N'hésitez pas à lire mon histoire directement sur mon blog si l'envie vous prend
1.10
"Tu es sûre que c'est la bonne adresse?"
Rémi venait de garer la voiture sur l'unique emplacement qui se trouvait devant la bâtisse. Il coupa le moteur tout en laissant les clés enclenchées au cas où il faudrait vite redémarrer. Le bâtiment qui se dressait devant eux était froid et austère. Il ne semblait pas être de dernière jeunesse et une aura étrangement pesante s'échappait des murs et les enveloppait.
"Je ne vois rien qui indique l'emplacement d'un hôtel ici, continua Rémi sans quitter des yeux l'ancienne maison.
"Pourtant c'est bien ici... Tu penses qu'il n'existe plus ?"
"Je ne sais pas..."
Soudain la lumière accrochée au mur à côté de la porte d'entrée, se mit à briller faiblement. La lueur vacilla quelque peu pour finalement se stabiliser. Les deux jeunes gens n'osaient plus bouger à l'intérieur de la voiture. Ils attendaient, les sens en alerte comme si quelque chose allait se produire. Rémi resserra ses doigts autour des clés prêt à les enclencher tandis qu'Apolline se surpris à serrer son portable y laissant la trace de moiteur de sa main.
Dans le profond silence de la nuit, ils perçurent un léger bruit provenant de l'intérieur de la bâtisse. Le bruit infime d'une clé en métal que l'on tournait dans une serrure rouillée par le temps. Le cliquetis de la serrure retenti suivi du frottement de la clé que l'on sort de la porte. Apolline frissonna. La poignée tourna doucement. Tout leur arrivait au ralenti comme s'ils devaient se souvenir de chaque détail avec exactitude. La porte s'ouvrit sans un bruit laissant filtrer un infime rayon de lumière.
Elle resta ainsi une brève seconde puis s'ouvrit entièrement cédant la place à une charmante silhouette qui se détachait à travers la lumière. Elle resta figée dans l'encadrement de la porte puis s'avança rapidement vers la voiture et frappa à la vitre côté conducteur. Rémi l'abaissa encore fébrile.
"Bonsoir!" Le visage de la jeune femme qui se trouvait dans l'encadrement de la vitre était joviale et rieur. "Vous m'avez fichu la trouille! Vous êtes perdus?"
Rémi, rassuré de constater que le monstre sanguinaire de son imagination était en réalité une magnifique jeune femme au regard pétillant, sourit à son tour en lui expliquant qu'ils cherchaient un endroit pour dormir.
"Alors vous êtes au bon endroit! Venez, ne restez pas là!" N'attendant pas qu'ils descendent de voiture, elle partie devant et retourna à l'intérieur.
Lorsque Rémi et Apolline passèrent le pas de porte de l'hôtel, l'ambiance pesante qu'ils avaient ressenti à l'extérieur se fit encore plus présente. Les murs du hall était entièrement recouvert de crépi mal fait laissant apercevoir par touche les briques en dessous. Les lumières faiblardes, éclairaient à peine le grand salon invitant l'imagination à déformer les ombres des fauteuils râpés et des canapés gris. Une télé étrangement récente quant à elle, était accrochée contre le mur face à l'entrée. Apolline se demanda si beaucoup de monde aimait à se détendre dans cette atmosphère inquiétante.
La jeune femme qui les avait accueilli, s'était glissée derrière son bureau et était entrain d'allumer son ordinateur de dernière génération lui aussi. La lumière bleutée de l'écran faisait ressortir la blancheur de ses dents ainsi que celle de son teint. De vieux magasines et brochures étaient disposés de part et d'autre du bureau, la poussière qui les recouvrait ne laissait aucun doute sur le fait que personne n'avait du les feuilleter depuis bien longtemps.
"Vous souhaitez une chambre double?"
Pendant qu'Apolline inspectait suspicieusement tous les recoins de la salle, Rémi s'était avancé vers la jolie réceptionniste et s'était accoudé au bureau, juste en face d'elle les yeux perdus dans son décolleté aguicheur.
"Oui..."
Apolline qui s'était rapprochée à la question, lui flanqua un coup de coude dans les côtes.
"Enfin non! Une double chambre! Enfin... Deux chambres avec deux lits... Mais un lit dans chaque chambre hein, parce que deux lits dans chaque chambre c'est un peu ridicule..."
Rémi croisa le regard à la fois perplexe et amusé d'Apolline ce qui le fit taire instantanément. Il venait de se ridiculiser à la fois devant la belle réceptionniste mais aussi devant Apolline. Il essaya de reprendre contenance et se redressant il ajouta: "Mettez les deux chambres à mon nom: Rémi Sand, s'il vous plait. Et nous ne savons pas pendant combien de temps nous resterons."
"Bien. Vous pouvez rester autant que vous l'souhaitez, il n'y a pas foule en c'moment" répondit la jeune femme tout en inscrivant les noms sur son ordinateur.
"Tu m'étonnes", pensa Apolline en jetant un œil dans une caisse rempli d'objets en tout genre, surement oubliés par des clients, qui était posée à l'angle du bureau.
La jeune femme ayant terminée sur l'ordinateur, se retourna vers un panneau en liège où plusieurs clés étaient alignées, elle en pris deux à la volé et sorti de derrière son bureau.
"Si vous voulez bien me suivre, j'vais vous montrer vos chambres" Elle commença à gravir les premières marches suivie de près par Rémi et Apolline qui leur laissait un peu d'avance, pas très rassurée par l'endroit.
La jeune femme s'arrêta soudain en plein milieu obligeant Rémi à s'arrêter net s'il ne voulait pas lui rentrer dedans.
"Ah oui! Avant qu' j'oublie. Le petit déjeuner est servi à partir de 7heures dans la salle qui se trouve à gauche en descendant" L'information donnée, elle reprit sa montée.
Arrivée en haut, elle les dirigea vers deux portes se trouvant au fond du couloir.
"Et voici vos chambres. Elles sont pareilles et ont toutes les deux une p'tite salle-de-bain attenante, comme ça pas d'jaloux!"
Apolline pris la clé qu'elle lui tendait tout en remarquant une barrière qui barrait la chambre attenante à la sienne.
"Vous faites des travaux ? demanda-t-elle sans même regarder son interlocutrice.
"Ah ça! Oui... Oui, oui. L'hôtel est vieux comme vous avez surement dû l'remarquer, alors de temps en temps quand les finances le permettent, j'essaie de rénover un peu. Mais n'vous inquiétez pas, les ouvriers n'arrivent jamais avant 10heures! Et ils sont très discrets"
Elle tentait temps bien que mal de rassurer ses clients sur de potentielles nuances sonores qui pourraient perturber leur sommeil mais Rémi coupa court en lui assurant qu'ils ne seraient déjà plus là à 10 heures, qu'ils allaient avoir des journées très chargées.
"Ah bon ? Vous allez faire du tourisme ? Il n'y a pas grand chose à voir dans l'coin vous savez. Mais si je peux vous renseigner n'hési..."
"Ca ira merci. L'interrompit Apolline qui commençait à être agacée par la jeune femme au sourire trop éclatant et au décolleté trop plongeant. Nous allons nous reposer maintenant. Merci et à demain"
L'hôtesse sembla décontenancée pendant quelques secondes, puis dans un énième sourire ravageur, leur souhaita une agréable nuit avant de redescendre l'escalier.
Apolline tourna rapidement la clé dans la serrure de sa chambre et ouvrit la porte, pressée d'aller dormir. Une odeur de moisissure et de renfermé lui attaqua l'odorat. Elle grimaça de dégoût et fit un pas en arrière ne sachant plus très bien si elle avait autant envie de dormir que ça finalement.
Rémi qui avait lui aussi ouvert sa porte de chambre, se retourna vers elle.
"Ca ne va pas ?"
"Si, si. C'est juste que... Elle se frotta le nez avec l'index prête à éternuée mais rien ne vint. Je n'aime vraiment pas cet endroit."
Rémi souffla en haussant les épaules puis chuchota pour n'être entendu que par Apolline.
"Je sais, c'est pas un 5 étoiles mais pour ce qu'on va y faire ça suffira amplement. Puis c'est le seul de la ville, on n'avait pas trop le choix."
Il la fit pivoter face à lui , lui posant les mains sur les épaules en exerçant une légère pression.
"Allez faut qu'on dorme. La journée a été longue et celle de demain le sera aussi."
"Oui. J'ai sommeil" La jeune femme se détacha de Rémi et se retournant vers la porte de sa chambre, inspira profondément avant de rentrer à l'intérieur de la pièce plongée dans un noir épais.
Arrivée dans la chambre, elle chercha l'interrupteur sur sa gauche et l'enclencha. Une faible lumière parvint du plafonnier découvrant un grand lit en bois massif face à elle ainsi qu'une petite chaise dans l'angle à sa gauche. Elle distingua une autre porte qui devait surement être la salle-de-bain. Les murs n'étaient pas plus habillés qu'en bas et la pièce était extrêmement froide la faisant frémir.
Elle s'approcha du lit, le tâta rapidement craignant qu'une nappe de poussière de s'échappe du couvre lit mais constatant que ce n'était pas le cas, elle s'assit dessus et sorti son calepin. Le peu de lumière qui filtrait à travers l'ampoule crasseuse du lustre, lui permettait à peine de voir ce qu'elle écrivait.
Lorsqu'elle eut rapporté tout ce qui lui semblait important de retenir, elle se rendit au lavabo se laver les dents puis elle vint se glisser doucement dans le lit glacial pour finir par s'endormir doucement, secouée de frissons et remplie de mauvais pressentiments.
Je veux bien admettre qu'elle a un sens de l'impro remarquable... mais non (surtout que la première chose que j'ai pensé : Une scène de crime ? Oui j'en avais rien à fiche du plot de travaux )
@Daemonya : Oh oui! Des cadavres dans l'placard... (tués à la tronçonneuse ?... Non! @Daemonya , tu n'aurais pas fait ça!
) On vire au film d'horreur là
"Et nous ne savons pas pendant combien de temps nous resterons." ça risque d'être plus long que prévu
J'avais pourtant prévenu tout ce bon monde Voilà-voilà...
Réponses
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"Tu es sûre que c'est la bonne adresse?"
Rémi venait de garer la voiture sur l'unique emplacement qui se trouvait devant la bâtisse. Il coupa le moteur tout en laissant les clés enclenchées au cas où il faudrait vite redémarrer. Le bâtiment qui se dressait devant eux était froid et austère. Il ne semblait pas être de dernière jeunesse et une aura étrangement pesante s'échappait des murs et les enveloppait.
"Je ne vois rien qui indique l'emplacement d'un hôtel ici, continua Rémi sans quitter des yeux l'ancienne maison.
"Pourtant c'est bien ici... Tu penses qu'il n'existe plus ?"
"Je ne sais pas..."
Soudain la lumière accrochée au mur à côté de la porte d'entrée, se mit à briller faiblement. La lueur vacilla quelque peu pour finalement se stabiliser. Les deux jeunes gens n'osaient plus bouger à l'intérieur de la voiture. Ils attendaient, les sens en alerte comme si quelque chose allait se produire. Rémi resserra ses doigts autour des clés prêt à les enclencher tandis qu'Apolline se surpris à serrer son portable y laissant la trace de moiteur de sa main.
Dans le profond silence de la nuit, ils perçurent un léger bruit provenant de l'intérieur de la bâtisse. Le bruit infime d'une clé en métal que l'on tournait dans une serrure rouillée par le temps. Le cliquetis de la serrure retenti suivi du frottement de la clé que l'on sort de la porte. Apolline frissonna. La poignée tourna doucement. Tout leur arrivait au ralenti comme s'ils devaient se souvenir de chaque détail avec exactitude. La porte s'ouvrit sans un bruit laissant filtrer un infime rayon de lumière.
Elle resta ainsi une brève seconde puis s'ouvrit entièrement cédant la place à une charmante silhouette qui se détachait à travers la lumière. Elle resta figée dans l'encadrement de la porte puis s'avança rapidement vers la voiture et frappa à la vitre côté conducteur. Rémi l'abaissa encore fébrile.
"Bonsoir!" Le visage de la jeune femme qui se trouvait dans l'encadrement de la vitre était joviale et rieur. "Vous m'avez fichu la trouille! Vous êtes perdus?"
Rémi, rassuré de constater que le monstre sanguinaire de son imagination était en réalité une magnifique jeune femme au regard pétillant, sourit à son tour en lui expliquant qu'ils cherchaient un endroit pour dormir.
"Alors vous êtes au bon endroit! Venez, ne restez pas là!" N'attendant pas qu'ils descendent de voiture, elle partie devant et retourna à l'intérieur.
Lorsque Rémi et Apolline passèrent le pas de porte de l'hôtel, l'ambiance pesante qu'ils avaient ressenti à l'extérieur se fit encore plus présente. Les murs du hall était entièrement recouvert de crépi mal fait laissant apercevoir par touche les briques en dessous. Les lumières faiblardes, éclairaient à peine le grand salon invitant l'imagination à déformer les ombres des fauteuils râpés et des canapés gris. Une télé étrangement récente quant à elle, était accrochée contre le mur face à l'entrée. Apolline se demanda si beaucoup de monde aimait à se détendre dans cette atmosphère inquiétante.
La jeune femme qui les avait accueilli, s'était glissée derrière son bureau et était entrain d'allumer son ordinateur de dernière génération lui aussi. La lumière bleutée de l'écran faisait ressortir la blancheur de ses dents ainsi que celle de son teint. De vieux magasines et brochures étaient disposés de part et d'autre du bureau, la poussière qui les recouvrait ne laissait aucun doute sur le fait que personne n'avait du les feuilleter depuis bien longtemps.
"Vous souhaitez une chambre double?"
Pendant qu'Apolline inspectait suspicieusement tous les recoins de la salle, Rémi s'était avancé vers la jolie réceptionniste et s'était accoudé au bureau, juste en face d'elle les yeux perdus dans son décolleté aguicheur.
"Oui..."
Apolline qui s'était rapprochée à la question, lui flanqua un coup de coude dans les côtes.
"Enfin non! Une double chambre! Enfin... Deux chambres avec deux lits... Mais un lit dans chaque chambre hein, parce que deux lits dans chaque chambre c'est un peu ridicule..."
Rémi croisa le regard à la fois perplexe et amusé d'Apolline ce qui le fit taire instantanément. Il venait de se ridiculiser à la fois devant la belle réceptionniste mais aussi devant Apolline. Il essaya de reprendre contenance et se redressant il ajouta: "Mettez les deux chambres à mon nom: Rémi Sand, s'il vous plait. Et nous ne savons pas pendant combien de temps nous resterons."
"Bien. Vous pouvez rester autant que vous l'souhaitez, il n'y a pas foule en c'moment" répondit la jeune femme tout en inscrivant les noms sur son ordinateur.
"Tu m'étonnes", pensa Apolline en jetant un œil dans une caisse rempli d'objets en tout genre, surement oubliés par des clients, qui était posée à l'angle du bureau.
La jeune femme ayant terminée sur l'ordinateur, se retourna vers un panneau en liège où plusieurs clés étaient alignées, elle en pris deux à la volé et sorti de derrière son bureau.
"Si vous voulez bien me suivre, j'vais vous montrer vos chambres" Elle commença à gravir les premières marches suivie de près par Rémi et Apolline qui leur laissait un peu d'avance, pas très rassurée par l'endroit.
La jeune femme s'arrêta soudain en plein milieu obligeant Rémi à s'arrêter net s'il ne voulait pas lui rentrer dedans.
"Ah oui! Avant qu' j'oublie. Le petit déjeuner est servi à partir de 7heures dans la salle qui se trouve à gauche en descendant" L'information donnée, elle reprit sa montée.
Arrivée en haut, elle les dirigea vers deux portes se trouvant au fond du couloir.
"Et voici vos chambres. Elles sont pareilles et ont toutes les deux une p'tite salle-de-bain attenante, comme ça pas d'jaloux!"
Apolline pris la clé qu'elle lui tendait tout en remarquant une barrière qui barrait la chambre attenante à la sienne.
"Vous faites des travaux ? demanda-t-elle sans même regarder son interlocutrice.
"Ah ça! Oui... Oui, oui. L'hôtel est vieux comme vous avez surement dû l'remarquer, alors de temps en temps quand les finances le permettent, j'essaie de rénover un peu. Mais n'vous inquiétez pas, les ouvriers n'arrivent jamais avant 10heures! Et ils sont très discrets"
Elle tentait temps bien que mal de rassurer ses clients sur de potentielles nuances sonores qui pourraient perturber leur sommeil mais Rémi coupa court en lui assurant qu'ils ne seraient déjà plus là à 10 heures, qu'ils allaient avoir des journées très chargées.
"Ah bon ? Vous allez faire du tourisme ? Il n'y a pas grand chose à voir dans l'coin vous savez. Mais si je peux vous renseigner n'hési..."
"Ca ira merci. L'interrompit Apolline qui commençait à être agacée par la jeune femme au sourire trop éclatant et au décolleté trop plongeant. Nous allons nous reposer maintenant. Merci et à demain"
L'hôtesse sembla décontenancée pendant quelques secondes, puis dans un énième sourire ravageur, leur souhaita une agréable nuit avant de redescendre l'escalier.
Apolline tourna rapidement la clé dans la serrure de sa chambre et ouvrit la porte, pressée d'aller dormir. Une odeur de moisissure et de renfermé lui attaqua l'odorat. Elle grimaça de dégoût et fit un pas en arrière ne sachant plus très bien si elle avait autant envie de dormir que ça finalement.
Rémi qui avait lui aussi ouvert sa porte de chambre, se retourna vers elle.
"Ca ne va pas ?"
"Si, si. C'est juste que... Elle se frotta le nez avec l'index prête à éternuée mais rien ne vint. Je n'aime vraiment pas cet endroit."
Rémi souffla en haussant les épaules puis chuchota pour n'être entendu que par Apolline.
"Je sais, c'est pas un 5 étoiles mais pour ce qu'on va y faire ça suffira amplement. Puis c'est le seul de la ville, on n'avait pas trop le choix."
Il la fit pivoter face à lui , lui posant les mains sur les épaules en exerçant une légère pression.
"Allez faut qu'on dorme. La journée a été longue et celle de demain le sera aussi."
"Oui. J'ai sommeil" La jeune femme se détacha de Rémi et se retournant vers la porte de sa chambre, inspira profondément avant de rentrer à l'intérieur de la pièce plongée dans un noir épais.
Arrivée dans la chambre, elle chercha l'interrupteur sur sa gauche et l'enclencha. Une faible lumière parvint du plafonnier découvrant un grand lit en bois massif face à elle ainsi qu'une petite chaise dans l'angle à sa gauche. Elle distingua une autre porte qui devait surement être la salle-de-bain. Les murs n'étaient pas plus habillés qu'en bas et la pièce était extrêmement froide la faisant frémir.
Elle s'approcha du lit, le tâta rapidement craignant qu'une nappe de poussière de s'échappe du couvre lit mais constatant que ce n'était pas le cas, elle s'assit dessus et sorti son calepin. Le peu de lumière qui filtrait à travers l'ampoule crasseuse du lustre, lui permettait à peine de voir ce qu'elle écrivait.
Lorsqu'elle eut rapporté tout ce qui lui semblait important de retenir, elle se rendit au lavabo se laver les dents puis elle vint se glisser doucement dans le lit glacial pour finir par s'endormir doucement, secouée de frissons et remplie de mauvais pressentiments.
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