La Porte Des Songes
Chapitre I
La fête du solstice d'été
Le soleil s'installe dans la région de Willow Creek. On peut entendre les oiseaux chanter, les marchands préparer leurs produits, les voisins discuter de la futur fête du solstice d'été. L'impatience est à son comble et le peuple s'active pour cet événement tant attendu chaque année. Mais il existe un homme dont l'intérêt pour ses festivités n'est pas à son apogée, Sir Vanderetro.
Tous les ans, il est appelé pour célébrer cette commémoration et jouer de ses dons d’illusionniste. En effet, né de parents magiciens, il a hérité de leurs pouvoirs. Reconnu dans le milieu de la sorcellerie et de la population, il attire moult convoitise dont celui des femmes.
D'ailleurs ce matin, Sir Vanderetro assis dans son fauteuil de lecture, entendit la cloche de sa demeure résonner. Il se leva et alla ouvrir. C'était sa voisine, Mademoiselle Lemarchand, accompagnée de son panier de victuailles.
Mlle Lemarchand : « Bonjour Sir Vanderetro. Je vous apporte des provisions pour vous donner des forces pour ce soir.
Sir Vanderetro : C'est bien aimable à vous ma chère, mais que me vaut cet élan de sympathie ?
Mlle Lemarchand : Et bien... » rougissant avant même de poser sa question. « Je voulais vous proposer de diner ensemble et que nous allions à la fête conjointement... »
Il s'attendait à cette demande car tous les ans, une femme venait solliciter sa présence. Être accompagné de l'illusionniste était un honneur et surtout une porte ouverte au sujet de conversation de la populace.
Sir Vanderetro : « Gente Dame. Votre proposition est alléchante mais je me dois de refuser... J'ai tant à faire avant ce soir que votre compagnie se limiterait à diner seule... »
Sir Vanderetro voyant Mademoiselle Lemarchand triste compris que son mensonge avait fonctionné. En effet, il n'avait rien a préparer, si ce n'est attendre le début de la célébration.
Mlle Lemarchand : « Bon et bien... Si vous changez d'avis Sir, vous savez ou me trouver! » avec le regard plein d'espoir.
Sir Vanderetro : « Bien entendu ma Dame.
Mlle Lemarchand : Je vous laisse mon panier et j'espère que vous aurez le temps de grignoter un morceau avant la fête.
Sir Vanderetro : Je vous remercie grandement. Mon serviteur vous ramènera votre panier demain à la première heure. Prenez soin de vous et passez une excellente journée. »
Celle-ci repartit d'un pas nonchalant et l'échec se lisait sur son visage. Encore une prétendante qui prend le large et qui n'obtiendra jamais les faveurs de Sir Vanderetro.
Fermant la porte, celui-ci alla se rasseoir dans son siège et repris son activité tant laborieuse. Lire jusqu'à que sonne l'arrivée des festivités.
La nuit était tombée et la fête battait son plein. Les rires et les chants accompagnaient la musique et l'alcool coulait à flot. On pouvait voir danser des habitants sur les tables des tavernes. Les femmes habillées de leurs plus beaux apparats et les enfants se divertir aux jeux que proposait le festival.
Sir Vanderetro était sur l'une des estrades et présentait ses illusions au public. Les gamins étaient ébahis et leurs yeux remplis d'étoiles. Les adultes jubilaient de satisfaction et applaudissaient à chaque enchantement. C'était l'une des attractions les plus appréciée.
Le spectacle finit, notre illusionniste, entouré de ses plus fervents admirateurs et admiratrices, répondait aux éloges avec amabilité et bienséance. Certains Ducs faisaient valoir avantageusement leurs filles et poussaient Sir Vanderetro à s’intéresser à elles. Et l'un d'eux, le Duc Séguin, était plus insistant que tous les autres.
Duc Séguin : « Cher ami. Ma fille est en âge de se marier et serait une parfaite épouse. Elle sait tenir une maison et ferait une bonne mère pour votre progéniture.
Sir Vanderetro : Je n'en doute pas Duc Séguin et je pense très sincèrement qu'elle serait une merveilleuse compagne mais mon train de vie ne me permet pas à ce jour d'être accompagné.
Duc Séguin : Arf Foutaise! Ma fille en a dans la cervelle et pourrait vous assister dans vos quelconques affaires. Et puis entre nous, les nuits d'hiver sont assez glaciales dans la région. Elle vous tiendrait compagnie...
Sir Vanderetro : Vraisemblablement votre enfant à l'air d'être une jeune femme intelligente et dévouée, mais je vous remercie de l'intérêt que vous me portez et...
Duc Séguin : Si vous doutez de son intégrité, rassurez vous, sa chasteté est intact!
Sir Vanderetro : Je ne voulais pas en arriver là Messire et je suis certain que c'est le cas mais je vais vous faire une confidence, et ça doit rester entre nous.
Duc Séguin : Bien entendu.
Sir Vanderetro : J'ai fait vœu de n'avoir aucun rapport charnel jusqu'à la fin de ma vie. »
Le Duc regardait l'illusionniste avec des yeux ahuris.
Duc Séguin : « Aucun rapport charnel d'aucunes sortes ?
Sir Vanderetro : Aucunes.
Duc Séguin : Et bien... La vie chez vous doit être d'un ennui mortel...
Sir Vanderetro : Vous comprenez à présent que je ne peux pas accepter, même si votre offre est alléchante.
Duc Séguin : Oui oui... » répondit le Duc tout retourné par cette révélation.
Sir Vanderetro : « A présent, je vais vous laisser et je vous souhaite une agréable soirée mon cher ami.
Duc Séguin : Bonne soirée à vous aussi Sir. Je trinquerais au courage que vous faite preuve pour ne pas tomber dans le péché et céder aux vices que la vie nous réserve chaque jour. »
L'illusionniste était satisfait du mensonge inventé de toute pièce pour se débarrasser du Duc. Il le regardait rejoindre sa famille et ses amis d'un pas incertain, mais il était temps pour lui d'aller voir le spectacle qu'il chérissait tant. La représentation de la jeune femme nommée « Isleroux, la Bardesse ».
Le monde s’agglutinait devant la scène. L'empressement se faisant sentir, les musiciens se mirent à jouer. Une douce mélodie émanait du côté de la scène, et dans son centre, une silhouette fine et élancée.
Isleroux, la bohémienne aux multiples talents se tenait droite, prête à interpréter son solo de flûte. Les gens retenaient leur souffle et là, le rêve commença.
Notre Bardesse jouait une musique de son répertoire, une des préférée de Sir Vanderetro, « Le murmure des fées ». Un son envoûtant, presque ensorcelant... Les habitants faisaient preuve d'une attention hors du commun et un silence planait sur l'assemblé. Quand tout à coup, l'orchestre changea de tableau musical. La légèreté des notes se transforma en un rythme effréné.
Isleroux passa de musicienne à danseuse. Son corps se mouvait avec tant de grâce et d'élégance que même notre illusionniste ne restait pas indifférent. Elle savait hypnotiser son public, de part sa danse et de part son regard charmeur.
La représentation terminée, la foule applaudissait avec ferveur. Isleroux avait conquis son auditoire. Elle quitta la scène pour se rafraîchir et se changer. Pendant ce temps, Sir Vanderetro attendait qu'elle finisse de ranger ses affaires pour engager la conversation.
La frimousse d'Isleroux sortie de derrière le haut vent avec un sourire adorable et des yeux pétillant.
Isleroux : « Bonsoir Sir, comment allez vous ? Le spectacle vous a plu ?
Sir Vanderetro : Bonsoir gente Dame. Je vais bien mieux grâce à vous. Votre représentation était sublime comme chaque année. Votre talent s’accroît et resplendit tous les ans.
Isleroux : Arrêtez Messire. Je vais rougir ! Vous me faite trop d'honneur ! Je ne suis qu'une simple bohémienne. Votre aptitude à la magie fait de vous un bien plus grand homme ! J'ai pu apercevoir votre numéro et il est toujours aussi extraordinaire.
Sir Vanderetro : Vous m'en voyez ravi. Pourtant, mes projections ne sont pas si spectaculaires.
Isleroux : Ne soyez pas si modeste. Ces aptitudes ne sont pas à la portée de tout le monde et je vous assure que le rendu est éblouissant ».
Sir Vanderetro se sentait gêné par tant de compliment, alors que notre Bardesse s'activait à ranger son arrière scène. Celle-ci finit, Isleroux prit le bras de notre illusionniste et lui demanda : « Voulez vous m'accompagner à une quelconque échoppe ? Pour que je puisse me désaltérer ?
Sir Vanderetro : Bien évidement ma chère. Je prendrais plaisir de converser avec vous sur le chemin. Surtout que c'est un honneur d'escorter une femme aussi belle que vous ».
Notre danseuse était à son tour embarrassée par le compliment que Sir Vanderetro venait de dire, mais souriante, elle avança le pas pour les mener à destination. Ils discutaient de la vie en général, des habitants et de la fête.
Isleroux : « Le peuple s'amuse bien ce soir, il faut dire que la célébration du solstice d'été est très appréciée.
Sir Vanderetro : En effet, les beaux jours apportent un regain d'énergie, gaieté et divertissement. Les habitants ont besoin de souffler de leur dure labeur dans les champs. C'est la moisson, un travail difficile en cette saison.
Isleroux : Tout à fait. Je plains ces pauvres gens. Ils nous apportent la nourriture dont nous avons besoin. Ils suent et soufrent pour nous faire vivre alors qu'aux mêmes n'ont pas assez pour survivre, vu ce qu'ils gagnent. C'est injuste...
Sir Vanderetro : Votre compassion vous rend encore plus attachante.
Isleroux : Merci Sir mais c'est parce que je les comprend. Depuis ma tendre enfance, je joue et danse pour me payer ma pitance. Ça n'a pas toujours été facile mais j'aime ce que je fais. J'apprécie de voir sourire et le rire des enfants quand je leur conte mes histoires. Leurs parents, valser quand je joue de mon instrument. Je leur apporte un instant de fraîcheur et de rêve. Et c'est bien pour ça que je ne changerais jamais de métier.
Sir Vanderetro : Vous êtes étonnante ma chère. Une perle dans l'océan dont il faut protéger à tout prix des imperfections de la vie.
Isleroux : Oh Sir... C'est bien... »
Notre Bardesse fut coupée dans son élan car non loin d'eux, une discussion dégénérait en dispute. Un homme et une femme se querellaient pour une histoire d'argent. Notre illusionniste connu aussi pour ses talents d'orateur s'avança dans la foule en compagnie de son amie. Enfin sortit de cet agglutinement de personne. Il se trouva face à la femme en question. Et c'est là que son corps se déroba. Un frisson lui parcourut l'échine et son visage lui picota. Ses pieds étaient aussi lourd que du plomb et la force de ses bras l'avait abandonné. Il était en présence de la créature la plus belle que la vie lui ait offerte.
Des jambes longues et élancées. Une chevelure aussi noire qu'une nuit sans étoiles tombant sur sa poitrine au forme parfaite. Des lèvres fines et dessinées. C'était une beauté sauvage dont Sir Vanderetro tomba sous le charme. Et son regard, l'illusionniste ne pouvait sans défaire, tentez si bien qu'un son jailli de la bouche de celui-ci « Gné ». Elle le regarda étonnée et lui répondit : « Vous avez dans la région de sacré énergumène ! Peut être avez vous abusé d'une eau-de-vie un peu trop forte, mais je vais m'appliquer à ce que vous compreniez. Cette affaire ne vous concerne pas et je vous prie de vous en allez Monsieur ». Sir Vanderetro reprenant ses esprits lui répondit : « Je viens vous aider pour régler les différents qui s'opposent entre cet homme et vous.
Wonder : Je remarque que vous savez très bien vous exprimer... Et bien soit ! Dite à ce voleur qu'il me doit encore de l'argent !
Le marchand : Pardon ! Je ne lui ai rien volé ! Je suis un honnête homme Sir... » baissant la tête plein d'humilité. « Je lui ai payé ses marchandises et cette sauvage n'est pas contente !
Wonder : Quoi ? Sauvage ? Comment osez vous fils bâtard de pet d'ours ! Je suis la Princesse Carlotta, enfant de la tribu Ashtaka et vous me devez le respect. Mes compagnons qui vous ont vendu les peaux sont repartis avec une somme bien inférieur à ce que nous avons l'habitude de gagner ! J'ai fait le voyage jusqu'ici, de mes contrés du sud, pour récupérer ce que vous nous devez. Dans mon pays, les hommes de votre espèce sont punis. On leur tranche la langue... ».
Le commerçant se mit à trembler. La peur se lisait sur son visage. Sir Vanderetro voyant l'affolement du marchand compris que Mademoiselle Carlotta ne devait pas blaguer au sujet des menaces qu'elle proférait. Il devait calmer les choses avant qu'un bain de sang se profil à l'horizon.
Sir Vanderetro : « Mes amis ! Il convient que Monsieur a fait une erreur et qu'il sans excuse. Il vous paiera ce qu'il vous doit.
Le marchand : Pardon ? ».
L'illusionniste se pencha vers le commerçant pour lui murmurer : « Vous devriez lui payer son dû. Car même si mes facultés de magicien me permettraient de contre attaquer. Je doute d'être assez rapide pour vous couvrir et de vous préserver d'un assaut, tant elle a l'air déterminé à vous ôter la vie ». le négociant écarquilla les yeux de stupeur. Sa réflexion ne prit que quelques secondes. Il attrapa dans sa bourse, accrochée au ceinturon de son pantalon, les pièces que notre Princesse attendait avec agacement. Il lui tendit la somme et celle-ci la rangea dans ses affaires.
Sir Vanderetro : « Et bien voilà. Tout est réglé ».
On pouvait distinguer un grognement venant de notre charlatan. Celui-ci ne prit même pas la peine de les saluer. Il s'en alla vaquer à ses vils besognes dont lui seul en avait le secret.
Wonder : « Je vous remercie Monsieur ?
Sir Vanderetro : Sir Vanderetro, l'illusionniste pour vous servir ma dame.
Wonder : L'illusionniste ? Vous êtes un magicien qui s'amuse à épater la galerie par des tours de passe passe !
Sir Vanderetro : Euh... C'est bien plus... » .
Il fut coupé dans sa phrase par Isleroux, qui avait été discrète et muette jusqu'ici.
Réponses
Isleroux : « Sir Vanderetro n'est pas un sorcier de pacotille ! Il est doué et maitre dans son domaine ! Vous devriez mesurer vos propos ma dame car je suis sure que dans un duel, il vous vaincrait indubitablement !
Wonder : Et vous êtes ?
Isleroux : Je me nomme Isleroux, la Bardesse.
Wonder : Une conteuse de ce fait. Sacré duo que vous formez là. Un prestidigitateur et une danseuse qui complaisent la population de part leur apparence que part leur soit disant tour de magie. Laissez moi douter de vos capacités mademoiselle. Le combat, c'est mon domaine de prédilection et de toute vraisemblance, vous paraissez bien loin de cet catégorie !
Isleroux : Je ne vous permet pas...
Sir Vanderetro : Arrêtez Mesdames et écoutez ! ».
Sir Vanderetro venait d'interrompre leur chamaillerie car en effet, on entendait au loin des cris de terreur. Les habitants s'enfuyaient et l'un d'eux courrait dans leur direction.
Habitant : « Les démons ! Les démons sont ici ! Fuyez ! ».
Les démons parmi nous ? Était-ce une plaisanterie de mauvais goût, une attraction morbide ou une blague d'un habitant qui avait trop abusé d'alcool ? Non, cela avait bien l'air d'être réel ! Notre illusionniste attrapa le bras de la Bardesse et lui dit avec vigueur : « Courez vous mettre à l'abri ma chère, le danger est bien sérieux.
Isleroux : Je ne vous laisserai pas affronter le danger seul !
Sir Vanderetro : Je peux assurer ma sécurité mais la votre est bien plus importante !
Wonder : Arrêtez de polémiquer vous deux. Ils arrivent... ».
Effectivement, les créatures démoniaques se pressaient dans leur direction. Nos trois acolytes se tenaient droit, prêt au combat. La Princesse guerrière sortit son épée et son bouclier avec assurance et fermeté.
Wonder : « Vous allez pouvoir mettre en pratique vos pouvoirs et j'ai hâte de voir ce que vous valez... ».
Nos trois compagnons se mirent en position d'attaque. La bataille pouvait commencer.
Les démons étaient sortit tout droit d'un cauchemar. Leurs apparences ressemblaient à un mélange d'humains et d'animaux. Ils étaient pourvu d'une pair d'ailes sur la tête et d'une autre dans le bas du dos. Leurs griffes acérées tranchaient la chair avec facilité et leurs yeux, injectés de sang, prouvaient à quel point leur cruauté était sans limite. Une des créatures courrait vers eux, prête à tuer. Sir Vanderetro préparait une incantation pour se défendre quand notre Princesse surgit de son côté avec l'épée brandit et trancha la tête de l'ennemi. Notre illusionniste étonné de la vivacité dont elle faisait preuve tomba encore plus sous le charme de celle-ci.
Sir Vanderetro : « Vous venez de me prendre au dépourvu ma dame.
Wonder : Vous n'êtes pas assez rapide surtout ! Protégez vous mieux que ça ou allez vous cacher !
Sir Vanderetro : Ma chère. Mettez vous de côté car ce que vous allez voir risquerait de piquer votre amour-propre.
Wonder : J’attends de voir ça ! ».
Au même moment, quatre démons faisaient leur entrée. « Vous tombez très bien... » murmurait Sir Vanderetro.
Notre illusionniste psalmodiait un enchantement quand tout à coup, quatre représentations astrales de lui même firent leurs apparitions. Une arborait une épée, la deuxième un marteau, la troisième un sceptre et la dernière un arc. Quatre fantasmes, communément appelés dans le jargon de la sorcellerie. Sir Vanderetro donna l'ordre à ceux-ci d'attaquer et c'est ce qu'ils exécutèrent immédiatement. L'archer et le mage envoyèrent flèches et sorts, et touchèrent leur cible du premier coup. Les deux guerriers se lancèrent au corps à corps et ne firent qu'une bouchée de leurs ennemies.
Dans le chaos, Sir Vanderetro et la Princesse n'avaient pas remarqué que dans l'ombre, un démon s'avançait lentement, prêt à leur sauter dessus et leur ôter la vie.
Quand celui-ci s’apprêta à bondir, une mélodie résonna aux oreilles de nos deux amis. Ils se retournèrent et virent la créature hypnotisée par ce son envoûtant.
Isleroux jouait de sa flûte et ensorcelait l'ennemi. Elle venait de leur sauver la vie et leur faisait gagner du temps par la même occasion.
Carlotta transperça le monstre de part en part et celui-ci s'écroula à ses pieds. Pendant ce temps, les fantasmes de l'illusionniste finissaient leur travail macabre avant de disparaître par enchantement.
Sir Vanderetro s'attarda à examiner le cadavre du démon tué par la Princesse. Notre Bardesse et notre guerrière le rejoignirent et firent de même.
Isleroux : « Je n'ai jamais vu de telle créature dans nos contrés.
Wonder : Pareil.
Sir Vanderetro : C'est normal. Elles ont disparu depuis des centaines d'années... C'étaient des soldats de l'ombre et suivaient le seigneur noir Houkrane.
Isleroux : Houkrane ? Mais il a été détruit par les serviteurs de la lumière il y a de ça très longtemps. Comment se peut il que ses guerriers soient encore en vie ?
Sir Vanderetro : Je ne sais pas... Des tas de questions sans réponses...
Wonder : Cela n'augure rien de bon...
Sir Vanderetro : En effet... Demain matin j'irai aux archives de la ville pour faire des recherches ».
Sir Vanderetro se tourna vers les deux femmes et leur demanda : « Avez vous un endroit pour dormir cette nuit ?
Isleroux : J'ai pris une chambre à l'auberge.
Sir Vanderetro : Et vous ma chère ?
Wonder : Je dors dehors à la belle étoile.
Sir Vanderetro : Pour des raisons de sécurité, mieux vaudrait que vous vous reposiez dans ma demeure. Elle est grande et spacieuse et conviendrait parfaitement à deux dames de votre prestance. J'ai un serviteur qui prendra soin de vous le temps de mes recherches à l'extérieur. Ma proposition vous plaît elle ?
Isleroux : Ca sera avec plaisir Sir » souriant à l'idée de se retrouver dans une chambre confortable et non miteuse comme dans les auberges bons marchés.
Sir Vanderetro : « Et vous ?
Wonder : Et bien pourquoi pas ! Cela me changera de ma couchette et je pourrais me couler un bain. Le sang de ces monstres me colle à la peau.
Sir Vanderetro : C'est réglé alors ! Nous pouvons y aller ».
Nos trois acolytes prirent la direction du domicile de l'illusionniste. En chemin, notre Princesse se rapprocha de Sir Vanderetro et engagea la conversation : « Vous êtes étonnant.
Sir Vanderetro : Pardon ?
Wonder : Vous êtes étonnant, c'est ce que je viens de dire. Vos pouvoirs sont impressionnant mais je me tenterais bien un duel sans magie, pour voir ce que vous valez véritablement ».
Sir Vanderetro souriait et imaginait bien la scène. Il était doué en enchantement mais dans son plus jeune âge, ses parents l'avaient tout aussi bien initié en sorcellerie qu'à l'art du combat.
Sir Vanderetro : C'est avec plaisir ma chère Carlotta que nous puissions un jour batailler l'un contre l'autre.
Wonder : Wonder.
Sir Vanderetro : Comment ?
Wonder : Wonder, c'est le surnom que l'on me donne dans mon village.
Sir Vanderetro : Alors enchanté de faire votre connaissance Wonder ».
Ils marchèrent et arrivèrent devant la porte du domicile de l'illusionniste. Isleroux regarda le ciel étoilé et dit : « La lune est rouge ce soir » et Wonder lui répondit : « C'est parce que le sang a coulé ».
Histoire : La Porte des Songes
Studio : Le monde d'Elfydrell
Les personnages sublimes... j'aime +++++ Je ne manquerai certainement pas la suite
J'aime beaucoup ta manière de raconter, c'est précis, on plonge bien dans le récit Tu as le souci du détail autant pour le texte que pour les images.
♦ 100 bébés : La Vengeance de Rosabella Blackmoon ♦
♦ Gameplay : Du côté de chez mes Sims... ♦
♦ Crise Financière ♦ La Crise Comme Seconde Vie (Terminé) ♦
♦ Not So Berry : Le Compte-Rendu de Blue (Terminé) ♦
♦ Blog d'Histoires & Challenges ♦
♦ Twitter ♦
Je te souhaite une très bonne continuation et un très bon jeu.
Aline
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@ad7211 : Merci ma grande créatrice d'images! J'ai fait au mieux avec ce que j'avais sous la main Mais j'avoue que c'était beaucoup (énormément) plus simple sur les sims 3! "Clique sur le sims et le déplace" C'était le bon vieux temps
@Blue8white : La fantaisie est un monde qu'on aime hi hi... Et concernant la century fox... J'ai kiffé aussi mdr! Je me suis dit "allez pourquoi pas, histoire de rire un bon coup!"
@Pythonroux : Merci d'avoir attendu mon histoire et de l'avoir commenté aussi vite
@wondercarlotta : Faiseuse de rêves et d'aventures... "Plane sur un petit nuage" J'espère que ton personnage t'a plu hi hi
@Aline : Merci beaucoup Aline ^-^ J'espère que mon histoire ne pose pas trop de problème (j'avoue... ça ne cible pas un public d'enfants...)
@12mich06 : Je suis contente que ça te plaise ma grande Surtout toi qui converse avec tant de poésie ^-^ Les personnages arrivent au fur et à mesure de l'histoire (mon 1er chapitre ne rentrait même pas dans un seul commentaire!!!)
@Eve : Merci ma belle blonde C'est vrai que tout le monde attend la suite mais je fais une petite pause histoire de respirer un coup (couché tard tous les soirs pour finir ce 1er chapitre) En tout cas, les idées sont là donc la suite est prête (enfin dans ma tête hein lol!)
Histoire : La Porte des Songes
Studio : Le monde d'Elfydrell
J'adore ton histoire et tes personnages, c'est magnifique ~
~ Histoires ~
Legacy (G1, màj 26/06) : Descendance d'un Taulard (blog/forum)
Défi Apocalypse : Bref, j'ai tenté l'Apo'. (forum/blog)
Bonne continuation !
Aline
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension