@Elinoee Il peut apparaître sous la forme qu'il souhaite uniquement dans les visions qu'il créé dans le monde classique, c'est simplement un fantôme
Edith serait la Dame... peut-être bien... ou peut-être pas le souci de cette légende est qu'elle est tellement vague que tout le monde ou presque peut l’interpréter à la sauce qui l'arrange !
Oui, le bricolage est une méthode très sympa pour gagner de l'argent facilement et les meubles peuvent même être passés dans la machine à recycler pour obtenir des composants pour la machine à fabriquer et l'atelier de bougies ^^ j'ai bien aimé l'idée de mêler Écologie à Vampires car ça m'a permis de découvrir le gameplay du pack que je n'avais pas encore testé.
Aussitôt bue et tuée, aussitôt oubliée, la victime n°1
Que veux-tu, elle n'a pas le temps de se lamenter sur chacune d'entre elles, elle a d'autres choses à penser
Ton VDC est terrible car non seulement il y a des victimes (comme à chaque VDC) mais cette fois-ci, en plus, leurs âmes sont dévorées! C'est carrément horrible
Héhéhé, merci du compliment
@CrazyMotherCool Vraisemblablement, Edith lui a rappelé quelqu'un d'autre dans sa manière de faire. Mais qui... nous le découvrirons plus tard
Elle-même ne voit pas vraiment tout cela comme un pétrin, je pense qu'au fond, tout ceci lui plaît quand même un peu !
@nathalie986 Merci ! oui, laissons le végétarisme aux humains et apprécions la bonne chair !
Oui, la partie gain d'argent me faisait un peu peur mais finalement, je trouve qu'Edith s'en est sortie à merveille !
la fabrication de bougies [...] prend énormément de temps et qui ne rapporte pas grand chose
Oui, j'ai rapidement remarqué ce détail, hélas ^^' à la base je comptais tout miser sur les bougies et les vendre à l'unité un peu comme on vend les tableaux... sauf que les prix ne sont pas les mêmes et il faut aussi prendre en compte les matériaux de fabrication, la cire... pfiou !
Cependant, il se trouve que depuis cette désillusion monumentale, Edith a la carrière de Créatrice Indépendante grâce à laquelle je peux lui faire faire des contrats avec des clients en vendant tant des meubles que des pétillants ou encore des bougies. Et les contrats demandant des bougies sont finalement les plus lucratifs ! Il a juste fallu que j'attende qu'elle atteigne un bon niveau en Fabrication d'Objets pour pouvoir les faire
Ceci dit, les bougies, ça reste dans l'ambiance vampire
Exactement ! et les produits vendus grâce à Écologie me font un peu penser à ceux que vendent certains organismes religieux de la vraie vie, comme par exemple le vin ou le miel de l'Abbaye Machinchose. Sauf que dans les Sims, le terrain de la Fledermaus était trop petit pour en faire une abbaye, donc ce sera une chapelle
Le point faible que tu as relevé est en effet très intéressant, je n'y avais pas pensé ! Cela pourrait être utile à savoir, mais étant donné qu'Edith a besoin que Méphistophélès soit en mesure d'utiliser ses pouvoirs, ce ne serait pas dans son intérêt d'utiliser cette information à mauvais escient
Après la trilogie de flashbacks des dernières semaines, retournons dans le présent. Charlotte vient de retrouver Edith et cette dernière lui a tout juste révélé les raisons de son emménagement à Forgotten Hollow. Comment notre vétérinaire va-t-elle réagir à tout ceci ? La réponse juste en dessous ! Bonne lecture ! 🤗
--- Chapitre 11 : Damnation ou amnésie ? ---
La mine déconfite, Charlotte écoutait l’histoire d’Edith sans oser l’interrompre. La vampire lui donnait des détails pour le moins troublants sur tout ce qui était arrivé au sein de la chapelle Fledermaus et, d’après la manière dont elle les évoquait, ne semblait éprouver aucun remords.
– Ce… ce « pacte » dont tu parles à plusieurs reprises, finit par demander la Brindletonienne. Tu cherches toujours à l’honorer aujourd’hui ?
– À l’heure actuelle, répondit Edith, une quinzaine d’urnes sont plantées dans le jardin. Je compte bien remplir cette clause au plus vite.
– Tu parles d’humains qui n’ont rien demandé à personne, s’emporta Charlotte. Par Cordélia, Edith, t’entends-tu parler ne serait-ce qu’une seule seconde ?
– Je n’ai pas besoin que tu me comprennes. Nous ne sommes plus de la même espèce. J’ai grimpé d’un échelon sur la chaîne alimentaire. Si j’écoutais mon instinct, j’aurais déjà goûté ton plasma.
– Pourquoi ne le fais-tu pas, alors ?
Edith sembla chercher ses mots l’espace d’un instant.
Toutefois, elle se contenta de se lever et de s’approcher de la sortie. Charlotte ne chercha même pas à l’imiter. Elle savait déjà qu’elle ne quitterait pas cette pièce aussi facilement.
– Je vais demander à Wagner de te préparer quelque chose à manger. Tâche de récupérer un peu en attendant que je revienne.
À peine Edith eût-elle quitté la cellule que Charlotte se rallongea, déjà vidée du peu d’énergie qu’elle avait pu regagner. Elle ne parvint cependant pas à retrouver le sommeil. Ses questions initiales avaient été remplacées par d’autres, plus complexes encore. Devoir assimiler le vampirisme de sa meilleure amie était une chose ; apprendre qu’elle avait tué de sang froid à plusieurs reprises en était une autre. Elle n’avait en outre apporté aucune réponse sur l’avenir qu’elle lui réservait.
Soudain, Charlotte fut tirée de sa rêverie par un petit bruit au niveau de l’un des murs. Se rapprochant avec prudence, elle comprit qu’il s’agissait de coups portés depuis une pièce voisine. S’agissait-il d’une autre cellule ?
– Il y a quelqu’un ? tenta-t-elle.
Si la Brindletonienne obtint une réponse, elle ne l’entendit pas. Les coups que la jeune femme avait surpris ayant déjà été très faibles, elle ne fut guère étonnée.
Cependant, elle ne put s’empêcher d’éprouver une pointe de déception. En l’état, elle aurait bien eu besoin d’un peu de compagnie.
Un mécanisme s’enclencha derrière elle. Charlotte se retourna en sursauts. Le dénommé Wagner venait d’entrer dans la pièce.
– Ma maîtresse vous attend dans le salon. Veuillez me suivre, je vous prie.
– Vous n’étiez pas aussi aimable quand vos crocs étaient plantés dans ma gorge, rétorqua Charlotte.
Elle emboîta toutefois le pas de l’homme et tous deux se retrouvèrent dans un étroit couloir. La Brindletonienne en profita pour constater la présence de deux autres portes similaires à celle qu’elle venait d’emprunter.
– Est-ce qu’il y a quelqu’un, dans ces cellules ? risqua-t-elle auprès de Wagner.
Celui-ci ne daigna pas répondre, indiquant une autre porte au bout du couloir.
Celle-ci déboucha sur un escalier donnant, Charlotte en était certaine, sur la sortie de la chapelle. Bien que l’idée de tenter une manœuvre lui traversa l’esprit, elle se contenta de suivre Wagner qui ouvrait à présent une ultime porte.
La pièce qui s’offrit à Charlotte contrasta franchement avec le reste du sous-sol de la chapelle. Exit les murs de vieilles briques des cachots austères : de par ses murs élégamment lambrissés, la pièce ressemblait à un appartement tout à fait vivable.
Wagner intima la Brindletonienne à s’asseoir et lui tendit une assiette non sans la foudroyer du regard. Si Charlotte n’avait pas su qu’Edith avait demandé au jeune homme de préparer ces gnocchis à la courge, elle eût soupçonné le vampire de les avoir empoisonnés.
Alors que Charlotte mangeait sans mot dire, la maîtresse des lieux fit son apparition. La Brindletonienne attendit que son amie brise le silence en attardant son attention sur la décoration de l’appartement.
Elle ne reconnaissait pas le style d’Edith dans ce mobilier baroque typique des maisons de Forgotten Hollow, mais il était vrai qu’en douze années, les goûts avaient tendance à changer. Parmi bien d’autres choses.
– Wagner, interpella la vampire. Il me semble qu’Aïda va avoir faim sous peu. Veille à l’endormir, après son repas.
– Je vais la voir tout de suite, maîtresse.
– Ce type, demanda Charlotte lorsque Wagner eût quitté la pièce, qui est-il pour toi ? Un majordome ?
– En quelque sorte. C’est un cadeau de Méphisto, il est arrivé juste après que… enfin bref. Comment était ton plat ? Je n’ai jamais pu en juger par moi-même à cause du vampirisme, mais il paraît que Wagner est un très bon cuisinier.
– C’était très bon, merci de l’avoir prévenu de mon végétarisme. Je ne pensais pas que tu t’en serais souvenue.
– Parlons à présent d’un sujet plus important, je te prie. J’ai réfléchi à… ton cas. Je ne peux pas te laisser partir.
Edith laissa un temps pour que Charlotte accuse le coup. Cependant, cette dernière était peu certaine d’avoir envie d’écouter la suite.
– Tu m’as vue, reprit la vampire. Tu as vu les cachots, ainsi que Méphistophélès et Wagner… En temps normal, il n’y a que deux issues possibles dans ce genre de situation.
– Lesquelles ?
– Je dois me débarrasser de toi ou te transformer. Après t’avoir effacé la mémoire, bien entendu. C’est ainsi que nous allons procéder.
Charlotte sembla frappée par la foudre.
– Tu ne crois pas que tout va… un peu trop vite ? demanda-t-elle.
– Réfléchis, répondit Edith. Tu as une petite idée de ce que Méphisto fait aux âmes qui reposent ici. La transformation est la seule manière de t’éviter cela. Tu verras, tu ne le regretteras pas. Je te formerai. Tu es intelligente, Charlotte. Je suis certaine que tu graviras rapidement les différents échelons vampiriques.
– Au prix de ma mémoire ! Par Cordélia, pourquoi as-tu besoin de procéder de la sorte, d’ailleurs ?
Edith expliqua alors que l’effacement des souvenirs des humains qu’elle transformait était une mesure de sécurité. Un vampire avait le droit de quitter la Fledermaus. Or, s’il se rappelait sa vie passée, il risquait de dévoiler le secret de la chapelle, ce qui était précisément à éviter.
– Un vampire conservant ses souvenirs d’humain a également plus de chances de devenir problématique par la suite, poursuivit la vampire. Dans de rares cas, les regrets les plus insignifiants de son passé peuvent prendre une ampleur considérable en tant que vampire et il gâcherait son éternité à en souffrir et à vouloir arranger les choses. On appelle ce phénomène « Frustration Nocturne ». En revanche, en tant qu’amnésique, seule sa créatrice compterait pour lui, ce qui le rendrait plus flexible.
– Plus manipulable, tu veux dire, s’emporta Charlotte. Je veux me souvenir de la vie que j’ai réussi à prendre en main par mes propres moyens ! Je ne veux pas que tu me retires ça.
– Tu préférerais te condamner à servir d’amuse-bouche à un esprit dérangé ? s’écria Edith.
– Je préférerais que tu arrêtes tes idioties et que tu m’accompagnes jusqu’à Brindleton Bay !
Alors qu’Edith s’apprêtait à réagir, une petite forme fit son apparition dans l’encadrement du couloir que Wagner avait emprunté quelques instants plus tôt.
– Maman, pourquoi t’es fâSSée ?
– Ce n’est rien, Aïda. Où est Wagner ? Il t’a donné à manger ?
Stupéfaite, Charlotte observa son amie contourner les sofas et prendre dans ses bras l’enfant qui venait d’apparaître.
– Quand tu évoquais une dénommée Aïda à Wagner, dit-elle à mi-voix, je pensais qu’il s’agissait... d’une prisonnière.
– Les cachots n’abritent pas de femmes, en ce moment, répondit Edith. Il s’agit de ma fille.
Sur ces mots, Edith reposa Aïda au sol et entreprit de faire de plus amples présentations.
– Enchantée, Aïda. Je suis une copine d’école de ta maman.
– C’est quoi une copie-décolle ?
La petite Aïda avait demandé à Edith de rester quelques instants à ses côtés, ce que la vampire accepta exceptionnellement. Edith expliqua à Charlotte que sa fille était encore trop jeune pour comprendre le concept d’école. Cela n’allait cependant pas durer car le mois suivant viendrait son sixième anniversaire. Suite à quoi, il était prévu qu’elle suive des cours par correspondance au sein même de la chapelle Fledermaus.
– Est-ce que le père est… toujours parmi nous ?
– Le géniteur ? Je l’ai transformé en guise de récompense pour m’avoir donné une petite vampire. Comme il m’en faut encore cinq, j’aurais pu le laisser humain et continuer avec lui, mais il ruminait trop sur sa femme et ses filles qui l’attendaient chez lui. C’était agaçant, alors je lui ai effacé la mémoire.
– Toi au moins, tu as eu cette possibilité, soupira Charlotte.
– Que veux-tu dire par…
– SSarlotte, maman elle va te manZer ! intervint Aïda à l’adresse de la Brindletonienne.
– Jeune fille, intervint Edith, on n’interrompt pas deux adultes qui discutent. Il est grand temps que tu ailles au lit, d’ailleurs.
Sur ces mots, la vampire souleva sa fille et la conduisit jusqu’à ce qui semblait être une chambre d’enfants.
Charlotte, qui avait suivi Edith, fut admirative de l’atmosphère quelque peu hors du temps de la pièce.
La Brindletonienne observa son amie border délicatement Aïda dans son petit lit et lui lire une histoire de dinosaures.
Une lointaine promesse lui revint à l’esprit et la fit sourire.
– Des enfants, moi ? Plutôt élever un troupeau de lamas !
Un détail cependant chagrinait Charlotte : lorsqu’Edith lui avait conté les péripéties l’ayant conduite jusqu’à Forgotten Hollow, elle avait fait mention de la possibilité, même minime, d’engendrer des humains. La vétérinaire n’était pas certaine d’avoir bien compris l’interdiction de géniteurs vampires pour faciliter la tâche, mais le fait était là : Méphistophélès ne souhaitait que des enfants non humains. Qu’allaient devenir les autres ?
Une fois Aïda endormie, les deux femmes quittèrent la chambre et s’attardèrent au pas de la porte. Charlotte prit alors une profonde inspiration. Elle avait fait son choix.
– Rien de ce que je peux dire ne te détournera de tes objectifs, n’est-ce pas ?
– Rien, répéta Edith. Je sais ce que je fais et je sais également que je ne peux pas faire autrement.
– Alors laisse-moi rester. On avait un accord, tu te souviens ?
– Charlotte, ce n’est pas aussi simple. Aucun humain…
– …ne peut quitter la Fledermaus en vie, je sais. Mais si je reste, la question ne se pose pas, n’est-ce pas ?
– Tu ne sais pas ce qu’implique une telle décision. Je ne vaux pas la peine que tu te sacrifies pour moi.
– Je l’ai déjà fait en entrant dans ta chapelle. Selon tes règles, je dois disparaître, que ce soit en mourant ou en perdant mon esprit de vie. Dans tous les cas, je te perds. Je te demande simplement de considérer une troisième option.
Un long silence s’ensuivit. En quête d’une réaction, Charlotte scruta attentivement le visage de la vampire, si similaire, mais pourtant si différent de celui d’Edith Faust. Enfin, la réponse se fit entendre :
– Très bien. Je t’accorde ta chance. Avant toute chose, nous allons discuter des règles de la chapelle.
À suivre...
--- Fin de l'acte I ---
Bonus 1 :
Eh oui, la production de cambions a déjà commencé ! Je vous présente Aïda Faust, la première héritière vampirique d'Edith !
Aïda la mini-terreur
Son regard fait même peur à Charlotte
Screen pris à temps juste après qu'Aïda a promis à Charlotte que sa maman allait la "manger". On dirait qu'Edith lui fait un clin d'oeil complice en mode "Chut, ce sera notre petit secret !"
Je voulais inclure celui-ci mais ça fonctionnait moins avec le texte. Elles sont choupies
Bonus 2 :
La chapelle Fledermaus telle que l'a découverte Charlotte.
Intérieur - RDC
Intérieur - 1er sous-sol. Ne faites pas attention à la partie cachée en vert, je l'ai réalisée en avance mais à ce stade de l'histoire, elle n'a pas encore été construite. Quant à la partie cachée en noir... Elle existe bien, mais vous saurez ce qu'il en est en temps voulu
Oh flûte, j'ai pas eu le temps de rattraper mon retard de lecture avant le prochain numéro, tant pis
Chapitre 10 : Elle est vraiment trop belle Edith Faust
Et aussi...je suis bien curieuse quant au fait que Coco le Méphisto ait dit "tu ne vas pas vendre des meubles toi aussi ? L'histoire se répète" (à peu de choses près c'est ça). Parle-t-il éventuellement d'un des parents d'Edith ? Ou bien d'une victime d'un de ses pactes, la prédécesseuse d'Edith ? (oui Edith est victime de ce pacte, pour moi c'est une évidence même)
Chapitre 11 : Elle est vraiment trop belle Edith Faust
Charlotte est bien téméraire soudainement face à Wagner, prends pas trop la confiance tout de suite Cha-cha ! On le sait que tu es sous la protection d'Edith mais mollo au début
La petite Aïda (et j'avais compris de suite qu'il s'agissait d'une vampirette et pas d'une prisonnière) est trop choupi et tellement vampirounette à croquer
– SSarlotte, maman elle va te manZer !
Cette phrase et le screen l'accompagnant, j'ai éclaté de rire
Aaaaaah làlàààà ! Nos aînés de VDC (je pense à tous les VDC que j'ai lu + le mien) décidément, ils se valent tous nos numéro uno
Et comme je m'y attendais, Charlotte propose "option numéro 3" à Edith qui bien évidemment, ne peut qu'accepter ! C'était très prévisible, Edith ne voulait pas avoir recours à l'effacement de la mémoire (par contre transformer Charlotte oui) ni devoir tuer son amie (et future petite-amie, mais si mais si, ça se sent, ça se voit, je le sais )
Bienvenue chez toi Charlotte *jette des confettis et fait péter le champosims au plasma millésimé* youpiiiiiiiiiiiiiiiii !
Tu m'as appris un truc avec la fabrication de bougies et le travail indépendant ! Il faut dire que je n'ai encore jamais explorer ces métiers-là donc, je n'y connais pas grand chose.
Je suis donc heureuse que les bougies aient pu enrichir Edith !
Concernant le point faible de Méphistophélès, bien sûr qu'Edith ne peut pas l'utiliser maintenant puisqu'elle a besoin de lui mais j'y avais pensé pour la suite car, à un moment donné, il faudra bien qu'elle se débarrasse de lui parce que lui, à mon avis, il ne la lâchera pas, même lorsqu'il aura eu ses trente âmes...
Ce chapitre était vraiment un super chapitre !!
Edith s'est finalement laissée convaincre par Charlotte de ne pas la transformer. C'est génial ! J'avoue que je m'en doutais un peu car Charlotte fait partie des souvenirs d'Edith. Elles ont un passé commun chargés de souvenir et je ne pense pas qu'Edith désire vraiment être la seule à se les rappeler.
Wagner, qui semble ne pas aimer du tout Charlotte (il faut le comprendre, le pauvre, il a été obligé de lui faire la cuisine, à une humaine, c'est impensable! )... Donc, je disais, Wagner, qui semble ne pas aimer du tout Charlotte, va être complètement fou lorsqu'il va savoir que l'humaine reste dans la chapelle. Je sens que la cohabitation va être intéressante !
La petite est vraiment adorable ! Tout comme @Jurysan , j'ai adoré le "SSarlotte, maman elle va te manZer !" et la bouille qu'elle fait sur le screen qui l'accompagne. Celui qui vient après et que tu as mis en bonus est excellent lui aussi ! Elle est vraiment trop mignonne cette petite.
D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé tes screens bonus.
Je ne sais pas si cela va être le cas pour toi mais moi, je me suis vraiment attachée à l'aîné aux aînés de la fratrie (j'en avais deux ) et là, je vois qu'elle a déjà un petit caractère bien à elle, la petite Aïda ! Je suis curieuse de voir comment elle va évoluer.
J'adore la petite expression de Charlotte : "par Cordélia" !
J'ai beaucoup aimé ce chapitre même si Méphisto n'en faisait pas partie (oui, oui, il m'a manqué! ) et j'ai vraiment hâte de connaître la suite de l'histoire.
Hoho, mais je vois qu'Edith a déjà bien avancé dans son contrat pour Méphisto!
Quinze tombes et une mini-vampire, au moins une transformation effectuée... c'est pas mal! Puisque la petite Aïda se prénommait au départ Zwei, j'imagine qu'elle n'était pas la première enfant d'Edith
Et le petit Drei est e cellule... sera-t-il vampire?
Et surtout, comment Charlotte va-t-elle pouvoir supporter tout ça tout en restant humaine et avec ses souvenirs!?
Je me demande quelles vont être ses conditions de vie à la chapelle. Edith ne va quand même pas la laisser libre de ses mouvements, au risque qu'elle s'enfuie..?
Quant à Méphisto, je parie que ça ne va pas trop lui plaire
@Jurysan Ah bon, tu trouves Edith belle ? Voilà qui est surprenant, tu ne me l'avais JAMAIS dit
Méphistophélès a son petit passé et a connu une multitude de gens et ce bien avant l'existence d'Edith, donc par cette citation, il peut parler de pleeeeein de monde à la fois
C'est vrai que Charlotte se sent déjà un peu chez elle (normal, elle a enfin retrouvé son amie !) alors Wagner ne lui fait plus peur, d'autant qu'elle sait désormais qu'il est aux ordres de la vampire !
Mouiii, elle est krochoupi la petite les bambins sont adorables, dans le jeu. En plus, pour ce que je peux voir à mon stade de l'histoire grâce aux autres enfants, je peux te dire qu'Edith a de très bons gènes et ça, c'est cool
De base je ne voulais pas en faire l'aînée terrifiante et vampire jusqu'au bout des canines ! J'avais plutôt une Aïda un peu plus sage en tête mais il faut croire que c'est la tradition d'avoir des premiers-nés exemplaires quand le dé lui a choisi le trait Pot de colle, je ne voulais pas, je me suis dit "Oh naaaan, mais c'est nul, c'est... c'est... mais c'est une super idée en fait, je sais déjà comment je vais la faire tourner à l'âge adulte, ça va être terrible ! "
@nathalie986 Je vois ce que tu veux dire pour le point faible de Méphistophélès nous verrons s'il sera prêt à lâcher sa chauve-souris aux œufs d'or lorsqu'il aura obtenu tout ce qu'il désire ! À moins qu'il n'en demande toujours plus... Les mauvais esprits sont parfois insatiables
Merci à toi 🤗 Tout à fait, même si elle prétend le contraire pour des raisons plutôt justifiées, Edith a toujours une part d’humanité en elle qui la pousse à s'accrocher à ses souvenirs communs. Cela va-t-il durer pour autant ?
Wagner, qui semble ne pas aimer du tout Charlotte, va être complètement fou lorsqu'il va savoir que l'humaine reste dans la chapelle
J'ai adoré la formulation ça fait tellement méprisant, tu as très bien cerné la pensée du majordome
Ça me fait très plaisir que tu aies apprécié les bonus En tout cas, pour te répondre sur les aînés, je pense qu'Aïda va certainement avoir sa petite place en haut de mon estime. Je n'ai pas encore tous les héritiers à l'heure actuelle mais pour l'instant elle fait partie des plus marquantes, selon moi (même si j'aurais préféré qu'elle se rapproche un petit peu plus du tempérament d'Isaure Valrose ou Bianca Spring que de celui de Kahei Suh ou Samuel Valrose, maaaaaais j'accepte la tradition, comme je le disais plus haut )
J'adore la petite expression de Charlotte : "par Cordélia" !
Héhéhé j'ai certainement passé trop de temps à lire les descriptions des objets du mode construction, ce qui m'a donné envie de placer un peu de lore du jeu par ci, par là
Méphisto ne se rend pas à la chapelle tous les jours mais a entendu ton manque Il nous fait d'ailleurs l'honneur de sa présence dans ce chapitre
@Elinoee Edith a bien avancé, oui ! J'avais peur que certains objectifs soient trop longs mais tout se passe comme sur des roulettes
Tu as bien interprété l'utilisation de ce prénom provisoire (sur lequel je m'aperçois d'ailleurs avoir fait une faute car il ne devrait pas y avoir de tréma !) et en plus, tu as deviné le prénom du petit peut-être-ou-peut-être-pas-futur-vampire La réponse à ta question sur son espèce au prochain chapitre !
Connaissant Charlotte, je pense qu'elle mettrait un point d'honneur à fonctionner sur le modèle de "Moins j'en sais et moins j'en vois, mieux je me porte". Si certains actes d'Edith sont inévitables, le mieux qu'elle puisse faire est malheureusement de regarder ailleurs mais elle tient quand même à respecter sa parole de ne pas s'enfuir. Elle a déjà l'impression de l'avoir abandonnée pendant leur adolescence alors aujourd'hui, elle cherche à se racheter (ce qui n'est objectivement pas nécessaire, mais quand on culpabilise, on n'est pas toujours objectif ^^).
Comme me l'a rappelé Jurysan un peu plus tôt dans la journée, aujourd'hui, c'est la sainte Edith ! 🥳🥳 La publication tombe donc parfaitement retrouvons-nous pour un chapitre un peu plus calme et bon enfant que les précédents. Enfin... aussi "bon enfant" que ne le permet l'univers d'un VDC Bonne lecture ! 🤗
--- Chapitre 12 : Le réveillon du Nouvel An ---
Un mois s’était écoulé depuis l’arrivée de Charlotte à la Fledermaus. La vie au sein de la chapelle suivait son cours et la Brindletonienne se faisait, lentement mais sûrement, à la routine qui s’installait.
Désireuse d’aider son amie du mieux qu’elle pouvait – en tout cas dans la limite de son sens moral, la vétérinaire apprenait l’art de la pétillerie. Edith s’était fait un nom dans le monde professionnel par le biais de Fabrication SimpliSIM et la recette de son plasma pétillant était adorée des clients pourvus de canines pointues.
Charlotte restait subjuguée par ce qu’Edith était parvenue à réaliser en douze ans. Non contente d’être une marque déposée, Fledermaus était devenue une entreprise à part entière et la vampire exportait autant divers boissons pétillantes que des bougies et des meubles. Edith avait même élevé des abeilles qui lui permettait de vendre du miel d’aconit.
Une telle diversité dans l’activité de la chapelle rendait l’assistance de Charlotte fort appréciable pour Edith. Chacun faisait sa part et la jeune vampire parvenait désormais à consacrer davantage de temps à la composition de morceaux d’orgue. Charlotte ne possédait pas d’atomes crochus avec cet instrument mais fut forcée de reconnaître que son amie avait du talent. Bien sûr, cette dernière aurait argué que ce que l’on appelait « talent » par abus de langage n’était rien de plus que le fruit d’un travail acharné. Dans tous les cas, Edith remplissait carnet sur carnet de partitions et de textes dont le contenu n’était connu que d’elle seule.
Si Charlotte apprenait à connaître cette nouvelle Edith, elle avait rapidement dû se plier à certains interdits. Aussi la Brindletonienne ignorait-elle tout des individus qui élisaient domicile dans les cellules qui faisaient face à l’appartement souterrain. Ces dernières se trouvaient en outre dans un couloir dont l’extrémité était pourvue d’une porte métallique qu’elle n’avait le droit d’ouvrir sous aucun prétexte.
Hormis cette mystérieuse porte, Charlotte se doutait de ce qui se passait derrière les trois autres. Elle gardait néanmoins constamment sa langue dans sa poche à ce sujet, même si l’envie lui prenait régulièrement de demander des explications à son amie.
De sa propre initiative, Edith avait fait part à la vétérinaire d’un deuxième enfant qu’elle avait eu et qui se trouvait toujours dans la cellule de son géniteur. Drei (ainsi était apparemment nommé son fils) allait avoir deux ans peu de temps après l’anniversaire d’Aïda.
La bambine semblait plutôt intelligente pour son âge mais avait tendance à être très dépendante de sa mère.
Elle appréciait l’écouter jouer de l’orgue mais il lui avait fallu quelques rappels à l’ordre pour comprendre qu’il était très impoli d’interrompre qui que ce soit en pleine composition musicale. Depuis lors, la fillette se tenait sagement derrière Edith, attendant avec patience que celle-ci achève son entraînement afin d’aller la border.
Le caractère collant d’Aïda ne s’appliquait toutefois qu’à Edith. Elle ignorait tout simplement Charlotte et était extrêmement difficile avec Wagner. Le majordome ne parvenait jamais à se faire respecter.
– Mademoiselle Aïda, il est temps pour vous d’aller au lit, s’il vous plaît.
– Veux pas ! Veux maman ! Toi t’es méSSant, Ze vais te manZer.
– Votre mère a des occupations plus importante pour le moment. Veuillez me laisser vous mettre en tenue de…
– Niak !
Contre toute attente, une seule autre personne était capable de s’occuper d’Aïda en dehors d’Edith : Méphistophélès. Bien sûr, dire que le spectre « s’occupait » de la bambine reviendrait à ouvrir les hostilités avec lui. Il restait néanmoins étonnant de constater que l’esprit semblait apprécier la fillette lors de ses visites au sein de la chapelle.
– Voilà une future vampire d’exception, Edith Faust. Fais-m’en d’autres au plus vite, je te prie.
Un soir, Edith avait accordé à Charlotte de prendre l’air sous sa surveillance. La Brindletonienne en avait profité pour visiter le jardin de la chapelle. Elle avait ainsi pu se recueillir sur la tombe d’Aneliese.
Plus loin se tenaient les autres sépultures.
– J’en suis presque à la moitié, déclara Edith avec une pointe de fierté que Charlotte n’appréciait guère. Méphisto est très exigeant, en la matière.
– Geoffrey Plènozas, lut la vétérinaire sur l’une des tombes. Il a disparu d’Oasis Spring il y a près de dix ans. C’était donc toi ?
– L’un des premiers de la liste.
– Il était plus vieux que nous, au lycée. Je ne l’aimais pas beaucoup. Pourquoi ne fournis-tu pas à Méphistophélès toutes les âmes qu’il te réclame en une seule fois ? Tu devrais en être capable, en théorie.
– J’y ai pensé, figure-toi. Seulement, il m’a expliqué que cela ne fonctionnerait pas en dressant un parallèle assez malaisant avec le système digestif humain.
– Vraiment charmant. Et… celle-là, là-bas ? Elle est différente des autres.
Charlotte s’approcha de l’élégante stèle. Cette dernière semblait plus soignée que ses voisines, en plus d’être la seule décorée de fleurs. De plus, seul un prénom était gravé : Eugene.
– Qui était-ce ? osa demander la Brindletonienne.
– Cela n’a plus aucune importance, répondit froidement Edith.
– Je n’insiste pas plus. En revanche, je reste curieuse sur un point. Si tu t’étais débarrassée de moi, m’aurais-tu érigé ce type de stèle ou aurais-je fait partie de ta petite collection ?
– Bien évidemment que tu aurais été à part. Tu es la seule personne sur cette planète qui m’ait jamais comprise.
Il ne s’agissait que de deux petites phrases, mais venant d’Edith, cela signifiait énormément. Si d’ordinaire celle-ci n’avait pas la langue dans sa poche pour exposer ce qui ne lui plaisait pas, sa méfiance naturelle la poussait à demeurer sur la réserve pour le reste.
– Changeons-nous les idées, Edith.
– Qu’as-tu en tête ?
– Un réveillon du Nouvel An. Pas quelque chose de trop extravagant comme l’année chez les parents de Summer Holiday. Juste un bon dîner en petit comité.
– Très bien, je t’accorde cette requête. J’inviterai quelques amis. Tu oublies cependant que j’ai perdu ma faculté à manger de la nourriture humaine. Il va donc falloir que j’apporte de quoi nous sustenter en provenance de mon garde-manger.
– Oublie ton… garde-manger pour un soir, s’il te plaît. Je m’occupe de la boisson. Tu m’as bien dit que le plasma pétillant pouvait combler la soif des vampires ?
– Combler est un bien grand mot, mais disons que le goût est meilleur que le plasmafruit, selon moi.
– Je sais en faire, à présent. Je m’engage à en produire suffisamment pour tes amis et toi. Juste pour cette fois. Nous fêterons l’anniversaire d’Aïda à la fin de la soirée. Ce serait bien qu’elle découvre des traditions qui ne se résument pas qu’à attaquer tout ce qui bouge, qu’en penses-tu ?
Charlotte ne sut jamais si ce fut l’argument « pour le bien d’Aïda » qui fit mouche, mais toujours était-il qu’Edith s’était laissé convaincre.
La table fut dressée comme pour un réveillon des plus humains. Comme il fut convenu, la maîtresse des lieux avait convié son cercle de connaissances vivant dans les habitations de la place Clairdelune.
Parmi les convives se trouvait le Carré d’As, les architectes de Forgotten Hollow. Charlotte avait ainsi fait la connaissance de Ryota Nogawa.
– Vraiment ? Des sources chaudes dans ce hameau ? Edith disait donc vrai.
– Eh oui, Charlotte ! Figurez-vous que l’une d’elles se trouve même sous cette chapelle précisément ! Kalika l’a détectée lorsque nous avons débuté les travaux de la Fledermaus.
– Au lieu de parler de cette source, Ryota, répliqua Edith derrière eux, qu’attendez-vous donc pour la faire jaillir ? J’aimerais bien en voir la couleur un jour.
La vampire avait également convié les trois descendants qu’elle avait créés : Kara Su, Jacob Robertson et, bien sûr, Dominic Fyres, le géniteur d’Aïda. Celui-ci semblait préférer le calme en restant dans la cuisine en compagnie de Wagner et de Kalika Raghu, la capitaine du Carré d’As.
Concernant Jacob (le blond), il s'agit de l'humain présent sur certaines images promotionnelles du pack Vampires, mais je ne l'ai pas trouvé dans la galerie officielle de Maxis. Heureusement, quelqu'un l'a reproduit trait pour trait. Merci donc à ValRocks123
La fête battait son plein et la Brindletonienne fut enchantée de constater que les vampires pouvaient être des convives très bien élevés qui ne pensaient pas constamment à boire du plasma. Les substituts qu’elle avait conçus avec la station de pétillerie y était certainement pour quelque chose car les bouteilles de plasma pétillant disparaissaient très vite. Ryuzo, le frère aîné dépourvu de parole de Ryota, semblait particulièrement l’apprécier, tout comme Shervin Hoveyda, le quatrième membre du Carré d’As.
Enfin, lorsque tous les invités eurent quitté la chapelle, le reste de la maisonnée se rendit dans la cuisine où les attendait un splendide gâteau d’hiver savamment décoré par Wagner et entièrement conforme aux souhaits d’Aïda.
– Un… deux… trois… quatre… cinq… SIX !
– Exactement. Six bougies. C’est ton âge aujourd’hui. Tu sais ce qu’il te reste à faire, jeune fille.
Aïda ne se fit pas prier. Heureuse de changer d’âge, la bambine se pencha vers le gâteau et parvint à souffler l’intégralité de ses bougies en une seule fois.
À l’issue de l’action, il fut difficile de déterminer qui de la mère ou de la fille était la plus fière. L’expression d’Edith n’échappa pas au regard de Charlotte.
Lorsqu’Edith posa Aïda au sol pour que la croissance opère, l’enfant afficha toutefois une légère moue.
La petite devait probablement trouver étrange les fourmillements, caractéristiques des anniversaires Sims, qui parcouraient son corps à cet instant.
Suite à cela, Aïda grandit et ne changea pas énormément. Ses traits n’étaient pas sans rappeler ceux de Dominic et Edith, en observant sa fille, se demanda le temps qu’il lui faudrait pour concevoir ses cinq frères et sœurs.
À suivre...
Bonus :
Aïda au stade Enfant. J'ai bien aimé ces petits montages comprenant les deux parents de chaque côté sur les autres VDC, alors j'ai emprunté l'idée
Ah ben ça tombe bien ce chapitre alors, si c'est la Sainte Edith
Effectivement, la vie est plutôt sympathique dans la crypte, entre la petite entreprise de boissons, meubles et miel maison qui tourne bien (j'adore!) et les petites sauteries entre voisins
Charlotte a l'air de s'être super bien adaptée, je suis épatée! Elle a même adopté le look de Forgotten Hollow
Hou, je sens que la petite Aïda n'a pas fini de faire parler d'elle, quel caractère
J'ai adoré la voir mordre ce prétentieux de majordome...bien fait Elle semble avoir une obsession avec le fait de manger les gens au fait, déjà dans le chapitre précédent...ça promet
En plus, copine comme tout avec Méphisto, c'est pas très net tout ça
Edith a déjà bien avancé dans son travail pour Méphisto d'ailleurs, bravo! Et trois descendants vampires!
Bon, faut avancer niveau mini vampires maintenant, qu'Aïda aie de la concurrence
Ravie que ma formulation à propos de Wagner t'ait plu ! Bien sûr que c'était méprisant. Je suis certaine qu'il est tout à fait comme ça, le majordome !
Tu disais que ce chapitre allait être bon enfant... Il l'est par certains côtés mais il est aussi... mordant ! J'adore la petite Aïda ! Elle est vraiment mimi. Et qu'est-ce que j'aime lorsqu'elle dit :"Toi t’es méSSant, Ze vais te manZer"! C'est vraiment excellent !
Je ne suis pas étonnée qu'elle aura une petite place en haut de ton estime.
Par contre, si tu la voyais plus comme Isaure ou Bianca, il ne faut pas hésiter. C'est ton VDC. A toi donc de le mener comme il te plait. C'est vrai que Samuel était l'aîné dans ma fratrie parce qu'il est né avant Isaure mais finalement Isaure est aussi l'aînée et, même si elle aime les plasma fruits et est un peu plus "gentille" que son frère, elle est tout autant attachante, je trouve.
Quant à Aïda, rien n'empêche qu'à force d'avoir goûté au sang de Wagner, elle soit dégoûtée du plasma ! Mdr ! (c'est juste un petit délire!).
Quoiqu'il en soit, je sens qu'elle va beaucoup me plaire, peu importe la voie qu'elle va choisir
Je trouve que la vie se déroule tranquillement pour chacun dans la chapelle : Charlotte s'adapte en se mettant à la pétillerie, Edith remplit consciencieusement son garde-manger et peut se remettre à l'orgue. Quant à Wagner, il ait les trucs de Wagner... Chacun a sa place, chacun son domaine et personne n'empiète sur l'autre. Les rouages sont bien en place.
Le cimetière d'Edith est déjà bien garni mais je suis curieuse de savoir qui était Eugène... En tous cas, il a l'air d'avoir compté dans la vie d'Edith puisqu'elle lui a réservé un endroit bien à lui dans son cimetière et une tombe plus imposante que celle des autres. A-t-il été lui aussi sa victime ou est-il mort autrement ? 🤔
La fête du Nouvel An et d'anniversaire d'Aïda était vraiment une belle fête. Aïda est une belle petite fille !
Tu sais ce qui m'a beaucoup plu dans ce chapitre ? Le lien qui est en train de se créer entre Méphisto et Aïda. J'ai trouvé très touchant de voir ce personnage diabolique se rapprocher ainsi de la bambinette. Je sens que leur relation va être particulière. J'ai hâte de connaître la suite
@Elinoee Tout à fait, qui a dit que Forgotten Hollow devait être un pauvre hameau triste et sans âme ? On sait s'y amuser ! Bon, par contre, sans plasma, la fête n'est PAS plus folle. Les pétillants de Charlotte sont très bons, mais ça reste du plasmafruit et on sait ce que la plupart des vampires en pensent
Tu as adoré voir Aïda mordre Wagner ? Ça tombe bien car j'ai adoré lui faire faire l'interaction je n'avais jamais fait ça avec les bambins, on découvre petit à petit des nouvelles fonctionnalités de jeu, ahaha...
Oh, oui, autant Edith est une championne pour la chapelle et le cimetière, autant pour les héritiers... je reconnais volontiers qu'elle traîne un peu la patte espérons que tout se débloque vite pour elle !
@nathalie986 Oui, mordant, c'était le mot comme disait Elinoee, Aïda semble avoir un léger problème avec le fait de vouloir "manZer" des gens ! Que pouvait-on attendre de plus de la part d'une petite vampire ?
Rassure-toi, je ne me force pas à faire de la petite une peste dure à cuire je parlais de tradition pour en rire un peu. En fait j'avais l'idée d'en faire une gentille, mais j'ai laissé le générateur aléatoire de trait me surprendre. C'est ça qui est bien aussi avec le VDC, quand on cherche un peu trop à tout contrôler dans la vie de nos Sims : il y a certaines choses (comme l'espèce de nos enfants, les gagnants des combats...) que l'on ne peut pas contrôler (ou alors en trichant mais ce n'est pas non plus mon but ) alors on apprend à lâcher prise du coup je laisse le jeu décider du premier trait de caractère de mes bambins et je brode personnellement autour de ce qui m'a été donné en adaptant la personnalité que je leur donnerai à l'âge adulte
Pour Eugène, tu vas avoir ta réponse ici
Merci d'apprécier la connexion entre Aïda et Méphistophélès 🤗 au vu du caractère de la petite, je ne voyais pas les choses autrement entre eux
Pour fêter la fin de la semaine (avec malgré tout une petite pensée pour celles et ceux qui travaillent le week-end !), voici ce soir la suite des aventures d'Edith et Charlotte. Bonne lecture ! 🤗
--- Chapitre 13 : Eins, zwei, drei ---
Durant les semaines qui suivirent, l’acclimatation de Charlotte à Forgotten Hollow était quasi optimale. Les trois adultes de la chapelle Fledermaus avaient convenu d’un rythme de travail équitablement partagé. Pour l’heure, la Brindletonienne excellait en pétillerie et comptait apprendre sous peu l’art de la fabrication de bougies auprès d’Edith.
Un matin, alors qu’elle était en pleine préparation d’une grosse commande de kombucha à l’aconit, Charlotte reçut la visite de Wagner dans l’atelier de la chapelle.
– Mademoiselle Fox, annonça-t-il, Lady Faust vient de recevoir une nouvelle commande de pétillotofu. Nous vous saurions gré de réaliser les bouteilles immédiatement.
– Je pensais finir le kombucha dans la matinée… tant pis, il attendra. De combien est la commande ?
– Cinq douzaines. Un groupe réalisant une fête à Evergreen Harbor, me semble-t-il.
– Cinq douzaines ?! Je n’aurai pas assez de soja ici, je vais devoir en chercher dans le jardin.
Charlotte amorça un mouvement pour quitter l’atelier mais Wagner lui barrait la route.
– Eh bien ? interrogea la jeune femme. Je pensais que la commande était urgente.
– Pardonnez ma confusion, dit le majordome. Il s’agissait de plasma pétillant.
Wagner était un mauvais menteur. Charlotte avait la certitude qu’aucune commande supplémentaire d’une quelconque boisson pétillante n'avait été passée. Le vampire semblait déterminé à l’empêcher de sortir.
– Je serais curieuse de connaître les raisons de votre entêtement à me garder ici, s’emporta la Brindletonienne. Quelque chose ne va pas avec Edith ?
– Ce sont là les ordres de Lady Faust, confessa Wagner.
– Comment ça ?
– Vous n’êtes pas sans savoir que le pacte qui l’unit à Méphistophélès stipule qu’elle donne naissance à six enfants vampires. À l’heure où nous parlons, un nourrisson vit avec son géniteur dans une cellule du garde-manger.
– En effet, je ne risque pas de l’oublier. Et alors ?
– Cet enfant a deux ans aujourd’hui. Il va donc grandir. Or, ayant été conçu avec un humain, il a des chances de ne pas être vampire comme sa mère.
– Jusque là je vous suis, dit Charlotte.
– Si le petit Drei s’avère être vampire, notre maîtresse le conduira dans les appartements de la Fledermaus, où il lui sera offert une vie identique à celle de mademoiselle Aïda.
– Dans le cas contraire…
– C’est justement la raison pour laquelle Lady Faust tient à vous tenir à l’écart, répondit le majordome.
Les wagons se mirent progressivement en place pour Charlotte. Cependant, elle ne pouvait pas croire l’évidence qui se présentait à elle. Edith avait certes beaucoup changé, elle n’irait certainement pas jusqu’à…
– Wagner, laissez-moi passer. Tout de suite.
Le majordome de bougea pas d'un cil. La vétérinaire eut beau lutter, le vampire la retint à sa portée.
Un silence glaçant eut lieu dans l’intégralité de la chapelle, uniquement ponctué par les notes de moins en moins fausses qu’Aïda produisait depuis l’orgue de sa mère. À en juger le temps qui s’était écoulé et en l’absence d’un contrordre d’Edith sur la mise à l’écart de Charlotte, il ne faisait plus aucun doute de la nature de Drei.
Wagner avait fini par relâcher sa prise et Charlotte s’était précipitée vers les cachots. Des pleurs d’enfant s’échappaient de la première porte. La Brindletonienne tenta sans succès de l’ouvrir.
En revanche, la toute dernière du couloir s’ouvrit, laissant apparaître une Edith visiblement apaisée. Ou plutôt rassasiée, songea Charlotte avec amertume. Furibonde, elle s’approcha de la vampire, qui finit par la remarquer.
– Charlotte ? Tu n’es pas censée accéder à cette partie de la chapelle, nous avions un accord !
– Un accord aussi foireux que celui que tu as avec ce fantôme ? rugit la vétérinaire. Que se passe-t-il dans la cellule de Drei ?
– Si cela peut t’aider à mieux dormir la nuit, je peux t’affirmer que contrairement à son bon à rien de géniteur, il ne souffrira pas un seul instant. Maintenant, si tu veux bien quitter cette partie de la chapelle, je n’ai pas de temps à te consacrer. Je viens de vider mon garde-manger et dois donc me mettre au travail pour le remplir à nouveau.
– Ça ne me rassure pas du tout ! C’est ton fils, par Cordélia !
– Faux. C’est un humain et de ce fait, il appartient à Méphistophélès. Je croyais avoir été claire sur ce point.
– Pas vraiment, non. Tu as volontairement glissé sur les aspects les moins reluisants de ton fichu pacte !
Le regard d’Edith s’assombrit. Charlotte sentait qu’elle était à un fil de laisser jaillir sa forme sombre. La vampire garda néanmoins le contrôle de son apparence lorsqu’elle éleva le ton.
– Écoute-moi bien, Charlotte : ce qui se passe ici ne te regarde absolument pas ! Nous sommes sous MON toit et ce sont MES règles que tu es invitée à adopter si tu tiens à rester ! Tu crois certainement que je fais cela par gaieté de cœur, sans le moindre scrupule et sans avoir cherché la moindre alternative à cette situation ? Ne me vois-tu donc que comme un monstre ? Combien de fois faudra-t-il que je te le répète : je n’ai pas le choix !
L’air dépité, Charlotte écouta le laïus de son amie sans l’interrompre. Une part d’elle avait très envie de rétorquer que l’on avait toujours le choix, mais une autre part savait pertinemment qu’il s’agissait là de mots dénués du moindre bon sens. En effet, Edith n’avait pas le choix. Méphistophélès lui avait promis une éternité de souffrance si elle ne suivait pas à la lettre les règles qu’elle avait acceptées dans l’unique but de retrouver Aneliese.
Derrière les jeunes femmes, les pleurs de Drei avaient fini par cesser. Que s’était-il passé dans cette cellule, Charlotte l’ignorait. En outre, elle avait l’impression que suite à cette discussion, le sort de l’enfant l’atteignait un peu moins.
[...]
Les jours passèrent et l’hiver avait octroyé au sol de Forgotten Hollow un épais manteau blanc. Les commandes allaient bon train pour la petite entreprise Fledermaus. Charlotte en avait épuisé le stock de gaz de la station de pétillerie. Ne trouvant pas de bonbonnes de rechange dans l’atelier, la Brindletonienne tenta différents endroits de l’appartement. Outre ce qui se trouvait derrière la mystérieuse porte métallique, la seule pièce restante était la chambre – ou plutôt la crypte – d’Edith.
Si la crypte n’abritait aucune bonbonne de gaz, Charlotte remarqua une photo d’Aïda accrochée au mur. Le cadre de couleur bois clair contrastait avec la brique rougeâtre du mur et la Brindletonienne ne put s’empêcher de sourire devant la preuve qu’Edith avait bel et bien gardé un semblant d’humanité.
Il ne s’agissait toutefois pas de la seule photo : juste au-dessus de celle-ci se tenait l’image d’un petit garçon dans un cadre cette fois-ci d’un blanc immaculé.
Un peu de poussière s’était accumulée dessus et Charlotte dût y passer un doigt pour parvenir à lire le prénom qui était inscrit : Eugene.
[...]
– Maman, demanda Aïda à Edith alors que mère et fille se tenaient devant le petit cimetière de la chapelle. Elles sont à qui ces telles ?
– Des stèles, Aïda, corrigea la vampire. Elles appartiennent à deux enfants.
– Des petits frères ?
– Pas exactement. Ils n’étaient pas comme toi, ma fille.
– Tant mieux. Moi je veux rester toute seule pour toujours avec toi !
– Un jour viendra ou tu devras me partager avec cinq frères et sœurs, Aïda, répondit la jeune femme avec patience. Pendant un temps, du moins. En attendant, sois plus gentille avec Charlotte et Wagner. Ils sont là pour nous aider.
– Charlotte n’est pas comme Wagner, pas vrai ? Elle dit que c’est une copine. C’est quoi, une copine, maman ?
– Je peux t’expliquer, mais rentrons, d’abord. Nous avons passé suffisamment de temps ici.
[…]
Au même moment, de l’autre côté de la place principale de Forgotten Hollow, le propriétaire de la maison de l’ail recevait une bien étrange visiteuse contre qui il semblait en colère.
– Cela fait un mois et demie que mademoiselle Fox a récupéré ses affaires. Vous ne venez me demander des nouvelles que maintenant ?
– Détendez-vous le plumbob, un peu, rétorqua Mamie Lagrise. Je l’ai vue entrer dans la chapelle. C’est simplement que je n’ai pas trouvé utile de vous recontacter.
– Voyez-vous ça ? Je croyais que l’on avait un accord ?
– Accord, contrat, pacte… décidément, les habitants de Forgotten Hollow n’ont que ces mots-là à la bouche ! Je suis vieille mais pas encore gâteuse. Je m’en souviens très bien.
– Sauf votre respect, au vu de votre accoutrement, vous n’avez pas l’air d’être en mesure de…
– Faut pas se fier aux apparences, jeune lama ! Si je n’ai pas l’air de pouvoir vous apporter ce que vous vouliez, expliquez-moi ce que c’est que ça ? Une baie de plante-vache, peut-être ?
L’homme ouvrit l’emballage extravagant que la mendiante avait mis dans ses bras. Son précieux sésame se trouvait au fond.
– Un billet pour Sulani, comme convenu, dit inutilement mamie Lagrise. Vous allez vous dorer la pilule sous les cocotiers. Si vous pouviez également en profiter pour soigner votre kleptomanie, ce serait un plus. Vous n’aurez plus personne pour payer votre caution, là-bas, si vous cambriolez une autre maison.
– Je vais surtout pouvoir oublier cette histoire de fous.
– Vous avez fait tout ce que l’on attendait de vous tout en étant parfaitement naturel.
– Tout n’a pas fonctionné comme prévu, rappela le propriétaire en bougonnant. Mademoiselle Fox aurait dû demander l’hospitalité chez le comte Straud dès la première nuit. Était-il au courant, d’ailleurs ?
– Ne vous occupez pas des détails, éluda la vieille femme. Vous avez eu la présence d’esprit d’envoyer la petite jusqu’à moi en lui parlant de la place Clairdelune. Tout est rentré dans l’ordre et tout le monde est maintenant à sa place.
– J’imagine que je n’ai pas non plus besoin de vous demander pourquoi vous faites tout cela ?
– Vous êtes futé, ma parole ! Moins vous en savez, mieux cela vaut pour vous. Sur ce, j’ai à faire. Je vous laisse préparer vos affaires. N’oubliez pas votre crème solaire, surtout !
[…]
Partie chasser en pleine nuit, Edith revint à la chapelle avec un petit souvenir de la place Clairdelune.
– Je savais que vous seriez un amateur d’architecture, M. Dawson, se réjouit la vampire.
– J’ignore comment vous l’avez deviné, mais vous avez juste, avoua le bibliothécaire. Cela me fera du ben de voir autre chose que mes livres. Cette chapelle est ravissante. Vous avez fait du beau travail.
– Merci à vous. Je vous propose de descendre dans la crypte aménagée au sous-sol. Tout a été conçu pour être le plus fidèle possible au cachet de Forgotten Hollow.
– Vous avez même installé des cachots ! Il n’y a pas à dire, vous êtes une jusqu’au-boutiste hors pair… Euh… mademoiselle Faust ? Que vous arrive-t-il ?
[…]
De son côté, Aïda avait écouté sa mère et se faisait désormais violence pour se montrer plus agréable avec les autres adultes de la Fledermaus.
– Échec ! s’exclama l'enfant. Tu vas bientôt perdre, Charlotte !
– Tu crois ça ? Regarde un peu ce que ton mouvement m’a permis de faire.
Charlotte avança sa reine. Aïda avait, dans sa hâte de prendre la tour de la Brindletonienne, laissé la voie libre à l’ennemi. La petite fille ne put qu’observer la chute de son roi d’un air dépité.
– C’est pas juste ! Tu triches !
– Et pourtant, non ! Tu sais, aux échecs, il faut parfois réfléchir un peu avant d’agir. Il y a longtemps, j’ai enseigné cela à ta mè…
– Je m’en fiche ! T’es nulle ! Je veux plus jouer avec toi !
Folle de rage, Aïda envoya valser le roi qui l’avait fait perdre. Charlotte dût hausser la voix pour que l’enfant ne s’attaque pas à l’échiquier dans son ensemble et, enfin, la fille d’Edith sembla retrouver son calme.
– Essaie de garder en mémoire cette partie, d’accord ? proposa Charlotte avec bienveillance. Nous en ferons une nouvelle plus tard et tu auras appris de tes erreurs !
Aïda se leva dignement en foudroyant son adversaire du regard. Elle marmonna des paroles incompréhensibles et la Brindletonienne dût lui demander de répéter tout en surveillant son langage.
– J’ai dit que t’étais pas ma mère. Et puis d’abord, quand je serai grande, je vais boire ton plasma.
À suivre...
Bonus 1:
Et voici donc le petit Drei ainsi que l'apparence qu'il aurait pu avoir si Edith et Méphistophélès l'avaient laissé grandir. Mais fallait avoir des canines, mon p'tit
Bonus 2:
Pendant qu'Edith s'occupe de la mise en route du ou de la futur(e) Vier...
...Aïda trouve le moyen de se chamailler avec son Nounoursferatu elle doit se sentir un peu seule, dans cette grande chapelle...
Oh non, pauvre petit Drei Il était tellement mimi en plus (et super beau gosse plus tard, quel dommage)
Alors c'est Méphisto qui s'occupe directement des petits humains, ce n'est pas Edith qui les tue... tant mieux pour elle remarque mais je ne suis pas si sûre que ça qu'ils ne souffrent pas! Enfin...si elle le certifie... j'ai envie d'y croire, un peu comme Charlotte
J'ai l'impression qu'Edith aussi a vraiment envie d'y croire; elle semble tout de même bien attachée à ses petits humains...
Aïda est une enfant charmante, whaou Elle promet, c'est sûr Je pressens tout un tas de terribles conflits au moment de l'adolescence!
Mamie Lagrise, toujours mystérieuse... qui est-elle vraiment, je me le demande. Bien curieuse d'en savoir plus sur elle!
Charlotte a bien senti qu'il y avait quelque chose de "pas net" dans le fait que Wagner veuille la maintenir dans la pièce de la pétillerie. Mais bon, il n'a pas mis longtemps à cracher le morceau et je le soupçonne même de s'être réjoui de lui révéler ce qui était en train de se passer
Et en plus, Drei est humain Voilà donc Charlotte confrontée à la terrible réalité d'Edith.
Sa réaction m'a étonnée à la fin de leur petite conversation entre amies lorsqu'elle réalise que le sort de l'enfant l'atteint un peu moins. Je pense qu'elle est surtout résignée et qu'elle a conscience qu'elle ne peut rien y faire. Elle doit donc consentir à se soumettre aux règles d'Edith
Derrière les jeunes femmes, les pleurs de Drei avaient fini par cesser. Que s’était-il passé dans cette cellule
Et bien... Edith a juste tué le père de ce pauvre petit devant lui... La routine, quoi !
Ceci dit, cette scène m'a laissée perplexe car , d'un côté Edith semble quand même touchée par le sort des enfants qu'elle laisse en pâture à Méphisto, et de l'autre, elle inflige un spectacle horrifiant et traumatisant à ces petits êtres innocents... C'est assez déroutant.🤔
D'ailleurs, je m'interroge sur le sort que Méphisto réserve à ces enfants puisqu' Edith ne les tue pas... Se pourrait-il qu'ils restent tout de même en vie, mais avec une destinée bien sombre tout de même ?
Pour le moment, Drei a bien rejoint Eugène (Ein, j'imagine ? ) dans le cimetière et a eu le droit lui aussi à une jolie stèle.
Aïda m'a fait beaucoup sourire: elle peut toujours espérer garder sa maman pour elle toute seule, je ne pense pas que les choses se passeront réellement ainsi
La petite fille a l'air d'avoir un caractère assez exclusif par rapport à sa mère et j'ai l'impression que ses relations avec ses frères et soeurs à venir risquent d'être compliquées, voire houleuses. Edith a tout intérêt à la préparer dès maintenant à l'arrivée de cette future fratrie
En tous cas, une chose est sûre, Aïda n'aime pas Charlotte. Ou alors, elle va apprendre à l'apprécier au fil du temps. On verra...
Je me demande ce que complote Mamie Lagrise... Alors comme ça, elle attendait Charlotte et leur rencontre n'était pas due au hasard... J'ai quand même une petite théorie sur le fait que Mamie Lagrise serait comme l'opposée de Méphistophélès. Je m'explique : si on considère Méphisto comme un démon, Mamie Lagrise serait un ange, peut-être au service de Vlad (mais là j'extrapole). J'ai dans l'idée qu'elle veut rétablir l'équilibre entre les ténèbres et la lumière... Voilà, je t'avais prévenu que mes théories allaient parfois loin, Elji
@CaptainJuliette Voilà qui ne m'étonne pas de Clovis merci à vous deux ! 🤗
Aïda a son petit tempérament, je te l'accorde ! Les adultes n'ont qu'à bien se tenir
@Elinoee Alors avant de publier le chapitre, je me faisais la réflexion que Drei était pour le moment le "moins réussi" des échecs humains, mais j'imagine que les avis en la matière dépendent des goûts de tout un chacun
Promis, les enfants ne souffrent pas ! Là ce n'est ni Edith ni Méphisto qui le dit, c'est moi
Merci pour Aïda pour ce qui est de son caractère, dans ma partie, elle est récemment devenue adolescente et je peux te dire que... Non, je ne dis rien du tout en fait, ce sera la surprise
J'ai en effet prévu, le moment venu, quelques explications sur la place de Mamie Lagrise dans tout ça (à condition que j'y fasse un peu plus attention, la bougresse est morte de vieillesse l'autre jour alors que je ne l'avais absolument pas prévu, j'ai dû user de codes de triche pour la ramener )
@nathalie986 Décidément tu ne l'aimes vraiment pas, ce Wagner ! (moi non plus, héhé )
Effectivement, Charlotte découvre l'envers du décor et le statut d'humain de Drei est tombé à point nommé pour cela ! J'ai trouvé le non-vampirisme du petit très arrangeant car elle a pu constater l'horreur des choses assez tôt. Tu as raison, elle est plus résignée qu'autre chose ! Même si elle sait que c'est horrible et que toute cette histoire va contre ses valeurs morales, elle a conscience qu'elle n'y peut rien et que l'empêcher, c'est prendre le risque qu'Edith en paie les conséquences. On ne se met pas en travers du chemin de Méphistophélès aussi facilement !
La petite fille a l'air d'avoir un caractère assez exclusif par rapport à sa mère et j'ai l'impression que ses relations avec ses frères et soeurs à venir risquent d'être compliquées, voire houleuses.
Alalala, tu ne crois pas si bien dire... *intervention de ma chouette de Sixam* Raaah, chut, Elji, tu as écrit plus haut que tu ne dirais rien en la matière !!
Non, elle n'aime pas Charlotte c'est certain ! Peut-être ressent-elle la différence entre leurs deux espèces ?
Tu sais quoi ? J'aime beaucoup ta théorie sur Mamie Lagrise, je la trouve vraiment très belle À voir pour la suite si elle est vraie ou non mais quoi qu'il en soit ne t'en fais pas, j'ai la même tendance à l'extrapolation, je sais ce que c'est
Aujourd'hui, voici le chapitre 14 ! Au programme (et dans le désordre) : du crac-crac, des bébés, des prisonniers et une mystérieuse porte métallique Bonne lecture ! 🤗
--- Chapitre 14 : La salle secrète ---
Les visites de Méphistophélès à la Fledermaus était suffisamment rares pour que Charlotte, encore terrifiée de leur première rencontre, puisse espérer l’oublier. Dans la mesure où l’esprit était la raison pour laquelle Edith était bloquée à Forgotten Hollow, cet espoir demeurait mince, mais la Brindletonienne s’en accommodait.
Ainsi, lorsqu’un soir, Méphistophélès entra à l’improviste dans la chapelle, ce fut Wagner qui l’accueillit et le redirigea vers Edith. La vampire se tenait dans une pièce que le fantôme n’avait encore jamais vue.
– Qu’est-ce que c’est que cet endroit ?
– C’est une salle de classe, Méphisto, lui répondit Edith sans lever les yeux de son carnet de notes. Le Carré d’As me l’a construite il y a peu. Il faut bien que mes enfants aient un endroit où s’instruire.
– À quoi bon, puisque tu me livreras cinq des six ?
– Tu te trouves chez moi, très cher. Je fais donc ce que je veux de l’argent que je gagne avec mon entreprise.
– Entreprise qui te prend beaucoup de temps. J’aurais espéré que tu consacres celui-ci à quelque chose de plus… utile, pour moi.
– De quoi parles-tu ?
– Tes descendants ! Tu traînes un peu la patte pour les concevoir, non ? À ce stade, Aria sera adulte avant de connaître ses frères et sœurs.
– Ma fille s’appelle Aïda, idiot ectoplasmique. Et ne t’inquiète pas pour le reste, j’y travaille.
Il ne s’agissait même pas d’un mensonge. Edith était effectivement enceinte de Vier, son quatrième enfant, suite à la venue de Peter Dawson, le bibliothécaire de la place Clairdelune.
En outre, depuis quelques jours, un habitant venu tout droit d’Evergreen Harbor avait découvert la chapelle.
Répondant au nom de Knox Greenburg, le jeune homme avait fait le voyage pour observer les techniques de fabrication des meubles et des bougies Fledermaus. Edith lui avait en bonus fait visiter une cellule du garde-manger, cellule dans laquelle Knox avait élu domicile le temps que Vier ne vienne au monde. La vampire planifiait déjà d’en faire son cinquième géniteur pour la conception de Fünf.
– Je me disais bien que tu avais grossi, constata Méphistophélès après qu’Edith lui eût raconté son avancée dans leur pacte. J’espère que tout ceci portera ses fruits.
– Moi aussi, rétorqua la jeune femme. J’en ai plus qu’assez d’être enceinte. J’envie les hommes rien que pour leur capacité à placer la graine sans devoir s’occuper de quoi que ce soit derrière. Si seulement elle daignait répondre à mes questions...
Edith marqua une pause dans son écriture, l’air pensif. Méphistophélès en profita pour s’approcher du cahier et lire les quelques lignes dont il avait accès.
– Orchestra Vampirica… Qu’est-ce donc ?
– Je me faisais la réflexion que les humains que je transformais allaient bien devoir me servir à quelque chose. J’ai donc eu l’idée de fonder un orchestre uniquement avec des vampires. Ou un opéra, je ne sais pas encore.
– D’où te vient une telle lubie, encore ? Tu ne crois pas que tu as mieux à faire ? Il me semble par ailleurs que je t’avais conseillé d’écrire des poèmes, pas des pièces d’opéra !
– Les poèmes faisaient-ils partie de notre contrat ?
– Non, mais...
– Exactement. Et si tu me laissais organiser mon temps libre comme je le souhaitais, Méphisto ? J’ai un compte à régler avec la musique. Ce crétin de critique a ruiné ma réputation et il est temps que la roue tourne.
– Tu parles du concert que tu as raté il y a plus de douze ans ? Je pensais que tu allais finir par tourner la page. À moins…
Le visage de Méphistophélès s’éclaira. Il avait compris quelque chose qui, visiblement, l’amusait beaucoup.
– Edith Faust, ton échec musical t’a fait développer une Frustration Nocturne ! C’est assez commun lorsqu’on a un passif comme le tien, je te le concède. Fais comme bon te semble, si ça t’amuse.
L’esprit se pencha à nouveau sur le cahier d’Edith et s’attarda sur un gribouillis situé dans la marge.
– Pourrais-tu m’expliquer ce que signifient ces trois lettres ?
– Oh, tu vas voir, répondit Edith, je suis assez fière de cela ! Je pense déjà à la fin de toutes ces allées et venues de géniteurs. J’entrevois le moment où j’organiserai les combats entre Aïda et les autres cambions. Il faudrait un nom à cette pratique. Un concept regroupant tant la conception des enfants que la mise en scène des combats. J’avais donc pensé à appeler cela la Grande Tradition de la Desc…
– ...certainement pas, coupa Méphistophélès. Ce terme est déjà pris, tu n’as pas le droit de le revendiquer comme étant le tien* !
– Tu tolères le meurtre, mais pas le plagiat ?
– Je t’invite à en faire de même, très chère. Si tu veux monter un orchestre, il va falloir songer à des compositions originales, tu ne crois pas ?
Des compositions, Edith n’en manquait pas. L’orgue n’avait plus aucun secret pour elle et elle avait repris le violon depuis peu, l’enseignant à une Aïda très assidue.
Les mois passèrent et Edith finit par donner naissance à Vier, qui s’avéra être une petite fille. La vampire avait un bon pressentiment pour ce cambion et avait la certitude que d’ici deux ans, elle rejoindrait l’appartement Fledermaus.
Aussitôt, Edith mit à profit Knox, son nouveau prisonnier.
Non contente d’avoir été très agréable, la séance de crac-crac fut également fructueuse.
Plus tard, Edith reçut la visite de Tina Tinker, une femme venue, tout comme Knox, d’Evergreen Harbor.
– Encore ?! Décidément, vous vous êtes tous donné le mot !
– De quoi parlez-vous donc ?
– Rien, excusez-moi, je divague. Nous parlions donc de ma machine à recycler. Elle est en bas, suivez-moi.
Désireuse d’agrandir les rangs de son futur orchestre, Edith prévoyait déjà de subtiliser l’esprit de vie de Tina. Elle lui servirait de nourriture entre-temps, mais tôt ou tard, l’humaine serait en mesure de goûter un échantillon de son plasma vampirique.
[…]
Depuis quelques semaines, Edith avait laissé à Charlotte la liberté d’accéder seule au jardin de la chapelle. La Brindletonienne en profitait pour prendre l’air en désherbant les diverses plantes qui se tenaient là. Elle fut un jour rejointe par Aïda.
– Tiens ! Tu es calmée, maintenant ?
– Oui, répondit l’enfant. Je veux jouer à cache-cache avec toi !
Il fut rapidement décidé que Charlotte serait celle qui compterait. Aïda avait semblé bien trop heureuse de se cacher que la Brindletonienne n’avait su aller contre cette envie.
Se plaçant contre le mur, elle entama un décompte tout en entendant les pas précipités de l’enfant et le claquement de la porte d’entrée de la chapelle.
Ayant entendu Aïda entrer, la jeune femme fit de même. Comme on pouvait s’y attendre, la pièce principale était vide. Charlotte tendit alors l’oreille et entendit quelque chose au niveau de l’escalier.
– Cachée ou pas, j’arrive ! appela la Brindletonienne en descendant les marches.
Cependant, alors qu’elle atteignait le bas de l’escalier, la vétérinaire perçut un nouveau bruit venant non pas de sa gauche, mais de sa droite. Aïda avait décidé de se cacher dans la partie de la crypte consacrée au garde-manger.
– Aïda, ma puce, tu sais que tu n’as pas le droit de venir ici. Où es-tu ?
Pensant initialement à ouvrir les portes des cellules, Charlotte se souvint qu’elle n’en avait pas les clés. Aïda non plus, d’ailleurs, aussi s’approcha-t-elle de la seule issue encore possible : la porte de fer.
La Brindletonienne savait pourtant que cette mystérieuse pièce était également verrouillée, d’ordinaire. Cependant, alors qu’elle était à présent plus prête du panneau qu’elle ne l’avait jamais été, force lui fut de constater que la petite fille était bel et bien à l’intérieur. Edith ou Wagner avaient dû oublier de refermer la porte lors de leur dernière visite. Sans réfléchir plus longtemps, Charlotte tourna la poignée et entra dans la pièce.
Dans un premier temps, la jeune femme fut stupéfaite de l’environnement dans lequel elle se trouvait. L’aspect austère et moyenâgeux des cachots avait laissé place à une espèce de laboratoire miniature comportant microscope et matériel de scientifique en tous genres.
Sa stupéfaction fut néanmoins de courte durée et fut très rapidement occultée par la vision d’Aïda saccageant le sol à l’aide de peinture qu’elle avait obtenu sans que l’on ne sache comment.
– Puis-je savoir ce que tu fais ? s’emporta Charlotte.
– Je décore le sol, répondit Aïda avec insolence. J’aime bien le gris mais là il y en a trop. Tu veux m’aider ?
– Arrête tout de suite ! Je te signale que tu n’as pas le droit de venir ici. Cette pièce est censée être fermée à clé.
– Ici c’est chez maman, j’ai tous les droits ! Toi par contre tu n’as vraiment pas le droit. Je vais lui dire.
– Mais je t’en prie, va la prévenir, et je me ferai une joie de lui montrer ce que tu viens de faire !
Aïda resta silencieuse, scrutant attentivement la réaction de Charlotte. Elle cherchait probablement un signe de faiblesse qui pousserait la Brindletonienne à fléchir. Cependant, cette dernière n’en fit rien.
– D’accord, finit par répondre la petite fille. Tu as raison, je m’excuse. Je vais chercher de l’eau pour nettoyer.
– C’est très bien, réagit Charlotte en saisissant une serpillière qui traînait dans un coin de la pièce. Je vais commencer à éponger pendant ce temps. Fais vite. Oh, et on ne « s’excuse » pas, Aïda, c’est malpoli. C’est aux autres d’accepter tes excuses. Tu le sauras pour la prochaine fois.
L’enfant ne répondit pas à la leçon de la vétérinaire et se dirigea vers la sortie. Charlotte se réjouit d’être parvenue à empêcher Aïda de salir tout le laboratoire. Plus vite elles auraient nettoyé, plus vite cette histoire serait derrière elles. Edith n’avait pas à savoir qu’elles avaient franchi la porte.
Un claquement métallique la tira toutefois de ses réjouissances. Celui-ci fut rapidement suivi d’un cliquetis méconnaissable entre mille.
– Aïda, ouvre tout de suite, s’il te plaît !
– Non, c’est toi qui avais raison, rétorqua la fillette d’un air narquois. Normalement, maman ferme cette porte à clé. Elle a oublié de le faire, mais j’ai réparé sa bêtise ! Je crois que je vais aller lui dire. Salut !
Entendant Aïda quitter le garde-manger de la chapelle, Charlotte tenta vainement de forcer la porte. Hélas, rien n’y fit. Elle s’installa alors sur une chaise de bureau, un ordinateur en veille devant elle. Il devait s’agir du poste de travail sur lequel Edith discutait avec les clients de la marque Fledermaus. Cependant, pourquoi la vampire pouvait-elle avoir besoin d’un tel laboratoire secret ?
Un bruit sourd semblait venir d'un mur situé à sa droite mais elle n'y prêta pas attention, trop concentrée sur l'écran. Très rapidement, certains fichiers s’offrirent à elle. Il s’agissait pour certains de coordonnées vers une adresse de Strangerville ; d’autres ressemblaient à des schémas que Charlotte aurait juré avoir déjà vus dans ses lointains cours de biologie. Elle découvrit enfin un dossier intitulé « Sixam » mais celui-ci refusa de s’ouvrir sans un mot de passe.
– Les extraterrestres ? Qu’est-ce que tout cela signifie ?
Pendant ce temps, Aïda traversait fièrement l’appartement de la chapelle, se dirigeant vers la crypte de sa mère.
Entrant sans ménagement dans la pièce, elle frappa contre le bord du cercueil.
– Maman, réveille-toi, Charlotte a fait une grosse bêtise.
Quelques instants plus tard, le cercueil s’ouvrit dans un grincement sec et Edith émergea, de plus en plus épuisée par sa grossesse.
– De quoi es-tu venue me parler, encore, jeune fille ? interrogea la maîtresse des lieux après qu’elle se fût changée. Il ne me semble pas t’avoir donné la permission de venir ici.
– Je sais maman, mais je devais te dire que Charlotte était coincée dans ta salle secrète.
– Quoi ?! s’emporta Edith. Mais que faisait-elle dans cette partie de la chapelle en premier lieu ? Et d’ailleurs, comment es-tu au courant ? Tu y étais également ?
– Oui mais je voulais juste lui dire de revenir, mentit la fillette. Je voulais te laisser te reposer et me débrouiller toute seule mais la porte est trop dure.
– Reste ici. Nous allons avoir une discussion, toi et moi, lorsque je reviendrai.
Sur ces mots, Edith fonça en vitesse vampirique jusqu’au garde-manger. Constatant qu’elle n’avait pas la clé sur elle, elle brisa la serrure de la porte métallique et entra dans la salle secrète.
Charlotte était là, devant son ordinateur. Elle semblait avoir tenté sans succès d’ouvrir certains dossiers protégés par un mot de passe.
– Tu t’amuses bien ? demanda la vampire d’une voix frémissante.
– Pas exactement, non, rétorqua la Brindletonienne. Tu pourrais m’expliquer de quoi il s’agit ? Pourquoi tentes-tu d’entrer en contact avec les extraterrestres ? Méphistophélès t’a également demandé de produire des enfants mi-vampires, mi-aliens ? Nous nous étions promis de ne plus avoir de secrets…
– Je n’ai rien promis du tout ! Et cesse de croire que tout ce que j’entreprends est lié à Méphistophélès ! Il n’a rien à voir dans cette histoire. Maintenant, retourne dans l’appartement.
– J’essaie simplement de t’ai…
– Ça suffit ! persifla Edith en prenant sa forme sombre. Laisse-moi tranquille, avec ton syndrome de la sauveuse. Je n’en ai ni le besoin, ni l’envie. Quitte cette pièce, je ne me répéterai pas.
Charlotte ne se fit pas prier. L’expression d’Edith en disait long sur sa volonté de l’enfermer à son tour sans une cellule du garde-manger. Plus le temps passait, plus la vampire semblait s’éloigner de la personne qu’elle avait autrefois été. La Brindletonienne ne put s’empêcher de repenser à la voyante qui lui avait indiqué la route de Forgotten Hollow.
– Je la vois, mais son image est entourée de ténèbres et semble s’estomper petit à petit.
Elle n’avait pas cru les avertissements de Caleb Vatore, pas plus que les explications de Vladislaus ne l’avaient détournée de sa décision d’entrer dans la Fledermaus. Lui fallait-il alors regretter ce choix ?
À suivre...
*Bien évidemment, il s'agit là d'un petit clin d’œil au terme créé et popularisé par Jurysan et à l'univers de Sayuri Suh
Bonus 1 :
Avoir un garde-manger, c'est bien. Recevoir un fantôme, c'est bien aussi. Mais par pitié, Méphisto, arrête de dézinguer toute la tuyauterie de la chapelle à chaque fois !!
Bonus 2:
Edith a tenu sa promesse et a eu une "petite discussion" avec une Aïda toute penaude.
La petite n'a pas aimé être punie et s'en prend donc à celle qu'elle tient pour responsable !
Secret de tournage :
Pour la scène de la petite mésaventure dans le laboratoire secret, il a fallu que j'enlève la chaise du bureau car Aïda et Charlotte étaient toutes deux mystérieusement parcourues par l'irresistible envie de s'y asseoir pendant leur dispute ! Je ne sais pas si nous aurons une mise à jour pour régler ce souci mais c'est usant
Je suis un peu déçue par Méphisto au début du chapitre. Moi qui pensais qu'il tissait des liens particuliers avec Aïda, voilà qu'il ne se souviens même pas de son prénom !
J'adore l'idée d'Edith de vouloir monter un orchestre avec des vampires. Ce serait une belle revanche sur son passé ! (et on comprend mieux le titre de ton VDC )
Je ne sais pas si c'est cette perspective d'un orchestre qui la motive mais, en tous cas, elle enchaine les grossesses, la pauvre ! Et je comprends qu'elle en ait marre d'être enceinte ! (j'en connais une qui avait le même ras-le-bol )
Aïda est une vraie petite peste manipulatrice sous ses airs faussement angéliques Je ne connais pas encore ses frères et soeurs mais je la vois très bien héritière pour le moment
En tous cas, Charlotte s'est bien laissée prendre à son petit manège et s'est naïvement retrouvée coincée dans la pièce interdite.
Ceci dit, elle n'a pas perdu son temps en commençant à fureter dans les dossiers d'Edith.
Je me demande moi aussi ce qu'Edith mijote et pourquoi elle tient tant à rentrer en contact avec des extraterrestres. Apparemment, Méphisto n'est pas au courant... J'avoue que je sèche un peu, niveau théorie sur ce coup-là ! Je suis curieuse d'en savoir plus.
Eh bien, ce VDC prend une tournure vraiment originale; j'adore!
Que de mystère autour de ce labo... je me demande bien ce que recherche Edith. Je la crois quand elle explique (gentiment ) à Charlotte que ça n'a aucun lien avec Méphisto.
Petite spéculation...est-ce qu'elle ne chercherait pas par hasard un moyen scientifique (voire ET) pour ressusciter les enfants? Ou alors c'est en rapport avec sa soeur... Peut-être simplement un moyen de s'assurer une descendance uniquement vampirique?
Rha la la, j'ai tellement hâte d'en savoir plus maintenant
Aïda est décidément une charmante enfant; elle a l'air carrément malfaisante en fait! Je me doute bien que ça va sacrément chauffer une fois ado... argh.
La façon dont elle a attirée Charlotte dans le labo, ça faisait vraiment film d'horreur
Réponses
Edith serait la Dame... peut-être bien... ou peut-être pas
Oui, le bricolage est une méthode très sympa pour gagner de l'argent facilement et les meubles peuvent même être passés dans la machine à recycler pour obtenir des composants pour la machine à fabriquer et l'atelier de bougies ^^ j'ai bien aimé l'idée de mêler Écologie à Vampires car ça m'a permis de découvrir le gameplay du pack que je n'avais pas encore testé.
Que veux-tu, elle n'a pas le temps de se lamenter sur chacune d'entre elles, elle a d'autres choses à penser
Héhéhé, merci du compliment
@CrazyMotherCool Vraisemblablement, Edith lui a rappelé quelqu'un d'autre dans sa manière de faire. Mais qui... nous le découvrirons plus tard
Elle-même ne voit pas vraiment tout cela comme un pétrin, je pense qu'au fond, tout ceci lui plaît quand même un peu !
@nathalie986 Merci !
Oui, la partie gain d'argent me faisait un peu peur mais finalement, je trouve qu'Edith s'en est sortie à merveille !
Oui, j'ai rapidement remarqué ce détail, hélas ^^' à la base je comptais tout miser sur les bougies et les vendre à l'unité un peu comme on vend les tableaux... sauf que les prix ne sont pas les mêmes et il faut aussi prendre en compte les matériaux de fabrication, la cire... pfiou !
Cependant, il se trouve que depuis cette désillusion monumentale, Edith a la carrière de Créatrice Indépendante grâce à laquelle je peux lui faire faire des contrats avec des clients en vendant tant des meubles que des pétillants ou encore des bougies. Et les contrats demandant des bougies sont finalement les plus lucratifs ! Il a juste fallu que j'attende qu'elle atteigne un bon niveau en Fabrication d'Objets pour pouvoir les faire
Exactement !
Le point faible que tu as relevé est en effet très intéressant, je n'y avais pas pensé ! Cela pourrait être utile à savoir, mais étant donné qu'Edith a besoin que Méphistophélès soit en mesure d'utiliser ses pouvoirs, ce ne serait pas dans son intérêt d'utiliser cette information à mauvais escient
Après la trilogie de flashbacks des dernières semaines, retournons dans le présent. Charlotte vient de retrouver Edith et cette dernière lui a tout juste révélé les raisons de son emménagement à Forgotten Hollow. Comment notre vétérinaire va-t-elle réagir à tout ceci ? La réponse juste en dessous ! Bonne lecture ! 🤗
La mine déconfite, Charlotte écoutait l’histoire d’Edith sans oser l’interrompre. La vampire lui donnait des détails pour le moins troublants sur tout ce qui était arrivé au sein de la chapelle Fledermaus et, d’après la manière dont elle les évoquait, ne semblait éprouver aucun remords.
– Ce… ce « pacte » dont tu parles à plusieurs reprises, finit par demander la Brindletonienne. Tu cherches toujours à l’honorer aujourd’hui ?
– À l’heure actuelle, répondit Edith, une quinzaine d’urnes sont plantées dans le jardin. Je compte bien remplir cette clause au plus vite.
– Tu parles d’humains qui n’ont rien demandé à personne, s’emporta Charlotte. Par Cordélia, Edith, t’entends-tu parler ne serait-ce qu’une seule seconde ?
– Je n’ai pas besoin que tu me comprennes. Nous ne sommes plus de la même espèce. J’ai grimpé d’un échelon sur la chaîne alimentaire. Si j’écoutais mon instinct, j’aurais déjà goûté ton plasma.
– Pourquoi ne le fais-tu pas, alors ?
Edith sembla chercher ses mots l’espace d’un instant.
Toutefois, elle se contenta de se lever et de s’approcher de la sortie. Charlotte ne chercha même pas à l’imiter. Elle savait déjà qu’elle ne quitterait pas cette pièce aussi facilement.
– Je vais demander à Wagner de te préparer quelque chose à manger. Tâche de récupérer un peu en attendant que je revienne.
À peine Edith eût-elle quitté la cellule que Charlotte se rallongea, déjà vidée du peu d’énergie qu’elle avait pu regagner. Elle ne parvint cependant pas à retrouver le sommeil. Ses questions initiales avaient été remplacées par d’autres, plus complexes encore. Devoir assimiler le vampirisme de sa meilleure amie était une chose ; apprendre qu’elle avait tué de sang froid à plusieurs reprises en était une autre. Elle n’avait en outre apporté aucune réponse sur l’avenir qu’elle lui réservait.
Soudain, Charlotte fut tirée de sa rêverie par un petit bruit au niveau de l’un des murs. Se rapprochant avec prudence, elle comprit qu’il s’agissait de coups portés depuis une pièce voisine. S’agissait-il d’une autre cellule ?
– Il y a quelqu’un ? tenta-t-elle.
Si la Brindletonienne obtint une réponse, elle ne l’entendit pas. Les coups que la jeune femme avait surpris ayant déjà été très faibles, elle ne fut guère étonnée.
Cependant, elle ne put s’empêcher d’éprouver une pointe de déception. En l’état, elle aurait bien eu besoin d’un peu de compagnie.
Un mécanisme s’enclencha derrière elle. Charlotte se retourna en sursauts. Le dénommé Wagner venait d’entrer dans la pièce.
– Ma maîtresse vous attend dans le salon. Veuillez me suivre, je vous prie.
– Vous n’étiez pas aussi aimable quand vos crocs étaient plantés dans ma gorge, rétorqua Charlotte.
Elle emboîta toutefois le pas de l’homme et tous deux se retrouvèrent dans un étroit couloir. La Brindletonienne en profita pour constater la présence de deux autres portes similaires à celle qu’elle venait d’emprunter.
– Est-ce qu’il y a quelqu’un, dans ces cellules ? risqua-t-elle auprès de Wagner.
Celui-ci ne daigna pas répondre, indiquant une autre porte au bout du couloir.
Celle-ci déboucha sur un escalier donnant, Charlotte en était certaine, sur la sortie de la chapelle. Bien que l’idée de tenter une manœuvre lui traversa l’esprit, elle se contenta de suivre Wagner qui ouvrait à présent une ultime porte.
La pièce qui s’offrit à Charlotte contrasta franchement avec le reste du sous-sol de la chapelle. Exit les murs de vieilles briques des cachots austères : de par ses murs élégamment lambrissés, la pièce ressemblait à un appartement tout à fait vivable.
Wagner intima la Brindletonienne à s’asseoir et lui tendit une assiette non sans la foudroyer du regard. Si Charlotte n’avait pas su qu’Edith avait demandé au jeune homme de préparer ces gnocchis à la courge, elle eût soupçonné le vampire de les avoir empoisonnés.
Alors que Charlotte mangeait sans mot dire, la maîtresse des lieux fit son apparition. La Brindletonienne attendit que son amie brise le silence en attardant son attention sur la décoration de l’appartement.
Elle ne reconnaissait pas le style d’Edith dans ce mobilier baroque typique des maisons de Forgotten Hollow, mais il était vrai qu’en douze années, les goûts avaient tendance à changer. Parmi bien d’autres choses.
– Wagner, interpella la vampire. Il me semble qu’Aïda va avoir faim sous peu. Veille à l’endormir, après son repas.
– Je vais la voir tout de suite, maîtresse.
– Ce type, demanda Charlotte lorsque Wagner eût quitté la pièce, qui est-il pour toi ? Un majordome ?
– En quelque sorte. C’est un cadeau de Méphisto, il est arrivé juste après que… enfin bref. Comment était ton plat ? Je n’ai jamais pu en juger par moi-même à cause du vampirisme, mais il paraît que Wagner est un très bon cuisinier.
– C’était très bon, merci de l’avoir prévenu de mon végétarisme. Je ne pensais pas que tu t’en serais souvenue.
– Parlons à présent d’un sujet plus important, je te prie. J’ai réfléchi à… ton cas. Je ne peux pas te laisser partir.
Edith laissa un temps pour que Charlotte accuse le coup. Cependant, cette dernière était peu certaine d’avoir envie d’écouter la suite.
– Tu m’as vue, reprit la vampire. Tu as vu les cachots, ainsi que Méphistophélès et Wagner… En temps normal, il n’y a que deux issues possibles dans ce genre de situation.
– Lesquelles ?
– Je dois me débarrasser de toi ou te transformer. Après t’avoir effacé la mémoire, bien entendu. C’est ainsi que nous allons procéder.
Charlotte sembla frappée par la foudre.
– Tu ne crois pas que tout va… un peu trop vite ? demanda-t-elle.
– Réfléchis, répondit Edith. Tu as une petite idée de ce que Méphisto fait aux âmes qui reposent ici. La transformation est la seule manière de t’éviter cela. Tu verras, tu ne le regretteras pas. Je te formerai. Tu es intelligente, Charlotte. Je suis certaine que tu graviras rapidement les différents échelons vampiriques.
– Au prix de ma mémoire ! Par Cordélia, pourquoi as-tu besoin de procéder de la sorte, d’ailleurs ?
Edith expliqua alors que l’effacement des souvenirs des humains qu’elle transformait était une mesure de sécurité. Un vampire avait le droit de quitter la Fledermaus. Or, s’il se rappelait sa vie passée, il risquait de dévoiler le secret de la chapelle, ce qui était précisément à éviter.
– Un vampire conservant ses souvenirs d’humain a également plus de chances de devenir problématique par la suite, poursuivit la vampire. Dans de rares cas, les regrets les plus insignifiants de son passé peuvent prendre une ampleur considérable en tant que vampire et il gâcherait son éternité à en souffrir et à vouloir arranger les choses. On appelle ce phénomène « Frustration Nocturne ». En revanche, en tant qu’amnésique, seule sa créatrice compterait pour lui, ce qui le rendrait plus flexible.
– Plus manipulable, tu veux dire, s’emporta Charlotte. Je veux me souvenir de la vie que j’ai réussi à prendre en main par mes propres moyens ! Je ne veux pas que tu me retires ça.
– Tu préférerais te condamner à servir d’amuse-bouche à un esprit dérangé ? s’écria Edith.
– Je préférerais que tu arrêtes tes idioties et que tu m’accompagnes jusqu’à Brindleton Bay !
Alors qu’Edith s’apprêtait à réagir, une petite forme fit son apparition dans l’encadrement du couloir que Wagner avait emprunté quelques instants plus tôt.
– Maman, pourquoi t’es fâSSée ?
– Ce n’est rien, Aïda. Où est Wagner ? Il t’a donné à manger ?
Stupéfaite, Charlotte observa son amie contourner les sofas et prendre dans ses bras l’enfant qui venait d’apparaître.
– Quand tu évoquais une dénommée Aïda à Wagner, dit-elle à mi-voix, je pensais qu’il s’agissait... d’une prisonnière.
– Les cachots n’abritent pas de femmes, en ce moment, répondit Edith. Il s’agit de ma fille.
Sur ces mots, Edith reposa Aïda au sol et entreprit de faire de plus amples présentations.
– Enchantée, Aïda. Je suis une copine d’école de ta maman.
– C’est quoi une copie-décolle ?
La petite Aïda avait demandé à Edith de rester quelques instants à ses côtés, ce que la vampire accepta exceptionnellement. Edith expliqua à Charlotte que sa fille était encore trop jeune pour comprendre le concept d’école. Cela n’allait cependant pas durer car le mois suivant viendrait son sixième anniversaire. Suite à quoi, il était prévu qu’elle suive des cours par correspondance au sein même de la chapelle Fledermaus.
– Est-ce que le père est… toujours parmi nous ?
– Le géniteur ? Je l’ai transformé en guise de récompense pour m’avoir donné une petite vampire. Comme il m’en faut encore cinq, j’aurais pu le laisser humain et continuer avec lui, mais il ruminait trop sur sa femme et ses filles qui l’attendaient chez lui. C’était agaçant, alors je lui ai effacé la mémoire.
– Toi au moins, tu as eu cette possibilité, soupira Charlotte.
– Que veux-tu dire par…
– SSarlotte, maman elle va te manZer ! intervint Aïda à l’adresse de la Brindletonienne.
– Jeune fille, intervint Edith, on n’interrompt pas deux adultes qui discutent. Il est grand temps que tu ailles au lit, d’ailleurs.
Sur ces mots, la vampire souleva sa fille et la conduisit jusqu’à ce qui semblait être une chambre d’enfants.
Charlotte, qui avait suivi Edith, fut admirative de l’atmosphère quelque peu hors du temps de la pièce.
La Brindletonienne observa son amie border délicatement Aïda dans son petit lit et lui lire une histoire de dinosaures.
Une lointaine promesse lui revint à l’esprit et la fit sourire.
– Des enfants, moi ? Plutôt élever un troupeau de lamas !
Un détail cependant chagrinait Charlotte : lorsqu’Edith lui avait conté les péripéties l’ayant conduite jusqu’à Forgotten Hollow, elle avait fait mention de la possibilité, même minime, d’engendrer des humains. La vétérinaire n’était pas certaine d’avoir bien compris l’interdiction de géniteurs vampires pour faciliter la tâche, mais le fait était là : Méphistophélès ne souhaitait que des enfants non humains. Qu’allaient devenir les autres ?
Une fois Aïda endormie, les deux femmes quittèrent la chambre et s’attardèrent au pas de la porte. Charlotte prit alors une profonde inspiration. Elle avait fait son choix.
– Rien de ce que je peux dire ne te détournera de tes objectifs, n’est-ce pas ?
– Rien, répéta Edith. Je sais ce que je fais et je sais également que je ne peux pas faire autrement.
– Alors laisse-moi rester. On avait un accord, tu te souviens ?
– Charlotte, ce n’est pas aussi simple. Aucun humain…
– …ne peut quitter la Fledermaus en vie, je sais. Mais si je reste, la question ne se pose pas, n’est-ce pas ?
– Tu ne sais pas ce qu’implique une telle décision. Je ne vaux pas la peine que tu te sacrifies pour moi.
– Je l’ai déjà fait en entrant dans ta chapelle. Selon tes règles, je dois disparaître, que ce soit en mourant ou en perdant mon esprit de vie. Dans tous les cas, je te perds. Je te demande simplement de considérer une troisième option.
Un long silence s’ensuivit. En quête d’une réaction, Charlotte scruta attentivement le visage de la vampire, si similaire, mais pourtant si différent de celui d’Edith Faust. Enfin, la réponse se fit entendre :
– Très bien. Je t’accorde ta chance. Avant toute chose, nous allons discuter des règles de la chapelle.
À suivre...
Eh oui, la production de cambions a déjà commencé ! Je vous présente Aïda Faust, la première héritière vampirique d'Edith !
Aïda la mini-terreur
Son regard fait même peur à Charlotte
Screen pris à temps juste après qu'Aïda a promis à Charlotte que sa maman allait la "manger". On dirait qu'Edith lui fait un clin d'oeil complice en mode "Chut, ce sera notre petit secret !"
Je voulais inclure celui-ci mais ça fonctionnait moins avec le texte. Elles sont choupies
La chapelle Fledermaus telle que l'a découverte Charlotte.
Intérieur - RDC
Intérieur - 1er sous-sol. Ne faites pas attention à la partie cachée en vert, je l'ai réalisée en avance mais à ce stade de l'histoire, elle n'a pas encore été construite. Quant à la partie cachée en noir... Elle existe bien, mais vous saurez ce qu'il en est en temps voulu
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
Chapitre 10 : Elle est vraiment trop belle Edith Faust
Et aussi...je suis bien curieuse quant au fait que Coco le Méphisto ait dit "tu ne vas pas vendre des meubles toi aussi ? L'histoire se répète" (à peu de choses près c'est ça). Parle-t-il éventuellement d'un des parents d'Edith ? Ou bien d'une victime d'un de ses pactes, la prédécesseuse d'Edith ? (oui Edith est victime de ce pacte, pour moi c'est une évidence même)
Chapitre 11 : Elle est vraiment trop belle Edith Faust
Charlotte est bien téméraire soudainement face à Wagner, prends pas trop la confiance tout de suite Cha-cha ! On le sait que tu es sous la protection d'Edith mais mollo au début
La petite Aïda (et j'avais compris de suite qu'il s'agissait d'une vampirette et pas d'une prisonnière) est trop choupi et tellement vampirounette à croquer
Aaaaaah làlàààà ! Nos aînés de VDC (je pense à tous les VDC que j'ai lu + le mien) décidément, ils se valent tous nos numéro uno
Et comme je m'y attendais, Charlotte propose "option numéro 3" à Edith qui bien évidemment, ne peut qu'accepter ! C'était très prévisible, Edith ne voulait pas avoir recours à l'effacement de la mémoire (par contre transformer Charlotte oui) ni devoir tuer son amie (et future petite-amie, mais si mais si, ça se sent, ça se voit, je le sais
Bienvenue chez toi Charlotte
[VDC] La Transformation de Sayuri Suh
En cours 📝
[Histoire] L'Héritage des Suh
(pause) [NSBC] L'Arc-en-Ciel Baranovski
(pause) [Double challenge] Les Archéologues Contraires
(pause) Les Short&One-Shots de Jury (challenges courts)
Studio 🔨
Les Mondes de Jury
ID Origin : Jurysan6
Je suis donc heureuse que les bougies aient pu enrichir Edith !
Concernant le point faible de Méphistophélès, bien sûr qu'Edith ne peut pas l'utiliser maintenant puisqu'elle a besoin de lui mais j'y avais pensé pour la suite car, à un moment donné, il faudra bien qu'elle se débarrasse de lui parce que lui, à mon avis, il ne la lâchera pas, même lorsqu'il aura eu ses trente âmes...
Ce chapitre était vraiment un super chapitre !!
Edith s'est finalement laissée convaincre par Charlotte de ne pas la transformer. C'est génial ! J'avoue que je m'en doutais un peu car Charlotte fait partie des souvenirs d'Edith. Elles ont un passé commun chargés de souvenir et je ne pense pas qu'Edith désire vraiment être la seule à se les rappeler.
Wagner, qui semble ne pas aimer du tout Charlotte (il faut le comprendre, le pauvre, il a été obligé de lui faire la cuisine, à une humaine, c'est impensable!
La petite est vraiment adorable !
D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé tes screens bonus.
Je ne sais pas si cela va être le cas pour toi mais moi, je me suis vraiment attachée à l'aîné aux aînés de la fratrie (j'en avais deux
J'adore la petite expression de Charlotte : "par Cordélia" !
J'ai beaucoup aimé ce chapitre même si Méphisto n'en faisait pas partie (oui, oui, il m'a manqué!
Quinze tombes et une mini-vampire, au moins une transformation effectuée... c'est pas mal! Puisque la petite Aïda se prénommait au départ Zwei, j'imagine qu'elle n'était pas la première enfant d'Edith
Et le petit Drei est e cellule... sera-t-il vampire?
Et surtout, comment Charlotte va-t-elle pouvoir supporter tout ça tout en restant humaine et avec ses souvenirs!?
Je me demande quelles vont être ses conditions de vie à la chapelle. Edith ne va quand même pas la laisser libre de ses mouvements, au risque qu'elle s'enfuie..?
Quant à Méphisto, je parie que ça ne va pas trop lui plaire
J'aime beaucoup ta chapelle en tout cas
Méphistophélès a son petit passé et a connu une multitude de gens et ce bien avant l'existence d'Edith, donc par cette citation, il peut parler de pleeeeein de monde à la fois
C'est vrai que Charlotte se sent déjà un peu chez elle (normal, elle a enfin retrouvé son amie !) alors Wagner ne lui fait plus peur, d'autant qu'elle sait désormais qu'il est aux ordres de la vampire !
Mouiii, elle est krochoupi la petite
De base je ne voulais pas en faire l'aînée terrifiante et vampire jusqu'au bout des canines ! J'avais plutôt une Aïda un peu plus sage en tête mais il faut croire que c'est la tradition d'avoir des premiers-nés exemplaires
@nathalie986 Je vois ce que tu veux dire pour le point faible de Méphistophélès
Merci à toi 🤗 Tout à fait, même si elle prétend le contraire pour des raisons plutôt justifiées, Edith a toujours une part d’humanité en elle qui la pousse à s'accrocher à ses souvenirs communs. Cela va-t-il durer pour autant ?
J'ai adoré la formulation
Ça me fait très plaisir que tu aies apprécié les bonus
Héhéhé
Méphisto ne se rend pas à la chapelle tous les jours mais a entendu ton manque
@Elinoee Edith a bien avancé, oui ! J'avais peur que certains objectifs soient trop longs mais tout se passe comme sur des roulettes
Tu as bien interprété l'utilisation de ce prénom provisoire (sur lequel je m'aperçois d'ailleurs avoir fait une faute car il ne devrait pas y avoir de tréma !) et en plus, tu as deviné le prénom du petit peut-être-ou-peut-être-pas-futur-vampire
Connaissant Charlotte, je pense qu'elle mettrait un point d'honneur à fonctionner sur le modèle de "Moins j'en sais et moins j'en vois, mieux je me porte". Si certains actes d'Edith sont inévitables, le mieux qu'elle puisse faire est malheureusement de regarder ailleurs
Comme me l'a rappelé Jurysan un peu plus tôt dans la journée, aujourd'hui, c'est la sainte Edith ! 🥳🥳 La publication tombe donc parfaitement
Un mois s’était écoulé depuis l’arrivée de Charlotte à la Fledermaus. La vie au sein de la chapelle suivait son cours et la Brindletonienne se faisait, lentement mais sûrement, à la routine qui s’installait.
Désireuse d’aider son amie du mieux qu’elle pouvait – en tout cas dans la limite de son sens moral, la vétérinaire apprenait l’art de la pétillerie. Edith s’était fait un nom dans le monde professionnel par le biais de Fabrication SimpliSIM et la recette de son plasma pétillant était adorée des clients pourvus de canines pointues.
Charlotte restait subjuguée par ce qu’Edith était parvenue à réaliser en douze ans. Non contente d’être une marque déposée, Fledermaus était devenue une entreprise à part entière et la vampire exportait autant divers boissons pétillantes que des bougies et des meubles. Edith avait même élevé des abeilles qui lui permettait de vendre du miel d’aconit.
Une telle diversité dans l’activité de la chapelle rendait l’assistance de Charlotte fort appréciable pour Edith. Chacun faisait sa part et la jeune vampire parvenait désormais à consacrer davantage de temps à la composition de morceaux d’orgue. Charlotte ne possédait pas d’atomes crochus avec cet instrument mais fut forcée de reconnaître que son amie avait du talent. Bien sûr, cette dernière aurait argué que ce que l’on appelait « talent » par abus de langage n’était rien de plus que le fruit d’un travail acharné. Dans tous les cas, Edith remplissait carnet sur carnet de partitions et de textes dont le contenu n’était connu que d’elle seule.
Si Charlotte apprenait à connaître cette nouvelle Edith, elle avait rapidement dû se plier à certains interdits. Aussi la Brindletonienne ignorait-elle tout des individus qui élisaient domicile dans les cellules qui faisaient face à l’appartement souterrain. Ces dernières se trouvaient en outre dans un couloir dont l’extrémité était pourvue d’une porte métallique qu’elle n’avait le droit d’ouvrir sous aucun prétexte.
Hormis cette mystérieuse porte, Charlotte se doutait de ce qui se passait derrière les trois autres. Elle gardait néanmoins constamment sa langue dans sa poche à ce sujet, même si l’envie lui prenait régulièrement de demander des explications à son amie.
De sa propre initiative, Edith avait fait part à la vétérinaire d’un deuxième enfant qu’elle avait eu et qui se trouvait toujours dans la cellule de son géniteur. Drei (ainsi était apparemment nommé son fils) allait avoir deux ans peu de temps après l’anniversaire d’Aïda.
La bambine semblait plutôt intelligente pour son âge mais avait tendance à être très dépendante de sa mère.
Elle appréciait l’écouter jouer de l’orgue mais il lui avait fallu quelques rappels à l’ordre pour comprendre qu’il était très impoli d’interrompre qui que ce soit en pleine composition musicale. Depuis lors, la fillette se tenait sagement derrière Edith, attendant avec patience que celle-ci achève son entraînement afin d’aller la border.
Le caractère collant d’Aïda ne s’appliquait toutefois qu’à Edith. Elle ignorait tout simplement Charlotte et était extrêmement difficile avec Wagner. Le majordome ne parvenait jamais à se faire respecter.
– Mademoiselle Aïda, il est temps pour vous d’aller au lit, s’il vous plaît.
– Veux pas ! Veux maman ! Toi t’es méSSant, Ze vais te manZer.
– Votre mère a des occupations plus importante pour le moment. Veuillez me laisser vous mettre en tenue de…
– Niak !
Contre toute attente, une seule autre personne était capable de s’occuper d’Aïda en dehors d’Edith : Méphistophélès. Bien sûr, dire que le spectre « s’occupait » de la bambine reviendrait à ouvrir les hostilités avec lui. Il restait néanmoins étonnant de constater que l’esprit semblait apprécier la fillette lors de ses visites au sein de la chapelle.
– Voilà une future vampire d’exception, Edith Faust. Fais-m’en d’autres au plus vite, je te prie.
Un soir, Edith avait accordé à Charlotte de prendre l’air sous sa surveillance. La Brindletonienne en avait profité pour visiter le jardin de la chapelle. Elle avait ainsi pu se recueillir sur la tombe d’Aneliese.
Plus loin se tenaient les autres sépultures.
– J’en suis presque à la moitié, déclara Edith avec une pointe de fierté que Charlotte n’appréciait guère. Méphisto est très exigeant, en la matière.
– Geoffrey Plènozas, lut la vétérinaire sur l’une des tombes. Il a disparu d’Oasis Spring il y a près de dix ans. C’était donc toi ?
– L’un des premiers de la liste.
– Il était plus vieux que nous, au lycée. Je ne l’aimais pas beaucoup. Pourquoi ne fournis-tu pas à Méphistophélès toutes les âmes qu’il te réclame en une seule fois ? Tu devrais en être capable, en théorie.
– J’y ai pensé, figure-toi. Seulement, il m’a expliqué que cela ne fonctionnerait pas en dressant un parallèle assez malaisant avec le système digestif humain.
– Vraiment charmant. Et… celle-là, là-bas ? Elle est différente des autres.
Charlotte s’approcha de l’élégante stèle. Cette dernière semblait plus soignée que ses voisines, en plus d’être la seule décorée de fleurs. De plus, seul un prénom était gravé : Eugene.
– Qui était-ce ? osa demander la Brindletonienne.
– Cela n’a plus aucune importance, répondit froidement Edith.
– Je n’insiste pas plus. En revanche, je reste curieuse sur un point. Si tu t’étais débarrassée de moi, m’aurais-tu érigé ce type de stèle ou aurais-je fait partie de ta petite collection ?
– Bien évidemment que tu aurais été à part. Tu es la seule personne sur cette planète qui m’ait jamais comprise.
Il ne s’agissait que de deux petites phrases, mais venant d’Edith, cela signifiait énormément. Si d’ordinaire celle-ci n’avait pas la langue dans sa poche pour exposer ce qui ne lui plaisait pas, sa méfiance naturelle la poussait à demeurer sur la réserve pour le reste.
– Changeons-nous les idées, Edith.
– Qu’as-tu en tête ?
– Un réveillon du Nouvel An. Pas quelque chose de trop extravagant comme l’année chez les parents de Summer Holiday. Juste un bon dîner en petit comité.
– Très bien, je t’accorde cette requête. J’inviterai quelques amis. Tu oublies cependant que j’ai perdu ma faculté à manger de la nourriture humaine. Il va donc falloir que j’apporte de quoi nous sustenter en provenance de mon garde-manger.
– Oublie ton… garde-manger pour un soir, s’il te plaît. Je m’occupe de la boisson. Tu m’as bien dit que le plasma pétillant pouvait combler la soif des vampires ?
– Combler est un bien grand mot, mais disons que le goût est meilleur que le plasmafruit, selon moi.
– Je sais en faire, à présent. Je m’engage à en produire suffisamment pour tes amis et toi. Juste pour cette fois. Nous fêterons l’anniversaire d’Aïda à la fin de la soirée. Ce serait bien qu’elle découvre des traditions qui ne se résument pas qu’à attaquer tout ce qui bouge, qu’en penses-tu ?
Charlotte ne sut jamais si ce fut l’argument « pour le bien d’Aïda » qui fit mouche, mais toujours était-il qu’Edith s’était laissé convaincre.
La table fut dressée comme pour un réveillon des plus humains. Comme il fut convenu, la maîtresse des lieux avait convié son cercle de connaissances vivant dans les habitations de la place Clairdelune.
Parmi les convives se trouvait le Carré d’As, les architectes de Forgotten Hollow. Charlotte avait ainsi fait la connaissance de Ryota Nogawa.
– Vraiment ? Des sources chaudes dans ce hameau ? Edith disait donc vrai.
– Eh oui, Charlotte ! Figurez-vous que l’une d’elles se trouve même sous cette chapelle précisément ! Kalika l’a détectée lorsque nous avons débuté les travaux de la Fledermaus.
– Au lieu de parler de cette source, Ryota, répliqua Edith derrière eux, qu’attendez-vous donc pour la faire jaillir ? J’aimerais bien en voir la couleur un jour.
La vampire avait également convié les trois descendants qu’elle avait créés : Kara Su, Jacob Robertson et, bien sûr, Dominic Fyres, le géniteur d’Aïda. Celui-ci semblait préférer le calme en restant dans la cuisine en compagnie de Wagner et de Kalika Raghu, la capitaine du Carré d’As.
La fête battait son plein et la Brindletonienne fut enchantée de constater que les vampires pouvaient être des convives très bien élevés qui ne pensaient pas constamment à boire du plasma. Les substituts qu’elle avait conçus avec la station de pétillerie y était certainement pour quelque chose car les bouteilles de plasma pétillant disparaissaient très vite. Ryuzo, le frère aîné dépourvu de parole de Ryota, semblait particulièrement l’apprécier, tout comme Shervin Hoveyda, le quatrième membre du Carré d’As.
Enfin, lorsque tous les invités eurent quitté la chapelle, le reste de la maisonnée se rendit dans la cuisine où les attendait un splendide gâteau d’hiver savamment décoré par Wagner et entièrement conforme aux souhaits d’Aïda.
– Un… deux… trois… quatre… cinq… SIX !
– Exactement. Six bougies. C’est ton âge aujourd’hui. Tu sais ce qu’il te reste à faire, jeune fille.
Aïda ne se fit pas prier. Heureuse de changer d’âge, la bambine se pencha vers le gâteau et parvint à souffler l’intégralité de ses bougies en une seule fois.
À l’issue de l’action, il fut difficile de déterminer qui de la mère ou de la fille était la plus fière. L’expression d’Edith n’échappa pas au regard de Charlotte.
Lorsqu’Edith posa Aïda au sol pour que la croissance opère, l’enfant afficha toutefois une légère moue.
La petite devait probablement trouver étrange les fourmillements, caractéristiques des anniversaires Sims, qui parcouraient son corps à cet instant.
Suite à cela, Aïda grandit et ne changea pas énormément. Ses traits n’étaient pas sans rappeler ceux de Dominic et Edith, en observant sa fille, se demanda le temps qu’il lui faudrait pour concevoir ses cinq frères et sœurs.
À suivre...
Aïda au stade Enfant. J'ai bien aimé ces petits montages comprenant les deux parents de chaque côté sur les autres VDC, alors j'ai emprunté l'idée
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
Effectivement, la vie est plutôt sympathique dans la crypte, entre la petite entreprise de boissons, meubles et miel maison qui tourne bien (j'adore!) et les petites sauteries entre voisins
Charlotte a l'air de s'être super bien adaptée, je suis épatée! Elle a même adopté le look de Forgotten Hollow
Hou, je sens que la petite Aïda n'a pas fini de faire parler d'elle, quel caractère
J'ai adoré la voir mordre ce prétentieux de majordome...bien fait
En plus, copine comme tout avec Méphisto, c'est pas très net tout ça
Edith a déjà bien avancé dans son travail pour Méphisto d'ailleurs, bravo! Et trois descendants vampires!
Bon, faut avancer niveau mini vampires maintenant, qu'Aïda aie de la concurrence
Tu disais que ce chapitre allait être bon enfant... Il l'est par certains côtés mais il est aussi... mordant !
Je ne suis pas étonnée qu'elle aura une petite place en haut de ton estime.
Par contre, si tu la voyais plus comme Isaure ou Bianca, il ne faut pas hésiter. C'est ton VDC. A toi donc de le mener comme il te plait.
Quant à Aïda, rien n'empêche qu'à force d'avoir goûté au sang de Wagner, elle soit dégoûtée du plasma ! Mdr ! (c'est juste un petit délire!).
Quoiqu'il en soit, je sens qu'elle va beaucoup me plaire, peu importe la voie qu'elle va choisir
Je trouve que la vie se déroule tranquillement pour chacun dans la chapelle : Charlotte s'adapte en se mettant à la pétillerie, Edith remplit consciencieusement son garde-manger et peut se remettre à l'orgue. Quant à Wagner, il ait les trucs de Wagner... Chacun a sa place, chacun son domaine et personne n'empiète sur l'autre. Les rouages sont bien en place.
Le cimetière d'Edith est déjà bien garni mais je suis curieuse de savoir qui était Eugène... En tous cas, il a l'air d'avoir compté dans la vie d'Edith puisqu'elle lui a réservé un endroit bien à lui dans son cimetière et une tombe plus imposante que celle des autres. A-t-il été lui aussi sa victime ou est-il mort autrement ? 🤔
La fête du Nouvel An et d'anniversaire d'Aïda était vraiment une belle fête. Aïda est une belle petite fille !
Tu sais ce qui m'a beaucoup plu dans ce chapitre ? Le lien qui est en train de se créer entre Méphisto et Aïda.
Tu as adoré voir Aïda mordre Wagner ? Ça tombe bien car j'ai adoré lui faire faire l'interaction
Oh, oui, autant Edith est une championne pour la chapelle et le cimetière, autant pour les héritiers... je reconnais volontiers qu'elle traîne un peu la patte
@nathalie986 Oui, mordant, c'était le mot
Rassure-toi, je ne me force pas à faire de la petite une peste dure à cuire
Pour Eugène, tu vas avoir ta réponse ici
Merci d'apprécier la connexion entre Aïda et Méphistophélès 🤗 au vu du caractère de la petite, je ne voyais pas les choses autrement entre eux
Pour fêter la fin de la semaine (avec malgré tout une petite pensée pour celles et ceux qui travaillent le week-end !), voici ce soir la suite des aventures d'Edith et Charlotte. Bonne lecture ! 🤗
Durant les semaines qui suivirent, l’acclimatation de Charlotte à Forgotten Hollow était quasi optimale. Les trois adultes de la chapelle Fledermaus avaient convenu d’un rythme de travail équitablement partagé. Pour l’heure, la Brindletonienne excellait en pétillerie et comptait apprendre sous peu l’art de la fabrication de bougies auprès d’Edith.
Un matin, alors qu’elle était en pleine préparation d’une grosse commande de kombucha à l’aconit, Charlotte reçut la visite de Wagner dans l’atelier de la chapelle.
– Mademoiselle Fox, annonça-t-il, Lady Faust vient de recevoir une nouvelle commande de pétillotofu. Nous vous saurions gré de réaliser les bouteilles immédiatement.
– Je pensais finir le kombucha dans la matinée… tant pis, il attendra. De combien est la commande ?
– Cinq douzaines. Un groupe réalisant une fête à Evergreen Harbor, me semble-t-il.
– Cinq douzaines ?! Je n’aurai pas assez de soja ici, je vais devoir en chercher dans le jardin.
Charlotte amorça un mouvement pour quitter l’atelier mais Wagner lui barrait la route.
– Eh bien ? interrogea la jeune femme. Je pensais que la commande était urgente.
– Pardonnez ma confusion, dit le majordome. Il s’agissait de plasma pétillant.
Wagner était un mauvais menteur. Charlotte avait la certitude qu’aucune commande supplémentaire d’une quelconque boisson pétillante n'avait été passée. Le vampire semblait déterminé à l’empêcher de sortir.
– Je serais curieuse de connaître les raisons de votre entêtement à me garder ici, s’emporta la Brindletonienne. Quelque chose ne va pas avec Edith ?
– Ce sont là les ordres de Lady Faust, confessa Wagner.
– Comment ça ?
– Vous n’êtes pas sans savoir que le pacte qui l’unit à Méphistophélès stipule qu’elle donne naissance à six enfants vampires. À l’heure où nous parlons, un nourrisson vit avec son géniteur dans une cellule du garde-manger.
– En effet, je ne risque pas de l’oublier. Et alors ?
– Cet enfant a deux ans aujourd’hui. Il va donc grandir. Or, ayant été conçu avec un humain, il a des chances de ne pas être vampire comme sa mère.
– Jusque là je vous suis, dit Charlotte.
– Si le petit Drei s’avère être vampire, notre maîtresse le conduira dans les appartements de la Fledermaus, où il lui sera offert une vie identique à celle de mademoiselle Aïda.
– Dans le cas contraire…
– C’est justement la raison pour laquelle Lady Faust tient à vous tenir à l’écart, répondit le majordome.
Les wagons se mirent progressivement en place pour Charlotte. Cependant, elle ne pouvait pas croire l’évidence qui se présentait à elle. Edith avait certes beaucoup changé, elle n’irait certainement pas jusqu’à…
– Wagner, laissez-moi passer. Tout de suite.
Le majordome de bougea pas d'un cil. La vétérinaire eut beau lutter, le vampire la retint à sa portée.
Un silence glaçant eut lieu dans l’intégralité de la chapelle, uniquement ponctué par les notes de moins en moins fausses qu’Aïda produisait depuis l’orgue de sa mère. À en juger le temps qui s’était écoulé et en l’absence d’un contrordre d’Edith sur la mise à l’écart de Charlotte, il ne faisait plus aucun doute de la nature de Drei.
Wagner avait fini par relâcher sa prise et Charlotte s’était précipitée vers les cachots. Des pleurs d’enfant s’échappaient de la première porte. La Brindletonienne tenta sans succès de l’ouvrir.
En revanche, la toute dernière du couloir s’ouvrit, laissant apparaître une Edith visiblement apaisée. Ou plutôt rassasiée, songea Charlotte avec amertume. Furibonde, elle s’approcha de la vampire, qui finit par la remarquer.
– Charlotte ? Tu n’es pas censée accéder à cette partie de la chapelle, nous avions un accord !
– Un accord aussi foireux que celui que tu as avec ce fantôme ? rugit la vétérinaire. Que se passe-t-il dans la cellule de Drei ?
– Si cela peut t’aider à mieux dormir la nuit, je peux t’affirmer que contrairement à son bon à rien de géniteur, il ne souffrira pas un seul instant. Maintenant, si tu veux bien quitter cette partie de la chapelle, je n’ai pas de temps à te consacrer. Je viens de vider mon garde-manger et dois donc me mettre au travail pour le remplir à nouveau.
– Ça ne me rassure pas du tout ! C’est ton fils, par Cordélia !
– Faux. C’est un humain et de ce fait, il appartient à Méphistophélès. Je croyais avoir été claire sur ce point.
– Pas vraiment, non. Tu as volontairement glissé sur les aspects les moins reluisants de ton fichu pacte !
Le regard d’Edith s’assombrit. Charlotte sentait qu’elle était à un fil de laisser jaillir sa forme sombre. La vampire garda néanmoins le contrôle de son apparence lorsqu’elle éleva le ton.
– Écoute-moi bien, Charlotte : ce qui se passe ici ne te regarde absolument pas ! Nous sommes sous MON toit et ce sont MES règles que tu es invitée à adopter si tu tiens à rester ! Tu crois certainement que je fais cela par gaieté de cœur, sans le moindre scrupule et sans avoir cherché la moindre alternative à cette situation ? Ne me vois-tu donc que comme un monstre ? Combien de fois faudra-t-il que je te le répète : je n’ai pas le choix !
L’air dépité, Charlotte écouta le laïus de son amie sans l’interrompre. Une part d’elle avait très envie de rétorquer que l’on avait toujours le choix, mais une autre part savait pertinemment qu’il s’agissait là de mots dénués du moindre bon sens. En effet, Edith n’avait pas le choix. Méphistophélès lui avait promis une éternité de souffrance si elle ne suivait pas à la lettre les règles qu’elle avait acceptées dans l’unique but de retrouver Aneliese.
Derrière les jeunes femmes, les pleurs de Drei avaient fini par cesser. Que s’était-il passé dans cette cellule, Charlotte l’ignorait. En outre, elle avait l’impression que suite à cette discussion, le sort de l’enfant l’atteignait un peu moins.
[...]
Les jours passèrent et l’hiver avait octroyé au sol de Forgotten Hollow un épais manteau blanc. Les commandes allaient bon train pour la petite entreprise Fledermaus. Charlotte en avait épuisé le stock de gaz de la station de pétillerie. Ne trouvant pas de bonbonnes de rechange dans l’atelier, la Brindletonienne tenta différents endroits de l’appartement. Outre ce qui se trouvait derrière la mystérieuse porte métallique, la seule pièce restante était la chambre – ou plutôt la crypte – d’Edith.
Si la crypte n’abritait aucune bonbonne de gaz, Charlotte remarqua une photo d’Aïda accrochée au mur. Le cadre de couleur bois clair contrastait avec la brique rougeâtre du mur et la Brindletonienne ne put s’empêcher de sourire devant la preuve qu’Edith avait bel et bien gardé un semblant d’humanité.
Il ne s’agissait toutefois pas de la seule photo : juste au-dessus de celle-ci se tenait l’image d’un petit garçon dans un cadre cette fois-ci d’un blanc immaculé.
Un peu de poussière s’était accumulée dessus et Charlotte dût y passer un doigt pour parvenir à lire le prénom qui était inscrit : Eugene.
[...]
– Maman, demanda Aïda à Edith alors que mère et fille se tenaient devant le petit cimetière de la chapelle. Elles sont à qui ces telles ?
– Des stèles, Aïda, corrigea la vampire. Elles appartiennent à deux enfants.
– Des petits frères ?
– Pas exactement. Ils n’étaient pas comme toi, ma fille.
– Tant mieux. Moi je veux rester toute seule pour toujours avec toi !
– Un jour viendra ou tu devras me partager avec cinq frères et sœurs, Aïda, répondit la jeune femme avec patience. Pendant un temps, du moins. En attendant, sois plus gentille avec Charlotte et Wagner. Ils sont là pour nous aider.
– Charlotte n’est pas comme Wagner, pas vrai ? Elle dit que c’est une copine. C’est quoi, une copine, maman ?
– Je peux t’expliquer, mais rentrons, d’abord. Nous avons passé suffisamment de temps ici.
[…]
Au même moment, de l’autre côté de la place principale de Forgotten Hollow, le propriétaire de la maison de l’ail recevait une bien étrange visiteuse contre qui il semblait en colère.
– Cela fait un mois et demie que mademoiselle Fox a récupéré ses affaires. Vous ne venez me demander des nouvelles que maintenant ?
– Détendez-vous le plumbob, un peu, rétorqua Mamie Lagrise. Je l’ai vue entrer dans la chapelle. C’est simplement que je n’ai pas trouvé utile de vous recontacter.
– Voyez-vous ça ? Je croyais que l’on avait un accord ?
– Accord, contrat, pacte… décidément, les habitants de Forgotten Hollow n’ont que ces mots-là à la bouche ! Je suis vieille mais pas encore gâteuse. Je m’en souviens très bien.
– Sauf votre respect, au vu de votre accoutrement, vous n’avez pas l’air d’être en mesure de…
– Faut pas se fier aux apparences, jeune lama ! Si je n’ai pas l’air de pouvoir vous apporter ce que vous vouliez, expliquez-moi ce que c’est que ça ? Une baie de plante-vache, peut-être ?
L’homme ouvrit l’emballage extravagant que la mendiante avait mis dans ses bras. Son précieux sésame se trouvait au fond.
– Un billet pour Sulani, comme convenu, dit inutilement mamie Lagrise. Vous allez vous dorer la pilule sous les cocotiers. Si vous pouviez également en profiter pour soigner votre kleptomanie, ce serait un plus. Vous n’aurez plus personne pour payer votre caution, là-bas, si vous cambriolez une autre maison.
– Je vais surtout pouvoir oublier cette histoire de fous.
– Vous avez fait tout ce que l’on attendait de vous tout en étant parfaitement naturel.
– Tout n’a pas fonctionné comme prévu, rappela le propriétaire en bougonnant. Mademoiselle Fox aurait dû demander l’hospitalité chez le comte Straud dès la première nuit. Était-il au courant, d’ailleurs ?
– Ne vous occupez pas des détails, éluda la vieille femme. Vous avez eu la présence d’esprit d’envoyer la petite jusqu’à moi en lui parlant de la place Clairdelune. Tout est rentré dans l’ordre et tout le monde est maintenant à sa place.
– J’imagine que je n’ai pas non plus besoin de vous demander pourquoi vous faites tout cela ?
– Vous êtes futé, ma parole ! Moins vous en savez, mieux cela vaut pour vous. Sur ce, j’ai à faire. Je vous laisse préparer vos affaires. N’oubliez pas votre crème solaire, surtout !
[…]
Partie chasser en pleine nuit, Edith revint à la chapelle avec un petit souvenir de la place Clairdelune.
– Je savais que vous seriez un amateur d’architecture, M. Dawson, se réjouit la vampire.
– J’ignore comment vous l’avez deviné, mais vous avez juste, avoua le bibliothécaire. Cela me fera du ben de voir autre chose que mes livres. Cette chapelle est ravissante. Vous avez fait du beau travail.
– Merci à vous. Je vous propose de descendre dans la crypte aménagée au sous-sol. Tout a été conçu pour être le plus fidèle possible au cachet de Forgotten Hollow.
– Vous avez même installé des cachots ! Il n’y a pas à dire, vous êtes une jusqu’au-boutiste hors pair… Euh… mademoiselle Faust ? Que vous arrive-t-il ?
[…]
De son côté, Aïda avait écouté sa mère et se faisait désormais violence pour se montrer plus agréable avec les autres adultes de la Fledermaus.
– Échec ! s’exclama l'enfant. Tu vas bientôt perdre, Charlotte !
– Tu crois ça ? Regarde un peu ce que ton mouvement m’a permis de faire.
Charlotte avança sa reine. Aïda avait, dans sa hâte de prendre la tour de la Brindletonienne, laissé la voie libre à l’ennemi. La petite fille ne put qu’observer la chute de son roi d’un air dépité.
– C’est pas juste ! Tu triches !
– Et pourtant, non ! Tu sais, aux échecs, il faut parfois réfléchir un peu avant d’agir. Il y a longtemps, j’ai enseigné cela à ta mè…
– Je m’en fiche ! T’es nulle ! Je veux plus jouer avec toi !
Folle de rage, Aïda envoya valser le roi qui l’avait fait perdre. Charlotte dût hausser la voix pour que l’enfant ne s’attaque pas à l’échiquier dans son ensemble et, enfin, la fille d’Edith sembla retrouver son calme.
– Essaie de garder en mémoire cette partie, d’accord ? proposa Charlotte avec bienveillance. Nous en ferons une nouvelle plus tard et tu auras appris de tes erreurs !
Aïda se leva dignement en foudroyant son adversaire du regard. Elle marmonna des paroles incompréhensibles et la Brindletonienne dût lui demander de répéter tout en surveillant son langage.
– J’ai dit que t’étais pas ma mère. Et puis d’abord, quand je serai grande, je vais boire ton plasma.
À suivre...
Et voici donc le petit Drei ainsi que l'apparence qu'il aurait pu avoir si Edith et Méphistophélès l'avaient laissé grandir. Mais fallait avoir des canines, mon p'tit
Pendant qu'Edith s'occupe de la mise en route du ou de la futur(e) Vier...
...Aïda trouve le moyen de se chamailler avec son Nounoursferatu
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
Je croise les doigts pour Vier ! Et quelle caractère pour la petite Zwei !
Un chouette chapitre encore une fois ! Vivement la suite ! 😘
Alors c'est Méphisto qui s'occupe directement des petits humains, ce n'est pas Edith qui les tue... tant mieux pour elle remarque mais je ne suis pas si sûre que ça qu'ils ne souffrent pas! Enfin...si elle le certifie... j'ai envie d'y croire, un peu comme Charlotte
J'ai l'impression qu'Edith aussi a vraiment envie d'y croire; elle semble tout de même bien attachée à ses petits humains...
Aïda est une enfant charmante, whaou
Mamie Lagrise, toujours mystérieuse... qui est-elle vraiment, je me le demande. Bien curieuse d'en savoir plus sur elle!
Et en plus, Drei est humain
Sa réaction m'a étonnée à la fin de leur petite conversation entre amies lorsqu'elle réalise que le sort de l'enfant l'atteint un peu moins. Je pense qu'elle est surtout résignée et qu'elle a conscience qu'elle ne peut rien y faire. Elle doit donc consentir à se soumettre aux règles d'Edith
Et bien... Edith a juste tué le père de ce pauvre petit devant lui... La routine, quoi !
Ceci dit, cette scène m'a laissée perplexe car , d'un côté Edith semble quand même touchée par le sort des enfants qu'elle laisse en pâture à Méphisto, et de l'autre, elle inflige un spectacle horrifiant et traumatisant à ces petits êtres innocents... C'est assez déroutant.🤔
D'ailleurs, je m'interroge sur le sort que Méphisto réserve à ces enfants puisqu' Edith ne les tue pas... Se pourrait-il qu'ils restent tout de même en vie, mais avec une destinée bien sombre tout de même ?
Pour le moment, Drei a bien rejoint Eugène (Ein, j'imagine ? ) dans le cimetière et a eu le droit lui aussi à une jolie stèle.
Aïda m'a fait beaucoup sourire: elle peut toujours espérer garder sa maman pour elle toute seule, je ne pense pas que les choses se passeront réellement ainsi
La petite fille a l'air d'avoir un caractère assez exclusif par rapport à sa mère et j'ai l'impression que ses relations avec ses frères et soeurs à venir risquent d'être compliquées, voire houleuses. Edith a tout intérêt à la préparer dès maintenant à l'arrivée de cette future fratrie
En tous cas, une chose est sûre, Aïda n'aime pas Charlotte. Ou alors, elle va apprendre à l'apprécier au fil du temps. On verra...
Je me demande ce que complote Mamie Lagrise... Alors comme ça, elle attendait Charlotte et leur rencontre n'était pas due au hasard... J'ai quand même une petite théorie sur le fait que Mamie Lagrise serait comme l'opposée de Méphistophélès. Je m'explique : si on considère Méphisto comme un démon, Mamie Lagrise serait un ange, peut-être au service de Vlad (mais là j'extrapole). J'ai dans l'idée qu'elle veut rétablir l'équilibre entre les ténèbres et la lumière... Voilà, je t'avais prévenu que mes théories allaient parfois loin, Elji
Aïda a son petit tempérament, je te l'accorde ! Les adultes n'ont qu'à bien se tenir
@Elinoee Alors avant de publier le chapitre, je me faisais la réflexion que Drei était pour le moment le "moins réussi" des échecs humains, mais j'imagine que les avis en la matière dépendent des goûts de tout un chacun
Promis, les enfants ne souffrent pas ! Là ce n'est ni Edith ni Méphisto qui le dit, c'est moi
Merci pour Aïda
J'ai en effet prévu, le moment venu, quelques explications sur la place de Mamie Lagrise dans tout ça
@nathalie986 Décidément tu ne l'aimes vraiment pas, ce Wagner ! (moi non plus, héhé
Effectivement, Charlotte découvre l'envers du décor et le statut d'humain de Drei est tombé à point nommé pour cela ! J'ai trouvé le non-vampirisme du petit très arrangeant car elle a pu constater l'horreur des choses assez tôt. Tu as raison, elle est plus résignée qu'autre chose ! Même si elle sait que c'est horrible et que toute cette histoire va contre ses valeurs morales, elle a conscience qu'elle n'y peut rien et que l'empêcher, c'est prendre le risque qu'Edith en paie les conséquences. On ne se met pas en travers du chemin de Méphistophélès aussi facilement !
Alalala, tu ne crois pas si bien dire...
Non, elle n'aime pas Charlotte c'est certain ! Peut-être ressent-elle la différence entre leurs deux espèces ?
Tu sais quoi ? J'aime beaucoup ta théorie sur Mamie Lagrise, je la trouve vraiment très belle
Aujourd'hui, voici le chapitre 14 ! Au programme (et dans le désordre) : du crac-crac, des bébés, des prisonniers et une mystérieuse porte métallique
Les visites de Méphistophélès à la Fledermaus était suffisamment rares pour que Charlotte, encore terrifiée de leur première rencontre, puisse espérer l’oublier. Dans la mesure où l’esprit était la raison pour laquelle Edith était bloquée à Forgotten Hollow, cet espoir demeurait mince, mais la Brindletonienne s’en accommodait.
Ainsi, lorsqu’un soir, Méphistophélès entra à l’improviste dans la chapelle, ce fut Wagner qui l’accueillit et le redirigea vers Edith. La vampire se tenait dans une pièce que le fantôme n’avait encore jamais vue.
– Qu’est-ce que c’est que cet endroit ?
– C’est une salle de classe, Méphisto, lui répondit Edith sans lever les yeux de son carnet de notes. Le Carré d’As me l’a construite il y a peu. Il faut bien que mes enfants aient un endroit où s’instruire.
– À quoi bon, puisque tu me livreras cinq des six ?
– Tu te trouves chez moi, très cher. Je fais donc ce que je veux de l’argent que je gagne avec mon entreprise.
– Entreprise qui te prend beaucoup de temps. J’aurais espéré que tu consacres celui-ci à quelque chose de plus… utile, pour moi.
– De quoi parles-tu ?
– Tes descendants ! Tu traînes un peu la patte pour les concevoir, non ? À ce stade, Aria sera adulte avant de connaître ses frères et sœurs.
– Ma fille s’appelle Aïda, idiot ectoplasmique. Et ne t’inquiète pas pour le reste, j’y travaille.
Il ne s’agissait même pas d’un mensonge. Edith était effectivement enceinte de Vier, son quatrième enfant, suite à la venue de Peter Dawson, le bibliothécaire de la place Clairdelune.
En outre, depuis quelques jours, un habitant venu tout droit d’Evergreen Harbor avait découvert la chapelle.
Répondant au nom de Knox Greenburg, le jeune homme avait fait le voyage pour observer les techniques de fabrication des meubles et des bougies Fledermaus. Edith lui avait en bonus fait visiter une cellule du garde-manger, cellule dans laquelle Knox avait élu domicile le temps que Vier ne vienne au monde. La vampire planifiait déjà d’en faire son cinquième géniteur pour la conception de Fünf.
– Je me disais bien que tu avais grossi, constata Méphistophélès après qu’Edith lui eût raconté son avancée dans leur pacte. J’espère que tout ceci portera ses fruits.
– Moi aussi, rétorqua la jeune femme. J’en ai plus qu’assez d’être enceinte. J’envie les hommes rien que pour leur capacité à placer la graine sans devoir s’occuper de quoi que ce soit derrière. Si seulement elle daignait répondre à mes questions...
Edith marqua une pause dans son écriture, l’air pensif. Méphistophélès en profita pour s’approcher du cahier et lire les quelques lignes dont il avait accès.
– Orchestra Vampirica… Qu’est-ce donc ?
– Je me faisais la réflexion que les humains que je transformais allaient bien devoir me servir à quelque chose. J’ai donc eu l’idée de fonder un orchestre uniquement avec des vampires. Ou un opéra, je ne sais pas encore.
– D’où te vient une telle lubie, encore ? Tu ne crois pas que tu as mieux à faire ? Il me semble par ailleurs que je t’avais conseillé d’écrire des poèmes, pas des pièces d’opéra !
– Les poèmes faisaient-ils partie de notre contrat ?
– Non, mais...
– Exactement. Et si tu me laissais organiser mon temps libre comme je le souhaitais, Méphisto ? J’ai un compte à régler avec la musique. Ce crétin de critique a ruiné ma réputation et il est temps que la roue tourne.
– Tu parles du concert que tu as raté il y a plus de douze ans ? Je pensais que tu allais finir par tourner la page. À moins…
Le visage de Méphistophélès s’éclaira. Il avait compris quelque chose qui, visiblement, l’amusait beaucoup.
– Edith Faust, ton échec musical t’a fait développer une Frustration Nocturne ! C’est assez commun lorsqu’on a un passif comme le tien, je te le concède. Fais comme bon te semble, si ça t’amuse.
L’esprit se pencha à nouveau sur le cahier d’Edith et s’attarda sur un gribouillis situé dans la marge.
– Pourrais-tu m’expliquer ce que signifient ces trois lettres ?
– Oh, tu vas voir, répondit Edith, je suis assez fière de cela ! Je pense déjà à la fin de toutes ces allées et venues de géniteurs. J’entrevois le moment où j’organiserai les combats entre Aïda et les autres cambions. Il faudrait un nom à cette pratique. Un concept regroupant tant la conception des enfants que la mise en scène des combats. J’avais donc pensé à appeler cela la Grande Tradition de la Desc…
– ...certainement pas, coupa Méphistophélès. Ce terme est déjà pris, tu n’as pas le droit de le revendiquer comme étant le tien* !
– Tu tolères le meurtre, mais pas le plagiat ?
– Je t’invite à en faire de même, très chère. Si tu veux monter un orchestre, il va falloir songer à des compositions originales, tu ne crois pas ?
Des compositions, Edith n’en manquait pas. L’orgue n’avait plus aucun secret pour elle et elle avait repris le violon depuis peu, l’enseignant à une Aïda très assidue.
Les mois passèrent et Edith finit par donner naissance à Vier, qui s’avéra être une petite fille. La vampire avait un bon pressentiment pour ce cambion et avait la certitude que d’ici deux ans, elle rejoindrait l’appartement Fledermaus.
Aussitôt, Edith mit à profit Knox, son nouveau prisonnier.
Non contente d’avoir été très agréable, la séance de crac-crac fut également fructueuse.
Plus tard, Edith reçut la visite de Tina Tinker, une femme venue, tout comme Knox, d’Evergreen Harbor.
– Encore ?! Décidément, vous vous êtes tous donné le mot !
– De quoi parlez-vous donc ?
– Rien, excusez-moi, je divague. Nous parlions donc de ma machine à recycler. Elle est en bas, suivez-moi.
Désireuse d’agrandir les rangs de son futur orchestre, Edith prévoyait déjà de subtiliser l’esprit de vie de Tina. Elle lui servirait de nourriture entre-temps, mais tôt ou tard, l’humaine serait en mesure de goûter un échantillon de son plasma vampirique.
[…]
Depuis quelques semaines, Edith avait laissé à Charlotte la liberté d’accéder seule au jardin de la chapelle. La Brindletonienne en profitait pour prendre l’air en désherbant les diverses plantes qui se tenaient là. Elle fut un jour rejointe par Aïda.
– Tiens ! Tu es calmée, maintenant ?
– Oui, répondit l’enfant. Je veux jouer à cache-cache avec toi !
Il fut rapidement décidé que Charlotte serait celle qui compterait. Aïda avait semblé bien trop heureuse de se cacher que la Brindletonienne n’avait su aller contre cette envie.
Se plaçant contre le mur, elle entama un décompte tout en entendant les pas précipités de l’enfant et le claquement de la porte d’entrée de la chapelle.
– Quarante huit… quarante neuf… cinquante ! entonna Charlotte.
Ayant entendu Aïda entrer, la jeune femme fit de même. Comme on pouvait s’y attendre, la pièce principale était vide. Charlotte tendit alors l’oreille et entendit quelque chose au niveau de l’escalier.
– Cachée ou pas, j’arrive ! appela la Brindletonienne en descendant les marches.
Cependant, alors qu’elle atteignait le bas de l’escalier, la vétérinaire perçut un nouveau bruit venant non pas de sa gauche, mais de sa droite. Aïda avait décidé de se cacher dans la partie de la crypte consacrée au garde-manger.
– Aïda, ma puce, tu sais que tu n’as pas le droit de venir ici. Où es-tu ?
Pensant initialement à ouvrir les portes des cellules, Charlotte se souvint qu’elle n’en avait pas les clés. Aïda non plus, d’ailleurs, aussi s’approcha-t-elle de la seule issue encore possible : la porte de fer.
La Brindletonienne savait pourtant que cette mystérieuse pièce était également verrouillée, d’ordinaire. Cependant, alors qu’elle était à présent plus prête du panneau qu’elle ne l’avait jamais été, force lui fut de constater que la petite fille était bel et bien à l’intérieur. Edith ou Wagner avaient dû oublier de refermer la porte lors de leur dernière visite. Sans réfléchir plus longtemps, Charlotte tourna la poignée et entra dans la pièce.
Dans un premier temps, la jeune femme fut stupéfaite de l’environnement dans lequel elle se trouvait. L’aspect austère et moyenâgeux des cachots avait laissé place à une espèce de laboratoire miniature comportant microscope et matériel de scientifique en tous genres.
Sa stupéfaction fut néanmoins de courte durée et fut très rapidement occultée par la vision d’Aïda saccageant le sol à l’aide de peinture qu’elle avait obtenu sans que l’on ne sache comment.
– Puis-je savoir ce que tu fais ? s’emporta Charlotte.
– Je décore le sol, répondit Aïda avec insolence. J’aime bien le gris mais là il y en a trop. Tu veux m’aider ?
– Arrête tout de suite ! Je te signale que tu n’as pas le droit de venir ici. Cette pièce est censée être fermée à clé.
– Ici c’est chez maman, j’ai tous les droits ! Toi par contre tu n’as vraiment pas le droit. Je vais lui dire.
– Mais je t’en prie, va la prévenir, et je me ferai une joie de lui montrer ce que tu viens de faire !
Aïda resta silencieuse, scrutant attentivement la réaction de Charlotte. Elle cherchait probablement un signe de faiblesse qui pousserait la Brindletonienne à fléchir. Cependant, cette dernière n’en fit rien.
– D’accord, finit par répondre la petite fille. Tu as raison, je m’excuse. Je vais chercher de l’eau pour nettoyer.
– C’est très bien, réagit Charlotte en saisissant une serpillière qui traînait dans un coin de la pièce. Je vais commencer à éponger pendant ce temps. Fais vite. Oh, et on ne « s’excuse » pas, Aïda, c’est malpoli. C’est aux autres d’accepter tes excuses. Tu le sauras pour la prochaine fois.
L’enfant ne répondit pas à la leçon de la vétérinaire et se dirigea vers la sortie. Charlotte se réjouit d’être parvenue à empêcher Aïda de salir tout le laboratoire. Plus vite elles auraient nettoyé, plus vite cette histoire serait derrière elles. Edith n’avait pas à savoir qu’elles avaient franchi la porte.
Un claquement métallique la tira toutefois de ses réjouissances. Celui-ci fut rapidement suivi d’un cliquetis méconnaissable entre mille.
– Aïda, ouvre tout de suite, s’il te plaît !
– Non, c’est toi qui avais raison, rétorqua la fillette d’un air narquois. Normalement, maman ferme cette porte à clé. Elle a oublié de le faire, mais j’ai réparé sa bêtise ! Je crois que je vais aller lui dire. Salut !
Entendant Aïda quitter le garde-manger de la chapelle, Charlotte tenta vainement de forcer la porte. Hélas, rien n’y fit. Elle s’installa alors sur une chaise de bureau, un ordinateur en veille devant elle. Il devait s’agir du poste de travail sur lequel Edith discutait avec les clients de la marque Fledermaus. Cependant, pourquoi la vampire pouvait-elle avoir besoin d’un tel laboratoire secret ?
Un bruit sourd semblait venir d'un mur situé à sa droite mais elle n'y prêta pas attention, trop concentrée sur l'écran. Très rapidement, certains fichiers s’offrirent à elle. Il s’agissait pour certains de coordonnées vers une adresse de Strangerville ; d’autres ressemblaient à des schémas que Charlotte aurait juré avoir déjà vus dans ses lointains cours de biologie. Elle découvrit enfin un dossier intitulé « Sixam » mais celui-ci refusa de s’ouvrir sans un mot de passe.
– Les extraterrestres ? Qu’est-ce que tout cela signifie ?
Pendant ce temps, Aïda traversait fièrement l’appartement de la chapelle, se dirigeant vers la crypte de sa mère.
Entrant sans ménagement dans la pièce, elle frappa contre le bord du cercueil.
– Maman, réveille-toi, Charlotte a fait une grosse bêtise.
Quelques instants plus tard, le cercueil s’ouvrit dans un grincement sec et Edith émergea, de plus en plus épuisée par sa grossesse.
– De quoi es-tu venue me parler, encore, jeune fille ? interrogea la maîtresse des lieux après qu’elle se fût changée. Il ne me semble pas t’avoir donné la permission de venir ici.
– Je sais maman, mais je devais te dire que Charlotte était coincée dans ta salle secrète.
– Quoi ?! s’emporta Edith. Mais que faisait-elle dans cette partie de la chapelle en premier lieu ? Et d’ailleurs, comment es-tu au courant ? Tu y étais également ?
– Oui mais je voulais juste lui dire de revenir, mentit la fillette. Je voulais te laisser te reposer et me débrouiller toute seule mais la porte est trop dure.
– Reste ici. Nous allons avoir une discussion, toi et moi, lorsque je reviendrai.
Sur ces mots, Edith fonça en vitesse vampirique jusqu’au garde-manger. Constatant qu’elle n’avait pas la clé sur elle, elle brisa la serrure de la porte métallique et entra dans la salle secrète.
Charlotte était là, devant son ordinateur. Elle semblait avoir tenté sans succès d’ouvrir certains dossiers protégés par un mot de passe.
– Tu t’amuses bien ? demanda la vampire d’une voix frémissante.
– Pas exactement, non, rétorqua la Brindletonienne. Tu pourrais m’expliquer de quoi il s’agit ? Pourquoi tentes-tu d’entrer en contact avec les extraterrestres ? Méphistophélès t’a également demandé de produire des enfants mi-vampires, mi-aliens ? Nous nous étions promis de ne plus avoir de secrets…
– Je n’ai rien promis du tout ! Et cesse de croire que tout ce que j’entreprends est lié à Méphistophélès ! Il n’a rien à voir dans cette histoire. Maintenant, retourne dans l’appartement.
– J’essaie simplement de t’ai…
– Ça suffit ! persifla Edith en prenant sa forme sombre. Laisse-moi tranquille, avec ton syndrome de la sauveuse. Je n’en ai ni le besoin, ni l’envie. Quitte cette pièce, je ne me répéterai pas.
Charlotte ne se fit pas prier. L’expression d’Edith en disait long sur sa volonté de l’enfermer à son tour sans une cellule du garde-manger. Plus le temps passait, plus la vampire semblait s’éloigner de la personne qu’elle avait autrefois été. La Brindletonienne ne put s’empêcher de repenser à la voyante qui lui avait indiqué la route de Forgotten Hollow.
– Je la vois, mais son image est entourée de ténèbres et semble s’estomper petit à petit.
Elle n’avait pas cru les avertissements de Caleb Vatore, pas plus que les explications de Vladislaus ne l’avaient détournée de sa décision d’entrer dans la Fledermaus. Lui fallait-il alors regretter ce choix ?
À suivre...
Avoir un garde-manger, c'est bien. Recevoir un fantôme, c'est bien aussi. Mais par pitié, Méphisto, arrête de dézinguer toute la tuyauterie de la chapelle à chaque fois !!
Edith a tenu sa promesse et a eu une "petite discussion" avec une Aïda toute penaude.
La petite n'a pas aimé être punie et s'en prend donc à celle qu'elle tient pour responsable !
Pour la scène de la petite mésaventure dans le laboratoire secret, il a fallu que j'enlève la chaise du bureau car Aïda et Charlotte étaient toutes deux mystérieusement parcourues par l'irresistible envie de s'y asseoir pendant leur dispute ! Je ne sais pas si nous aurons une mise à jour pour régler ce souci mais c'est usant
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
J'adore l'idée d'Edith de vouloir monter un orchestre avec des vampires. Ce serait une belle revanche sur son passé !
Je ne sais pas si c'est cette perspective d'un orchestre qui la motive mais, en tous cas, elle enchaine les grossesses, la pauvre ! Et je comprends qu'elle en ait marre d'être enceinte ! (j'en connais une qui avait le même ras-le-bol
Aïda est une vraie petite peste manipulatrice sous ses airs faussement angéliques
En tous cas, Charlotte s'est bien laissée prendre à son petit manège et s'est naïvement retrouvée coincée dans la pièce interdite.
Ceci dit, elle n'a pas perdu son temps en commençant à fureter dans les dossiers d'Edith.
Je me demande moi aussi ce qu'Edith mijote et pourquoi elle tient tant à rentrer en contact avec des extraterrestres. Apparemment, Méphisto n'est pas au courant... J'avoue que je sèche un peu, niveau théorie sur ce coup-là !
Que de mystère autour de ce labo... je me demande bien ce que recherche Edith. Je la crois quand elle explique (gentiment
Petite spéculation...est-ce qu'elle ne chercherait pas par hasard un moyen scientifique (voire ET) pour ressusciter les enfants? Ou alors c'est en rapport avec sa soeur... Peut-être simplement un moyen de s'assurer une descendance uniquement vampirique?
Rha la la, j'ai tellement hâte d'en savoir plus maintenant
Aïda est décidément une charmante enfant; elle a l'air carrément malfaisante en fait!
La façon dont elle a attirée Charlotte dans le labo, ça faisait vraiment film d'horreur