J'ai passé tellement de temps chez eux, à parler avec Naël, que le jour se levait déjà alors qu'on observait encore les dernières étoiles.
Il y avait encore cet espèce de malaise entre nous, il me couvait d'un regard attendri, et je faisais mon possible pour ne pas le blesser davantage.
"Je vais devoir rentrer, je sais que j'habite pas si loin que ça, mais j'ai passé la nuit dehors, il ne faudrait pas que ma mère s'inquiète.
- Je comprends, tu reviendras, maintenant que tu as vu où on vit...
- N-naël...
- Juste entre amis, je te promets que je ne tente rien...
- Je vais essayer de recoller les morceaux avec Camille...tu...tu m'aiderais ?"
Je me rendis alors compte de l'égoïsme qui suintait de cette demande.
Un sourire illumina le visage de Naël.
"Pour ton bonheur je ferais tout."
Il me prit à nouveau dans ses bras, pas de la même façon, plus tendre cette fois, comme s'il ne voulait pas me casser avec ses gros muscles de mec.
"Cali...je t'-, commença-t-il, si doucement près de mon oreille que moi seule pouvais l'entendre.
- Je le savais ! Tu n'es qu'un menteur, Naël ! Tu te fiches de moi alors que tu sais que je l'aime toujours comme un fou !!!"
Camille...
Naël s'éloigna de moi en hâte, et on eut le temps de voir le pan de la chemise bleue de Camille disparaître à la porte d'entrée.
"Il...il croit...
- Il pense que c'est moi que tu aimes...soupira Naël. J'ai tout gâché...Cali...pardon...
- Je vais le rattraper !
- Cali !"
Camille était monté. En approchant je l'entendis réprimer un dernier sanglot et je le vis essuyer ses yeux en hâte.
"Cami-
- Non.
- Non ?
- Je ne pleurais pas.
- Je sais, dis-je. Mais...Naël et moi...c'est pas ce que tu crois.
- Je ne crois rien. Je sais ! Tu l'aimes, c'est tout. C'est pas grave, je savais...mais ce traître m'a menti, il disait que tu m'aimais quand on était petits, que tu m'aimais peut-être toujours. J'ai bien fait de ne pas le croire au début, puis j'ai voulu être sûr et te demander. Ma mère m'a dit que Naël et toi vous étiez dehors, je voulais t'avouer mon mensonge.
Et lui qui m'a menti...c'était trop, j'ai craqué. Je n'ai rien contre toi Cali, rien du tout. Je suis seulement triste de t'aimer..."
"Triste de t'aimer..."
Ses mots raisonnaient comme un poignard dans mon coeur. C'est ce que Naël vivra toujours, c'est ce que je fais vivre à Camille maintenant, alors qu'il croit que j'aime son frère...
"Cet espèce de sale...
- Ça suffit maintenant !
- Cali...
- Je refuse de t'entendre dire du mal de Naël qui ne cherche absolument pas à te mettre des bâtons dans les roues ! Il ne fait qu'essayer de t'aider !!"
Un lourd silence passa entre nous.
"Tu l'aimes..." souffla Camille en se levant.
"Camille !
- Laisse-moi !"
Je courus derrière lui dans le couloir jusqu'à sa chambre.
"Camille ! Laisse-moi entrer !
- Va-t'en ! Je...*silence* je ne veux plus te voir."
Je retournais sur le canapé.
Mais comment je vais désamorcer ça, moi...
Point de vue Cassie
7h, réveil à la sonnerie de portable, si je tiens le bougre qui ose...
Cali ? Mais, elle n'est pas dans sa chambre ?
"Allô ?
- Salut m'man...
- Tu as fugué ? J'ai fait quelque chose de mal ? Je fais ce que je peux pour avoir des congés pour passer plus de temps avec Lizou et toi mais...
- *snif* C'est pas ça maman...
- Pupuce ? tu es où ? tu t'es faite mal ?
- Le coeur, ça compte ?
- Tu as fait le mur pour aller en boîte ?! grondai-je.
- Nan, de toute façon la musique est trop vieillotte en boîte, du blues, pitié !
- Et donc ?
- Euh...Ben, j'étais chez Camille.
- Ton petit amoureux ! Je m'en souviens, il doit avoir bien grandi.
- Oui, et il est pas mal, m'enfin, c'est pas le sujet. J'appelais juste pour te dire que je rentre...et que je te demande pardon d'avoir traîné si tard.
- Capote ?
- Hein ?
- Ben, vous en avez mise une ou pas ?
- Maman !! Je pige mieux d'où Lize tiens ce côté pervers !
- C'est pas pervers, j'veux pas être grand-mère, et ça me gêne autant que toi de parler de ça !
- T'inquiète, on a rien fait...on en reparle quand j'arrive."
"Ça va, chérie ? me demanda Jules.
- Oui, Cali a quelques soucis de coeur, je crois, mais je vais l'aider...
- Après le boulot ?
- Ah oui, crotte, j'ai fini mes congés...quelle plaie !"
Heureusement, pour moi ET ma collègue, elle a bien voulu me laisser un peu de son ADN pour que j'analyse. J'étais tellement à cran que je le lui aurais enfoncé au fond de la gorge si elle avait refusé.
J'étais tellement crevée en partant que je me suis plantée de porte...
Si je me farcis cette galère pour un Dieu Sim je vais péter un boulon...
Tu veux démissionner ?
J'ai le droit ?
Ouais, tu pourrais, je voulais savoir comment ça se passait la suite de ta montée en grade, mais...
Pitié, laissez-moi démissionner...
Tu tiendrais jusqu'à la retraite ?
...euh...Non.
Je verrais.
Et là ça a coupé.
* * *
Point de vue Cali
Maman était partie au travail quand je suis arrivée, et le bus a pas tardé à venir nous chercher Lizou et moi.
Camille a séché les cours aujourd'hui. Heureusement, Naël était là. Il est dans l'équipe de basket du lycée et il m'a aidée à entrer chez les cheerleaders.
J'aurais du sauter et courir de joie dans toute la maison, mais j'avais l'impression de porter un énorme poids sur mon dos.
Je me suis mise aux devoirs, sans rien dire. Charlize commençait apparemment à trouver ça suspect...
"Cheerleader ?
- Ouais.
- Bien joué.
- Merci."
On entendait les pages tourner, pas un bruit. Les mouches du bayou aussi avaient décidé de la boucler.
Charlize finit par craquer. Dans un grand bruit de chaise, elle s'assit à côté de moi.
"Alors ? raconte ? t'as pas voulu en parler au lycée, je respecte, parce que son frangin était là, mais là dis tout !
Nan, parce que là, j'avoue que j'ai pas trop pigé pourquoi Camille a séché, c'est pas son genre, ni celui de la famille, quoi...
- J'veux pas en parler, Lize...
- Rooh, allez ! J'suis ta grande soeur !
C'est pas comme si j'avais une tonne de connaissances sur le sujet, j'suis novice aussi, mais quand même !
- Je ne veux pas en parler, Charlize, répondis-je en hachant bien les mots, pour que ça rentre dans sa tête.
- Justement, c'est pour ça que j'insiste, quand on veut pas en parler c'est toujours troooop dramatique après...
j'aime beaucoup les deux majs
Charlize est vraiment mais vraiment sans gêne et un peu, beaucoup enquiquinante ^^, elle lâche pas le morceau quand elle a une idée en tête ^^
Two things only a man cannot hide : that he is drunk and that he is in love.
P.S. : le CC c'est le mal ^^
Comment appelle-t-on un chien qui n'a pas de pattes ?
Charlize...voilà, c'est Charlize, elle a pas lâché l'affaire, une vraie mule. Et maman est rentrée, et comme je voulais tout lui dire, il allait falloir que je crache le morceau devant ma soeur...
"T'accouche, oui ?!
- Cali est enceinte ?
- Mais non, maman !"
Alors, j'ai déballé mon paquet, Camille que j'aimais depuis toujours mais qui ne l'a jamais su, Naël, qui je sais pas depuis combien de temps mais il m'aimait, Camille qui, malgré ce qu'il m'a dit, m'aime, et qui est blessé de penser que je puisse aimer son frère, Naël qui sera toujours blessé, et en plus je sais même pas si Camille sait que son frère m'aime aussi.
"Ah ouais, quand même, a fait maman.
- Ben voui, tu vois, j'suis pas mise enceinte par Camille ou chais pas quoi, mais soit j'ai le coeur brisé, soit je brise celui de Naël...
- Mais qu'est-ce que tu vas t'inventer des trucs ?!" lâcha Charlize.
Maman et moi l'avons fixé comme si elle méritait la camisole.
"Quoi ?! C'est vrai, non ?
- Développe, chérie, parce que ta soeur et moi on a rien compris de ton message, là...
- Mais c'est pas dur ! Naël, il t'a bien dit de t'occuper que de toi et ton bonheur, non ?
- Oui...répondis-je timidement, vu la tronche que tirait la frangine.
- Alors tu vas me faire le plaisir de chercher un poil de courage au fond de toi, cocotte, et tu vas demander ton Camille en mariage illico presto !"
Là, j'ai rien dit, mais j'ai regardé là-haut en pensant : Hey, Sakura ! T'as des photos de cette tête-là ?
"En mariage ?
- Ouais, bon, j'me suis laissée emporter, mais c'est l'idée, quoi !"
T'inquiète, c'est dans la boîte !
Merci ! Ils vont bien se marrer ! Retourne à tes affaires avant que les gènes qui ont fait Hélène Bean ne ressortent dans ta frangine !
Ouais, c'est pas faux.
"T'es autant demi-Bean que moi, sérieux !
- Lizou, on peut quand même pas...
- Mais maman ! il a dit que si !
- Ou c'est un test..."
"Mouais, bof" fit Charlize, pas convaincue.
Point de vue Cassie
Cali montait se doucher, et Charlize repartit à la charge.
"Nan, mais t'es sûre qu'elle peut pas ?
- Briser le coeur d'une personne qui l'aime ? Bien sûr qu'elle ne peut pas !
- C'est quand même pas évident là, la ...euh le multi-mariage ou chais pas quoi c'est pas légal...et pour choisir c'est mal engagé...
- Y'a rien de difficile, elle aime Camille, qui, apparemment l'aime aussi mais ne voit pas ses sentiments à elle. Soit elle va finir par aimer Naël qui lui l'aime ouvertement - même si son frère n'a pas l'air au courant - soit Camille va ouvrir les yeux. Cali ne brisera rien, le temps effacera les sentiments, peu à peu.
- C'est quand même la méga-looze...
- C'est sûr qu'on a connu plus simple comme relation, dans la famille, mais je pense qu'il vaut mieux que Cali suive son coeur sans chercher plus loin les dégâts qu'elle pourrait causer, plutôt que d'essayer de donner son amour à ses anciens amoureux qu'elle ne remarquait plus...
- Tu parles de la cousine de mamie Céline, là, non ?
- Oui, Camélia. Elle n'aimait plus Kai, mais pour ne pas lui faire de mal elle a renoué avec, Andréa l'avait quittée pour laisser le champ libre. Si elle n'avait pas fait ça elle aurait soit vécu tranquillement avec Andréa, soit elles se seraient quand même séparées à l'arrivée d'Arthur. Même si c'est difficile pour nous, Zoreï, de faire des malheureux sur notre passage, il vaut mieux ça, plutôt que de ruiner sa vie. Et ça Camille et Naël le savent, leur mère, Nathalie, a du leur raconter l'histoire de leur grand-mère, pour les protéger."
Charlize ne dit rien.
"Ça va mieux, Lizou ? rassurée ?
- Ben, tu m'as paumée avec les noms des gens, mais je crois avoir cerné le truc.
- Tu vas laisser Cali tranquille alors, d'accord ?
-Raaah, c'est ce que tu veux depuis le début, avouuue !
- Presque. J'avais besoin de te rassurer, tu es plus surprotectrice que n'importe qui, mais tu fais plutôt dans l'excès, ris-je.
- Promis, j'arrête de l'embêter. Sauf si elle m'appelle à l'aide.
- Entendu. Je suis contente de t'avoir, ma chérie. Tu soutiens Cali, malgré tout, quand je ne suis pas là...
- Hey, te flagelles pas, m'man, t'es une bonne maman quand même. J'te connais, si t'étais pas au Labo tu serais au jardin, t'as du mal à extérioriser ton amour, t'y peux rien, t'as grandi dans une assez grande fratrie, quand même. C'est pas tout, mais si j'ai pas mes 10 heures de sommeil je suis grognon. Bonne nuit ma petite maman."
Je lui soufflais un bonne nuit à mon tour, touchée par les mots de ma grande fille.
Cali finissait ses devoirs quand Jules demanda :
"Tu as résolu le mystère, chérie ?
- Tout va bien, j'ai parlé aux filles, j'ai cerné le problème de la petite, calmé les ardeurs de la grande...
- Une vraie Bean, rit mon homme.
- Un vrai typhon ! Je vais envoyer un mail à Hélène et Kéno pour savoir si les mini Bean sont toujours comme ça !
- Je vais faire quelques longueurs de piscine avant d'aller dormir, ça vous laissera un moment pour parler, hein Cali ?
- Tu as peur que tes muscles fondent, p'pa ?
- Non, rit Jules. Mais si je ne les entretiens pas un peu où seront les muscles qui font signer les investisseurs ?
- *soupir* Jamais je bosserais dans les affaires...souffla Cali.
Quand Jules sortit, Cali devint mal à l'aise.
"Qu'est-ce qu'il y a, pupuce ?
- C'est grave...d'aimer deux personnes ?"
Aïe !
"Grave, bof, pas vraiment, mais c'est des façon d'aimer différentes. Je vous aime, Lizou et toi, et j'aime votre père. C'est trois personnes, mais c'est différent.
- Ouais, voilà, c'est différent.
Je me croyais sortie d'affaire quand... :
"Mon coeur veut Camille...mon corps veut Naël."
Ah ouais. Quand même.
"Je suis bonne pour recevoir un haut de pyjama avec les bras qui s'attachent dans le dos à mon anniversaire, c'est ça ?
- Mais non, ma chérie, c'est tes hormones qui commencent à travailler, ça arrive, parfois sous la forme de rêves très coquins, puis ça finit par se calmer...
- J'aimerais bien souhaiter ça de Camille, je me sentirais moins mal, déjà...
- C'est quoi qui t'attire autant sur le physique de Naël ?
- Ses muscles, répondit-elle aussitôt. Un vrai cocon à câlin, c'est trop cool."
D'accord. Donc, Naël est un Blaffy 2.0 ... à moins que ?
"C'est que pour les câlins du réconfort ? Ou tu serais prête à faire crac-crac ? Je demande juste, hein ? Tu veux des réponses il faut bien que je sache !!!"
Je me sentis rougir en débitant la phrase à toute allure.
"Ha, non, non, juste câlin...
- Bon, dans ce cas c'est juste que Naël prend la place de Camille-l'ami-d'enfance, pour que Camille prennent la place du garçon que tu aimes.
- Ça va lui faire du mal non ?
- Est-ce qu'il t'en a parlé ?
- Ben, il a dit qu'être mon ami lui suffisait "amplement".
- Vient là, ma puce..."
"Ne cherche pas plus loin, Naël est un très gentil garçon, qui sait ce qu'il te faut et qui pour ton propre bien serait prêt à sortir de ta vie.
- Camille aussi...
- Oui, et c'est Camille que tu aimes.
Alors ne cherche plus, fonce, bats-toi pour avoir Camille et lui montrer qu'il est le seul homme de ta vie, et seulement s'il reste aveugle tu iras à Naël, comme il te l'a dit. Tout ira bien, mais c'est dur de persuader quelqu'un qui ne croit plus personne...
- C'est vrai qu'il va être dur à convaincre...
- Tu sauras. J'ai confiance en toi, alors puise là-dedans pour trouver le courage qu'il te manque.
- Merci, m'man."
Je sais pas par où commencer... alors euh... j'adore Cali *^* Elle est vraiment adorable J'aime beaucoup Naël (c'est celui que je préfère entre lui et Camille ^^') aussi mais même s'il termine pas avec Cali à mon avis il se trouvera quelqu'un de bien ~
Charlize et les gènes Bean qui ressortent, j'ai adoré sa tête xD Puis il est chou son côté protecteur (je trouve tout le monde chou moi u.u"). Cassie et ses questions très directes aussi c'était drôle ^.^
Bon bah je crois que j'ai fait le tour, super màj's ^.^
Ce matin, je me sentais un courage de battante ! J'aurais Camille, il le fallait.
"Ça va toi ? demanda ma soeur au réveil.
- Maman m'a rassurée, je ferais tout ce que je peux pour avoir Camille, elle m'a redonné courage !
- C'est bien ça !"
Charlize me regarda longuement. Je voyais l'espoir dans ses yeux, elle voulait mon bonheur.
Quand on est rentrées du lycée, maman s'occupait de ses plantes, comme à chaque jour de congé.
"Calinette ! T'es demandée à la porte !
- Je sais, j'ai donné rendez-vous à Camille ici !"
"Hey, salut Cali !
- Tope-là Camille !
- On se met à cet exposé alors ?
- Oh...ben, y'a pas le feu...
- Ben pourquoi tu m'as fait venir ?
- Beh, j'ai pas le droit de vouloir passer du temps avec mon "presque-meilleur-ami" ?"
Il détourna les yeux.
Je sentais un soudain malaise, celui qu'on avait brisé au lycée aujourd'hui en retrouvant nos habitudes du primaire.
Je m'allongeais dans l'herbe, dans la cour. Il m'avait suivie.
"Viens, l'herbe n'a pas changé, tu sais."
Il s'allongea à mes côtés.
"Ça m'avait manqué...souffla-t-il.
- A moi aussi.
- C'est marrant, ça n'a pas l'air différent de quand on était petits...
- Rien n'a vraiment changé depuis. Ni toi...ni moi."
Il tiqua. Avait-il compris que ce j'essayais de lui dire ?
"Ça te dit qu'on sorte demain soir ? demandai-je.
- Bof, pour ce qu'il y a à faire en ville...
- Ben, on pourrait retourner au parc, comme avant..."
Le lendemain soir...
"Allez, déride-toi ! ça te fait pas plaisir d'être ici ?
- Rooh...Cali...
- J'ai...j'ai dit quelque chose de ...mal ?
- Tu peux pas t'empêcher de tout gâcher...
- C'est toi qui gâche...
- C'est la meilleure ! tu me rappelles toujours ce que je cherche à oublier...
- Quoi donc ?
- Que ton coeur appartient à Naël..."
Il se leva, prêt à partir.
"Halte-là ! Tu vas m'écouter !
- Tu vas me dire que j'ai tort, c'est ça ??
- Tout bon ! Tu es persuadé être le seul à encore avoir des sentiments pour moi, ce qui t'as fait me mentir ! C'est Naël qui me l'a dit !
- Ça c'est vrai, et alors ?
- Alors tu es un idiot fini, Camille ! En faisant ça tu m'as brisé le coeur, j'étais sûre que tu ne m'aimais plus, parce que tu me l'avais dit ! Heureusement, Naël m'a expliqué que pour toi rien n'avait changé, mais je désespérais encore d'arriver à te montrer que je t'aime depuis toujours."
Un sourire passa sur le visage de Camille.
"De vrai ?
- Evidemment !"
"Merci, Calinette...
- De ?
- De ne pas avoir abandonné...
On s’assoit ?"
On resta un moment comme ça, collés, je sentais son odeur. Il avait grandit, mais pas changé.
De temps en temps, je le regardais, sous la lumière de la lune, et je me demandais si je ne rêvais pas.
Si c'était un rêve, j'espérais qu'il ne s'arrête jamais.
Malheureusement, ou heureusement, je sais pas, ce n'était pas un rêve.
Mais il prit fin...
"Je dois y aller, Calinette.
- Déjà ??
- Il est presque deux heures du matin...
- Oh la vache...j'ai pas vu le temps passer..."
Il sourit.
"Moi non plus, c'est plutôt bon signe, non ? Tu pleures ?
- Non ! une poussière, sans doute.
- Calinette..."
Il m'envoya un b a i s e r volant.
"A demain au lycée, Calinette. Dors bien."
Je me rassis sur le banc, alors que Camille partait. Ce rencard avait un arrière-goût d'inachevé gênant, mais si je ne faisais rien, il allait partir, et ma chance aussi...
"A demain..."
Et puis :
"Camille !"
Il se retourna.
"Oui ?
- Je t'aime."
Je posais ma tête sur son épaule.
"Je devais faire ça...
- Je ne t'en veux pas, je ne trouvais pas le courage...mais je voulais le faire aussi...
- S'il te plaît, n'oublie plus jamais que je t'aime, d'accord ?
- Promis..."
...
Cher journal, depuis hier soir, je sors avec l'homme de ma vie...Camille.
On essaye d'être discrets au lycée, et on se voit quand on peut en dehors.
Je suis rentrée plus tôt, le prof d'histoire n'était pas là. Je partais faire un petit jogg pour me délier les jambes après les heures de cours, et je suis tombée sur Emma Plénozas-Zoreï, mon amie d'enfance.
"Salut Emma !
- Oh, salut Cali...
- Dis donc, t'as l'air au trente-sixième dessous, toi...
- Je vais changer de lycée, et ma mère veut que je prenne des cours supplémentaire d'économie, histoire que je puisse facilement intégrer l'entreprise de mon père à mes 18 ans...
- Rooh la looze...
- Tu l'as dit... Je comprends pas pourquoi je suis obligée de me farcir tout ça... Cindy est beaucoup plus apte que moi pour ce genre de chose...
- Ouais, mais ta mère a bien du voir que ta soeur fricote avec la petite, enfin, plus si petite, Artémys Plénozas-Gothik...
- Je sais, elle aime pas ça, mais je ne veux pas du Groupe, je m'en fiche de le laisser à Artémys, vraiment.
- C'est ça le truc, t'en veux pas toi, c'est comme un royaume.
- Encore ce cours d'histoire...
- J'y peux rien, j'adore ! C'est toujours les rois qui refusaient le trône qui étaient les meilleurs. Ta mère sait que tu sauras redresser la situation du Groupe Plénozas parce que tu n'en veux pas, tu détournerais pas de fonds comme Artémys pourrait le faire avec ses robes hors de prix...
- Tu crois ?
- Je suis sûre que tu y arriverais ; comme m'a dit ma mère, prend la confiance en toi que j'ai, et tu auras plus de courage.
- C'est beau. Merci Cali, tu es une vraie amie, sinon comme une soeur.
- De rien Emma, n'hésite pas à passer à la maison si tu doutes, ou juste si tu veux jouer aux sims.
- Pas de souci ! Ciao !
- Ciao !"
Mission accomplie !
Au fond d'elle, Emma est plus Zoreï que Plénozas, c'est pas mauvais pour la ville ça !
Oups, je fais déjà l'héritière !
Ce soir-là, alors que Cali venait de prendre conscience qu'être héritière pouvait être "vachement stylé", une tragédie faillit arriver...
Jules se fit enlever par les Sixamiens alors qu'il sortait tranquillement la poubelle.
Point de vue Cassie
J'espérais que rien de grave ne s'était passé là-haut, je savais que Jules s'était déjà fait enlever trois fois avec celle-ci, mais je savais aussi que les Sixamiennes aimaient beaucoup polliniser nos hommes. J'espérais pouvoir faire confiance à ma lointaine amie, Hélène, l'alien mauve que j'avais rencontrée en allant chez eux.
Il avait seulement l'air...hagard.
J'appris au boulot par Yann (celui de Cassandre) qu'il avait invité Jules à une petite soirée arrosée entre mecs, avec ses amis de Sixam. D'où le côté hagard, il était jus-de-fruitisé à l'alcool Sixamien...pauvre chéri...
Yann m'invita de force après le travail, moi qui voulait des nouvelles de Cali et son Camille, il me faudrait attendre.
J'avais un de ces maux de crâne !! Cet alcool était bon, mais violent !
Et sinon, Charlize fait la fierté de son père en reprenant la chanson fétiche du fondateur de la grande lignée des Bean, William, le père de Jules.
Et Cassandre est la petite vieille la plus heureuse du monde, pouvant enfin atteindre cet âge qu'elle avait faillit ne jamais vivre.
j'aime beaucoup donc toujours pas de petit kdo surprise lors des enlèvements de Jules, c'est presque pas drôle
j'ai bien aimé le rencard entre Cali et Camille et surtout Cali qui a enfin réussi à prendre son courage à deux mains ^^
vivement la suite Cassandre est toute mimi et heureuse en plus
Two things only a man cannot hide : that he is drunk and that he is in love.
P.S. : le CC c'est le mal ^^
Comment appelle-t-on un chien qui n'a pas de pattes ?
@Wyr Oui, c'est vrai que pour comprendre faut lire les Bean ^^. Comme @LucieVisto est une copine elle m'a prêté Jules comme j'étais en dèche de mecs pour Cassie ^^
@Pythonroux J'ai jamais été aussi contente de voir un de mes sims devenir vieux ^^
Legacy en cours : La famille Zoreï
Origin ID : Sakura5192 Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Réponses
Point de vue Cali
J'ai passé tellement de temps chez eux, à parler avec Naël, que le jour se levait déjà alors qu'on observait encore les dernières étoiles.
Il y avait encore cet espèce de malaise entre nous, il me couvait d'un regard attendri, et je faisais mon possible pour ne pas le blesser davantage.
"Je vais devoir rentrer, je sais que j'habite pas si loin que ça, mais j'ai passé la nuit dehors, il ne faudrait pas que ma mère s'inquiète.
- Je comprends, tu reviendras, maintenant que tu as vu où on vit...
- N-naël...
- Juste entre amis, je te promets que je ne tente rien...
- Je vais essayer de recoller les morceaux avec Camille...tu...tu m'aiderais ?"
Je me rendis alors compte de l'égoïsme qui suintait de cette demande.
Un sourire illumina le visage de Naël.
"Pour ton bonheur je ferais tout."
Il me prit à nouveau dans ses bras, pas de la même façon, plus tendre cette fois, comme s'il ne voulait pas me casser avec ses gros muscles de mec.
"Cali...je t'-, commença-t-il, si doucement près de mon oreille que moi seule pouvais l'entendre.
- Je le savais ! Tu n'es qu'un menteur, Naël ! Tu te fiches de moi alors que tu sais que je l'aime toujours comme un fou !!!"
Camille...
Naël s'éloigna de moi en hâte, et on eut le temps de voir le pan de la chemise bleue de Camille disparaître à la porte d'entrée.
"Il...il croit...
- Il pense que c'est moi que tu aimes...soupira Naël. J'ai tout gâché...Cali...pardon...
- Je vais le rattraper !
- Cali !"
Camille était monté. En approchant je l'entendis réprimer un dernier sanglot et je le vis essuyer ses yeux en hâte.
"Cami-
- Non.
- Non ?
- Je ne pleurais pas.
- Je sais, dis-je. Mais...Naël et moi...c'est pas ce que tu crois.
- Je ne crois rien. Je sais ! Tu l'aimes, c'est tout. C'est pas grave, je savais...mais ce traître m'a menti, il disait que tu m'aimais quand on était petits, que tu m'aimais peut-être toujours. J'ai bien fait de ne pas le croire au début, puis j'ai voulu être sûr et te demander. Ma mère m'a dit que Naël et toi vous étiez dehors, je voulais t'avouer mon mensonge.
Et lui qui m'a menti...c'était trop, j'ai craqué. Je n'ai rien contre toi Cali, rien du tout. Je suis seulement triste de t'aimer..."
"Triste de t'aimer..."
Ses mots raisonnaient comme un poignard dans mon coeur. C'est ce que Naël vivra toujours, c'est ce que je fais vivre à Camille maintenant, alors qu'il croit que j'aime son frère...
"Cet espèce de sale...
- Ça suffit maintenant !
- Cali...
- Je refuse de t'entendre dire du mal de Naël qui ne cherche absolument pas à te mettre des bâtons dans les roues ! Il ne fait qu'essayer de t'aider !!"
Un lourd silence passa entre nous.
"Tu l'aimes..." souffla Camille en se levant.
"Camille !
- Laisse-moi !"
Je courus derrière lui dans le couloir jusqu'à sa chambre.
"Laisse-moi Cali !
- Laisse-moi t'expliquer, Camille !"
Il entra dans sa chambre et verrouilla sa porte.
"Camille ! Laisse-moi entrer !
- Va-t'en ! Je...*silence* je ne veux plus te voir."
Je retournais sur le canapé.
Mais comment je vais désamorcer ça, moi...
Point de vue Cassie
7h, réveil à la sonnerie de portable, si je tiens le bougre qui ose...
Cali ? Mais, elle n'est pas dans sa chambre ?
"Allô ?
- Salut m'man...
- Tu as fugué ? J'ai fait quelque chose de mal ? Je fais ce que je peux pour avoir des congés pour passer plus de temps avec Lizou et toi mais...
- *snif* C'est pas ça maman...
- Pupuce ? tu es où ? tu t'es faite mal ?
- Le coeur, ça compte ?
- Tu as fait le mur pour aller en boîte ?! grondai-je.
- Nan, de toute façon la musique est trop vieillotte en boîte, du blues, pitié !
- Et donc ?
- Euh...Ben, j'étais chez Camille.
- Ton petit amoureux ! Je m'en souviens, il doit avoir bien grandi.
- Oui, et il est pas mal, m'enfin, c'est pas le sujet. J'appelais juste pour te dire que je rentre...et que je te demande pardon d'avoir traîné si tard.
- Capote ?
- Hein ?
- Ben, vous en avez mise une ou pas ?
- Maman !! Je pige mieux d'où Lize tiens ce côté pervers !
- C'est pas pervers, j'veux pas être grand-mère, et ça me gêne autant que toi de parler de ça !
- T'inquiète, on a rien fait...on en reparle quand j'arrive."
"Ça va, chérie ? me demanda Jules.
- Oui, Cali a quelques soucis de coeur, je crois, mais je vais l'aider...
- Après le boulot ?
- Ah oui, crotte, j'ai fini mes congés...quelle plaie !"
Heureusement, pour moi ET ma collègue, elle a bien voulu me laisser un peu de son ADN pour que j'analyse. J'étais tellement à cran que je le lui aurais enfoncé au fond de la gorge si elle avait refusé.
J'étais tellement crevée en partant que je me suis plantée de porte...
Si je me farcis cette galère pour un Dieu Sim je vais péter un boulon...
Tu veux démissionner ?
J'ai le droit ?
Ouais, tu pourrais, je voulais savoir comment ça se passait la suite de ta montée en grade, mais...
Pitié, laissez-moi démissionner...
Tu tiendrais jusqu'à la retraite ?
...euh...Non.
Je verrais.
Et là ça a coupé.
Point de vue Cali
Maman était partie au travail quand je suis arrivée, et le bus a pas tardé à venir nous chercher Lizou et moi.
Camille a séché les cours aujourd'hui. Heureusement, Naël était là. Il est dans l'équipe de basket du lycée et il m'a aidée à entrer chez les cheerleaders.
J'aurais du sauter et courir de joie dans toute la maison, mais j'avais l'impression de porter un énorme poids sur mon dos.
Je me suis mise aux devoirs, sans rien dire. Charlize commençait apparemment à trouver ça suspect...
"Cheerleader ?
- Ouais.
- Bien joué.
- Merci."
On entendait les pages tourner, pas un bruit. Les mouches du bayou aussi avaient décidé de la boucler.
Charlize finit par craquer. Dans un grand bruit de chaise, elle s'assit à côté de moi.
"Alors ? raconte ? t'as pas voulu en parler au lycée, je respecte, parce que son frangin était là, mais là dis tout !
Nan, parce que là, j'avoue que j'ai pas trop pigé pourquoi Camille a séché, c'est pas son genre, ni celui de la famille, quoi...
- J'veux pas en parler, Lize...
- Rooh, allez ! J'suis ta grande soeur !
C'est pas comme si j'avais une tonne de connaissances sur le sujet, j'suis novice aussi, mais quand même !
- Je ne veux pas en parler, Charlize, répondis-je en hachant bien les mots, pour que ça rentre dans sa tête.
- Justement, c'est pour ça que j'insiste, quand on veut pas en parler c'est toujours troooop dramatique après...
- Rooh, tu m'gonfles..."
Suite ce soir (après que j'aie mangé
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Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Illidan & Tyrande
Charlize est vraiment mais vraiment sans gêne et un peu, beaucoup enquiquinante ^^, elle lâche pas le morceau quand elle a une idée en tête ^^
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Illidan & Tyrande
Point de vue Cali
Charlize...voilà, c'est Charlize, elle a pas lâché l'affaire, une vraie mule. Et maman est rentrée, et comme je voulais tout lui dire, il allait falloir que je crache le morceau devant ma soeur...
"T'accouche, oui ?!
- Cali est enceinte ?
- Mais non, maman !"
Alors, j'ai déballé mon paquet, Camille que j'aimais depuis toujours mais qui ne l'a jamais su, Naël, qui je sais pas depuis combien de temps mais il m'aimait, Camille qui, malgré ce qu'il m'a dit, m'aime, et qui est blessé de penser que je puisse aimer son frère, Naël qui sera toujours blessé, et en plus je sais même pas si Camille sait que son frère m'aime aussi.
"Ah ouais, quand même, a fait maman.
- Ben voui, tu vois, j'suis pas mise enceinte par Camille ou chais pas quoi, mais soit j'ai le coeur brisé, soit je brise celui de Naël...
- Mais qu'est-ce que tu vas t'inventer des trucs ?!" lâcha Charlize.
Maman et moi l'avons fixé comme si elle méritait la camisole.
"Quoi ?! C'est vrai, non ?
- Développe, chérie, parce que ta soeur et moi on a rien compris de ton message, là...
- Mais c'est pas dur ! Naël, il t'a bien dit de t'occuper que de toi et ton bonheur, non ?
- Oui...répondis-je timidement, vu la tronche que tirait la frangine.
- Alors tu vas me faire le plaisir de chercher un poil de courage au fond de toi, cocotte, et tu vas demander ton Camille en mariage illico presto !"
Là, j'ai rien dit, mais j'ai regardé là-haut en pensant : Hey, Sakura ! T'as des photos de cette tête-là ?
"En mariage ?
- Ouais, bon, j'me suis laissée emporter, mais c'est l'idée, quoi !"
T'inquiète, c'est dans la boîte !
Merci ! Ils vont bien se marrer !
Retourne à tes affaires avant que les gènes qui ont fait Hélène Bean ne ressortent dans ta frangine !
Ouais, c'est pas faux.
"T'es autant demi-Bean que moi, sérieux !
- Lizou, on peut quand même pas...
- Mais maman ! il a dit que si !
- Ou c'est un test..."
"Mouais, bof" fit Charlize, pas convaincue.
Point de vue Cassie
Cali montait se doucher, et Charlize repartit à la charge.
"Nan, mais t'es sûre qu'elle peut pas ?
- Briser le coeur d'une personne qui l'aime ? Bien sûr qu'elle ne peut pas !
- C'est quand même pas évident là, la ...euh le multi-mariage ou chais pas quoi c'est pas légal...et pour choisir c'est mal engagé...
- Y'a rien de difficile, elle aime Camille, qui, apparemment l'aime aussi mais ne voit pas ses sentiments à elle. Soit elle va finir par aimer Naël qui lui l'aime ouvertement - même si son frère n'a pas l'air au courant - soit Camille va ouvrir les yeux. Cali ne brisera rien, le temps effacera les sentiments, peu à peu.
- C'est quand même la méga-looze...
- C'est sûr qu'on a connu plus simple comme relation, dans la famille, mais je pense qu'il vaut mieux que Cali suive son coeur sans chercher plus loin les dégâts qu'elle pourrait causer, plutôt que d'essayer de donner son amour à ses anciens amoureux qu'elle ne remarquait plus...
- Tu parles de la cousine de mamie Céline, là, non ?
- Oui, Camélia. Elle n'aimait plus Kai, mais pour ne pas lui faire de mal elle a renoué avec, Andréa l'avait quittée pour laisser le champ libre. Si elle n'avait pas fait ça elle aurait soit vécu tranquillement avec Andréa, soit elles se seraient quand même séparées à l'arrivée d'Arthur. Même si c'est difficile pour nous, Zoreï, de faire des malheureux sur notre passage, il vaut mieux ça, plutôt que de ruiner sa vie. Et ça Camille et Naël le savent, leur mère, Nathalie, a du leur raconter l'histoire de leur grand-mère, pour les protéger."
Charlize ne dit rien.
"Ça va mieux, Lizou ? rassurée ?
- Ben, tu m'as paumée avec les noms des gens, mais je crois avoir cerné le truc.
- Tu vas laisser Cali tranquille alors, d'accord ?
-Raaah, c'est ce que tu veux depuis le début, avouuue !
- Presque. J'avais besoin de te rassurer, tu es plus surprotectrice que n'importe qui, mais tu fais plutôt dans l'excès, ris-je.
- Promis, j'arrête de l'embêter. Sauf si elle m'appelle à l'aide.
- Entendu. Je suis contente de t'avoir, ma chérie. Tu soutiens Cali, malgré tout, quand je ne suis pas là...
- Hey, te flagelles pas, m'man, t'es une bonne maman quand même. J'te connais, si t'étais pas au Labo tu serais au jardin, t'as du mal à extérioriser ton amour, t'y peux rien, t'as grandi dans une assez grande fratrie, quand même. C'est pas tout, mais si j'ai pas mes 10 heures de sommeil je suis grognon. Bonne nuit ma petite maman."
Je lui soufflais un bonne nuit à mon tour, touchée par les mots de ma grande fille.
Cali finissait ses devoirs quand Jules demanda :
"Tu as résolu le mystère, chérie ?
- Tout va bien, j'ai parlé aux filles, j'ai cerné le problème de la petite, calmé les ardeurs de la grande...
- Une vraie Bean, rit mon homme.
- Un vrai typhon ! Je vais envoyer un mail à Hélène et Kéno pour savoir si les mini Bean sont toujours comme ça !
- Je vais faire quelques longueurs de piscine avant d'aller dormir, ça vous laissera un moment pour parler, hein Cali ?
- Tu as peur que tes muscles fondent, p'pa ?
- Non, rit Jules. Mais si je ne les entretiens pas un peu où seront les muscles qui font signer les investisseurs ?
- *soupir* Jamais je bosserais dans les affaires...souffla Cali.
Quand Jules sortit, Cali devint mal à l'aise.
"Qu'est-ce qu'il y a, pupuce ?
- C'est grave...d'aimer deux personnes ?"
Aïe !
"Grave, bof, pas vraiment, mais c'est des façon d'aimer différentes. Je vous aime, Lizou et toi, et j'aime votre père. C'est trois personnes, mais c'est différent.
- Ouais, voilà, c'est différent.
Je me croyais sortie d'affaire quand... :
"Mon coeur veut Camille...mon corps veut Naël."
Ah ouais. Quand même.
"Je suis bonne pour recevoir un haut de pyjama avec les bras qui s'attachent dans le dos à mon anniversaire, c'est ça ?
- Mais non, ma chérie, c'est tes hormones qui commencent à travailler, ça arrive, parfois sous la forme de rêves très coquins, puis ça finit par se calmer...
- J'aimerais bien souhaiter ça de Camille, je me sentirais moins mal, déjà...
- C'est quoi qui t'attire autant sur le physique de Naël ?
- Ses muscles, répondit-elle aussitôt. Un vrai cocon à câlin, c'est trop cool."
D'accord. Donc, Naël est un Blaffy 2.0 ... à moins que ?
"C'est que pour les câlins du réconfort ? Ou tu serais prête à faire crac-crac ? Je demande juste, hein ? Tu veux des réponses il faut bien que je sache !!!"
Je me sentis rougir en débitant la phrase à toute allure.
"Ha, non, non, juste câlin...
- Bon, dans ce cas c'est juste que Naël prend la place de Camille-l'ami-d'enfance, pour que Camille prennent la place du garçon que tu aimes.
- Ça va lui faire du mal non ?
- Est-ce qu'il t'en a parlé ?
- Ben, il a dit qu'être mon ami lui suffisait "amplement".
- Vient là, ma puce..."
"Ne cherche pas plus loin, Naël est un très gentil garçon, qui sait ce qu'il te faut et qui pour ton propre bien serait prêt à sortir de ta vie.
- Camille aussi...
- Oui, et c'est Camille que tu aimes.
Alors ne cherche plus, fonce, bats-toi pour avoir Camille et lui montrer qu'il est le seul homme de ta vie, et seulement s'il reste aveugle tu iras à Naël, comme il te l'a dit. Tout ira bien, mais c'est dur de persuader quelqu'un qui ne croit plus personne...
- C'est vrai qu'il va être dur à convaincre...
- Tu sauras. J'ai confiance en toi, alors puise là-dedans pour trouver le courage qu'il te manque.
- Merci, m'man."
(oups, 1heure ^^ désolée @LucieVisto )
2 chapitres ou 3 avec les hors-sujet ont les images prêtes
Bonne nuiit !
edit : j'avais oublié deux répliques après la tête épique de Charlize, je les ai ajoutées. désolée ^^
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Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Illidan & Tyrande
elle était pas contente, @LucieVisto, il y a 45 min déjà ^^
c'est pas évident évident les histoires d'amour
Pardon ma @LucieVisto
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Illidan & Tyrande
Charlize et les gènes Bean qui ressortent, j'ai adoré sa tête xD Puis il est chou son côté protecteur (je trouve tout le monde chou moi u.u"). Cassie et ses questions très directes aussi c'était drôle ^.^
Bon bah je crois que j'ai fait le tour, super màj's ^.^
~ Histoires ~
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Mon Legacy en cours, à suivre sur le forum : Meiko Roux, pour un héritage... roux ?
Egalement à suivre sur mon blog : Mareen. Plays #Sims4
Tiens question : tu comptes faire un truc spécial pour le 100ème chapitre ? (On a le droit de rêver hein)
Point de vue Cali
Ce matin, je me sentais un courage de battante ! J'aurais Camille, il le fallait.
"Ça va toi ? demanda ma soeur au réveil.
- Maman m'a rassurée, je ferais tout ce que je peux pour avoir Camille, elle m'a redonné courage !
- C'est bien ça !"
Charlize me regarda longuement. Je voyais l'espoir dans ses yeux, elle voulait mon bonheur.
Quand on est rentrées du lycée, maman s'occupait de ses plantes, comme à chaque jour de congé.
"Calinette ! T'es demandée à la porte !
- Je sais, j'ai donné rendez-vous à Camille ici !"
"Hey, salut Cali !
- Tope-là Camille !
- On se met à cet exposé alors ?
- Oh...ben, y'a pas le feu...
- Ben pourquoi tu m'as fait venir ?
- Beh, j'ai pas le droit de vouloir passer du temps avec mon "presque-meilleur-ami" ?"
Il détourna les yeux.
Je sentais un soudain malaise, celui qu'on avait brisé au lycée aujourd'hui en retrouvant nos habitudes du primaire.
Je m'allongeais dans l'herbe, dans la cour. Il m'avait suivie.
"Viens, l'herbe n'a pas changé, tu sais."
Il s'allongea à mes côtés.
"Ça m'avait manqué...souffla-t-il.
- A moi aussi.
- C'est marrant, ça n'a pas l'air différent de quand on était petits...
- Rien n'a vraiment changé depuis. Ni toi...ni moi."
Il tiqua. Avait-il compris que ce j'essayais de lui dire ?
"Ça te dit qu'on sorte demain soir ? demandai-je.
- Bof, pour ce qu'il y a à faire en ville...
- Ben, on pourrait retourner au parc, comme avant..."
Le lendemain soir...
"Allez, déride-toi ! ça te fait pas plaisir d'être ici ?
- Rooh...Cali...
- J'ai...j'ai dit quelque chose de ...mal ?
- Tu peux pas t'empêcher de tout gâcher...
- C'est toi qui gâche...
- C'est la meilleure ! tu me rappelles toujours ce que je cherche à oublier...
- Quoi donc ?
- Que ton coeur appartient à Naël..."
Il se leva, prêt à partir.
"Halte-là ! Tu vas m'écouter !
- Tu vas me dire que j'ai tort, c'est ça ??
- Tout bon ! Tu es persuadé être le seul à encore avoir des sentiments pour moi, ce qui t'as fait me mentir ! C'est Naël qui me l'a dit !
- Ça c'est vrai, et alors ?
- Alors tu es un idiot fini, Camille ! En faisant ça tu m'as brisé le coeur, j'étais sûre que tu ne m'aimais plus, parce que tu me l'avais dit ! Heureusement, Naël m'a expliqué que pour toi rien n'avait changé, mais je désespérais encore d'arriver à te montrer que je t'aime depuis toujours."
Un sourire passa sur le visage de Camille.
"De vrai ?
- Evidemment !"
"Merci, Calinette...
- De ?
- De ne pas avoir abandonné...
On s’assoit ?"
On resta un moment comme ça, collés, je sentais son odeur. Il avait grandit, mais pas changé.
De temps en temps, je le regardais, sous la lumière de la lune, et je me demandais si je ne rêvais pas.
Si c'était un rêve, j'espérais qu'il ne s'arrête jamais.
Malheureusement, ou heureusement, je sais pas, ce n'était pas un rêve.
Mais il prit fin...
"Je dois y aller, Calinette.
- Déjà ??
- Il est presque deux heures du matin...
- Oh la vache...j'ai pas vu le temps passer..."
Il sourit.
"Moi non plus, c'est plutôt bon signe, non ? Tu pleures ?
- Non ! une poussière, sans doute.
- Calinette..."
Il m'envoya un b a i s e r volant.
"A demain au lycée, Calinette. Dors bien."
Je me rassis sur le banc, alors que Camille partait. Ce rencard avait un arrière-goût d'inachevé gênant, mais si je ne faisais rien, il allait partir, et ma chance aussi...
"A demain..."
Et puis :
"Camille !"
Il se retourna.
"Oui ?
- Je t'aime."
Je posais ma tête sur son épaule.
"Je devais faire ça...
- Je ne t'en veux pas, je ne trouvais pas le courage...mais je voulais le faire aussi...
- S'il te plaît, n'oublie plus jamais que je t'aime, d'accord ?
- Promis..."
...
Cher journal, depuis hier soir, je sors avec l'homme de ma vie...Camille.
On essaye d'être discrets au lycée, et on se voit quand on peut en dehors.
Je suis rentrée plus tôt, le prof d'histoire n'était pas là. Je partais faire un petit jogg pour me délier les jambes après les heures de cours, et je suis tombée sur Emma Plénozas-Zoreï, mon amie d'enfance.
"Salut Emma !
- Oh, salut Cali...
- Dis donc, t'as l'air au trente-sixième dessous, toi...
- Je vais changer de lycée, et ma mère veut que je prenne des cours supplémentaire d'économie, histoire que je puisse facilement intégrer l'entreprise de mon père à mes 18 ans...
- Rooh la looze...
- Tu l'as dit... Je comprends pas pourquoi je suis obligée de me farcir tout ça... Cindy est beaucoup plus apte que moi pour ce genre de chose...
- Ouais, mais ta mère a bien du voir que ta soeur fricote avec la petite, enfin, plus si petite, Artémys Plénozas-Gothik...
- Je sais, elle aime pas ça, mais je ne veux pas du Groupe, je m'en fiche de le laisser à Artémys, vraiment.
- C'est ça le truc, t'en veux pas toi, c'est comme un royaume.
- Encore ce cours d'histoire...
- J'y peux rien, j'adore ! C'est toujours les rois qui refusaient le trône qui étaient les meilleurs. Ta mère sait que tu sauras redresser la situation du Groupe Plénozas parce que tu n'en veux pas, tu détournerais pas de fonds comme Artémys pourrait le faire avec ses robes hors de prix...
- Tu crois ?
- Je suis sûre que tu y arriverais ; comme m'a dit ma mère, prend la confiance en toi que j'ai, et tu auras plus de courage.
- C'est beau. Merci Cali, tu es une vraie amie, sinon comme une soeur.
- De rien Emma, n'hésite pas à passer à la maison si tu doutes, ou juste si tu veux jouer aux sims.
- Pas de souci ! Ciao !
- Ciao !"
Mission accomplie !
Au fond d'elle, Emma est plus Zoreï que Plénozas, c'est pas mauvais pour la ville ça !
Oups, je fais déjà l'héritière !
Ce soir-là, alors que Cali venait de prendre conscience qu'être héritière pouvait être "vachement stylé", une tragédie faillit arriver...
Jules se fit enlever par les Sixamiens alors qu'il sortait tranquillement la poubelle.
Point de vue Cassie
J'espérais que rien de grave ne s'était passé là-haut, je savais que Jules s'était déjà fait enlever trois fois avec celle-ci, mais je savais aussi que les Sixamiennes aimaient beaucoup polliniser nos hommes. J'espérais pouvoir faire confiance à ma lointaine amie, Hélène, l'alien mauve que j'avais rencontrée en allant chez eux.
Il avait seulement l'air...hagard.
J'appris au boulot par Yann (celui de Cassandre) qu'il avait invité Jules à une petite soirée arrosée entre mecs, avec ses amis de Sixam. D'où le côté hagard, il était jus-de-fruitisé à l'alcool Sixamien...pauvre chéri...
Yann m'invita de force après le travail, moi qui voulait des nouvelles de Cali et son Camille, il me faudrait attendre.
J'avais un de ces maux de crâne !! Cet alcool était bon, mais violent !
Et sinon, Charlize fait la fierté de son père en reprenant la chanson fétiche du fondateur de la grande lignée des Bean, William, le père de Jules.
Et Cassandre est la petite vieille la plus heureuse du monde, pouvant enfin atteindre cet âge qu'elle avait faillit ne jamais vivre.
Oh, et notre petit Ewan va se marier !
(dans la prochaine màj
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Illidan & Tyrande
j'ai bien aimé le rencard entre Cali et Camille
vivement la suite
Sinon pour Camille, un seul mot : enfin !
@Pythonroux J'ai jamais été aussi contente de voir un de mes sims devenir vieux ^^
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