Pauvre Rachel au p'tit coeur tout mou ... Quand est-ce que tu la fais tomber dans les bras de son chéri ?
Et pauvre Maman Valles qui a tout de suite vu que Rachel n'est pas sa fille ...
Vivement la suite *regarde sa montre* ce ne sera pas pour ce soir.
Je ne dis pas toujours ce que je fais, mais je fais toujours ce que je dis !
@Daemonya et j'ai trop hâte de vous montrer ! *^* @Pkdille eh oh ! Toi aussi tu nous as laissé attendre jusqu'au dernier chapitre hein ? Non pas de MAJ pour ce soir, à moins que sa majesté mon chéri ait envie d'une soirée Battlefront Sinon ça attendra demain la sacro-sieste de mon loulou
Rachel a vraiment eu un gros coup de bol que les parents (adoptifs ?) de Nina soient des gens aussi adorables . Et pour que Rachel raconte toute son histoire à Sagara, c'est que le courant est vraiment bien passé entre elles !
Et puis le voyage n'aura finalement pas été inutile, puisque Sagara a connu la maman de Rachel (et de Nina ?) et va sûrement lui donner des infos utiles
On ne trompe pas l'instinct maternel, Segara ne pouvait pas passer à côté. Du coup on comprend bien son inquiétude, si Rachel a pris la place de Nina, qu'est devenue Nina ? Aurait-elle glissé au bord d'une falaise elle aussi ? En tout cas Segara devrait pouvoir aider Rachel à remettre en place les pièces de son puzzle personnel.
@Larbreenboule oui ça a vite collé entre elles, c'était marrant, j'ai pas bataillé pour qu'elles soient amies Puisque je vous le dis qu'elle a eu raison de se taire Rachel @Swinggg demain promis pour la suite, j'ai tellement hâte d'avoir vos avis d'ailleurs @Lunananimil merci beaucoup et désolée ^^' @Fanfani oh t'as tout compris ! Elles ont glissé ensemble de cette foutue falaise, paff fin de l'histoire Ah j'aime bien l'idée du puzzle, c'est carrément ça, une pièce à la fois @Pythonroux j'ai encore une fois adoré jouer Sagara, dans n'importe quelle histoire, elle est sympa @LEylooo demain début d'aprem, peux pas avant, désoléeeeeee...
Super chapitre Vivement la suite, j'ai quelque intuition sur ce qu'il se trame, j'attend de voir si j'ai raison
Je préfère Sagara avec sa couleur verte par contre
C’était il y a bien longtemps déjà… plus de 30 ans ! Paul et moi étions encore un jeune couple et déjà les heureux parents d’un petit garçon adorable, Elliot. Nous l’avions adopté quelques années plus tôt, suite au diagnostic de ma stérilité. Je commençais à bien vendre mes toiles et Paul avait trouvé une place dans un collège privé où il gagnait bien sa vie. Nous souhaitions donc adopter un autre enfant et pourquoi pas cette fois une petite fille. Quelques mois après notre demande, l’agence d’adoption nous appelait pour nous confirmer qu’on nous avait attribué un bébé, âgée d’à peine quelques semaines, une petite fille nous attendais à Champs-les-Sims. Et le jour tant attendu arriva, nous devions aller la chercher chez elle. J’avoue avoir eu un choc et des aprioris pas glorieux en arrivant devant la maison… pourquoi mettre un bébé à l’adoption si on n’est pas dans le besoin et tout à fait en mesure de s’en occuper ?
-Prête à rencontrer ta fille ma belle ?
-Oh que oui ! Sortons-la vite de ce taudis !
-Sag… promets-moi que tu tiendras bien.
-Mmmmh…
-Sagara ?!
-Bon ok promis ! T’es content ? Allez ! On y va, j’ai un bébé à câliner moi !
Nous étions accueillis par un Majordome, enfin je crois que c’était un majordome, je ne suis pas très calée aristocratie et compagnie… Il disait s’appeler Nestor et être à notre service.
-Allons bon !
-Sag… tu as promis.
-Oui, je sais… Nestor ?
-Oui Madame Valles ?
-Appelez-moi Sagara s’il vous plait.
-Oui Madame.
-Ok… quand pourra-t-on voir le bébé ?
-Monsieur et Madame vont vous recevoir d’une minute à l’autre, si vous voulez bien me suivre ?
-Let’s go ! C’est parti mon ki…
-Sag !
-Bah quoi ? Bon ok, je la boucle.
Nous passions dans un grand salon, où nous attendait un couple de bourgeois BCBG, pour ne pas dire coincés, tranquillement assis sur un de leurs canapés.
-Monsieur et Madame Valles, je suis Jules-Edouard Tattinger et voici mon épouse Valériane, ravis de vous rencontrer.
-Nous de même, appelez-moi Paul et laissez-moi vous présenter Sagara, mon épouse.
Paul m’impressionnait, un vrai caméléon, il était à l’aise partout, alors que je n’arrêtais pas de me tortiller sur le sofa, de peur d’ouvrir la bouche pour dire une bêtise.
Mais c’était plus fort que moi, après leur avoir laissé le temps de faire les présentations d’usage, je mettais les pieds dans le plat comme on dit :
-Le prenez pas mal hein ? Mais vous avez mis votre bébé à l’adoption parce que vous n’êtes plus en âge de vous en occuper ?
-Sag !
-Bah quoi ?!
-Laissez Monsieur Valles, votre femme est pleine de fraicheur et de spontanéité, elle me plait beaucoup !
Et elle venait s’assoir à côté de moi. C’est alors qu’on entendit les pleures d’un nouveau-né, à travers le plancher, juste au-dessus de nos têtes, la plus jolie mélodie pour mon cœur de maman.
-Voilà ce qui vous attend Madame Valles, vous sentez-vous d’attaque ? Oh mais j’ai cru comprendre que vous aviez déjà un enfant ?
-Oui un petit garçon, mais quand nous l’avons accueillis, il avait déjà 3 ans, ça va nous changer !
-Certainement, certainement…
Elle repartait alors s’assoir près de son mari.
-Monsieur et Madame Valles, pour tout vous dire, l’enfant n’est pas le nôtre. Notre fille de 17 ans, Liliane a eu le malheur de croiser un monstre un soir en rentrant de l’école… Nous nous apercevions avec horreur quelques mois plus tard que l’homme ne s’était pas contenté de briser l’honneur de notre fille et surtout de notre famille, il l’avait aussi mise enceinte.
-Vous comprenez pourquoi nous ne souhaitons pas garder l’enfant sous notre toit. Nous souhaitons préserver la réputation de notre fille, ainsi que celle de notre famille. Elle est promise à un bel avenir mais cela se fera sans cet enfant.
Je sentais monter en moi un sentiment de peine et de colère mélangés pour cette pauvre fille à l’étage… Ces gens, c’étaient eux les monstres.
-Vous ne voulez pas de l’enfant parce qu’il pourrait ternir votre réputation ?
-Sag…
Paul chuchotait, tout en essayant de garder le sourire.
-C’est une blague hein ? Et qu’en pense votre fille ?
-Sag ! Stop maintenant, s’il te plait…
-Très bien… quand pourra-t-on la voir ?
-Mais bien sûr ! Je vais la faire descendre, vous n’êtes pas venus pour nous voir c’est certain, ah ah ah ! Nestor ? Faites venir Melle Sonia, qu’elle descende la petite.
-Oui Monsieur.
Et le domestique s’éclipsa, à vrai dire je n’avais même pas remarqué qu’il était encore dans la même pièce que nous.
-Melle Sonia est notre gouvernante, elle s’occupe de Liliane depuis sa tendre enfance et elle prend soin des filles depuis leur naissance.
-Valériane ! Je pense que cela suffit, veux-tu bien te taire s’il te plait ?
Alors ces gens-là aussi pouvaient se disputer ? Pourquoi avait-elle parlé « des filles » ?
J’essayais alors de détendre l’atmosphère :
-Comment l’avez-vous appelée ?
-Qui donc ma chère ?
-Votre petite-fille ? L’enfant que nous allons adopter…
-Ah ! A vrai dire, nous avons préféré ne pas lui donner de nom, vous choisirez vous-même.
-Le bébé a presque 7 semaines… vous ne lui avez pas donné de nom ?!
-Sag…
Débarquait alors la fameuse Melle Sonia avec un bébé endormie dans les bras. Elle s’approcha doucement de nous et me tendit le petit paquet. Je prenais ma petite merveille pour la première fois dans mes bras, elle ouvrait les yeux et me fixait de longues minutes. Je crois que ce jour-là, il y a eu du coups de foudre dans l’air !
Dans les yeux de la domestique j’avais vu de la tristesse et un certain soulagement quand elle me regardait avec le bébé. Au moins, cette petite avait eu un peu d’attention et d’amour avant de quitter cette affreuse maison.
Avant de partir, je demandais à aller au petit coin. Évidemment, la maison était immense et je me m’étais vite perdue dans les couloirs. En passant devant une énième porte, j’entendis quelqu’un pleurer.
C’était plus fort que moi, j’entrais doucement dans la chambre et trouvais une jeune fille assise sur son lit, complétement effondrée, elle pleurait à chaudes larmes.
Comprenant vite qui elle était, je venais m’assoir près d’elle.
-Liliane ?
-C’est vous ? Vous allez prendre ma fille ?
Elle pleurait de plus en plus, j’hésitais entre la prendre dans mes bras ou prendre mes jambes à mon coup.
-Vous savez, je les aimais de tout mon cœur. Je ne sais pas ce que vous ont dit mes parents mais je voulais les garder avec moi, avec Xavier nous aurions pu nous en occuper !
-Xavier ? L’homme qui vous a… violée ?
-Violée ?! Non ! Jamais Xavier n’aurait fait une chose pareille ! C’est mon ami depuis toujours et nous nous aimons. Mes parents ne l’aiment pas, ils veulent que j’épouse le fils de leurs amis, mais je veux être avec Xavier… mais maintenant tout est fini et vous allez emmener ma Nina loin de moi aussi.
-Nina ?
-Oui c’est comme ça qu’elle s’appelle.
-Alors soit, elle sera Nina.
-S’il vous plait, quand elle sera en âge de comprendre, dîtes lui que je l’aimais fort et que je m’en suis bien occupée et que je l’ai nourrie tout le temps qu’elle a été près de moi. Dîtes-lui que ses parents s’aimaient très fort… Pour sa sœur, je n’ai pas pu dire ça aux autres parents. Promettez-moi que vous la rendrez heureuse !
-Je te le promets Liliane et Nina saura que sa mère l’aimait très fort.
Je quittais la chambre et cette sordide maison le cœur lourd, prête à donner toute ma vie pour Nina, pour tenir la parole donnée à cette gamine… et c’est ce que j’ai fait.
-Rachel, je pense que tu n’es pas n’importe qui, tu es la sœur de notre Nina.
-Sa… sœur ? J’ai une sœur jumelle ? J’ai été adoptée ?
Les larmes coulaient toutes seules et pourtant j’étais tellement heureuse. J’avais débuté ma vie dans l’amour, aimée de ma mère et surtout je l’avais partagée avec Nina, ma sœur…
Réponses
Pauvre Rachel au p'tit coeur tout mou ... Quand est-ce que tu la fais tomber dans les bras de son chéri ?
Et pauvre Maman Valles qui a tout de suite vu que Rachel n'est pas sa fille ...
Vivement la suite *regarde sa montre* ce ne sera pas pour ce soir.
Legacy disparu : L'âme du Chevalier de la Table octogonale
Conte terminé : Le rêve de Pkdille
Apocalypse : La Belle Vie
Défi Carrières, Réussites et Constructions : Mon challenge, peut être, trop ambitieux
Studio : Agence immobilière
Blog : Sims en vadrouille
@Pkdille eh oh ! Toi aussi tu nous as laissé attendre jusqu'au dernier chapitre hein ?
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires
Et puis le voyage n'aura finalement pas été inutile, puisque Sagara a connu la maman de Rachel (et de Nina ?) et va sûrement lui donner des infos utiles
J'ai hâte de voir la suite
Vite vite vite la prochaine MàJ je n'en peux plus!!!!
c'est bien triste comme "retrouvaille" tout de même, vivement la suite
Je veux la suite.
Cordialement.
Steuplééééééééééééééééééééééééé !!!!!!!!!!
Légacy foldingue: un légacy chez le bijoutier.
@Swinggg demain promis pour la suite, j'ai tellement hâte d'avoir vos avis d'ailleurs
@Lunananimil merci beaucoup et désolée ^^'
@Fanfani oh t'as tout compris ! Elles ont glissé ensemble de cette foutue falaise, paff fin de l'histoire
@Pythonroux j'ai encore une fois adoré jouer Sagara, dans n'importe quelle histoire, elle est sympa
@LEylooo demain début d'aprem, peux pas avant, désoléeeeeee...
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires
Légacy foldingue: un légacy chez le bijoutier.
Elle sera toujours là quand tu rentreras
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires
Légacy foldingue: un légacy chez le bijoutier.
Je préfère Sagara avec sa couleur verte par contre
C’était il y a bien longtemps déjà… plus de 30 ans ! Paul et moi étions encore un jeune couple et déjà les heureux parents d’un petit garçon adorable, Elliot. Nous l’avions adopté quelques années plus tôt, suite au diagnostic de ma stérilité. Je commençais à bien vendre mes toiles et Paul avait trouvé une place dans un collège privé où il gagnait bien sa vie. Nous souhaitions donc adopter un autre enfant et pourquoi pas cette fois une petite fille. Quelques mois après notre demande, l’agence d’adoption nous appelait pour nous confirmer qu’on nous avait attribué un bébé, âgée d’à peine quelques semaines, une petite fille nous attendais à Champs-les-Sims. Et le jour tant attendu arriva, nous devions aller la chercher chez elle. J’avoue avoir eu un choc et des aprioris pas glorieux en arrivant devant la maison… pourquoi mettre un bébé à l’adoption si on n’est pas dans le besoin et tout à fait en mesure de s’en occuper ?
-Prête à rencontrer ta fille ma belle ?
-Oh que oui ! Sortons-la vite de ce taudis !
-Sag… promets-moi que tu tiendras bien.
-Mmmmh…
-Sagara ?!
-Bon ok promis ! T’es content ? Allez ! On y va, j’ai un bébé à câliner moi !
Nous étions accueillis par un Majordome, enfin je crois que c’était un majordome, je ne suis pas très calée aristocratie et compagnie… Il disait s’appeler Nestor et être à notre service.
-Allons bon !
-Sag… tu as promis.
-Oui, je sais… Nestor ?
-Oui Madame Valles ?
-Appelez-moi Sagara s’il vous plait.
-Oui Madame.
-Ok… quand pourra-t-on voir le bébé ?
-Monsieur et Madame vont vous recevoir d’une minute à l’autre, si vous voulez bien me suivre ?
-Let’s go ! C’est parti mon ki…
-Sag !
-Bah quoi ? Bon ok, je la boucle.
Nous passions dans un grand salon, où nous attendait un couple de bourgeois BCBG, pour ne pas dire coincés, tranquillement assis sur un de leurs canapés.
-Monsieur et Madame Valles, je suis Jules-Edouard Tattinger et voici mon épouse Valériane, ravis de vous rencontrer.
-Nous de même, appelez-moi Paul et laissez-moi vous présenter Sagara, mon épouse.
Paul m’impressionnait, un vrai caméléon, il était à l’aise partout, alors que je n’arrêtais pas de me tortiller sur le sofa, de peur d’ouvrir la bouche pour dire une bêtise.
Mais c’était plus fort que moi, après leur avoir laissé le temps de faire les présentations d’usage, je mettais les pieds dans le plat comme on dit :
-Le prenez pas mal hein ? Mais vous avez mis votre bébé à l’adoption parce que vous n’êtes plus en âge de vous en occuper ?
-Sag !
-Bah quoi ?!
-Laissez Monsieur Valles, votre femme est pleine de fraicheur et de spontanéité, elle me plait beaucoup !
Et elle venait s’assoir à côté de moi. C’est alors qu’on entendit les pleures d’un nouveau-né, à travers le plancher, juste au-dessus de nos têtes, la plus jolie mélodie pour mon cœur de maman.
-Voilà ce qui vous attend Madame Valles, vous sentez-vous d’attaque ? Oh mais j’ai cru comprendre que vous aviez déjà un enfant ?
-Oui un petit garçon, mais quand nous l’avons accueillis, il avait déjà 3 ans, ça va nous changer !
-Certainement, certainement…
Elle repartait alors s’assoir près de son mari.
-Monsieur et Madame Valles, pour tout vous dire, l’enfant n’est pas le nôtre. Notre fille de 17 ans, Liliane a eu le malheur de croiser un monstre un soir en rentrant de l’école… Nous nous apercevions avec horreur quelques mois plus tard que l’homme ne s’était pas contenté de briser l’honneur de notre fille et surtout de notre famille, il l’avait aussi mise enceinte.
-Vous comprenez pourquoi nous ne souhaitons pas garder l’enfant sous notre toit. Nous souhaitons préserver la réputation de notre fille, ainsi que celle de notre famille. Elle est promise à un bel avenir mais cela se fera sans cet enfant.
Je sentais monter en moi un sentiment de peine et de colère mélangés pour cette pauvre fille à l’étage… Ces gens, c’étaient eux les monstres.
-Vous ne voulez pas de l’enfant parce qu’il pourrait ternir votre réputation ?
-Sag…
Paul chuchotait, tout en essayant de garder le sourire.
-C’est une blague hein ? Et qu’en pense votre fille ?
-Sag ! Stop maintenant, s’il te plait…
-Très bien… quand pourra-t-on la voir ?
-Mais bien sûr ! Je vais la faire descendre, vous n’êtes pas venus pour nous voir c’est certain, ah ah ah ! Nestor ? Faites venir Melle Sonia, qu’elle descende la petite.
-Oui Monsieur.
Et le domestique s’éclipsa, à vrai dire je n’avais même pas remarqué qu’il était encore dans la même pièce que nous.
-Melle Sonia est notre gouvernante, elle s’occupe de Liliane depuis sa tendre enfance et elle prend soin des filles depuis leur naissance.
-Valériane ! Je pense que cela suffit, veux-tu bien te taire s’il te plait ?
Alors ces gens-là aussi pouvaient se disputer ? Pourquoi avait-elle parlé « des filles » ?
J’essayais alors de détendre l’atmosphère :
-Comment l’avez-vous appelée ?
-Qui donc ma chère ?
-Votre petite-fille ? L’enfant que nous allons adopter…
-Ah ! A vrai dire, nous avons préféré ne pas lui donner de nom, vous choisirez vous-même.
-Le bébé a presque 7 semaines… vous ne lui avez pas donné de nom ?!
-Sag…
Débarquait alors la fameuse Melle Sonia avec un bébé endormie dans les bras. Elle s’approcha doucement de nous et me tendit le petit paquet. Je prenais ma petite merveille pour la première fois dans mes bras, elle ouvrait les yeux et me fixait de longues minutes. Je crois que ce jour-là, il y a eu du coups de foudre dans l’air !
Dans les yeux de la domestique j’avais vu de la tristesse et un certain soulagement quand elle me regardait avec le bébé. Au moins, cette petite avait eu un peu d’attention et d’amour avant de quitter cette affreuse maison.
Avant de partir, je demandais à aller au petit coin. Évidemment, la maison était immense et je me m’étais vite perdue dans les couloirs. En passant devant une énième porte, j’entendis quelqu’un pleurer.
C’était plus fort que moi, j’entrais doucement dans la chambre et trouvais une jeune fille assise sur son lit, complétement effondrée, elle pleurait à chaudes larmes.
Comprenant vite qui elle était, je venais m’assoir près d’elle.
-Liliane ?
-C’est vous ? Vous allez prendre ma fille ?
Elle pleurait de plus en plus, j’hésitais entre la prendre dans mes bras ou prendre mes jambes à mon coup.
-Vous savez, je les aimais de tout mon cœur. Je ne sais pas ce que vous ont dit mes parents mais je voulais les garder avec moi, avec Xavier nous aurions pu nous en occuper !
-Xavier ? L’homme qui vous a… violée ?
-Violée ?! Non ! Jamais Xavier n’aurait fait une chose pareille ! C’est mon ami depuis toujours et nous nous aimons. Mes parents ne l’aiment pas, ils veulent que j’épouse le fils de leurs amis, mais je veux être avec Xavier… mais maintenant tout est fini et vous allez emmener ma Nina loin de moi aussi.
-Nina ?
-Oui c’est comme ça qu’elle s’appelle.
-Alors soit, elle sera Nina.
-S’il vous plait, quand elle sera en âge de comprendre, dîtes lui que je l’aimais fort et que je m’en suis bien occupée et que je l’ai nourrie tout le temps qu’elle a été près de moi. Dîtes-lui que ses parents s’aimaient très fort… Pour sa sœur, je n’ai pas pu dire ça aux autres parents. Promettez-moi que vous la rendrez heureuse !
-Je te le promets Liliane et Nina saura que sa mère l’aimait très fort.
Je quittais la chambre et cette sordide maison le cœur lourd, prête à donner toute ma vie pour Nina, pour tenir la parole donnée à cette gamine… et c’est ce que j’ai fait.
-Rachel, je pense que tu n’es pas n’importe qui, tu es la sœur de notre Nina.
-Sa… sœur ? J’ai une sœur jumelle ? J’ai été adoptée ?
Les larmes coulaient toutes seules et pourtant j’étais tellement heureuse. J’avais débuté ma vie dans l’amour, aimée de ma mère et surtout je l’avais partagée avec Nina, ma sœur…
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
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