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✿ Bloom to the sky ✿ ‹{02}›
October_Cat
Messages: 326 Membre
Coucou tout le monde ! 🌹🔅
J'ai commencé à écrire une petite histoire sans trop d'attente, en mêlant les défis sans vraiment suivre les indications, alors j'ai décidé de ne pas non plus décrire les objectifs ni faire la description précise de ceux atteints comme dans mes précédentes histoires ! Juste un petit quelque chose pour mon petit plaisir et le vôtre si vous appréciez 😊
J'utilise des mods et CC vanilla et maxis match. Ils sont subtils pour la plupart, mais si vous êtes curieux sur quoi que ce soit, ne vous gênez pas de demander ici ou en privé 😉
J'ai commencé à écrire une petite histoire sans trop d'attente, en mêlant les défis sans vraiment suivre les indications, alors j'ai décidé de ne pas non plus décrire les objectifs ni faire la description précise de ceux atteints comme dans mes précédentes histoires ! Juste un petit quelque chose pour mon petit plaisir et le vôtre si vous appréciez 😊
J'utilise des mods et CC vanilla et maxis match. Ils sont subtils pour la plupart, mais si vous êtes curieux sur quoi que ce soit, ne vous gênez pas de demander ici ou en privé 😉
Les défis qui sont rassemblés dans cette histoire :
Hectogacy par Cyrille Soinel
Sims in Bloom par Tasha
Miam Miam Legacy par VioletMiroir
Legacy Challenge par Pinstar
Hectogacy par Cyrille Soinel
Sims in Bloom par Tasha
Miam Miam Legacy par VioletMiroir
Legacy Challenge par Pinstar
✿ Bloom to the sky ✿ ‹{00}›
« Je pense qu’on ferait mieux d’y aller » fis-je en observant attentivement la pièce. « Elle ne viendra pas, c’est évident ! »
« Arrête un peu, Betsy. Poule mouillée, va ! » répondit Sandrine. J’eus envie de lui faire savoir que c’était elle qui avait une peur bleue des fantômes, pas moi. Mais elle dit alors : « Et puis, arrête de t’en faire autant. C’est ta grand-mère, non ? »
« Disons plutôt… Parente éloignée ? » Petit rire de malaise. J’avais menti à mon amie toute notre enfance. Si Sandrine avait su, elle n’aurait pas été capable de tenir sa langue et aurait cherché à visiter la maison de Rozenn, qui s’avérait mon arrière-arrière-arrière… quelque chose arrière-grand-mère. Une ancêtre, quoi.
Un courant d’air nous fit soudain frissonner.
« Tiens… Je pense qu’elle est là » fit soudain Sandrine. La jeune femme qui était terrifiée par les fantômes me souffla un petit : « Tu vas me le payer » lorsque l’esprit de Rozenn apparut et je m’excusai d’un petit sourire contrit.
« Ah… C’est… Bonjour… » fis-je maladroitement.
Je me passai une main dans les cheveux en déviant le regard de l’esprit gaillard. Mon ancêtre se disait heureuse de recevoir des visiteurs. J’aurais préféré fuir, tout compte fait. Sandrine avait insisté pour me suivre et explorer l’antique maison de Glimmerbrook, mais à présent, elle me jetait des regards assassins tandis que la fantomatique dame attendait que j’explique ma venue.
« En fait, j’ai hum… J’ai rêvé d’un truc, c’était pas très clair… »
« Ah ! » s’écria Rozenn en se levant d’un bond. « Suis-mois ! »
Elle semblait comprendre ce dont je parlais malgré mes vagues indications, et nous nous dirigeâmes vers son salon de spiritisme. Petite, j’y étais déjà venue avec ma mère, me souvenais-je subitement.
« Bon. C’est un peu trop intense pour moi, tout ça. Je vous laisse. »
Et Sandrine prit les jambes à son cou. Il faut dire que Rozenn m’avait entraîné à sa table de spiritisme pour me lire le futur et que, par la même occasion, toutes sortes de phénomènes se produisaient dans la maison. Lumières vacillantes, petites âmes égarées et rires épars. Il y avait de quoi foutre la trouille.
« En ma qualité de divinatrice, j’accorde à cette jeune fille, ma descendante directe, une vision claire de son futur qu’elle vient chercher ce soir. »
C’était vrai. J’avais eu « le rêve ». Chez les Pachelbel, une rumeur voulait que certains membres de la famille soient doués de talents, lesquels « s’éveillaient » après réception d’une vision. Je pensais en avoir reçu une, de vision, et comme Rozenn était ma seule famille, je n’avais personne d’autre vers qui me tourner.
Rozenn était l’esprit le plus connu de Simmiland. Peu se narguaient de savoir ou la trouver, et encore moins la contacter, mais la légende voulait qu’en son temps, Rozenn eut été une puissante sorcière capable de ramener les esprits à la vie et même, d’invoquer la mort.
Elle marmonnait dans une langue qui semblait provenir de l’Au-Delà. Pourtant, je comprenais de ci, de là. Il fut d’abord question de Mercure en rétrograde, puis le sujet dévia sur l’influence du Lion gouverné par le Soleil, et enfin sur les marguerites. Ça ne faisait littéralement aucun sens.
« En tant que dernière représentante de la lignée Pachelbel, tu portes le grand titre de Hectorine. Ta prophétie personnelle t’est apparue en rêve… Un rêve de marguerites ? »
Née dans une famille d’astrologues, j’avais toujours su que mon tempérament me venait de ma naissance en rétrograde de Mercure. Pourtant, dans mon rêve, je me voyais vivre tout autrement… Et il était bel et bien question de marguerites. Dans ce songe, j’étais guidée par le signe du Lion, gouverné par le Soleil, et je me sentais attirée par le jaune et le blanc. Je me voyais jardiner, pêcher et méditer. Certains autres détails m’apparaissaient vaguement, mais je savais qu’il était question d’une grande maison flamboyante et de trouver l’amour, fonder une famille…
« Félicitation, tu es la 15e de mes descendantes à perpétuer la lignée. Plus que 100 autres et nous aurons brisé la malédiction qui pèse sur notre famille. »
« La malédiction ? fis-je, surprise. Je n’en avais jamais entendu parler.
— Des malchances qui se présentent spontanément. Tu verras. »
Je verrais… songeai-je. J’étais quelque peu sous le choc. Je pensais que Rozenn me sortirait un truc dans le genre de recevoir bientôt une promotion… et finalement, il était question d’une prophétie, et d’un changement drastique dans mon astrologie : je passais de la rétrograde de Mercure à l’influence du Lion.
100 générations… Ça fait beaucoup ! me dis-je avec un vertige.
« Merci, ancêtre Rozenn, dis-je, sur le point de quitter.
— Tu reviendras ? demanda l’esprit avec un désespoir non voilé dans la voix.
— D’accord, oui. »
Rozenn porta une main à son cœur et me sourit chaudement en me saluant.
Je savais que cette simple visite se révélait au final un tournant existentiel. Je ne pouvais simplement rentrer à la maison et faire comme si de rien était. J’avais demandé, et j’avais été servie. A présent, à moi d’en assumer les conséquences. Les mauvaises, mais aussi les bonnes.
Le ciel, ce soir-là, avait semblé me faire un petit clin d’œil.
C’était parti pour l’aventure ! … et les mésaventures ?
A suivre ᓚᘏᗢ
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Réponses
Je publie la suite dès à présent car le chapitre précédent n'était pas tellement en rapport à l'histoire, et servait plutôt d'introduction/prologue.
Bonne journée à tous ! 😊
J’étais habituée de vivre de peu. Pourtant, tout portait à croire que cette tendance changerait. Vivrais-je à nouveau dans une mini-maison avec pour seul divertissement de peinturer ? En tout cas, pour ce qu’il en était de maintenant, je n’avais plus que quelques vêtements en ma possession, et ma chère valise qui me suivait partout.
J’avais hérité d’un terrain vague à Newcrest, dans un très joli quartier ou chacun semblait vouloir exhiber davantage que l’autre. Avec mon petit mille simflouz et des pets en poches, il me faudrait certainement des lustres avant de leur arriver à la cheville. Pourtant, je sentais que j’y parviendrais coûte que coûte : j’aurais une belle maison lumineuse.
La terre de Newcrest était plus fertile que celle d’Oasis Spring, et je pris plaisir à planter mes premières fleurs. Des marguerites.
Je me pris d’affection pour mes plantes qui germaient tandis que je prenais racine sur le lot ou je menais une vie toute simple, à manger frais et à vivre d’air pur et d’eau fraîche. J’avais hâte d’avoir un toit sur la tête, mais d’ici là, je continuerais de m’amuser à chanter pour mes fleurs.
Je continuais cependant de me rendre au spa d’Oasis Spring et d’y poursuivre mes cours de yoga. J’en avais bien besoin, maladroite comme j’étais ! Et puis il y avait Angela.
Une bonne amie, et une bonne prof de yoga, surtout. Avec elle, c’était assuré que je sortais de là vidée de toute énergie. J’adorais cette fille et son dynamisme, même si je devais avouer que nous étions moins proches que j’aimais à le prétendre.
J’allai au festival de l’amour de San Myshuno. Van, un ami que je considérais un peu comme un frère, y performait souvent, et j’étais supposer le rejoindre. En l’attendant, je reçus les conseils du gourou de l’amour pour le fun. Apparemment, mon amour n’était pas très loin. J’étais charmée, mais peut-être n’était-ce qu’un des effets du philtre d’amour du festival. Van ne se pointa jamais, son hamster était mort et il avait préféré le pleurer seul à la maison. Je comprenais, je détestais la mort.
J’organisais souvent de petites soirées. C’étaient mes traditions personnelles, et j’appréciais lorsque j’étais entourée de mes amis. Parfois, de drôles de choses se produisaient autour de moi. Des trucs magiques, aurait-on pu croire.
Mes amis étaient tout ce que j’avais vraiment. Nous avions grandi tous ensemble, et depuis toujours, nous étions inséparables. C’était pourquoi je profitai du BBQ de Quartier que j’organisai pour leur parler de la prophétie de ma famille, et de mon lien à Rozenn, la fameuse figure fantomatique dont tout le monde se racontait les histoires sans trop y croire.
J’étais loin de me douter du froid que ça allait jeter sur ma relation avec mes amis. De la distance que ça établirait et de combien ils me manqueraient tous par la suite… Était-ce donc là une conséquence dont m’avait parler Rozenn ?
Newcrest avait des étés variables. Parfois très chauds, parfois très orageux. J’avais terriblement peur des tempêtes, surtout que ma tente ne résistait pas aux éclairs et que je craignais la foudre. Jardiner en saison des pluies devenait un véritable périple, et on me conseilla de me faire amie avec Lucitrouille, une aide en jardinage.
— Vous êtes charmante, mademoiselle. Un véritable rayon de soleil.
— Mais quel flatteur ! pouffai-je en haussant les sourcils.
— Acceptez de sortir avec moi, madame. Je ne suis qu’un pauvre épouvantail, mais j’ai grand cœur.
Voilà que je me faisais draguer par un épouvantail à tête de citrouille ! On aurait vraiment tout vu !
J'aimerais vraiment voir une suite à ton histoire je trouve que tu as le talent de l'écriture et de l'imagination j'ai accroché dès le prologue.
Un plus pour le physique de tes sims tu peux pas savoir comme ça me fait plaisir de voir du réalisme et des sims qui ne se ressemblent pas, j'en avais un peu marre de voir des sims full cc aplha , je devrais pas être si difficile d'ailleurs j'ai eu ma période alpha aussi haha . J'ai beaucoup de mal aussi à me détacher de ma ''patte'' quand je crée des sims, je sais pas comment expliquer ça qu'importe le style de sims que je crée ils finissent toujours par avoir un air de ressemblance donc voir d'autres types de visages et de personnalité aide vraiment à trouver l'inspiration et à sortir de sa zone de confort
Bonne continuation à toi, désolée pour le pavé
@juliem689 Coucou ! Merci beaucoup de ton beau commentaire
Merci pour tous les autres détails que tu as apprécié, aussi, et en effet, tu es le premier commentaire et ça me touche beaucoup
J'ai une suite en cours de route, possiblement aujourd'hui !
Bonne journée
Voici la suite du récit 🎃
Bonne journée à tous ! 🌞
Alors oui, il faut que j’avoue. J’ai craqué et j’ai dit oui à Lucitrouille. Pourquoi, me demanderait-on ? Ah… Je sais pas ! Ce pauvre épouvantail… Non, en vrai, il avait un je-ne-sais-quoi de charmant. Drôle à dire, mais j’étais attirée. Et nerveuse de notre premier rendez-vous ! Le phare de Brindleton, ça sonnait romantique !
Je passai par le parc pour me rendre au phare, et j’en profitai pour remplir les gamelles des animaux errants. J’espérais croiser un chat ou un chien. D’ailleurs, ça serait bien d’avoir un animal de compagnie, un jour.
Je pris mon temps sur le chemin, flattant les animaux et humant les fleurs. Je craignais un peu de rejoindre mon prétendant. Et si les rumeurs étaient vraies ? Et s’il était le mal incarné ?
Mais j’avais le sentiment que ce n’était pas le cas. Non, Lucitrouille était simplement un incompris, et il se sentait très seul, aussi. Je pouvais le sentir, et le comprendre, je pense.
Le rejoignant tout en haut du phare, nous admirâmes la vue en silence un moment, puis Lucitrouille se mit à parler de sa vie. Je l’écoutai en silence me narrer ses aventures farfelues avec ses amis le Lapin de Pâque, la Faucheuse, le Père Hiver… Dans quel monde vivait-il ? Pas le mien en tout cas. J’étais fascinée par ses histoires, et un large sourire me fendait la bouche. Parfois, un petit gloussement d’excitation m’échappait. Je me sentais très bien.
La soirée se finissait et Lucitrouille me souhaita bonne nuit. Il proposa de rentrer le premier, pour que je puisse constater qu’il était sur son tronc lorsque j’irais me coucher. Qu’il était galant et vieux jeu ! J’étais charmée de ses manières de gentleman.
D’ailleurs, nous étions à peu près sur le point de nous embrasser lorsque nous nous séparâmes !
Les jours suivant, Lucitrouille s’anima de jour et retrouva son tronc le soir. Je lui faisais la conversation au retour de mon boulot, pour le peu de temps qu’il restait avant qu’il « ne se transforme en citrouille ».
Ah enfin, je le coinçais. Un petit baiser qui avait tardé à venir, et qui goûtait la fraîcheur de l’automne malgré la chaleur de l’été.
Elle a l’air si adorable, haha sortie avec Luci trouille ah ouais en effet elle na pas peur 😭😭
Journal d'un dégonflé