Ca y'est le grand déménagement! Et ben elle est chouette cette nouvelle maison; avec le coin soirée et l'espace détente
RIP la Maman de Clément Le pauvre Corentin à qui sa Mamie manque beaucoup, mais Linette a su trouver les mots pour le réconforter
Bon ben la Nounou n'est pas approuvée par Cassandra Mais qu'elle idée aussi de lui raconter des histoires au lieu de la laisser jouer avec sa dablette
Joyeux anniversaire Jules! Chouette soirée, même si le lendemain c'était un peu difficile
Je suis sûre que pour la prochaine soirée, Linette sera top en tant que DJ
Wow, quel changement de déco avec cette nouvelle maison! C'est très chaleureux, et surtout elle est vraiment bien aménagée avec son coin soirées et son espace bien-être!
Cassie a sa chambre à elle et elle est ravie, tandis que Jules a l'air d'avoir bien déstressé, ouf
Maintenant, va-t-il encore supporter longtemps ce rythme de fiestas effréné, vu son "grand" âge?
C'est vrai que ce quartier de Windenburg est très agréable! En effet c'est un excellent choix pour Linette et Jules, qui adorent faire la fête, mais aussi être au calme en famille
Allez Linette, vivement qu'on te voie mixer à Pan Europa
Super travail, avec cette maison 😍 Une page se tourne. Linette laisse le chalet de Maxime derrière elle pour regarder droit devant et avancer avec sa peopre famille...
J’allai voir Corentin... Il gémissait devant l’urne de sa grand-mère...
Il y a de l'ambiance, dis-donc, dans cette famille 😬 pauvre petit mais la scène où Linette le réconforte était touchante ❤️
À ce que je vois, Cassandre n'aime pas que la nounou écorche son prénom, mais quand on n'est pas capable de prononcer "Alexandra", jeune fille, on évite de se plaindre blague à part c'est bien que la petite ait formulé l'absence de feeling qu'elle avait avec cette nourrice. À l'avenir, elle pourra se faire garder par quelqu'un avec qui elle s'entend mieux 😊
Et joyeux anniversaire Jules (déjà ?! ) ! Qu'il est agréable de pouvoir fêter ça à Windenburg, la map est si belle 🥰
@Ellandan
Merci pour la nouvelle maison. Je l’ai conçue pour les besoins de Linette.
C’est toujours dur pour les bambins de perdre un être cher.
La nounou a eu tout faux avec Cassandre. Je pense que nous ne sommes pas près de la revoir.
Jules a eu un bel anniversaire mais il a un peu de mal, maintenant, avec les nuits blanches... Il prend de l’âge.
Linette va tout faire pour assurer en tant que DJ !
@Elinoee
Merci beaucoup pour la maison. Je l’ai créée pour que Linette s’y sente bien. C’est certain qu’elle est plus chaleureuse que la maison de Michèle, qui se voulait plus moderne.
Oui, Jules a déstressé. Il était temps !
Par contre, c’est vrai qu’il est très fatigué à cause des fêtes à répétition. Il a 40 ans, maintenant et, en travaillant tôt le matin, ça devient de plus en plus compliqué.
Cassandre a une grande chambre rien qu’à elle, avec plein de jouets, et elle devrait s’y plaire
Linette au Pan Europa ? Ce n’est pas encore maintenant, mais sûrement bientôt
@Eljisim
Merci beaucoup pour la maison. Il fallait un lieu adapté à cette génération. Linette a donc eu le droit à sa maison personnalisée. Il faut aller de l’avant, tu l’as dit.
Il y a de l'ambiance, dis-donc, dans cette famille 😬 pauvre petit mais la scène où Linette le réconforte était touchante ❤️
J’ai rigolé à ta première phrase, en me disant que j’en avais peut-être un peu trop fait dans le mélodrame ! Mais bon, corentin a été réconforté, c’est l’essentiel.
Personne n’aime qu’on écorche son prénom. D’ailleurs, je préfère largement Cassandre à Cassandra.
Linette ne la confiera plus à cette nounou, c’est certain. Cassie a bien fait de s’exprimer.
Oui, c’est déjà l’anniversaire de Jules. Il ne faut pas oublier que Linette est restée un bon moment adolescente alors que Jules était déjà jeune adulte...
Toujours d’accord avec toi pour la map de Windenburg !
Et maintenant la suite...
Gen 05 - Chapitre 9 – Fêtes
Le samedi soir, tout le monde était au rendez-vous pour les anniversaires de Clément et Alexandra.
Nous avions engagé, pour l’occasion, une pianiste et un mixologue.
Nous voulions profiter de la fête.
Alexandra fut la première à souffler ses bougies.
Et elle y mit tout son cœur.
- Allez, vas-y ! l’encouragea Clément. Après, ce sera mon tour !
La petite sœur de Jules passa donc à l’âge adulte.
- Allez Clément, c’est à toi, maintenant !
- Tu crois, répondit-il à Lexa.
- Ne te fais pas prier ! Il est temps ! s’amusa mon mari.
- Bon, d’accord, j’y vais.
- Mon chéri, allons ! Tu te fais remarquer, là ! rigola Céline.
Clément souffla donc ses bougies, lui aussi, dans la liesse environnante.
Cela me faisait penser à toutes ses fêtes d’anniversaire qui auraient bientôt lieu. La prochaine serait celle de Corentin et Cassandre. Que le temps passait vite !
Je regardai mon ami Samuel et sa femme. Lilas venait d’accoucher de triplés : deux garçons et une fille. Comme nous avions changé depuis le lycée ! Nous étions à présent tous parents de beaux enfants qui, eux aussi finiraient par grandir et mener leur vie.
Quelqu’un avait allumé la chaîne hifi, et tous nos amis s’étaient levés et commençaient à danser Je ne devais pas les laisser faire. J’avais promis à Jules de m’installer aux platines ce soir.
Je les conduisis donc sur MA piste de danse.
J’essayai de mettre l’ambiance...
Et ma foi, j’y arrivai plutôt bien !
Clément et Jules s’étaient isolés pour parler.
Et j’embrasai tellement la piste que nos invités ne nous quittèrent que vers deux heures du matin.
J’étais tellement enthousiaste que le jour suivant, je fis danser Jules et Cassandre jusqu’à ce qu’il fût l’heure pour la petite d’aller au lit.
Jules et moi allâmes alors nous affronter sur le jeu d’arcades.
Je le battis à plates coutures.
Mon mari se mit alors à proférer des jurons qui m’étaient totalement inconnus...
- Ça alors. Je ne te savais pas mauvais joueur...
- Je ne suis pas mauvais joueur. Tu n’aurais pas dû gagner, c’est tout !
- Non mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre !
Je me décidai, ce soir-là, à parler à Jules de mon idée d’ouvrir une boulangerie.
- Tu es crevé. Même si tu ne fais pas beaucoup d’heures en tant que barista, tu as de plus en plus de mal à faire des nuits blanches et à t’en remettre.
- C’est clair. Mais nous aimons trop faire la fête, que veux-tu !
- Justement, j’ai une petite idée. Que dirais-tu si nous achetions un commerce ? Une boulangerie par exemple ? Tu pourrais préparer ton pain et tes gâteaux aux heures qui te conviennent. Et moi, j’en assurerais la gestion.
- Mais elle est géniale, ta petite idée, ma chérie ! Je pourrais même t’aider à la gestion et je connais très bien la relation client !
- Alors tu n’es pas contre ?
- Je suis totalement pour. J’en finirai ainsi avec ma carrière de barista.
- Je vais m’occuper de ça, dans ce cas. Dès que nous aurons trouvé, tu pourras démissionner.
- J’adore cette vision de nous deux en train de travailler ensemble.
- Moi aussi, figure-toi.
- Tu as toujours de bonnes idées. Comme cette fois où tu voulais absolument que nous venions vivre ici, à Windenburg. La vie avec toi est pleine de rebondissements et de joies. Je t’aime si fort.
- Moi aussi mon amour.
- Je n’aurais jamais rêvé plus grand bonheur.
- Je savais qu’on serait heureux ensemble, Jules. Depuis le début.
- Et que dirais-tu si je te proposais d’aller nous mettre au chaud sous la couette ?
- Je te suis.
Jules et moi nous dirigeâmes vers la chambre, le regard plongé dans celui de l’autre.
Nous exprimâmes notre bonheur jusque tard dans la nuit.
L’édredon en perdit quelques plumes mais nous étions heureux.
Le lendemain matin, je préparai, comme à mon habitude, le petit déjeuner pour le retour de Jules, mais surtout son café, lorsque Cassandre arriva dans la pièce.
- Maman ! C’est bientôt mon inversaire ?
- Très bientôt mon ange. C’est dans trois dodos !
- Ça veut dire qu’on va faire une fête et que je vais grandir.
- Oui ça veut dire ça. On va faire une fête, au parc, pour Corentin et toi. Ton cousin va grandir le même jour que toi.
- Et on pourra jouer sur les jeux des grands ? Parce qu’on sera grands ?
J’étais un peu émue. J’aurais tellement aimé prolonger la période bambin de ma fille...
- Oui ma puce. Vous serez grands.
Jules rentra du boulot, à ce moment-là :
- Bonjour, mes petites femmes !
- Il me semble avoir entendu parler d’anniversaire. Mais c’est l’anniversaire de qui ?
- Mon mien ! Dans trois dodos ! C’est Maman qui l’a dit !
- Ah bon ? Maman a dit ça ?
- Oui ! Et même que ce sera la fête au parc !
- Mais ça a l’air très sympa ! Tu voudras bien m’inviter ?
- Oh oui ! T’es mon Papa, je t’invite !
- Ce sera une belle journée, tu verras. On va faire ça au parc d’Oasis Spring. Ainsi, nous serons sûrs d’avoir du beau temps, dis-je à notre fille.
- Et crois-moi, ça va être une réussite. Question organisation de fêtes, ta maman s’y connait, ajouta mon mari.
- Ça a été ta journée mon amour ? Tu m’as l’air fatigué.
- Je suis crevé, oui... Je manque de sommeil. Pourtant, on a dû s’endormir vers une heure. On fait pire parfois.
- La faute à qui ? Tu tenais la forme, cette nuit !
- Oh oui ! C’était merveilleux.
- Je veux descendre, s’il te plait !
- Tu ne vas pas me le reprocher tout de même ?
- Certainement pas. Au contraire !
- J’adore voir ma femme heureuse !
- J’ai potassé les offres de vente de boulangeries, ce matin.
- Ben dis donc ! Quand tu as une idée en tête ! Tu as trouvé quelque chose ?
- Il n’y en a qu’une à vendre en ce moment.
- Coucou ! Je vais jouer à la dablette !
- Vas-y, ma chérie.
- Elle est loin d’ici ?
- Eh bien non ! Elle est sur la place du Sud ! Face à notre maison si on lève un peu les yeux !
- Je connais très bien cette boulangerie. Lui fait le pain, et elle, est à la gestion. Ils sont très sympas. Sais-tu pourquoi ils vendent ?
- J’ai entendu dire que son mari souffrait d’une sclérose en plaques. Il ne peut plus travailler.
- Oh, le pauvre...
- Tu crois que c’est une bonne affaire ?
- Excellente, même. Il y a déjà la clientèle. Mais il va falloir être à la hauteur pour garder les clients.
- Ça c’est ton domaine, Jules. Et tu y excelles justement. Je vais les appeler.
Trois dodos plus tard, toute la famille se retrouva au parc d’Oasis Spring pour fêter les anniversaires de Cassandre et Corentin. Le printemps était arrivé sur notre monde, mais à Windenburg, le temps était encore très frais et beaucoup trop changeant pour prévoir une activité d’extérieur.
Cassandre refusa de souffler ses bougies la première, car elle avait un peu peur.
Ce n’est que lorsqu’elle vit que tout allait bien pour Corentin, qu’elle se décida.
Nous avions maintenant devant nous deux magnifiques enfants.
Jules et moi étions très fiers de notre fille, tout autant que Clément et Céline pouvaient l’être de leur fils.
Les deux taties (Alexandra, la sœur de Jules et Emma, la sœur de Clément) étaient aux anges.
Quant à nos cousines, elles ne cessaient de s’extasier. Elles qui n’avaient pas eu la chance d’avoir d’enfants, considéraient un peu nos enfants comme les leurs.
Les enfants étaient partis jouer sur le vaisseau spatial du parc, nous laissant entre adultes.
Du coin de l’œil, j’aperçus Cassandre et Corentin en train de sympathiser avec d’autres enfants.
Je vis Jules et Clément s’enlacer. Les deux hommes se congratulaient mutuellement.
Le jour commençaient à décliner. Les enfants étaient encore en train de jouer, mais il était temps pour chacun de nous de rentrer dans son foyer.
Arrivés à la maison, nous nous posâmes au salon pour discuter.
Toute à mon enthousiasme, j’en oubliais que Cassandre était avec nous.
- Tu n’as pas l’impression d’avoir fait une gaffe ? me dit Jules, en me souriant.
- Oui, j’ai compris, merci !
- Alors, raconte-moi ! Il n’y avait réellement pas de restaurants hier ?
- Non, aucun. Le Créateur m’a dit cette nuit qu’il nous les rendait parce qu’ils serviraient plus tard à la mission de Cassandre.
- J’aimerais tellement ressentir les évènements comme tu les ressens. J’ai l’impression que ce restaurant a toujours été là.
- Je n’aurais peut-être pas dû te raconter l’histoire de ma famille. Tu aurais trouvé tout ça normal et tu ne te serais pas posé de question.
- Au contraire ! J’aime savoir ! Et c’est vrai que nous ne sommes jamais allés dans ce restaurant. Si je ne t’avais pas connue, je ne me serais même pas demandé pourquoi nous n’y sommes jamais allés.
- Mais je te connais et je sais pourquoi. C’est parce que jusqu’à maintenant, il n’existait pas.
- C’est tout à fait ça.
- J’adore cette idée d‘aller dîner ou déjeuner là-bas.
- Justement ! Cela fait partie d’une consigne supplémentaire que j’ai reçue. Et que je dois tenir, pour Cassandre, cette fois.
- Je me ferai un plaisir de t’y inviter pour un petit tête à tête.
- Tu ne pourras pas. Nous devons y aller avec Cassandre ou alors pas du tout. La consigne est très claire.
- Et moi qui avais espéré t’y emmener, pour un dîner romantique.
- Tu le feras lorsque notre fille aura atteint son âge jeune adulte.
- Eh ben ! Ce n’est pas demain la veille !
- Il faut savoir être patient dans la vie mon amour. Tout vient à point à qui sait attendre. Tu le sais, non ?
Un soir de semaine, veille d’un jour chômé pour Jules, nous nous apprêtions à sortir en discothèque. Nous embrassâmes Cassandre, lorsqu’elle nous dit :
- Pourquoi vous devez sortir ?
- Parce que nous aimons, Maman et moi, faire la fête, et que nos amis nous attendent.
- Mais vous partez souvent le soir !
- C’est ainsi ma chérie, lui dis-je doucement. Tu comprendras lorsque tu seras plus grande.
- Et en attendant, tu vas passer une bonne soirée avec Tatie Lexa, ajouta Jules.
- La voilà justement. Je vais la faire entrer.
- Tu as raison Papa, dit Cassandre en embrassant son père. En plus moi je vais aller dormir donc je ne vous verrai pas de toute façon.
Elle se tourna ensuite vers Alexandra :
- Salut Tatie !
- Bonsoir ma puce, ça va ?
- Alors, tu es prête à faire plein de trucs sympas ?
- Oh oui !
Nous rejoignîmes donc la bande à l’Usine, l’esprit serein sachant Cassandre entre de bonnes mains avec sa tante Alexandra.
Nous dansâmes une grande partie de la soirée, et fîmes les fous sur la piste de danse.
Puis nous allâmes étancher notre soif et nous reposer un peu.
J’aperçus du coin de l’œil, Emilie qui dansait sur la piste.
Lucie se dandinait près de notre table. Elle avait l’air éméchée. Je décidai d’aller saluer mes cousines.
Au moins, aujourd’hui, je pouvais sortir, et aller où je veux. Tous ces vieux souvenirs, enfouis dans ma mémoire, avaient ressurgi avec cette photo. J’allai la montrer à Lucie. Elle embaumait le nectar à plein nez !
Elle continua à danser, seule et enivrée, au milieu de nous tous.
La soirée touchait à sa fin. Nous étions tous un peu éteints et il était temps de partir.
Nous arrivâmes à la maison vers trois heures du matin.
Nous laissâmes Alexandra parler. Nous comprîmes tous les deux qu’elle en avait besoin.
Alexandra avala une grosse gorgée de son cocktail. Jules et moi nous regardâmes... Nous étions sur la même longueur d’ondes, comme toujours, et nous avions tapé dans le mille.
Dans les jours qui suivirent notre conversation avec Alexandra, j’observai ma petite Cassandre... Ma belle-sœur nous avait dit que notre fille était très douée pour le dessin, et qu’elle avait l’esprit créatif. Je ne m’en étais pas rendu compte jusque-là, mais je m’aperçus qu’elle passait toutes ses soirées, ou presque, sur sa table à dessin, et qu’elle réalisait de belles petites « œuvres » pour son âge. Elle me rendait très fière.
Aaah, ça y est, DJ-Linette a inauguré son nouveau joujou et la piste de danse est vraiment jolie, avec cette lumière orangée 😊
Oh, et je me doutais d'une grossesse multiple pour Samuel et Lilas : c'est clair qu'au niveau de la surprise, l'ami de Linette est servi 😂
Joyeux anniversaire à Corentin et Cassandre (au passage je suis d'accord avec toi sur ta préférence du prénom Cassandre au lieu de Cassandra ). À peine un peu plus grands qu'ils filent déjà jouer loin des adultes pour se trouver des copains, ces deux-là !
Pour ce qui est de la petite fête à l'Usine, j'ai bien aimé le passage où Linette ressort les vieux dossiers en montrant à Emilie une photo de la planque. C'est vrai que le temps passe vite les petites d'hier sont les grandes d'aujourd'hui !
Il était touchant de voir Alexandra s'ouvrir ainsi en fin de chapitre. Après, si elle cherche à se reconvertir, si cela peut la rassurer, il y a quelques débouchés possibles autres que les enfants ! Après tout, j'ai entendu dire qu' une boulangerie allait très prochainement ouvrir dans le vieux quartier
Wow, Linette enflamme la piste chez elle, j'adore!
Joyeux anniversaire à Cassandre... qui est déjà au courant que le Créateur parle à sa maman du coup
Les restaurants sont de retour?! Merci au Créateur dis donc, c'est chouette Du coup Linette a comme objectif d'y aller régulièrement avec sa fille,mais ce sera Cassandre qui devra en gérer un?
Joyeux anniversaire à Alexandra et Clément! Qu'elle belle fête, et Linette assuré aux platines! Mais c'était sûr ça
Joyeux anniversaire à Corentin et Cassandre!
Et bienvenue aux triplés de Samuel et Lilas! Je me rappelle quand Lilas disait que Samuel allait avoir une surprise... mais je m'attendais à des jumeaux, pas des triplés Bon courage à eux pour gérer 3 enfants
Oups Linette qui parle du créateur devant sa fille, bon ben il fallait bien qu'elle soit au courant à un moment
@Eljisim
Linette assure aux platines ! Merci pour la piste de danse
Corentin et Cassandre sont maintenant des enfants. Ils ont bien raison de profiter des jeux du parc, et c’est encore mieux si on peut se faire des amis.
Les photos de la planque... C’est vrai qu’il est loin ce temps-là... et pourtant il me semble que c’était hier.
Il n’est pas du tout prévu qu’Alexandra travaille à la boulangerie ! ça aurait pu, mais le jeu ne m’a pas proposé sa candidature.
@Elinoee
Oui, Linette est à fond sur les platines ! Et elle s’amuse beaucoup.
Cassandre est au courant pour le Créateur... Merci à Linette pour la bourde !
Oui, les restaurants sont de retour. Dans les règles initiales, l’héritier devait se rendre régulièrement au restaurant avec son enfant. C’est pour cette raison que j’ai fait réapparaitre les restaurants. Non, non, à ce moment-là, je n’avais pas encore pris de libertés avec les règles !
Et oui, c’est bien Cassandre qui devra gérer un restaurant.
@Ellandan
Merci pour Alexandra, Clément, Corentin, Cassandre, Samuel et Lilas (oui, oui, des triplés ! )
Et merci pour Linette au platines
Elle a fait une belle gaffe devant sa fille mais, comme tu le soulignes, elle aurait été informée tôt ou tard
Et maintenant la suite...
Gen 05 - Chapitre 10 – Boulangerie
Ce mois-là, après plusieurs concertations téléphoniques avec la patronne de la boulangerie de la place du Sud, nous nous décidâmes, enfin, à aller sur place pour visiter les lieux un peu plus sérieusement que nous ne l’avions déjà fait. L’endroit nous plaisait beaucoup.
- Ce petit coin « café » est vraiment agréable. Je propose que nous le conservions.
- Je suis d’accord, répondis-je à mon mari.
- Par contre, tu as vu cet employé ? continuai-je.
- Je vois ce que tu veux dire. La boulangerie est ouverte depuis plus de deux heures et il arrive seulement maintenant.
- Je ne trouve pas cela acceptable, surtout que nous avons choisi de garder le personnel.
- Ça ne l’est pas. Et il le comprendra vite, sauf si c’est sa patronne qui a exceptionnellement autorisé ce retard.
Jules avança vers l’entrée de la boulangerie, d’un pas décidé :
- Allez viens ma chérie, on y va.
- C’est mignon comme tout !
- Ça manque quand même de déco...
- Oh mais je suis certain que tu nous arrangeras tout ça !
- J’en ai bien l’intention !
Une voix se fit entendre, derrière nous :
- Bonjour messieurs dames !
La propriétaire nous avait pris pour des clients. Nous nous présentâmes comme les futurs acquéreurs de sa boulangerie.
- Je suis ravie de vous rencontrer enfin. Après tous ces échanges téléphoniques... Vous avez pris votre décision finalement ?
Jules essaya de marchander, et j’entrai dans son jeu.
- Nous hésitons encore un peu. Nous n’avions initialement pas prévu un tel budget.
- C’est vrai que mon mari freine beaucoup mon enthousiasme, à ce niveau-là...
- Je vois... Je vais m’occuper de mes clients ; on se rejoint ensuite sur la terrasse ?
Elle avait, de toute évidence, besoin d’avaler la pilule. J’essayai de la rassurer. Je ne voulais pas que l’affaire nous passe sous le nez :
- C’est parfait ! Mon mari et moi allons encore discuter.
Mais Jules insistait :
- C’est tout vu ! J’aimerais que l’on baisse le prix de vingt mille simflouz.
- Je suis désolée...
La propriétaire alla s’occuper de la cliente qui entrait et qui se trouvait la sœur de Rangi. Elle était très enceinte, d’après ce que nous constatâmes.
Je lançai un regard à Jules qui voulait dire « mais à quoi tu joues ? », tandis que son regard me répondit « je n’ai pas pu m’en empêcher ». J’espérai que nous avions encore un espoir d’acheter...
Nous retrouvâmes donc la patronne sur la terrasse pour discuter tranquillement. Jules refusait de transiger sur le prix. Je découvrais que mon mari était très dur en affaires.
Finalement, la dame se laissa convaincre, sûrement à contrecœur.
La boulangerie était à nous !
- Vous ne le regretterez pas, lui dit Jules. Je vous le promets.
- Nous prendrons grand soin de ce que vous avez déjà fait ici, luis promis-je, à mon tour.
Nous repartîmes le cœur léger. Jules était tout content :
- Eh bien voilà ! Affaire conclue !
- Tu n’as pas épargné cette pauvre femme... ne pus-je m’empêcher de lui faire remarquer.
- Ce n’était pas le but. Les affaires sont les affaires.
- C’est ce qu’il m’a semblé voir, oui !
- Et nous avons la boulangerie pour vingt mille simflouz de moins ! Tu n’es pas heureuse ?
- Je n’arrive pas à croire que nous en sommes les propriétaires.
Quinze jours plus tard, nous en avions les clés.
- Et voilà ! Nous y sommes ! Je suis tellement heureux !
- Et si nous allions visiter ?
Il y avait une arrière-cuisine toute équipée.
Et même une usine à cupcakes !
Nous décidâmes de monter à l’étage.
L’ancienne propriétaire nous avait tout laissé. Nous découvrîmes sur la mezzanine, un coin salon avec un ordinateur et une télévision.
- J’en viens presque à regretter de lui avoir fait baisser le prix...
- Tu devrais en effet ! Surtout que nous pouvions acheter au prix demandé.
La petite porte que nous avions vue, à gauche en montant l’escalier, menait sur une terrasse.
J’étais au comble du bonheur, et mon mari devait certainement lire la joie, dans mon regard :
- Cet endroit est vraiment merveilleux !
- Et on pourra même organiser des soirées ici ! ajoutai-je, définitivement séduite par l’endroit.
- Tout cela, c’est grâce à toi ! me remercia-t-il.
- Grâce à nous deux !
- C’est toi qui as eu cette merveilleuse idée de boulangerie, ma chérie ; et grâce à toi, je vais pouvoir démissionner et faire ce que j’aime !
- C’était le but !
Il se leva alors pour m’embrasser :
- Qu’est-ce que je t’aime !
Une fois remise de cet assaut romantique, je revins à des choses plus terre à terre :
- Il va falloir lui donner un nom, maintenant, à cette boulangerie...
- Je n’y ai pas réfléchi. Tu as une idée ?
- La « Boulangerie Jules ». Après tout, c’est toi qui feras le pain et les gâteaux.
- Ça me va ! En plus, ça flatte mon égo !
- Tu as remarqué comme on voit bien notre maison de cette terrasse ?
Le jour commençait doucement à décliner sur Windenburg, et la neige à tomber.
- On devrait peut-être rentrer à présent.
- Certainement pas ! Nous allons trinquer à notre nouvelle acquisition.
Je commençai à avoir frais, mais ne pus m’empêcher de rigoler :
- Toi, tu n’en rates jamais une !
- Bien sûr que non. Et nous sommes tellement bien ici, tous les deux.
- Je compte bien en profiter un peu !
- C’est vrai que nous sommes rarement seuls tous deux. Il y a toujours, ou Cassandre, ou la famille, ou les amis.
Jules servit nos verres de nectar, puis me regarda, de ses yeux sérieux :
- Linette, j’aimerais que tu me parles de ta famille.
- Mais je t’ai déjà tout raconté, il me semble !
- Non. Tu m’as raconté l’histoire de tes ancêtres. Ce que je voudrais connaître, c’est ta vie, la tienne. Avec tes parents.
- Mes parents travaillaient beaucoup. Ils étaient agents secrets tous les deux. Ils m’aimaient énormément et j’étais très proches d’eux.
- Et puis un jour, il y a eu cette menace sur les héritiers de la famille, dont je faisais partie. Nous avons quitté notre maison du jour au lendemain. Je n’étais encore qu’une enfant. Je comprenais un peu, mais pas tout. Quelque part, je leur en voulais un peu d’avoir dû laisser mon école, et tous mes amis. Et aujourd’hui, je m’en veux de leur en avoir voulu.
- Je me souviens de cette époque. Je me demandais pourquoi tu ne venais plus à l’école.
- Nous nous sommes retrouvées, mes cousines et moi, enfermées dans une nouvelle maison d’où nous n’avions pas le droit de sortir. Et on faisait l’école à la maison. Mes parents avaient changé de nom, et de tête. C’était une décision d’adultes. Et cela a été très dur. Je suis restée là-bas plus de deux ans.
- Et tu es en vie ! Ce qui n’aurait peut-être pas été le cas si vous étiez restés chez vous.
- C’est même certain. Mes parents, ainsi que mes oncles et tantes, ont pris la bonne décision. J’aurais fait la même chose pour Cassandre. Mais il n’empêche que, même si je n’ai pas été malheureuse, j’ai très mal vécu la situation.
- C’est normal, tu n’étais qu’une petite fille. Ta vie a été brutalement bouleversée. Tu as dû trouver cela injuste.
- Oui. J’en voulais, intérieurement, à la terre entière, et surtout à cette bande de malfaisants qui m’avait réduite à être la prisonnière d’une immense maison. Heureusement, nous nous entendions tous très bien. La situation n’était facile pour personne, mais elle nous a rapprochés. Mes cousines ne sont pas de simples cousines. Elles sont comme mes sœurs.
- Voilà au moins un point positif.
- Toute mon enfance s’est passée là-bas. Je suis devenue adolescente très peu de temps après mon retour à Newcrest. Et à ce moment-là, je n’ai pensé qu’à sortir et à m’amuser ! A profiter de la vie ! Mais, ça tu le sais. Tu l’as bien vu.
- C’est donc ton enfance bridée qui t’a donné le goût de la fête ?
- Oui, j’en suis sûre.
- Tu as vieilli, à présent. Tu ne penses pas qu’un peu de calme serait le bienvenu dans ta vie ?
Je n’avais pas du tout envie que Jules me conduisit là où il voulait m’amener, alors je coupai court à ses questions :
- Et si nous allions plutôt danser ?
Mon mari me suivit. Lui aussi aimait s’amuser, et je savais qu’une petite vie tranquille et pépère, quoiqu’il en dise, ne lui conviendrait pas plus qu’à moi. Nous nous défoulâmes tous les deux sur la piste de danse...
...avant de nous décider à rentrer.
- Et bien, j’ai vraiment passé un après-midi génial ! conclut-il. Mais je n’en avais pas douté un seul instant.
Nous empruntâmes la descente qui allait de la boulangerie jusqu’à notre maison.
- Moi aussi ! lui confirmai-je. Il faudra qu’on se refasse ça !
- Ma chérie... Je ne suis pas dupe, tu sais. J’ai bien vu que tu avais voulu détourner notre conversation mais, tu es si belle que je n’ai pas pu te résister.
- Tu as vu clair dans mon jeu, alors ?
- Je te connais si bien.
Situation de la maison par rapport à la boulangerie, et position de Linette et Jules. En cinq minutes, ils sont chez eux.
Nous arrivâmes devant la maison.
- C’est dommage de finir ainsi une si belle journée, tu ne trouves pas ? me dit Jules.
- C’est vrai. Nous étions si bien.
- Je te propose d’aller au restaurant avec Cassandre. Qu’en dis-tu ?
- Je dis oui tout de suite ! En plus, nous ne l’avons pas vue de l’après-midi. Elle va être très contente !
Cassandre était en train de regarder la chaîne préados lorsque nous arrivâmes.
- Tu as passé un bon après-midi ?
- Oui ! Je suis allée au parc avec Corentin et Cousine Céline !
- C’est génial, ça ma puce !
- Et ce soir, nous sortons tous les trois ! Ton père nous invite au restaurant !
- Oh c’est trop bien !
Une heure plus tard, nous arrivions au restaurant et demandions une table.
- Ce restaurant est vraiment charmant, constata Jules alors que nous nous installions.
Nous avions fini notre plat principal et attendions à présent le dessert.
Jules et moi ne relevâmes pas la remarque de Cassandre, mais nous regardâmes d’un air entendu.
Cassandre invitait souvent sa copine Isabelle à la maison, mais aussi notre cousin Corentin, avec son copain Aldéric.
Les quatre enfants étaient devenus de bons amis et se retrouvaient régulièrement chez nous pour le goûter car ils affectionnaient particulièrement les pâtisseries de Jules.
- C’est trop bon, Monsieur Leroy !
- Merci Isabelle.
- Mon Papa est le meilleur pâtissier de Windenburg ! se vantait Cassandre. Et bientôt il va ouvrir sa propre boulangerie !
Cassandre était une petite star parmi ses amis. Son papa faisait de merveilleux gâteaux, et sa maman était un DJ qui les faisait danser !
Je m’amusais beaucoup. J’avais dû entendre mot « cool » une dizaine de fois !
Dans la semaine, mes cousines et moi avions prévu une sortie à la piscine de Newcrest. Je leur avais donné rendez-vous chez moi et leur avais fait visiter la boulangerie.
Nous nous rendîmes ensuite à la piscine. Comme il faisait beau, ils avaient ouvert le toit. Cette petite réunion de famille n’était pas anodine. Nous étions la cinquième génération...
La cinquième génération... Nous étions toutes les quatre héritières de Perrine, notre fondatrice et j’avais été choisie pour être l’Elue de notre génération. A présent, il ne restait plus que deux héritiers : Cassandre et Corentin. Céline et moi avions eu le même message du Créateur, la veille de l’apparition des restaurants, ce qui signifiait que l’un comme l’autre pouvait devenir l’Elu.
Céline et moi nous regardâmes. Le raisonnement de Lucie et Emilie était logique...
Nous avions toutes les quatre en tête cet exil forcé qui avait permis de sauver nos vies... Nous ne le souhaitions pas, mais peut-être qu’un jour, quelqu’un en voudrait encore à notre famille... Il nous fallait veiller à sa protection. C’est ce que notre ancêtre, Christophe, avait fait en créant le BPEH.
Deux jours plus tard, mon mari et moi ouvrîmes la « Boulangerie Jules ».
- Et voilà mon amour, on ouvre ! claironnai-je
- J’ai un peu d’appréhension, tu sais.
- Moi aussi, pour ne rien te cacher...
Notre appréhension était peut-être justifiée. Au bout d’une heure, il n’y avait toujours aucun client... Jules essaya de me rassurer :
- Ils vont arriver ma chérie, ne t’en fais pas !
Mais je le sentais aussi inquiet que moi.
Et ils arrivèrent. Jules, nos employés et moi étions aux petits soins. Clément était même venu ! J’étais très enthousiaste.
Mais lorsque vint l’heure de la fermeture, les nouvelles n’étaient pas bonnes...
- Alors ? demandai-je à mon mari.
- Ben... Attends, je finis de compter...
- Jules ! S’il te plait, dis-moi ce qu’il en est !
- Nous avons deux-cent-vingt simflouz, en perte...
J’étais atterrée... Après tout le mal qu’on s’était donné...
- Mais qu’est-ce qui a foiré ?
- Je ne sais pas... Peut-être que je ne fais pas les mêmes viennoiseries que l’ancien proprio... ça ne leur plait peut-être pas... Ils avaient leurs habitudes... Je n’en sais rien...
- Ton analyse n’est peut-être pas fausse. Dans ce cas-là, il va falloir leur donner autre chose.
- C’est-à dire ?
Je sentis que mon optimisme reprenait le dessus.
- Il nous faudrait un nouveau concept ! Un concept pour lequel on viendrait chez nous. Un truc unique dans le coin, et différent de la boulangerie d’avant...
- Ce serait pas mal, oui... Mais quoi, comme concept ?
- Une boulangerie-librairie ! Avec des tables à l’intérieur pour déguster tes pâtisseries, mais aussi pour lire tranquillement, en prenant un petit goûter. Nous pourrions même nous y asseoir avec les clients pour les conseiller.
- Mais c’est sensationnel comme idée !
- Mais les livres ? on va les trouver où ?
- Au « Bazar des Chevalier » ! Cette boutique nous sert de cimetière, et plus personne n’y vient de toute façon...
- Je vais retravailler tous ces bouquins pour que personne ne se rende compte qu’ils racontent une histoire vraie. On les mettra à disposition des clients. Et je ferai faire des copies pour ceux qui souhaitent les acheter. Cela ne nous coûtera rien...
- Tant mieux ! Parce qu’un stock de livres, ça coûte la peau des fesses ! Tu es merveilleuse ma chérie !
- Mon amour, il va falloir quand même qu’on ferme pendant un mois ou plus. Et il va falloir qu’on agrandisse un peu si l’on veut mettre cette idée en place...
- Ce n’est pas grave. Tu es merveilleuse quand même !
Un mois et demi plus tard...
Je venais de finir certaines améliorations sur mes platines et je les testais...
J’avais installé des spots, et un écran, pour donner encore plus d’ambiance à ma piste. J’étais vraiment très contente de ce que j’avais réussi à faire.
C’est alors que Jules arriva.
- Ma chérie ? Tu n’as pas oublié qu’on réouvrait la boutique aujourd’hui ?
J’étais tellement concentrée que je ne l’entendis pas, mais je finis par le voir.
- Tu disais mon chéri ?
- On inaugure la boulangerie dans une heure. Tu as oublié ?
- Non... Il faut juste que je nettoie un peu la piste sinon nous ne verrons plus la piscine en dessous...
- Tu ne peux pas faire ça à un autre moment ?
- Non. Sinon je ne le ferai jamais !
- Tu vois, ça n’a pas pris longtemps, dis-je à Jules.
- Ma puce, tout va bien ?
- J’ai l’impression que tu ne tiens pas plus que cela, à aller à la boulangerie...
- Bien sûr que j’y tiens ! Pourquoi dis-tu cela ?
- Parce que tu testes tes platines justement aujourd’hui...
- Elles avaient besoin d’être testées, c’est tout... Et c’est vrai que j’ai un peu peur de faire encore un fiasco avec la boulangerie, malgré nos nouveaux aménagements...
Jules me rassura... Nous montâmes jusqu’à notre boulangerie-librairie.
- Ouah !! ne pus-je m’empêcher de m’exclamer.
- Ça te plait ?
Je n’avais pas assisté à la mise en place du mobilier et, ce que je vis, me plut énormément.
- C’est encore mieux que ce que je ne pensais.
- Et c’est très chaleureux. On va tout déchirer, je le sens !
- Moi aussi. Tu te sens prête ?
- Oui !
- Alors, c’est parti !
Nous allâmes nous changer. Le personnel n’allait pas tarder à arriver.
- J’espère que tout ce que nous avons dépensé en publicité pour expliquer le nouveau concet aura porté ses fruits.
- J’en suis persuadé. On a inondé la ville de pubs !
- Allez, j’ouvre la caisse !
- J’ai déjà mis le panneau « ouvert » à l’extérieur.
Deux de nos employés, Éric et Karl arrivèrent, ponctuels. Ne manquait que Louis. Nous commençâmes à les briefer sur le nouveau concept de la boulangerie.
Samuel avait proposé son aide pour l’inauguration. Jules alla le remercier et l’improvisa barista pour la journée. Il voulait offrir le café à tous nos clients. Il aperçut Louis en train d’arriver tranquillement.
- Tu n’as pas à me remercier, ça me semble naturel de venir t’aider. Et puis, ça me sort de l’activité bambins !
- Les clients commencent à arriver. J’espère que cette fois, nous ne ferons pas un flop.
- Ne t’inquiète pas ! Je vais tellement te les énergiser qu’ils ne voudront pas partir !
- Dieu t’entende ! Bon, je vais à l’intérieur voir comment ça se passe. Appelle-moi en cas de besoin.
A l’intérieur, les clients arrivaient petit à petit mais ils n’étaient pas encore très nombreux. Louis me fit un signe de tête et me murmura quelque chose pour excuser son retard. Il faudra vraiment que je lui parle à celui-là !
Plus la journée avançait, plus la boulangerie était pleine. Les clients adoraient le concept de pouvoir s’asseoir et discuter avec les propriétaires pour demander conseil. Et ils nous le disaient.
Rangi était venu nous voir avec son fils Frédéric. Il n’en revenait pas du monde qu’il y avait
Nous n’arrêtions pas...
Le petit Frédéric nous acheta même des cookies et un livre pour enfants, avec son argent de poche.
En fin de journée, nous vîmes arriver Clément et Corentin. Samuel, que nous avions libéré de son poste de barista, était aussi entré jeter un œil aux livres que nous vendions.
Cela faisait plaisir de se sentir épaulés par les amis, des amis qui adoraient notre boulangerie.
La journée s’acheva enfin. J’avais laissé Jules faire les comptes de la journée pendant que je réapprovisionnais les stocks.
- Alors ?
- Devine !
- J’ai un indice pour toi : nous avons fait mieux que la dernière fois.
- Jules ! Enfin !
- Cinq mille simflouz ma chérie ! Nous avons fait un bénéfice de cinq mille simflouz !
- Je ne m’attendais pas à tant ! C’est merveilleux.
- Une belle réussite.
J’étais heureuse mais moulue. Et notre journée de travail n’était pas encore terminée.
Il nous fallait encore nettoyer...
- J’ai fini... mais je n’en peux plus !
- Moi non plus. Je suis vanné.
- Je ne m’attendais pas à voir autant de monde. Notre fatigue en vaut largement la peine.
- Oh que oui !
- Cinq mille simflouz ! Je n’en reviens pas !
- Oui, on a bien travaillé !
- Et si nous rentrions maintenant ?
- Oui. Nous avons bien mérité un peu de repos.
Ce soir-là, nous nous sommes écroulés sur notre lit, tout habillés. Nous avions travaillé quatorze heures d’affilée.
Le lendemain matin, Jules s’était levé de bonne heure pour aller faire quelques achats de matières premières pour ses pâtisseries, et Cassandre était déjà à l’école.
J’en profitai pour appeler Samuel et lui exprimer ma reconnaissance pour son aide lors de l’inauguration de la boulangerie. J’appelai aussi Clément et Rangi et les remerciai chaleureusement d’être venus avec leurs garçons.
Et enfin, j’invitai tout le monde à venir à la boulangerie en fin d’après-midi pour en fêter le succès.
Lorsque Jules rentra, il me détailla tout ce qu’il venait d’acheter : de quoi faire de délicieux gâteaux !
- Tu vas régaler tous nos clients avec ça !
- Et toi ? Tu as pu appeler nos amis ?
- Oui. Ils seront tous là.
- Tu m’épates ma chérie. J’aurais mis ma main à couper que tu serais encore au lit à mon retour.
- Eh ben non !
- Ce sont les cinq mille simflouz qui t’ont réveillée, c’est ça ?!
- Je n’en sais rien ! J’avais des coups de fil à donner surtout.
- Que tu dis !
- Arrête un peu, et dis-moi plutôt ce que tu as pensé de nos employés !
- Ils sont tous très efficaces. Par contre j’émets un bémol pour Louis. Nous l’avions déjà vu arriver en retard à trois reprises en allant rendre visite à l’ancienne propriétaire et voilà qu’il remet ça avec nous. Ça va vite m’agacer !
- Nous pensons exactement la même chose. Ces retards m’insupportent !
- Il faut qu’on prenne les choses en mains dès le départ, ou il va continuer avec ses mauvaises habitudes.
- Je suis bien d’accord, et j’ai déjà ma petite idée ! Je pensais organiser une réunion avec tout le personnel pour établir clairement les règles et exprimer les sanctions qui seraient appliquées en cas de non-respect de celles-ci ? Qu’en dis-tu ?
- J’adore quand tu as des idées !
- Ensuite, j’instaurerai une réunion hebdomadaire, pour signifier à chacun ce qui va et ne va pas, mais aussi pour les laisser s'exprimer.
- Mais tu es carrément géniale !
- Oui je sais, mais peut-être que cela motivera les troupes !
- Je te suis à cent pour cent !
- Est-ce que ça te dit que je mixe pour toi, mon amour ?
Evidemment que cela lui disait ! Jules était toujours partant pour quelques pas de danse. Il se mit très rapidement dans l’ambiance et le rythme. Nous étions tous les deux pareils... Et depuis que j’avais amélioré mes platines, le son était encore meilleur.
Après ces échauffements sur la piste de danse, mon mari et moi voulûmes savourer notre espace détente, seuls, tandis que Cassie était encore à l’école.
- Mon amour, qu’est-ce que je t’aime ! dit mon mari, en me prenant dans ses bras.
- Ne trouves-tu pas que j’ai grossi, Jules ? Je me sens énorme...
- Mais qu’est-ce que tu racontes ?
- Tu veux que je te dise ? Oui, tu as pris des formes depuis la naissance de Cassandre ! Mais qu’est-ce que j’adore ça ! Tu es encore plus sexy qu’avant !
- Je n’en crois pas mes oreilles !
Il m’embrassa alors...
Et je plongeai volontiers, impuissante et complètement engourdie par son charme.
Après ce « tête à tête », Jules et moi allâmes prendre une douche et nous changer. Il était dix-sept heures et nous avions rendez-vous une demi-heure plus tard avec nos amis à la boulangerie. Heureusement, le trajet n’était pas long à faire. Arrivés derrière la porte, nous entendîmes la voix de Cassandre et celle d’une autre petite fille.
C’était Isabelle.
Isabelle m’appelait toujours Madame Leroy, mais je ne lui en voulais pas. Non seulement elle ne savait pas que j’avais gardé mon nom de jeune fille mais en plus, elle était adorable.
Et nous qui partions en soirée !
Nous étions reconnus comme les parents « cools » du quartier. Je ne me sentais pas de déroger à notre réputation devant les amis de Cassandre qui, par ailleurs, savaient se taire...
Lorsque nous arrivâmes à la boulangerie, tous nos amis étaient là ou bien étaient en train d’arriver.
Rangi nous salua rapidement puis s’excusa car il devait aller garder son fils. Il n’y avait pas de nounou disponible, nous dit-il. Il repartit et nous fîmes monter les autres sur la terrasse. Ils furent en admiration devant ce petit coin festif.
J’y avais déposé mon piano de jeune fille et nous avions mis de la musique reliée aux enceintes.
Hortense commença à nous faire une démonstration de ses talents, comme à son habitude, et elle pouvait se le permettre. C’était une femme magnifique.
Lorsqu’elle s’arrêta, Céline l’encouragea encore.
Puis ma cousine se mit au piano et en profita pour nous jouer une musique d’ambiance.
Clément fit honneur à sa femme et entraîna Lilas à venir danser avec lui.
Hortense, elle, préféra se trémousser devant Samuel et Jules. Je ne suis pas sûre que son mari eût apprécié son attitude, s’il avait été là. Et je ne l’appréciai pas non plus...
Heureusement, Jules et Samuel étaient en pleine conversation et ne prêtaient aucune attention à elle.
Jules alla rejoindre Clément, son meilleur ami de toujours.
Hortense, qui continuait son numéro de charme, alors que Jules venait de se rassoir près de Samuel, fut interpellée par Lilas, qui ne voyait pas d’un très bon œil notre sulfureuse amie faire du gringue à nos maris. Elle le formula fermement, mais sans animosité.
Céline, qui n’avait pas assisté à la scène, s’arrêta de jouer du piano...
- Bon, Linette ! Joue-nous un truc qui déchire, tu veux bien ? approuva Samuel.
- Allons-y ! répondis-je, enjouée. Mais tout le monde va sur la piste !
Je comptai bien garder mon mari à l’œil.
Tout le monde m’emboîta le pas !
Mes amis se mirent à danser et nous terminâmes ainsi la journée sur une note endiablée.
Lorsque nous rentrâmes, il était à peine vingt-deux heures trente. Avec la boulangerie, il était obligé de se lever tôt et, bien qu’il en ait déjà une certaine habitude, il alla se doucher et se mettre au lit tout de suite, car il était épuisé.
Je restai aider Cassandre qui était en train de finaliser son projet scolaire. Isabelle était partie deux heures avant, mais l’avait beaucoup aidée, elle aussi.
- Alors, ça s’est passé comment avec Isabelle ?
- Très bien. On a fait nos devoirs, puis on a joué aux fléchettes. Après, Isa m’a aidée pour le projet scolaire et on a mangé les sandwiches au fromage fondu que Papa avait fait. Et après, elle est partie !
- Ben tu vois, ça nous fait vraiment plaisir. Il n’y a aucun bazar dans la maison. J’apprécie beaucoup.
- On a même fait la vaisselle.
- Je suis contente que tu aies une amie sérieuse comme Isabelle. Vous avez l’air de très bien vous entendre.
- Oui, super bien ! On aime bien être toujours ensemble.
Le lendemain soir, nous étions chez Samuel et Lilas pour fêter les anniversaires de Samuel, Rangi et Emilie. Nous avions proposé notre aide, Jules et moi. J’avais fait deux gâteaux...
...et Jules s’était attelé à la préparation des boissons.
Samuel et Lilas avait loué du matériel de fête pour l’occasion.
Nous étions tous là, y compris nos enfants. Les sœurs de Samuel et Rangi aussi.
Estelle, la compagne de Lucie, malgré son âge avancé, s’était jointe à nous.
Rangi ouvrit les festivités.
Puis ce fut le tour de Samuel...
...et enfin celui d’Emilie, qui devint une personne âgée.
Nous clôturâmes la soirée en dansant, comme à notre habitude.
Le lendemain, j’étais aller faire quelques longueurs dans notre piscine lorsque Jules me rejoignit.
- Tu es encore en train de nager !
- Oui j’en ai besoin. Je grossis de plus en plus.
- Mais où as-tu été pêché ça ?
- Je le sens. Je suis toute comprimée dans mes affaires. Avec toutes ces fêtes, on n’arrête pas de manger ! Entre les bons repas et les gâteaux... Et ce n’est pas fini !
- Arrête de te torturer. Tu es la plus belle femme que je connaisse.
- C’est une chance pour moi, que tu sois aussi aveugle !
- Mais je ne suis pas aveugle ! Je te dis les choses telles que je les pense. Je te trouve plus jolie maintenant qu’avant ta grossesse.
- Et j’aimerais que tu arrêtes de douter de toi.
- Qu’est-ce tu veux ? Tu ne me referas pas ! En plus, quand je vois Hortense...
- Hortense ? Mais qu’est-ce qu’elle a à voir avec ça, Hortense ?
- Ne me dis pas que tu n’as pas remarqué son corps de rêve et ses tenues sexy !
- Ah, c’est donc cela... Alors, je vais te dire : c’est toi qui as un corps de rêve, pas elle.
- Alors, je te le confirme, tu es vraiment aveugle...
- Non. Je t’aime. Les autres femmes sont insignifiantes à mes yeux, parce que tu es pour moi la plus belle et la plus sexy, depuis toujours. Et si tu savais à quel point j’adore ton corps, tu ne douterais plus de toi.
- Moi aussi je t’aime mon amour.
- Et pour t’assurer que je ne suis pas aveugle, je vais aussi te dire que j’ai parfaitement vu Hortense se trémousser devant Samuel et moi. Ça ne m’a pas plu du tout. Ni à Samuel, je pense.
- J’avais l’impression que tu n’avais pas remarqué.
- Cela aurait été difficile de ne pas le voir ! C’est une allumeuse ! Comment ose-t-elle ? Rangi est notre ami d’enfance ! Heureusement que Lilas a réagi.
- Je suis désolée. J’aurais dû réagir moi aussi.
- Je sais pourquoi tu ne l’as pas fait. Tu aurais été certainement moins diplomate que Lilas. Elle, elle a su mettre les formes.
- C’est vrai, elle est très diplomate. Moi, j’aurais été capable de m’énerver au point de mettre la pagaille dans le groupe.... et je ne voulais pas de ça...
- Tu as bien fait. Tu as très bien fait, mon amour.
Crédits
La boulangerie est une création de Fezet, que vous trouverez sur la galerie sous le nom de « Trattoria Valentino » Je l’ai un peu rénovée, pour les besoins de mes sims.
Le restaurant est une création de SleepingBakery que vous trouverez sur la galerie sous le nom de « Pig’N Pancakes ». Je l’ai également modifié.
Oh, j'adore la vue depuis la terrasse de la boulangerie, avec les montagnes derrière
Superbe affaire que cette boulangerie! En plus, juste à côté de leur maison. J'aime beaucoup le centre de Windenburg, c'est très mignon.
Bon, juste avec les pâtisseries ça n'a pas marché du tonnerre... mais c'est normal au début,non?
En tout cas le concept de pâtisserie-librairie est chouette, et je suis impressionnée du bénéfice en une journée!! Comment est-ce possible?
Cassandre a vite compris pour la Mission... elle a l'air très maline cette enfant! Et en effet, elle a bien de la chance entre un papa super pâtissier et une maman super DJ
C'est vrai qu'elle ne sera pas forcément héritière, ce pourrait être Corentin... je me faisais la réflexion qu'heureusement ils ne sont que 2 en lice... je me rappelle certaines générations de mon Step by Step où il y avait vraiment des floppées de cousins, au secours
Grr, cette Hortense... elle est gonflée mais finalement elle se ridiculise! J'espère qu'il n'y aura pas d'histoires dans le groupe d'amis, ce serait bien dommage
Oh j'aime beaucoup l'idée de la piste de danse sur la terrasse de la boulangerie! C'est original, et ça leur permettra de se relaxer un peu Bon le premier jour de la boulangerie était un peu compliqué, mais c'est pas plus mal, ça leur permet de trouver un super concept et d'avoir une boulangerie encore mieux En tout cas ils ont eu de la chance de l'obtenir après la rude négociation, heureusement que la précédente propriétaire à accepté de baisser le prix!
Joyeux anniversaire à Rangi, Samuel et Emilie! D'ailleurs Emilie qui devient personne âgée, ça fait sacrément bizarre...
Sinon je n'apprécie pas beaucoup le comportement d'Hortense, j'espère qu'elle se ressaisiera et que ça n'apportera rien de négatif dans le groupe! Heureusement que Lilas l'a gentillement remise à sa place
Les premiers jours ne sont jamais les plus lucratifs, c'était normal d'avoir un petit déficit, mais ils ont fini par se renflouer grâce à cette superbe idée de mixer les livres aux pâtisseries (enfin pas les mixer ensemble au sens propre, hein sinon ce ne serait pas très bon au goût ) j'aime beaucoup le concept qui se rapproche des bibliocafés de la vraie vie !
Tu as fait du bon travail en retapant la boulangerie avec ce petit coin DJ spécialement conçu pour Linette
- J’espère que tout ce que nous avons dépensé en publicité pour expliquer le nouveau concet aura porté ses fruits.
- J’en suis persuadé. On a inondé la ville de pubs !
Ah mais ce sont eux qui surchargent nos boîtes aux lettres IRL avec des prospectus en veux-tu, en voilà ! Il fallait le dire plus tôt
Les efforts paient, comme en témoigne ce super chiffre d'affaire en une seule journée ! Après, avec quatorze heures de travail, ça se comprend ! De mon côté c'est pareil, quand mes sims ont une boutique/clinique vétérinaire, je suis capable de les laisser bosser 24h d'affilée pour faire rentrer le plus d'argent possible... (Comment ? Le quoi ? Le... Code du Travail ? Ma plante-vache l'a mangé )
Je surveille Cassandre car elle semble bien partie pour être l'Héritière. C'esst encore difficile de se prononcer maintenant car elle est encore enfant, mais elle est prometteuse
Linette trouve que Jules est aveugle par rapport à son physique, mais des deux, je pense plutôt que c'est elle qui aurait besoin de lunettes je n'ai pas du tout l'impression qu'elle ait pris quoi que ce soit, niveau poids
Gros rattrapage ici
J'aime beaucoup le couple de cette génération, c'est beau de voir cette entente et ce calme ^^
et Cassandre a l'air bien mignonne a voir si elle est héritière
En tout cas, ils travaillent tous dur pour la mission, c'est top ^^
@Elinoee
C’est vrai que la vue de la terrasse est superbe, et que le centre-ville est mignon comme tout, mais le joli monde de Windenburg y est pour quelque chose. Je ne m’en lasse pas.
Pour les pâtisseries, oui, c’est normal que ça ne marche pas au début.
Pour le bénéfice engendré en une journée, il est dû au fait que j’ai fait travailler mes sims pendant 14 heures d’affilée, si ce n’est plus. A trois, c’est plus facile. Tu peux les envoyer boire un café, ou aller aux toilettes à tour de rôle.
En plus, certains livres de la librairie sont des best-sellers, et se vendent un très bon prix. Donc oui, c’est possible.
Cassandre est une veinarde avec ses parents que tous les enfants lui envient, c’est certain !
Je me souviens effectivement que dans ton SBS, il y avait parfois beaucoup de cousins ! D’ailleurs, il m’arrivait parfois de reprendre d’anciens chapitres pour me rappeler qui était qui.
Ne t’en fait pas pour Hortense, tout va bien se passer. Mais lorsque, en jeu, elle m’a fait le coup de flirter avec Jules, mon sang n’a fait qu’un tour ! Je suis arrivée à temps. Aucune barre rose ne s’était installée entre les deux. Namého !
C’est vrai que la piste de danse sur la terrasse permet d’organiser de belles soirées.
Les débuts de la boulangerie ont été rudes, mais maintenant, c’est rodé, et le nouveau concept marche bien.
La librairie a été payée au prix fort, bien sûr, car le jeu, lui, ne négocie pas, mais pour les besoins de l’histoire, Jules et Linette ont eu une jolie ristourne.
Merci pour les anniversaires de Rangi, Samuel et Emilie!
Oui, les cousines commencent à prendre des cheveux gris... le temps passe. Emilie est la première.
Moi non plus, je n’apprécie pas le comportement d’Hortense. Quand je l’ai surprise à draguer Jules dans le jeu, ça ne m’a pas plu du tout, tu peux l’imaginer !
@Eljisim
Le concept de la boulangerie était un peu dans l’idée des bibliocafés, en effet, vu du côté des sims, bien sûr. C’est sympa et convivial.
Alors, moi aussi, je suis capable de laisser mes sims bosser 24h quand j’ai un magasin, mais durant une journée ou deux, car après, je me lasse de toujours faire la même chose. C’est pour cette raison, qu’après, les bénéfices ne seront plus aussi conséquents.
Par contre, tu me parlais de Code du travail.... non, mais c'est quoi ce truc ?!
Merci pour le petit coin avec la piste de danse. Il faut dire que j’avais déjà de la matière avec la belle construction de Fezet.
Ah, et désolée pour les pubs ! J’avais oublié de dire à Linette et Jules de ne pas surcharger ta boîte aux lettres. J’essayerai d’y penser pour le prochain coup de pub !
Oui, Cassandre est bien partie pour succéder à sa mère. En cas, elle s’intéresse déjà beaucoup à l’histoire de la famille.
Si, Linette a pris un peu de poids, mais pas tant que ça finalement. Elle est surtout complexée, à cause d’Hortense qui vient de draguer son mari, et elle a besoin d’être rassurée. Tu as raison, elle aurait quand même besoin de lunettes !
@Nina04
Je suis heureuse de te revoir ici, Nina. Ça me fait plaisir.
Et bien, tu as eu de la lecture !
Merci pour mon petit couple. C’est vrai que cette génération est beaucoup plus calme que la précédente. Il faut dire qu’avec Michèle, c’était très mouvementé !
Cassandre a toutes ses chances pour être l’héritière.
Et maintenant la suite...
Gen 05 - Chapitre 11 – B.P.E.H.
Note : Pour rappel, le B.P.E.H. (ou BPEH) se prononce bépé et veut dire Bureau de Protection de l'Elue et de ses Héritiers.
Ce jour-là, nous jouions au baby-foot tous les trois. Cassandre avait décidé de se mesurer à nous. J’essayai de faire comprendre à Jules de la laisser gagner mais, rien à faire !
Il voulait toujours tellement gagner, que nous mîmes sa pâtée à notre fille...
Cassandre se mit ensuite à faire tranquillement ses devoirs lorsque Jules commença à me dire qu’il voyait Cassandre grandir, et qu’il y aurait, probablement, d’autres changements dans notre monde.
Nous nous éloignâmes dans notre chambre pour discuter.
- Qu’est-ce qui ne va pas Jules ? Nous devons éviter de parler de ça devant Cass. On doit lui donner les informations petit à petit.
- Je sais, je suis désolé. Mais tu as été la première à faire une gaffe, et j’aimerais tellement en savoir plus...
- Je t’ai déjà tout expliqué dans le détail mon amour... Je ne sais pas que te dire d’autre.
- Je comprends. Mais c’est tellement frustrant de ne pas « ressentir » les évènements comme vous deux. Je suis ton mari et le père de Cassandre mais j’ai l’impression que vous vivez certaines choses privilégiées sans moi...
- Ne dis pas cela, c’est injuste. Je fais tout pour te faire participer.
- Oui mais tu me donnes des informations sur des choses que je ne vis pas, que je ne vois pas. Et c’est parfois difficile à comprendre et à assimiler pour moi, même si je te crois sur parole. Cass va encore grandir, et il y aura certainement d’autres changements, peut-être même durant son adolescence. Et je ne les « ressentirai » pas...
- Je suis tellement navrée que tout cela t’attriste à ce point...
Mais je ne savais plus que lui dire pour le réconforter.
Jules me laissa pour aller aider Cassandre à faire ses devoirs.
Je me retrouvai alors seule, ne sachant comment remédier au problème de Jules, lorsqu’une idée me vint à l’esprit ...
J’appelai tout de suite ma cousine Céline :
- Bonsoir, C’est Linette. Il faudrait que je te vois rapidement. Je dois te parler de quelque chose d’important.
Comprenant l’urgence et la confidentialité de ma demande, elle me donna rendez-vous à minuit au « Lama qui crie », un petit bar éloigné du centre ville, très peu fréquenté et probablement désert à cette heure de la nuit.
- Linette ! Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Rien de grave, rassure-toi.
Nous allâmes nous asseoir dans un petit coin tranquille. Il n’y avait personne dans le bar. Je commençai à expliquer l’histoire de Jules à ma cousine.
- Je comprends mais que voudrais-tu que je fasse, concrètement ?
- Emmène-le au BPEH ! Montre-lui les enregistrements sur les changements du monde.
- Tu sais que ce n’est pas possible, Linette...
- Mais tu es la directrice de l’Agence pourtant...
- Justement ! Je me dois de montrer l’exemple ! Et notre règlement est strict : aucune personne étrangère à nos bureaux ne doit y pénétrer.
- J’en suis désolée. Je pensais que tu pourrais faire quelque chose.
- J’aimerais bien mais qui suis-je pour modifier un règlement en vigueur depuis des lustres ?
- Donc, tu ne peux vraiment rien faire ?
- Non Linette, j’en ai bien peur.
- Tant pis. Je me ferai une raison. Et Jules finira par se faire à la situation, j’imagine.
- A moins que...
- A moins que quoi ?
- J’ai une idée mais je ne peux pas t’en parler. Il faut d’abord que je sois sûre de sa faisabilité. Je te tiendrai au courant.
- Tu me mets vraiment les nerfs à vif, là !
- Alors parlons d’autre chose ! Nous n’avons pas eu l’occasion de discuter du comportement d’Hortense lors de la soirée que tu avais organisée à la boulangerie....
- C’est vrai. Depuis, nous sommes allés chez Samuel, pour les anniversaires, mais il y avait trop de monde pour parler de ça. Et en plus, elle s’est tenue tranquille.
- Normal. Son mari était là.
- Elle exagère tout de même !
- Plus que ça. Je pense qu’elle pourrait semer la zizanie dans le groupe. Bon, il faut que j’y aille, Linette.
- Tu n’oublies pas de me tenir au courant, hein ?
- Ne t’en fais pas. Je t’appelle très vite.
Un soir, en rentrant à la maison...
- Bonsoir ma chérie. Alors cette après-midi à la piscine entre filles ?
- Super ! On a bien papoté ! Je peux faire à manger si tu veux...
- Non, j’ai prévu de faire un hachis parmentier. Profites-en pour aller mixer un peu.
- C’est une bonne idée. Cela fait un moment que je ne me suis pas entraînée. Où est Cassandre ?
- Dans sa chambre. Elle tchatte avec Isabelle sur le net !
- Appelle-moi quand ce sera prêt.
J’étais installée depuis une bonne heure aux platines de ma table de mixage lorsque Jules m’appela pour le dîner. Cassandre avait mis le couvert.
- Ça sent très bon par ici ! Et ça a l’air délicieux.
- Linette, j’aimerais que nous parlions de la boulangerie.
- A quel propos ?
- Du retard systématique d’un certain employé.
- Tu veux parler de Louis, je suppose ?
- Oui. Il commence à me taper sur le système !
- Moi aussi je t’avoue. Ses retards sont insupportables. Surtout qu’on a de plus en plus de monde.
- Il faudrait vraiment faire quelque chose.
- Je suis d’accord. C’est pour ça que j’ai déjà réfléchi à la question. Toi et moi lui avons déjà signifié notre mécontentement à plusieurs reprises, mais rien ne semble y faire.
- Et quelle est ton idée ?
- Nous avons notre première réunion mensuelle, demain, une réunion durant laquelle nous ferons le point sur ce qui va, et ne va pas. Et quand je dis « nous », je dis aussi bien, nous les patrons que, eux, les employés. Tout le monde pourra ainsi s’exprimer. Nous définirons également les règles et les sanctions qui pourraient être prises en cas de non-respect de celles-ci. Si toute l’équipe est impliquée dans l’élaboration de ces règles, tout devrait mieux se passer.
- C’est une très bonne idée. Par contre, je te laisse gérer ces réunions. C’est ton domaine. Moi, je ne sais pas faire dans le social.
- C’est bien ainsi que je l’entendais. De toute façon, tu as déjà bien assez à faire avec ton pain et tes gâteaux.
- Ça, c’est sûr !
J’organisai donc ma première réunion mensuelle dès le lendemain.
J’étais enchantée. Mes employés avaient eux-mêmes pointé du doigt les conséquences qu’avait sur leur travail, les retards de Louis.
Nous échangeâmes ensuite sur divers sujets pour en arriver à la décoration de la boulangerie.
Je sortis satisfaite de cette réunion. Je ressentais une belle cohésion d’équipe entre mes employés.
Et je les sentais heureux de s’investir dans la décoration de la boulangerie. C’était important car ils s’y sentiraient ainsi comme chez eux.
Je rentrais à la maison, le cœur léger. J’avais hâte de tout raconter à Jules.
- Tu as l’air très contente !
- Ça s’est très, très bien passé !
Et je racontai tout à mon mari. Lui aussi était ravi.
- Et toi ? Ta journée ?
- Figure-toi que j’ai eu un appel de Céline.
- Tu ne pouvais pas me le dire plus tôt !
- Je vais avec elle demain matin au BPEH ! Elle va me montrer un tas de choses !
- J’ai rendez-vous avec elle demain matin. J’ai tellement hâte de voir de mes propres yeux tout ce que tu sais déjà.
- Je suis si heureuse pour toi mon amour.
Nous étions au rendez-vous le lendemain à la première heure devant chez Céline. J’avais décidé d’accompagner Jules avant d’aller ouvrir la boulangerie. Clément s’apprêtait à partir travailler.
Lorsque j’arrivai à la boulangerie, Louis était le premier arrivé. Il avait tout mis en ordre et nettoyé avant que ses collègues n’arrivent à leur tour. Quel revirement de situation.
- Bonjour Louis ! Tout va bien ?
- Impeccable, Madame Chevalier.
- C’est parfait. Nous allons pouvoir ouvrir. Karl et Éric ne devraient pas tarder.
Je sentis que ça allait être une bonne journée.
Lorsque ma journée de travail prit fin, je rentrai à la maison et y trouvai Cassandre en train de faire ses devoirs. Jules n’était pas encore rentré.
- Bonjour mon ange ! ça s’est bien passé à l’école aujourd’hui ?
- J’ai eu un A à mon contrôle !
- Félicitations ! Tu es la meilleure !
- Merci Mamounette !
- Par contre, Isabelle a eu un C. Je l’avais pourtant aidée à réviser.
- Et tu continueras. Elle aura une meilleure note la prochaine fois.
- Tu sais, je crois qu’elle n’aime pas trop faire ses devoirs...
- Malheureusement, ça arrive... Mais c’est bien de l’aider. Cela la motivera sûrement.
Je repensai à mon adolescence. Je ne faisais jamais mes devoirs, ou presque, et cela désespérait mes parents, et particulièrement mon père.
- Alors je vais continuer à l’aider !
- C’est très bien. Il ne faut pas abandonner
Il commençait vraiment à faire beau, et c’est la première fois que nous pouvions profiter de notre terrasse depuis que nous avions acheté la maison, une terrasse avec vue sur notre boulangerie.
- Si tu savais tout ce que j’ai vu ! C’est inimaginable ! Je n’ai même pas les mots !
- Essaye quand même ! Je suis un peu jalouse, figure-toi ! Je n’ai jamais mis les pieds au BPEH, moi ! Pourtant, je suis l’Elue.
- Dès que je suis rentré dans les locaux du BPEH, j’ai été impressionné. Il y a des ordinateurs partout, et des écrans montrant chaque endroit de notre monde, chaque ville, chaque quartier. Tout est détaillé et tout s’enregistre à la picoseconde près...
- Ça veut dire que nous sommes surveillés en permanence ?
- Non parce qu’on ne voit vraiment que les lieux, les bâtiments, ainsi que la flore et la faune. Enfin, sur les écrans qui filment le monde en temps réel. J’ai ainsi appris que Windenburg était apparu le jour où tu as soufflé tes bougies ! Tu ne m’en avais rien dit...
- Vu comment tu as pris l’histoire d’un simple restaurant... Alors une ville !
- Et avec Windenburg, sont arrivés les discothèques et les cafés ! C’est pour cette raison que nous n’y étions jamais allés avant. Tu te souviens ? On s’était posé la question... Bien sûr, toi, tu savais. Et le babyfoot, les fléchettes, les jeux d’arcade ! Tout ce qu’on aime !
- Oui mon amour ! Tu comprends pourquoi j’ai voulu m’installer ici maintenant ?
- Tu aurais dû m’expliquer tout cela avant...
- Tu ne m’aurais pas crue. Tu le sais très bien.
- Céline a été vraiment formidable, tu sais. Elle m’a montré tous les changements survenus depuis l’anniversaire de ton ancêtre Angélique jusqu’au tien, puis à ce fameux jour où les restaurants sont apparus. C’est invraisemblable !
- Et bien, te voilà plus avancé que moi maintenant. Tous les changements précédents, je ne les connais que par les livres de mes ancêtres, ou par les histoires que maman m’a racontées...
- Je ne comprends pas comment tu peux te contenter de ça !
- Parce que je les crois, je les ai aussi vécues pour certaines. Et parce que je crois par-dessus tout en notre Créateur. Il est venu me parler à deux reprises. C’est peut-être plus facile pour moi, dans ce cas.
- Je ne sais pas mais ce qui est sûr, c’est que je ne douterai plus jamais !
- Et c’est une bonne chose. As-tu vu quelque chose concernant les sims eux-mêmes ? Parce que tu ne m’as parlé que de surveillance des villes et des quartiers.
- Ce sont les agents qui prennent des photos, aléatoirement, en ville... Elles sont alors exposées au BPEH qui fait une analyse des coiffures ou des tenues vestimentaires, par exemple.
- Effectivement. Je crois me souvenir que mon père avait parlé de quelque chose dans ce genre.
- Et pour les habitudes alimentaires, chaque agent avait pour mission de photographier les plats qui lui étaient servis chez lui. Maintenant, c’est plus simple. Depuis qu’il y a les restaurants et les auberges, ils font le tour et observent, notent, et photographient.
- Je préfère ça ! C’est beaucoup moins invasif.
- Je suis d’accord avec toi. En tous cas, j’ai passé une journée fabuleuse et appris plein de choses ! Et honnêtement, je me sens mieux par rapport à toi et à Cassandre.
- Ça me soulage vraiment que tu dises ça. Je te sentais tellement chagriné sur le sujet...
- Et je voulais te remercier. Je sais que c’est grâce à toi si Céline m’a fait une accréditation. Elle m’a tout raconté.
- Ne me remercie pas. C’est purement égoïste. Je n’aime pas te voir soucieux.
- Chaque jour, tu me donnes une raison de t’aimer encore plus, mon amour. Qu’est-ce que je t’aime !
- Moi aussi je t’aime, mon chéri.
Ce soir-là, nous fêtions l’anniversaire de Lucie, et le mien. Pour m’éviter de « faire trop de travail », Cassandre avait appelé Corentin à la rescousse pour l’aider à dresser la table et le buffet.
Une fois terminé, Corentin s’était concentré sur le jeu du Lama et Cass s’était mise à observer l’arrivée des invités du haut de son échelle horizontale.
Lucie avait déjà pioché dans le buffet...
...tout comme ma belle-sœur Alexandra.
Rangi était venu seul. Il nous raconta qu’Hortense était malade, mais nous soupçonnions tous un pieu mensonge. De toutes les façons, j’étais bien heureuse qu’elle ne soit pas là pour mon passage à l’âge adulte...
Lucie entraîna Rangi pour entonner un « Joyeux Anniversaire » ! Cela me faisait plaisir de voir notre ami sourire.
Il avait l’air si mélancolique depuis son arrivée. Je me décidai alors à souffler mes bougies.
Mon âge « adulte » fut salué par de grands Hourra ! Emilie, Cassandre et Corentin effectuèrent une chorégraphie connue d’eux seuls mais dont je soupçonne Emilie de leur avoir appris les pas !
Lucie se résigna donc à souffler ses bougies devant l’enthousiasme de ses cousines et de sa femme.
J’ai bien cru qu’Estelle allait s’enflammer les poumons, à souffler dans cette corne de brume, mais il n’en fut rien. Lucie se tenait les reins et Cassandre, Emilie et moi, chantions.
L’ambiance était à son comble mais Emilie semblait avoir un coup de blues...
Heureusement, la soirée se poursuivit sur des sujets plus légers. Et même Rangi semblait s’amuser.
Les enfants étaient partis jouer ensemble. Samuel contait fleurette à sa femme...
Les adultes discutaient de choses et d’autres...
...jusqu’au moment où vînmes les premiers départs.
A la fin, nous n’étions plus que quelques-uns...
Cassandre s’était levée pour débarrasser le buffet...
Je remarquai que Cassandre se mettait de plus en plus souvent à lire les biographies de nos ancêtres.
En ce moment, je la voyais plongée dans « Menace sur les héritiers », cette histoire que j’avais vécue étant enfant, et qui avait été écrite par Maman.
Cela me faisait secrètement plaisir de voir ma fille porter un intérêt à l’histoire de la famille.
Un soir de la semaine, Jules et moi eûmes la visite surprise des « Inséparables », enfin je devrais dire plutôt de la bande, amputée de Rangi et Hortense.
Nous nous assîmes autour de la table car la situation avait l’air sérieuse. Clément et Céline avaient vu Hortense avec un jeune homme dans une attitude plus qu’ambigüe, à l’Eruption solaire...
Ne restaient plus que Lilas et moi... Samuel et Jules essayaient de nous influencer.
Ils avaient la majorité, de toute façon... Lilas finit par voter pour...
Je gardai le sourire, et je surpris le regard de Jules posé sur moi. Il savait combien toute cette discussion m’avait été pénible...
Ce jour-là, Cassandre rentra de l’école, avec Isabelle, alors que nous discutions, Jules et moi.
Cassandre avait invité sa copine pour le goûter.
Nous discutâmes un peu avec Isabelle et Cassandre...
...puis nous laissâmes les filles finir tranquillement leur goûter.
Elles allèrent jouer une petite heure, dans la chambre de Cassandre, puis redescendirent pour faire leurs devoirs, sagement.
Leurs paroles d’enfants me faisaient sourire.
Isabelle nous laissa donc pour aller rejoindre son père. Il était l’heure de dîner.
Cassandre m’avait clouée sur place. Je crois que devinais quelle serait sa future mission...
Ce soir-là, Jules et moi en reparlâmes dans notre chambre.
- Qu’est-ce que tu en penses, toi ? Ce serait une bonne chose d’écrire, moi aussi, ma biographie, non ?
- Franchement, je trouve que Cassandre a raison, tu devrais le faire.
- Tous tes ancêtres l’ont fait avant toi. Ils ont laissé une trace.
- C’est vrai.
- Je pense sincèrement que, toi aussi, tu devrais laisser une trace de ton expérience.
- Je pourrais parler de Windenburg, par exemple. J’ai été immédiatement sous le charme.
- Bien sûr ! La ville entière fait partie de ta mission ! Rappelle-toi combien tu as été fascinée la première fois que tu l’as vue.
- Oui... Il y en aurait des choses à dire...
- Allons-nous coucher à présent.
- Je ne sais pas si je vais pouvoir dormir après tout ça.
Jules m’embrassa alors...
- Tu es la femme la plus merveilleuse au monde. Qu’est-ce que je t’aime !
- Et si tu penses ne pas pouvoir dormir, je te propose une petite activité vespérale ! Tu es partante ?
Comment dire non à un tel regard ?
- Toujours partante, mon amour !
Réponses
RIP la Maman de Clément Le pauvre Corentin à qui sa Mamie manque beaucoup, mais Linette a su trouver les mots pour le réconforter
Bon ben la Nounou n'est pas approuvée par Cassandra Mais qu'elle idée aussi de lui raconter des histoires au lieu de la laisser jouer avec sa dablette
Joyeux anniversaire Jules! Chouette soirée, même si le lendemain c'était un peu difficile
Je suis sûre que pour la prochaine soirée, Linette sera top en tant que DJ
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Cassie a sa chambre à elle et elle est ravie, tandis que Jules a l'air d'avoir bien déstressé, ouf
Maintenant, va-t-il encore supporter longtemps ce rythme de fiestas effréné, vu son "grand" âge?
C'est vrai que ce quartier de Windenburg est très agréable! En effet c'est un excellent choix pour Linette et Jules, qui adorent faire la fête, mais aussi être au calme en famille
Allez Linette, vivement qu'on te voie mixer à Pan Europa
Il y a de l'ambiance, dis-donc, dans cette famille 😬 pauvre petit mais la scène où Linette le réconforte était touchante ❤️
À ce que je vois, Cassandre n'aime pas que la nounou écorche son prénom, mais quand on n'est pas capable de prononcer "Alexandra", jeune fille, on évite de se plaindre blague à part c'est bien que la petite ait formulé l'absence de feeling qu'elle avait avec cette nourrice. À l'avenir, elle pourra se faire garder par quelqu'un avec qui elle s'entend mieux 😊
Et joyeux anniversaire Jules (déjà ?! ) ! Qu'il est agréable de pouvoir fêter ça à Windenburg, la map est si belle 🥰
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
Merci pour la nouvelle maison. Je l’ai conçue pour les besoins de Linette.
C’est toujours dur pour les bambins de perdre un être cher.
La nounou a eu tout faux avec Cassandre. Je pense que nous ne sommes pas près de la revoir.
Jules a eu un bel anniversaire mais il a un peu de mal, maintenant, avec les nuits blanches... Il prend de l’âge.
Linette va tout faire pour assurer en tant que DJ !
@Elinoee
Merci beaucoup pour la maison. Je l’ai créée pour que Linette s’y sente bien. C’est certain qu’elle est plus chaleureuse que la maison de Michèle, qui se voulait plus moderne.
Oui, Jules a déstressé. Il était temps !
Par contre, c’est vrai qu’il est très fatigué à cause des fêtes à répétition. Il a 40 ans, maintenant et, en travaillant tôt le matin, ça devient de plus en plus compliqué.
Cassandre a une grande chambre rien qu’à elle, avec plein de jouets, et elle devrait s’y plaire
Linette au Pan Europa ? Ce n’est pas encore maintenant, mais sûrement bientôt
@Eljisim
Merci beaucoup pour la maison. Il fallait un lieu adapté à cette génération. Linette a donc eu le droit à sa maison personnalisée. Il faut aller de l’avant, tu l’as dit.
J’ai rigolé à ta première phrase, en me disant que j’en avais peut-être un peu trop fait dans le mélodrame ! Mais bon, corentin a été réconforté, c’est l’essentiel.
Personne n’aime qu’on écorche son prénom. D’ailleurs, je préfère largement Cassandre à Cassandra.
Linette ne la confiera plus à cette nounou, c’est certain. Cassie a bien fait de s’exprimer.
Oui, c’est déjà l’anniversaire de Jules. Il ne faut pas oublier que Linette est restée un bon moment adolescente alors que Jules était déjà jeune adulte...
Toujours d’accord avec toi pour la map de Windenburg !
Et maintenant la suite...
Le samedi soir, tout le monde était au rendez-vous pour les anniversaires de Clément et Alexandra.
Nous voulions profiter de la fête.
Alexandra fut la première à souffler ses bougies.
Et elle y mit tout son cœur.
- Allez, vas-y ! l’encouragea Clément. Après, ce sera mon tour !
La petite sœur de Jules passa donc à l’âge adulte.
- Allez Clément, c’est à toi, maintenant !
- Tu crois, répondit-il à Lexa.
- Ne te fais pas prier ! Il est temps ! s’amusa mon mari.
- Bon, d’accord, j’y vais.
- Mon chéri, allons ! Tu te fais remarquer, là ! rigola Céline.
Clément souffla donc ses bougies, lui aussi, dans la liesse environnante.
Cela me faisait penser à toutes ses fêtes d’anniversaire qui auraient bientôt lieu. La prochaine serait celle de Corentin et Cassandre. Que le temps passait vite !
Je regardai mon ami Samuel et sa femme. Lilas venait d’accoucher de triplés : deux garçons et une fille. Comme nous avions changé depuis le lycée ! Nous étions à présent tous parents de beaux enfants qui, eux aussi finiraient par grandir et mener leur vie.
Quelqu’un avait allumé la chaîne hifi, et tous nos amis s’étaient levés et commençaient à danser Je ne devais pas les laisser faire. J’avais promis à Jules de m’installer aux platines ce soir.
Je les conduisis donc sur MA piste de danse.
J’essayai de mettre l’ambiance...
Et ma foi, j’y arrivai plutôt bien !
Clément et Jules s’étaient isolés pour parler.
Et j’embrasai tellement la piste que nos invités ne nous quittèrent que vers deux heures du matin.
J’étais tellement enthousiaste que le jour suivant, je fis danser Jules et Cassandre jusqu’à ce qu’il fût l’heure pour la petite d’aller au lit.
Jules et moi allâmes alors nous affronter sur le jeu d’arcades.
Je le battis à plates coutures.
Mon mari se mit alors à proférer des jurons qui m’étaient totalement inconnus...
- Ça alors. Je ne te savais pas mauvais joueur...
- Je ne suis pas mauvais joueur. Tu n’aurais pas dû gagner, c’est tout !
- Non mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre !
Je me décidai, ce soir-là, à parler à Jules de mon idée d’ouvrir une boulangerie.
- Tu es crevé. Même si tu ne fais pas beaucoup d’heures en tant que barista, tu as de plus en plus de mal à faire des nuits blanches et à t’en remettre.
- C’est clair. Mais nous aimons trop faire la fête, que veux-tu !
- Justement, j’ai une petite idée. Que dirais-tu si nous achetions un commerce ? Une boulangerie par exemple ? Tu pourrais préparer ton pain et tes gâteaux aux heures qui te conviennent. Et moi, j’en assurerais la gestion.
- Mais elle est géniale, ta petite idée, ma chérie ! Je pourrais même t’aider à la gestion et je connais très bien la relation client !
- Alors tu n’es pas contre ?
- Je suis totalement pour. J’en finirai ainsi avec ma carrière de barista.
- Je vais m’occuper de ça, dans ce cas. Dès que nous aurons trouvé, tu pourras démissionner.
- J’adore cette vision de nous deux en train de travailler ensemble.
- Moi aussi, figure-toi.
- Tu as toujours de bonnes idées. Comme cette fois où tu voulais absolument que nous venions vivre ici, à Windenburg. La vie avec toi est pleine de rebondissements et de joies. Je t’aime si fort.
- Moi aussi mon amour.
- Je n’aurais jamais rêvé plus grand bonheur.
- Je savais qu’on serait heureux ensemble, Jules. Depuis le début.
- Et que dirais-tu si je te proposais d’aller nous mettre au chaud sous la couette ?
- Je te suis.
Jules et moi nous dirigeâmes vers la chambre, le regard plongé dans celui de l’autre.
Nous exprimâmes notre bonheur jusque tard dans la nuit.
L’édredon en perdit quelques plumes mais nous étions heureux.
Le lendemain matin, je préparai, comme à mon habitude, le petit déjeuner pour le retour de Jules, mais surtout son café, lorsque Cassandre arriva dans la pièce.
- Maman ! C’est bientôt mon inversaire ?
- Très bientôt mon ange. C’est dans trois dodos !
- Ça veut dire qu’on va faire une fête et que je vais grandir.
- Oui ça veut dire ça. On va faire une fête, au parc, pour Corentin et toi. Ton cousin va grandir le même jour que toi.
- Et on pourra jouer sur les jeux des grands ? Parce qu’on sera grands ?
J’étais un peu émue. J’aurais tellement aimé prolonger la période bambin de ma fille...
- Oui ma puce. Vous serez grands.
Jules rentra du boulot, à ce moment-là :
- Bonjour, mes petites femmes !
- Il me semble avoir entendu parler d’anniversaire. Mais c’est l’anniversaire de qui ?
- Mon mien ! Dans trois dodos ! C’est Maman qui l’a dit !
- Ah bon ? Maman a dit ça ?
- Oui ! Et même que ce sera la fête au parc !
- Mais ça a l’air très sympa ! Tu voudras bien m’inviter ?
- Oh oui ! T’es mon Papa, je t’invite !
- Ce sera une belle journée, tu verras. On va faire ça au parc d’Oasis Spring. Ainsi, nous serons sûrs d’avoir du beau temps, dis-je à notre fille.
- Et crois-moi, ça va être une réussite. Question organisation de fêtes, ta maman s’y connait, ajouta mon mari.
- Ça a été ta journée mon amour ? Tu m’as l’air fatigué.
- Je suis crevé, oui... Je manque de sommeil. Pourtant, on a dû s’endormir vers une heure. On fait pire parfois.
- La faute à qui ? Tu tenais la forme, cette nuit !
- Oh oui ! C’était merveilleux.
- Je veux descendre, s’il te plait !
- Tu ne vas pas me le reprocher tout de même ?
- Certainement pas. Au contraire !
- J’adore voir ma femme heureuse !
- J’ai potassé les offres de vente de boulangeries, ce matin.
- Ben dis donc ! Quand tu as une idée en tête ! Tu as trouvé quelque chose ?
- Il n’y en a qu’une à vendre en ce moment.
- Coucou ! Je vais jouer à la dablette !
- Vas-y, ma chérie.
- Elle est loin d’ici ?
- Eh bien non ! Elle est sur la place du Sud ! Face à notre maison si on lève un peu les yeux !
- Je connais très bien cette boulangerie. Lui fait le pain, et elle, est à la gestion. Ils sont très sympas. Sais-tu pourquoi ils vendent ?
- J’ai entendu dire que son mari souffrait d’une sclérose en plaques. Il ne peut plus travailler.
- Oh, le pauvre...
- Tu crois que c’est une bonne affaire ?
- Excellente, même. Il y a déjà la clientèle. Mais il va falloir être à la hauteur pour garder les clients.
- Ça c’est ton domaine, Jules. Et tu y excelles justement. Je vais les appeler.
Trois dodos plus tard, toute la famille se retrouva au parc d’Oasis Spring pour fêter les anniversaires de Cassandre et Corentin. Le printemps était arrivé sur notre monde, mais à Windenburg, le temps était encore très frais et beaucoup trop changeant pour prévoir une activité d’extérieur.
Cassandre refusa de souffler ses bougies la première, car elle avait un peu peur.
Ce n’est que lorsqu’elle vit que tout allait bien pour Corentin, qu’elle se décida.
Nous avions maintenant devant nous deux magnifiques enfants.
Jules et moi étions très fiers de notre fille, tout autant que Clément et Céline pouvaient l’être de leur fils.
Les deux taties (Alexandra, la sœur de Jules et Emma, la sœur de Clément) étaient aux anges.
Quant à nos cousines, elles ne cessaient de s’extasier. Elles qui n’avaient pas eu la chance d’avoir d’enfants, considéraient un peu nos enfants comme les leurs.
Les enfants étaient partis jouer sur le vaisseau spatial du parc, nous laissant entre adultes.
Du coin de l’œil, j’aperçus Cassandre et Corentin en train de sympathiser avec d’autres enfants.
Je vis Jules et Clément s’enlacer. Les deux hommes se congratulaient mutuellement.
Le jour commençaient à décliner. Les enfants étaient encore en train de jouer, mais il était temps pour chacun de nous de rentrer dans son foyer.
Arrivés à la maison, nous nous posâmes au salon pour discuter.
Toute à mon enthousiasme, j’en oubliais que Cassandre était avec nous.
- Tu n’as pas l’impression d’avoir fait une gaffe ? me dit Jules, en me souriant.
- Oui, j’ai compris, merci !
- Alors, raconte-moi ! Il n’y avait réellement pas de restaurants hier ?
- Non, aucun. Le Créateur m’a dit cette nuit qu’il nous les rendait parce qu’ils serviraient plus tard à la mission de Cassandre.
- J’aimerais tellement ressentir les évènements comme tu les ressens. J’ai l’impression que ce restaurant a toujours été là.
- Je n’aurais peut-être pas dû te raconter l’histoire de ma famille. Tu aurais trouvé tout ça normal et tu ne te serais pas posé de question.
- Au contraire ! J’aime savoir ! Et c’est vrai que nous ne sommes jamais allés dans ce restaurant. Si je ne t’avais pas connue, je ne me serais même pas demandé pourquoi nous n’y sommes jamais allés.
- Mais je te connais et je sais pourquoi. C’est parce que jusqu’à maintenant, il n’existait pas.
- C’est tout à fait ça.
- J’adore cette idée d‘aller dîner ou déjeuner là-bas.
- Justement ! Cela fait partie d’une consigne supplémentaire que j’ai reçue. Et que je dois tenir, pour Cassandre, cette fois.
- Je me ferai un plaisir de t’y inviter pour un petit tête à tête.
- Tu ne pourras pas. Nous devons y aller avec Cassandre ou alors pas du tout. La consigne est très claire.
- Et moi qui avais espéré t’y emmener, pour un dîner romantique.
- Tu le feras lorsque notre fille aura atteint son âge jeune adulte.
- Eh ben ! Ce n’est pas demain la veille !
- Il faut savoir être patient dans la vie mon amour. Tout vient à point à qui sait attendre. Tu le sais, non ?
Un soir de semaine, veille d’un jour chômé pour Jules, nous nous apprêtions à sortir en discothèque. Nous embrassâmes Cassandre, lorsqu’elle nous dit :
- Pourquoi vous devez sortir ?
- Parce que nous aimons, Maman et moi, faire la fête, et que nos amis nous attendent.
- Mais vous partez souvent le soir !
- C’est ainsi ma chérie, lui dis-je doucement. Tu comprendras lorsque tu seras plus grande.
- Et en attendant, tu vas passer une bonne soirée avec Tatie Lexa, ajouta Jules.
- La voilà justement. Je vais la faire entrer.
- Tu as raison Papa, dit Cassandre en embrassant son père. En plus moi je vais aller dormir donc je ne vous verrai pas de toute façon.
Elle se tourna ensuite vers Alexandra :
- Salut Tatie !
- Bonsoir ma puce, ça va ?
- Alors, tu es prête à faire plein de trucs sympas ?
- Oh oui !
Nous rejoignîmes donc la bande à l’Usine, l’esprit serein sachant Cassandre entre de bonnes mains avec sa tante Alexandra.
Nous dansâmes une grande partie de la soirée, et fîmes les fous sur la piste de danse.
Puis nous allâmes étancher notre soif et nous reposer un peu.
J’aperçus du coin de l’œil, Emilie qui dansait sur la piste.
Lucie se dandinait près de notre table. Elle avait l’air éméchée. Je décidai d’aller saluer mes cousines.
Au moins, aujourd’hui, je pouvais sortir, et aller où je veux. Tous ces vieux souvenirs, enfouis dans ma mémoire, avaient ressurgi avec cette photo. J’allai la montrer à Lucie. Elle embaumait le nectar à plein nez !
Elle continua à danser, seule et enivrée, au milieu de nous tous.
La soirée touchait à sa fin. Nous étions tous un peu éteints et il était temps de partir.
Nous arrivâmes à la maison vers trois heures du matin.
Nous laissâmes Alexandra parler. Nous comprîmes tous les deux qu’elle en avait besoin.
Alexandra avala une grosse gorgée de son cocktail. Jules et moi nous regardâmes... Nous étions sur la même longueur d’ondes, comme toujours, et nous avions tapé dans le mille.
Dans les jours qui suivirent notre conversation avec Alexandra, j’observai ma petite Cassandre... Ma belle-sœur nous avait dit que notre fille était très douée pour le dessin, et qu’elle avait l’esprit créatif. Je ne m’en étais pas rendu compte jusque-là, mais je m’aperçus qu’elle passait toutes ses soirées, ou presque, sur sa table à dessin, et qu’elle réalisait de belles petites « œuvres » pour son âge. Elle me rendait très fière.
A suivre...
Sommaire en page 2
Oh, et je me doutais d'une grossesse multiple pour Samuel et Lilas : c'est clair qu'au niveau de la surprise, l'ami de Linette est servi 😂
Joyeux anniversaire à Corentin et Cassandre (au passage je suis d'accord avec toi sur ta préférence du prénom Cassandre au lieu de Cassandra ). À peine un peu plus grands qu'ils filent déjà jouer loin des adultes pour se trouver des copains, ces deux-là !
Pour ce qui est de la petite fête à l'Usine, j'ai bien aimé le passage où Linette ressort les vieux dossiers en montrant à Emilie une photo de la planque. C'est vrai que le temps passe vite les petites d'hier sont les grandes d'aujourd'hui !
Il était touchant de voir Alexandra s'ouvrir ainsi en fin de chapitre. Après, si elle cherche à se reconvertir, si cela peut la rassurer, il y a quelques débouchés possibles autres que les enfants ! Après tout, j'ai entendu dire qu' une boulangerie allait très prochainement ouvrir dans le vieux quartier
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
Joyeux anniversaire à Cassandre... qui est déjà au courant que le Créateur parle à sa maman du coup
Les restaurants sont de retour?! Merci au Créateur dis donc, c'est chouette Du coup Linette a comme objectif d'y aller régulièrement avec sa fille,mais ce sera Cassandre qui devra en gérer un?
Joyeux anniversaire à Corentin et Cassandre!
Et bienvenue aux triplés de Samuel et Lilas! Je me rappelle quand Lilas disait que Samuel allait avoir une surprise... mais je m'attendais à des jumeaux, pas des triplés Bon courage à eux pour gérer 3 enfants
Oups Linette qui parle du créateur devant sa fille, bon ben il fallait bien qu'elle soit au courant à un moment
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Linette assure aux platines ! Merci pour la piste de danse
Corentin et Cassandre sont maintenant des enfants. Ils ont bien raison de profiter des jeux du parc, et c’est encore mieux si on peut se faire des amis.
Les photos de la planque... C’est vrai qu’il est loin ce temps-là... et pourtant il me semble que c’était hier.
Il n’est pas du tout prévu qu’Alexandra travaille à la boulangerie ! ça aurait pu, mais le jeu ne m’a pas proposé sa candidature.
@Elinoee
Oui, Linette est à fond sur les platines ! Et elle s’amuse beaucoup.
Cassandre est au courant pour le Créateur... Merci à Linette pour la bourde !
Oui, les restaurants sont de retour. Dans les règles initiales, l’héritier devait se rendre régulièrement au restaurant avec son enfant. C’est pour cette raison que j’ai fait réapparaitre les restaurants. Non, non, à ce moment-là, je n’avais pas encore pris de libertés avec les règles !
Et oui, c’est bien Cassandre qui devra gérer un restaurant.
@Ellandan
Merci pour Alexandra, Clément, Corentin, Cassandre, Samuel et Lilas (oui, oui, des triplés ! )
Et merci pour Linette au platines
Elle a fait une belle gaffe devant sa fille mais, comme tu le soulignes, elle aurait été informée tôt ou tard
Et maintenant la suite...
Ce mois-là, après plusieurs concertations téléphoniques avec la patronne de la boulangerie de la place du Sud, nous nous décidâmes, enfin, à aller sur place pour visiter les lieux un peu plus sérieusement que nous ne l’avions déjà fait. L’endroit nous plaisait beaucoup.
- Je suis d’accord, répondis-je à mon mari.
- Par contre, tu as vu cet employé ? continuai-je.
- Je vois ce que tu veux dire. La boulangerie est ouverte depuis plus de deux heures et il arrive seulement maintenant.
- Je ne trouve pas cela acceptable, surtout que nous avons choisi de garder le personnel.
- Ça ne l’est pas. Et il le comprendra vite, sauf si c’est sa patronne qui a exceptionnellement autorisé ce retard.
Jules avança vers l’entrée de la boulangerie, d’un pas décidé :
- Allez viens ma chérie, on y va.
- C’est mignon comme tout !
- Ça manque quand même de déco...
- Oh mais je suis certain que tu nous arrangeras tout ça !
- J’en ai bien l’intention !
Une voix se fit entendre, derrière nous :
- Bonjour messieurs dames !
La propriétaire nous avait pris pour des clients. Nous nous présentâmes comme les futurs acquéreurs de sa boulangerie.
- Je suis ravie de vous rencontrer enfin. Après tous ces échanges téléphoniques... Vous avez pris votre décision finalement ?
Jules essaya de marchander, et j’entrai dans son jeu.
- Nous hésitons encore un peu. Nous n’avions initialement pas prévu un tel budget.
- C’est vrai que mon mari freine beaucoup mon enthousiasme, à ce niveau-là...
- Je vois... Je vais m’occuper de mes clients ; on se rejoint ensuite sur la terrasse ?
Elle avait, de toute évidence, besoin d’avaler la pilule. J’essayai de la rassurer. Je ne voulais pas que l’affaire nous passe sous le nez :
- C’est parfait ! Mon mari et moi allons encore discuter.
Mais Jules insistait :
- C’est tout vu ! J’aimerais que l’on baisse le prix de vingt mille simflouz.
- Je suis désolée...
La propriétaire alla s’occuper de la cliente qui entrait et qui se trouvait la sœur de Rangi. Elle était très enceinte, d’après ce que nous constatâmes.
Je lançai un regard à Jules qui voulait dire « mais à quoi tu joues ? », tandis que son regard me répondit « je n’ai pas pu m’en empêcher ». J’espérai que nous avions encore un espoir d’acheter...
Nous retrouvâmes donc la patronne sur la terrasse pour discuter tranquillement. Jules refusait de transiger sur le prix. Je découvrais que mon mari était très dur en affaires.
Finalement, la dame se laissa convaincre, sûrement à contrecœur.
La boulangerie était à nous !
- Vous ne le regretterez pas, lui dit Jules. Je vous le promets.
- Nous prendrons grand soin de ce que vous avez déjà fait ici, luis promis-je, à mon tour.
Nous repartîmes le cœur léger. Jules était tout content :
- Eh bien voilà ! Affaire conclue !
- Tu n’as pas épargné cette pauvre femme... ne pus-je m’empêcher de lui faire remarquer.
- Ce n’était pas le but. Les affaires sont les affaires.
- C’est ce qu’il m’a semblé voir, oui !
- Et nous avons la boulangerie pour vingt mille simflouz de moins ! Tu n’es pas heureuse ?
- Je n’arrive pas à croire que nous en sommes les propriétaires.
Quinze jours plus tard, nous en avions les clés.
- Et voilà ! Nous y sommes ! Je suis tellement heureux !
- Et si nous allions visiter ?
Il y avait une arrière-cuisine toute équipée.
Et même une usine à cupcakes !
Nous décidâmes de monter à l’étage.
L’ancienne propriétaire nous avait tout laissé. Nous découvrîmes sur la mezzanine, un coin salon avec un ordinateur et une télévision.
- J’en viens presque à regretter de lui avoir fait baisser le prix...
- Tu devrais en effet ! Surtout que nous pouvions acheter au prix demandé.
La petite porte que nous avions vue, à gauche en montant l’escalier, menait sur une terrasse.
J’étais au comble du bonheur, et mon mari devait certainement lire la joie, dans mon regard :
- Cet endroit est vraiment merveilleux !
- Et on pourra même organiser des soirées ici ! ajoutai-je, définitivement séduite par l’endroit.
- Tout cela, c’est grâce à toi ! me remercia-t-il.
- Grâce à nous deux !
- C’est toi qui as eu cette merveilleuse idée de boulangerie, ma chérie ; et grâce à toi, je vais pouvoir démissionner et faire ce que j’aime !
- C’était le but !
Il se leva alors pour m’embrasser :
- Qu’est-ce que je t’aime !
Une fois remise de cet assaut romantique, je revins à des choses plus terre à terre :
- Il va falloir lui donner un nom, maintenant, à cette boulangerie...
- Je n’y ai pas réfléchi. Tu as une idée ?
- La « Boulangerie Jules ». Après tout, c’est toi qui feras le pain et les gâteaux.
- Ça me va ! En plus, ça flatte mon égo !
- Tu as remarqué comme on voit bien notre maison de cette terrasse ?
Le jour commençait doucement à décliner sur Windenburg, et la neige à tomber.
- On devrait peut-être rentrer à présent.
- Certainement pas ! Nous allons trinquer à notre nouvelle acquisition.
Je commençai à avoir frais, mais ne pus m’empêcher de rigoler :
- Toi, tu n’en rates jamais une !
- Bien sûr que non. Et nous sommes tellement bien ici, tous les deux.
- Je compte bien en profiter un peu !
- C’est vrai que nous sommes rarement seuls tous deux. Il y a toujours, ou Cassandre, ou la famille, ou les amis.
Jules servit nos verres de nectar, puis me regarda, de ses yeux sérieux :
- Linette, j’aimerais que tu me parles de ta famille.
- Mais je t’ai déjà tout raconté, il me semble !
- Non. Tu m’as raconté l’histoire de tes ancêtres. Ce que je voudrais connaître, c’est ta vie, la tienne. Avec tes parents.
- Mes parents travaillaient beaucoup. Ils étaient agents secrets tous les deux. Ils m’aimaient énormément et j’étais très proches d’eux.
- Et puis un jour, il y a eu cette menace sur les héritiers de la famille, dont je faisais partie. Nous avons quitté notre maison du jour au lendemain. Je n’étais encore qu’une enfant. Je comprenais un peu, mais pas tout. Quelque part, je leur en voulais un peu d’avoir dû laisser mon école, et tous mes amis. Et aujourd’hui, je m’en veux de leur en avoir voulu.
- Je me souviens de cette époque. Je me demandais pourquoi tu ne venais plus à l’école.
- Nous nous sommes retrouvées, mes cousines et moi, enfermées dans une nouvelle maison d’où nous n’avions pas le droit de sortir. Et on faisait l’école à la maison. Mes parents avaient changé de nom, et de tête. C’était une décision d’adultes. Et cela a été très dur. Je suis restée là-bas plus de deux ans.
- Et tu es en vie ! Ce qui n’aurait peut-être pas été le cas si vous étiez restés chez vous.
- C’est même certain. Mes parents, ainsi que mes oncles et tantes, ont pris la bonne décision. J’aurais fait la même chose pour Cassandre. Mais il n’empêche que, même si je n’ai pas été malheureuse, j’ai très mal vécu la situation.
- C’est normal, tu n’étais qu’une petite fille. Ta vie a été brutalement bouleversée. Tu as dû trouver cela injuste.
- Oui. J’en voulais, intérieurement, à la terre entière, et surtout à cette bande de malfaisants qui m’avait réduite à être la prisonnière d’une immense maison. Heureusement, nous nous entendions tous très bien. La situation n’était facile pour personne, mais elle nous a rapprochés. Mes cousines ne sont pas de simples cousines. Elles sont comme mes sœurs.
- Voilà au moins un point positif.
- Toute mon enfance s’est passée là-bas. Je suis devenue adolescente très peu de temps après mon retour à Newcrest. Et à ce moment-là, je n’ai pensé qu’à sortir et à m’amuser ! A profiter de la vie ! Mais, ça tu le sais. Tu l’as bien vu.
- C’est donc ton enfance bridée qui t’a donné le goût de la fête ?
- Oui, j’en suis sûre.
- Tu as vieilli, à présent. Tu ne penses pas qu’un peu de calme serait le bienvenu dans ta vie ?
Je n’avais pas du tout envie que Jules me conduisit là où il voulait m’amener, alors je coupai court à ses questions :
- Et si nous allions plutôt danser ?
Mon mari me suivit. Lui aussi aimait s’amuser, et je savais qu’une petite vie tranquille et pépère, quoiqu’il en dise, ne lui conviendrait pas plus qu’à moi. Nous nous défoulâmes tous les deux sur la piste de danse...
...avant de nous décider à rentrer.
- Et bien, j’ai vraiment passé un après-midi génial ! conclut-il. Mais je n’en avais pas douté un seul instant.
Nous empruntâmes la descente qui allait de la boulangerie jusqu’à notre maison.
- Moi aussi ! lui confirmai-je. Il faudra qu’on se refasse ça !
- Ma chérie... Je ne suis pas dupe, tu sais. J’ai bien vu que tu avais voulu détourner notre conversation mais, tu es si belle que je n’ai pas pu te résister.
- Tu as vu clair dans mon jeu, alors ?
- Je te connais si bien.
Nous arrivâmes devant la maison.
- C’est dommage de finir ainsi une si belle journée, tu ne trouves pas ? me dit Jules.
- C’est vrai. Nous étions si bien.
- Je te propose d’aller au restaurant avec Cassandre. Qu’en dis-tu ?
- Je dis oui tout de suite ! En plus, nous ne l’avons pas vue de l’après-midi. Elle va être très contente !
Cassandre était en train de regarder la chaîne préados lorsque nous arrivâmes.
- Tu as passé un bon après-midi ?
- Oui ! Je suis allée au parc avec Corentin et Cousine Céline !
- C’est génial, ça ma puce !
- Et ce soir, nous sortons tous les trois ! Ton père nous invite au restaurant !
- Oh c’est trop bien !
Une heure plus tard, nous arrivions au restaurant et demandions une table.
- Ce restaurant est vraiment charmant, constata Jules alors que nous nous installions.
Nous avions fini notre plat principal et attendions à présent le dessert.
Jules et moi ne relevâmes pas la remarque de Cassandre, mais nous regardâmes d’un air entendu.
Cassandre invitait souvent sa copine Isabelle à la maison, mais aussi notre cousin Corentin, avec son copain Aldéric.
Les quatre enfants étaient devenus de bons amis et se retrouvaient régulièrement chez nous pour le goûter car ils affectionnaient particulièrement les pâtisseries de Jules.
- C’est trop bon, Monsieur Leroy !
- Merci Isabelle.
- Mon Papa est le meilleur pâtissier de Windenburg ! se vantait Cassandre. Et bientôt il va ouvrir sa propre boulangerie !
Cassandre était une petite star parmi ses amis. Son papa faisait de merveilleux gâteaux, et sa maman était un DJ qui les faisait danser !
Je m’amusais beaucoup. J’avais dû entendre mot « cool » une dizaine de fois !
Dans la semaine, mes cousines et moi avions prévu une sortie à la piscine de Newcrest. Je leur avais donné rendez-vous chez moi et leur avais fait visiter la boulangerie.
Nous nous rendîmes ensuite à la piscine. Comme il faisait beau, ils avaient ouvert le toit. Cette petite réunion de famille n’était pas anodine. Nous étions la cinquième génération...
La cinquième génération... Nous étions toutes les quatre héritières de Perrine, notre fondatrice et j’avais été choisie pour être l’Elue de notre génération. A présent, il ne restait plus que deux héritiers : Cassandre et Corentin. Céline et moi avions eu le même message du Créateur, la veille de l’apparition des restaurants, ce qui signifiait que l’un comme l’autre pouvait devenir l’Elu.
Céline et moi nous regardâmes. Le raisonnement de Lucie et Emilie était logique...
Nous avions toutes les quatre en tête cet exil forcé qui avait permis de sauver nos vies... Nous ne le souhaitions pas, mais peut-être qu’un jour, quelqu’un en voudrait encore à notre famille... Il nous fallait veiller à sa protection. C’est ce que notre ancêtre, Christophe, avait fait en créant le BPEH.
Deux jours plus tard, mon mari et moi ouvrîmes la « Boulangerie Jules ».
- Et voilà mon amour, on ouvre ! claironnai-je
- J’ai un peu d’appréhension, tu sais.
- Moi aussi, pour ne rien te cacher...
Notre appréhension était peut-être justifiée. Au bout d’une heure, il n’y avait toujours aucun client... Jules essaya de me rassurer :
- Ils vont arriver ma chérie, ne t’en fais pas !
Mais je le sentais aussi inquiet que moi.
Et ils arrivèrent. Jules, nos employés et moi étions aux petits soins. Clément était même venu ! J’étais très enthousiaste.
Mais lorsque vint l’heure de la fermeture, les nouvelles n’étaient pas bonnes...
- Alors ? demandai-je à mon mari.
- Ben... Attends, je finis de compter...
- Jules ! S’il te plait, dis-moi ce qu’il en est !
- Nous avons deux-cent-vingt simflouz, en perte...
J’étais atterrée... Après tout le mal qu’on s’était donné...
- Mais qu’est-ce qui a foiré ?
- Je ne sais pas... Peut-être que je ne fais pas les mêmes viennoiseries que l’ancien proprio... ça ne leur plait peut-être pas... Ils avaient leurs habitudes... Je n’en sais rien...
- Ton analyse n’est peut-être pas fausse. Dans ce cas-là, il va falloir leur donner autre chose.
- C’est-à dire ?
Je sentis que mon optimisme reprenait le dessus.
- Il nous faudrait un nouveau concept ! Un concept pour lequel on viendrait chez nous. Un truc unique dans le coin, et différent de la boulangerie d’avant...
- Ce serait pas mal, oui... Mais quoi, comme concept ?
- Une boulangerie-librairie ! Avec des tables à l’intérieur pour déguster tes pâtisseries, mais aussi pour lire tranquillement, en prenant un petit goûter. Nous pourrions même nous y asseoir avec les clients pour les conseiller.
- Mais c’est sensationnel comme idée !
- Mais les livres ? on va les trouver où ?
- Au « Bazar des Chevalier » ! Cette boutique nous sert de cimetière, et plus personne n’y vient de toute façon...
- Je vais retravailler tous ces bouquins pour que personne ne se rende compte qu’ils racontent une histoire vraie. On les mettra à disposition des clients. Et je ferai faire des copies pour ceux qui souhaitent les acheter. Cela ne nous coûtera rien...
- Tant mieux ! Parce qu’un stock de livres, ça coûte la peau des fesses ! Tu es merveilleuse ma chérie !
- Mon amour, il va falloir quand même qu’on ferme pendant un mois ou plus. Et il va falloir qu’on agrandisse un peu si l’on veut mettre cette idée en place...
- Ce n’est pas grave. Tu es merveilleuse quand même !
La suite, juste en dessous
Je venais de finir certaines améliorations sur mes platines et je les testais...
J’avais installé des spots, et un écran, pour donner encore plus d’ambiance à ma piste. J’étais vraiment très contente de ce que j’avais réussi à faire.
C’est alors que Jules arriva.
- Ma chérie ? Tu n’as pas oublié qu’on réouvrait la boutique aujourd’hui ?
J’étais tellement concentrée que je ne l’entendis pas, mais je finis par le voir.
- Tu disais mon chéri ?
- On inaugure la boulangerie dans une heure. Tu as oublié ?
- Non... Il faut juste que je nettoie un peu la piste sinon nous ne verrons plus la piscine en dessous...
- Tu ne peux pas faire ça à un autre moment ?
- Non. Sinon je ne le ferai jamais !
- Tu vois, ça n’a pas pris longtemps, dis-je à Jules.
- Ma puce, tout va bien ?
- J’ai l’impression que tu ne tiens pas plus que cela, à aller à la boulangerie...
- Bien sûr que j’y tiens ! Pourquoi dis-tu cela ?
- Parce que tu testes tes platines justement aujourd’hui...
- Elles avaient besoin d’être testées, c’est tout... Et c’est vrai que j’ai un peu peur de faire encore un fiasco avec la boulangerie, malgré nos nouveaux aménagements...
Jules me rassura... Nous montâmes jusqu’à notre boulangerie-librairie.
- Ouah !! ne pus-je m’empêcher de m’exclamer.
- Ça te plait ?
Je n’avais pas assisté à la mise en place du mobilier et, ce que je vis, me plut énormément.
- C’est encore mieux que ce que je ne pensais.
- Et c’est très chaleureux. On va tout déchirer, je le sens !
- Moi aussi. Tu te sens prête ?
- Oui !
- Alors, c’est parti !
Nous allâmes nous changer. Le personnel n’allait pas tarder à arriver.
- J’espère que tout ce que nous avons dépensé en publicité pour expliquer le nouveau concet aura porté ses fruits.
- J’en suis persuadé. On a inondé la ville de pubs !
- Allez, j’ouvre la caisse !
- J’ai déjà mis le panneau « ouvert » à l’extérieur.
Deux de nos employés, Éric et Karl arrivèrent, ponctuels. Ne manquait que Louis. Nous commençâmes à les briefer sur le nouveau concept de la boulangerie.
Samuel avait proposé son aide pour l’inauguration. Jules alla le remercier et l’improvisa barista pour la journée. Il voulait offrir le café à tous nos clients. Il aperçut Louis en train d’arriver tranquillement.
- Tu n’as pas à me remercier, ça me semble naturel de venir t’aider. Et puis, ça me sort de l’activité bambins !
- Les clients commencent à arriver. J’espère que cette fois, nous ne ferons pas un flop.
- Ne t’inquiète pas ! Je vais tellement te les énergiser qu’ils ne voudront pas partir !
- Dieu t’entende ! Bon, je vais à l’intérieur voir comment ça se passe. Appelle-moi en cas de besoin.
A l’intérieur, les clients arrivaient petit à petit mais ils n’étaient pas encore très nombreux. Louis me fit un signe de tête et me murmura quelque chose pour excuser son retard. Il faudra vraiment que je lui parle à celui-là !
Plus la journée avançait, plus la boulangerie était pleine. Les clients adoraient le concept de pouvoir s’asseoir et discuter avec les propriétaires pour demander conseil. Et ils nous le disaient.
Rangi était venu nous voir avec son fils Frédéric. Il n’en revenait pas du monde qu’il y avait
Nous n’arrêtions pas...
Le petit Frédéric nous acheta même des cookies et un livre pour enfants, avec son argent de poche.
En fin de journée, nous vîmes arriver Clément et Corentin. Samuel, que nous avions libéré de son poste de barista, était aussi entré jeter un œil aux livres que nous vendions.
Cela faisait plaisir de se sentir épaulés par les amis, des amis qui adoraient notre boulangerie.
La journée s’acheva enfin. J’avais laissé Jules faire les comptes de la journée pendant que je réapprovisionnais les stocks.
- Alors ?
- Devine !
- J’ai un indice pour toi : nous avons fait mieux que la dernière fois.
- Jules ! Enfin !
- Cinq mille simflouz ma chérie ! Nous avons fait un bénéfice de cinq mille simflouz !
- Je ne m’attendais pas à tant ! C’est merveilleux.
- Une belle réussite.
J’étais heureuse mais moulue. Et notre journée de travail n’était pas encore terminée.
Il nous fallait encore nettoyer...
- J’ai fini... mais je n’en peux plus !
- Moi non plus. Je suis vanné.
- Je ne m’attendais pas à voir autant de monde. Notre fatigue en vaut largement la peine.
- Oh que oui !
- Cinq mille simflouz ! Je n’en reviens pas !
- Oui, on a bien travaillé !
- Et si nous rentrions maintenant ?
- Oui. Nous avons bien mérité un peu de repos.
Ce soir-là, nous nous sommes écroulés sur notre lit, tout habillés. Nous avions travaillé quatorze heures d’affilée.
Le lendemain matin, Jules s’était levé de bonne heure pour aller faire quelques achats de matières premières pour ses pâtisseries, et Cassandre était déjà à l’école.
J’en profitai pour appeler Samuel et lui exprimer ma reconnaissance pour son aide lors de l’inauguration de la boulangerie. J’appelai aussi Clément et Rangi et les remerciai chaleureusement d’être venus avec leurs garçons.
Et enfin, j’invitai tout le monde à venir à la boulangerie en fin d’après-midi pour en fêter le succès.
Lorsque Jules rentra, il me détailla tout ce qu’il venait d’acheter : de quoi faire de délicieux gâteaux !
- Tu vas régaler tous nos clients avec ça !
- Et toi ? Tu as pu appeler nos amis ?
- Oui. Ils seront tous là.
- Tu m’épates ma chérie. J’aurais mis ma main à couper que tu serais encore au lit à mon retour.
- Eh ben non !
- Ce sont les cinq mille simflouz qui t’ont réveillée, c’est ça ?!
- Je n’en sais rien ! J’avais des coups de fil à donner surtout.
- Que tu dis !
- Arrête un peu, et dis-moi plutôt ce que tu as pensé de nos employés !
- Ils sont tous très efficaces. Par contre j’émets un bémol pour Louis. Nous l’avions déjà vu arriver en retard à trois reprises en allant rendre visite à l’ancienne propriétaire et voilà qu’il remet ça avec nous. Ça va vite m’agacer !
- Nous pensons exactement la même chose. Ces retards m’insupportent !
- Il faut qu’on prenne les choses en mains dès le départ, ou il va continuer avec ses mauvaises habitudes.
- Je suis bien d’accord, et j’ai déjà ma petite idée ! Je pensais organiser une réunion avec tout le personnel pour établir clairement les règles et exprimer les sanctions qui seraient appliquées en cas de non-respect de celles-ci ? Qu’en dis-tu ?
- J’adore quand tu as des idées !
- Ensuite, j’instaurerai une réunion hebdomadaire, pour signifier à chacun ce qui va et ne va pas, mais aussi pour les laisser s'exprimer.
- Mais tu es carrément géniale !
- Oui je sais, mais peut-être que cela motivera les troupes !
- Je te suis à cent pour cent !
- Est-ce que ça te dit que je mixe pour toi, mon amour ?
Evidemment que cela lui disait ! Jules était toujours partant pour quelques pas de danse. Il se mit très rapidement dans l’ambiance et le rythme. Nous étions tous les deux pareils... Et depuis que j’avais amélioré mes platines, le son était encore meilleur.
Après ces échauffements sur la piste de danse, mon mari et moi voulûmes savourer notre espace détente, seuls, tandis que Cassie était encore à l’école.
- Mon amour, qu’est-ce que je t’aime ! dit mon mari, en me prenant dans ses bras.
- Ne trouves-tu pas que j’ai grossi, Jules ? Je me sens énorme...
- Mais qu’est-ce que tu racontes ?
- Tu veux que je te dise ? Oui, tu as pris des formes depuis la naissance de Cassandre ! Mais qu’est-ce que j’adore ça ! Tu es encore plus sexy qu’avant !
- Je n’en crois pas mes oreilles !
Il m’embrassa alors...
Et je plongeai volontiers, impuissante et complètement engourdie par son charme.
Après ce « tête à tête », Jules et moi allâmes prendre une douche et nous changer. Il était dix-sept heures et nous avions rendez-vous une demi-heure plus tard avec nos amis à la boulangerie. Heureusement, le trajet n’était pas long à faire. Arrivés derrière la porte, nous entendîmes la voix de Cassandre et celle d’une autre petite fille.
C’était Isabelle.
Isabelle m’appelait toujours Madame Leroy, mais je ne lui en voulais pas. Non seulement elle ne savait pas que j’avais gardé mon nom de jeune fille mais en plus, elle était adorable.
Et nous qui partions en soirée !
Nous étions reconnus comme les parents « cools » du quartier. Je ne me sentais pas de déroger à notre réputation devant les amis de Cassandre qui, par ailleurs, savaient se taire...
Lorsque nous arrivâmes à la boulangerie, tous nos amis étaient là ou bien étaient en train d’arriver.
Rangi nous salua rapidement puis s’excusa car il devait aller garder son fils. Il n’y avait pas de nounou disponible, nous dit-il. Il repartit et nous fîmes monter les autres sur la terrasse. Ils furent en admiration devant ce petit coin festif.
J’y avais déposé mon piano de jeune fille et nous avions mis de la musique reliée aux enceintes.
Hortense commença à nous faire une démonstration de ses talents, comme à son habitude, et elle pouvait se le permettre. C’était une femme magnifique.
Lorsqu’elle s’arrêta, Céline l’encouragea encore.
Puis ma cousine se mit au piano et en profita pour nous jouer une musique d’ambiance.
Clément fit honneur à sa femme et entraîna Lilas à venir danser avec lui.
Hortense, elle, préféra se trémousser devant Samuel et Jules. Je ne suis pas sûre que son mari eût apprécié son attitude, s’il avait été là. Et je ne l’appréciai pas non plus...
Heureusement, Jules et Samuel étaient en pleine conversation et ne prêtaient aucune attention à elle.
Jules alla rejoindre Clément, son meilleur ami de toujours.
Hortense, qui continuait son numéro de charme, alors que Jules venait de se rassoir près de Samuel, fut interpellée par Lilas, qui ne voyait pas d’un très bon œil notre sulfureuse amie faire du gringue à nos maris. Elle le formula fermement, mais sans animosité.
Céline, qui n’avait pas assisté à la scène, s’arrêta de jouer du piano...
- Bon, Linette ! Joue-nous un truc qui déchire, tu veux bien ? approuva Samuel.
- Allons-y ! répondis-je, enjouée. Mais tout le monde va sur la piste !
Je comptai bien garder mon mari à l’œil.
Tout le monde m’emboîta le pas !
Mes amis se mirent à danser et nous terminâmes ainsi la journée sur une note endiablée.
Lorsque nous rentrâmes, il était à peine vingt-deux heures trente. Avec la boulangerie, il était obligé de se lever tôt et, bien qu’il en ait déjà une certaine habitude, il alla se doucher et se mettre au lit tout de suite, car il était épuisé.
Je restai aider Cassandre qui était en train de finaliser son projet scolaire. Isabelle était partie deux heures avant, mais l’avait beaucoup aidée, elle aussi.
- Alors, ça s’est passé comment avec Isabelle ?
- Très bien. On a fait nos devoirs, puis on a joué aux fléchettes. Après, Isa m’a aidée pour le projet scolaire et on a mangé les sandwiches au fromage fondu que Papa avait fait. Et après, elle est partie !
- Ben tu vois, ça nous fait vraiment plaisir. Il n’y a aucun bazar dans la maison. J’apprécie beaucoup.
- On a même fait la vaisselle.
- Je suis contente que tu aies une amie sérieuse comme Isabelle. Vous avez l’air de très bien vous entendre.
- Oui, super bien ! On aime bien être toujours ensemble.
Le lendemain soir, nous étions chez Samuel et Lilas pour fêter les anniversaires de Samuel, Rangi et Emilie. Nous avions proposé notre aide, Jules et moi. J’avais fait deux gâteaux...
...et Jules s’était attelé à la préparation des boissons.
Samuel et Lilas avait loué du matériel de fête pour l’occasion.
Nous étions tous là, y compris nos enfants. Les sœurs de Samuel et Rangi aussi.
Estelle, la compagne de Lucie, malgré son âge avancé, s’était jointe à nous.
Rangi ouvrit les festivités.
Puis ce fut le tour de Samuel...
...et enfin celui d’Emilie, qui devint une personne âgée.
Nous clôturâmes la soirée en dansant, comme à notre habitude.
Le lendemain, j’étais aller faire quelques longueurs dans notre piscine lorsque Jules me rejoignit.
- Tu es encore en train de nager !
- Oui j’en ai besoin. Je grossis de plus en plus.
- Mais où as-tu été pêché ça ?
- Je le sens. Je suis toute comprimée dans mes affaires. Avec toutes ces fêtes, on n’arrête pas de manger ! Entre les bons repas et les gâteaux... Et ce n’est pas fini !
- Arrête de te torturer. Tu es la plus belle femme que je connaisse.
- C’est une chance pour moi, que tu sois aussi aveugle !
- Mais je ne suis pas aveugle ! Je te dis les choses telles que je les pense. Je te trouve plus jolie maintenant qu’avant ta grossesse.
- Et j’aimerais que tu arrêtes de douter de toi.
- Qu’est-ce tu veux ? Tu ne me referas pas ! En plus, quand je vois Hortense...
- Hortense ? Mais qu’est-ce qu’elle a à voir avec ça, Hortense ?
- Ne me dis pas que tu n’as pas remarqué son corps de rêve et ses tenues sexy !
- Ah, c’est donc cela... Alors, je vais te dire : c’est toi qui as un corps de rêve, pas elle.
- Alors, je te le confirme, tu es vraiment aveugle...
- Non. Je t’aime. Les autres femmes sont insignifiantes à mes yeux, parce que tu es pour moi la plus belle et la plus sexy, depuis toujours. Et si tu savais à quel point j’adore ton corps, tu ne douterais plus de toi.
- Moi aussi je t’aime mon amour.
- Et pour t’assurer que je ne suis pas aveugle, je vais aussi te dire que j’ai parfaitement vu Hortense se trémousser devant Samuel et moi. Ça ne m’a pas plu du tout. Ni à Samuel, je pense.
- J’avais l’impression que tu n’avais pas remarqué.
- Cela aurait été difficile de ne pas le voir ! C’est une allumeuse ! Comment ose-t-elle ? Rangi est notre ami d’enfance ! Heureusement que Lilas a réagi.
- Je suis désolée. J’aurais dû réagir moi aussi.
- Je sais pourquoi tu ne l’as pas fait. Tu aurais été certainement moins diplomate que Lilas. Elle, elle a su mettre les formes.
- C’est vrai, elle est très diplomate. Moi, j’aurais été capable de m’énerver au point de mettre la pagaille dans le groupe.... et je ne voulais pas de ça...
- Tu as bien fait. Tu as très bien fait, mon amour.
Crédits
Le restaurant est une création de SleepingBakery que vous trouverez sur la galerie sous le nom de « Pig’N Pancakes ». Je l’ai également modifié.
A suivre...
Sommaire en page 2
Superbe affaire que cette boulangerie! En plus, juste à côté de leur maison. J'aime beaucoup le centre de Windenburg, c'est très mignon.
Bon, juste avec les pâtisseries ça n'a pas marché du tonnerre... mais c'est normal au début,non?
En tout cas le concept de pâtisserie-librairie est chouette, et je suis impressionnée du bénéfice en une journée!! Comment est-ce possible?
Cassandre a vite compris pour la Mission... elle a l'air très maline cette enfant! Et en effet, elle a bien de la chance entre un papa super pâtissier et une maman super DJ
C'est vrai qu'elle ne sera pas forcément héritière, ce pourrait être Corentin... je me faisais la réflexion qu'heureusement ils ne sont que 2 en lice... je me rappelle certaines générations de mon Step by Step où il y avait vraiment des floppées de cousins, au secours
Grr, cette Hortense... elle est gonflée mais finalement elle se ridiculise! J'espère qu'il n'y aura pas d'histoires dans le groupe d'amis, ce serait bien dommage
Joyeux anniversaire à Rangi, Samuel et Emilie! D'ailleurs Emilie qui devient personne âgée, ça fait sacrément bizarre...
Sinon je n'apprécie pas beaucoup le comportement d'Hortense, j'espère qu'elle se ressaisiera et que ça n'apportera rien de négatif dans le groupe! Heureusement que Lilas l'a gentillement remise à sa place
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Tu as fait du bon travail en retapant la boulangerie avec ce petit coin DJ spécialement conçu pour Linette
Ah mais ce sont eux qui surchargent nos boîtes aux lettres IRL avec des prospectus en veux-tu, en voilà ! Il fallait le dire plus tôt
Les efforts paient, comme en témoigne ce super chiffre d'affaire en une seule journée ! Après, avec quatorze heures de travail, ça se comprend ! De mon côté c'est pareil, quand mes sims ont une boutique/clinique vétérinaire, je suis capable de les laisser bosser 24h d'affilée pour faire rentrer le plus d'argent possible... (Comment ? Le quoi ? Le... Code du Travail ? Ma plante-vache l'a mangé )
Je surveille Cassandre car elle semble bien partie pour être l'Héritière. C'esst encore difficile de se prononcer maintenant car elle est encore enfant, mais elle est prometteuse
Linette trouve que Jules est aveugle par rapport à son physique, mais des deux, je pense plutôt que c'est elle qui aurait besoin de lunettes je n'ai pas du tout l'impression qu'elle ait pris quoi que ce soit, niveau poids
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
J'aime beaucoup le couple de cette génération, c'est beau de voir cette entente et ce calme ^^
et Cassandre a l'air bien mignonne a voir si elle est héritière
En tout cas, ils travaillent tous dur pour la mission, c'est top ^^
C’est vrai que la vue de la terrasse est superbe, et que le centre-ville est mignon comme tout, mais le joli monde de Windenburg y est pour quelque chose. Je ne m’en lasse pas.
Pour les pâtisseries, oui, c’est normal que ça ne marche pas au début.
Pour le bénéfice engendré en une journée, il est dû au fait que j’ai fait travailler mes sims pendant 14 heures d’affilée, si ce n’est plus. A trois, c’est plus facile. Tu peux les envoyer boire un café, ou aller aux toilettes à tour de rôle.
En plus, certains livres de la librairie sont des best-sellers, et se vendent un très bon prix. Donc oui, c’est possible.
Cassandre est une veinarde avec ses parents que tous les enfants lui envient, c’est certain !
Je me souviens effectivement que dans ton SBS, il y avait parfois beaucoup de cousins ! D’ailleurs, il m’arrivait parfois de reprendre d’anciens chapitres pour me rappeler qui était qui.
Ne t’en fait pas pour Hortense, tout va bien se passer. Mais lorsque, en jeu, elle m’a fait le coup de flirter avec Jules, mon sang n’a fait qu’un tour ! Je suis arrivée à temps. Aucune barre rose ne s’était installée entre les deux. Namého !
@Ellandan
C’est vrai que la piste de danse sur la terrasse permet d’organiser de belles soirées.
Les débuts de la boulangerie ont été rudes, mais maintenant, c’est rodé, et le nouveau concept marche bien.
La librairie a été payée au prix fort, bien sûr, car le jeu, lui, ne négocie pas, mais pour les besoins de l’histoire, Jules et Linette ont eu une jolie ristourne.
Merci pour les anniversaires de Rangi, Samuel et Emilie!
Oui, les cousines commencent à prendre des cheveux gris... le temps passe. Emilie est la première.
Moi non plus, je n’apprécie pas le comportement d’Hortense. Quand je l’ai surprise à draguer Jules dans le jeu, ça ne m’a pas plu du tout, tu peux l’imaginer !
@Eljisim
Le concept de la boulangerie était un peu dans l’idée des bibliocafés, en effet, vu du côté des sims, bien sûr. C’est sympa et convivial.
Alors, moi aussi, je suis capable de laisser mes sims bosser 24h quand j’ai un magasin, mais durant une journée ou deux, car après, je me lasse de toujours faire la même chose. C’est pour cette raison, qu’après, les bénéfices ne seront plus aussi conséquents.
Par contre, tu me parlais de Code du travail.... non, mais c'est quoi ce truc ?!
Merci pour le petit coin avec la piste de danse. Il faut dire que j’avais déjà de la matière avec la belle construction de Fezet.
Ah, et désolée pour les pubs ! J’avais oublié de dire à Linette et Jules de ne pas surcharger ta boîte aux lettres. J’essayerai d’y penser pour le prochain coup de pub !
Oui, Cassandre est bien partie pour succéder à sa mère. En cas, elle s’intéresse déjà beaucoup à l’histoire de la famille.
Si, Linette a pris un peu de poids, mais pas tant que ça finalement. Elle est surtout complexée, à cause d’Hortense qui vient de draguer son mari, et elle a besoin d’être rassurée. Tu as raison, elle aurait quand même besoin de lunettes !
@Nina04
Je suis heureuse de te revoir ici, Nina. Ça me fait plaisir.
Et bien, tu as eu de la lecture !
Merci pour mon petit couple. C’est vrai que cette génération est beaucoup plus calme que la précédente. Il faut dire qu’avec Michèle, c’était très mouvementé !
Cassandre a toutes ses chances pour être l’héritière.
Et maintenant la suite...
Note : Pour rappel, le B.P.E.H. (ou BPEH) se prononce bépé et veut dire Bureau de Protection de l'Elue et de ses Héritiers.
Ce jour-là, nous jouions au baby-foot tous les trois. Cassandre avait décidé de se mesurer à nous. J’essayai de faire comprendre à Jules de la laisser gagner mais, rien à faire !
Cassandre se mit ensuite à faire tranquillement ses devoirs lorsque Jules commença à me dire qu’il voyait Cassandre grandir, et qu’il y aurait, probablement, d’autres changements dans notre monde.
Nous nous éloignâmes dans notre chambre pour discuter.
- Qu’est-ce qui ne va pas Jules ? Nous devons éviter de parler de ça devant Cass. On doit lui donner les informations petit à petit.
- Je sais, je suis désolé. Mais tu as été la première à faire une gaffe, et j’aimerais tellement en savoir plus...
- Je t’ai déjà tout expliqué dans le détail mon amour... Je ne sais pas que te dire d’autre.
- Je comprends. Mais c’est tellement frustrant de ne pas « ressentir » les évènements comme vous deux. Je suis ton mari et le père de Cassandre mais j’ai l’impression que vous vivez certaines choses privilégiées sans moi...
- Ne dis pas cela, c’est injuste. Je fais tout pour te faire participer.
- Oui mais tu me donnes des informations sur des choses que je ne vis pas, que je ne vois pas. Et c’est parfois difficile à comprendre et à assimiler pour moi, même si je te crois sur parole. Cass va encore grandir, et il y aura certainement d’autres changements, peut-être même durant son adolescence. Et je ne les « ressentirai » pas...
- Je suis tellement navrée que tout cela t’attriste à ce point...
Mais je ne savais plus que lui dire pour le réconforter.
Jules me laissa pour aller aider Cassandre à faire ses devoirs.
Je me retrouvai alors seule, ne sachant comment remédier au problème de Jules, lorsqu’une idée me vint à l’esprit ...
J’appelai tout de suite ma cousine Céline :
- Bonsoir, C’est Linette. Il faudrait que je te vois rapidement. Je dois te parler de quelque chose d’important.
Comprenant l’urgence et la confidentialité de ma demande, elle me donna rendez-vous à minuit au « Lama qui crie », un petit bar éloigné du centre ville, très peu fréquenté et probablement désert à cette heure de la nuit.
- Linette ! Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Rien de grave, rassure-toi.
Nous allâmes nous asseoir dans un petit coin tranquille. Il n’y avait personne dans le bar. Je commençai à expliquer l’histoire de Jules à ma cousine.
- Je comprends mais que voudrais-tu que je fasse, concrètement ?
- Emmène-le au BPEH ! Montre-lui les enregistrements sur les changements du monde.
- Tu sais que ce n’est pas possible, Linette...
- Mais tu es la directrice de l’Agence pourtant...
- Justement ! Je me dois de montrer l’exemple ! Et notre règlement est strict : aucune personne étrangère à nos bureaux ne doit y pénétrer.
- J’en suis désolée. Je pensais que tu pourrais faire quelque chose.
- J’aimerais bien mais qui suis-je pour modifier un règlement en vigueur depuis des lustres ?
- Donc, tu ne peux vraiment rien faire ?
- Non Linette, j’en ai bien peur.
- Tant pis. Je me ferai une raison. Et Jules finira par se faire à la situation, j’imagine.
- A moins que...
- A moins que quoi ?
- J’ai une idée mais je ne peux pas t’en parler. Il faut d’abord que je sois sûre de sa faisabilité. Je te tiendrai au courant.
- Tu me mets vraiment les nerfs à vif, là !
- Alors parlons d’autre chose ! Nous n’avons pas eu l’occasion de discuter du comportement d’Hortense lors de la soirée que tu avais organisée à la boulangerie....
- C’est vrai. Depuis, nous sommes allés chez Samuel, pour les anniversaires, mais il y avait trop de monde pour parler de ça. Et en plus, elle s’est tenue tranquille.
- Normal. Son mari était là.
- Elle exagère tout de même !
- Plus que ça. Je pense qu’elle pourrait semer la zizanie dans le groupe. Bon, il faut que j’y aille, Linette.
- Tu n’oublies pas de me tenir au courant, hein ?
- Ne t’en fais pas. Je t’appelle très vite.
Un soir, en rentrant à la maison...
- Bonsoir ma chérie. Alors cette après-midi à la piscine entre filles ?
- Super ! On a bien papoté ! Je peux faire à manger si tu veux...
- Non, j’ai prévu de faire un hachis parmentier. Profites-en pour aller mixer un peu.
- C’est une bonne idée. Cela fait un moment que je ne me suis pas entraînée. Où est Cassandre ?
- Dans sa chambre. Elle tchatte avec Isabelle sur le net !
- Appelle-moi quand ce sera prêt.
J’étais installée depuis une bonne heure aux platines de ma table de mixage lorsque Jules m’appela pour le dîner. Cassandre avait mis le couvert.
- Ça sent très bon par ici ! Et ça a l’air délicieux.
- Linette, j’aimerais que nous parlions de la boulangerie.
- A quel propos ?
- Du retard systématique d’un certain employé.
- Tu veux parler de Louis, je suppose ?
- Oui. Il commence à me taper sur le système !
- Moi aussi je t’avoue. Ses retards sont insupportables. Surtout qu’on a de plus en plus de monde.
- Il faudrait vraiment faire quelque chose.
- Je suis d’accord. C’est pour ça que j’ai déjà réfléchi à la question. Toi et moi lui avons déjà signifié notre mécontentement à plusieurs reprises, mais rien ne semble y faire.
- Et quelle est ton idée ?
- Nous avons notre première réunion mensuelle, demain, une réunion durant laquelle nous ferons le point sur ce qui va, et ne va pas. Et quand je dis « nous », je dis aussi bien, nous les patrons que, eux, les employés. Tout le monde pourra ainsi s’exprimer. Nous définirons également les règles et les sanctions qui pourraient être prises en cas de non-respect de celles-ci. Si toute l’équipe est impliquée dans l’élaboration de ces règles, tout devrait mieux se passer.
- C’est une très bonne idée. Par contre, je te laisse gérer ces réunions. C’est ton domaine. Moi, je ne sais pas faire dans le social.
- C’est bien ainsi que je l’entendais. De toute façon, tu as déjà bien assez à faire avec ton pain et tes gâteaux.
- Ça, c’est sûr !
J’organisai donc ma première réunion mensuelle dès le lendemain.
J’étais enchantée. Mes employés avaient eux-mêmes pointé du doigt les conséquences qu’avait sur leur travail, les retards de Louis.
Nous échangeâmes ensuite sur divers sujets pour en arriver à la décoration de la boulangerie.
Je sortis satisfaite de cette réunion. Je ressentais une belle cohésion d’équipe entre mes employés.
Et je les sentais heureux de s’investir dans la décoration de la boulangerie. C’était important car ils s’y sentiraient ainsi comme chez eux.
Je rentrais à la maison, le cœur léger. J’avais hâte de tout raconter à Jules.
- Tu as l’air très contente !
- Ça s’est très, très bien passé !
Et je racontai tout à mon mari. Lui aussi était ravi.
- Et toi ? Ta journée ?
- Figure-toi que j’ai eu un appel de Céline.
- Tu ne pouvais pas me le dire plus tôt !
- Je vais avec elle demain matin au BPEH ! Elle va me montrer un tas de choses !
- J’ai rendez-vous avec elle demain matin. J’ai tellement hâte de voir de mes propres yeux tout ce que tu sais déjà.
- Je suis si heureuse pour toi mon amour.
Nous étions au rendez-vous le lendemain à la première heure devant chez Céline. J’avais décidé d’accompagner Jules avant d’aller ouvrir la boulangerie. Clément s’apprêtait à partir travailler.
Lorsque j’arrivai à la boulangerie, Louis était le premier arrivé. Il avait tout mis en ordre et nettoyé avant que ses collègues n’arrivent à leur tour. Quel revirement de situation.
- Bonjour Louis ! Tout va bien ?
- Impeccable, Madame Chevalier.
- C’est parfait. Nous allons pouvoir ouvrir. Karl et Éric ne devraient pas tarder.
Je sentis que ça allait être une bonne journée.
Lorsque ma journée de travail prit fin, je rentrai à la maison et y trouvai Cassandre en train de faire ses devoirs. Jules n’était pas encore rentré.
- Bonjour mon ange ! ça s’est bien passé à l’école aujourd’hui ?
- J’ai eu un A à mon contrôle !
- Félicitations ! Tu es la meilleure !
- Merci Mamounette !
- Par contre, Isabelle a eu un C. Je l’avais pourtant aidée à réviser.
- Et tu continueras. Elle aura une meilleure note la prochaine fois.
- Tu sais, je crois qu’elle n’aime pas trop faire ses devoirs...
- Malheureusement, ça arrive... Mais c’est bien de l’aider. Cela la motivera sûrement.
Je repensai à mon adolescence. Je ne faisais jamais mes devoirs, ou presque, et cela désespérait mes parents, et particulièrement mon père.
- Alors je vais continuer à l’aider !
- C’est très bien. Il ne faut pas abandonner
Jules arriva.
- Bonsoir mes chéries !
- Bonsoir P’pa !
- Bonsoir mon amour. Alors ?
- Quelle journée incroyable ! Je vais tout te raconter !
- Mais pas trop fort, hein ? Je fais mes devoirs, là !
Jules était trop excité pour relever l’impertinence de notre fille.
- Allons sur la terrasse. Tu vas tout me dire !
- Si je ne l’avais pas vu de mes propres yeux, je n’aurais jamais cru qu’une telle chose eut pu être possible...
- Donc, tu ne m’as pas crue !
- Bien sûr que si ! Mais je suis si heureux d’avoir vu tout ça !
La suite, juste en dessous
- Si tu savais tout ce que j’ai vu ! C’est inimaginable ! Je n’ai même pas les mots !
- Essaye quand même ! Je suis un peu jalouse, figure-toi ! Je n’ai jamais mis les pieds au BPEH, moi ! Pourtant, je suis l’Elue.
- Dès que je suis rentré dans les locaux du BPEH, j’ai été impressionné. Il y a des ordinateurs partout, et des écrans montrant chaque endroit de notre monde, chaque ville, chaque quartier. Tout est détaillé et tout s’enregistre à la picoseconde près...
- Ça veut dire que nous sommes surveillés en permanence ?
- Non parce qu’on ne voit vraiment que les lieux, les bâtiments, ainsi que la flore et la faune. Enfin, sur les écrans qui filment le monde en temps réel. J’ai ainsi appris que Windenburg était apparu le jour où tu as soufflé tes bougies ! Tu ne m’en avais rien dit...
- Vu comment tu as pris l’histoire d’un simple restaurant... Alors une ville !
- Et avec Windenburg, sont arrivés les discothèques et les cafés ! C’est pour cette raison que nous n’y étions jamais allés avant. Tu te souviens ? On s’était posé la question... Bien sûr, toi, tu savais. Et le babyfoot, les fléchettes, les jeux d’arcade ! Tout ce qu’on aime !
- Oui mon amour ! Tu comprends pourquoi j’ai voulu m’installer ici maintenant ?
- Tu aurais dû m’expliquer tout cela avant...
- Tu ne m’aurais pas crue. Tu le sais très bien.
- Céline a été vraiment formidable, tu sais. Elle m’a montré tous les changements survenus depuis l’anniversaire de ton ancêtre Angélique jusqu’au tien, puis à ce fameux jour où les restaurants sont apparus. C’est invraisemblable !
- Et bien, te voilà plus avancé que moi maintenant. Tous les changements précédents, je ne les connais que par les livres de mes ancêtres, ou par les histoires que maman m’a racontées...
- Je ne comprends pas comment tu peux te contenter de ça !
- Parce que je les crois, je les ai aussi vécues pour certaines. Et parce que je crois par-dessus tout en notre Créateur. Il est venu me parler à deux reprises. C’est peut-être plus facile pour moi, dans ce cas.
- Je ne sais pas mais ce qui est sûr, c’est que je ne douterai plus jamais !
- Et c’est une bonne chose. As-tu vu quelque chose concernant les sims eux-mêmes ? Parce que tu ne m’as parlé que de surveillance des villes et des quartiers.
- Ce sont les agents qui prennent des photos, aléatoirement, en ville... Elles sont alors exposées au BPEH qui fait une analyse des coiffures ou des tenues vestimentaires, par exemple.
- Effectivement. Je crois me souvenir que mon père avait parlé de quelque chose dans ce genre.
- Et pour les habitudes alimentaires, chaque agent avait pour mission de photographier les plats qui lui étaient servis chez lui. Maintenant, c’est plus simple. Depuis qu’il y a les restaurants et les auberges, ils font le tour et observent, notent, et photographient.
- Je préfère ça ! C’est beaucoup moins invasif.
- Je suis d’accord avec toi. En tous cas, j’ai passé une journée fabuleuse et appris plein de choses ! Et honnêtement, je me sens mieux par rapport à toi et à Cassandre.
- Ça me soulage vraiment que tu dises ça. Je te sentais tellement chagriné sur le sujet...
- Et je voulais te remercier. Je sais que c’est grâce à toi si Céline m’a fait une accréditation. Elle m’a tout raconté.
- Ne me remercie pas. C’est purement égoïste. Je n’aime pas te voir soucieux.
- Chaque jour, tu me donnes une raison de t’aimer encore plus, mon amour. Qu’est-ce que je t’aime !
- Moi aussi je t’aime, mon chéri.
Ce soir-là, nous fêtions l’anniversaire de Lucie, et le mien. Pour m’éviter de « faire trop de travail », Cassandre avait appelé Corentin à la rescousse pour l’aider à dresser la table et le buffet.
Une fois terminé, Corentin s’était concentré sur le jeu du Lama et Cass s’était mise à observer l’arrivée des invités du haut de son échelle horizontale.
Lucie avait déjà pioché dans le buffet...
...tout comme ma belle-sœur Alexandra.
Rangi était venu seul. Il nous raconta qu’Hortense était malade, mais nous soupçonnions tous un pieu mensonge. De toutes les façons, j’étais bien heureuse qu’elle ne soit pas là pour mon passage à l’âge adulte...
Lucie entraîna Rangi pour entonner un « Joyeux Anniversaire » ! Cela me faisait plaisir de voir notre ami sourire.
Il avait l’air si mélancolique depuis son arrivée. Je me décidai alors à souffler mes bougies.
Mon âge « adulte » fut salué par de grands Hourra ! Emilie, Cassandre et Corentin effectuèrent une chorégraphie connue d’eux seuls mais dont je soupçonne Emilie de leur avoir appris les pas !
Lucie se résigna donc à souffler ses bougies devant l’enthousiasme de ses cousines et de sa femme.
J’ai bien cru qu’Estelle allait s’enflammer les poumons, à souffler dans cette corne de brume, mais il n’en fut rien. Lucie se tenait les reins et Cassandre, Emilie et moi, chantions.
L’ambiance était à son comble mais Emilie semblait avoir un coup de blues...
Heureusement, la soirée se poursuivit sur des sujets plus légers. Et même Rangi semblait s’amuser.
Les enfants étaient partis jouer ensemble. Samuel contait fleurette à sa femme...
Les adultes discutaient de choses et d’autres...
...jusqu’au moment où vînmes les premiers départs.
A la fin, nous n’étions plus que quelques-uns...
Cassandre s’était levée pour débarrasser le buffet...
Je remarquai que Cassandre se mettait de plus en plus souvent à lire les biographies de nos ancêtres.
En ce moment, je la voyais plongée dans « Menace sur les héritiers », cette histoire que j’avais vécue étant enfant, et qui avait été écrite par Maman.
Cela me faisait secrètement plaisir de voir ma fille porter un intérêt à l’histoire de la famille.
Un soir de la semaine, Jules et moi eûmes la visite surprise des « Inséparables », enfin je devrais dire plutôt de la bande, amputée de Rangi et Hortense.
Nous nous assîmes autour de la table car la situation avait l’air sérieuse. Clément et Céline avaient vu Hortense avec un jeune homme dans une attitude plus qu’ambigüe, à l’Eruption solaire...
Ne restaient plus que Lilas et moi... Samuel et Jules essayaient de nous influencer.
Ils avaient la majorité, de toute façon... Lilas finit par voter pour...
Je gardai le sourire, et je surpris le regard de Jules posé sur moi. Il savait combien toute cette discussion m’avait été pénible...
Ce jour-là, Cassandre rentra de l’école, avec Isabelle, alors que nous discutions, Jules et moi.
Cassandre avait invité sa copine pour le goûter.
Nous discutâmes un peu avec Isabelle et Cassandre...
...puis nous laissâmes les filles finir tranquillement leur goûter.
Elles allèrent jouer une petite heure, dans la chambre de Cassandre, puis redescendirent pour faire leurs devoirs, sagement.
Leurs paroles d’enfants me faisaient sourire.
Isabelle nous laissa donc pour aller rejoindre son père. Il était l’heure de dîner.
Cassandre m’avait clouée sur place. Je crois que devinais quelle serait sa future mission...
Ce soir-là, Jules et moi en reparlâmes dans notre chambre.
- Qu’est-ce que tu en penses, toi ? Ce serait une bonne chose d’écrire, moi aussi, ma biographie, non ?
- Franchement, je trouve que Cassandre a raison, tu devrais le faire.
- Tous tes ancêtres l’ont fait avant toi. Ils ont laissé une trace.
- C’est vrai.
- Je pense sincèrement que, toi aussi, tu devrais laisser une trace de ton expérience.
- Je pourrais parler de Windenburg, par exemple. J’ai été immédiatement sous le charme.
- Bien sûr ! La ville entière fait partie de ta mission ! Rappelle-toi combien tu as été fascinée la première fois que tu l’as vue.
- Oui... Il y en aurait des choses à dire...
- Allons-nous coucher à présent.
- Je ne sais pas si je vais pouvoir dormir après tout ça.
Jules m’embrassa alors...
- Tu es la femme la plus merveilleuse au monde. Qu’est-ce que je t’aime !
- Et si tu penses ne pas pouvoir dormir, je te propose une petite activité vespérale ! Tu es partante ?
Comment dire non à un tel regard ?
- Toujours partante, mon amour !
A suivre...
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