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La rédemption de Salem Whitbloom
Avengers7x
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Je suis de retour après mes déboires récents concernant mes autres histoires en cours ; pour ceux qui n'auraient pas suivi j'ai perdu mes sauvegardes lors du transfert de mes dossiers de mon ancien à mon nouvel ordi et donc cet évènement m'a un peu coupé l'herbe sous le pied. Mais je ne me suis pas laissée aller pour autant malgré deux jours de flottement. J'ai donc installé Heure de gloire et j'ai commencé à chercher des idées pour écrire une nouvelle histoire qui me passionnerait au moins autant que celle sur les Boronoff mais je n'avais pas des masses d'idées, mais rejouer des vampires… un peu dur en ce moment. Donc les vampires, on oublie.
Et puis à force de tester quelques petits trucs en rapport à la célébrité sur plusieurs partie différentes, une idée principale est ressortie et a donné ce nouveau sujet dans lequel vous retrouverez une nouvelle intrigue, de nouvelles têtes (qui j'espère sauront se rendre attachantes) et surtout des situations parfois délicates parce que les Sims
En fait, je ne sais pas trop où je vais avec cette nouvelle histoire mais, ce qui est bien c'est que vous allez m'accompagner dans cette nouvelle aventure.
A tout bientôt pour le Prologue. Joel est impatient de vous rencontrer…
Et puis à force de tester quelques petits trucs en rapport à la célébrité sur plusieurs partie différentes, une idée principale est ressortie et a donné ce nouveau sujet dans lequel vous retrouverez une nouvelle intrigue, de nouvelles têtes (qui j'espère sauront se rendre attachantes) et surtout des situations parfois délicates parce que les Sims
En fait, je ne sais pas trop où je vais avec cette nouvelle histoire mais, ce qui est bien c'est que vous allez m'accompagner dans cette nouvelle aventure.A tout bientôt pour le Prologue. Joel est impatient de vous rencontrer…
Challenges : Legacy (partie perdue)
Spin-off : Les Boronoff (partie perdue)
Histoires : Le réveil de l'Enchantée
Spin-off : Les Boronoff (partie perdue)
Histoires : Le réveil de l'Enchantée
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Spin-off : Les Boronoff (partie perdue)
Histoires : Le réveil de l'Enchantée
Au moins ici, personne ne viendra me courir après : aucun paparazzi, aucun journaliste, aucune prétendante un peu écervelée en mal d’amour et d’affection et surtout, surtout : aucune pression sociale à laquelle devoir céder. Juste le désert à perte de vue et du sable à s’en brûler la rétine… Selon moi la définition la plus approchante du paradis.
Je me présente, je m’appelle Joel de Vière-Bermont et je suis un fils de. Mon père, Archibald De Vière est un aristocrate désargenté pour qui le petit profit n’existe pas. Soit il y a du profit, auquel cas vous avez réussi et êtes digne de considération, soit il n’y a pas de profit et dans ce cas… bon courage et bonjour chez vous. D’ailleurs, absolument rien ne le prédestinait à rencontrer ma mère, Ann-Katheryn Bermont, une américaine de petite vertu qui a fini par mettre au placard sa petite tranquille lorsqu’un directeur de casting lui est tombé dessus lorsqu’elle achetait trois épinards et cinq carottes au supermarché avec ma grand-mère, qui est soit dit en passant plus vénale encore que Madame ma mère. Puisse son âme trouver le repos éternel.
Mais pour en revenir plus précisément à la rencontre entre mes parents et leur « relation », au début, elle était strictement professionnelle : la star montante qu’était ma mère à l’époque eut rapidement besoin de quelqu’un de compétent pour gérer son image publique qui risquait à tout moment de s’effondrer aux vues des frasques de ma mère. Dans l’entreprise où bossait mon père, personne n’en voulait et comme mon père n’avait pas beaucoup d’ancienneté… devinez qui a servi de bizu ? En bon bizu, mon père n’a évidemment pas bronché mais il s’est efforcé de redorer l’image de cette « pimbêche écervelée » avec tout le professionnalisme dont il est capable, même encore actuellement. Mais la pimbêche écervelée a vite changé de statut lorsque mon père s’est rendu compte de la manne financière qu’elle représentait. D’une parmi tant d’autre, ma mère est devenue cet être incroyable et exceptionnelle, centre de toutes les attentions dont l’ego ne se satisferait jamais assez de compliments, de fleurs, de bijoux et de satin. Pour finir de mettre la main sur la richesse de ma mère et ainsi se racheter une réputation convenable, il lui a sorti l’argument ultime (auquel un ego déjà démesuré ne peut pas résister) : le nom à particule.
Au cas où vous n’auriez pas compris : mes parents ne s’aiment pas. Ils se tolèrent tout au plus mais je ne me connais pas de demi-frères ou de demi-sœurs d’un côté ou de l’autre. Mon père avait son héritier mâle et ma mère… heureusement qu’il existe Matin Potins pour me rappeler à quoi elle ressemble. Je ne faisais pas vraiment partie de son plan de carrière… un miracle que je sois né !
Heureusement pour eux, j’étais docile et un peu solitaire ; je savais me satisfaire de peu pour le plus grand bonheur de ma mère qui y voyait une excuse pour me couvrir davantage de cadeaux et mon père ne m’a considéré qu’à l’âge tardif de 8 ans. Heureusement pour moi, je suis tombé sur les meilleures gouvernantes qu’un enfant pouvait imaginer. Je pense que c’est un peu grâce à elles deux si je suis ici aujourd’hui en plein désert, des rêves de changer le monde plein la tête.
- Hey toi là-bas ! Approche un peu, que je te vois.
Mince alors une statue qui parle ! On aura tout vu ou bien c’est le manque de sommeil ou une insolation qui fait j’ai la berlue et que j’entends des voix. Cela dit, rien ne semble dangereux donc il ne coute rien de s’approcher ; je suppose que cette armure est plutôt inoffensive d’elle-même. Je suis quand même un peu circonspect : si quelqu’un me reconnait et me voit en plein désert en train de parler à une armure, je n’ai pas fini d’en entendre parler et je peux dire adieu à mon relatif anonymat, gagné au prix de nombreuses disputes parentales.
- Hmmmmmmmm. Pas trop sec, pas trop mal de visage. Tu feras l’affaire.
- L’affaire pour quoi ?
- Pour me sortir de là, pardi !
- Vous sortir de là ?... De l’armure vous voulez dire ?
- Mais c’est pas vrai ! Mais oui, de l’armure pauvre buche !
- Ah mais vous, pauvre buche ! Ce n’est pas tous les jours que l’on croise un type coincé dans une armure, en plein désert qui plus est.
- Vous marquez un point, mon ami. Excusez ma réaction cavalière mais cela fait longtemps que j’attends que l’on me délivre de ma prison de fer. 480 ans plus précisément.
- Donc vous êtes mort.
- Donc je suis mort. Enfin pas vraiment puisque je vous parle à ce moment précis…
- Mais vous êtes quoi au juste ?
- Ni vivant ni mort. Mon nom est Salem Whitbloom et j’étais un sorcier puissant autrefois, avant que l’on m’emprisonne dans une armure et qu’on ne la dépose en plein milieu de nulle part.
- D’accord. Je vais vous aider M. Whitbloom.
- Quoi c’est tout ?! Pas de questions supplémentaires ? Juste « d’accord » ?...
- Eh bien oui, juste d’accord. Par contre, je n’ai aucun pouvoir d’aucune sorte et je suis plutôt un homme de sciences donc la magie…
- Sorcellerie, mon cher. Sorcellerie…
- Comme vous voudrez M. Whitbloom ; ô mon dieu ! Je parle à une armure, tout va bien.
- C’est Salem pour les intimes. Et puisque tu as choisi de m’aider je vais pouvoir exaucer ton vœu le plus cher par-delà l’univers. Enonce le maintenant.
- Je souhaite ************
- Es-tu sûr de cela mon bon ami. Cela au détriment de tout le reste ?
- Absolument certain.
- Ainsi soit-il, que sa volonté soit faite. Que ma magie et ma puissance viennent en aide à Joel de Vière-Bermont, premier du nom.
Non mais dans quoi je me suis embarqué encore ? Moi qui rêvais juste d’une petite vie simple et tranquille loin du tumulte de la ville et des projecteurs, voilà que je tombe sur à peu près pire que tout ce que je déteste. Cela dit peut-être qu’un peu de magie relèvera un quotidien d’ores et déjà voué à un avenir morne et triste. On verra bien, de toute façon il est trop tard pour reculer. Mais… et je fais quoi maintenant ?
___
Voilà pour ce prologue.
Evidemment, j'espère qu'il vous plait que vous voulez savoir qui est Salem, pourquoi il s'est retrouvé dans cette armure etc, etc...
Finalement, je pense que cette histoire a du potentiel… a vous de me dire maintenant ce que vous en pensez. En tout cas, vous l'aurez sans doute remarqué, la trame de départ est celle d'un Legacy classique mais je ne suis pas certaine de m'en tenir aux règles donc je préfère classé et mentionné ce topic comme une histoire et non pas un challenge pur et dur.
Ah oui aussi ! Je tiens à préciser que les petites étoiles sont normales, je ne me suis pas fait censurée par le forum ou quoi que ce soit. Je ne voulais juste pas écrire son vœux, histoire que vous cherchiez quel est son vœu le plus cher tout au long de sa génération
Bonne soirée !
A7x
Spin-off : Les Boronoff (partie perdue)
Histoires : Le réveil de l'Enchantée
Quelle bonne idée que ce sorcier emprisonné dans l'armure. Une petite pointe de surnaturel n'est pas pour me déplaire
Bon, et sinon, tu la triple sauvegarde cette histoire, hein ?
Je sais bien que tu aimes les choses un peu surnaturelles, moi aussi ! J'espère que les sorciers sont dans les cartons d'EA depuis le temps que je vois fleurir des histoires fantastiques et surnaturelles passionnantes ici. Cela nous simplifiera grandement les choses, enfin ça viendra j'en suis sûre…
Deux sauvegardes + le cloud, ça devrait pouvoir le faire
Merci d'être fidèle parmi les fidèles
Spin-off : Les Boronoff (partie perdue)
Histoires : Le réveil de l'Enchantée
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Histoires : Le réveil de l'Enchantée
Avec peu d’économies en poche, j’ai fait ce que j’ai pu pour construire une cabane, afin d’avoir un toit sur la tête pour m’abriter un temps soit peu de la chaleur parfois excessive du désert. Bon, il est vrai que cela tient plus de l’abris de fortune ou du bunker que de la cabane mais c’est un premier pas vers la survie dans un milieu quelque peu hostile. Je ne me réclame d’aucun mouvement politique, théologique ou spirituel – je veux juste me débrouiller seul, par mes propres moyens.
Je crois que mon père approuverait, peut-être pas la méthode mais je ferais preuve de ténacité et de force de caractère, chose plus ou moins essentielle à ses yeux. Quant à ma mère, je suis à peu près certain qu’elle aurait déjà fait une syncope si elle voyait mes conditions de vie, elle qui ne se baigne que dans des piscines entourées du marbre le plus pur. Pauvre maman, elle ne tiendrait pas 5 minutes dans ce trou paumé… enfin paumé, oui et non : le téléphone capte donc ce n’est pas non plus le fin fond de la planète, juste un endroit un peu plus reculé que les autres et en ce qui me concerne, cela me convient parfaitement. J’arrive à me projeter dans cet endroit pour le reste de mes jours et la perspective d’un avenir de recherches et d’avancées scientifiques me comble de joie.
La science. L’autre raison qui m’a poussée jusqu’ici. J’ai entendu dire que le laboratoire scientifique de Zarbville cherchait de nouveaux laborantins dans l’espoir de former une nouvelle équipe dans le cadre d’un projet confidentiel mais de grande envergure. Pour en savoir davantage, le seul moyen à ma disposition est de postuler, même si j’imagine aisément que d’autres candidatures sont bien au-dessus de la mienne. Et de toute façon, je n’ai pas le choix : il me faut une source de revenu stable et régulier, ne serait-ce que pour posséder le minimum vital : un lit, une douche et des toilettes sans oublier l’électroménager de base. Après, amasser des richesses pour amasser… je sais les dérives psychologiques que cela entraine et je n’ai pas envie de devenir ma mère en pire. Je suis résolu à réussir dans la voie que je me suis choisi, à avoir une réputation et une éthique irréprochables loin de l’attention médiatique qui m’a vu naitre.
Chose plus incertaine, en arrivant dans mon trou paumé, j’ai accepté d’aider un type dont je ne sais rien si ce n’est qu’il s’appelle Salem Whitboom, qu’il est prétendument magicien, ou sorcier selon ses dires, et qu’il s’est retrouvé enfermé dans une armure de chevalier aussi vieille que lui, tout ça pour une raison encore inconnue parce que mon côté rationnel n’a pas pu se résoudre à lui poser des questions. Cette histoire dépasse la logique et l’entendement ! Cependant si la Science peut expliquer tout un tas de phénomènes plus ou moins dingues, je suis convaincu en revanche qu’elle ne pourra jamais tout expliquer et je crois pouvoir affirmer sans trop me tromper que Salem Whitbloom en est le parfait exemple.
D’ailleurs je ferais bien de l’emmener dans le box de stockage que j’ai loué en prévision de l’ameublement de mon abri : on annonce une tempête de sable ma foi assez virulente et je doute fort que son enveloppe de métal résiste aussi magique soit-elle, et puis j’ai à faire à Willow Creek et comme ce n’est pas la porte à côté, je préfère l’y mettre en attendant d’être plus confortablement installé. Et comme Willow Creek n’est pas la porte à côté je ferais bien de me mettre en route si je ne veux pas louper mon train.
Heureusement que Zarbville est située à environ 30 minutes en voiture d’Oasis Spring parce que faire 2 heures de train aller-retour pour toucher au but, je ne m’en sentirais pas capable sur un lapse de temps très étendu. Pour cette fois, je n’ai pas vraiment le choix : Willow Creek est la seule ville que je connais à peu près pour y avoir suivi une partie de mes études supérieure, à l’époque où je voulais encore devenir concertiste de Jazz et que je jouais occasionnellement du piano pour épater la galerie. Et puis bon gré malgré, j’ai laissé tomber la musique afin de me consacrer à l’innovation et aux nouvelles technologies dans les sciences. D’où le projet de travailler en tant que chercheur dans un laboratoire pour un programme ambitieux et pour remplir cette première étape, j’ai besoin d’un accès Internet (que je ne possède pas chez moi pour l’instant). Donc un arrêt aux Archives municipales est indispensable, sans oublier que je dois me rendre chez l’épicier du coin ; quoiqu’avec 40 $ en poche, je ne vais pas aller bien loin mais sait-on jamais, pour peu que je trouve une solution inattendue à mon léger problème d’argent… en espérant bien entendu que la situation ne s’aggrave pas si elle venait à perdurer. C’est peut-être des sous que j’aurais dû demander à Salem, une avance conséquente si jamais le plan A venait à échouer… mais bon. C’est un peu tard à présent, j’ai formulé un souhait et je ne peux pas revenir dessus ; d’autant que le plan A n’est pas encore voué à l’échec puisqu’il n’a pas encore commencé ! J’espère vraiment être retenu dans les candidats… Cela devrait le faire, non ?... Avec un puissant sorcier à ses côtés… Quoi ? Eh bien oui, je suis stressé et je me raccroche à la première chose à ma portée ! Vous feriez pareil de votre côté dans ma position qui est très précaire.
J’ignore si c’est actuellement le soulagement qui domine ; soulagement d’avoir enfin déposé ma candidature en ligne, ou bien l’angoisse de l’attente d’une réponse, qu’elle soit positive ou négative cela va sans dire… Il n’y rien de pire que l’indécision et l’attente. C’est pourquoi je vais passer chez l’épicier en coup de vent et rentrer chez moi ensuite. Inutile de se torturer l’esprit avec un ordinateur et une connexion à proximité et en plus, cela serait bien contreproductif.
En parlant de productivité et après des explications fournies sur ma situation, l’épicier de Willow Creek m’a vendu pour 35 $ un sachet de graines de légumes, les fruits étant optionnel et les fleurs inutiles à ce stade et mon besoin de nourriture quant à lui est bien réel, les graines légumes se sont imposées comme la meilleure option possible. Autant vous dire que je me suis mis au travail tout de suite après avoir troqué mon pull et mon jean pour une tenue plus adaptée et plus confortable aussi.
Enfin pour couronner et finir cette journée en beauté, j’ai eu la peur de ma vie lorsque j’ai vu débarquer cette chère MBB sur mon terrain. J’ai d’abord cru que ma mère l’avait chargée de me ramener à bon port dans cette prison sur les hauteurs de Del Sol Valley. Pas que je connaisse personnellement Millie Bobby Brown, elle est trop jeune pour que je m’y intéresse d’une quelconque façon mais sa jeunesse pourrait la rendre facilement influençable et comme dans ce milieu tout le monde connait tout le monde…
Mais ce n’était pas ça. D’ailleurs, si je savais très bien qui elle était, elle, on ne peut pas dire que la réciproque fut vraie. Je fus rassuré en moins de 30 secondes et visiblement, mon retrait de la vie publique pendant mon adolescence était arrivé au bon moment car le plus grand nombre avait déjà oublié jusqu’à mon existence. Parfait ! Pour en revenir à Millie elle était venue me remettre des cadeaux pour mon emménagement tout frais. Délicate attention ; je sens que je vais me plaire ici, cet endroit à de bonnes ondes. Le temps d’aller poser les paquets colorés dans l’entrée que Millie m’avait gentiment filé un coup de main avec l’arrosage des plants nouvellement semés.
- Voilà ! Comme ça, ils pousseront plus vite avait-elle claironné avant de partir.
- Merci… bredouillai-je ensuite, penaud de ne savoir que répondre.
À la suite du départ de la jeune actrice, ce sont mes voisins d’en face qui sont venus me souhaiter la bienvenue dans le quartier. Un couple fort aimable a priori, peut-être un peu snob sur les bords, à en juger l’imposante bâtisse dans laquelle ils résident, avec j’imagine au moins un enfant puisque les banalités échangées m’ont appris qu’ils étaient parents au foyer tous les deux. C’est un peu étrange mais je suppose que ce n’est pas plus bizarre qu’un type qui vit seul dans une espèce d’abri sans eau ni électricité et sans aucun meuble.
Je crois que l’on s’est fait bonne impression malgré tout et j’espère pouvoir compter dessus si l’occasion l’oblige. Un peu d’entraide n’a jamais fait de mal à personne, surtout en plein désert lorsque la température avoisine les 50° !
Spin-off : Les Boronoff (partie perdue)
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Les débuts s'annoncent prometteurs (sauf si une certaine observatrice a décidé de l'embêter un petit peu
@agathe2013 Dis, c'est pas très gentil de sous-entendre des choses…
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L’acclimatation (si l’on peut dire) se passe plutôt bien. Mes voisins sont fort sympathiques, comme le laissait présager notre entrevue de mon premier jour dans cette nouvelle ville : Thierry n’hésite pas à venir me filer un coup de main et sa femme, Marie, m’a donné quelques bons tuyaux pour plus tard, lorsque ma situation financière sera plus stable et que je pourrais me projeter sur du long terme. A ce propos, il se pourrait que cela arrive bien plus tôt que prévu initialement : le laboratoire s’est dit intéressé par ma candidature, cependant la direction estime que je dois faire mes preuves et envisage de me prendre à l’essai. J’ai cru comprendre que c’était plus ou moins la procédure classique lorsque l’on change de filière en cours de cursus. Un peu surpris mais loin d’être dépité, j’essaie de relativiser et de me mettre à leur place : vous feriez confiance vous, à un biochimiste en devenir qui connait davantage ses gammes au piano que son tableau de classification des éléments ?... Personnellement, j’émettrais quelques réserves. Et de toute façon, cela ne veut pas dire que je n’aurais pas le poste, juste que ce sera un peu plus compliqué pour moi que pour un chimiste de formation. Bon ok, si une autre candidature arrive et qu’il s’agit d’un chimiste ou d’un biochimiste de formation, je suis FOU-TU ! Mais tâchons de rester optimiste, n’est-ce pas ?
La période d’essai débute lundi ; ce qui veut dire que j’ai tout un weekend devant moi pour me préparer mentalement, ce qui est aussi bien que catastrophique ! C’est le meilleur pour se mettre une pression inutile sur les épaules et donc le meilleur moyen de rater un truc capital pour la suite et rater si près du but… pas certain que mon ego y résiste, même s’il est moins développé que celui de mes parents. C’est le problème qui peut advenir lorsqu’on a beaucoup d’ambition comme moi. J’ai toujours entendu dire que, sans ambition impossible d’avancer. Cela dit… Il est hors de question que je me fourvoie d’une façon ou d’une autre ; hors de question par exemple, d’écraser la concurrence pour parvenir à mes fins, bien que j’aie des modèles de qui tenir (malheureusement)…
De toute manière, je ne crois pas avoir le loisir de me morfondre ou de m’inquiéter sur mon sort d’avantage : Thierry est passé dans la journée pour m’informer qu’une grosse soirée à Windenburg était en préparation pour le lendemain, qu’il y allait et qu’il comptait bien m’embarquer dans cette aventure. J’ai mis un peu de temps à accepter cette proposition, ce type de soirée n’étant pas tellement ma tasse de thé parce que je sais d’expérience que lorsqu’on commence par en faire une avec des amis, par la suite votre groupe d’amis s’attend à ce que vous fassiez les suivantes sans exception et si vous avez le malheur de refuser l’une d’elles pour des raisons diverses, vous vous retrouvez d’emblée catalogué comme le rabat-joie de service. Cependant, j’ai tout de même accepté l’invitation ; premièrement, cela me permettra de nouer une relation avec mon voisin et de mieux le connaitre, deuxièmement, ce sera aussi l’occasion de voir du pays en allant jusqu’à Windenburg qui se situe à 1h30 de route de Willow Creek (je pense que je vais investir dans un abonnement de train d’ailleurs) et troisièmement, de rencontrer du monde… même si les relations que l’on noue lors de ce genre de soirée s’avèrent être plutôt éphémères.
Et je n’ai rien de mieux à faire « chez moi » ; il faut attendre que les plantations sortent de terre et je n’ai encore pas le pouvoir de le faire, même si bien sûr, j’aimerai bien. Quoique. Cela a du charme de laisser le temps au temps… quant à faire le tour de la ville d’Oasis pour me familiariser avec mon environnement direct, Thierry m’a fait comprendre que j’aurais bien assez de temps ailleurs pour me livrer à des explorations urbaines en tout genre. Bref, j’ai dit oui et Thierry m’a donc donné rendez-vous le lendemain (samedi) à 17h30 pour une soirée qu’il annonçait d’ores et déjà comme mémorable et ce n’était pas pour me rassurer…
Samedi soir. Il est un peu plus de 21h lorsque nous arrivons sur place, aux ruines de Windenburg et force est de reconnaitre que l’endroit possède un certain cachet, ce qui n’est pas pour me déplaire. J’aime les jolies choses, les endroits atypiques ou préservés des yeux du commun des mortels et visiblement les ruines répondent à certains critères ; l’endroit est enclavé sur une île, accessible seulement en bateau et quand la marée le permet, ce qui explique sans doute le peu de participants à cette soirée. Etonnement, j’ai la sensation d’être un privilégié, encore plus privilégié du fait de mon anonymat et c’est évidemment très plaisant.
Le peu de monde est plutôt une aubaine : je suis un bien piètre danseur et je n’ai pas besoin ni envie d’attirer les regards ni les moqueries sur moi. Je laisse volontiers cela à d’autres qui s’en accommodent bien mieux. En tout cas, personne n’attire mon attention pour le moment, peut-être que cela viendra ou peut-être pas ; à vrai dire, je n’attends pas grand-chose de cette soirée sur le plan sentimental. De toute façon des attentes trop élevées entrainent presque toujours des désillusions une fois loin des platines et des stroboscopes.
Soirée sympathique ; quelques personnes supplémentaires sont arrivées pour que la piste de danse ressemble à une vraie piste de danse. Thierry s’est lâché pendant que j’étais toujours sur la réserve, à prendre garde à ne pas me tourner en ridicule en public. Puis à force de faire attention à mes pieds, j’en ai eu marre et j’ai laissé mon voisin étaler ses capacités aux yeux du reste des convives seul.
Il n’a pas eu l’air de s’en offusquer ; quant à moi, c’est tout naturellement que je me suis dirigé vers le bar improvisé. J’avais besoin d’un verre mais aussi de prendre du recul vis-à-vis de cette foule toujours plus nombreuse, qui commençait à me donner le tournis. Lorsque mon verre fut prêt, je l’attrapai prestement et m’éloignai pour dénicher un coin plus tranquille afin que mes oreilles se reposent de la cohue et du brouhaha ambiant. Tout allait bien mais j’avais l’impression que la soirée pouvait dégénérée à tout moment. Pourtant les boissons tel que les cocktails ou les nectars ne coulaient pas à flots de ce que j’avais pu constater au bar. D’ailleurs, je ne buvais qu’en de très rares occasions.
Peu après, des éclats de voix se sont fait entendre près du bar et comme je ne comprenais pas ce qui se passait, je me suis rapproché tout en restant en retrait. Deux hommes, des trentenaires, importunaient une jeune femme pas bien plus âgée qu’eux. Je l’avais repéré sur la piste tout à l’heure… Il faut dire qu’elle passe difficilement inaperçue avec tous ses tatouages d’inspiration gothique et on ne peut pas dire qu’elle ait l’air de passer un moment des plus agréables ; le coup classique vous savez, la nana qui tente de refuser un premier verre, puis un deuxième parce que le zinzin en face n’a pas compris qu’il était lourd et qu’elle n’était pas intéressée. Par acquis de conscience j’interviens discrètement en faveur de la jeune inconnue.
- Un problème Messieurs ?...
- T’es qui toi d’abord pour te mêler de c’qui t’regarde pas !?
- Celui qui va te refaire le portrait si tu ne déguerpis pas dans la minute.
- Hou maman ! J’ai trop peur !
Je vous passe la suite sous silence mais lui et son pote auraient mieux fait d’avoir peur. C’est dommage qu’ils soient si stupides et qu’ils aient si peu de jugeote, l’un des deux étaient vraiment canon. Tant pis pour moi, pas de flirt adolescent pour moi ce soir… Je laisse la jeune femme aux soins du barman et retourne voir comment se porte la piste de danse, et… j’aurais mieux fait de m’abstenir !
Au-Lit Altesse, comme je l’appelle, vient d’arriver afin de profiter de la fête et du lieu d’exception et c’est une catastrophe. Les gens s’agglutinent autour d’elle comme des guêpes autour de quelque pot de confiture dans l’espoir futile d’avoir une photo, un autographe ou même un signe de la main. Il ne manquerait plus que les gens l’étouffent et on n’aurait pas fini d’en entendre parler… Quand je pense que je suis sorti avec elle trois ans parce nos parents avaient pour idée de nous marier, j’en ai la nausée. Finalement c’est elle qui a rompu au motif que « je n’étais pas suffisamment investi dans notre ‘relation’ ». Sans blague ?! Tout ce qui intéressait cette fille, c’était e devenir célèbre peu importe le moyen et comme à l’époque j’étais célèbre… Enfin visiblement, Miss Alto est parvenue à ses fins, même si cela me passe au-dessus. Tant mieux pour elle si s’éclate dans sa vie. Personnellement, je me serai bien passé d’une piqûre de rappel de cet évènement douloureux de mon adolescence.
Je cherche Thierry du regard ; il faut qu’on rentre, je ne peux plus rester une minute de plus ici. Je l’aperçois derrière Holy, le regard perdu dans le vague d’avoir croisé une célébrité un peu connue. C’est dans des moments comme celui-là que je me dis que les humains sont assez pathétiques pour certains et que j’ai fait le bon choix concernant ma vie.
Je le tire sans ménagement de sa rêverie en tirant sur son bras avant de lui faire comprendre que je veux rentrer parce que de mon côté, la fête est finie. Inutile de vous décrire l’ambiance sur le chemin retour : elle est glaciale et l’incompréhension domine d’un côté comme de l’autre ; je ne suis pas énervé contre mon voisin, c’est juste que je ne comprends pas comment lui ou les autres peuvent en arriver à de telles extrêmités d’inconscience pour quelque chose qui n’en vaut pas vraiment la peine. En fait, pour l’avoir vécu de l’intérieur je ne vois absolument pas où se trouve la part de rêve que les gens prétendent y trouver… La célébrité est une prison, une cage dorée où l’on choisit ou non de vivre et l’anonymat à quelque chose de salvateur.
Cela dit, je ne suis pas non plus complètement déconnecté du monde dans lequel je vis et ma relation à la célébrité m’interroge beaucoup. Je suis conscient que mon point de vue et mon refus quasiment systématique de la notoriété quelle que soit sa forme sera une potentielle source de problèmes et de conflit plus tard. Qu’adviendra-t-il si ma descendance décide de marcher dans les pas de leurs grands-parents ?... Je veux dire, je les aimerai toujours ; ils seront toujours mes fils, mes filles et mes petits enfants mais… Quelque chose changera, c’est indéniable. En tout cas, si l’une ou l’un d’eux veut devenir célèbre… sans lui mettre de bâtons dans les roues, il ou elle devra se débrouiller seul et se « faire » par ses propres moyens et sa propre initiative. Je ne les aiderai pas.
Enfin d’ici à ce qu’on y arrive… je pense que j’ai encore quelques belles années d’insouciance et de projets devant moi. La soirée était plutôt agréable si l’on omet le petit incident au bar ; j’espère que la demoiselle va bien et qu’elle a pu rentrer chez elle sans encombre. Quant à Holly Alto, disons que c’est déjà un mauvais souvenir et que ce n’est pas elle ou cette soirée qui va changer ma vie du tout au tout ! J’ai bien d’autres soucis en tête pour y accorder de l’importance, le premier d’entre eux étant : trouver un emploi stable et pérenne sur la durée.
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Alors que cela aurait été l'occasion de connaître un peu plus d'autres personnes, voilà qu'il retombe sur une personne de son ancienne vie. Et apparemment, elle ne lui a pas laissé un bon souvenir.
Enfin, un point positif, il a quand même un travail, même si ce n'est pour l'instant qu'à l'essai.
Allez demain cela ira mieux
Hâte de le voir débuter sa carrière (enfin, sa période d'essai au labo) Je sens que je vais bien m'amuser