đł â„ DĂ©fi des DĂ©cennies â„ đł
InspirĂ© par @l0v3hina, j'entreprends le Decade New Generation. Ce sont mes premiers pas avec les Sims 4 donc j'apprends Ă jouer en mĂȘme temps que je relĂšve le DĂ©fi des DĂ©cennies. Si vous avez des astuces, des commentaires ou des tuyaux Ă m'offrir pour me faciliter la vie dans mon Decade, soyez Ă l'aise de m'Ă©crire.
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ĂtĂ© 1880
Y'avait-il ne serait-ce qu'une personne qui savait, hors de tout doute, qui Ă©tait ce fameux
Samuel Richmond que nous avions vu dĂ©barquer Ă
Willow Creek dans ce qui avait déjà été l'ancien
Quartier Français et que l'on nommait dorénavant
Foundry Cove et
Courtyard Lane?
On disait de Samuel Richmond qu'il apportait avec lui comme une brise océanique. Tandis que d'autres observaient ses maniÚres qu'ils qualifiaient comme provenant des Vieux Pays. D'autres, encore, imaginait à ce mystérieux personnage une enfance malheureuse dans un orphelinat plein à craquer de petits-sans-avenir comme il avait été...
Tout Willow Creek s'entendait pour trouver en Samuel Richmond un jeune homme digne de vivre au cĆur de leur communautĂ© du Sud du Pays oĂč se cĂŽtoyaient bayous et terres agricoles luxuriantes. Depuis quelques annĂ©es, un humble quartier s'Ă©tait construit sur les ruines de l'ancien
Quartier Français dĂ©truit par une guerre civile quelques douzaines d'annĂ©es auparavant. On avait vu s'Ă©lever une Ă©cole dirigĂ©e par Mlle Minerva Elizabeth Davis venue du Nord pour y Ă©duquer les enfants des classes humbles de Willow Creek. Une communautĂ© de croyants, se retrouvait Ă l'Ăglise Sainte-BĂ©nite, qui Ă©tait accompagnĂ©e par le PĂšre DieudonnĂ© Priant. On s'entendait pour dire que ces bĂątiments Ă©taient le noyau de la communautĂ© des humbles gens de Willow Creek.
Une seule maison avait survécue aux déchirements du Sud et du Nord dans l'ancien
Quartier Français. Cette maison de style canadien avait été construite lorsque Willow Creek se nommait
Ruisseau-des-Saules et que ses territoires appartenait au Royaume de France. La maison était un témoin privilégié des différentes nations ayant peuplées Willow Creek depuis plus de cent ans!
Devinez qui eut le cran d'acheter une vieille baraque abandonnĂ©e pour la retaper sans relĂąche durant des jours et des semaines? Nous avions affaire Ă un jeune homme dĂ©terminĂ©, qui n'avait rien Ă perdre Ă se donner corps et cĆur Ă cette exigeante entreprise!
Samuel Richmond, que nous pensions ĂȘtre ĂągĂ© entre vingt et trente ans, avait rĂ©alisĂ© ce que nul autre n'avait fait avant: redonner Ă la
Maison du Ruisseau, comme on la nommait Ă Willow Creek, sa splendeur du siĂšcle dernier.
Samuel, que nous estimions dĂ©sormais tous pour sa dĂ©termination et son audace, ouvrit une enseigne de forgeron sur le terrain de sa demeure restaurĂ©e. Bien qu'au dĂ©but, personne ne se permis d'aller requĂ©rir ses services. Il en fallu bien un pour aller se porter garant de ce jeune forgeron dont nous avions cruellement besoin Ă
Foundry Cove par les temps qui courent oĂč la main dâĆuvre fuyait vers le Nord du Pays puisque les conditions y semblaient plus avantageuses. Ătait-ce bien vrai? Si tel Ă©tait le cas, nous ne pouvions que saluer, de nouveau, la venue de Samuel Richmond, le forgeron au cĆur de notre communautĂ© du Sud.
Notre brave Placide Tonnerre, issu d'une famille franco-haïtienne qui a immigrée à Willow Creek plusieurs décennies plus tÎt, voisin de Richmond, alla accueillir ce dernier, accompagné de son épouse et de ses filles et alla tester ses qualités de Maßtre de Forge, en lui soumettant les fers de sa vieille jument à rafraßchir. Aux dires de Placide Tonnerre, écrivain en herbe s'il en est un, les qualités de forgeron de Samuel Richmond ne sont plus à prouver quand ce dernier vßt ce qu'il fßt aux fers en décrépitude de sa vieille jument. Selon le vieil homme, sa jument gambaderait maintenant comme une jeune pouliche depuis qu'elle avait de nouveaux fers. Nous pensons tous que le Placide Tonnerre en beurre épais, mais nous ne doutons pas des talents du nouvel arrivant et nouveau forgeron.
à vous tous qui habitez les confins de Willow Creek, gens de Foundry Cove ou de Pendula View, continuez à vous informer des nouvelles de notre communauté de Willow Creek ainsi que sur le Decade entreprit par les Richmond en lisant la rubrique Mondanisims du
Journal des Saules.
Votre humble serviteur,
THEADOREL-Chroniqueur Mondanisims- JOURNAL des SAULES
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Que pensez-vous du style de narration? Ăa fait crĂ©dible qu'on suive l'histoire des trajectoires des Richmond Ă travers les yeux d'un chroniqueur Mondanisims? Autrement, je pourrais simplement signer Theadorel Ă la fin de chaque chapitre, genre.
Je trouve que Willow Creek ressemble vraiment Ă une ville en Louisiane. Suis-je le seul Ă trouver la ressemblance marquante, comme ça hihi J'ai donc choisi que mon Decade se passerait dans cette contrĂ©e du sud des Ătats-Unis d'AmĂ©rique.
J'ai commencé à lire des Decade signés par d'autres membres du Forum, en avez-vous à me proposer pour peaufiner ma culture littéraire des Défi des Décennies?
RĂ©ponses
La lecture de ton dĂ©cade est tout-Ă -fait plaisante, un style original et facile Ă lire. La narration par un chroniqueur me semble trĂšs agrĂ©able et mĂȘme divertissante.
Il y a plusieurs auteurs à recommander sur ce forum, les premiers qui me viennent à l'esprit dans des styles fort différents sont @Fanfani et @NOOGATINE (qui sont malheureusement passées à autre chose ) mais il y en a bien d'autres que je ne citerai pas par crainte d'en oublier.
MĂȘme si le sujet n'est plus tenu Ă jour, tu peux consulter les Incontournables. Un petit coup d'oeil aux recommandations concernant la salle Histoires peut Ă©galement ĂȘtre intĂ©ressant, notamment en ce qui concerne le poids des images (j'ai pu constater que tes images sont au format png).
Et pour finir, longue vie aux Richmond !
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Le seul conseil qui me vient Ă l'esprit est de te faire plaisir parce que pour moi c'est le plus important.
En tout cas je suis trĂšs heureuse que tu aies franchi le pas, parce que comme l'a dit @sirhc59 ton histoire est trĂšs divertissante j'irais mĂȘme plus loin en disant que le point de vue d'un chroniqueur est rafraichissant.
Si tu as des questions concernant les rĂšgles oĂč autre ma porte est ouverte et c'est avec grand plaisir
HĂąte de lire la suite de ce fabuleux journal
Je serai ravie de lire l'aventure des Richmond, cette idée de chroniqueur est trÚs originale.
Et j'avoue que je ne suis pas assez familiĂšre de la Louisiane pour juger de la ressemblance de Willow Creek
Decade Challenge : Les Meunier à travers les ùges (Terminé)
NSBC : La dynastie des Berrington (en cours)
Challenge Apocalypse : L'apocalypse des Bonnechance (MAJ selon mes humeurs)
@l0v3hina J'ai effectivement beaucoup de plaisir Ă choisir les bonnes images pouvant reflĂ©ter l'histoire qui s'Ă©crit sous nos yeux. Ton aide me sera de grands secours quand je ne saurai pas trop comment m'y prendre avec les trajectoires des Richmond. đ§
@MiniLazy C'est vraiment chouette que tu sois venue m'encourager avec ton commentaire! C'est vrai que la Chronique Mondanisims sera comme un Journal Ă Potins, mais soft Je remarque tu as, toi-mĂȘme, un Decade Challenge que tu Ă©cris: Je m'empresse d'aller le lire!
@October_Cat Content que tu aies remarqué les objets/meubles qui forment la Forge! Je les ai trouvé avec des CC que créé History Lover's Simblr, mais je n'ai pas tout téléchargé, je crois, parce que pour le moment, je ne peux qu'admirer les objets haha J'ai pas beaucoup de connaissances historiques, mais je suis quelqu'un de curieux. Je vais continuer à intégrer quelques réalités historiques de la Louisiane.
@Lucileland C'est super que tu sois venue m'écrire pour me donner du courage. C'est vrai que tu dois t'y connaßtre en Decade J'ai commencé celui que tu as terminé. J'ai pas encore commenté parce qu'on s'entend que j'en ai pour plusieurs jours de lecture. Mais tu es clairement inspirante pour moi!
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Heureux d'apprendre que vous trouvez divertissant, original ou rafraßchissant que ce Decade soit décrit par le billet d'une chronique mondaine. Je vais donc continuer à raconter les péripéties des Richmond à travers cet angle-là .
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Automne 1880
Fallait-il s'intéresser aux riches familles de planteurs de Willow Creek pour comprendre que, du haut de leur rang, ces familles portaient un regard rogue sur la populace des humbles quartiers de la ville?
Nous aurions pu croire que le destin du nouvel arrivé, Samuel Richmond, ne croiserait jamais celui des membres des plus riches familles de Willow Creek, qui vivaient au sein du quartier de Pendula View, telles que les Van der Gothik, les Turmez et les de Blancourt. Nous aurions pu.
Samuel Richmond continuait d'explorer Willow Creek. Il s'avÚre qu'on lui avait indiqué, lorsque ce dernier s'était engagé dans le Decade, qu'un seul lieu public lui serait débloqué (exceptions faites de l'église et de la petite école du quartier.). Il se dirigea donc vers le Bar, qu'on nommait plus communément Auberge chez les habitants de notre coin de pays, tenu par Mlle Lavinia Jones. Cette aubergiste, bienveillante , veillait justement sur les nouveaux arrivés à Willow Creek. L' Auberge du Velours Bleu était un lieu reconnu pour accueillir les jeunes gens qui débutaient un Decade. Ce défi récemment proposé aux jeunes gens et dont Mlle Lavinia Jones se portait garante dans cette ville du Sud de notre Pays.
Lavinia servi un excellent verre d'eau Ă notre nouveau forgeron en lui refilant quelques tuyaux et en lui offrant son aide, si besoin est. Puisque Samuel n'Ă©tait pas d'un tempĂ©rament timide, il lui demanda comment il pourrait trouver de nouveaux clients pour faire prospĂ©rer sa Forge. C'est ainsi que Lavinia l'informa de l'existence de tout un quartier oĂč Ă©voluait des familles aisĂ©es, pour la plupart propriĂ©taires de prospĂšres plantations plus au nord de Willow Creek.
Le lendemain, Samuel Richmond se dirigea naturellement vers Pendula View sans savoir ce qu'il allait l'attendre... Le jeune forgeron se disait qu'il y ferait de bonnes affaires. Il Ă©tait loin de se douter de quel genre d'affaires. Des affaires d'or, peut-ĂȘtre? Il alla frapper Ă la porte de la plus belle demeure du quartier selon les dires de Placide Tonnerre, qui avait toujours la prĂ©tention d'Ă©crire sur la beautĂ© de notre contrĂ©e, quoique personne n'avait jamais vu aucun de ses livres ĂȘtre publiĂ©s Ă Willow Creek. Placide Tonnerre disait que ses livres Ă©taient distribuĂ©s seulement au Nord de notre Pays.
La somptueuse demeure des Turmez était pour Placide Tonnerre la plus cossue de la ville, mais surtout celle qui avait été bùtie avec le plus de goût. Sur ce point, nous pouvions lui faire confiance puisque la famille Turmez avait toujours été raffinée, à la recherche du beau; ils étaient ainsi de grands mécÚnes pour les artistes de Willow Creek ainsi que les fondateurs, et grands donateurs, du Musée des Beaux-Arts de Willow Creek.
Domingo Turmez Veracruz, propriétaire d'une riche plantation, est le patriarche de cette famille établie sur nos rives depuis une centaine d'années. Les Turmez s'y étaient établis lorsque la Louisiane avait été cédé au Royaume d'Espagne par le Royaume de France suite à la Guerre de Sept ans. C'est un homme de haute stature, de nature hautaine et ayant l'ambition de continuer à faire prospérer le nom des Turmez. Seulement, il n'avait eu que deux filles: Gabriela et Claudia. Toutes les deux célibataires.
Claudia et Gabriela Turmez Veracruz sont sĆurs, mais comme font foi leurs portraits: l'une est enrubannĂ©e et fleurie et l'autre plus sobrement vĂȘtue. Claudia Turmez Veracruz avait des goĂ»ts luxueux et des intĂ©rĂȘts mondains assumĂ©s tandis que Gabriela rĂȘvait du grand amour et de fonder une famille heureuse. Les deux soeurs, toutes aussi brillantes que jolies, se ressemblaient physiquement et c'est Ă peu prĂšs tout.
Claudia Turmez Veracruz
Gabriela Turmez Veracruz
La mÚre des filles Turmez se prénommait Andrea. Si on considÚre son époux hautain et de haute stature, nous pourrions dire de sa dame qu'elle est haute en couleurs. Il ne se passe pas une semaine sans qu'elle n'ait plongé la famille Turmez dans le tourbillon d'un projet visant à redorer le blason familial qui avait été écorché par la guerre civile ayant fait rage deux décennies plus tÎt.
C'est donc à la demeure des Turmez que Samuel Richmond alla frapper pour entamer sa tournée d'affaires. S'il savait ce qui l'attendait au détour... D'abord, Samuel fût accueilli plutÎt chaleureusement par Domingo qui avait entendu parler du nouveau forgeron par son régisseur des terres. Il n'hésita pas à lui confier le défi de changer les fers de son plus bel étalon, fier et presque sauvage, que personne d'autre que l'écuyer de pouvait vraiment approcher.
Pour Samuel Richmond, qui connaissait Ă©galement bien les chevaux, rien ne lui sembla plus naturel d'offrir Ă l'animal plus de confort grĂące Ă des nouveaux fers pleinement adaptĂ©s Ă son sabot. Lorsqu'il revint des Ă©curies, le jeune homme reçu de la part des sĆurs Tumez leur reconnaissance et elles choisirent de l'inviter Ă entrer dans la vaste demeure familiale. Dans notre contrĂ©e, toutes les nouveautĂ©s attisent la curiositĂ©, mĂȘme des jeunes filles de bonnes familles.
Claudia remarqua le peu de subtilité avec lequel sa soeur Gabriela s'intéressait au travail du nouvel arrivé et comment Gabriela semblait ne plus faire attention à sa soeur. Sans trop le laisser paraßtre, Claudia se senti offusquée puisqu'en temps normal, c'était elle qui attirait l'attention de la gente masculine.
Comme il Ă©tait impoli de renvoyer un invitĂ© Ă peine arrivĂ©, Gabriela proposa Ă Samuel de les suivre au salon oĂč attendait un goĂ»ter servi par les domestiques, l'une d'elles Ă©taient prĂ©sente pour s'assurer que les Turmez et les invitĂ©s ne manquĂšrent de rien. Samuel et Gabriela prirent ce moment pour Ă©changer et faire connaissance. Pour les observateurs, il pouvait ĂȘtre difficilement concevable qu'une jeune femme instruite, fille d'un fortunĂ© planteur puisse Ă©changer aussi allĂšgrement avec un jeune homme humble et travaillant appartenant Ă une classe infĂ©rieure Ă la sienne. Et pourtant...
Nous aurions pu croire que Samuel Richmond n'aurait jamais coudoyer un membre de la Bonne SociĂ©tĂ© de Willow Creek. Toutefois, les Turmez firent belle et bien la rencontre du vaillant forgeron qui entamait un Decade. Heureusement, Samuel fit de bonnes affaires lors de son passage chez cette prospĂšre famille de planteurs bien Ă©tablie. Il fĂźt des affaires en or comme forgeron. Et nous Ă©tions Ă nous demander, si sous cette visite couvait une affaire de cĆur...
Votre humble serviteur,
THEADOREL
-Chroniqueur Mondanisims-
JOURNAL des SAULES
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J'ai pris le temps de bien vous décrire cette riche famille (Turmez) puisqu'elle sera omniprésente dans la suite de mon récit.
On peut remarquer qu'il y a plus d'images cette fois (12) que lors de ma premiĂšre publication (5): pensez-vous que je devrais masquer les images ou mĂȘme le chapitre au complet? J'ai cru voir que certaines personnes du Forum le font. Le fait-on Ă cause du grand nombre d'images ou en raison des spoiler?
Pour ce qui est de mettre les images sous spoiler, ce n'est nécessaire que lorsqu'il y a beaucoup d'images, ou qu'elles sont trÚs lourdes, ce qui n'est pas le cas ici.
Masquer les textes, je trouve ça vraiment dommage : il faut savoir que bon nombre d'éventuels lecteurs ne prennent pas le temps d'aller voir ce qui se cache derriÚre les spoilers.
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"Et nous Ă©tions Ă nous demander, si sous cette visite couvait une affaire de cĆur..." Une affaire de coeur hein Tellement hĂąte d'en savoir plus!!
Concernant les images, moi je mets sous spoiler parce qu'il y a toujours une petite trentaine d'images par chapitre et que je trouve ça laborieux de faire défiler les pages lorsqu'il y a plusieurs chapitres. Mais c'est un choix totalement perso !
Alors, la famille Turmez va-t-elle ĂȘtre importante parce que la chĂšre Gabriela va tomber amoureuse du petit peuple ? Et si c'est ça, le pĂšre va-t-il valider ? C'est une chose d'ĂȘtre content des fers de son cheval, une autre de laisser le forgeron Ă©pouser sa fille ! Enfin peut-ĂȘtre que je mets la charrue avant les boeufs cela dit.
(Maintenant que je le revois, c'est vrai que le bar fait trÚs vieux quartier de la Nouvelle Orléans !)
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Ps. Perso moi pour les spoilers, dans mon histoire je cache car j'ai beaucoup d'images Ă la fois et mĂȘme si par aprĂšs j'en avais moins, je cacherais car j'ai l'impression que ça fait Ă prĂ©sent partie de comment je prĂ©sente mon histoire ! đ
A plus !
@l0v3hina Heureux de savoir que j'ai une lectrice attentive et fébrile de connaßtre la suite: la voici!
@Lucileland Oh j'imagine que j'en aurai aussi pour longtemps avec mon Decade! Est-ce que Gabriela et Samuel développeront des sentiments l'un pour l'autre? Est-ce les Turmez approuveront cet idylle? Tout sera dévoilé dans cette nouvelle édition du Journal des Saules!
@October_Cat Heureux d'apprendre que les traits de Samuel te rappelle quelqu'un et que tu adores ces expressions car on va voir celles-ci encore bien longtemps Tu trouveras réponses à tes questions dans cette toute derniÚre édition de la Chronique Mondanisims de Theadorel. Hehe
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Pour le moment, je ne vais pas utiliser les spoilers puisque je n'ai pas encore beaucoup d'images. Merci de m'avoir partagé vos idées à ce sujet.
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ĂtĂ© 1881
CâĂ©tait sur toutes les lĂšvres de Willow Creek. Gabriela Turmez Veracruz frĂ©quentait discrĂštement, tout en Ă©tant chaperonnĂ©e par une bonne, le nouvel arrivĂ© Samuel Richmond. Comment les parents pouvaient-ils permettre ces frĂ©quentations? Leur fille ne pouvait marier un homme dâune classe infĂ©rieure Ă la sienne. Et si elle Ă©pousait un homme qui nâĂ©tait pas dâorigine hispanique, elle perdrait son patronyme en prenant celui de son Ă©poux ainsi le nom des Turmez finirait par sâĂ©teindre dĂšs la prĂ©sente gĂ©nĂ©ration puisque Gabriela ne pourrait pas transmettre son patronyme Ă ses futurs enfantsâŠ* On ne sâexpliquait pas la situation irrĂ©guliĂšre des jeunes tourtereaux. Les Turmez avaient-ils laisser les sentiments amoureux de leur fille embrouiller leurs esprits calculateurs? Avaient-ils cĂ©der aux pressions de Gabriela Ă©perdument Ă©prise de Samuel?
Gabriela, audacieuse, s'autorisa d'exprimer Ă sa mĂšre, Andrea, son dĂ©sir dâunir sa vie Ă M. Richmond. Le visage de la femme dâĂąge mĂ»r se dĂ©composa subrepticement. Andrea croyait sincĂšrement que cet idylle, entre sa fille Gabriela et se forgeron, parvenu, allait sâachever de lui-mĂȘme lorsque ces derniers prendraient conscience des diffĂ©rences marquĂ©es de leurs intĂ©rĂȘts, de leur Ă©ducation et de leurs aspirations. Andrea sâĂ©tait leurrĂ©e⊠Elle avait autorisĂ©e des frĂ©quentations amicales dans le seul but dâĂ©teindre ce qui sâĂ©tait allumĂ© aux premiers regards et voilĂ que tout sâenflammait maintenant! Elle sâen mordit les lĂšvres.
Jamais rĂ©action ne fĂ»t plus empreinte de sourde violence dans la maison des Turmez que ce jour-lĂ . Andrea fĂźt un signe ostentatoire de la main Ă sa fille cadette et Ă son prĂ©tendant, qui ne semblaient pas comprendre le sĂ©rieux de la situation, en articulant lentement ces mots qui rĂ©sonnent encore dans le cĆur de Gabriela : « DĂšs ce jour, il ne mâest plus permis de dire que je suis mĂšre de deux filles puisque lâune dâelle a dĂ©cidĂ© de trahir son nom, de lâeffacer pour prendre celui dâun autre. Partez, jeune fille, que je ne vous vois plus. »
SonnĂ©s, Gabriela et Samuel se retrouvĂšrent sous le porche de la Villa des Turmez, le regard triste et perdu⊠Venaient-ils se subir lâopprobre de celle qui avait permis leurs frĂ©quentations quelques mois plus tĂŽt? Gabriela, rejetĂ©e des siens, effacĂ©e de leur mĂ©moire fĂ»t contrainte dâabandonner tous les privilĂšges reçus par sa famille et alla mĂȘme jusquâĂ revĂȘtir les habits dâune domestique, en quittant la demeure oĂč elle avait grandi.
Une fois les lieux quittĂ©s, Samuel se dirigea directement chez le PĂšre DieudonnĂ© Priant Ă Courtyard Lane. Il nâeĂ»t pas besoin de raconter leur histoire puisque tout Willow Creek savait de quoi il en retournait. Les deux tourtereaux se frĂ©quentaient et personne ne croyait les Turmez assez fous pour permettre une union aussi dĂ©savantageuse pour lâune de leur fille hĂ©ritiĂšre. Le PĂšre DieudonnĂ© savait pertinemment que ses confrĂšres de Pendula View refuseraient dâunir les jeunes gens puisque câĂ©tait considĂ©rĂ©, par les milieux mondains, comme une mĂ©salliance. Le PĂšre Priant acceuilla le jeune forgeron avec un regard doux et accepta joyeusement dâunir Ă lâĂglise Sainte-BĂ©nite les deux amoureux rejetĂ©s par les mondains de la ville.
Devant le PĂšre Priant, Samuel et Gabriela Richmond unirent leur vie. Ils le firent sans assemblĂ©e, sans festivitĂ©s, sans prĂ©tention. Ils dĂ©siraient simplement la possibilitĂ© de sâaimer sans ĂȘtre jugĂ©s, rejetĂ©s ou Ă©piĂ©sâŠ
Ă cet Ă©gard, les jeunes gens ne se doutaient pas quâils nâallaient jamais ĂȘtre complĂštement Ă lâabri du regard des autres puisque Samuel Richmond sâĂ©tait embarquĂ© dans une aventure qui allait le dĂ©passer, celle du Decade; et qui rendrait les trajectoires du jeune couple, et de leurs descendants, Ă la portĂ©e des bonnes gens dâun peu partout Ă Willow Creek grĂące Ă cette chronique Mondanisim. Allaient-ils vivre cette vie nouvelle avec aisance?
Chez les Turmez nous apprĂźmes la nouvelle de lâunion de Samuel et Gabriela Richmond Ă lâĂglise Sainte-BĂ©nite avec une consternation silencieuse et glaciale. Comment leur fille, Gabriela (oh Gabriela!), privilĂ©giĂ©e et co-hĂ©ritiĂšre des plantations centenaires de la famille Turmez, pouvait-elle reniĂ©e sa mĂšre et abdiquer son nom en jurant dâaimer celui qui sâappelait Samuel Richmond?* En eux, une rancĆur sâenracinait. On sentit que tout basculait pour cette famille autrefois bien-pensante et veillant sur le sort des artistes de la rĂ©gion. Leurs cĆurs se durcirent. Claudia Turmez Veracruz devra faire honneur Ă leur patronyme et venger cette trahison.
Gabriela Richmond, nĂ©e Turmez, ne se doutait pas de ce qui fomentait dans le cĆur de ceux quâelle avait dĂ©jĂ considĂ©rĂ©e comme sa famille. Elle souriait Ă cet avenir quâelle dĂ©cidait dâembrasser pleinement : elle serait lâĂ©pouse dâun humble forgeron qui entreprenait un Decade qui aurait quelques rĂ©percussions sur leur vie et celle de leur descendance. Samuel Richmond, cachait mal son trouble, un lĂ©ger sourire aux lĂšvres : comment une jeune femme privilĂ©giĂ©e, instruite, bienveillante, tendre et promise Ă un avenir beaucoup plus prometteur que ce quâil pouvait lui offrir, pouvait embrasser sa nouvelle vie avec autant de lĂ©gertĂ©?
à vous tous qui habitez les confins de Willow Creek, gens de Foundry Cove ou de Pendula View, nous vous présentons le couple fondateur qui entreprend le défi du Decade : Gabriela & Samuel Richmond. Vous pourrez suivre leur trajectoire à travers la Chronique Mondanisims du Journal des Saules.
Votre humble serviteur,
THEADOREL
-Chroniqueur Mondanisims-
JOURNAL des SAULES
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* Pourquoi les enfants reçoivent le patronyme du pÚre Et de la mÚre chez les personnes nées dans une tradition hispanique?
*Inspiré d'une réplique écrite par William Shakespeare pour "Roméo & Juliette"
Ăa y est, aprĂšs un genre de prologue, nous pourrons suivre la destinĂ©e de Gabriela et Samuel Ă travers les dĂ©cennies!
Je me sens vraiment privilégié que vous preniez le temps de commenter ce que vous lisez! Merchiiii
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@sirhc59 Merci! đ°âđ€”â
@MiniLazy C'est clairement plus divertissant quand on interagit sur le Forum et dire quelques gentilles bĂȘtises nous permet de ne pas se prendre trop au sĂ©rieux!
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Automne 1882
Pour notre plus grand bonheur, nous avons assistĂ© discrĂštement aux premiers jours en tant qu'Ă©poux de Gabriela et Samuel Richmond qui se sont unit envers et contre la volontĂ© de la puissante famille Turmez appartenant Ă l'Ă©lite de notre contrĂ©e du Sud du Pays. Samuel Richmond, en plus de se qualifier parmi les plus audacieux forgeron que l'ont ait vu en ville, il s'avĂšre qu'il travaille le bois pour crĂ©er des objets fort utiles qu'il vend pour augmenter ses revenus. Gabriela Richmond, qui n'avait jamais touchĂ© Ă une casserole de son ancienne vie de cohĂ©ritiĂšre, sâexerça Ă la cuisine avec beaucoup d'humilitĂ© et de joie presque enfantine.
Puis, le jeune couple profita de leur jeunesse, de leur fougue et du temps qu'ils avaient devant eux pour célébrer leur amour naissant qui, l'espéraient-ils, allait les combler de bonheur grùce à sa fécondité.
Les jours s'Ă©coulaient doucement pour le jeune couple Richmond lorsque nous apprĂźmes une renversante nouvelle: Mme Sonia Van der Gothik, Ă©pouse tant aimĂ©e de Vladimir Van der Gothik faisant partie de la Bonne SociĂ©tĂ© de Willow Creek depuis son arrivĂ©e aprĂšs la guerre civile opposant le Sud et le Nord, avait disparue... La famille Van der Gothik aux origines incertaines, peut-ĂȘtre Ă©tait-elle nĂ©erlandaise? Ou bien polonaise? Et si elle Ă©tait descendante des vikings et ayant fleuri en Grande-Bretagne? En tous les cas, la famille possĂ©dait une Ă©norme fortune puisqu'elle Ă©tait fort habile en affaires, c'est un peu grĂące aux Van der Gothik que Willow Creek a pu reprendre un peu de son lustre aprĂšs la guerre civile. Samuel Richmond avait cru voir Sonia Van der Gothik courir non loin de sa Forge, il y a quelques jours... Retrouverait-on cette dame de la Bonne SociĂ©tĂ©?
Les jours s'écoulaient bellement lorsque la jeune Gabriela Richmond, née Turmez, ressentie des nausées. Il est vrai que la jeune femme n'avait pas les compétences en cuisine de la bonne vieille cuisiniÚre des Turmez... Cependant, elle comprit bien vite, qu'elle attendait du nouveau. Placide Tonnerre, leur bon voisin, informa le jeune couple qu'une jeune cajun, Lucille Leger, était reconnue pour ses qualités d'accoucheuses. Cette derniÚre confirma l'heureuse nouvelle à Gabriela: elle attendait un premier enfant.
Gabriela s'empressa de rejoindre son Ă©poux pour lui annoncer la formidable nouvelle. Eux deux seraient bientĂŽt trois. C'est prĂ©cisĂ©ment Ă ce moment que le cĆur de Samuel s'emballa telles les notes de LiebestrĂ€ume. Son grand rĂȘve d'amour s'Ă©tait concrĂ©tisĂ© auprĂšs de Gabriela et voici que cet amour naissant allait donner naissance Ă un enfant, leur enfant.
Gabriela Richmond continua Ă rĂ©aliser ses tĂąches quotidiennes tout en rĂȘvant Ă cet enfant qu'elle attendait. Elle Ă©tait Ă©reintĂ©e par son devoir d'Ă©pouse au foyer, cela dit elle se considĂ©rait choyĂ©e d'avoir la santĂ© pour remplir celui-ci. Le point de croix demeurait son loisir favori, souvenir qu'elle avait gardĂ© de son ancienne vie auprĂšs de ses parents.
Domingo Turmez ainsi que son Ă©pouse Andrea vinrent "discrĂštement" *Ă©valuer les conditions de vie de leur fille, qu'ils avaient pourtant reniĂ©e et soit disant effacĂ©e de leur mĂ©moire... Nous en fĂ»mes tous surpris! Ils allaient prĂšs de la Forge, sans jamais adresser une parole aux Richmond. Ils regardaient Gabriela, Samuel sans s'en approcher. Comme pour s'assurer de leur bien-ĂȘtre? Ou pour mieux savoir comment leur nuire? Tout cela ne semblait pas de bonne augure, pourtant...
Le ventre de Gabriela s'arrondit gĂ©nĂ©reusement pendant que le jeune couple continuait Ă cuisiner, lessiver, Ă©tendre les vĂȘtements, broder pour madame et forger, sculpter pour monsieur. Samuel aimait regarder Gabriela s'arrondir avec une robuste santĂ© et une certaine aisance. On aurait cru que Gabriela Ă©tait conçue pour porter un enfant. Elle avait une grossesse qui l'Ă©panouissait; il y avait bien quelques reflux et maux de dos, mais rien pour ternir ces mois pendant lesquels un enfant grandissait en elle.
Samuel Richmond aimait caresser le ventre de son Ă©pouse. Il s'amusait dĂ©jĂ Ă parler au petit ĂȘtre qui prenait vie dans la chair de celle qu'il aimait. Il lui racontait un tas d'histoires aux effluves d'air salin et aux airs romantiques crĂ©er par des compositeurs des Vieux Pays... Gabriela, curieuse, en apprenait un peu plus sur son Ă©poux Ă chacune des histoires que Samuel racontait Ă leur enfant. Puisqu'il faut se le dire, Samuel de nature extravertie, parlait toutefois jamais de lui et de son histoire...
à la toute fin de l'été, Gabriela Richmond fßt appeler Lucille Leger, descendante d'acadiens, qui faisait office de sage-femme pour toutes les mamans des quartiers humbles de Willow Creek. Lucille accompagna Gabriela durant son travail ainsi que durant les poussées qui furent douloureuses à la limite du tolérable, trouvait Gabriela.
Quelques heures aprÚs les efforts titanesques de Gabriela, Samuel Richmond avait son enfant dans ses bras. Si vous aviez vu le regard tendre du papa et le regard de la brave maman, vous auriez sans doute laisser une larme perler sur votre joue, bien malgré vous. Ce cher moment pour les Richmond fût empreint d'attendrissements.
Si vous passez par la Forge, brave gens, n'oubliez pas de féliciter les nouveaux parents et surtout de permettre à Samuel Richmond d'augmenter ses revenus en lui commandent meubles en bois ou travail du fer puisqu'il est dorénavant le pÚre d'un fils Robert Richmond.
Votre humble serviteur,
THEADOREL
-Chroniqueur Mondanisims-
JOURNAL des SAULES
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*SĂ©rieusement: Andrea & Domingo passaient leur temps Ă visiter Gabriela sans jamais aller jusqu'Ă leur parler... De plus, ils avaient le plus souvent des visages longs et malheureux... Peut-ĂȘtre devrais-je les rendre ennemis pour qu'ils cessent de venir voir le jeune couple...
Je ne sais pas si vous savez remarquĂ©... J'ai tentĂ© de crĂ©er des images Ă partir de plusieurs captures d'Ă©cran en dĂ©finissant chacune des captures par un contour "peint". C'est la maniĂšre que j'ai trouvĂ© de voir, en un seul regard, plusieurs captures d'Ă©cran sous un mĂȘme thĂšme sans devoir publier deux-trois images de suite correspondant au mĂȘme texte. J'aimerais connaĂźtre votre opinion sur cet Ă©lĂ©ment technique. Est-ce que je continue, malgrĂ© mon peu d'expĂ©rience, de doigtĂ©, Ă intĂ©grer plusieurs captures d'Ă©cran sur une mĂȘme image ou bien je choisis une seule capture d'Ă©cran convenant le mieux Ă mon texte? Ou peut-ĂȘtre connaissez-vous d'autres avenues que je pourrais explorer?