Mdr @idjya ! Oui, je sais bien C'est juste un délire personnel dans cette histoire de penser que mes sims n'osent pas faire "crac-crac" alors que les enfants peuvent débarquer à tout moment dans la chambre ça n'a rien d'essentiel, rassure-toi
Elinoee, j'ai enlevé le buisson pour éviter les moufettes mais la chienne en a trouvé un à Brindleton Bay Bon, ces petits incidents sont quand même moins fréquents qu'avant, c'est sûr !
Idjya, les problèmes de crac-crac sont résolus !
Première année - Semaine 4 - Printemps
En ce début de printemps, il fait encore très frais et la vie suit son cours dans la bâtisse. Nous avons revendu toutes les décorations de Noël pour améliorer notre trésorerie.
Je me suis inscrite dans une salle de sport pour essayer de perdre un peu de poids...
... mais franchement, ce n’est pas mon truc. Toutes ces machines ont rapidement raison de mon moral et je n’ai pas les moyens de me faire aider par un coach, comme certaines jeunes femmes qui m’observent d’un air un peu moqueur...
De toute façon, je n’ai pas la tête au sport. Il y a trop à faire à la bâtisse pour que je perde mon temps enfermée dans une salle.
La nature s’éveille doucement, à ma plus grande joie, et mes petites abeilles ont recommencé à faire du miel.
Je me lance donc à fond dans la confection de gâteaux et dans la pétillerie.
Tout cela a un but bien précis : gonfler la trésorerie du foyer. C’est ce jour-là que j’ai découvert que mes jus pétillants pouvaient se vendre pour certains à des prix complètement prohibitifs. Mes clients les définissaient comme des chef-d ’œuvres de rafraichissement pour leurs palais.
Inutile de vous dire que ma station de pétillerie n’a jamais autant fonctionné que depuis que je l’ai achetée. A peine avais-je terminé une fournée de jus que j’en lançais une autre dans la foulée. Elle était en marche presque toute la journée.
L’inconvénient, c’est- qu’à force, elle finissait par surchauffer et il fallait la réparer régulièrement. Heureusement, cela ne me prenait pas longtemps.
Yvon, lui, s’occupait de la fabrication de bougie. Il faisait de son mieux mais je ne lui ai pas dit que je ne mettais plus ses bougies en vente car elles faisaient de l’ombre à mes jus et à mes gâteaux. Je les déposais sur la table de vente uniquement lorsque je n’avais plus rien d’autre à vendre car, pour le moment, elles ne me rapportaient pas autant que le reste.
J’entamais donc cette nouvelle saison avec beaucoup de travail mais j’avais toujours la chance d’avoir des bambins qui ne demandaient qu’à s’occuper des insectes. C’était déjà ça de moins à gérer.
Yvon, en plus de la fabrication de bougies, avait pris en charge la cuisine familiale pour me libérer un peu de temps.
...et j’appréciais beaucoup lorsqu’il venait me déranger en plein travail.
Mathurin et Thérèse venaient souvent me tenir compagnie lorsque j’organisais une brocante devant la maison. Ils étaient enchantés de me voir crier pour interpeller les passants et s’essayaient parfois à faire de même.
En fin de journée, je partais courir avec Tessie. Cela nous faisait le plus grand bien à toutes les deux. Je n’avais pas perdu de vue mon envie de maigrir un peu mais surtout cela me délassait après une rude journée de jardinage, de cuisine ou de pétillerie.
Ce jour-là, Il fallut que j’interrompe mes activités fermières pour emmener notre chienne chez le vétérinaire. Tessie avait été mordue par un écureuil sauvage et, n’étant pas certaine qu’elle avait des vaccins à jour, j’ai préféré l’envoyer en consultation.
Notre chienne avait un bilan de santé excellent mais elle n’échappa pas à une petite injection préventive pour éviter tout risque de maladie.
Les enfants l’accueillirent à bras ouverts dès son retour et elle eut le droit à de nombreux câlins de leur part.
Mathurin lui fit même la morale pour qu’elle évite les écureuils. Lui et sa sœur avaient eu très peur que quelque chose de fâcheux ne lui soit arrivé.
Le jour de l’anniversaire des jumeaux, Yvon m’invita à faire une pause. Nous descendîmes au bord de la plage tous les quatre et je fis même un somme au bord de l’eau pendant que ma petite famille faisait des pâtés de sable.
Ils avaient, à eux trois, fabriqué une sculpture de sable en forme de plante vache ! J’espère que c’est un bon présage pour l’automne prochain !
Après ma sieste, je rejoignis Yvon pour une partie de pêche et j’étais fière de moi. J’avais attrapé un saumon énorme qui nous ferait plusieurs repas dans la semaine. Mathurin avait abandonné son château de sable quelques minutes pour me regarder me débattre avec la bête ! Il était très impressionné.
Nous rentrâmes en fin de journée, heureux de cet après-midi passé en famille. Tessie non plus ne s’était pas ennuyée. Elle avait passé son temps à jouer avec du poisson échoué sur la plage et elle empestait à des kilomètres.
Il n’était pas question que les jumeaux aient une invité toute sale pour leur anniversaire.
Tessie s’endormit, épuisée, après son bain. Tant pis, elle ne participerait pas à la fête.
Thérèse, elle, avait la bouille toute triste car elle ne voulait pas grandir et elle préférait que son frère passe le premier.
Et de un !
Thérèse dut se résigner à souffler ses bougies. Yvon et Mathurin lui envoyèrent plein de confettis pour remonter son petit moral et l’encourager.
Est-ce que quelqu’un a une explication à ça : ma chienne n’arrête pas de regarder le frigo. Elle peut rester de très longs moments devant même quand elle a mangé.
Mais notre fille restait complètement abattue.
Mathurin, plein de bonnes intentions, réussit cependant à la consoler et à lui arracher un sourire.
Allez hop, c’est pas tout ça, mais un petit séjour par le CAS s’impose !
Les enfants ayant grandi, nous avons revendu leurs lits, accessoires et jouets de bambins afin de leur leur construire une chambre digne de ce nom et rien qu’à eux. Mais cette fois, nous n’avons pas fait les choses à moitié puisque nous avons foncièrement agrandi la bâtisse en y ajoutant une aile sur le côté droit. Nous pouvions dire merci à mes brocantes fructueuses et à la vente de nos fruits et légumes.
Nous avions abattu les murs de la chambre, des toilettes et de la salle de bain pour bénéficier d’une pièce principale plus spacieuse et plus agréable à vivre.
La nouvelle aile accueillait donc la chambre de Thérèse et Mathurin, notre chambre, une salle de bain et des toilettes indépendants. Le tout était, pour le moment, chichement meublé mais je ne ma faisais pas de soucis pour une rénovation prochaine.
Les photos de la bâtisse ont été prises le mardi soir à 18h
Il fallait simplement se remettre au travail et ne pas faiblir, à commencer par la pétillerie qui ne désemplissait plus de fruits en tous genres. Dans les bons jours, je pouvais sortir jusqu’à dix packs de jus dans la journée.
Je jardinais aussi beaucoup et j’avais investi depuis peu dans un jardin vertical. J’y avais planté des graines de soja que j’avais trouvées par hasard à Evergreen Harbor en allant recycler mes déchets. J’espérais en extraire de la cire pour qu’Yvon puisse enrichir son expérience de fabrication de bougies.
J’avais également repris de plus belle la confection de gâteaux qui, même s’ils n’atteignaient pas la valeur de mes jus, permettaient tout de même d’obtenir un revenu confortable.
Nos enfants étaient sages et s’entendaient très bien.
Il y avait parfois de petites chamailleries entre eux, comme chez tous les enfants, je suppose...
...mais ça ne durait jamais bien longtemps avant qu’on ne voit poindre une réconciliation.
Ce soir-là, mon Yvon eut besoin d’un massage. Il avait fait le fou avec Tessie en jouant et il s’était retrouvé avec des douleurs qui le mettaient d’humeur massacrante.
Je n’ai pas la prétention d’être la reine des massages mais mes petites mains lui on fait du bien et nous avons pu passer une bonne soirée.
Ce mercredi, la roue des aléas m’offre la possibilité de vendre mes sachets de graines mais je souhaite d’abord les ouvrir avant de les vendre. Quelle déception ! Je possède déjà les fruits, légumes et herbes proposées dans les sachets. Tant pis, je les ai vendus, et, pour fleurir un peu mon jardin, j’ai gardé une graine de fleur de chaque sorte.
Les graines trouvées dans les sachets :
Yvon s’active se jour-là sur l’établi pour nous fabriquer de belles étagères.
Pendant ce temps, je m’emploie à arroser les graines que je viens de semer. Notre terrain va devenir de plus en plus agréable. Nous y avons déjà planté beaucoup d’arbres et, avec les fleurs, cela va rajouter un peu de couleurs. Je me prends à penser que je pourrais en mettre dans l’eau de la lessive pour que notre linge ait une bonne odeur et puis, un jour, qui sait, si j’ai le temps, je me lancerai peut-être dans la composition florale. C’est une activité qui me plairait beaucoup.
Tous les arbres viennent du débogage
Le coffre sert à entreposer les fleurs puisqu'elles ne peuvent pas être vendues
En attendant, ma journée n’est pas terminée puisqu’il me faut lancer ma brocante journalière. Je m’installe donc à l’ombre du cornouiller pour déballer mes trésors. Et c’est une réussite, une fois de plus. J’ai vendu presque tous mes jus mais il me reste encore cinq gâteaux et quelques bougies pour garnir mon étal.
Je n’ai pas encore fini lorsque les enfants rentrent de l’école. Ils sont accompagnés de Romain, le fils d’Elsa qu’ils ont certainement invité pour le goûter, comme ils ont l’habitude de le faire.
Je les entends rire dans le jardin et s’enthousiasmer à la découverte des jeux que nous avons pu installer grâce à mes ventes rémunératrices.
Heureusement qu’Yvon répond toujours présent pour nourrir les bouches affamées au retour de l’école. Que ferais-je sans lui ? Ma ferme n’en serait pas là, c’est certain.
Chaque soir, avant le coucher du soleil, nous prenons l’habitude de nous rendre en famille sur le bord de mer afin de récupérer un peu d’eau. L’eau est indispensable à notre ferme qui a son propre réseau et les enfants se font une joie de nous aider dans cette tâche.
Après le dîner, nous nous installons tous au salon pour rejoindre notre nouvelle copine : la télé. Yvon et moi, qui n’en avions jamais vu l’utilité puisque nous aspirions plutôt au calme après une journée de dur labeur, nous sommes vus demandés d’installer cette copine indésirable. Tous les amis des jumeaux avaient une télévision et nos enfants se sentaient un peu à l’écart lorsqu’ils se racontaient les dernières aventures de leurs héros du petit écran. Nous n’avions donc pas pu refuser lorsque Thérèse avait ressorti le téléviseur « pingouin » et depuis, nous vivions des soirées au rythme de la chaîne pour enfants.
J’arrivais encore à tricoter en écoutant les programmes préférés de Thérèse et Mathurin mais Yvon avait beaucoup de mal à se concentrer sur ses lectures.
Alors, il sortait prendre l’air et s’occupait en même temps d’aller nourrir les insectes et d’aller voir la ruche. Mais le pauvre s’en occupait nettement moins souvent que moi et les abeilles lui faisaient comprendre quand il n’avait pas choisi le bon moment pour les déranger.
Ce jour-là, les enfants rentrèrent de l’école, heureux à l’idée de fêter l’anniversaire de leur papa.
Mon amour fêta royalement sa quarantaine.
Et je trouvais qu’elle lui allait plutôt bien.
- Demain, c’est ton tour, me dit-il en souriant.
Le lendemain, je me levai en forme pour aller jardiner et découvris que mes graines avaient donné de magnifiques fleurs. De quoi commencer cette belle journée de bonne humeur.
Cette journée n’était pas seulement celle de mon anniversaire ; c’était aussi le jour de l’Amour et Yvon y avait pensé. Il s’était approché de moi avec une rose fraîchement cueillie.
- Bon anniversaire, mon amour ! Je suis heureux chaque jour de te trouver à mes côtés. Je t’aime.
Evidemment, nous avions fêté l’évènement comme il se doit.
Et nous étions ravis d’avoir à présent notre propre chambre !
Après ce petit intermède, Yvon m’accompagna au salon où il avait déposé une bouteille de champagne d’un grand cru que nous sûmes apprécié à sa juste valeur. Quelle jolie fête de l’Amour.
Thérèse et Mathurin se la souhaitèrent également en rentrant de l’école.
Tessie ne comprenait pas trop toute cette agitation. Aujourd’hui, les câlins ne semblaient pas être pour elle.
Quand vint l’heure du goûter, Yvon et les enfants dressèrent mon gâteau d’anniversaire. Une corne de brume et des confettis m’accueillirent lorsque je rentrai dans la pièce.
Je soufflai donc mes bougies sous les encouragements de ma famille, Thérèse étant la plus expressive.
Allez ! Un petit tour et puis vieillit !
Je trouve que la quarantaine me va aussi bien qu’à Yvon. L’air frais de la campagne maritime nous a plutôt bien réussi et nous avons encore de belles années devant nous.
En fin d’après-midi, j’ouvre une brocante devant la maison. Il ne me reste plus que deux packs de fabuleux jus à écouler lorsque deux personnes surgissant de mon passé arrivent devant mon étal, Kayla et Dirk. Je fais mine de ne pas les reconnaître et vante la qualité de mes jus mais ils me dévisagent, intrigués. Je viens de vieillir, ma coiffure n’est plus la même, ni mon maquillage... J’espère qu’ils ne me reconnaîtront pas.
Les deux curieux s’étaient éloignés sans rien acheter. Tant mieux. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec des célébrités. Il y a bien longtemps que je ne faisais plus partie de leur cercle et ça ne m’intéressait pas de les côtoyer à nouveau.
Il faisait nuit et la fraîcheur était tombée sur la bâtisse lorsque je terminai mes ventes.
Yvon était en train de nous préparer du saumon grillé pour une petite soirée barbecue.
Les enfants nous parlèrent ce soir-là de leur envie d’intégrer les scouts.
Yvon et moi trouvions que c’était une très bonne idée. Ils adoraient la nature et auraient ainsi une partie de leurs week-ends occupés avec d’autres enfants de leur âge.
La première réunion aurait lieu le lendemain dans l’après-midi. Thérèse et Mathurin avaient vraiment hâte d’y être et discutaient déjà des belles découvertes qu’ils allaient faire et des nouveaux amis qu’ils allaient rencontrer.
J’étais très heureuse pour eux et aussi très fière de mes enfants.
Seulement, je ne me sentais pas très bien. Il semblerait qu’on ait laissé un peu trop longtemps dans le frigo le superbe saumon que j’avais pêché... Une bonne nuit de sommeil me fera du bien...
Le lendemain matin, je me levai tard. J’entendais les enfants jouer dans le jardin pendant que je prenais mon café. Je trainais un peu toute la matinée, laissant à Yvon le soin de s’occuper de la ferme.
Ce n’est qu’en début d’après-midi que je me sentis réellement mieux. J’avais encore des articles à vendre et il n’était pas question de fainéanter plus longtemps.
Je déballai donc mon étal et les enfants m’aidèrent à y déposer mes objets avant de s’installer près de moi sous le cornouiller.
Elsa fit une petite apparition pour me saluer et je l’invitai à revenir en début de soirée pour papoter un peu.
Vers quatorze heures, les jumeaux revêtirent leurs uniformes de scout pour rejoindre leur première réunion de scoutisme.
Et ils n’étaient pas peu fiers dans leur nouvel uniforme !
Lorsqu’ils revinrent de la réunion, ils s’empressèrent de me retrouver au jardin, débordant d’énergie positive. Leur enthousiasme faisait véritablement plaisir à voir.
Ils ont obtenu deux badges chacun, ont été élevés au rang de scout griffon et ont chacun obtenu leur manuel de scoutisme ! Que de joie dans leurs paroles ! En prime, ils se sont fait de nouveaux amis et ont appris plein de choses.
Ils se sont ensuite précipités pour aller dessiner sur leurs nouvelles tables d’activité, m’affirmant que cela leur permettrait certainement d’avoir un badge supplémentaire et je ne doutai pas qu’ils puissent y arriver.
Elsa arriva, comme prévu, en fin de journée et nous nous installâmes avec Yvon pour discuter.
Nous étions au dernier jour du printemps. Nous avions agrandi la bâtisse, arboré le terrain et nos soucis financiers semblaient assurément s’éloigner.
Les photos de la bâtisse et la progression de Capucine sont juste en dessous !
- un bâtiment d’habitation (avec deux chambres au minimum) : OUI - une étable et un pâturage attenant pour vos « vaches » : NON - une grange pour ranger votre matériel : NON - un potager pour planter vos légumes et vos herbes aromatiques : OUI - un verger : OUI - un moulin (non fonctionnel, mais qui accueillera une éolienne) : NON
Un chien : OUI Un chat : NON Des abeilles dans deux ruches : OUI 2/2 Des insectes dans deux paradis des bestioles : OUI 2/2 (criquets et scarabées bombardiers) Deux plantes-vaches (créées à partir de greffes) : NON
Trésorerie à la fin de la semaine 4 : 3174 § (+ 2208 §) Roue des Aléas de la semaine : Vente des lots de graines de l’inventaire
Ah, la pétillerie, c'est vrai qu'une fois qu'on a les bons fruits et la compétence au max, c'est jackpot! Avec des FNI ou des fruits du dragon, on arrive à des sommes incroyables pour un pack de jus...
Perso je trouve ça un peu mal fichu mais bon... Et d'un autre côté les bougies qu'on passe très longtemps à fabriquer ne valent rien du tout!
Il y a comme un manque d'équilibre dans tout ça, à mon goût.
Joyeux anniversaire aux jumeaux! Ca leur va bien le scoutisme, on reste dans l'esprit "nature Thérèse était tristoune à cause de sa nouvelle coupe de cheveux?
Joyeux anniversaire aux parents, aussi! Ils n'ont pas pris une ride
La ferme s'est drôlement bien agrandie dis donc, la petite famille ne manque pas d'espace. J'aime beaucoup la déco, intérieur et extérieur!
Comme le dit Capucine, les soucis financiers semblent s'être envolés!
PS: je ne savais pas qu'on pouvait ouvrir les sachets reçus pendant la fête des récoltes au lieu de les vendre directement! J'avais une fois tiré ça sur la roue des aléas mis n'y avais même pas pensé! Faudrait que je me remette sur ma partie tiens, ça fait longtemps... maintenant que j'ai enfin une plante vache!
PPS pour la chienne qui regarde le frigo: apparemment les animaux dans les sims ont des "obsessions" c'est à dire qu'ils font des fixettes sur certains objets de la maison ou même en ont peur, ça peut être la douche, la cuisinière, etc... Assez déstabilisant en effet
Comme @Elinoee je trouve aussi que les bougies c'est une perte de temps, ça rapporte que dalle.
Quel agrandissement, c'est cool tout cet espace!
Je n'ai jamais ouvert les sachets non plus, de toute façon, j'ai pratiquement tous les plants de légumes/fruits/herbes donc... Mais c'est vrai que les fleurs calment les abeilles. D'ailleurs j'ai fait une erreur, j'ai vendu les fleurs d'aconit (les classant bêtement dans les herbes alors qu'elles se nomment fleurs d'aconit), je suis un boulet. Du coup je les ai placées près des abeilles. Mais en ayant des fleurs, tu ne peux plus utiliser l'action supervente. Tu es obligée de tout ramasser à la main.
@Elinoee Oui, c’est incroyable ce que la pétillerie peut rapporter ! En plus, il suffit de lancer la machine et ça ne te bloque pas pour faire autre chose. Je suis d’accord avec toi, ce n’est pas très crédible, mais bien utile cependant
Et c’est vrai que le temps passé à faire des bougies ne rapporte pas grand-chose. La compétence est très longue à monter, en plus. J’ai abandonné avec Yvon mais je vais réessayer avec Thérèse. J’aimerais aller au bout de la compétence pour voir ce que ça donne, et comme les enfants peuvent s’y coller... on verra si je me lasse ou pas.
Merci pour l’anniversaire des jumeaux ! Thérèse était triste parce que son frère lui a dit quelque chose qui l’a blessée. (indiqué dans les sentiments). Je n’ai pas vu ce que c’était car j’étais occupée avec Capucine pendant que les bambins discutaient entre eux. Du coup, à chaque fois que Thérèse se retrouvait à côté de son frère, elle avait cette humeur triste qui n’est pas passée lorsqu’elle a soufflé ses bougies. Ça a duré longtemps cette histoire.
Bon, c’est vrai qu’elle aurait pu être triste aussi à cause de sa nouvelle coupe de cheveux très adaptée à une petite fille de la campagne !
Je te remercie beaucoup pour ton impression sur ma ferme. Et oui, les soucis financiers se sont envolés. Merci la pétillerie !
Pour les sachets de graines : Epsiplay a dit « vous POUVEZ vendre les lots de graines ». Mais il n’a pas dit qu’on ne pouvait pas les ouvrir. Donc j’ai ouvert, mais, conclusion, j’ai tout revendu car je les avais déjà toutes (à part les fleurs). Dans les challenges de jeu, je fais comme pour les défis construction : ce qui n’est pas interdit est permis.
Merci pour ton explication concernant les obsessions des animaux. Je pense donc que Tessie en a une concernant le frigo. Ça n’a pas l’air de vouloir lui passer. Par contre, il ne me semble pas qu’elle en ait peur. Tant mieux.
Juste pour la petite histoire. Lorsqu’elle était toute petite, entre 3 et 4 ans, ma plus jeune fille avait une peur irraisonnée pour l’aspirateur. Elle se prostrait dans un coin accroupie avec les mains sur les oreilles et elle pleurait. Du coup, je ne passais l’aspirateur que lorsqu’elle était à l’école, ou sinon, c’était le balai.
@idjya As-tu poussé la compétence pour les bougies à son maximum ? Moi, j’ai laissé tomber avec Yvon au niveau 3 parce que ça me prenait trop de temps, comme tu l’as dit. Mais j’ai vu qu’il existait de belles bougies et comme j’ai récupéré beaucoup de colorant dans les bennes, je vais recommencer avec Thérèse vu que les enfants peuvent aussi en fabriquer. Ça décorera la maison à défaut d’être vendu à un prix « convenable » !
Merci pour l’agrandissement de la ferme.
Concernant les sachets de graines, j’avais déjà tous les fruits, légumes et herbes que les sachets proposaient. Je les ai donc revendus pour ne garder que les fleurs.
Tu n’es pas un boulet ! Le jeu décrit l’aconit comme une fleur mais c’est une herbacée, donc une herbe. C’est donc plus logique de la classer dans les herbes, comme tu l’as fait.
Tu peux utiliser l’option supervente, même en ayant des fleurs :
- Soit, tu cueilles tes fleurs avant et ensuite tu fais la super vente
- Soit, tu places les fleurs un peu plus loin que les autres plantations. Ensuite, tu places ton curseur sur l’inscription « supervente » et ça va te donner le détail exact de ce qui est pris en compte dans la super vente. Donc, tu vois tout de suite si tu as les fleurs ou non comprises dans le lot.
Sinon, effectivement, c’est au coup par coup.
@Ellandan Merci pour les anniversaires de tout le monde !
Je vais transmettre à Capucine ton soutien pour le non-sport ! ça va lui remonter le moral !
Et maintenant la suite...
Deuxième année - Semaine 5 - Eté Partie 1
Après avoir travaillé toute la matinée, nous avons décidé de profiter de cette belle journée d’été en allant à la fête de la musique de Willow Creek. La mairie avait organisé un concert en plein air et nous ne voulions pas rater cela. Il est des évènements qui ne se reproduisent pas de sitôt.
Les enfants nous ont rejoint en fin d’après-midi après leur réunion de scouts, à temps pour voir Glass Animals se produire.
Ils étaient enchantés, et heureux de participer à une fête où il y avait autant de monde et, en plus, ils étaient devant la scène ! De quoi avoir plein de choses à raconter à leurs petits camarades de classe le lendemain.
Nous aperçûmes un peu plus loin Stéphanie et son mari, ainsi qu’Elsa.
Nous étions heureux de nous revoir et profitâmes de l’entracte pour nous donner des nouvelles. Les enfants de mes deux amies avaient bien grandi eux aussi, notamment Romain, le fils d’Elsa qui avait intégré le lycée.
Thérèse interrompit nos conversations passionnées lorsqu’elle vit Bebe Rexha arriver sur scène.
L’heure n’était plus à la discussion. Les notes s’envolaient vers nous et la voix chaude de la chanteuse emplissait l’air.
Cela n’empêcha pas Thérèse de laisser exprimer énergiquement sa joie.
Tout le monde était dans l’ambiance et nous n’étions pas prêts d’oublier cette magnifique soirée.
En rentrant, les enfants étaient tellement fatigués qu’ils ne demandèrent pas leurs restes pour aller se coucher mais ce ne fut pas avant d’avoir accroché au mur leurs billets de concert, témoignages éternels de ce fabuleux moment.
Pour Yvon et moi, la fin de soirée fut toute autre. Yvon se chargea de sortir Tessie pour qu’elle fasse ses besoins...
... tandis que je dus réparer une nouvelle fois la station de pétillerie...
... avant d’aller m’occuper de mes plantes. La vie à la ferme ne s’arrêtait malheureusement pas lorsque nous sortions.
Le lendemain matin, le réveil fut difficile mais je me poussai tout de même hors du lit avant d’aller déballer mon étal. Le café m’avait redynamisée et j’étais prête à affronter mes clients.
Je fis une petite sieste dans l’après-midi et heureusement car les enfants arrivèrent à la maison avec un projet scolaire chacun. Toute la famille s’y colla. Nous commençâmes par le projet de Thérèse.
A quatre, nous réussîmes à assembler son système solaire à une vitesse défiant celle de la lumière. Notre fille était enchantée.
Nous avions à peine entamé le projet de château médiéval de Mathurin que celui-ci se sentit mal, et il était couvert de plaques sur le visage.
Ce sont les paroles de sa sœur qui nous alertèrent car Yvon et moi étions complètement concentrés par le projet.
- Qu’est-ce que t’as, Thurin ? T’es tout rouge !
- Ma tête... elle tourne...
Le petit était bouillant. Je lui donnai un sirop contre la fièvre puis l’envoyai s’allonger sur le canapé. Il se réveilla à l’heure du dîner mais n’avala rien...
... et il se rendormit à nouveau alors que nous nous étions tous installés au salon pour y passer la soirée. Au moins ses plaques avaient-elles disparu. Il avait certainement pris un coup de froid la veille au soir. Il faut dire, que nous étions restés au parc jusqu’à minuit et que les températures s’étaient considérablement rafraîchies bien avant que nous ne rentrions.
Le lendemain, j’appelai l’école pour excuser l’absence de Mathurin. Il se leva vers treize heures avec une grosse faim. Il allait nettement mieux et se jeta sur le reste des brochettes que son père avait préparées pour le repas de midi, repas que nous avions pris sans lui.
Je fus soulagée de constater qu’il n’avait plus de fièvre et nous pûmes reprendre l’entraînement de Tessie. Les travaux que nous effectuions à l’arrière de la maison n’avaient même pas réveillé notre fils ce matin.
Tessie s’en donnait à cœur joie sur le parcours de dressage et Yvon et moi étions très fiers d’elle. Yvon me disait que nous aurions pu l’inscrire à des concours mais j’étais contre cette idée.
Ma chienne adorée n’était pas une bête de foire et je n’avais pas envie qu’elle se donne en spectacle. Nous faisions cela à la maison, juste pour nous amuser et Tessie était très douée.
Peu avant quinze heures, les entrepreneurs finirent les travaux d’aménagement extérieurs que nous leur avions commandés et réglés grâce à mes ventes.
Derrière le jardin, nous avions à présent une piscine naturelle avec un coin barbecue pour la belle saison et les jeux des enfants avaient été déplacés sous les arbres, derrière la piscine.
La première chose que fit Thérèse en rentrant de l’école fut d’aller faire de la balançoire et son frère se fit une joie de la rejoindre pour s’amuser à son tour. Son repas l’avait visiblement revigoré et je leur proposai à tous deux de venir étrenner la piscine.
Nous y restâmes jusqu’en début de soirée. Il faisait tellement chaud que l’eau fraîche nous faisait le plus grand bien et, même Tessie se joignit à nous.
Ce soir-là, nous dinâmes sur notre nouvelle terrasse. Thérèse nous apprit que son frère voulait avoir un chat mais qu’il n’osait pas nous le dire.
Nous n’étions qu’à moitié surpris car, si Mathurin n’avait pas voulu nous en parler, nous avions déjà constaté qu’il caressait tous les chats du quartier.
- Tessie, elle est toujours avec Thérèse, nous dit-il. Et moi, j’aimerais vraiment avoir mon chat.
Nous en discutâmes lorsque les enfants furent couchés. Nous avions déjà un chien mais pourquoi pas un chat ? Après tout, il serait bien utile pour chasser les souris indésirables qui se faufilaient parfois dans la bâtisse.
Yvon était d’accord avec moi. Nous avions dit à Mathurin que nous lui donnerions une réponse le lendemain après l’école mais il aurait la surprise de trouver son chat. Yvon se proposa de contacter l’agence d’adoption.
L’employé de l’agence d’adoption des animaux arriva le lendemain en fin de matinée pour nous présenter un petit chaton au pelage blanc et roux appelé Cahouète.
Il était tout petit et si mignon. Moi qui étais une amoureuse des chiens, j’avoue que je craquais devant cette merveille.
Yvon termina notre évaluation auprès de l’homme qui avait, sans aucune gêne, emprunté notre fauteuil à bascule.
L’entretien s’était bien déroulé et il nous salua « cordialement » au bout d’une heure.
- Hé ben ! On ne peut pas dire que l’amabilité l’étouffe, celui-là !
- On s’en moque. On a Cahouète, c’est tout ce qui compte.
Yvon et Tessie purent enfin faire la connaissance de notre nouveau compagnon...
... tandis que je fis un saut en ville pour acheter de quoi faire un petit coin à notre chat.
Nous sortîmes ensuite prendre l’air au jardin. Cahouète s’amusait de me voir me balancer et sautillait partout. Il était très marrant.
Mathurin, lui aussi, sauta de joie en rentrant de l’école sous le regard attendri de sa sœur. Son nouvel ami était là et il ne s’y attendait pas du tout. Il avait eu peur qu’on ne lui oppose un refus.
- Tu vois qu’il fallait en parler à Papa et Maman !
- Tu as raison. Si j’avais su, je leur aurais demandé plus tôt. Tu viens faire une bataille de bombe à eau ?
Le temps s’y prêtait et cette petite bataille d’eau était très divertissante pour tous.
Sauf pour Thérèse qui, si elle adorait nous viser, n’appréciait pas d’être la cible de nos bombes et elle le faisait savoir.
Son père en profitait alors pour en rajouter et ça se finissait généralement en bonne partie de rigolade.
Cet été-là, il avait fait très chaud, si bien que j’entrainais Tessie à la nuit tombée afin qu’elle ne souffre pas de la canicule.
Je faisais de même avec les corvées qui demandaient un effort physique pendant que Cahouète buvait l’eau de la lessive.
Je ne sais pas si la canicule en était responsable mais nous perdîmes cette année-là notre deuxième élevage de vers qui s’enflamma subitement. Il fut remplacé ensuite par des criquets. Une chance qu’Yvon ait réagi rapidement car nous aurions pu perdre également les scarabées.
L’arrivée de Cahouète nous donna du travail supplémentaire. Le jeune chaton faisait régulièrement des bêtises et se plaisait à ignorer la litière que nous avions installée dans la salle de bain. Heureusement, Thérèse était toujours partante pour donner un coup de main et pestait aussi après Mathurin qui ne nettoyait pas derrière son chat.
Ce jour-là, Yvon avait commencé à s’intéresser de près à la mixologie. Nous avions un bar depuis peu et il s’était mis à étudier les recettes de différents cocktails. Je lui avais donc acheter un shaker dont il s’était empressé de se servir.
Pendant ce temps, je continuais inlassablement mes brocantes, avec toujours autant de succès.
Quelquefois, nous arrivions à prendre du temps rien que pour nous-mêmes. Yvon aimait beaucoup se promener sur la plage avec Tessie.
J’en profitais alors pour me détendre au soleil et parfois même y faire une sieste d’une petite heure.
Mais surtout, j’appréciais le calme avant que tout mon petit monde ne rentre...
Mais, à s’endormir au soleil, voilà ce qui pouvait arriver...
Les tâches ménagères ne cessaient jamais en plus du travail de la ferme à proprement parler et, j’avoue qu’avec la chaleur, je me sentais parfois épuisée.
Les enfants, eux, vaquaient à leur train-train. Nous leur avions acheté un établi de petit scientifique car ils en avaient besoin de réaliser de petites expériences pour leurs réunion de scoutisme.
Je n’étais pas toujours très rassurée surtout lorsque celles-ci produisaient des étincelles, mais Thérèse avait l’air de maîtriser.
Mathurin, quant à lui, n’avait d’autres préoccupations que son chat. Il passait le plus clair de son temps avec Cahouète et trouvait chaque jour de nouveaux trucs pour l’amuser.
Thérèse s’intéressait de plus en plus aux activités de la ferme. C’est ainsi qu’Yvon prit son temps pour l’initier à la fabrication de bougies que lui-même avait laissé tomber car il s’était aperçu que je ne les vendais plus.
Un matin, Thérèse poussa un cri qui me fit sortir en courant :
- Regarde, Maman ! La benne a complètement débordé !
Je lui expliquai que c’était malheureusement souvent le cas car certains PNJ ne se gênaient pas pour vider leurs déchets dans notre benne personnelle.
D’ailleurs que font-ils ces PNJ sur mon terrain privé ?! Je pense qu’une clôture va s’imposer avec le temps...
Je montrai à Thérèse qu’il ne fallait pas hésiter à fouiller la benne car parfois nous pouvions y trouver des trésors insoupçonnables. Elle rigola bien en voyant sa maman y plonger la tête la première.
Cela lui plut tellement qu’elle me demanda l’autorisation d’y aller aussi.
Je la vis disparaître toute entière dans la benne et en ressortir quelques minutes plus tard, agile comme une gazelle.
- Maman, je crois que j’ai trouvé un trésor...
Thérèse avait trouvé un ordinateur portable que nous nous étions empressées d’apporter à Yvon. Il s’y connaissait un peu en électronique et nous espérions qu’il puisse le réparer.
- Alors ? Qu’est-ce que tu en penses ?
- Je te dirai ça tout à l’heure, ma chérie.
Et, quelques heures plus tard, j’entendis mon mari s’exclamer qu’il avait réussi.
Nous avions prévu de donner l’ordinateur à Thérèse étant donné que c’était elle qui l’avait remonté de la benne mais elle l’offrit généreusement à son frère car elle préférait de loin être dehors ou s’activer manuellement. Mathurin, lui s’appropria rapidement son nouveau « jouet » et ne le quittait plus, au grand désespoir de Cahouète.
Le chat avait grandi et accumulait les bêtises et la dernière en date était de monter allègrement sur les plans de travail.
Yvon ne cessait de rouspéter après lui...
... mais il s’en moquait royalement, recommençant la même bêtise et snobant malicieusement mon mari.
La vie poursuivait son cours.
Nous avions investi dans deux générateurs car nous nous retrouvions régulièrement à cours d’électricité et nous voulions être complètement autonomes.
Le passage du temps était néfaste à notre plomberie qui nous lâchait souvent.
Mathurin faisait mine de s’y intéresser lorsque son Papa réparait mais Yvon sentait bien qu’il restait près de lui par politesse. Dès que la réparation était achevée, il courait, soulagé, vers son ordinateur.
Ce jour-là, les enfants nous informèrent que leur prochaine réunion de scout se déroulerait dans la forêt de Granite Falls.
Ils étaient ravis car ils allaient cueillir des plantes et attraper des insectes qu’on ne trouvait pas dans notre région.
Yvon et moi étions alléchés par cette sortie, aussi nous décidâmes que nous irions aussi à Granite Falls le samedi suivant. Nous y louerions un chalet pour la journée et la nuit, et les enfants seront sur place pour se rendre à leur réunion. Un peu de changement ne nous ferait pas de mal.
Ce jour-là, Tessie avait vieilli.
Elle faisait maintenant des choses qu’elle n’avait jamais fait auparavant, comme boire l’eau des toilettes. Il faut dire qu’il faisait très chaud.
Cahouète, d’ailleurs, ne s’était pas privé pour nettoyer la flaque d’eau qu’Yvon avait oublié d’éponger.
Nous partîmes le samedi de très bonne heure en direction de Granite Falls et nous arrivâmes en début de matinée pour y découvrir de magnifiques paysages ainsi le superbe chalet que nous avions réservé pour notre petit séjour.
Le chalet est une création de @Reverlautre que vous trouverez dans son studio, sur le forum, sous le nom de Modern Chalet . Vous le trouverez également dans la galerie sous le même nom.
Les enfants s’empressèrent d’investir la petite tente qui se trouvait pour y jouer à l’abri du soleil...
... tandis qu’Yvon fit un plongeon dans la piscine et que je m’installai à l’ombre d’un grand sapin. Nous avions, ici aussi, un temps caniculaire mais la forêt environnante rendait les températures plus supportables qu’à Brindleton Bay.
J’allai tout de même faire un tour dans la forêt pour me rafraîchir un peu, laissant mon mari qui ne semblait pas vouloir sortir de la piscine. Je découvris alors un petit passage au milieu d’un buisson, entre deux gros rochers, et je m’y engouffrai.
Lorsque j’arrivai de l’autre côté, je fus émerveillée par le paysage qui s’offrait à moi. J’avais l’impression d’être dans un décor digne d’un tableau de maître. L’air ici était beaucoup plus respirable.
Je me promenai tranquillement en admirant la nature environnante lorsque je tombai sur une petite maison au milieu de nulle part. Une vieille dame était en train d’y arroser ses plantes. Elle avait un très beau jardin.
Elle m’invita chaleureusement à m’asseoir avec elle. Elle ne voyait presque personne et elle était heureuse d’avoir un peu de compagnie. Nous sympathisâmes très vite. Elle me raconta qu’elle vivait ici en ermite et qu’elle veillait à la protection de toutes les espèces de la forêt. Je lui racontai alors ma vie à la ferme et comment j’en étais arrivée là.
Devant mon enthousiasme, et sûrement aussi parce qu’elle reconnaissait en moi une amoureuse de la nature, elle me confia la recette maison de l’engrais qu’elle utilisait pour ses plantes :
- Vous verrez, il est extraordinaire. J’ai mis des années à le concocter mais au moins, il n’agressera pas vos plantations.
Je la remerciai vivement puis elle me laissa car elle avait encore beaucoup de travail. Malgré tout, elle déclina ma proposition de l’aider. Quelle magnifique rencontre !
Ces plantes et insectes ne se trouvant pas chez nous, j’en profitai alors pour partir à la recherche des espèces dont j’avais besoin pour réaliser le fameux engrais qu’il me faudrait ensuite faire infuser.
En rentrant à la maison, je trouvai Mathurin planté devant l’immense téléviseur en train de regarder la chaîne préado. Ça devait lui changer du téléviseur pingouin que nous avions à la maison...
Thérèse, fidèle à elle-même, était dehors en train de faire quelques longueurs dans l’eau fraîche.
Yvon, lui, avait décidé de pêcher notre repas de midi.
Heureusement, j’étais rentrée à temps pour cuisiner car nous ne devions pas déjeuner trop tard étant donné que les enfants avaient rendez-vous avec leur groupe de scouts à 14 heures.
Thérèse resta avec moi pour discuter tandis que je préparais le poisson. Elle était éblouie par la dextérité dont je faisais preuve pour le retourner dans la poêle et me déclara qu’elle aimerait bien être aussi douée que moi lorsqu’elle serait plus grande.
Mathurin avait lâché la télé et s’était rapproché de nous en sentant les bonnes odeurs de cuisine, mais il se mit tout de suite à pianoter sur son ordinateur, qu’il n’avait pas oublié d’ajouter à ses bagages.
Il fallut presque se fâcher pour qu’il enlève son ordinateur afin de pouvoir mettre le couvert mais nous y sommes parvenus. Heureusement, même si notre fils était un geek en puissance, il aimait toujours se rendre à ses réunions de scouts, ce qui nous rassurait un peu.
Les enfants avaient hâte de partir à la découverte de la forêt et leur proche randonnée fut l’objet des discussions durant tout le repas. Yvon leur demanda de rapporter les espèces qui me seraient utiles pour concocter mon engrais maison.
- Papa ! On sait même pas à quoi ça ressemble, ces trucs ! lui répondit Thérèse.
Après avoir laissé les jumeaux aux bons soins de leur chef de scout, Yvon et moi partîmes ensemble pour récolter ce dont j’avais besoin. J’avais déjà quelques spécimen mais j’en voulais un peu plus.
Nous découvrîmes alors d’autres espèces que nous ne connaissions pas.
En nous enfonçant dans la forêt, nous croisâmes le groupe des scouts et je retrouvai les champignons dont j’avais besoin ainsi que d’autres variétés de plantes qui nous étaient inconnues. Je me chargeai de la cueillette tandis qu’Yvon partait à la chasse aux insectes.
L’après-midi fut fructueux.
Le lendemain matin, nous prîmes notre petit déjeuner de bonne heure puis allâmes récupérer de l’eau avant de partir.
Il était temps pour nous de rentrer à la ferme. Au revoir, joli chalet et à très bientôt sûrement.
Lorsque nous arrivâmes, en fin de matinée, à la maison, Tessie fit la fête à Thérèse et Cahouète vint quémander des câlins à Mathurin. Les animaux étaient heureux de nous revoir même si je savais qu’Elsa en avait pris grand soin pendant notre absence.
La première chose que je fis après avoir défait nos bagages fut de me lancer dans la réalisation de la recette de l’engrais que m’avait donné la vieille ermite.
Et j’en versai ensuite sur mes fruits du dragon. J’avais hâte de voir ce que ça donnerait une fois qu’ils seraient sortis de terre. Je plantai le reste des récoltes dans le jardin...
... puis je m’activai de nouveau à la confection de mes gâteaux au miel, après avoir lancé la station de pétillerie.
Jérôme vint me rendre visite dans l’après-midi et j’en profitai pour le remercier de s’être si bien occupé de nos animaux avec sa femme. Il m’avoua qu’ils avaient aussi profité de la piscine mais je l’espérais bien étant donné que je leur avais surtout conseillé de ne pas hésiter.
Peu avant la tombée de la nuit, je me rendis à Evergreen Harbor pour y recycler de vieux déchets qui encombraient le garage.
Et voilà ! Notre journée bien remplie était terminée. Nos petits griffons étaient devenus des licornes. Nous avions à présent un chat, une piscine, deux générateurs et une nouvelle recette d’engrais. Nous étions au dernier jour de l’été. Mon mari me souriait et nous étions heureux.
Et voici la bâtisse à la fin de la semaine 5 :
Les jolies fleurs d'été : bégonias, chrysanthèmes, Lys et jacinthes
Les espaces à posséder : - un bâtiment d’habitation (avec deux chambres au minimum) : OUI - une étable et un pâturage attenant pour vos « vaches » : NON - une grange pour ranger votre matériel : NON - un potager pour planter vos légumes et vos herbes aromatiques : OUI - un verger : OUI - un moulin (non fonctionnel, mais qui accueillera une éolienne) : NON
Les plantations à posséder : 5 légumes : OUI 5 fruits : OUI 5 herbes aromatiques : OUI
Les animaux à posséder : Un chien : OUI Un chat : OUI Des abeilles dans deux ruches : OUI Des insectes dans deux paradis des bestioles : OUI Deux plantes-vaches (créées à partir de greffes) : NON
Trésorerie à la fin de la semaine 5 : 23 624 § (+ 20 450 §)
Roue des Aléas de la semaine : + 50% à la table des ventes (soit + 100% au total)
Eh bien, ils n'ont pas chômé cette semaine dis donc!
J'adore leur nouvel extérieur, en particulier la piscine naturelle Tu me donnes envie de retaper ma ferme!
Bienvenue au petit Caouète, qui est adorable
Thérèse reprendra donc la ferme, c'est décidé? En même temps elle semble plus dans son élément à l'extérieur que son frère, ça colle bien.
Mais tu vas à Granite Falls dans toutes tes parties en ce moment En tout cas c'est une bonne idée, par rapport à la recette de l'engrais et aux nouveaux plants!
Du coup tu vas pouvoir fabriquer des potions d'herboristerie et les revendre.
Mais la richesse va vraiment venir avec les fruits du dragon, tu verras J'ai souri en voyant Capucine les saupoudrer d'engrais miracle!
J'apprends des choses en te lisant, par exemple que les maisons à insectes pouvaient prendre feu, et que les parcours de dressage s'illuminaient la nuit! Et puis aussi et surtout, que les enfants peuvent fabriquer des bougies! Ca monte leur compétence créativité j'imagine?
Coucou @Elinoee Je te réponds maintenant pour la fabrication de bougie pour les enfants. Tu vas être déçue car elle ne monte aucune compétence, pas même la créativité.
A contrario, un enfant peut aussi dresser son animal et ça fait monter sa compétence... dressage ! qui est donc une compétence supplémentaire pour lui. Et comme tu le verras sur les images, le parcours s'illumine aussi de jour lorsqu'il est en cours d'utilisation.
Bonne fin d'après-midi
Moi aussi j'ai appris des trucs! Les mêmes chose qu'Elinoee et qu'on pouvait faire de l'engrais avec les produits de granite falls. Puis-je te demander la recette, je ne savais même pas qu'il y en avait une!
En tout cas ta piscine est un petit joyau, j'ai eu la même idée pour ma seconde ferme mais là je n'ai pas les finances même si j'ai commencé un peu à la construire.
Thérèse est en bonne phase pour devenir l'héritière contrairement à son frère! Quelle belle famille!
Ah mince alors, c'est dommage que ça ne monte aucune compétence aux enfants, de fabriquer des bougies!
Pour la compétence dressage, je savais. Pas très logique tout ça!
Réponses
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Elinoee, j'ai enlevé le buisson pour éviter les moufettes mais la chienne en a trouvé un à Brindleton Bay Bon, ces petits incidents sont quand même moins fréquents qu'avant, c'est sûr !
Idjya, les problèmes de crac-crac sont résolus !
En ce début de printemps, il fait encore très frais et la vie suit son cours dans la bâtisse. Nous avons revendu toutes les décorations de Noël pour améliorer notre trésorerie.
Je me suis inscrite dans une salle de sport pour essayer de perdre un peu de poids...
De toute façon, je n’ai pas la tête au sport. Il y a trop à faire à la bâtisse pour que je perde mon temps enfermée dans une salle.
La nature s’éveille doucement, à ma plus grande joie, et mes petites abeilles ont recommencé à faire du miel.
Je me lance donc à fond dans la confection de gâteaux et dans la pétillerie.
Tout cela a un but bien précis : gonfler la trésorerie du foyer. C’est ce jour-là que j’ai découvert que mes jus pétillants pouvaient se vendre pour certains à des prix complètement prohibitifs. Mes clients les définissaient comme des chef-d ’œuvres de rafraichissement pour leurs palais.
Inutile de vous dire que ma station de pétillerie n’a jamais autant fonctionné que depuis que je l’ai achetée. A peine avais-je terminé une fournée de jus que j’en lançais une autre dans la foulée. Elle était en marche presque toute la journée.
L’inconvénient, c’est- qu’à force, elle finissait par surchauffer et il fallait la réparer régulièrement. Heureusement, cela ne me prenait pas longtemps.
Yvon, lui, s’occupait de la fabrication de bougie. Il faisait de son mieux mais je ne lui ai pas dit que je ne mettais plus ses bougies en vente car elles faisaient de l’ombre à mes jus et à mes gâteaux. Je les déposais sur la table de vente uniquement lorsque je n’avais plus rien d’autre à vendre car, pour le moment, elles ne me rapportaient pas autant que le reste.
J’entamais donc cette nouvelle saison avec beaucoup de travail mais j’avais toujours la chance d’avoir des bambins qui ne demandaient qu’à s’occuper des insectes. C’était déjà ça de moins à gérer.
Yvon, en plus de la fabrication de bougies, avait pris en charge la cuisine familiale pour me libérer un peu de temps.
...et j’appréciais beaucoup lorsqu’il venait me déranger en plein travail.
Mathurin et Thérèse venaient souvent me tenir compagnie lorsque j’organisais une brocante devant la maison. Ils étaient enchantés de me voir crier pour interpeller les passants et s’essayaient parfois à faire de même.
En fin de journée, je partais courir avec Tessie. Cela nous faisait le plus grand bien à toutes les deux. Je n’avais pas perdu de vue mon envie de maigrir un peu mais surtout cela me délassait après une rude journée de jardinage, de cuisine ou de pétillerie.
Ce jour-là, Il fallut que j’interrompe mes activités fermières pour emmener notre chienne chez le vétérinaire. Tessie avait été mordue par un écureuil sauvage et, n’étant pas certaine qu’elle avait des vaccins à jour, j’ai préféré l’envoyer en consultation.
Notre chienne avait un bilan de santé excellent mais elle n’échappa pas à une petite injection préventive pour éviter tout risque de maladie.
Les enfants l’accueillirent à bras ouverts dès son retour et elle eut le droit à de nombreux câlins de leur part.
Mathurin lui fit même la morale pour qu’elle évite les écureuils. Lui et sa sœur avaient eu très peur que quelque chose de fâcheux ne lui soit arrivé.
Le jour de l’anniversaire des jumeaux, Yvon m’invita à faire une pause. Nous descendîmes au bord de la plage tous les quatre et je fis même un somme au bord de l’eau pendant que ma petite famille faisait des pâtés de sable.
Ils avaient, à eux trois, fabriqué une sculpture de sable en forme de plante vache ! J’espère que c’est un bon présage pour l’automne prochain !
Après ma sieste, je rejoignis Yvon pour une partie de pêche et j’étais fière de moi. J’avais attrapé un saumon énorme qui nous ferait plusieurs repas dans la semaine. Mathurin avait abandonné son château de sable quelques minutes pour me regarder me débattre avec la bête ! Il était très impressionné.
Nous rentrâmes en fin de journée, heureux de cet après-midi passé en famille. Tessie non plus ne s’était pas ennuyée. Elle avait passé son temps à jouer avec du poisson échoué sur la plage et elle empestait à des kilomètres.
Il n’était pas question que les jumeaux aient une invité toute sale pour leur anniversaire.
Tessie s’endormit, épuisée, après son bain. Tant pis, elle ne participerait pas à la fête.
Thérèse, elle, avait la bouille toute triste car elle ne voulait pas grandir et elle préférait que son frère passe le premier.
Et de un !
Thérèse dut se résigner à souffler ses bougies. Yvon et Mathurin lui envoyèrent plein de confettis pour remonter son petit moral et l’encourager.
Mais notre fille restait complètement abattue.
Mathurin, plein de bonnes intentions, réussit cependant à la consoler et à lui arracher un sourire.
Allez hop, c’est pas tout ça, mais un petit séjour par le CAS s’impose !
Les enfants ayant grandi, nous avons revendu leurs lits, accessoires et jouets de bambins afin de leur leur construire une chambre digne de ce nom et rien qu’à eux. Mais cette fois, nous n’avons pas fait les choses à moitié puisque nous avons foncièrement agrandi la bâtisse en y ajoutant une aile sur le côté droit. Nous pouvions dire merci à mes brocantes fructueuses et à la vente de nos fruits et légumes.
Nous avions abattu les murs de la chambre, des toilettes et de la salle de bain pour bénéficier d’une pièce principale plus spacieuse et plus agréable à vivre.
La nouvelle aile accueillait donc la chambre de Thérèse et Mathurin, notre chambre, une salle de bain et des toilettes indépendants. Le tout était, pour le moment, chichement meublé mais je ne ma faisais pas de soucis pour une rénovation prochaine.
Il fallait simplement se remettre au travail et ne pas faiblir, à commencer par la pétillerie qui ne désemplissait plus de fruits en tous genres. Dans les bons jours, je pouvais sortir jusqu’à dix packs de jus dans la journée.
Je jardinais aussi beaucoup et j’avais investi depuis peu dans un jardin vertical. J’y avais planté des graines de soja que j’avais trouvées par hasard à Evergreen Harbor en allant recycler mes déchets. J’espérais en extraire de la cire pour qu’Yvon puisse enrichir son expérience de fabrication de bougies.
J’avais également repris de plus belle la confection de gâteaux qui, même s’ils n’atteignaient pas la valeur de mes jus, permettaient tout de même d’obtenir un revenu confortable.
Nos enfants étaient sages et s’entendaient très bien.
Il y avait parfois de petites chamailleries entre eux, comme chez tous les enfants, je suppose...
...mais ça ne durait jamais bien longtemps avant qu’on ne voit poindre une réconciliation.
Ce soir-là, mon Yvon eut besoin d’un massage. Il avait fait le fou avec Tessie en jouant et il s’était retrouvé avec des douleurs qui le mettaient d’humeur massacrante.
Je n’ai pas la prétention d’être la reine des massages mais mes petites mains lui on fait du bien et nous avons pu passer une bonne soirée.
Ce mercredi, la roue des aléas m’offre la possibilité de vendre mes sachets de graines mais je souhaite d’abord les ouvrir avant de les vendre. Quelle déception ! Je possède déjà les fruits, légumes et herbes proposées dans les sachets. Tant pis, je les ai vendus, et, pour fleurir un peu mon jardin, j’ai gardé une graine de fleur de chaque sorte.
Yvon s’active se jour-là sur l’établi pour nous fabriquer de belles étagères.
Pendant ce temps, je m’emploie à arroser les graines que je viens de semer. Notre terrain va devenir de plus en plus agréable. Nous y avons déjà planté beaucoup d’arbres et, avec les fleurs, cela va rajouter un peu de couleurs. Je me prends à penser que je pourrais en mettre dans l’eau de la lessive pour que notre linge ait une bonne odeur et puis, un jour, qui sait, si j’ai le temps, je me lancerai peut-être dans la composition florale. C’est une activité qui me plairait beaucoup.
Le coffre sert à entreposer les fleurs puisqu'elles ne peuvent pas être vendues
En attendant, ma journée n’est pas terminée puisqu’il me faut lancer ma brocante journalière. Je m’installe donc à l’ombre du cornouiller pour déballer mes trésors. Et c’est une réussite, une fois de plus. J’ai vendu presque tous mes jus mais il me reste encore cinq gâteaux et quelques bougies pour garnir mon étal.
Je n’ai pas encore fini lorsque les enfants rentrent de l’école. Ils sont accompagnés de Romain, le fils d’Elsa qu’ils ont certainement invité pour le goûter, comme ils ont l’habitude de le faire.
Je les entends rire dans le jardin et s’enthousiasmer à la découverte des jeux que nous avons pu installer grâce à mes ventes rémunératrices.
Heureusement qu’Yvon répond toujours présent pour nourrir les bouches affamées au retour de l’école. Que ferais-je sans lui ? Ma ferme n’en serait pas là, c’est certain.
Chaque soir, avant le coucher du soleil, nous prenons l’habitude de nous rendre en famille sur le bord de mer afin de récupérer un peu d’eau. L’eau est indispensable à notre ferme qui a son propre réseau et les enfants se font une joie de nous aider dans cette tâche.
Après le dîner, nous nous installons tous au salon pour rejoindre notre nouvelle copine : la télé. Yvon et moi, qui n’en avions jamais vu l’utilité puisque nous aspirions plutôt au calme après une journée de dur labeur, nous sommes vus demandés d’installer cette copine indésirable. Tous les amis des jumeaux avaient une télévision et nos enfants se sentaient un peu à l’écart lorsqu’ils se racontaient les dernières aventures de leurs héros du petit écran. Nous n’avions donc pas pu refuser lorsque Thérèse avait ressorti le téléviseur « pingouin » et depuis, nous vivions des soirées au rythme de la chaîne pour enfants.
J’arrivais encore à tricoter en écoutant les programmes préférés de Thérèse et Mathurin mais Yvon avait beaucoup de mal à se concentrer sur ses lectures.
Alors, il sortait prendre l’air et s’occupait en même temps d’aller nourrir les insectes et d’aller voir la ruche. Mais le pauvre s’en occupait nettement moins souvent que moi et les abeilles lui faisaient comprendre quand il n’avait pas choisi le bon moment pour les déranger.
Ce jour-là, les enfants rentrèrent de l’école, heureux à l’idée de fêter l’anniversaire de leur papa.
Mon amour fêta royalement sa quarantaine.
Et je trouvais qu’elle lui allait plutôt bien.
- Demain, c’est ton tour, me dit-il en souriant.
Le lendemain, je me levai en forme pour aller jardiner et découvris que mes graines avaient donné de magnifiques fleurs. De quoi commencer cette belle journée de bonne humeur.
Cette journée n’était pas seulement celle de mon anniversaire ; c’était aussi le jour de l’Amour et Yvon y avait pensé. Il s’était approché de moi avec une rose fraîchement cueillie.
- Bon anniversaire, mon amour ! Je suis heureux chaque jour de te trouver à mes côtés. Je t’aime.
Evidemment, nous avions fêté l’évènement comme il se doit.
Et nous étions ravis d’avoir à présent notre propre chambre !
Après ce petit intermède, Yvon m’accompagna au salon où il avait déposé une bouteille de champagne d’un grand cru que nous sûmes apprécié à sa juste valeur. Quelle jolie fête de l’Amour.
Thérèse et Mathurin se la souhaitèrent également en rentrant de l’école.
Tessie ne comprenait pas trop toute cette agitation. Aujourd’hui, les câlins ne semblaient pas être pour elle.
Quand vint l’heure du goûter, Yvon et les enfants dressèrent mon gâteau d’anniversaire. Une corne de brume et des confettis m’accueillirent lorsque je rentrai dans la pièce.
Je soufflai donc mes bougies sous les encouragements de ma famille, Thérèse étant la plus expressive.
Allez ! Un petit tour et puis vieillit !
Je trouve que la quarantaine me va aussi bien qu’à Yvon. L’air frais de la campagne maritime nous a plutôt bien réussi et nous avons encore de belles années devant nous.
En fin d’après-midi, j’ouvre une brocante devant la maison. Il ne me reste plus que deux packs de fabuleux jus à écouler lorsque deux personnes surgissant de mon passé arrivent devant mon étal, Kayla et Dirk. Je fais mine de ne pas les reconnaître et vante la qualité de mes jus mais ils me dévisagent, intrigués. Je viens de vieillir, ma coiffure n’est plus la même, ni mon maquillage... J’espère qu’ils ne me reconnaîtront pas.
Les deux curieux s’étaient éloignés sans rien acheter. Tant mieux. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec des célébrités. Il y a bien longtemps que je ne faisais plus partie de leur cercle et ça ne m’intéressait pas de les côtoyer à nouveau.
Il faisait nuit et la fraîcheur était tombée sur la bâtisse lorsque je terminai mes ventes.
Yvon était en train de nous préparer du saumon grillé pour une petite soirée barbecue.
Les enfants nous parlèrent ce soir-là de leur envie d’intégrer les scouts.
Yvon et moi trouvions que c’était une très bonne idée. Ils adoraient la nature et auraient ainsi une partie de leurs week-ends occupés avec d’autres enfants de leur âge.
La première réunion aurait lieu le lendemain dans l’après-midi. Thérèse et Mathurin avaient vraiment hâte d’y être et discutaient déjà des belles découvertes qu’ils allaient faire et des nouveaux amis qu’ils allaient rencontrer.
J’étais très heureuse pour eux et aussi très fière de mes enfants.
Seulement, je ne me sentais pas très bien. Il semblerait qu’on ait laissé un peu trop longtemps dans le frigo le superbe saumon que j’avais pêché... Une bonne nuit de sommeil me fera du bien...
Le lendemain matin, je me levai tard. J’entendais les enfants jouer dans le jardin pendant que je prenais mon café. Je trainais un peu toute la matinée, laissant à Yvon le soin de s’occuper de la ferme.
Ce n’est qu’en début d’après-midi que je me sentis réellement mieux. J’avais encore des articles à vendre et il n’était pas question de fainéanter plus longtemps.
Je déballai donc mon étal et les enfants m’aidèrent à y déposer mes objets avant de s’installer près de moi sous le cornouiller.
Elsa fit une petite apparition pour me saluer et je l’invitai à revenir en début de soirée pour papoter un peu.
Vers quatorze heures, les jumeaux revêtirent leurs uniformes de scout pour rejoindre leur première réunion de scoutisme.
Et ils n’étaient pas peu fiers dans leur nouvel uniforme !
Lorsqu’ils revinrent de la réunion, ils s’empressèrent de me retrouver au jardin, débordant d’énergie positive. Leur enthousiasme faisait véritablement plaisir à voir.
Ils ont obtenu deux badges chacun, ont été élevés au rang de scout griffon et ont chacun obtenu leur manuel de scoutisme ! Que de joie dans leurs paroles ! En prime, ils se sont fait de nouveaux amis et ont appris plein de choses.
Ils se sont ensuite précipités pour aller dessiner sur leurs nouvelles tables d’activité, m’affirmant que cela leur permettrait certainement d’avoir un badge supplémentaire et je ne doutai pas qu’ils puissent y arriver.
Elsa arriva, comme prévu, en fin de journée et nous nous installâmes avec Yvon pour discuter.
Nous étions au dernier jour du printemps. Nous avions agrandi la bâtisse, arboré le terrain et nos soucis financiers semblaient assurément s’éloigner.
Les photos de la bâtisse et la progression de Capucine sont juste en dessous !
Bonus photos :
Et voici maintenant les progrès de Capucine :
Compétences :
Bricolage : 8
Cuisine : 10 (+1)
Pêche : 6
Jardinage : 7 (+1)
Pétillerie : 5 (+1)
Dressage : 3 (+1)
Les espaces à posséder:
- un bâtiment d’habitation (avec deux chambres au minimum) : OUI
- une étable et un pâturage attenant pour vos « vaches » : NON
- une grange pour ranger votre matériel : NON
- un potager pour planter vos légumes et vos herbes aromatiques : OUI
- un verger : OUI
- un moulin (non fonctionnel, mais qui accueillera une éolienne) : NON
Les plantations à posséder :
5 légumes : OUI 14/5
5 fruits : OUI 9/5
5 herbes aromatiques : OUI 6/5
Les animaux à posséder :
Un chien : OUI
Un chat : NON
Des abeilles dans deux ruches : OUI 2/2
Des insectes dans deux paradis des bestioles : OUI 2/2 (criquets et scarabées bombardiers)
Deux plantes-vaches (créées à partir de greffes) : NON
Trésorerie à la fin de la semaine 4 : 3174 § (+ 2208 §)
Roue des Aléas de la semaine : Vente des lots de graines de l’inventaire
A suivre....
Quatrième semaine terminée...
Perso je trouve ça un peu mal fichu mais bon... Et d'un autre côté les bougies qu'on passe très longtemps à fabriquer ne valent rien du tout!
Il y a comme un manque d'équilibre dans tout ça, à mon goût.
Joyeux anniversaire aux jumeaux! Ca leur va bien le scoutisme, on reste dans l'esprit "nature Thérèse était tristoune à cause de sa nouvelle coupe de cheveux?
Joyeux anniversaire aux parents, aussi! Ils n'ont pas pris une ride
La ferme s'est drôlement bien agrandie dis donc, la petite famille ne manque pas d'espace. J'aime beaucoup la déco, intérieur et extérieur!
Comme le dit Capucine, les soucis financiers semblent s'être envolés!
PS: je ne savais pas qu'on pouvait ouvrir les sachets reçus pendant la fête des récoltes au lieu de les vendre directement! J'avais une fois tiré ça sur la roue des aléas mis n'y avais même pas pensé! Faudrait que je me remette sur ma partie tiens, ça fait longtemps... maintenant que j'ai enfin une plante vache!
PPS pour la chienne qui regarde le frigo: apparemment les animaux dans les sims ont des "obsessions" c'est à dire qu'ils font des fixettes sur certains objets de la maison ou même en ont peur, ça peut être la douche, la cuisinière, etc... Assez déstabilisant en effet
Quel agrandissement, c'est cool tout cet espace!
Je n'ai jamais ouvert les sachets non plus, de toute façon, j'ai pratiquement tous les plants de légumes/fruits/herbes donc... Mais c'est vrai que les fleurs calment les abeilles. D'ailleurs j'ai fait une erreur, j'ai vendu les fleurs d'aconit (les classant bêtement dans les herbes alors qu'elles se nomment fleurs d'aconit), je suis un boulet. Du coup je les ai placées près des abeilles. Mais en ayant des fleurs, tu ne peux plus utiliser l'action supervente. Tu es obligée de tout ramasser à la main.
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Joyeux anniversaire à tout ce beau monde! Ca avance bien tout ça
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Et c’est vrai que le temps passé à faire des bougies ne rapporte pas grand-chose. La compétence est très longue à monter, en plus. J’ai abandonné avec Yvon mais je vais réessayer avec Thérèse. J’aimerais aller au bout de la compétence pour voir ce que ça donne, et comme les enfants peuvent s’y coller... on verra si je me lasse ou pas.
Merci pour l’anniversaire des jumeaux ! Thérèse était triste parce que son frère lui a dit quelque chose qui l’a blessée. (indiqué dans les sentiments). Je n’ai pas vu ce que c’était car j’étais occupée avec Capucine pendant que les bambins discutaient entre eux. Du coup, à chaque fois que Thérèse se retrouvait à côté de son frère, elle avait cette humeur triste qui n’est pas passée lorsqu’elle a soufflé ses bougies. Ça a duré longtemps cette histoire.
Bon, c’est vrai qu’elle aurait pu être triste aussi à cause de sa nouvelle coupe de cheveux très adaptée à une petite fille de la campagne !
Je te remercie beaucoup pour ton impression sur ma ferme. Et oui, les soucis financiers se sont envolés. Merci la pétillerie !
Pour les sachets de graines : Epsiplay a dit « vous POUVEZ vendre les lots de graines ». Mais il n’a pas dit qu’on ne pouvait pas les ouvrir. Donc j’ai ouvert, mais, conclusion, j’ai tout revendu car je les avais déjà toutes (à part les fleurs). Dans les challenges de jeu, je fais comme pour les défis construction : ce qui n’est pas interdit est permis.
Merci pour ton explication concernant les obsessions des animaux. Je pense donc que Tessie en a une concernant le frigo. Ça n’a pas l’air de vouloir lui passer. Par contre, il ne me semble pas qu’elle en ait peur. Tant mieux.
@idjya As-tu poussé la compétence pour les bougies à son maximum ? Moi, j’ai laissé tomber avec Yvon au niveau 3 parce que ça me prenait trop de temps, comme tu l’as dit. Mais j’ai vu qu’il existait de belles bougies et comme j’ai récupéré beaucoup de colorant dans les bennes, je vais recommencer avec Thérèse vu que les enfants peuvent aussi en fabriquer. Ça décorera la maison à défaut d’être vendu à un prix « convenable » !
Merci pour l’agrandissement de la ferme.
Concernant les sachets de graines, j’avais déjà tous les fruits, légumes et herbes que les sachets proposaient. Je les ai donc revendus pour ne garder que les fleurs.
Tu n’es pas un boulet ! Le jeu décrit l’aconit comme une fleur mais c’est une herbacée, donc une herbe. C’est donc plus logique de la classer dans les herbes, comme tu l’as fait.
Tu peux utiliser l’option supervente, même en ayant des fleurs :
- Soit, tu cueilles tes fleurs avant et ensuite tu fais la super vente
- Soit, tu places les fleurs un peu plus loin que les autres plantations. Ensuite, tu places ton curseur sur l’inscription « supervente » et ça va te donner le détail exact de ce qui est pris en compte dans la super vente. Donc, tu vois tout de suite si tu as les fleurs ou non comprises dans le lot.
Sinon, effectivement, c’est au coup par coup.
@Ellandan Merci pour les anniversaires de tout le monde !
Je vais transmettre à Capucine ton soutien pour le non-sport ! ça va lui remonter le moral !
Et maintenant la suite...
Après avoir travaillé toute la matinée, nous avons décidé de profiter de cette belle journée d’été en allant à la fête de la musique de Willow Creek. La mairie avait organisé un concert en plein air et nous ne voulions pas rater cela. Il est des évènements qui ne se reproduisent pas de sitôt.
Ils étaient enchantés, et heureux de participer à une fête où il y avait autant de monde et, en plus, ils étaient devant la scène ! De quoi avoir plein de choses à raconter à leurs petits camarades de classe le lendemain.
Nous aperçûmes un peu plus loin Stéphanie et son mari, ainsi qu’Elsa.
Nous étions heureux de nous revoir et profitâmes de l’entracte pour nous donner des nouvelles. Les enfants de mes deux amies avaient bien grandi eux aussi, notamment Romain, le fils d’Elsa qui avait intégré le lycée.
Thérèse interrompit nos conversations passionnées lorsqu’elle vit Bebe Rexha arriver sur scène.
L’heure n’était plus à la discussion. Les notes s’envolaient vers nous et la voix chaude de la chanteuse emplissait l’air.
Cela n’empêcha pas Thérèse de laisser exprimer énergiquement sa joie.
Tout le monde était dans l’ambiance et nous n’étions pas prêts d’oublier cette magnifique soirée.
En rentrant, les enfants étaient tellement fatigués qu’ils ne demandèrent pas leurs restes pour aller se coucher mais ce ne fut pas avant d’avoir accroché au mur leurs billets de concert, témoignages éternels de ce fabuleux moment.
Pour Yvon et moi, la fin de soirée fut toute autre. Yvon se chargea de sortir Tessie pour qu’elle fasse ses besoins...
... tandis que je dus réparer une nouvelle fois la station de pétillerie...
... avant d’aller m’occuper de mes plantes. La vie à la ferme ne s’arrêtait malheureusement pas lorsque nous sortions.
Le lendemain matin, le réveil fut difficile mais je me poussai tout de même hors du lit avant d’aller déballer mon étal. Le café m’avait redynamisée et j’étais prête à affronter mes clients.
Je fis une petite sieste dans l’après-midi et heureusement car les enfants arrivèrent à la maison avec un projet scolaire chacun. Toute la famille s’y colla. Nous commençâmes par le projet de Thérèse.
A quatre, nous réussîmes à assembler son système solaire à une vitesse défiant celle de la lumière. Notre fille était enchantée.
Nous avions à peine entamé le projet de château médiéval de Mathurin que celui-ci se sentit mal, et il était couvert de plaques sur le visage.
Ce sont les paroles de sa sœur qui nous alertèrent car Yvon et moi étions complètement concentrés par le projet.
- Qu’est-ce que t’as, Thurin ? T’es tout rouge !
- Ma tête... elle tourne...
Le petit était bouillant. Je lui donnai un sirop contre la fièvre puis l’envoyai s’allonger sur le canapé. Il se réveilla à l’heure du dîner mais n’avala rien...
... et il se rendormit à nouveau alors que nous nous étions tous installés au salon pour y passer la soirée. Au moins ses plaques avaient-elles disparu. Il avait certainement pris un coup de froid la veille au soir. Il faut dire, que nous étions restés au parc jusqu’à minuit et que les températures s’étaient considérablement rafraîchies bien avant que nous ne rentrions.
Le lendemain, j’appelai l’école pour excuser l’absence de Mathurin. Il se leva vers treize heures avec une grosse faim. Il allait nettement mieux et se jeta sur le reste des brochettes que son père avait préparées pour le repas de midi, repas que nous avions pris sans lui.
Je fus soulagée de constater qu’il n’avait plus de fièvre et nous pûmes reprendre l’entraînement de Tessie. Les travaux que nous effectuions à l’arrière de la maison n’avaient même pas réveillé notre fils ce matin.
Tessie s’en donnait à cœur joie sur le parcours de dressage et Yvon et moi étions très fiers d’elle. Yvon me disait que nous aurions pu l’inscrire à des concours mais j’étais contre cette idée.
Ma chienne adorée n’était pas une bête de foire et je n’avais pas envie qu’elle se donne en spectacle. Nous faisions cela à la maison, juste pour nous amuser et Tessie était très douée.
Peu avant quinze heures, les entrepreneurs finirent les travaux d’aménagement extérieurs que nous leur avions commandés et réglés grâce à mes ventes.
Derrière le jardin, nous avions à présent une piscine naturelle avec un coin barbecue pour la belle saison et les jeux des enfants avaient été déplacés sous les arbres, derrière la piscine.
La première chose que fit Thérèse en rentrant de l’école fut d’aller faire de la balançoire et son frère se fit une joie de la rejoindre pour s’amuser à son tour. Son repas l’avait visiblement revigoré et je leur proposai à tous deux de venir étrenner la piscine.
Nous y restâmes jusqu’en début de soirée. Il faisait tellement chaud que l’eau fraîche nous faisait le plus grand bien et, même Tessie se joignit à nous.
Ce soir-là, nous dinâmes sur notre nouvelle terrasse. Thérèse nous apprit que son frère voulait avoir un chat mais qu’il n’osait pas nous le dire.
Nous n’étions qu’à moitié surpris car, si Mathurin n’avait pas voulu nous en parler, nous avions déjà constaté qu’il caressait tous les chats du quartier.
- Tessie, elle est toujours avec Thérèse, nous dit-il. Et moi, j’aimerais vraiment avoir mon chat.
Nous en discutâmes lorsque les enfants furent couchés. Nous avions déjà un chien mais pourquoi pas un chat ? Après tout, il serait bien utile pour chasser les souris indésirables qui se faufilaient parfois dans la bâtisse.
Yvon était d’accord avec moi. Nous avions dit à Mathurin que nous lui donnerions une réponse le lendemain après l’école mais il aurait la surprise de trouver son chat. Yvon se proposa de contacter l’agence d’adoption.
L’employé de l’agence d’adoption des animaux arriva le lendemain en fin de matinée pour nous présenter un petit chaton au pelage blanc et roux appelé Cahouète.
Il était tout petit et si mignon. Moi qui étais une amoureuse des chiens, j’avoue que je craquais devant cette merveille.
Yvon termina notre évaluation auprès de l’homme qui avait, sans aucune gêne, emprunté notre fauteuil à bascule.
L’entretien s’était bien déroulé et il nous salua « cordialement » au bout d’une heure.
- Hé ben ! On ne peut pas dire que l’amabilité l’étouffe, celui-là !
- On s’en moque. On a Cahouète, c’est tout ce qui compte.
Yvon et Tessie purent enfin faire la connaissance de notre nouveau compagnon...
... tandis que je fis un saut en ville pour acheter de quoi faire un petit coin à notre chat.
Nous sortîmes ensuite prendre l’air au jardin. Cahouète s’amusait de me voir me balancer et sautillait partout. Il était très marrant.
Mathurin, lui aussi, sauta de joie en rentrant de l’école sous le regard attendri de sa sœur. Son nouvel ami était là et il ne s’y attendait pas du tout. Il avait eu peur qu’on ne lui oppose un refus.
- Tu vois qu’il fallait en parler à Papa et Maman !
- Tu as raison. Si j’avais su, je leur aurais demandé plus tôt. Tu viens faire une bataille de bombe à eau ?
Le temps s’y prêtait et cette petite bataille d’eau était très divertissante pour tous.
Sauf pour Thérèse qui, si elle adorait nous viser, n’appréciait pas d’être la cible de nos bombes et elle le faisait savoir.
Son père en profitait alors pour en rajouter et ça se finissait généralement en bonne partie de rigolade.
Cet été-là, il avait fait très chaud, si bien que j’entrainais Tessie à la nuit tombée afin qu’elle ne souffre pas de la canicule.
Je faisais de même avec les corvées qui demandaient un effort physique pendant que Cahouète buvait l’eau de la lessive.
Je ne sais pas si la canicule en était responsable mais nous perdîmes cette année-là notre deuxième élevage de vers qui s’enflamma subitement. Il fut remplacé ensuite par des criquets. Une chance qu’Yvon ait réagi rapidement car nous aurions pu perdre également les scarabées.
L’arrivée de Cahouète nous donna du travail supplémentaire. Le jeune chaton faisait régulièrement des bêtises et se plaisait à ignorer la litière que nous avions installée dans la salle de bain. Heureusement, Thérèse était toujours partante pour donner un coup de main et pestait aussi après Mathurin qui ne nettoyait pas derrière son chat.
La suite juste en dessous
Ce jour-là, Yvon avait commencé à s’intéresser de près à la mixologie. Nous avions un bar depuis peu et il s’était mis à étudier les recettes de différents cocktails. Je lui avais donc acheter un shaker dont il s’était empressé de se servir.
Quelquefois, nous arrivions à prendre du temps rien que pour nous-mêmes. Yvon aimait beaucoup se promener sur la plage avec Tessie.
J’en profitais alors pour me détendre au soleil et parfois même y faire une sieste d’une petite heure.
Mais surtout, j’appréciais le calme avant que tout mon petit monde ne rentre...
Mais, à s’endormir au soleil, voilà ce qui pouvait arriver...
Les tâches ménagères ne cessaient jamais en plus du travail de la ferme à proprement parler et, j’avoue qu’avec la chaleur, je me sentais parfois épuisée.
Les enfants, eux, vaquaient à leur train-train. Nous leur avions acheté un établi de petit scientifique car ils en avaient besoin de réaliser de petites expériences pour leurs réunion de scoutisme.
Je n’étais pas toujours très rassurée surtout lorsque celles-ci produisaient des étincelles, mais Thérèse avait l’air de maîtriser.
Mathurin, quant à lui, n’avait d’autres préoccupations que son chat. Il passait le plus clair de son temps avec Cahouète et trouvait chaque jour de nouveaux trucs pour l’amuser.
Thérèse s’intéressait de plus en plus aux activités de la ferme. C’est ainsi qu’Yvon prit son temps pour l’initier à la fabrication de bougies que lui-même avait laissé tomber car il s’était aperçu que je ne les vendais plus.
Un matin, Thérèse poussa un cri qui me fit sortir en courant :
- Regarde, Maman ! La benne a complètement débordé !
Je lui expliquai que c’était malheureusement souvent le cas car certains PNJ ne se gênaient pas pour vider leurs déchets dans notre benne personnelle.
Je montrai à Thérèse qu’il ne fallait pas hésiter à fouiller la benne car parfois nous pouvions y trouver des trésors insoupçonnables. Elle rigola bien en voyant sa maman y plonger la tête la première.
Cela lui plut tellement qu’elle me demanda l’autorisation d’y aller aussi.
Je la vis disparaître toute entière dans la benne et en ressortir quelques minutes plus tard, agile comme une gazelle.
- Maman, je crois que j’ai trouvé un trésor...
Thérèse avait trouvé un ordinateur portable que nous nous étions empressées d’apporter à Yvon. Il s’y connaissait un peu en électronique et nous espérions qu’il puisse le réparer.
- Alors ? Qu’est-ce que tu en penses ?
- Je te dirai ça tout à l’heure, ma chérie.
Et, quelques heures plus tard, j’entendis mon mari s’exclamer qu’il avait réussi.
Nous avions prévu de donner l’ordinateur à Thérèse étant donné que c’était elle qui l’avait remonté de la benne mais elle l’offrit généreusement à son frère car elle préférait de loin être dehors ou s’activer manuellement. Mathurin, lui s’appropria rapidement son nouveau « jouet » et ne le quittait plus, au grand désespoir de Cahouète.
Le chat avait grandi et accumulait les bêtises et la dernière en date était de monter allègrement sur les plans de travail.
Yvon ne cessait de rouspéter après lui...
... mais il s’en moquait royalement, recommençant la même bêtise et snobant malicieusement mon mari.
La vie poursuivait son cours.
Nous avions investi dans deux générateurs car nous nous retrouvions régulièrement à cours d’électricité et nous voulions être complètement autonomes.
Le passage du temps était néfaste à notre plomberie qui nous lâchait souvent.
Mathurin faisait mine de s’y intéresser lorsque son Papa réparait mais Yvon sentait bien qu’il restait près de lui par politesse. Dès que la réparation était achevée, il courait, soulagé, vers son ordinateur.
Ce jour-là, les enfants nous informèrent que leur prochaine réunion de scout se déroulerait dans la forêt de Granite Falls.
Ils étaient ravis car ils allaient cueillir des plantes et attraper des insectes qu’on ne trouvait pas dans notre région.
Yvon et moi étions alléchés par cette sortie, aussi nous décidâmes que nous irions aussi à Granite Falls le samedi suivant. Nous y louerions un chalet pour la journée et la nuit, et les enfants seront sur place pour se rendre à leur réunion. Un peu de changement ne nous ferait pas de mal.
Ce jour-là, Tessie avait vieilli.
Elle faisait maintenant des choses qu’elle n’avait jamais fait auparavant, comme boire l’eau des toilettes. Il faut dire qu’il faisait très chaud.
Cahouète, d’ailleurs, ne s’était pas privé pour nettoyer la flaque d’eau qu’Yvon avait oublié d’éponger.
Nous partîmes le samedi de très bonne heure en direction de Granite Falls et nous arrivâmes en début de matinée pour y découvrir de magnifiques paysages ainsi le superbe chalet que nous avions réservé pour notre petit séjour.
Les enfants s’empressèrent d’investir la petite tente qui se trouvait pour y jouer à l’abri du soleil...
... tandis qu’Yvon fit un plongeon dans la piscine et que je m’installai à l’ombre d’un grand sapin. Nous avions, ici aussi, un temps caniculaire mais la forêt environnante rendait les températures plus supportables qu’à Brindleton Bay.
J’allai tout de même faire un tour dans la forêt pour me rafraîchir un peu, laissant mon mari qui ne semblait pas vouloir sortir de la piscine. Je découvris alors un petit passage au milieu d’un buisson, entre deux gros rochers, et je m’y engouffrai.
Lorsque j’arrivai de l’autre côté, je fus émerveillée par le paysage qui s’offrait à moi. J’avais l’impression d’être dans un décor digne d’un tableau de maître. L’air ici était beaucoup plus respirable.
Je me promenai tranquillement en admirant la nature environnante lorsque je tombai sur une petite maison au milieu de nulle part. Une vieille dame était en train d’y arroser ses plantes. Elle avait un très beau jardin.
Elle m’invita chaleureusement à m’asseoir avec elle. Elle ne voyait presque personne et elle était heureuse d’avoir un peu de compagnie. Nous sympathisâmes très vite. Elle me raconta qu’elle vivait ici en ermite et qu’elle veillait à la protection de toutes les espèces de la forêt. Je lui racontai alors ma vie à la ferme et comment j’en étais arrivée là.
Devant mon enthousiasme, et sûrement aussi parce qu’elle reconnaissait en moi une amoureuse de la nature, elle me confia la recette maison de l’engrais qu’elle utilisait pour ses plantes :
- Vous verrez, il est extraordinaire. J’ai mis des années à le concocter mais au moins, il n’agressera pas vos plantations.
Je la remerciai vivement puis elle me laissa car elle avait encore beaucoup de travail. Malgré tout, elle déclina ma proposition de l’aider. Quelle magnifique rencontre !
Ces plantes et insectes ne se trouvant pas chez nous, j’en profitai alors pour partir à la recherche des espèces dont j’avais besoin pour réaliser le fameux engrais qu’il me faudrait ensuite faire infuser.
En rentrant à la maison, je trouvai Mathurin planté devant l’immense téléviseur en train de regarder la chaîne préado. Ça devait lui changer du téléviseur pingouin que nous avions à la maison...
Thérèse, fidèle à elle-même, était dehors en train de faire quelques longueurs dans l’eau fraîche.
Yvon, lui, avait décidé de pêcher notre repas de midi.
Heureusement, j’étais rentrée à temps pour cuisiner car nous ne devions pas déjeuner trop tard étant donné que les enfants avaient rendez-vous avec leur groupe de scouts à 14 heures.
Thérèse resta avec moi pour discuter tandis que je préparais le poisson. Elle était éblouie par la dextérité dont je faisais preuve pour le retourner dans la poêle et me déclara qu’elle aimerait bien être aussi douée que moi lorsqu’elle serait plus grande.
Mathurin avait lâché la télé et s’était rapproché de nous en sentant les bonnes odeurs de cuisine, mais il se mit tout de suite à pianoter sur son ordinateur, qu’il n’avait pas oublié d’ajouter à ses bagages.
Il fallut presque se fâcher pour qu’il enlève son ordinateur afin de pouvoir mettre le couvert mais nous y sommes parvenus. Heureusement, même si notre fils était un geek en puissance, il aimait toujours se rendre à ses réunions de scouts, ce qui nous rassurait un peu.
Les enfants avaient hâte de partir à la découverte de la forêt et leur proche randonnée fut l’objet des discussions durant tout le repas. Yvon leur demanda de rapporter les espèces qui me seraient utiles pour concocter mon engrais maison.
- Papa ! On sait même pas à quoi ça ressemble, ces trucs ! lui répondit Thérèse.
Après avoir laissé les jumeaux aux bons soins de leur chef de scout, Yvon et moi partîmes ensemble pour récolter ce dont j’avais besoin. J’avais déjà quelques spécimen mais j’en voulais un peu plus.
Nous découvrîmes alors d’autres espèces que nous ne connaissions pas.
En nous enfonçant dans la forêt, nous croisâmes le groupe des scouts et je retrouvai les champignons dont j’avais besoin ainsi que d’autres variétés de plantes qui nous étaient inconnues. Je me chargeai de la cueillette tandis qu’Yvon partait à la chasse aux insectes.
L’après-midi fut fructueux.
Le lendemain matin, nous prîmes notre petit déjeuner de bonne heure puis allâmes récupérer de l’eau avant de partir.
Il était temps pour nous de rentrer à la ferme. Au revoir, joli chalet et à très bientôt sûrement.
Lorsque nous arrivâmes, en fin de matinée, à la maison, Tessie fit la fête à Thérèse et Cahouète vint quémander des câlins à Mathurin. Les animaux étaient heureux de nous revoir même si je savais qu’Elsa en avait pris grand soin pendant notre absence.
La première chose que je fis après avoir défait nos bagages fut de me lancer dans la réalisation de la recette de l’engrais que m’avait donné la vieille ermite.
Et j’en versai ensuite sur mes fruits du dragon. J’avais hâte de voir ce que ça donnerait une fois qu’ils seraient sortis de terre. Je plantai le reste des récoltes dans le jardin...
... puis je m’activai de nouveau à la confection de mes gâteaux au miel, après avoir lancé la station de pétillerie.
Jérôme vint me rendre visite dans l’après-midi et j’en profitai pour le remercier de s’être si bien occupé de nos animaux avec sa femme. Il m’avoua qu’ils avaient aussi profité de la piscine mais je l’espérais bien étant donné que je leur avais surtout conseillé de ne pas hésiter.
Peu avant la tombée de la nuit, je me rendis à Evergreen Harbor pour y recycler de vieux déchets qui encombraient le garage.
Et voilà ! Notre journée bien remplie était terminée. Nos petits griffons étaient devenus des licornes. Nous avions à présent un chat, une piscine, deux générateurs et une nouvelle recette d’engrais. Nous étions au dernier jour de l’été. Mon mari me souriait et nous étions heureux.
Et voici la bâtisse à la fin de la semaine 5 :
Les jolies fleurs d'été : bégonias, chrysanthèmes, Lys et jacinthes
Voici maintenant les progrès de Capucine :
Compétences :
Bricolage : 8
Cuisine : 10
Pêche : 6
Jardinage : 8 (+1)
Pétillerie : 5
Dressage : 4 (+1)
Les espaces à posséder :
- un bâtiment d’habitation (avec deux chambres au minimum) : OUI
- une étable et un pâturage attenant pour vos « vaches » : NON
- une grange pour ranger votre matériel : NON
- un potager pour planter vos légumes et vos herbes aromatiques : OUI
- un verger : OUI
- un moulin (non fonctionnel, mais qui accueillera une éolienne) : NON
Les plantations à posséder :
5 légumes : OUI
5 fruits : OUI
5 herbes aromatiques : OUI
Les animaux à posséder :
Un chien : OUI
Un chat : OUI
Des abeilles dans deux ruches : OUI
Des insectes dans deux paradis des bestioles : OUI
Deux plantes-vaches (créées à partir de greffes) : NON
Trésorerie à la fin de la semaine 5 : 23 624 § (+ 20 450 §)
Roue des Aléas de la semaine : + 50% à la table des ventes (soit + 100% au total)
A suivre...
Cinquième semaine terminée...
J'adore leur nouvel extérieur, en particulier la piscine naturelle Tu me donnes envie de retaper ma ferme!
Bienvenue au petit Caouète, qui est adorable
Thérèse reprendra donc la ferme, c'est décidé? En même temps elle semble plus dans son élément à l'extérieur que son frère, ça colle bien.
Mais tu vas à Granite Falls dans toutes tes parties en ce moment En tout cas c'est une bonne idée, par rapport à la recette de l'engrais et aux nouveaux plants!
Du coup tu vas pouvoir fabriquer des potions d'herboristerie et les revendre.
Mais la richesse va vraiment venir avec les fruits du dragon, tu verras J'ai souri en voyant Capucine les saupoudrer d'engrais miracle!
J'apprends des choses en te lisant, par exemple que les maisons à insectes pouvaient prendre feu, et que les parcours de dressage s'illuminaient la nuit! Et puis aussi et surtout, que les enfants peuvent fabriquer des bougies! Ca monte leur compétence créativité j'imagine?
A contrario, un enfant peut aussi dresser son animal et ça fait monter sa compétence... dressage ! qui est donc une compétence supplémentaire pour lui. Et comme tu le verras sur les images, le parcours s'illumine aussi de jour lorsqu'il est en cours d'utilisation.
Bonne fin d'après-midi
En tout cas ta piscine est un petit joyau, j'ai eu la même idée pour ma seconde ferme mais là je n'ai pas les finances même si j'ai commencé un peu à la construire.
Thérèse est en bonne phase pour devenir l'héritière contrairement à son frère! Quelle belle famille!
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Mon studio: Chez idjya
Pour la compétence dressage, je savais. Pas très logique tout ça!
Donc attention ! Gros spoil !
@Elinoee Oui encore quelque chose de pas très logique et c'est dommage