RESTAURATEUR CHALLENGE - La Destinée Mouvementée des Peterson. «12» Ok

Tamcat

Bonjour à tous et toutes....

Cela fait un moment que je n'ai publié ici et la plupart de mes challenges sont en pause car, suite à des raisons personnelles et familiales, je n'ai plus trop le temps de jouer ni d'écrire... Pour ceux qui les suivent, je tiens à vous informer que je ne les abandonne pas, je les reprendrai seulement plus tard. Mon envie d'écrire est, par contre, toujours présente ! C'est pourquoi je me lance dans un nouveau challenge, celui du Restaurateur de Jaurela Simfan. C'est un challenge ni trop court, ni trop long. J'espère qu'il vous plaira.


Les REGLES.


Celles de l'instigatrice du challenge.

https://www.facebook.com/notes/jaurela-simfan/le-challenge-restaurateur/1649682958690258

Celles que je vais suivre.

Je vais, de bien entendu, suivre les règles du challenge, mais comme j'aime bien compliquer toujours la situation, je vais aussi m'appliquer à en suivre aussi d'autres qui font partie des Légacy de base ainsi que certaines que j'applique dans la plupart de mes challenges.

Je vais jouer sur une durée de vie normale, avec 5 générations. Pas d'armure à léguer, mais un restaurant.

* Je vais débuter avec une Fondatrice.
* Je choisis de partir sur un mode d' Egalité stricte : L'Héritier peut être de n'importe quel sexe. Cependant, seuls les enfants de sexe opposé au fondateur sont admissibles à être nommés héritier. Cela se répète pour la génération suivante ( pour la seconde génération, mon héritier devra donc être de sexe masculin, pour la troisième, de sexe féminin... et ainsi de suite )
* La lignée sera donc de style Strict traditionnelle, comme le prévoit le Challenge Restaurateur : Pour être admissible à être nommé héritier, un enfant doit être né naturellement de ses parents de la génération précédente et être capable de tracer une lignée ininterrompue de retour au fondateur. Les enfants adoptés ne peuvent jamais être nommés héritier.
* Pour la Loi de succession, je vais adopter le mode Tolérant : l'espèce de l'enfant n'a pas d'impact sur la possibilité qu'il devienne héritier. Sait-on jamais...
* En ce qui concerne l'Election de l'Héritier, je vais choisir le mode Exemplaire : Au début de votre challenge, nommer un seul trait. Ce trait doit être l'un des trois traits de votre fondateur. Tout héritier admissible qui a ce trait va gagner le titre d'héritier. Si une génération n'a pas d'enfants avec ce trait, Par contre, là, ou je vais changer la règle, c'est en cas où plusieurs seraient éligibles, ce sera à vous de le désigner.
* Les conjoints doivent être nés du jeu, voire pour la première génération un sims provenant d'un légacy et n'ayant pas hériter. Pas de restriction de ne pas prendre un sims vivant dans le quartier. Il ne peut, par contre, toujours pas apporter de fonds au foyer. Donc s'en débarrasser avec le code Money, apres avoir activé les codes au préalable. Ils devront avoir un travail et atteindre le sommet de leur carrière avant de mourrir.
* Le sexe des enfants ne peut être influencé ni par la musique ni par les fruits.
* Les enfants devront remplir leur aspiration et avoir un A à l'école avant de grandir.
* Les ados devront avoir, eux aussi, A au lycée avant de grandir. Ils pourront prendre un job à temps partiel pour aider leur famille.
* Il faudra, en plus, d'ouvrir un restaurant, bâtir une maison avec un extérieur aménagé. Il faudra les faire évoluer au fil des générations.
* Un cimetière devra être créé pour que les membres de la famille puissent reposer en paix, en veillant sur leurs descendants.
* La fondatrice peut travailler jusqu'à l'ouverture du restaurant.
* Les conjoints de chaque génération ont l'obligation de ne pas faire un métier déjà effectué, exploré dans une génération précédente.
* Maitriser le plus de compétences possible avant que vos sims ne meurent.


SOMMAIRE


PROLLOGUE, Première Partie - Arrivée à Windenburg :

Page 01

PROLOGUE, Seconde Partie - Un nouveau départ tant désiré : Première Partie

Page 01

PROLOGUE, Seconde Partie - Un Nouveau départ tant désiré : Seconde Partie : à venir

CHAPITRE 01 : à venir

Daemonya

Tu te lances dans un nouveau challenge alors, hâte de voir ça et bon courage ^.^

Tamcat

Oui Daemonya ! Sur Au fil du Temps, je suis un peu blasée, pour le moment ! Je le continue, mais à moindre rendement... J'avais aussi envie de changer... Je pense publier la première partie du prologue tout à l'heure, à mon retour. Merci pour tes encouragements !

Tamcat

PROLOGUE Première Partie - Arrivée à Windenburg.
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Popriété Von Windenburg

1er Juillet 2010

Quel paysage magnifique ! La vue que j'ai d'ici est tout simplement indescriptible... C'est bien le seul point positif de toute cette histoire ! Je me demande à quoi pouvaient bien songer Papy et Mamyta pour me cacher ainsi l'état de leurs finances... J'aurai peut-être pu les aider à trouver une solution... Enfin, cela ne sert à rien d'y songer maintenant que c'est fait. Je ne peux, de toute manière, pas revenir en arrière, malgré tout le désir que j'en ai... Et dire qu'ils désiraient me savoir à l'abri du besoin. C'en est presque risible ! S'ils pouvaient me voir, là, à l'instant, je suis sûre qu'ils culpabiliseraient... Je pense qu'ils ne désiraient pas m'inquiéter... Mais, aujourd'hui, me voilà dans une drôle de panade... Que vais-je devenir, sans eux ? Oh, Papy, Mamyta ! Vous me manquez tant !!! Je ne sais si j'aurai la force...

Se détournant soudain, toujours plongée dans ses pensées, Luna laissa errer son regard sur la vaste étendue que représentait le terrain vide dont elle venait d'hériter.





Encore heureux que je ne me retrouve pas à la rue ! Bien que cela soit presque le cas. Je ne suis tout de même pas rassurée sur ce grand terrain vide... Je ne sais pas si j'y arriverai... Je me sens tellement démunie face à ce mauvais coup du sort que le destin m'a joué... Il va me falloir beaucoup trop d'argent pour pouvoir survivre et me faire construire une maison... Et que dire de mon rêve de monter mon restaurant un jour...Tout est si calme par ici... De plus, je suis si isolée ici, que je me demande si je ne ferai pas mieux de vendre et partir vivre ailleurs, dans un endroit un peu moins désert... Je ne sais... Pourquoi, est-ce toujours compliqué pour moi de me décider...

Luna resta ainsi un petit moment à s'inquiéter au sujet de son avenir incertain. Elle se repassait dans la tête les souvenirs des jours heureux qu'elle avait, de cette époque pas si lointaine, où elle pensait que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Elle avait son avenir tout tracé. Un métier qui payait pas trop mal, un futur fiancé qui devait, à son avis, pas tarder à faire sa demande... Elle avait vite déchanté. Dès que ce dernier avait eu vent de la situation dans laquelle ses grands-parents, suite à de mauvais placements, l'avaient laissée, il l'avait quittée avec perte et fracas. Papy et Mamyta avaient pratiquement tout perdu. Ils avaient bien tenté d'arranger la situation, d'après ce qu'elle avait pu constater, mais n'avaient eu le temps de la redresser complètement avant de disparaître, la laissant elle, Luna, leur petite-fille chérie, dans une situation financière critique et désastreuse. Les huissiers avaient débarqué quelques jours plus tôt, par une belle matinée ensoleillée, à leur domicile de Willow Creek, alors qu'elle pleurait encore la mort de ceux qui l'avaient tant aimée et élevée, en dépit de leur âge déjà bien avancé. En avisant les papiers qu'ils lui avaient présentés, elle avait eu l'impression que le ciel lui tombait sur la tête. Ils avaient saisi la maison ainsi que presque tout ce qui avait bercé son enfance depuis l'accident qui avait coûté la vie de ses parents. Tout ce qui lui restait aujourd'hui, était son chevalet, sa guitare et son poste radio, avec les affaires de camping qu'ils utilisaient lorsqu'ils partaient en vacances, tous les étés.
Un bruit de moteur se fit soudain entendre, tirant la jeune fille de ses réflexions moroses. La navette maritime arrivait. Luna se mit donc en route afin d'aller à sa rencontre. Elle allait enfin pouvoir s'installer et récupérer ses affaires. Elle allait aborder le petit chemin qui menait à la petite plage quand elle tomba nez à nez avec un jeune homme assez charmant.





– Bonjour charmante demoiselle ! Vous êtes nouvelle par ici, je ne vous avais encore jamais vue ! Moi, c'est Sergio. J'habite la maison que vous apercevez en contrebas, derrière les arbres là, avec un ami. Dit-il en désignant une demeure cachée en partie par la verdure environnante.

– Luna. Heureuse de faire votre connaissance mais surtout de constater que je ne suis pas seule ici, ni complètement exilée. Effectivement je viens d'arriver... Je vais m'installer sur ce grand terrain sur lequel nous somme et dont je viens d'hériter...

– Non ? Mais cela n'est pas construit !... S' exclama-t-il en jetant un œil sur l'immensité du terrain dénudé. Ecoutez, si jamais vous avez besoin, nous avons une chambre d'amis qui pourrait vous dépanner quelques temps du moins...





– C'est vraiment très gentil, mais je ne pense pas que cela sera nécessaire... Mon matériel arrive avec mes affaires. Veuillez m'excuser, mais je dois y aller... Je vous dis donc à bientôt...


– Surtout, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas... Lança-t-il tandis qu'elle s'éloignait d'une démarche, légèrement chaloupée. Il s'en retourna donc à ses occupations, non sans avoir admiré, au préalable, le déhanché féminin de la jeune femme qu'il trouvait vraiment très jolie.

Tout en rejoignant la plage, Luna se félicitait intérieurement, de s'être sortie de cette entrevue improvisée sans trop de soucis. Elle qui avait une âme de solitaire, bien ancrée dans ses gênes, avait du mal à se lier avec des inconnus. Elle devait fournir à cet effet de gros efforts de concentration pour éviter de se sentir trop tendue. Par contre, ce qui, chez elle était contraire à cette phobie, était qu'elle avait besoin de savoir qu'il y avait des gens à proximité. Quand elle arriva enfin sur les lieux, le vieux marin qui l'avait déposée le matin même, l'attendait au côté de ses affaires déchargées. Il la salua quand elle fut à sa hauteur, puis se proposa de l'aider à les monter jusque chez elle. Ce qu'elle accepta avec plaisir et avec un certain soulagement. Aussitôt ses bagages déposés, il s'excusa. Il lui conseilla de plus de faire bien attention à elle. Il lui rappela aussi de ne pas égarer son numéro si jamais elle désirait se rendre dans le centre. Il partit ensuite finir sa tournée, sans un dernier regard à la jeune femme. En le regardant s'éloigner, elle songea qu'il lui rappelait un peu son cher papy adoré, par certains côtés un peu bourrus dont il faisait montre...

Bon que vais-je faire maintenant ? Par où vais-je bien pouvoir commencer ? A moins que je n'aille récupérer les deux trois bricoles que j'ai repérées sur le chemin tout à l'heure... Oui, je pense qu'il serait préférable de commencer par là... Ensuite, je pourrai tout faire d'un coup, et enfin me poser concrètement afin de décider de ce que je ferai réellement dans les prochains jours...

Alors qu'elle se dirigeait vers le petit sentier, elle fit la rencontre d'un couple d'un certain âge, qui l'aborda, contrariant ainsi ses projets immédiats.





– Bonjour Mademoiselle. Nous sommes, ma femme et moi, vos voisins. Je me présente Bjorn Bjergsen et voici mon épouse Clara. Nous habitons la demeure Le Phare un peu plus loin. N'hésitez pas à passer un jour... Nous serions ravis de vous accueillir dans notre humble demeure. Ce n'est pas souvent que de jeunes personnes viennent s'installer dans ce coin reculé, isolé du centre-ville.





– Merci, je n'y manquerai pas. Je me présente, Luna Peterson. Enchantée. Par contre, vous voudrez bien m'excuser, mais j'ai encore beaucoup à faire afin de m'installer avant la nuit. Je vous remercie de votre charmante visite. Je vous dis donc à très bientôt. Repassez lorsque je serai installée. Je vous accueillerai, de même, avec plaisir.

Sur ces derniers mots, elle s'en retourna donc à ses cartons, avant de devoir recroiser quelqu'un.

Mince alors ! Cette île est beaucoup moins déserte qu'il n'y paraît au premier abord ! Peste soit de ces gêneurs ! Bon, puisqu'il le faut, j'irai faire mes récoltes en fin d'après midi.

Luna, dépitée, commença donc à déballer ses affaires. Tandis qu'elle travaillait à l'installation de son campement, sa mauvaise humeur et sa tension s'envolèrent. Elle était heureuse d'être seule sur son terrain. Deux heures plus tard, elle en avait terminé. Elle comtempla alors le résultat de ses efforts, en prenant un peu de recul pour pouvoir jauger de l'ensemble.





Ma foi, ce n'est pas si mal ! Je vais peut-être finir par me plaire ici finalement... Je pense remettre ma décision première de vendre, tout au moins pendant quelques jours... Par contre je ne sais pas si je ne ferai pas mieux de démissioner de mon boulot... Enfin, peut-être pas pour le moment. C'est ma seule source de revenus actuellement et il me faut bien payer les factures qui viendront. Car je ne pense pas qu'elles m'oublieront si moi je le fais

Un peu fatiguée, Luna décida de s'allonger pendant un petit moment afin de récupérer quelques forces. Elle s'amusa à regarder les nuages, en essayant de deviner à leur forme, des objets ou des animaux, tout comme quand elle était enfant et qu'elle le faisait avec ses grands-parents.





Ensuite, bien reposée puis inspirée, elle se mit à peindre ce qui lui passait par la tête. Elle adorait la nature. De tout temps, elle lui avait toujours remonté le moral et regonflée à bloc, quand elle n'avait pas trop le moral. Elle aimait, d'ailleurs, toujours se promener à travers bois, sans but précis. Elle lui était aussi une source d'inspiration importante pour ses toiles qu'elle aimait peindre de temps à autre...





Concentrée sur sa peinture, elle ne vit pas le temps passer. Quand enfin, elle arrêta, la nuit n'était plus loin. Elle se mit donc en route afin d'aller faire ses récoltes avant qu'il ne fasse noir et qu'elle ne puisse plus rien voir.






De retour chez elle, elle fit l'inventaire de ses trouvailles. Rien de très important ni très lucratif, mais cela viendrait. Elle avait enfin retrouvé sa confiance en elle. Son ventre émit soudain un gargouillis... Elle se rendit compte alors, qu'elle n'avait rien pris depuis le matin. Elle se prit donc des céréales dans la glacière et s'installa dessus. Ses pensées se mirent à vagabonder sous le soleil déclinant sans se fixer ni but précis.





Après avoir remis le campement en ordre, elle se faufila sous sa tente pour une bonne nuit de sommeil bien méritée.

A SUIVRE .....

Voili voilou ! J'espère que ce début vous aura plu... La suite dès que possible !

Daemonya

Eh ben j'lui souhaite bien du courage parce que ça va pas être évident
Il va lui falloir supporter les gens si elle veut ouvrir un restaurant un jour...

Tamcat

@Daemonya Merci ! c'est clair qu'il lui faudra du courage et prendre sur elle afin de surmonter le fait qu'elle préfère être seule... Surtout que dès qu'il y a des gens qu'elle ne connait pas, elle est direct tendue.... Et oui ! Elle va tout faire pour réussir à l'ouvrir un jour ! De toute manière, elle n'a pas le choix, car c'est ce qu'elle doit léguer à la génération suivante ! Et en plus, elle doit aussi bâtir sa maison de Légacy !!!! Rien que de très compliqué ! D'ailleurs, je pense peut-être pouvoir publier la suite demain, voire tout à l'heure, si je suis pas trop crevée !

sirhc59

Bon courage à Luna et à toi @Tamcat ! Elle en a de la chance d'avoir des voisins si accueillants cette jeune fille !

Tamcat

@sirhc59 Merci ! Il va, je pense en falloir beaucoup ! Des voisins accueillants, certes oui ! Mais, enfin tout dépend du point de vue sous lequel on se place, car Luna, s'en serait bien passée d'une certaine manière... Bienvenue sur cette aventure et à bientôt...

Tamcat

PROLOGUE Seconde Partie - Un nouveau départ, tant désiré.
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WILLOW CREEK - Domaine de la Chênaie.

15 Octobre 2009, au matin.

Le jour se levait à peine, sur ce quartier paisible et verdoyant. Tout le monde était encore au Pays des Rêves à cette heure matinale, où la rosée laissait une trace de son passage sur la végétation environnante. Mais, au Domaine de la Chênaie, tout n'était pas aussi calme que le laissait deviner l'apparence extérieure de la maison...





Effectivement, trois jeunes gens de la maisonnée étaient déjà attablés, profitant sereinement de ce début de journée ainsi que d'être ensemble avant de partir vaquer, chacun de leur côté, à leurs occupations respectives.





– Mél, je ne comprend pas pourquoi tu manges des spaghettis au petit-déj ! Tu es vraiment bizarre par moments...

– Jon ! Très cher frère, mêle toi de tes oignons ! Le coupa-t-elle d'une voie doucereuse. Jas et moi sommes sortis cette nuit et nous n'avons rien mangé depuis hier midi... Puis d'ailleurs, je fais ce qui me plait et ce n'est pas toi qui m'en empêchera malgré ton statut d'héritier !...

– Loin de moi l'idée de te diriger ! S'exclama Jonathan. De toute manière, qui s'y risquerai s'en mordrai les doigts !...

– Quoi ? Que sous-entends tu exactement par là ? Que je suis une mégère...

– C'est bon Mél ! Ne montes pas sur tes grands chevaux ! Je voulais tout simplement dire que tu avais ton petit caractère ! Ajouta-t-il en lui faisant un petit clin d'oeil. Je plains sérieusement ce pauvre Joris...

Jason qui s'était tu jusqu'à présent avait eu le temps de terminer son assiette puis de la nettoyer. Il intervint alors dans le débat qui opposait Jonathan et Mélody, avant que les choses ne s'enveniment complètement.





– C'est pas un peu fini vous deux ! Vous n'êtes pourtant plus des gamins pour vous chamailler de la sorte ! Non mais je rêve ! Je suis le plus jeune d'entre vous et c'est moi qui suis obligé de faire la police...

– T'inquiète frangin ! Mél sait très bien que je la taquine... J'en profite un peu car je ne pourrai plus le faire une fois qu'elle sera partie. Bon, c'est pas tout ça, mais le travail m'attend. Les plantations ne vont pas s'arroser toutes seules. Je vous dis à plus tard.

Une fois seuls, Jason hésita à aborder avec sa sœur, un sujet qui le travaillait depuis quelques temps déjà...





– Mél, il y a un projet qui me tient à cœur auquel je pense depuis un petit moment... Si tu as deux minutes, j'aimerai t'en parler afin d'avoir ton avis avant que quelqu'un n'arrive et nous interrompe...

– Pas de soucis... Comme tu le vois, je n'ai pas encore fini mon assiette. Alors quel est-il ? Tu désires te lancer à ton compte dans un domaine quelconque ?...

– Non, rien de tel... Comme tu le sais, je n'ai pas encore passé mon exam de fin d'études... C'est en fait tout autre chose, qui a un rapport direct avec mon avenir. Je pense, enfin j'aimerai quit...

Il n'eut pas le temps de terminer que Collyne fit son entrée dans la pièce et les salua gaiement en se prenant une assiette puis les rejoignit à table.





– Vous avez bien dormi ? S'enquit la nouvelle venue. Moi, comme un loir. J'ai prévu de faire un saut à la piscine avec des amis cet aprem, vous voulez vous joindre à nous ?

– Désolée, ce sera sans moi. Je dois rejoindre Joris ce midi. Nous mangeons chez sa mère avec sa sœur... Puis se retournant vers son frère. Alors, vas-y je t'écoute...

– Quoi ! Là, tout de suite ?...

– Je vois... Je tombe à plat et je dérange... La confiance règne, à ce que je vois... Les coupa Collyne, désabusée. Je n'ai plus 6 ans, je sais garder un secret, au cas où vous ne le sauriez pas...

– Je sais ma chérie ! Je n'en ai jamais douté. Alors Jason, la décision t'appartient.

– Sympa les filles ! Donc, si je comprend bien, c'est moi qui fait office de méchant si je me tais...
Après tout, pourquoi pas... De toute manière, je pense le mettre à éxécution dès que j'en aurai la possibilité, donc vous serez tous forcément au courant... Voilà je désire quitter la maison. Ici, je ne me sens plus à ma place depuis un certain temps. Il n'y a pas moyen de s'isoler ou d'avoir un peu d'intimité dans quoi que ce soit, sans que tout le monde y aille de son avis ou mette son grain de sel...

– Cela te gêne tant que ça ? Je pensais que le fait que nous soyons aussi proches les uns des autres te convenait... Le coupa Mélody ne sachant comment réagir face à ce mal-être soudain qu'il affichait.

– Tu ne nous aimes plus et nous trouve trop collants... Pourquoi ne pas nous l'avoir dit plus tôt en ce cas ? Nous t'aurions laissé un peu plus d'espace...

– Ce n'est pas complètement ça... Seulement en partie. Et puis vous en parler plus tôt était du domaine de l'impossible. Regarde ta réaction à l'instant, Collyne, quand tu t'es crue de trop... Il y aurait toujours eu quelqu'un pour le prendre de travers ! Non, que je ne vous aime pas ! Au contraire ! Mais j'ai besoin de faire mes propres expériences... Nous sommes vraiment trop nombreux ici... Comment voulez vous que je rencontre quelqu'un... A part Jessica, qui a eu le béguin pour moi à une époque, et quelques brèves aventures avec des filles qui ne s'intéressaient qu'à moi car j'étais, selon elles, mignon...

– Tu sais, la maison est en train de se vider. Bientôt, je ne serai plus là... Il ne restera plus que toi, Collyne en plus de Jon et de sa femme Shanna... Intervint alors Mélody.

– Tu oublies les jumeaux...

– Oui, mais toi, tu oublies qu'ils ne sont là que les week-end et pour les vacances Jas...

– Non, Lyne. Je n'oublie pas. Mais cela ne sera plus très long avant qu'ils ne quittent l'internat et reviennent vivre ici à plein temps. Leur anniversaire est proche... Ils seront bientôt des ados, tout comme toi. Sans compter que Jon et Shanna voudront sûrement, d'ici peu, avoir leurs propres enfants... N'oublions pas qu'ils doivent aussi donner naissance à l'héritier de la troisième génération...

Jason ne put en dire plus, que son père s'installait en face de lui avec son assiette. Ils étaient tellement pris dans leur discussion qu'aucun d'eux ne l'avaient vu entrer.





– Ah ! Salut Pa ! Cela fait longtemps que tu es là ?

– Pour sûr ! Vous ne m'avez pas entendus...répondit-il avec humour. Pour ta gouverne sache que je suis là depuis assez longtemps pour m'interroger sur le pourquoi de cette conversation que vous aviez, de si bon matin, mais pas assez pour savoir comment elle a débuté.

– Tu vois Mél, ce que je disais tout à l'heure au sujet d'intimité...

– Oui, t'inquiète pas. J'avais très bien compris...

Sur ces entrefaites, Shanna fit son entrée et les rejoignit à table. Jérémy (J), qui tenait à en savoir plus, relanca son fils.

– Alors, Jas, pourrais-tu éclairer la lanterne de ton vieux père, au sujet de l'anniversaire prochain d'Ellyott et Elise, puis du fait qu'ils reviennent vivre à la maison. As-tu un soucis quelconque avec ça ?





Le silence régnait autour de la table et personne n'osait intervenir. Jason ne savait comment se dépétrer de cette situation. Il ne voulait d'aucune façon faire de la peine à son père, ni le contrarier...

– Je t'assure Pa, aucun soucis ! Que vas-tu t'imaginer ?

Mélody qui ne voulait pas être impliquée dans l'interrogatoire de son beau-père, se leva puis débarrassa son assiette. Jérémy, tout en se retournant vers ses filles, dit de cette voix suspicieuse qu'il savait si bien prendre, lorsqu'il se doutait que quelque chose se tramait.





– Je ne suis pas tout à fait certain que vous me disiez toute la vérité. N'est-ce pas Lyne ? Quand à toi, Mél, ce n'est pas en quittant la table comme ça, que tu m'enlèveras de l'idée que vous me cachez tous, quelque chose. Vous savez, ce n'est pas à un vieux singe de mon âge, que l'on apprend à faire la grimace ! Pas folle la guêpe, hein ?





– Rassures-toi, mon petit papounet ! Nous n'avons jamais pensé que tu étais gâteux !...

– Je ne suis pas loin de le croire pourtant Lyne, vu que dans ma propre maison, on me fait des cachotteries... Enfin, passons.

Le reste du repas se passa dans une atmosphère assez pesante. Jason et Collyne s'en échappèrent dès que possible afin d'aller vaquer à leur tour, à leurs occupations prévues ce jour-là. Dans la cour, Jason rattrapa sa sœur afin de savoir à quelle heure elle rejoignait ses amis à la piscine. Il avait bien besoin de se changer les idées. Elle lui appris que c'était pour 15h. Il fut donc décidé qu'ils se rejoindraient sur place. Ce qu'il ne savait pas, par contre, c'est que le destin était sur le point de sonner à sa porte, ni que sa sœur ourdait, dans son coin, de le caser avec l'une de ses amies.

*************************

PISCINE de NEWCREST.
Le même jour, dans l'après-midi.

Jason et Collyne arrivèrent devant le bâtiment à 15h tapantes. Personne....





Ils patientèrent jusqu'au quart quand le portable de la jeune fille se mit à sonner. Elle décrocha. Au bout de 5 mn, elle raccrocha, dégoûtée. Ses amis étaient privés de sortie et ne viendraient donc pas.

– Que veux-tu faire alors ? S'enquit Jason. Désires-tu rentrer, ou cela ne te dérange-t-il pas que nous ne soyons que tous les deux ? Je serai d'avis, maintenant que nous sommes là, d'en profiter... Tant pis pour tes amis...


– Moi, ça me va, mais je suis archi véner ! Je voulais te présenter quelqu'un...

– Un petit copain ? Tu ne m'avais pas dit que tu en avais un...

– Non ! Dieu m'en garde ! C'était pour toi ! Avoua-t-elle d'un air dépité. Mon pote avait une sœur célibataire...

– Bah, dans ce cas, moi, je suis bien content que ce projet fumeux tombe à l'eau ! Tu sais, Lyne, je suis suffisamment grand pour me trouver une fille tout seul... Je n'aurai franchement pas apprécié ! Que t'est-il passé par la tête ?... Bon passons. Allons nous baigner. J'espère que tu ne retenteras rien de ce genre, à l'avenir. Sinon, je me verrai dans l'obligation de te rendre la pareille, p'tit tête !

– Ok, c'est bon, j'ai compris ! Surtout pas ! Je ne veux pas m'encombrer de l'un de ces gringalets boutonneux en puissance ! Jamais de la vie ! Je suis bien comme je suis !

Les choses étant mises au point, ils investirent les lieux. C'était une piscine qui venait d'ouvrir ses portes dans ce quartier jeune, qu'était Newcrest. Collyne se précipita à l'eau, direct, tandis que Jason, lui avait bien envie de s'essayer au plongeon. Il se dirigeait vers le plongeoir du fond, quand il stoppa net, à la vue d'une jeune fille, seule, assise sur un banc, qui lui avait l'air d'être esseulée. Il se demanda, le cœur battant, s'il se devait d'aller l'aborder, tant son cœur battait soudain la chamade. Il ne l'avait jamais vue auparavant, mais il était sûr, que jamais plus, il n'oublierait son doux visage.





Sa sœur l'appela soudain, le pressant de la rejoindre.

– Bah, qu'est-ce que t'attends pour venir ? L'eau est vâchement bonne ! Qu'est-ce que tu as, à rester planté comme un piquet ?

Pour la discrétion, elle se pose là ! Ah, les sœurs ! Je vous jure ! Il n'y a pas mieux pour vous mettre la honte !

Il se résolut donc à la rejoindre dans l'eau, en effectuant,.un saut qu'il rata, ayant la tête ailleurs.

Il passa donc les deux heures suivantes à s'amuser à s'arroser avec Collyne, ...

… à discuter avec elle et faire quelques longueurs...

Sans pour autant réussir à oublier l'inconnue qu'il avait apperçue plus tôt, et vers laquelle il jetait, de temps à autre, un regard. Il la vit soudain, aux prises avec un énergumène, un jeune homme, pour qui il ressentit d'un coup, une haine féroce. Eberlué de sa réaction, qui ne lui ressemblait pas, il ne put que tenter de se calmer en entamant des longueurs de bassin, tout en surveillant la scène qui se jouait sous ses yeux, dans le cas, où il serait obligé d'intervenir...








Il la vit alors se mettre à l'eau et nager vers sa sœur, qu'il rejoignit, le cœur battant à tout rompre. Ils arrivèrent, presqu'en même temps à son niveau.





– Excusez-moi de m'incruster, mais cela ne vous dérange pas si je reste à vos côtés un petit moment ?





– Non, du tout ! S'empressa de répondre Jason, avant que Collyne ne puisse dire quoique ce soit. Ce sera avec plaisir ! Dit-il encore la gorge serrée.

Et là, il ne put sortir un mot de plus, la gorge nouée. Il se contenta donc de la dévorer des yeux, tandis que sa sœur discutait un peu avec elle, bercé par la mélodie de sa voix. Il se sentait tout chose à son côté...

Qu'elle est belle ! Et son sourire est tout simplement magnifique, à se damner... Qui pouvait bien être ce type avec qui elle discutait tout à l'heure ?

Il revint soudain à la réalité quand il entendit son enchanteresse prononcer la réponse à la question qu'il se posait à cet instant, comme si elle avait pu lire dans ses pensées.

– Je viens de me disputer avec mon petit-ami ! Il est d'un lourd parfois ! J'ai beau l'aimer, il en veut toujours plus !...

Les mots qu'elle venait de prononcer lui firent l'effet d'un coup de poignard en plein cœur. Jamais, il n'avait eu aussi mal, surtout à cause d'une fille qu'il connaissait à peine. Sans un mot, il quitta le bassin, sous les yeux éberlués de sa sœur. Il alla se changer dans les vestiaires, pressé de quitter cet endroit où il avait soudain l'impression d'étouffer. Ensuite, sans se préoccuper de Collyne, il rentra au Domaine où il fila s'enfermer dans sa chambre, le cœur en berne. Il finit par s'endormir, tout habillé.

A SUIVRE ...

J'espère que cette seconde partie de prologue vous aura plue.... J'ai du, vu sa longueur le couper en deux ! La suite dès que possible...

Daemonya

Ah c'est douloureux un coup de foudre quand c'est pas réciproque ^^'

Tamcat

@Daemonya Et oui ! Il a eu le coup de foudre pour une jeune inconnue... Mais qui est déjà en couple... Il ne sait rien d'elle, mais je suppose que tu l'as reconnue !

Tamcat

Bonsoir à tous et toutes !

Je viens de finir mon site en collaboration avec une amie. Toutes mes histoires y seront rapatriées au fur et à mesure. En attendant, vous pourrez y trouver l'intégralite de la seconde partie de cette histoire, en suivant le lien suivant...

http://juaditomat.wixsite.com/laviereveedessims/restaurant-challenge

Je vous en souhaite une bonne lecture. Jevous mets la suite dès que

Tamcat

Bonsoir à tous et toutes !

Je viens de finir mon site en collaboration avec une amie. Toutes mes histoires y seront rapatriées au fur et à mesure. En attendant, vous pourrez y trouver l'intégralite de la seconde partie du prologue de cette histoire, en suivant le lien suivant...

http://juaditomat.wixsite.com/laviereveedessims/restaurant-challenge

Je vous en souhaite une bonne lecture. Je vous mets la suite dès que possible...

Tamcat

Bonsoir à tous et toutes !

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