Moi aussi j'ai craqué pour elle déjà à l'époque @Sakura5192 La génétique des Sims est tellement formidable parfois ! Alors pour les CC
Chez Blue : Là et aussi ici et enfin ça.
Et pour le reste, je n'ai pas les pages exactes mais tu devrais trouver ça sur cette page
Merciiii
Legacy en cours : La famille Zoreï
Origin ID : Sakura5192 Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Et voilà on veut se faire plaisir à faire des beaux gosses et on se retrouve avec des filles avec des problèmes de gros nénés de dos ^^'
Merci pour les explications @Daemonya et @Sakura5192
Sinon @KlOohma j'avais déjà fait des faux enfants entre Tobias et Venezia dans le CAS seulement par contre :
Bon, hier soir j'ai avancé pour le sauvetage de ma princesse en détresse quand même Ça avance et on dirait que j'ai passé mon angoisse de la page blanche Si j'arrive à jouer aujourd'hui peut-être l'épisode 15 demain !
Oui je comprend si t'es pas attachée aux personnages sa sert a rien de te forcer.
Apres je pense que t'aurais du les garder et les ressortir dans tes histoires et leurs faire des rôles tout pourries mdrrr pas forcément en tant qu'enfants de Tobias et Venezia !
● viens visiter mon blog ici Random legacy en cours (G5) ● Les potins ● Histoire surnaturelle et pleins d'autres choses !
@KlOohma On sait jamais, j'essaierai peut-être d'en refaire un jour et de les torturer, tu viens de me donner une idée
*Danse avec @Esirolf * J'ai fini mon épisode, j'ai fini mon épisode !
Il arrive en trombe devant son immeuble et sort de sa voiture sans prendre le temps de prendre les clefs sur le contact. Il constate avec effroi que sa porte a été fracturée et même… qu’on a tiré dans la serrure. La porte est entre-ouverte, il sort son arme même s’il a le sentiment que c’est déjà trop tard. Il donne un coup de pied dans la porte et entre brandissant son arme devant lui. Il ne trouve que le silence, même pas de traces de lutte, elle était prise au piège de toute façon. Elle n’avait aucune échappatoire, pourquoi aurait-elle essayé de se battre ? Tout est de sa faute, encore une fois…
-NATALIAAAA !
Il ne met que quelques secondes pour reprendre ses esprits et appelle immédiatement la police et les services secrets. La princesse Natalia Latalski a été enlevée… Il s’en veut tellement ! Si jamais ce taré touche à un seul de ses cheveux, il se promet de le tuer de ses propres mains… Il doit prévenir lui-même la famille de Natalia…
Il se rappelle soudain que sa rue est équipée d’une caméra de vidéo-surveillance. Quelques appels plus tard, il reçoit enfin les images sur son ordinateur. Il est pétrifié devant les images en noir et blanc qui défilent devant ses yeux. Pamuk porte Natalia inanimée dans les bras. Il constate avec un certain soulagement qu’il ne la brutalise pas, il est même… délicat avec elle en l’installant dans sa voiture. Un frisson parcours son dos, puis il sent la colère l’envahir à nouveau.
-Je te tiens Pamuk, tu vas payer…
Il a des preuves mais ne sait pas par où commencer… A moins que… ? Il saute sur son téléphone à nouveau.
-Lopez j’écoute ?
-Ana ? C’est Lenz. T’es où ?
-Je suis chez moi, je te rappelle que je suis au chômage, mon client est en cavale.
-Il la tient Ana…
-Quoi ?!
-Il vient de l’enlever.
-Mais comment…
-J’ai mer.dé, voilà comment ! Ana, si tu sais quelque chose qui peut nous aider à le retrouver… Ana ? Qu’est-ce qui se passe ?
Il l’entend qui renifle et retient des sanglots.
-Ana ! Qu’est-ce qui se passe ?
-Je suis désolée, je ne l’ai pas pris au sérieux. Je n’aurais jamais pensé qu’il irait jusque-là… Il était obsédé par elle mais je ne pensais pas…
-Ana, qu’est-ce que tu racontes ?! Je viens te voir, ne bouge pas !
-Oui.
Il raccroche et fonce à sa voiture et à peine 15 minutes plus tard, il débarque chez Ana Lucia. Elle ouvre la porte et semble bouleversée.
-Ok, maintenant tu me racontes tout et vite !
Elle lui raconte alors comment elle avait découvert l’obsession de Pamuk pour la princesse sans s’en inquiéter. Elle savait qu’il lui avait envoyé cette première lettre et se disait que ce n’était pas bien méchant, d’autant plus que Natalia Latalski ne craignait rien puisque Lenz venait d’être embauché pour la protéger.
-Mais quand je t’ai vu au restaurant l’autre soir j’ai commencé à avoir peur… Si Pamuk apprenait que toi et la Princesse vous…
-Vous quoi ?
-Lenz, je t’ai vu la regarder, je ne suis pas une demeurée… Bref, j’avais peur qu’il ne pète un plomb et c’est ce qu’il a fait bon sang !
-Comment a-t-il pu savoir que… Nata… que j’étais attiré par Mlle Latalski.
-Je crois que je suis responsable aussi sur ce coup là…
-Mer.de ! Ana ! Mais qu’est-ce qui t’a pris ?
-Oui bah j’ai mer.dé comme tu dis. J’étais… jalouse.
-Jalouse ? De qui ? De quoi ?
-De Mlle la parfaite petite Princesse que tous les hommes adorent ! Je suis tellement désolée Lenz, s’il lui arrive quelque…
-Tais-toi ! Nous allons la retrouver et si ce cinglé… Tout est de ma faute, j’aurais dû passer le relai dès que j’ai compris qu’elle… que je…
-Qu’est-ce que vous faisiez dans le coin au fait ?
-Je l’avais amené chez moi… Je pensais qu’elle y serait plus en sécurité qu’au château, quel %#@!! Je n’aurais jamais dû la laisser toute seule ! Je comprends pas comment Pamuk a su où j’habitais ! Ana, tu… ?
-Je ne sais pas où tu crèches, t’as jamais voulu qu’on aille chez toi je te rappelle.
-Oui, ce n’est pas plus mal vu que tu ne peux pas tenir ta langue visiblement !
-Lenz, il est cool comme mec enfin il l’était… C’est un charmeur et un manipulateur. Je suis faible…
-Je n’aurais jamais dû la laisser seule…
-Mais t’étais où Lenz ?
-Avec Sam…
-Sam ? Mais pourquoi ?
-Elle a recommencé. Et vu son état, elle n’a pas pris ses médocs depuis un bon bout de temps.
-Je l’ai vu hier et elle avait l’air très bien…
-Quoi ? Bizarre, aujourd’hui elle était dans un état déplorable.
Il regarde Ana rougir encore une fois, elle a les larmes aux yeux.
-Quoi encore Ana ?
-J’ai parlé de la princesse à Sam… En fait, je lui en parle depuis que je travaille pour Pamuk et c’est un peu notre blague du moment, on se paye sa tête depuis des mois et hier je lui ai dit que tu ne te contentais plus seulement de travailler pour elle…
-Quoi ?! Mais enfin… tu m’étonnes qu’elle a pété un plomb, t’es dingue ?!
-Oui bah on est deux ! Lenz nos carrières sont terminées…
-Si tu savais comme je m’en tape ! Mettons-nous au boulot, il faut retrouver ce %#@! de Pamuk et vite !
Ils travaillent toute la soirée, passant d’innombrables coups de téléphone, cherchant la moindre chose qui pourrait les conduire à la moindre piste, au moindre espoir.
-Lenz ! Je crois que j’ai trouvé un truc. Pamuk a racheté une ancienne boite de nuit, il y a un an. Tu sais celle de sur l’île ?
-Ce truc a fermé il y a des années. Pas de travaux depuis ?
-Nan, rien du tout. Le lieu est toujours à l’abandon d’après le notaire de Pamuk. Apparemment il voulait en faire un loft pour lui lors de ses visites en EnisoraÏ.
-Bon, c’est super glauque et isolé, ça pourrait coller…
-On y va ?
-Nous ? On prévient les flics d’abord.
-Et après on y va ?
-Ouais… Mais tu m’as l’air un peu trop excité ma grande. Calme-toi, hors de question de foncer tête baissée ! Je ne referais pas les mêmes erreurs…
-J’ai le plan des lieux, le notaire vient de me l’envoyer. Tu veux voir ou j’y vais seule la sauver ta princesse ?
-Qui te dit qu’elle y est vraiment ?
-Intuition féminine !
-Pfff… Ok laisse-moi voir ça et appelle les flics !
Il ne veut rien laisser paraitre mais il sent l’adrénaline monter en lui. Il aurait envie de courir tout de suite la chercher évidemment, mais il vaut mieux avoir un plan. Pamuk n’est peut-être pas seul et si… Natalia… Vite !
Mon corps est comme brisé, je ne peux plus bouger. Mes muscles ne répondent plus mais je suis réveillée. Plus aucune partie de mon corps ne semble vouloir m'écouter, surtout mes larmes qui n'en font qu'à leur tête. Finalement, mes doigts peuvent se plier à nouveau, mes orteils remuer sous la couverture qui sent le moisi. Je n’ose pas bouger plus, je ne sais pas où je suis, je ne sais pas où est Kemal…
La pièce est sombre et exiguë, j’ai l’impression d’étouffer. J’ai une pensée pour Lenz et mon placard… Grégoire, où es-tu ? Vas-tu venir me chercher ? A l’idée d’être secourue par Lenz, j’ose bouger et retirer cette immonde couverture. Tout sent le renfermé et le moisi ici. Lenz…
Je suis… je suis enfermée dans une prison, une cage. Après des années à me tenir dans une cage dorée, faisant de moi l’esclave de ses fantasmes tordus, Kemal aura finalement mis ses menaces à exécution en faisant de moi sa prisonnière pour de bon… J’ai soudain envie de vomir. Que va-t-il faire moi ?
J’entends un bruit de clés, quelqu’un entre. Je me lève rapidement et me place contre le mur, à côté des barreaux. Je ne peux déjà plus respirer, mon cœur tambourine dans ma poitrine. C’est lui, j’en suis sure…
-Oh, tu es réveillée mon cœur ?
Un frisson glacé me parcours la colonne vertébrale en entendant sa voix mielleuse.
-Natalia ?
Même si je n’étais pas aussi terrorisée, même si je pouvais parler, jamais je ne lui aurais répondu !
-Natalia ?! Réponds… Je peux te faire sortir si tu veux.
Quel cinglé !
-Mon cœur ? NATALIA ! Répond !
-Va te faire foutre Kemal !
-Aaaaah… voilà qui est mieux mon cœur.
Je me décide à sortir de ma cachette.
-T’es un malade tu sais ?
-Je suis fou de toi ma princesse.
-Ne m’appelle pas comme ça ! Tordu !! Tu sais qui je suis Kemal, tu sais qu’ils vont me chercher !
-Oh tu parles de ton petit chien ? Il ne nous trouvera pas. Il est déjà passé à autre chose, en ce moment même, il passe la nuit avec cette petite garce d’Ana-Lucia et je peux te dire que ce n’est pas la première fois.
Les larmes me viennent à nouveau. Non, non, je ne veux pas pleurer !
-Tu dis n’importe quoi. Il me cherche, j’en suis sure. Taré ! Laisse-moi sortir d’ici Kemal !
-Oh mais nous allons sortir mon cœur… Je te ramène chez moi.
-Chez toi ?
-Oui, là où tu n’as jamais voulu rester, dans mon pays. Ici, je ne suis pas tranquille, là-bas, je ferai de toi ce que je veux Natalia…
-Plutôt crever que de te suivre !
-Oh non Natalia, tu me suivras, que tu le veuille ou non. L’avion nous attend, nous décollerons dans quelques heures seulement. Mais en attendant…
Je le regarde s’avancer vers la grille, insérer la clef et ouvrir doucement. Je le fixe, je ne veux pas qu’il sente que j’ai peur de lui.
-Tu aimes la petite chambre que j'ai fait aménager pour toi ?
-Taré !
-Mon cœur… Tout serait tellement plus facile si tu te laissais faire.
Il s’avance vers moi et essaie de poser sa main sur moi. J’essaie de reculer avant qu’il ne me touche mais je sens sa main agripper mon bras et me serrer à m’en faire mal.
-Ne-Bouge-Plus.
Il a dit ça calmement, sans hausser la voix, d’un ton neutre, mais mon instinct me dicte d’obéir à son ordre. De toute façon, je suis paralysée. Sa main se resserre encore sur mon bras.
-Natalia…
Il me fait face maintenant, ses yeux sont menaçants, je connais ce regard... Le fauve a finalement réussi à attraper sa proie… Il passe un bras derrière ma tête et sa main vient se glisser dans mes cheveux. Avec force, il m’oblige à m’approcher de lui, je garde les bras le long du corps alors qu’il approche sa bouche de mon oreille.
-Tu m’as tellement manqué… Laisse-moi te montrer à quel point Natalia…
Je ne peux plus me retenir de pleurer à chaudes larmes maintenant, ce qui semble le déstabiliser un instant. J’arrive à me dégager un peu de lui pour amener une main devant ma bouche.
-Tu me donne envie de vomir Kemal…
-Oh mon cœur ? J’aime quand tu me parles comme ça…
-Taré…
-Déjà dit mon cœur !
Je comprends que rien ne pourra l’empêcher de faire de moi ce qu’il veut. Je n’ai pas d’issue, je suis à sa merci… Lenz ? Alors qu’il tente à nouveau de me plaquer contre lui, je trouve la force de le repousser un peu en posant mes mains sur son torse.
-Tu me dégoutes…
-Mmh…
Soudain nous entendons du bruit venir de l’autre côté de la porte. Kemal me lâche aussitôt.
-Pamuk ? Je suis là !
-J’arrive !
-C’est qui ?
-Je suis navré de devoir l’admettre mon cœur, mais je n’aurais pas réussi tout ça tout seul. Il me fallait une alliée. Ne bouge pas, je reviens.
Il s’approche à nouveau de moi, m’attrapant par la taille. Il se penche vers moi et me murmure à l’oreille.
-Je n’en ai pas fini avec toi Natalia…
L'ex-femme de Lenz qui débarque... Mince, il aurait dû la faire suivre.
Et Ana, elle est pas maligne, elle parle trop. C'est quoi ces gonzesses qui parlent trop?
Réponses
Merciiii
Origin ID : Sakura5192
Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Illidan & Tyrande
Merci pour les explications @Daemonya et @Sakura5192
Sinon @KlOohma j'avais déjà fait des faux enfants entre Tobias et Venezia dans le CAS seulement par contre :
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires
Random legacy à ma sauce : La Dianastie des Eyth
Pseudo défi repeuplement : Folle out
Défi 100 Bébés : 100 bébés Eyth
Studio : Cornaland
ID Origin : Cornalynn
~ Histoires ~
Legacy (G1, màj 26/06) : Descendance d'un Taulard (blog/forum)
Défi Apocalypse : Bref, j'ai tenté l'Apo'. (forum/blog)
Bah tant pis pour mon histoire
Exact @Daemonya le pire c'est que je regrette pas en plus
Ah oui @dulce_dream si je l'avais gardée, j'aurais agrandis ses yeux c'est clair
Désolée @KlOohma
Bon, hier soir j'ai avancé pour le sauvetage de ma princesse en détresse quand même
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires
Apres je pense que t'aurais du les garder et les ressortir dans tes histoires et leurs faire des rôles tout pourries mdrrr pas forcément en tant qu'enfants de Tobias et Venezia !
Il va y avoir une maj, il va y avoir une maj, il va y avoir une maj!!!!!!!!!!
Apocalypse: (partie disparue) Chez les Calypse, (partie disparue) Allez on s'y remet
Histoires: Hey June (Terminée) Le secret de Lily (Terminée), Le bal des vampires (en cours)
Nouvelles: Les fantaisies d'Esie
*Danse avec @Esirolf * J'ai fini mon épisode, j'ai fini mon épisode !
Il arrive en trombe devant son immeuble et sort de sa voiture sans prendre le temps de prendre les clefs sur le contact. Il constate avec effroi que sa porte a été fracturée et même… qu’on a tiré dans la serrure. La porte est entre-ouverte, il sort son arme même s’il a le sentiment que c’est déjà trop tard. Il donne un coup de pied dans la porte et entre brandissant son arme devant lui. Il ne trouve que le silence, même pas de traces de lutte, elle était prise au piège de toute façon. Elle n’avait aucune échappatoire, pourquoi aurait-elle essayé de se battre ? Tout est de sa faute, encore une fois…
-NATALIAAAA !
Il ne met que quelques secondes pour reprendre ses esprits et appelle immédiatement la police et les services secrets. La princesse Natalia Latalski a été enlevée… Il s’en veut tellement ! Si jamais ce taré touche à un seul de ses cheveux, il se promet de le tuer de ses propres mains… Il doit prévenir lui-même la famille de Natalia…
Il se rappelle soudain que sa rue est équipée d’une caméra de vidéo-surveillance. Quelques appels plus tard, il reçoit enfin les images sur son ordinateur. Il est pétrifié devant les images en noir et blanc qui défilent devant ses yeux. Pamuk porte Natalia inanimée dans les bras. Il constate avec un certain soulagement qu’il ne la brutalise pas, il est même… délicat avec elle en l’installant dans sa voiture. Un frisson parcours son dos, puis il sent la colère l’envahir à nouveau.
-Je te tiens Pamuk, tu vas payer…
Il a des preuves mais ne sait pas par où commencer… A moins que… ? Il saute sur son téléphone à nouveau.
-Lopez j’écoute ?
-Ana ? C’est Lenz. T’es où ?
-Je suis chez moi, je te rappelle que je suis au chômage, mon client est en cavale.
-Il la tient Ana…
-Quoi ?!
-Il vient de l’enlever.
-Mais comment…
-J’ai mer.dé, voilà comment ! Ana, si tu sais quelque chose qui peut nous aider à le retrouver… Ana ? Qu’est-ce qui se passe ?
Il l’entend qui renifle et retient des sanglots.
-Ana ! Qu’est-ce qui se passe ?
-Je suis désolée, je ne l’ai pas pris au sérieux. Je n’aurais jamais pensé qu’il irait jusque-là… Il était obsédé par elle mais je ne pensais pas…
-Ana, qu’est-ce que tu racontes ?! Je viens te voir, ne bouge pas !
-Oui.
Il raccroche et fonce à sa voiture et à peine 15 minutes plus tard, il débarque chez Ana Lucia. Elle ouvre la porte et semble bouleversée.
-Ok, maintenant tu me racontes tout et vite !
Elle lui raconte alors comment elle avait découvert l’obsession de Pamuk pour la princesse sans s’en inquiéter. Elle savait qu’il lui avait envoyé cette première lettre et se disait que ce n’était pas bien méchant, d’autant plus que Natalia Latalski ne craignait rien puisque Lenz venait d’être embauché pour la protéger.
-Mais quand je t’ai vu au restaurant l’autre soir j’ai commencé à avoir peur… Si Pamuk apprenait que toi et la Princesse vous…
-Vous quoi ?
-Lenz, je t’ai vu la regarder, je ne suis pas une demeurée… Bref, j’avais peur qu’il ne pète un plomb et c’est ce qu’il a fait bon sang !
-Comment a-t-il pu savoir que… Nata… que j’étais attiré par Mlle Latalski.
-Je crois que je suis responsable aussi sur ce coup là…
-Mer.de ! Ana ! Mais qu’est-ce qui t’a pris ?
-Oui bah j’ai mer.dé comme tu dis. J’étais… jalouse.
-Jalouse ? De qui ? De quoi ?
-De Mlle la parfaite petite Princesse que tous les hommes adorent ! Je suis tellement désolée Lenz, s’il lui arrive quelque…
-Tais-toi ! Nous allons la retrouver et si ce cinglé… Tout est de ma faute, j’aurais dû passer le relai dès que j’ai compris qu’elle… que je…
-Qu’est-ce que vous faisiez dans le coin au fait ?
-Je l’avais amené chez moi… Je pensais qu’elle y serait plus en sécurité qu’au château, quel %#@!! Je n’aurais jamais dû la laisser toute seule ! Je comprends pas comment Pamuk a su où j’habitais ! Ana, tu… ?
-Je ne sais pas où tu crèches, t’as jamais voulu qu’on aille chez toi je te rappelle.
-Oui, ce n’est pas plus mal vu que tu ne peux pas tenir ta langue visiblement !
-Lenz, il est cool comme mec enfin il l’était… C’est un charmeur et un manipulateur. Je suis faible…
-Je n’aurais jamais dû la laisser seule…
-Mais t’étais où Lenz ?
-Avec Sam…
-Sam ? Mais pourquoi ?
-Elle a recommencé. Et vu son état, elle n’a pas pris ses médocs depuis un bon bout de temps.
-Je l’ai vu hier et elle avait l’air très bien…
-Quoi ? Bizarre, aujourd’hui elle était dans un état déplorable.
Il regarde Ana rougir encore une fois, elle a les larmes aux yeux.
-Quoi encore Ana ?
-J’ai parlé de la princesse à Sam… En fait, je lui en parle depuis que je travaille pour Pamuk et c’est un peu notre blague du moment, on se paye sa tête depuis des mois et hier je lui ai dit que tu ne te contentais plus seulement de travailler pour elle…
-Quoi ?! Mais enfin… tu m’étonnes qu’elle a pété un plomb, t’es dingue ?!
-Oui bah on est deux ! Lenz nos carrières sont terminées…
-Si tu savais comme je m’en tape ! Mettons-nous au boulot, il faut retrouver ce %#@! de Pamuk et vite !
Ils travaillent toute la soirée, passant d’innombrables coups de téléphone, cherchant la moindre chose qui pourrait les conduire à la moindre piste, au moindre espoir.
-Lenz ! Je crois que j’ai trouvé un truc. Pamuk a racheté une ancienne boite de nuit, il y a un an. Tu sais celle de sur l’île ?
-Ce truc a fermé il y a des années. Pas de travaux depuis ?
-Nan, rien du tout. Le lieu est toujours à l’abandon d’après le notaire de Pamuk. Apparemment il voulait en faire un loft pour lui lors de ses visites en EnisoraÏ.
-Bon, c’est super glauque et isolé, ça pourrait coller…
-On y va ?
-Nous ? On prévient les flics d’abord.
-Et après on y va ?
-Ouais… Mais tu m’as l’air un peu trop excité ma grande. Calme-toi, hors de question de foncer tête baissée ! Je ne referais pas les mêmes erreurs…
-J’ai le plan des lieux, le notaire vient de me l’envoyer. Tu veux voir ou j’y vais seule la sauver ta princesse ?
-Qui te dit qu’elle y est vraiment ?
-Intuition féminine !
-Pfff… Ok laisse-moi voir ça et appelle les flics !
Il ne veut rien laisser paraitre mais il sent l’adrénaline monter en lui. Il aurait envie de courir tout de suite la chercher évidemment, mais il vaut mieux avoir un plan. Pamuk n’est peut-être pas seul et si… Natalia… Vite !
Mon corps est comme brisé, je ne peux plus bouger. Mes muscles ne répondent plus mais je suis réveillée. Plus aucune partie de mon corps ne semble vouloir m'écouter, surtout mes larmes qui n'en font qu'à leur tête. Finalement, mes doigts peuvent se plier à nouveau, mes orteils remuer sous la couverture qui sent le moisi. Je n’ose pas bouger plus, je ne sais pas où je suis, je ne sais pas où est Kemal…
La pièce est sombre et exiguë, j’ai l’impression d’étouffer. J’ai une pensée pour Lenz et mon placard… Grégoire, où es-tu ? Vas-tu venir me chercher ? A l’idée d’être secourue par Lenz, j’ose bouger et retirer cette immonde couverture. Tout sent le renfermé et le moisi ici. Lenz…
Je suis… je suis enfermée dans une prison, une cage. Après des années à me tenir dans une cage dorée, faisant de moi l’esclave de ses fantasmes tordus, Kemal aura finalement mis ses menaces à exécution en faisant de moi sa prisonnière pour de bon… J’ai soudain envie de vomir. Que va-t-il faire moi ?
J’entends un bruit de clés, quelqu’un entre. Je me lève rapidement et me place contre le mur, à côté des barreaux. Je ne peux déjà plus respirer, mon cœur tambourine dans ma poitrine. C’est lui, j’en suis sure…
-Oh, tu es réveillée mon cœur ?
Un frisson glacé me parcours la colonne vertébrale en entendant sa voix mielleuse.
-Natalia ?
Même si je n’étais pas aussi terrorisée, même si je pouvais parler, jamais je ne lui aurais répondu !
-Natalia ?! Réponds… Je peux te faire sortir si tu veux.
Quel cinglé !
-Mon cœur ? NATALIA ! Répond !
-Va te faire foutre Kemal !
-Aaaaah… voilà qui est mieux mon cœur.
Je me décide à sortir de ma cachette.
-T’es un malade tu sais ?
-Je suis fou de toi ma princesse.
-Ne m’appelle pas comme ça ! Tordu !! Tu sais qui je suis Kemal, tu sais qu’ils vont me chercher !
-Oh tu parles de ton petit chien ? Il ne nous trouvera pas. Il est déjà passé à autre chose, en ce moment même, il passe la nuit avec cette petite garce d’Ana-Lucia et je peux te dire que ce n’est pas la première fois.
Les larmes me viennent à nouveau. Non, non, je ne veux pas pleurer !
-Tu dis n’importe quoi. Il me cherche, j’en suis sure. Taré ! Laisse-moi sortir d’ici Kemal !
-Oh mais nous allons sortir mon cœur… Je te ramène chez moi.
-Chez toi ?
-Oui, là où tu n’as jamais voulu rester, dans mon pays. Ici, je ne suis pas tranquille, là-bas, je ferai de toi ce que je veux Natalia…
-Plutôt crever que de te suivre !
-Oh non Natalia, tu me suivras, que tu le veuille ou non. L’avion nous attend, nous décollerons dans quelques heures seulement. Mais en attendant…
Je le regarde s’avancer vers la grille, insérer la clef et ouvrir doucement. Je le fixe, je ne veux pas qu’il sente que j’ai peur de lui.
-Tu aimes la petite chambre que j'ai fait aménager pour toi ?
-Taré !
-Mon cœur… Tout serait tellement plus facile si tu te laissais faire.
Il s’avance vers moi et essaie de poser sa main sur moi. J’essaie de reculer avant qu’il ne me touche mais je sens sa main agripper mon bras et me serrer à m’en faire mal.
-Ne-Bouge-Plus.
Il a dit ça calmement, sans hausser la voix, d’un ton neutre, mais mon instinct me dicte d’obéir à son ordre. De toute façon, je suis paralysée. Sa main se resserre encore sur mon bras.
-Natalia…
Il me fait face maintenant, ses yeux sont menaçants, je connais ce regard... Le fauve a finalement réussi à attraper sa proie… Il passe un bras derrière ma tête et sa main vient se glisser dans mes cheveux. Avec force, il m’oblige à m’approcher de lui, je garde les bras le long du corps alors qu’il approche sa bouche de mon oreille.
-Tu m’as tellement manqué… Laisse-moi te montrer à quel point Natalia…
Je ne peux plus me retenir de pleurer à chaudes larmes maintenant, ce qui semble le déstabiliser un instant. J’arrive à me dégager un peu de lui pour amener une main devant ma bouche.
-Tu me donne envie de vomir Kemal…
-Oh mon cœur ? J’aime quand tu me parles comme ça…
-Taré…
-Déjà dit mon cœur !
Je comprends que rien ne pourra l’empêcher de faire de moi ce qu’il veut. Je n’ai pas d’issue, je suis à sa merci… Lenz ? Alors qu’il tente à nouveau de me plaquer contre lui, je trouve la force de le repousser un peu en posant mes mains sur son torse.
-Tu me dégoutes…
-Mmh…
Soudain nous entendons du bruit venir de l’autre côté de la porte. Kemal me lâche aussitôt.
-Pamuk ? Je suis là !
-J’arrive !
-C’est qui ?
-Je suis navré de devoir l’admettre mon cœur, mais je n’aurais pas réussi tout ça tout seul. Il me fallait une alliée. Ne bouge pas, je reviens.
Il s’approche à nouveau de moi, m’attrapant par la taille. Il se penche vers moi et me murmure à l’oreille.
-Je n’en ai pas fini avec toi Natalia…
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
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