Bienvenue au petit Robert ! Alala ces parents, fâchés mais jamais bien loin
Pour ma part j'aime bien les petits cadres ça permet d'avoir les visages de près & donc de mieux voir les réactions. Ca donne un côté plus réaliste je trouve.
La musique ❤️ Samuel a de bien belles notes en tête lorsqu'il est ému ☺️ Félicitations aux parents pour leur petit Robert ! Andrea et Domingo font les vipères autour du couple mais sont incapables de retenir leurs réactions devant leur bonheur, bien fait pour eux 😅 J'ai pas d'avis pour les screens car je faisais pareil alors obligé ça me plaît mais j'ai trouvé ça lassant à force (de faire les étapes) alors tu verras, tu as toujours le droit à tes expériences en terme de formats et autres, même si ton histoire est bien ancrée!
Félicitations, aussitôt mariés, aussitôt parents dans la veine de l'époque ! Gabriela a fait fi des objections parentales et ce n'était guère évident. Mais elle ne semble pas malheureuse d'avoir troqué la belle maison et l'héritage contre un tablier, une cuillère en bois et... ah oui, et surtout l'amour, ne l'oublions pas !
Ca m'amuse beaucoup dans le jeu des situations comme celles des Turmez qui tournent autour de la maison. Je me dis que ma partie essaie de me dire quelque chose et j'essaie de m'en servir en général. C'est parfait qu'ils fassent la tronche, pile comme il faut !
Eh eh, j'adore que tu aies intégré la disparition de Sonia
Concernant les images, tu fais bien comme tu veux. Je trouve ça très bien ces petits montages, sauf si ça te prend trop de temps au final. Les deux solutions sont valables.
@MiniLazy Merci pour ton commentaire! @October_Cat Samuel est un romantique dans le fond! Merci pour ce gentil mot que tu as laissé ici! @Lucileland Tu as bien raison, aussi bien utiliser les clins d’œil que nous fait le jeu et de les intégrer à notre récit. Ah oui pour Sonia, je trouvais à drôle de l'intégrer, d'autant plus que pour une chronique mondaine, la disparition de cette dernière faisait un peu de crunchie.
À toutes mes lectrices (et lecteurs), je n'ai pas pris le temps d'écrire depuis près de deux mois puisque je suis un jeune papa d'un bébé de cinq mois et il y a eu beaucoup de couches lavables/de biberons/de petits pyjamas sales/de jouets de dentition sur la table pour que je puisse prendre le temps d'écrire la suite de la trajectoire de Samuel et Gabriela. Disons que la vie de mes sims et la mienne étaient pas mal au diapason. Mais TADAM, voici la suite!
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🌳 ♥ Défi des Décennies ♥ 🌳
---- Automne 1886
Les Richmond furent emportés par le tourbillon de la vie... Des vies, devrais-je vous écrire puisque la petite famille Richmond devint grande en l'espace de ces quelques années passées. Puisqu'en 1884, Gabriela, qui tenait le petit Robert serré contre son sein, apprenait joyeusement à Samuel que leur amour continuait de porter du fruit. Ils attendaient un second enfant qui naîtra durant cette jolie année 1884.
Oscar Richmond vit le jour dans cette humble demeure de Willow Creek, entouré de ses parents Gabriela et Samuel, ainsi que de son grand frère, de deux ans son aîné, Robert.
L'année suivante, en 1885, les Richmond étaient ensevelis de couches que Gabriela devaient laver, étendre et plier; cette dernière recommençaient trois fois par semaine! Elle donnait le biberon aux petits et s'assuraient que leurs besoins étaient répondus. Gabriela se consacrait pleinement à son rôle de maman. Ce qui m'a amené, chers lecteurs, à poser mon regard sur la Haute Société de Willow Creek et plus particulièrement sur la famille Van der Gothik qui avait vu disparaître l'épouse du patriarche bien mystérieusement. Vladimir Van der Gothik se considérait comme un veuf éploré et ne savait que faire de la tenue d'une maison et de l'éducation d'une jeune fille. Cassandra Van der Gothik devait être âgée de 15 ans et le patriarche discuta sérieusement avec sa fille d'une union à venir avec un membre de la Haute Société de notre coin de pays...
Il ne m'en fallu pas plus pour que j'alimente la machine et que j'expose dans cette chronique les noms des partis les plus illustres de notre communauté. En haut de la liste se retrouvait Célestin de Blancourt, issu de l'une des plus vieilles familles de planteurs de la région et seul survivant de la nombreuse descendance disséminée par son ancêtre, Louis de Blancourt à partir de 1700. L'Héritier des de Blancourt était un jeune homme de 25 ans, élégant, racé, cultivé qui avait fait un Grand Tour à vingt ans en faisant le tour de l'Europe, de ses musées, de ses soirées mondaines, de ses monuments, de ses opéras, de ses cercles littéraires et artistiques. Célestin de Blancourt avait également complété des études de Droit à l'Université de notre coin de pays, ce qui le rendait aussi bon orateur que bon défenseur de ses idées.
Il est le fils de Louis de Blancourt le 6e, le 7e du nom? On avait sincèrement perdu le compte puisque tous les descendants de l'ancêtre semblaient se prénommer Louis, Louise et leurs dérivés. Célestin avait été épargné et avait hérité d'un prénom qui, en quelques sortes, remerciait le Ciel de sa naissance puisque Françoise de Blancourt, la maman du meilleur parti de la ville, avait eu bien du mal à concevoir et à porter à terme cet enfant que les de Blancourt attendaient depuis bien des années. Les parents de Célestin semblaient être figés dans l'Antebellum, avant cette Guerre Civile qui avait déchirée notre pays, il y a une vingtaine d'années. Ils continuaient des pratiques dépassées, régnaient sur leur plantation, en maître et roi, et portaient les mêmes vêtements à la mode en 1850, ou même au 18e siècle! Les cheveux de Louis en faisait foi.
Notre fidèle, Placide Tonnerre, était toujours aux premières loges des premiers bruits d'une rumeur. C'est ainsi qu'il savait déjà que des pourparlers avec les de Blancourt étaient en court.... On y avait vu les Van der Gothik y visiter les de Blancourt. Il y avait quelque chose de surréaliste de voir ces deux familles, bien que puissantes et riches, se retrouver au même endroit. Les Van der Gothik, investisseurs provenant du Nord de notre pays, ayant fait leur richesse grâce à l'essor industriel qui brassait le Nord de notre Pays, qui avaient des mœurs victoriennes engoncées dans leur esprit calculateur et industrieux. Les de Blancourt, propriétaires terriens bien ancrés dans le Sud, au coeur de notre contrée, ayant acquis leur richesse avec la sueur de leurs censitaires qui étaient durement exploités depuis des générations, qui avaient des mœurs sudistes qui flottaient autour de chacun de leur geste languissant. Il y avait donc quelque chose de surréaliste pour Placide Tonnerre d’imaginer ces deux familles s'unir par le mariage de leurs enfants.
Louis de Blancourt, le énième du nom, et Vladimir Van der Gothik, avaient eu de bien nombreux échanges pour s'assurer que cette union serait avantageuse pour leurs deux familles. Il y aurait une union de leurs forces économiques et de leurs influences politiques avec cette union de raison ou ne résidait aucune pointe d'amour ou de tendresse. Il va de soi que c'est le genre de mariage qu'aurait scellé notre Gabriela Richmond, si elle n'avait pas bravé ses parents quelques années plus tôt pour épouser l'homme qui la faisait vibrer.
Heureusement, Célestin de Blancourt était bel homme, charmant, et cultivé de surcroît, ce qui pourrait rendre leurs fréquentations moins ennuyeuses qu'attendues par Cassandra Van der Gothik. Elle se surprit à sourire tout au long de leur premier échange qui s'était déroulé dans le jardin auprès de leurs pères respectifs qui avait déjà conclu le contrat de mariage qui serait signé lorsque Cassandra deviendrait majeure trois ans plus tard.
Puis, en 1886, Samuel Richmond su une heureuse nouvelle! Il tenait son fils aîné, Robert dans ses bras, Gabriela serrait leur second fils, Oscar, dans les siens, lorsqu'elle annonça à son époux qu'ils attendaient leur troisième enfant. Samuel ne pu masquer sa joie qui irradiait de son visage. Robert, qui aimait beaucoup son rôle de grand frère, se réjouissait d'avoir un autre petit à commander.
Samuel Richmond prit du temps avec son fils aîné, Robert, pour bien l'informer des responsabilités qui incombaient à l'aîné d'une famille. Bien que le petit Robert n'ait eu que quatre ans, il comprit combien son père était déjà fier de lui. Robert n'avait pas tout saisi du discours de son père, cela dit il avait retenu qu'il était le plus vieux, qu'il devait donner l'exemple et surtout qu'il était ce que son père avait nommé comme "l'Héritier du Défi des Décennies"... Sans trop comprendre toute la portée de ce Défi, Robert se disait qu'il aimait bien relever des épreuves que sa maman lui soumettait comme celles de bien faire son lit ou de ne pas mouiller celui-ci en se rendant au pot le plus tôt possible dès qu'il sentait qu'il avait envie. Robert se disait qu'il ne s'échapperait plus puisqu'il était l'aîné, l'héritier et qu'il allait devoir contrôler ses envies...
Ces nouvelles responsabilités n'empêchaient pas le petit Robert d'offrir son affection à son petit frère de deux ans, Oscar, qui redoutait l'arrivée d'un autre bébé que lui dans sa famille. Oscar avait adoré être le centre de l'attention de sa maman et n'envisageait pas de partager la tendresse de celle-ci. Heureusement, son grand frère, Robert, se montrait attentif à ce qu'il vivait et lui donnait tout plein de câlins, comme pour le préparer à en recevoir moins de leur mère.
Puis, entre deux omelettes pour nourrir ses petits hommes Robert et Oscar, et deux brassées de couches lavables, Gabriela senti les première contractions. Pour ce troisième accouchement, Gabriela n'a même pas eu le temps de faire sa toilette ou de prendre un bain pour faciliter la venue de l'enfant. Il était bien pressé de voir le jour!
C'est ainsi qu'en 1886, Gabriela Richmond donna naissance à son troisième enfant: un troisième fils qu'elle nomma Hector en l'honneur de son grand-père Turmez dont elle avait toujours été proche avant que ce dernier ne meure à l'été de ses onze ans. Elle regardait ce troisième fils et elle se senti soudainement envahie par une brève nostalgie de ses années de bonheur passées au Manoir des Turmez dans Pendula View. Il lui arrivait de se demander ce que devenait ses parents, Domingo et Andrea, et sa soeur Claudia... S'était-elle mariée à un riche homme hispanophone comme l'espéraient ses parents? Puis, elle posa de nouveau le regard sur son troisième fils, Hector, qui lui rappellerait toujours un peu ces beaux jours avec son grand-père Turmez.
Samuel Richmond se précipita vers son troisième fils, Hector, dès que sa journée de travail à la Forge se termina. Il était talonné par ses deux fils aînés, Robert et Oscar. Samuel se considéra comme privilégié d'être le père de trois garçons en santé. Sa lignée était assurée et son cœur de père était transporté de bonheur. Robert, au large sourire, accueillait son petit frère Hector avec des éclats de joie tandis qu'Oscar faisait la moue devant ce petit être pas très beau qui, pensait-il, voulait lui voler sa place dans le coeur de sa maman.
Veuillez, chers lecteurs, excuser cette longue chronique qui était toutefois nécessaire pour bien accueillir les bonnes nouvelles chez les Richmond ainsi que chez les Van der Gothik et les de Blancourt. Nous assistons à l'agrandissement de la famille Richmond avec l'arrivée d'Oscar Richmond en 1884 et Hector Richmond en 1886. Nous leur souhaitons un bel avenir radieux!
Votre humble serviteur,
THEADOREL -Chroniqueur Mondanisims- JOURNAL des SAULES
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Merci pour vos commentaires en lien avec les images superposées dans ma dernière publication de janvier. Je vais certainement réutiliser cette méthode tout au long de l'écriture de mon Décade.
Je me suis amusé avec une application qui créée des arbres généalogiques. Qu'en ditez-vous? Est-ce que l'image est d'une qualité suffisante, de mon côté, je la trouve un peu embrouillée... J'utilise la version gratuite de l'application " MyHeritage, Family Tree Builder".
Comme j'aime bien retrouver des Family Tree dans les histoires que je lis pour mieux démêler les relations entre les personnages, je me suis dit que je pourrais en créer pour mes personnages. Quoique pour le moment, c'est pas trop difficile de s'y retrouver puisqu'on suit le couple fondateur et leurs trois fils qui sont dans la petite enfance; mais attendez qu'ils se fassent des ami.e.s, des épouses, des enfants et que ces derniers aient leurs propres histoires et leurs propre descendance...
Hâte de continuer à jouer avec les Richmond pour vous pondre la suite de leurs trajectoires.
J'ai quelques idées pour les familles qui vont entourer les Richmond et se lier d'amitié avec les membres de la famille.
Le temps file... Nous avons célébré en grandes pompes l'union des familles Van der Gothik et de Blancourt, l'an dernier. Les pères des jeunes mariés se réjouissent de cette union des plus avantageuses pour leurs fortunes respectives. Les de Blancourt exploite leur plantation de coton avec réussite et la vente de leur produit brut ira se faire transformer dans l'une des usines de transformation acquise par les Van der Gothik à leur arrivée à Willow Creek. Ensuite, les intérêts des Van der Gothik continuent d'être flattés puisqu'ils sont d'importants investisseurs dans le Textile au Nord du Pays. Ainsi, l'avenir de Cassandra est assurée et la pérennité du lustre qu'inspire le nom de Blancourt est assuré.
Louis et Françoise de Blancourt ont accueillis leur jeune bru avec chaleur sous leurs dehors pompeux et hautains. Célestin de Blancourt semblait charmé par ce mariage avec une jeune femme instruite, jolie tout comme sa mère qui s'est éclipsée il y a quelques années... Quoique nous éviterons d'aborder ce sujet de front puisqu'il est sensible pour les Van der Gothik... De toute les manières, la beauté et l'intelligence de Cassandra nouvellement de Blancourt éclipse les aléas de sa mère disparue.
Seul, Alexandre Van der Gothik, fait la tête à sa grande soeur pour ce mariage qui l'éloigne de lui. Il se sent terriblement seul auprès de son père distant, Vladimir. Alexandre souffre que ce dernier préfère s'occuper de ses investissements plutôt que d'investir dans sa relation avec son unique fils qui est, de toute façon, appelé à reprendre les affaires de son père quand Vladimir sera plus âgé. Cassandra de Blancourt est heureuse de son union avec Célestin qui se montre courtois et bienveillant à son égard.
Et que dire de la famille Richmond? Les dernières années ont été profitables pour les trois fils de Samuel et Gabriela Richmond. Les trois frères ont poussés et ont développés leurs personnalités propres. Samuel et Gabriela sont fiers de leur progéniture. Samuel continue de tout donner à sa forge et à bricoler, inventouiller ici et là quelques bidules ne semblant servir à rien. Gabriela n'a le temps que de faire la lessive à la main, nourrir ses petits, préparer des repas à son homme et nettoyer leur charmante et humble maison. Elle est toujours dépassée par les tâches qui l'accablent. Elle n'a plus le temps pour la broderie et elle s'étend de tout son long épuisée, plus souvent qu'autrement...
Robert Richmond, âgé de sept ans, fréquente l'École du Village dirigée par Mlle Minerva Elizabeth Davis. Il est très doué pour les études. On le considère comme un petit génie. Mlle Minnie Lizzie, comme Robert et ses camarades surnomment leur institutrice, voit en Robert un de ses meilleurs élèves. Elle projette que le petit à l'étoffe de faire des études universitaires. Quoique, Samuel et Gabriela auront-ils les moyens d'offrir de dispendieuses études universitaires à leur fils aîné? Robert a les yeux de son père, d'un gris perçants. Il a les cheveux couleurs ébène de sa mère et son sourire bienveillant. Robert est toujours l'heureux frère aîné de la fratrie Richmond.
Robert aime échanger avec son petit frère Oscar, il sent que le petit a besoin de parler, d'avoir un peu d'attention de quelqu'un. Robert aime comment Oscar raconte ses histoires. Il le trouve doué pour les histoires alambiqués au dénouement toujours surprenant! Oscar sent que son grand frère s'intéresse à lui et cela le soulage de ce besoin constant d'attirer l'attention de ses parents et de tous ceux qui l'entourent. Oscar dégage beaucoup d'énergie et prend beaucoup de place dans la maison des Richmond.
Oscar Richmond, âgé de 5 ans, s'impatiente de commencer à l'École du Village pour y rejoindre son frère tant admiré, Robert. On reconnaît chez le petit déjà beaucoup d'ambition puisqu'il rêve d'accomplir d'aussi grandes choses que son grand frère. Il ne nourrit pas de jalousie ou d'envie à l'égard de Robert, il se sent inspiré par ce dernier. Il souhaite qu'en réalisant des choses aussi fameuses que Robert, comme lire, écrire, compter et réussir ses leçons, il pourra recevoir de ses parents les mêmes félicitations et encouragements. Oscar est le portrait craché de sa maman, Gabriela. Il a les mêmes cheveux noir de jais, les mêmes yeux d'émeraude et les mêmes joues proéminentes.
Tandis qu'Oscar cherche, en vain, l'attention de celle à qui il ressemble tant. Hector, le petit dernier, câline sa douce maman du matin au soir au grand bonheur de cette dernière qui a développé pour son plus jeune fils un grand attachement. Il n'est pas rare qu'on les retrouve mains dans la mains dans le jardin à parler des fleurs qui y poussent ou Hector jouant calmement près de sa mère pendant qu'elle fait la lessive pour une énième fois de la semaine...
Hector Richmond, âgé de trois ans, petit charmeur de sa maman, a hérité des yeux verts vifs de Gabriela tout en ayant reçu de son père, Samuel, les tâches de rousseurs qui caractérise bien le patriarche. Cela dit, Hector a les cheveux bruns foncés et frisés comme aucun de ses parents. Probablement un lègue des générations passées chez les Richmond. Il est de loin, le plus joli et capricieux des fils Richmond. Hector semble savoir qu'il a un charme indéniable et que ses proches, exception faite d'Oscar, ne peuvent y résister.
Il n'est pas rare que le petit Hector monopolise la conversation lorsque les Richmond se réunissent à la fin de la journée dans leur salon pour profiter du peu d'accalmie que leur offre leurs éreintantes journées de labeur ou d'études. Oscar, bon joueur et bon frère malgré tout écoute toujours son petit frère dans ses babillages. Robert est parfois désolé de voir le plus petit prendre toute la place au détriment d'Oscar. Samuel et Gabriela, trop épuisés pour remarquer tout ce qui se trame entre les trois frères, sont assis satisfaits de leur journée de travail effréné à la forge ou avec les tâches domestiques.
Samuel Richmond trouve toujours le temps de passer du temps de qualité avec son fils aîné. Samuel est fasciné par l'intelligence de son plus vieux. Il aime l'entendre lui raconter tout ce qu'il apprend à l'École du Village. Il voit que Mlle Minnie Lizzie est compétente et encourageante. Cependant, lorsqu'il est question d'études supérieures, Samuel trouve qu'il trop prématuré d'aborder un tel sujet, d'autant plus qu'en ce moment, jamais Gabriela et lui ne pourrait offrir des études à leurs fils aîné, ni aux deux autres d'ailleurs.
Très chers lecteurs, nous sommes toujours heureux de lire que les Richmond relèvent de Défi des Décennies avec brio. Nous constatons également que les familles de la Bonne Société continue à nouer des relations entres elles comme le prouve le mariage de Cassandra et Célestin de Blancourt. Les Turmez nous laissent sans nouvelles ces dernières années depuis que leur fille, Gabriela, leur a fait l'affront d'un mariage avec un homme issu de la plèbe. Prochainement, nous aurons possiblement à commenter la venue d'une nouvelle famille à Willow Creek. La grande famille du Dr Marchesseault, ayant combattu pour le Nord, lors de la Guerre Civile, ayant déchirée notre Pays, il y a plus de dix ans, envisage de s'établir dans notre belle contrée.
Votre humble serviteur,
THEADOREL -Chroniqueur Mondanisims- JOURNAL des SAULES
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@MiniLazy@Lucileland@October_Cat@l0v3hina@sirhc59(Et tous ceux et celles qui voudraient me donner leur avis) J'en suis à me demander si j'agrandis la famille des Richmond... Grâce aux dés, tous les fils de Samuel et Gabriela ont survécu à la mortalité infantile qui sévissait à l'époque. Trois garçons assurent une descendance à Samuel. Pensez-vous que Robert, Oscar et Hector aimeraient la venue d'un quatrième mousquetaire pour compléter le tableau?
Voici l'arbre généalogique mis à jour pour l'année 1889:
Bonjour @Theadorel
C'est à toi que décider si Samuel et Gabriela doivent continuer à agrandir la famille 3 enfants en vie c'est déjà pas mal, même si les familles nombreuses étaient plus que fréquentes à l'époque.
Un nouveau né te permettra de découvrir les nourrissons dès cette génération dans cette partie, mais la famille est-elle prête et suffisamment forte pour le gérer
Je reviens sur le site après près de deux mois d'absence et je suis ravie de l'évolution dans la famille des Richmond et autour
Les trois petits sont garçons semblent avoir un brillant avenir devant eux ! Une nouvelle famille s'installe à Willow Creek ? Intéressant, j'ai hâte de découvrir la famille du Dr Marchesseault ! Il a combattu lors d'une Guerre Civile, d'accord, d'accord On se sent vraiment d'époque, dans ton univers, @Theadorel ! Les vêtements sont sublimes, les captures très belles Pour ton arbre généalogique, il existe un site spécialement dédié aux arbres généalogiques des Sims ! Ça s'appelle Plum Tree App, et bien que ça dise App, il y a un site en ligne sur le net. C'est un très bon site, parce que je pense que MyHeritage sert à retracer de vraies lignées ^^''
Pour ce qui est de savoir si tu as un nouvel enfant, peut-être pourrais-tu brasser le Dé de la Destinée à nouveau ?
Pauvre petit Oscar, jamais facile la place du milieu... Surtout quand le père trouve un intérêt particulier en l'aîné, et que la mère surinvesti le petit dernier qui lui rappelle sa famille perdue ! J'espère que le cadet saura se faire une place. Robert au moins voit que le petit se sent seul et je vois arriver une jolie relation fraternelle entre les deux garçons.
Très bonne idée l'arbre généalogique, moi aussi j'aime beaucoup quand il y en a dans les livres ! (aussi parce que ça promet toujours une grande histoire de famille ) Que les images soient petites ce n'est pas très grave, par contre la police mériterait d'être un peu plus grosse, mes yeux galèrent. On est pas mal à avoir utilisé plumtreeapp ici, si tu veux jeter un oeil aussi pour comparer.
Quant au 4e enfant, à toi de voir l'histoire que tu souhaites raconter ! Ces trois-là semblent déjà avoir une dynamique entre eux et peuvent tout à fait se suffire à eux-même, mais si tu souhaite en ajouter un, je suis sûre qu'il saura y trouver sa place (à conditions que les dés lui soient favorables à lui aussi)
@MiniLazy Je me suis amusé à imaginer des personnages secondaires dans cette histoire qui seraient inspirés des pseudos de mes lectrices/lecteurs. Il y a eu l'aubergiste du Velours Bleu, Mlle Lavinia Jones, pour honorer @l0v3hina, créatrice du Decade new generation. Et j'ai pensé ajouter petit à petit des personnages mineurs portant un prénom ou un nom de famille évoquant les personnes qui commentent les trajectoires des Richmond.
@sirhc59 J'ai tellement hâte de découvrir les nourrissons! Mais, comme joueur débutant aux Sims 4, ça m'effraie un petit peu... Je n'y arrive pas avec les bambins, en ce moment....
@October_Cat Tu apprendras à connaître les Marchesseault dans cette courte publication visant à décrire cette famille nombreuse qui aura son importance pour plusieurs membres de la famille Richmond. Les trajectoires des deux familles seront étroitement liées. Comme celles de Vander Gothik et des de Blancourt. J'aime que tu voies mon souci de bien faire vivre le siècle passé dans un Pays fictif s'apparentant au Sud des États-Unis sans que cela ne soit une réplique de la véritable Histoire. Pour l'arbre généalogique, je connaissais un peu Plum Tree App, je vais continuer de l'explorer. Ce que j'aimais de l'autre programme, c'était la possibilité de voir les dates de naissances, de mariages et de décès de mes sims.
@Lucileland J'aime bien explorer les relations dans une fratrie, c'est toujours plus complexe qu'on ne le croirait aux premiers abords. Pour l'arbre généalogique, je sais que tu l'as utilisé pour ton propre Decade Challenge, fort bien accompli et écrit. J'adore quand il y a des arbres généalogiques dans les livres comme pour Jalna, les Rougon-Macquart, l'Avertie et bien d'autres. On se comprend sur ce point!
Pour la naissance d'un quatrième enfant, on va voir quelle avenue j'ai choisi lors de ma prochaine publication; puisque pour celle-ci, je me concentre sur les Marchesseault qui auront une grande importance dans la trajectoire de plusieurs membres de la famille Richmond.
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🌳 ♥ Défi des Décennies ♥ 🌳
---- Printemps 1890
S'il m'arrive de jouer au généalogiste amateur, c'est que parfois dans les vieilles branches familiales l'on retrouve quelques savoureux faits marquants que convoitent les chroniqueurs de mon espèce. Lorsqu'on s'amuse à retracer l'histoire de la famille Marchesseault, on y retrouve un foisonnement d'évènements susceptibles d'alimenter les chroniques mondanisim.
D'abord, l'Ancêtre s'est établi sur les rives du Ruisseau au XVIIe siècle puisque ayant fui le Royaume Fransim en raison de quelques crimes d'imposture à la Cour du Roi lors d'une certaine affaire de poisons qui a vite empoisonné les relations des courtisans du Roi à une époque fort sensible de l'histoire. Puis, ayant continué à se jouer de tout un chacun l'Ancêtre Marchesseault s'est fait offrir une vaste terre qu'il a transformé en une vaste plantation. Les générations se successives exploitèrent les métayers et la terre tout en scellant des unions avec tout ce que le Pays avait de familles influentes. Jusqu'au jour au le Dr Robert Marchesseault, accompagné de son épouse Marguerite, choisirent d'émanciper ses métayers qui n'auraient jamais pu s'offrir une parcelle de terres sans cette donation purement offerte. C'était quelques temps avant le début de la Guerre Civile qui déchira le Pays.
Dr Robert Marchesseault, éclairé par des valeurs humanistes, était un riche héritier du Sud pour qui l'avenir radiait à l'époque de l'Antebellum. Le jeune homme qu'il était ne pouvait accepter de voir toutes les personnes travaillant pour sa famille souffrir et s'appauvrir davantage. Dès que ses parents quittèrent cette Terre, le Dr Marchesseault pris la difficile décision d'affranchir les travailleurs de sa famille et de leur offrir des parcelles de terre en reconnaissance de leur labeur ainsi que de ceux de leurs ancêtres avant eux. Dr Robert Marchesseault, qui avait fait sa médecine, se mit jusqu'à soigner les vieillards et les enfants de ces travailleurs enchaînés aux propriétaires des plantations avoisinantes.
Marguerite, dite Marmee, accompagnait son époux lors de ses visites aux malades. Elle savait trop bien que la Bonne Société de Willow Creek désapprouvât tout d'abord l'émancipation de leurs travailleurs et qui plus est que le Dr Marchesseault soignent ces indigents, ces travailleurs dont on avait le dédain. Marguerite Marchesseault ne prêtait pas l'oreille aux racontars ni aux injures qu'on leur sifflait sur leur passage puisque son époux et elle, estimaient faire ce qui leur semblaient juste.
Il n'en demeure pas moins que lorsque la Guerre Civile se déclencha, il allait de soit que le Dr Marchesseault allait défendre les valeurs qui l'animaient en rejoignant l'Armée du Nord du Pays. Les quatre fils du Dr Marchesseault virent leur père devenir un officier de première importance et les quitter pour le Nord. Comme Marguerite et ses quatre fils étaient en danger à Willow Creek, ils s'exilèrent au Nord du Pays chez leur vieille tante Josephte. Ils y demeurèrent des années 1860 jusqu'à nos jours en 1890, qui marque le début d'une toute nouvelle décennie.
Le Dr Marchesseault et son épouse sont les parents de quatre garçons qui sont désormais des hommes. Les quatre fils du Dr Marchesseault ont évolué chacun avec leurs charismes, leurs personnalités et leurs aspirations. L'aîné le Docteur Médéric, dit Med, a suivi les traces de son père en étudiant la médecine et en devenant docteur chez les populations défavorisées. Le second, Joseph, alias Jules Pourtant, a une destinée plus complexe est sinueuse. Il est machiniste pour une compagnie de chemin de fer et serait vraisemblablement un auteur qui publie des livres au Nord du Pays. Le troisième, Père Élisée, fortement influencé par la piété de Marmee et les valeurs humanistes du Dr Marchesseault, s'engage dans les ordres et devint Curé. Tandis que le quatrième et dernier fils, Aimé, est un artiste peintre sans grande ambition qui vit de la vente d'une toile ici et là, sans espérer mieux.
La Famille Marchesseault, avec leur passé qui les hantait, revint à Willow Creek pour retrouver la terre sur laquelle, ils avaient vu le jour. Leur ancienne plantation était devenue une coopérative agricole et leur ancien manoir tombait en ruine; et comme le Dr Marchesseault avait donné toute sa fortune pour aider ses anciens métayers, il ne restait plus rien aux fils Marchesseault. Ils s'établirent donc dans l'Ancien Quartier Français près de la famille Richmond. Ainsi débutent les nouvelles branches de l'arbre généalogique des Marchesseault qui alimenteront mes chroniques.
Votre humble serviteur,
THEADOREL -Chroniqueur Mondanisims- JOURNAL des SAULES
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Vous vous doutez bien que si j'ai autant creusé les personnages issus de la Famille Marchesseault, c'est que cette famille sera importante pour la Famille Richmond qui relève le Défi des Décennies. Peut-être y'aura-t-il quelques amitiés qui se développeront entre les membres de ces deux familles... Peut-être y'aura-t-il quelques amours qui verront le jour entre les (encore trop jeunes) membres des familles Richmond et Marchesseault.
Dans la prochaine publication, vous verrez les balbutiements des liens qui se créeront entre Richmond et Marchesseault.
J'aime beaucoup l'histoire de cette belle grande famille des Marchesseault ! C'est vraiment très intéressant toute cette élaboration sur leurs origines et leur passé. Je sens qu'en effet, ils ne peuvent qu'être d'une grande importance pour l'histoire, vu comme ils sont développés et bien amenés ! J'ai hâte de découvrir leurs interactions avec la famille Richmond !
Malheureusement pour moi je n'ai actuellement que très peu de temps et je viens seulement de reprendre la lecture de ton chef-d'œuvre.
Tout est si bien ficelé je suis vraiment fan de ton style d'écriture et aussi de ta façon d'intégrer de nouvelle famille à ton decade ce qui rajoute encore un peu plus de vie à celui-ci. La famille Richmond se débrouille très bien les enfants sont tellement mignons
Les années 1900 approche à grand pas tellement hâte de lire la suite des chroniques mondanisims
Ps: C'est tellement une bonne idée d'intégrer tes fidèles lecteurs à ton aventure, merci infiniment pour l'honneur que tu me fais d'en être
@October_Cat Tu liras une première interaction entre Marchesseault et Richmond dans cette publication!
@l0v3hina Choyé que tu viennes commenter mon Défi des Décennies malgré le peu de temps que tu as. Et quels bons mots pour moi! Je te remercie, c'est très encourageant.
Cette publication raconte une année riches en évènements pour la Famille Richmond et toutes celles qui les entourent. Et même, j'ai dû me limiter dans ce que je souhaitais y raconter! Bonne lecture à toutes et tous!
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🌳 ♥ Défi des Décennies ♥ 🌳
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Automne 1890
Après trois grossesses heureuses qui se sont terminées par la naissance de fils qui enrichirent la vie de Samuel et Gabriela Richmond, la quatrième grossesse de cette dernière fût plus éprouvante. Puisque pour Samuel Richmond, les enfants c’étaient l’OR du monde, il se senti dépossédé puisque leur quatrième enfant ne survécu par à sa naissance.
Gabriela Richmond vécu la plus sombre année de sa vie quand, en 1890, au tout début d’une toute nouvelle décennie, son quatrième accouchement ne lui permis pas d’accueillir un quatrième enfant dans sa famille. Le couple Richmond était éprouvé… Ils ne savaient pas comment consoler leur lourde peine. Gabriela Richmond coupa ses longs cheveux puisqu’elle en avait perdu pas mal en raison de son piètre état de santé… La vie des Richmond ne serait plus jamais la même après cette perte. Gabriela ne parlait presque plus… Tout ce qu’elle répétait, c’est que ses fils étaient sa seule richesse, qu’ils étaient l’OR du monde. N’avaient-ils pas prénommé leurs fils : RObeR t, OscaR et HectOR? Le couple chérissait leur quatrième né, en leur cœur, tous les soirs.
La Famille Marchesseault, quant à elle, était des plus nombreuses! Déjà, le patriarche Dr Marchesseault et son épouse Marguerite avaient donnés quatre fils à la terre, et voilà que l’aîné avait eu quatre filles. Médéric Marchesseault avait épousé une femme du Nord, Mary, qui était d’ascendance anglo-saxonne.
Med et Mary étaient les parents de quatre fillettes ayant chacune leur caractère! Il y avait les deux aînées, Margaret et Josephine.
L’aînée avait été nommée en l’honneur de sa Marmee : Margaret Marchesseault était une fillette posée, charmante aimant jouer à la maman avec ses petites sœurs ainsi qu’avec ses poupées. On lui donnait dix ans et elle avait déjà un grand sens des responsabilités.
Josephine, la seconde fille de Med et Mary, avait pour parrain le mystérieux Joseph, frère de Médéric. Josephine Marchesseault était une enfant de neuf ans qui avait du nerf, de cran et ne cachait pas son désir de suivre les traces de son parrain en devenant auteure… Ce que sa famille désapprouvait, sans le lui nommer explicitement pour ne pas briser ses élans d’apprentissages à l’École du Village où elle excellait selon Mlle Minnie Lizzie.
Les deux plus jeunes sœurs Marchesseault, Elizabeth et Amelia n’avait que sept et six ans et passaient le plus clair de leur temps ensemble à se donner des câlins, rêver de princes charmants et à créer des histoires imaginaires.
Marguerite Marchesseault, son époux et ses trois plus jeunes fils, aujourd’hui âgés fin vingtaine, emménageaient dans l’ancien Quartier Français, tout juste à côté de la Famille Richmond, éprouvée par la perte de leur quatrième enfant. Cela dit, les Marchesseault n’étaient pas protégés de quelques bourrasques eux-mêmes… Le Père Élisée Marchesseault tentait de calmer le jeu auprès de sa pieuse maman quand cette dernière apprit que son fils Joseph avait apporté avec lui un petit paquet (de troubles) qui n’était pas prévu…
Il avait été entendu que Joseph Marchesseault délaissait son alias Jules Pourtant, cet hypothétique identité d’auteur, mais surtout délaissait sa vie d’homme ayant consumé son amour pour une certaine Joan Case sans se marier…
Honteux, Marguerite et Dr Robert Marchesseault auraient préférés oublier cet écart de leur fils… Ils pouvaient émanciper leurs métayers, soigner les indigents, mais voir leur fils vivre une vie dissolue avec une femme et lui faire un enfant joyeusement sans la marier en se prenant pour un auteur prolifique : cela dépassait l’entendement!
Inflexible, la matriarche Marchesseault refusait catégoriquement que cette enfant, aussi innocente soit-elle des bêtises de ses parents, puisse vivre dans leur maison familiale. Et de toute façon, il n’y avait pas de place pour une enfant dans leur toute petite maison où ils se pilaient déjà sur les pieds avec cinq adultes… Le Père Élisée Marchesseault aurait sûrement préféré que sa maman ouvre davantage son cœur et n’oublie pas que l’on devait faire preuve de charité avec les autres, ainsi qu’avec les nôtres. Joseph Marchesseault dû à contrecœur laisser sa bien-aimée Joan Case et sa petite fille Jean* vivre ailleurs…
Samuel Richmond tentait d’afficher un sourire lorsqu’il sortait en ville. Pour se donner une contenance. Le regard embrumé d’émotions, il n’aperçût point une certaine personne disparue de Willow Creek depuis des années… Samuel Richmond fréquentait l’Auberge du Velours Bleu puisqu’il y retrouvait du réconfort auprès de Mlle Lavinia Jones qui avait toujours les bons mots pour tous les jeunes gens qui relevaient le Défi des Décennies auquel Samuel s’était joint dix ans plus tôt en ne sachant pas que le défi pouvait amener de lourdes épreuves comme celle de la perte d’un enfant.
Il jouait toujours à l’homme à qui tout souriait en passant devant le bar de l’Auberge où Mlle Lavinia était en service. Ce jour-là, Samuel Richmond passa devant une habituée, Mlle Catherine Octobre, une cajun de la région qui bavardait avec un homme à l’accent du Nord que Samuel n’avait jamais vu auparavant.
L’étranger, qui n’était nul autre que Joseph Marchesseault alias Jules Pourtant, comprit aisément que Samuel Richmond vivait une tragédie, il était capable de lire que derrière le sourire surfait de l’homme se cachait une profonde tristesse. Une tristesse que Joseph partageait puisqu’il avait dû, quelques jours plus tôt, quitter sa bien-aimée et sa fille adorée pour sauver les apparences de sa famille… Joseph alias Jules alla rejoindre Samuel Richmond qui était attablé seul dans le grand salon de l’auberge. Les deux hommes échangèrent longuement sur les épreuves qu’ils traversaient en ce moment. Samuel se dit que c’était bien la première fois de sa vie qu’une personne le rejoignait autant. Il n’avait jamais vraiment eu d’amis et voilà que ancien/nouvel habitant de Willow Creek lui inspirait de pareils sentiments amicaux.
Samuel Richmond apprit que Joseph alias Jules était machiniste pour une compagnie de chemin de fer et qu’il était doué pour la mécanique. Joseph prit le soin de cacher ses activités littéraires ne voulant pas que Samuel se désintéresse de leurs échanges. Samuel Richmond trouva inspirant de voir un jeune homme comme lui intéressé par les inventions de toutes sortes. Lui travaillait le bois et Joseph dit Jules travaillait le métal. Samuel et Jules devint amis. Jamais plus Samuel ne serait seul avec ses chagrins et ses joies. Il avait désormais un ami. Son premier. Un vrai.
Terminons cette chronique en vous annonçant que Vladimir Van der Gothik a survécu à un choquant incendie qui le laisse avec de graves brûlures, tout en le laissant bien vivant. Cassandre de Blancourt, sa fille aînée, veillait sur sa guérison et sa convalescence. Elle passait son temps entre son papa, presque brûlé vif et son enfant qu’elle avait mise au monde en cette belle année 1890. Car Célestin et Cassandre de Blancourt avaient désormais un héritier : Charles de Blancourt.
C'est ainsi que l'année 1890 fût riche en évènements de toutes sortes pour notre communauté. Naissance, décès, incendie, arrivée d'une nouvelle (ancienne) famille, séparation et autres bourrasques qui fait tanguer, plier les âmes qu'abritent notre région, mais qui ne les brisent pas.
Votre humble serviteur, THEADOREL -Chroniqueur Mondanisims- JOURNAL des SAULES
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*Le prénom de la fille de Jules Pourtant, Jean [dʒin] Case, se prononce à l'anglaise, ça se dit comme les pantalons à couture en denim "Jean".
Nous savons maintenant que Willow Creek est habité par la tenancière de l'Auberge du Velours Bleu: Mlle Lavinia Jones ainsi que par l'institutrice de l'École du Village Mlle Minerva Élizabeth Davis dite Mlle Minnie Lizzie ainsi que par une certaine Mlle Catherine Octobre, une cajun habituée de l'Auberge. Nous en apprendrons davantage sur toutes ces femmes en filigrane de l'histoire des Richmond. Demeurez attentives! Hihihihi
J'aime beaucoup l'histoire des Marchessault exilés puis revenus ! Les quatre fils tous différents et la nouvelle génération bien féminine. Ils me sont tous bien sympathiques. Je n'avais pas lu ton "Les quatre fils du Dr Marchessault" quand je me suis dit : tiens, ça me rappelle un truc cette histoire, et puis j'ai vu la référence
Il est bien mystérieux ce Jules-Joseph à double identité. Bon franchement, il aurait pu l'épouser vite fait bien fait sa Joan, et puis personne n'aurait su que l'enfant était née hors mariage ! Après tout les gens d'ici ne savent pas grand chose de la vie qu'il a menée dans le nord. Je me demande comment ça va évoluer cette affaire, m'étonnerait qu'elle reste étouffée (surtout maintenant que les chroniques en ont parlé 😅).
Une nouvelle amitié qui naît fera du bien à Samuel. Quant à Gabriela, je crois qu'elle a besoin d'un peu plus de temps après la drame qu'ils ont vécu. Ce pauvre enfant est donc né mais n'a pas survécu, les dés ont choisi pour toi manifestement !
Réponses
Pour ma part j'aime bien les petits cadres ça permet d'avoir les visages de près & donc de mieux voir les réactions. Ca donne un côté plus réaliste je trouve.
A suivree ☺️
Ca m'amuse beaucoup dans le jeu des situations comme celles des Turmez qui tournent autour de la maison. Je me dis que ma partie essaie de me dire quelque chose et j'essaie de m'en servir en général. C'est parfait qu'ils fassent la tronche, pile comme il faut !
Eh eh, j'adore que tu aies intégré la disparition de Sonia
Concernant les images, tu fais bien comme tu veux. Je trouve ça très bien ces petits montages, sauf si ça te prend trop de temps au final. Les deux solutions sont valables.
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@October_Cat Samuel est un romantique dans le fond!
@Lucileland Tu as bien raison, aussi bien utiliser les clins d’œil que nous fait le jeu et de les intégrer à notre récit. Ah oui pour Sonia, je trouvais à drôle de l'intégrer, d'autant plus que pour une chronique mondaine, la disparition de cette dernière faisait un peu de crunchie.
À toutes mes lectrices (et lecteurs), je n'ai pas pris le temps d'écrire depuis près de deux mois puisque je suis un jeune papa d'un bébé de cinq mois et il y a eu beaucoup de couches lavables/de biberons/de petits pyjamas sales/de jouets de dentition sur la table pour que je puisse prendre le temps d'écrire la suite de la trajectoire de Samuel et Gabriela. Disons que la vie de mes sims et la mienne étaient pas mal au diapason.
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Automne 1886
Les Richmond furent emportés par le tourbillon de la vie... Des vies, devrais-je vous écrire puisque la petite famille Richmond devint grande en l'espace de ces quelques années passées. Puisqu'en 1884, Gabriela, qui tenait le petit Robert serré contre son sein, apprenait joyeusement à Samuel que leur amour continuait de porter du fruit. Ils attendaient un second enfant qui naîtra durant cette jolie année 1884.
Oscar Richmond vit le jour dans cette humble demeure de Willow Creek, entouré de ses parents Gabriela et Samuel, ainsi que de son grand frère, de deux ans son aîné, Robert.
L'année suivante, en 1885, les Richmond étaient ensevelis de couches que Gabriela devaient laver, étendre et plier; cette dernière recommençaient trois fois par semaine! Elle donnait le biberon aux petits et s'assuraient que leurs besoins étaient répondus. Gabriela se consacrait pleinement à son rôle de maman. Ce qui m'a amené, chers lecteurs, à poser mon regard sur la Haute Société de Willow Creek et plus particulièrement sur la famille Van der Gothik qui avait vu disparaître l'épouse du patriarche bien mystérieusement. Vladimir Van der Gothik se considérait comme un veuf éploré et ne savait que faire de la tenue d'une maison et de l'éducation d'une jeune fille. Cassandra Van der Gothik devait être âgée de 15 ans et le patriarche discuta sérieusement avec sa fille d'une union à venir avec un membre de la Haute Société de notre coin de pays...
Il ne m'en fallu pas plus pour que j'alimente la machine et que j'expose dans cette chronique les noms des partis les plus illustres de notre communauté. En haut de la liste se retrouvait Célestin de Blancourt, issu de l'une des plus vieilles familles de planteurs de la région et seul survivant de la nombreuse descendance disséminée par son ancêtre, Louis de Blancourt à partir de 1700. L'Héritier des de Blancourt était un jeune homme de 25 ans, élégant, racé, cultivé qui avait fait un Grand Tour à vingt ans en faisant le tour de l'Europe, de ses musées, de ses soirées mondaines, de ses monuments, de ses opéras, de ses cercles littéraires et artistiques. Célestin de Blancourt avait également complété des études de Droit à l'Université de notre coin de pays, ce qui le rendait aussi bon orateur que bon défenseur de ses idées.
Il est le fils de Louis de Blancourt le 6e, le 7e du nom? On avait sincèrement perdu le compte puisque tous les descendants de l'ancêtre semblaient se prénommer Louis, Louise et leurs dérivés. Célestin avait été épargné et avait hérité d'un prénom qui, en quelques sortes, remerciait le Ciel de sa naissance puisque Françoise de Blancourt, la maman du meilleur parti de la ville, avait eu bien du mal à concevoir et à porter à terme cet enfant que les de Blancourt attendaient depuis bien des années. Les parents de Célestin semblaient être figés dans l'Antebellum, avant cette Guerre Civile qui avait déchirée notre pays, il y a une vingtaine d'années. Ils continuaient des pratiques dépassées, régnaient sur leur plantation, en maître et roi, et portaient les mêmes vêtements à la mode en 1850, ou même au 18e siècle! Les cheveux de Louis en faisait foi.
Notre fidèle, Placide Tonnerre, était toujours aux premières loges des premiers bruits d'une rumeur. C'est ainsi qu'il savait déjà que des pourparlers avec les de Blancourt étaient en court.... On y avait vu les Van der Gothik y visiter les de Blancourt. Il y avait quelque chose de surréaliste de voir ces deux familles, bien que puissantes et riches, se retrouver au même endroit. Les Van der Gothik, investisseurs provenant du Nord de notre pays, ayant fait leur richesse grâce à l'essor industriel qui brassait le Nord de notre Pays, qui avaient des mœurs victoriennes engoncées dans leur esprit calculateur et industrieux. Les de Blancourt, propriétaires terriens bien ancrés dans le Sud, au coeur de notre contrée, ayant acquis leur richesse avec la sueur de leurs censitaires qui étaient durement exploités depuis des générations, qui avaient des mœurs sudistes qui flottaient autour de chacun de leur geste languissant. Il y avait donc quelque chose de surréaliste pour Placide Tonnerre d’imaginer ces deux familles s'unir par le mariage de leurs enfants.
Louis de Blancourt, le énième du nom, et Vladimir Van der Gothik, avaient eu de bien nombreux échanges pour s'assurer que cette union serait avantageuse pour leurs deux familles. Il y aurait une union de leurs forces économiques et de leurs influences politiques avec cette union de raison ou ne résidait aucune pointe d'amour ou de tendresse. Il va de soi que c'est le genre de mariage qu'aurait scellé notre Gabriela Richmond, si elle n'avait pas bravé ses parents quelques années plus tôt pour épouser l'homme qui la faisait vibrer.
Heureusement, Célestin de Blancourt était bel homme, charmant, et cultivé de surcroît, ce qui pourrait rendre leurs fréquentations moins ennuyeuses qu'attendues par Cassandra Van der Gothik. Elle se surprit à sourire tout au long de leur premier échange qui s'était déroulé dans le jardin auprès de leurs pères respectifs qui avait déjà conclu le contrat de mariage qui serait signé lorsque Cassandra deviendrait majeure trois ans plus tard.
Puis, en 1886, Samuel Richmond su une heureuse nouvelle! Il tenait son fils aîné, Robert dans ses bras, Gabriela serrait leur second fils, Oscar, dans les siens, lorsqu'elle annonça à son époux qu'ils attendaient leur troisième enfant. Samuel ne pu masquer sa joie qui irradiait de son visage. Robert, qui aimait beaucoup son rôle de grand frère, se réjouissait d'avoir un autre petit à commander.
Samuel Richmond prit du temps avec son fils aîné, Robert, pour bien l'informer des responsabilités qui incombaient à l'aîné d'une famille. Bien que le petit Robert n'ait eu que quatre ans, il comprit combien son père était déjà fier de lui. Robert n'avait pas tout saisi du discours de son père, cela dit il avait retenu qu'il était le plus vieux, qu'il devait donner l'exemple et surtout qu'il était ce que son père avait nommé comme "l'Héritier du Défi des Décennies"... Sans trop comprendre toute la portée de ce Défi, Robert se disait qu'il aimait bien relever des épreuves que sa maman lui soumettait comme celles de bien faire son lit ou de ne pas mouiller celui-ci en se rendant au pot le plus tôt possible dès qu'il sentait qu'il avait envie. Robert se disait qu'il ne s'échapperait plus puisqu'il était l'aîné, l'héritier et qu'il allait devoir contrôler ses envies...
Ces nouvelles responsabilités n'empêchaient pas le petit Robert d'offrir son affection à son petit frère de deux ans, Oscar, qui redoutait l'arrivée d'un autre bébé que lui dans sa famille. Oscar avait adoré être le centre de l'attention de sa maman et n'envisageait pas de partager la tendresse de celle-ci. Heureusement, son grand frère, Robert, se montrait attentif à ce qu'il vivait et lui donnait tout plein de câlins, comme pour le préparer à en recevoir moins de leur mère.
Puis, entre deux omelettes pour nourrir ses petits hommes Robert et Oscar, et deux brassées de couches lavables, Gabriela senti les première contractions. Pour ce troisième accouchement, Gabriela n'a même pas eu le temps de faire sa toilette ou de prendre un bain pour faciliter la venue de l'enfant. Il était bien pressé de voir le jour!
C'est ainsi qu'en 1886, Gabriela Richmond donna naissance à son troisième enfant: un troisième fils qu'elle nomma Hector en l'honneur de son grand-père Turmez dont elle avait toujours été proche avant que ce dernier ne meure à l'été de ses onze ans. Elle regardait ce troisième fils et elle se senti soudainement envahie par une brève nostalgie de ses années de bonheur passées au Manoir des Turmez dans Pendula View. Il lui arrivait de se demander ce que devenait ses parents, Domingo et Andrea, et sa soeur Claudia... S'était-elle mariée à un riche homme hispanophone comme l'espéraient ses parents? Puis, elle posa de nouveau le regard sur son troisième fils, Hector, qui lui rappellerait toujours un peu ces beaux jours avec son grand-père Turmez.
Samuel Richmond se précipita vers son troisième fils, Hector, dès que sa journée de travail à la Forge se termina. Il était talonné par ses deux fils aînés, Robert et Oscar. Samuel se considéra comme privilégié d'être le père de trois garçons en santé. Sa lignée était assurée et son cœur de père était transporté de bonheur. Robert, au large sourire, accueillait son petit frère Hector avec des éclats de joie tandis qu'Oscar faisait la moue devant ce petit être pas très beau qui, pensait-il, voulait lui voler sa place dans le coeur de sa maman.
Veuillez, chers lecteurs, excuser cette longue chronique qui était toutefois nécessaire pour bien accueillir les bonnes nouvelles chez les Richmond ainsi que chez les Van der Gothik et les de Blancourt. Nous assistons à l'agrandissement de la famille Richmond avec l'arrivée d'Oscar Richmond en 1884 et Hector Richmond en 1886. Nous leur souhaitons un bel avenir radieux!
Votre humble serviteur,
THEADOREL
-Chroniqueur Mondanisims-
JOURNAL des SAULES
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Merci pour vos commentaires en lien avec les images superposées dans ma dernière publication de janvier. Je vais certainement réutiliser cette méthode tout au long de l'écriture de mon Décade.
Comme j'aime bien retrouver des Family Tree dans les histoires que je lis pour mieux démêler les relations entre les personnages, je me suis dit que je pourrais en créer pour mes personnages. Quoique pour le moment, c'est pas trop difficile de s'y retrouver puisqu'on suit le couple fondateur et leurs trois fils qui sont dans la petite enfance; mais attendez qu'ils se fassent des ami.e.s, des épouses, des enfants et que ces derniers aient leurs propres histoires et leurs propre descendance...
Hâte de continuer à jouer avec les Richmond pour vous pondre la suite de leurs trajectoires.
J'ai quelques idées pour les familles qui vont entourer les Richmond et se lier d'amitié avec les membres de la famille.
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Printemps 1889
Le temps file... Nous avons célébré en grandes pompes l'union des familles Van der Gothik et de Blancourt, l'an dernier. Les pères des jeunes mariés se réjouissent de cette union des plus avantageuses pour leurs fortunes respectives. Les de Blancourt exploite leur plantation de coton avec réussite et la vente de leur produit brut ira se faire transformer dans l'une des usines de transformation acquise par les Van der Gothik à leur arrivée à Willow Creek. Ensuite, les intérêts des Van der Gothik continuent d'être flattés puisqu'ils sont d'importants investisseurs dans le Textile au Nord du Pays. Ainsi, l'avenir de Cassandra est assurée et la pérennité du lustre qu'inspire le nom de Blancourt est assuré.
Louis et Françoise de Blancourt ont accueillis leur jeune bru avec chaleur sous leurs dehors pompeux et hautains. Célestin de Blancourt semblait charmé par ce mariage avec une jeune femme instruite, jolie tout comme sa mère qui s'est éclipsée il y a quelques années... Quoique nous éviterons d'aborder ce sujet de front puisqu'il est sensible pour les Van der Gothik... De toute les manières, la beauté et l'intelligence de Cassandra nouvellement de Blancourt éclipse les aléas de sa mère disparue.
Seul, Alexandre Van der Gothik, fait la tête à sa grande soeur pour ce mariage qui l'éloigne de lui. Il se sent terriblement seul auprès de son père distant, Vladimir. Alexandre souffre que ce dernier préfère s'occuper de ses investissements plutôt que d'investir dans sa relation avec son unique fils qui est, de toute façon, appelé à reprendre les affaires de son père quand Vladimir sera plus âgé. Cassandra de Blancourt est heureuse de son union avec Célestin qui se montre courtois et bienveillant à son égard.
Et que dire de la famille Richmond? Les dernières années ont été profitables pour les trois fils de Samuel et Gabriela Richmond. Les trois frères ont poussés et ont développés leurs personnalités propres. Samuel et Gabriela sont fiers de leur progéniture. Samuel continue de tout donner à sa forge et à bricoler, inventouiller ici et là quelques bidules ne semblant servir à rien. Gabriela n'a le temps que de faire la lessive à la main, nourrir ses petits, préparer des repas à son homme et nettoyer leur charmante et humble maison. Elle est toujours dépassée par les tâches qui l'accablent. Elle n'a plus le temps pour la broderie et elle s'étend de tout son long épuisée, plus souvent qu'autrement...
Robert Richmond, âgé de sept ans, fréquente l'École du Village dirigée par Mlle Minerva Elizabeth Davis. Il est très doué pour les études. On le considère comme un petit génie. Mlle Minnie Lizzie, comme Robert et ses camarades surnomment leur institutrice, voit en Robert un de ses meilleurs élèves. Elle projette que le petit à l'étoffe de faire des études universitaires. Quoique, Samuel et Gabriela auront-ils les moyens d'offrir de dispendieuses études universitaires à leur fils aîné? Robert a les yeux de son père, d'un gris perçants. Il a les cheveux couleurs ébène de sa mère et son sourire bienveillant. Robert est toujours l'heureux frère aîné de la fratrie Richmond.
Robert aime échanger avec son petit frère Oscar, il sent que le petit a besoin de parler, d'avoir un peu d'attention de quelqu'un. Robert aime comment Oscar raconte ses histoires. Il le trouve doué pour les histoires alambiqués au dénouement toujours surprenant! Oscar sent que son grand frère s'intéresse à lui et cela le soulage de ce besoin constant d'attirer l'attention de ses parents et de tous ceux qui l'entourent. Oscar dégage beaucoup d'énergie et prend beaucoup de place dans la maison des Richmond.
Oscar Richmond, âgé de 5 ans, s'impatiente de commencer à l'École du Village pour y rejoindre son frère tant admiré, Robert. On reconnaît chez le petit déjà beaucoup d'ambition puisqu'il rêve d'accomplir d'aussi grandes choses que son grand frère. Il ne nourrit pas de jalousie ou d'envie à l'égard de Robert, il se sent inspiré par ce dernier. Il souhaite qu'en réalisant des choses aussi fameuses que Robert, comme lire, écrire, compter et réussir ses leçons, il pourra recevoir de ses parents les mêmes félicitations et encouragements. Oscar est le portrait craché de sa maman, Gabriela. Il a les mêmes cheveux noir de jais, les mêmes yeux d'émeraude et les mêmes joues proéminentes.
Tandis qu'Oscar cherche, en vain, l'attention de celle à qui il ressemble tant. Hector, le petit dernier, câline sa douce maman du matin au soir au grand bonheur de cette dernière qui a développé pour son plus jeune fils un grand attachement. Il n'est pas rare qu'on les retrouve mains dans la mains dans le jardin à parler des fleurs qui y poussent ou Hector jouant calmement près de sa mère pendant qu'elle fait la lessive pour une énième fois de la semaine...
Hector Richmond, âgé de trois ans, petit charmeur de sa maman, a hérité des yeux verts vifs de Gabriela tout en ayant reçu de son père, Samuel, les tâches de rousseurs qui caractérise bien le patriarche. Cela dit, Hector a les cheveux bruns foncés et frisés comme aucun de ses parents. Probablement un lègue des générations passées chez les Richmond. Il est de loin, le plus joli et capricieux des fils Richmond. Hector semble savoir qu'il a un charme indéniable et que ses proches, exception faite d'Oscar, ne peuvent y résister.
Il n'est pas rare que le petit Hector monopolise la conversation lorsque les Richmond se réunissent à la fin de la journée dans leur salon pour profiter du peu d'accalmie que leur offre leurs éreintantes journées de labeur ou d'études. Oscar, bon joueur et bon frère malgré tout écoute toujours son petit frère dans ses babillages. Robert est parfois désolé de voir le plus petit prendre toute la place au détriment d'Oscar. Samuel et Gabriela, trop épuisés pour remarquer tout ce qui se trame entre les trois frères, sont assis satisfaits de leur journée de travail effréné à la forge ou avec les tâches domestiques.
Samuel Richmond trouve toujours le temps de passer du temps de qualité avec son fils aîné. Samuel est fasciné par l'intelligence de son plus vieux. Il aime l'entendre lui raconter tout ce qu'il apprend à l'École du Village. Il voit que Mlle Minnie Lizzie est compétente et encourageante. Cependant, lorsqu'il est question d'études supérieures, Samuel trouve qu'il trop prématuré d'aborder un tel sujet, d'autant plus qu'en ce moment, jamais Gabriela et lui ne pourrait offrir des études à leurs fils aîné, ni aux deux autres d'ailleurs.
Très chers lecteurs, nous sommes toujours heureux de lire que les Richmond relèvent de Défi des Décennies avec brio. Nous constatons également que les familles de la Bonne Société continue à nouer des relations entres elles comme le prouve le mariage de Cassandra et Célestin de Blancourt. Les Turmez nous laissent sans nouvelles ces dernières années depuis que leur fille, Gabriela, leur a fait l'affront d'un mariage avec un homme issu de la plèbe. Prochainement, nous aurons possiblement à commenter la venue d'une nouvelle famille à Willow Creek. La grande famille du Dr Marchesseault, ayant combattu pour le Nord, lors de la Guerre Civile, ayant déchirée notre Pays, il y a plus de dix ans, envisage de s'établir dans notre belle contrée.
Votre humble serviteur,
THEADOREL
-Chroniqueur Mondanisims-
JOURNAL des SAULES
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@MiniLazy @Lucileland @October_Cat @l0v3hina @sirhc59 (Et tous ceux et celles qui voudraient me donner leur avis) J'en suis à me demander si j'agrandis la famille des Richmond... Grâce aux dés, tous les fils de Samuel et Gabriela ont survécu à la mortalité infantile qui sévissait à l'époque. Trois garçons assurent une descendance à Samuel. Pensez-vous que Robert, Oscar et Hector aimeraient la venue d'un quatrième mousquetaire pour compléter le tableau?
Voici l'arbre généalogique mis à jour pour l'année 1889:
Et c'est moi ou " Mlle Minnie Lizzie " ... je dois y voir un signe ?
C'est à toi que décider si Samuel et Gabriela doivent continuer à agrandir la famille
Un nouveau né te permettra de découvrir les nourrissons dès cette génération dans cette partie, mais la famille est-elle prête et suffisamment forte pour le gérer
Chris CréationsSims *** YouTube *** Twitter *** Facebook Chris CréationsSims *** L'UniverSims
Les trois petits sont garçons semblent avoir un brillant avenir devant eux ! Une nouvelle famille s'installe à Willow Creek ? Intéressant, j'ai hâte de découvrir la famille du Dr Marchesseault ! Il a combattu lors d'une Guerre Civile, d'accord, d'accord
Pour ce qui est de savoir si tu as un nouvel enfant, peut-être pourrais-tu brasser le Dé de la Destinée à nouveau ?
Bonne journée en tout cas
Très bonne idée l'arbre généalogique, moi aussi j'aime beaucoup quand il y en a dans les livres ! (aussi parce que ça promet toujours une grande histoire de famille
Quant au 4e enfant, à toi de voir l'histoire que tu souhaites raconter ! Ces trois-là semblent déjà avoir une dynamique entre eux et peuvent tout à fait se suffire à eux-même, mais si tu souhaite en ajouter un, je suis sûre qu'il saura y trouver sa place (à conditions que les dés lui soient favorables à lui aussi)
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@sirhc59 J'ai tellement hâte de découvrir les nourrissons! Mais, comme joueur débutant aux Sims 4, ça m'effraie un petit peu...
@October_Cat Tu apprendras à connaître les Marchesseault dans cette courte publication visant à décrire cette famille nombreuse qui aura son importance pour plusieurs membres de la famille Richmond. Les trajectoires des deux familles seront étroitement liées. Comme celles de Vander Gothik et des de Blancourt. J'aime que tu voies mon souci de bien faire vivre le siècle passé dans un Pays fictif s'apparentant au Sud des États-Unis sans que cela ne soit une réplique de la véritable Histoire.
@Lucileland J'aime bien explorer les relations dans une fratrie, c'est toujours plus complexe qu'on ne le croirait aux premiers abords. Pour l'arbre généalogique, je sais que tu l'as utilisé pour ton propre Decade Challenge, fort bien accompli et écrit.
Pour la naissance d'un quatrième enfant, on va voir quelle avenue j'ai choisi lors de ma prochaine publication; puisque pour celle-ci, je me concentre sur les Marchesseault qui auront une grande importance dans la trajectoire de plusieurs membres de la famille Richmond.
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Printemps 1890
S'il m'arrive de jouer au généalogiste amateur, c'est que parfois dans les vieilles branches familiales l'on retrouve quelques savoureux faits marquants que convoitent les chroniqueurs de mon espèce. Lorsqu'on s'amuse à retracer l'histoire de la famille Marchesseault, on y retrouve un foisonnement d'évènements susceptibles d'alimenter les chroniques mondanisim.
D'abord, l'Ancêtre s'est établi sur les rives du Ruisseau au XVIIe siècle puisque ayant fui le Royaume Fransim en raison de quelques crimes d'imposture à la Cour du Roi lors d'une certaine affaire de poisons qui a vite empoisonné les relations des courtisans du Roi à une époque fort sensible de l'histoire. Puis, ayant continué à se jouer de tout un chacun l'Ancêtre Marchesseault s'est fait offrir une vaste terre qu'il a transformé en une vaste plantation. Les générations se successives exploitèrent les métayers et la terre tout en scellant des unions avec tout ce que le Pays avait de familles influentes. Jusqu'au jour au le Dr Robert Marchesseault, accompagné de son épouse Marguerite, choisirent d'émanciper ses métayers qui n'auraient jamais pu s'offrir une parcelle de terres sans cette donation purement offerte. C'était quelques temps avant le début de la Guerre Civile qui déchira le Pays.
Dr Robert Marchesseault, éclairé par des valeurs humanistes, était un riche héritier du Sud pour qui l'avenir radiait à l'époque de l'Antebellum. Le jeune homme qu'il était ne pouvait accepter de voir toutes les personnes travaillant pour sa famille souffrir et s'appauvrir davantage. Dès que ses parents quittèrent cette Terre, le Dr Marchesseault pris la difficile décision d'affranchir les travailleurs de sa famille et de leur offrir des parcelles de terre en reconnaissance de leur labeur ainsi que de ceux de leurs ancêtres avant eux. Dr Robert Marchesseault, qui avait fait sa médecine, se mit jusqu'à soigner les vieillards et les enfants de ces travailleurs enchaînés aux propriétaires des plantations avoisinantes.
Marguerite, dite Marmee, accompagnait son époux lors de ses visites aux malades. Elle savait trop bien que la Bonne Société de Willow Creek désapprouvât tout d'abord l'émancipation de leurs travailleurs et qui plus est que le Dr Marchesseault soignent ces indigents, ces travailleurs dont on avait le dédain. Marguerite Marchesseault ne prêtait pas l'oreille aux racontars ni aux injures qu'on leur sifflait sur leur passage puisque son époux et elle, estimaient faire ce qui leur semblaient juste.
Il n'en demeure pas moins que lorsque la Guerre Civile se déclencha, il allait de soit que le Dr Marchesseault allait défendre les valeurs qui l'animaient en rejoignant l'Armée du Nord du Pays. Les quatre fils du Dr Marchesseault virent leur père devenir un officier de première importance et les quitter pour le Nord. Comme Marguerite et ses quatre fils étaient en danger à Willow Creek, ils s'exilèrent au Nord du Pays chez leur vieille tante Josephte. Ils y demeurèrent des années 1860 jusqu'à nos jours en 1890, qui marque le début d'une toute nouvelle décennie.
Le Dr Marchesseault et son épouse sont les parents de quatre garçons qui sont désormais des hommes. Les quatre fils du Dr Marchesseault ont évolué chacun avec leurs charismes, leurs personnalités et leurs aspirations. L'aîné le Docteur Médéric, dit Med, a suivi les traces de son père en étudiant la médecine et en devenant docteur chez les populations défavorisées. Le second, Joseph, alias Jules Pourtant, a une destinée plus complexe est sinueuse. Il est machiniste pour une compagnie de chemin de fer et serait vraisemblablement un auteur qui publie des livres au Nord du Pays. Le troisième, Père Élisée, fortement influencé par la piété de Marmee et les valeurs humanistes du Dr Marchesseault, s'engage dans les ordres et devint Curé. Tandis que le quatrième et dernier fils, Aimé, est un artiste peintre sans grande ambition qui vit de la vente d'une toile ici et là, sans espérer mieux.
La Famille Marchesseault, avec leur passé qui les hantait, revint à Willow Creek pour retrouver la terre sur laquelle, ils avaient vu le jour. Leur ancienne plantation était devenue une coopérative agricole et leur ancien manoir tombait en ruine; et comme le Dr Marchesseault avait donné toute sa fortune pour aider ses anciens métayers, il ne restait plus rien aux fils Marchesseault. Ils s'établirent donc dans l'Ancien Quartier Français près de la famille Richmond. Ainsi débutent les nouvelles branches de l'arbre généalogique des Marchesseault qui alimenteront mes chroniques.
Votre humble serviteur,
THEADOREL
-Chroniqueur Mondanisims-
JOURNAL des SAULES
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Vous vous doutez bien que si j'ai autant creusé les personnages issus de la Famille Marchesseault, c'est que cette famille sera importante pour la Famille Richmond qui relève le Défi des Décennies. Peut-être y'aura-t-il quelques amitiés qui se développeront entre les membres de ces deux familles... Peut-être y'aura-t-il quelques amours qui verront le jour entre les (encore trop jeunes) membres des familles Richmond et Marchesseault.
Dans la prochaine publication, vous verrez les balbutiements des liens qui se créeront entre Richmond et Marchesseault.
Tout est si bien ficelé je suis vraiment fan de ton style d'écriture et aussi de ta façon d'intégrer de nouvelle famille à ton decade ce qui rajoute encore un peu plus de vie à celui-ci. La famille Richmond se débrouille très bien les enfants sont tellement mignons
Les années 1900 approche à grand pas
Ps: C'est tellement une bonne idée d'intégrer tes fidèles lecteurs à ton aventure, merci infiniment pour l'honneur que tu me fais d'en être
@l0v3hina Choyé que tu viennes commenter mon Défi des Décennies malgré le peu de temps que tu as. Et quels bons mots pour moi! Je te remercie, c'est très encourageant.
Cette publication raconte une année riches en évènements pour la Famille Richmond et toutes celles qui les entourent. Et même, j'ai dû me limiter dans ce que je souhaitais y raconter!
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Automne 1890
Après trois grossesses heureuses qui se sont terminées par la naissance de fils qui enrichirent la vie de Samuel et Gabriela Richmond, la quatrième grossesse de cette dernière fût plus éprouvante. Puisque pour Samuel Richmond, les enfants c’étaient l’OR du monde, il se senti dépossédé puisque leur quatrième enfant ne survécu par à sa naissance.
Gabriela Richmond vécu la plus sombre année de sa vie quand, en 1890, au tout début d’une toute nouvelle décennie, son quatrième accouchement ne lui permis pas d’accueillir un quatrième enfant dans sa famille. Le couple Richmond était éprouvé… Ils ne savaient pas comment consoler leur lourde peine. Gabriela Richmond coupa ses longs cheveux puisqu’elle en avait perdu pas mal en raison de son piètre état de santé… La vie des Richmond ne serait plus jamais la même après cette perte. Gabriela ne parlait presque plus… Tout ce qu’elle répétait, c’est que ses fils étaient sa seule richesse, qu’ils étaient l’OR du monde. N’avaient-ils pas prénommé leurs fils : RObeR t, OscaR et HectOR? Le couple chérissait leur quatrième né, en leur cœur, tous les soirs.
La Famille Marchesseault, quant à elle, était des plus nombreuses! Déjà, le patriarche Dr Marchesseault et son épouse Marguerite avaient donnés quatre fils à la terre, et voilà que l’aîné avait eu quatre filles. Médéric Marchesseault avait épousé une femme du Nord, Mary, qui était d’ascendance anglo-saxonne.
Med et Mary étaient les parents de quatre fillettes ayant chacune leur caractère! Il y avait les deux aînées, Margaret et Josephine.
L’aînée avait été nommée en l’honneur de sa Marmee : Margaret Marchesseault était une fillette posée, charmante aimant jouer à la maman avec ses petites sœurs ainsi qu’avec ses poupées. On lui donnait dix ans et elle avait déjà un grand sens des responsabilités.
Josephine, la seconde fille de Med et Mary, avait pour parrain le mystérieux Joseph, frère de Médéric. Josephine Marchesseault était une enfant de neuf ans qui avait du nerf, de cran et ne cachait pas son désir de suivre les traces de son parrain en devenant auteure… Ce que sa famille désapprouvait, sans le lui nommer explicitement pour ne pas briser ses élans d’apprentissages à l’École du Village où elle excellait selon Mlle Minnie Lizzie.
Les deux plus jeunes sœurs Marchesseault, Elizabeth et Amelia n’avait que sept et six ans et passaient le plus clair de leur temps ensemble à se donner des câlins, rêver de princes charmants et à créer des histoires imaginaires.
Marguerite Marchesseault, son époux et ses trois plus jeunes fils, aujourd’hui âgés fin vingtaine, emménageaient dans l’ancien Quartier Français, tout juste à côté de la Famille Richmond, éprouvée par la perte de leur quatrième enfant. Cela dit, les Marchesseault n’étaient pas protégés de quelques bourrasques eux-mêmes… Le Père Élisée Marchesseault tentait de calmer le jeu auprès de sa pieuse maman quand cette dernière apprit que son fils Joseph avait apporté avec lui un petit paquet (de troubles) qui n’était pas prévu…
Il avait été entendu que Joseph Marchesseault délaissait son alias Jules Pourtant, cet hypothétique identité d’auteur, mais surtout délaissait sa vie d’homme ayant consumé son amour pour une certaine Joan Case sans se marier…
Honteux, Marguerite et Dr Robert Marchesseault auraient préférés oublier cet écart de leur fils… Ils pouvaient émanciper leurs métayers, soigner les indigents, mais voir leur fils vivre une vie dissolue avec une femme et lui faire un enfant joyeusement sans la marier en se prenant pour un auteur prolifique : cela dépassait l’entendement!
Inflexible, la matriarche Marchesseault refusait catégoriquement que cette enfant, aussi innocente soit-elle des bêtises de ses parents, puisse vivre dans leur maison familiale. Et de toute façon, il n’y avait pas de place pour une enfant dans leur toute petite maison où ils se pilaient déjà sur les pieds avec cinq adultes… Le Père Élisée Marchesseault aurait sûrement préféré que sa maman ouvre davantage son cœur et n’oublie pas que l’on devait faire preuve de charité avec les autres, ainsi qu’avec les nôtres. Joseph Marchesseault dû à contrecœur laisser sa bien-aimée Joan Case et sa petite fille Jean* vivre ailleurs…
Samuel Richmond tentait d’afficher un sourire lorsqu’il sortait en ville. Pour se donner une contenance. Le regard embrumé d’émotions, il n’aperçût point une certaine personne disparue de Willow Creek depuis des années… Samuel Richmond fréquentait l’Auberge du Velours Bleu puisqu’il y retrouvait du réconfort auprès de Mlle Lavinia Jones qui avait toujours les bons mots pour tous les jeunes gens qui relevaient le Défi des Décennies auquel Samuel s’était joint dix ans plus tôt en ne sachant pas que le défi pouvait amener de lourdes épreuves comme celle de la perte d’un enfant.
Il jouait toujours à l’homme à qui tout souriait en passant devant le bar de l’Auberge où Mlle Lavinia était en service. Ce jour-là, Samuel Richmond passa devant une habituée, Mlle Catherine Octobre, une cajun de la région qui bavardait avec un homme à l’accent du Nord que Samuel n’avait jamais vu auparavant.
L’étranger, qui n’était nul autre que Joseph Marchesseault alias Jules Pourtant, comprit aisément que Samuel Richmond vivait une tragédie, il était capable de lire que derrière le sourire surfait de l’homme se cachait une profonde tristesse. Une tristesse que Joseph partageait puisqu’il avait dû, quelques jours plus tôt, quitter sa bien-aimée et sa fille adorée pour sauver les apparences de sa famille… Joseph alias Jules alla rejoindre Samuel Richmond qui était attablé seul dans le grand salon de l’auberge. Les deux hommes échangèrent longuement sur les épreuves qu’ils traversaient en ce moment. Samuel se dit que c’était bien la première fois de sa vie qu’une personne le rejoignait autant. Il n’avait jamais vraiment eu d’amis et voilà que ancien/nouvel habitant de Willow Creek lui inspirait de pareils sentiments amicaux.
Samuel Richmond apprit que Joseph alias Jules était machiniste pour une compagnie de chemin de fer et qu’il était doué pour la mécanique. Joseph prit le soin de cacher ses activités littéraires ne voulant pas que Samuel se désintéresse de leurs échanges. Samuel Richmond trouva inspirant de voir un jeune homme comme lui intéressé par les inventions de toutes sortes. Lui travaillait le bois et Joseph dit Jules travaillait le métal. Samuel et Jules devint amis. Jamais plus Samuel ne serait seul avec ses chagrins et ses joies. Il avait désormais un ami. Son premier. Un vrai.
Terminons cette chronique en vous annonçant que Vladimir Van der Gothik a survécu à un choquant incendie qui le laisse avec de graves brûlures, tout en le laissant bien vivant. Cassandre de Blancourt, sa fille aînée, veillait sur sa guérison et sa convalescence. Elle passait son temps entre son papa, presque brûlé vif et son enfant qu’elle avait mise au monde en cette belle année 1890. Car Célestin et Cassandre de Blancourt avaient désormais un héritier : Charles de Blancourt.
C'est ainsi que l'année 1890 fût riche en évènements de toutes sortes pour notre communauté. Naissance, décès, incendie, arrivée d'une nouvelle (ancienne) famille, séparation et autres bourrasques qui fait tanguer, plier les âmes qu'abritent notre région, mais qui ne les brisent pas.
Votre humble serviteur,
THEADOREL
-Chroniqueur Mondanisims-
JOURNAL des SAULES
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*Le prénom de la fille de Jules Pourtant, Jean [dʒin] Case, se prononce à l'anglaise, ça se dit comme les pantalons à couture en denim "Jean".
Nous savons maintenant que Willow Creek est habité par la tenancière de l'Auberge du Velours Bleu: Mlle Lavinia Jones ainsi que par l'institutrice de l'École du Village Mlle Minerva Élizabeth Davis dite Mlle Minnie Lizzie ainsi que par une certaine Mlle Catherine Octobre, une cajun habituée de l'Auberge. Nous en apprendrons davantage sur toutes ces femmes en filigrane de l'histoire des Richmond. Demeurez attentives! Hihihihi
Il est bien mystérieux ce Jules-Joseph à double identité. Bon franchement, il aurait pu l'épouser vite fait bien fait sa Joan, et puis personne n'aurait su que l'enfant était née hors mariage ! Après tout les gens d'ici ne savent pas grand chose de la vie qu'il a menée dans le nord. Je me demande comment ça va évoluer cette affaire, m'étonnerait qu'elle reste étouffée (surtout maintenant que les chroniques en ont parlé 😅).
Une nouvelle amitié qui naît fera du bien à Samuel. Quant à Gabriela, je crois qu'elle a besoin d'un peu plus de temps après la drame qu'ils ont vécu. Ce pauvre enfant est donc né mais n'a pas survécu, les dés ont choisi pour toi manifestement !
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