@Vivinie ahah Tu as vu juste! Oui, j'essayais de vivre un peu dans les années 70-80. Mais je ne voulais pas non plus mettre que des décors de ces années-là donc c'est un compromis. (On s'entend que les sims sont toujours sur leur cellulaire. C'est pas crédible dans ces années-là. ) Je joues avec tous les objets du jeu malgré le décalage de l'espace temps.
D'un autre côté, beaucoup de pays dans le monde, sont encore fermés à l'homosexualité et la diversité de genre.
Même chez nous, sans qu'on s'en rende compte, les gens ont des préjugés ou ne te serve pas si tu es gay. J'en ai vu de toutes les couleurs.
Alors oui, ça existe encore. Malheureusement.
C'est sûr qu'un Proviseur ne virerait pas une élève pour ça, il trouverait plein d'autres raisons sinon il aurait un procès, c'est certain.
Mais bon, dans mon histoire, je ne voulais pas non plus que les parents poursuivent le Proviseur dans un procès. Ce n'était pas le but.
C'est surtout l'image globale de San Myshuno qui est fermée totalement à la diversité, aux gens différents.
Et oui, vivement ses parents!
Le lendemain matin, mes parents attendirent que Kimberley et Jeremy partent à l'école pour déposer Joey à la garderie et se diriger à la mairie de la ville. Pendant ce temps, je restai sagement à l'appartement pour visiter les sites des différents lycées.
Il y avait quelqu’un, dans cet immense bâtiment, à qui mes parents voulaient parler.
Le maire de la ville, le père de ma bien-aimée, dans son lieu de travail officiel.
« Bonjour, Arthur. On est venu te parler de quelque chose d’important. » commença ma mère.
« Que se passe-t-il? » demanda-t-il.
« Allez-vous nous dire la vérité? » demanda ma mère.
« Évidemment. »
« Alicia a été expulsé du lycée. Avez-vous défendu la cause d’Alicia auprès du Proviseur?»
« Vous savez, c’est peut-être mieux ainsi. Alicia pourra se trouver une école adaptée aux personnes comme elle... »
« Qu’est-ce que vous racontez là, Arthur? C’est ridicule! »
« Tu as dit que tu changerais les choses. » lui rappela mon père.
« Bien sûr que non, Jhon. J’ai dis que les choses pouvaient changer. Votre fille semait la zézanie au lycée. Étant un garçon dans le corps d’une fille, ce doit être difficile... »
« Quoi?! explosa ma mère. Ma fille aime s’habiller à la mode masculine et elle aime les femmes. Qu’y a-t-il de mal à cela? »
Le maire se mit à rire.
« Voyons… votre fille est différente. Et il n’est pas question que ma fille sorte avec une autre fille. Je vais lui enlever ces idées de la tête! »
« Alors c’est ça, la vraie raison de son expulsion? Il faut sauver votre réputation? »
« Exactement. En étant expulsée, Camille pourra se trouver un bon parti. »
« Camille a son mot à dire dans cette histoire, vous savez. »
« Je ferai le nécessaire pour qu’elle suive mes ordres à la lettre. Je suis le maire, quand même. »
« Je vois, rétorqua ma mère. Donc, vous brisez le coeur de deux jeunes filles et tout ce qui vous importe, c’est votre réputation? »
« Oui. »
« Très bien. On se dit adieu, Arthur. Je vous souhaite d’être heureux dans votre décision et d’être assez fort pour consoler votre fille... »
De ce fait, l’amitié de mon père et d’Arthur se termina ce jour-là. Mes parents quittèrent la mairie sans un regard en arrière.
Ce jour-là, j’appelai Camille pour que nous puissions nous voir après ses cours.
« Salut Camille, c’est moi. »
« Je ne peux pas sortir, me dit-elle. Je suis punie. Mon père a fermé ma porte à clé. »
« Quoi? Mais pourquoi? »
« Je sais pour ton expulsion. Il refuse que je te voie. Mais… je vais voir si je peux sortir demain… peut-être que je pourrais manquer le bus et aller dans un club. On pourrait se rejoindre là-bas! »
« C’est une bonne idée. À demain alors. Courage, ma belle, on va s’en sortir! »
Pour me changer les idées, je contactai ma bande pour du basket au parc. Étrangement, toute la famille me suivit.
Mes parents optèrent pour la patinoire.
Joey se retrouva enseveli dans la piscine à balles.
Jeremy et Kimberly ont joué aux pirates.
Quant à moi, l’appel du terrain de basket était fort. Mes amis m’attendaient déjà pour faire quelques lancers.
Je me préparai et hop!
Dans le mile! Ça m’a fait un bien fou.
À suivre...
Cool et merci, de ton commentaire en guise de réponse.
EH oui, il faut de tout pour faire un monde.
Aussi bien des différences.
Ainsi, que de bons (personnes gentilles et qui veuillent que du bien, par exemple).
Et des mauvais (personnes mal attentionnées, par exemple).
D'ailleurs heureusement, je dis, sinon, si on se verrait toujours en face de nous.
Et, ce serait bien triste.
Allez courage...
Je devine un peu la suite, HiHiHi...
Mais, je n'en dirais rien.
Mais en fait, j'ai l'impression que c'est la Mama, qui porte le pantalon dans ce foyer.
VIVE les femmes.
Grrr, même pas tranquille pour voir ses bons vieux potes, Lol.
Ça fait bizarre, bon après, hein, c'est comme ça.
La réaction du maire ne m'étonne même pas ! Quel minable, celui-là. Il faudrait lui faire une bonne publicité avant les prochaines élections
En tous cas, j'espère que les filles vont pouvoir se voir tranquillement avant qu'Alicia ne parte. Camille doit autre aussi malheureuse qu'elle, la pauvre. Et en prime, elle est punie ...
@Vivinie Oh oui. Une bonne dose de différences, ça fait du bien, je trouve!!!
Le papa était bien ami avec le maire alors, il n'osait pas trop élever le ton. Il est calme et ne s'avance pas trop. Signe Cancer.
La maman est une femme de Feu. Bélier ascendant Lion.
Est-ce que je suis la seule à donner des signes astrologiques à mes sims? hihihi
Ça fait un peu changement que ce soit la femme qui monte le ton et qui protège sa famille comme une Lionne!
Hihihi En allant au parc rejoindre ses amis, sa mère s'est rendue compte que ce serait peut-être la dernière fois qu'ils iraient dans ce parc en ville alors pourquoi ne pas y emmener toute la famille? Même en milieu de semaine, c'est pas grave, les enfants feront leurs devoirs plus tard.
Merci pour ton beau commentaire! C'est un plaisir de te lire!
@nathalie986 hihihi Oui, un bon minable, c'est vrai! hihihi J'ai pas pensé aux votes de la mairie, mais c'est un fait que ça ne l'aiderait pas!!!
Je Spoil un petit peu, mais le prochain épisode est principalement consacré aux deux jeunes femmes amoureuses. Elles vont donc se voir. Tranquillement? Hum... pas sûr pour ce dernier point. hihihi.
Merci beaucoup pour ton beau commentaire et ta lecture! C'est un plaisir de lire tes retours!
J'aurai pas pensée que ton histoire date de 80 -90 enfin j'aurai dit les temps moderne, car actuellement c'est un peu parfois comme ça, même si le directeur aurait été lynché pour avoir dit ça, je regrette que sa famille ne porte pas plainte ou même le tape pas 😂 sans parler du maire qu'elle idiot, il mérite pas d'être maire, c'est horrible
Ce qui me fait rire c'est quand tes personnages sont énerver mais que les sims sont heureux donc il sourit 😂
On peut dire que Olivia est bien protégé avec sa bande de mec malgré tout
Camille aïe j'imagine quelle va s'enfuir avec Olivia et sa famille ?
Son père la carrément enfermé wow
@L4GaM3US3 Je me mets dans l'ambiance de ces années-là, sans trop respecter les types de meubles, TV, etc.
hahaha oui j'ai de la misère à les rendre tous fâchés, faut tout le temps qu'il y en ait un qui sourit!!!
Une chance qu'Alicia a ses amis. Ils sont chouettes!
Ouep enfermée... mais bon, elle doit tout de même aller au lycée...
Merci pour ton beau message et ta lecture! J'ai un autre épisode qui arrive sous peu.
(J'essaie de garder une cadence: 1 épisode aux 2 jours. )
Le lendemain, mes parents avaient déjà planifié leur journée. Mon père allait chercher une maison ou un appartement et ma mère un lycée.
Je me sentais un peu coupable. C’était tout de même de ma faute si nous devions déménager. J’en ai donc parlé à ma mère.
« Je suis désolée, maman. Pour tout le mal que je vous cause.»
« Voyons ma chérie, ça fait partie des épreuves de la vie. Ce n’est pas grave. Ton père et moi avons un métier nomade, on peut travailler de n’importe où. Il faut juste trouver le meilleur lycée pour toi. » me répondit-elle.
Pendant la journée, j’étudiais. Je passais en revue ce que j’avais appris pour ne pas perdre mes notes. Le soir venu, mon ami Trey vint frapper à ma porte. C’était ma mère qui avait répondu.
« Bonjour! C’est pour vous dire que nous allons au Rooftop rejoindre Camille et qu’elle attend Alicia là-bas. »
« Merci beaucoup, je vais lui faire le message. »
J’étais plus que contente d’aller rejoindre Camille au club. Depuis le toit d’un immeuble, il surplombait San Myshuno. Ça m’a fait du bien de revoir Camille. Elle était magnifique.
Il me semblait que ça faisait une éternité que je ne l’avais pas vue.
« Alors, comment a été ta semaine? » lui demandai-je.
Je ne voulais pas me rappeler de mon expulsion et de tous les événements négatifs qui s’étaient passés. Nous étions ensemble, entourées d’amis et c’était ce qui était le plus important.
Alors, comme le DJ était en feu ce soir-là...
… j’ai invité Camille à danser!
Mais bon, comme je suis loin d’être douée en danse, je me suis contentée de lui faire la conversation. À chacun ses talents, comme on dit.
« Cette semaine a été difficile sans toi, me répondit-elle. J’ai su ton expulsion grâce à Roxanne! Elle était vraiment ravie. Mais je pense que toutes ses copines commencent à comprendre qui elle est vraiment. Peut-être qu’elle se retrouvera seule d’ici la fin de l’année... »
« Je suis désolée pour tout ce qui s’est passé, lui dis-je. Je ne sais pas dans quel lycée je vais partir faire mes études. J’espère que ce ne sera pas trop loin pour que nous puissions nous voir. On gardera contact! »
« Oui, ça va être difficile d’être loin de toi, ma chérie. » me répondit-elle.
À ce moment, j’avais envie de fondre dans ses bras. Mais tout ce que j’ai pu faire, c’était de pleurer. C’était plus fort que moi, c’était mes émotions et il a fallu que je les vive là, au club, devant tous mes amis.
Mais Lucky me remonta le moral.
« Ne t’inquiète pas, Alicia. Il te reste quelques mois à peine de lycée et tu pourras aller à la fac. Là-bas, tu retrouveras Camille. Il suffit de patienter quelques mois. »
« Et heureusement, nous avons des cellulaires! » s’exclama Camille en levant le sien vers le ciel comme si nous étions à un show de musique.
« Oui, c’est vrai. »
« Et il y a internet, ajouta Lucky. Son père ne pourra pas tout contrôler. »
J’étais encore démoralisée mais de voir Camille me fit un bien fou.
« Tu me tiendras au courant quand tu seras acceptée à la fac! J’étudie très fort pour t’y accompagner. Je t’écrirai à tous les jours. On pourrait même se faire des facetime, des photos et des vidéos! »
« Oui, oui et oui, me répondit Camille en riant. Et ne t’en fais pas pour papa, il va lâcher prise un moment donné et j’aurai plus de libertés pour faire ce que je veux. »
« Je te le souhaite. »
« Oh vous deux! Vous êtes mignonnes! » lança Lucky en riant.
« Et ça m’a l’air d’une histoire d’amour tragique, votre truc. » reprit Lucky.
« On réussira à être ensemble, tu verras. C’est une promesse. » ajoutai-je.
Ensuite, j’avais un petit creu alors on s’est dirigées vers le bar.
« Quels lycées tu as visité sur internet? me demanda Camille. C’est Jace qui m’en a parlé. »
« Oh… On regardait pour Concentration Sport. Il y en avait un à Del Sol Valley et à Oasis Spring. Mais je ne pense pas que mes parents veulent vivre dans le même cadre que San Myshuno ou dans un désert... »
Au même moment, Camille reçut un message. Elle regarda son téléphone, anxieuse.
« Alors, c’était qui? » lui demandai-je.
« Oh. Rien d’important. »
« Et pendant que nous serons loin l’une de l’autre, tu me promets qu’il n’y aura ni cachotteries, ni mensonges? » lui demandai-je, d’un air triste.
« Évidemment! Tu es ma petite-amie. » me répondit-elle.
« Alors... c’était qui, au téléphone? »
Elle éclata de rire.
« Mon père. Il se demandait où j’étais passée et je n’ai pas répondu. Je sais que je serai privée de sortie tout le week-end sans cellulaire et tout le tralala mais ça en valait la peine de passer du temps avec toi. »
« Oh, Camille. Je t’aime. » lui dis-je, émue.
« Je t’aime aussi, Alicia. »
Après cette soirée bien arrosée, je suis retournée chez moi. Le soir, seule, j’ai décidé d’ouvrir mon ancien livre d’école et de réviser un peu au clair de lune. Je pensais à Camille. Comment elle était forte pour tenir tête à son père. Je lui étais reconnaissante de sa patience, de sa persévérance et je savais au fond de moi que nous aurions bientôt des jours meilleurs. Il suffisait d’y croire.
À suivre...
Je savais d’avance que le week-end allait être difficile. Camille avait sans doute raison. Quand je lui écrivais, personne ne répondait. Son père devait lui avoir confisqué son téléphone.
Aujourd’hui, c’était la fête à Joey, mon petit frère. Il allait devenir un enfant. Ma mère était émue. Plus de bébé à la maison, fini les couches et les balbutiements. Ça grandissait vite!
Mais en matinée, c’était l’heure de faire les devoirs pour Kimberley et Jeremy. Et j’avais décidé de réviser un peu avec ma petite sœur. Je sortis mon vieux manuel scolaire et m’installai à la table de cuisine.
« Tu sais ce que tu pourrais faire? » me demanda ma sœur.
« Non, quoi? »
« Tu pourrais prendre l’ancien plan de cours et faire tous les exercices, comme si tu étais à l’école des adultes. Je sais qu’il y a une école où tu avances à ton rythme en lisant le manuel, tu pourrais faire pareil en attendant de trouver un lycée. »
« C’est une excellente idée! me suis-je exclamée. J’ai justement l’ancien plan de cours et les devoirs de mathématiques que je devais faire pour l’examen. Je vais les faire tout de suite. »
C’est ainsi qu’on s’est retrouvées toutes les deux à étudier, un samedi matin comme les autres.
« Est-ce que tu as pensé à ce que tu voudrais faire plus tard comme métier? Toi qui est si studieuse, tu vas sûrement vouloir aller à la fac! » demandai-je à ma sœur.
« J’y ai pensé, me répondit-elle. Je ne pense pas être Avocate ou Juge puisque je n’ai pas la faculté d’utiliser le mensonge pour en faire une vérité. J’aime beaucoup étudier le corps humain. Je pense que d’être Médecin serait une bonne voie pour moi. »
« Médecin? Wow! J’avoue que je te verrais bien en train de soigner des patients. »
Alors que mon petit frère Jeremy savait déjà ce qu’il allait devenir : un Scientifique!
À un certain moment, quelques coups se firent entendre et j’allai répondre. C’était mon ami Izaiah qui était venu me saluer.
« Héhé! Alicia! Quoi de neuf? Ça fait un bail! »
« J’avoue que ça faisait un bon moment. » lui dis-je pendant notre accolade virile.
« J’ai été pris par tout ça, les études et la famille. Comme toi, mais bon, en moins corsé. »
« Haha! Moins corsé. J’aime bien que tu compares nos vies comme un vin. »
« Bah… Tu sais bien que mes parents adorent le vin… peut-être un peu trop même! »
« Oh lala… C’est vrai? »
« Ben oui… ils ne m’ont pas vu partir. J’ai su que c’était la fête de Joey. Je peux m’inviter? »
« Tu sais bien que tu es toujours le bienvenu! Les invités doivent arriver vers 16h alors tu es en avance. Tu veux rentrer écouter du métal? »
« Bah... ouais, pourquoi pas? Tu as bien dit : Métal? »
« Ouais. C’est notre musique familiale préférée, ces temps-ci. Même mon père fait de la Air-Guitar quelques fois. Je dois t’avouer que c’est un moment mémorable! » lui dis-je en riant.
Dès que nous sommes entrés, une bonne odeur nous parvint. Ma mère était en train de faire le gâteau de fête.
À force d’écouter de la bonne musique, on s’est mis à danser!
Évidemment, les invités ont commencé à affluer. Ils se sont joints à nous. J’étais surprise et très contente que ma mère ait invité tous mes amis.
Puis, ce fut le grand moment pour Joey de souffler les bougies! Bonne fête Joey!
Hip! Hip! Hip! Hourra!
Joey devint un enfant! Joey et Jeremy se ressemblaient vraiment beaucoup.
Prendre le repas entre amis m’avait fait beaucoup de bien. Je pense que ma mère savait que j’avais besoin de cette thérapie, que mes amis étaient mon échappatoire à tout ce qui s’était passé.
Pendant que ma mère prépara du café et que ma sœur faisait la vaisselle, je m’étais éclipsée aux toilettes.
C’est là que je reçu un texto. Je ne pouvais m’empêcher de le lire. C’était Camille.
« Je pense à toi, écrivait-elle. Tu souhaiteras Bonne fête à Joey pour moi. Ok? Je t’aime. Tu me manques. »
Je lui écrivis à mon tour.
« Je t’aime aussi. Je lui ferai le message. Mon petit frère comprend malgré son jeune âge, ne t’inquiète pas. Prends soin de toi. »
Un arôme de café flottait dans l’air.
« Café! » s’écria ma mère depuis la cuisine.
Je me suis empressée de me prendre une tasse et d’aller la boire dans le salon. Tristan et Chad vinrent me rejoindre.
« Alors, comment ça va? » me demanda Tristan.
« Ça va. » lui répondis-je.
« Je croise Camille tous les jours et elle est très malheureuse, avoua-t-il. Je voulais juste que tu le saches. »
« Vraiment? »
J’avais le coeur gros, juste d’y penser.
« Elle n’a pas pu venir ce soir, lui répondis-je. J’espère la voir cette semaine. »
« J’espère pour toi. C’est triste cette histoire. Mais bon, au peut traîner au basket demain si tu veux. Ça pourrait te remonter le moral. »
« Ouais, c’est une bonne idée. »
« Ou on peut jouer au Foot comme à Sulani, c’était cool. »
« Oui, c’était cool. On aurait dû rester là-bas! » plaisantai-je.
J’y serais restée quelques jours de plus avec Camille. C’était un rêve utopique mais on a bien le droit de rêver, non?
À suivre...
Kimberley sait déjà déjà ce qu'elle veut faire plus tard, c'est bien. Elle a la tête sur les épaules cette petite
Le père de Camille a lâché du lest, on dirait, puisqu'elle a pu envoyer un message à Alicia. J'espère qu'elle sera vite autorisée à sortir pour qu'elles puissent se revoir.
Petit aparté, juste comme ça : les copains d'Alicia sont vraiment tous très beaux !
Oui, Kimberley est vraiment mature pour son âge! Je l'aime beaucoup!
Camille a réussi à lui envoyer un message! Pas certain qu'il soit assez gentil pour la laisser sortir! On verra la suite!
Oui, ses amis sont tous très très beau. Je les ai choisi au hasard dans ma bibliothèque. J'avoue qu'ils sont canons!
Le lendemain matin, nous avions tous dormi très tard. On s’est rejoint en famille pour déjeuner, mais maman était beaucoup trop fatiguée alors elle est restée couchée pour faire la grasse matinée. Après tout ce qui s’était passé, elle le méritait grandement! J’entamai alors la conversation.
« Alors, papa? Comment ça se passe, les recherches pour une nouvelle demeure? »
Mon père soupira.
« Pas aussi bien que je ne le pensais. J’ai appelé à Del Sol Valley et Newcrest, les deux villes les plus proches d’ici et il n’y a rien de disponible qui soit dans notre budget. Il va falloir s’éloigner encore plus. »
Car oui, mes parents avaient quelques sous de côté mais rien de faramineux. Or, je savais que ce serait impossible de trouver une demeure abordable à Del Sol Valley. Mais alors Newcrest?
« C’est surprenant qu’il n’y ait rien à Newcrest... As-tu pensé à Magnolia Promenade?» avançai-je.
« J’étais aussi surpris que toi. Il y a aucun appartement de disponible ni aucune maison. C’est une vraie pénurie en ce moment. Les sims veulent quitter la grande ville et se rapprocher de la campagne. Ce n’est plus la mode de vivre en ville... »
« Pour ce qui est de Magnolia Promenade, c’était la prochaine étape sur ma liste! »
« Merci papa, merci pour tout. »
« Ne t’en fais, ma grande fille, on trouvera. On trouve toujours, tu le sais bien. »
« Oui, je sais. »
Après le déjeuner, je décidai d’aller rejoindre mes amis au terrain de basket.
Bien que je pensais à mon départ imminent vers l’inconnu et à ma séparation avec Camille, j’avais oublié le fait que je quitterais également mes amis. Eux aussi, je ne les verrais plus.
Après quelques paniers, je suis allée me chercher des Taquitos. Un des avantages de la ville qui allait grandement me manquer. Il y avait toujours des petits kiosques de nourriture dans les rues. Parfois, juste à côté du terrain de basket!
Je devais parler à Tristan. Il était mon meilleur ami et nos conversations allaient grandement me manquer.
« Il faudra garder contact! me lança Tristan. Ce n’est pas aussi drôle quand tu n’es pas là! »
Je partis à rire.
« Ouais, je sais. Il se passe toujours plein de choses dans ma vie. »
« Ta vie est passionnante Alicia. Toi, au moins, il y a de l’action. Je pourrais mener la vie dure à Roxanne en ton absence, je serais ton vengeur personnel... »
« Oh non! Je ne veux pas qu’il t’arrive malheur. Des plans pour qu’elle pense que c’est moi qui t’envoie… Je ne voudrais pas m’attirer plus d’ennuis. »
« Mais non, Alicia, ce ne serait que des trucs rigolo. Tu me connais. Des grenouilles dans le sac à dos, de la gomme dans les cheveux, quelques bombes puantes dans son linge de gym… des trucs comme ça. TO-TA-LE-MENT inoffensif!»
Je partis à rire.
« T’es pas sérieux? On est plus au primaire! »
« Regarde-moi à nouveau et dis que je ne suis pas sérieux! »
Évidemment, je ne savais pas s’il allait vraiment faire ce qu’il avait dit. Je devais avouer que je riais intérieurement s’il le faisait vraiment. J’espérais qu’il m’enverrait une photo ou une vidéo s’il advenait le cas mais je ne voulais pas trop l’encourager. Tristan aimait les sensations fortes et quand on le mettait au défi, il le relevait sans se poser de questions. Sans même se soucier de sa santé ou s’il allait s’en sortir vivant. Il était comme ça et c’était ce petit côté impulsif que j’aimais le plus chez lui.
« Alors, petite sœur, un petit câlin pour la route? »
« Oh oui, mon meilleur ami. Je ne sais pas si on va se revoir avant que je ne parte... »
« Tu m’écris dès que tu as des nouvelles à ce sujet! »
« Sans faute. Je verrai si je peux faire une soirée d’au revoir chez moi. Je vais demander à mes parents. »
« Oh bonne idée! La mousse au chocolat était top à la fête à Joey! »
« Ouais je sais. Maman avait engagé un cuisinier. C’était trop bon! »
Et bien sûr, on a terminé cet après-midi en beauté avec quelques échanges de foot.
Tristan, mon meilleur ami, tu vas me manquer.
En revenant chez moi, j’étais à temps pour le souper en famille. Nous étions tous attablés et les sujets de conversation fusèrent d’un côté à l’autre de la table. J’avais toujours aimé ces moments.
« Je dois vous annoncer quelque chose d’extraordinaire! » dit alors ma mère.
« Quoi donc, ma chérie? » demanda mon père.
« Quoi, qu’est-ce qu’il y a? Je vais avoir un cadeau de plus pour ma fête? » demanda Joey.
« Arrête de penser à tes jouets, tu en as assez non? » gronda Jeremy.
Ma mère prit alors la parole.
« J’ai été prendre le courrier cet après-midi... »
« … Sur l’enveloppe, c’était une écriture qui m’était familière. L’adresse me rappelait de bons souvenirs et le timbre venait d’un endroit magnifique... »
« Allez maman! C’était de qui, cette enveloppe? » demandai-je, impatiente.
« Oui, oui, de qui! » s’impatienta Jeremy.
« Elle venait de ma soeur, à Henford-on-Bagley! »
« Quoi! » s’exclama mon père, surpris.
« Cela faisait longtemps qu’on s’était écrit, je l’admets. Depuis notre mariage, je ne lui ai écris que quelques lettres, annonçant la naissance de mes enfants. Puis, le temps a passé. Quand j’étais jeune et amoureuse de votre père, mes parents étaient contre ce mariage et voulaient que j’épouse un fermier pour reprendre la terre. Mais j’ai refusé. J’aimais trop Jhon pour devoir vivre sans lui. »
« Alors, je me suis enfuie de chez moi. J’avais promis à ma sœur de lui écrire. Je lui envoyais quelques lettres, mais à chaque fois que je recevais les siennes, elle me demandait sans cesse de revenir. Finalement, ça a commencé à me taper sur les nerfs et j’ai arrêté de lui écrire. Mes frères s’y sont mis de la partie eux aussi, mais je ne leur ai pas écris non plus. Bref, j’avais coupé les ponts. »
« Mais cette lettre est spéciale et elle tombe à pic, comme on dit. Mes parents se font vieux et ne peuvent plus prendre soin de la plantation familiale. Ma sœur vit chez son mari et mes frères ont leur propres demeures. Personne ne la reprend. Genny me demande si je la veux sinon, elle devra la vendre. C’est un ultimatum qui tombe au bon moment. Si j’accepte, nous pourrions vivre en campagne, à Henford-on-Bagley, dans ma maison d’enfance. Ce serait le plus beau jour de ma vie que d’y vivre avec mon mari et ma famille! »
« Donc, aimeriez-vous vivre en campagne? » demanda ma mère.
« Quoi? Évidemment! m’exclamai-je. Mais il faudrait que je regarde là-bas pour m’inscrire au lycée.»
« C’est déjà fait et ils acceptent ta candidature. J’ai réussi à faire quelques appels cet après-midi. »
« On pourra avoir des poules? » demanda Kimberley.
« Et une vache? » demanda Jeremy.
« Oui et oui, répondit ma mère, le sourire aux lèvres. Tout ça et bien plus encore. Vous comprendrez en voyant le domaine familial des Jhonson. »
« Et… ils ont accepté ma candidature tout de suite? Malgré mes différences…? » demandai-je.
« J’ai appelé le lycée et ils ont accepté tout de suite. Être différent veut dire unique, à Henford-on-Bagley. Enfin, tu comprendrais en voyant le Gardien des créatures... » dit-elle en souriant.
« Heu… quoi? On va vivre en campagne ou au Pays des merveilles?! » demandai-je en riant.
Toute la famille parti à rire.
À suivre…
Réponses
D'un autre côté, beaucoup de pays dans le monde, sont encore fermés à l'homosexualité et la diversité de genre.
Même chez nous, sans qu'on s'en rende compte, les gens ont des préjugés ou ne te serve pas si tu es gay. J'en ai vu de toutes les couleurs.
Alors oui, ça existe encore. Malheureusement.
C'est sûr qu'un Proviseur ne virerait pas une élève pour ça, il trouverait plein d'autres raisons sinon il aurait un procès, c'est certain.
Mais bon, dans mon histoire, je ne voulais pas non plus que les parents poursuivent le Proviseur dans un procès.
C'est surtout l'image globale de San Myshuno qui est fermée totalement à la diversité, aux gens différents.
Et oui, vivement ses parents!
Merci pour ta lecture et ton beau message!!!
Le lendemain matin, mes parents attendirent que Kimberley et Jeremy partent à l'école pour déposer Joey à la garderie et se diriger à la mairie de la ville. Pendant ce temps, je restai sagement à l'appartement pour visiter les sites des différents lycées.
Il y avait quelqu’un, dans cet immense bâtiment, à qui mes parents voulaient parler.
Le maire de la ville, le père de ma bien-aimée, dans son lieu de travail officiel.
« Bonjour, Arthur. On est venu te parler de quelque chose d’important. » commença ma mère.
« Que se passe-t-il? » demanda-t-il.
« Allez-vous nous dire la vérité? » demanda ma mère.
« Évidemment. »
« Alicia a été expulsé du lycée. Avez-vous défendu la cause d’Alicia auprès du Proviseur?»
« Vous savez, c’est peut-être mieux ainsi. Alicia pourra se trouver une école adaptée aux personnes comme elle... »
« Qu’est-ce que vous racontez là, Arthur? C’est ridicule! »
« Tu as dit que tu changerais les choses. » lui rappela mon père.
« Bien sûr que non, Jhon. J’ai dis que les choses pouvaient changer. Votre fille semait la zézanie au lycée. Étant un garçon dans le corps d’une fille, ce doit être difficile... »
« Quoi?! explosa ma mère. Ma fille aime s’habiller à la mode masculine et elle aime les femmes. Qu’y a-t-il de mal à cela? »
Le maire se mit à rire.
« Voyons… votre fille est différente. Et il n’est pas question que ma fille sorte avec une autre fille. Je vais lui enlever ces idées de la tête! »
« Alors c’est ça, la vraie raison de son expulsion? Il faut sauver votre réputation? »
« Exactement. En étant expulsée, Camille pourra se trouver un bon parti. »
« Camille a son mot à dire dans cette histoire, vous savez. »
« Je ferai le nécessaire pour qu’elle suive mes ordres à la lettre. Je suis le maire, quand même. »
« Je vois, rétorqua ma mère. Donc, vous brisez le coeur de deux jeunes filles et tout ce qui vous importe, c’est votre réputation? »
« Oui. »
« Très bien. On se dit adieu, Arthur. Je vous souhaite d’être heureux dans votre décision et d’être assez fort pour consoler votre fille... »
De ce fait, l’amitié de mon père et d’Arthur se termina ce jour-là. Mes parents quittèrent la mairie sans un regard en arrière.
Ce jour-là, j’appelai Camille pour que nous puissions nous voir après ses cours.
« Salut Camille, c’est moi. »
« Je ne peux pas sortir, me dit-elle. Je suis punie. Mon père a fermé ma porte à clé. »
« Quoi? Mais pourquoi? »
« Je sais pour ton expulsion. Il refuse que je te voie. Mais… je vais voir si je peux sortir demain… peut-être que je pourrais manquer le bus et aller dans un club. On pourrait se rejoindre là-bas! »
« C’est une bonne idée. À demain alors. Courage, ma belle, on va s’en sortir! »
Pour me changer les idées, je contactai ma bande pour du basket au parc. Étrangement, toute la famille me suivit.
Mes parents optèrent pour la patinoire.
Joey se retrouva enseveli dans la piscine à balles.
Jeremy et Kimberly ont joué aux pirates.
Quant à moi, l’appel du terrain de basket était fort. Mes amis m’attendaient déjà pour faire quelques lancers.
Je me préparai et hop!
Dans le mile! Ça m’a fait un bien fou.
À suivre...
Kikou Oiseau De Lune.
Cool et merci, de ton commentaire en guise de réponse.
EH oui, il faut de tout pour faire un monde.
Aussi bien des différences.
Ainsi, que de bons (personnes gentilles et qui veuillent que du bien, par exemple).
Et des mauvais (personnes mal attentionnées, par exemple).
D'ailleurs heureusement, je dis, sinon, si on se verrait toujours en face de nous.
Et, ce serait bien triste.
Allez courage...
Je devine un peu la suite, HiHiHi...
Mais, je n'en dirais rien.
Mais en fait, j'ai l'impression que c'est la Mama, qui porte le pantalon dans ce foyer.
VIVE les femmes.
Grrr, même pas tranquille pour voir ses bons vieux potes, Lol.
Ça fait bizarre, bon après, hein, c'est comme ça.
Merci, pour ce bon moment de lecture.
" ma présentation " <- Avec les liens de mes contributions au sein de la communauté. Mon *~ STUDIO ~* CRÉAS Constructions & Graphisme. Ma *~ GALERIE ~*
Mes Histoires & Challenges : ░ THE MARGINAL ░ / ~ ASTRO ~ / Conte " Hansel & Gretel " / Film " Le DESTIN " / " ~ COLUMBO ~ série policière " Bon jeu à tous.
En tous cas, j'espère que les filles vont pouvoir se voir tranquillement avant qu'Alicia ne parte. Camille doit autre aussi malheureuse qu'elle, la pauvre. Et en prime, elle est punie ...
Le papa était bien ami avec le maire alors, il n'osait pas trop élever le ton. Il est calme et ne s'avance pas trop. Signe Cancer.
La maman est une femme de Feu. Bélier ascendant Lion.
Est-ce que je suis la seule à donner des signes astrologiques à mes sims? hihihi
Ça fait un peu changement que ce soit la femme qui monte le ton et qui protège sa famille comme une Lionne!
Hihihi En allant au parc rejoindre ses amis, sa mère s'est rendue compte que ce serait peut-être la dernière fois qu'ils iraient dans ce parc en ville alors pourquoi ne pas y emmener toute la famille? Même en milieu de semaine, c'est pas grave, les enfants feront leurs devoirs plus tard.
Merci pour ton beau commentaire! C'est un plaisir de te lire!
@nathalie986 hihihi Oui, un bon minable, c'est vrai! hihihi J'ai pas pensé aux votes de la mairie, mais c'est un fait que ça ne l'aiderait pas!!!
Je Spoil un petit peu, mais le prochain épisode est principalement consacré aux deux jeunes femmes amoureuses.
Merci beaucoup pour ton beau commentaire et ta lecture! C'est un plaisir de lire tes retours!
Ce qui me fait rire c'est quand tes personnages sont énerver mais que les sims sont heureux donc il sourit 😂
On peut dire que Olivia est bien protégé avec sa bande de mec malgré tout
Camille aïe j'imagine quelle va s'enfuir avec Olivia et sa famille ?
Son père la carrément enfermé wow
Journal d'un dégonflé
hahaha oui j'ai de la misère à les rendre tous fâchés, faut tout le temps qu'il y en ait un qui sourit!!!
Une chance qu'Alicia a ses amis. Ils sont chouettes!
Ouep enfermée... mais bon, elle doit tout de même aller au lycée...
Merci pour ton beau message et ta lecture!
(J'essaie de garder une cadence: 1 épisode aux 2 jours.
Ahah pour la cadence moi j'en n'ai pas, je peu oublier 2 fois en une journée si je peux 😂
Journal d'un dégonflé
Le lendemain, mes parents avaient déjà planifié leur journée. Mon père allait chercher une maison ou un appartement et ma mère un lycée.
Je me sentais un peu coupable. C’était tout de même de ma faute si nous devions déménager. J’en ai donc parlé à ma mère.
« Je suis désolée, maman. Pour tout le mal que je vous cause.»
« Voyons ma chérie, ça fait partie des épreuves de la vie. Ce n’est pas grave. Ton père et moi avons un métier nomade, on peut travailler de n’importe où. Il faut juste trouver le meilleur lycée pour toi. » me répondit-elle.
Pendant la journée, j’étudiais. Je passais en revue ce que j’avais appris pour ne pas perdre mes notes. Le soir venu, mon ami Trey vint frapper à ma porte. C’était ma mère qui avait répondu.
« Bonjour! C’est pour vous dire que nous allons au Rooftop rejoindre Camille et qu’elle attend Alicia là-bas. »
« Merci beaucoup, je vais lui faire le message. »
J’étais plus que contente d’aller rejoindre Camille au club. Depuis le toit d’un immeuble, il surplombait San Myshuno. Ça m’a fait du bien de revoir Camille. Elle était magnifique.
Il me semblait que ça faisait une éternité que je ne l’avais pas vue.
« Alors, comment a été ta semaine? » lui demandai-je.
Je ne voulais pas me rappeler de mon expulsion et de tous les événements négatifs qui s’étaient passés. Nous étions ensemble, entourées d’amis et c’était ce qui était le plus important.
Alors, comme le DJ était en feu ce soir-là...
… j’ai invité Camille à danser!
Mais bon, comme je suis loin d’être douée en danse, je me suis contentée de lui faire la conversation. À chacun ses talents, comme on dit.
« Cette semaine a été difficile sans toi, me répondit-elle. J’ai su ton expulsion grâce à Roxanne! Elle était vraiment ravie. Mais je pense que toutes ses copines commencent à comprendre qui elle est vraiment. Peut-être qu’elle se retrouvera seule d’ici la fin de l’année... »
« Je suis désolée pour tout ce qui s’est passé, lui dis-je. Je ne sais pas dans quel lycée je vais partir faire mes études. J’espère que ce ne sera pas trop loin pour que nous puissions nous voir. On gardera contact! »
« Oui, ça va être difficile d’être loin de toi, ma chérie. » me répondit-elle.
À ce moment, j’avais envie de fondre dans ses bras. Mais tout ce que j’ai pu faire, c’était de pleurer. C’était plus fort que moi, c’était mes émotions et il a fallu que je les vive là, au club, devant tous mes amis.
Mais Lucky me remonta le moral.
« Ne t’inquiète pas, Alicia. Il te reste quelques mois à peine de lycée et tu pourras aller à la fac. Là-bas, tu retrouveras Camille. Il suffit de patienter quelques mois. »
« Et heureusement, nous avons des cellulaires! » s’exclama Camille en levant le sien vers le ciel comme si nous étions à un show de musique.
« Oui, c’est vrai. »
« Et il y a internet, ajouta Lucky. Son père ne pourra pas tout contrôler. »
J’étais encore démoralisée mais de voir Camille me fit un bien fou.
« Tu me tiendras au courant quand tu seras acceptée à la fac! J’étudie très fort pour t’y accompagner. Je t’écrirai à tous les jours. On pourrait même se faire des facetime, des photos et des vidéos! »
« Oui, oui et oui, me répondit Camille en riant. Et ne t’en fais pas pour papa, il va lâcher prise un moment donné et j’aurai plus de libertés pour faire ce que je veux. »
« Je te le souhaite. »
« Oh vous deux! Vous êtes mignonnes! » lança Lucky en riant.
« Et ça m’a l’air d’une histoire d’amour tragique, votre truc. » reprit Lucky.
« On réussira à être ensemble, tu verras. C’est une promesse. » ajoutai-je.
Ensuite, j’avais un petit creu alors on s’est dirigées vers le bar.
« Quels lycées tu as visité sur internet? me demanda Camille. C’est Jace qui m’en a parlé. »
« Oh… On regardait pour Concentration Sport. Il y en avait un à Del Sol Valley et à Oasis Spring. Mais je ne pense pas que mes parents veulent vivre dans le même cadre que San Myshuno ou dans un désert... »
Au même moment, Camille reçut un message. Elle regarda son téléphone, anxieuse.
« Alors, c’était qui? » lui demandai-je.
« Oh. Rien d’important. »
« Et pendant que nous serons loin l’une de l’autre, tu me promets qu’il n’y aura ni cachotteries, ni mensonges? » lui demandai-je, d’un air triste.
« Évidemment! Tu es ma petite-amie. » me répondit-elle.
« Alors... c’était qui, au téléphone? »
Elle éclata de rire.
« Mon père. Il se demandait où j’étais passée et je n’ai pas répondu. Je sais que je serai privée de sortie tout le week-end sans cellulaire et tout le tralala mais ça en valait la peine de passer du temps avec toi. »
« Oh, Camille. Je t’aime. » lui dis-je, émue.
« Je t’aime aussi, Alicia. »
Après cette soirée bien arrosée, je suis retournée chez moi. Le soir, seule, j’ai décidé d’ouvrir mon ancien livre d’école et de réviser un peu au clair de lune. Je pensais à Camille. Comment elle était forte pour tenir tête à son père. Je lui étais reconnaissante de sa patience, de sa persévérance et je savais au fond de moi que nous aurions bientôt des jours meilleurs. Il suffisait d’y croire.
À suivre...
En tous cas, je suis vraiment heureuse qu'Alicia et Camille aient pu se revoir avant le départ d'Alicia
Merci pour ton commentaire! Ça fait super plaisir!
Je savais d’avance que le week-end allait être difficile. Camille avait sans doute raison. Quand je lui écrivais, personne ne répondait. Son père devait lui avoir confisqué son téléphone.
Aujourd’hui, c’était la fête à Joey, mon petit frère. Il allait devenir un enfant. Ma mère était émue. Plus de bébé à la maison, fini les couches et les balbutiements. Ça grandissait vite!
Mais en matinée, c’était l’heure de faire les devoirs pour Kimberley et Jeremy. Et j’avais décidé de réviser un peu avec ma petite sœur. Je sortis mon vieux manuel scolaire et m’installai à la table de cuisine.
« Tu sais ce que tu pourrais faire? » me demanda ma sœur.
« Non, quoi? »
« Tu pourrais prendre l’ancien plan de cours et faire tous les exercices, comme si tu étais à l’école des adultes. Je sais qu’il y a une école où tu avances à ton rythme en lisant le manuel, tu pourrais faire pareil en attendant de trouver un lycée. »
« C’est une excellente idée! me suis-je exclamée. J’ai justement l’ancien plan de cours et les devoirs de mathématiques que je devais faire pour l’examen. Je vais les faire tout de suite. »
C’est ainsi qu’on s’est retrouvées toutes les deux à étudier, un samedi matin comme les autres.
« Est-ce que tu as pensé à ce que tu voudrais faire plus tard comme métier? Toi qui est si studieuse, tu vas sûrement vouloir aller à la fac! » demandai-je à ma sœur.
« J’y ai pensé, me répondit-elle. Je ne pense pas être Avocate ou Juge puisque je n’ai pas la faculté d’utiliser le mensonge pour en faire une vérité. J’aime beaucoup étudier le corps humain. Je pense que d’être Médecin serait une bonne voie pour moi. »
« Médecin? Wow! J’avoue que je te verrais bien en train de soigner des patients. »
Alors que mon petit frère Jeremy savait déjà ce qu’il allait devenir : un Scientifique!
À un certain moment, quelques coups se firent entendre et j’allai répondre. C’était mon ami Izaiah qui était venu me saluer.
« Héhé! Alicia! Quoi de neuf? Ça fait un bail! »
« J’avoue que ça faisait un bon moment. » lui dis-je pendant notre accolade virile.
« J’ai été pris par tout ça, les études et la famille. Comme toi, mais bon, en moins corsé. »
« Haha! Moins corsé. J’aime bien que tu compares nos vies comme un vin. »
« Bah… Tu sais bien que mes parents adorent le vin… peut-être un peu trop même! »
« Oh lala… C’est vrai? »
« Ben oui… ils ne m’ont pas vu partir. J’ai su que c’était la fête de Joey. Je peux m’inviter? »
« Tu sais bien que tu es toujours le bienvenu! Les invités doivent arriver vers 16h alors tu es en avance. Tu veux rentrer écouter du métal? »
« Bah... ouais, pourquoi pas? Tu as bien dit : Métal? »
« Ouais. C’est notre musique familiale préférée, ces temps-ci. Même mon père fait de la Air-Guitar quelques fois. Je dois t’avouer que c’est un moment mémorable! » lui dis-je en riant.
Dès que nous sommes entrés, une bonne odeur nous parvint. Ma mère était en train de faire le gâteau de fête.
À force d’écouter de la bonne musique, on s’est mis à danser!
Évidemment, les invités ont commencé à affluer. Ils se sont joints à nous. J’étais surprise et très contente que ma mère ait invité tous mes amis.
Puis, ce fut le grand moment pour Joey de souffler les bougies! Bonne fête Joey!
Hip! Hip! Hip! Hourra!
Joey devint un enfant! Joey et Jeremy se ressemblaient vraiment beaucoup.
Prendre le repas entre amis m’avait fait beaucoup de bien. Je pense que ma mère savait que j’avais besoin de cette thérapie, que mes amis étaient mon échappatoire à tout ce qui s’était passé.
Pendant que ma mère prépara du café et que ma sœur faisait la vaisselle, je m’étais éclipsée aux toilettes.
C’est là que je reçu un texto. Je ne pouvais m’empêcher de le lire. C’était Camille.
« Je pense à toi, écrivait-elle. Tu souhaiteras Bonne fête à Joey pour moi. Ok? Je t’aime. Tu me manques. »
Je lui écrivis à mon tour.
« Je t’aime aussi. Je lui ferai le message. Mon petit frère comprend malgré son jeune âge, ne t’inquiète pas. Prends soin de toi. »
Un arôme de café flottait dans l’air.
« Café! » s’écria ma mère depuis la cuisine.
Je me suis empressée de me prendre une tasse et d’aller la boire dans le salon. Tristan et Chad vinrent me rejoindre.
« Alors, comment ça va? » me demanda Tristan.
« Ça va. » lui répondis-je.
« Je croise Camille tous les jours et elle est très malheureuse, avoua-t-il. Je voulais juste que tu le saches. »
« Vraiment? »
J’avais le coeur gros, juste d’y penser.
« Elle n’a pas pu venir ce soir, lui répondis-je. J’espère la voir cette semaine. »
« J’espère pour toi. C’est triste cette histoire. Mais bon, au peut traîner au basket demain si tu veux. Ça pourrait te remonter le moral. »
« Ouais, c’est une bonne idée. »
« Ou on peut jouer au Foot comme à Sulani, c’était cool. »
« Oui, c’était cool. On aurait dû rester là-bas! » plaisantai-je.
J’y serais restée quelques jours de plus avec Camille. C’était un rêve utopique mais on a bien le droit de rêver, non?
À suivre...
Kimberley sait déjà déjà ce qu'elle veut faire plus tard, c'est bien. Elle a la tête sur les épaules cette petite
Le père de Camille a lâché du lest, on dirait, puisqu'elle a pu envoyer un message à Alicia. J'espère qu'elle sera vite autorisée à sortir pour qu'elles puissent se revoir.
Petit aparté, juste comme ça : les copains d'Alicia sont vraiment tous très beaux !
Oui, Kimberley est vraiment mature pour son âge!
Camille a réussi à lui envoyer un message! Pas certain qu'il soit assez gentil pour la laisser sortir! On verra la suite!
Oui, ses amis sont tous très très beau. Je les ai choisi au hasard dans ma bibliothèque.
Merci pour le beau commentaire et ta lecture!
Le lendemain matin, nous avions tous dormi très tard. On s’est rejoint en famille pour déjeuner, mais maman était beaucoup trop fatiguée alors elle est restée couchée pour faire la grasse matinée. Après tout ce qui s’était passé, elle le méritait grandement! J’entamai alors la conversation.
« Alors, papa? Comment ça se passe, les recherches pour une nouvelle demeure? »
Mon père soupira.
« Pas aussi bien que je ne le pensais. J’ai appelé à Del Sol Valley et Newcrest, les deux villes les plus proches d’ici et il n’y a rien de disponible qui soit dans notre budget. Il va falloir s’éloigner encore plus. »
Car oui, mes parents avaient quelques sous de côté mais rien de faramineux. Or, je savais que ce serait impossible de trouver une demeure abordable à Del Sol Valley. Mais alors Newcrest?
« C’est surprenant qu’il n’y ait rien à Newcrest... As-tu pensé à Magnolia Promenade?» avançai-je.
« J’étais aussi surpris que toi. Il y a aucun appartement de disponible ni aucune maison. C’est une vraie pénurie en ce moment. Les sims veulent quitter la grande ville et se rapprocher de la campagne. Ce n’est plus la mode de vivre en ville... »
« Pour ce qui est de Magnolia Promenade, c’était la prochaine étape sur ma liste! »
« Merci papa, merci pour tout. »
« Ne t’en fais, ma grande fille, on trouvera. On trouve toujours, tu le sais bien. »
« Oui, je sais. »
Après le déjeuner, je décidai d’aller rejoindre mes amis au terrain de basket.
Bien que je pensais à mon départ imminent vers l’inconnu et à ma séparation avec Camille, j’avais oublié le fait que je quitterais également mes amis. Eux aussi, je ne les verrais plus.
Après quelques paniers, je suis allée me chercher des Taquitos. Un des avantages de la ville qui allait grandement me manquer. Il y avait toujours des petits kiosques de nourriture dans les rues. Parfois, juste à côté du terrain de basket!
Je devais parler à Tristan. Il était mon meilleur ami et nos conversations allaient grandement me manquer.
« Il faudra garder contact! me lança Tristan. Ce n’est pas aussi drôle quand tu n’es pas là! »
Je partis à rire.
« Ouais, je sais. Il se passe toujours plein de choses dans ma vie. »
« Ta vie est passionnante Alicia. Toi, au moins, il y a de l’action. Je pourrais mener la vie dure à Roxanne en ton absence, je serais ton vengeur personnel... »
« Oh non! Je ne veux pas qu’il t’arrive malheur. Des plans pour qu’elle pense que c’est moi qui t’envoie… Je ne voudrais pas m’attirer plus d’ennuis. »
« Mais non, Alicia, ce ne serait que des trucs rigolo. Tu me connais. Des grenouilles dans le sac à dos, de la gomme dans les cheveux, quelques bombes puantes dans son linge de gym… des trucs comme ça. TO-TA-LE-MENT inoffensif!»
Je partis à rire.
« T’es pas sérieux? On est plus au primaire! »
« Regarde-moi à nouveau et dis que je ne suis pas sérieux! »
Évidemment, je ne savais pas s’il allait vraiment faire ce qu’il avait dit. Je devais avouer que je riais intérieurement s’il le faisait vraiment. J’espérais qu’il m’enverrait une photo ou une vidéo s’il advenait le cas mais je ne voulais pas trop l’encourager. Tristan aimait les sensations fortes et quand on le mettait au défi, il le relevait sans se poser de questions. Sans même se soucier de sa santé ou s’il allait s’en sortir vivant. Il était comme ça et c’était ce petit côté impulsif que j’aimais le plus chez lui.
« Alors, petite sœur, un petit câlin pour la route? »
« Oh oui, mon meilleur ami. Je ne sais pas si on va se revoir avant que je ne parte... »
« Tu m’écris dès que tu as des nouvelles à ce sujet! »
« Sans faute. Je verrai si je peux faire une soirée d’au revoir chez moi. Je vais demander à mes parents. »
« Oh bonne idée! La mousse au chocolat était top à la fête à Joey! »
« Ouais je sais. Maman avait engagé un cuisinier. C’était trop bon! »
Et bien sûr, on a terminé cet après-midi en beauté avec quelques échanges de foot.
Tristan, mon meilleur ami, tu vas me manquer.
En revenant chez moi, j’étais à temps pour le souper en famille. Nous étions tous attablés et les sujets de conversation fusèrent d’un côté à l’autre de la table. J’avais toujours aimé ces moments.
« Je dois vous annoncer quelque chose d’extraordinaire! » dit alors ma mère.
« Quoi donc, ma chérie? » demanda mon père.
« Quoi, qu’est-ce qu’il y a? Je vais avoir un cadeau de plus pour ma fête? » demanda Joey.
« Arrête de penser à tes jouets, tu en as assez non? » gronda Jeremy.
Ma mère prit alors la parole.
« J’ai été prendre le courrier cet après-midi... »
« … Sur l’enveloppe, c’était une écriture qui m’était familière. L’adresse me rappelait de bons souvenirs et le timbre venait d’un endroit magnifique... »
« Allez maman! C’était de qui, cette enveloppe? » demandai-je, impatiente.
« Oui, oui, de qui! » s’impatienta Jeremy.
« Elle venait de ma soeur, à Henford-on-Bagley! »
« Quoi! » s’exclama mon père, surpris.
« Cela faisait longtemps qu’on s’était écrit, je l’admets. Depuis notre mariage, je ne lui ai écris que quelques lettres, annonçant la naissance de mes enfants. Puis, le temps a passé. Quand j’étais jeune et amoureuse de votre père, mes parents étaient contre ce mariage et voulaient que j’épouse un fermier pour reprendre la terre. Mais j’ai refusé. J’aimais trop Jhon pour devoir vivre sans lui. »
« Alors, je me suis enfuie de chez moi. J’avais promis à ma sœur de lui écrire. Je lui envoyais quelques lettres, mais à chaque fois que je recevais les siennes, elle me demandait sans cesse de revenir. Finalement, ça a commencé à me taper sur les nerfs et j’ai arrêté de lui écrire. Mes frères s’y sont mis de la partie eux aussi, mais je ne leur ai pas écris non plus. Bref, j’avais coupé les ponts. »
« Mais cette lettre est spéciale et elle tombe à pic, comme on dit. Mes parents se font vieux et ne peuvent plus prendre soin de la plantation familiale. Ma sœur vit chez son mari et mes frères ont leur propres demeures. Personne ne la reprend. Genny me demande si je la veux sinon, elle devra la vendre. C’est un ultimatum qui tombe au bon moment. Si j’accepte, nous pourrions vivre en campagne, à Henford-on-Bagley, dans ma maison d’enfance. Ce serait le plus beau jour de ma vie que d’y vivre avec mon mari et ma famille! »
« Donc, aimeriez-vous vivre en campagne? » demanda ma mère.
« Quoi? Évidemment! m’exclamai-je. Mais il faudrait que je regarde là-bas pour m’inscrire au lycée.»
« C’est déjà fait et ils acceptent ta candidature. J’ai réussi à faire quelques appels cet après-midi. »
« On pourra avoir des poules? » demanda Kimberley.
« Et une vache? » demanda Jeremy.
« Oui et oui, répondit ma mère, le sourire aux lèvres. Tout ça et bien plus encore. Vous comprendrez en voyant le domaine familial des Jhonson. »
« Et… ils ont accepté ma candidature tout de suite? Malgré mes différences…? » demandai-je.
« J’ai appelé le lycée et ils ont accepté tout de suite. Être différent veut dire unique, à Henford-on-Bagley. Enfin, tu comprendrais en voyant le Gardien des créatures... » dit-elle en souriant.
« Heu… quoi? On va vivre en campagne ou au Pays des merveilles?! » demandai-je en riant.
Toute la famille parti à rire.
À suivre…