Enola est vraiment un horrible personnage qui exprime de la violence gratuite à n'importe quel moment! Heureux qu'Anastasia et Alphonse sont tout de même devenus parents malgré la perte tragique de leur premier enfant en raison, encore, de cette peste d'Enola! Courage Anastasia le bonheur va s'établir dans votre nid d'amour bientôt avec tes fils qui grandiront!
- Anastasia : « Tu devrais partir ! »
- Énola : « Et voilà ! Encore une fois c'est toi qui va décider sauf que non, cette fois je vais t'écraser comme on écrase un insecte, tu vas rejoindre ta mère, ton pè... »
Elle n'eut pas le temps de poursuivre qu'Alphonse lui faisait face, et lui dit « Qu'as tu dis ? Tu viens de proférer des menaces de mort à l'encontre de ma femme ? », elle baissa les yeux pour éviter son regard car elle savait qu'elle était allée beaucoup trop loin.
Elle hésita un instant avant de hurler : « Et il va faire quoi le petit avocat de pacotille ? Porter plainte ? Ça sera ta parole contre la mienne et je suis une Plenozas ! Crois-tu que les gens vont t'accorder du crédit ? »
S'en était trop pour moi, je suis rentrée en laissant Alphonse et Énola poursuivre.
Alphonse : « Tu viens chez nous, tu menaces ma femme, nous avons perdu un enfant par ta faute et tu crois vraiment que c'est nous le problème ?! Mais regarde les choses en face ! Tu penses que parce que Madame est une Plenozas les gens vont t'accorder plus de crédit qu'à quelqu'un d'autre ?
Non mais tu es complètement folle ma parole!! »
- Énola : « Ma famille a beaucoup d'argent et avec l'argent on obtient toujours ce qu'on veut ! »
- Alphonse : « Non, sinon tu pourrais sûrement te racheter une conduite... »
- Énola : « Tu te crois drôle ?! Je vais tout faire pour que votre vie soit un enfer, ça je peux te le garantir »
- Alphonse : « Tu en as déjà bien assez fait tu ne crois pas ? Je ne veux plus te revoir ici et encore moins que tu t'en prennes à Anastasia. Nous réglerons ça dans un tribunal, pour l'heure tu devrais rentrer, rejoindre ton mari et tes enfants ! »
- Énola : « Un tribunal ?! Faisons comme ça, j'ai hâte de voir vos visages se décomposer à l'annonce du verdict »
Pendant ce temps chez Énola et son mari :
- Énola : « J'ai rendu visite à ta sœur, je voulais de base faire comme tu me l'as dit et m'excuser... Mais finalement tout ne s'est pas passé comme prévu... »
Ils se dirigèrent tout deux en direction de la salle à manger pour poursuivre leur discussion :
- Énola : « Je lui ai dit, je ne voulais pas que les choses reste ainsi, pour le bien de nos enfants, il fallait qu'on passe a autre chose. Ce à quoi elle m'a répondu que nous n'étions plus les bienvenues chez eux, que j'étais selon elle responsable de tous les maux »
- Henry : « Elle t'a dit ça ?! »
- Énola : « Puis Alphonse est arrivé en disant que j'étais une mauvaise personne, j'ai essayé de me défendre et je leur ai dit que j'allais les écraser comme des insectes... »
Henry la regarda, stupéfait.
- Énola : « Il a dit que je venais de les menacer de mort et qu'il allait porter plainte contre moi, j'ai dit que nous n'allions pas nous laisser faire. »
- Henry : « Tu as fait un pas vers eux, ils n'ont pas accepté et maintenant ils veulent porter plainte contre toi et bien qu'ils le fassent ! »
- Henry : « Ne t'en fais pas mon amour, nous allons gagner s'il venait à y avoir un procès »
- Énola : « Tu ne comprends pas, je ne veux pas juste gagner le procès je veux qu'ils perdent tout ! »
- Henry : « Tu n'es pas sérieuse ? Il s'agit quand même de ma sœur »
- Énola : « Ta sœur est plus importante que moi ? »
-Henry : « Ce n'est pas ce que j'ai dit, je ne veux pas que ma sœur souffre... »
- Énola : « Ils m'ont manqué de respect, moi qui voulait seulement m'excuser, ils m'ont traité comme une malpropre, Moi, ta femme ! Et tu veux juste leur donner une petite tape sur la main... »
- Henry : « Très bien mon amour, nous ferons comme tu le souhaites. »
Au même moment de l'autre côté de la ville, Alphonse se dirigeait vers le commissariat afin de déposer plainte.
Après avoir salué le capitaine, il dit à celui-ci qu'il souhaitait déposer une plainte pour agression et menace de mort faite à mon encontre. Alphonse expliqua en détail tous les faits, l'altercation entre Énola et moi mais aussi la visite de cette dernière à notre domicile.
Le capitaine expliqua à Alphonse que malheureusement la plainte risquait d'être classée sans suite, car le frère de cette dérnière était un des magistrats les plus influents de la ville.
Alphonse haussa le ton et dit : « Voilà, encore une fois les Plenozas sont intouchables ! »
Le soir venu il m'expliqua comment c'était passé la visite au commissariat, j'avais envie de pleurer... Finalement on ne pouvait rien faire contre elle.
Mais je ne voulais pas trop y penser... J'avais les jumeaux à m'occuper et croyez moi ils me prennent déjà beaucoup de temps.
Armand est toujours en train de faire des bêtises dès que j'ai le dos tourné.
Et même quand je le réprimande monsieur trouve toujours à redire.
Quant à Antoine il adore me raconter des histoires.
Il est temps pour moi de regarder vers l'avenir comme je l'avais initialement souhaité. Et il vaut mieux d'ailleurs, parce que je suis de nouveau enceinte, je suis d'ailleurs venue annoncer la nouvelle à ma mère même si elle n'est plus là.
Merci d'être toujours présente @Jadis, @MiniLazy, heureuse de lire vos messages
Enola est un personnage haut en couleur, Anastasia et elle ne s'entendaient pas j'ai trouvé ca intéressant de creuser tout ça.
Chapitre 13 : La maison du bonheur
Au réveil Alphonse était déjà parti rejoindre mon frère pour crever l'abcès.
Mais le plus difficile pour ces messieurs, a été de lancer la discussion…
C'est Henry qui fit le premier pas et prit la parole : « Alors comme ça nous ne sommes plus les bienvenues chez vous ? »
- Alphonse : « Si ta femme continue de se comporter de la sorte en effet, c'est préférable. Elle a tenu des propos plus que déplacés et nous a menacé à notre domicile. Mais ce que je trouve le plus horrible dans toute cette histoire, c'est sûrement qu'elle pense que, du fait qu'elle porte le nom de Plenozas, tout lui est permis…»
Les échanges furent tumultueux, les gens présents dans le bar n'osaient plus faire un bruit, de peur d'être la cible de ces deux hommes qui semblaient être en pleine crise de nerfs.
Après qu'Henry ait eu la véritable version de l'histoire, ils restèrent un instant pensif, perdu dans leurs pensées.
Puis, sur un ton plus calme, Alphonse reprit : « Je suis désolé que les choses aient pris une telle ampleur, il aurait été judicieux que nous aillons cette discussion bien plus tôt. »
- Henry : « Nous sommes deux, je me sens bête d'avoir cru ma femme… Je ne l'a pensé pas si… désagréable et malveillante… »
- Alphonse : «Aux funérailles de ton père, tu n'as même pas bougé le petit doigt, pourquoi ? »
- Henry : « Je ne m'attendais pas à ce que les choses dégénèrent de la sorte. En plus il s'agissait de ma compagne et de ma sœur, je ne voulais pas avoir à choisir de camp. Je sais que j'aurais du m'interposer…
- Alphonse : « Ne t'en fais pas, Anastasia n'est pas fâchée contre toi, elle est seulement blessée par la méchanceté dont à fait preuve Enola à son égard. Surtout quand elle s'est moquée du fait que nous aillons perdu notre enfant… »
Les deux hommes se firent face et se serrèrent la main, puis prirent chacun le chemin de leur domicile.
Le soir venu, il m'expliqua comment c'était passé la discussion mais il n'eut pas le temps de finir car le travail avait commencé. Il fut enfin temps pour moi de donner naissance à une merveilleuse petite fille : Alice.
L'anniversaire des jumeaux arriva lui aussi, il était temps pour eux de passer au stade enfant et d'emprunter le chemin de l'école. Antoine était devenu un petit garçon très joyeux.
Ce qui contrastait beaucoup avec Armand, qui avait le sang chaud et s'emportait pour un rien.
Puis se fut au tour d'Alice de fêter son anniversaire et de devenir une bambine.
Quelques mois plus tard, Henry nous rendit visite avec ses deux enfants, il nous expliqua qu'il avait mis un terme à son mariage. Puis, il me prit dans ses bras comme pour s'excuser, sous le regard bienveillant d'Alphonse.
Alice rencontra Marie, elles nous ont fait beaucoup rire ce jour là.
Quant à Antoine et Armand ils ont rencontré leur cousin Charles, à qui ils ont expliqué que le jeu auquel ils jouaient, été celui créé par leur grand père.
Je pris évidement le temps de remercier mon époux pour son soutien et aussi sa persévérance. Sans lui, je n'aurais jamais pu surmonter ces moments difficiles.
À la maison, le bonheur se faisait sentir. L'ambiance était légère et décontractée. Cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas été si heureux.
Un matin, après avoir senti du mouvement dans mon ventre (et aussi après avoir compris qu'il s'agissait d'un coup de pied) je pris conscience que j'étais de nouveau enceinte, une bonne nouvelle me diriez-vous...
Mais je crains que cela ne tombe au mauvais moment… Alphonse vient de rentrer du travail, et il a ouvert le journal… Nous risquons à tout moment qu'une nouvelle guerre ne débute…
@MiniLazy en effet on rentre bel et bien dans une période des plus désagréable mais bon il faut bien y passer ^^'
Chapitre 14 : Le vent l'emportera
Le temps a filé et je n'ai pas eu le temps de vous donnez des nouvelles, il est temps pour moi de vous dire où nous en sommes.
J'ai donc accouché d'un petit garçon que nous avons appelé Auguste. Je suis heureuse qu'il est pointé le bout de son nez avant que son père ne parte au front.
Il doit rejoindre son régiment, demain. Pour vous cela ne veut pas dire grand chose, mais pour moi, cela va être un déchirement. Je n'ai jamais été séparée de ma moitié aussi longtemps.
Notre dernière soirée fut très agréable, il en a profité pour prendre les enfants dans ses bras et les serrer fort contre lui. On sait quand il partira mais on ne sait pas quand, ni s'il rentrera…
Je ne l'ai peut être pas assez dit mais je l'aime, il est l'homme de ma vie, je n'aurais pas pu rêver meilleur mari et d'un meilleur père pour nos enfants.
Pendant la nuit, il a quitté le lit conjugal pour rejoindre le front…
Le réveil n'a pas été très agréable pour moi. Il m'a fallu un moment pour me ressaisir mais il le fallait, les enfants n'avaient pas à être triste à cause de moi.
[…]
Cela fait quelques temps qu'Alphonse est parti rejoindre le conflit. De notre côté, nous faisons de notre mieux pour garder le sourire. Il faut dire que les jumeaux et Auguste ayant fêté leurs anniversaires il y a eu pas mal de changement.
Armand est toujours aussi versatile, un jour tout va bien et le lendemain rien ne va plus…
Quant à Antoine, il est toujours aussi joyeux et bienveillant.
Il faut avouer que mes journées sont très courtes, entre les taches ménagère, m'occuper de mes quatre enfants n'est pas aussi facile que je ne me l'imaginé... je me demande bien comment faisait ma mère avec nous cinq. De plus je n'ai jamais le temps de m'ennuyer, mes deux grands prenant grand soins de me mêler à leurs disputes incessante.
Alice vient de faire sa rentrée des classes, elle se réjouit de faire de nouvelles rencontres. Son père serait tellement fière d'elle, c'est que notre petite n'est plus si petite que ça.
Auguste a fait sa rentrée quelques mois après sa sœur, c'est un garçon enjoué qui n'a malheureusement aucun souvenir de son père et s'interroge beaucoup à son sujet.
Après plusieurs semaines pluvieuses à rester enfermé, nous avons sauté sur l'occasion dès les premier rayons de soleil, pour rendre visite à Dalia et Clémence. Ce fut un très bon moment en famille, les rires des enfants emplirent la pièce, nous faisant presque oublier les affres de la guerre…
Puis une terrible nouvelle me ramena à la réalité. Rose, ma sœur était décédé. Un bombardement avait eu lieu en plein centre ville, blessant également deux de mes enfants, déciment au passage des familles entières. Je fus très attristé de voir que la guerre avait emporté ma sœur, laissant son époux et ses deux enfants endeuillés. Je ne pouvais que m'inquiéter du sort de mon âme sœur qui n'était toujours pas rentré...
Ma petite Alice avait été retrouvé dans la bibliothèque, où elle fut grièvement blessée. Ils ont du l'opérer de toute urgence, on lui a rasé la tête pour pouvoir soigner ses blessures.
Armand, lui aussi fut touché lors de ce terrible événement. Les médecins m'ont dit que son visage garderait à vie les traces de cet instant tragique…
J'ai passé de nombreuses semaines à leurs chevets, à espérer qu'ils reprennent conscience. J'avais confié Antoine et Auguste à leur tante Dalia.
J'avais fait de mon mieux jusque là pour qu'ils vivent dans l'insouciance, mais après ce drame, ils ne seraient plus jamais les mêmes.
Pour Armand, les nuits étaient ponctués de cauchemars incessants, je me sentais impuissante et meurtrit de voir mon fils souffrir ainsi.
Pour nous éloigner du conflit et du danger, Dalia nous a convié à emménager à son domicile. Nous y étions certes à l'étroit (surtout après que mes deux enfants nous aient rejoint) mais en sécurité.
Après le départ des troupes, j'ai décidé de me rendre à notre demeure, mais en arrivant…
La maison qui auparavant avait abrité en son seins des joies mais aussi des peines n'était plus… il ne restait que le terrain meurtrit par les bombardements… Seule la balançoire était encore présente, vestige de ces années de bonheur.
En me retournant, Alphonse se trouvait là, me fixant comme incrédule, face à ce qui fut jadis notre demeure.
Je lui ai expliqué que par chance, nous n'étions pas présent pendant le bombardement qui avait rasé notre maison, que les enfants étaient saint et sauf.
Il s'avança vers moi et me dit: « Le plus important pour moi c'est qu'il n'y ai eu aucune victime. Une maison ça se reconstruit. Vous êtes ce que j'ai de plus cher, les enfants et toi. »
Puis il posa ses lèvres sur les miennes, il était en vie, je sentais sa chaleur, celle qui m'avait tant manqué pendant ces longs mois d'absence...
Oh! Faire vivre un bombardement à la famille; c'est terrible! Je ne crois pas avoir vu ça souvent dans un Décade, c'est original et cela fait des victimes civiles, qui exprime davantage la réalité d'une guerre qui fait des victimes dans les forces armées et du côté des civils. Je suis ravi que l'histoire continue, on a eu droit à deux chapitres en peu de temps! Merci!
Enfin de retour à ce que je vois. Je suis aussi entrain d'en refaire un mais je ne sais pas si je vais le partager. Tu raconte toujours aussi bien, c'est un plaisir de te lire.
Réponses
- Anastasia : « Tu devrais partir ! »
- Énola : « Et voilà ! Encore une fois c'est toi qui va décider sauf que non, cette fois je vais t'écraser comme on écrase un insecte, tu vas rejoindre ta mère, ton pè... »
Elle n'eut pas le temps de poursuivre qu'Alphonse lui faisait face, et lui dit « Qu'as tu dis ? Tu viens de proférer des menaces de mort à l'encontre de ma femme ? », elle baissa les yeux pour éviter son regard car elle savait qu'elle était allée beaucoup trop loin.
Elle hésita un instant avant de hurler : « Et il va faire quoi le petit avocat de pacotille ? Porter plainte ? Ça sera ta parole contre la mienne et je suis une Plenozas ! Crois-tu que les gens vont t'accorder du crédit ? »
S'en était trop pour moi, je suis rentrée en laissant Alphonse et Énola poursuivre.
Alphonse : « Tu viens chez nous, tu menaces ma femme, nous avons perdu un enfant par ta faute et tu crois vraiment que c'est nous le problème ?! Mais regarde les choses en face ! Tu penses que parce que Madame est une Plenozas les gens vont t'accorder plus de crédit qu'à quelqu'un d'autre ?
Non mais tu es complètement folle ma parole!! »
- Énola : « Ma famille a beaucoup d'argent et avec l'argent on obtient toujours ce qu'on veut ! »
- Alphonse : « Non, sinon tu pourrais sûrement te racheter une conduite... »
- Énola : « Tu te crois drôle ?! Je vais tout faire pour que votre vie soit un enfer, ça je peux te le garantir »
- Alphonse : « Tu en as déjà bien assez fait tu ne crois pas ? Je ne veux plus te revoir ici et encore moins que tu t'en prennes à Anastasia. Nous réglerons ça dans un tribunal, pour l'heure tu devrais rentrer, rejoindre ton mari et tes enfants ! »
- Énola : « Un tribunal ?! Faisons comme ça, j'ai hâte de voir vos visages se décomposer à l'annonce du verdict »
Pendant ce temps chez Énola et son mari :
- Énola : « J'ai rendu visite à ta sœur, je voulais de base faire comme tu me l'as dit et m'excuser... Mais finalement tout ne s'est pas passé comme prévu... »
Ils se dirigèrent tout deux en direction de la salle à manger pour poursuivre leur discussion :
- Énola : « Je lui ai dit, je ne voulais pas que les choses reste ainsi, pour le bien de nos enfants, il fallait qu'on passe a autre chose. Ce à quoi elle m'a répondu que nous n'étions plus les bienvenues chez eux, que j'étais selon elle responsable de tous les maux »
- Henry : « Elle t'a dit ça ?! »
- Énola : « Puis Alphonse est arrivé en disant que j'étais une mauvaise personne, j'ai essayé de me défendre et je leur ai dit que j'allais les écraser comme des insectes... »
Henry la regarda, stupéfait.
- Énola : « Il a dit que je venais de les menacer de mort et qu'il allait porter plainte contre moi, j'ai dit que nous n'allions pas nous laisser faire. »
- Henry : « Tu as fait un pas vers eux, ils n'ont pas accepté et maintenant ils veulent porter plainte contre toi et bien qu'ils le fassent ! »
- Henry : « Ne t'en fais pas mon amour, nous allons gagner s'il venait à y avoir un procès »
- Énola : « Tu ne comprends pas, je ne veux pas juste gagner le procès je veux qu'ils perdent tout ! »
- Henry : « Tu n'es pas sérieuse ? Il s'agit quand même de ma sœur »
- Énola : « Ta sœur est plus importante que moi ? »
-Henry : « Ce n'est pas ce que j'ai dit, je ne veux pas que ma sœur souffre... »
- Énola : « Ils m'ont manqué de respect, moi qui voulait seulement m'excuser, ils m'ont traité comme une malpropre, Moi, ta femme ! Et tu veux juste leur donner une petite tape sur la main... »
- Henry : « Très bien mon amour, nous ferons comme tu le souhaites. »
Au même moment de l'autre côté de la ville, Alphonse se dirigeait vers le commissariat afin de déposer plainte.
Après avoir salué le capitaine, il dit à celui-ci qu'il souhaitait déposer une plainte pour agression et menace de mort faite à mon encontre. Alphonse expliqua en détail tous les faits, l'altercation entre Énola et moi mais aussi la visite de cette dernière à notre domicile.
Le capitaine expliqua à Alphonse que malheureusement la plainte risquait d'être classée sans suite, car le frère de cette dérnière était un des magistrats les plus influents de la ville.
Alphonse haussa le ton et dit : « Voilà, encore une fois les Plenozas sont intouchables ! »
Le soir venu il m'expliqua comment c'était passé la visite au commissariat, j'avais envie de pleurer... Finalement on ne pouvait rien faire contre elle.
Mais je ne voulais pas trop y penser... J'avais les jumeaux à m'occuper et croyez moi ils me prennent déjà beaucoup de temps.
Armand est toujours en train de faire des bêtises dès que j'ai le dos tourné.
Et même quand je le réprimande monsieur trouve toujours à redire.
Quant à Antoine il adore me raconter des histoires.
Il est temps pour moi de regarder vers l'avenir comme je l'avais initialement souhaité. Et il vaut mieux d'ailleurs, parce que je suis de nouveau enceinte, je suis d'ailleurs venue annoncer la nouvelle à ma mère même si elle n'est plus là.
Anastasia en voit de toutes les couleurs .. cette Enola est une vraie vipère !
Merci d'être toujours présente @Jadis, @MiniLazy, heureuse de lire vos messages
Enola est un personnage haut en couleur, Anastasia et elle ne s'entendaient pas j'ai trouvé ca intéressant de creuser tout ça.
Au réveil Alphonse était déjà parti rejoindre mon frère pour crever l'abcès.
Mais le plus difficile pour ces messieurs, a été de lancer la discussion…
C'est Henry qui fit le premier pas et prit la parole : « Alors comme ça nous ne sommes plus les bienvenues chez vous ? »
- Alphonse : « Si ta femme continue de se comporter de la sorte en effet, c'est préférable. Elle a tenu des propos plus que déplacés et nous a menacé à notre domicile. Mais ce que je trouve le plus horrible dans toute cette histoire, c'est sûrement qu'elle pense que, du fait qu'elle porte le nom de Plenozas, tout lui est permis…»
Les échanges furent tumultueux, les gens présents dans le bar n'osaient plus faire un bruit, de peur d'être la cible de ces deux hommes qui semblaient être en pleine crise de nerfs.
Après qu'Henry ait eu la véritable version de l'histoire, ils restèrent un instant pensif, perdu dans leurs pensées.
Puis, sur un ton plus calme, Alphonse reprit : « Je suis désolé que les choses aient pris une telle ampleur, il aurait été judicieux que nous aillons cette discussion bien plus tôt. »
- Henry : « Nous sommes deux, je me sens bête d'avoir cru ma femme… Je ne l'a pensé pas si… désagréable et malveillante… »
- Alphonse : «Aux funérailles de ton père, tu n'as même pas bougé le petit doigt, pourquoi ? »
- Henry : « Je ne m'attendais pas à ce que les choses dégénèrent de la sorte. En plus il s'agissait de ma compagne et de ma sœur, je ne voulais pas avoir à choisir de camp. Je sais que j'aurais du m'interposer…
- Alphonse : « Ne t'en fais pas, Anastasia n'est pas fâchée contre toi, elle est seulement blessée par la méchanceté dont à fait preuve Enola à son égard. Surtout quand elle s'est moquée du fait que nous aillons perdu notre enfant… »
Les deux hommes se firent face et se serrèrent la main, puis prirent chacun le chemin de leur domicile.
Le soir venu, il m'expliqua comment c'était passé la discussion mais il n'eut pas le temps de finir car le travail avait commencé. Il fut enfin temps pour moi de donner naissance à une merveilleuse petite fille : Alice.
L'anniversaire des jumeaux arriva lui aussi, il était temps pour eux de passer au stade enfant et d'emprunter le chemin de l'école. Antoine était devenu un petit garçon très joyeux.
Ce qui contrastait beaucoup avec Armand, qui avait le sang chaud et s'emportait pour un rien.
Puis se fut au tour d'Alice de fêter son anniversaire et de devenir une bambine.
Quelques mois plus tard, Henry nous rendit visite avec ses deux enfants, il nous expliqua qu'il avait mis un terme à son mariage. Puis, il me prit dans ses bras comme pour s'excuser, sous le regard bienveillant d'Alphonse.
Alice rencontra Marie, elles nous ont fait beaucoup rire ce jour là.
Quant à Antoine et Armand ils ont rencontré leur cousin Charles, à qui ils ont expliqué que le jeu auquel ils jouaient, été celui créé par leur grand père.
Je pris évidement le temps de remercier mon époux pour son soutien et aussi sa persévérance. Sans lui, je n'aurais jamais pu surmonter ces moments difficiles.
À la maison, le bonheur se faisait sentir. L'ambiance était légère et décontractée. Cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas été si heureux.
Un matin, après avoir senti du mouvement dans mon ventre (et aussi après avoir compris qu'il s'agissait d'un coup de pied) je pris conscience que j'étais de nouveau enceinte, une bonne nouvelle me diriez-vous...
Mais je crains que cela ne tombe au mauvais moment… Alphonse vient de rentrer du travail, et il a ouvert le journal… Nous risquons à tout moment qu'une nouvelle guerre ne débute…
Le temps a filé et je n'ai pas eu le temps de vous donnez des nouvelles, il est temps pour moi de vous dire où nous en sommes.
J'ai donc accouché d'un petit garçon que nous avons appelé Auguste. Je suis heureuse qu'il est pointé le bout de son nez avant que son père ne parte au front.
Il doit rejoindre son régiment, demain. Pour vous cela ne veut pas dire grand chose, mais pour moi, cela va être un déchirement. Je n'ai jamais été séparée de ma moitié aussi longtemps.
Notre dernière soirée fut très agréable, il en a profité pour prendre les enfants dans ses bras et les serrer fort contre lui. On sait quand il partira mais on ne sait pas quand, ni s'il rentrera…
Je ne l'ai peut être pas assez dit mais je l'aime, il est l'homme de ma vie, je n'aurais pas pu rêver meilleur mari et d'un meilleur père pour nos enfants.
Pendant la nuit, il a quitté le lit conjugal pour rejoindre le front…
Le réveil n'a pas été très agréable pour moi. Il m'a fallu un moment pour me ressaisir mais il le fallait, les enfants n'avaient pas à être triste à cause de moi.
[…]
Cela fait quelques temps qu'Alphonse est parti rejoindre le conflit. De notre côté, nous faisons de notre mieux pour garder le sourire. Il faut dire que les jumeaux et Auguste ayant fêté leurs anniversaires il y a eu pas mal de changement.
Armand est toujours aussi versatile, un jour tout va bien et le lendemain rien ne va plus…
Quant à Antoine, il est toujours aussi joyeux et bienveillant.
Il faut avouer que mes journées sont très courtes, entre les taches ménagère, m'occuper de mes quatre enfants n'est pas aussi facile que je ne me l'imaginé... je me demande bien comment faisait ma mère avec nous cinq. De plus je n'ai jamais le temps de m'ennuyer, mes deux grands prenant grand soins de me mêler à leurs disputes incessante.
Alice vient de faire sa rentrée des classes, elle se réjouit de faire de nouvelles rencontres. Son père serait tellement fière d'elle, c'est que notre petite n'est plus si petite que ça.
Auguste a fait sa rentrée quelques mois après sa sœur, c'est un garçon enjoué qui n'a malheureusement aucun souvenir de son père et s'interroge beaucoup à son sujet.
Après plusieurs semaines pluvieuses à rester enfermé, nous avons sauté sur l'occasion dès les premier rayons de soleil, pour rendre visite à Dalia et Clémence. Ce fut un très bon moment en famille, les rires des enfants emplirent la pièce, nous faisant presque oublier les affres de la guerre…
Puis une terrible nouvelle me ramena à la réalité. Rose, ma sœur était décédé. Un bombardement avait eu lieu en plein centre ville, blessant également deux de mes enfants, déciment au passage des familles entières. Je fus très attristé de voir que la guerre avait emporté ma sœur, laissant son époux et ses deux enfants endeuillés. Je ne pouvais que m'inquiéter du sort de mon âme sœur qui n'était toujours pas rentré...
Ma petite Alice avait été retrouvé dans la bibliothèque, où elle fut grièvement blessée. Ils ont du l'opérer de toute urgence, on lui a rasé la tête pour pouvoir soigner ses blessures.
Armand, lui aussi fut touché lors de ce terrible événement. Les médecins m'ont dit que son visage garderait à vie les traces de cet instant tragique…
J'ai passé de nombreuses semaines à leurs chevets, à espérer qu'ils reprennent conscience. J'avais confié Antoine et Auguste à leur tante Dalia.
J'avais fait de mon mieux jusque là pour qu'ils vivent dans l'insouciance, mais après ce drame, ils ne seraient plus jamais les mêmes.
Pour Armand, les nuits étaient ponctués de cauchemars incessants, je me sentais impuissante et meurtrit de voir mon fils souffrir ainsi.
Pour nous éloigner du conflit et du danger, Dalia nous a convié à emménager à son domicile. Nous y étions certes à l'étroit (surtout après que mes deux enfants nous aient rejoint) mais en sécurité.
Après le départ des troupes, j'ai décidé de me rendre à notre demeure, mais en arrivant…
La maison qui auparavant avait abrité en son seins des joies mais aussi des peines n'était plus… il ne restait que le terrain meurtrit par les bombardements… Seule la balançoire était encore présente, vestige de ces années de bonheur.
En me retournant, Alphonse se trouvait là, me fixant comme incrédule, face à ce qui fut jadis notre demeure.
Je lui ai expliqué que par chance, nous n'étions pas présent pendant le bombardement qui avait rasé notre maison, que les enfants étaient saint et sauf.
Il s'avança vers moi et me dit: « Le plus important pour moi c'est qu'il n'y ai eu aucune victime. Une maison ça se reconstruit. Vous êtes ce que j'ai de plus cher, les enfants et toi. »
Puis il posa ses lèvres sur les miennes, il était en vie, je sentais sa chaleur, celle qui m'avait tant manqué pendant ces longs mois d'absence...