MiniLazy et L4GaM3US3 c'est vrai que Marianne n'a pas une vie facile mais du courage, elle va en avoir, avec tant d'enfant à charge, elle n'a pas le choix mais j'avoue que la malheureuse galère avec quatre petits bout à s'occuper, heureusement Louis et maintenant Guenégonde l'aide beaucoup
Devant ses enfants, Marianne s'efforçait de montrer un visage souriant mais dès qu'elle était seule, elle ne pouvait empêcher les larmes venir, c'était souvent quand elle fit la lessive qu'elle se laissa aller, vu que c'était le seul moment où les enfants ne venaient pas la déranger. Chaque nuit était une épreuve car elle revoyait sans cesse les images de cette agression, sans ses enfants, elle n'était pas sure qu'elle aurait le courage de continuer, elle aurait préféré rejoindre Amédée
Louis était inquiet pour sa maman, il était suffisamment grand pour voir que derrière son sourire cachait une souffrance. Il haïssait cet homme qui lui avait fait du mal, il était tenté de rendre visite au voisin qui avait charmé sa maman. Il était persuadé qu'il était le coupable, d'autant plus qu'il n'était pas revenu depuis un moment mais il manquait de courage pour le faire.
Il préféra se concentrer à venir en aide à sa maman, il la sentait fatigué par tout le travail que la ferme demandait en plus des plus petits à s'occuper
Il arrivait souvent à Marianne de rester enfermé dans sa chambre, allongée sur le lit, le regard vide, plus rien ne semblait être important, son seul désir était de disparaître. Pour ne pas arranger sa situation, elle était enceinte de cet homme, elle en avait beaucoup pleuré quand elle a réalisé ce fait.
Heureusement ses enfants étaient là, chacun lui montrait de l'affection qui sut chaque fois toucher son cœur, cela lui donna du courage et supporter chaque journée qui restait difficile.
Elle avait de toute façon beaucoup à faire, elle ne pouvait pas se permettre de se morfondre sur son sort, elle devait préparer le repas
s'occuper également de la vaisselle du midi
Quand Louis et Guenégonde n'avaient pas eu le temps de s'occuper des animaux, elle s'en chargea ainsi que du jardin qui était un peu délaissé
Sans oublier les réparations à faire dans la maison, Marianne n'avait pas le choix que de mettre la main à la pâte.
L'avantage de tout cela fit que cela l'aida à moins penser à cette agression, elle parvenait même à oublier sa grossesse mais l'inconvénient fut qu'il était difficile pour elle de donner toute son attention à ses enfants et principalement les plus petits
le pauvre Léon subissait les conséquences, fatigué, le malheureux s'endormit sur le banc
Albert souffrait aussi de cette situation, il lui arrivait souvent de pleurer parce qu'il voulait avoir l'attention de sa maman
Cela réveilla Léon qui se demandait bien pourquoi son frère pleurait ainsi et alla le voir, content d'avoir quelqu'un avec qui parler, Albert retrouva momentanément le sourire
Hubert avait quant à lui, bien compris comment attirer l'attention de sa maman, même si celle-ci n'était pas contente et le disputa sévèrement
Marianne savait bien que ses enfants souffraient du manque d'attention, elle faisait tout son possible pour répondre à leur besoin, Albert eut enfin le câlin qu'il voulait tant
C'est avec grand soulagement de voir Hubert et Eulalie souffler les bougies, Marianne espérait pouvoir souffler un peu
Le soir, elle pouvait compter sur ses enfants pour lui venir en aide, aucun ne rechignait les corvées qui leur étaient attribués, même sortir les poubelles
Un autre problème se présenta à Marianne qui fut la table, elle était devenue bien trop petite pour la famille, cela l'attristait qu'on ne pouvait tous s'y attabler afin de prendre les repas ensemble. Elle commençait à bricoler mais elle ne se sentait vraiment pas capable d'aller plus loin que des petites réparations.
Hubert discuta tranquillement avec Albert quand il entendit sa maman crier de douleur, il s'affola mais avec courage se précipita, Marianne essaya rapidement de le rassurer en disant que le bébé venait et lui demanda de sortir
C'est avec résignation que Marianne donna naissance à une petite fille qu'elle baptisa Joséphine, malgré tout, elle lui donna le sein sans même la regarder
Marianne s'en occupa pour ne pas qu'elle meure de faim, il était souvent qu'elle la laissa pleurer mais l'entendre ainsi fini par lui faire mal au cœur, elle lui apporta tous les soins nécessaires
Hubert fut le premier à lui rendre visite, il connaissait les événements que sa maman avait vécu, Louis lui avait expliqué, il savait que ce bébé n'était pas le bienvenu, il comprenait mais se demandait comment ce bébé pouvait en être responsable ? Ce n'était pas elle qui avait fait du mal à sa maman, il n'avait pas la réponse, tout comme il ne savait pas s'il pouvait l'aimer ou pas
Pendant que Marianne changea la couche à Joséphine, Louis discuta avec Eulalie, l'arrivée de cette petite sœur ne l'enchantait vraiment pas, il en était même attristé. Eulalie essaya de le réconforter mais elle était elle-même en colère de cette sœur dont personne ne voulait
Albert fut aussi en colère, il ne parvint pas à contrôler cette émotion et s'en prit méchamment à Louis
Marianne fatiguée d'entendre leur mécontentement se fâcha et cela fut Albert qui prit la réprimande
- je sais que tu ne sois pas content mais dire des méchancetés à ton frère, je ne suis pas d'accord, dit Marianne en colère, Louis n'y soit pour rien
Albert ne parvenait toujours pas à canaliser sa colère, il ne se calma pas et finit même par mordre Marianne qui réagit aussitôt en lui donnant une fessée
Cela calma d'office Albert qui finit par pleurer à chaude larme, Marianne attendit qu'elle se soit calmée pour aller le voir et fit le nécessaire pour le consoler
Louis quant à lui, il préféra s'isoler et dessiner pour évacuer sa tristesse
Le lendemain fut une journée particulier pour Louis, c'était son anniversaire mais à son retour de l'école, l'heure n'était pas à faire la fête. Le jardin était dans un état pitoyable, Marianne avait eu une journée difficile et n'eut aucun moment pour s'en occuper alors Louis prit son courage entre ses mains pour se mettre à la tâche
Guenégonde s'occupa aussi de la vache qui arrivait d'être délaissée quand il y avait surcharge de travail
Pour Marianne, il n'était pas question qu'il n'y ait pas de gâteau pour Louis, il faisait tellement que cela l'attristerait de ne pas le récompenser alors malgré une fatigue évidente, elle se mis à la tâche
Louis fut heureux que l'on puisse fêter son anniversaire, il se hâta de souffler les bougies pour devenir grand, il allait pouvoir ainsi aider d'avantage sa maman et la soulager de certaines tâches difficiles pour elle
Par l'anniversaire de Louis, nous passons à l'année 1870 où il y aura de petit changement qui apportera d'avantage d'occupation pour divertir la famille
L'anniversaire de Louis avait émue Marianne, elle n'en revenait pas que le temps ait passé aussi vite, cela faisait presque 12 ans qu'Amédée n'était plus de ce monde, elle n'avait rien vu de ses années qui ont passées.
Dès qu'il le pouvait, Louis s'initia au bricolage et se montra tout aussi doué que l'a été son père, rassurant ainsi Marianne qui se voyait soulager de certains problèmes qui allaient se résoudre grâce à son fils
Pour commencer, Louis fabriqua une table bien plus grande ainsi que des chaises en bien meilleur état que les anciennes. Marianne put aussi acheter un autre plan de travail, grâce à Louis qui s'était rendu au centre du village chez un marchand de meuble.
Etant fière de ses enfants, Marianne tenait aussi à les récompenser pour leur travail à la ferme et put le faire grâce à Louis :
la nouveauté fut l'invention de la balançoire qui faisait fureur mais l'argent ne fut pas suffisant pour en acheter une. Louis qui avait bien observé ce nouveau jeu, assura qu'il pouvait faire une imitation. C'était loin d'être aussi beau qu'un neuf mais la balançoire qu'il avait fabriqué faisait déjà le bonheur de Guenégonde et Eulalie qui furent les premières à l'initier
L'autre nouveauté fut un jeu d'échec, le prix de celui-ci avait bien diminué, rendant accessible à la classe moyenne. Seulement, Marianne ne pouvait toujours pas se permettre de dépenser des simflouz pour l'acquérir mais que cela ne tienne, Louis parvint sans mal à fabriquer ce jeu. Certes, il était bien moins élégant de ceux du commerce mais il remplissait sa tâche, Louis et Guenégonde furent les premiers à l'inaugurer une fois avoir tous les deux compris la règle.
Léon avait bien compris qu'il s'agissait d'un jeu alors lui aussi voulait y jouer mais Louis lui expliqua gentiment que cela n'était pas de son âge
- non Léon, dit Louis, tu es encore trop petit pour jouer avec ce jeu
- c'est pas juste, râla Léon
- je jouerai avec toi tout à l'heure, dit Guenégonde, je termine la partie, d'accord ?
- voui, dit Léon
Même s'il se montrait doué pour le bricolage, Louis continua de s'y entrainer pour se perfectionner, il avait des projets bien plus important dans sa tête
Louis s'étant mis au bricolage, il eut moins de temps pour s'occuper du jardin, se fut donc Guenégonde qui s'en chargea
Marianne qui commença à voir sa charge de travail diminuer put maintenant facilement lui venir en aide rendant cette tâche bien plus agréable
Une fois le jardin terminé, Guenégonde fit une partie d'échec avec Hubert mais cela se chamailla rapidement
- ce point ne compte pas, dit Hubert, tu as triché
- ce n'est pas vrai, se défendit Guenégonde
- je t'ai vu, s'énerva Hubert, tu es une menteuse en plus d'être tricheuse
Voyant que le ton montait, Marianne se vit dans l'obligation d'intervenir
- si vous n'êtes pas capable de jouer ensemble sans vous disputer, dit Marianne, faites autre chose
- pardon maman, dit Hubert et Guenégonde
Cela faisait bien longtemps que Louis n'était pas allé pêcher, cela lui manquait terriblement, il eut sans aucun problème l'autorisation de s'y rendre.
Joséphine avait grandi mais personne ne s'intéressa vraiment à elle, la petite ne paraissait pas en souffrir, c'était un bout en train qui passait son temps à jouer et rigoler
Il lui arrivait malgré tout d'avoir larme à l'œil de voir que personne ne s'intéressait à elle alors son refuge fut de jouer
Le temps passa, l'anniversaire des jumeaux arriva, rendant Marianne nostalgique de voir ses enfants grandir aussi vite
Elle fut tout de même comblée de bonheur d'avoir une si grande famille, certes ses souffrances intérieurs étaient toujours existantes mais elle prenait beaucoup moins de place dans son cœur grâce à ses enfants.
Elle finit même par se rendre compte que Joséphine était mis à l'écart, Marianne avait du cœur et ne se sentait pas capable de le lui fermer. Elle eut une petite explication avec elle, même si Joséphine ne comprenait pas grand-chose, elle était heureuse que sa maman s'intéresse enfin à elle
Malheureusement, la vie si tranquille de cette famille fut terminée, Guenégonde qui s'était pourtant bien servi, se plaignit subitement d'un sérieux mal de tête, Léon finit lui aussi par se plaindre
Pour le moment, Marianne ne jugea pas utile d'appeler le docteur, les moyens faisaient qu'elle ne pouvait pas dépenser inutilement, elle pensa qu'avec du repos, tout irait pour le mieux
Malheureusement, le lendemain, l'état de Guenégonde et de Léon s'empira, ils n'avaient pas la force de se lever à cause d'une forte fièvre et tous les deux présentèrent des boutons sur tout le corps.
Inquiète, Marianne fit venir le médecin du village avec l'aide de Louis, celui-ci n'eut aucun mal à diagnostiquer la variole. Les enfants n'étaient pas les premiers patients du docteur, une épidémie touchait le village et avait déjà faire des victimes
La médecin fit ce qu'il pouvait pour aider ses enfants et demanda à Marianne de garder toute sa famille à la maison.
Quant à Marianne, elle veilla sur ses deux enfants jour et nuit en s'efforçant de faire baisser leur fièvre, elle avait interdit à ses autres enfants d'entrer dans leur chambre. Elle refusa l'aide de Louis, il n'était pas question qu'il prenne un risque d'être malade, c'était pour elle son rôle de maman mais à force de pas dormir, celle-ci finit par être épuisée et s'endormir sur son lit. N'étant plus au chevet de ses enfants, elle fut loin d'entendre Guenégonde se lever, celle-ci avait un besoin urgent, c'est en allant au toilette dehors qu'elle s'effondra et perdit connaissance.
Ce fut Louis qui se réveilla en pleine nuit et sortit pour aller au toilette, il vit Guenégonde inconsciente par telle, il comprit tout de suite en voyant sa pâleur qu'il en était terminé.
Léon suivra de peu Guenégonde, la maladie l'avait aussi emporté, cela fut un vrai drame pour tout le monde qui pleura longuement devant les deux tombes
@MiniLazy et @L4GaM3US3 A cette époque, la médecine n'était pas au point, la variole était endémique à partir de 1865 et fera beaucoup de mort avant de devenir bénigne en 1872, je fais la maline mais merci Internet qui me donne ses renseignements (je suis nulle en histoire). Concernant la famille, la pandémie est bien là et a déjà fait deux victimes (dans ma famille), comment va-t-elle s'en sortir ? Je ne sais pas, c'est le jeu qui va décider en espérant que cela ne soit pas toute la famille qui soit touchée sinon c'est la fin de mon histoire 😒 , (bien sûr si cela arrive que toute la famille soit touchée, je serais obligée dans ce cas de tricher)
La mort de ses deux enfants avaient mis un sacré coup au moral de Marianne, elle qui commençait à reprendre goût à la vie, voilà que la vie lui mettait encore des bâtons dans les roues
- vous êtes partis bien trop tôt, dit Marianne, tout est de ma faute, j'aurais dû m'efforcer à rester éveillée pour mieux vous surveiller, vous aviez toute la vie devant vous et je l'ai gâché
La petite Joséphine pleurait énormément parce qu'elle avait bien compris qu'elle ne reverrait plus Guenégonde et Léon
Marianne fit son possible pour lui apporter du réconfort sans parvenir à prononcer le moindre mot
Joséphine arrêta malgré tout de pleurer mais Marianne ne put contrôler ses larmes, elle perdait deux enfants, elle avait aussi peur que la maladie touche encore ses enfants
Il était souvent que Marianne s'isolait dans sa chambre afin que ses enfants ne la voyaient pas ainsi
Cela n'était pas non plus la joie pour le reste de la famille, tout le monde s'efforçait à reprendre le quotidien malgré une forte tristesse qu'ils ressentaient.
Louis vit rapidement que Marianne n'assurait plus son rôle de maman et qu'elle ne parvenait toujours pas à reprendre le dessus. Sachant qu'il fallait réagir, il fit son possible pour soutenir tout le monde en gardant ses émotions en lui.
Il s'occupa aussi de la ferme qui était de nouveau délaissée mais n'allant pas encore à l'école, il avait le temps
Pour essayer de faire changer les idées à sa maman, Louis la défia au jeu d'échec mais celle-ci eut beaucoup de mal à se concentrer et finit même par craquer
- tout est de ma faute Louis, pleura Marianne, j'aurais dû être plus forte et ne pas m'endormir
- cela n'aura rien changé maman, dit Louis avec émotion, la maladie les a bien affecté, même la médecine est impuissante alors comment peux-tu te sentir responsable ? Ta présence ne les aurait pas sauvé et puis tu étais épuisée
- j'aurais dû accepter que tu prennes le relai, pleura Marianne
- tu as refusé parce que tu veux nous protéger, dit Louis, maman, c'est difficile mais il faut accepter les faits, ils resteront gravé dans notre cœur et eux n'aimeraient pas te voir dans un tel état, nous devons leur rendre hommage, il faut reprendre le dessus
- nous y parviendrons uniquement quand la maladie sera derrière nous, dit Marianne, pour le moment, j'ai peur de tous vous perdre
- malheureusement, dit Louis, nous ne pouvons pas avoir le contrôle de notre destin et la peur n'évitera pas le drame alors il faut continuer à se montrer courageux et surmonter les barrières que la vie nous met
- tu n'as que 17 ans Louis, dit Marianne, tu as considérablement pris en maturité
- la vie aide beaucoup à cela, dit Louis, elle nous fait grandir bien plus vite
- je t'aime mon garçon, dit Marianne avec émotion, merci pour tout ce que tu fais pour la famille
- je t'aime aussi maman, dit Louis, c'est tout à fait normal
Malheureusement, la famille n'eut pas le temps de se remettre qu'un nouveau drame se préparait, Eulalie ne se sentait pas bien et avait déjà plein de bouton sur le visage
Lorsqu'elle voulut se mettre au lit, elle commençait à avoir le vertige, heureusement Marianne ne fut pas loin et l'aida à se coucher
Eulalie s'endormit très rapidement, elle était brulante de fièvre, il n'y avait aucun doute, elle souffrait de la variole qui fut foudroyant pour la pauvre petite qui perdit la vie au milieu de la nuit
Cela fut encore un moment bien difficile pour tout le monde, le courage qu'avait eu jusqu'à présent Marianne s'ébranla, elle qui avait une grande famille, la voyait diminué
Il était souvent que Marianne restait devant les tombes, elle mangeait à peine, elle semblait ne plus avoir le courage de se reprendre
Heureusement, Louis parvenait à garder son aplomb, il souffrait lui aussi mais voir sa famille aussi anéanti et encore d'avantage sa maman le faisait tout autant mal.
- allez maman, dit Louis, je t'en prie, il faut rester forte, je sais que c'est difficile mais nous avons tous besoin de toi
Louis avait raison et ça Marianne l'entendit, elle avait encore des enfants qui avaient besoin d'elle
- je vais me reprendre Louis, dit Marianne, je te remercie de tout mon cœur mais maintenant je reprends mon rôle de maman, tu es devenu un homme plus vite que tu aurais du
Cela était facile à dire qu'à faire parce que chaque soir, Marianne appréhendait la journée suivante par peur qu'un de ses autres enfants aient la maladie. Chaque matin et durant la journée, elle était à l'affut du moindre symptôme mais tout le monde était en pleine forme
Aujourd'hui était un jour spécial, Marianne insista pour fêter son anniversaire mais aussi celle de Joséphine, cela changea les idées à tout le monde
La tristesse était toujours là mais se réunir ainsi fit du bien à la famille qui put par le biais d'un gâteau passer un agréable moment
Les jours passèrent, l'épidémie diminua en intensité jusqu'à ne plus faire de victime, permettant à la population de récupérer et reprendre la vie quotidienne.
Marianne fut donc rassurée pour ses enfants qui avaient repris le chemin de l'école, la vie devait reprendre le dessus pour toute la population qui avait subi de lourde perte.
C'est en lisant le journal que Marianne appris le décès de Joseph Legrand et sa femme Colette ainsi qu'une de ses deux filles, tous aient succombé à la maladie. Elle appris également qu'ils avaient eu la chance d'avoir un garçon, celui-ci devint orphelin avec sa grande sœur et furent envoyé à l'orphelinat.
Quelques jours plus tard, Marianne reçut une lettre du maire disant que l'épidémie était bel et bien terminé mais surtout qu'ils devaient se rendre à la mairie pour se faire tous vacciner
Même si cela restait difficile pour tout le monde, la vie continuait et Joséphine décida de faire un beau dessin pour les mettre sur la tombe de ses sœurs et son frère
- je suis content que tout cela soit fini, dit Albert, c'est seulement dommage que l'on doit reprendre l'école, vous ne trouvez pas ?
- je suis heureux de reprendre, dit Hubert, je suis rassuré de retrouver mes deux copains et tu sais, c'est bien que tout redevienne à l'anormal, il n'y aura plus de mort comme ça
- le peu de gens que je rencontre, dit Joséphine, je vois leur visage fermé par la tristesse, j'ai vraiment hâte que tous cela soit loin derrière nous
- n'empêche que Guenégonde, Léon et Eulalie vont me manquer énormément, dit Hubert larmoyant, la maison fait vide sans eux
- ils nous manqueront toujours, dit Albert, jamais je ne les oublierais
- vous avez de la chance de les avoir bien connu, dit Joséphine, je n'ai pas beaucoup de souvenir d'eux
- nous t'en donnerons plus tard, dit Albert, je ne suis pas capable de te raconter des anecdotes sans pleurer
- moi non plus, dit Hubert larmoyant, rien que de penser à eux, j'ai envie de pleurer
- ce n'est pas grave, dit Joséphine, je saurais attendre
La petite famille reprit leurs habitudes sans pour autant oublier ceux qui soient partis, Louis se remit au bricolage mais partait maintenant à Henfort on Bagley pour vendre leur production. Cela était encore de l'anxiogène pour Marianne qui avait peur de le perdre également mais aucun n'avait le choix, les économies étaient épuisées.
j'apporte aussi des nouvelles sur cette histoire, je tarde à écrire la suite mais non, je ne l'abandonne pas, la suite viendra bientôt, vu qu'on arrive bientôt en 1880, début du vraie décade, je suis en train de faire une maison mais aussi des maisons environnantes
ça y est, c'est reparti pour continuer le décade, je n'arrive pas encore en 1880 mais c'est pour bientôt et il faut aussi que je termine avant les maisons afin d'essayer que tout correspondent à l'époque mais en attendant voici la suite, petit rappel on est en 1870
La petite famille reprenait le dessus, seule Marianne versait encore des larmes sans que ses enfants le sachent, elle avait bien du mal à surmonter son chagrin
Elle avait aussi du mal à entretenir la ferme, l'envie n'était plus là si bien qu'elle la négligeait, fort heureusement elle pouvait compter sur ses enfants. Tout le monde participait à la tâche, Albert ne disait rien, il aidait comme tous les autres mais au fond de lui, il n'aimait pas cela. Il enviait son meilleur copain qui lui disait que bientôt sa famille et lui partirait prendre le bateau pour aller en ville. Son père disait sans cesse qu'il était plus facile de trouver du travail autre que celui de la terre et que là-bas, on soignait plus facilement les gens. Il en avait parlé à sa maman qui n'était pas d'accord, elle lui avait gentiment expliqué que cela soit en ville ou à la campagne, la médecine était impuissante face à cette épidémie et que s'il lisait les journaux, il pourrait voir que les pertes étaient de même en ville. Albert approuvait et cela n'était pas de tout façon son souhait d'aller vivre à la ville. Il ressentait plus l'envie de découvrir d'autres paysages, connaître mieux le monde, il aurait donc bien voulu suivre son copain mais il savait parfaitement que sa maman ne voudrait jamais.
Il adorait sa famille et la perdre l'attristait beaucoup mais sa décision est prise, dès qu'il se sentira prêt, il partira. Il avait bien conscience qu'il ferait souffrir sa maman mais rien ne pourrait le faire changer d'avis, bien sûr, il garda son projet en silence et profita de chaque instant de sa famille tel que de faire de la balançoire avec son frère
de jouer aux échecs avec Louis
ou de faire un bonhomme de neige avec sa sœur
Tous ses petits moment allaient lui manquer mais il allait vivre aussi des moments merveilleux en découvrant de la nouveauté. Il partirait quand il sera adolescent et sachant que son anniversaire arrivait à grand pas, il savait qu'il n'avait pas longtemps pour profiter de sa famille.
Le jour de l'anniversaire d'Hubert arriva, deux jours avant l'arrivée du printemps, cela fut un soulagement pour tout le monde qui avait trouvé l'hiver long et pénible. Louis était parti se promener après l'école, il était à la recherche d'un cadeau pour son frère et réfléchissait lui aussi à son avenir. Faire des voyages à Henford on Bagley le fatiguait et il ne concevait pas le faire toute sa vie. Le maire de Windenbourg tardait à installer un marché, il ne voulait pas compter sur lui alors l'idée d'aller vivre directement à Henford le traversa l'esprit. Cela serait bien plus facile et beaucoup moins dangereux, même si le déménagement serait très loin d'être simple. Pour Louis, cela en valait la peine, avec les économies et revendre la maison, cela suffirait pour acheter une nouvelle maison mais avant de réaliser ce projet, il devait bien sûr en parler avec Marianne
Dans sa recherche d'un cadeau, Louis ne trouva rien d'intéressant mais par contre il tomba sur une adolescente endormie sur ses pierres. Elle était sale et très mal habillée, lui faisant bien comprendre que celle-ci était livrée à elle-même et vivait dehors comme une mendiante
La voyant tremblante de froid, Louis se permis de la réveiller, celle-ci fut rapidement apeurée mais fut vite rassuré par Louis qui se montra courtois et surtout bienveillant
- je sais que l'on ne se connait pas mais vous êtes bien jeune pour déjà être mendiante, dit Louis
- ma famille a été décimée par la maladie, dit la jeune fille larmoyante, je n'ai pas réussi à garder la maison et aller à l'orphelinat, je le refuse, c'est pourquoi je sois partie
- vous ne pouvez pas continuer ainsi, dit Louis, même si l'hiver se termine, vivre dans la rue est loin d'être facile surtout pour une jeune femme alors venez à la maison, je suis sûr que maman vous accueillera avec plaisir
- je ne sais pas, dit la jeune fille hésitante
- pourquoi hésitez-vous ? Demanda Louis, je ne vous veux aucun mal, il faut savoir aider son prochain
La jeune fille qui était hésitante finit par accepter la proposition de Louis et le suivit sans peur
- je ne vous ai pas demandé mais comment vous vous appelez ?
- Agathe Jones, dit-elle
- Enchanté Agathe, dit Louis, moi c'est Louis, venez vous réchauffer
Agathe fut tout intimidée alors elle laissa Louis expliqué sa situation à sa maman
- mais bien sûr qu'elle peut rester, dit Marianne, vous êtes bien trop jeune pour vivre dans la rue, restez avec nous mademoiselle
- je vous remercie pour votre hospitalité madame, dit Agathe émue
- moi, c'est Marianne, appelez-moi ainsi, dit Marianne, oublions les formalités, nous pouvons se tutoyer
- merci beaucoup, dit Agathe
- j'imagine que vous deviez avoir très faim, dit Marianne, il est l'heure de toute façon de s'installer à table
Sans hésitation, Louis fit la présentation d'Agathe à toute la famille qui l'accueillit chaleureusement, Louis demanda malgré tout à Hubert si cela le dérangeait qu'une inconnue s'invite à son anniversaire mais celui-ci le rassura et affirma que cela ne l'embêtait pas
Agathe s'obligea à se retenir pour ne pas tout engloutir d'un coup, elle était pourtant affamée mais c'est aussi la première fois qu'elle mange un aussi bon repas, elle se régala
- vous cuisinez super bien, dit Agathe, c'est super bon
- tutoie-moi s'il te plaît, dit Marianne, je te remercie pour ton compliment
Aider cette jeune fille qui avait tout perdu dans sa vie et la voir sourire malgré la terrible épreuve qu'elle ait subit donna une belle leçon de courage à Marianne et cela l'aida elle aussi à aller mieux.
Il fut temps maintenant à Hubert de souffler les bougies, il était très tard et demain était un jour comme un autre, ils devaient aller à l'école
- Joyeux Anniversaire Hubert
Hubert eut comme cadeau de nouvelles tenues mais la priorité était aussi qu'Agathe prenne un bain alors Marianne lui montra tout le nécessaire et lui donna les vêtements qu'elle avait prévu pour Joséphine quand elle grandirait à son tour
Agathe savoura ce bain qu'elle avait tellement attendu, elle ne supportait plus la saleté qu'elle avait sur elle, c'était donc pour elle une bénédiction
Agathe était beaucoup plus présentable ainsi, cela la changeait radicalement, Marianne constata rapidement que Louis la regardait déjà amoureusement. Elle se mit à penser que cette jeune fille avait eu de la chance d'avoir croisé le chemin de son fils et fut heureuse de lui offrir une vie autre qu'elle aurait eu en étant dans la rue
Agathe n'hésita pas un seul instant à mettre la main à la pâte, elle était habituée à aider dans les travaux de la ferme, c'est donc avec plaisir qu'elle s'occupa de la vache
Quant à Hubert, il était parti se promener et s'arrêta pour regarder l'horizon, le jour de son départ était imminent. Son copain partait à la prochaine nuit et avec un bon mensonge, il était parvenu à convaincre son père à ce qu'il fasse le voyage avec eux en disant que cela était pour rejoindre un oncle. Hubert était parvenu à se faire de l'argent en rendant des services à des fermiers, il le faisait après l'école et sans avoir rien dit à sa maman. Celle-ci avait bien sur remarqué qu'il revenait plus tard mais elle savait qu'il s'amusait avec son copain alors elle le tolérait
Aïe!!!!! Aïe!!!!! Grosse bêtise que je viens de faire, je suis en colère contre moi, j'ai trié mes partis en supprimant celles que je ne jouais plus, par erreur j'ai supprimé le décade alors que j'avais fait un gros travail de construction pour préparer l'année 1880(😢), je peux dire que je sois bien énervée contre moi.
Je vais essayer de refaire cette famille en perdant une partie l'arbre généalogique et forcément, il y aura une petite différence mais pas question d'abandonner ce challenge que je veuille terminer car jusqu'à présent, je n'ai jamais réussi à aller jusqu'au bout (c'est bien le 5ème décade que je fasse), je suis maudite mais je ne désespère pas. Tout cela va me prendre du temps (refaire leur maison en plus de la famille ainsi que les constructions pour commencer l'année 1880), l'histoire est pour le moment mis en pause,
Mince alors , tu na pas moyen de retrouver ta famille ? 😭
Avec les saves et tout ?
Bon courage a toi pour tout refaire, haha tu est déterminé c’est vrai que c’est pas la première fois que tu refais un décade , je te souhaite bon courage et ne perd pas espoir 😭
oh mince ! et tu n'a pas de Save de secours avec le MCC ? ou via la Galerie (au moins du foyer et des constructions) ? ... c'est vraiment pas de chance
@Portocongo7 et @MiniLazy : non, je n'ai malheureusement pas de sauvegarde, chose que je vais maintenant faire, par contre avec le MCC, je ne savais pas que l'on pouvait faire des sauvegardes, faut dire que je n'utilise pas tout le potentiel de ce mod, je n'ai pas non plus pensé à la galerie, je vais voir mais pour la maison de base, je ne vais pas me compliquer la vie vu que j'allais bientôt passer en 1880, j'arriverais bien à trouver une solution parce que je me refuse d'abandonner, dans tous les cas, je vous remercie
Bonne nouvelle !!!! Grâce à Portocongo7 et MiniLazy que je remercie de m'avoir poussé à faire une recherche plus loin, j'ai retrouvé sur ma clé USB une partie ancienne du décade, il va me falloir jouer avant d'arriver à la bonne saison, il ne me reste plus qu'à refaire mes constructions pour préparer 1880, je suis donc sauvé, merci milles fois, l'histoire ne sera donc pas en pause longtemps
@Daysy9 super nouvelle ! et pour le MCC tu peux soit programmer directement une sauvegarde (il l'a fait tout seul sous le nom MCC_save + numéro ) soit il te pop un message pour te dire " hé il serait temps de sauvegarder non ? " et tu peux choisir le Timer (perso j'ai mis toutes les heures de jeu - car tu peux choisir heure réelle de la vie, jour Sims, heure de jeu etc etc ...) ; ça sauve des vies
Réponses
Devant ses enfants, Marianne s'efforçait de montrer un visage souriant mais dès qu'elle était seule, elle ne pouvait empêcher les larmes venir, c'était souvent quand elle fit la lessive qu'elle se laissa aller, vu que c'était le seul moment où les enfants ne venaient pas la déranger. Chaque nuit était une épreuve car elle revoyait sans cesse les images de cette agression, sans ses enfants, elle n'était pas sure qu'elle aurait le courage de continuer, elle aurait préféré rejoindre Amédée
Louis était inquiet pour sa maman, il était suffisamment grand pour voir que derrière son sourire cachait une souffrance. Il haïssait cet homme qui lui avait fait du mal, il était tenté de rendre visite au voisin qui avait charmé sa maman. Il était persuadé qu'il était le coupable, d'autant plus qu'il n'était pas revenu depuis un moment mais il manquait de courage pour le faire.
Il préféra se concentrer à venir en aide à sa maman, il la sentait fatigué par tout le travail que la ferme demandait en plus des plus petits à s'occuper
Il arrivait souvent à Marianne de rester enfermé dans sa chambre, allongée sur le lit, le regard vide, plus rien ne semblait être important, son seul désir était de disparaître. Pour ne pas arranger sa situation, elle était enceinte de cet homme, elle en avait beaucoup pleuré quand elle a réalisé ce fait.
Heureusement ses enfants étaient là, chacun lui montrait de l'affection qui sut chaque fois toucher son cœur, cela lui donna du courage et supporter chaque journée qui restait difficile.
Elle avait de toute façon beaucoup à faire, elle ne pouvait pas se permettre de se morfondre sur son sort, elle devait préparer le repas
s'occuper également de la vaisselle du midi
Quand Louis et Guenégonde n'avaient pas eu le temps de s'occuper des animaux, elle s'en chargea ainsi que du jardin qui était un peu délaissé
Sans oublier les réparations à faire dans la maison, Marianne n'avait pas le choix que de mettre la main à la pâte.
L'avantage de tout cela fit que cela l'aida à moins penser à cette agression, elle parvenait même à oublier sa grossesse mais l'inconvénient fut qu'il était difficile pour elle de donner toute son attention à ses enfants et principalement les plus petits
le pauvre Léon subissait les conséquences, fatigué, le malheureux s'endormit sur le banc
Albert souffrait aussi de cette situation, il lui arrivait souvent de pleurer parce qu'il voulait avoir l'attention de sa maman
Cela réveilla Léon qui se demandait bien pourquoi son frère pleurait ainsi et alla le voir, content d'avoir quelqu'un avec qui parler, Albert retrouva momentanément le sourire
Hubert avait quant à lui, bien compris comment attirer l'attention de sa maman, même si celle-ci n'était pas contente et le disputa sévèrement
Marianne savait bien que ses enfants souffraient du manque d'attention, elle faisait tout son possible pour répondre à leur besoin, Albert eut enfin le câlin qu'il voulait tant
C'est avec grand soulagement de voir Hubert et Eulalie souffler les bougies, Marianne espérait pouvoir souffler un peu
Le soir, elle pouvait compter sur ses enfants pour lui venir en aide, aucun ne rechignait les corvées qui leur étaient attribués, même sortir les poubelles
Un autre problème se présenta à Marianne qui fut la table, elle était devenue bien trop petite pour la famille, cela l'attristait qu'on ne pouvait tous s'y attabler afin de prendre les repas ensemble. Elle commençait à bricoler mais elle ne se sentait vraiment pas capable d'aller plus loin que des petites réparations.
Hubert discuta tranquillement avec Albert quand il entendit sa maman crier de douleur, il s'affola mais avec courage se précipita, Marianne essaya rapidement de le rassurer en disant que le bébé venait et lui demanda de sortir
C'est avec résignation que Marianne donna naissance à une petite fille qu'elle baptisa Joséphine, malgré tout, elle lui donna le sein sans même la regarder
Marianne s'en occupa pour ne pas qu'elle meure de faim, il était souvent qu'elle la laissa pleurer mais l'entendre ainsi fini par lui faire mal au cœur, elle lui apporta tous les soins nécessaires
Hubert fut le premier à lui rendre visite, il connaissait les événements que sa maman avait vécu, Louis lui avait expliqué, il savait que ce bébé n'était pas le bienvenu, il comprenait mais se demandait comment ce bébé pouvait en être responsable ? Ce n'était pas elle qui avait fait du mal à sa maman, il n'avait pas la réponse, tout comme il ne savait pas s'il pouvait l'aimer ou pas
Pendant que Marianne changea la couche à Joséphine, Louis discuta avec Eulalie, l'arrivée de cette petite sœur ne l'enchantait vraiment pas, il en était même attristé. Eulalie essaya de le réconforter mais elle était elle-même en colère de cette sœur dont personne ne voulait
Albert fut aussi en colère, il ne parvint pas à contrôler cette émotion et s'en prit méchamment à Louis
Marianne fatiguée d'entendre leur mécontentement se fâcha et cela fut Albert qui prit la réprimande
- je sais que tu ne sois pas content mais dire des méchancetés à ton frère, je ne suis pas d'accord, dit Marianne en colère, Louis n'y soit pour rien
Albert ne parvenait toujours pas à canaliser sa colère, il ne se calma pas et finit même par mordre Marianne qui réagit aussitôt en lui donnant une fessée
Cela calma d'office Albert qui finit par pleurer à chaude larme, Marianne attendit qu'elle se soit calmée pour aller le voir et fit le nécessaire pour le consoler
Louis quant à lui, il préféra s'isoler et dessiner pour évacuer sa tristesse
Le lendemain fut une journée particulier pour Louis, c'était son anniversaire mais à son retour de l'école, l'heure n'était pas à faire la fête. Le jardin était dans un état pitoyable, Marianne avait eu une journée difficile et n'eut aucun moment pour s'en occuper alors Louis prit son courage entre ses mains pour se mettre à la tâche
Guenégonde s'occupa aussi de la vache qui arrivait d'être délaissée quand il y avait surcharge de travail
Pour Marianne, il n'était pas question qu'il n'y ait pas de gâteau pour Louis, il faisait tellement que cela l'attristerait de ne pas le récompenser alors malgré une fatigue évidente, elle se mis à la tâche
Louis fut heureux que l'on puisse fêter son anniversaire, il se hâta de souffler les bougies pour devenir grand, il allait pouvoir ainsi aider d'avantage sa maman et la soulager de certaines tâches difficiles pour elle
Par l'anniversaire de Louis, nous passons à l'année 1870 où il y aura de petit changement qui apportera d'avantage d'occupation pour divertir la famille
A suivre....
1870
L'anniversaire de Louis avait émue Marianne, elle n'en revenait pas que le temps ait passé aussi vite, cela faisait presque 12 ans qu'Amédée n'était plus de ce monde, elle n'avait rien vu de ses années qui ont passées.
Dès qu'il le pouvait, Louis s'initia au bricolage et se montra tout aussi doué que l'a été son père, rassurant ainsi Marianne qui se voyait soulager de certains problèmes qui allaient se résoudre grâce à son fils
Pour commencer, Louis fabriqua une table bien plus grande ainsi que des chaises en bien meilleur état que les anciennes. Marianne put aussi acheter un autre plan de travail, grâce à Louis qui s'était rendu au centre du village chez un marchand de meuble.
Etant fière de ses enfants, Marianne tenait aussi à les récompenser pour leur travail à la ferme et put le faire grâce à Louis :
la nouveauté fut l'invention de la balançoire qui faisait fureur mais l'argent ne fut pas suffisant pour en acheter une. Louis qui avait bien observé ce nouveau jeu, assura qu'il pouvait faire une imitation. C'était loin d'être aussi beau qu'un neuf mais la balançoire qu'il avait fabriqué faisait déjà le bonheur de Guenégonde et Eulalie qui furent les premières à l'initier
L'autre nouveauté fut un jeu d'échec, le prix de celui-ci avait bien diminué, rendant accessible à la classe moyenne. Seulement, Marianne ne pouvait toujours pas se permettre de dépenser des simflouz pour l'acquérir mais que cela ne tienne, Louis parvint sans mal à fabriquer ce jeu. Certes, il était bien moins élégant de ceux du commerce mais il remplissait sa tâche, Louis et Guenégonde furent les premiers à l'inaugurer une fois avoir tous les deux compris la règle.
Léon avait bien compris qu'il s'agissait d'un jeu alors lui aussi voulait y jouer mais Louis lui expliqua gentiment que cela n'était pas de son âge
- non Léon, dit Louis, tu es encore trop petit pour jouer avec ce jeu
- c'est pas juste, râla Léon
- je jouerai avec toi tout à l'heure, dit Guenégonde, je termine la partie, d'accord ?
- voui, dit Léon
Même s'il se montrait doué pour le bricolage, Louis continua de s'y entrainer pour se perfectionner, il avait des projets bien plus important dans sa tête
Louis s'étant mis au bricolage, il eut moins de temps pour s'occuper du jardin, se fut donc Guenégonde qui s'en chargea
Marianne qui commença à voir sa charge de travail diminuer put maintenant facilement lui venir en aide rendant cette tâche bien plus agréable
Une fois le jardin terminé, Guenégonde fit une partie d'échec avec Hubert mais cela se chamailla rapidement
- ce point ne compte pas, dit Hubert, tu as triché
- ce n'est pas vrai, se défendit Guenégonde
- je t'ai vu, s'énerva Hubert, tu es une menteuse en plus d'être tricheuse
Voyant que le ton montait, Marianne se vit dans l'obligation d'intervenir
- si vous n'êtes pas capable de jouer ensemble sans vous disputer, dit Marianne, faites autre chose
- pardon maman, dit Hubert et Guenégonde
Cela faisait bien longtemps que Louis n'était pas allé pêcher, cela lui manquait terriblement, il eut sans aucun problème l'autorisation de s'y rendre.
Joséphine avait grandi mais personne ne s'intéressa vraiment à elle, la petite ne paraissait pas en souffrir, c'était un bout en train qui passait son temps à jouer et rigoler
Il lui arrivait malgré tout d'avoir larme à l'œil de voir que personne ne s'intéressait à elle alors son refuge fut de jouer
Le temps passa, l'anniversaire des jumeaux arriva, rendant Marianne nostalgique de voir ses enfants grandir aussi vite
Elle fut tout de même comblée de bonheur d'avoir une si grande famille, certes ses souffrances intérieurs étaient toujours existantes mais elle prenait beaucoup moins de place dans son cœur grâce à ses enfants.
Elle finit même par se rendre compte que Joséphine était mis à l'écart, Marianne avait du cœur et ne se sentait pas capable de le lui fermer. Elle eut une petite explication avec elle, même si Joséphine ne comprenait pas grand-chose, elle était heureuse que sa maman s'intéresse enfin à elle
Malheureusement, la vie si tranquille de cette famille fut terminée, Guenégonde qui s'était pourtant bien servi, se plaignit subitement d'un sérieux mal de tête, Léon finit lui aussi par se plaindre
Pour le moment, Marianne ne jugea pas utile d'appeler le docteur, les moyens faisaient qu'elle ne pouvait pas dépenser inutilement, elle pensa qu'avec du repos, tout irait pour le mieux
Malheureusement, le lendemain, l'état de Guenégonde et de Léon s'empira, ils n'avaient pas la force de se lever à cause d'une forte fièvre et tous les deux présentèrent des boutons sur tout le corps.
Inquiète, Marianne fit venir le médecin du village avec l'aide de Louis, celui-ci n'eut aucun mal à diagnostiquer la variole. Les enfants n'étaient pas les premiers patients du docteur, une épidémie touchait le village et avait déjà faire des victimes
La médecin fit ce qu'il pouvait pour aider ses enfants et demanda à Marianne de garder toute sa famille à la maison.
Quant à Marianne, elle veilla sur ses deux enfants jour et nuit en s'efforçant de faire baisser leur fièvre, elle avait interdit à ses autres enfants d'entrer dans leur chambre. Elle refusa l'aide de Louis, il n'était pas question qu'il prenne un risque d'être malade, c'était pour elle son rôle de maman mais à force de pas dormir, celle-ci finit par être épuisée et s'endormir sur son lit. N'étant plus au chevet de ses enfants, elle fut loin d'entendre Guenégonde se lever, celle-ci avait un besoin urgent, c'est en allant au toilette dehors qu'elle s'effondra et perdit connaissance.
Ce fut Louis qui se réveilla en pleine nuit et sortit pour aller au toilette, il vit Guenégonde inconsciente par telle, il comprit tout de suite en voyant sa pâleur qu'il en était terminé.
Léon suivra de peu Guenégonde, la maladie l'avait aussi emporté, cela fut un vrai drame pour tout le monde qui pleura longuement devant les deux tombes
A suivre....
Non 😟🤯😭
Journal d'un dégonflé
La mort de ses deux enfants avaient mis un sacré coup au moral de Marianne, elle qui commençait à reprendre goût à la vie, voilà que la vie lui mettait encore des bâtons dans les roues
- vous êtes partis bien trop tôt, dit Marianne, tout est de ma faute, j'aurais dû m'efforcer à rester éveillée pour mieux vous surveiller, vous aviez toute la vie devant vous et je l'ai gâché
La petite Joséphine pleurait énormément parce qu'elle avait bien compris qu'elle ne reverrait plus Guenégonde et Léon
Marianne fit son possible pour lui apporter du réconfort sans parvenir à prononcer le moindre mot
Joséphine arrêta malgré tout de pleurer mais Marianne ne put contrôler ses larmes, elle perdait deux enfants, elle avait aussi peur que la maladie touche encore ses enfants
Il était souvent que Marianne s'isolait dans sa chambre afin que ses enfants ne la voyaient pas ainsi
Cela n'était pas non plus la joie pour le reste de la famille, tout le monde s'efforçait à reprendre le quotidien malgré une forte tristesse qu'ils ressentaient.
Louis vit rapidement que Marianne n'assurait plus son rôle de maman et qu'elle ne parvenait toujours pas à reprendre le dessus. Sachant qu'il fallait réagir, il fit son possible pour soutenir tout le monde en gardant ses émotions en lui.
Il s'occupa aussi de la ferme qui était de nouveau délaissée mais n'allant pas encore à l'école, il avait le temps
Pour essayer de faire changer les idées à sa maman, Louis la défia au jeu d'échec mais celle-ci eut beaucoup de mal à se concentrer et finit même par craquer
- tout est de ma faute Louis, pleura Marianne, j'aurais dû être plus forte et ne pas m'endormir
- cela n'aura rien changé maman, dit Louis avec émotion, la maladie les a bien affecté, même la médecine est impuissante alors comment peux-tu te sentir responsable ? Ta présence ne les aurait pas sauvé et puis tu étais épuisée
- j'aurais dû accepter que tu prennes le relai, pleura Marianne
- tu as refusé parce que tu veux nous protéger, dit Louis, maman, c'est difficile mais il faut accepter les faits, ils resteront gravé dans notre cœur et eux n'aimeraient pas te voir dans un tel état, nous devons leur rendre hommage, il faut reprendre le dessus
- nous y parviendrons uniquement quand la maladie sera derrière nous, dit Marianne, pour le moment, j'ai peur de tous vous perdre
- malheureusement, dit Louis, nous ne pouvons pas avoir le contrôle de notre destin et la peur n'évitera pas le drame alors il faut continuer à se montrer courageux et surmonter les barrières que la vie nous met
- tu n'as que 17 ans Louis, dit Marianne, tu as considérablement pris en maturité
- la vie aide beaucoup à cela, dit Louis, elle nous fait grandir bien plus vite
- je t'aime mon garçon, dit Marianne avec émotion, merci pour tout ce que tu fais pour la famille
- je t'aime aussi maman, dit Louis, c'est tout à fait normal
Malheureusement, la famille n'eut pas le temps de se remettre qu'un nouveau drame se préparait, Eulalie ne se sentait pas bien et avait déjà plein de bouton sur le visage
Lorsqu'elle voulut se mettre au lit, elle commençait à avoir le vertige, heureusement Marianne ne fut pas loin et l'aida à se coucher
Eulalie s'endormit très rapidement, elle était brulante de fièvre, il n'y avait aucun doute, elle souffrait de la variole qui fut foudroyant pour la pauvre petite qui perdit la vie au milieu de la nuit
Cela fut encore un moment bien difficile pour tout le monde, le courage qu'avait eu jusqu'à présent Marianne s'ébranla, elle qui avait une grande famille, la voyait diminué
Il était souvent que Marianne restait devant les tombes, elle mangeait à peine, elle semblait ne plus avoir le courage de se reprendre
Heureusement, Louis parvenait à garder son aplomb, il souffrait lui aussi mais voir sa famille aussi anéanti et encore d'avantage sa maman le faisait tout autant mal.
- allez maman, dit Louis, je t'en prie, il faut rester forte, je sais que c'est difficile mais nous avons tous besoin de toi
Louis avait raison et ça Marianne l'entendit, elle avait encore des enfants qui avaient besoin d'elle
- je vais me reprendre Louis, dit Marianne, je te remercie de tout mon cœur mais maintenant je reprends mon rôle de maman, tu es devenu un homme plus vite que tu aurais du
Cela était facile à dire qu'à faire parce que chaque soir, Marianne appréhendait la journée suivante par peur qu'un de ses autres enfants aient la maladie. Chaque matin et durant la journée, elle était à l'affut du moindre symptôme mais tout le monde était en pleine forme
Aujourd'hui était un jour spécial, Marianne insista pour fêter son anniversaire mais aussi celle de Joséphine, cela changea les idées à tout le monde
La tristesse était toujours là mais se réunir ainsi fit du bien à la famille qui put par le biais d'un gâteau passer un agréable moment
Les jours passèrent, l'épidémie diminua en intensité jusqu'à ne plus faire de victime, permettant à la population de récupérer et reprendre la vie quotidienne.
Marianne fut donc rassurée pour ses enfants qui avaient repris le chemin de l'école, la vie devait reprendre le dessus pour toute la population qui avait subi de lourde perte.
C'est en lisant le journal que Marianne appris le décès de Joseph Legrand et sa femme Colette ainsi qu'une de ses deux filles, tous aient succombé à la maladie. Elle appris également qu'ils avaient eu la chance d'avoir un garçon, celui-ci devint orphelin avec sa grande sœur et furent envoyé à l'orphelinat.
Quelques jours plus tard, Marianne reçut une lettre du maire disant que l'épidémie était bel et bien terminé mais surtout qu'ils devaient se rendre à la mairie pour se faire tous vacciner
Même si cela restait difficile pour tout le monde, la vie continuait et Joséphine décida de faire un beau dessin pour les mettre sur la tombe de ses sœurs et son frère
- je suis content que tout cela soit fini, dit Albert, c'est seulement dommage que l'on doit reprendre l'école, vous ne trouvez pas ?
- je suis heureux de reprendre, dit Hubert, je suis rassuré de retrouver mes deux copains et tu sais, c'est bien que tout redevienne à l'anormal, il n'y aura plus de mort comme ça
- le peu de gens que je rencontre, dit Joséphine, je vois leur visage fermé par la tristesse, j'ai vraiment hâte que tous cela soit loin derrière nous
- n'empêche que Guenégonde, Léon et Eulalie vont me manquer énormément, dit Hubert larmoyant, la maison fait vide sans eux
- ils nous manqueront toujours, dit Albert, jamais je ne les oublierais
- vous avez de la chance de les avoir bien connu, dit Joséphine, je n'ai pas beaucoup de souvenir d'eux
- nous t'en donnerons plus tard, dit Albert, je ne suis pas capable de te raconter des anecdotes sans pleurer
- moi non plus, dit Hubert larmoyant, rien que de penser à eux, j'ai envie de pleurer
- ce n'est pas grave, dit Joséphine, je saurais attendre
La petite famille reprit leurs habitudes sans pour autant oublier ceux qui soient partis, Louis se remit au bricolage mais partait maintenant à Henfort on Bagley pour vendre leur production. Cela était encore de l'anxiogène pour Marianne qui avait peur de le perdre également mais aucun n'avait le choix, les économies étaient épuisées.
A suivre....
La petite famille reprenait le dessus, seule Marianne versait encore des larmes sans que ses enfants le sachent, elle avait bien du mal à surmonter son chagrin
Elle avait aussi du mal à entretenir la ferme, l'envie n'était plus là si bien qu'elle la négligeait, fort heureusement elle pouvait compter sur ses enfants. Tout le monde participait à la tâche, Albert ne disait rien, il aidait comme tous les autres mais au fond de lui, il n'aimait pas cela. Il enviait son meilleur copain qui lui disait que bientôt sa famille et lui partirait prendre le bateau pour aller en ville. Son père disait sans cesse qu'il était plus facile de trouver du travail autre que celui de la terre et que là-bas, on soignait plus facilement les gens. Il en avait parlé à sa maman qui n'était pas d'accord, elle lui avait gentiment expliqué que cela soit en ville ou à la campagne, la médecine était impuissante face à cette épidémie et que s'il lisait les journaux, il pourrait voir que les pertes étaient de même en ville. Albert approuvait et cela n'était pas de tout façon son souhait d'aller vivre à la ville. Il ressentait plus l'envie de découvrir d'autres paysages, connaître mieux le monde, il aurait donc bien voulu suivre son copain mais il savait parfaitement que sa maman ne voudrait jamais.
Il adorait sa famille et la perdre l'attristait beaucoup mais sa décision est prise, dès qu'il se sentira prêt, il partira. Il avait bien conscience qu'il ferait souffrir sa maman mais rien ne pourrait le faire changer d'avis, bien sûr, il garda son projet en silence et profita de chaque instant de sa famille tel que de faire de la balançoire avec son frère
de jouer aux échecs avec Louis
ou de faire un bonhomme de neige avec sa sœur
Tous ses petits moment allaient lui manquer mais il allait vivre aussi des moments merveilleux en découvrant de la nouveauté. Il partirait quand il sera adolescent et sachant que son anniversaire arrivait à grand pas, il savait qu'il n'avait pas longtemps pour profiter de sa famille.
Le jour de l'anniversaire d'Hubert arriva, deux jours avant l'arrivée du printemps, cela fut un soulagement pour tout le monde qui avait trouvé l'hiver long et pénible. Louis était parti se promener après l'école, il était à la recherche d'un cadeau pour son frère et réfléchissait lui aussi à son avenir. Faire des voyages à Henford on Bagley le fatiguait et il ne concevait pas le faire toute sa vie. Le maire de Windenbourg tardait à installer un marché, il ne voulait pas compter sur lui alors l'idée d'aller vivre directement à Henford le traversa l'esprit. Cela serait bien plus facile et beaucoup moins dangereux, même si le déménagement serait très loin d'être simple. Pour Louis, cela en valait la peine, avec les économies et revendre la maison, cela suffirait pour acheter une nouvelle maison mais avant de réaliser ce projet, il devait bien sûr en parler avec Marianne
Dans sa recherche d'un cadeau, Louis ne trouva rien d'intéressant mais par contre il tomba sur une adolescente endormie sur ses pierres. Elle était sale et très mal habillée, lui faisant bien comprendre que celle-ci était livrée à elle-même et vivait dehors comme une mendiante
La voyant tremblante de froid, Louis se permis de la réveiller, celle-ci fut rapidement apeurée mais fut vite rassuré par Louis qui se montra courtois et surtout bienveillant
- je sais que l'on ne se connait pas mais vous êtes bien jeune pour déjà être mendiante, dit Louis
- ma famille a été décimée par la maladie, dit la jeune fille larmoyante, je n'ai pas réussi à garder la maison et aller à l'orphelinat, je le refuse, c'est pourquoi je sois partie
- vous ne pouvez pas continuer ainsi, dit Louis, même si l'hiver se termine, vivre dans la rue est loin d'être facile surtout pour une jeune femme alors venez à la maison, je suis sûr que maman vous accueillera avec plaisir
- je ne sais pas, dit la jeune fille hésitante
- pourquoi hésitez-vous ? Demanda Louis, je ne vous veux aucun mal, il faut savoir aider son prochain
La jeune fille qui était hésitante finit par accepter la proposition de Louis et le suivit sans peur
- je ne vous ai pas demandé mais comment vous vous appelez ?
- Agathe Jones, dit-elle
- Enchanté Agathe, dit Louis, moi c'est Louis, venez vous réchauffer
Agathe fut tout intimidée alors elle laissa Louis expliqué sa situation à sa maman
- mais bien sûr qu'elle peut rester, dit Marianne, vous êtes bien trop jeune pour vivre dans la rue, restez avec nous mademoiselle
- je vous remercie pour votre hospitalité madame, dit Agathe émue
- moi, c'est Marianne, appelez-moi ainsi, dit Marianne, oublions les formalités, nous pouvons se tutoyer
- merci beaucoup, dit Agathe
- j'imagine que vous deviez avoir très faim, dit Marianne, il est l'heure de toute façon de s'installer à table
Sans hésitation, Louis fit la présentation d'Agathe à toute la famille qui l'accueillit chaleureusement, Louis demanda malgré tout à Hubert si cela le dérangeait qu'une inconnue s'invite à son anniversaire mais celui-ci le rassura et affirma que cela ne l'embêtait pas
Agathe s'obligea à se retenir pour ne pas tout engloutir d'un coup, elle était pourtant affamée mais c'est aussi la première fois qu'elle mange un aussi bon repas, elle se régala
- vous cuisinez super bien, dit Agathe, c'est super bon
- tutoie-moi s'il te plaît, dit Marianne, je te remercie pour ton compliment
Aider cette jeune fille qui avait tout perdu dans sa vie et la voir sourire malgré la terrible épreuve qu'elle ait subit donna une belle leçon de courage à Marianne et cela l'aida elle aussi à aller mieux.
Il fut temps maintenant à Hubert de souffler les bougies, il était très tard et demain était un jour comme un autre, ils devaient aller à l'école
- Joyeux Anniversaire Hubert
Hubert eut comme cadeau de nouvelles tenues mais la priorité était aussi qu'Agathe prenne un bain alors Marianne lui montra tout le nécessaire et lui donna les vêtements qu'elle avait prévu pour Joséphine quand elle grandirait à son tour
Agathe savoura ce bain qu'elle avait tellement attendu, elle ne supportait plus la saleté qu'elle avait sur elle, c'était donc pour elle une bénédiction
Agathe était beaucoup plus présentable ainsi, cela la changeait radicalement, Marianne constata rapidement que Louis la regardait déjà amoureusement. Elle se mit à penser que cette jeune fille avait eu de la chance d'avoir croisé le chemin de son fils et fut heureuse de lui offrir une vie autre qu'elle aurait eu en étant dans la rue
Agathe n'hésita pas un seul instant à mettre la main à la pâte, elle était habituée à aider dans les travaux de la ferme, c'est donc avec plaisir qu'elle s'occupa de la vache
Quant à Hubert, il était parti se promener et s'arrêta pour regarder l'horizon, le jour de son départ était imminent. Son copain partait à la prochaine nuit et avec un bon mensonge, il était parvenu à convaincre son père à ce qu'il fasse le voyage avec eux en disant que cela était pour rejoindre un oncle. Hubert était parvenu à se faire de l'argent en rendant des services à des fermiers, il le faisait après l'école et sans avoir rien dit à sa maman. Celle-ci avait bien sur remarqué qu'il revenait plus tard mais elle savait qu'il s'amusait avec son copain alors elle le tolérait
A suivre....
Je vais essayer de refaire cette famille en perdant une partie l'arbre généalogique et forcément, il y aura une petite différence mais pas question d'abandonner ce challenge que je veuille terminer car jusqu'à présent, je n'ai jamais réussi à aller jusqu'au bout (c'est bien le 5ème décade que je fasse), je suis maudite mais je ne désespère pas. Tout cela va me prendre du temps (refaire leur maison en plus de la famille ainsi que les constructions pour commencer l'année 1880), l'histoire est pour le moment mis en pause,
Mince alors , tu na pas moyen de retrouver ta famille ? 😭
Avec les saves et tout ?
Bon courage a toi pour tout refaire, haha tu est déterminé c’est vrai que c’est pas la première fois que tu refais un décade , je te souhaite bon courage et ne perd pas espoir 😭