@Estelloo Ouais Ren aurait pu le dire, mais c'était vraiment compliqué pour lui à ce moment-là, et il ne pensait pas de façon très claire. Ziggy est tout à fait prêt à pardonner, il n'attendait que ça en fait Même si juste après il réalise que la suite le fait un peu flipper. Mais c'est Ren et il sait lire en Ziggy comme dans un livre ouvert, alors il y va pas à pas, et ça se passe très bien
Ce que Ren va faire après au niveau de sa carrière et de sa notoriété est effectivement une vraie question qui va finir par se poser.
@Luluswan J'ai trouvé que Jacob avait été très fairplay sur ce coup. Il est déçu de Ziggy, mais au fond il veut tout de même que son ami ait ce qu'il veut
Mouais, la semaine de vacances risque plus d'être occupée à vivre d'amour et d'eau fraîche que de faire coucou aux parents, j'en ai peur aussi
Ca le change carrément ce look à Ren ! J'aime bien aussi.
Orange, si tu m'écoute quelque part, je te promets, je suis désolée, désolée, désolée
Ziggy et Ren sont vraiment très mignons, je ne peux qu'être d'accord.
Clairement, sauf s'il reste planqué à Moonwood Mill, Ren va devoir à un moment ou un autre assumer ses choix et s'expliquer à son public. La vie dans l'anonymat pour le moment ne semble pas être une option s'il sort de sa cabane pourrie. Et c'est jusque là une question qu'il n'a fait que repousser.
Elsa souhaite le bonheur de son frère par-dessus tout, et j'imagine qu'elle sait déjà que ses recommandations allaient vite s'envoler de la tête de Ziggy si Ren était prêt à leur laisser une chance. M'enfin elle aura essayé.
@Eljisim Mon mode guimauve était activé pendant toute la durée de ce chapitre, comme tu as pu le constater, donc je valide à fond.
Elsa sait que Ziggy est complètement mordu, je crois qu'elle avait très peur que Ren le balade. Elle a préféré l'avertir gentiment, sachant par ailleurs qu'en ce qui concerne Ren, Ziggy n'en a toujours fait qu'à sa tête et n'a écouté les conseils de personne.
Ah ah, je vois que Ren fait des ravages avec son look d'ermite ! Je ne sais pas trop s'il va rester comme ça ou pas. La coiffure va probablement rester, la barbe de trois jours j'ai pas décidé.
Y'a vraiment une alchimie entre ces deux sims. Pour la petite histoire, je ne contrôlais pas Ren quand j'ai joué ce chapitre, et j'ai adoré quand il a spontanément fait une grimace au Ziggy tout stressé juste avant le premier b.aiser.
Soyons honnête, toute cette storyline est probablement là pour faire plaisir à la propre ado qui sommeille en moi, et rêvait de vivre une idylle avec son chanteur préféré Ravie de voir que je ne suis pas la seule qui en garde des souvenirs !
Pour les poses de la fin, ça vient de chez Simmireen, qui fait des poses superbes, j'en ai plein en réserve ! https://tmblr.co/ZdrHOydP0kT30W00
@Ellandan C'est triste pour l'amitié de Jacob et Ziggy, mais c'est assez réaliste malheureusement. Ziggy n'a pas beaucoup d'amis, mais c'est un sim solitaire qui vit très bien comme ça.
Ah ah, pas de raison de s'inquiéter, c'est plus facile à dire à postériori, lui avait peur de faire ça très mal. Heureusement il ne s'est pas arrêté à ça.
Note : j’ai inséré quelques bouts de chansons pour l’ambiance, comme il ne s’agit que d’extraits, j’ai noté le timing auquel commencer.
Chapitre 58 - Partie 1
***Ren***
Vous voulez la suite, n'est-ce pas ? Eh bien, l'observatrice a choisi de nous laisser un peu d'intimité voyez-vous, et après tout ce qu'elle nous a fait vivre, ce n’est pas de refus. Donc elle m'a confié le clavier et m'a dit que les lecteurs s'étaient posé pas mal de questions sur moi, sur mes intentions... Comme elle a déjà un dossier avec plus de 300 screens de ma vie, j'ai pensé que c'était l'occasion pour nous de faire plus ample connaissance. Alors même si j'ai très envie de passer la nuit entière à regarder Ziggy dormir dans mon lit, et me demander ce que j'ai pu faire de si extraordinaire dans une vie antérieure pour mériter un homme comme lui, je vais vous ramener quelques années en arrière et vous raconter qui je suis. Sans maquillage et sans fard.
J'ai grandi au Mont Komorebi, petit dernier d'une fratrie recomposée. Une grande famille qui ne tient pas autour d’une seule table. Et encore, là y’a pas les pièces rapportées ! (Valeurs ajoutées dit papa, qui est définitivement quelqu’un de bien élevé)
Ma mère, Darcy Straud est jeteuse de sorts, descendante d'une longue lignée de vampires, ouais Vladislaus c’est mon arrière-grand-père… Je vous la fait courte, le père de maman était un vampire, qui est tombé amoureux d’une sorcière, et ça a fichu le boxon dans la communauté si j’en crois ce qu’elle raconte. Bref ils ont eu des jumelles, Darcy sorcière comme sa mère, et Alizée, vampire comme son père, qui ont été élevées par leur papy Vlad après la mort tragique de leurs parents lorsqu’elles étaient bambines. Aujourd’hui maman s’est totalement retirée de la communauté occulte et occupe désormais ses journées à être architecte d’intérieur. A l’entendre, elle a déjà vécu cent vies en une seule.
Mon père, Kado Akiyama, est né au Mont Komorebi et ne l’a jamais quitté, il aime son pays plus que tout (sauf sa femme et ses enfants bien sûr) et a à coeur de transmettre ses traditions. Mes parents se sont rencontrés alors qu'ils avaient déjà un petit bagage chacun derrière eux, mais à les écouter, ce fut le coup de foudre immédiat et papa a quitté sa femme pour maman.
Il a obtenu la garde de ses deux premiers enfants, mon demi-frère Taku, et ma demi-soeur Miki, qui ont une bonne dizaine d'années de plus que moi. Ca ne nous empêche pas d'être proches, même s'ils sont assez grands pour m'avoir changé les couches ! Ou peut-être que justement ça nous rapproche ? 😅 Taku est en couple avec un homme, et le fait que toute la famille ait accepté avec tant de naturel son homosexualité, m'a permis de ne jamais avoir honte d’affirmer la mienne. Merci bro, d’avoir débroussaillé le terrain.
Maman, elle, était mère célibataire de Leïa, ma demi-soeur, qui était encore toute bambine quand elle a rencontré papa, Taku et Miki. Les deux grands ont tout de suite pris Leïa sous leur aile comme si elle était leur vraie petite soeur. Et paf, famille instantanée, just add water ! Quant au père de Leïa, tout ce que j’en dirais c’est qu’il n’a jamais fait partie de sa vie, maman est revenue de ses aventures de jeunesse sur Batuu avec ce petit cadeau, je ne pense même pas qu’il sache qu’il a un enfant. Eh bien, chaque famille a ses secrets j’imagine.
Leïa, elle dit que son père c’est Kado, et c’est tout.
Très vite papa et maman ont eu James qui est venu consolider cette fratrie, et moi quelques années après. Les deux cerises sur le gâteau dit maman.
Oui, on a été sur-chouchoutés, je l’admets. Cette famille s’est recomposée sans heurts, et c’est une belle histoire. J’ai grandi heureux et bien entouré.
L'écart d'âge avec les aînés a fait qu'ils ont quitté la maison alors que j'étais encore enfant, mais je peux vous assurer que lorsque tout le monde est réuni, on n'a pas le temps de s'ennuyer ! S’il y a bien quelque chose qui m’a manqué dans ma vie à Del Sol Valley, c’est ma famille.
Et ma montagne adorée.
En grandissant j’ai très vite eu deux passions, la musique et le ski ! J'ai grandi au pied des pistes, et lorsque je n'étais pas en train de sauter sur des bosses, je mixais mes morceaux de guitare.
J’avais seulement quinze ans lorsque j'ai envoyé une maquette à un producteur qui a voulu me prendre à l'essai. Il a fallu convaincre les parents de m'envoyer à Del Sol Valley, et après de longues discussions ils m'ont confiés à Venessa, une ancienne amie de maman. Son fils Yori et moi avons partagé une chambre, et nous sommes devenus très bons amis.
Là-bas tout a été très vite. Loin de ma famille et de ma montagne, je n'avais plus qu'à me consacrer à la musique. Le producteur m'a fait rencontrer Fatou et Joe, et les Last Eagles sont nés, le premier album est sorti en quelques mois et nous a propulsés au sommet des charts. J'étais la nouvelle coqueluche des ados et j'avais décidé de profiter de tout ce que Del Sol Valley avait à m'offrir. Le lycée ? J'ai laissé tomber très vite, j’avais une autre vie qui m’attendait.
Et puis un soir j'ai croisé Orange Bailey-Moon en boîte. Orange, célèbre sur les réseaux depuis sa plus tendre enfance, dont le poster décorait déjà ma chambre quand j'avais dix ans... Tout cet amour que les fans lui donnaient, ça m’émerveillait. C’est peut-être affreusement superficiel, mais j’ai toujours cherché l’approbation du public. Je voulais qu’on m’aime moi aussi.
Orange a regardé passer 'le nouveau' et je savais qu'il se demandait si j'étais là pour lui voler son trône. Je lui ai décoché un regard en coin, est-ce qu’il y avait réellement de la place pour nous deux tout en haut ?
Notre première rencontre a été... intéressante ! Il m'a vu essayer d’épater la galerie avec mes chorés sur la piste de danse et a immédiatement décidé de se mesurer à moi.
On aurait dit deux petits coqs qui se disputaient la basse-cour. Risible.
Mais quel abruti, la danse c'était mon domaine plus que le sien et il s'est mangé son propre poing dans la figure. J'ai éclaté de rire et été lui chercher des glaçons au bar. On a discuté toute la nuit et on s'est échangé nos numéros.
The rest is history… C'est l'histoire des deux enfants terribles de Del Sol Valley qui tombent follement amoureux et décident que oui, il y a de la place pour deux tout là-haut. C’est la vie sous les projecteurs, tous les jours des messages d'adoration ou de haine sur les réseaux sociaux, des paparazzi sous notre nez à chaque coin de rue.
Mais ensemble, qu’est-ce qu’on n’aurait pas pu affronter ?
Malheureusement c'est aussi le père d'Orange qui fout son fils à la porte, parce qu'il ne supporte pas de le voir embrasser un garçon... Et Orange et moi qui mettons un point d'honneur à toujours marcher la tête haute, parce qu'on refuse d'avoir honte de ce qu'on est. Parce qu'on décide de porter fièrement ce drapeau, pour le reste de la communauté LGBTQIA+ et pour diffuser des messages d’acceptation. Parce que c’est aussi ça être célèbres, essayer de montrer l’exemple, ça c’est Orange qui me l’a appris. Il a appris à gérer son image publique en même temps qu’il apprenait à lire, et tout ce que je sais aujourd’hui à ce sujet, c’est lui qui me l’a transmis.
Le compte simstagram d'Orange a pris un nouvel envol lorsqu'il a décidé de s'y afficher exactement tel qu'il était. Il a gagné tout plein d'abonnés aimants, et il en a perdu énormément que personne ne regrettera. Il s’est fait émanciper et on a pris un appart tous les deux. Mes parents étaient circonspects, mais arrivés à ce point, qu’avaient-ils réellement à dire ? J’avais seize ans, mais j’étais indépendant financièrement et je gérais ma vie et ma carrière à des milliers de kilomètres d’eux. Qu’ils le veuillent ou non, j’avais déjà des responsabilités d’adulte.
Ma carrière avait totalement décollé. J’écrivais des chansons comme je respirais. Est-ce que je n’avais pas trouvé ma meilleure source d’inspiration après tout ?
I left a note on the door with a joke we'd made
And that was the first day
And darling, it was good, never looking down
And right there where we stood was holy ground
J'ai laissé un mot sur la porte avec une de nos blagues
Et ça c'était le premier jour
Et c'était bon de ne jamais regarder en bas, chéri
Et à cet instant précis, nous étions en terre sacrée
Celle d’Orange aussi était en pleine expansion, il est passé d’enfant de stars, scruté par les magazines, à icône gay, roi de simstagram. Ses photos cartonnaient, et je ne suis pas très objectif, mais je crois qu’il a un vrai talent pour ça. Ca a fini par lui rapporter son premier topisim.
Et pendant ce temps, les Last Eagles ont commencé à remplir des stades. On avait tous les deux le vent dans le dos.
Mais surtout tout ça, c’était l'histoire d'un premier amour flamboyant... Dont personne, et surtout pas nous, n'aurait prédit la fin un jour. Deux ans ensemble d'une vie à cent à l’heure, l’adrénaline et les endorphines, un cocktail détonant. C’était pour toujours, n’est-ce pas ? Ca ne pouvait pas être autrement.
On s’incrustait dans les soirées privées des hôtels quatre étoiles, on mettait le feu sur la piste de danse. Tous les People avec un balai dans le derrière nous regardaient de travers, et on n’en avait tellement, mais tellement, rien à faire ! Et ça faisait le buzz à chaque fois.
We were seventeen and crazy running wild, wild
Can't remember what song he was playing when we walked in
The night we snuck into a yacht club party
Pretending to be a duchess and a prince
And I said, "Oh my, what a marvelous tune"
It was the best night, never would forget how we moved
The whole place was dressed to the nines
And we were dancing, dancing
Like we're made of starlight, starlight
Nous avions 17 ans, nous étions fous et rebelles
Je ne me souviens plus de la chanson qui passait quand on est entrés
Le soir où nous sommes faufilés dans une soirée du Yacht club
Prétendant que nous étions une duchesse et un prince
Et j'ai dit : Oh, quelle mélodie sublime
C’était la meilleure soirée, je n’oublierai jamais comment nous avons dansé
Tout le monde était sur son 31, et on dansait, dansait
Comme si nous étions faits de poussière d'étoiles
Des chansons toutes plus ringardes les unes que les autres, mais comptez sur les fils chéris de Del Sol Valley pour rendre la soirée amusante !
Orange dragouillait le DJ pour qu’on passe enfin de la musique acceptable, lui promettant probablement un verre plus tard. Bah, faut savoir faire des concessions pour obtenir ce qu’on veut ! Et puis le couple exclusif, c’était un peu dépassé ça, non ?
Entre nous la règle était simple : jamais deux fois avec le même mec, jamais passer la nuit avec, et rester discrets. Les autres pouvaient nous avoir pour quelques heures, mais personne ne s’endormait à côté de Ren et Orange, autre que Ren et Orange. C’était ok de s’amuser un peu, mais at the end of the day, c’était juste lui et moi.
Les tournées m’ont emmené à tous les coins du monde, j’ai pu visiter chaque ville, et lorsqu’Orange n’avait pas d’obligation, il me rejoignait. J’ai chanté partout, comme m’a dit plus tard quelqu’un que vous connaissez bien, il n’y a peut-être que sur Sixam qu’il me reste à faire un concert ! Hey, challenge accepted !
A dix-sept ans, Orange était devenu bien plus que mon mec, il était tout à la fois mon meilleur ami, mon partenaire dans cette vie absolument hallucinante. Croyez-en un spécialiste, rien de tel que la célébrité précoce pour vous faire grandir plus vite que la musique.
Notre vie était un vrai roller-coster, mais nous avions appris à nous détacher des éloges comme des critiques des médias et des réseaux sociaux. Au bout du compte, tout ce qui importait réellement c’était qu’on vive tout ça ensemble.
Qu’on soit l’un avec l’autre, ou chacun à un bout du monde, on finissait toujours par se retrouver, dans une chambre d’hôtel luxueux ou dans l’intimité de notre nid douillet. Le lieu et la manière avaient peu d’importance.
Il était le seul qui sache absolument tout de ces deux années totalement rock ’n roll à Del Sol Valley et tout autour du monde, le seul qui comprenne. Mes doutes, mes peur, mes insécurités, il les connaissait aussi bien que je savais les siens. Les autres, tous ceux qui croyaient si bien nous cerner, n’en avaient aucune idée.
Tout était sous contrôle, jusqu’au jour où j'ai aperçu du coin de l'oeil ce garçon en pull de Noël… Qui, avec son air de ne pas y toucher, a tout remis en question.
J'étais sorti d'un concert caritatif pour trouver Orange dans les loges en train de draguer l'ingénieur du son. Rien de nouveau sous le soleil, mais ça faisait des semaines que je n’avais pas fricoté avec personne d’autre qu’Orange, et je commençais à espérer que lui non plus n’en ait plus envie. C’était injuste pour lui, car je ne lui avais jamais dit et j’espérais qu’il comprenne seul.
Bref, j'étais jaloux, et j'ai décidé d'aller parler au premier gars random que j'ai vu.
Et contre toute attente, ce type m'a fait rire, il m'a fait oublier Orange et ma jalousie pour quelques instants. Il avait des étoiles qui brillaient dans les yeux, et je ne savais pas encore que les étoiles étaient sa passion. J'ai tellement aimé son pull de Noël dans cette soirée complètement guindée, je crois que c'est vraiment ce qui m'a donné envie de parler avec lui. Il était différent de tout le bling bling ambiant. Il sentait les soirées confortables au coin du feu à boire un chocolat chaud, il me renvoyait des vibes de ma famille au Mont Komorebi. Et il avait un nom de rock star. Ziggy.
Puis Orange a réapparu, avec son sourire et son regard auxquels je ne résistais pas. Il a toisé Ziggy et a tout fait pour que le petit nouveau comprenne que je lui appartenais. Orange était jaloux ! Je me suis senti un peu mal à l’aise pour ce pauvre garçon qui n’avait rien demandé, mais j’étais fou de joie qu’Orange cherche à se faire pardonner. Ziggy a filé en douce et j’ai dit à Orange que je ne voulais plus le voir avec mon ingénieur du son, ni avec personne d'autre d'ailleurs. Il s'est excusé, et on est tombés d’accord pour dire qu’on voulait être exclusivement l’un à l’autre. Finies les petites incartades dans les placards des boîtes de nuit. J’étais heureux. Mais ça n'allait pas durer.
Ah c'est génial ce petit chapitre un peu hors série pour en apprendre plus sur le parcours de Ren !
On sait donc comment il a réussi à entrer dans le monde des stars, comment il a rencontré Orange et comment leur relation a évolué avec le temps. Même s'ils n'étaient pas exclusifs, leur relation avait évolué de façon à ce qu'ils le deviennent. Enfin jusqu'à ce que Ziggy débarque dans leurs vies...
C'est cool d'avoir son point de vue et on va voir comment ses sentiments ont évolué de son côté, c'est très intéressant, j'adore !
Oh j'adore ce chapitre hors série ! Cela permet d'en apprendre plus sur Ren, son passé, sa rencontre avec la célébrité et avec Orange. Je trouve ça vraiment intéressant et je trouve ça chouette ! Hâte d'avoir la suite pour maintenant avoir son point de vue sur son histoire avec Ziggy mais j'adore !
En tout cas, on voit que son histoire avec Orange était vraiment intense et vivre en émotion... Comme peut l'être la célébrité ! Je me demande si ces chapitres ne sont pas le signe que Ren va vouloir se retirer de la vie publique. En quittant Orange pour Ziggy, quelque part, il quitterait la célébrité et le tumulte qui va avec, pour une vie plus simple et plus proche des gens qu'ils aiment. Comme si le choix de son partenaire allait avec le choix de vie ou le symbolisait. Ou du moins, cela montre que ses envies ont changé ! A voir du coup dans la suite
Contente que ce hors-série vous plaise C'était le moment ou jamais !
@Luluswan Ren a un début de vie assez flamboyant, j'aurais trouvé ça dommage de ne pas le partager ici. Surtout qu'on peut imaginer que Ziggy sait déjà plus ou moins tout ça, avec tous les messages qu'ils s'échangeaient. Même si je pense que Ren gardait pas mal pour lui sa vie privée avec Orange, ça Ziggy n'en a guère que quelques bribes, et il n'en demandait pas plus
L'exclusivité n'a pas été de soi tout de suite, notamment parce qu'ils étaient jeunes et avaient beaucoup de propositions. Le monde du show-biz est particulier...
Et oui, maintenant on va apprendre comment Ziggy Berrington a foutu le boxon dans la vie de Ren Akiyama ! Enfin à vrai dire, ça raconte plus l'histoire d'une rupture que celle d'un nouvel amour... Parce que l'histoire de Ren et Ziggy est déjà dans les chapitres précédents, mais vous comprendrez mieux, j'espère, les réactions de Ren.
@Estelloo Un premier amour haut en couleurs Orange et Ren ! Et je trouvais ça important de le montrer, parce que ça n'a vraiment pas été simple pour Ren de tirer un trait dessus. Je n'ai pas voulu re-raconter toute l'histoire qu'on connait déjà, même uniquement du point de vue de Ziggy. Mais disons qu'avec l'éclairage de ce qu'il s'est passé dans la tête de Ren, vous pourrez relire certains passages des chapitres précédents avec un nouvel oeil
Ta théorie est intéressante, effectivement la suite de la carrière de Ren est un grand point d'interrogation pour lui... Et je pense qu'il a besoin d'y réfléchir sérieusement maintenant que ses déboires amoureux semblent plutôt réglés. Je pense qu'il a toujours su que Ziggy n'avait aucune envie d'une vie sous les spotlights, mais lui est toujours une célébrité, qu'il le veuille ou non... Alors ?
C'est un peu long, j'ai hésité à faire 3 parties, mais finalement je préférais comme ça. Il va être temps de revenir au présent la prochaine fois
Chapitre 58 - Partie 2
***Ren***
Après cette soirée, la vie a continué, les studios, les soirées mondaines... Je commençais à avoir envie de lever le pied un peu, mais les Last Eagles avaient une tournée de prévue et il fallait répéter, faire la promo encore, toujours. J’avais l’impression d’avoir à peine le temps de composer dernièrement. La musique me passionnait toujours autant, mais la notoriété, elle, commençait à sérieusement me peser… Voilà plus de deux ans que je ne m’étais pas accordé de réelle pause.
Les messages qu'on s'échangeaient avec Ziggy étaient tout un tas de petits rayons de soleil dans mes journées surchargées. Toute cette vie si normale qu'il me racontait, le lycée, sa famille, ses photos avec ses chats… c’était apaisant. Ce garçon était en train de me devenir aussi indispensable que l’air que je respirais, je me disais que c’était une amitié particulière. Oh boy, ce qu’on peut se raconter des fois.
Un soir, j’ai décidé subitement de l’inviter passer le week-end du nouvel an. J’avais envie de le voir et de changer un peu de nos soirées habituelles, avec toujours les mêmes têtes. J’ai dit à Orange qu’on avait bien besoin d’avoir dans notre cercle des gens qui vivent comme tout le monde. Garder un pied sur terre. Il était curieux d’apprendre à connaître mon nouvel ami, il a validé.
Sauf que le week-end passé, j'ai commencé à me poser de sérieuses questions sur moi, sur ce que je ressentais. Le voir débarquer dans ma salle de bain tout ensommeillé, si j’avais pu je l’aurais serré dans mes bras ce matin-là… Et cet instant magique dans ma chambre, jamais une chanson ne m’était venue aussi facilement qu’avec lui derrière moi.
Je m'en suis ouvert à mon ami Yori. Je lui ai parlé de Ziggy, ce garçon si loin de mon existence actuelle, si inatteignable, de combien j’aimais le faire sourire et voir les étoiles dans ses yeux. Et de ma culpabilité d'avoir ces pensées alors qu'Orange était plus fidèle que jamais depuis la soirée de charité, et qu’il acceptait sans sourciller la moindre de mes demandes. Est-ce que Ziggy était bien mon ami comme je le prétendais, est-ce que mon couple était en danger ? Qu’est-ce que je foutais ?
Yori m'a écouté et m'a conseillé de me concentrer sur Orange, d'essayer de ralentir un peu nos vies et de passer plus de temps ensemble. C’était Orange et moi après tout, ensemble qu’est-ce qu’on ne pouvait pas surmonter ?
On s’est fait un ping-pong pour me changer les idées, et comme d’habitude j’ai été interrompu par une notification sur mon téléphone.
"Encore Starman ?"
"Oui, il m'envoie un selfie avec sa soeur dans le train fantôme. Regarde il a encore mis son pull de Noël, c’est complètement adorable ! »
« Non mais Ren, ce pull est ridicule, pas adorable ! T'es foutu mon pote… Vas-y, vas retrouver ton véritable mec avant de perdre les pédales ! Et fais-moi plaisir, éteins ce téléphone un peu..."
On s’est commandé un dernier verre et je me suis pris la tête avec les paparazzi qui n'étaient pas foutus de me laisser passer une soirée avec mon pote, puis j’ai suivi le conseil de Yori, et je suis rentré chez moi. Chez nous.
Il fallait que j'arrive à enfermer Ziggy dans la friendzone, parce qu'en face il y avait Orange, et que je ne pouvais pas lui faire ça. Je ne pouvais pas NOUS faire ça. Tout envoyer bouler pour quoi ? Un coup de coeur peut-être éphémère ? Un gars tellement loin de ma vie. Si ça se trouve c’était juste ça qui m’attirait ?
Je soupçonnait que Ziggy n'éprouvait pas que de l'amitié à mon égard, mais j'avais aussi compris qu'il ne ferait jamais rien de concret pour ça. Tout reposait sur mes épaules. Qu'est-ce que je voulais faire de ce lien entre lui et moi ? Le statut-quo était-il seulement possible ? Qu’est-ce qui était plus important, le sourire désarmant de ce garçon qui vivait si loin, ou tout ce qu’on avait construit Orange et moi ?
Quand j'étais dans les bras d'Orange ça paraissait plus simple. Bien sûr que je pouvais garder Ziggy en tant qu’ami, self-control c’est mon deuxième prénom. Je me sentais capable de réprimer ces papillons dans mon ventre, mais pas de le rayer de ma vie. Son amitié était plus importante. C’était en grande partie grâce à nos conversations que je tenais ces derniers temps. Il me faisait rire. Peut-être que je pouvais tout avoir, l’amour d’Orange et le soutien de Ziggy ?
Et cette soirée pour fêter son bac à laquelle Elsa m'avait invité ? J'avais déjà dit oui, mais je n'en avait pas encore parlé à mon mec…
Et... ça ne lui a pas trop plu.
"Mais on ne se voit plus Ren, ton boulot, le mien, on n'a quasiment plus une soirée à nous ! Et tu veux partir un jour plus tôt pour ton show, pour revoir ce mec ? Vous communiquez déjà à longueurs de journée, ça n’est pas assez ?»
"C'est notre ami, et c'est important pour lui. Tu es invité tu sais, tu peux venir avec moi."
"Genre ! Comme si j'avais envie de te voir... non laisse tomber ! Ecoute, j'en ai marre, je vais me coucher."
Il s'est levé, s'est dirigé vers notre chambre et moi j'ai pris ma guitare. La musique, mon meilleur thérapeute.
J'ai écrit tard, avant de venir me coucher dans ses bras. Elle était là ma place, il fallait que j’arrive à brider le reste. Le lendemain matin, on s'est réveillés l'un auprès de l'autre et il m'a semblé que le malaise était dissipé. On avait toujours su que nos emplois du temps étaient parfois difficiles à manoeuvrer, il y avait juste des périodes plus dures que d’autres. Oui, c’était sûrement ça, on avait besoin de se voir plus, Yori avait raison.
C'était beaucoup comme ça ces derniers temps avec Orange, souvent tout était normal, léger, puis tout à coup il devenait irritable et je me demandais ce qui nous arrivait.
La fête pour Ziggy est passée, on n'en a plus reparlé. J'avais l'impression d'avoir retrouvé un semblant de paix, c'était normal de se poser des questions après deux ans en couple, ça ne voulait pas dire qu'il fallait céder à ses pulsions. J'avais pris ma décision, je faisais très attention à ne jamais laisser aucune ambiguïté dans les messages que j'envoyais à Ziggy, et je m'attachais à essayer de profiter des moments qu'on partageait Orange et moi. Garder l’amitié de Ziggy, et sauver mon couple qui battait de l’aile. Un jour Ziggy tomberait amoureux d’un gentil garçon qui n’avait pas une vie de malade et qui le rendrait heureux, et puis on mettrait tout ça derrière nous et on ferait des week-ends en double date. C’était ça le plan.
Enfin, je croyais… Ensuite je suis parti en tournée, et patatras ! Toutes mes belles résolutions se sont écroulées lorsqu'on s'est retrouvés là, tous les deux Ziggy et moi, en roue libre, sans chaperon aucun.
Ok, ok, j'aurais pas dû chanter cette chanson qu’il m’a inspiré, mais je ne croyais pas qu'il allait savoir que je parlais de lui ! Ou alors, est-ce que mon inconscient a essayé de donner un coup de pied dans la fourmilière ? J'ai toujours écrit des chansons pour mettre de l'ordre dans ma tête, c'est comme ça que je réfléchis. Mais toutes ne sont pas inspirées de faits réels, qu'est-ce qui fait qu'il a su ? La tension entre nous après que je sois sorti de scène était plus que palpable. On a essayé lui comme moi de l'alléger, de faire semblant qu'il ne s'était rien passé, mais bien sûr c’était vain et ça a conduit à ce que vous savez.
Mes mains sur lui, son regard qui me faisait perdre pied… Au dernier moment une voix m'a crié d’arrêter, de penser à Orange et je me suis dérobé. C’était trop tard. Bien sûr je n’avais pas embrassé Ziggy, mais j’en avais eu terriblement envie, et il le savait aussi bien que moi…
Oh my watcher, j'étais amoureux de Ziggy Berrington... Et peu importait avec quelle force j'avais essayé de mettre ça sous le tapis depuis des semaines, ça finissait par me rattraper. Qu’est-ce que j’allais faire avec ça ?
Je suis rentré à Del Sol Valley avec la volonté d'oublier cette soirée et de recoller les morceaux de ma relation avec Orange. Ziggy avait été la voix de la sagesse, et ne l’était-il pas toujours ? Cette soirée avait été un dérapage qui ne devait pas se reproduire.
J'ai fait l'effort de me décoller de mon téléphone et de me concentrer sur ce qui était important. J’ai cherché à étouffer mes sentiments pour Ziggy en espérant qu’on arriverait à rester amis. Parce que, qu’est-ce que je pouvais réellement faire d’autre ? Ficher en l’air cette relation de deux ans pour une chimère ? Un garçon qui ne supporterait pas deux jours la vie que je mène ? Ca n’avait pas de sens, l’amour parfois ne peut pas triompher de tout.
J'ai doublé mon temps quotidien de yoga.
Les jours passants, je commençais à me dire que cette histoire d'amitié avec Ziggy n'allait peut-être pas fonctionner. Maintenant que nos sentiments étaient si évidents pour nous deux, ce n'était plus envisageable de faire l'autruche. Et si je voulais donner une chance à la survie de ma relation avec Orange, peut-être fallait-il dire adieu à Ziggy...
Je me suis replongé dans l'écriture, jour et nuit. Bien sûr une fois la tournée bouclée, il était temps de faire un nouvel album. Et dormir c'est pour les faibles, le café était mon meilleur ami. De toutes manières, chaque fois que j’essayais de dormir, les pensées se bousculaient et je mettais des heures à m’assoupir. Alors autant rentabiliser le temps, je passais mes nuits à composer, et à essayer de mettre de l’ordre dans ma vie, d’accepter de dire adieu à Ziggy.
🎵Rain, he wanted it comfortable, I wanted that pain
He wanted a bride, I was making my own name
Chasing that fame, he stayed the same
All of me changed like midnight
My town was a wasteland, full of cages, full of fences
Pageant queens and big pretenders, but for some, it was paradise
My boy was a montage, a slow-motion, love potion
Jumping off things in the ocean
I broke his heart 'cause he was nice
He was sunshine, I was midnight rain
He wanted it comfortable, I wanted that pain
He wanted a bride, I was making my own name
Chasing that fame, he stayed the same
All of me changed like midnight🎵
La pluie, il voulait que ce soit confortable, je voulais cette douleur
Il voulait un fiancé, je me faisais un nom
Je courais après la célébrité, lui est resté le même
Tout en moi a changé comme à minuit
Ma ville était un désert, pleine de cages, pleine de clôtures
De reines de concours et de grands prétendants, mais pour certains c'était le paradis
Mon mec était un montage, une potion d'amour et des ralentis
De lui plongeant dans l’océan
Je lui ai brisé le coeur parce qu'il était gentil
Il était le soleil, j'étais la pluie à minuit
Il voulait que ce soit confortable, je voulais cette douleur
Il voulait un fiancé, je me faisais un nom
Je courais après la célébrité, lui est resté le même
Tout en moi a changé comme à minuit
🎵It came like a postcard
Picture perfect, shiny family
Holiday, peppermint candy
But for him it's every day
So I peered through a window
A deep portal, time travel
All the love we unravel
And the life I gave away
Because he was sunshine, I was midnight rain
He wanted it comfortable, I wanted that pain
He wanted a bride, I was making my own name
Chasing that fame, he stayed the same
All of me changed like midnight🎵
C'est arrivé avec une carte postale
L’image de la famille parfaite, de bonbons à la menthe poivrée
Mais pour lui, c'est tous les jours comme ça
Alors j'ai regardé par la fenêtre
Un portail à travers le temps
Tout l'amour qu’on a partagé
Et la vie que j'ai abandonnée
Car il était le soleil, j'étais la pluie à minuit
Il voulait que ce soit confortable, je voulais cette douleur
Il voulait un fiancé, je me faisais un nom
Je courais après la célébrité, lui est resté le même
Tout en moi a changé comme à minuit
🎵I guess sometimes we all get
Just what we wanted, just what we wanted
And he never thinks of me, except when I'm on TV
I guess sometimes we all get some kind of haunted, some kind of haunted
And I never think of him, except on midnights like this🎵
J'imagine que parfois on a tous exactement ce qu'on a demandé
Et il ne pense jamais à moi, sauf quand je passe à la télé
J'imagine que parfois on est tous un peu hantés, un peu hantés
Et je ne pense jamais à lui, sauf pendant des nuits comme celle-là
J’ai passé des jours et des nuits compliqués. L'idée de perdre Ziggy, tout comme celle de perdre Orange m’était insupportable, mais je faisais de mon mieux. Orange n'avait jamais été aussi présent pour moi. Il voyait bien que je me débattais dans quelque chose, et il ne me posait pas de questions. A postériori je me dis que peut-être qu’il avait peur des réponses, mais il était là pour moi, pour me rassurer et me serrer dans ses bras quand j’avais l’impression que j’allais me noyer. Je m’accrochais à lui, littéralement.
S'il avait seulement su alors que je m’étais posé la question de le quitter... Que parfois quand il m'embrassait je repensais à ce b.aiser que nous n'avions pas partagé avec Ziggy, et que je me demandais quelle sensation ça aurait fait, quel goût avaient ses lèvres. Parfois je me détestais et j’avais l’impression que la frustration ou la culpabilité allaient finir par me tuer, ou les deux à la fois peut-être. Je savais que je n’étais pas juste avec Orange, mais pourtant j’’essayais vraiment, je me disais que ça finirait par passer…
J'ai joué certaines de mes nouvelles compositions au groupe, mais ils étaient... dubitatifs.
🎵Do you really want to know where I was April 29th?
Do I really have to chart the constellations in his eyes?
You know there's many different ways that you can kill the one you love
The slowest way is never loving them enough
High infidelity
Put on your records and regret meeting me
I bent the truth too far tonight
I was dancing around, dancing around it🎵
Veux-tu vraiment savoir où j’étais le 29 avril ?
Faut-il vraiment que je te dessines les constellations de ses yeux ?
Tu sais qu’il y a beaucoup de façons différentes de tuer la personne que tu aimes
La façon la plus lente est de ne jamais l’aimer assez
Haute infidélité
Ecoute ta musique et regrette de m'avoir rencontré
J’ai trop déformé la vérité ce soir
Je dansais autour, dansais autour d’elle
"Non mais mec, tu te rends compte qu'on ne peut pas la sortir comme ça cette chanson !" s'est écrié Joe quand j'ai eu fini. "Ecoute, parles à Orange, je sais pas range un peu ton bazar avant de le jeter sur la place publique ! Ou sois moins transparent dans tes chansons, punaise ! Tu cherches quoi là ?"
"Je ne cherche rien, j'écris ce que je ressens."
"Fais une pause Ren, et vas dormir un peu !"
Je savais que Joe avait raison, d'une manière ou d'une autre je devais parler à Orange. Je suis rentré à l'appartement, il venait de finir une de ses vidéos pour simtube, je lui ai dit que j'avais besoin de lui dire quelque chose, il m’a suivi, inquiet.
"Je sais que tu as remarqué que j'étais complètement à côté de mes pompes depuis la tournée... Alors c'est vrai ce que je t'ai dit, je suis claqué, j'aurais bien besoin de vacances, mais ce n'est pas tout. Je... zut y'a pas de bonne façon de dire ça. Orange, mais j’ai des sentiments pour quelqu'un d'autre et je suis perdu. Je suis... désolé.»
"Je sais. » a-t-il simplement répondu avec une voix d’outre-tombe.
"Comment ça, tu sais ? » ai-je demandé surpris.
"Je ne suis pas aveugle, et j'ai bien vu comment tu le regardais… Je sais, depuis le réveillon du nouvel an. Mais comme tu ne disais rien et que tu étais toujours là, j’ai espéré que ça finisse par passer. »
Je me suis levé et j'ai commencé à marcher en long et en large dans notre chambre. Je ne savais pas quoi ajouter, et je ne comprenais pas comment il pouvait rester si calme. Le réveillon du nouvel an ? Mais moi-même je n’étais sûr de rien à ce moment-là… C’est lui qui a finalement brisé la glace.
"Tu vas me quitter pour Ziggy ?"
"Non !" ai-je répondu aussitôt. "Orange, je ne suis pas parti, je suis toujours là. Je veux vraiment qu'on essaie de surmonter ça."
"Alors pourquoi tu me le dis tout à coup ?"
"Parce qu'on ne sauvera pas notre couple en se cachant des choses importantes. J'ai besoin que tu me crois, il ne s'est rien passé, mais j'en ai eu envie. Et je ne l'ai pas fait, parce que ce qu'on a toi et moi c'était important."
"Plus important que ce que tu ressens pour lui ?"
J'ai soupiré.
"J'en sais rien, mais j'ai envie de croire que oui. J'ai besoin qu'on se retrouve vraiment, toi et moi."
C'était la soirée de la Saint-Valentin, et après quelques discussions, on a décidé de ne pas annuler notre réservation au restaurant, et de se mettre sur notre 31. Comme avant. Allez, une petite photo sur les réseaux, parce que c'est ce que les fans attendent.
On a mangé tranquillement en parlant de tout sauf de ce qui occupait nos esprits. On y reviendrait bien assez tôt de toute façon. En attendant, on essayait chacun de faire un pas vers l’autre, de se retrouver à mi-chemin.
Et Orange a été surprenant de petites attentions. Je ne les méritais pas, mais j'ai apprécié de sentir qu'il était toujours là, à mes côtés. Qu'il restait entre nous quelque chose qui valait la peine de se battre, à ses yeux aussi. Je savais que je l'avais blessé, mais ses regards me disaient qu'il n'était pas prêt à laisser tomber.
Et puis tout a dérapé lorsque mon portable a vibré et que j'ai eu le malheureux réflexe de le regarder.
"C'est lui ?" a demandé Orange froidement.
Je ne pouvais pas lui mentir, j'ai hoché la tête un peu penaud.
"Mais je ne vais pas répondre." ai-je ajouté en rangeant mon téléphone dans ma poche.
Il allait falloir que j’ai une discussion avec Ziggy, mais clairement pas ce soir. Il avait accepté de me laisser de l’espace, et c’était un innocent message me racontant sa soirée avec son frère et sa soeur.
"Ca ne marchera pas Ren ! Si tu voulais vraiment l'oublier, tu aurais déjà coupé les ponts avec lui ! Et pourquoi il t'envoie un message le soir de la Saint-Valentin d'abord ?"
"Arrête Orange, y'a..."
"Non, c'est toi qui va arrêter ! Soit de lui écrire, soit de me faire marcher. Ou alors… » il s’est pris la tête dans les mains. « Ren, ce n’est pas un simple crush, n’est-ce pas ? Ca ne va pas passer… Tu es amoureux de lui… »
Je ne peux pas croire qu'il ait décidé d'avoir cette conversation ici, et j'aboie presque :
"Pas ici Orange, y'a des photographes partout ! Viens, on rentre."
Le chemin du retour a été particulièrement tendu et silencieux.
"Je croyais que tu étais d’accord pour essayer d'avancer et de mettre ça derrière nous..." je lui dis suppliant.
"Oui, eh bien je n'y arrive pas ! Pas si ce type continue de t'envoyer des messages et que tu souris comme un débile en les lisant. Sois honnête un peu Ren. Et si tu ne peux pas l’être avec moi, sois-le au moins avec toi-même !»
J’ai avalé de travers.
"Est-ce que tu veux que j'ailles dormir chez Yori ce soir ? Que je te laisse tranquille pour réfléchir."
Orange a eu un petit sourire amer.
"Non. Ce que je veux c'est que tu viennes te coucher avec moi et que Ziggy Berrington n'ait jamais existé. Mais comme seulement une partie de ça est réalisable..."
Il s'est levé et s'est dirigé droit vers notre chambre. J’ai attendu un peu avant de le rejoindre, en espérant qu’il se soit endormi.
Il avait le dos tourné, mais lorsque je me suis allongé à ses côtés, il a roulé vers moi pour passer son bras autour de moi. J’étais incapable de trouver le sommeil et je savais à sa respiration qu'il avait mis du temps à s’endormir. C'était le milieu de la nuit, et j'étais toujours là à caresser sa main posée sur moi. Est-ce qu'on allait pouvoir dépasser ça ? Est-ce que j'étais prêt à couper totalement les ponts avec Ziggy pour sauvegarder ma relation avec Orange ? Qui était le plus important ? Orange avait posé la bonne question, et j'étais incapable de trouver la réponse.
Alors je me suis levé et sans le réveiller j'ai fait ma valise. Parce que je ne trouverais pas la réponse ici, j'avais besoin d'espace, de me retrouver seul. Je savais qu'en partant je tirais probablement une croix définitive sur notre relation, mais je ne pouvais plus faire ça. Et si finalement je découvrais que c'était Orange qui m'était le plus indispensable, alors je n'aurais plus qu'à ramer pour le mériter à nouveau. Ca pourrait peut-être être romantique après tout ? Et si ça n'était pas lui, alors je voulais lui rendre sa liberté et cesser de le faire souffrir.
Il était temps que je prennes mes responsabilités.
J'ai laissé un mot à Orange. J'ai réfléchi un petit moment, j'ai pensé à lui et moi qui plaisantions sans cesse en disant que quand on serait vieux, on chanterait la chanson des vieux amants. J'ai hésité à écrire "On dirait que finalement, nous ne chanterons pas la chanson des vieux amants..." et puis je me suis dit que c'était un peu tôt pour l'humour. Alors j'ai griffonné "J'aurais voulu que ça se passe autrement. Tout est ma faute, désolé. Ren."
J'ai pris un train de nuit pour quitter Del Sol Valley, je me suis planqué sous mes cheveux, j'ai mis une casquette et des lunettes de soleil pour passer inaperçu. J'ai erré toute la journée avant de me rappeler de ce que Jacob avait dit sur Moonwood Mill.
Et quand j'y suis arrivé, j'ai fondu en larmes.
Notes de l'auteur :
Je suis vraiment désolée Orange !!!! Mais pour les besoins de l'histoire, il fallait que tu t'éclipses mon chou.
Sachez juste que dans une autre vie, l'histoire a été plus clémente pour eux. Ce fameux monde que souhaite Orange, où Ziggy Berrington n'existerait pas, est dans une autre save.
Là-bas, ils y sont même papas de trois adorables enfants.
C'est chouette d'en apprendre un peu plus sur Ren, et sur Ren + Orange, et sur ce qui s'est passé dans la tête de Ren depuis la rencontre avec Ziggy Heureusement qu'il existe cette save alternative où ils sont heureux Mais dans cette partie, le plus important c'est Ziggy
Super double chapitre 😊 j'ai beaucoup aimé avoir le point de vue de Ren. Nous avons enfin pu savoir ce qui se passait dans sa tête. Sa fuite "pour Ziggy" n'est pas le fruit d'un coup de tête de star imprévisible, mais bel et bien le peoduit d'une longue et tortueuse réflexion. D'ailleurs la fuite n'est même pas non plus "pour Ziggy", du moins pas entièrement : il est question de faire le point dans sa tête pour savoir ce qu'il veut aussi bien sentimentalement que d'une manière plus large, avec ses choix de vie.
La décision de rompre n'a pas été facile. Il faut beaucoup de courage pour accepter d'endosser le "mauvais rôle" et interrompre quelque chose qui ne fonctionne plus.
Bien évidemment, je plussois totalement cette sauvegarde alternative que tu nous partages en fin de chapitre je fais souvent la même chose quand je me sens trop coupable d'avoir pris une décision drastique qui bouleverse la vie de mes sims ^^
Je plussoie mon précédent commentaire en disant que c'est très intéressant d'avoir le point de vue de Ren, et cette deuxième partie confirme encore plus. Ren et ses interrogations, j'ai adoré lire son point de vue !
On voit qu'il veut bien faire, qu'il ne veut pas stopper cette relation de deux ans avec cet homme qu'il aime, mais en même temps, il y a ce garçon au pull de noël ridicule, ces sms qu'ils s'envoient régulièrement, ces sensations quand il est proche de lui qu'il ne devrait pas ressentir mais qui sont pourtant bel et bien présentes.
C'était dur pour Ren qui n'a pas pris conscience de ses sentiments pour Ziggy immédiatement et qui ne voulait pas tout gâcher avec Orange. C'était dur pour Orange qui s'est rendu compte de tout avant même Ren. Il fallait remettre de l'ordre dans ses idées, ses sentiments.
On comprend mieux le cheminement de Ren, pourquoi il est parti, pourquoi il n'a prévenu personne. Il a essayé avec Orange, ça n'a pas fonctionné. La suite, on la connait ! Et ça me conforte dans l'idée que la vie de star n'est peut-être plus pour Ren. Cette vie à 100 à l'heure, c'est aussi peut-être ça qui a eu raison de son couple, et il ne voudra pas refaire les mêmes erreurs avec Ziggy.
Repartir à zéro, avec son nouvel amour
Et puis c'est beau les sims, ici Orange ne le sait pas, mais ce monde dont il rêve, il le vit ailleurs, et ça c'est quand même cool
@Ellandan On m'avait posé beaucoup de questions sur Ren et ce qu'il ressentait. Comme il s'agit aussi de mon sim et que j'avais joué certains moments en parallèle, j'ai trouvé ça sympa de les inclure à postériori
@Eljisim Merci ! Non effectivement, sa fuite n'était même pas tellement pour Ziggy, mais plus pour lui au final. Il était dans l'impasse et il n'y voyait plus très clair. Accepter que son histoire avec Orange était probablement en train de se terminer a pris un peu de temps... Et il a fait les choses dans l'ordre. Quand au reste de sa vie, ça n'est pas encore complètement éclairci pour lui, chaque chose en son temps !
Alors cette save alternative a en réalité plus d'un an, j'ai rajeuni mes personnages avant de les intégrer au NSBC. Maintenant que Ren a une vie ici, je ne suis pas sûre que je ré-ouvrirai ma vieille sauvegarde.
@Luluswan Mais oui, ce garçon au pull de Noël ridicule 🥰 J'adore que Ziggy ait porté ça lors de leur première rencontre ! (oui c'était fait exprès) J'veux dire, que Ren trouve ça mignon clairement c'était un premier indice sur ses sentiments ! Même s'il n'a pas voulu ouvrir les yeux dessus pendant un petit moment.
Ouais nan sorry, c'était dur pour tout le monde cette période, tout le monde était malheureux finalement, fallait que ça cesse ! Mais fallait aussi le temps que Ren l'accepte. Et ce temps je suis bien contente qu'il l'ait pris, on a fini avec la génération qui n'agit que sur des coups de tête C'était peut-être foireux de ne pas donner de nouvelles pendant 3 mois, mais moi je trouve ça assez justifié.
Ca, il est temps de se poser des questions sur la vie qu'ils vont vouloir mener ensemble... Ca tombe bien, il parait que c'est le sujet de ce chapitre !
Chapitre 59
***Ziggy***
Des nuits entières allongés l'un à côté de l'autre à se regarder, à se parler, voilà peut-être le meilleur souvenir qui me restera de cette semaine passée dans la cabane avec Ren. On avait tant à se dire, à rattraper. Je ne sais pas si c'est parce qu'on était complètement coupés du reste du monde, mais je ne me suis jamais senti aussi proche de quelqu'un, ni aussi serein. Je devine entre les mots qu'il est tombé très bas pendant ces trois mois de solitude, mais aussi à ses yeux qui s'éclairent, qu'il est en train de remonter à la surface et que j’y suis pour quelque chose.
Parfois quand il me prend dans ses bras, j'ai l'impression d'être ce rocher dans la tempête auquel il s'accroche. Et je veux être ça pour lui. Ces derniers jours il m'a laissé entrevoir une part de lui qu'il cache si bien. Cette fragilité. Le garçon qui réussissait tout a vacillé et s'est cassé la figure de son piédestal, on dirait qu'il est bien un être humain comme les autres après tout. Et je trouve ça rassurant.
Il m'a demandé si ça ne me dérangeait pas qu'on attende avant d'aller plus loin. Il dit qu'il a brûlé toutes les étapes dans sa vie jusque là, et qu'il a envie de commencer à prendre son temps. Moi, tant qu'il me laisse me blottir contre lui, je peux attendre.
"Tu essaie de tester mon self-control Sunshine ?" me demande-t-il d'un ton taquin, alors que je suis en train de m'assoupir sur lui pendant qu'il me raconte la vallée du Mont Komorebi.
Je me redresse un peu, je n'avais pas pensé... j'étais juste bien là.
"Tu préfères que je m'allonge à côté ?"
Je sens ses bras me serrer plus fort contre lui.
N’essaie même pas, ça me va très bien de te servir de matelas !"
Les habitant du hameau nous fichent une paix royale, on se croirait seuls au monde. Parfois je me demande si Jacob sait que je suis là, j'ai l'impression qu'on peut nous entendre rire jusqu'à la route.
L’été est bel et bien là, alors on profite du plein air et de la tranquillité, chaque jour on va se baigner dans le lac qui est presque au pied de la cabane.
Loin du strass, des paillettes, sans fans et sans paparazzi qui scrutent ses faits et gestes, j'ai l'impression d'apprendre à connaître quelqu'un de nouveau. Le vrai Ren Akiyama. Et je trouve ça absolument fascinant.
Si c'est encore possible, chaque nouvelle petite chose que je découvre me fait l'aimer encore plus. C'est absolument cheesy, je suis désolé, mais quand il m'embrasse comme ça, je me demande si mon coeur ne va pas exploser à force de battre aussi fort. On devrait peut-être passer des examens médicaux avant de tomber amoureux, genre vérifier que notre muscle cardiaque est en mesure de supporter ça ? Bon, le mien tient le coup en tout cas, c’est une bonne chose.
A mon grand soulagement, Ren a fini par avoir envie de composer, il s'est excusé mille fois, parce qu'il a dit qu'il aurait voulu être tout à moi. Mais bien sûr je l'ai encouragé à aller au piano. Je comprends qu'il ait eu envie de balancer sa vie publique par-dessus le bord, mais pas sa passion, ça ne peut pas être sain, il a toujours tant aimé la musique... Je lui ai proposé d'aller faire un tour pour le laisser tranquille, mais il m'a assuré que je ne le dérangerait pas, alors je me suis assis et j'ai écouté l’artiste à l’oeuvre.
Et apparemment je ne suis pas son seul public à Moonwood Mill.
"Hum... Est-ce que la poule a le droit d'entrer dans la cabane ?"
"Amy Whinehouse a tous les droits, elle a été ma meilleure confidente pendant 3 mois !"
Mouarf, évidemment qu'il a nommé sa poule par un nom de musicienne iconique ! Elle s'approche de moi et un peu maladroitement je la prends dans mes bras.
"Eh bien si le chef dit que tu peux entrer... Merci d'avoir pris soin de lui pendant que j'étais loin !" Je me retourne vers Ren "C'est pas bizarre de parler à une poule ?"
"Non, moi j'ai décidé que c'était normal !" répond-t-il en haussant les épaules.
Les jours passent à une vitesse vertigineuse, on est déjà au milieu de la semaine. Je sais qu'à un moment il va falloir que je retourne à la fac. Ou pas ? Il est hors de question que je le laisse seul ici à nouveau avec ses démons. Ren se dérobe lorsque j'essaie de le faire parler de ses plans, je vois bien qu'il n'a pas envie d'y penser. Mais toute aussi enchantée que soit cette parenthèse ici, il va bien falloir qu'il sorte de sa cachette un jour. Et s'il n'est pas capable de prendre les choses en main, alors je vais le faire pour lui, je vois bien qu'il a besoin d'un coup de pouce.
Je prends mon portable et compose le numéro de Fatou.
Lorsque je reviens à la cabane, Ren a préparé le dîner et m'attend. Je pourrais m'habituer à ce genre de scène.
Je commence à parler de mes cours qui reprennent lundi prochain, je lui dis qu'il va être temps qu'on parle de ce qu'on va faire.
"Ecoute, j'espère que tu ne vas pas te fâcher, mais j'ai appelé Fatou..."
"Tu as... quoi ?"
"Te mets pas en colère, je ne lui ai pas dit où tu étais, juste que tu allais bien et que j'étais avec toi. Franchement Ren, les gens s'inquiètent pour toi, il est temps de les rassurer ! Est-ce que ta famille au moins sait où tu es ?"
"Non. Mais je les ai prévenus que je partais me ressourcer et qu'ils n'auraient plus de nouvelles pendant un moment..."
"Bon, on va commencer par réactiver ton portable. On va faire changer ton numéro et tu ne le donneras qu'à des gens que tu choisiras. Tu vas appeler tes parents. Et... peut-être que tu devrais envoyer un message à Orange aussi ? Malgré tout, je suis sûr qu'il voudrait savoir que tu n'es pas mort dans un fossé."
"Je pense qu'en ce qui concerne Orange, je pourrais brûler en enfer qu'il serait ravi." répond Ren en se renfrognant.
Ok, pas mes oignons.
"Et... Fatou m'a supplié de te rappeler que vous aviez un show prévu aux topisims dimanche soir... Elle dit que c'est le dernier que le producteur n'a pas annulé, et qu'il a menacé de mettre fin à ton contrat avec la maison de disques si tu ne te pointais pas. Peut-être qu’il est temps d’y réfléchir, non ?"
"Mais enfin Zig, tu me vois aller chanter devant tout le monde, vraiment ? Revenir comme une fleur et me prendre les critiques sur la tronche ? Pour eux j'ai fait un caprice de star, j'ai largué Orange, j'ai déserté, c'est moi le méchant dans cette histoire."
"Ils ne savent rien, ils spéculent. Orange ne s'est jamais exprimé en public, et tout ce que les gens ont c'est qu'on ne te voit plus et que lui disparait dans des placards de boîtes de nuit avec un mec différent chaque soir. La seule vraie question, c'est qu'est-ce que toi tu veux faire ? Est-ce que tu veux passer le reste de ta vie à te planquer dans cette cabane pourrie ? Ou est-ce que tu veux faire de la musique à nouveau ?"
On a été se dégourdir les jambes après dîner, Ren avait besoin de réfléchir sérieusement, et je me suis contenté de lui tenir la main. Lui faire savoir qu'il n'était pas seul. La soirée estivale était chaude, pourtant je l'ai senti frissonner, alors on s'est arrêté près du repaire des crocs sauvages et j'ai allumé un feu. J'espère que Rory ne m'en voudra pas.
"Tu sais que si je retourne avec les Last Eagles, il y aura toujours des fans pour me courir après dans la rue, des paparazzi devant chez nous ?"
"Chez nous ?" je demande en plongeant mon regard dans le sien. "Qu'as-tu fait de l'homme qui m'a supplié de prendre notre temps ?"
Ce petit rire qu'il étouffe est le plus joli bruit au monde.
"Eh bien, si je quitte cette cabane un jour, ce sera pour vivre avec toi. Enfin si tu acceptes que j'amène Amy Whinehouse, je ne peux décemment pas l'abandonner."
"Ren, y'a toute la place pour toi et ta poulette chez moi. Et les paparazzi je leur jetterai des sorts s'il le faut. J'ai toujours su qu'une vie avec toi impliquerait certains changements dans la mienne, je suis prêt pour ça. Je veux que tu fasses ce que tu aimes."
Le lendemain, pendant qu'il faisait quelques courses, je suis tombé sur son carnet de chansons. Je l'ai feuilleté, il avait été incroyablement productif ces derniers mois, et la plupart de ses morceaux n'étaient vraiment pas gais. Même dans sa période la plus noire, Ren était incapable de vivre sans musique. Qu'il le veuille ou non, sa notoriété allait avec, il fallait s’y colleter et trouver un moyen de concilier les deux.
"Tu as trouvé mon carnet ?" me demande Ren en me trouvant le nez dedans.
Je suis un peu gêné, c'est incroyablement privé, j'aurais peut-être dû lui demander avant de l'ouvrir.
"J'espère que ça ne te dérange pas, j'en ai lu une partie... Elles sont magnifiques ces chansons, ce serait vraiment dommage de ne pas les enregistrer !"
"Ca ne me dérange pas." répond-t-il en souriant "Tu as le droit de tout savoir de ce qui y est écrit, même si je ne suis pas sûr que tout te plaise..."
Il y a à vrai dire, beaucoup de chanson sur sa rupture, qui sont au final de belles chansons d'amour.
"C'est bon, je sais bien que je n'ai pas été le premier" je réponds juste.
On ne refera pas l’histoire.
"T’es vraiment unique dans ton genre Ziggy Berrington, tu le sais ça ?"
Ouais, je crois que je le sais !
On n'a plus guère ré-abordé le sujet du show de dimanche soir, jusqu'à vendredi. J'étais là, assis sur le canapé à me demander ce qui allait se passer dans deux jours. Une chose était de plus en plus claire, je n'allais pas le laisser là, et s'il n'était pas prêt, alors j'allais rester avec lui.
"Tu as répondu à Fatou ?" je lui demande doucement.
"Non. Je n'ai pas envie de retomber dans cette spirale infernale. Si je remets un orteil dans l'engrenage, je vais être happé par le studio, les concerts, les demandes d'interview. Toi et moi, ça sera tous les 36 du mois..."
Je me love dans ses bras, je m'attendais à cette réponse.
"Ok, alors je reste avec toi."
"Tu ne peux pas, tu as tes cours Ziggy, c'est trop loin pour faire la route chaque jour. Tu reviendras les week-ends."
"Non, tu ne comprends pas, je ne retourne pas en cours. Je ne te laisse plus ici tout seul avec Amy Winehouse. Tu ne fais que broyer du noir."
"Tu ne peux pas faire ça ! Et ton diplôme, tes étoiles, Sixam ?"
"J'en n'ai rien à faire de mon diplôme, il n'est pas plus important que toi."
Il y a plusieurs minutes de silence, puis Ren me dépose un tendre b.aiser sur le front.
"Bouge pas, j'appelle Fatou et je lui dis de compter sur moi."
Je le retiens pour l'empêcher de se lever.
"Non, t'es pas prêt, tu l'as dit toi-même."
"Et peut-être que je ne le serai jamais. Ce qui est sûr, c'est que je suis encore moins prêt à te laisser abandonner tes rêves à cause de moi. Je vais aller chanter aux topisims. J'ai fait ça des centaines de fois, alors une de plus ou de moins... Je vais leur montrer ma tête et dire à mon producteur que si je reviens, c'est à mes propres conditions. A prendre ou à laisser. J'ai pas besoin de lui."
Je souris, il est revenu. Ren Akiyama, back on his feet. On ne peut pas avoir à choisir entre nos passions et notre histoire, je sais qu’on peut avoir tout.
"Ca va aller, on va tenir les paparazzi en laisse tu vas voir" je lui murmure pour l'encourager. "J'ai plein d’idées."
"Tu as toujours été un véritable génie Sunshine, alors je n’en doute pas !"
Je me penche vers lui, saisis son visage entre mes mains et l’embrasse tendrement. Avec suffisamment d’amour, on est plus fort que le reste du monde, non ?
Bloopers :
Ziggy, mon chéri, tu rends mes sessions de jeu toutes plus adorables les unes que les autres
Les deux quand je les laisse se piloter sans moi, je les retrouve toujours en train de se conter fleurette
NDLA : il est possible que le rythme des MAJ ralentisse un peu. J'ai des soucis dans ma vie perso qui font que je vais avoir moins de temps pour moi ces prochains mois. Mais comme ce NSBC est aussi devenu cette histoire qui me fait du bien, il est très probable que j'ai envie de la retrouver dès que j'en aurai l'occasion. Donc il est très loin de se mettre en pause, mais les MAJ risquent d'être plus irrégulières que ces dernières semaines ! But I'm still here !
C'était important qu'ils parlent de l'avenir et de ce qu'ils veulent faire professionnellement parlant tous les deux. Ren était prêt à mettre sa vie de star de côté, mais pas au détriment de la future carrière de Ziggy. Et c'est très bien comme ça, Ziggy ne doit pas abandonner ses études et son projet de carrière pour un homme, aussi exceptionnel soit-il, et Ren aime trop la musique pour la laisser tomber. Mais pas comme avant. Il va lever le pied, c'est certain ! Et si le producteur n'approuve pas les conditions que Ren lui pose, alors il trouvera une autre solution. Je lui fais confiance
Prends soin de toi surtout, on attendra patiemment
Sa fait longtemps je netait pas venu ici, qu’elle évolution, Ziggy a vraiment grandis, sa change des aventures de sa maman, ce nsbc est toujours aussi accrochant
prend soin de toi et j’espère tu na rien de grave 🥰
C'est absolument cheesy, je suis désolé, mais quand il m'embrasse comme ça, je me demande si mon coeur ne va pas exploser à force de battre aussi fort.
Mais oui mais JUSTEMENT, c'est ça qu'on aime ! 🥰 Ces deux-là reviennent de si loin que les instants guimauve étaient non négociables 😁
Voilà de supers souvenirs pour eux, en tout cas. La réalité est sur le point de revenir au galop, mais c'est progressivement et surtout ensemble qu'ils y arriveront 💛
(Bon courage à toi en tout casPrends le temps qu'il faut, l'IRL est bien plus important)
@Luluswan Ca c'est vrai qu'ils sont adorables...
Ca va bien deux secondes de vivre d'amour et d'eau fraiche, mais il était effectivement temps de parler de la suite. Les deux étaient prêts à mettre leurs projets de côté pour l'autre, mais ils ont réalisé ensemble que ce n'était pas la solution, et tant mieux ! C'est pas sain d'abandonner ses rêves pour quelqu'un.
@L4GaM3US3 Merci ! Eh oui, Ziggy est un homme maintenant Chaque génération est différente, c'est ça qui est bien !
@Eljisim Ah ah, ravie de voir que la guimauve est appréciée
Tu l'as dit, c'est ensemble qu'ils vont y arriver, et ils s'en sentent tout à fait capables.
Et merci pour vos petits mots
Chapitre 60
***Ziggy***
Dimanche est arrivé. Les Topisims sont ce soir, les cours reprennent demain. J'ai un petit pincement au coeur en pensant que nous allons quitter notre refuge et devoir faire face au reste du monde, mais c'est aussi terriblement exaltant. Cette parenthèse est belle, mais je veux qu’on vive la vraie vie ensemble aussi.
Ren a bouclé sa valise, il fait le tour du propriétaire et je peux voir à quel point il redoute de quitter cet endroit où tout était plus simple. Mais il est prêt, je le sais parce qu'il a répété une bonne partie de la nuit la chanson qu'il veut jouer aux topisims, et que son sourire me dit tout ce que j'ai besoin d'entendre. Peu importe ce qu'il peut affirmer, il n'est pas le genre d'homme à se contenter de faire la popote et le jardin. Et Amy Winehouse ? Bah on l'emmène. Non pas aux Topisims bien sûr, mais à la maison. Ren s'est chargé d'expliquer à la poulette qu'elle allait changer de crèmerie.
Et moi je vais me charger de la logeuse ! J'ai appelé Elsa à la rescousse hier soir, Ren va faire son grand retour sur les plateaux télés, il ne peut pas se pointer en tee-shirt troué ! Enfin si, il pourrait, mais voyez-vous ce garçon aime en mettre plein les yeux à ses fans, on ne le changera pas, il aime le clinquant ! Alors j'ai mis ma frangine sur le coup, et la voilà.
"Mais dis donc, c'est nouveau cette coiffure ?"
"Hey, toi t'as eu droit aux retrouvailles avec l'homme de ta vie, je pouvais bien me payer un petit relooking pour compenser, non ?"
L'homme de ma vie, qui s'approche d'Elsa avec un sourire penaud. Il y a plusieurs inconnues dans notre plan, et l'une d'elle est de savoir si Elsa acceptera que Ren emménage avec nous... Je lui ai déjà tout raconté au téléphone, et j'ai bien insisté sur le fait que Ren et moi étions très sûrs de nous deux, et que j'étais sur un petit nuage. Bon, elle est là, c'est déjà une bonne chose, non ?
"Alors c'est à ça que ça ressemble, une pop-star déchue ?" dit-elle d'un ton taquin.
"Ouais, pas très reluisant, hein ?" répond-t-il avec un sourire d'excuse.
"Allez, on va te faire remonter sur ton trône mon grand, je t'ai ramené un costume qui va faire parler ! Il est dans mon sac, t’as plus qu’à l’essayer."
Pendant que Ren se change dans la salle de bain, j'explique à Elsa que je n'ai pas l'intention de laisser Ren revenir ici après les Topisims. Jusqu'ici on a plutôt parlé de court terme, de temporaire. Il est prévu qu'on emmène ses affaires à Britechester et qu'il m'y rejoigne après le show, pour la suite c'est à définir. Comme beaucoup de choses.
"Il broie du noir tout seul, et puis je n'ai plus envie de le savoir loin de moi... Je sais que c'est très rapide, mais j'aimerais lui proposer de venir vivre avec nous. Définitivement. Mais c'est chez toi aussi, alors..."
"Alors mon frère chéri a besoin de ma permission pour emménager avec son mec."
"Ouais. T'as le droit de dire non bien sûr, mais je veux juste que tu saches qu'il me rend vraiment très heureux."
Elsa lève les yeux au ciel et me gratifie d'un de ses plus beaux sourires.
"C'est moche le chantage affectif mon chou ! Allez vas-y, fais emménager ton mec à la maison, j'espère qu'il fera au moins la vaisselle."
J'éclate de rire.
"Pas sûr !"
Alors elle ne plaisante pas Elsa quand on la laisse aux commandes ! Ren sort de la salle de bain dans un costume flamboyant qui contraste sévèrement avec la bicoque. C’est spécial, mais ça lui va étonnamment bien. Il s'entraîne à faire quelques petits pas de danse, OMW il va en mettre plein les mirettes !
"Le cube du futur dit que tu vas faire un carton mec ! Retour en fanfare. N'oublie pas de remercier ta styliste."
"Merci Elsa. Je sais que tu as tes doutes à mon propos, et c'est probablement mérité, saches que je mesure à sa juste valeur l'aide que tu m'apportes aujourd'hui."
"Oh tu sais, moi ce que je ne voulais plus c'était voir mon frère se languir à longueur de journée et passer à côté de sa vie. Toi au final, je t'aime plutôt bien. Tant que tu ne fais plus souffrir Ziggy !"
"Ca tombe bien, ce n'est pas du tout au programme."
Je regarde mon mec et ma soeur se prendre dans les bras, et je me dis que cette colocation devrait bien se passer.
"Bon, loin de moi l'idée de vouloir interrompre vos effusions, mais on a de la route devant nous..."
***Ren***
Et c'est parti pour le show, et c'est parti tout le monde est chaud ! Elsa et Ziggy m'ont déposé un peu en retrait de la salle de cérémonie et ont filé vers Britechester. Me voilà à nouveau sur le tapis rouge, à poser pour les paparazzi et je crois que ça n'a jamais autant flashé, j'ai même vu des fans s'évanouir. Je pourrais faire ça en dormant, mais sous mon costume de gars confiant, j'ai rarement eu tant de trac. Ca fait quatre mois que je ne me suis produit sur aucune scène. Ok, ça va aller, j'ai un plan, je sais pourquoi je suis là ce soir exactement et il faut que j’assure un max.
Je retrouve Joe plus loin, là où les fans ne peuvent pas accéder.
"Eh bien on peut dire que tu sais te faire désirer toi... Fatou m'a assuré que tu serais là, mais j'ai dit que je n'y croirais que lorsque je te verrais !"
"Désolé Joe de vous avoir plantés comme ça."
"C'est bon mec, je sais, on avait tous besoin d'une pause. Ca m'a permis de bosser mes propres trucs."
"Ca va aller pour la chanson de ce soir ?"
"Oui, j'ai. On a répété toute la nuit avec Fatou."
J'avoue, j'ai rajouté de la difficulté. Plutôt que de choisir un classique de notre répertoire, j'ai proposé au groupe d'interpréter une de mes nouvelles chansons, je leur ai envoyé la partition hier et on ne l'a jamais jouée ensemble. J'ai hésité un bon moment, mais celle-ci me tenait vraiment à coeur, elle est toute neuve. Et puis j'ai confiance en mon groupe, on se connait très bien, musicalement parlant, je sais qu'on peut le faire, même devant les télés du monde entier. Parce qu'évidemment ils sont tous là, le grand retour des Last Eagles ouvre la cérémonie des Topisims, c'est ‘the place to be’ ce soir.
I'm perfectly fine, I live on my own
I made up my mind, I'm better off bein' alone
We met a few weeks ago
Now you try on callin' me, baby, like tryin' on clothes
Salute to me, I'm your American King
And you move to me like I'm a Motown beat
And we rule the kingdom inside my room
'Cause all the boys and their expensive cars
With their Range Rovers and their Jaguars
Never took me quite where you do
Je vais parfaitement bien, je vis seul
J'ai pris ma décision, je me débrouille mieux par moi-même
On s'est rencontrés il y a quelques semaines
Maintenant, tu essaies de m'appeler "Baby" comme on essaie des vêtements
Tu m'honores comme si j'étais ton roi américain
Et tu marche vers moi comme si j'étais un rythme de Motown
Et on gouverne le royaume à l'intérieur de ma chambre
Car tous les garçons et leurs voitures de luxe
Avec leurs Range Rovers et leurs Jaguars
Ne m'ont jamais emmené là où tu m'emmènes
And all at once, you are the one I have been waiting for
King of my heart, body and soul,
And all at once, you're all I want, I'll never let you go
King of my heart, body and soul,
And all at once, I've been waiting, waiting
And all at once, you are the one, I have been waiting, waiting
Body and soul,
And all at once
Late in the night, the city's asleep
Your love is a secret I'm hoping, dreaming, dying to keep
Change my priorities
The taste of your lips is my idea of luxury
Salute to me, I'm your American King
And you move to me like I'm a Motown beat
And we rule the kingdom inside my room
'Cause all the boys and their expensive cars
With their Range Rovers and their Jaguars
Never took me quite where you do
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais
Le roi de mon cœur, de mon corps et mon âme,
Et tout à coup, tu es tout ce que je veux, je ne te laisserai jamais partir
Roi de mon cœur, de mon corps et mon âme,
Et tout à coup, j'ai attendu, attendu
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais, que j'attendais
De tout mon corps, de toute mon âme,
Et tout à coup
Tard dans la nuit, la ville est endormie
Tu es le secret que j'espère, que je rêve, que je meurs d'envie de garder
Tu changes mes priorités
Le goût de tes lèvres est ma conception du luxe
Tu m'honores comme si j'étais ton roi américain
Et tu marche vers moi comme si j'étais un rythme de Motown
Et on gouverne le royaume à l'intérieur de ma chambre
Car tous les garçons et leurs voitures de luxe
Avec leurs Range Rovers et leurs Jaguars
Ne m'ont jamais emmené là où tu m'emmènes
***Plus loin à Del Sol Valley***
Orange Bailey-Moon est très occupé avec sa dernière conquête.
"Hey dis-donc, c'est pas ton ex là aux Topisims ? Je croyais qu'il avait disparu des radars ! On dirait qu'il s'est trouvé un nouveau mec..."
"Si t'es venu là pour discuter, tu peux te barrer tout de suite !" grommelle Orange.
Sydney attrape la télécommande et éteint la télévision.
"Bon, si t'es pas d'humeur à parler, montre-moi ta chambre alors..."
And all at once, you are the one I have been waiting for
King of my heart, body and soul
And all at once, you're all I want, I'll never let you go
King of my heart , body and soul
And all at once, I've been waiting, waiting
And all at once, you are the one, I have been waiting, waiting
Body and soul
And all at once
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais, que j'attendais
De tout mon corps, de toute mon âme,
Et tout à coup, tu es tout ce que je veux, je ne te laisserai jamais partir
Roi de mon cœur, de mon corps et mon âme,
Et tout à coup, j'ai attendu, attendu
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais, que j'attendais
De tout mon corps, de toute mon âme,
Et tout à coup
Is this the end of all the endings?
My broken bones are mending
With all these nights we're spending
Up on the roof with a school boy crush
Drinking juice out of plastic cups
Say you fancy me, not fancy stuff
Baby, all at once, this is enough
And all at once, you are the one I have been waiting for
King of my heart, body and soul
And all at once, you are the one I have been waiting for
King of my heart, body and soul
And all at once, you're all I want, I'll never let you go
King of my heart, body and soul
And all at once, I've been waiting, waiting
And all at once, you are the one, I have been waiting, waiting
Body and soul
And all at once
Est-ce la fin de toutes les fins ?
Mes os brisés se réparent
Avec toutes ces nuits qu'on passe ensemble
Sur le toi, craquant sur toi comme un lycéen
Buvant du jus dans les tasses en plastique
Dis que c'est moi qui te plait, pas les trucs compliqués
Chéri, tout d'un coup, ça me suffit
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais, que j'attendais
De tout mon corps, de toute mon âme
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais, que j'attendais
De tout mon corps, de toute mon âme
Et tout à coup, tu es tout ce que je veux, je ne te laisserai jamais partir
Roi de mon cœur, de mon corps et mon âme
Et tout à coup, j'ai attendu, attendu
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais, que j'attendais
De tout mon corps, de toute mon âme,
Et tout à coup
***Ziggy***
Rincés après s'être porté le piano dans la maison et fait quelques ajustements dans le salon, Elsa et moi nous sommes écroulés devant les Topisims, pas question de rater ça ! J'aurais bien aimé y assister et être là pour Ren, mais on a convenu d'essayer de garder notre relation loin du feu des projecteurs le plus longtemps possible. On verra combien de temps on y arrive. Ca veut dire que pour moi, ce soir c'est canapé ! Mais tant que je sais qu'il me rejoindra après...
Je passe presque toute la prestation à checker les réseaux sociaux pour prendre la température de la réaction des fans. Elsa est scotchée à l'écran, les yeux humides.
"Hey mon vieux ! Ton mec est en train de te faire une magnifique déclaration d'amour à la télé devant des millions de sims, et toi tu es rivé à ton téléphone ? Sérieux, lâche ça et écoute !"
"Tu veux la vérité ? Je la connais déjà presque par coeur. Tu imagines bien qu'il l'a validée avec moi avant de la chanter devant le monde entier..."
Elsa m'ébouriffe les cheveux affectueusement.
"Toi, tu te dis que tu préfères regarder le replay dans ses bras ce soir..."
"Disons que j'ai l'intention de profiter de mes privilèges."
***Ren***
Whou ! Ca, c'est fait. Maintenant que c'est passé, je ne sais même plus pourquoi j'avais le trac exactement, la scène ça ne s'oublie pas, et l'enthousiasme des fans a toujours été mon meilleur moteur. Joe et Fatou ont été à la hauteur, je n'ai plus qu'a espérer que les réactions de la presse et des réseaux seront en ma faveur. Mais d'après ce que je vois devant moi, les gens sont contents de me revoir.
La cérémonie des Topisims s'est déroulée sans anicroche. Cette année nous n'étions nommés dans aucune catégorie, mais j'ai été chargé de faire le discours de cloture. Et c'est un peu ému que j'ai pris le micro à l'issue de la soirée pour féliciter les lauréats et remercier la réaction chaleureuse du public. J'ai pu voir le message de Ziggy qui m'a rassuré sur les commentaires des fans sur les réseaux, dans l'ensemble très positifs et heureux d'entendre de la nouvelle musique. C'est avec ça en tête que je me lance.
"J'ai toujours su que je pouvais compter sur le public des Last Eagles. Même après des mois de silence, you have my back guys ! Et vous me l'avez bien montré ce soir. Joe, Fatou et moi voulions donc profiter de cette soirée pour vous annoncer que les Last Eagles se séparent et qu'il s'agissait de notre dernier show tous les trois. Nous avons vécu deux années merveilleuses ensemble, mais il est temps pour nous d'explorer chacun la musique de notre côté. Alors j'espère que lorsque nos albums solos sortiront, vous répondrez à nouveau présent."
Voilà quelques temps qu'on en parlait, comme de quelque chose qu'on ferait un jour. Et puis voilà tout s'est précipité lorsque j'ai réalisé que je ne voulais plus que notre producteur gère toute ma vie. J'ai proposé à Joe et Fatou hier soir de ne pas renouveler nos contrats qui tirent à leur fin, et après une nuit de réflexion, on a décidé de dissoudre le groupe. Notre producteur vient d'en être informé en même temps que le reste du monde.
"Vous allez me manquer les amis..." dis-je en prenant Fatou, qui m'attend en bas de la scène, dans mes bras.
"Oh, faites pas vos dramas queens !" intervient Joe "Rien ne nous empêche de nous faire des boeufs ou des collaborations sur nos albums respectifs."
Joe a raison, ce n'est qu'un au revoir.
"Prends soin de toi Ren" me souffle Fatou "Et commence donc à te protéger de toute cette folie ambiante !"
Elle a raison, j'ai toujours été celui de nous trois à rechercher activement les spotlights, à laisser toute ma vie s'étaler dans les tabloïds. Je commence à comprendre qu'être plus dans le contrôle de son image ne diminue pas forcément l'amour du public.
Fatou m'a déposé avec son chauffeur à Britechester, sur le chemin nous avons tous deux ignoré les appels de notre maison de production, mais nous avons évidemment reçu des messages incendiaires. Bah, on l'a bien cherché, mais rien que d'imaginer la tête du producteur quand il a écouté mon discours, franchement ça valait le coup !
Et voilà, home sweet home... Rentrer de cette soirée de folie dans le calme de Britechester, pour trouver Ziggy et sa soeur en train de disputer une partie de ping-pong, c'est exactement de cette vie-là dont j'ai besoin !
"Alors mon vieux, comme ça on dissout le groupe ?" me dit Elsa en se dirigeant vers moi "Donc déjà qu'on est fauchés, on se retrouve avec un coloc' au chômage ?"
"Ecoute, à propos de cette histoire de colocation, je ne veux pas te forcer la main... Je sais que tu ne veux pas faire de peine à Ziggy, mais si ça te dérange, j'ai des sous de côté, je peux me prendre un appart pas loin !"
"Attends, attends... Tu veux dire qu'on s'est embêtés à déménager ton piano et ton poulailler pour refaire tout dans l'autre sens dans trois jours ? Nan parce que tu vois, j'ai déjà failli ruiner mon vernis avec ces planches à la noix, alors..."
"Ca veut dire que je peux rester ?" je demande inquiet.
"Mais oui idiot ! Evidemment que tu restes, on va pas t'envoyer vivre à Pétaouchnoc, y'a pas d'appartement à Britechester je te signale. Et puis ta valise est déjà posée dans la chambre de Ziggy, et je ne veux pas voir ses yeux de chien battu si on l'en sortait."
"Je te promets que je vais apprendre à faire le ménage, et que je vais me faire discret !"
"Ah ah, ton piano au milieu du salon me dit le contraire, mais comme je vais avoir la primeur d'entendre les nouveaux morceaux solos de Ren Akiyama, je n'y vois pas d'inconvénient. Et pour le ménage, t'as plutôt intérêt. Bienvenu à la maison !"
Ziggy, qui se tenait jusque là en retrait, s'approche de nous. Ses yeux se plongent dans les miens, et il n'y a plus rien autour.
"Alors comme ça tu as planté ton producteur..."
"Je voulais te faire la surprise. C'est le seul moyen que j'ai trouvé d'être maître de ma propre vie. J'ai toute une carrière à réinventer maintenant, est-ce que tu es prêt à me soutenir dans cette nouvelle voie ?"
"Surtout faites pas attention à moi, hein. Faites comme si j'étais pas là" glisse Elsa.
"Je suis prêt à tout ce que tu veux, tant que ça te rend heureux !" répond Ziggy après avoir jeté un regard en coin à sa soeur.
Il me prend dans ses bras pour m'embrasser et je sais que j'ai choisi le bon chemin. Je ne sais pas du tout où il va nous mener, mais j'ai hâte de le découvrir avec Ziggy.
"Bon, bah moi je vais préparer un casse-croûte." nous dit Elsa "Si vous avez faim, avant ou après... Enfin je suis dans la cuisine quoi !"
"Merci ma biche, on t'aime aussi !" répond Ziggy en riant avant de m'embrasser à nouveau.
Bloopers :
Ren reçoit des textos vraiment sympas ! Tu m'étonnes qu'il ait balancé son téléphone
Les Topisims en famille ! Quand le père de Ren est maître de cérémonie, que le père d'Orange reçoit un prix...
Et que la frangine de Ren est vigile ! M'est avis qu'elle n'a pas laissé entrer le producteur !
Pour la petite histoire, Ren s'est fait virer de son label exactement au moment où je lui ai fait dissoudre son groupe. C'est une pure coïncidence, parce qu'il n'avait pas publié de morceaux depuis longtemps, mais c'est tombé à pic. J'adore quand le jeu et l'histoire se rejoignent comme ça.
Fini la parenthèse dans la cabane dans les bois, c'est l'heure du retour, qui s'est très bien passé puisque les fan de Ren sont toujours là J'aurai bien aimé voir la tête du producteur quand Les Last Eagles ont annoncé leur séparation Mais je suis sure que les trois membres vont gérer leurs carrières solos comme des chefs Et Ren qui emménage avec Ziggy et Elsa, trop bien J'espère qu'il ne feront pas trop de bruit quand même, pour pas déranger Elsa
Et c'est parti pour le show, et c'est parti tout le monde est chaud !
...pas-merci à toi pour m'avoir fichu cette chanson dans la tête et pour le coup de vieux occasionné car après avoir recherché par curiosité, je constate qu'elle a pratiquement vingt ans, j'étais encore en primaire 😂
J'aime beaucoup le relooking d'Elsa ! Ça lui va super bien 😍
Et voilà un excellent retour vers les projecteurs pour la dernière représentation des Last Eagles ! Le producteur va s'en mordre les doigts, maintenant que la poule aux œufs d'or a peis son envol
Pour les bloopers : Non mais la violence des messages envoyés par les PNJs, des fois 😂 Le jeu n'a peur de rien, je me faisais la réflexion pas plus tard qu'hier dans ma partie. En effet, il y avait de quoi décrocher, pour Ren...
Réponses
Ce que Ren va faire après au niveau de sa carrière et de sa notoriété est effectivement une vraie question qui va finir par se poser.
@Luluswan J'ai trouvé que Jacob avait été très fairplay sur ce coup. Il est déçu de Ziggy, mais au fond il veut tout de même que son ami ait ce qu'il veut
Mouais, la semaine de vacances risque plus d'être occupée à vivre d'amour et d'eau fraîche que de faire coucou aux parents, j'en ai peur aussi
Ca le change carrément ce look à Ren ! J'aime bien aussi.
Orange, si tu m'écoute quelque part, je te promets, je suis désolée, désolée, désolée
Ziggy et Ren sont vraiment très mignons, je ne peux qu'être d'accord.
Clairement, sauf s'il reste planqué à Moonwood Mill, Ren va devoir à un moment ou un autre assumer ses choix et s'expliquer à son public. La vie dans l'anonymat pour le moment ne semble pas être une option s'il sort de sa cabane pourrie. Et c'est jusque là une question qu'il n'a fait que repousser.
Elsa souhaite le bonheur de son frère par-dessus tout, et j'imagine qu'elle sait déjà que ses recommandations allaient vite s'envoler de la tête de Ziggy si Ren était prêt à leur laisser une chance. M'enfin elle aura essayé.
@Eljisim Mon mode guimauve était activé pendant toute la durée de ce chapitre, comme tu as pu le constater, donc je valide à fond.
Elsa sait que Ziggy est complètement mordu, je crois qu'elle avait très peur que Ren le balade. Elle a préféré l'avertir gentiment, sachant par ailleurs qu'en ce qui concerne Ren, Ziggy n'en a toujours fait qu'à sa tête et n'a écouté les conseils de personne.
Ah ah, je vois que Ren fait des ravages avec son look d'ermite ! Je ne sais pas trop s'il va rester comme ça ou pas. La coiffure va probablement rester, la barbe de trois jours j'ai pas décidé.
Y'a vraiment une alchimie entre ces deux sims. Pour la petite histoire, je ne contrôlais pas Ren quand j'ai joué ce chapitre, et j'ai adoré quand il a spontanément fait une grimace au Ziggy tout stressé juste avant le premier b.aiser.
Soyons honnête, toute cette storyline est probablement là pour faire plaisir à la propre ado qui sommeille en moi, et rêvait de vivre une idylle avec son chanteur préféré
https://tmblr.co/ZdrHOydP0kT30W00
@Ellandan C'est triste pour l'amitié de Jacob et Ziggy, mais c'est assez réaliste malheureusement. Ziggy n'a pas beaucoup d'amis, mais c'est un sim solitaire qui vit très bien comme ça.
Ah ah, pas de raison de s'inquiéter, c'est plus facile à dire à postériori, lui avait peur de faire ça très mal. Heureusement il ne s'est pas arrêté à ça.
Note : j’ai inséré quelques bouts de chansons pour l’ambiance, comme il ne s’agit que d’extraits, j’ai noté le timing auquel commencer.
Vous voulez la suite, n'est-ce pas ? Eh bien, l'observatrice a choisi de nous laisser un peu d'intimité voyez-vous, et après tout ce qu'elle nous a fait vivre, ce n’est pas de refus. Donc elle m'a confié le clavier et m'a dit que les lecteurs s'étaient posé pas mal de questions sur moi, sur mes intentions... Comme elle a déjà un dossier avec plus de 300 screens de ma vie, j'ai pensé que c'était l'occasion pour nous de faire plus ample connaissance. Alors même si j'ai très envie de passer la nuit entière à regarder Ziggy dormir dans mon lit, et me demander ce que j'ai pu faire de si extraordinaire dans une vie antérieure pour mériter un homme comme lui, je vais vous ramener quelques années en arrière et vous raconter qui je suis. Sans maquillage et sans fard.
J'ai grandi au Mont Komorebi, petit dernier d'une fratrie recomposée. Une grande famille qui ne tient pas autour d’une seule table. Et encore, là y’a pas les pièces rapportées ! (Valeurs ajoutées dit papa, qui est définitivement quelqu’un de bien élevé)
Ma mère, Darcy Straud est jeteuse de sorts, descendante d'une longue lignée de vampires, ouais Vladislaus c’est mon arrière-grand-père… Je vous la fait courte, le père de maman était un vampire, qui est tombé amoureux d’une sorcière, et ça a fichu le boxon dans la communauté si j’en crois ce qu’elle raconte. Bref ils ont eu des jumelles, Darcy sorcière comme sa mère, et Alizée, vampire comme son père, qui ont été élevées par leur papy Vlad après la mort tragique de leurs parents lorsqu’elles étaient bambines. Aujourd’hui maman s’est totalement retirée de la communauté occulte et occupe désormais ses journées à être architecte d’intérieur. A l’entendre, elle a déjà vécu cent vies en une seule.
Mon père, Kado Akiyama, est né au Mont Komorebi et ne l’a jamais quitté, il aime son pays plus que tout (sauf sa femme et ses enfants bien sûr) et a à coeur de transmettre ses traditions. Mes parents se sont rencontrés alors qu'ils avaient déjà un petit bagage chacun derrière eux, mais à les écouter, ce fut le coup de foudre immédiat et papa a quitté sa femme pour maman.
Il a obtenu la garde de ses deux premiers enfants, mon demi-frère Taku, et ma demi-soeur Miki, qui ont une bonne dizaine d'années de plus que moi. Ca ne nous empêche pas d'être proches, même s'ils sont assez grands pour m'avoir changé les couches ! Ou peut-être que justement ça nous rapproche ? 😅 Taku est en couple avec un homme, et le fait que toute la famille ait accepté avec tant de naturel son homosexualité, m'a permis de ne jamais avoir honte d’affirmer la mienne. Merci bro, d’avoir débroussaillé le terrain.
Maman, elle, était mère célibataire de Leïa, ma demi-soeur, qui était encore toute bambine quand elle a rencontré papa, Taku et Miki. Les deux grands ont tout de suite pris Leïa sous leur aile comme si elle était leur vraie petite soeur. Et paf, famille instantanée, just add water ! Quant au père de Leïa, tout ce que j’en dirais c’est qu’il n’a jamais fait partie de sa vie, maman est revenue de ses aventures de jeunesse sur Batuu avec ce petit cadeau, je ne pense même pas qu’il sache qu’il a un enfant. Eh bien, chaque famille a ses secrets j’imagine.
Leïa, elle dit que son père c’est Kado, et c’est tout.
Très vite papa et maman ont eu James qui est venu consolider cette fratrie, et moi quelques années après. Les deux cerises sur le gâteau dit maman.
Oui, on a été sur-chouchoutés, je l’admets. Cette famille s’est recomposée sans heurts, et c’est une belle histoire. J’ai grandi heureux et bien entouré.
L'écart d'âge avec les aînés a fait qu'ils ont quitté la maison alors que j'étais encore enfant, mais je peux vous assurer que lorsque tout le monde est réuni, on n'a pas le temps de s'ennuyer ! S’il y a bien quelque chose qui m’a manqué dans ma vie à Del Sol Valley, c’est ma famille.
Et ma montagne adorée.
En grandissant j’ai très vite eu deux passions, la musique et le ski ! J'ai grandi au pied des pistes, et lorsque je n'étais pas en train de sauter sur des bosses, je mixais mes morceaux de guitare.
J’avais seulement quinze ans lorsque j'ai envoyé une maquette à un producteur qui a voulu me prendre à l'essai. Il a fallu convaincre les parents de m'envoyer à Del Sol Valley, et après de longues discussions ils m'ont confiés à Venessa, une ancienne amie de maman. Son fils Yori et moi avons partagé une chambre, et nous sommes devenus très bons amis.
Là-bas tout a été très vite. Loin de ma famille et de ma montagne, je n'avais plus qu'à me consacrer à la musique. Le producteur m'a fait rencontrer Fatou et Joe, et les Last Eagles sont nés, le premier album est sorti en quelques mois et nous a propulsés au sommet des charts. J'étais la nouvelle coqueluche des ados et j'avais décidé de profiter de tout ce que Del Sol Valley avait à m'offrir. Le lycée ? J'ai laissé tomber très vite, j’avais une autre vie qui m’attendait.
Et puis un soir j'ai croisé Orange Bailey-Moon en boîte. Orange, célèbre sur les réseaux depuis sa plus tendre enfance, dont le poster décorait déjà ma chambre quand j'avais dix ans... Tout cet amour que les fans lui donnaient, ça m’émerveillait. C’est peut-être affreusement superficiel, mais j’ai toujours cherché l’approbation du public. Je voulais qu’on m’aime moi aussi.
Orange a regardé passer 'le nouveau' et je savais qu'il se demandait si j'étais là pour lui voler son trône. Je lui ai décoché un regard en coin, est-ce qu’il y avait réellement de la place pour nous deux tout en haut ?
Notre première rencontre a été... intéressante ! Il m'a vu essayer d’épater la galerie avec mes chorés sur la piste de danse et a immédiatement décidé de se mesurer à moi.
On aurait dit deux petits coqs qui se disputaient la basse-cour. Risible.
Mais quel abruti, la danse c'était mon domaine plus que le sien et il s'est mangé son propre poing dans la figure. J'ai éclaté de rire et été lui chercher des glaçons au bar. On a discuté toute la nuit et on s'est échangé nos numéros.
The rest is history… C'est l'histoire des deux enfants terribles de Del Sol Valley qui tombent follement amoureux et décident que oui, il y a de la place pour deux tout là-haut. C’est la vie sous les projecteurs, tous les jours des messages d'adoration ou de haine sur les réseaux sociaux, des paparazzi sous notre nez à chaque coin de rue.
Mais ensemble, qu’est-ce qu’on n’aurait pas pu affronter ?
Malheureusement c'est aussi le père d'Orange qui fout son fils à la porte, parce qu'il ne supporte pas de le voir embrasser un garçon... Et Orange et moi qui mettons un point d'honneur à toujours marcher la tête haute, parce qu'on refuse d'avoir honte de ce qu'on est. Parce qu'on décide de porter fièrement ce drapeau, pour le reste de la communauté LGBTQIA+ et pour diffuser des messages d’acceptation. Parce que c’est aussi ça être célèbres, essayer de montrer l’exemple, ça c’est Orange qui me l’a appris. Il a appris à gérer son image publique en même temps qu’il apprenait à lire, et tout ce que je sais aujourd’hui à ce sujet, c’est lui qui me l’a transmis.
Le compte simstagram d'Orange a pris un nouvel envol lorsqu'il a décidé de s'y afficher exactement tel qu'il était. Il a gagné tout plein d'abonnés aimants, et il en a perdu énormément que personne ne regrettera. Il s’est fait émanciper et on a pris un appart tous les deux. Mes parents étaient circonspects, mais arrivés à ce point, qu’avaient-ils réellement à dire ? J’avais seize ans, mais j’étais indépendant financièrement et je gérais ma vie et ma carrière à des milliers de kilomètres d’eux. Qu’ils le veuillent ou non, j’avais déjà des responsabilités d’adulte.
Ma carrière avait totalement décollé. J’écrivais des chansons comme je respirais. Est-ce que je n’avais pas trouvé ma meilleure source d’inspiration après tout ?
Démarrer à 00:23
I left a note on the door with a joke we'd made
And that was the first day
And darling, it was good, never looking down
And right there where we stood was holy ground
Et ça c'était le premier jour
Et c'était bon de ne jamais regarder en bas, chéri
Et à cet instant précis, nous étions en terre sacrée
Celle d’Orange aussi était en pleine expansion, il est passé d’enfant de stars, scruté par les magazines, à icône gay, roi de simstagram. Ses photos cartonnaient, et je ne suis pas très objectif, mais je crois qu’il a un vrai talent pour ça. Ca a fini par lui rapporter son premier topisim.
Et pendant ce temps, les Last Eagles ont commencé à remplir des stades. On avait tous les deux le vent dans le dos.
Mais surtout tout ça, c’était l'histoire d'un premier amour flamboyant... Dont personne, et surtout pas nous, n'aurait prédit la fin un jour. Deux ans ensemble d'une vie à cent à l’heure, l’adrénaline et les endorphines, un cocktail détonant. C’était pour toujours, n’est-ce pas ? Ca ne pouvait pas être autrement.
On s’incrustait dans les soirées privées des hôtels quatre étoiles, on mettait le feu sur la piste de danse. Tous les People avec un balai dans le derrière nous regardaient de travers, et on n’en avait tellement, mais tellement, rien à faire ! Et ça faisait le buzz à chaque fois.
Démarrer à 00:38
We were seventeen and crazy running wild, wild
Can't remember what song he was playing when we walked in
The night we snuck into a yacht club party
Pretending to be a duchess and a prince
And I said, "Oh my, what a marvelous tune"
It was the best night, never would forget how we moved
The whole place was dressed to the nines
And we were dancing, dancing
Like we're made of starlight, starlight
Je ne me souviens plus de la chanson qui passait quand on est entrés
Le soir où nous sommes faufilés dans une soirée du Yacht club
Prétendant que nous étions une duchesse et un prince
Et j'ai dit : Oh, quelle mélodie sublime
C’était la meilleure soirée, je n’oublierai jamais comment nous avons dansé
Tout le monde était sur son 31, et on dansait, dansait
Comme si nous étions faits de poussière d'étoiles
Des chansons toutes plus ringardes les unes que les autres, mais comptez sur les fils chéris de Del Sol Valley pour rendre la soirée amusante !
Orange dragouillait le DJ pour qu’on passe enfin de la musique acceptable, lui promettant probablement un verre plus tard. Bah, faut savoir faire des concessions pour obtenir ce qu’on veut ! Et puis le couple exclusif, c’était un peu dépassé ça, non ?
Entre nous la règle était simple : jamais deux fois avec le même mec, jamais passer la nuit avec, et rester discrets. Les autres pouvaient nous avoir pour quelques heures, mais personne ne s’endormait à côté de Ren et Orange, autre que Ren et Orange. C’était ok de s’amuser un peu, mais at the end of the day, c’était juste lui et moi.
Les tournées m’ont emmené à tous les coins du monde, j’ai pu visiter chaque ville, et lorsqu’Orange n’avait pas d’obligation, il me rejoignait. J’ai chanté partout, comme m’a dit plus tard quelqu’un que vous connaissez bien, il n’y a peut-être que sur Sixam qu’il me reste à faire un concert ! Hey, challenge accepted !
A dix-sept ans, Orange était devenu bien plus que mon mec, il était tout à la fois mon meilleur ami, mon partenaire dans cette vie absolument hallucinante. Croyez-en un spécialiste, rien de tel que la célébrité précoce pour vous faire grandir plus vite que la musique.
Notre vie était un vrai roller-coster, mais nous avions appris à nous détacher des éloges comme des critiques des médias et des réseaux sociaux. Au bout du compte, tout ce qui importait réellement c’était qu’on vive tout ça ensemble.
Qu’on soit l’un avec l’autre, ou chacun à un bout du monde, on finissait toujours par se retrouver, dans une chambre d’hôtel luxueux ou dans l’intimité de notre nid douillet. Le lieu et la manière avaient peu d’importance.
Il était le seul qui sache absolument tout de ces deux années totalement rock ’n roll à Del Sol Valley et tout autour du monde, le seul qui comprenne. Mes doutes, mes peur, mes insécurités, il les connaissait aussi bien que je savais les siens. Les autres, tous ceux qui croyaient si bien nous cerner, n’en avaient aucune idée.
Tout était sous contrôle, jusqu’au jour où j'ai aperçu du coin de l'oeil ce garçon en pull de Noël… Qui, avec son air de ne pas y toucher, a tout remis en question.
J'étais sorti d'un concert caritatif pour trouver Orange dans les loges en train de draguer l'ingénieur du son. Rien de nouveau sous le soleil, mais ça faisait des semaines que je n’avais pas fricoté avec personne d’autre qu’Orange, et je commençais à espérer que lui non plus n’en ait plus envie. C’était injuste pour lui, car je ne lui avais jamais dit et j’espérais qu’il comprenne seul.
Bref, j'étais jaloux, et j'ai décidé d'aller parler au premier gars random que j'ai vu.
Et contre toute attente, ce type m'a fait rire, il m'a fait oublier Orange et ma jalousie pour quelques instants. Il avait des étoiles qui brillaient dans les yeux, et je ne savais pas encore que les étoiles étaient sa passion. J'ai tellement aimé son pull de Noël dans cette soirée complètement guindée, je crois que c'est vraiment ce qui m'a donné envie de parler avec lui. Il était différent de tout le bling bling ambiant. Il sentait les soirées confortables au coin du feu à boire un chocolat chaud, il me renvoyait des vibes de ma famille au Mont Komorebi. Et il avait un nom de rock star. Ziggy.
Puis Orange a réapparu, avec son sourire et son regard auxquels je ne résistais pas. Il a toisé Ziggy et a tout fait pour que le petit nouveau comprenne que je lui appartenais. Orange était jaloux ! Je me suis senti un peu mal à l’aise pour ce pauvre garçon qui n’avait rien demandé, mais j’étais fou de joie qu’Orange cherche à se faire pardonner. Ziggy a filé en douce et j’ai dit à Orange que je ne voulais plus le voir avec mon ingénieur du son, ni avec personne d'autre d'ailleurs. Il s'est excusé, et on est tombés d’accord pour dire qu’on voulait être exclusivement l’un à l’autre. Finies les petites incartades dans les placards des boîtes de nuit. J’étais heureux. Mais ça n'allait pas durer.
La partie 2 arrivera dans quelques jours
Decade Challenge : Les Meunier à travers les âges (Terminé)
NSBC : La dynastie des Berrington (en cours)
Challenge Apocalypse : L'apocalypse des Bonnechance (MAJ selon mes humeurs)
On sait donc comment il a réussi à entrer dans le monde des stars, comment il a rencontré Orange et comment leur relation a évolué avec le temps. Même s'ils n'étaient pas exclusifs, leur relation avait évolué de façon à ce qu'ils le deviennent. Enfin jusqu'à ce que Ziggy débarque dans leurs vies...
C'est cool d'avoir son point de vue et on va voir comment ses sentiments ont évolué de son côté, c'est très intéressant, j'adore !
Not so Berry Challenge - Une aventure haute en couleurs (terminé) *** Défi crise financière - Quand Lulu s'y met (terminé)
Challenge Génération - G5 - La lignée Berry perdure (en cours) *** Lulu fait des challenges
En tout cas, on voit que son histoire avec Orange était vraiment intense et vivre en émotion... Comme peut l'être la célébrité ! Je me demande si ces chapitres ne sont pas le signe que Ren va vouloir se retirer de la vie publique. En quittant Orange pour Ziggy, quelque part, il quitterait la célébrité et le tumulte qui va avec, pour une vie plus simple et plus proche des gens qu'ils aiment. Comme si le choix de son partenaire allait avec le choix de vie ou le symbolisait. Ou du moins, cela montre que ses envies ont changé ! A voir du coup dans la suite
Legacy : La mystérieuse histoire d'Ellie Twinkles (en pause)
Not so Berry Challenge : Les Folles Aventures des Opaline
Challenge créé par mes soins : Perdu sur l'île
Page Facebook : Estelloo - Fictions Sims / Twitter
@Luluswan Ren a un début de vie assez flamboyant, j'aurais trouvé ça dommage de ne pas le partager ici. Surtout qu'on peut imaginer que Ziggy sait déjà plus ou moins tout ça, avec tous les messages qu'ils s'échangeaient. Même si je pense que Ren gardait pas mal pour lui sa vie privée avec Orange, ça Ziggy n'en a guère que quelques bribes, et il n'en demandait pas plus
L'exclusivité n'a pas été de soi tout de suite, notamment parce qu'ils étaient jeunes et avaient beaucoup de propositions. Le monde du show-biz est particulier...
Et oui, maintenant on va apprendre comment Ziggy Berrington a foutu le boxon dans la vie de Ren Akiyama ! Enfin à vrai dire, ça raconte plus l'histoire d'une rupture que celle d'un nouvel amour... Parce que l'histoire de Ren et Ziggy est déjà dans les chapitres précédents, mais vous comprendrez mieux, j'espère, les réactions de Ren.
@Estelloo Un premier amour haut en couleurs Orange et Ren ! Et je trouvais ça important de le montrer, parce que ça n'a vraiment pas été simple pour Ren de tirer un trait dessus. Je n'ai pas voulu re-raconter toute l'histoire qu'on connait déjà, même uniquement du point de vue de Ziggy. Mais disons qu'avec l'éclairage de ce qu'il s'est passé dans la tête de Ren, vous pourrez relire certains passages des chapitres précédents avec un nouvel oeil
Ta théorie est intéressante, effectivement la suite de la carrière de Ren est un grand point d'interrogation pour lui... Et je pense qu'il a besoin d'y réfléchir sérieusement maintenant que ses déboires amoureux semblent plutôt réglés. Je pense qu'il a toujours su que Ziggy n'avait aucune envie d'une vie sous les spotlights, mais lui est toujours une célébrité, qu'il le veuille ou non... Alors ?
C'est un peu long, j'ai hésité à faire 3 parties, mais finalement je préférais comme ça. Il va être temps de revenir au présent la prochaine fois
Après cette soirée, la vie a continué, les studios, les soirées mondaines... Je commençais à avoir envie de lever le pied un peu, mais les Last Eagles avaient une tournée de prévue et il fallait répéter, faire la promo encore, toujours. J’avais l’impression d’avoir à peine le temps de composer dernièrement. La musique me passionnait toujours autant, mais la notoriété, elle, commençait à sérieusement me peser… Voilà plus de deux ans que je ne m’étais pas accordé de réelle pause.
Les messages qu'on s'échangeaient avec Ziggy étaient tout un tas de petits rayons de soleil dans mes journées surchargées. Toute cette vie si normale qu'il me racontait, le lycée, sa famille, ses photos avec ses chats… c’était apaisant. Ce garçon était en train de me devenir aussi indispensable que l’air que je respirais, je me disais que c’était une amitié particulière. Oh boy, ce qu’on peut se raconter des fois.
Un soir, j’ai décidé subitement de l’inviter passer le week-end du nouvel an. J’avais envie de le voir et de changer un peu de nos soirées habituelles, avec toujours les mêmes têtes. J’ai dit à Orange qu’on avait bien besoin d’avoir dans notre cercle des gens qui vivent comme tout le monde. Garder un pied sur terre. Il était curieux d’apprendre à connaître mon nouvel ami, il a validé.
Sauf que le week-end passé, j'ai commencé à me poser de sérieuses questions sur moi, sur ce que je ressentais. Le voir débarquer dans ma salle de bain tout ensommeillé, si j’avais pu je l’aurais serré dans mes bras ce matin-là… Et cet instant magique dans ma chambre, jamais une chanson ne m’était venue aussi facilement qu’avec lui derrière moi.
Je m'en suis ouvert à mon ami Yori. Je lui ai parlé de Ziggy, ce garçon si loin de mon existence actuelle, si inatteignable, de combien j’aimais le faire sourire et voir les étoiles dans ses yeux. Et de ma culpabilité d'avoir ces pensées alors qu'Orange était plus fidèle que jamais depuis la soirée de charité, et qu’il acceptait sans sourciller la moindre de mes demandes. Est-ce que Ziggy était bien mon ami comme je le prétendais, est-ce que mon couple était en danger ? Qu’est-ce que je foutais ?
Yori m'a écouté et m'a conseillé de me concentrer sur Orange, d'essayer de ralentir un peu nos vies et de passer plus de temps ensemble. C’était Orange et moi après tout, ensemble qu’est-ce qu’on ne pouvait pas surmonter ?
On s’est fait un ping-pong pour me changer les idées, et comme d’habitude j’ai été interrompu par une notification sur mon téléphone.
"Encore Starman ?"
"Oui, il m'envoie un selfie avec sa soeur dans le train fantôme. Regarde il a encore mis son pull de Noël, c’est complètement adorable ! »
« Non mais Ren, ce pull est ridicule, pas adorable ! T'es foutu mon pote… Vas-y, vas retrouver ton véritable mec avant de perdre les pédales ! Et fais-moi plaisir, éteins ce téléphone un peu..."
On s’est commandé un dernier verre et je me suis pris la tête avec les paparazzi qui n'étaient pas foutus de me laisser passer une soirée avec mon pote, puis j’ai suivi le conseil de Yori, et je suis rentré chez moi. Chez nous.
Il fallait que j'arrive à enfermer Ziggy dans la friendzone, parce qu'en face il y avait Orange, et que je ne pouvais pas lui faire ça. Je ne pouvais pas NOUS faire ça. Tout envoyer bouler pour quoi ? Un coup de coeur peut-être éphémère ? Un gars tellement loin de ma vie. Si ça se trouve c’était juste ça qui m’attirait ?
Je soupçonnait que Ziggy n'éprouvait pas que de l'amitié à mon égard, mais j'avais aussi compris qu'il ne ferait jamais rien de concret pour ça. Tout reposait sur mes épaules. Qu'est-ce que je voulais faire de ce lien entre lui et moi ? Le statut-quo était-il seulement possible ? Qu’est-ce qui était plus important, le sourire désarmant de ce garçon qui vivait si loin, ou tout ce qu’on avait construit Orange et moi ?
Quand j'étais dans les bras d'Orange ça paraissait plus simple. Bien sûr que je pouvais garder Ziggy en tant qu’ami, self-control c’est mon deuxième prénom. Je me sentais capable de réprimer ces papillons dans mon ventre, mais pas de le rayer de ma vie. Son amitié était plus importante. C’était en grande partie grâce à nos conversations que je tenais ces derniers temps. Il me faisait rire. Peut-être que je pouvais tout avoir, l’amour d’Orange et le soutien de Ziggy ?
Et cette soirée pour fêter son bac à laquelle Elsa m'avait invité ? J'avais déjà dit oui, mais je n'en avait pas encore parlé à mon mec…
Et... ça ne lui a pas trop plu.
"Mais on ne se voit plus Ren, ton boulot, le mien, on n'a quasiment plus une soirée à nous ! Et tu veux partir un jour plus tôt pour ton show, pour revoir ce mec ? Vous communiquez déjà à longueurs de journée, ça n’est pas assez ?»
"C'est notre ami, et c'est important pour lui. Tu es invité tu sais, tu peux venir avec moi."
"Genre ! Comme si j'avais envie de te voir... non laisse tomber ! Ecoute, j'en ai marre, je vais me coucher."
Il s'est levé, s'est dirigé vers notre chambre et moi j'ai pris ma guitare. La musique, mon meilleur thérapeute.
J'ai écrit tard, avant de venir me coucher dans ses bras. Elle était là ma place, il fallait que j’arrive à brider le reste. Le lendemain matin, on s'est réveillés l'un auprès de l'autre et il m'a semblé que le malaise était dissipé. On avait toujours su que nos emplois du temps étaient parfois difficiles à manoeuvrer, il y avait juste des périodes plus dures que d’autres. Oui, c’était sûrement ça, on avait besoin de se voir plus, Yori avait raison.
C'était beaucoup comme ça ces derniers temps avec Orange, souvent tout était normal, léger, puis tout à coup il devenait irritable et je me demandais ce qui nous arrivait.
La fête pour Ziggy est passée, on n'en a plus reparlé. J'avais l'impression d'avoir retrouvé un semblant de paix, c'était normal de se poser des questions après deux ans en couple, ça ne voulait pas dire qu'il fallait céder à ses pulsions. J'avais pris ma décision, je faisais très attention à ne jamais laisser aucune ambiguïté dans les messages que j'envoyais à Ziggy, et je m'attachais à essayer de profiter des moments qu'on partageait Orange et moi. Garder l’amitié de Ziggy, et sauver mon couple qui battait de l’aile. Un jour Ziggy tomberait amoureux d’un gentil garçon qui n’avait pas une vie de malade et qui le rendrait heureux, et puis on mettrait tout ça derrière nous et on ferait des week-ends en double date. C’était ça le plan.
Enfin, je croyais… Ensuite je suis parti en tournée, et patatras ! Toutes mes belles résolutions se sont écroulées lorsqu'on s'est retrouvés là, tous les deux Ziggy et moi, en roue libre, sans chaperon aucun.
Ok, ok, j'aurais pas dû chanter cette chanson qu’il m’a inspiré, mais je ne croyais pas qu'il allait savoir que je parlais de lui ! Ou alors, est-ce que mon inconscient a essayé de donner un coup de pied dans la fourmilière ? J'ai toujours écrit des chansons pour mettre de l'ordre dans ma tête, c'est comme ça que je réfléchis. Mais toutes ne sont pas inspirées de faits réels, qu'est-ce qui fait qu'il a su ? La tension entre nous après que je sois sorti de scène était plus que palpable. On a essayé lui comme moi de l'alléger, de faire semblant qu'il ne s'était rien passé, mais bien sûr c’était vain et ça a conduit à ce que vous savez.
Mes mains sur lui, son regard qui me faisait perdre pied… Au dernier moment une voix m'a crié d’arrêter, de penser à Orange et je me suis dérobé. C’était trop tard. Bien sûr je n’avais pas embrassé Ziggy, mais j’en avais eu terriblement envie, et il le savait aussi bien que moi…
Oh my watcher, j'étais amoureux de Ziggy Berrington... Et peu importait avec quelle force j'avais essayé de mettre ça sous le tapis depuis des semaines, ça finissait par me rattraper. Qu’est-ce que j’allais faire avec ça ?
Je suis rentré à Del Sol Valley avec la volonté d'oublier cette soirée et de recoller les morceaux de ma relation avec Orange. Ziggy avait été la voix de la sagesse, et ne l’était-il pas toujours ? Cette soirée avait été un dérapage qui ne devait pas se reproduire.
J'ai fait l'effort de me décoller de mon téléphone et de me concentrer sur ce qui était important. J’ai cherché à étouffer mes sentiments pour Ziggy en espérant qu’on arriverait à rester amis. Parce que, qu’est-ce que je pouvais réellement faire d’autre ? Ficher en l’air cette relation de deux ans pour une chimère ? Un garçon qui ne supporterait pas deux jours la vie que je mène ? Ca n’avait pas de sens, l’amour parfois ne peut pas triompher de tout.
J'ai doublé mon temps quotidien de yoga.
Les jours passants, je commençais à me dire que cette histoire d'amitié avec Ziggy n'allait peut-être pas fonctionner. Maintenant que nos sentiments étaient si évidents pour nous deux, ce n'était plus envisageable de faire l'autruche. Et si je voulais donner une chance à la survie de ma relation avec Orange, peut-être fallait-il dire adieu à Ziggy...
Je me suis replongé dans l'écriture, jour et nuit. Bien sûr une fois la tournée bouclée, il était temps de faire un nouvel album. Et dormir c'est pour les faibles, le café était mon meilleur ami. De toutes manières, chaque fois que j’essayais de dormir, les pensées se bousculaient et je mettais des heures à m’assoupir. Alors autant rentabiliser le temps, je passais mes nuits à composer, et à essayer de mettre de l’ordre dans ma vie, d’accepter de dire adieu à Ziggy.
Midnight Rain - Taylor Swift
🎵Rain, he wanted it comfortable, I wanted that pain
He wanted a bride, I was making my own name
Chasing that fame, he stayed the same
All of me changed like midnight
My town was a wasteland, full of cages, full of fences
Pageant queens and big pretenders, but for some, it was paradise
My boy was a montage, a slow-motion, love potion
Jumping off things in the ocean
I broke his heart 'cause he was nice
He was sunshine, I was midnight rain
He wanted it comfortable, I wanted that pain
He wanted a bride, I was making my own name
Chasing that fame, he stayed the same
All of me changed like midnight🎵
Il voulait un fiancé, je me faisais un nom
Je courais après la célébrité, lui est resté le même
Tout en moi a changé comme à minuit
Ma ville était un désert, pleine de cages, pleine de clôtures
De reines de concours et de grands prétendants, mais pour certains c'était le paradis
Mon mec était un montage, une potion d'amour et des ralentis
De lui plongeant dans l’océan
Je lui ai brisé le coeur parce qu'il était gentil
Il était le soleil, j'étais la pluie à minuit
Il voulait que ce soit confortable, je voulais cette douleur
Il voulait un fiancé, je me faisais un nom
Je courais après la célébrité, lui est resté le même
Tout en moi a changé comme à minuit
🎵It came like a postcard
Picture perfect, shiny family
Holiday, peppermint candy
But for him it's every day
So I peered through a window
A deep portal, time travel
All the love we unravel
And the life I gave away
Because he was sunshine, I was midnight rain
He wanted it comfortable, I wanted that pain
He wanted a bride, I was making my own name
Chasing that fame, he stayed the same
All of me changed like midnight🎵
L’image de la famille parfaite, de bonbons à la menthe poivrée
Mais pour lui, c'est tous les jours comme ça
Alors j'ai regardé par la fenêtre
Un portail à travers le temps
Tout l'amour qu’on a partagé
Et la vie que j'ai abandonnée
Car il était le soleil, j'étais la pluie à minuit
Il voulait que ce soit confortable, je voulais cette douleur
Il voulait un fiancé, je me faisais un nom
Je courais après la célébrité, lui est resté le même
Tout en moi a changé comme à minuit
🎵I guess sometimes we all get
Just what we wanted, just what we wanted
And he never thinks of me, except when I'm on TV
I guess sometimes we all get some kind of haunted, some kind of haunted
And I never think of him, except on midnights like this🎵
Et il ne pense jamais à moi, sauf quand je passe à la télé
J'imagine que parfois on est tous un peu hantés, un peu hantés
Et je ne pense jamais à lui, sauf pendant des nuits comme celle-là
J’ai passé des jours et des nuits compliqués. L'idée de perdre Ziggy, tout comme celle de perdre Orange m’était insupportable, mais je faisais de mon mieux. Orange n'avait jamais été aussi présent pour moi. Il voyait bien que je me débattais dans quelque chose, et il ne me posait pas de questions. A postériori je me dis que peut-être qu’il avait peur des réponses, mais il était là pour moi, pour me rassurer et me serrer dans ses bras quand j’avais l’impression que j’allais me noyer. Je m’accrochais à lui, littéralement.
S'il avait seulement su alors que je m’étais posé la question de le quitter... Que parfois quand il m'embrassait je repensais à ce b.aiser que nous n'avions pas partagé avec Ziggy, et que je me demandais quelle sensation ça aurait fait, quel goût avaient ses lèvres. Parfois je me détestais et j’avais l’impression que la frustration ou la culpabilité allaient finir par me tuer, ou les deux à la fois peut-être. Je savais que je n’étais pas juste avec Orange, mais pourtant j’’essayais vraiment, je me disais que ça finirait par passer…
High Infidelity - Taylor Swift
Démarrer à 2min05
J'ai joué certaines de mes nouvelles compositions au groupe, mais ils étaient... dubitatifs.
🎵Do you really want to know where I was April 29th?
Do I really have to chart the constellations in his eyes?
You know there's many different ways that you can kill the one you love
The slowest way is never loving them enough
High infidelity
Put on your records and regret meeting me
I bent the truth too far tonight
I was dancing around, dancing around it🎵
Faut-il vraiment que je te dessines les constellations de ses yeux ?
Tu sais qu’il y a beaucoup de façons différentes de tuer la personne que tu aimes
La façon la plus lente est de ne jamais l’aimer assez
Haute infidélité
Ecoute ta musique et regrette de m'avoir rencontré
J’ai trop déformé la vérité ce soir
Je dansais autour, dansais autour d’elle
"Non mais mec, tu te rends compte qu'on ne peut pas la sortir comme ça cette chanson !" s'est écrié Joe quand j'ai eu fini. "Ecoute, parles à Orange, je sais pas range un peu ton bazar avant de le jeter sur la place publique ! Ou sois moins transparent dans tes chansons, punaise ! Tu cherches quoi là ?"
"Je ne cherche rien, j'écris ce que je ressens."
"Fais une pause Ren, et vas dormir un peu !"
Je savais que Joe avait raison, d'une manière ou d'une autre je devais parler à Orange. Je suis rentré à l'appartement, il venait de finir une de ses vidéos pour simtube, je lui ai dit que j'avais besoin de lui dire quelque chose, il m’a suivi, inquiet.
"Je sais que tu as remarqué que j'étais complètement à côté de mes pompes depuis la tournée... Alors c'est vrai ce que je t'ai dit, je suis claqué, j'aurais bien besoin de vacances, mais ce n'est pas tout. Je... zut y'a pas de bonne façon de dire ça. Orange, mais j’ai des sentiments pour quelqu'un d'autre et je suis perdu. Je suis... désolé.»
"Je sais. » a-t-il simplement répondu avec une voix d’outre-tombe.
"Comment ça, tu sais ? » ai-je demandé surpris.
"Je ne suis pas aveugle, et j'ai bien vu comment tu le regardais… Je sais, depuis le réveillon du nouvel an. Mais comme tu ne disais rien et que tu étais toujours là, j’ai espéré que ça finisse par passer. »
Je me suis levé et j'ai commencé à marcher en long et en large dans notre chambre. Je ne savais pas quoi ajouter, et je ne comprenais pas comment il pouvait rester si calme. Le réveillon du nouvel an ? Mais moi-même je n’étais sûr de rien à ce moment-là… C’est lui qui a finalement brisé la glace.
"Tu vas me quitter pour Ziggy ?"
"Non !" ai-je répondu aussitôt. "Orange, je ne suis pas parti, je suis toujours là. Je veux vraiment qu'on essaie de surmonter ça."
"Alors pourquoi tu me le dis tout à coup ?"
"Parce qu'on ne sauvera pas notre couple en se cachant des choses importantes. J'ai besoin que tu me crois, il ne s'est rien passé, mais j'en ai eu envie. Et je ne l'ai pas fait, parce que ce qu'on a toi et moi c'était important."
"Plus important que ce que tu ressens pour lui ?"
J'ai soupiré.
"J'en sais rien, mais j'ai envie de croire que oui. J'ai besoin qu'on se retrouve vraiment, toi et moi."
C'était la soirée de la Saint-Valentin, et après quelques discussions, on a décidé de ne pas annuler notre réservation au restaurant, et de se mettre sur notre 31. Comme avant. Allez, une petite photo sur les réseaux, parce que c'est ce que les fans attendent.
On a mangé tranquillement en parlant de tout sauf de ce qui occupait nos esprits. On y reviendrait bien assez tôt de toute façon. En attendant, on essayait chacun de faire un pas vers l’autre, de se retrouver à mi-chemin.
Et Orange a été surprenant de petites attentions. Je ne les méritais pas, mais j'ai apprécié de sentir qu'il était toujours là, à mes côtés. Qu'il restait entre nous quelque chose qui valait la peine de se battre, à ses yeux aussi. Je savais que je l'avais blessé, mais ses regards me disaient qu'il n'était pas prêt à laisser tomber.
Et puis tout a dérapé lorsque mon portable a vibré et que j'ai eu le malheureux réflexe de le regarder.
"C'est lui ?" a demandé Orange froidement.
Je ne pouvais pas lui mentir, j'ai hoché la tête un peu penaud.
"Mais je ne vais pas répondre." ai-je ajouté en rangeant mon téléphone dans ma poche.
Il allait falloir que j’ai une discussion avec Ziggy, mais clairement pas ce soir. Il avait accepté de me laisser de l’espace, et c’était un innocent message me racontant sa soirée avec son frère et sa soeur.
"Ca ne marchera pas Ren ! Si tu voulais vraiment l'oublier, tu aurais déjà coupé les ponts avec lui ! Et pourquoi il t'envoie un message le soir de la Saint-Valentin d'abord ?"
"Arrête Orange, y'a..."
"Non, c'est toi qui va arrêter ! Soit de lui écrire, soit de me faire marcher. Ou alors… » il s’est pris la tête dans les mains. « Ren, ce n’est pas un simple crush, n’est-ce pas ? Ca ne va pas passer… Tu es amoureux de lui… »
Je ne peux pas croire qu'il ait décidé d'avoir cette conversation ici, et j'aboie presque :
"Pas ici Orange, y'a des photographes partout ! Viens, on rentre."
Le chemin du retour a été particulièrement tendu et silencieux.
"Je croyais que tu étais d’accord pour essayer d'avancer et de mettre ça derrière nous..." je lui dis suppliant.
"Oui, eh bien je n'y arrive pas ! Pas si ce type continue de t'envoyer des messages et que tu souris comme un débile en les lisant. Sois honnête un peu Ren. Et si tu ne peux pas l’être avec moi, sois-le au moins avec toi-même !»
J’ai avalé de travers.
"Est-ce que tu veux que j'ailles dormir chez Yori ce soir ? Que je te laisse tranquille pour réfléchir."
Orange a eu un petit sourire amer.
"Non. Ce que je veux c'est que tu viennes te coucher avec moi et que Ziggy Berrington n'ait jamais existé. Mais comme seulement une partie de ça est réalisable..."
Il s'est levé et s'est dirigé droit vers notre chambre. J’ai attendu un peu avant de le rejoindre, en espérant qu’il se soit endormi.
Il avait le dos tourné, mais lorsque je me suis allongé à ses côtés, il a roulé vers moi pour passer son bras autour de moi. J’étais incapable de trouver le sommeil et je savais à sa respiration qu'il avait mis du temps à s’endormir. C'était le milieu de la nuit, et j'étais toujours là à caresser sa main posée sur moi. Est-ce qu'on allait pouvoir dépasser ça ? Est-ce que j'étais prêt à couper totalement les ponts avec Ziggy pour sauvegarder ma relation avec Orange ? Qui était le plus important ? Orange avait posé la bonne question, et j'étais incapable de trouver la réponse.
Alors je me suis levé et sans le réveiller j'ai fait ma valise. Parce que je ne trouverais pas la réponse ici, j'avais besoin d'espace, de me retrouver seul. Je savais qu'en partant je tirais probablement une croix définitive sur notre relation, mais je ne pouvais plus faire ça. Et si finalement je découvrais que c'était Orange qui m'était le plus indispensable, alors je n'aurais plus qu'à ramer pour le mériter à nouveau. Ca pourrait peut-être être romantique après tout ? Et si ça n'était pas lui, alors je voulais lui rendre sa liberté et cesser de le faire souffrir.
Il était temps que je prennes mes responsabilités.
J'ai laissé un mot à Orange. J'ai réfléchi un petit moment, j'ai pensé à lui et moi qui plaisantions sans cesse en disant que quand on serait vieux, on chanterait la chanson des vieux amants. J'ai hésité à écrire "On dirait que finalement, nous ne chanterons pas la chanson des vieux amants..." et puis je me suis dit que c'était un peu tôt pour l'humour. Alors j'ai griffonné "J'aurais voulu que ça se passe autrement. Tout est ma faute, désolé. Ren."
J'ai pris un train de nuit pour quitter Del Sol Valley, je me suis planqué sous mes cheveux, j'ai mis une casquette et des lunettes de soleil pour passer inaperçu. J'ai erré toute la journée avant de me rappeler de ce que Jacob avait dit sur Moonwood Mill.
Et quand j'y suis arrivé, j'ai fondu en larmes.
Notes de l'auteur :
Sachez juste que dans une autre vie, l'histoire a été plus clémente pour eux. Ce fameux monde que souhaite Orange, où Ziggy Berrington n'existerait pas, est dans une autre save.
Là-bas, ils y sont même papas de trois adorables enfants.
Decade Challenge : Les Meunier à travers les âges (Terminé)
NSBC : La dynastie des Berrington (en cours)
Challenge Apocalypse : L'apocalypse des Bonnechance (MAJ selon mes humeurs)
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
La décision de rompre n'a pas été facile. Il faut beaucoup de courage pour accepter d'endosser le "mauvais rôle" et interrompre quelque chose qui ne fonctionne plus.
Bien évidemment, je plussois totalement cette sauvegarde alternative que tu nous partages en fin de chapitre
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
On voit qu'il veut bien faire, qu'il ne veut pas stopper cette relation de deux ans avec cet homme qu'il aime, mais en même temps, il y a ce garçon au pull de noël ridicule, ces sms qu'ils s'envoient régulièrement, ces sensations quand il est proche de lui qu'il ne devrait pas ressentir mais qui sont pourtant bel et bien présentes.
C'était dur pour Ren qui n'a pas pris conscience de ses sentiments pour Ziggy immédiatement et qui ne voulait pas tout gâcher avec Orange. C'était dur pour Orange qui s'est rendu compte de tout avant même Ren. Il fallait remettre de l'ordre dans ses idées, ses sentiments.
On comprend mieux le cheminement de Ren, pourquoi il est parti, pourquoi il n'a prévenu personne. Il a essayé avec Orange, ça n'a pas fonctionné. La suite, on la connait ! Et ça me conforte dans l'idée que la vie de star n'est peut-être plus pour Ren. Cette vie à 100 à l'heure, c'est aussi peut-être ça qui a eu raison de son couple, et il ne voudra pas refaire les mêmes erreurs avec Ziggy.
Repartir à zéro, avec son nouvel amour
Et puis c'est beau les sims, ici Orange ne le sait pas, mais ce monde dont il rêve, il le vit ailleurs, et ça c'est quand même cool
Not so Berry Challenge - Une aventure haute en couleurs (terminé) *** Défi crise financière - Quand Lulu s'y met (terminé)
Challenge Génération - G5 - La lignée Berry perdure (en cours) *** Lulu fait des challenges
@Eljisim Merci ! Non effectivement, sa fuite n'était même pas tellement pour Ziggy, mais plus pour lui au final. Il était dans l'impasse et il n'y voyait plus très clair. Accepter que son histoire avec Orange était probablement en train de se terminer a pris un peu de temps... Et il a fait les choses dans l'ordre. Quand au reste de sa vie, ça n'est pas encore complètement éclairci pour lui, chaque chose en son temps !
Alors cette save alternative a en réalité plus d'un an, j'ai rajeuni mes personnages avant de les intégrer au NSBC. Maintenant que Ren a une vie ici, je ne suis pas sûre que je ré-ouvrirai ma vieille sauvegarde.
@Luluswan Mais oui, ce garçon au pull de Noël ridicule 🥰 J'adore que Ziggy ait porté ça lors de leur première rencontre ! (oui c'était fait exprès) J'veux dire, que Ren trouve ça mignon clairement c'était un premier indice sur ses sentiments ! Même s'il n'a pas voulu ouvrir les yeux dessus pendant un petit moment.
Ouais nan sorry, c'était dur pour tout le monde cette période, tout le monde était malheureux finalement, fallait que ça cesse ! Mais fallait aussi le temps que Ren l'accepte. Et ce temps je suis bien contente qu'il l'ait pris, on a fini avec la génération qui n'agit que sur des coups de tête
Ca, il est temps de se poser des questions sur la vie qu'ils vont vouloir mener ensemble... Ca tombe bien, il parait que c'est le sujet de ce chapitre !
Des nuits entières allongés l'un à côté de l'autre à se regarder, à se parler, voilà peut-être le meilleur souvenir qui me restera de cette semaine passée dans la cabane avec Ren. On avait tant à se dire, à rattraper. Je ne sais pas si c'est parce qu'on était complètement coupés du reste du monde, mais je ne me suis jamais senti aussi proche de quelqu'un, ni aussi serein. Je devine entre les mots qu'il est tombé très bas pendant ces trois mois de solitude, mais aussi à ses yeux qui s'éclairent, qu'il est en train de remonter à la surface et que j’y suis pour quelque chose.
Parfois quand il me prend dans ses bras, j'ai l'impression d'être ce rocher dans la tempête auquel il s'accroche. Et je veux être ça pour lui. Ces derniers jours il m'a laissé entrevoir une part de lui qu'il cache si bien. Cette fragilité. Le garçon qui réussissait tout a vacillé et s'est cassé la figure de son piédestal, on dirait qu'il est bien un être humain comme les autres après tout. Et je trouve ça rassurant.
Il m'a demandé si ça ne me dérangeait pas qu'on attende avant d'aller plus loin. Il dit qu'il a brûlé toutes les étapes dans sa vie jusque là, et qu'il a envie de commencer à prendre son temps. Moi, tant qu'il me laisse me blottir contre lui, je peux attendre.
"Tu essaie de tester mon self-control Sunshine ?" me demande-t-il d'un ton taquin, alors que je suis en train de m'assoupir sur lui pendant qu'il me raconte la vallée du Mont Komorebi.
Je me redresse un peu, je n'avais pas pensé... j'étais juste bien là.
"Tu préfères que je m'allonge à côté ?"
Je sens ses bras me serrer plus fort contre lui.
N’essaie même pas, ça me va très bien de te servir de matelas !"
Les habitant du hameau nous fichent une paix royale, on se croirait seuls au monde. Parfois je me demande si Jacob sait que je suis là, j'ai l'impression qu'on peut nous entendre rire jusqu'à la route.
L’été est bel et bien là, alors on profite du plein air et de la tranquillité, chaque jour on va se baigner dans le lac qui est presque au pied de la cabane.
Loin du strass, des paillettes, sans fans et sans paparazzi qui scrutent ses faits et gestes, j'ai l'impression d'apprendre à connaître quelqu'un de nouveau. Le vrai Ren Akiyama. Et je trouve ça absolument fascinant.
Si c'est encore possible, chaque nouvelle petite chose que je découvre me fait l'aimer encore plus. C'est absolument cheesy, je suis désolé, mais quand il m'embrasse comme ça, je me demande si mon coeur ne va pas exploser à force de battre aussi fort. On devrait peut-être passer des examens médicaux avant de tomber amoureux, genre vérifier que notre muscle cardiaque est en mesure de supporter ça ? Bon, le mien tient le coup en tout cas, c’est une bonne chose.
A mon grand soulagement, Ren a fini par avoir envie de composer, il s'est excusé mille fois, parce qu'il a dit qu'il aurait voulu être tout à moi. Mais bien sûr je l'ai encouragé à aller au piano. Je comprends qu'il ait eu envie de balancer sa vie publique par-dessus le bord, mais pas sa passion, ça ne peut pas être sain, il a toujours tant aimé la musique... Je lui ai proposé d'aller faire un tour pour le laisser tranquille, mais il m'a assuré que je ne le dérangerait pas, alors je me suis assis et j'ai écouté l’artiste à l’oeuvre.
Et apparemment je ne suis pas son seul public à Moonwood Mill.
"Hum... Est-ce que la poule a le droit d'entrer dans la cabane ?"
"Amy Whinehouse a tous les droits, elle a été ma meilleure confidente pendant 3 mois !"
Mouarf, évidemment qu'il a nommé sa poule par un nom de musicienne iconique ! Elle s'approche de moi et un peu maladroitement je la prends dans mes bras.
"Eh bien si le chef dit que tu peux entrer... Merci d'avoir pris soin de lui pendant que j'étais loin !" Je me retourne vers Ren "C'est pas bizarre de parler à une poule ?"
"Non, moi j'ai décidé que c'était normal !" répond-t-il en haussant les épaules.
Les jours passent à une vitesse vertigineuse, on est déjà au milieu de la semaine. Je sais qu'à un moment il va falloir que je retourne à la fac. Ou pas ? Il est hors de question que je le laisse seul ici à nouveau avec ses démons. Ren se dérobe lorsque j'essaie de le faire parler de ses plans, je vois bien qu'il n'a pas envie d'y penser. Mais toute aussi enchantée que soit cette parenthèse ici, il va bien falloir qu'il sorte de sa cachette un jour. Et s'il n'est pas capable de prendre les choses en main, alors je vais le faire pour lui, je vois bien qu'il a besoin d'un coup de pouce.
Je prends mon portable et compose le numéro de Fatou.
Lorsque je reviens à la cabane, Ren a préparé le dîner et m'attend. Je pourrais m'habituer à ce genre de scène.
Je commence à parler de mes cours qui reprennent lundi prochain, je lui dis qu'il va être temps qu'on parle de ce qu'on va faire.
"Ecoute, j'espère que tu ne vas pas te fâcher, mais j'ai appelé Fatou..."
"Tu as... quoi ?"
"Te mets pas en colère, je ne lui ai pas dit où tu étais, juste que tu allais bien et que j'étais avec toi. Franchement Ren, les gens s'inquiètent pour toi, il est temps de les rassurer ! Est-ce que ta famille au moins sait où tu es ?"
"Non. Mais je les ai prévenus que je partais me ressourcer et qu'ils n'auraient plus de nouvelles pendant un moment..."
"Bon, on va commencer par réactiver ton portable. On va faire changer ton numéro et tu ne le donneras qu'à des gens que tu choisiras. Tu vas appeler tes parents. Et... peut-être que tu devrais envoyer un message à Orange aussi ? Malgré tout, je suis sûr qu'il voudrait savoir que tu n'es pas mort dans un fossé."
"Je pense qu'en ce qui concerne Orange, je pourrais brûler en enfer qu'il serait ravi." répond Ren en se renfrognant.
Ok, pas mes oignons.
"Et... Fatou m'a supplié de te rappeler que vous aviez un show prévu aux topisims dimanche soir... Elle dit que c'est le dernier que le producteur n'a pas annulé, et qu'il a menacé de mettre fin à ton contrat avec la maison de disques si tu ne te pointais pas. Peut-être qu’il est temps d’y réfléchir, non ?"
"Mais enfin Zig, tu me vois aller chanter devant tout le monde, vraiment ? Revenir comme une fleur et me prendre les critiques sur la tronche ? Pour eux j'ai fait un caprice de star, j'ai largué Orange, j'ai déserté, c'est moi le méchant dans cette histoire."
"Ils ne savent rien, ils spéculent. Orange ne s'est jamais exprimé en public, et tout ce que les gens ont c'est qu'on ne te voit plus et que lui disparait dans des placards de boîtes de nuit avec un mec différent chaque soir. La seule vraie question, c'est qu'est-ce que toi tu veux faire ? Est-ce que tu veux passer le reste de ta vie à te planquer dans cette cabane pourrie ? Ou est-ce que tu veux faire de la musique à nouveau ?"
On a été se dégourdir les jambes après dîner, Ren avait besoin de réfléchir sérieusement, et je me suis contenté de lui tenir la main. Lui faire savoir qu'il n'était pas seul. La soirée estivale était chaude, pourtant je l'ai senti frissonner, alors on s'est arrêté près du repaire des crocs sauvages et j'ai allumé un feu. J'espère que Rory ne m'en voudra pas.
"Tu sais que si je retourne avec les Last Eagles, il y aura toujours des fans pour me courir après dans la rue, des paparazzi devant chez nous ?"
"Chez nous ?" je demande en plongeant mon regard dans le sien. "Qu'as-tu fait de l'homme qui m'a supplié de prendre notre temps ?"
Ce petit rire qu'il étouffe est le plus joli bruit au monde.
"Eh bien, si je quitte cette cabane un jour, ce sera pour vivre avec toi. Enfin si tu acceptes que j'amène Amy Whinehouse, je ne peux décemment pas l'abandonner."
"Ren, y'a toute la place pour toi et ta poulette chez moi. Et les paparazzi je leur jetterai des sorts s'il le faut. J'ai toujours su qu'une vie avec toi impliquerait certains changements dans la mienne, je suis prêt pour ça. Je veux que tu fasses ce que tu aimes."
Le lendemain, pendant qu'il faisait quelques courses, je suis tombé sur son carnet de chansons. Je l'ai feuilleté, il avait été incroyablement productif ces derniers mois, et la plupart de ses morceaux n'étaient vraiment pas gais. Même dans sa période la plus noire, Ren était incapable de vivre sans musique. Qu'il le veuille ou non, sa notoriété allait avec, il fallait s’y colleter et trouver un moyen de concilier les deux.
"Tu as trouvé mon carnet ?" me demande Ren en me trouvant le nez dedans.
Je suis un peu gêné, c'est incroyablement privé, j'aurais peut-être dû lui demander avant de l'ouvrir.
"J'espère que ça ne te dérange pas, j'en ai lu une partie... Elles sont magnifiques ces chansons, ce serait vraiment dommage de ne pas les enregistrer !"
"Ca ne me dérange pas." répond-t-il en souriant "Tu as le droit de tout savoir de ce qui y est écrit, même si je ne suis pas sûr que tout te plaise..."
Il y a à vrai dire, beaucoup de chanson sur sa rupture, qui sont au final de belles chansons d'amour.
"C'est bon, je sais bien que je n'ai pas été le premier" je réponds juste.
On ne refera pas l’histoire.
"T’es vraiment unique dans ton genre Ziggy Berrington, tu le sais ça ?"
Ouais, je crois que je le sais !
On n'a plus guère ré-abordé le sujet du show de dimanche soir, jusqu'à vendredi. J'étais là, assis sur le canapé à me demander ce qui allait se passer dans deux jours. Une chose était de plus en plus claire, je n'allais pas le laisser là, et s'il n'était pas prêt, alors j'allais rester avec lui.
"Tu as répondu à Fatou ?" je lui demande doucement.
"Non. Je n'ai pas envie de retomber dans cette spirale infernale. Si je remets un orteil dans l'engrenage, je vais être happé par le studio, les concerts, les demandes d'interview. Toi et moi, ça sera tous les 36 du mois..."
Je me love dans ses bras, je m'attendais à cette réponse.
"Ok, alors je reste avec toi."
"Tu ne peux pas, tu as tes cours Ziggy, c'est trop loin pour faire la route chaque jour. Tu reviendras les week-ends."
"Non, tu ne comprends pas, je ne retourne pas en cours. Je ne te laisse plus ici tout seul avec Amy Winehouse. Tu ne fais que broyer du noir."
"Tu ne peux pas faire ça ! Et ton diplôme, tes étoiles, Sixam ?"
"J'en n'ai rien à faire de mon diplôme, il n'est pas plus important que toi."
Il y a plusieurs minutes de silence, puis Ren me dépose un tendre b.aiser sur le front.
"Bouge pas, j'appelle Fatou et je lui dis de compter sur moi."
Je le retiens pour l'empêcher de se lever.
"Non, t'es pas prêt, tu l'as dit toi-même."
"Et peut-être que je ne le serai jamais. Ce qui est sûr, c'est que je suis encore moins prêt à te laisser abandonner tes rêves à cause de moi. Je vais aller chanter aux topisims. J'ai fait ça des centaines de fois, alors une de plus ou de moins... Je vais leur montrer ma tête et dire à mon producteur que si je reviens, c'est à mes propres conditions. A prendre ou à laisser. J'ai pas besoin de lui."
Je souris, il est revenu. Ren Akiyama, back on his feet. On ne peut pas avoir à choisir entre nos passions et notre histoire, je sais qu’on peut avoir tout.
"Ca va aller, on va tenir les paparazzi en laisse tu vas voir" je lui murmure pour l'encourager. "J'ai plein d’idées."
"Tu as toujours été un véritable génie Sunshine, alors je n’en doute pas !"
Je me penche vers lui, saisis son visage entre mes mains et l’embrasse tendrement. Avec suffisamment d’amour, on est plus fort que le reste du monde, non ?
Bloopers :
Ziggy, mon chéri, tu rends mes sessions de jeu toutes plus adorables les unes que les autres
Les deux quand je les laisse se piloter sans moi, je les retrouve toujours en train de se conter fleurette
NDLA : il est possible que le rythme des MAJ ralentisse un peu. J'ai des soucis dans ma vie perso qui font que je vais avoir moins de temps pour moi ces prochains mois. Mais comme ce NSBC est aussi devenu cette histoire qui me fait du bien, il est très probable que j'ai envie de la retrouver dès que j'en aurai l'occasion. Donc il est très loin de se mettre en pause, mais les MAJ risquent d'être plus irrégulières que ces dernières semaines ! But I'm still here !
Decade Challenge : Les Meunier à travers les âges (Terminé)
NSBC : La dynastie des Berrington (en cours)
Challenge Apocalypse : L'apocalypse des Bonnechance (MAJ selon mes humeurs)
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
C'était important qu'ils parlent de l'avenir et de ce qu'ils veulent faire professionnellement parlant tous les deux. Ren était prêt à mettre sa vie de star de côté, mais pas au détriment de la future carrière de Ziggy. Et c'est très bien comme ça, Ziggy ne doit pas abandonner ses études et son projet de carrière pour un homme, aussi exceptionnel soit-il, et Ren aime trop la musique pour la laisser tomber. Mais pas comme avant. Il va lever le pied, c'est certain ! Et si le producteur n'approuve pas les conditions que Ren lui pose, alors il trouvera une autre solution. Je lui fais confiance
Prends soin de toi surtout, on attendra patiemment
Not so Berry Challenge - Une aventure haute en couleurs (terminé) *** Défi crise financière - Quand Lulu s'y met (terminé)
Challenge Génération - G5 - La lignée Berry perdure (en cours) *** Lulu fait des challenges
prend soin de toi et j’espère tu na rien de grave 🥰
Journal d'un dégonflé
Mais oui mais JUSTEMENT, c'est ça qu'on aime ! 🥰 Ces deux-là reviennent de si loin que les instants guimauve étaient non négociables 😁
Voilà de supers souvenirs pour eux, en tout cas. La réalité est sur le point de revenir au galop, mais c'est progressivement et surtout ensemble qu'ils y arriveront 💛
(Bon courage à toi en tout cas
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
@Luluswan Ca c'est vrai qu'ils sont adorables...
Ca va bien deux secondes de vivre d'amour et d'eau fraiche, mais il était effectivement temps de parler de la suite. Les deux étaient prêts à mettre leurs projets de côté pour l'autre, mais ils ont réalisé ensemble que ce n'était pas la solution, et tant mieux ! C'est pas sain d'abandonner ses rêves pour quelqu'un.
@L4GaM3US3 Merci ! Eh oui, Ziggy est un homme maintenant
@Eljisim Ah ah, ravie de voir que la guimauve est appréciée
Tu l'as dit, c'est ensemble qu'ils vont y arriver, et ils s'en sentent tout à fait capables.
Et merci pour vos petits mots
Dimanche est arrivé. Les Topisims sont ce soir, les cours reprennent demain. J'ai un petit pincement au coeur en pensant que nous allons quitter notre refuge et devoir faire face au reste du monde, mais c'est aussi terriblement exaltant. Cette parenthèse est belle, mais je veux qu’on vive la vraie vie ensemble aussi.
Ren a bouclé sa valise, il fait le tour du propriétaire et je peux voir à quel point il redoute de quitter cet endroit où tout était plus simple. Mais il est prêt, je le sais parce qu'il a répété une bonne partie de la nuit la chanson qu'il veut jouer aux topisims, et que son sourire me dit tout ce que j'ai besoin d'entendre. Peu importe ce qu'il peut affirmer, il n'est pas le genre d'homme à se contenter de faire la popote et le jardin. Et Amy Winehouse ? Bah on l'emmène. Non pas aux Topisims bien sûr, mais à la maison. Ren s'est chargé d'expliquer à la poulette qu'elle allait changer de crèmerie.
Et moi je vais me charger de la logeuse ! J'ai appelé Elsa à la rescousse hier soir, Ren va faire son grand retour sur les plateaux télés, il ne peut pas se pointer en tee-shirt troué ! Enfin si, il pourrait, mais voyez-vous ce garçon aime en mettre plein les yeux à ses fans, on ne le changera pas, il aime le clinquant ! Alors j'ai mis ma frangine sur le coup, et la voilà.
"Mais dis donc, c'est nouveau cette coiffure ?"
"Hey, toi t'as eu droit aux retrouvailles avec l'homme de ta vie, je pouvais bien me payer un petit relooking pour compenser, non ?"
L'homme de ma vie, qui s'approche d'Elsa avec un sourire penaud. Il y a plusieurs inconnues dans notre plan, et l'une d'elle est de savoir si Elsa acceptera que Ren emménage avec nous... Je lui ai déjà tout raconté au téléphone, et j'ai bien insisté sur le fait que Ren et moi étions très sûrs de nous deux, et que j'étais sur un petit nuage. Bon, elle est là, c'est déjà une bonne chose, non ?
"Alors c'est à ça que ça ressemble, une pop-star déchue ?" dit-elle d'un ton taquin.
"Ouais, pas très reluisant, hein ?" répond-t-il avec un sourire d'excuse.
"Allez, on va te faire remonter sur ton trône mon grand, je t'ai ramené un costume qui va faire parler ! Il est dans mon sac, t’as plus qu’à l’essayer."
Pendant que Ren se change dans la salle de bain, j'explique à Elsa que je n'ai pas l'intention de laisser Ren revenir ici après les Topisims. Jusqu'ici on a plutôt parlé de court terme, de temporaire. Il est prévu qu'on emmène ses affaires à Britechester et qu'il m'y rejoigne après le show, pour la suite c'est à définir. Comme beaucoup de choses.
"Il broie du noir tout seul, et puis je n'ai plus envie de le savoir loin de moi... Je sais que c'est très rapide, mais j'aimerais lui proposer de venir vivre avec nous. Définitivement. Mais c'est chez toi aussi, alors..."
"Alors mon frère chéri a besoin de ma permission pour emménager avec son mec."
"Ouais. T'as le droit de dire non bien sûr, mais je veux juste que tu saches qu'il me rend vraiment très heureux."
Elsa lève les yeux au ciel et me gratifie d'un de ses plus beaux sourires.
"C'est moche le chantage affectif mon chou ! Allez vas-y, fais emménager ton mec à la maison, j'espère qu'il fera au moins la vaisselle."
J'éclate de rire.
"Pas sûr !"
Alors elle ne plaisante pas Elsa quand on la laisse aux commandes ! Ren sort de la salle de bain dans un costume flamboyant qui contraste sévèrement avec la bicoque. C’est spécial, mais ça lui va étonnamment bien. Il s'entraîne à faire quelques petits pas de danse, OMW il va en mettre plein les mirettes !
"Le cube du futur dit que tu vas faire un carton mec ! Retour en fanfare. N'oublie pas de remercier ta styliste."
"Merci Elsa. Je sais que tu as tes doutes à mon propos, et c'est probablement mérité, saches que je mesure à sa juste valeur l'aide que tu m'apportes aujourd'hui."
"Oh tu sais, moi ce que je ne voulais plus c'était voir mon frère se languir à longueur de journée et passer à côté de sa vie. Toi au final, je t'aime plutôt bien. Tant que tu ne fais plus souffrir Ziggy !"
"Ca tombe bien, ce n'est pas du tout au programme."
Je regarde mon mec et ma soeur se prendre dans les bras, et je me dis que cette colocation devrait bien se passer.
"Bon, loin de moi l'idée de vouloir interrompre vos effusions, mais on a de la route devant nous..."
Et c'est parti pour le show, et c'est parti tout le monde est chaud ! Elsa et Ziggy m'ont déposé un peu en retrait de la salle de cérémonie et ont filé vers Britechester. Me voilà à nouveau sur le tapis rouge, à poser pour les paparazzi et je crois que ça n'a jamais autant flashé, j'ai même vu des fans s'évanouir. Je pourrais faire ça en dormant, mais sous mon costume de gars confiant, j'ai rarement eu tant de trac. Ca fait quatre mois que je ne me suis produit sur aucune scène. Ok, ça va aller, j'ai un plan, je sais pourquoi je suis là ce soir exactement et il faut que j’assure un max.
Je retrouve Joe plus loin, là où les fans ne peuvent pas accéder.
"Eh bien on peut dire que tu sais te faire désirer toi... Fatou m'a assuré que tu serais là, mais j'ai dit que je n'y croirais que lorsque je te verrais !"
"Désolé Joe de vous avoir plantés comme ça."
"C'est bon mec, je sais, on avait tous besoin d'une pause. Ca m'a permis de bosser mes propres trucs."
"Ca va aller pour la chanson de ce soir ?"
"Oui, j'ai. On a répété toute la nuit avec Fatou."
J'avoue, j'ai rajouté de la difficulté. Plutôt que de choisir un classique de notre répertoire, j'ai proposé au groupe d'interpréter une de mes nouvelles chansons, je leur ai envoyé la partition hier et on ne l'a jamais jouée ensemble. J'ai hésité un bon moment, mais celle-ci me tenait vraiment à coeur, elle est toute neuve. Et puis j'ai confiance en mon groupe, on se connait très bien, musicalement parlant, je sais qu'on peut le faire, même devant les télés du monde entier. Parce qu'évidemment ils sont tous là, le grand retour des Last Eagles ouvre la cérémonie des Topisims, c'est ‘the place to be’ ce soir.
Taylor Swift - King of my heart
I'm perfectly fine, I live on my own
I made up my mind, I'm better off bein' alone
We met a few weeks ago
Now you try on callin' me, baby, like tryin' on clothes
Salute to me, I'm your American King
And you move to me like I'm a Motown beat
And we rule the kingdom inside my room
'Cause all the boys and their expensive cars
With their Range Rovers and their Jaguars
Never took me quite where you do
J'ai pris ma décision, je me débrouille mieux par moi-même
On s'est rencontrés il y a quelques semaines
Maintenant, tu essaies de m'appeler "Baby" comme on essaie des vêtements
Tu m'honores comme si j'étais ton roi américain
Et tu marche vers moi comme si j'étais un rythme de Motown
Et on gouverne le royaume à l'intérieur de ma chambre
Car tous les garçons et leurs voitures de luxe
Avec leurs Range Rovers et leurs Jaguars
Ne m'ont jamais emmené là où tu m'emmènes
And all at once, you are the one I have been waiting for
King of my heart, body and soul,
And all at once, you're all I want, I'll never let you go
King of my heart, body and soul,
And all at once, I've been waiting, waiting
And all at once, you are the one, I have been waiting, waiting
Body and soul,
And all at once
Late in the night, the city's asleep
Your love is a secret I'm hoping, dreaming, dying to keep
Change my priorities
The taste of your lips is my idea of luxury
Salute to me, I'm your American King
And you move to me like I'm a Motown beat
And we rule the kingdom inside my room
'Cause all the boys and their expensive cars
With their Range Rovers and their Jaguars
Never took me quite where you do
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais
Le roi de mon cœur, de mon corps et mon âme,
Et tout à coup, tu es tout ce que je veux, je ne te laisserai jamais partir
Roi de mon cœur, de mon corps et mon âme,
Et tout à coup, j'ai attendu, attendu
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais, que j'attendais
De tout mon corps, de toute mon âme,
Et tout à coup
Tard dans la nuit, la ville est endormie
Tu es le secret que j'espère, que je rêve, que je meurs d'envie de garder
Tu changes mes priorités
Le goût de tes lèvres est ma conception du luxe
Tu m'honores comme si j'étais ton roi américain
Et tu marche vers moi comme si j'étais un rythme de Motown
Et on gouverne le royaume à l'intérieur de ma chambre
Car tous les garçons et leurs voitures de luxe
Avec leurs Range Rovers et leurs Jaguars
Ne m'ont jamais emmené là où tu m'emmènes
Orange Bailey-Moon est très occupé avec sa dernière conquête.
"Hey dis-donc, c'est pas ton ex là aux Topisims ? Je croyais qu'il avait disparu des radars ! On dirait qu'il s'est trouvé un nouveau mec..."
"Si t'es venu là pour discuter, tu peux te barrer tout de suite !" grommelle Orange.
Sydney attrape la télécommande et éteint la télévision.
"Bon, si t'es pas d'humeur à parler, montre-moi ta chambre alors..."
And all at once, you are the one I have been waiting for
King of my heart, body and soul
And all at once, you're all I want, I'll never let you go
King of my heart , body and soul
And all at once, I've been waiting, waiting
And all at once, you are the one, I have been waiting, waiting
Body and soul
And all at once
De tout mon corps, de toute mon âme,
Et tout à coup, tu es tout ce que je veux, je ne te laisserai jamais partir
Roi de mon cœur, de mon corps et mon âme,
Et tout à coup, j'ai attendu, attendu
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais, que j'attendais
De tout mon corps, de toute mon âme,
Et tout à coup
Is this the end of all the endings?
My broken bones are mending
With all these nights we're spending
Up on the roof with a school boy crush
Drinking juice out of plastic cups
Say you fancy me, not fancy stuff
Baby, all at once, this is enough
And all at once, you are the one I have been waiting for
King of my heart, body and soul
And all at once, you are the one I have been waiting for
King of my heart, body and soul
And all at once, you're all I want, I'll never let you go
King of my heart, body and soul
And all at once, I've been waiting, waiting
And all at once, you are the one, I have been waiting, waiting
Body and soul
And all at once
Mes os brisés se réparent
Avec toutes ces nuits qu'on passe ensemble
Sur le toi, craquant sur toi comme un lycéen
Buvant du jus dans les tasses en plastique
Dis que c'est moi qui te plait, pas les trucs compliqués
Chéri, tout d'un coup, ça me suffit
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais, que j'attendais
De tout mon corps, de toute mon âme
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais, que j'attendais
De tout mon corps, de toute mon âme
Et tout à coup, tu es tout ce que je veux, je ne te laisserai jamais partir
Roi de mon cœur, de mon corps et mon âme
Et tout à coup, j'ai attendu, attendu
Et tout à coup, tu es celui que j'attendais, que j'attendais
De tout mon corps, de toute mon âme,
Et tout à coup
Rincés après s'être porté le piano dans la maison et fait quelques ajustements dans le salon, Elsa et moi nous sommes écroulés devant les Topisims, pas question de rater ça ! J'aurais bien aimé y assister et être là pour Ren, mais on a convenu d'essayer de garder notre relation loin du feu des projecteurs le plus longtemps possible. On verra combien de temps on y arrive. Ca veut dire que pour moi, ce soir c'est canapé ! Mais tant que je sais qu'il me rejoindra après...
Je passe presque toute la prestation à checker les réseaux sociaux pour prendre la température de la réaction des fans. Elsa est scotchée à l'écran, les yeux humides.
"Hey mon vieux ! Ton mec est en train de te faire une magnifique déclaration d'amour à la télé devant des millions de sims, et toi tu es rivé à ton téléphone ? Sérieux, lâche ça et écoute !"
"Tu veux la vérité ? Je la connais déjà presque par coeur. Tu imagines bien qu'il l'a validée avec moi avant de la chanter devant le monde entier..."
Elsa m'ébouriffe les cheveux affectueusement.
"Toi, tu te dis que tu préfères regarder le replay dans ses bras ce soir..."
"Disons que j'ai l'intention de profiter de mes privilèges."
Whou ! Ca, c'est fait. Maintenant que c'est passé, je ne sais même plus pourquoi j'avais le trac exactement, la scène ça ne s'oublie pas, et l'enthousiasme des fans a toujours été mon meilleur moteur. Joe et Fatou ont été à la hauteur, je n'ai plus qu'a espérer que les réactions de la presse et des réseaux seront en ma faveur. Mais d'après ce que je vois devant moi, les gens sont contents de me revoir.
La cérémonie des Topisims s'est déroulée sans anicroche. Cette année nous n'étions nommés dans aucune catégorie, mais j'ai été chargé de faire le discours de cloture. Et c'est un peu ému que j'ai pris le micro à l'issue de la soirée pour féliciter les lauréats et remercier la réaction chaleureuse du public. J'ai pu voir le message de Ziggy qui m'a rassuré sur les commentaires des fans sur les réseaux, dans l'ensemble très positifs et heureux d'entendre de la nouvelle musique. C'est avec ça en tête que je me lance.
"J'ai toujours su que je pouvais compter sur le public des Last Eagles. Même après des mois de silence, you have my back guys ! Et vous me l'avez bien montré ce soir. Joe, Fatou et moi voulions donc profiter de cette soirée pour vous annoncer que les Last Eagles se séparent et qu'il s'agissait de notre dernier show tous les trois. Nous avons vécu deux années merveilleuses ensemble, mais il est temps pour nous d'explorer chacun la musique de notre côté. Alors j'espère que lorsque nos albums solos sortiront, vous répondrez à nouveau présent."
Voilà quelques temps qu'on en parlait, comme de quelque chose qu'on ferait un jour. Et puis voilà tout s'est précipité lorsque j'ai réalisé que je ne voulais plus que notre producteur gère toute ma vie. J'ai proposé à Joe et Fatou hier soir de ne pas renouveler nos contrats qui tirent à leur fin, et après une nuit de réflexion, on a décidé de dissoudre le groupe. Notre producteur vient d'en être informé en même temps que le reste du monde.
"Vous allez me manquer les amis..." dis-je en prenant Fatou, qui m'attend en bas de la scène, dans mes bras.
"Oh, faites pas vos dramas queens !" intervient Joe "Rien ne nous empêche de nous faire des boeufs ou des collaborations sur nos albums respectifs."
Joe a raison, ce n'est qu'un au revoir.
"Prends soin de toi Ren" me souffle Fatou "Et commence donc à te protéger de toute cette folie ambiante !"
Elle a raison, j'ai toujours été celui de nous trois à rechercher activement les spotlights, à laisser toute ma vie s'étaler dans les tabloïds. Je commence à comprendre qu'être plus dans le contrôle de son image ne diminue pas forcément l'amour du public.
Fatou m'a déposé avec son chauffeur à Britechester, sur le chemin nous avons tous deux ignoré les appels de notre maison de production, mais nous avons évidemment reçu des messages incendiaires. Bah, on l'a bien cherché, mais rien que d'imaginer la tête du producteur quand il a écouté mon discours, franchement ça valait le coup !
Et voilà, home sweet home... Rentrer de cette soirée de folie dans le calme de Britechester, pour trouver Ziggy et sa soeur en train de disputer une partie de ping-pong, c'est exactement de cette vie-là dont j'ai besoin !
"Alors mon vieux, comme ça on dissout le groupe ?" me dit Elsa en se dirigeant vers moi "Donc déjà qu'on est fauchés, on se retrouve avec un coloc' au chômage ?"
"Ecoute, à propos de cette histoire de colocation, je ne veux pas te forcer la main... Je sais que tu ne veux pas faire de peine à Ziggy, mais si ça te dérange, j'ai des sous de côté, je peux me prendre un appart pas loin !"
"Attends, attends... Tu veux dire qu'on s'est embêtés à déménager ton piano et ton poulailler pour refaire tout dans l'autre sens dans trois jours ? Nan parce que tu vois, j'ai déjà failli ruiner mon vernis avec ces planches à la noix, alors..."
"Ca veut dire que je peux rester ?" je demande inquiet.
"Mais oui idiot ! Evidemment que tu restes, on va pas t'envoyer vivre à Pétaouchnoc, y'a pas d'appartement à Britechester je te signale. Et puis ta valise est déjà posée dans la chambre de Ziggy, et je ne veux pas voir ses yeux de chien battu si on l'en sortait."
"Je te promets que je vais apprendre à faire le ménage, et que je vais me faire discret !"
"Ah ah, ton piano au milieu du salon me dit le contraire, mais comme je vais avoir la primeur d'entendre les nouveaux morceaux solos de Ren Akiyama, je n'y vois pas d'inconvénient. Et pour le ménage, t'as plutôt intérêt. Bienvenu à la maison !"
Ziggy, qui se tenait jusque là en retrait, s'approche de nous. Ses yeux se plongent dans les miens, et il n'y a plus rien autour.
"Alors comme ça tu as planté ton producteur..."
"Je voulais te faire la surprise. C'est le seul moyen que j'ai trouvé d'être maître de ma propre vie. J'ai toute une carrière à réinventer maintenant, est-ce que tu es prêt à me soutenir dans cette nouvelle voie ?"
"Surtout faites pas attention à moi, hein. Faites comme si j'étais pas là" glisse Elsa.
"Je suis prêt à tout ce que tu veux, tant que ça te rend heureux !" répond Ziggy après avoir jeté un regard en coin à sa soeur.
Il me prend dans ses bras pour m'embrasser et je sais que j'ai choisi le bon chemin. Je ne sais pas du tout où il va nous mener, mais j'ai hâte de le découvrir avec Ziggy.
"Bon, bah moi je vais préparer un casse-croûte." nous dit Elsa "Si vous avez faim, avant ou après... Enfin je suis dans la cuisine quoi !"
"Merci ma biche, on t'aime aussi !" répond Ziggy en riant avant de m'embrasser à nouveau.
Bloopers :
Ren reçoit des textos vraiment sympas ! Tu m'étonnes qu'il ait balancé son téléphone
Les Topisims en famille ! Quand le père de Ren est maître de cérémonie, que le père d'Orange reçoit un prix...
Et que la frangine de Ren est vigile ! M'est avis qu'elle n'a pas laissé entrer le producteur !
Pour la petite histoire, Ren s'est fait virer de son label exactement au moment où je lui ai fait dissoudre son groupe. C'est une pure coïncidence, parce qu'il n'avait pas publié de morceaux depuis longtemps, mais c'est tombé à pic. J'adore quand le jeu et l'histoire se rejoignent comme ça.
Decade Challenge : Les Meunier à travers les âges (Terminé)
NSBC : La dynastie des Berrington (en cours)
Challenge Apocalypse : L'apocalypse des Bonnechance (MAJ selon mes humeurs)
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
...pas-merci à toi pour m'avoir fichu cette chanson dans la tête et pour le coup de vieux occasionné car après avoir recherché par curiosité, je constate qu'elle a pratiquement vingt ans, j'étais encore en primaire 😂
J'aime beaucoup le relooking d'Elsa ! Ça lui va super bien 😍
Et voilà un excellent retour vers les projecteurs pour la dernière représentation des Last Eagles ! Le producteur va s'en mordre les doigts, maintenant que la poule aux œufs d'or a peis son envol
Pour les bloopers : Non mais la violence des messages envoyés par les PNJs, des fois 😂 Le jeu n'a peur de rien, je me faisais la réflexion pas plus tard qu'hier dans ma partie. En effet, il y avait de quoi décrocher, pour Ren...
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉