Jolie fête de l'hiver! Je le redis mais j'adore la déco mise en place par Bastien
Tout le monde se marie, petit à petit,et voilà que Linette attend un bébé, génial Bon là aussi elle n'est pas la seule, et tant mieux, le petit bout aura des amis et cousins de son âge !
Les cousines commencent à se "séparer", le temps file...
Le nouveau club des Inséparables va être très chouette, je le sens Je suis curieuse de voir ce qu'ils ont prévu comme activités à faire ensemble!
Et c'est vrai qu'il faut déménager à Windenburg... c'est drôle que soit Jules le moins chaud alors que c'est Linette qui doit quitter sa maison familiale! J'ai hâte de voir la petite famille installée là-bas
Beaucoup de choses, dans ce chapitre ! Et plein de bonnes nouvelles, pour changer un peu
C'était un Noël très sympa et j'avais l'intuition qu'il se solderait par une petite surprise de type "agrandissement familial" félicitations donc à Linette et Jules, mais également aux autres futurs parents que sont Céline, Clément, Ranghi et Hortense bienvenue à cette dernière, d'ailleurs ! Au départ en lisant son nom, avant de la voir, j'ai pensé que tu allais faire faire un petit caméo à Hortense Valrose mais il s'agit bien d'une autre personne
Bienvenue également à Estelle qui rendra certainement Lucie très heureuse
Je me répète encore, mais tant pis : j'aime beaucoup ta manière de ne pas faire vivre que ton Héritière. Tu donnes un peu de profondeur à chacun de tes personnages. Chacun a droit à sa petite famille de son côté (famille qui continuera d'épauler les Héritiers et Héritières d'une génération à l'autre) et même à avoir des métiers ! Ça rend l'ensemble cohérent et c'est toujours très agréable à lire
Prochaine étape, donc : le déménagement à Windenburg... Ah, non, pardon, Jules, inutile de te refâcher (:P), j'oubliais encore une étape : la naissance de G6 !
Me voilà arrivée à la fin de la génération d'Au travail!! A savoir que c'est une de mes extensions préférée et que j'adore par dessus tout la carrière de Scientifique
Ca a été un pur plaisir de lire cette génération!! Maintenant en route pour la génération 3 et la verdure de Granite Falls
En ce moment dans mon Step by step j'ai fini la G1 jeu de base et la G2 Destination nature et je commence la G3 avec Au travail puisque c'est normalement dans cet ordre que sont sortis ces extensions et donc l'ordre du Step by Step
@Elinoee
Merci une nouvelle fois, pour la déo de Bastien.
Tout ce petit monde devient adulte, se marie, fait des bébés. Le temps file, tu as raison.
Je ne me souviens plus quelles activités j’avais donné aux Inséparables mais c’était tout simple. Certainement, boire des cafés, être amical, danser, etc...
Evidemment qu’il faut déménager à Windenburg. Ça va venir, je te le promets ! Je n’avais pas encore fini de construire la maison, à ce moment-là, et c’est pour cette raison que je n’ai pas pu les déménager aussi vite que je l’aurais voulu.
@Eljisim
C’est vrai que les bonnes nouvelles sont bienvenues, après la série de décès qui est tombée sur la famille...
Merci pour le Noël sympa. Tu n’avais pas tort pour l’agrandissement familial.
Je transmets tes félicitations à tous les parents concernés. Non, pour Hortense, rien à voir avec Hortense Valrose. Elle n’existait même pas encore quand j’écrivais le SBS.
Merci pour Estelle. Ça fait encore une cousine de casée !
N’hésite pas à te répéter. Ça fait plaisir de voir que tu apprécies ma façon de jouer et d’écrire mon histoire. Dans toutes mes parties, les personnages sont liés les uns aux autres, et, lorsque j’écris une histoire, je m’occupe en « off » de ces autres. Je suis donc heureuse que tu apprécies, ce côté-là, et que tu trouves l’histoire agréable à lire.
Le déménagement, ce n’est pas encore pour ce chapitre. Ne va pas nous énerver Jules.
@sylviane2003
Je suis vraiment contente que tu aies aimé la génération d’Angélique. Et qu’elle ait été scientifique, c’était donc la cerise sur le gâteau pour toi.
Tu as raison pour les packs. Dans le Père Castor, la créatrice du challenge a inversé les extensions « Au travail » (sorti en avril 2015) et « Destination Nature », sorti en janvier de la même année. Elinoee a remis tout ça dans le bon ordre, avec le SBS.
Et maintenant la suite...
Gen 05 - Chapitre 06 – Enceintes
Ce soir-là, nous décidâmes de passer une soirée tranquille à la maison. Il faut dire que ces derniers temps, les sorties en discothèque me fatiguaient beaucoup.
Nous revêtîmes nos pyjamas pour l’occasion, et je m’installai confortablement devant la télé afin de suivre une émission de cuisine tandis que Jules s’appliquai à s’entraîner aux techniques de mixologie que mon père lui avait enseignées.
- Je crois que ton père serait fier de moi, ma chérie !
- J’en suis persuadée mon amour.
- Bientôt, je te ferai des cocktails dignes de lui.
Un matin, en me levant, je me sentis en pleine forme. Le deuxième trimestre de la grossesse me redonnait de l’énergie. Je n’avais plus de nausées et j’étais nettement moins fatiguée.
J’avais envie de faire plein de choses. Jules travaillait de cinq heures à sept heures.
Je m’étais donc levée à six heures pour lui préparer des petites crêpes qu’il trouverait chaudes à son arrivée à la maison. Il préparait tant de petits déjeuners à ses clients, sans avoir le loisir d’en profiter lui-même... Je voulais cela pour lui et cela faisait trois mois que je n’avais pas eu la force de me lever pour lui préparer quoi que ce soit.
J’espérai que la surprise soit totale. Alors que les premières crêpes commençaient à dorer dans la poêle, je sentis bébé bouger...
Je choisis alors d’aller m’asseoir tranquillement sur le canapé, pour profiter de ce moment. C’est à ce moment-là que je l’entendis arriver. Mon amour !
- Tu es déjà levée Linette ? Et en plus ça sent bon...
- Mon chéri ! Je t’attendais...
- C’est Bébé. Il bouge.
- Il bouge ?
- Oui. Il n’arrête pas !
- Je peux le sentir ?
- Bien sûr, ne te prive pas. Il me mène une de ces vies !
- C’est merveilleux...
- Il bouge vraiment, je l’ai senti !
- Tu vois, je te l’avais dit !
- Ma chérie, tu es magnifique.
- Ne me raconte pas d’histoires s’il te plait... Je suis énorme.
- Enorme pour toi, mais magnifique à mes yeux. Tu es la plus belle femme du monde.
Je détournai alors notre sujet de conversation :
- Tu sais que j’envisage d’aller à la piscine ?
- Non, je ne le savais pas, mais c’est parfait. En plus, ça fait partie des tes objectifs de mission et dans ton état, cela te fera du bien. Quand comptes-tu y aller ?
- Tout à l’heure.
- Tout à l’heure ?
- Oui vers seize heures. Pas avant. J’aurai besoin d’une petite sieste avant. Et Céline aussi.
- Pourquoi ne m’en as-tu pas parlé avant ?
- Honnêtement, Jules... Les questions autour de ma grossesse ne t’intéressent pas vraiment...
- Pourquoi dis-tu cela ?
- Parce que c’est la vérité ! Pourquoi crois-tu que j’aille à la piscine ?
- Parce que cela fait partie de tes objectifs de mission j’imagine...
- Non. Parce que c’est le seul sport que je puisse faire dans mon état. Mais je ne crois pas que tu t’en soucies...
- Linette... Ne dis pas cela, je t’en prie.
- Honnêtement, cela ne te préoccupe pas, de ne plus me voir danser ?
- Mais que racontes-tu ? Je prends soin de toi. Tu es tellement fatiguée à tes retours de boîte que tu t’écroules littéralement.
- M’as-tu seulement demandé mon avis ? J’étais fatiguée au premier trimestre, oui, mais depuis, je n’ai plus le droit à rien. Je ne vois même plus la bande. Tu m’interdis tout sous prétexte de prendre soin de moi.
- Mais je ne suis pas un tyran, Linette. Je veux que tu te sentes bien. C’est tout.
Je ne voulais plus l’entendre. Je me levai et allai remplir le lave-vaisselle... Je ne sais pas pourquoi j’en vins à lui dire ces mots... Les hormones ? Peut-être... En tous cas, je les lui dis :
- Tu m’étouffes Jules... Je suis navrée de te dire ça, mais c’est le cas.
- Je suis tellement désolé d’entendre ça...
Jules et moi ne nous adressâmes presque pas la parole de la journée. A seize heures, je retrouvais mes cousines, à la piscine, comme prévu.
Il s’inquiétait encore pour moi, malgré tout ce que je lui avais dit ce matin. Je ne pus m’empêcher d’en être touchée.
Nous nageâmes un moment, puis Céline et Emilie sortirent de l’eau pour aller aux toilettes. Lucie en profita pour me questionner. Elle était très maline.
Lucie demanda ensuite à toucher mon ventre.
Parce que Céline ne le savait pas. Nous allâmes toutes saluer Charlotte avant de nous asseoir.
Céline fut soudainement prise de hauts le cœur.
Je ne pus m’empêcher de rire, devant son désarroi, si semblable au mien.
Charlotte insista pour que je reste un peu avec elles.
Lorsque je rentrai à la maison, la neige tombait encore mais la tempête s’était calmée. Toutes ces conversations de la journée m’avait fait réfléchir à mon comportement envers Jules ce matin.
Il m’accueillit tendrement.
- Bonsoir, mon amour.
- Bonsoir chéri.
- Ta journée s’est bien passée ?
- Elle se serait mieux passée si tu n’étais pas partie fâchée, tout à l’heure...
- Je suis désolée.
- Bon. J’ai une proposition à te faire. Je réunis le groupe, tout à l’heure, au Pan Europa. Tu viens avec nous ?
- Ce soir ?
- Oui, ce soir.
- Tu sais que demain, on fête le réveillon de la nouvelle année ?
- Oui et alors ?
- Ça va nous faire deux soirées de suite... Je vais être crevée.
- Faudrait savoir ! Ce matin, tu me disais être en pleine forme et tu te plaignais parce qu’on ne sortait plus.
Touchée ! Que pouvais-je répondre à cela ? J’ai l’impression que mon mari voulait me donner une bonne leçon... mais je ne plierai pas.
- D’accord ! On va au Pan Europa. Et je suis désolée pour ce matin, ça te va ?
- Très bien.
Je ne sais pas comment je me sortirai de ces deux jours de fête, mais j’étais heureuse que Jules et moi ne soyons plus fâchés. Il m’embrassa.
Nous arrivâmes à la discothèque vers vingt-deux heures. Il n’y avait pas encore grand monde. Clément fut le premier à aller danser et je repensai à ce que m’avait dit Céline.
Le reste de la bande ne tarda pas à le suivre. Jules me faisait du charme en dansant, ce qui les amusa tous. La hache de guerre était décidemment bien enterrée, dans notre couple.
La soirée était bien entamée...
Nous dansions depuis deux bonnes heures lorsque Jules suggéra d’aller boire un verre. Nous étions tous d’accord !
Et, pour tout dire, un peu de repos me faisait du bien. J’avais toujours aimé dansé, mais jamais je n’avais eu le souffle aussi court, en m’adonnant à mon activité favorite. Pourtant, je n’avais voulu rien en laisser paraître. Jules m’avait lancé un défi, et je voulais le remporter.
Malgré tout, je soupçonnais mon mari d’avoir deviné que j’étais en souffrance, et d’avoir volontairement abrégé mon calvaire. Nos amis étaient loin de s’imaginer ce qu’il se tramait entre nous.
Samuel, rassuré, était reparti danser.
Ce soir-là Clément et Jules renouvelèrent leur meilleure amitié. Mon mari avait la larme à l’œil.
Nous dansâmes encore un peu. La petite pause auprès du bar m’avait le plus grand bien.
Nous étions pris par la frénésie du lieu.
Lorsque nous quittâmes finalement la discothèque, il devait être cinq heures.
- Fiou, je t’avoue que je suis hors service !
- Moi aussi !
- Tu as passé une bonne soirée au moins ?
- Très bonne, mon amour. Merci !
- Et notre petit nous ? Il n’est pas trop traumatisé par tout ce bruit ?
- Pas du tout. Il remue toujours autant ! Mais, je crois que je vais arrêter les discothèques pour un temps... Tu avais raison.
Jules ne releva pas mes paroles, mais je sais qu’il les entendit.
- Notre bébé va aimer la musique et la danse, je le sens !
- Il y a des chances, oui !
- Dis-moi mon amour, c’est une impression ou ton ventre est de plus en plus énorme ?
- Merci de m’en parler ! Je n’avais pas remarqué, dis donc !
- Ne te vexe pas. Je dis ça parce que je te trouve particulièrement belle.
Jules éteignit la lumière et je m’endormis aussitôt, morte de fatigue.
Le lendemain, j’étais la première levée.
Je descendis prendre mon petit déjeuner, un yaourt aux fruits dont j’avais dégoté la recette sur Cuisine Télé. Je l’avais particulièrement réussi. Il était savoureux.
J’avais presque tout avalé lorsque Jules arriva.
- Bonjour mon amour ! Qu’y a-t-il ? Tu as mal au dos ?
- Oui, et c’est très douloureux, sûrement la soirée d’hier. Tu es content ?
- Content de quoi ? D’avoir eu raison ? Non, je ne le suis pas. Je te ferai un massage tout à l’heure. Ça te détendra.
- Ce n’est pas de refus.
- Hum, c’est bon, ça. C’est la première fois que tu m’en fais.
- C’est une de ces recettes que j’ai vue à la télé.
- Et bien, c’est parfaitement réussi.
- Tu te sens comment ? Pas trop fatiguée ?
- Si, je suis crevée, tu le sais bien, et je l’ai bien mérité. En plus, Bébé m’a mené la vie cette nuit. Je n’ai pas beaucoup dormi.
- Moi aussi, je suis fatigué. Tu vois, tu n’es pas la seule. Alors, ne te fustige pas. J’irais bien faire une petite sieste, moi...
Malgré les mots durs que j’avais eus envers lui, Jules ne m’en voulait pas et ne me culpabilisait pas. C’est une des raisons pour laquelle je l’aimais autant, mais je ne le laisserai pas aller se reposer.
- Certainement pas ! Tu m’as promis un massage !
- Mais c’était prévu !
- J’avais pourtant le sentiment que tu voulais vite t’allonger.
- Allez, viens là...
- C’est divin...
- Tu es toute nouée.
- Je veux bien te croire...
- Il est temps que tu accouches, toi !
- A qui le dis-tu ! Il est temps qu’il sorte. Je sens bien que je suis sur la fin.
- Tu ne vas pas accoucher pendant le réveillon, quand même ?
- Je n’en sais rien. Ça ne se commande pas, un accouchement, Jules. Ça vient quand ça vient.
Je décidai de faire comme Jules et de m’allonger un peu. J’étais éreintée, et je voulais assurer pour notre réveillon du jour de l’an. Je n’avais pas voulu lui dire à quel point j’étais fatiguée, mais j’avais vraiment besoin de récupérer de cette folle nuit qui avait eu raison de toutes mes forces.
Je me réveillai la première, encore prise de violentes douleurs au dos.
Jules, lui fut réveillé par la sonnerie de son téléphone.
C’était Mélanie qui venait nous souhaiter un bon réveillon.
- Merci Maman. Bon réveillon à toi aussi. Oui, Linette est à côté de moi, j’ai mis le haut-parleur.
- Bon réveillon Mélanie !
Jules entreprit ensuite de descendre mon piano. Je m’entraînai donc pendant qu’il préparait les verres pour la soirée.
- Tu joues merveilleusement bien mon amour. C’est un plaisir de t’écouter jouer ainsi.
- J’aime tellement jouer ! J’espère un jour avoir un vrai piano à queue.
Nos invités arrivèrent en fin de journée. Il manquait Clément et Rangi. Céline nous informa que Clément arriverait plus tard car il était retenu par le travail.
Jules s’en chargea.
Il arriva dix minutes plus tard.
- Il paraît qu’on m’attend ?
- C’est peu de le dire. Tu nous as oubliés ou quoi ?
Clément arriva à son tour et nous pûmes commencer les festivités.
C’était incroyable de voir tous ces gros ventres (dont le mien) se dandiner sur la piste.
A minuit, nous nous embrassâmes devant la télévision du jour de l’an.
Mon dos me faisait toujours souffrir et je commençais en plus à ressentir de fortes contractions...
- Bonne année, ma puce, dit mon mari en m’embrassant.
Rangi fut le dernier à partir.
- Je ne suis pas mécontente que la soirée soit finie.
- Je le vois bien. Tu as les traits vraiment tirés. Allons-nous coucher.
En arrivant dans la chambre, Jules me saisit par la taille.
- Ma chérie, je t’aime ! Je t’aime, je t’aime, je t’aime !
- Qu’est-ce que tu fais ?
Jules me fit basculer en arrière :
- Je t’embrasse !
- Je suis trop lourde ! Tu vas me faire tomber !
Mais il me tint fermement, et c’est son baiser qui me fit chavirer.
- Moi aussi je t’aime, lui répondis-je, soulagée, tout de même, d’avoir retrouver un peu de verticalité.
- Tu m’as flanqué une de ces frousses !
- Je ne vois pas pourquoi !
- En tous cas, tu as bien tenu le coup ce soir. Et, nous avons évité l’accouchement pendant le réveillon.
- Imagine si nous avions dû planter nos invités pour partir !
- Et bien nous l’aurions fait. Tu sais, j’ai pris plein de photos de Céline, Hortense et toi en train de danser. C’était trop marrant !
- Moi je ne trouve pas ça marrant du tout !
- Ça te fera de bons souvenirs pour plus tard. Tu verras, tu en rigoleras.
- Peut-être... Mais pour le moment, j’ai envie de dormir. Eteins la lumière s’il te plait.
Je m’endormis paisiblement mais je fus réveillée par de violentes contractions.
En me levant, j’allumai la lumière et sentis un liquide me couler entre les jambes.
- Qu’est-ce qu’il y a ma chérie ?
- Je viens de perdre les eaux...
- Quoi ?
- C’est le moment. Il faut que tu m’emmènes à l’hôpital.
Nous nous étions rapidement changés.
- On peut y aller ma puce. Tu es prête ?
- Ouiiiiiiiii !
- Qu’y a-t-il ? Pourquoi cries-tu comme ça ?
- Parce que j’ai vraiment mal !
- Tout va bien se passer. Je suis là. Allez viens, on y va.
- J’arrive.
Je ne sais pas comment je fis, mais je réussis, tant bien que mal, à suivre Jules jusqu’à notre voiture.
Han, mais tu nous abandonnes au moment crucial, c'est pas sympa J'ai hâte de voir le (ou les?) bébé de Linette et Jules!
Ainsi que les autres bébés de la bande d'ailleurs... ça serait marrant que les enfants de membres du club forment eux-même un club plus tard
Sinon, c'était un bien joli chapitre! Il y a eu un peu de tension entre Linette et Jules, mais quoi de plus normal... avec la grossesse, il y a beaucoup de bouleversements, ce n'est pas facile de s'ajuster, pour l'un comme pour l'autre.
Au final, on se rend compte qu'ils forment un couple bien uni et très amoureux malgré tout
Sympa, cette sortie à la piscine pour décompresser des petits tracas quotidiens et la micro-dispute entre nos deux tourtereaux est passée aussi vite qu'elle est venue, tout va bien !
Comme Linette, je pense que Jules, par cette sortie en discothèque, a cherché à la challenger un peu pour qu'elle réalise qu'il valait mieux ménager son corps et freiner sur la danse. Surtout la veille d'un réveillon, tout ce petit monde ne devait pas être très frais au réveil 😂 il n'aurait plus manqué qu'un accouchement impromptu à ce moment-là (j'ai bien cru que ça allait arriver en plus 😉)
Mais Bébé a su se tenir pendant la soirée et a attendu que le réveillon soit terminé pour commencet à pointer le bout de son nez. Hâte de faire sa connaissance 🥰
Et oui, parfois les Sims cuisinent derrière notre dos et font tout brûler Et après on pleure parce qu'on a pas les sous pour remplacer la gazinière et on se dit que finalement, privé de gazinière, ça leur fera une leçon
Chapitre 03: Super la soirée noir et blanc! DOmmage que Céline n'ait pas été là pour que le groupe soit au complet. C'est une bonne chose que Bastien apprenne à Jules ses secrets de mixologue, comme ça Linette aura toujours de bon cocktails Oh la pauvre Linette qui est déçue, qui s'attendait à ce que Jules la demande en mariage, alors qu'il veut juste lui présenter sa mère et sa soeur! Et la pauvre qui panique, alors que Bastien à raison, Linette est formidable, il n'y avait aucune raison que ça se passe mal! Et puis c'est p'têtre plus sympa d'annoncer ses fiançaille à sa belle-famille une fois qu'on la connaît, non? Vive les mariés! Très beau mariage, les filles ont assurés C'est mignon Clément et Céline qui se rapprochent Et ça fait plaisir de voir Bastien aussi heureux, tellement heureux qu'il oublie d'aller se coucher Heureusement qu'il fini par y aller, c'est que les amoureux ont des choses à faire
Chapitre 04: Mais non!!! Mais c'est pas possible!! Je me disais tout au début "j'espère qu'il passera Noël", mais non On s'y attendait vu son âge, mais j'espérais quand même... Mais c'est beau ce qu'il a fait, de tout décorer pour être sur que la maison aura un air de fête RIP Bastien
Mais ils ont passé une bonne fête de Noël, avec son lot de surprise, parce que même si on savait que Céline et Clément se fréquentaient depuis le mariage, j'aurai jamais imaginé qu'ils puisse déjà être marié Pas cool de ne pas inviter la famille et les amis Mais félicitations quand même!
Linette parle enfin de la mission familiale à Jules, il était temps quand même Heureusement qu'il croit en l'Elue, ça aurait été drôle s'il avait répondu qu'il n'y croyait pas (enfin surement pas drôle pour Linette )
Chapitre 05: Ah bah Rangi aussi se marie sans ses amis Mais il invite au moins la famille, félicitations à Rangi et Hortense! Lorsque Jules a fait remarqué à Linette qu'elle était pâlichonne, je me suis doutée tout de suite qu'elle était enceinte, enfin la nouvelle génération est en route Par contre je ne m'attendais pas à ce que Céline et Hortense soit aussi enceinte, ça va faire plein de bambin qui pourront grandir et jouer ensemble Et je souhaite beaucoup de bonheur à Lucie et Estelle
Chapitre 06: Oh petite tension entre les amoureux, mais j'imagine que c'est normal, et puis ça n'a pas duré Une soirée en boîte de nuit + le réveillon le lendemain, et ben elle gère Linette! Meme sans être enceinte j'aurai surement pas tenu Et... et ben malgré mon retard, je dois quand même attendre pour voir le bébé de Linette et Jules, c'est pas juste
Désolée de vous avoir laissé en plan avant l’accouchement de Linette. C’est pour aujourd’hui !
Ce serait rigolo, c’est vrai que les enfants de la bande, créent eux même leur propre bande plus tard, mais ce ne sera plus le sujet de la G6 🤔
Merci pour ce chapitre. Linette et Jules sont très amoureux mais ils ont aussi, parfois, de petits accrochages. Jamais rien de bien méchant. Après tout, on ne peut pas toujours être d’accord sur tout.
@Eljisim
Linette et Jules ne restent jamais bien longtemps fâchés. Comme dans tous les couples, ils se disputent, mais ils s’aiment avant tout.
Pour la discothèque, c’est exactement ça. Jules voulait que Linette se rende compte, par elle-même, qu’elle devait se ménager.
Les sims sont toujours frais au réveil, tu n’as pas remarqué ? Jamais de cernes, pas de poches sous les yeux ! Ils ont beau faire la fête plusieurs soirs de suite, ils sont toujours pimpants !
Pour l’accouchement, moi aussi j’ai eu peur que ça n’arrive pendant le réveillon. Parfois, je regarde à quelle heure j’ai conçu le bébé, et parfois non... Et là, c’est la grande question car le jeu te met « accouchement dans ??? » Mais ouf, Linette a pu passer le réveillon tranquille.
Bébé arrive tout de suite !
@Ellandan Chapitre 03:
Avec les horaires d’agent secret de Céline, il a été impossible de la faire venir à la soirée.
Je trouve également sympa que Bastien transmette son savoir à Jules.
Merci beaucoup pour le mariage. C’est vrai que Bastien était très heureux.
Chapitre 04:
Merci pour Bastien. Il fallait bien que ça arrive à un moment ou à un autre, et c’était à ce moment-là.
Mais, grâce à lui, la famille a passé un bon Noël.
Ça aurait été un peu compliqué si j’avais dû organiser les mariages de toute la bande, donc, mariage en douce pour Clément et Céline.
Pour la mission, oui, Jules est enfin au courant. S’il avait dit à Linette qu’il ne croyait pas en l’Elue, cela aurait été très embêtant, en effet. Heureusement, il y croit.
Chapitre 05:
Pour Rangi et Hortense, mariage en douce, comme pour Clément et Céline. Pas de favoritisme !
Ah oui ! Le petit indice sur une Linette pâlichonne. Et oui, elle est bien enceinte.
Et Céline et Hortense aussi. Comme tu dis, ça va faire plein de petits bambins.
Merci pour Lucie et Estelle.
Chapitre 06:
Les tensions sont normales dans un couple. Jules et Linette n’y échappent pas.
Linette gère, sans gérer... Deux soirées de suite l’ont quand même fatiguée.
Même sans être enceinte j'aurai surement pas tenu
J’ai fait ça plusieurs fois quand j’étais plus jeune, en allant bosser le lendemain, et je peux t’assurer que je n’étais pas fraîche... Je ne renouvèlerai pas l’expérience aujourd’hui
Tu vas enfin pouvoir voir le bébé de Linette et Jules !
Et maintenant la suite...
Gen 05 - Chapitre 07 – Projets
Je me retrouvai en salle d’accouchement sans même avoir eu le temps de dire « ouf ». Je sentais la présence apaisante de mon mari, non loin de moi. Il était trois heures trente-cinq.
- Ça va bien se passer mon amour. Ne t’inquiète pas.
J’avais très mal et la douleur ne semblait pas vouloir s’arrêter. C’était même de pire en pire. Jules me parlait toujours...
- Je suis là, ma puce. Je t’aime.
Et puis j’entendis le médecin crier :
- Allez-y Madame Leroy. On y est presque. Poussez !
Je n’en pouvais plus.
La douleur cessa comme par enchantement. J’entendis d’abord des petits cris très légers...
... puis ses pleurs, les pleurs de mon bébé. Et la voix de Jules.
- Elle est magnifique ma chérie. C’est une petite fille.
Une fille... J’étais aux anges
Mon amour était devenu complètement gâteux en une seconde :
- Oh oui ! Tu es très belle. Tu sais que Papa t’aime déjà.
- Je veux la voir, moi aussi.
- Tu entends ? Tu en as de la chance ! Tu vas rencontrer Maman.
- Mon Dieu, qu’elle est belle ! C’est nous qui avons fait cette merveille ?
- Oui mon amour. C’est bien nous.
- J’ai presque envie de pleurer, tellement elle est belle.
- C’était le prénom de ma grand-mère, la mère de Maman.
- Réfléchis-y. Tu me diras ça tout à l’heure.
Jules partit précipitamment en se rappelant qu’il devait aller travailler.
- Je t’aime, ma chérie ! Je t’aime !
- J’adore Cassandre, mon amour !
Mais je ne suis pas sûre qu’il m’eût entendue.
Je me retrouvai seule à la maison avec Cassandre. J’avais installé le berceau dans notre chambre. J’avais l’impression que ma fille me regardait.
Je me sentais sale et fatiguée. Après deux soirées à danser, et un accouchement au milieu de la nuit, j’avais beaucoup de mal à refaire surface. Lorsqu’elle s’endormit, j’allai me prendre un bain.
Celui-ci me fit le plus grand bien. J’étais à présent parée pour m’occuper de ma fille.
- Nous allons t’aimer très fort mon ange. Tu es notre petit trésor à Papa et à moi.
Je n’arrivais pas à réaliser. Ce petit être tout fripé devenait toute ma vie.
J’étais en train de me réchauffer près de la cheminée lorsque Jules rentra. Il était sept heures dix.
- Ma chérie, comment vas-tu ? Tu as l’air épuisée.
- J’ai juste froid.
- C’est la fatigue. Tu devrais te ménager.
- Cela va être compliqué, dans les prochains mois... Je ne crois pas que tu m’aies entendue tout à l’heure, alors sache que j’ai prénommée notre fille Cassandre.
- Si tu savais comme cela me fait plaisir !
Jules aussi avait l’air fatigué...
- Tu devrais aller t’allonger mon amour. Toi aussi, tu es éreinté.
- Je vais y aller mais j’ai plusieurs choses à te dire avant. Tout d’abord, mon congé paternité a été accepté. Je vais pouvoir t’aider avec la petite.
- Qu’est-ce que je suis contente !
- Ensuite, ta cousine Céline a accouché. Et Hortense aussi ! Clément et Rangi sont papas !
- Nous avons toutes accouché, presque en même temps ! Mais comment as-tu su tout ça ?
- Le téléphone, chérie. Je m’apprêtai à appeler Maman pour lui annoncer la nouvelle, lorsque je suis tombé sur les sms de Rangi et Clément. Céline a accouché chez elle, et Hortense à l’hôpital. Elle devait être dans un bloc opératoire non loin du tien, je suppose. Ce sont deux garçons.
- C’est incroyable ! Je suis tellement contente !
- Moi aussi. Je vais aller m’allonger maintenant !
Je retrouvai Jules allongé auprès de notre fille.
Cassandre commençait à pleurer. Je la pris dans mes bras et la berçai.
- Chut. Ne réveille pas ton papa. Il a besoin de dormir.
- Il rentre à peine du travail... Laissons-le se reposer.
Cassandre s’était calmée. Je la reposai dans son berceau et restai un instant dans la chambre pour m’assurer qu’elle n’allait pas se remettre à pleurer. Il était huit heures cinquante-cinq, et c’était déjà la plus belle journée de ma vie.
- Tu as bien dormi ?
- Comme un loir ! Je n’ai même pas entendu Cassandre.
- Normal, j’y ai veillé !
- Tu es ma providence ! Et toi, tu as dormi ?
- Oui, j’ai fait une très longue sieste sur le canapé.
- Alors, tu es en forme !
- Très en forme, oui.
- Nous allons donc pouvoir batifoler, toi et moi ?
- Oh oui !
- J’espérais t’entendre dire ça.
On frappa à la porte à ce moment-là. Il était onze heures vingt-sept.
- J’ai l’impression que nous batifolerons une autre fois, mon chéri. Tu vas ouvrir ?
- Non, vas-y, toi...
- Je suis bien ici. Je n’ai pas envie de bouger...
- Moi non plus...
Je me dévouai finalement pour aller ouvrir la porte à mes cousines.
Dans l’intermédiaire, Jules était allé chercher Cassandre et avait ramené son berceau dans le salon.
Lucie et Emilie étaient allées voir Corentin, le fils de Céline et Clément. Puis elles avaient entraîné Céline jusque chez moi pour voir Cassandre.
- Je n’en peux plus... J’ai tellement envie de dormir... Et on a le réveillon dans les pattes !
- Fais des siestes. Sinon tu ne tiendras pas le coup.
- Cassandre est vraiment trop chou ! s’extasia Emilie devant son berceau.
- Et je te présente, Cousine Lucie, ma chérie.
- Qu’est-ce qu’elle est mignonne !
- Et moi ? Je peux ?
- Bien sûr !
- Et tu vois cette gentille cousine ? C’est Cousine Céline.
- Qu’est-ce qu’elle est belle !
- Cousine Céline a un petit garçon. Nous espérons que vous vous entendrez bien tous les deux.
- Nous allons faire en sorte que... En plus ils sont du même âge.
Mes cousines finirent par se décider à partir. Jules ne cacha pas son soulagement.
- Nous allons pouvoir être enfin tranquilles !
- Ça m’étonnerait ! Samuel est derrière la porte. Il n’a pas encore frappé mais il est là...
Les visites s’enchaînèrent ainsi toute la semaine.
Le lendemain, nous eûmes la visite de Mélanie et Alexandra. Mélanie était très touchée que nous ayons donné à notre fille, le prénom de sa mère.
Je fis, moi aussi, ma tournée des nouveaux bébés, en commençant par le fils de Rangi, et en gardant le meilleur pour la fin : Corentin, le bébé de ma cousine Céline.
- Tu sais, Clément nous a proposé, à tous, d’intégrer les épouses dans la bande. Il regrette beaucoup de ne pas être plus souvent avec toi.
- Je suis heureuse de l’apprendre parce qu’il ne m’en a pas parlé.
- C’est normal. On n’en a pas encore débattu.
- Et tu crois que cela va être accepté ?
- Il ne reste que Samuel à convaincre mais j’ai bon espoir, oui. On est tous pour.
- Ce serait génial.
Le temps s’écoulait tranquillement à la maison. Je continuais à sortir avec la bande, allais souvent à la piscine, mais je passais aussi beaucoup de temps auprès de Cassandre.
- Qu’est-ce qu’on est bien au chaud ! Je suis allé faire un baby-foot avec Clément et Rangi. Je me suis gelé.
- Tu n’étais peut-être pas assez couvert.
- C’est sûrement ça, oui.
- Je vais te remettre dans le berceau mon ange. Il faut que je parle à ton papa.
- Jules... Te rappelles-tu que j’avais émis le souhait de déménager ?
- Je m’en rappelle très bien, oui.
- Tu avais dit qu’on en reparlerait après mon accouchement
- Et, apparemment, tu tiens à en reparler maintenant...
Je sentis mon mari, un peu bougon.
- Oui. J’aimerais qu’on en discute sérieusement.
- Honnêtement, tu ne crois pas que Cassandre est trop petite pour un déménagement ?
- Jules, si je devais t’écouter, il y aurait toujours quelque chose.
- Mais c’est vrai, non ? Elle est trop petite.
- Et avant, j’étais enceinte, donc, on ne pouvait pas non plus.
- Je prends soin de vous. Qu’est-ce que tu veux, on ne se refait pas.
- J’ai l’impression que tu ne veux pas déménager...
- C’est vrai que je me plais bien ici. Mais je ne suis pas du tout contre un déménagement.
- Au contraire ! Je serais même très heureux de vivre dans une maison que nous aurions choisi tous les deux.
- Tu es sérieux ?
- Au début, rappelle-toi, c’est toi qui m’as convaincu de venir vivre ici. Moi, je voulais notre chez nous.
- Je m’en souviens.
A cette époque-là, je voulais rester auprès de Papa, et j’avais convaincu Jules de venir habiter chez nous. Il s’était ensuite pris d’affection pour mon père, mais c’est vrai qu’il avait toujours rêvé d’un endroit rien qu’à nous.
- Alors, non. Je ne suis pas contre un déménagement. Je me fais juste du souci parce que Cassandre est encore très petite.
- Je peux commencer à chercher une maison alors ? Tu ne seras pas fâché ?
- Cherche donc. Et trouve-nous notre chez-nous, l’endroit où on aura notre histoire et nos souvenirs.
- Merci, mon amour.
- Je t’aime, tu sais. Mon objectif principal est que tu sois heureuse.
- Moi aussi je t’aime.
Ce matin-là, nous avions rendez-vous avec Samuel à dix heures au café de la Place du sud. Notre ami nous apprit qu’il avait, à présent, une petite amie.
Après le départ de Samuel, je proposai à Jules de faire un tour du quartier. Enthousiaste, je lui fis remarquer que, juste en face du café, il y avait la bibliothèque, et que sur la même place, se trouvait également l’Usine, la discothèque du coin. Nous avançâmes un peu et arrivâmes à l’Auberge du vieux quartier.
- Tu vois, il n’y a qu’un pas à faire vers tous ces endroits que nous adorons, mon chéri.
- Oui mais je commence à geler et j’ai faim. Il est presque midi.
- Mais j’avais encore autre chose à te montrer !
- Puisque nous sommes à l’Auberge du vieux quartier, pourquoi n’irions-nous pas manger un morceau ? On reprendra la visite après, me persuada-t-il.
- D’accord, ça me va !
Nous commandâmes une assiette de charcuteries et de fromages.
- Ça a l’air très appétissant ! m’extasiai-je devant le plateau richement garni.
- Ça tombe bien, j’ai une faim de loup !
- Si nous avions, une maison près d’ici, nous pourrions venir y manger de temps en temps, essayai-je à nouveau de persuader mon mari.
- Quel est l’intérêt ? Tu nous fais très bien à manger.
- Parfois, je n’ai pas du tout envie de faire à manger.
- Ah bon ? me regarda-t-il d’un air sincèrement étonné. Pourtant tu as l’air d’aimer faire la cuisine...
- J’aime ça, oui. Mais il m’arrive aussi de ne pas avoir envie de préparer le repas.
- Je ne savais pas...
- Alors tu vois ! L’Auberge pourrait être une bonne alternative !
- Oui, ça pourrait être sympa !
- J’aimerais beaucoup vivre dans le vieux quartier, Jules, vraiment.
- C’est vrai que nous avons tout à portée de la main.
J’étais ravie. Jules semblait attiré par l’idée de vivre dans le coin :
- Oh mais est-ce une impression, ou je t’ai convaincu ?
- Ce n’est pas une impression, ma chérie. Tu m’as convaincu.
Je ne me le fis pas dire deux fois :
- On continue la visite du quartier, alors ?
- Avec plaisir. J’espère juste que la tempête se sera calmée...
J’emmenai alors Jules vers le quartier résidentiel situé non loin de l’auberge et de la Place du Sud.
- Que penses-tu de cette maison ? Elle est à vendre.
- Elle est mignonne... mais franchement, je la trouve un peu petite, me répondit-il.
J’étais d’accord avec lui, mais je ne m’avouai pas vaincue.
- Viens, allons plus loin, je vais t’en montrer une autre.
- Tu vois celle-là, en contrebas ? Elle est aussi à vendre.
- Laquelle ? Il y a trois toitures...
- C’est une seule et même maison. Mais tu as raison, on ne voit pas grand-chose avec toute cette neige. Descendons la voir de plus près.
- Elle est magnifique ! Tiens, tu as vu ? Il y a une antenne satellite...
- L’ancien propriétaire devait être un scientifique...
- Elle me plait beaucoup, Linette !
- J’aimerais beaucoup en faire le tour.
- J’allais te le proposer !
- Tu vois, il y a même un jardin à l’arrière ! tentai-je de le persuader.
- Et regarde ça ! Nous avons une vue sur la rivière. Imagine comme ce doit être joli au printemps, me fit écho mon mari. Cela veut dire qu’il n’y a aucun vis-à-vis. Cela me plait beaucoup.
- Tu ne peux pas savoir comme ça me fait plaisir ! Moi aussi j’adore cette maison !
Mon cœur débordait de joie à l’idée que Jules puisse aimer cette maison autant que moi. Sa réaction était au-delà de mes espérances, car cette maison, je la voulais, je la voulais tellement.
Je me blottis contre lui :
- Je nous imagine tellement bien vivre ici tous les trois !
- Moi aussi, me confirma-t-il.
- Je suis sûre qu’on y sera heureux.
Il nous fallut cependant, revenir à la réalité. Les rêves sont bien beaux, mais il faut aussi se donner les moyens de les réaliser :
- Il va falloir que j’appelle l’agent immobilier, dès demain, dis-je à Jules.
- Tu as raison. Il ne faut pas tarder. Il ne faudrait pas que la maison nous passe sous le nez !
Son enthousiasme me portait. Je n’en avais pas espéré autant, mais mon mari était sous le charme, tout autant que moi.
Nous rentrâmes à la maison, encore tout émoustillés par notre journée.
- Je t’aime.
- Moi aussi, je t’aime.
- On sera bien là-bas...
- Très, bien, j’en suis sûre.
- Tu entends ça, mon ange ? susurrai-je à notre fille, nous allons bien bientôt emménager dans une nouvelle maison, Papa, Maman et toi !
- J’ai tellement hâte d’y être !
- Moi aussi, ma chérie, moi aussi.
Quelques soirs plus tard, nous avions rendez-vous à la discothèque Pan Europa avec les copains.
Nous avions investi la piste de danse et tous les regards étaient braqués sur nous.
Nous nous sommes vraiment bien amusés.
Nous nous étions à peine assis, qu’un individu vint demander aux garçons la permission de m’inviter à danser.
L’individu restait quand même planté là. Samuel prit le relais.
La situation commençait à devenir pénible...
L’individu s’éloigna.
Nous étions de retour chez nous. Jules était très content du résultat des votes :
- Quelle bonne soirée ! En plus, notre groupe va évoluer. Je suis très content.
- Moi aussi, même si j’appréhende un peu ce changement, lui avouai-je.
- C’est-à-dire ?
- Eh bien je ne sais pas mais, après tant d’années, nous acceptons trois nouvelles personnes au sein de notre groupe. J’ai peur que l’ambiance ne soit plus la même...
Je m’en voulais un peu d’énoncer cette vérité, mais c’est ce que je ressentais au plus profond de moi, en cet instant.
- Je ne vois pas pourquoi, m’opposa Jules. Ces femmes font partie intégrante de la vie des membres. A mon avis, l’ambiance pourrait changer s’ils ne les voyaient pas assez à cause du groupe.
- Tu as probablement raison. Je suis idiote.
- Pas du tout ma chérie. Tes inquiétudes sont légitimes. Tu vois, je crois que les gars finiraient par ne plus venir aux réunions pour pouvoir rester avec leurs épouses et que, finalement, le groupe se décomposerait de lui-même avant de cesser d’exister.
- C’est très logique, ce que tu dis. En somme, c’est préférable d’intégrer les épouses.
Jules changea soudainement de sujet :
- Tu as réussi à joindre l’agent immobilier au fait ?
- Toujours pas ! J’essaye pourtant tous les matins et tous les après-midis. Ça commence à me désespérer.
- Persévère ! Tu vas finir par le joindre !
- C’est ce que je me dis... Tu sais que si nous n’avions pas eu le coup de cœur pour cette maison, je crois que j’aurais laissé tomber.
- Il faut qu’on se dise une chose, c’est que, si toi tu n’arrives pas à le joindre, personne ne peut le joindre. Donc, la maison ne nous passera pas sous le nez comme ça.
- Toi, tu sais me remonter le moral !
Il savait toujours me remonter le moral.
- Je n’aime pas te voir contrariée. Tu es bien plus jolie avec le sourire.
- Tu es un amour, Jules.
Deux jours plus tard, en début de soirée, je réussis enfin à joindre l’agent immobilier. Jules était parti passer la soirée avec sa sœur.
J’attendis Jules un moment mais, ne le voyant pas arriver, je finis par aller me coucher.
Le lendemain matin, il dormait, allongé auprès de moi. Je ne l’avais même pas entendu rentrer. Je descendis m’occuper de Cassandre.
- J’espère que ton papa ne va pas tarder à se lever. J’ai tellement hâte de lui annoncer la nouvelle.
- Nous allons avoir une nouvelle maison ! Dans deux mois. On va être les plus heureux du monde !
- Les plus heureux du monde, ma chérie ? Qu’est-ce qui se passe ?
- Tu ne devines pas ?
- Ben non... Dis-moi !
- On a la maison, mon amour ! On l’a !
- On a la maison ?
- Elle ne sera disponible que dans deux mois parce que l’ancien propriétaire veut faire des travaux avant de la céder. Mais oui, on l’a. L’agent immobilier me l’a bloquée.
- C’est une excellente nouvelle !
Notre Cassandre grandit dans les jours qui suivirent. C’était une petite charmeuse qui adorait rester avec nous, quoique nous fassions. Plus le temps passait, plus il devenait difficile pour nous d’avoir des moments de tranquillité. Mais je ne me sentais pas de l’envoyer dans sa chambre. Jules n’en pouvait plus. J’avais de plus en plus de mal à apaiser la situation.
- Allez, dis oui mon amour.
- D’accord. Mais parce que Maman me le demande. Tu t’installes avec nous mais tu nous laisses discuter entre grands. Maman et moi, on doit parler.
- Dablette, Papa.
- Elle veut dire qu’elle va jouer tranquillement sur sa tablette.
- J’ai compris ce qu’elle voulait dire.
- Te rends-tu compte qu’on ne peut même pas avoir de conversation d’adultes sans qu’elle ne soit là ? râla Jules.
- Je le sais bien, mon chéri...
- Quant à notre intimité, je n’en parle même pas !
- Ça ne va pas durer, mon amour.
- Tant qu’elle n’aura pas un endroit bien à elle, ça durera. Je le sais. Je te rappelle que c’est toi qui as voulu installer son lit dans l’ancienne chambre de tes parents. Ce n’est pas un endroit pour une bambinette, ça ! Et nous trimballons ses jeux d’une pièce à l’autre...
- Tu n’as pas tort, je le sais. Je ne voulais pas toucher à la chambre de mes parents parce que je pensais que nous aurions la maison plus tôt. Et ça ne va pas tarder. L’agent immobilier m’a appelée.
- Et que t’a-t-il dit ?
J’entendis frapper à la porte.
- Les travaux sont presque finis. Il veut savoir si nous souhaitons visiter la maison avant de l’acheter. Je lui ai dit que je devais d’abord t’en parler.
- Mais bien sûr que nous voulons visiter ! Nous voulons voir ce que nous achetons ! En plus ils ont un mois de retard !
J’entendis de nouveau frapper. Jules ne semblait pas y faire attention.
- Bien. Je le rappelle demain pour fixer une date de visite.
- Sais-tu s’il y a d’autres personnes sur le coup ?
Les coups devenaient de plus en plus insistants, et je n’osais pas tourner la tête pour voir qui c’était.
- Absolument pas. Il ne m’a rien dit à ce sujet.
- Ça veut dire qu’il n’y a personne.
- Papa ? On frappe porte ! babilla Cassandre.
- On va visiter dès que possible, me dit Jules.
Puis il se mit à hurler : « ENTREZ !!!! »
Pendant que Jules saluait Clément, Cassandre me racontait ses petites histoires...
Je me retrouvai assise entre les deux hommes, essayant de rester stoïque.
Le lendemain, nous nous retrouvâmes donc chez Samuel. Il resta cinq minutes avec nous puis partit travailler. Je pense qu’il avait « prémédité » son coup. Heureusement, Lilas était une fille charmante, et elle nous accueillit chaleureusement.
Nous lui expliquâmes le fonctionnement de notre groupe, à tour de rôle...
C’est à ce moment-là que Clément nous quitta. Il était chaque fois plus pressé de retrouver Céline. Jules avait bien raison sur ce sujet. Il était grand temps que les épouses rejoignent le groupes, ou nous perdrions tous ses membres.
Nous continuâmes à discuter avec Lilas. J’appris alors qu’elle s’appelait Lilas Chinon. C’était la fille du premier mari de Maman. Nous aurions presque pu être sœurs... Je gardai cela pour moi... Lilas était ravie de rejoindre notre groupe.
Nous avions admis Céline, puis Lilas. Ne restait plus qu’Hortense.
Je me rendis chez elle, à peine sortie de chez Samuel. J’y allais seule, comme convenu, et sortit le grand jeu. Je lui rappelai qu’elle avait connu Rangi en discothèque et lui demandai alors si elle aimait toujours danser.
- Bien sûr que j’aime danser ! J’adore ça ! Mais Frédéric est là maintenant... Je ne peux plus me le permettre.
- Et pourquoi ça ? Tu crois que ton fils préfèrerait avoir une maman frustrée, qui ne fait plus ce qu’elle aime dans la vie ? Ou une maman qui sort de temps en temps danser, mais qui, lorsqu’elle s’occupe de lui, est complètement disponible et épanouie ? Tu crois que je fais comment, moi ? Et Rangi, tu y as pensé ? Il t’a connue aimant faire la fête...
- C’est vrai mais je n’ai jamais laissé Frédéric une seconde depuis qu’il est né...
- Justement ! Je crois que ça te ferait le plus grand bien de te détendre. Et à ton fils de voir d’autres personnes, comme une nounou, ou d’autres enfants à la garderie... Crois-moi.
- C’est d’accord, j’ai bien envie de me laisser tenter... J’avoue que j’étouffe un peu dans cette maison !
- Hortense, je suis vraiment ravie de te compter parmi nous !
Mission accomplie !
Quelques jours plus tard, nous dûmes faire face au décès de Mélanie, la Maman de Jules.
Tous nos amis étaient présents auprès de mon mari et de sa sœur.
J’avais tant espéré que Cassandre connaisse au moins une de ses grands-mères...
Bienvenue à Cassandre, tout d'abord! Quel accouchement épique Et ce qui est top dans les sims c'est que la maman est tout de suite en pleine forme... et prête à "batifoler" dès le lendemain
Elle a bien vite grandi cette petite Cassandre, la voilà déjà bambine... mais d'où lui viennent ses cheveux roux??
Je trouve que Jules a tendance à perdre très vite patience et s'énerver... aurait il le trait "sang chaud" par hasard? Je n'aime pas trop son comportement... On voit bien qu'il est très amoureux de Linette, mais il a parfois des attitudes bien désagréables.
Pauvre Cassandre, ce n'est pas très sympa pour elle, entendre Papa crier par "sa faute". Je comprends que Jules aie besoin d'intimité, mais en même temps, avec un enfant en bas âge c'est compliqué!
Même avec une belle nouvelle chambre, pas dit que Cassandre y reste sagement pour jouer toute seule... Ou alors c'est une bambine sage comme une image!
J'ai l'impression que Jules n'a pas bien réalisé ce qu'était la vie avec un enfant
Bon, j'ai hâte de voir de plus près la nouvelle maison à Windenburg, mais l'extérieur est déjà bien sympa!
Chouette pour le fait d'intégrer les "épouses" dans le club, en même temps ça paraissait logique. Voilà un petit groupe mixte bien sympa
RIP Maman de Jules... la vie des sims passe trop vite
Triple naissance, donc ! Bienvenue à Cassandre (j'aime beaucoup ce prénom ), Corentin et Frédéric ! Et félicitations à leurs parents l'héritière potentielle a deux copains de son âge pour jouer, elle n'aura pas l'occasion de s'ennuyer
Les projets immobiliers avancent et prennent une dimension plus concrète. À l'extérieur, cette maison windenbourgeoise est très jolie, il me tarde de voir l'intérieur
Ainsi donc, la compagne de Samuel est la fille du Quentin qui avait causé tant de soucis à Michèle... le monde est petit (eh oui, petit est le bon mot, puisque le challenge est précisément de l'agrandir ). Espérons qu'elle soit plus facile à vivre que son père !
Et encore un décès avec le départ de Mélanie... Ce screen où on voit tout le monde marcher la tête baissée jusqu'au cimetière est décidément devenu une habitude pour cette famille Cassandre aura au moins rencontré cette grand-mère, même si c'est plus Mélanie qui l'aura connue que l'inverse.
Suite à cette mauvaise nouvelle, il était grand temps de déménager pour que Linette et Jules puissent tourner la page aussi bien l'un que l'autre !
Bienvenue Cassandre!! Et bienvenue aussi à Frédéric et Corentin! Chouette bientôt une nouvelle maison!! Même si ça tarde un peu les travaux et que du coup Jules est à cran Mais c'est exitant les déménagements, fatiguant mais exitant
Le groupe qui s'agrandit d'un coup ça fait bizarre, c'est une bonne nouvelle, mais ça fait bizarre de passer de cinq à huit, et Linette ne sera plus la seule femme Ah la femme de Samuel est la fille de l'ex de Michèle? Le monde est petit
Et RIP Mélanie
@Elinoee
C’est vrai, nos simettes ont la chance de ne pas connaître de désagréments post-accouchement. Autant qu’elles en profitent.
Les cheveux roux de Cassandre viennent de moi . Un brun + une blonde = une petite rousse ; comme ça peut être le cas dans la vraie vie. Ou alors, j’aurais pu la mettre châtain, le jeu ne tenant pas compte des nuances, lorsque les deux parents n’ont pas la même couleur de cheveux.
Jules a un comportement excédé car il ne peut pas avoir son intimité, mais il a surtout du mal à se faire à sa nouvelle vie à trois, avec une bambinette. Même s’il l’aime très fort, c’est un gros changement dans sa vie, et il a du mal à s’habituer. Tu as donc tout résumé en disant qu’il n'avait pas bien réalisé ce qu'était la vie avec un enfant.
Ne t’inquiète pas, ça ne va pas durer.
C’était une évidence d’intégrer les épouses au groupe. En plus, ça donne une nouvelle dynamique, et un nouveau souffle, à ce petit groupe d’amis.
La nouvelle maison, c’est pour maintenant.
@Eljisim
Merci pour les petits bambins, et leurs parents.
Oui, Lilas est la fille de Quentin, le premier mari de Michèle. Comme tu dis, le monde est petit, et le MCCC très joueur !
Lilas n’a pas du tout le caractère de son père. Elle est même très gentille.
Je vois que tu as remarqué le screen de procession jusqu’au cimetière. C’est malheureusement un rituel après un décès dans leur famille.
Oui, c’est surtout Mélanie qui aura connu Cassandre...
Pour le déménagement, c’est tout de suite. Tu vas pouvoir découvrir l’intérieur de la maison.
Jules est à cran pour pas mal de choses, en ce moment, mais le déménagement va bientôt avoir lieu, et ça devrait aller mieux.
Linette ne sera plus la seule femme dans le groupe mais ça fera du bien à tout le monde !
Oui, Lilas est la fille de Quentin Chinon. C’est un coup du MCCC !
Et maintenant la suite...
Gen 05 - Chapitre 8 – Déménagement
Deux mois plus tard...
Nous étions sur le départ vers une nouvelle vie à Windenburg. Jules était encore très affecté par le décès de sa mère, mais il allait beaucoup mieux.
- Alors, tu es prête à partir mon ange ? demandais-je à Cassandre.
- Ouiii ! Z’ai pris tous mes doudous !
- Et est-ce que tu es contente ?
- Oh oui ! Ze vais avoir ma chambre pour moi toute seule !
Je regardai la maison de Papa et Maman une dernière fois, cette maison que Maman avait complètement refait à son goût, mais dont elle avait gardé le nom initial : « le Chalet de Maxime ».
- On peut y aller. J’ai fait le tour, tout à l’heure. Nous n’avons rien oublié.
Nous arrivâmes à Windenburg peu de temps après.
Il était encore très tôt mais le jour n’allait pas tarder à se lever. Toutes les maisons avaient déjà revêtu leurs habits de lumière, leurs occupants étant sûrement en train de se préparer pour aller travailler.
Nous avions hâte tous les trois de pénétrer dans notre nouveau « chez nous ».
Il était encore très tôt mais le jour n’allait pas tarder à se lever. Toutes les maisons avaient déjà revêtu leurs habits de lumière, leurs occupants étant sûrement en train de se préparer pour aller travailler.
Il était encore très tôt mais le jour n’allait pas tarder à se lever. Toutes les maisons avaient déjà revêtu leurs habits de lumière, leurs occupants étant sûrement en train de se préparer pour aller travailler.
Nous avions hâte tous les trois de pénétrer dans notre nouveau « chez nous ».
Il était encore très tôt mais le jour n’allait pas tarder à se lever. Toutes les maisons avaient déjà revêtu leurs habits de lumière, leurs occupants étant sûrement en train de se préparer pour aller travailler.
A peine avais-je franchi le seuil, que je ressentis l’ambiance chaleureuse de l’endroit. Il était exactement ainsi que je l’avais espéré, en donnant mes consignes au décorateur d’intérieur.
Derrière moi, je n’entendis plus un son. Cassandre aussi restait muette, ce qui n’était pas dans ses habitudes.
Jules m’avait laissé carte blanche pour la décoration, et n’était pas revenu sur les lieux depuis notre dernière visite avec l’agent immobilier, cette visite qui avait fait suite à notre acte d’achat. Je n’eus pas besoin de me retourner pour savoir qu’il restait bouche bée devant ce que j’avais fait de l’endroit.
Nous avions dépensé une grande partie de la fortune de ma famille pour acquérir ce bien mais, avec la vente du « Chalet de Maxime », nous accusions une perte de cent mille simflouz seulement, la décoration et le mobilier, y compris. Je m’en étais bien tirée.
Alors j’étais heureuse. J’étais heureuse car le silence de mon mari marquait aussi son approbation.
- C’est magnifique ! Et si nous visitions le reste ?
Je les emmenai à l’étage. J’y avais fait installer deux bureaux, un jeu d’arcade, un baby-foot, un jeu du lama et un jeu de fléchettes. Je désirais avoir chez moi tout ce que le Créateur avait apporté avec ce nouveau monde si captivant.
Cassandre en avait plein les yeux, et ils pétillèrent encore davantage, lorsqu’elle découvrit sa chambre :
- Y’a une maison de poupées ! Et une poussette ! Et un gros nounours ! Je pourrai y jouer ?
- Toutes les fois que tu voudras ! Tout ce qu’il y a là, c’est à toi !
- Oh ! C’est cro super !
Je laissai Cassandre avec son père pour aller m’asseoir dans ce que j’appelais l’espace « fête », ou le coin « soirées ».
Je mesurai alors l’ampleur de ma chance... Et j’avais besoin d’être seule pour cela. J’avais une table de mixage, à moi toute seule, et j’allais pouvoir m’entraîner. Un jour peut-être serai-je sollicitée pour mixer au Pan Europa. J’en rêvais tellement.
Pendant que je savourais mon bonheur, Jules avait attrapé le premier tome de « La mission Chevalier expliquée aux enfants » dans la bibliothèque de notre fille, et il avait entrepris de le lui lire.
Mon oncle Olivier avait écrit cette série. Le premier tome racontait l’histoire de la brume, une histoire dramatique, certes, mais si bien narrée que Cassandre a tout de suite adhéré.
Nous étions bien dans notre nouvelle maison... Un vrai cocon, notre coquille de chaleur et de bien être... Notre petite Cassandre s’asseyait souvent devant la cheminée pour jouer sur sa tablette ou visionner des vidéos pour bambins.
Jules ne cessait de se perfectionner aux techniques de mixologie et il se remettait doucement du décès de sa mère.
Quant à moi, je me familiarisais de plus en plus avec ma table de mixage et j’arrivais à synthétiser de très bons morceaux.
Nous étions tellement bien que nous décidâmes d’organiser une pendaison de crémaillère avec la famille.
Notre petite Cassie était la grande star auprès de ses grandes cousines et monopolisait toute leur attention tandis que mon tendre époux préparait les boissons et que je discutais avec Clément et Estelle, la petite amie de Lucie.
Mais Cassie aimait aussi beaucoup babiller avec le cousin Corentin...
... et lui faire plein de câlins
La soirée se déroulait merveilleusement bien, et notre maison avait reçu l’approbation de toute la famille.
J’adorais par-dessus tout cette ambiance familiale...
Après le départ de nos invités, nous nous mîmes à l’aise et nous installâmes tous les trois tranquillement dans le « coin soirées », afin de profiter d’une fin de soirée ensemble.
J’avais retrouvé ma table de mixage, et Jules son livre de recettes de gâteaux. Cassandre se posa près de son père, avec sa tablette.
Le lendemain matin, nous étions tous les trois parés pour une petite sortie familiale dans le quartier.
- C’est trop froid la neige, Maman !
- Oui mais c’est agréable, tu ne trouves pas ?
Nous voulions découvrir la bibliothèque de la ville, et nous marchâmes jusque-là, au rythme des petits pas de Cassandre.
Arrivée à destination, notre fille n’en pouvait plus, et me tendit les bras...
- Maman ! Zé crô mal aux zambes !
Jules se chargea de notre fille et nous nous dirigeâmes vers la bibliothèque.
- Cette bibliothèque est immense !
Nous montâmes à l’étage pour découvrir que, vu d’en haut, c’était encore plus impressionnant.
- Il y a même une petite alcôve là-bas !
- Je me vois très bien venir ici pour lire... C’est tellement reposant...
- Tout Windenburg est reposante. J’adore vivre ici.
- Et pourtant, nous sommes des oiseaux de nuit !
Nous continuâmes donc notre promenade jusqu’à cet échiquier à taille humaine que nous avions déjà repéré.
- Bon, je te pose maintenant ! dis Jules à notre fille. Tu commences à devenir lourde et je pense que tes jambes se sont reposées.
Cassandre se mit à déambuler autour de chaque pion...
- Tu as vraiment choisi le meilleur quartier de Windenburg ma chérie !
- Je te l’avais dit ! Cette ville est sensationnelle. Nous pouvons y vivre la nuit et nous y promener la journée. C’est un vrai petit paradis.
- Tout comme notre maison. Tu as su la choisir. Elle est si chaleureuse mais, en même temps, nous pouvons y festoyer en nombre.
- C’est ce à quoi j’aspirais, pour tout te dire. Nous aimons toi et moi faire la fête mais il faut aussi que nous puissions nous ressourcer au calme.
- Et j’y arrive fort bien. Je n’ai jamais aussi bien dormi que depuis que je vis ici.
Nous franchîmes à peine le seuil de la maison que le téléphone se mit à sonner.
- Quoi ? Oh... Je suis tellement désolée... Embrasse-le pour nous. Je vais prévenir Jules.
- Qu’est-ce qu’il se passe ma chérie ?
- La maman de Clément vient de décéder.
- Oh mon Dieu ! le pauvre doit être sens dessus dessous.
- Charlotte était une femme adorable.
- J’ai tellement de peine pour Clément. Il était très proche de sa mère
- Et si nous allions le voir ?
- Tu crois ? On ne peut quand même pas emmener Cassandre là-bas. Et ma sœur travaille aujourd’hui.
- Je vais faire appel au service de nounous d’urgence de Windenburg.
- Je ne savais même pas qu’un tel service existait !
Je me chargeai donc d’appeler le service de nounous pendant que Jules expliquait à Cassandre que nous devions partir sans elle et qu’une dame allait la garder...
La nounou arriva peu de temps après. C’était une dame âgée qui avait l’air très gentille. Elle se présenta comme Nanny Rosa.
Nous nous rendîmes donc chez Clément et Céline. Tous les deux étaient très tristes.
Jules essayait de réconforter son meilleur ami, tandis je parlais avec Céline qui était très inquiète pour Corentin car il ne voulait plus manger depuis que sa mamie était morte.
- Tu te rends compte ! Il était là quand ça s’est passé ! me dit-elle.
- Il ne s’en remettra jamais !
- Tu sous-estimes les bambins je crois... essayai-je de la rassurer.
J’allai voir Corentin... Il gémissait devant l’urne de sa grand-mère...
- Alors mon grand... Il paraît que tu es très triste.
- Mamie est pu là. Elle est partie avec Créateur.
- Toutes les mamies vont là-bas quand elles ont fini leur vie ici. Comme ça, elles peuvent continuer à être heureuses. C’est très dur parce que tu ne la vois plus mais elle, elle te voit.
- Elle me voit vraiment ?
- Oui. Et elle doit être inquiète car elle voit que tu ne veux plus manger.
- Et ça lui ferait plaisir si je mange ?
- Evidemment que oui mon cœur ! Très plaisir même.
- Alors, je vais manger tout mon repas, ce soir !
- C’est formidable !
- Et quand je serai tout seul dans ma chambre, je lui parlerai tout fort, comme ça elle m’entendra que je lui parle !
- C’est merveilleux. Ainsi, elle verra que tu ne l’oublies pas.
Lorsque nous rentrâmes, Nanny Rosa était en train de conter une histoire à Cassandre.
- Bonsoir ! Tout s’est bien passé ?
- Très bien. Votre fille est adorable.
- Au revoir ma petite Cassandra. A la prochaine, dit Nanny Rosa à notre fille, avant de partir.
J’allai ensuite prendre son bain à Cassandre.
- Alors, tu l’as trouvée comment Nanny Rosa ?
- Ze l’aime pas. Elle m’a pas laissé jouer à la dablette, ni regarder la télé. J’ai été obligée d’écouter ses histoires et en plus, elle m’a tout le temps appelée Cassandra.
- Oui, c’est ce que j’ai cru entendre. Mais tu t’es bien amusée quand même ?
- Non. Elle voulait que je reste dans le canapé avec elle pour me surveiller.
- Si j’ai bien compris, tu n’aimerais pas qu’elle soit ta nounou.
- Non, elle est trop vieille. Elle sait que raconter des histoires... Je préfère Tatie Lexa !
Tatie Lexa était Alexandra, ma belle-sœur. Cassandre la prénommait ainsi.
- Ce serait l’idéal mais Tatie Lexa travaille et elle n’est pas toujours disponible.
- Bonne nuit, mon ange. Fais plein de beaux rêves, surtout.
- Ze t’aime Maman.
Ce jour-là, nous organisâmes notre première réunion de groupe avec les conjoints, alors que Clément allait mieux. A cette occasion, nous nous réunîmes au Café de la place du Sud.
Samuel nous avait dit que sa femme était enceinte mais lorsque nous la vîmes, nous pûmes constater que Lilas était très proche du terme de sa grossesse.
Samuel nous apprit qu’elle devait accoucher, approximativement, dans une semaine. Nous espérions tous qu’elle pourrait tenir le coup jusqu’à l’anniversaire de Jules qui aurait lieu dans cinq jours, à l’Usine, mais rien n’était moins sûr.
- C’est une fille ou un garçon ? leur demandai-je.
Le soir où Jules fêtait son anniversaire, Lilas était encore parmi nous, toujours enceinte jusqu’aux yeux.
Nous, les filles, nous mîmes directement à danser, tandis que les hommes avaient investi le bar.
Puis, vint l’heure pour Jules de changer d’âge.
Le DJ mixa un « happy anniversaire » du tonnerre et nous envoyâmes tous les confettis !
Mon mari souffla ses bougies dans une ambiance joviale et euphorique.
Heureusement pour lui, notre DJ nous rappela tous à danser !
- Allez, tout le monde en piste pour Jules !
Nous rejoignîmes donc la piste, excepté Alexandra qui n’aimait pas trop danser.
Tout en dansant, j’observai Hortense qui avait récupéré une taille de guêpe malgré son accouchement. Lorsqu’on la voyait dans sa grande robe d’hiver, on ne l’eût jamais cru.
Lilas, qui avait intercepté mon regard, avait dû se faire la même réflexion :
- Tu crois que je redeviendrai fine comme avant ?
- Je te le souhaite. Moi, je n’y suis toujours pas arrivée. Mais Céline et Hortense, oui. Tu verras bien...
Et mon Jules vint m’embrasser !
- Oh ! Tu sais que j’t’aime, toi !
En arrivant à la maison...
- La soirée t’a plu mon chéri ?
- Elle était géniale ! Mais je dois partir travailler dans quinze minutes !
- Et je t’avoue que j’ai de plus en plus de mal avec ça ! Je suis crevé et j’irais bien dormir...
- Je suis désolée. Mais je ne pouvais pas faire un truc trop simple pour ton anniversaire.
- Ne t’excuse pas mon amour. La soirée était parfaite et j’en voudrais tellement d’autres comme celle-ci.
- Il y en aura. On fera nos soirées les veilles où tu ne travailles pas, c’est tout.
Jules se doucha et partit au travail. J’allai alors border et embrasser Cassandre. C’était une amie d’Alexandra qui s’était occupé d’elle toute la soirée.
Ce matin-là, je réalisai, après ma conversation avec Jules, que mon mari avait du mal à conjuguer son travail avec nos sorties agitées. Cela nous convenait bien lorsque nous étions plus jeunes, mais il fallait maintenant trouver une autre solution. Je le sentais fatigué, et plus désorientant encore, lassé.
Le Créateur allait être mon sauveur. Il m’avait confié LA mission. Et l’un de ses objectifs était que j’ouvre une boulangerie ou un café. Je devais en discuter avec Jules. Il adorait la pâtisserie. Cette idée devrait forcément lui plaire.
Deux heures plus tard, à sept heures dix du matin, Jules rentra à la maison. Je m’étais assoupie sur le canapé dans l’idée secrète qu’il me réveillât.
- Linette ? Tu dors ?
Je me redressai vivement :
- Non, je ne dors pas...
- On ne dirait pas.
- Ça n’a pas été trop dur au travail ?
- Et bien non ! J’ai dû boire une dizaine de cafés alors tout va bien !
- Tu n’as pas envie de faire un petit somme ?
- Pas du tout ! Je suis complètement énergisé !
- Energisé à quel point ?
- Pour tout te dire, je crois que je pourrais encore danser toute la journée et toute la nuit !
- Et une bonne douche, ça ne te dit pas ? ça te ferait du bien, non ?
- Tu insinues que je sens mauvais ?
- Je n’insinue rien du tout !
- Je vais tout de même y aller.
- Bonjour Papa et Maman !
Cassandre venait d’apparaître au bas de l’escalier.
- Tu as bien dormi, ma chérie ?
- Oh oui !
- Tu sais quoi ? On va attendre que Papa sorte de la douche et on prendra le petit déjeuner au « coin soirées ».
- C’est une crô bonne idée, ça Maman !
Nous prîmes donc ce jour-là un petit déjeuner décontracté autour de beignets à la framboise et de pain perdu.
Cassandre trouvait beaucoup plus drôle de manger sur le canapé que d’être coincée sur sa chaise haute, et elle engloutit son assiette en très peu temps.
Dans l’après-midi, nous descendîmes à l’espace bien-être de la maison afin de jouir de cet endroit où nous n’avions presque pas mis les pieds depuis notre installation.
Nous pensions être un peu tranquilles mais Cassandre, elle, était pleine d’énergie.
- Papa, on joue ?
- Papa est fatigué, ma chérie.
Jules lui tendit les bras, malgré tout.
- On se fait un gros câlin, si tu veux, mais j’ai besoin de m’allonger.
- Ton Papa n’a pas dormi cette nuit. Il est parti travailler tout de suite.
- Bon inversaire, Papa !
- Oh merci, ma puce !
Jules s’allongea et s’endormit presqu’aussitôt. Cassandre s’installa près de lui.
Quant à moi, je décidai d’aller faire quelques longueurs dans la piscine. Cela me ferait du bien.
Je voulais perdre un peu de poids mais je faisais si peu d’exercice, que j’abandonnai très vite.
Je m’y remettrai plus tard. En attendant, j’allai profiter de cette journée à ne rien faire. Cela faisait du bien de temps en temps, surtout lorsqu’on se sentait sans énergie, comme je l’étais.
Et après la soirée de la veille, rien ne valait vingt-quatre heures de bonne détente.
J’en étais là de mes réflexion lorsque j’entendis le téléphone de Jules sonner.
- Salut Clément ! oui ça va. J’ai fait une petite sieste et apparemment, ma femme se prélasse dans le bain à remous.
- Samedi soir ?... Je suis désolé mais ça ne sera pas possible. Linette et moi avons déjà prévu de fêter l’anniversaire d’Alexandra à la maison...
- A moins que... Attends, j’ai une idée ! On pourrait fêter ton anniversaire en même temps que celui de Lexa. Enfin, si Linette est d’accord.
- Je suis d’accord, c’est bon ! lui criai-je.
- Linette est d’accord ! On fera la fête à la maison alors ! A plus mon pote !
Jules raccrocha puis vint me rejoindre dans le bain à remous.
- Il avait l’air très content !
- Par contre tu es conscient que la petite soirée d’anniversaire pépère qu’on avait prévue va se transformer en fiesta avec beaucoup de monde... Et tu travailles le lendemain...
- Je le sais, ma chérie.
- Mais ce matin, tu disais que tu n’en pouvais plus.
- C’est vrai mais l’envie de faire la fête est la plus forte !
- C’est toi qui vois. Tu es grand après tout.
- Tout à fait ! Et en plus j’aimerais bien que tu te mettes aux platines. Tu ne l’as encore jamais fait pour nos amis.
- Je ne sais pas si je suis au point, Jules, vraiment...
- Fais-le ! C’est une bonne façon de le savoir, non ?
- D’accord.
- Formidable ! Je suis sûre que tu vas tout déchirer !
- Attends de voir avant de dire une telle chose.
- Je sais que j’ai raison ma chérie. C’est une évidence, tu es très douée.
- Allez, viens ! Je vais te faire un petit massage.
Nous finîmes la journée tranquillement. Jules s’était lancé dans la préparation de quelques pâtisseries tandis que je jouais du piano.
Réponses
Tout le monde se marie, petit à petit,et voilà que Linette attend un bébé, génial Bon là aussi elle n'est pas la seule, et tant mieux, le petit bout aura des amis et cousins de son âge !
Les cousines commencent à se "séparer", le temps file...
Le nouveau club des Inséparables va être très chouette, je le sens Je suis curieuse de voir ce qu'ils ont prévu comme activités à faire ensemble!
Et c'est vrai qu'il faut déménager à Windenburg... c'est drôle que soit Jules le moins chaud alors que c'est Linette qui doit quitter sa maison familiale! J'ai hâte de voir la petite famille installée là-bas
C'était un Noël très sympa et j'avais l'intuition qu'il se solderait par une petite surprise de type "agrandissement familial" félicitations donc à Linette et Jules, mais également aux autres futurs parents que sont Céline, Clément, Ranghi et Hortense bienvenue à cette dernière, d'ailleurs ! Au départ en lisant son nom, avant de la voir, j'ai pensé que tu allais faire faire un petit caméo à Hortense Valrose mais il s'agit bien d'une autre personne
Bienvenue également à Estelle qui rendra certainement Lucie très heureuse
Je me répète encore, mais tant pis : j'aime beaucoup ta manière de ne pas faire vivre que ton Héritière. Tu donnes un peu de profondeur à chacun de tes personnages. Chacun a droit à sa petite famille de son côté (famille qui continuera d'épauler les Héritiers et Héritières d'une génération à l'autre) et même à avoir des métiers ! Ça rend l'ensemble cohérent et c'est toujours très agréable à lire
Prochaine étape, donc : le déménagement à Windenburg... Ah, non, pardon, Jules, inutile de te refâcher (:P), j'oubliais encore une étape : la naissance de G6 !
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
Ca a été un pur plaisir de lire cette génération!! Maintenant en route pour la génération 3 et la verdure de Granite Falls
En ce moment dans mon Step by step j'ai fini la G1 jeu de base et la G2 Destination nature et je commence la G3 avec Au travail puisque c'est normalement dans cet ordre que sont sortis ces extensions et donc l'ordre du Step by Step
Merci une nouvelle fois, pour la déo de Bastien.
Tout ce petit monde devient adulte, se marie, fait des bébés. Le temps file, tu as raison.
Je ne me souviens plus quelles activités j’avais donné aux Inséparables mais c’était tout simple. Certainement, boire des cafés, être amical, danser, etc...
Evidemment qu’il faut déménager à Windenburg. Ça va venir, je te le promets ! Je n’avais pas encore fini de construire la maison, à ce moment-là, et c’est pour cette raison que je n’ai pas pu les déménager aussi vite que je l’aurais voulu.
@Eljisim
C’est vrai que les bonnes nouvelles sont bienvenues, après la série de décès qui est tombée sur la famille...
Merci pour le Noël sympa. Tu n’avais pas tort pour l’agrandissement familial.
Je transmets tes félicitations à tous les parents concernés. Non, pour Hortense, rien à voir avec Hortense Valrose. Elle n’existait même pas encore quand j’écrivais le SBS.
Merci pour Estelle. Ça fait encore une cousine de casée !
N’hésite pas à te répéter. Ça fait plaisir de voir que tu apprécies ma façon de jouer et d’écrire mon histoire. Dans toutes mes parties, les personnages sont liés les uns aux autres, et, lorsque j’écris une histoire, je m’occupe en « off » de ces autres. Je suis donc heureuse que tu apprécies, ce côté-là, et que tu trouves l’histoire agréable à lire.
Le déménagement, ce n’est pas encore pour ce chapitre. Ne va pas nous énerver Jules.
@sylviane2003
Je suis vraiment contente que tu aies aimé la génération d’Angélique. Et qu’elle ait été scientifique, c’était donc la cerise sur le gâteau pour toi.
Tu as raison pour les packs. Dans le Père Castor, la créatrice du challenge a inversé les extensions « Au travail » (sorti en avril 2015) et « Destination Nature », sorti en janvier de la même année. Elinoee a remis tout ça dans le bon ordre, avec le SBS.
Et maintenant la suite...
Ce soir-là, nous décidâmes de passer une soirée tranquille à la maison. Il faut dire que ces derniers temps, les sorties en discothèque me fatiguaient beaucoup.
Nous revêtîmes nos pyjamas pour l’occasion, et je m’installai confortablement devant la télé afin de suivre une émission de cuisine tandis que Jules s’appliquai à s’entraîner aux techniques de mixologie que mon père lui avait enseignées.
- J’en suis persuadée mon amour.
- Bientôt, je te ferai des cocktails dignes de lui.
Un matin, en me levant, je me sentis en pleine forme. Le deuxième trimestre de la grossesse me redonnait de l’énergie. Je n’avais plus de nausées et j’étais nettement moins fatiguée.
J’avais envie de faire plein de choses. Jules travaillait de cinq heures à sept heures.
Je m’étais donc levée à six heures pour lui préparer des petites crêpes qu’il trouverait chaudes à son arrivée à la maison. Il préparait tant de petits déjeuners à ses clients, sans avoir le loisir d’en profiter lui-même... Je voulais cela pour lui et cela faisait trois mois que je n’avais pas eu la force de me lever pour lui préparer quoi que ce soit.
J’espérai que la surprise soit totale. Alors que les premières crêpes commençaient à dorer dans la poêle, je sentis bébé bouger...
Je choisis alors d’aller m’asseoir tranquillement sur le canapé, pour profiter de ce moment. C’est à ce moment-là que je l’entendis arriver. Mon amour !
- Tu es déjà levée Linette ? Et en plus ça sent bon...
- Mon chéri ! Je t’attendais...
- C’est Bébé. Il bouge.
- Il bouge ?
- Oui. Il n’arrête pas !
- Je peux le sentir ?
- Bien sûr, ne te prive pas. Il me mène une de ces vies !
- C’est merveilleux...
- Il bouge vraiment, je l’ai senti !
- Tu vois, je te l’avais dit !
- Ma chérie, tu es magnifique.
- Ne me raconte pas d’histoires s’il te plait... Je suis énorme.
- Enorme pour toi, mais magnifique à mes yeux. Tu es la plus belle femme du monde.
Je détournai alors notre sujet de conversation :
- Tu sais que j’envisage d’aller à la piscine ?
- Non, je ne le savais pas, mais c’est parfait. En plus, ça fait partie des tes objectifs de mission et dans ton état, cela te fera du bien. Quand comptes-tu y aller ?
- Tout à l’heure.
- Tout à l’heure ?
- Oui vers seize heures. Pas avant. J’aurai besoin d’une petite sieste avant. Et Céline aussi.
- Pourquoi ne m’en as-tu pas parlé avant ?
- Honnêtement, Jules... Les questions autour de ma grossesse ne t’intéressent pas vraiment...
- Pourquoi dis-tu cela ?
- Parce que c’est la vérité ! Pourquoi crois-tu que j’aille à la piscine ?
- Parce que cela fait partie de tes objectifs de mission j’imagine...
- Non. Parce que c’est le seul sport que je puisse faire dans mon état. Mais je ne crois pas que tu t’en soucies...
- Linette... Ne dis pas cela, je t’en prie.
- Honnêtement, cela ne te préoccupe pas, de ne plus me voir danser ?
- Mais que racontes-tu ? Je prends soin de toi. Tu es tellement fatiguée à tes retours de boîte que tu t’écroules littéralement.
- M’as-tu seulement demandé mon avis ? J’étais fatiguée au premier trimestre, oui, mais depuis, je n’ai plus le droit à rien. Je ne vois même plus la bande. Tu m’interdis tout sous prétexte de prendre soin de moi.
- Mais je ne suis pas un tyran, Linette. Je veux que tu te sentes bien. C’est tout.
Je ne voulais plus l’entendre. Je me levai et allai remplir le lave-vaisselle... Je ne sais pas pourquoi j’en vins à lui dire ces mots... Les hormones ? Peut-être... En tous cas, je les lui dis :
- Tu m’étouffes Jules... Je suis navrée de te dire ça, mais c’est le cas.
- Je suis tellement désolé d’entendre ça...
Jules et moi ne nous adressâmes presque pas la parole de la journée. A seize heures, je retrouvais mes cousines, à la piscine, comme prévu.
Il s’inquiétait encore pour moi, malgré tout ce que je lui avais dit ce matin. Je ne pus m’empêcher d’en être touchée.
Nous nageâmes un moment, puis Céline et Emilie sortirent de l’eau pour aller aux toilettes. Lucie en profita pour me questionner. Elle était très maline.
Lucie demanda ensuite à toucher mon ventre.
Parce que Céline ne le savait pas. Nous allâmes toutes saluer Charlotte avant de nous asseoir.
Céline fut soudainement prise de hauts le cœur.
Je ne pus m’empêcher de rire, devant son désarroi, si semblable au mien.
Charlotte insista pour que je reste un peu avec elles.
Lorsque je rentrai à la maison, la neige tombait encore mais la tempête s’était calmée. Toutes ces conversations de la journée m’avait fait réfléchir à mon comportement envers Jules ce matin.
Il m’accueillit tendrement.
- Bonsoir, mon amour.
- Bonsoir chéri.
- Ta journée s’est bien passée ?
- Elle se serait mieux passée si tu n’étais pas partie fâchée, tout à l’heure...
- Je suis désolée.
- Bon. J’ai une proposition à te faire. Je réunis le groupe, tout à l’heure, au Pan Europa. Tu viens avec nous ?
- Ce soir ?
- Oui, ce soir.
- Tu sais que demain, on fête le réveillon de la nouvelle année ?
- Oui et alors ?
- Ça va nous faire deux soirées de suite... Je vais être crevée.
- Faudrait savoir ! Ce matin, tu me disais être en pleine forme et tu te plaignais parce qu’on ne sortait plus.
Touchée ! Que pouvais-je répondre à cela ? J’ai l’impression que mon mari voulait me donner une bonne leçon... mais je ne plierai pas.
- D’accord ! On va au Pan Europa. Et je suis désolée pour ce matin, ça te va ?
- Très bien.
Je ne sais pas comment je me sortirai de ces deux jours de fête, mais j’étais heureuse que Jules et moi ne soyons plus fâchés. Il m’embrassa.
Nous arrivâmes à la discothèque vers vingt-deux heures. Il n’y avait pas encore grand monde. Clément fut le premier à aller danser et je repensai à ce que m’avait dit Céline.
Le reste de la bande ne tarda pas à le suivre. Jules me faisait du charme en dansant, ce qui les amusa tous. La hache de guerre était décidemment bien enterrée, dans notre couple.
La soirée était bien entamée...
Nous dansions depuis deux bonnes heures lorsque Jules suggéra d’aller boire un verre. Nous étions tous d’accord !
Et, pour tout dire, un peu de repos me faisait du bien. J’avais toujours aimé dansé, mais jamais je n’avais eu le souffle aussi court, en m’adonnant à mon activité favorite. Pourtant, je n’avais voulu rien en laisser paraître. Jules m’avait lancé un défi, et je voulais le remporter.
Malgré tout, je soupçonnais mon mari d’avoir deviné que j’étais en souffrance, et d’avoir volontairement abrégé mon calvaire. Nos amis étaient loin de s’imaginer ce qu’il se tramait entre nous.
Samuel, rassuré, était reparti danser.
Ce soir-là Clément et Jules renouvelèrent leur meilleure amitié. Mon mari avait la larme à l’œil.
Nous dansâmes encore un peu. La petite pause auprès du bar m’avait le plus grand bien.
Nous étions pris par la frénésie du lieu.
Lorsque nous quittâmes finalement la discothèque, il devait être cinq heures.
- Fiou, je t’avoue que je suis hors service !
- Moi aussi !
- Tu as passé une bonne soirée au moins ?
- Très bonne, mon amour. Merci !
- Et notre petit nous ? Il n’est pas trop traumatisé par tout ce bruit ?
- Pas du tout. Il remue toujours autant ! Mais, je crois que je vais arrêter les discothèques pour un temps... Tu avais raison.
Jules ne releva pas mes paroles, mais je sais qu’il les entendit.
- Notre bébé va aimer la musique et la danse, je le sens !
- Il y a des chances, oui !
- Dis-moi mon amour, c’est une impression ou ton ventre est de plus en plus énorme ?
- Merci de m’en parler ! Je n’avais pas remarqué, dis donc !
- Ne te vexe pas. Je dis ça parce que je te trouve particulièrement belle.
Jules éteignit la lumière et je m’endormis aussitôt, morte de fatigue.
Le lendemain, j’étais la première levée.
Je descendis prendre mon petit déjeuner, un yaourt aux fruits dont j’avais dégoté la recette sur Cuisine Télé. Je l’avais particulièrement réussi. Il était savoureux.
J’avais presque tout avalé lorsque Jules arriva.
- Bonjour mon amour ! Qu’y a-t-il ? Tu as mal au dos ?
- Oui, et c’est très douloureux, sûrement la soirée d’hier. Tu es content ?
- Content de quoi ? D’avoir eu raison ? Non, je ne le suis pas. Je te ferai un massage tout à l’heure. Ça te détendra.
- Ce n’est pas de refus.
- Hum, c’est bon, ça. C’est la première fois que tu m’en fais.
- C’est une de ces recettes que j’ai vue à la télé.
- Et bien, c’est parfaitement réussi.
- Tu te sens comment ? Pas trop fatiguée ?
- Si, je suis crevée, tu le sais bien, et je l’ai bien mérité. En plus, Bébé m’a mené la vie cette nuit. Je n’ai pas beaucoup dormi.
- Moi aussi, je suis fatigué. Tu vois, tu n’es pas la seule. Alors, ne te fustige pas. J’irais bien faire une petite sieste, moi...
Malgré les mots durs que j’avais eus envers lui, Jules ne m’en voulait pas et ne me culpabilisait pas. C’est une des raisons pour laquelle je l’aimais autant, mais je ne le laisserai pas aller se reposer.
- Certainement pas ! Tu m’as promis un massage !
- Mais c’était prévu !
- J’avais pourtant le sentiment que tu voulais vite t’allonger.
- Allez, viens là...
- C’est divin...
- Tu es toute nouée.
- Je veux bien te croire...
- Il est temps que tu accouches, toi !
- A qui le dis-tu ! Il est temps qu’il sorte. Je sens bien que je suis sur la fin.
- Tu ne vas pas accoucher pendant le réveillon, quand même ?
- Je n’en sais rien. Ça ne se commande pas, un accouchement, Jules. Ça vient quand ça vient.
Je décidai de faire comme Jules et de m’allonger un peu. J’étais éreintée, et je voulais assurer pour notre réveillon du jour de l’an. Je n’avais pas voulu lui dire à quel point j’étais fatiguée, mais j’avais vraiment besoin de récupérer de cette folle nuit qui avait eu raison de toutes mes forces.
Je me réveillai la première, encore prise de violentes douleurs au dos.
Jules, lui fut réveillé par la sonnerie de son téléphone.
C’était Mélanie qui venait nous souhaiter un bon réveillon.
- Merci Maman. Bon réveillon à toi aussi. Oui, Linette est à côté de moi, j’ai mis le haut-parleur.
- Bon réveillon Mélanie !
Jules entreprit ensuite de descendre mon piano. Je m’entraînai donc pendant qu’il préparait les verres pour la soirée.
- Tu joues merveilleusement bien mon amour. C’est un plaisir de t’écouter jouer ainsi.
- J’aime tellement jouer ! J’espère un jour avoir un vrai piano à queue.
Nos invités arrivèrent en fin de journée. Il manquait Clément et Rangi. Céline nous informa que Clément arriverait plus tard car il était retenu par le travail.
Jules s’en chargea.
Il arriva dix minutes plus tard.
- Il paraît qu’on m’attend ?
- C’est peu de le dire. Tu nous as oubliés ou quoi ?
Clément arriva à son tour et nous pûmes commencer les festivités.
C’était incroyable de voir tous ces gros ventres (dont le mien) se dandiner sur la piste.
A minuit, nous nous embrassâmes devant la télévision du jour de l’an.
Mon dos me faisait toujours souffrir et je commençais en plus à ressentir de fortes contractions...
- Bonne année, ma puce, dit mon mari en m’embrassant.
Rangi fut le dernier à partir.
- Je ne suis pas mécontente que la soirée soit finie.
- Je le vois bien. Tu as les traits vraiment tirés. Allons-nous coucher.
En arrivant dans la chambre, Jules me saisit par la taille.
- Ma chérie, je t’aime ! Je t’aime, je t’aime, je t’aime !
- Qu’est-ce que tu fais ?
Jules me fit basculer en arrière :
- Je t’embrasse !
- Je suis trop lourde ! Tu vas me faire tomber !
Mais il me tint fermement, et c’est son baiser qui me fit chavirer.
- Moi aussi je t’aime, lui répondis-je, soulagée, tout de même, d’avoir retrouver un peu de verticalité.
- Tu m’as flanqué une de ces frousses !
- Je ne vois pas pourquoi !
- En tous cas, tu as bien tenu le coup ce soir. Et, nous avons évité l’accouchement pendant le réveillon.
- Imagine si nous avions dû planter nos invités pour partir !
- Et bien nous l’aurions fait. Tu sais, j’ai pris plein de photos de Céline, Hortense et toi en train de danser. C’était trop marrant !
- Moi je ne trouve pas ça marrant du tout !
- Ça te fera de bons souvenirs pour plus tard. Tu verras, tu en rigoleras.
- Peut-être... Mais pour le moment, j’ai envie de dormir. Eteins la lumière s’il te plait.
Je m’endormis paisiblement mais je fus réveillée par de violentes contractions.
En me levant, j’allumai la lumière et sentis un liquide me couler entre les jambes.
- Qu’est-ce qu’il y a ma chérie ?
- Je viens de perdre les eaux...
- Quoi ?
- C’est le moment. Il faut que tu m’emmènes à l’hôpital.
Nous nous étions rapidement changés.
- On peut y aller ma puce. Tu es prête ?
- Ouiiiiiiiii !
- Qu’y a-t-il ? Pourquoi cries-tu comme ça ?
- Parce que j’ai vraiment mal !
- Tout va bien se passer. Je suis là. Allez viens, on y va.
- J’arrive.
Je ne sais pas comment je fis, mais je réussis, tant bien que mal, à suivre Jules jusqu’à notre voiture.
A suivre...
Sommaire en page 2
Ainsi que les autres bébés de la bande d'ailleurs... ça serait marrant que les enfants de membres du club forment eux-même un club plus tard
Sinon, c'était un bien joli chapitre! Il y a eu un peu de tension entre Linette et Jules, mais quoi de plus normal... avec la grossesse, il y a beaucoup de bouleversements, ce n'est pas facile de s'ajuster, pour l'un comme pour l'autre.
Au final, on se rend compte qu'ils forment un couple bien uni et très amoureux malgré tout
Comme Linette, je pense que Jules, par cette sortie en discothèque, a cherché à la challenger un peu pour qu'elle réalise qu'il valait mieux ménager son corps et freiner sur la danse. Surtout la veille d'un réveillon, tout ce petit monde ne devait pas être très frais au réveil 😂 il n'aurait plus manqué qu'un accouchement impromptu à ce moment-là (j'ai bien cru que ça allait arriver en plus 😉)
Mais Bébé a su se tenir pendant la soirée et a attendu que le réveillon soit terminé pour commencet à pointer le bout de son nez. Hâte de faire sa connaissance 🥰
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
Chapitre 03: Super la soirée noir et blanc! DOmmage que Céline n'ait pas été là pour que le groupe soit au complet. C'est une bonne chose que Bastien apprenne à Jules ses secrets de mixologue, comme ça Linette aura toujours de bon cocktails Oh la pauvre Linette qui est déçue, qui s'attendait à ce que Jules la demande en mariage, alors qu'il veut juste lui présenter sa mère et sa soeur! Et la pauvre qui panique, alors que Bastien à raison, Linette est formidable, il n'y avait aucune raison que ça se passe mal! Et puis c'est p'têtre plus sympa d'annoncer ses fiançaille à sa belle-famille une fois qu'on la connaît, non? Vive les mariés! Très beau mariage, les filles ont assurés C'est mignon Clément et Céline qui se rapprochent Et ça fait plaisir de voir Bastien aussi heureux, tellement heureux qu'il oublie d'aller se coucher Heureusement qu'il fini par y aller, c'est que les amoureux ont des choses à faire
Chapitre 04: Mais non!!! Mais c'est pas possible!! Je me disais tout au début "j'espère qu'il passera Noël", mais non On s'y attendait vu son âge, mais j'espérais quand même... Mais c'est beau ce qu'il a fait, de tout décorer pour être sur que la maison aura un air de fête RIP Bastien
Mais ils ont passé une bonne fête de Noël, avec son lot de surprise, parce que même si on savait que Céline et Clément se fréquentaient depuis le mariage, j'aurai jamais imaginé qu'ils puisse déjà être marié Pas cool de ne pas inviter la famille et les amis Mais félicitations quand même!
Linette parle enfin de la mission familiale à Jules, il était temps quand même Heureusement qu'il croit en l'Elue, ça aurait été drôle s'il avait répondu qu'il n'y croyait pas (enfin surement pas drôle pour Linette )
Chapitre 05: Ah bah Rangi aussi se marie sans ses amis Mais il invite au moins la famille, félicitations à Rangi et Hortense! Lorsque Jules a fait remarqué à Linette qu'elle était pâlichonne, je me suis doutée tout de suite qu'elle était enceinte, enfin la nouvelle génération est en route Par contre je ne m'attendais pas à ce que Céline et Hortense soit aussi enceinte, ça va faire plein de bambin qui pourront grandir et jouer ensemble Et je souhaite beaucoup de bonheur à Lucie et Estelle
Chapitre 06: Oh petite tension entre les amoureux, mais j'imagine que c'est normal, et puis ça n'a pas duré Une soirée en boîte de nuit + le réveillon le lendemain, et ben elle gère Linette! Meme sans être enceinte j'aurai surement pas tenu Et... et ben malgré mon retard, je dois quand même attendre pour voir le bébé de Linette et Jules, c'est pas juste
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Désolée de vous avoir laissé en plan avant l’accouchement de Linette. C’est pour aujourd’hui !
Ce serait rigolo, c’est vrai que les enfants de la bande, créent eux même leur propre bande plus tard, mais ce ne sera plus le sujet de la G6 🤔
Merci pour ce chapitre. Linette et Jules sont très amoureux mais ils ont aussi, parfois, de petits accrochages. Jamais rien de bien méchant. Après tout, on ne peut pas toujours être d’accord sur tout.
@MiniLazy
La suite, c’est pour maintenant
@Eljisim
Linette et Jules ne restent jamais bien longtemps fâchés. Comme dans tous les couples, ils se disputent, mais ils s’aiment avant tout.
Pour la discothèque, c’est exactement ça. Jules voulait que Linette se rende compte, par elle-même, qu’elle devait se ménager.
Les sims sont toujours frais au réveil, tu n’as pas remarqué ? Jamais de cernes, pas de poches sous les yeux ! Ils ont beau faire la fête plusieurs soirs de suite, ils sont toujours pimpants !
Pour l’accouchement, moi aussi j’ai eu peur que ça n’arrive pendant le réveillon. Parfois, je regarde à quelle heure j’ai conçu le bébé, et parfois non... Et là, c’est la grande question car le jeu te met « accouchement dans ??? » Mais ouf, Linette a pu passer le réveillon tranquille.
Bébé arrive tout de suite !
@Ellandan
Chapitre 03:
Avec les horaires d’agent secret de Céline, il a été impossible de la faire venir à la soirée.
Je trouve également sympa que Bastien transmette son savoir à Jules.
Merci beaucoup pour le mariage. C’est vrai que Bastien était très heureux.
Chapitre 04:
Merci pour Bastien. Il fallait bien que ça arrive à un moment ou à un autre, et c’était à ce moment-là.
Mais, grâce à lui, la famille a passé un bon Noël.
Ça aurait été un peu compliqué si j’avais dû organiser les mariages de toute la bande, donc, mariage en douce pour Clément et Céline.
Pour la mission, oui, Jules est enfin au courant. S’il avait dit à Linette qu’il ne croyait pas en l’Elue, cela aurait été très embêtant, en effet. Heureusement, il y croit.
Chapitre 05:
Pour Rangi et Hortense, mariage en douce, comme pour Clément et Céline. Pas de favoritisme !
Ah oui ! Le petit indice sur une Linette pâlichonne. Et oui, elle est bien enceinte.
Et Céline et Hortense aussi. Comme tu dis, ça va faire plein de petits bambins.
Merci pour Lucie et Estelle.
Chapitre 06:
Les tensions sont normales dans un couple. Jules et Linette n’y échappent pas.
Linette gère, sans gérer... Deux soirées de suite l’ont quand même fatiguée.
Et maintenant la suite...
Je me retrouvai en salle d’accouchement sans même avoir eu le temps de dire « ouf ». Je sentais la présence apaisante de mon mari, non loin de moi. Il était trois heures trente-cinq.
- Ça va bien se passer mon amour. Ne t’inquiète pas.
- Je suis là, ma puce. Je t’aime.
Et puis j’entendis le médecin crier :
- Allez-y Madame Leroy. On y est presque. Poussez !
Je n’en pouvais plus.
La douleur cessa comme par enchantement. J’entendis d’abord des petits cris très légers...
... puis ses pleurs, les pleurs de mon bébé. Et la voix de Jules.
- Elle est magnifique ma chérie. C’est une petite fille.
Une fille... J’étais aux anges
Mon amour était devenu complètement gâteux en une seconde :
- Oh oui ! Tu es très belle. Tu sais que Papa t’aime déjà.
- Je veux la voir, moi aussi.
- Tu entends ? Tu en as de la chance ! Tu vas rencontrer Maman.
- Mon Dieu, qu’elle est belle ! C’est nous qui avons fait cette merveille ?
- Oui mon amour. C’est bien nous.
- J’ai presque envie de pleurer, tellement elle est belle.
- C’était le prénom de ma grand-mère, la mère de Maman.
- Réfléchis-y. Tu me diras ça tout à l’heure.
Jules partit précipitamment en se rappelant qu’il devait aller travailler.
- Je t’aime, ma chérie ! Je t’aime !
- J’adore Cassandre, mon amour !
Mais je ne suis pas sûre qu’il m’eût entendue.
Je me retrouvai seule à la maison avec Cassandre. J’avais installé le berceau dans notre chambre. J’avais l’impression que ma fille me regardait.
Je me sentais sale et fatiguée. Après deux soirées à danser, et un accouchement au milieu de la nuit, j’avais beaucoup de mal à refaire surface. Lorsqu’elle s’endormit, j’allai me prendre un bain.
Celui-ci me fit le plus grand bien. J’étais à présent parée pour m’occuper de ma fille.
- Nous allons t’aimer très fort mon ange. Tu es notre petit trésor à Papa et à moi.
Je n’arrivais pas à réaliser. Ce petit être tout fripé devenait toute ma vie.
J’étais en train de me réchauffer près de la cheminée lorsque Jules rentra. Il était sept heures dix.
- Ma chérie, comment vas-tu ? Tu as l’air épuisée.
- J’ai juste froid.
- C’est la fatigue. Tu devrais te ménager.
- Cela va être compliqué, dans les prochains mois... Je ne crois pas que tu m’aies entendue tout à l’heure, alors sache que j’ai prénommée notre fille Cassandre.
- Si tu savais comme cela me fait plaisir !
Jules aussi avait l’air fatigué...
- Tu devrais aller t’allonger mon amour. Toi aussi, tu es éreinté.
- Je vais y aller mais j’ai plusieurs choses à te dire avant. Tout d’abord, mon congé paternité a été accepté. Je vais pouvoir t’aider avec la petite.
- Qu’est-ce que je suis contente !
- Ensuite, ta cousine Céline a accouché. Et Hortense aussi ! Clément et Rangi sont papas !
- Nous avons toutes accouché, presque en même temps ! Mais comment as-tu su tout ça ?
- Le téléphone, chérie. Je m’apprêtai à appeler Maman pour lui annoncer la nouvelle, lorsque je suis tombé sur les sms de Rangi et Clément. Céline a accouché chez elle, et Hortense à l’hôpital. Elle devait être dans un bloc opératoire non loin du tien, je suppose. Ce sont deux garçons.
- C’est incroyable ! Je suis tellement contente !
- Moi aussi. Je vais aller m’allonger maintenant !
Je retrouvai Jules allongé auprès de notre fille.
Cassandre commençait à pleurer. Je la pris dans mes bras et la berçai.
- Chut. Ne réveille pas ton papa. Il a besoin de dormir.
- Il rentre à peine du travail... Laissons-le se reposer.
Cassandre s’était calmée. Je la reposai dans son berceau et restai un instant dans la chambre pour m’assurer qu’elle n’allait pas se remettre à pleurer. Il était huit heures cinquante-cinq, et c’était déjà la plus belle journée de ma vie.
- Tu as bien dormi ?
- Comme un loir ! Je n’ai même pas entendu Cassandre.
- Normal, j’y ai veillé !
- Tu es ma providence ! Et toi, tu as dormi ?
- Oui, j’ai fait une très longue sieste sur le canapé.
- Alors, tu es en forme !
- Très en forme, oui.
- Nous allons donc pouvoir batifoler, toi et moi ?
- Oh oui !
- J’espérais t’entendre dire ça.
On frappa à la porte à ce moment-là. Il était onze heures vingt-sept.
- J’ai l’impression que nous batifolerons une autre fois, mon chéri. Tu vas ouvrir ?
- Non, vas-y, toi...
- Je suis bien ici. Je n’ai pas envie de bouger...
- Moi non plus...
Je me dévouai finalement pour aller ouvrir la porte à mes cousines.
Dans l’intermédiaire, Jules était allé chercher Cassandre et avait ramené son berceau dans le salon.
Lucie et Emilie étaient allées voir Corentin, le fils de Céline et Clément. Puis elles avaient entraîné Céline jusque chez moi pour voir Cassandre.
- Je n’en peux plus... J’ai tellement envie de dormir... Et on a le réveillon dans les pattes !
- Fais des siestes. Sinon tu ne tiendras pas le coup.
- Cassandre est vraiment trop chou ! s’extasia Emilie devant son berceau.
- Et je te présente, Cousine Lucie, ma chérie.
- Qu’est-ce qu’elle est mignonne !
- Et moi ? Je peux ?
- Bien sûr !
- Et tu vois cette gentille cousine ? C’est Cousine Céline.
- Qu’est-ce qu’elle est belle !
- Cousine Céline a un petit garçon. Nous espérons que vous vous entendrez bien tous les deux.
- Nous allons faire en sorte que... En plus ils sont du même âge.
Mes cousines finirent par se décider à partir. Jules ne cacha pas son soulagement.
- Nous allons pouvoir être enfin tranquilles !
- Ça m’étonnerait ! Samuel est derrière la porte. Il n’a pas encore frappé mais il est là...
Les visites s’enchaînèrent ainsi toute la semaine.
Le lendemain, nous eûmes la visite de Mélanie et Alexandra. Mélanie était très touchée que nous ayons donné à notre fille, le prénom de sa mère.
Je fis, moi aussi, ma tournée des nouveaux bébés, en commençant par le fils de Rangi, et en gardant le meilleur pour la fin : Corentin, le bébé de ma cousine Céline.
- Tu sais, Clément nous a proposé, à tous, d’intégrer les épouses dans la bande. Il regrette beaucoup de ne pas être plus souvent avec toi.
- Je suis heureuse de l’apprendre parce qu’il ne m’en a pas parlé.
- C’est normal. On n’en a pas encore débattu.
- Et tu crois que cela va être accepté ?
- Il ne reste que Samuel à convaincre mais j’ai bon espoir, oui. On est tous pour.
- Ce serait génial.
Le temps s’écoulait tranquillement à la maison. Je continuais à sortir avec la bande, allais souvent à la piscine, mais je passais aussi beaucoup de temps auprès de Cassandre.
- Qu’est-ce qu’on est bien au chaud ! Je suis allé faire un baby-foot avec Clément et Rangi. Je me suis gelé.
- Tu n’étais peut-être pas assez couvert.
- C’est sûrement ça, oui.
- Je vais te remettre dans le berceau mon ange. Il faut que je parle à ton papa.
- Jules... Te rappelles-tu que j’avais émis le souhait de déménager ?
- Je m’en rappelle très bien, oui.
- Tu avais dit qu’on en reparlerait après mon accouchement
- Et, apparemment, tu tiens à en reparler maintenant...
Je sentis mon mari, un peu bougon.
- Oui. J’aimerais qu’on en discute sérieusement.
- Honnêtement, tu ne crois pas que Cassandre est trop petite pour un déménagement ?
- Jules, si je devais t’écouter, il y aurait toujours quelque chose.
- Mais c’est vrai, non ? Elle est trop petite.
- Et avant, j’étais enceinte, donc, on ne pouvait pas non plus.
- Je prends soin de vous. Qu’est-ce que tu veux, on ne se refait pas.
- J’ai l’impression que tu ne veux pas déménager...
- C’est vrai que je me plais bien ici. Mais je ne suis pas du tout contre un déménagement.
- Au contraire ! Je serais même très heureux de vivre dans une maison que nous aurions choisi tous les deux.
- Tu es sérieux ?
- Au début, rappelle-toi, c’est toi qui m’as convaincu de venir vivre ici. Moi, je voulais notre chez nous.
- Je m’en souviens.
A cette époque-là, je voulais rester auprès de Papa, et j’avais convaincu Jules de venir habiter chez nous. Il s’était ensuite pris d’affection pour mon père, mais c’est vrai qu’il avait toujours rêvé d’un endroit rien qu’à nous.
- Alors, non. Je ne suis pas contre un déménagement. Je me fais juste du souci parce que Cassandre est encore très petite.
- Je peux commencer à chercher une maison alors ? Tu ne seras pas fâché ?
- Cherche donc. Et trouve-nous notre chez-nous, l’endroit où on aura notre histoire et nos souvenirs.
- Merci, mon amour.
- Je t’aime, tu sais. Mon objectif principal est que tu sois heureuse.
- Moi aussi je t’aime.
Ce matin-là, nous avions rendez-vous avec Samuel à dix heures au café de la Place du sud. Notre ami nous apprit qu’il avait, à présent, une petite amie.
Après le départ de Samuel, je proposai à Jules de faire un tour du quartier. Enthousiaste, je lui fis remarquer que, juste en face du café, il y avait la bibliothèque, et que sur la même place, se trouvait également l’Usine, la discothèque du coin. Nous avançâmes un peu et arrivâmes à l’Auberge du vieux quartier.
- Tu vois, il n’y a qu’un pas à faire vers tous ces endroits que nous adorons, mon chéri.
- Oui mais je commence à geler et j’ai faim. Il est presque midi.
- Mais j’avais encore autre chose à te montrer !
- Puisque nous sommes à l’Auberge du vieux quartier, pourquoi n’irions-nous pas manger un morceau ? On reprendra la visite après, me persuada-t-il.
- D’accord, ça me va !
Nous commandâmes une assiette de charcuteries et de fromages.
- Ça a l’air très appétissant ! m’extasiai-je devant le plateau richement garni.
- Ça tombe bien, j’ai une faim de loup !
- Si nous avions, une maison près d’ici, nous pourrions venir y manger de temps en temps, essayai-je à nouveau de persuader mon mari.
- Quel est l’intérêt ? Tu nous fais très bien à manger.
- Parfois, je n’ai pas du tout envie de faire à manger.
- Ah bon ? me regarda-t-il d’un air sincèrement étonné. Pourtant tu as l’air d’aimer faire la cuisine...
- J’aime ça, oui. Mais il m’arrive aussi de ne pas avoir envie de préparer le repas.
- Je ne savais pas...
- Alors tu vois ! L’Auberge pourrait être une bonne alternative !
- Oui, ça pourrait être sympa !
- J’aimerais beaucoup vivre dans le vieux quartier, Jules, vraiment.
- C’est vrai que nous avons tout à portée de la main.
J’étais ravie. Jules semblait attiré par l’idée de vivre dans le coin :
- Oh mais est-ce une impression, ou je t’ai convaincu ?
- Ce n’est pas une impression, ma chérie. Tu m’as convaincu.
Je ne me le fis pas dire deux fois :
- On continue la visite du quartier, alors ?
- Avec plaisir. J’espère juste que la tempête se sera calmée...
La suite, juste en dessous
- Que penses-tu de cette maison ? Elle est à vendre.
- Elle est mignonne... mais franchement, je la trouve un peu petite, me répondit-il.
J’étais d’accord avec lui, mais je ne m’avouai pas vaincue.
- Viens, allons plus loin, je vais t’en montrer une autre.
- Tu vois celle-là, en contrebas ? Elle est aussi à vendre.
- Laquelle ? Il y a trois toitures...
- C’est une seule et même maison. Mais tu as raison, on ne voit pas grand-chose avec toute cette neige. Descendons la voir de plus près.
- Elle est magnifique ! Tiens, tu as vu ? Il y a une antenne satellite...
- L’ancien propriétaire devait être un scientifique...
- Elle me plait beaucoup, Linette !
- J’aimerais beaucoup en faire le tour.
- J’allais te le proposer !
- Tu vois, il y a même un jardin à l’arrière ! tentai-je de le persuader.
- Et regarde ça ! Nous avons une vue sur la rivière. Imagine comme ce doit être joli au printemps, me fit écho mon mari. Cela veut dire qu’il n’y a aucun vis-à-vis. Cela me plait beaucoup.
- Tu ne peux pas savoir comme ça me fait plaisir ! Moi aussi j’adore cette maison !
Mon cœur débordait de joie à l’idée que Jules puisse aimer cette maison autant que moi. Sa réaction était au-delà de mes espérances, car cette maison, je la voulais, je la voulais tellement.
Je me blottis contre lui :
- Je nous imagine tellement bien vivre ici tous les trois !
- Moi aussi, me confirma-t-il.
- Je suis sûre qu’on y sera heureux.
Il nous fallut cependant, revenir à la réalité. Les rêves sont bien beaux, mais il faut aussi se donner les moyens de les réaliser :
- Il va falloir que j’appelle l’agent immobilier, dès demain, dis-je à Jules.
- Tu as raison. Il ne faut pas tarder. Il ne faudrait pas que la maison nous passe sous le nez !
Son enthousiasme me portait. Je n’en avais pas espéré autant, mais mon mari était sous le charme, tout autant que moi.
Nous rentrâmes à la maison, encore tout émoustillés par notre journée.
- Je t’aime.
- Moi aussi, je t’aime.
- On sera bien là-bas...
- Très, bien, j’en suis sûre.
- Tu entends ça, mon ange ? susurrai-je à notre fille, nous allons bien bientôt emménager dans une nouvelle maison, Papa, Maman et toi !
- J’ai tellement hâte d’y être !
- Moi aussi, ma chérie, moi aussi.
Quelques soirs plus tard, nous avions rendez-vous à la discothèque Pan Europa avec les copains.
Nous avions investi la piste de danse et tous les regards étaient braqués sur nous.
Nous nous sommes vraiment bien amusés.
Nous nous étions à peine assis, qu’un individu vint demander aux garçons la permission de m’inviter à danser.
L’individu restait quand même planté là. Samuel prit le relais.
La situation commençait à devenir pénible...
L’individu s’éloigna.
Nous étions de retour chez nous. Jules était très content du résultat des votes :
- Quelle bonne soirée ! En plus, notre groupe va évoluer. Je suis très content.
- Moi aussi, même si j’appréhende un peu ce changement, lui avouai-je.
- C’est-à-dire ?
- Eh bien je ne sais pas mais, après tant d’années, nous acceptons trois nouvelles personnes au sein de notre groupe. J’ai peur que l’ambiance ne soit plus la même...
Je m’en voulais un peu d’énoncer cette vérité, mais c’est ce que je ressentais au plus profond de moi, en cet instant.
- Je ne vois pas pourquoi, m’opposa Jules. Ces femmes font partie intégrante de la vie des membres. A mon avis, l’ambiance pourrait changer s’ils ne les voyaient pas assez à cause du groupe.
- Tu as probablement raison. Je suis idiote.
- Pas du tout ma chérie. Tes inquiétudes sont légitimes. Tu vois, je crois que les gars finiraient par ne plus venir aux réunions pour pouvoir rester avec leurs épouses et que, finalement, le groupe se décomposerait de lui-même avant de cesser d’exister.
- C’est très logique, ce que tu dis. En somme, c’est préférable d’intégrer les épouses.
Jules changea soudainement de sujet :
- Tu as réussi à joindre l’agent immobilier au fait ?
- Toujours pas ! J’essaye pourtant tous les matins et tous les après-midis. Ça commence à me désespérer.
- Persévère ! Tu vas finir par le joindre !
- C’est ce que je me dis... Tu sais que si nous n’avions pas eu le coup de cœur pour cette maison, je crois que j’aurais laissé tomber.
- Il faut qu’on se dise une chose, c’est que, si toi tu n’arrives pas à le joindre, personne ne peut le joindre. Donc, la maison ne nous passera pas sous le nez comme ça.
- Toi, tu sais me remonter le moral !
Il savait toujours me remonter le moral.
- Je n’aime pas te voir contrariée. Tu es bien plus jolie avec le sourire.
- Tu es un amour, Jules.
Deux jours plus tard, en début de soirée, je réussis enfin à joindre l’agent immobilier. Jules était parti passer la soirée avec sa sœur.
J’attendis Jules un moment mais, ne le voyant pas arriver, je finis par aller me coucher.
Le lendemain matin, il dormait, allongé auprès de moi. Je ne l’avais même pas entendu rentrer. Je descendis m’occuper de Cassandre.
- J’espère que ton papa ne va pas tarder à se lever. J’ai tellement hâte de lui annoncer la nouvelle.
- Nous allons avoir une nouvelle maison ! Dans deux mois. On va être les plus heureux du monde !
- Les plus heureux du monde, ma chérie ? Qu’est-ce qui se passe ?
- Tu ne devines pas ?
- Ben non... Dis-moi !
- On a la maison, mon amour ! On l’a !
- On a la maison ?
- Elle ne sera disponible que dans deux mois parce que l’ancien propriétaire veut faire des travaux avant de la céder. Mais oui, on l’a. L’agent immobilier me l’a bloquée.
- C’est une excellente nouvelle !
Notre Cassandre grandit dans les jours qui suivirent. C’était une petite charmeuse qui adorait rester avec nous, quoique nous fassions. Plus le temps passait, plus il devenait difficile pour nous d’avoir des moments de tranquillité. Mais je ne me sentais pas de l’envoyer dans sa chambre. Jules n’en pouvait plus. J’avais de plus en plus de mal à apaiser la situation.
- Allez, dis oui mon amour.
- D’accord. Mais parce que Maman me le demande. Tu t’installes avec nous mais tu nous laisses discuter entre grands. Maman et moi, on doit parler.
- Dablette, Papa.
- Elle veut dire qu’elle va jouer tranquillement sur sa tablette.
- J’ai compris ce qu’elle voulait dire.
- Te rends-tu compte qu’on ne peut même pas avoir de conversation d’adultes sans qu’elle ne soit là ? râla Jules.
- Je le sais bien, mon chéri...
- Quant à notre intimité, je n’en parle même pas !
- Ça ne va pas durer, mon amour.
- Tant qu’elle n’aura pas un endroit bien à elle, ça durera. Je le sais. Je te rappelle que c’est toi qui as voulu installer son lit dans l’ancienne chambre de tes parents. Ce n’est pas un endroit pour une bambinette, ça ! Et nous trimballons ses jeux d’une pièce à l’autre...
- Tu n’as pas tort, je le sais. Je ne voulais pas toucher à la chambre de mes parents parce que je pensais que nous aurions la maison plus tôt. Et ça ne va pas tarder. L’agent immobilier m’a appelée.
- Et que t’a-t-il dit ?
J’entendis frapper à la porte.
- Les travaux sont presque finis. Il veut savoir si nous souhaitons visiter la maison avant de l’acheter. Je lui ai dit que je devais d’abord t’en parler.
- Mais bien sûr que nous voulons visiter ! Nous voulons voir ce que nous achetons ! En plus ils ont un mois de retard !
J’entendis de nouveau frapper. Jules ne semblait pas y faire attention.
- Bien. Je le rappelle demain pour fixer une date de visite.
- Sais-tu s’il y a d’autres personnes sur le coup ?
Les coups devenaient de plus en plus insistants, et je n’osais pas tourner la tête pour voir qui c’était.
- Absolument pas. Il ne m’a rien dit à ce sujet.
- Ça veut dire qu’il n’y a personne.
- Papa ? On frappe porte ! babilla Cassandre.
- On va visiter dès que possible, me dit Jules.
Puis il se mit à hurler : « ENTREZ !!!! »
Pendant que Jules saluait Clément, Cassandre me racontait ses petites histoires...
Je me retrouvai assise entre les deux hommes, essayant de rester stoïque.
Le lendemain, nous nous retrouvâmes donc chez Samuel. Il resta cinq minutes avec nous puis partit travailler. Je pense qu’il avait « prémédité » son coup. Heureusement, Lilas était une fille charmante, et elle nous accueillit chaleureusement.
Nous lui expliquâmes le fonctionnement de notre groupe, à tour de rôle...
C’est à ce moment-là que Clément nous quitta. Il était chaque fois plus pressé de retrouver Céline. Jules avait bien raison sur ce sujet. Il était grand temps que les épouses rejoignent le groupes, ou nous perdrions tous ses membres.
Nous continuâmes à discuter avec Lilas. J’appris alors qu’elle s’appelait Lilas Chinon. C’était la fille du premier mari de Maman. Nous aurions presque pu être sœurs... Je gardai cela pour moi... Lilas était ravie de rejoindre notre groupe.
Nous avions admis Céline, puis Lilas. Ne restait plus qu’Hortense.
Je me rendis chez elle, à peine sortie de chez Samuel. J’y allais seule, comme convenu, et sortit le grand jeu. Je lui rappelai qu’elle avait connu Rangi en discothèque et lui demandai alors si elle aimait toujours danser.
- Bien sûr que j’aime danser ! J’adore ça ! Mais Frédéric est là maintenant... Je ne peux plus me le permettre.
- Et pourquoi ça ? Tu crois que ton fils préfèrerait avoir une maman frustrée, qui ne fait plus ce qu’elle aime dans la vie ? Ou une maman qui sort de temps en temps danser, mais qui, lorsqu’elle s’occupe de lui, est complètement disponible et épanouie ? Tu crois que je fais comment, moi ? Et Rangi, tu y as pensé ? Il t’a connue aimant faire la fête...
- C’est vrai mais je n’ai jamais laissé Frédéric une seconde depuis qu’il est né...
- Justement ! Je crois que ça te ferait le plus grand bien de te détendre. Et à ton fils de voir d’autres personnes, comme une nounou, ou d’autres enfants à la garderie... Crois-moi.
- C’est d’accord, j’ai bien envie de me laisser tenter... J’avoue que j’étouffe un peu dans cette maison !
- Hortense, je suis vraiment ravie de te compter parmi nous !
Mission accomplie !
Quelques jours plus tard, nous dûmes faire face au décès de Mélanie, la Maman de Jules.
Tous nos amis étaient présents auprès de mon mari et de sa sœur.
J’avais tant espéré que Cassandre connaisse au moins une de ses grands-mères...
A suivre...
Sommaire en page 2
Bienvenue à Cassandre, tout d'abord! Quel accouchement épique Et ce qui est top dans les sims c'est que la maman est tout de suite en pleine forme... et prête à "batifoler" dès le lendemain
Elle a bien vite grandi cette petite Cassandre, la voilà déjà bambine... mais d'où lui viennent ses cheveux roux??
Je trouve que Jules a tendance à perdre très vite patience et s'énerver... aurait il le trait "sang chaud" par hasard? Je n'aime pas trop son comportement... On voit bien qu'il est très amoureux de Linette, mais il a parfois des attitudes bien désagréables.
Pauvre Cassandre, ce n'est pas très sympa pour elle, entendre Papa crier par "sa faute". Je comprends que Jules aie besoin d'intimité, mais en même temps, avec un enfant en bas âge c'est compliqué!
Même avec une belle nouvelle chambre, pas dit que Cassandre y reste sagement pour jouer toute seule... Ou alors c'est une bambine sage comme une image!
J'ai l'impression que Jules n'a pas bien réalisé ce qu'était la vie avec un enfant
Bon, j'ai hâte de voir de plus près la nouvelle maison à Windenburg, mais l'extérieur est déjà bien sympa!
Chouette pour le fait d'intégrer les "épouses" dans le club, en même temps ça paraissait logique. Voilà un petit groupe mixte bien sympa
RIP Maman de Jules... la vie des sims passe trop vite
Les projets immobiliers avancent et prennent une dimension plus concrète. À l'extérieur, cette maison windenbourgeoise est très jolie, il me tarde de voir l'intérieur
Ainsi donc, la compagne de Samuel est la fille du Quentin qui avait causé tant de soucis à Michèle... le monde est petit (eh oui, petit est le bon mot, puisque le challenge est précisément de l'agrandir ). Espérons qu'elle soit plus facile à vivre que son père !
Et encore un décès avec le départ de Mélanie... Ce screen où on voit tout le monde marcher la tête baissée jusqu'au cimetière est décidément devenu une habitude pour cette famille Cassandre aura au moins rencontré cette grand-mère, même si c'est plus Mélanie qui l'aura connue que l'inverse.
Suite à cette mauvaise nouvelle, il était grand temps de déménager pour que Linette et Jules puissent tourner la page aussi bien l'un que l'autre !
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
Le groupe qui s'agrandit d'un coup ça fait bizarre, c'est une bonne nouvelle, mais ça fait bizarre de passer de cinq à huit, et Linette ne sera plus la seule femme Ah la femme de Samuel est la fille de l'ex de Michèle? Le monde est petit
Et RIP Mélanie
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
C’est vrai, nos simettes ont la chance de ne pas connaître de désagréments post-accouchement. Autant qu’elles en profitent.
Les cheveux roux de Cassandre viennent de moi . Un brun + une blonde = une petite rousse ; comme ça peut être le cas dans la vraie vie. Ou alors, j’aurais pu la mettre châtain, le jeu ne tenant pas compte des nuances, lorsque les deux parents n’ont pas la même couleur de cheveux.
Jules a un comportement excédé car il ne peut pas avoir son intimité, mais il a surtout du mal à se faire à sa nouvelle vie à trois, avec une bambinette. Même s’il l’aime très fort, c’est un gros changement dans sa vie, et il a du mal à s’habituer. Tu as donc tout résumé en disant qu’il n'avait pas bien réalisé ce qu'était la vie avec un enfant.
Ne t’inquiète pas, ça ne va pas durer.
C’était une évidence d’intégrer les épouses au groupe. En plus, ça donne une nouvelle dynamique, et un nouveau souffle, à ce petit groupe d’amis.
La nouvelle maison, c’est pour maintenant.
@Eljisim
Merci pour les petits bambins, et leurs parents.
Oui, Lilas est la fille de Quentin, le premier mari de Michèle. Comme tu dis, le monde est petit, et le MCCC très joueur !
Lilas n’a pas du tout le caractère de son père. Elle est même très gentille.
Je vois que tu as remarqué le screen de procession jusqu’au cimetière. C’est malheureusement un rituel après un décès dans leur famille.
Oui, c’est surtout Mélanie qui aura connu Cassandre...
Pour le déménagement, c’est tout de suite. Tu vas pouvoir découvrir l’intérieur de la maison.
@Ellandan
Merci pour les petits bouts de chou !
Jules est à cran pour pas mal de choses, en ce moment, mais le déménagement va bientôt avoir lieu, et ça devrait aller mieux.
Linette ne sera plus la seule femme dans le groupe mais ça fera du bien à tout le monde !
Oui, Lilas est la fille de Quentin Chinon. C’est un coup du MCCC !
Et maintenant la suite...
Deux mois plus tard...
Nous étions sur le départ vers une nouvelle vie à Windenburg. Jules était encore très affecté par le décès de sa mère, mais il allait beaucoup mieux.
- Alors, tu es prête à partir mon ange ? demandais-je à Cassandre.
- Et est-ce que tu es contente ?
- Oh oui ! Ze vais avoir ma chambre pour moi toute seule !
Je regardai la maison de Papa et Maman une dernière fois, cette maison que Maman avait complètement refait à son goût, mais dont elle avait gardé le nom initial : « le Chalet de Maxime ».
- On peut y aller. J’ai fait le tour, tout à l’heure. Nous n’avons rien oublié.
Nous arrivâmes à Windenburg peu de temps après.
Il était encore très tôt mais le jour n’allait pas tarder à se lever. Toutes les maisons avaient déjà revêtu leurs habits de lumière, leurs occupants étant sûrement en train de se préparer pour aller travailler.
Nous avions hâte tous les trois de pénétrer dans notre nouveau « chez nous ».
Il était encore très tôt mais le jour n’allait pas tarder à se lever. Toutes les maisons avaient déjà revêtu leurs habits de lumière, leurs occupants étant sûrement en train de se préparer pour aller travailler.
Il était encore très tôt mais le jour n’allait pas tarder à se lever. Toutes les maisons avaient déjà revêtu leurs habits de lumière, leurs occupants étant sûrement en train de se préparer pour aller travailler.
Nous avions hâte tous les trois de pénétrer dans notre nouveau « chez nous ».
Il était encore très tôt mais le jour n’allait pas tarder à se lever. Toutes les maisons avaient déjà revêtu leurs habits de lumière, leurs occupants étant sûrement en train de se préparer pour aller travailler.
A peine avais-je franchi le seuil, que je ressentis l’ambiance chaleureuse de l’endroit. Il était exactement ainsi que je l’avais espéré, en donnant mes consignes au décorateur d’intérieur.
Derrière moi, je n’entendis plus un son. Cassandre aussi restait muette, ce qui n’était pas dans ses habitudes.
Jules m’avait laissé carte blanche pour la décoration, et n’était pas revenu sur les lieux depuis notre dernière visite avec l’agent immobilier, cette visite qui avait fait suite à notre acte d’achat. Je n’eus pas besoin de me retourner pour savoir qu’il restait bouche bée devant ce que j’avais fait de l’endroit.
Nous avions dépensé une grande partie de la fortune de ma famille pour acquérir ce bien mais, avec la vente du « Chalet de Maxime », nous accusions une perte de cent mille simflouz seulement, la décoration et le mobilier, y compris. Je m’en étais bien tirée.
Alors j’étais heureuse. J’étais heureuse car le silence de mon mari marquait aussi son approbation.
- C’est magnifique ! Et si nous visitions le reste ?
Je les emmenai à l’étage. J’y avais fait installer deux bureaux, un jeu d’arcade, un baby-foot, un jeu du lama et un jeu de fléchettes. Je désirais avoir chez moi tout ce que le Créateur avait apporté avec ce nouveau monde si captivant.
Cassandre en avait plein les yeux, et ils pétillèrent encore davantage, lorsqu’elle découvrit sa chambre :
- Y’a une maison de poupées ! Et une poussette ! Et un gros nounours ! Je pourrai y jouer ?
- Toutes les fois que tu voudras ! Tout ce qu’il y a là, c’est à toi !
- Oh ! C’est cro super !
Je laissai Cassandre avec son père pour aller m’asseoir dans ce que j’appelais l’espace « fête », ou le coin « soirées ».
Je mesurai alors l’ampleur de ma chance... Et j’avais besoin d’être seule pour cela. J’avais une table de mixage, à moi toute seule, et j’allais pouvoir m’entraîner. Un jour peut-être serai-je sollicitée pour mixer au Pan Europa. J’en rêvais tellement.
Pendant que je savourais mon bonheur, Jules avait attrapé le premier tome de « La mission Chevalier expliquée aux enfants » dans la bibliothèque de notre fille, et il avait entrepris de le lui lire.
Mon oncle Olivier avait écrit cette série. Le premier tome racontait l’histoire de la brume, une histoire dramatique, certes, mais si bien narrée que Cassandre a tout de suite adhéré.
Nous étions bien dans notre nouvelle maison... Un vrai cocon, notre coquille de chaleur et de bien être... Notre petite Cassandre s’asseyait souvent devant la cheminée pour jouer sur sa tablette ou visionner des vidéos pour bambins.
Jules ne cessait de se perfectionner aux techniques de mixologie et il se remettait doucement du décès de sa mère.
Quant à moi, je me familiarisais de plus en plus avec ma table de mixage et j’arrivais à synthétiser de très bons morceaux.
Nous étions tellement bien que nous décidâmes d’organiser une pendaison de crémaillère avec la famille.
Notre petite Cassie était la grande star auprès de ses grandes cousines et monopolisait toute leur attention tandis que mon tendre époux préparait les boissons et que je discutais avec Clément et Estelle, la petite amie de Lucie.
Mais Cassie aimait aussi beaucoup babiller avec le cousin Corentin...
... et lui faire plein de câlins
La soirée se déroulait merveilleusement bien, et notre maison avait reçu l’approbation de toute la famille.
J’adorais par-dessus tout cette ambiance familiale...
Après le départ de nos invités, nous nous mîmes à l’aise et nous installâmes tous les trois tranquillement dans le « coin soirées », afin de profiter d’une fin de soirée ensemble.
J’avais retrouvé ma table de mixage, et Jules son livre de recettes de gâteaux. Cassandre se posa près de son père, avec sa tablette.
Le lendemain matin, nous étions tous les trois parés pour une petite sortie familiale dans le quartier.
- C’est trop froid la neige, Maman !
- Oui mais c’est agréable, tu ne trouves pas ?
Nous voulions découvrir la bibliothèque de la ville, et nous marchâmes jusque-là, au rythme des petits pas de Cassandre.
Arrivée à destination, notre fille n’en pouvait plus, et me tendit les bras...
- Maman ! Zé crô mal aux zambes !
Jules se chargea de notre fille et nous nous dirigeâmes vers la bibliothèque.
- Cette bibliothèque est immense !
Nous montâmes à l’étage pour découvrir que, vu d’en haut, c’était encore plus impressionnant.
- Il y a même une petite alcôve là-bas !
- Je me vois très bien venir ici pour lire... C’est tellement reposant...
- Tout Windenburg est reposante. J’adore vivre ici.
- Et pourtant, nous sommes des oiseaux de nuit !
Nous continuâmes donc notre promenade jusqu’à cet échiquier à taille humaine que nous avions déjà repéré.
- Bon, je te pose maintenant ! dis Jules à notre fille. Tu commences à devenir lourde et je pense que tes jambes se sont reposées.
Cassandre se mit à déambuler autour de chaque pion...
- Tu as vraiment choisi le meilleur quartier de Windenburg ma chérie !
- Je te l’avais dit ! Cette ville est sensationnelle. Nous pouvons y vivre la nuit et nous y promener la journée. C’est un vrai petit paradis.
- Tout comme notre maison. Tu as su la choisir. Elle est si chaleureuse mais, en même temps, nous pouvons y festoyer en nombre.
- C’est ce à quoi j’aspirais, pour tout te dire. Nous aimons toi et moi faire la fête mais il faut aussi que nous puissions nous ressourcer au calme.
- Et j’y arrive fort bien. Je n’ai jamais aussi bien dormi que depuis que je vis ici.
Nous franchîmes à peine le seuil de la maison que le téléphone se mit à sonner.
- Quoi ? Oh... Je suis tellement désolée... Embrasse-le pour nous. Je vais prévenir Jules.
- Qu’est-ce qu’il se passe ma chérie ?
- La maman de Clément vient de décéder.
- Oh mon Dieu ! le pauvre doit être sens dessus dessous.
- Charlotte était une femme adorable.
- J’ai tellement de peine pour Clément. Il était très proche de sa mère
- Et si nous allions le voir ?
- Tu crois ? On ne peut quand même pas emmener Cassandre là-bas. Et ma sœur travaille aujourd’hui.
- Je vais faire appel au service de nounous d’urgence de Windenburg.
- Je ne savais même pas qu’un tel service existait !
Je me chargeai donc d’appeler le service de nounous pendant que Jules expliquait à Cassandre que nous devions partir sans elle et qu’une dame allait la garder...
La nounou arriva peu de temps après. C’était une dame âgée qui avait l’air très gentille. Elle se présenta comme Nanny Rosa.
Nous nous rendîmes donc chez Clément et Céline. Tous les deux étaient très tristes.
Jules essayait de réconforter son meilleur ami, tandis je parlais avec Céline qui était très inquiète pour Corentin car il ne voulait plus manger depuis que sa mamie était morte.
- Tu te rends compte ! Il était là quand ça s’est passé ! me dit-elle.
- Il ne s’en remettra jamais !
- Tu sous-estimes les bambins je crois... essayai-je de la rassurer.
J’allai voir Corentin... Il gémissait devant l’urne de sa grand-mère...
- Alors mon grand... Il paraît que tu es très triste.
- Mamie est pu là. Elle est partie avec Créateur.
- Toutes les mamies vont là-bas quand elles ont fini leur vie ici. Comme ça, elles peuvent continuer à être heureuses. C’est très dur parce que tu ne la vois plus mais elle, elle te voit.
- Elle me voit vraiment ?
- Oui. Et elle doit être inquiète car elle voit que tu ne veux plus manger.
- Et ça lui ferait plaisir si je mange ?
- Evidemment que oui mon cœur ! Très plaisir même.
- Alors, je vais manger tout mon repas, ce soir !
- C’est formidable !
- Et quand je serai tout seul dans ma chambre, je lui parlerai tout fort, comme ça elle m’entendra que je lui parle !
- C’est merveilleux. Ainsi, elle verra que tu ne l’oublies pas.
La suite, juste en-dessous
- Bonsoir ! Tout s’est bien passé ?
- Très bien. Votre fille est adorable.
- Au revoir ma petite Cassandra. A la prochaine, dit Nanny Rosa à notre fille, avant de partir.
J’allai ensuite prendre son bain à Cassandre.
- Alors, tu l’as trouvée comment Nanny Rosa ?
- Ze l’aime pas. Elle m’a pas laissé jouer à la dablette, ni regarder la télé. J’ai été obligée d’écouter ses histoires et en plus, elle m’a tout le temps appelée Cassandra.
- Oui, c’est ce que j’ai cru entendre. Mais tu t’es bien amusée quand même ?
- Non. Elle voulait que je reste dans le canapé avec elle pour me surveiller.
- Si j’ai bien compris, tu n’aimerais pas qu’elle soit ta nounou.
- Non, elle est trop vieille. Elle sait que raconter des histoires... Je préfère Tatie Lexa !
Tatie Lexa était Alexandra, ma belle-sœur. Cassandre la prénommait ainsi.
- Ce serait l’idéal mais Tatie Lexa travaille et elle n’est pas toujours disponible.
- Bonne nuit, mon ange. Fais plein de beaux rêves, surtout.
- Ze t’aime Maman.
Ce jour-là, nous organisâmes notre première réunion de groupe avec les conjoints, alors que Clément allait mieux. A cette occasion, nous nous réunîmes au Café de la place du Sud.
Samuel nous avait dit que sa femme était enceinte mais lorsque nous la vîmes, nous pûmes constater que Lilas était très proche du terme de sa grossesse.
Samuel nous apprit qu’elle devait accoucher, approximativement, dans une semaine. Nous espérions tous qu’elle pourrait tenir le coup jusqu’à l’anniversaire de Jules qui aurait lieu dans cinq jours, à l’Usine, mais rien n’était moins sûr.
- C’est une fille ou un garçon ? leur demandai-je.
Le soir où Jules fêtait son anniversaire, Lilas était encore parmi nous, toujours enceinte jusqu’aux yeux.
Nous, les filles, nous mîmes directement à danser, tandis que les hommes avaient investi le bar.
Puis, vint l’heure pour Jules de changer d’âge.
Le DJ mixa un « happy anniversaire » du tonnerre et nous envoyâmes tous les confettis !
Mon mari souffla ses bougies dans une ambiance joviale et euphorique.
Heureusement pour lui, notre DJ nous rappela tous à danser !
- Allez, tout le monde en piste pour Jules !
Nous rejoignîmes donc la piste, excepté Alexandra qui n’aimait pas trop danser.
Tout en dansant, j’observai Hortense qui avait récupéré une taille de guêpe malgré son accouchement. Lorsqu’on la voyait dans sa grande robe d’hiver, on ne l’eût jamais cru.
Lilas, qui avait intercepté mon regard, avait dû se faire la même réflexion :
- Tu crois que je redeviendrai fine comme avant ?
- Je te le souhaite. Moi, je n’y suis toujours pas arrivée. Mais Céline et Hortense, oui. Tu verras bien...
Et mon Jules vint m’embrasser !
- Oh ! Tu sais que j’t’aime, toi !
En arrivant à la maison...
- La soirée t’a plu mon chéri ?
- Elle était géniale ! Mais je dois partir travailler dans quinze minutes !
- Et je t’avoue que j’ai de plus en plus de mal avec ça ! Je suis crevé et j’irais bien dormir...
- Je suis désolée. Mais je ne pouvais pas faire un truc trop simple pour ton anniversaire.
- Ne t’excuse pas mon amour. La soirée était parfaite et j’en voudrais tellement d’autres comme celle-ci.
- Il y en aura. On fera nos soirées les veilles où tu ne travailles pas, c’est tout.
Jules se doucha et partit au travail. J’allai alors border et embrasser Cassandre. C’était une amie d’Alexandra qui s’était occupé d’elle toute la soirée.
Ce matin-là, je réalisai, après ma conversation avec Jules, que mon mari avait du mal à conjuguer son travail avec nos sorties agitées. Cela nous convenait bien lorsque nous étions plus jeunes, mais il fallait maintenant trouver une autre solution. Je le sentais fatigué, et plus désorientant encore, lassé.
Le Créateur allait être mon sauveur. Il m’avait confié LA mission. Et l’un de ses objectifs était que j’ouvre une boulangerie ou un café. Je devais en discuter avec Jules. Il adorait la pâtisserie. Cette idée devrait forcément lui plaire.
Deux heures plus tard, à sept heures dix du matin, Jules rentra à la maison. Je m’étais assoupie sur le canapé dans l’idée secrète qu’il me réveillât.
- Linette ? Tu dors ?
Je me redressai vivement :
- Non, je ne dors pas...
- On ne dirait pas.
- Ça n’a pas été trop dur au travail ?
- Et bien non ! J’ai dû boire une dizaine de cafés alors tout va bien !
- Tu n’as pas envie de faire un petit somme ?
- Pas du tout ! Je suis complètement énergisé !
- Energisé à quel point ?
- Pour tout te dire, je crois que je pourrais encore danser toute la journée et toute la nuit !
- Et une bonne douche, ça ne te dit pas ? ça te ferait du bien, non ?
- Tu insinues que je sens mauvais ?
- Je n’insinue rien du tout !
- Je vais tout de même y aller.
- Bonjour Papa et Maman !
Cassandre venait d’apparaître au bas de l’escalier.
- Tu as bien dormi, ma chérie ?
- Oh oui !
- Tu sais quoi ? On va attendre que Papa sorte de la douche et on prendra le petit déjeuner au « coin soirées ».
- C’est une crô bonne idée, ça Maman !
Nous prîmes donc ce jour-là un petit déjeuner décontracté autour de beignets à la framboise et de pain perdu.
Cassandre trouvait beaucoup plus drôle de manger sur le canapé que d’être coincée sur sa chaise haute, et elle engloutit son assiette en très peu temps.
Dans l’après-midi, nous descendîmes à l’espace bien-être de la maison afin de jouir de cet endroit où nous n’avions presque pas mis les pieds depuis notre installation.
Nous pensions être un peu tranquilles mais Cassandre, elle, était pleine d’énergie.
- Papa, on joue ?
- Papa est fatigué, ma chérie.
Jules lui tendit les bras, malgré tout.
- On se fait un gros câlin, si tu veux, mais j’ai besoin de m’allonger.
- Ton Papa n’a pas dormi cette nuit. Il est parti travailler tout de suite.
- Bon inversaire, Papa !
- Oh merci, ma puce !
Jules s’allongea et s’endormit presqu’aussitôt. Cassandre s’installa près de lui.
Quant à moi, je décidai d’aller faire quelques longueurs dans la piscine. Cela me ferait du bien.
Je voulais perdre un peu de poids mais je faisais si peu d’exercice, que j’abandonnai très vite.
Je m’y remettrai plus tard. En attendant, j’allai profiter de cette journée à ne rien faire. Cela faisait du bien de temps en temps, surtout lorsqu’on se sentait sans énergie, comme je l’étais.
Et après la soirée de la veille, rien ne valait vingt-quatre heures de bonne détente.
J’en étais là de mes réflexion lorsque j’entendis le téléphone de Jules sonner.
- Salut Clément ! oui ça va. J’ai fait une petite sieste et apparemment, ma femme se prélasse dans le bain à remous.
- Samedi soir ?... Je suis désolé mais ça ne sera pas possible. Linette et moi avons déjà prévu de fêter l’anniversaire d’Alexandra à la maison...
- A moins que... Attends, j’ai une idée ! On pourrait fêter ton anniversaire en même temps que celui de Lexa. Enfin, si Linette est d’accord.
- Je suis d’accord, c’est bon ! lui criai-je.
- Linette est d’accord ! On fera la fête à la maison alors ! A plus mon pote !
Jules raccrocha puis vint me rejoindre dans le bain à remous.
- Il avait l’air très content !
- Par contre tu es conscient que la petite soirée d’anniversaire pépère qu’on avait prévue va se transformer en fiesta avec beaucoup de monde... Et tu travailles le lendemain...
- Je le sais, ma chérie.
- Mais ce matin, tu disais que tu n’en pouvais plus.
- C’est vrai mais l’envie de faire la fête est la plus forte !
- C’est toi qui vois. Tu es grand après tout.
- Tout à fait ! Et en plus j’aimerais bien que tu te mettes aux platines. Tu ne l’as encore jamais fait pour nos amis.
- Je ne sais pas si je suis au point, Jules, vraiment...
- Fais-le ! C’est une bonne façon de le savoir, non ?
- D’accord.
- Formidable ! Je suis sûre que tu vas tout déchirer !
- Attends de voir avant de dire une telle chose.
- Je sais que j’ai raison ma chérie. C’est une évidence, tu es très douée.
- Allez, viens ! Je vais te faire un petit massage.
Nous finîmes la journée tranquillement. Jules s’était lancé dans la préparation de quelques pâtisseries tandis que je jouais du piano.
A suivre...
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