Bonjour, je m'appelle Églantine Mousseux. J'ai 20 ans et ceci est mon histoire.
Je suis mariée depuis 2 ans à Émile. Nous venons d'emménager dans une petite commune de Sologne. J'ai dû quitter ma ville natale et ma famille pour suivre mon époux. C'est un homme ambitieux et fier. Il souffrait beaucoup des ragots et autres médisances du voisinage dans notre ancien lieu de résidence.
Et pour cause, je n'arrive malheureusement pas à lui donner un enfant. Ceci me rend intensément triste. Je me sens coupable. Si coupable. Émile a toujours été bon pour moi...
Cette absence de descendance commence à peser sur notre couple. Et notre relation se détériore et meure à petit feu.
Il y a peu, mon époux a reçu une proposition d'emploi au sein de la mairie de Salbris. Une carrière dans les affaires s'offrait à lui. Ce fût l’occasion idéale et je l'ai suivi. Mes proches me manquent tant, mais il est tant pour nous de changer de vie. Et j'espère, de créer notre propre famille.
Voici le petit corps de ferme où nous logeons. J'aimerai tant qu'il soit empli de rires de bambins d'ici peu...
Réponses
« Églantine, que pense tu de cultiver le lopin de terre à l'arrière de la maison? Nous aurions des fruits et légumes frais et nous pourrions vendre le surplus place du marché ? »
« Oui... Tu as sûrement raison. »
« Tu as l'air si pensive, quelque chose ne va pas ? »
« Rien. »
« Ma chère, je vois bien que tu n'es pas comme d'habitude »
« Je me sens seulement lasse, lasse de ne pas te donner un enfant... »
« Ne t'en fais pas, cela viendra. N'y pense plus. »
Le lendemain de cette discussion, en bonne épouse, j'exécute la tâche confiée par mon mari. Après avoir acheté des graines en ville, je m'occupe du jardin.
D'ailleurs, ce jour, j'en ai profité pour me rendre à l'église.
« Seigneur ! Puisse tu entendre mes prières. J'aimerai tant donné naissance à mon premier né, afin de rendre fier mon époux... »
Je me suis recueillie une petite heure puis, je suis ressortie. Non loin du lieu de culte, j'ai rencontré le curé de la paroisse. Nous avons longuement discuté. En rentrant à la maison, j'ai également rencontré une voisine (…). Elle deviendra par la suite ma meilleure amie et confidente
Peu après l'avoir salué, je suis passée devant le parc et ayant remarqué une fontaine, j'y ai lancé une pièce et fais le vœux de tomber enceinte.
Le soir venu, j'ai su me montrer particulièrement aimante et Émile, n'as pas pu résister à mes charmes...
Malgré mes prières, quelque semaine après, aucun signe de grossesse.
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La suite ? C'est maintenant
La vie suit tranquillement son cours. Je me suis mise à la peinture, cela permet de faire des économies. La carrière d’Émile progresse bien. Il a déjà reçu deux promotions. Il passe beaucoup de temps au travail. Il a donc peu de temps libre mais dès qu'il le peut, il s'adonne à la menuiserie. Il vend ses productions au marché.
Nous ne manquons pas d'argent. Mais nous pourrions être tellement plus heureux avec un bébé...
Mon époux se montre de plus en plus distant, je ne sais si son amour pour moi décline ou si c'est simplement à cause de son emploi.
Les jours s'écoulent et je suis de plus en plus mélancolique. Ma famille me manque et je suis incapable de donner la vie. J'ai la sensation d'être prisonnière d'un tourbillon de malheur. Que deviendrais-je si mon mari me rejette ? Je n'aurai plus personne et je ne saurai que faire de cette vie de misère. Parfois, je pense à la mort. Mais très vite mon éducation catholique refait surfaite et je me ressaisit. Se tuer est un péché. Alors, j'avance doucement...
« Mais, tu en est sûre ? »
« Cela fait deux mois que je n'ai pas eu le moindre petit saignement. »
« En as tu parlé à Émile ? »
« Pas encore, je préfère attendre encore un peu. Je ne veux pas lui faire de faux espoir. Nous attendons cet enfant depuis deux ans ! »
« Je suis tellement heureuse pour toi, Églantine ! »
« Je ne m'autorise pas encore à croire en ce bonheur inespéré. Il serait tellement heureux si un bébé grandissait en mon sein. Et encore plus si je le donne un fils. »
« Je prierais pour toi mon amie. »
Deux semaines plus tard, j'ai du me rendre à l'évidence, j'avais pris un peu de poids... J'ai pris rendez vous chez le médecin, qui m'a confirmé que j'attendais un enfant. Le soir même, j'ai pris la décision d'en parler à mon mari.
« Émile, mon époux, j'ai quelque chose à t'annoncer. » Lui ai-je dit, saisissant tendrement ses mains puissantes.
« Je t'écoute »
« Comme tu le sais, j'ai été au cabinet du docteur cet après midi. »
« J'espère que tout va bien, j'ai bien remarqué que tu es très fatiguée depuis quelque temps. Est une mauvaise nouvelle que tu as à me confier ? »
« Rassure toi, mon amour. Je porte enfin la vie. »
J'ai vu le visage d’Émile s'illuminer. Il m'enlaça tendrement, plongea son regard azur dans le mien et m'a murmuré :
« Je t'aime tellement Églantine. Je te suis tellement reconnaissant de faire de moi un père. »
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Voilà tes désirs exhaussés :
Ma grossesse avançait bien et mon ventre s'arrondissait de jour en jour. L'annonce de la venue d'un enfant dans notre foyer raviva la flamme de notre amour. Mon Émile se montrait de plus en plus attentionné et aimant. Chaque soir, en rentrant du travail, il ne manquait pas de toucher mon abdomen.
J'étais la plus heureuse des femmes. Pourtant, une angoisse montait en moi. Et si je ne lui donnais pas un fils...
A mesure que la naissance s'approchait, j'étais de plus en plus épuisée. La culture de mon jardin, pourtant nécessaire, puisait dans mes forces.
Je tomba malade. Le médecin redoutait la varicelle. Ce qui pourrait être dangereuse pour le fœtus. Enceinte, il ne pouvait pas me donner des traitements. Il me conseilla de me reposer.
Émile, en bon époux, prenait soin de moi. Il me faisait couler des bains chauds, me massait et me réconfortait. Il veillait sur moi et son futur enfant. Je savais déjà qu'il serait un bon père.
Mes craintes s'estompèrent lors que les symptômes disparurent. Je prenais beaucoup de poids et sentait bouger mon bébé. La fatigue céda et je profitais pleinement de ce dernier mois de gestation.
Un soir je fus saisit de terribles douleurs dans le bas ventre.
J'ignorais si le travail commençait ou non. Je pris sur moi et alla me coucher sans en parler à mon mari. Dans la nuit, j'avais tellement mal que je décida de me lever. Quelque chose faisait pression dans mon bassin et j'avais l'impression qu'une force malsaine tirait sur mes entrailles. Émile dormait profondément...
Je me rendis dans la salle de bain. Et c'est dans cette pièce, seule et dans la souffrance que je donna la vie à Désirée... Une adorable petite fille...
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« Ne te soucis guère Églantine, la prochaine fois, tu me donnera un fils. »
Les mots d’Émile résonnaient en moi comme un soupçon de reproche. Certes, je lui avais donné un enfant. Après deux longues années d'attente et d'espoir. Mais à mon grand dam, c'était une fille. J'avais mis tant de temps à tomber enceinte. Et si, c'était la seule fois de mon existence ? J'aimais profondément Désirée, j'ai su que j'allais l'adorer dès que j'ai posé mes yeux sur elle. Mais Émile, allait-il l'accepter comme unique enfant ? Allait-il se comporter comme un père et prendre soin d'elle ? Tant de question me tourmentèrent...
Mon tracas fut de courte durée, le comportement de mon époux me rassura bien vite. Il se montrait affectueux envers elle.
Elle grandissait tellement vite.
Et toujours pas d'autre enfant. Pourtant, notre amour était plus fort que jamais et nous le consumions régulièrement...
Émile ne pouvait résister au regard azur de notre fille et s'occupait d'elle dès qu'il le pouvait, son travail lui prenant beaucoup de temps.
Nos multiples effusions d'amour nocturne finirent par payer et je lui annonça la bonne nouvelle.
Cependant, une nuit, quelque semaine après cet annonce, une terrible douleur dans le bas ventre me réveilla. Il était malheureusement beaucoup trop tôt pour accoucher...
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Vint alors le moment fatidique. Les premières contractions commencèrent au moment du souper.
Et j'accoucha seulement quelque heure après dans une souffrance semblable à la première fois.
Quel fut mon bonheur de voir que ce petit être que je tenais dans mes bras était un joli poupon.
Et Gabriel rejoignit la famille, égayant notre vie.
Désirée quant à elle, grandissait et devenait une magnifique petite fille.
Mon époux, qui avait encore eu une promotion au travail, décida de faire quelque travaux afin d'agrandir la maison. Nous fîmes construire une chambre supplémentaire ainsi qu'un petit cabinet de toilette.
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Notre vie, ma vie, semblait être un rêve parfait. Émile gagnait beaucoup d'argent. Et la vente de mes tableaux et de mes fruits et légumes permettait également de faire des économies.
Les enfants s'entendait à merveille. Ils grandissaient si vite.
Et notre passion était toujours intacte.
Si bien que, nous attendions un autre heureux événement.
« Je t'aime tellement Églantine, tu m'a donné une si jolie poupée puis un magnifique petit homme. Peu importe le sexe de l'enfant que tu portes. Je suis l'époux le plus heureux du monde. Je suis si fier de toi. »
Nous primes l'habitude, à cette époque, de nous rendre au parc les dimanches, juste après la messe. Mon mari et moi, nous profitions de ses moments heureux en famille.
J'avais l'impression que rien ne pourrait nous arriver. J'avais deux magnifiques enfants, bientôt trois et un mari aimant. J'étais si heureuse.
Cependant, tout comme pour l'avant dernière, je pris beaucoup de poids et me demandais si ce n'étaient pas deux fœtus que je portais.
Désirée était heureuse à l'idée d'avoir une autre petit frère ou petite sœur, elle avait déjà une fibre maternelle impressionnante pour son âge. Et me posait beaucoup de question sur mon état. En bonne mère, je tâchais d'y répondre le mieux possible. Surtout quand elle me demanda comment faire des bébés...
Elle se prit de passion pour le violon. Et elle était déjà très douée.
Émile progressait toujours dans son travail et se montrait toujours aussi attentionné. Il avait tellement changé depuis la naissance de nos enfants.
Et puis je donna naissance à mon troisième enfant. Dans une douleur bien plus forte que mes précédents accouchement. Émile, m'aida et m'épaula.
J'ai cru mourir et je pense que j'y ai échappé de peu. Je perdis beaucoup de sang et mis plusieurs heures avant d'accueillir notre second fils, Jules. Un très gros bébé.
J'avais à présent trois beaux enfants.