@Elinoee Mais non, mais non, tu n'es pas folle On a toutes des passages à blanc, et on ne voit pas tout.
Ton challenge est top, alors, ne t'en fais pas. On s'amuse bien et, personnellement, je je découvre plein de choses !
@Zarelle Hâte de voir la suite des aventures de Manon !
@Zarelle
Belle avancée pour Manon, même si elle galère quand même.
J'ai rigolé de voir Victor Feng faire les poubelles. Dans ma partie, au début, je croisais toujours Vladimir Gothik Tu as raison, ils ont plein de sous, et ils veulent encore nous piquer les bennes
En parlant de bennes, j'ai l'impression que celle de Port Promise est la seule qu'on puisse vider. Comme toi, je n'ai pas accès aux autres. Je me demande si il ne faut pas habiter le quartier pour utiliser les bennes 🤔
Pour les petits boulots, je crois que tu as jusqu'à 18h pour en choisir un.
J'ai commencé la Gen 2. Voilà donc l'avancée de Juliane
Juliane - Un hiver rigoureux
Point de vue de Juliane
Nous étions arrivés dans notre nouvelle maison, située au cœur de la forêt de Glimmerbrook, en fin de journée. Les déménageurs avaient installé tous nos meubles, et nous avions entrepris de replanter, une à une, toutes les plantes de Papa. Nous étions si fatigués, que nous nous étions endormis, comme des loirs, après avoir rapidement dîné.
Papa s’était levé de bonne heure, afin de s’assurer que ses plantes se portaient bien et n’avaient pas trop souffert du déménagement.
- Alors ? Elles vont bien ?
- Elles sont en bonne santé. Je sens qu’elles vont se plaire ici, tout comme moi. J’aurais dû quitter Britechester, il y a bien longtemps.
J’étais heureuse d’entendre ça car moi, je me sentais déjà revivre.
Nouvelle maison, mais habitudes de vie, inchangées. Papa et moi, nous rendions souvent à Evergreen Harbor pour dénicher des matériaux à recycler. Papa faisait le guet pendant que je fouillais la benne, dans l’intention de me prévenir si quelqu’un arrivait. Il était hors de question quelqu’un vienne
Bien que je ne fus pas la seule à mettre le nez dans les poubelles, je n’aimais pas qu’on me remarquât le faire, mais il était toujours difficile d’éviter les autres. Ce coin de Port Promise était toujours très fréquenté.
Ce jour-là, nous avions encore fait de belles trouvailles, et Papa constata que je manipulais de mieux en mieux, la machine à recycler.
Papa, Maman et moi avions très vite adopté Glimmerbrook. Nous en avions fait le tour, pour découvrir notre environnement, et nous avions été séduits par ces arbres et ces montagnes à perte de vue.
J’étais plusieurs fois allée m’y promener pour y chercher les grenouilles qui seraient nécessaires à la compositions de mes futurs remèdes. Glimmerbrook était un hameau où il faisait bon vivre.
Papa avait eu la mauvaise surprise, en déballant sa machine à fabriquer, de découvrir qu’elle avait été abîmée dans le déménagement. Quelle tristesse pour lui qui ne cessait de fabriquer des meubles dont la plupart étaient entreposés dans un box de Britechester, en attendant qu’ils servent, un jour, à quelqu’un de la famille.
Ce soir-là, Maman et moi nous retrouvâmes donc seules dans le salon pendant que Papa passa la soirée à réparer son jouet.
Nous avions trouvé, mes parents et moi, une routine qui s’installait doucement, et qui leur plaisait beaucoup. Maman s’était mise au tricot, et ses créations s’amélioraient de jour en jour. Elle disait que cela la détendait.
Mes parents avaient également trouvé un moyen pour pallier le manque d’intimité que nous avions dans notre petite maison.
Ils s’éclipsaient dès qu’ils le pouvaient, et chaque fois qu’ils devinaient que j’allaient être occupée pendant un petit moment, comme cette fois où nous avions installé un des lavabos, déniché à Evergreen Harbor, et qu’il avait fallu réparer.
Je leur avais fait part de mon désir de partir quelques jours à Granite Falls pour essayer d’attraper des insectes, car je n’en avais pas suffisamment pour concocter mes remèdes.
Ils m’avaient dissuadé de le faire, car l’hiver s’annonçait rude ; alors, je m’en étais remise, plus ou moins, à leur avis, mais aujourd’hui, j’avais préparé ma tente et mon nécessaire de camping. J’avais prévu de le leur dire, lorsqu’ils reviendraient de leur escapade buissonnière. Ils seraient en pleine forme, et moins enclin à me déconseiller de partir.
Ils avaient plutôt bien pris la nouvelle, malgré une once d’inquiétude, et m’avaient conseillé d’être très prudente.
Ce matin-là, j’étais passée chez le coiffeur, car j’en avais assez de voir mes longs cheveux, ressortir dans un état pitoyable, chaque fois que je plongeais dans une benne.
J’avais ensuite recyclé quelques matériaux, pour que Papa ait de quoi s’occuper pendant mon absence, et je lui avais promis d’être de retour pour son anniversaire.
Puis j’avais filé à Granite Falls pour passer Noël avec les insectes.
La météo était loin d’être clémente, mais la nature m’offrit de merveilleuses surprises, au détour des sentiers enneigés.
Contre toute attente, je réussis même à attraper quelques insectes qui n’avaient pas encore hiberné.
Le jour suivant, je m’enfonçai un peu plus loin dans la forêt et, alors que je m’apprêtais à faire demi-tour, tant il faisait froid, j’aperçus l’entrée d’une grotte.
Je décidai d’aller m’abriter à l’intérieur, en espérant qu’elle ne soit pas habitée par un ours. J’en avais déjà aperçu un, rôder dans la forêt. A l’intérieur, il faisait bon, et mes extrémités commençaient à se réchauffer, alors j’en profiter pour aller explorer une des deux galeries qui se trouvaient dans la grotte. Je verrai bien où elle me mènerait.
Le chemin me conduisit jusqu’à un endroit complètement isolé, dont j’étais sûre qu’il n’apparaissait pas sur la carte de Granite Falls.
Une jeune femme m’accueillit, avec le sourire, en me disant qu’elle ne recevait pas beaucoup de visiteurs. Elle me proposa de partager sa table.
Nous sympathisâmes rapidement. Elle s’appelait Sophie, et vivait, dans ce lieu, comme une ermite afin d’être au plus près de la nature. Nous avions donc beaucoup de points communs.
Je lui racontai mon projet d’élaborer des remèdes à partir des herbes de la forêt, et elle me donna beaucoup de conseils, pour leur fabrication, en m’indiquant que la meilleure saison pour trouver toutes les plantes médicinales, était l’été.
Avant que je ne parte, elle me donna la recette d’un engrais naturel, et efficace pour la croissance des plantes. Elle me fit également promettre de revenir la voir.
Lorsque je sortis de la grotte, la tempête avait doublé d’intensité, dans la forêt de Granite Falls. Il faisait très froid, et le sol était gelé. Je l’appris, à mes dépends, en glissant sur une plaque de verglas.
Il faisait nuit noire, et je ne voyais pas où je mettais les pieds.
Je sortis alors de ma poche, le téléphone portable que j’avais eu la bonne idée de prendre avec moi. J’allumai la torche, et ouvrit l’application « boussole ».
J’arrivai péniblement au camping, en faisant de tous petits pas pour éviter de tomber, puis je me glissai dans mon sac de couchage, dans la ferme intention de repartir, dès le lendemain matin.
Lorsque j’arrivai à la maison, Papa était au jardin, et il avait l’air très content de me voir.
- Tu ne devais pas rentrer que demain ?
- Oh, j’ai eu un temps pourri... mais j’ai quand même rapporté quelques insectes.
- Tu vas nous montrer ça !
Nous fêtâmes son anniversaire le lendemain.
Ça me faisait tout bizarre de voir mon père avec quelques rides en plus, et des cheveux gris, mais c’était toujours lui.
L’hiver était la saison idéale pour faire des activités... hivernales. De toute façon, j’étais coincée à la maison, donc autant s’amuser.
C’était aussi l’occasion de mettre en pratique mes connaissances en herboristeries.
Et cet hiver-là, je réussis à concocter plusieurs remèdes, en n’oubliant pas les précieux conseils de Sophie, mon amie l’ermite.
Bien sûr, je n’avais pas encore tous les ingrédients nécessaires pour réaliser toutes les recettes médicinales que j’avais en tête, mais j’avais déjà fait un petit stock de ce qu’il m’avait été possible de faire.
J’en étais très heureuse car bientôt, je pourrais vendre mes produits.
Depuis que nous étions arrivés à Glimmerbrook, Papa ne travaillait plus, et Maman avait arrêté la vente de ces fleurs. Elle ne réalisait, à présent, ses beaux bouquets, que pour décorer la maison.
C’est vrai que, dans le coin, tout le monde avait son jardin, et ses propres récoltes. Il était donc temps que je puisse rapporter un peu d’argent dans notre foyer car, depuis notre emménagement, nous vivions sur nos réserves.
La Faucheuse emmena Coton, une nuit d’hiver pour le conduire au Paradis des lamas.
Il fut remplacé par autre lama, que nous avions appelé Toudoux. Nous croulions sous la laine de lama blanche, alors cette fois, nous avions choisi un lama beige.
Je reçus, une semaine de décembre, la visite de ma meilleure amie d’enfance, Aurélie Scott. J’étais vraiment très contente de la voir, et l’avais invitée à passer la journée avec nous. Elle aussi avait coupé ses cheveux longs.
Elle n’en revenait pas de mon choix de vouloir habiter au milieu d’une forêt. Elle, avait préféré s’expatrier dans la grande ville et elle s’était installée à San Myshuno, dans un appartement au douzième étage d’une tour. Elle était très heureuse.
L’hiver pouvait parfois être très rude, à Glimmerbrook, aussi rue qu'à Granite Falls.
Mais Papa, malgré son âge avancé, continuait de braver la météo, pour aller s’occuper de ses plantes.
Il ne s’éternisait pas, quand même... Il préférait nous rejoindre, au chaud, dans notre maison. Nous y passions d’agréables moments, tous les trois, à discuter, Maman au tricot, Papa devant la télé, et moi au point de croix. A force de rester coincée à l’intérieur, je dois reconnaître que je m’améliorais de plus en plus.
Sympa l'avancée de Juliane @nathalie986 ! Perso j'ai évité Granite Falls durant l'hiver car il n'y pousse rien... mais au moins Juliane a-t-elle attrapé quelques insectes et rencontré l'ermite! Ses cehveux courts lui vont à merveille
C'est vrai que Granite Falls en hiver, ce n'est pas l'idéal @Elinoee
Les plantes ne poussent pas mais, par contre, tu trouves quand même pas mal d'insectes. Comme ça, j'ai pu avoir un peu d'avance sur certains ingrédients.
Merci pour les cheveux de Juliane
Juliane continue d'avancer dans le challenge. Voici de ses nouvelles
Juliane - Un lama et des insectes
Mes ventes de remèdes d’herboristerie, ne rapportaient pas grand-chose pour le moment. C’est pour cette raison que j’allai à la rencontre des habitants d’Henford-on-Bagley, pour leur proposer mon aide.
La mère d’Aurélie, avait été la première ravie, de mon offre.
Un jour, en sortant du pub local, je tombai nez à nez avec Hawea, mon coup de cœur du lycée. Il semblait très heureux de me voir.
Hawea était devenu banquier.
Lorsque je lui racontai ce que j’étais devenu, il changea de tête.
- Camper et attraper des insectes ?! J’avoue que je préfère de loin le confort d’un hôtel quatre étoiles.
Nous n’avions plus rien en commun. Il regarda brièvement son téléphone puis marmonna quelques mots d’excuse, avant de s’éloigner.
Voilà pourquoi ça ne pouvait pas marcher avec Hawea
A la tombée de la nuit, j’étais encore à Henford. Il faisait un froid de canard, mais j’avais décidé de tester la coutume locale que les habitants appelaient « la baignade de l’ours polaire ». C’était vraiment vivifiant.
Je sortis très rapidement de l’eau, me séchai en toute hâte puis repris le chemin de Glimmerbrook, heureuse, tout de même, d’avoir pu me tremper dans une eau glacée.
Lorsque je relatai ma prouesse à mes parents, ils étaient fous.
- Et si tu tombais malade ? Ce serait une catastrophe, nous sommes loin de tout, ici.
Je ne tombai pas malade, et ce matin-là, je réussis même à vendre les trois malheureux remèdes qu’il me restait, avant d’aller faire plus ample connaissance avec notre nouveau lama.
Mais j’ai l’impression qu’il ne m’aimait pas beaucoup, celui-là.
Il n’y a guère que lorsque je lui donnai à manger, qu’il semblait me tolérer.
Le reste du temps, il m’en faisait voir de toutes les couleurs. Ce n’est pas grave. Il finira bien par m’adopter.
Lorsque c’était comme ça, je laissais à Papa ou Maman, le soin de le tondre, et je partais à Henford-on-Bagley. Au moins, les habitants étaient toujours reconnaissants de ce qu’on leur apportait.
Ce jour-là, j’étais allée faire un tour dans la forêt de Bramblewood. Il faisait beau, et les températures étaient moins fraîches qu’à Glimmerbrook.
Je rencontrai même la gardienne des créatures, une femme qui s’occupait de la protection de la forêt, et de ses animaux. Je lui parlai de son homologue, l’ermite de Granite Falls. Elle me dit qu’elle avait déjà entendu parler d’elle, mais ne l’avais encore jamais rencontrée.
A mon retour de la forêt, j’étais passée au pub pour récupérer le cadeau d’anniversaire de Maman. Nous fêtions son anniversaire ce soir, et je voulais lui faire une petite surprise. J’avais-là, de la nouvelle laine, pour son tricot.
Maman me remercia dix fois, avant de se décider à souffler ses bougies.
Qu’est-ce qu’elle était jolie, ma petite maman, et elle avait toujours son sourire bienveillant, et tellement doux.
Papa l’embrassa, en lui murmurant à l’oreille un « je t’aime » que j’entendis. Ils étaient trop mignons, tous les deux.
Ce soir-là, nous rentrâmes, en fin de journée, de Evergreen Harbor, où la fouille de la benne avait été fructueuse.
Nous avions ramené un frigo, bien plus esthétique que celui que Papa avait trouvé, des années en arrière. Il serait notre cadeau à tous, pour la nouvelle année. L’autre finirait au recyclage.
J’avais entrepris de le réparer, mais rien à faire. Je n’y arrivais pas.
Papa m’aida alors à le transporter jusqu’à l’intérieur, et prit en charge la réparation.
- Tu vois, c’était là. Il y avait un court-circuit.
J’apprenais énormément de choses, avec mon père. J’aimerais, un jour, savoir me débrouiller comme lui.
Ce soir-là, nous fêtâmes la nouvelle année autour d’un bon vin chaud.
Et nous dansâmes devant le programme télévisé de fin d’année.
Le dégel arriva tardivement, ce printemps, mais dès qu’il fut là, je préparai mon sac, direction, Granite Falls.
J’y restai trois semaines, trois semaines qui furent employées à trouver un maximum de plantes et d’insectes.
Je m’amusais comme une petite folle !
Parfois, j’explorais les lieux à la nuit tombée pour être sûre de repérer les insectes les plus rares.
Les lucioles, par exemple, ne sortait que la nuit.
Alors que l’on pouvait trouver les moustiques et les libellules durant la journée.
Mes plus belles trouvailles furent, quand même, les grisâtres. Elles étaient apparues devant moi, au détour d’un bosquet, alors même que je m’y attendais pas, m’observant de leurs petits yeux tout blancs, dans la nuit noire.
J’étais allée rendre visite, comme promis, à Sophie, dès le deuxième jour de mon arrivée, mais il n’y avait personne dans son repaire. J’y étais donc retournée la veille de mon départ, mais Sophie n’était toujours pas là.
J’étais alors partie chasser les insectes, et j’eus la chance, une nouvelle fois, de croiser mes amies les grisâtres. Elles n’étaient vraiment pas farouches.
La nuit venue, je m’étais allongée sur le lit de Sophie pour faire un petit somme. Ça me changeait de la tente, et le confort d’une maison était, tout de même, bien appréciable. J’espère qu’elle ne m’en voudra pas d’avoir ainsi abusé de son hospitalité.
Au petit matin, elle n’était toujours pas réapparue. Je lui laissais un petit mot pour lui dire que j’étais passée puis je sortis admirer le paysage de la vallée, et ses merveilleuses cascades.
Je pris un « solide » petit déjeuner, avant de repartir pour Glimmerbrook. Les plats cuisinés de Maman commençaient à me manquer. Non pas que je n’aime pas les fruits, ou les scarabées grillés, dont Sophie m’avait d’ailleurs dit qu’ils étaient bourrés de protéines, mais parce que j’avais envie d’un vrai bon plat cuisiné.
Je fus accueillie comme une reine, en arrivant à la maison. Ces trois semaines, sans me voir, avaient paru très longues à mes parents.
En plus, ils avaient plein de choses à me raconter.
Nous passâmes la soirée à discuter, en grillant des chamallows. Ce n’est pas encore ce soir que je sortirais de l’ambiance « camping » et que je mangerais un bon petit plat fait maison, mais mes parents voulaient me faire plaisir, et j’étais très heureuse d’être avec eux.
Toutes les choses qu’ils devaient me raconter, ne se résumaient, en réalité, qu’en une seule : ils avaient acheté une ruche. Papa et Maman étaient tout excités de me faire part de cette grande nouvelle. Ils voulaient produire leur propre miel pour que nous soyons encore plus autonomes. Je ne pouvais que me réjouir de leur initiative.
Après le « dîner chamallows », j’allai planter mes trouvailles dans mon coin de jardin, puis je fis connaissance avec nos abeilles. Quelle belle idée Papa et Maman avaient eue, d’acheter une ruche. Ça me plaisait déjà beaucoup.
Au petit matin, lever vers cinq heures... J’avais coupé le réveil de mes parents pour qu’ils puissent se reposer. Et moi, j’avais pris l’habitude des horaires décalés durant mon séjour à Granite Falls. Je sortis m’occuper des plants de Papa, et je pensai aux miennes. Il me manquait uniquement de la camomille toxique, et j’aurais toutes les plantes nécessaires à la fabrication de mes remèdes.
Je me dirigeai ensuite, avec une certaine appréhension, vers l’étable de Toudoux, mais je constatai rapidement que je n’avais aucune raison de m’en faire. Il avait l’air très heureux de me voir. Je lui prodiguai quelques caresses et celui-ci me fit son plus beau sourire de lama.
Il ne me cracha même pas dessus lorsque je lui offris une friandise qui le rendit tout bleu ! Peut-être fallait-il juste que je m’absente pour qu’il sente que je lui manque ?
La suite s’annonçait vraiment bien.
Effectivement, ça s'annonce bien pour la suite de l'aventure de Juliane @nathalie986
Hawea et elle n'avaient effectivement plus rien en commun, sans regret
De belles trouvailles et de magnifiques paysages à Granite Falls
Juliane avance très bien ! Et en plus, elle a été accepté par Toudoux. Les paysages à Granit Fall ont l'air vraiment magnifique, j'ai jamais trop joué là bas en fait, du moins chez l'ermite. Hâte de voir la suite de Juliane
Julianne assure !!!
Il lui reste tout de même à mettre en route la G3... Non je ne suis pas la vieille tante reloue qui demande "Alors, c'est pour quand le bébé ?"
De mon côté, mes sims ont pu rentrer de GF sans nouveau bug et j'ai donc pu continuer mon petit bonhomme de chemin !
Célestin a finalement décidé de demander à Célene d'emménager, et la jeune fille a accepté.
La famille a enfin pu faire l'acquisition d'un lama, un rêve de Yumi, elle qui aurait tant voulu pouvoir tricoter plus !
C'est lors d'un énième voyage à Granite Falls que Célene a annoncé à Célestin qu'ils allaient avoir un bébé.
Il s'est dit qu'il avait sûrement trouvé la perle rare, sa chère et tendre se moquant bien du manque de confort, même enceinte, bien contente de pouvoir roucouler dans ces décors si paisibles.
Franchement faudrait être difficile (ou délicat...)
Célestin a mis le voyage à profits pour essayer d'attraper tous les insectes possibles et imaginables, ne rechignant pas à se lever au milieu de la nuit. (pour le moment c'est un échec pour les fourmis rouges)
Il a été ébloui par le feu follet, celui-là même qui faisait si peur au Landry de George Sand, mais Célestin a été plus courageux et on a capturé plusieurs.
Les parents n'étaient pas en reste et avaient tenu à être du voyage, ils prenaient eux aussi plaisir au calme de la forêt, surtout depuis que l'ermite leur proposait le gîte !
Moodlet que je n'avais encore jamais eu Célestin qui dort dans le lit de l'ermite !
M'enfin Yumi commence à se dire qu'elle devient peut-être trop vieille pour ce genre de voyage à la dure, quant à Célene, elle n'est pas fâchée d'être rentrée pour la fin de sa grossesse !
Toute la maisonnée attend le bébé avec impatience et tendresse, c'est la bonne entente entre les beaux-parents et la belle-fille.
Célestin commence à se faire des amis dans le village. Il a tout de même fait une drôle de tête en apprenant que son nouvel ami Lou était l'ex de Célene ! Les deux lui ont assuré être restés en bons termes
Célestin a tout de même compté rapidement sur ses doigts les mois de grossesse. Non, pas de doute, c'est bien son bébé, tout de même cette situation est étrange.
Il n'est pas jaloux, mais il a tout de même préféré bien faire comprendre à Lou qu'il était fou amoureux de Célene. Juste au cas où.
La longue vie de Knox a fini par toucher à sa fin, elle fut sacrément prolifique en production de meubles.
Et comme le cycle de la vie est inarrêtable, le petit Fernand vint au monde quelques heures après le décès de son grand-père.
Non je ne suis pas la vieille tante reloue qui demande "Alors, c'est pour quand le bébé ?"
Si, si ! On t'a repérée !
Je suis heureuse que tu n'aies pas eu de nouveau bug en rentrant de Granite Falls. C'était quand même pénible, ce bug
J'adore nos sims ! Le manque de confort ne les effraient jamais. Il sont prêts à tout pour suivre l'être aimé dans les pire situations ! Enceinte et dormir dans une tente, à même le sol, dans un sac de couchage avec, pour unique bien-être, les bras de son amoureux... et le décor ! , ben... c'est juste parfait Elles sont ravies, nos simettes !
Si on m'avait fait ce coup-là, j'aurais envoyé paître le gars, illico presto ! Et pourtant, j'en ai passé, des nuits à la belle étoile.
Célestin a fait de belles prises, avec les insectes ! Heureusement qu'il n'est pas Landry ! Ouf
Par contre, le moodlet que tu as eu avec Célestin, je ne l'ai pas eu avec Juliane. Pourtant, elle a aussi dormi dans le lit de l'ermite. Mais comme elle n'a fait qu'une sieste, c'est peut-être à cause de ça.
Tu as vérifié le MCCC, ou bien tu étais sûre de ton coup pour le "test paternité" ? J'ai bien rigolé lorsque tu as évoqué les doutes de Célestin.
RIP Knox, et longue vie à Fernand ! Il est bien mignon ce bambin !
Réponses
On peut vendre les pièces écologiques ?
@Zarelle , oui on peut vendre les pièces écologiques fabriquées par nos sims (sur la table de ventes). C'est notamment recommandé pour la G3
Ton challenge est top, alors, ne t'en fais pas. On s'amuse bien et, personnellement, je je découvre plein de choses !
@Zarelle Hâte de voir la suite des aventures de Manon !
La fille qui chercher à se faire de l'argent 😂
La suite pour Manon, c'est par ici :
Je vois que Manon n'est pas encore sortie de la galère, en effet! Courage, ça va venir
Belle avancée pour Manon, même si elle galère quand même.
J'ai rigolé de voir Victor Feng faire les poubelles. Dans ma partie, au début, je croisais toujours Vladimir Gothik Tu as raison, ils ont plein de sous, et ils veulent encore nous piquer les bennes
En parlant de bennes, j'ai l'impression que celle de Port Promise est la seule qu'on puisse vider. Comme toi, je n'ai pas accès aux autres. Je me demande si il ne faut pas habiter le quartier pour utiliser les bennes 🤔
Pour les petits boulots, je crois que tu as jusqu'à 18h pour en choisir un.
J'ai commencé la Gen 2. Voilà donc l'avancée de Juliane
Point de vue de Juliane
Nous étions arrivés dans notre nouvelle maison, située au cœur de la forêt de Glimmerbrook, en fin de journée. Les déménageurs avaient installé tous nos meubles, et nous avions entrepris de replanter, une à une, toutes les plantes de Papa. Nous étions si fatigués, que nous nous étions endormis, comme des loirs, après avoir rapidement dîné.
- Alors ? Elles vont bien ?
- Elles sont en bonne santé. Je sens qu’elles vont se plaire ici, tout comme moi. J’aurais dû quitter Britechester, il y a bien longtemps.
J’étais heureuse d’entendre ça car moi, je me sentais déjà revivre.
Nouvelle maison, mais habitudes de vie, inchangées. Papa et moi, nous rendions souvent à Evergreen Harbor pour dénicher des matériaux à recycler. Papa faisait le guet pendant que je fouillais la benne, dans l’intention de me prévenir si quelqu’un arrivait. Il était hors de question quelqu’un vienne
Bien que je ne fus pas la seule à mettre le nez dans les poubelles, je n’aimais pas qu’on me remarquât le faire, mais il était toujours difficile d’éviter les autres. Ce coin de Port Promise était toujours très fréquenté.
Ce jour-là, nous avions encore fait de belles trouvailles, et Papa constata que je manipulais de mieux en mieux, la machine à recycler.
Papa, Maman et moi avions très vite adopté Glimmerbrook. Nous en avions fait le tour, pour découvrir notre environnement, et nous avions été séduits par ces arbres et ces montagnes à perte de vue.
J’étais plusieurs fois allée m’y promener pour y chercher les grenouilles qui seraient nécessaires à la compositions de mes futurs remèdes. Glimmerbrook était un hameau où il faisait bon vivre.
Papa avait eu la mauvaise surprise, en déballant sa machine à fabriquer, de découvrir qu’elle avait été abîmée dans le déménagement. Quelle tristesse pour lui qui ne cessait de fabriquer des meubles dont la plupart étaient entreposés dans un box de Britechester, en attendant qu’ils servent, un jour, à quelqu’un de la famille.
Ce soir-là, Maman et moi nous retrouvâmes donc seules dans le salon pendant que Papa passa la soirée à réparer son jouet.
Nous avions trouvé, mes parents et moi, une routine qui s’installait doucement, et qui leur plaisait beaucoup. Maman s’était mise au tricot, et ses créations s’amélioraient de jour en jour. Elle disait que cela la détendait.
Mes parents avaient également trouvé un moyen pour pallier le manque d’intimité que nous avions dans notre petite maison.
Ils s’éclipsaient dès qu’ils le pouvaient, et chaque fois qu’ils devinaient que j’allaient être occupée pendant un petit moment, comme cette fois où nous avions installé un des lavabos, déniché à Evergreen Harbor, et qu’il avait fallu réparer.
Je leur avais fait part de mon désir de partir quelques jours à Granite Falls pour essayer d’attraper des insectes, car je n’en avais pas suffisamment pour concocter mes remèdes.
Ils m’avaient dissuadé de le faire, car l’hiver s’annonçait rude ; alors, je m’en étais remise, plus ou moins, à leur avis, mais aujourd’hui, j’avais préparé ma tente et mon nécessaire de camping. J’avais prévu de le leur dire, lorsqu’ils reviendraient de leur escapade buissonnière. Ils seraient en pleine forme, et moins enclin à me déconseiller de partir.
Ils avaient plutôt bien pris la nouvelle, malgré une once d’inquiétude, et m’avaient conseillé d’être très prudente.
Ce matin-là, j’étais passée chez le coiffeur, car j’en avais assez de voir mes longs cheveux, ressortir dans un état pitoyable, chaque fois que je plongeais dans une benne.
J’avais ensuite recyclé quelques matériaux, pour que Papa ait de quoi s’occuper pendant mon absence, et je lui avais promis d’être de retour pour son anniversaire.
Puis j’avais filé à Granite Falls pour passer Noël avec les insectes.
La météo était loin d’être clémente, mais la nature m’offrit de merveilleuses surprises, au détour des sentiers enneigés.
Contre toute attente, je réussis même à attraper quelques insectes qui n’avaient pas encore hiberné.
Le jour suivant, je m’enfonçai un peu plus loin dans la forêt et, alors que je m’apprêtais à faire demi-tour, tant il faisait froid, j’aperçus l’entrée d’une grotte.
Je décidai d’aller m’abriter à l’intérieur, en espérant qu’elle ne soit pas habitée par un ours. J’en avais déjà aperçu un, rôder dans la forêt. A l’intérieur, il faisait bon, et mes extrémités commençaient à se réchauffer, alors j’en profiter pour aller explorer une des deux galeries qui se trouvaient dans la grotte. Je verrai bien où elle me mènerait.
Le chemin me conduisit jusqu’à un endroit complètement isolé, dont j’étais sûre qu’il n’apparaissait pas sur la carte de Granite Falls.
Une jeune femme m’accueillit, avec le sourire, en me disant qu’elle ne recevait pas beaucoup de visiteurs. Elle me proposa de partager sa table.
Nous sympathisâmes rapidement. Elle s’appelait Sophie, et vivait, dans ce lieu, comme une ermite afin d’être au plus près de la nature. Nous avions donc beaucoup de points communs.
Je lui racontai mon projet d’élaborer des remèdes à partir des herbes de la forêt, et elle me donna beaucoup de conseils, pour leur fabrication, en m’indiquant que la meilleure saison pour trouver toutes les plantes médicinales, était l’été.
Avant que je ne parte, elle me donna la recette d’un engrais naturel, et efficace pour la croissance des plantes. Elle me fit également promettre de revenir la voir.
Lorsque je sortis de la grotte, la tempête avait doublé d’intensité, dans la forêt de Granite Falls. Il faisait très froid, et le sol était gelé. Je l’appris, à mes dépends, en glissant sur une plaque de verglas.
Il faisait nuit noire, et je ne voyais pas où je mettais les pieds.
Je sortis alors de ma poche, le téléphone portable que j’avais eu la bonne idée de prendre avec moi. J’allumai la torche, et ouvrit l’application « boussole ».
J’arrivai péniblement au camping, en faisant de tous petits pas pour éviter de tomber, puis je me glissai dans mon sac de couchage, dans la ferme intention de repartir, dès le lendemain matin.
Lorsque j’arrivai à la maison, Papa était au jardin, et il avait l’air très content de me voir.
- Tu ne devais pas rentrer que demain ?
- Oh, j’ai eu un temps pourri... mais j’ai quand même rapporté quelques insectes.
- Tu vas nous montrer ça !
Nous fêtâmes son anniversaire le lendemain.
Ça me faisait tout bizarre de voir mon père avec quelques rides en plus, et des cheveux gris, mais c’était toujours lui.
L’hiver était la saison idéale pour faire des activités... hivernales. De toute façon, j’étais coincée à la maison, donc autant s’amuser.
C’était aussi l’occasion de mettre en pratique mes connaissances en herboristeries.
Et cet hiver-là, je réussis à concocter plusieurs remèdes, en n’oubliant pas les précieux conseils de Sophie, mon amie l’ermite.
Bien sûr, je n’avais pas encore tous les ingrédients nécessaires pour réaliser toutes les recettes médicinales que j’avais en tête, mais j’avais déjà fait un petit stock de ce qu’il m’avait été possible de faire.
J’en étais très heureuse car bientôt, je pourrais vendre mes produits.
Depuis que nous étions arrivés à Glimmerbrook, Papa ne travaillait plus, et Maman avait arrêté la vente de ces fleurs. Elle ne réalisait, à présent, ses beaux bouquets, que pour décorer la maison.
C’est vrai que, dans le coin, tout le monde avait son jardin, et ses propres récoltes. Il était donc temps que je puisse rapporter un peu d’argent dans notre foyer car, depuis notre emménagement, nous vivions sur nos réserves.
La Faucheuse emmena Coton, une nuit d’hiver pour le conduire au Paradis des lamas.
Il fut remplacé par autre lama, que nous avions appelé Toudoux. Nous croulions sous la laine de lama blanche, alors cette fois, nous avions choisi un lama beige.
Je reçus, une semaine de décembre, la visite de ma meilleure amie d’enfance, Aurélie Scott. J’étais vraiment très contente de la voir, et l’avais invitée à passer la journée avec nous. Elle aussi avait coupé ses cheveux longs.
Elle n’en revenait pas de mon choix de vouloir habiter au milieu d’une forêt. Elle, avait préféré s’expatrier dans la grande ville et elle s’était installée à San Myshuno, dans un appartement au douzième étage d’une tour. Elle était très heureuse.
L’hiver pouvait parfois être très rude, à Glimmerbrook, aussi rue qu'à Granite Falls.
Mais Papa, malgré son âge avancé, continuait de braver la météo, pour aller s’occuper de ses plantes.
Il ne s’éternisait pas, quand même... Il préférait nous rejoindre, au chaud, dans notre maison. Nous y passions d’agréables moments, tous les trois, à discuter, Maman au tricot, Papa devant la télé, et moi au point de croix. A force de rester coincée à l’intérieur, je dois reconnaître que je m’améliorais de plus en plus.
La suite ICI
J'ai pas passé l'hiver encore dans ma partie, mais ça a l'air super rude
@Elinoee et @nathalie986 Manon vous remercie pour les encouragements, elle y croit et moi aussi
C'est vrai que Granite Falls en hiver, ce n'est pas l'idéal @Elinoee
Les plantes ne poussent pas mais, par contre, tu trouves quand même pas mal d'insectes. Comme ça, j'ai pu avoir un peu d'avance sur certains ingrédients.
Merci pour les cheveux de Juliane
Juliane continue d'avancer dans le challenge. Voici de ses nouvelles
Mes ventes de remèdes d’herboristerie, ne rapportaient pas grand-chose pour le moment. C’est pour cette raison que j’allai à la rencontre des habitants d’Henford-on-Bagley, pour leur proposer mon aide.
Un jour, en sortant du pub local, je tombai nez à nez avec Hawea, mon coup de cœur du lycée. Il semblait très heureux de me voir.
Hawea était devenu banquier.
Lorsque je lui racontai ce que j’étais devenu, il changea de tête.
- Camper et attraper des insectes ?! J’avoue que je préfère de loin le confort d’un hôtel quatre étoiles.
Nous n’avions plus rien en commun. Il regarda brièvement son téléphone puis marmonna quelques mots d’excuse, avant de s’éloigner.
A la tombée de la nuit, j’étais encore à Henford. Il faisait un froid de canard, mais j’avais décidé de tester la coutume locale que les habitants appelaient « la baignade de l’ours polaire ». C’était vraiment vivifiant.
Je sortis très rapidement de l’eau, me séchai en toute hâte puis repris le chemin de Glimmerbrook, heureuse, tout de même, d’avoir pu me tremper dans une eau glacée.
Lorsque je relatai ma prouesse à mes parents, ils étaient fous.
- Et si tu tombais malade ? Ce serait une catastrophe, nous sommes loin de tout, ici.
Je ne tombai pas malade, et ce matin-là, je réussis même à vendre les trois malheureux remèdes qu’il me restait, avant d’aller faire plus ample connaissance avec notre nouveau lama.
Mais j’ai l’impression qu’il ne m’aimait pas beaucoup, celui-là.
Il n’y a guère que lorsque je lui donnai à manger, qu’il semblait me tolérer.
Le reste du temps, il m’en faisait voir de toutes les couleurs. Ce n’est pas grave. Il finira bien par m’adopter.
Lorsque c’était comme ça, je laissais à Papa ou Maman, le soin de le tondre, et je partais à Henford-on-Bagley. Au moins, les habitants étaient toujours reconnaissants de ce qu’on leur apportait.
Ce jour-là, j’étais allée faire un tour dans la forêt de Bramblewood. Il faisait beau, et les températures étaient moins fraîches qu’à Glimmerbrook.
Je rencontrai même la gardienne des créatures, une femme qui s’occupait de la protection de la forêt, et de ses animaux. Je lui parlai de son homologue, l’ermite de Granite Falls. Elle me dit qu’elle avait déjà entendu parler d’elle, mais ne l’avais encore jamais rencontrée.
A mon retour de la forêt, j’étais passée au pub pour récupérer le cadeau d’anniversaire de Maman. Nous fêtions son anniversaire ce soir, et je voulais lui faire une petite surprise. J’avais-là, de la nouvelle laine, pour son tricot.
Maman me remercia dix fois, avant de se décider à souffler ses bougies.
Qu’est-ce qu’elle était jolie, ma petite maman, et elle avait toujours son sourire bienveillant, et tellement doux.
Papa l’embrassa, en lui murmurant à l’oreille un « je t’aime » que j’entendis. Ils étaient trop mignons, tous les deux.
Ce soir-là, nous rentrâmes, en fin de journée, de Evergreen Harbor, où la fouille de la benne avait été fructueuse.
Nous avions ramené un frigo, bien plus esthétique que celui que Papa avait trouvé, des années en arrière. Il serait notre cadeau à tous, pour la nouvelle année. L’autre finirait au recyclage.
J’avais entrepris de le réparer, mais rien à faire. Je n’y arrivais pas.
Papa m’aida alors à le transporter jusqu’à l’intérieur, et prit en charge la réparation.
- Tu vois, c’était là. Il y avait un court-circuit.
J’apprenais énormément de choses, avec mon père. J’aimerais, un jour, savoir me débrouiller comme lui.
Ce soir-là, nous fêtâmes la nouvelle année autour d’un bon vin chaud.
Et nous dansâmes devant le programme télévisé de fin d’année.
Le dégel arriva tardivement, ce printemps, mais dès qu’il fut là, je préparai mon sac, direction, Granite Falls.
J’y restai trois semaines, trois semaines qui furent employées à trouver un maximum de plantes et d’insectes.
Je m’amusais comme une petite folle !
Parfois, j’explorais les lieux à la nuit tombée pour être sûre de repérer les insectes les plus rares.
Les lucioles, par exemple, ne sortait que la nuit.
Alors que l’on pouvait trouver les moustiques et les libellules durant la journée.
Mes plus belles trouvailles furent, quand même, les grisâtres. Elles étaient apparues devant moi, au détour d’un bosquet, alors même que je m’y attendais pas, m’observant de leurs petits yeux tout blancs, dans la nuit noire.
J’étais allée rendre visite, comme promis, à Sophie, dès le deuxième jour de mon arrivée, mais il n’y avait personne dans son repaire. J’y étais donc retournée la veille de mon départ, mais Sophie n’était toujours pas là.
J’étais alors partie chasser les insectes, et j’eus la chance, une nouvelle fois, de croiser mes amies les grisâtres. Elles n’étaient vraiment pas farouches.
La nuit venue, je m’étais allongée sur le lit de Sophie pour faire un petit somme. Ça me changeait de la tente, et le confort d’une maison était, tout de même, bien appréciable. J’espère qu’elle ne m’en voudra pas d’avoir ainsi abusé de son hospitalité.
Au petit matin, elle n’était toujours pas réapparue. Je lui laissais un petit mot pour lui dire que j’étais passée puis je sortis admirer le paysage de la vallée, et ses merveilleuses cascades.
Je pris un « solide » petit déjeuner, avant de repartir pour Glimmerbrook. Les plats cuisinés de Maman commençaient à me manquer. Non pas que je n’aime pas les fruits, ou les scarabées grillés, dont Sophie m’avait d’ailleurs dit qu’ils étaient bourrés de protéines, mais parce que j’avais envie d’un vrai bon plat cuisiné.
Je fus accueillie comme une reine, en arrivant à la maison. Ces trois semaines, sans me voir, avaient paru très longues à mes parents.
En plus, ils avaient plein de choses à me raconter.
Nous passâmes la soirée à discuter, en grillant des chamallows. Ce n’est pas encore ce soir que je sortirais de l’ambiance « camping » et que je mangerais un bon petit plat fait maison, mais mes parents voulaient me faire plaisir, et j’étais très heureuse d’être avec eux.
Toutes les choses qu’ils devaient me raconter, ne se résumaient, en réalité, qu’en une seule : ils avaient acheté une ruche. Papa et Maman étaient tout excités de me faire part de cette grande nouvelle. Ils voulaient produire leur propre miel pour que nous soyons encore plus autonomes. Je ne pouvais que me réjouir de leur initiative.
Après le « dîner chamallows », j’allai planter mes trouvailles dans mon coin de jardin, puis je fis connaissance avec nos abeilles. Quelle belle idée Papa et Maman avaient eue, d’acheter une ruche. Ça me plaisait déjà beaucoup.
Au petit matin, lever vers cinq heures... J’avais coupé le réveil de mes parents pour qu’ils puissent se reposer. Et moi, j’avais pris l’habitude des horaires décalés durant mon séjour à Granite Falls. Je sortis m’occuper des plants de Papa, et je pensai aux miennes. Il me manquait uniquement de la camomille toxique, et j’aurais toutes les plantes nécessaires à la fabrication de mes remèdes.
Je me dirigeai ensuite, avec une certaine appréhension, vers l’étable de Toudoux, mais je constatai rapidement que je n’avais aucune raison de m’en faire. Il avait l’air très heureux de me voir. Je lui prodiguai quelques caresses et celui-ci me fit son plus beau sourire de lama.
Il ne me cracha même pas dessus lorsque je lui offris une friandise qui le rendit tout bleu ! Peut-être fallait-il juste que je m’absente pour qu’il sente que je lui manque ?
La suite s’annonçait vraiment bien.
La suite ICI
Hawea et elle n'avaient effectivement plus rien en commun, sans regret
De belles trouvailles et de magnifiques paysages à Granite Falls
Il lui reste tout de même à mettre en route la G3... Non je ne suis pas la vieille tante reloue qui demande "Alors, c'est pour quand le bébé ?"
De mon côté, mes sims ont pu rentrer de GF sans nouveau bug et j'ai donc pu continuer mon petit bonhomme de chemin !
Célestin a finalement décidé de demander à Célene d'emménager, et la jeune fille a accepté.
La famille a enfin pu faire l'acquisition d'un lama, un rêve de Yumi, elle qui aurait tant voulu pouvoir tricoter plus !
C'est lors d'un énième voyage à Granite Falls que Célene a annoncé à Célestin qu'ils allaient avoir un bébé.
Il s'est dit qu'il avait sûrement trouvé la perle rare, sa chère et tendre se moquant bien du manque de confort, même enceinte, bien contente de pouvoir roucouler dans ces décors si paisibles.
Franchement faudrait être difficile (ou délicat...)
Célestin a mis le voyage à profits pour essayer d'attraper tous les insectes possibles et imaginables, ne rechignant pas à se lever au milieu de la nuit. (pour le moment c'est un échec pour les fourmis rouges)
Il a été ébloui par le feu follet, celui-là même qui faisait si peur au Landry de George Sand, mais Célestin a été plus courageux et on a capturé plusieurs.
Les parents n'étaient pas en reste et avaient tenu à être du voyage, ils prenaient eux aussi plaisir au calme de la forêt, surtout depuis que l'ermite leur proposait le gîte !
Moodlet que je n'avais encore jamais eu Célestin qui dort dans le lit de l'ermite !
M'enfin Yumi commence à se dire qu'elle devient peut-être trop vieille pour ce genre de voyage à la dure, quant à Célene, elle n'est pas fâchée d'être rentrée pour la fin de sa grossesse !
Toute la maisonnée attend le bébé avec impatience et tendresse, c'est la bonne entente entre les beaux-parents et la belle-fille.
Célestin commence à se faire des amis dans le village. Il a tout de même fait une drôle de tête en apprenant que son nouvel ami Lou était l'ex de Célene ! Les deux lui ont assuré être restés en bons termes
Célestin a tout de même compté rapidement sur ses doigts les mois de grossesse. Non, pas de doute, c'est bien son bébé, tout de même cette situation est étrange.
Il n'est pas jaloux, mais il a tout de même préféré bien faire comprendre à Lou qu'il était fou amoureux de Célene. Juste au cas où.
La longue vie de Knox a fini par toucher à sa fin, elle fut sacrément prolifique en production de meubles.
Et comme le cycle de la vie est inarrêtable, le petit Fernand vint au monde quelques heures après le décès de son grand-père.
Un petit gars qui grandit bien vite !
Decade Challenge : Les Meunier à travers les âges (Terminé)
NSBC : La dynastie des Berrington (en cours)
Challenge Apocalypse : L'apocalypse des Bonnechance (MAJ selon mes humeurs)
Je suis heureuse que tu n'aies pas eu de nouveau bug en rentrant de Granite Falls. C'était quand même pénible, ce bug
J'adore nos sims ! Le manque de confort ne les effraient jamais. Il sont prêts à tout pour suivre l'être aimé dans les pire situations ! Enceinte et dormir dans une tente, à même le sol, dans un sac de couchage avec, pour unique bien-être, les bras de son amoureux... et le décor ! , ben... c'est juste parfait Elles sont ravies, nos simettes !
Si on m'avait fait ce coup-là, j'aurais envoyé paître le gars, illico presto ! Et pourtant, j'en ai passé, des nuits à la belle étoile.
Célestin a fait de belles prises, avec les insectes ! Heureusement qu'il n'est pas Landry ! Ouf
Par contre, le moodlet que tu as eu avec Célestin, je ne l'ai pas eu avec Juliane. Pourtant, elle a aussi dormi dans le lit de l'ermite. Mais comme elle n'a fait qu'une sieste, c'est peut-être à cause de ça.
Tu as vérifié le MCCC, ou bien tu étais sûre de ton coup pour le "test paternité" ? J'ai bien rigolé lorsque tu as évoqué les doutes de Célestin.
RIP Knox, et longue vie à Fernand ! Il est bien mignon ce bambin !