Quel début prometteur ! J'aime beaucoup ta plume en plus
En tout cas c'est dramatique comme prologue... J'ose espérer qu'ils s'en sortirons tout de même, mais j'en doute . En tout cas ce sont de vrais monarques qui pensent avant tout à leur peuple avant de penser à leurs vies.
J'ai bien hâte de suivre les aventures de cette princesse qui vient de perdre tragiquement ses parents. Mais sera t-elle au courant de son origine ou au contraire elle vivra dans l'ignorance ? Ce sera dans la suite je suppose
Comme tous les matins depuis de nombreuses années, vers sept heures, Aelyana se leva avec le sourire aux lèvres. Comme d'habitude, elle avait fait un rêve, dans lequel elle pouvait sortir de sa maison, de son quartier, et découvrir le monde.
Elle s'habilla, et enfin se dirigea vers la coiffeuse. Elle s'assit, et se maquilla en portant une immense attention au moindre détail, n'hésitant pas à recommencer son trait d'eye-liner si il n'était pas assez parfait à ses yeux.
Enfin, elle mit son déguisement d'humaine. Elle était obligée de le mettre, si elle voulait sortir, car les humains n'aimaient pas les personnes de son espèce. Ils trouvaient anormal les couleurs de peau des gens comme elle, qui variaient du rouge au violet. Ils n'aimaient pas les personnes différentes. Aelyana vérifia dans son miroir que tout était en ordre, afin que personne ne puisse percer à jour son déguisement.
A pas de loup, elle traversa la chambre de sa mère, qui dormait paisiblement. Elle était obligée de passer par la chambre de sa mère pour sortir, car celle-ci reliait la pièce principale et la chambre d'Aelyana. Comme d'habitude, sa mère ne se rendit compte de rien, ses ronflements montrant qu'elle dormait d'un sommeil de plomb.
Aelyana se trouvait maintenant hors de la maison. Elle souriait. Elle aimait tellement être dehors !
A part une personne, la rue était déserte. Aelyana pouvait aller tranquillement s’asseoir près du point d'eau, personne ne viendrait l'importuner.
Elle aimait tellement observer la nature ! Tous les matins, elle observait le point d'eau : elle voyait l'eau bouger, les feuilles des arbres bouger délicatement au gré du vent, les oiseaux passer dans le ciel... Et à chaque fois, elle restait émerveillée, devant tant de jolies couleurs, tant de nuances différentes. "Que la nature est jolie !" pensait-elle.
Personne ne venait jamais lui parler. Elle restait silencieuse sur son banc, et souriait.
Puis quand elle voyait que beaucoup de personnes arrivaient, elle savait que c'était l'heure de retourner chez elle. Elle continuait d'arborer un grand sourire, mais avait un petit pincement au cœur. Elle aurait aimé rester là plus longtemps.
Elle était toujours triste quand elle passait le portail de sa maison. Elle savait qu'il fallait atteindre le lendemain pour sortir de nouveau, et qu'ensuite qu'il faudrait attendre le jour suivant.
Elle s'assit dans le canapé de la pièce principale et patienta. Elle attendait que sa mère se lève. Celle-ci finit par arriver, et bien entendu, elle avait oublié de mettre son déguisement.
La mère d'Aelyana prépara le petit-déjeuner, et elles s’assirent toutes les deux pour déjeuner. Personne ne parlait. Aelyana aurait aimé raconter ce qu'elle voyait le matin, à quel point la nature est belle, à quel point elle aimait la beauté de ses couleurs. Mais elle ne dit rien, si sa mère savait qu'elle sortait, elle l'aurait grondé.
La mère d'Aelyana était la seule à avoir le droit de sortir. Elle vendait les toiles qu'elle peignait, et parfois, allait soit acheter de nouveaux meubles, soit acheter de nouveaux vêtements.
Aelyana était allée au sous-sol. C'était le seul endroit où elle pouvait ôter son déguisement, car personne ne pouvait la voir. La plupart du temps, elle jouait aux jeux-vidéos.
Parfois, elle jouait aux échecs. Elle ne saisissait pas toutes les règles, mais ce n'était pas grave. Celui lui permettait de passer le temps.
Au bout d'un moment, à chaque fois, elle s'ennuyait. Elle aurait aimé explorer le monde, découvrir des trésors, avoir des amis, sortir, être normale. Mais elle ne pouvait pas. Sa mère lui avait raconté que depuis que les humains avaient tués le roi et la reine d'Utopia et qu'ils avait mis en esclavage la population, sortir était très risqué. Elle lui avait dit que son père avait été tué par les humains.
Aujourd'hui, sa mère avait vendu toutes ses toiles et rentra plus tôt. Elle vint s'asseoir à côté de Aelyana et joua aux jeux-vidéos avec elle. Elle ne savait pas vraiment jouer et n'aimait pas vraiment ça, mais Eloha était capable de tout pour sa fille.
Mais Eloha fut obligée de retourner peindre, pour pouvoir vendre d'autres toiles le lendemain.
Eloha et Aelyana mangèrent ensemble des hamburgers végétariens, sous leur lilas, éclairées à grâce aux lanternes qui flottaient au dessus d'elles. Selon le jour de la semaine, le repas variait, mais Eloha cuisinait toujours végétarien.
Aelyana alla chercher un livre. Avant de dormir elle lisait toujours, cela lui permettait de se détendre et de s'évader temporairement dans des mondes imaginaires. Elle connaissait par cœur chaque livre de sa bibliothèque, et ne se lassait pas de lire et relire certains.
La jeune fille alla enfin dormir. Mais elle réfléchissait. Elle allait faire quelque chose qu'elle n'avait jamais fait auparavant. C'était risqué, mais elle était courageuse.
Elle se leva et enfila des vêtements noirs, ainsi qu'un bonnet. Ce soir, elle allait sortir, elle allait découvrir la Grande-Ville. Elle allait profiter. Elle allait vivre.
Elle se dirigea vers la coiffeuse et se pomponna. Elle vérifia que son maquillage était parfait, que son déguisement était parfait, que tout était parfait.
Aelyana traversa la chambre de sa mère. Celle-ci dormait, d'un sommeil lourd, et ronflait tellement fort qu'Aelyana soupçonnait que si elle sortait, elle allait toujours l'entendre.
Aelyana esquissa un sourire. Elle avait réussi. Elle était sortie. Elle songeait à ce qu'elle allait voir, entendre, observer, et esquissa alors un sourire encore plus grand.
Elle alla au parc de la Grande-Ville. Elle se délectait du spectacle qui s'offrait à elle. Jamais elle n'avait vu autant de belles lumières, autant de verdure, autant de beauté.
Elle se dirigea vers le kiosque, et s'assit sur un banc. Elle observait. Les voitures qui passaient, les lumières des immeubles, la hauteur des ceux-ci, les allées et venues des jeunes le long des bâtiments. Aelyana était heureuse. Elle était libre. Elle vivait.
Aelyana était tellement émerveillée qu'elle n'avait même pas remarqué l'homme qui s'était assit à côté d'elle.
L'homme s'adressa à elle :
"-Bonjour mdame ! Vous aussi vous n'avez pas de maison ? Nvous en faites pas, au bout d'un moment, on s'habitue !"
Aelyana était gênée. A part sa mère, personne ne lui avait jamais parlée, elle ne savait pas quoi répondre.
Soudainement, l'homme s'emporta :
"-Hé, mais zêtes pas humaine ! Zêtes un dces montres ! Vous devriez pas être en liberté !"
En effet, Aelyana avait tellement stressé quand l'homme lui avait adressé la parole que son déguisement était parti. Disparu. Envolé. Tout le monde pouvait la voir telle qu'elle était. Un monstre.
"Z'êtes violette et vous avez des écailles oranges ! Attendez... Violette... Ecailles oranges... Mais vous êtes la princesse !"
Aelyana n'avait absolument rien compris de ce qu'il avait dit. Il sentait l'alcool à plein nez. Il devait avoir bu.
L'homme appela la police. Il était heureux : il avait retrouvé la princesse que tout le monde cherche depuis 17 ans et allait toucher la somme de dix millions de simflouzs !
Pendant qu'il passait son appel, Aelyana s'éclipsa en douce et se cacha dans les toilettes du bâtiment d'à côté. Elle n'avait qu'à attendre que l'homme s'en aille. Oui c'est ça : elle n'avait qu'à attendre.
L'homme salua le policier qui venait d'arriver :
"Salut m'sieur l'agent ! Z'êtes venu tout seul alors que la princesse est là ? Z'êtes bizarre !"
"Vous dites que vous avez vu une dame violette avec des écailles oranges. Où est-elle alors ?
- Euh... Ben... Jsais pas moi ! Elle a disparu..."
"-Vous puez l'alcool Franck ! Je savais que vous donner ce téléphone était une mauvaise idée ! Vous avez tout simplement halluciné ! Que je ne vous reprenne pas à m'alarmer pour rien !
-Bien m'sieur l'agent..."
Aelyana, profitant que les deux hommes étaient en pleine discussion, s'enfuit. Elle se mit à courir.
Courir. Courir. Elle n'avait plus que ce mot là en tête : courir. Elle ne savait pas si elle prenait la direction de sa maison. Mais elle courait.
Aelyana retrouva enfin sa maison. Elle avait peur. Et si les hommes la retrouvaient ? Mais en rentrant, un obstacle plus important attendait : sa mère.
La jeune fille s'assît à côté sa mère :
"-Euh... Salut maman ?
-Aelyana, ça va pas la tête ? Tu te sauves en pleine nuit ! J'ai le temps de m'inquiéter ! Et si des personnes t'avaient vu ?"
Eloha était dans une colère immense. Mentir ? Ne pas mentir ?
"-Une personne m'a vue.
-Et elle t'as parlé ?
-C'était un homme, il m'a dit que j'étais un monstre, que je devais pas être en liberté, que j'étais violette, que j'avais des écailles oranges, et que j'étais une princesse. En gros il était bourré. Il a appelé un policier, mais à part lui, personne d'autre ne m'a vue ! Le policier a cru qu'il mentait. On ne craint rien !
-Je redoutais cet instant. Je redoutais cette conversation." Eloha semblait désespérée.
"-Aelyana, je ne suis pas ta mère.
-Quoi ?! Qu'est-ce que tu racontes ?
-Il y a environ 17 ans, les Humains ont pris le pouvoir et massacrés des Utopiens. Ça, tu le sais. Ce que tu ne sais pas c'est que tes parents étaient le roi et la reine d'Utopia. Tu as hérité de la peau violette et des écailles oranges de ton père : seuls les membres de la famille royale ont ces traits. Tes parents sont morts en protégeant leur peuple : s'ils se rendaient, les humains ne feraient pas de mal aux Utopiens. Ils m'ont ordonné de fuir avec toi et de te protéger. Ce que j'ai fais. C'étaient de bonnes personnes, tes parents." Eloha pleurait. "Leur sacrifice n'a servi à rien. Les Utopiens sont devenus leurs esclaves."
"-Donc attends maman, t'es en train de me dire que t'es pas ma mère et que je suis une princesse ?
-C'est ça."
"-Si c'est une blague, tu m'as bien eue !" Aelyana riait.
"-Malheureusement non, ce n'est pas une blague ma chérie.
-C'est donc pour ça qu'on vit cachées depuis des années ? Que je ne peux pas sortir ?
-Oui, ma puce."
"-Tu sais maman, moi je m'en fiche de tout ça. Tu resteras ma maman, pour toujours."
Eloha était touchée par les mots d'Aelyana. Elle avait envie de pleurer.
Aelyana serra Eloha dans ses bras, et lui murmura à l'oreille :
"-Je ne sortira plus jamais maman. Promis."
Ce qu'Aelyana ne savait pas, c'est que quelqu'un l'avait repérée. Cette personne l'avait suivie jusque chez elle.
Cette personne, dans l'ombre, esquissa un sourire et murmura "Je vous ai enfin trouvé, princesse."
Oh purée !!! Oh puréeeeeeeee !!!!!!!! Mais c'est qui ? Mais c'est qui ? !!!!! C'EST QUI ??????? !!!!! Tu n'as pas le droit de couper ici !!!
Méchante !
Elle vivait dans l'ignorance... Et finalement elle a tout découvert et ce rapidement. J'avais plutôt imaginer que ça durerait un long moment avant que le secret soit percé
En tout cas le sacrifice du roi et de la reine n'a servi à rien Comme c'est bête!
Mais qui est donc cette personne qui l'a suivi ? Et surtout la cherche t-elle pour une raison mauvaise ou au contraire pour une bonne raison ? Hâte de lire la suite
beau moment , belle histoire et Utopia me parle tout à fait, tes images ont un peu de mal à se charger, elles doivent être trop lourdes peut être faire attention à leur dimension et toujours en mode Jpeg ♥
qui l'a suivi.. je vais attendre
@UnPoulpeetDesChats J'hésitais à lui faire découvrir maintenant ou plus tard, mais je sais exactement ce que je vais faire avec elle, alors j'ai préféré lui faire découvrir rapidement Et pour la personne c'est un mystère pour la suite peut être demain, ou après-demain @sirhc59 exactement
@12mich06 Mes images sont en jpg, mais le problème est que si je réduis la qualité après c'est pas très joli je verrais ce que je peux faire la prochaine fois, si je peux les alléger et merci beaucoup
Dans la mesure où j'ai ouvert plusieurs pages à la fois, je n'ai pas fait attention au temps que ton histoire a mis pour s'ouvrir. Mais le commentaire de @12mich06 a attiré mon attention.
En effet, certaines de tes images sont un peu trop lourdes(même en jpg), et comme ce chapitre est long il y a de nombreuses images. Si tu ne veilles pas au poids de ces images, tu risques de décourager les lecteurs qui ont une moins bonne connexion. Ce qui serait tout de même dommage, aussi bien pour eux que pour toi
@sirhc59@12mich06 d'accord merci beaucoup de m'avoir prévenue, je ferais plus attention la prochaine fois (j'essaierai de réduire au moins de moitié le poids)
Réponses
Legacy : Zélie Blackflower et sa descendance.
Histoire : La princesse déchue d'Utopia
En tout cas c'est dramatique comme prologue... J'ose espérer qu'ils s'en sortirons tout de même, mais j'en doute . En tout cas ce sont de vrais monarques qui pensent avant tout à leur peuple avant de penser à leurs vies.
J'ai bien hâte de suivre les aventures de cette princesse qui vient de perdre tragiquement ses parents. Mais sera t-elle au courant de son origine ou au contraire elle vivra dans l'ignorance ? Ce sera dans la suite je suppose
Effectivement, ce sera dans la suite
Legacy : Zélie Blackflower et sa descendance.
Histoire : La princesse déchue d'Utopia
intéressant tout plein cette histoire
Legacy : Zélie Blackflower et sa descendance.
Histoire : La princesse déchue d'Utopia
Vivante.
Comme tous les matins depuis de nombreuses années, vers sept heures, Aelyana se leva avec le sourire aux lèvres. Comme d'habitude, elle avait fait un rêve, dans lequel elle pouvait sortir de sa maison, de son quartier, et découvrir le monde.
Elle s'habilla, et enfin se dirigea vers la coiffeuse. Elle s'assit, et se maquilla en portant une immense attention au moindre détail, n'hésitant pas à recommencer son trait d'eye-liner si il n'était pas assez parfait à ses yeux.
Enfin, elle mit son déguisement d'humaine. Elle était obligée de le mettre, si elle voulait sortir, car les humains n'aimaient pas les personnes de son espèce. Ils trouvaient anormal les couleurs de peau des gens comme elle, qui variaient du rouge au violet. Ils n'aimaient pas les personnes différentes. Aelyana vérifia dans son miroir que tout était en ordre, afin que personne ne puisse percer à jour son déguisement.
A pas de loup, elle traversa la chambre de sa mère, qui dormait paisiblement. Elle était obligée de passer par la chambre de sa mère pour sortir, car celle-ci reliait la pièce principale et la chambre d'Aelyana. Comme d'habitude, sa mère ne se rendit compte de rien, ses ronflements montrant qu'elle dormait d'un sommeil de plomb.
Aelyana se trouvait maintenant hors de la maison. Elle souriait. Elle aimait tellement être dehors !
A part une personne, la rue était déserte. Aelyana pouvait aller tranquillement s’asseoir près du point d'eau, personne ne viendrait l'importuner.
Elle aimait tellement observer la nature ! Tous les matins, elle observait le point d'eau : elle voyait l'eau bouger, les feuilles des arbres bouger délicatement au gré du vent, les oiseaux passer dans le ciel... Et à chaque fois, elle restait émerveillée, devant tant de jolies couleurs, tant de nuances différentes. "Que la nature est jolie !" pensait-elle.
Personne ne venait jamais lui parler. Elle restait silencieuse sur son banc, et souriait.
Puis quand elle voyait que beaucoup de personnes arrivaient, elle savait que c'était l'heure de retourner chez elle. Elle continuait d'arborer un grand sourire, mais avait un petit pincement au cœur. Elle aurait aimé rester là plus longtemps.
Elle était toujours triste quand elle passait le portail de sa maison. Elle savait qu'il fallait atteindre le lendemain pour sortir de nouveau, et qu'ensuite qu'il faudrait attendre le jour suivant.
Elle s'assit dans le canapé de la pièce principale et patienta. Elle attendait que sa mère se lève. Celle-ci finit par arriver, et bien entendu, elle avait oublié de mettre son déguisement.
La mère d'Aelyana prépara le petit-déjeuner, et elles s’assirent toutes les deux pour déjeuner. Personne ne parlait. Aelyana aurait aimé raconter ce qu'elle voyait le matin, à quel point la nature est belle, à quel point elle aimait la beauté de ses couleurs. Mais elle ne dit rien, si sa mère savait qu'elle sortait, elle l'aurait grondé.
La mère d'Aelyana était la seule à avoir le droit de sortir. Elle vendait les toiles qu'elle peignait, et parfois, allait soit acheter de nouveaux meubles, soit acheter de nouveaux vêtements.
Aelyana était allée au sous-sol. C'était le seul endroit où elle pouvait ôter son déguisement, car personne ne pouvait la voir. La plupart du temps, elle jouait aux jeux-vidéos.
Parfois, elle jouait aux échecs. Elle ne saisissait pas toutes les règles, mais ce n'était pas grave. Celui lui permettait de passer le temps.
Au bout d'un moment, à chaque fois, elle s'ennuyait. Elle aurait aimé explorer le monde, découvrir des trésors, avoir des amis, sortir, être normale. Mais elle ne pouvait pas. Sa mère lui avait raconté que depuis que les humains avaient tués le roi et la reine d'Utopia et qu'ils avait mis en esclavage la population, sortir était très risqué. Elle lui avait dit que son père avait été tué par les humains.
Aujourd'hui, sa mère avait vendu toutes ses toiles et rentra plus tôt. Elle vint s'asseoir à côté de Aelyana et joua aux jeux-vidéos avec elle. Elle ne savait pas vraiment jouer et n'aimait pas vraiment ça, mais Eloha était capable de tout pour sa fille.
Mais Eloha fut obligée de retourner peindre, pour pouvoir vendre d'autres toiles le lendemain.
Eloha et Aelyana mangèrent ensemble des hamburgers végétariens, sous leur lilas, éclairées à grâce aux lanternes qui flottaient au dessus d'elles. Selon le jour de la semaine, le repas variait, mais Eloha cuisinait toujours végétarien.
Aelyana alla chercher un livre. Avant de dormir elle lisait toujours, cela lui permettait de se détendre et de s'évader temporairement dans des mondes imaginaires. Elle connaissait par cœur chaque livre de sa bibliothèque, et ne se lassait pas de lire et relire certains.
La jeune fille alla enfin dormir. Mais elle réfléchissait. Elle allait faire quelque chose qu'elle n'avait jamais fait auparavant. C'était risqué, mais elle était courageuse.
Elle se leva et enfila des vêtements noirs, ainsi qu'un bonnet. Ce soir, elle allait sortir, elle allait découvrir la Grande-Ville. Elle allait profiter. Elle allait vivre.
Elle se dirigea vers la coiffeuse et se pomponna. Elle vérifia que son maquillage était parfait, que son déguisement était parfait, que tout était parfait.
Aelyana traversa la chambre de sa mère. Celle-ci dormait, d'un sommeil lourd, et ronflait tellement fort qu'Aelyana soupçonnait que si elle sortait, elle allait toujours l'entendre.
Aelyana esquissa un sourire. Elle avait réussi. Elle était sortie. Elle songeait à ce qu'elle allait voir, entendre, observer, et esquissa alors un sourire encore plus grand.
Elle alla au parc de la Grande-Ville. Elle se délectait du spectacle qui s'offrait à elle. Jamais elle n'avait vu autant de belles lumières, autant de verdure, autant de beauté.
Elle se dirigea vers le kiosque, et s'assit sur un banc. Elle observait. Les voitures qui passaient, les lumières des immeubles, la hauteur des ceux-ci, les allées et venues des jeunes le long des bâtiments. Aelyana était heureuse. Elle était libre. Elle vivait.
Aelyana était tellement émerveillée qu'elle n'avait même pas remarqué l'homme qui s'était assit à côté d'elle.
L'homme s'adressa à elle :
"-Bonjour mdame ! Vous aussi vous n'avez pas de maison ? Nvous en faites pas, au bout d'un moment, on s'habitue !"
Aelyana était gênée. A part sa mère, personne ne lui avait jamais parlée, elle ne savait pas quoi répondre.
Soudainement, l'homme s'emporta :
"-Hé, mais zêtes pas humaine ! Zêtes un dces montres ! Vous devriez pas être en liberté !"
En effet, Aelyana avait tellement stressé quand l'homme lui avait adressé la parole que son déguisement était parti. Disparu. Envolé. Tout le monde pouvait la voir telle qu'elle était. Un monstre.
"Z'êtes violette et vous avez des écailles oranges ! Attendez... Violette... Ecailles oranges... Mais vous êtes la princesse !"
Aelyana n'avait absolument rien compris de ce qu'il avait dit. Il sentait l'alcool à plein nez. Il devait avoir bu.
L'homme appela la police. Il était heureux : il avait retrouvé la princesse que tout le monde cherche depuis 17 ans et allait toucher la somme de dix millions de simflouzs !
Pendant qu'il passait son appel, Aelyana s'éclipsa en douce et se cacha dans les toilettes du bâtiment d'à côté. Elle n'avait qu'à attendre que l'homme s'en aille. Oui c'est ça : elle n'avait qu'à attendre.
L'homme salua le policier qui venait d'arriver :
"Salut m'sieur l'agent ! Z'êtes venu tout seul alors que la princesse est là ? Z'êtes bizarre !"
"Vous dites que vous avez vu une dame violette avec des écailles oranges. Où est-elle alors ?
- Euh... Ben... Jsais pas moi ! Elle a disparu..."
"-Vous puez l'alcool Franck ! Je savais que vous donner ce téléphone était une mauvaise idée ! Vous avez tout simplement halluciné ! Que je ne vous reprenne pas à m'alarmer pour rien !
-Bien m'sieur l'agent..."
Aelyana, profitant que les deux hommes étaient en pleine discussion, s'enfuit. Elle se mit à courir.
Courir. Courir. Elle n'avait plus que ce mot là en tête : courir. Elle ne savait pas si elle prenait la direction de sa maison. Mais elle courait.
Aelyana retrouva enfin sa maison. Elle avait peur. Et si les hommes la retrouvaient ? Mais en rentrant, un obstacle plus important attendait : sa mère.
La jeune fille s'assît à côté sa mère :
"-Euh... Salut maman ?
-Aelyana, ça va pas la tête ? Tu te sauves en pleine nuit ! J'ai le temps de m'inquiéter ! Et si des personnes t'avaient vu ?"
Eloha était dans une colère immense. Mentir ? Ne pas mentir ?
"-Une personne m'a vue.
-Et elle t'as parlé ?
-C'était un homme, il m'a dit que j'étais un monstre, que je devais pas être en liberté, que j'étais violette, que j'avais des écailles oranges, et que j'étais une princesse. En gros il était bourré. Il a appelé un policier, mais à part lui, personne d'autre ne m'a vue ! Le policier a cru qu'il mentait. On ne craint rien !
-Je redoutais cet instant. Je redoutais cette conversation." Eloha semblait désespérée.
"-Aelyana, je ne suis pas ta mère.
-Quoi ?! Qu'est-ce que tu racontes ?
-Il y a environ 17 ans, les Humains ont pris le pouvoir et massacrés des Utopiens. Ça, tu le sais. Ce que tu ne sais pas c'est que tes parents étaient le roi et la reine d'Utopia. Tu as hérité de la peau violette et des écailles oranges de ton père : seuls les membres de la famille royale ont ces traits. Tes parents sont morts en protégeant leur peuple : s'ils se rendaient, les humains ne feraient pas de mal aux Utopiens. Ils m'ont ordonné de fuir avec toi et de te protéger. Ce que j'ai fais. C'étaient de bonnes personnes, tes parents." Eloha pleurait. "Leur sacrifice n'a servi à rien. Les Utopiens sont devenus leurs esclaves."
"-Donc attends maman, t'es en train de me dire que t'es pas ma mère et que je suis une princesse ?
-C'est ça."
"-Si c'est une blague, tu m'as bien eue !" Aelyana riait.
"-Malheureusement non, ce n'est pas une blague ma chérie.
-C'est donc pour ça qu'on vit cachées depuis des années ? Que je ne peux pas sortir ?
-Oui, ma puce."
"-Tu sais maman, moi je m'en fiche de tout ça. Tu resteras ma maman, pour toujours."
Eloha était touchée par les mots d'Aelyana. Elle avait envie de pleurer.
Aelyana serra Eloha dans ses bras, et lui murmura à l'oreille :
"-Je ne sortira plus jamais maman. Promis."
Ce qu'Aelyana ne savait pas, c'est que quelqu'un l'avait repérée. Cette personne l'avait suivie jusque chez elle.
Cette personne, dans l'ombre, esquissa un sourire et murmura "Je vous ai enfin trouvé, princesse."
Edit : Images moins lourdes
Legacy : Zélie Blackflower et sa descendance.
Histoire : La princesse déchue d'Utopia
Méchante !
Legacy : Zélie Blackflower et sa descendance.
Histoire : La princesse déchue d'Utopia
En tout cas le sacrifice du roi et de la reine n'a servi à rien Comme c'est bête!
Mais qui est donc cette personne qui l'a suivi ? Et surtout la cherche t-elle pour une raison mauvaise ou au contraire pour une bonne raison ? Hâte de lire la suite
Chris CréationsSims *** YouTube *** Twitter *** Facebook Chris CréationsSims *** L'UniverSims
qui l'a suivi.. je vais attendre
@sirhc59 exactement
Legacy : Zélie Blackflower et sa descendance.
Histoire : La princesse déchue d'Utopia
Legacy : Zélie Blackflower et sa descendance.
Histoire : La princesse déchue d'Utopia
En effet, certaines de tes images sont un peu trop lourdes(même en jpg), et comme ce chapitre est long il y a de nombreuses images. Si tu ne veilles pas au poids de ces images, tu risques de décourager les lecteurs qui ont une moins bonne connexion. Ce qui serait tout de même dommage, aussi bien pour eux que pour toi
Chris CréationsSims *** YouTube *** Twitter *** Facebook Chris CréationsSims *** L'UniverSims
Legacy : Zélie Blackflower et sa descendance.
Histoire : La princesse déchue d'Utopia