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[ Histoire ] Les descendantes d'Hippocrate
misspoudre
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Les descendantes d'Hippocrate/ Statut : En cours
RÉSUMÉ
Quatre amies, toutes de même profession nous parles de la difficulté à surmonter leurs problèmes dans leurs travail, ainsi que dans leurs vies privées.
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Réponses
Qui l'aurait crus, moi Lee Shing Shing à l'âge de tente ans, vivant de cette façon. Si ont m'avait dit quelques années plus tôt que ma vie prendrait cette tournure, je ne l'aurais jamais crue. Tout avait pourtant bien commencé il me semble, j'étais pourtant sure que mes choix étaient les bons. Où est-ce que ça à mal tourné ? Je ne me suis pas trop pressée pourtant, je me suis mariée à l'âge de vingt-cinq ans, ce qui est un exploit puisque ma mère voulait me faire faire un mariage arrangé a l'âge de vingt ans. J'aurais alors dû abandonner mes études d'infirmière et il en était hors de question. J'ai rencontré mon mari en fac de médecine et me suis marier à l'obtention de mon diplôme. Une très belle fête et surtout un mariage d'amour.
Mais qu'est-ce qu'il me reste maintenant ? Un an après notre mariage mon mari a décidé qu'il était inutile pour lui de continuer puisque je travaillais déjà. Alors il quitta la fac où il ne lui restait que deux ans sur huit pour devenir neurochirurgiens et décida de devenir un homme au foyer. Mais voyez-vous, le hic, il est là. Il ne fait rien de ces journées a part, chaîne de sport, bar et karaoké et encore quand il décide de sortir. Tout ce qu'il sait faire, c'est ça..
Et lorsque monsieur a terminé de faire le tour du karaoké et des bars, il rentre complétement saoule vers quatre heures du matin et je ne peux même pas me coucher. Je dois attendre le soi-disant chef de famille, pourquoi faire ? Je n'en ai aucune idée, puisque les seules fois où nous nous adressons la parole, c'est pour se hurler de dessus.
- Je suis en congé, j'ai le droit de me reposer où c'est juste pour les fainéants dans ton genre ? Il y aurait plus d'argent si tu te décider a bouger tes fesses du fauteuil des bars ! Hurlais-je de colère.
À vrai dire, les seuls moments où nous nous voyons vraiment, c'est quand il est saoul et qu'il rentre tard, quand on s'engueule en se croisant le mâtin. On fait même chambre à part depuis plus de deux ans maintenant. Pourquoi je n'ai pas divorcé ? Comme disait ma mère " Aussi pénible cela soit-il ma fille, tu as prêté serment devant les Simscieux, alors, respecte ton serment." Oui, voilà. Dans la famille des Lee, un divorce, ça ne se fait pas.
Le fait de travailler quasiment tout le temps et une bénédiction pour moi. Je peux relâcher la pression au travail, mes amies et collègues me divertissent avec leurs histoires, mais surtout, les patients. Je n'ai pas l'impression d'être une bonne a rien comme à la maison. Quand je vois un patient repartir avec le sourire, je me dis que je mérite mon poste d'Infirmière en chef. Parce que contrairement à mon mari, les patients souriant me remercient.
Et pour pouvoir échapper un peu plus a ma dure réalité, après le travail quand je sais que l'autre tête de navet est encore au bar avec ces copains, je m'autorise une petite sortie au café de la ville voisine, pour rejoindre mes amis de fac qui ont toujours le mot pour me faire sourire.
Tous ces passages me rappellent tellement mon entourage, comme mes amies asiatiques dont les mères veulent qu'elles se marient au plus tôt. Une autre amie dont la belle mère est avec un bon à rien qui reste sur le canapé toute la journée ou sort faire des "bêtises".
Le job d'infirmière qui soulage presque et fait sortir de la vie à la maison.
Tout ça est très simple mais très bien sentis ^^!
Connaissez-vous cette sensation de perte totale de contrôle sur votre propre vie ? Je pense qu'une personne en à déjà fait l'expérience au moins une fois. Je ne me plaindrais pas, je savais à quoi m'en tenir il y a vingt ans, mais je n'imaginais pas que je serais assez forte pour supporter tout ça. À quarante-quatre ans, je donne l'impression au monde entier que je contrôle tout ce qui est autour de moi d'une main de fer. C'est la plus grande plaisanterie du siècle, j'aurais dû être actrice. Je joue un rôle, comment aurais-je pus faire autrement, toutes femmes marié a un homme qui fait de la politique porte un masque, car si le monde savait réellement que ma vie est complètement irréaliste. Vous ne comprenez pas ? Je vous explique..
Je me suis mariée à l'âge de vingt-quatre ans avec un homme d'une grande position. Est-ce vraiment mal de vouloir la stabilité financière et de ne pas vouloir manger des radis jusqu'à là fin de sa vie simplement parce qu'on a fait une petite folie pour se faire plaisir ? Mon mari est un politicien et au jour d'aujourd'hui, il est candidat pour la présidence de San Myshuno, donc son image est très importante.
Moi, je suis la directrice du département de Radiologie à l'hôpital des Bon Coeur, et j'aime mon métier. Sauvé des vies, n'est-ce pas le meilleur métier du monde ? Bien qu'il y est des contraintes, les nombreuses heures de gardes sans fermer l'œil, les patients insupportables, mais pour la plupart du temps, je ne suis jamais découragé de prendre un patient. Car je sais que grâce a moi, une maman ne pleurera pas son fils, un père ne pleurera pas sa femme. Entendre le " merci beaucoup docteur " de la bouche d'un patient et la plus grande récompense et grâce a ça, j'arrive à marcher la tête droite et dignement.
Ma vie parait parfaite du point de vue des personnes extérieures, amour, argent, reconnaissance et très bon travail et une assez grande maison. Lorsque je rentre de mes heures de gardes, je retire mes chaussures a l'entré et file directement me décontracter dans un bon bain chaud, avant de descendre lorsque le majordome a terminé de préparer le repas. AH, oui. Vous vous demandez sûrement qui s'est celle-ci ? Non, ce n'est pas ma fille. Petit indice, je n'ai pas d'enfant. Non ? Et si je vous disait que du point de vue moral cela ne se fait pas ?
Je vous présente Harmonie, la maîtresse de mon mari. Oui, c'est impensable non ? Harmonie à était emmener dans notre maison il y a maintenant un an par mon mari. Étant politiciens, une bavure ou une rumeur peut être vraiment difficile à remonter et détruire toutes crédibilités, alors il n'a rien trouvé de mieux que de faire emménager sa maîtresse à l'étage du dessus. Bien que cela peut paraître horrible, je m'y suis fait avec le temps et surtout, je joue mon rôle de femme parfaite. Un mariage de vingt ans ne se jette pas comme ça et je devrais faire face à la honte, recommencer depuis le début tout ce que j'ai construit ? Hors de question. Tant qu'elle ne me parle pas lorsqu'on se croise furtivement, je fais simplement comme ci elle n'était pas dans cette maison. D'ailleurs, pour mon mari non plus. Les seuls moment où l'ont se parle et où l'ont est ensemble, c'est pour les sorties officielles ainsi que les repas. Oui, monsieur exige que ces deux femmes partagent sa table. Allez comprendre !
Alors pour oublier un peu le tournant de ma vie après plusieurs années, je rejoins mes amies pour oublier le genre de femme que je suis, une dégonflée, une femme psychologiquement torturée par la tristesse et la honte. Même si les sourires sont faux, même si toutes ma vie est un mensonge, avec elles, mon sourire est vrai et mon coeur apaisé.
La suite arrive, je mets les présentations de chaque personnage d'un seul coup. J'espère que la suite me vaudra d'autre compliment.
Et zou, dans mes
Allez courage Mesdames !
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Du portrait de Lee et Karen, on retire cette immense tristesse de la vie personnelle qu'elle mène et une immense fierté de leur vie professionnelle. Quelle tristesse de n'avoir pas aimé la bonne personne et se retrouver coincée dans des coutumes, dans des apparences
Hâte de lire les deux prochains portraits
Vite, vite ! Je n'arrive plus à suivre. Lorsque je regarde les femmes dans la rue, j'ai l'impression d'être la seule à être emporté dans un torrent infernal. Les " Tic-tacs" de la montre ne s'arrêtent jamais pour moi. Pourquoi toutes les femmes dans la rue, sont toujours bien coiffé, n'ont aucune tâche de café sur leurs chemisié et papillonne en allant au travail ? Je ne comprends pas, peut-être est-ce moi qui ne suis pas normale et qui ne fait pas les choses de la bonne façon ? Il y a une chose dont je suis sûre, c'est qu'il y a 8 ans, j'étais sure et certaine de mon choix et malgré ma vie actuelle, je ne le regrette pas. Pourquoi ? Voyons ça ensemble.
Je me suis marié à l'âge de vingt-sept ans avec mon mari Ravier. Nous n'avions pas grand chose et nous vivions dans un cagibi étroit, supportant à peine la présence de deux personnes " mais les petits endroits rapproche les gens" disait Ravier et nous nous réchauffions de notre amour. Il bricolait deux trois choses et arrivait à se faire un peu d'argent pour payer le loyer et j'avais un emploie à mi-temps en tant que serveuse dans un bar pour payer mes études de médecine. Nous vivions avec rien, mais nous étions tellement heureux, un bonheur simple et pur. Ravier et moi, nous étions enfuis de chez nos parents, ceux-ci n'acceptant notre relation. Ah les parents ! Tout allait pour le mieux et il y a trois ans, je suis tombé enceinte. Le bonheur était là et nous avions décidé de changer les choses pour notre futur petit nous. Nous voulions prouver à nos parents que sans eux, nous étions heureux. Jusqu'au jours où je suis tombé malade pendant ma grossesse. Les soins était beaucoup trop cher et nous ne gagnons pas assez pour me soigner. Alors Ravier fit l'impensable, un braquage qui a mal tourner. J'aurais pu lui pardonner d'avoir volé, je ne pardonnerais jamais le fait d'avoir dit, que s'était pour moi. Je n'avais jamais demandé à Ravier de déraper, pour finalement prendre dix ans de prison ferme et me laisser devenir une mère célibataire.
Même si je me pleins et regrette un peu mes choix du passé, j'en suis fière. Fière d'avoir mi niño et il fait ma fierté et mon bonheur a présent. Bien qu'un peu de repos ne ferait certainement pas de mal à mon corps. Étant seule pour l'élever, cela relève du miracle que je ne me suis pas encore écroulé au sol en position latérale de sécurité, mais même quand je suis fatigué, même lorsque je suis sur le point de craquer, sa petite bouille d'ange et ces yeux plein d'admiration pour moi me requinque et me donne le courage. Alors le peu de temps que j'ai en dehors du travail, je le passe avec lui et il est bien dur pour le coeur d'une maman d'abandonner son bébé pendant des heures à une autre femmes pour pouvoir rapporter de l'argent afin de le faire manger. Il est important pour moi de faire tout ce que je peux pour mon fils, car je sais que la mère de Ravier, mauvaise femme qu'elle est, prendra la moindre occasion de me faire retirer mon fils pour en avoir la garde exclusive.
Mon travail est très important pour moi, pas seulement pour ramener de l'argent, pas seulement parce qu'à l'âge de trente-cinq ans, il est dur de trouver un boulot, mais parce que je suis aide-soignante au service pédiatrique. Pourquoi la pédiatrie ? Parce que je me sens à l'aise, parce que j'ai affreusement mal au coeur de voir autant d'enfant souffrant et malade, en tant que mère, je ne peux m'empêcher d'imaginer que cet enfant malade au bout du couloir est le mien. Mi Pablo, mi niño. Alors je donne tout ce que j'ai, je vais chercher au fond de mes tripes pour soigner ces enfants et leur rendre le sourire, ainsi que d'enlever un poids et une souffrance dans leurs coeur de ces mamans qui sourient, mais qui hurle " A l'aide".
Et lorsque je rentre après avoir fièrement sauvé des vies et fait mon travail, avant le lever d'El Tornado, je me prends une vingtaine de minutes afin de rêver au travers des télénovelas où des livres. Imaginant une vie à l'autre bout du monde sur une île déserte au sable doré et chaud et à l'eau turquoise rendant le corps athlétique de ce beau sauveteur au maillot rouge. Houla Gabriella ! Tu déraille !
Les rêves d'adolescente peuvent-ils devenir réalité ? Je me pose la question à vrai dire, mais le genre de rêve que je fais, n'est simplement pas accessible pour moi. Je me souviens encore de ce que j'étais il y a un an à la fin du lycée et au début de ma première années d'internat au urgence. J'étais cette fille gourdasse timide et maladroite, qui malgré le fait de vouloir bien faire, faisait rire les gens. J'ai toujours était comme ça, maladroite et tête de linotte, et lorsque généralement, je parle sérieusement afin de donner mon point de vue, les gens rigoles, pensant que je blague. Lorsque je suis dans l'embarras, c'est pratique pour se sortir d'une situation difficile, mais lorsque je parle vraiment sérieusement ce n'est pas facile, parce que je n'arrive pas à exprimer clairement mon point de vue. Mes parents non plus ne me prenait jamais au sérieux, même avec cette apparence de première de la classe, personne ne me prenait au sérieux.
Alors imaginez la surprise de ma mère lorsque la lettre d'admissions en tant qu'interne de l’hôpital est arrivé chez nous. Panique totale. Ma mère avait même appelé l'hôpital pour être sure qu'il n'y avait pas une autre Claire Roussie âgée de 22 ans dans les parages.
Je me souviens très bien pourquoi j'avais choisi de faire ce métier. J'étais en dernière année de lycée et je ne savais pas encore quoi faire alors que tous mes camarades avaient déjà leurs idées sur la question de leurs avenirs. Pour moi, troue noir. Je n'étais bonne en rien a part en biologie et je n'allais pas disséquer des grenouilles toutes ma vie quand même. Et si je disséqué mon prince charment par inadvertance ? En rentrant du lycée, j'avais jeté mon sac dans un coin de l'entrée, maman était au travail et papa jardinait dernière. Mon frère avait déménagé dans un petit village appelé Windenburg ou Widenburg enfin, un truc comme ça quoi, pour étudier l'art. Alors autant dire que j'étais tranquille, plus de piquage de télécommande et de bruit de guitare électrique assourdissant dans les parages. Je m'étais mise sur le canapé et j'avais allumé la télé, j'étais tombée sur la série Simssodoc. Une série médicale avec le grand Greg Bartley. Je suis Interne aux urgences et je vis pleinement cette expérience fantastique. Et certaines de mes collègues sont même devenue mes amies, malgré notre différence d'âge.
Mais de tout ce que j'ai pu vivre d'intense dans cet hôpital, le plus intense de tous, s'était ce jour-là. Le mardi trois juins à exactement quinze heures et trois minutes.
- Ho! Je vais voir le grand manitou, répondis-je sur le tons de la plaisanterie.
Bon, je plaisantai pour masquer ma nervosité. S'était la première fois que j'allais rencontrer le grand patron de l'hôpital et en général lorsqu'on nous faisait appeler, s'était pour deux raisons : être viré ou être envoyez en renforts médical au médecin de l'armée dans des pays en guerre. Et pour vous dire la vérité, j'étais tellement maladroite qu'en une phrase, je risquais de lui donner envie de m'envoyer a l'autre bout de la planète pour les dix-sept années à venir.
Alors, avant de monter dans le bureau du grand patron, je venais m'encourager devant le miroir dans les toilettes de service.Si ma mère avait vue ça, elle aurait appelé un sorcier vaudou pour me faire exorciser.
Ce jour-là, devant la grande porte luxueuse du bureau du grand patron, mes mains étaient moites et mon coeur faisait le quatorze juillet dans ma poitrine. Cet homme, je l'avais vue une fois aux informations. Les simscieux se jouaient de moi, a coup sure. Moi qui avait juré d'être amoureuse uniquement de mon travail.
Et en entrant, il était là, me montrant son dos bien droit et fier. Mon homme parfait. L'histoire de ma jeunesse, Claire Roussie, 22 ans, maladroite et éperdument amoureuse de son PDG.
Quant à Claire
@Pytisa Oui
Je ne pouvais quand même pas faire des vies merdiques a tout le monde, ça serait lassant
Edit modération : fusion de messages rapprochés
Sinon je viens de fusionner tes deux derniers messages @misspoudre. Le fait de poster deux messages à la suite, cela s'appelle flooder, et ce n'est pas autorisé sur ce forum.
Tu peux répondre à deux commentaires dans le même message. Et pour compléter ou modifier un message déjà publié, il suffit de cliquer sur la molette qui apparaît en haut à droite de chacun de tes posts.
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Quant à Claire qui a toujours été sous-estimée par tout le monde, y compris par sa propre famille, la voilà amoureuse de son boss (tout un programme !