de limite !
Joyeusement, je saluais deux Sœurs qui discutaient. Elles semblèrent à la fois surprises et amusées de ma présence.
- Est-ce que c’est toi qui a invoqué le Soleil ? m’interrogea l’un d’elles.
Sans répondre, je m’éclipsais en riant aux éclats.
Partout autour de moi, j’observais le vert végétal et le bleu ciel. J’appréciais de pouvoir sentir le vent sur ma peau, et la caresse de l’herbe sous mes pieds nus.
Et puis soudain, il apparut. Rayonnant de mille feux, le soleil me fit sourire de plus belle lorsqu’il m’éblouit !
Je m’allongeais dans la pelouse pour mieux admirer le ciel. Des oiseaux volaient au-dessus de moi et chantaient de concert. Ce que je les enviais d’être si libres ! Comme je désirais avoir moi aussi des ailes pour fuir loin, très loin, de l’orphelinat ! Dans mon cœur, je sentais vibrer la joie, l’espoir et le courage !
Les fleurs poussaient à l’unisson, j’étais désormais cernée de toute part. Un arc-en-ciel apparut, je tendis la main pour essayer de le touch...
TOC ! TOC ! TOC !
- Ophélie, peux-tu m’expliquer ce que tu fais là-dedans depuis si longtemps ?
Je sursautais et relevais la tête de mon journal intime. Un éducateur avait fini par remarquer mon absence et m’exhortait à sortir. M’arrachant à mon havre de paix. Me ramenant au beau milieu de l’hiver. Tout ça parce que je n’étais pas censée passer tant de temps enfermée dans ces toilettes à faire il-ne-savait-quoi.
Qu’aurais-je pu lui répondre ? "Je vole ma liberté, comme les oiseaux" ? Non, il n’avait pas à savoir : c’était mon intime secret, mon ultime trésor rien qu’à moi.
Fin.
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