Non non non, pas de message subliminal, juste un goût prononcé pour les bons vieux clichés et une bonne dose d'auto-dérision préparatoire pour le statut de belle-maman qui me pend sérieusement au nez (eh hop! attention... smiley!)
@Missing Tu crois qu'on me prendrais plus au sérieux si je mettais moi aussi un avatar de schtroumpf grognon ? @angelinette Mais tout le temps en fait ! ...
Merci à tous de votre passage.
Une dernière MAJ avant un petit moment, je suis arrivée au bout de mes photos et Sarah ayant grandi, il faut que je me fasse un peu à sa personnalité pour pouvoir écrire une suite. En résumé, il faut que je trouve le temps de jouer et cette semaine, c'est compliqué
************************************************************************************************************************************
26eme jour
Je vais passer vite-fait sur les détails de la journée pour en venir aux points essentiels, ceux qu'on se racontera à la veillée,
quand DIna et moi aurons quitté ce monde apocalyptique. Et d'abord, l'Article du siècle, qui aurait dû me valoir au moins le
prix Pulitzer, si le mérite était récompensé à sa juste valeur.
A défaut, il m'a tout de même valu d'obtenir une promotion. Je suis à présent un Contributeur régulier.
Si seulement je savais en quoi ça consiste ! Mais bref, du moment qu'on me demande pas d'expliquer...
Ce que je sais par contre, c'est que c'est la dernière ligne droite avant de me retrouver devant un choix
qui scellera le sort de ma famille pour les siècles des siècle : Auteur ou Journaliste ? je m'interrogeai encore
quand, rentrant chez moi, je suis tombé sur une scène qui m'a hérissé le poil.
Enzo s'apprêtait à faire la vaisselle, alors que Sarah faisait ses devoirs. Nan-mais là, c'est le monde à l'envers !
Il était plus que temps d'y remettre bon ordre.
- Laisse tomber la vaisselle fiston, c'est pas ton travail
- Meuh, moi j'aime bien faire la vaisselle
-Si je te dis de laisser tomber, tu laisses tomber. La vaisselle c'est pas du travail d'homme. Alors, t'es un homme ou t'es pas un homme ?
- C'est le travail de qui alors, papa ?
- Ben, c'te question ! C'est le travail des mamans et des petites filles qui doivent s'entraîner à devenir des mamans plus tard.
- Mais... y a quelque chose que je comprends pas : Si les filles elles aiment pas ce travail et que les garçons ils l'aiment bien,
pourquoi ça serait pas leur travail à eux ?
- Parce que c'est comme ça, Sarah. Ca a toujours été comme ça, et ça sera toujours comme ça.
- Pfff, c'est complètement débile !
C'est là que je me suis rendu compte des énormes lacunes dans son éducation. Je plaide coupable, j'ai peut-être pas toujours
été à la hauteur. J'aurais dû lui parler des choses de la vie bien plus tôt. Mais mieux vaut tard que jamais.
- Bon alors Sarah, bientôt tu vas fêter ton anniversaire, ce qui veut dire que tu vas devenir une grande fille. Il serait peut-être
temps que tu sortes un peu le nez de tes devoirs et de tes bouquins et que tu saches que dans la vie, on fait pas toujours ce
qu'on aime, mais ce qu'on doit. Je vais te citer un exemple : Papa travaille, il écrit des livres. T'es-tu seulement déjà demandé
s'il aimait ça ?
- Pasque... t'aimes pas ? Je croyais que t'aimais bien. Moi, en tous cas, ça me plaîrait.
- Parce que tu sais pas de quoi tu parles, sinon ça te plaîrait pas longtemps. Ca te plaîrait d'être obligée d'aller bosser quatre jours
sur sept, de jamais prendre de vacances et d'obéir aux ordres d'un crétin de patron ? De passer des heures vissée sur ta chaise à
faire du travail d'écriture ? Alors que, regarde maman, avant qu'elle se mette en tête de retravailler: Préparer les repas, faire les lits
la vaisselle, ça prend pas des heures et après elle était libre. Libre de passer tout son temps dans la piscine et de faire mumuse avec
ses bouteilles. Tu vois un peu la belle vie ?
- Mmmoui... mais alors, pourquoi elle a voulu retravailler ?
- Ah ça ! Bonne question. je comprendrai jamais les femmes. Mais toi Sarah, ne commets pas la même erreur. Trouve-toi un gentil
mari qui te donnera de beaux enfants et efforce-toi de les rendre heureux. C'est le rôle des femmes dans la vie et C'est elles qui
ont le beau, tu peux me croire.
J'étais plutôt content de moi au sortir de ma tirade. Tout n'était peut-être pas perdu pour Sarah. Mais il aurait pas fallu que Dina vienne
foutre en l'air tous mes efforts d'éducation. Faut reconnaître que les gosses lui avaient tendu la perche, Enzo qui demande qu'à bien
faire depuis qu'il est en progrès à l'école.
- Enzo, mon poussin, tu veux bien me vider la poubelle ?
- J'y ai le droit ?
- Et pourquoi tu y aurais pas droit aujourd'hui ? Tu le fais bien d'habitude
- Oui-mais... est-ce que c'est un travail d'homme ?
- C'est quoi ce délire ? Y a pas de travail d'homme ou de femme, y a des choses qui doivent être faites et c'est celui qui peut qui le fait.
Et Sarah avec son besoin de toujours chercher à comprendre le comment du pourquoi des choses et qui remet systématiquement
en question les principes qu'on lui inculque.
- C'est papa qui lui a dit que le ménage et la cuisine, c'était le rôle des femmes. Mais moi, je suis pas d'accord et si je veux travailler
comme toi, j'irai travailler quand je serai grande.
- Et t'auras bien raison, choupinette. Le travail c'est la liberté.
Et bien sûr, qui sème le vent... l'atmosphère familiale s'est dégradée à vitesse grand V. Si papa dit blanc et maman dit noir,
comment voulez-vous que les gosses s'y retrouvent ? Si on leur trace une ligne de conduite faut s'y tenir, nom-de-d'là !
C'est quand même pas difficile à comprendre.
- Vous avez bien fait de me parler de ça, les enfants. Y a de la mise au point qui s'impose !
J'étais en train de chercher l'inspiration pour mon nouveau roman "Chacun son rôle et les vaches seront bien gardées"
quand Dina est apparue dans une robe éblouissante, que je ne lui avais encore pas vue.
Bien sûr, j'étais tout émoustillé de redécouvrir la Dina qui avait fait battre le coeur du jeune homme que j'étais à mon
arrivée à Oasis Spring. Comment aurais-je pu me douter que tout ce qui allait se passer avait été prémédité, calculé
dans les moindres détails et que, à côté d'elle, Machiavel aussi, pouvait aller se rhabiller.
- Félicitations pour ta promotion Arnaud chéri. Alors c'est ce soir qu'on se marie ?
Merdoum, c'est vrai que dans un moment d'égarement, je m'étais laissé aller à lui faire cette promesse.
Elles oublient ton anniversaire, mais pour ce genre de détail, les femmes ont une mémoire d'éléphant.
- Oui-mais tu devais pas y réfléchir ?
- Eh-ben c'est fait, j'ai réfléchi. J'y ai même beaucoup réfléchi. Et si tu commençais par aller t'habiller correctement ?
Vous-vous demandez sans doute d'où nous sortions ces tenues, vu que les magasins de vêtements n'ont rien à proposer
que de la frippe et des rossignols dont les enfants héritent à chaque changement d'âge. Nous en conservions quelques-uns
dans nos valises, pour les grandes occasions et un mariage, c'est pas quelque chose d'anodin. Resplendissante dans sa robe
et discrètement parfumée à autre chose qu'à l'eau de vaissellle, la traîtresse s'est collée à moi en me murmurant à l'oreille :
- Ce soir, tu vas faire de moi la femme la plus heureuse du monde.
Si elle pensait à la même chose que moi, aucun problème. J'avais retrouvé des ardeurs de jeune homme.
Si vous voulez faire perdre tout sens commun à un homme, c'est pas à sa tête qu'il faut parler et je soupçonne les femmes de
se transmettre l'astuce de génération en génération. Et ça Dina l'avait tout à fait intégré, en digne fille de sa mère.
J'aurais dû me méfier quand elle m'a arrêté d'un geste alors que mes mains commençaient à s'égarer sous les frou-frous.
- Tuuut-tuuut ! On ne met pas la charrue avant les boeufs. Asseyons-nous un peu. On a quelques détails à régler avant
la cérémonie de clôture.
Mais je pensais plus qu'à ça, moi ! La dernière fois que j'y avais eu droit ça remontait... ben tiens, avant la naissance d'Enzo.
- Bien ! J'ai besoin de garanties, alors avant de poursuivre, il va falloir me signer une sorte de contrat de mariage.
- Tout ce que tu voudras, ma bichette.
En même temps, je courrais pas de grands risques, vu que tout ce que nous possédions, c'était un minimum de mobilier bas
de gamme et que je n'étais pas proipriétaire de la maison.
Et elle continua à me souffler le chaud et le froid, me laissant espérer des choses tout en dictant ses conditions.
- Arnaud, tu connaîs mon tempérament, c'est pas pour rien qu'Enzo a le sang-chaud. On a connu des nuits torrides...
Mmmoui, trop peu si vous voulez mon avis, mais deux nuits, ça fait bien "des" et on m'en laissait espérer une troisième,
alors c'était pas le moment de pinailler.
- ... alors, si on doit se marier, il faut que tu cesses de jouer au petit chef et que tu prêtes serment sur la bible, de m'aimer,
de me chérir et de ne jamais me contrarier jusqu'à ce que la mort nous sépare, selon la formule consacrée.
Alors là, j'étais bien tranquille
- Bien-sûr-bien-sûr ma bichette. L'ennui, ben... c'est qu'on a pas de bible !
La mauvaise foi des femmes ne cessera jamais de me surprendre. Au lieu de se laisser démonter en voyant s'effondrer son
plan de transformer un homme-un vrai, en toutou domestique, la mienne trouva le moyen de s'en tirer avec les honneurs.
- J'ai dit la bible ?? Ah-mais, c'est pas le plus important. Ce qui compte, c'est que tu le jures sur un bon livre et c'est pas
ce qui manque à la maison. N'es-tu pas le grand auteur Arnaud Mans'Land dont on s'arrachera les oeuvres à titre posthume ?
Ton livre de poésie me suffira. Et tu pourras en profiter pour me faire ta demande sous forme de poème parce que, je
voudrais pas dire, mais ça manque un peu de guimauve et de fleur bleue dans notre vie de couple.
- " Dina qui entra dans ma vie, telle une véritable adorable furie,
acceptes-tu de me prendre pour mari et de finir la nuit au lit ?"
- Ah-bravo ! Comme fleur bleue,ça se pose un peu là. Alors, écoute bien ma réponse :
"Arnaud, grossier personnage, avant qu'avec toi je m'engage,
tu vas me faire le plaisir, de combler tous mes désirs"
- Pfff, c'est n'importe quoi, ce poème !
- Pas pire que le tien. Alors, tu te décides à me faire ta demande en bonne et dûe forme ?
Ce qu'il faut pas faire, je vous jure, avant de passer à l'essentiel.
- "Dina, acceptes-tu de devenir ma femme, que chaque jour j'aimerai et chérirai,
jusqu'à ce que la mort nous sépare et que je m'efforcerai de ne contrarier jamais ".
- Ben voilà ! Tu vois quand tu veux, tu sais quand même parler aux femmes.
Ce n'est qu'après avoir échangé nos alliances que, tel le corbeau de la fable,
je compris - mais un peu tard- à quel point je m'étais fait piéger.
Pour tout vous dire, c'est au moment où je lui posai la question suprême, que je mesurai l'étendue de la dupliciré
de ma femme dans toute son horrible noirceur.
-Et maintenant, ma bichette, on va faire un tour sous la couette pour fêter ça ?
- Mais, tu n'y penses pas ! Tu oublies les enfants ? Tu sais pourtant bien qu'ils dorment dans notre chambre. Un jour,
si on se retrouve en tête à tête, je dis pas non, mais Je suis désolée, tu vas devoir t'en passer encore cette nuit.
Félicitations aux jeunes mariés ! Cette Dina, le moins qu'on puisse dire est qu'elle a de la ressource. Je suis tout de même un peu surprise qu'Arnaud se soit laissé berner de cette façon, même si ce n'est pas avec sa tête qu'il a réfléchi sur ce coup là.
Une fois de plus, j'ai envie de dire bien fait pour lui. Non mais des fois, qu'est-ce que c'est que ces raisonnements totalement dépassés et cette manière d'éduquer les enfants ?
Aucune chance de parvenir à ses fins le macho à mon avis ! Et je compte bien sur sa famille pour le lui apprendre
Merci pour ce chapitre qui m'a encore bien fait sourire
Ouhouhouuuhhhh... Très cher Arnaud, j'ai bien failli vous coller une grosse beigne à travers l'écran de mon ordinateur. N'ayant pas prévu de renouveler mon matériel informatique dans l'immédiat, j'ai retenu le geste in extremis!
Réponses
Non non non, pas de message subliminal, juste un goût prononcé pour les bons vieux clichés et une bonne dose d'auto-dérision préparatoire pour le statut de belle-maman qui me pend sérieusement au nez (eh hop! attention... smiley!)
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
@GGOf19 De toute manière personne ne me prend jamais au sérieux ici, smiley ou pas smiley
Histoires en cours Les Komcépié remontent le temps / Noogatine découvre les Sims 4
Histoires terminées Les Invincibles / Le temps perdu / Belle Komcépié (and Co !) / Beth Komcépié (and Co !)
A quand la suite?
@Noogatine A parce que des fois tu es sérieuse?
[studio]angelinette
Défi repeuplement à la Noogatine: Pas de répit chez les Roussis
(PRESQUE LEGACY) La vie en rose d'Angel Siméon
@angelinette Mais tout le temps en fait ! ...
Histoires en cours Les Komcépié remontent le temps / Noogatine découvre les Sims 4
Histoires terminées Les Invincibles / Le temps perdu / Belle Komcépié (and Co !) / Beth Komcépié (and Co !)
Une dernière MAJ avant un petit moment, je suis arrivée au bout de mes photos et Sarah ayant grandi, il faut que je me fasse un peu à sa personnalité pour pouvoir écrire une suite. En résumé, il faut que je trouve le temps de jouer et cette semaine, c'est compliqué
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26eme jour
Je vais passer vite-fait sur les détails de la journée pour en venir aux points essentiels, ceux qu'on se racontera à la veillée,
quand DIna et moi aurons quitté ce monde apocalyptique. Et d'abord, l'Article du siècle, qui aurait dû me valoir au moins le
prix Pulitzer, si le mérite était récompensé à sa juste valeur.
A défaut, il m'a tout de même valu d'obtenir une promotion. Je suis à présent un Contributeur régulier.
Si seulement je savais en quoi ça consiste ! Mais bref, du moment qu'on me demande pas d'expliquer...
Ce que je sais par contre, c'est que c'est la dernière ligne droite avant de me retrouver devant un choix
qui scellera le sort de ma famille pour les siècles des siècle : Auteur ou Journaliste ? je m'interrogeai encore
quand, rentrant chez moi, je suis tombé sur une scène qui m'a hérissé le poil.
Enzo s'apprêtait à faire la vaisselle, alors que Sarah faisait ses devoirs. Nan-mais là, c'est le monde à l'envers !
Il était plus que temps d'y remettre bon ordre.
- Laisse tomber la vaisselle fiston, c'est pas ton travail
- Meuh, moi j'aime bien faire la vaisselle
-Si je te dis de laisser tomber, tu laisses tomber. La vaisselle c'est pas du travail d'homme. Alors, t'es un homme ou t'es pas un homme ?
- C'est le travail de qui alors, papa ?
- Ben, c'te question ! C'est le travail des mamans et des petites filles qui doivent s'entraîner à devenir des mamans plus tard.
- Mais... y a quelque chose que je comprends pas : Si les filles elles aiment pas ce travail et que les garçons ils l'aiment bien,
pourquoi ça serait pas leur travail à eux ?
- Parce que c'est comme ça, Sarah. Ca a toujours été comme ça, et ça sera toujours comme ça.
- Pfff, c'est complètement débile !
C'est là que je me suis rendu compte des énormes lacunes dans son éducation. Je plaide coupable, j'ai peut-être pas toujours
été à la hauteur. J'aurais dû lui parler des choses de la vie bien plus tôt. Mais mieux vaut tard que jamais.
- Bon alors Sarah, bientôt tu vas fêter ton anniversaire, ce qui veut dire que tu vas devenir une grande fille. Il serait peut-être
temps que tu sortes un peu le nez de tes devoirs et de tes bouquins et que tu saches que dans la vie, on fait pas toujours ce
qu'on aime, mais ce qu'on doit. Je vais te citer un exemple : Papa travaille, il écrit des livres. T'es-tu seulement déjà demandé
s'il aimait ça ?
- Pasque... t'aimes pas ? Je croyais que t'aimais bien. Moi, en tous cas, ça me plaîrait.
- Parce que tu sais pas de quoi tu parles, sinon ça te plaîrait pas longtemps. Ca te plaîrait d'être obligée d'aller bosser quatre jours
sur sept, de jamais prendre de vacances et d'obéir aux ordres d'un crétin de patron ? De passer des heures vissée sur ta chaise à
faire du travail d'écriture ? Alors que, regarde maman, avant qu'elle se mette en tête de retravailler: Préparer les repas, faire les lits
la vaisselle, ça prend pas des heures et après elle était libre. Libre de passer tout son temps dans la piscine et de faire mumuse avec
ses bouteilles. Tu vois un peu la belle vie ?
- Mmmoui... mais alors, pourquoi elle a voulu retravailler ?
- Ah ça ! Bonne question. je comprendrai jamais les femmes. Mais toi Sarah, ne commets pas la même erreur. Trouve-toi un gentil
mari qui te donnera de beaux enfants et efforce-toi de les rendre heureux. C'est le rôle des femmes dans la vie et C'est elles qui
ont le beau, tu peux me croire.
J'étais plutôt content de moi au sortir de ma tirade. Tout n'était peut-être pas perdu pour Sarah. Mais il aurait pas fallu que Dina vienne
foutre en l'air tous mes efforts d'éducation. Faut reconnaître que les gosses lui avaient tendu la perche, Enzo qui demande qu'à bien
faire depuis qu'il est en progrès à l'école.
- Enzo, mon poussin, tu veux bien me vider la poubelle ?
- J'y ai le droit ?
- Et pourquoi tu y aurais pas droit aujourd'hui ? Tu le fais bien d'habitude
- Oui-mais... est-ce que c'est un travail d'homme ?
- C'est quoi ce délire ? Y a pas de travail d'homme ou de femme, y a des choses qui doivent être faites et c'est celui qui peut qui le fait.
Et Sarah avec son besoin de toujours chercher à comprendre le comment du pourquoi des choses et qui remet systématiquement
en question les principes qu'on lui inculque.
- C'est papa qui lui a dit que le ménage et la cuisine, c'était le rôle des femmes. Mais moi, je suis pas d'accord et si je veux travailler
comme toi, j'irai travailler quand je serai grande.
- Et t'auras bien raison, choupinette. Le travail c'est la liberté.
Et bien sûr, qui sème le vent... l'atmosphère familiale s'est dégradée à vitesse grand V. Si papa dit blanc et maman dit noir,
comment voulez-vous que les gosses s'y retrouvent ? Si on leur trace une ligne de conduite faut s'y tenir, nom-de-d'là !
C'est quand même pas difficile à comprendre.
- Vous avez bien fait de me parler de ça, les enfants. Y a de la mise au point qui s'impose !
J'étais en train de chercher l'inspiration pour mon nouveau roman "Chacun son rôle et les vaches seront bien gardées"
quand Dina est apparue dans une robe éblouissante, que je ne lui avais encore pas vue.
Bien sûr, j'étais tout émoustillé de redécouvrir la Dina qui avait fait battre le coeur du jeune homme que j'étais à mon
arrivée à Oasis Spring. Comment aurais-je pu me douter que tout ce qui allait se passer avait été prémédité, calculé
dans les moindres détails et que, à côté d'elle, Machiavel aussi, pouvait aller se rhabiller.
- Félicitations pour ta promotion Arnaud chéri. Alors c'est ce soir qu'on se marie ?
Merdoum, c'est vrai que dans un moment d'égarement, je m'étais laissé aller à lui faire cette promesse.
Elles oublient ton anniversaire, mais pour ce genre de détail, les femmes ont une mémoire d'éléphant.
- Oui-mais tu devais pas y réfléchir ?
- Eh-ben c'est fait, j'ai réfléchi. J'y ai même beaucoup réfléchi. Et si tu commençais par aller t'habiller correctement ?
Vous-vous demandez sans doute d'où nous sortions ces tenues, vu que les magasins de vêtements n'ont rien à proposer
que de la frippe et des rossignols dont les enfants héritent à chaque changement d'âge. Nous en conservions quelques-uns
dans nos valises, pour les grandes occasions et un mariage, c'est pas quelque chose d'anodin. Resplendissante dans sa robe
et discrètement parfumée à autre chose qu'à l'eau de vaissellle, la traîtresse s'est collée à moi en me murmurant à l'oreille :
- Ce soir, tu vas faire de moi la femme la plus heureuse du monde.
Si elle pensait à la même chose que moi, aucun problème. J'avais retrouvé des ardeurs de jeune homme.
Si vous voulez faire perdre tout sens commun à un homme, c'est pas à sa tête qu'il faut parler et je soupçonne les femmes de
se transmettre l'astuce de génération en génération. Et ça Dina l'avait tout à fait intégré, en digne fille de sa mère.
J'aurais dû me méfier quand elle m'a arrêté d'un geste alors que mes mains commençaient à s'égarer sous les frou-frous.
- Tuuut-tuuut ! On ne met pas la charrue avant les boeufs. Asseyons-nous un peu. On a quelques détails à régler avant
la cérémonie de clôture.
Mais je pensais plus qu'à ça, moi ! La dernière fois que j'y avais eu droit ça remontait... ben tiens, avant la naissance d'Enzo.
- Bien ! J'ai besoin de garanties, alors avant de poursuivre, il va falloir me signer une sorte de contrat de mariage.
- Tout ce que tu voudras, ma bichette.
En même temps, je courrais pas de grands risques, vu que tout ce que nous possédions, c'était un minimum de mobilier bas
de gamme et que je n'étais pas proipriétaire de la maison.
Et elle continua à me souffler le chaud et le froid, me laissant espérer des choses tout en dictant ses conditions.
- Arnaud, tu connaîs mon tempérament, c'est pas pour rien qu'Enzo a le sang-chaud. On a connu des nuits torrides...
Mmmoui, trop peu si vous voulez mon avis, mais deux nuits, ça fait bien "des" et on m'en laissait espérer une troisième,
alors c'était pas le moment de pinailler.
- ... alors, si on doit se marier, il faut que tu cesses de jouer au petit chef et que tu prêtes serment sur la bible, de m'aimer,
de me chérir et de ne jamais me contrarier jusqu'à ce que la mort nous sépare, selon la formule consacrée.
Alors là, j'étais bien tranquille
- Bien-sûr-bien-sûr ma bichette. L'ennui, ben... c'est qu'on a pas de bible !
La mauvaise foi des femmes ne cessera jamais de me surprendre. Au lieu de se laisser démonter en voyant s'effondrer son
plan de transformer un homme-un vrai, en toutou domestique, la mienne trouva le moyen de s'en tirer avec les honneurs.
- J'ai dit la bible ?? Ah-mais, c'est pas le plus important. Ce qui compte, c'est que tu le jures sur un bon livre et c'est pas
ce qui manque à la maison. N'es-tu pas le grand auteur Arnaud Mans'Land dont on s'arrachera les oeuvres à titre posthume ?
Ton livre de poésie me suffira. Et tu pourras en profiter pour me faire ta demande sous forme de poème parce que, je
voudrais pas dire, mais ça manque un peu de guimauve et de fleur bleue dans notre vie de couple.
- " Dina qui entra dans ma vie, telle une véritable adorable furie,
acceptes-tu de me prendre pour mari et de finir la nuit au lit ?"
- Ah-bravo ! Comme fleur bleue,ça se pose un peu là. Alors, écoute bien ma réponse :
"Arnaud, grossier personnage, avant qu'avec toi je m'engage,
tu vas me faire le plaisir, de combler tous mes désirs"
- Pfff, c'est n'importe quoi, ce poème !
- Pas pire que le tien. Alors, tu te décides à me faire ta demande en bonne et dûe forme ?
Ce qu'il faut pas faire, je vous jure, avant de passer à l'essentiel.
- "Dina, acceptes-tu de devenir ma femme, que chaque jour j'aimerai et chérirai,
jusqu'à ce que la mort nous sépare et que je m'efforcerai de ne contrarier jamais ".
- Ben voilà ! Tu vois quand tu veux, tu sais quand même parler aux femmes.
Ce n'est qu'après avoir échangé nos alliances que, tel le corbeau de la fable,
je compris - mais un peu tard- à quel point je m'étais fait piéger.
Pour tout vous dire, c'est au moment où je lui posai la question suprême, que je mesurai l'étendue de la dupliciré
de ma femme dans toute son horrible noirceur.
-Et maintenant, ma bichette, on va faire un tour sous la couette pour fêter ça ?
- Mais, tu n'y penses pas ! Tu oublies les enfants ? Tu sais pourtant bien qu'ils dorment dans notre chambre. Un jour,
si on se retrouve en tête à tête, je dis pas non, mais Je suis désolée, tu vas devoir t'en passer encore cette nuit.
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
Félicitations aux mariés tout de même !
Legacy :la famille Rose (blog) / les Roussel (forum) / il était une fois.....
Histoire de fée et de coeur: Clochette et l'agence beau gosse en détresse.
Challenges repeuplement :Quand Cruella rencontre Arthur / Challenge des 100 bébés : les filles çà nait dans les roses.
Mes délires : parodies et carabistouilles
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Une fois de plus, j'ai envie de dire bien fait pour lui. Non mais des fois, qu'est-ce que c'est que ces raisonnements totalement dépassés et cette manière d'éduquer les enfants ?
Aucune chance de parvenir à ses fins le macho à mon avis ! Et je compte bien sur sa famille pour le lui apprendre
Merci pour ce chapitre qui m'a encore bien fait sourire
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Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension