C'est très bien mené. On reconnaît l'histoire d'Alice mais tu l'as arrangé à ta sauce Voyons voir maintenant cet emplacement 29 et si elle va réussir à garder la tête sur les épaules
Je sais plus si j'ai déjà lu la vraie version d'Alice aux Pays des Merveilles... Si c'est le cas ça remonte à trop loin pour que je m'en souvienne ^^' Mais bref, j'aime bien la tienne et Ariane elle me plait bien avec ses grands yeux bleus ! J'ai hâte de voir son nouveau petit chez-elle
@Caro220283 Moi aussi ça fait longtemps ^^ C'est pour ça que j'ai mon livre à côté de moi quand j'écris, au cas où...
Et bien merci, je suis contente que ça te plaise
Oh je pense que tu connais les débuts de legacy... Les terrain ne sont jamais trop remplis
J'avais décidé de passer outre le commentaire du Chat et je cherchais quelqu'un pour me renseigner. Si j'avais eu une parcelle de terrain, autant aller y jeter un œil aujourd'hui. Il faisait de plus en plus chaud, le soleil ne semblant pas décidé à se coucher. Ma montre indiquait dix-huit heures, hors c'était comme s'il n'était que seize heures.
- Sûrement un décalage horaire, soupirai-je.
Je commençais à avoir mal au pieds. Mes ballerines me serraient de tout côté et je transpirai à grosses gouttes.
Maudit soit ce lapin !
J'aperçus enfin ce qui me sembla être un portail en fer forgé, bien gardé par deux chevaliers. J'approchai prudemment, en essayant de rester discrète. A ma grande surprise, ils ne bougèrent pas d'un poil et je pus sortir de l'enceinte du jardin sans difficulté.
Devant moi s'étendait une forêt à perte de vue. Je pris une grande bouffée d'air frais, et je m'engageai dans les bois. Il faisait plus froid entre tous ces arbres, et je commençai à regretter de ne pas avoir profité du soleil. Les feuilles à la cime des pins et chênes cachaient le ciel d'azur. Tant pis, il fallait que j'avance avant la tombée de la nuit - si nuit il y avait.
Tout en marchant, je songeais à ce qui se passait plus haut. Ma sœur était sûrement arrivé au rendez-vous. Ne me voyant pas, elle serait sans doute retournée chez elle, en pensant que j'étais moi aussi rentrée, lasse de l'attendre.
Oh ! Et mon chat ? Qui allait le nourrir durant mon absence ? Cette pauvre Dinah, ne se doutant de rien, allongée si paisiblement sur le sofa à mon départ... Déjà ses ronronnements satisfaits me manquaient, et je dus lutter pour ne pas verser une larme. Il fallait que je remonte, si je ne voulais pas qu'elle meurt de faim. Ou que je trouve du réseau. Plus difficile.
Je vis enfin au loin des remparts fortifiées, sans doute une ville. J’accélérai le pas.
Lorsque je parvins à la grande porte de bois, le soleil était un peu plus bas, baignant toujours la ville de ses rayons chauds et agréables. La vue était des plus belles, et j'aurais pu l'admirer des heures durant. Malgré tout, je devais trouver un moyen de contacter New Crest. Je frappai à la grosse porte.
- Oui ? demanda une voix rocailleuse.
- Heu...
Je sortis le parchemin de ma poche.
- Je cherche le terrain numéro 29. Je viens du château de la Reine.
- Wonderful Ariane ?
- ... Oui...
La porte s'ouvrit brusquement, et je sursautai. Face à moi, une magnifique ville toute de maisons à colombages, des toits de chaume... Retour au Moyen Âge, encore une fois. Je pénétrai après la muraille, et un chevalier se plaça devant moi.
- Je suis au service de la Reine. Suivez-moi, je vais vous conduire à la parcelle numéro 29.
Je hochai la tête, ne sachant quoi répondre. Il parlait comme un robot. Nous marchâmes quelques minutes, et arrivâmes devant un immense terrain... vide.
- J'ai dit 29, répétai-je, angoissée.
- C'est bien le 29.
Il se posta devant le terrain et ne bougea plus. Inquiète, je posai une main sur son épaule recouverte d'acier.
- Hum hum... Monsieur ? Monsieur ! Monsieur ! Vous allez bien ?
Pas de réponse. Bon... Je regardai autour de moi et réfléchis. J'avais un terrain gigantesque mais rien à mettre dessus, pas d'argent, et je n'avais aucune idée de l'heure à laquelle nous étions, mon seul guide s'était transformé en statue. Tout allait bien. Mal à l'aise, je décidai de faire un tour plus au centre de la ville, au cas où je trouverais quelqu'un pour me renseigner, ou encore une boutique de meubles. Je découvris pour seul magasin de mobilier une ébénisterie qui avait l'air très ancienne et abandonnée. Je frappai néanmoins à la porte.
- Entrez !
J'entrais avec appréhension. J'étais désormais habituée à toute sorte de chose, mais mieux valait se méfier.
- A votre service Madame, que souhaitez- vous ?
Un petit être me parlait, vêtu d'un bermuda et d'une chemise, rehaussée de bretelles. Un autre bonhomme sortit de l'arrière boutique, identique au premier.
- Je suis Tweedledum, dit le premier.
- Et moi Tweedledee, dit le second.
- Enchantée... ?
Ils avaient l'air sympathiques avec leurs sourires francs et leurs bonnes joues rougies. Je parvins à sourire et je demandai :
- Auriez-vous un lit ? De quoi faire à manger ? Des toilettes ? Une douche ? Une télé aussi ?
Tweedledum répondit en se précipitant derrière un paravent.
- Nous avons tout ici ! Hormis votre... quoi ?
- Télé. Télévision.
Tweedledee secoua la tête.
- Non, pas de télésivion.
Quoi ?! Ils voulaient que je reste dans un pays plus que bizarre, sans réseau et sans télé ? Et puis quoi encore ?...
- Bon... ce n'est pas grave. Par contre, je n'ai pas d'argent.
- Oh, dit Tweedledum.
- Ah, dit Tweedledee.
Réponse très constructive. Généralement, les vendeurs parlaient plus clairement avec des phrases sujet-verbe-complément.
- Vous êtes nouvelle, je suppose ?
- Je suppose que vous êtes nouvelle ?
C'était très déconcertant de voir Tweedledee répéter sans cesse ce que disait Tweedledum.
Je pris sur moi et répondis calmement :
- Oui.
- Vous devez recevoir une "paie de départ" alors.
- Une "paie de départ", tout juste.
J'avais vraiment l'impression d'avoir Dupond et Dupont face à moi. Je leur demandai ce que c'était. Tweedledum prit soin de m'expliquer que chaque arrivant dans le Royaume devait recevoir 1800 § pour débuter sa vie. Et Tweedledee prit soin de m'embrouiller en répétant tout ceci approximativement.
- Et où dois-je la réclamer ?
- Au Chat de Cheshire.
- Au Chat bien sûr.
- Mais j'en viens... il ne m'en a pas parlé...
Les deux jumeaux rirent. D'ordinaire très susceptible, je me retins de les étrangler.
- Quel farceur ce Chat !
- Oh oui, sacré farceur !
Je n'allais tout de même faire le chemin en sens inverse pour aller chercher de l'argent, si ? Non, il y avait forcément une autre solution.
- Il n'y a pas un autre moyen ?
- Oh si il y en a un !
- Pour sûr qu'il y en a !
Il m'agaçait ce Tweedledee, vraiment.
- Et lequel ?
- Vous pouvez demander au lapin.
- Au lapin, vous pouvez deman...
- D'accord ! Et il passera quand ce lapin ?
Ils se regardèrent dans les yeux et se firent un clin d’œil complice. Hum, je me méfierais de ces deux-là désormais...
- Il passe tout les soirs, à la même heure.
- Chaque soir, même heure !
- Mais quelle heure ?!
Il fallait vraiment leur tirer les vers du nez, c'était très agaçant. Tweedledum consulta l'horloge, imité par son jumeau.
- A sept heures trente précise.
- Précisément à sept heures trente.
Je regardai mon tour la pendule... sept heures quarante.
Au risque de me répéter : c'est juste énorme, trop bien [insérez ici n'importe quel adjectif, adverbe ou superlatif positif]. Alice est un de romans préféré alors bon... Mais du coup, tu reprends juste le Pays des Merveilles ou Au delà du Miroir fera aussi partie du Legacy ?
Sinon, pas de bol pour Ariane... Faut qu'elle attende le lendemain maintenant !
Réponses
Il risque d'y avoir de mauvaises surprises... ou pas
@M4tthiou C'est super gentil, merci beaucoup beaucoup
Tout ça très bientôt
@glamgaming Tu es trop gentille Merciii !
@gigidu02 Ravie que ça te plaise
Spin-off : Les Boronoff (partie perdue)
Histoires : Le réveil de l'Enchantée
~ Histoires ~
Legacy (G1, màj 26/06) : Descendance d'un Taulard (blog/forum)
Défi Apocalypse : Bref, j'ai tenté l'Apo'. (forum/blog)
@Daemonya Merci
C'est ça le Pays des Merveilles, tous fous à lier
Retrouvez moi sur mon blog pour tous les petits curieux
Chris CréationsSims *** YouTube *** Twitter *** Facebook Chris CréationsSims *** L'UniverSims
Bientôt Pour ça, rien n'est moins sûr, ce pays est peuplé de fous
@Floreliia Merci Elle est prête, la suite, je la publie lundi
@DeerDeer Moi aussi je l'adore !
Merciii
@sirhc59 Merci beaucoup, je suis contente que ça te plaise
Un Random Legacy : L'esprit Libre
Histoires :
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires
Et bien merci, je suis contente que ça te plaise
Oh je pense que tu connais les débuts de legacy... Les terrain ne sont jamais trop remplis
J'avais décidé de passer outre le commentaire du Chat et je cherchais quelqu'un pour me renseigner. Si j'avais eu une parcelle de terrain, autant aller y jeter un œil aujourd'hui. Il faisait de plus en plus chaud, le soleil ne semblant pas décidé à se coucher. Ma montre indiquait dix-huit heures, hors c'était comme s'il n'était que seize heures.
- Sûrement un décalage horaire, soupirai-je.
Je commençais à avoir mal au pieds. Mes ballerines me serraient de tout côté et je transpirai à grosses gouttes.
Maudit soit ce lapin !
J'aperçus enfin ce qui me sembla être un portail en fer forgé, bien gardé par deux chevaliers. J'approchai prudemment, en essayant de rester discrète. A ma grande surprise, ils ne bougèrent pas d'un poil et je pus sortir de l'enceinte du jardin sans difficulté.
Devant moi s'étendait une forêt à perte de vue. Je pris une grande bouffée d'air frais, et je m'engageai dans les bois. Il faisait plus froid entre tous ces arbres, et je commençai à regretter de ne pas avoir profité du soleil. Les feuilles à la cime des pins et chênes cachaient le ciel d'azur. Tant pis, il fallait que j'avance avant la tombée de la nuit - si nuit il y avait.
Tout en marchant, je songeais à ce qui se passait plus haut. Ma sœur était sûrement arrivé au rendez-vous. Ne me voyant pas, elle serait sans doute retournée chez elle, en pensant que j'étais moi aussi rentrée, lasse de l'attendre.
Oh ! Et mon chat ? Qui allait le nourrir durant mon absence ? Cette pauvre Dinah, ne se doutant de rien, allongée si paisiblement sur le sofa à mon départ... Déjà ses ronronnements satisfaits me manquaient, et je dus lutter pour ne pas verser une larme. Il fallait que je remonte, si je ne voulais pas qu'elle meurt de faim. Ou que je trouve du réseau. Plus difficile.
Je vis enfin au loin des remparts fortifiées, sans doute une ville. J’accélérai le pas.
Lorsque je parvins à la grande porte de bois, le soleil était un peu plus bas, baignant toujours la ville de ses rayons chauds et agréables. La vue était des plus belles, et j'aurais pu l'admirer des heures durant. Malgré tout, je devais trouver un moyen de contacter New Crest. Je frappai à la grosse porte.
- Oui ? demanda une voix rocailleuse.
- Heu...
Je sortis le parchemin de ma poche.
- Je cherche le terrain numéro 29. Je viens du château de la Reine.
- Wonderful Ariane ?
- ... Oui...
La porte s'ouvrit brusquement, et je sursautai. Face à moi, une magnifique ville toute de maisons à colombages, des toits de chaume... Retour au Moyen Âge, encore une fois. Je pénétrai après la muraille, et un chevalier se plaça devant moi.
- Je suis au service de la Reine. Suivez-moi, je vais vous conduire à la parcelle numéro 29.
Je hochai la tête, ne sachant quoi répondre. Il parlait comme un robot. Nous marchâmes quelques minutes, et arrivâmes devant un immense terrain... vide.
- J'ai dit 29, répétai-je, angoissée.
- C'est bien le 29.
Il se posta devant le terrain et ne bougea plus. Inquiète, je posai une main sur son épaule recouverte d'acier.
- Hum hum... Monsieur ? Monsieur ! Monsieur ! Vous allez bien ?
Pas de réponse. Bon... Je regardai autour de moi et réfléchis. J'avais un terrain gigantesque mais rien à mettre dessus, pas d'argent, et je n'avais aucune idée de l'heure à laquelle nous étions, mon seul guide s'était transformé en statue. Tout allait bien. Mal à l'aise, je décidai de faire un tour plus au centre de la ville, au cas où je trouverais quelqu'un pour me renseigner, ou encore une boutique de meubles. Je découvris pour seul magasin de mobilier une ébénisterie qui avait l'air très ancienne et abandonnée. Je frappai néanmoins à la porte.
- Entrez !
J'entrais avec appréhension. J'étais désormais habituée à toute sorte de chose, mais mieux valait se méfier.
- A votre service Madame, que souhaitez- vous ?
Un petit être me parlait, vêtu d'un bermuda et d'une chemise, rehaussée de bretelles. Un autre bonhomme sortit de l'arrière boutique, identique au premier.
- Je suis Tweedledum, dit le premier.
- Et moi Tweedledee, dit le second.
- Enchantée... ?
Ils avaient l'air sympathiques avec leurs sourires francs et leurs bonnes joues rougies. Je parvins à sourire et je demandai :
- Auriez-vous un lit ? De quoi faire à manger ? Des toilettes ? Une douche ? Une télé aussi ?
Tweedledum répondit en se précipitant derrière un paravent.
- Nous avons tout ici ! Hormis votre... quoi ?
- Télé. Télévision.
Tweedledee secoua la tête.
- Non, pas de télésivion.
Quoi ?! Ils voulaient que je reste dans un pays plus que bizarre, sans réseau et sans télé ? Et puis quoi encore ?...
- Bon... ce n'est pas grave. Par contre, je n'ai pas d'argent.
- Oh, dit Tweedledum.
- Ah, dit Tweedledee.
Réponse très constructive. Généralement, les vendeurs parlaient plus clairement avec des phrases sujet-verbe-complément.
- Vous êtes nouvelle, je suppose ?
- Je suppose que vous êtes nouvelle ?
C'était très déconcertant de voir Tweedledee répéter sans cesse ce que disait Tweedledum.
Je pris sur moi et répondis calmement :
- Oui.
- Vous devez recevoir une "paie de départ" alors.
- Une "paie de départ", tout juste.
J'avais vraiment l'impression d'avoir Dupond et Dupont face à moi. Je leur demandai ce que c'était. Tweedledum prit soin de m'expliquer que chaque arrivant dans le Royaume devait recevoir 1800 § pour débuter sa vie. Et Tweedledee prit soin de m'embrouiller en répétant tout ceci approximativement.
- Et où dois-je la réclamer ?
- Au Chat de Cheshire.
- Au Chat bien sûr.
- Mais j'en viens... il ne m'en a pas parlé...
Les deux jumeaux rirent. D'ordinaire très susceptible, je me retins de les étrangler.
- Quel farceur ce Chat !
- Oh oui, sacré farceur !
Je n'allais tout de même faire le chemin en sens inverse pour aller chercher de l'argent, si ? Non, il y avait forcément une autre solution.
- Il n'y a pas un autre moyen ?
- Oh si il y en a un !
- Pour sûr qu'il y en a !
Il m'agaçait ce Tweedledee, vraiment.
- Et lequel ?
- Vous pouvez demander au lapin.
- Au lapin, vous pouvez deman...
- D'accord ! Et il passera quand ce lapin ?
Ils se regardèrent dans les yeux et se firent un clin d’œil complice. Hum, je me méfierais de ces deux-là désormais...
- Il passe tout les soirs, à la même heure.
- Chaque soir, même heure !
- Mais quelle heure ?!
Il fallait vraiment leur tirer les vers du nez, c'était très agaçant. Tweedledum consulta l'horloge, imité par son jumeau.
- A sept heures trente précise.
- Précisément à sept heures trente.
Je regardai mon tour la pendule... sept heures quarante.
Sinon, pas de bol pour Ariane... Faut qu'elle attende le lendemain maintenant !
Spin-off : Les Boronoff (partie perdue)
Histoires : Le réveil de l'Enchantée