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[HIST] Le Papillon des Pissenlits [Chapitre 01]
October_Cat
Messages: 326 Membre
Coucou ici 
Ça fait un moment que je n'ai plus trop écrit sur le forum, et j'espère que vous allez bien
J'ai été inspirée d'écrire une histoire, mais je ne sais pas encore trop où ça va me mener.
Enfin, si. J'ai la trame en tête du début à la fin.
Mais disons que j'ai prévu un tas de trucs pour cette histoire qui vont me demander une logistique, des ressources et des méninges pour parvenir au résultat souhaité.
J'espère que ce début vous donnera envie de lire la suite. J'avertis cependant que l'introduction pourrait donner à croire que le sujet sera relatif aux êtres surnaturels et à un univers fantastique, mais il n'en est rien. Il sera d'avantage question de suivre le parcours du personnage principal, qui aura à affronter des obstacles qui demanderont surtout de la résilience et le courage de ne pas abandonner. Comme le monde des Sims est lié de près aux êtres surnaturels et farfelus, et que j'adore l'univers des Sims, je vais adorer donner un côté vanille et bon enfant à mon récit, parce que je désire traiter de sujets relativement sensibles sans toutefois les nommer franchement. C'est ma préférence personnelle, je ne le fais pas pour convenir aux paramètres du forum ou quoi que ce soit, mais je veux... Comment dire, venir déposer une fleur dans la mire de la mitrailleuse, voilà.
Sur ce, pardon de ce grand avant-propos, et sans plus tarder, voici l'introduction de ma petite histoire :
Ça fait un moment que je n'ai plus trop écrit sur le forum, et j'espère que vous allez bien
J'ai été inspirée d'écrire une histoire, mais je ne sais pas encore trop où ça va me mener.
Enfin, si. J'ai la trame en tête du début à la fin.
Mais disons que j'ai prévu un tas de trucs pour cette histoire qui vont me demander une logistique, des ressources et des méninges pour parvenir au résultat souhaité.
J'espère que ce début vous donnera envie de lire la suite. J'avertis cependant que l'introduction pourrait donner à croire que le sujet sera relatif aux êtres surnaturels et à un univers fantastique, mais il n'en est rien. Il sera d'avantage question de suivre le parcours du personnage principal, qui aura à affronter des obstacles qui demanderont surtout de la résilience et le courage de ne pas abandonner. Comme le monde des Sims est lié de près aux êtres surnaturels et farfelus, et que j'adore l'univers des Sims, je vais adorer donner un côté vanille et bon enfant à mon récit, parce que je désire traiter de sujets relativement sensibles sans toutefois les nommer franchement. C'est ma préférence personnelle, je ne le fais pas pour convenir aux paramètres du forum ou quoi que ce soit, mais je veux... Comment dire, venir déposer une fleur dans la mire de la mitrailleuse, voilà.
Sur ce, pardon de ce grand avant-propos, et sans plus tarder, voici l'introduction de ma petite histoire :
Le Papillon des Pissenlits - Intro
Je n'en peux plus. Mon corps n'en supportera pas davantage. Je sens que la fin est proche, et sincèrement, je préfère mourir que de demeurer sa proie pour l'éternité.
Il n'a même pas l'air de réaliser combien il est gourmand, dernièrement. Peut-être cherche-t-il bel et bien à me vider tout à fait. Remplacer le sang qui coule dans mes veines par le mercure qui coule dans les siennes, comme il aime à rire.
Son expression satisfaite après s'être abreuvé de mon âme me laisse avec un sentiment de dégoût profond. J'ai depuis longtemps perdu toute voix, et lui tout intérêt pour ce que je pouvais avoir à dire. Je ne sers que d'abreuvoir, jusqu'à ce qu'à mon tour, comme bien d'autres avant moi, je ne succombe à ses appétits voraces.
Les années avaient passées depuis que je l'avais rencontré un soir que je rentrais de l'école, et qu'il m'avait hypnotisé pour que je le suive jusque chez lui, jusque dans la cellule qui serait ma seule demeure pour, semblait-il, le restant de mes jours.
J'étais très jeune, me semblait-il, lorsqu'il m'avait enlevé et s'était nourri de moi pour la première fois. J'avais grandi, depuis. Peut-être aussi avais-je développé une résistance face à ses hypnoses.
Le fait est que lorsqu'il tenta de me soumettre à son emprise, ce soir-là où tout changea, le vampire dont je n'avais jamais connu le nom et que j'avais été forcée d'appeler Maître, ne parvint véritablement qu'à m'assoupir quelques instants.
Je m'éveillai tandis qu'il méditait dans son cercueil. Je n'avais jamais jusqu'alors assisté à un repos chez le vampire, et je songeai soudain que c'était peut-être ma seule et unique chance de tenter le tout pour le tout.
J'y étais parvenu. Contre toute attente, j'avais échappé à l'attention du sadique vampire qui m'avait séquestré pour faire de moi un repas ambulant. Dès que je posai pied sur la neige, ma mémoire se rappela l'hiver, mais je n'avais pas le temps de m'arrêter à l'engourdissement de mes jambes découvertes, ni d'apprécier tout à fait la bise fraîche qui dégageait un parfum de sapin.
Je devais courir. Courir, et ne plus m'arrêter que jusqu'à ce que je sois loin, très loin d'ici. Difficile de se repérer alors qu'on a d'abord jamais su où on se trouvait, mais je parvins à franchir un parc jusqu'au pont qui séparait l'apparent village abandonné aux vampires du reste de la civilisation.
Le moindre bruit me terrifiait. Et s'il se rendait compte de mon absence dans son état de transe ? Et s'il venait me quérir et achever son travail entamé ? Et si ma tombe gisait à côté de celles d'autres proies qu'il avait eu avant moi ?
Mais un bus qui assurait la transition entre les villes et ce hameau perdu apparut soudain dans la brouillard mêlé d'un petit blizzard. Le chauffeur me dévisagea un moment, puis observa ma dégaine, mes pieds, ma tête... Et il me fit signe de monter.
"Allez, plus vite. Il ne faut plus traîner, sinon..."
Le chauffeur devait souvent avoir eu affaire à des victimes relâchées ou échappées de quelques vampires du coin. En tout cas, il m'offrit une couverture chaude tandis que je prenais place dans le véhicule, et démarra en trombe. J'étais sa seule passagère pour le moment, mais dès la destination suivante, un flot de personnes entra qui me déstabilisa. Je n'étais bien franchement plus trop habituée aux contacts humains, et surtout pas à ceux qui impliquaient les rires et les sourires. Ces gens-là affectaient la joie de vivre, et on aurait dit que je ne pouvais simplement pas comprendre que ce soit possible.
Je m'endormis finalement contre le rebord de la fenêtre. J'étais en sécurité, le jour s'était levé et nous avions traversé au moins deux villes de la place où je me trouvais, que le chauffeur appelait Forgotten Hollow.
J'avais échappé à un bourreau qui me tenait sous sa poigne de fer depuis des lustres... Qu'allais-je bien pouvoir faire de ma vie, à présent que j'étais tout à fait libre ? Qu'était-il advenu de grand-mère, et de Coco, notre petit chien ? Bon sang, ça remontait à si loin...
A suivre...
Bonne journée à tous 🌹
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Réponses
Hâte de lire la suite : D je suis tenue en haleine aha
@MiniLazy Coucou à toi aussi, heureuse de voir que tu as repris tes défis ! 👀 Merci de ta lecture, j'espère que la suite te plaira 😁
@yumieclumsy Merciiii ! Je suis ravie que ça t'aie plût, je craignais beaucoup de me lancer mais vos commentaires me font vraiment plaisir et ça m'a beaucoup motivé à écrire le premier chapitre aujourd'hui ! On va tout de suite découvrir un peu la direction que va prendre le récit pour le moment, et j'espère que ça sera toujours un sujet qui intéressera ! 😊
Windenburg.
C'était exactement comme dans mon souvenir, et pourtant... Pourtant, jamais plus rien ne serait pareil.
Lorsque le chauffeur m'avait déposé à la gare centrale de la grande ville, il m'avait avertis que les habitants de la région n'accueillaient pas très bien les étrangers, et surtout pas ceux qui venaient dépenaillés comme moi. J'avais hoché la tête, mais je savais qu'un tel accueil ne me serait pas réservé. Le sourire de mamie avait été le seul souvenir à ne jamais faner tout à fait de ma mémoire, dans cet enfer qui avait été mien.
Je craignais tout de même qu'elle ne me reconnut tout bonnement pas... Et si les méfaits du vampire m'avaient défigurés ? Les miroirs étaient bannis du lugubre manoir, et d'autant plus de ma cellule. Je me souvenais des fois où j'étais tombée, et celles où je m'étais évanouie, mais je n'aurais su dire si j'en portais les marques pour témoigner de ce que j'avais subi.
J'avais passé des heures, me semblait-il, à chercher l'attention des passants. Personne ne s'arrêtait même pour me jeter le moindre regard. Je me sentais un détritus qui aurait simplement volé tout près d'eux.
La seule femme qui accepta vraisemblablement contre son gré de m'adresser la parole, n'eut que des reproches à me faire. J'allais nues pieds dans les rues de leur précieuse ville, et j'étais crasseuse. Je ferais fuir les gentes personnes, et on avait clairement spécifié au chef de ma bande que le seul lieu désigné pour "les gens comme nous" était près du port.
J'eus beau lui expliquer que je ne venais pas d'ici, et tenter d'attirer son attention sur le fait que littéralement, je venais d'échapper à la plus terrible situation que je pus concevoir de vivre, la femme m'interrompit avant que je ne puisse "me victimiser" davantage et m'indiqua froidement le chemin vers ce qu'elle considérait un nid de vermines... comme moi.
C'était la première fois que j'interagissais avec le monde extérieur depuis tant d'années, et tout ce que j'aurais aimé, c'était un peu d'aide. J'étais terrorisée, je n'avais aucun repères, je ne me souvenais en rien du chemin de la maison jusqu'à mamie, et pour ne rien arranger... c'était vrai que je puais !
Le campement était une ancienne résidence qui avait été mise à terre, et où le terrain mal nettoyé avait servi aux itinérants à se rassembler pour établir un campement frugal. J'apprendrais plus tard que le fondateur du campement avait à la base souhaité militer contre l'injustice sociale. Il s'agissait d'un résident du logement qui avait été mis à terre par le propriétaire, et qui avait été évincé sans préavis. Agé, sans pension ni famille, vétéran de guerre et pourtant, à la rue, il avait choisi d'établir son campement directement sur le chantier de l'ancienne résidence.
Plusieurs membres de communautés différentes s'étaient jointes au mouvement et les tentes s'étaient faites de plus en plus nombreuses, si bien que la construction du nouveau bloc appartement modernisé avait été abandonné et qu'ils avaient eu gain de cause à la mairie. A présent, le terrain leur appartenait pour qu'ils puissent avoir ce lieu où vivre malgré leur pauvreté extrême. L'homme que tous ici respectaient férocement avait porté le nom d'Hector, simplement Hector. Il était mort de froid dans l'hiver qui avait suivi l'établissement du camp, et une émeute avait éclatée qui avait fait fuir la majorité des sympathisants à la cause. Ne restait plus que quelques membres du camp d'origine qui n'avaient simplement plus nulle part où aller.
Lorsque je pénétrai les lieux, je sentis d'abord les accidents de vessie et la crasse accumulée. Des boules de poussières endiablées grondaient dans les coins les plus reculés du campement, prêtes à s'enflammer si on s'approchait trop.
Je tentai de me faire petite, et je n'eus pas de difficulté à le ressentir. Cependant, dès mon second pas, j'avais attiré l'attention de tout le monde et la conversation qui allait bon train stoppa net. Le froid sembla mordre plus fort et mes jambes engourdies vibrèrent soudain comme si elles retrouvaient quelques sensations. L'inconfort et la gêne se ressentait-elle dans les orteils ?
- Sul sul, fit une jeune fille qui devait... oui, elle devait avoir mon âge, je pense.
- Sul... Je suis désolé de vous déranger, je ne voulais pas vous interrompre...
- Tu n'es pas d'ici.
C'était une constatation. Le regard perçant de l'adolescente me fit frémir. Je me sentais si vulnérable ! Et pourtant, je ravalai les pensées qui tourbillonnaient dans mon esprit étroit, serrai les poings et répondit :
- Non. J'étais... ailleurs.
- Tiens, c'est drôlement dit, ça ! C'est où, ailleurs ?
Une des deux femmes qui se tenait à ma gauche prit alors la parole, avec un fort accent que je ne reconnaissais pas.
- Eh bah ! On s'en fiche-ty pas d'où qu'à vient la d'moiselle. Hay là pour quoé, s'tout s'que j'veux savoué.
A ne rien comprendre de ce qu'elle venait de dire, je figeai tout à fait. C'était bien du Simlish, ça ?
- Mais non, c'est même pas important, pourquoi elle vient. Je pense qu'elle a juste besoin de prendre son souffle et de manger un petit quelque chose. C'est ça, petite ? dit doucement la femme en blond.
Et effectivement, mon ventre grondait douloureusement. Depuis quand n'avais-je pas mangé autre chose que ces bizarres de fruits que me donnait le vampire ? Et je sentais une odeur familière, ici... Quelque chose qui me rappelait mon enfance... une odeur de viande.
- J'ai fait des hamburgers. Sul.
Mon coeur tonna violemment jusque dans ma gorge. Je ne pouvais détourner le regard du bel homme qui venait de faire son apparition, et pourtant, quelque part en moi, je hurlais d'effroi.
- Bah voyons. C'pas qu'on est des sauvag'la mais t'sé on a not'mode de vie et pis donc tiens v'la de quoi pou'toi mais hé'heu la viand'ça coûte cherrr, bafouilla la femme au bizarre d'accent.
- En effet, Edith. La viande nous a coûté très cher, pour le peu qu'on gagne. Nous avons à coeur d'accueillir ceux qui, comme nous, ont un dur passé et ont dû le fuir à tout prix, mais si tu veux te joindre à nous, il faudra pour le moment te contenter de ce que nous pouvons t'offrir. Est-ce que cela te convient ?
La jeune fille parlait bien. Sa voix était mélodieuse, et je me demandais si elle n'était pas plus âgée que je ne le pensais, finalement.
- Je ne cherche pas à... je ne sais pas... J'ai de la famille, mais je suis perdue... Je...
- Eh. Clairement, t'as faim. On va faire un feu, et tu es la bienvenue de te joindre à nous.
L'homme avait une voix si profonde... Je voulais vomir, et pourtant j'aurais tout donné pour qu'il ne se taise jamais.
Lorsqu'il me frôla pour aller allumer le feu, je sentis mon estomac se soulever violemment et la bile me monter à la gorge. Mon corps affaissé tremblait sous le choc de cette incompréhensible réaction que provoquait l'homme chez moi. Ma confusion était à son comble alors que d'un côté, il me terrifiait par sa capacité à me mettre dans un tel état, et d'un autre côté, je le trouvais terriblement charmant.
La jeune femme de plus tôt, qui sortait du lot par sa belle apparence et sa douce politesse, me proposa de fouiller dans sa valise pour y trouver quelques vêtements de rechanges. Molly s'apprêtait à partir pour un endroit de San Sequoia, anonyme et sécurisé. Elle m'apprit que les victimes de violence pouvaient y trouver refuge.
Elle chuchotait et, lorsqu'elle glissa le petit papier dans ma main et la serra doucement en me regardant droit dans les yeux, je sus que dans ce silence, elle me confiait un énorme secret. Pourquoi ? Je ne savais pas trop, mais j'étais émue que la femme eût décidé de me voué une telle confiance. Son secret serait en sécurité avec moi.
Sur le papier, un numéro de téléphone, et une petite note : "Si tu tu sens en danger". Je ne savais trop qu'en penser. Là, maintenant, me sentais-je en danger ? Plus tellement. J'étais entourée d'un bon groupe, et nous étions encore de jour. Plusieurs villes me séparaient de mon bourreau, et je m'apprêtais à manger. Même que j'allais avoir droit à de nouveaux vêtements, alors... Alors pourquoi me tendre ce numéro, tout compte fait ?
Mais Molly s'en retourna vaquer à ses occupations, avec une main sur le ventre comme si elle allait éclater. C'est vrai qu'elle avait un gros ventre, mais sur le coup, je n'ai pas du tout réalisé qu'elle était enceinte. Vraiment, je peux être très niaise parfois.
La valise ne contenait qu'une seule robe à ma taille. Tant pis, me dis-je. Ce n'était pas difficile de se vêtir, quand on vit en communauté... Attends. Allais-je vraiment m'établir avec eux ? Je ne les connaissais pas, étais-je sûre de... Mais je ne souhaitais pas réfléchir. D'ici à ce que je trouve la maison de mamie, j'avais besoin d'un endroit où dormir, et clairement les citoyens de la ville nous avaient classés comme indésirables, même sans connaître absolument rien de ma situation, ou de la leur. Ainsi, je demanderais à me joindre à eux, en effet.
Pour une raison que j'ignore, la jeune femme fut des plus mal à l'aise lorsque je la remerciai de m'avoir prêté ses vêtements. Drake, l'homme au charme révulsant, me proposa alors de vendre mes vieilles fringes et de ne prendre qu'un petit pourcentage sur sa vente. Je me ferais ainsi quelques premiers simflouz, ça serait bien, non ? Mais c'est à ce moment que Molly quitta la chaleur du feu, l'air vexée. Je savourais le cake aux fruits - dégoûtant, il faut se le dire, mais tellement bon lorsqu'on a vraiment faim -, et je ne sus pas faire trop attention à la jeune femme.
Je ne réalisais pas que c'était la dernière fois que je la croisais.
Le silence tomba soudain et le crépitement du feu fut une douce musique à mes oreilles. Même les ronflements d'Edith et les formules mathématiques de Raven, qui révisait ses devoirs du lycée - confirmant son âge -, sonnaient délicatement à mon oreille. Je me sentais si détendue que j'avais le sentiment de flotter sur un nuage de coton. La chaleur du feu malgré ma petite robe - qui, au moins, était propre -, le repas consistant, les émotions de la journée...
- Tu penses faire quoi, à présent ?
La question de Drake me tira soudain de mes songeries, et je balbutiai avec un coton dans ma bouche :
- Je... En fait... J'en sais rien, vraiment...
Je n'avais parlé à personne de mon histoire, et je sentais que de toute façon, chacun ici en avait une qui compétitionnait avec celle des autres. J'avais beau vouloir hurler, et je pouvais bien sentir tout mon corps réagir au fait que le soleil venait de tomber, je préférais me taire que de sentir que je "me victimisais plus encore".
- Tu sais, si tu veux te joindre à la bande... On va t'accepter. Mais ça prend du temps. Tu ne peux pas juste te pointer, prendre une bouchée avec nous et t'attendre à passer la nuit dans la tente d'un de nos anciens camarades. C'est... C'est sacré. On a besoin que tu fasses tes preuves, toi aussi. Tu comprends ça, j'imagine.
Faire mes preuves ? Comprendre, mais... Faire mes preuves de quoi ? Tout ce que je possédais, je le leur avais donné à vendre. Je n'étais rien, je n'étais personne. Je n'avais aucune qualité, aucune compétence, vraiment... En quoi pouvais-je leur montrer ma valeur ?
Tout de même, les propos de Drake forçaient le respect. Leur groupe n'était pas qu'un rassemblement épars sans foi ni loi. Ils étaient chacun si différents, et pourtant si proches. Ils avaient un système, et ça fonctionnait. Leur cause avait été approuvée par la mairie, et depuis ils survivaient grâce à, j'imaginais, des techniques légitimes. Ils étaient au plus bas dans toutes les sphères de leurs vies, et pourtant, ils semblaient si... vivants.
Je voulais me joindre à eux, définitivement.
- Je ferai ce qu'il faut, fis-je avec dévotion.
Drake avait simplement hoché de la tête, sans m'en dire plus sur ce qu'ils attendaient de moi. En quittant le territoire du campement, je me rendis compte de combien il faisait noir et je fus absolument terrifiée de devoir passer la nuit seule à errer dans la ville, sans trop savoir quels lieux fréquenter à cette heure-là. Je n'osais pas non plus m'aventurer trop loin du camp, au cas où il arriverait quelque chose...
Je compris que Drake et Molly se disputaient lorsque je sortis du campement, mais je n'en compris pas la raison. Avais-je fait quelque chose de mal ? Mais quelque chose dans la voix de Molly m'avait presque fait revenir sur mes pas. On aurait dit qu'elle suppliait tout bas.
J'étais resté un long moment, même après leur dispute, à entendre la voix de Molly et à la comparer à la mienne, lorsque je suppliais le vampire de ne plus m'approcher, de me laisser me reposer, de ne pas me faire de mal. Je pense que je restai si longtemps sur place que je chassai tout à fait la peur en moi de me faire attaquer.
Qu'il vienne, et qu'il me reprenne. Qu'il en finisse, qu'il fasse ce qu'il voulait... A ce moment précis, au plus fort de cet écho du passé, je me sentais à nouveau comme d'abandonner tout à fait.
Avait-ce valu la peine de fuir ? De toute façon, je ne parviendrais clairement à rien, et la communauté ne me prendrait pas. J'étais harcelée par la voix de Molly, la mienne, les éclats de rire du vampire, les souvenirs de la journée, les pensées malsaines et le froid mordant de l'hiver dans ma robe d'été.
Mais je rêvai du sourire de mamie, et alors je repris mon souffle.
Bonne journée à tous 🌹
Ma théorie c’est que Drake pourrait être un loup garou ? Et ta sim (dont on ne connaît pas le nom je crois puisque première personne) serait donc un vampire : D
Hâte aussi d’en apprendre plus sur cette jeune fille enceinte
Aussi, je me demandais quels mods/CC tu utilises ? Je trouve tes sims ultra beaux ! Surtout au niveaux des yeux
Vivement la suite ! Je suis admirative ^^
Bon courage à cette jeune et jolie inconnue !
Histoire très intéressante, joliment mise en images. Je lirai la suite avec grand plaisir !
La pauvre elle a été traumatisé par ce vampire , comment c’est t’elle fait enlever
J’espère qu’elle va retrouver sa mamie
Tes sims sont très beaux, tu tes beaucoup amélioré je trouve , tu manie bien les poses et la qualité derrière le flou wow comment fait tu cela ?
J’espère que cette communauté va être bienveillante avec notre héroïne
Journal d'un dégonflé