Bienvenue au Pays des Merveilles...
Voilà je décide de recommencer un legacy, qui va beaucoup s'inspirer et être en relation avec Alice au Pays des Merveilles
non sans blague ?.
Vous pourrez voter pour désigner l'héritier/ héritière, je vais tenter de respecter un maximum de règles mais si de temps en temps...
Bref. J'ai choisi de donner des noms au génération (oui ce sont bien les chapitres d'Alice au Pays des Merveilles) et ce nom correspondra au thème principal de la génération, ou bien à l'action la plus importante. Bon, je crois que j'ai tout dis, sur ce, bonne lecture !
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1. En retard ! En retard !
Je commençais à en avoir vraiment assez de rester assise sur le banc, à attendre ma sœur qui ne viendrait sans doute pas. C'était bien son habitude de faire attendre tout le monde sans jamais se présenter, et à ce moment-là j'en étais très agacée.
Je consultais une unième fois mon téléphone portable. Pas d'appel, pas de message.
Je soupirai et me relevai, décidant de faire quelques pas dans le parc. Heureusement le temps était à son beau fixe, ce qui rendait l'attente moins désagréable. Tandis que je marchais, j'entendis une petite voix fort aiguë, qui ne cessait de répéter :
- En retard ! Je suis en retard !
Cette phrase m'aurait presque fait rire tant elle correspondait à ma situation si elle n'avait pas été prononcée par un lapin. Oui, j'ai bien dit lapin. Tout d'abord plus surprise qu'effrayée, je regardai la petite boule de poils avancer dans l'herbe en courant, sans cesser de consulter son gousset. Apparemment cette chose existe encore, du moins chez les lapins.
Perplexe, je le suivis un peu, avant de stopper net.
- Un lapin. Un lapin. Je suis en train de suivre un lapin.
Je secouai nerveusement la tête. Peut être que je divaguais tant l'ennui me mordait. Malheureusement, la voix disait toujours, plus lointaine cette fois :
- Oh la la, je suis en retard !
Oh et puis zut, si ma sœur ne venait pas, pourquoi ne pas divaguer plus longtemps ? Je me mis à courir pour rattraper la petite bête. Elle ne sembla pas prêter attention à moi et continuait de gambader parmi les fleurs du parc.
Elle passa devant un grand arbre et je la perdis de vue. Tout en reprenant haleine, je jetais un coup d'œil intrigué à l'arbre. Le tronc était d'un diamètre pour le moins énorme et inhabituel. Je m'approchai du tronc et appelai, sans doute inutilement :
- Hé ! Le lapin ! T'es où ?
Je pris ensuite conscience de passer pour une folle, aussi je cessais de parler après le lapin. J'avançai un peu plus et m'appuyai au tronc de l'arbre...
Soudainement le sol se déroba sous mes pieds et je tombai dans un trou sans fin. Au début, j'eus le réflexe de hurler, tant ma chute était vertigineuse et rapide. Puis, d'un coup seul, elle se ralenti et j'étais à la limite de voler.
Ma robe flottait autour de moi, et je pouvais distinguer sans peine les nombreuses étagères sur les murs, toutes chargées d'épais volumes. J'en pris un au hasard et commençai à le feuilleter, plus émerveillée qu'autre chose.
-
Au cœur d'une après midi dorée
Nous glissons lentement ;
Car deux petits bras maladroits
Manient nos deux rames,
Tandis que de petites mains
Feignent de guider notre promenade.*
Je reposai l'ouvrage sur une étagère, et regardai sous mes pieds. La descente n'en finissait pas.
- J'espère qu'il n'y a personne en dessous, murmurai-je en voyant ma jupe totalement étalée autour de mes hanches.
Cinq bonnes minutes plus tard, je voyais enfin le sol, à quelques mètres en dessous. Je plaquai vite les volants de la robe sur les jambes, priant pour être seule dans cette pièce. Soudain, la chute redevint brutale, et j’atterris à toute allure sur le parquet.
- Aïe.
Je passai une main sur mon dos. Rien de cassé normalement. J'époussetai mes vêtements et balayai la pièce du regard. Des portes s'étalaient à l'infini sur les murs grisâtres, et une table immense trônait au centre de la pièce. Je ne faisais pas la moitié d'un des pieds.
- Il va m'entendre ce satané lapin...
Je tentai alors vainement d'ouvrir chacune des portes. Toutes fermées à clef. Je poussai un juron et me laissai glisser contre un mur, désespérée.
Une idée me vint à l'esprit. Je fouillai rapidement dans ma poche et sortis mon téléphone. Il n'était pas cassé, fort heureusement. Je tapai rapidement le numéro de ma sœur.
- Allez, réponds...
Mais rien. Pas même le petit bip d'ordinaire incessant.
- Y a pas de réseau ?! Comment ça ?!
Ça me paru logique par la suite, étant donné que je me trouvais littéralement six pieds sous terre. Nouveau juron. Je me mis alors à tourner en rond, autour d'un pied de la table. Et c'est alors que je remarquais un petit flacon en verre. Dessus, une étiquette brodée :
- Buvez- moi. C'est quoi le délire ?
Le liquide devait être ancien puisqu'il était d'une couleur peu appétissante, tirant sur le vert kaki. L'odeur était loin d'être agréable non plus. Je débouchai le flacon. Après tout, j'étais coincée dans un tronc d'arbre, à la poursuite d'un lapin en retard. Ça ne pouvait pas être plus bizarre. Je pris une grande inspiration avant de verser le contenu entre mes lèvres. Le goût était, comme je le présumais, infect. Je pris sur moi pour l'avaler. Une vilaine impression d'écartèlement m'envahis. Je me sentis d'un coup être étirée par la tête et les pieds, je me rendis compte que ce n'était pas qu'une impression. Je grandissais a vue d’œil. Lorsque j'eus passé les trois mètres, je fus enfin à la taille de la table. Je m'appuyai dessus. Il y avait deux objets déposés près de mes mains : une clef et deux petits gâteaux.
Encouragée, j'attrapai la clé et l'essayai sur de nombreuses portes. Elle rentra dans la serrure d'une seule. La plus petite. Elle ne faisait maintenant que la taille de mon genou, et je me voyais mal ramper à l'intérieur.
Mon attention se reporta sur les gâteaux, déposés sur un plateau orné d'une inscription :
- Mangez-moi. Bah, ça ne peut pas être pire de toute façon.
J'avalai le gâteau sans réfléchir. Aussitôt la table se mit à grandir, grandir... Ou non, c'était moi qui rapetissait. Revenue à ma taille naturelle, je pus aisément passer la porte.
Et je restai le souffle coupé face à tant de beauté.
* Extrait du prologue d'Alice au Pays des Merveilles.
Réponses
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@MissCo A peu près... Bien sûr, je vais transformer l'histoire pour en faire un legacy, je ne vais pas tout respecter Mais oui, il est passé
où ?
@sirhc59 Merci ! La suite étant déjà écrite, elle ne devrait pas tarder
~ Histoires ~
Legacy (G1, màj 26/06) : Descendance d'un Taulard (blog/forum)
Défi Apocalypse : Bref, j'ai tenté l'Apo'. (forum/blog)
Lothario Legacy: Un frère sensible face à un bourreau des cœurs! Mais un lien fraternel fort!
@M4tthiou Hé bien, merci pour cette analyse de son physique x) Ouiiii bientôt
ID Origin : Camelya05
En tout cas, c'est avec plaisir que je vais suivre cette aventure ^^
@Floreliia Je t'avoue que je ne vois pas spécialement la différence entre tes deux messages ^^'
Eh ben ça me fait super plaisir, merci beaucoup beaucoup !
@ToxicPower Merci (le temps que je retrouve et je t'envoie les liens en MP ^^)
J'espère que la suite te plaira autant
Un Random Legacy : L'esprit Libre
Histoires :
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires