@Elinoee Mdr, non, non, pas de 100 bébés en vue, heureusement !
C’est clair que Clémence n’a pas résisté, par contre... Y aura-t-il craquage ? Peut-être que oui...
Maxime a tout pour être un bon père et il aime sincèrement ses enfants. Il ne peut pas être « nul » sur tous les sujets.
Pour Angélique, je dirais que c’est mieux qu’elle n’ait rien su des débordements de son fils.
@Ellandan Angélique n’a rien su de ses petits enfants mais, finalement, ce n’est pas plus mal : trois petits-enfants de trois mères différentes... Je crois qu’elle aurait eu beaucoup de mal à le digérer.
Oui, le conseil de Max n’a pas été très judicieux. Heureusement que Maxime ne l’a pas écouté... Il a pensé avant tout à ses bambins et compte garder des relations amicales avec les mamans. Pour Stéphanie, ce sera un peu plus dur mais on y croit !
Un petit espoir pour que Clémence revienne ? Il va falloir que Maxime change de comportement dans ce cas.
@Portocongo7 Tu as raison, ainsi va la vie. Mamie Perrine est morte depuis bien longtemps...
Et maintenant la suite...
Gen 03 - Chapitre 04 - Ruptures et bambini
Ce matin-là, je pars courir autour de Newcrest. Il fait très beau et j’ai besoin de m’aérer. De plus, je me sens en pleine forme.
J’ai passé une bonne nuit et me suis levé ce matin, confiant en l’avenir. Je vais faire ce que j’ai promis à Clémence : quitter mes conquêtes. Aujourd’hui, je commencerai par Aurore puis je passerai l’après-midi avec Claire. Lady Stéphanie a assuré qu’elle ne me l’emmènerait pas trop tard. Je l’espère bien car une nouvelle tempête de neige est prévue dans la journée.
- Coucou mon Maxinou ! Me voilà enfin ! Je n’ai pas été trop longue au mois ?
Lorsqu’Aurore arrive, je sais que vais passer de pénibles instants. Elle est souriante et heureuse de me voir. J’essaye de lui faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’un rendez-vous mais d’une rupture. Son visage change d’expression mais elle semble ne pas comprendre ce que je lui dis.
Aurore a toujours été naïve mais cette naïveté me surprendra toujours.
- Mais pourquoi est-ce que tu me quitterais Maxinou ?
- Tu sais que je n’aime pas quand tu me fais des mauvaises blagues ! Ce n’est pas très gentil de ta part !
Il lui fallait un électrochoc...
- Ce n’est pas une blague. Je te quitte parce que je suis l’heureux père de trois enfants, tous de mères différentes et que je suis amoureux d’une femme qui n’est ni une de leurs mères, ni toi !
- Quoi ?!
- Et j’ai mis ces femmes enceintes alors que j’étais avec toi ! C’est impardonnable, non ?
- Mais c’est horrible ! Comment as-tu pu me faire ça ? Tu es vraiment ignoble !
- Oui je suis ignoble ! Très ignoble, même ! Tu ne devrais plus me fréquenter.
- Ah mais c’est ce que je vais faire ! Je t’ai déjà oublié d’ailleurs, tu n’es vraiment qu’un pauvre type !
Et Aurore s’en va, finalement furieuse contre moi ! Quel soulagement. J’ai cru qu’elle ne comprendrait jamais.
Une fois seul, j’appelle ma douce Clémence pour l’informer que je viens de mettre un terme à ma relation avec Aurore. Je sens, à sa voix, qu’elle est contente. Je raccroche non sans lui avoir envoyer une tendre bise à travers le combiné.
Quelques heures après, la tempête surgit de nouveau. Lorsque Stéphanie m’amène Claire, je nous précipite à l’intérieur pour nous protéger du froid qui nous saisit.
Je suis heureux de montrer mon chalet à ma fille. Elle y vient pour la première fois.
- Tu vois, ma chérie, ici, c’est la maison de Papa.
- Pipi...
Mais ma petite Claire a d’autres préoccupations pour l’instant.
Il va me falloir lui faire l’apprentissage du pot… Je n’ai jamais eu à faire cela avec Olivier et je suis un peu pris au dépourvu. En plus Claire a l’air chochotte et regarde partout autour d’elle. C’est une grande première pour moi !
Heureusement pour moi, ma fille se débrouille très bien et semble se sortir victorieuse de cette épreuve. De mon côté, je suis moins ravi car il faudra que je m’attaque au nettoyage de ce petit pot innocent !
J’emmène ensuite Claire vers la photo de mes parents, ses grands-parents. Je lui parle d’eux, l’émotion dans la voix., en lui racontant ma vie d’enfant puis d’adolescent, en lui exprimant combien ils étaient formidables ! Je ne sais pas si elle assimile tout ce que je lui dis mais je me fais la promesse de parler de leurs grands-parents à Olivier et Charles également. Et tous les trois connaîtront l’histoire de leurs ancêtres.
L’après-midi passe très vite. Nous discutons, ou plutôt « babillons » sur le canapé lorsque Claire désire que je lui raconte une histoire.
Heureusement, j’ai acheté quelques livres pour bambins pour ne pas rester à court d’idées !
- Le Dragon et la Princesse, ça te tente ?
Et je commence à lui raconter l’histoire de cet être de prime abord pitoyable mais qui se rachète une conduite auprès de la blanche princesse, une histoire qui ressemble tellement à la mienne…
Claire aime tellement les histoires que c’est un plaisir de les lui conter.
- D'agon et princesse heureux. Ha ha !
Si cela pouvait être le cas...
Claire a adoré mon histoire ! Nous discutons encore un moment mais je me rends bien compte que l’heure approche et qu’il faut que je la reconduise chez sa mère.
Ma fille est tellement souriante et heureuse d’être avec moi que cela me fend le cœur lorsque son visage s’assombrit à la nouvelle de partir…
- NOOON ! Veux pas !
- Il faut bien que je te ramène à ta Maman ma puce ! Elle sera triste si tu ne rentres pas.
Je lui fais un gros bisou puis un gros câlin en lui disant que c’est moi qui l’emmène chez Maman et que je serai encore là un petit peu…
Je ramène Claire à Stéphanie en début de soirée, comme convenu avec elle. Elle guettait notre arrivée à la fenêtre…
L’ambiance est si tendue entre nous qu’elle m’adresse à peine quelques mots. J’aurais bien voulu lui raconter les moments que nous avons passés ensemble notre fille et moi mais Stéphanie n’est pas encore prête à me donner son amitié.
Je les laisse donc se retrouver toutes les deux puis m’apprête à rentrer chez moi.
Mais je tourne les talons car j’ai très envie de participer au coucher de Claire ce soir et il faut que j’use de persuasion auprès de Stéphanie qui a toujours refusé jusque-là.
J’obtiens finalement gain de cause et peut même donner son bain à ma fille. La cerise sur le gâteau !
Je partage donc avec elle ces moments précieux que je connais déjà avec Olivier, des moments uniques faits de rires et d’éclaboussure. Puis il est temps de mettre ma petite espiègle au lit.
Claire se couche sans difficulté. Nous avons fait tellement de choses cet après-midi qu’elle est épuisée et ses petits yeux se ferment immédiatement.
Plus tard dans la semaine, c’est à Bérénice que je dois annoncer mon intention de la quitter et, contrairement à Aurore, elle n’est pas étonnée : cela faisait un moment que je ne l’avais pas invitée où que ce soit et elle avait appris de Nadège ma triple paternité.
Pour elle, notre histoire était déjà terminée et elle n’est venue aujourd’hui que pour la simple curiosité de ce que j’avais à lui dire.
Elle sort de chez moi en restant mon amie, ce qui me soulage car notre amitié date de notre enfance.
- Je te souhaite bonne chance dans ta vie, Maxime. Donne-moi de tes nouvelles.
Dans la soirée, j’appelle Clémence et lui annonce avoir quitté Bérénice. Je la sens très enjouée au téléphone, au point qu’elle me propose de nous retrouver au parc de Newcrest. « La nuit est claire », me dit-elle « et cela me fera le plus grand bien de sortir de chez moi ».
J’avais déjà pris ma douche et revêtu mes vêtements de nuit, désireux de passer une soirée cocooning auprès du feu avec un bon livre, mais à cette proposition, il est évident que cette soirée sera différente. J’accepte tout de suite !
Cette soirée est magnifique, Clémence est souriante et nous discutons comme au bon vieux temps.
Elle sait qu’il me faut encore rompre avec Mégane et qu’ensuite, je serai un homme libre. Elle me dit que moi aussi, je lui manque énormément et qu’elle n’envisage pas de passer sa vie sans moi. Elle ne sait pas encore comment elle pourra s’acclimater de la situation mais elle commence à y penser sérieusement.
Cette nuit est magique pour moi : ma Clémence revient doucement vers moi.
C’est tout guilleret que j’accueille le lendemain après-midi mon petit Charles à la maison.
Il me fait rire avec ses lunettes trop grosses pour lui, sa coupe de cheveux de petit homme et ses pas mal assurés.
Charles est un véritable petit charmeur. C’est aussi un enfant qui a du mal à se concentrer très longtemps sur une activité lorsqu’il est avec moi.
Il a toujours quelque chose à me dire.
Je lui parle aussi de ses grands-parents et de ses frère et sœur.
Bien qu’il ne comprenne pas encore, je trouve important qu’il entende régulièrement leurs prénoms car je compte bien les présenter les uns aux autres tôt ou tard.
Mon petit charmeur adore aussi les câlins, il n’en est pas avare et cela me convient très bien.
Après ce bel après-midi à « bambiner », il me faut ramener mon petit garçon à sa maman. Je suis vraiment heureux d’avoir choisi de ne pas travailler. Cela me permet de profiter pleinement de chacun de mes enfants.
- Eh bien ! Mieux vaut tard que jamais !
- Tu entends ça, Charles ? Je crois que nous avons un peu trop dépasser l’heure !
Je vais présenter mes excuses à Nadège pour le retard mais elle ne m’en tient pas rigueur. Elle est même très heureuse que je sois un père présent pour notre fils et un bon père en plus, ce à quoi elle ne s’attendait pas. Je me sens très flatté par ses propos.
- Notre Charles est une vraie boule d’énergie, et de tendresse, aussi !
- Oui et il est grand temps qu’il aille se coucher. Je suis heureuse que cela se soit bien passé mais il faut que tu lui dises au revoir maintenant.
- Tu as entendu Maman ? On n’a pas le choix..
- On non, 'este un peu...
Je me laisse attendrir par le côté charmeur de Charles et cède pour une partie de cartes.
Mais Nadège vient nous rappeler à l’ordre…
- Allez les garçons ! C’est l’heure ! Et ne faites pas comme si vous ne m’aviez pas entendue !
Cette fois, il est vraiment temps de nous quitter. Je fais un gros câlin d’amour à mon fils puis m’en vais.
Mais je n’ai pas envie de rentrer sans avoir d’abord embrassé Olivier.
Hélène n’est pas très heureuse de me voir débarquer si tard. Je sais qu’elle a raison mais je n’ai pas du tout fait attention à l’heure.
- Olivier a déjà pris son bain et j’allais le mettre au lit !
- Allez, Mamaaan !
- S’il te plaît, Hélène ! Dans ce cas, c’est moi qui le couche puis je m’en vais ! Promis !
Devant tant d’insistance, Hélène se laisse convaincre.
Je mets mon petit Olivier en pyjama puis dans son lit sans qu’il n’émette de protestations.
Je reste discuter avec lui tout doucement jusqu’à ce qu’il ferme lentement ses yeux. Dans un demi-sommeil, il me réclame un bisou. Je l’embrasse tendrement sur le front puis décide de rentrer chez moi.
A cette heure du soir, il n’est même pas envisageable de me rendre chez Lady Stéphanie pour embrasser Claire. Je sais qu’elle me mettrait tout de suite à la porte.
Au lieu de cela, je fais venir Mégane à la maison et, pour la dernière fois, je dois rompre avec une de mes conquêtes. J’explique à nouveau la naissance de mes trois enfants et mon amour pour une autre femme. Je sens aussi que Mégane est en train de bouillir.
- Et moi qui te prenais pour un gars bien ! Allez salut, je m’en vais !
Elle tourne les talons et moi, je suis enfin seul et libéré de toutes ces jeunes femmes dont je n’étais pas amoureux.
J’appelle alors Clémence pour lui dire que, ça y est, je n’ai plus aucune femme dans ma vie à part elle ! Je l’entends souffler derrière le combiné, un soupir de soulagement.
Elle me propose de nous voir demain matin mais je ne pourrai pas car j’ai prévu de passer la journée au "bazar Chevalier" afin que la clientèle ne pense pas qu’il soit fermé et puis, j’ai besoin de me renflouer un peu car, au décès de Maman, j’ai fait don de toutes ses liquidités à des associations caritatives pour ne repartir dans ma vie qu’avec cinq mille simflouz. Et là, je suis un peu à sec pour payer mes factures.
Nous nous mettons d’accord pour qu’elle me rejoigne à la fin de la journée.
J’arrive au magasin très tôt ce matin. Mon idée est de l’ouvrir sur une grande plage horaire dans la journée pour avoir un bénéfice suffisant pour régler ces fameuses factures dont l’échéance est à quarante-huit heures.
Le premier client arrive, bientôt suivi par d’autres.
La journée passe très vite. J’explique aux clients intéressés l’histoire de ce bazar et des objets qui y sont en vente, car ils ont tous une histoire.
Ma journée est fructueuse ! Je peux payer mes factures et surtout, ma journée est terminée et Clémence ne va pas tarder.
- Clémence ! J’avais hâte de te voir ! On s’enlace ?
Quel bonheur de la serrer à nouveau contre moi.
Elle me dit que nous devons parler. J’ai toujours appréhendé ces mots-là dans la bouche d’une femme, mais il s’agit de Clémence...
- Nous allons parler mais avant, j’aimerais te poser une question. Je peux ?
- Tant que tu ne me dis pas qu’une autre de tes conquêtes est enceinte de toi...
- J’ai mis un terme à toutes mes anciennes relations. Je sais que mes enfants seront toujours là, mais… es-tu prête à envisager une vie avec moi ?
- C’est justement de cela que je voulais te parler. Maxime, je crois que tu es l’amour de ma vie et je crois aussi que tu le sais, n’est-ce pas ?
- Bien sûr que je le sais ! Enfin depuis peu mais je le sais ! Et je t’aime aussi, plus fort que tu ne le penses. Alors, qu’est-ce qui nous arrête ?
- Je veux connaître tes enfants. Je ne peux pas entrer dans ta vie comme ça, et dans la leur, sans qu’ils ne sachent qui je suis.
- Tu ne peux pas me faire plus plaisir qu’en disant cela !
- Mais comment va-t-on faire ?
- Je ne sais pas encore, mais il va falloir que j’organise cela avec leurs mères…
- Et pourquoi ne pas partir ailleurs ? Toi, tes enfants et moi ? Ni chez toi, ni chez moi… Qu’est-ce que tu en penses ?
- Tu es si extraordinaire !
Une impulsion me pousse soudain à embrasser ma douce Clémence. Il y a si longtemps que j’ai envie de le faire … Aujourd’hui, je n’ai plus envie d’attendre.
Clémence se laisse embrasser sans bouger, tout d’abord surprise, puis je la sens fermer les yeux et s’abandonner à mon baiser.
Elle me serre si fort dans ses bras que mon cœur s’emballe comme jamais il ne l’a fait.
- Je t’aime Clémence, ma Clémence. Tu es tout pour moi.
- Je te veux près de moi, toujours… toute la vie.
- J’aimerais que tu sois un jour ma femme. En attendant, je vais tout faire pour que tu connaisses mes enfants. J’espère que tu les aimeras autant que je les aime. Rentre chez toi maintenant. Je m’occupe de tout organiser et je t’appelle très vite. Mais n’oublie surtout pas que je t’aime.
Arrivé à la maison, je saute sur le téléphone. En discutant avec Clémence, il m’est venu une belle idée. Le Créateur ne nous a-t-il pas donné la possibilité de prendre des vacances depuis que Maman a réussi sa mission et que j’ai soufflé mes bougies ? J’ai donc dans l’idée de prendre des vacances avec ma douce et mes enfants. Mais pour cela, il me faut l’accord de leurs mères. Je commence par Hélène qui est enchantée par l’idée et pense que cela serait une bonne chose pour Olivier de passer du vrai temps avec moi et non juste un moment par-ci par-là…
J’en parle ensuite à Nadège qui pense la même chose qu’Hélène mais qui, en plus, voit qu’elle aura du temps pour elle. Je n’ai même pas eu à argumenter avec mes deux ex.
En revanche, lorsque j’appelle Lady Stéphanie, j’ai le droit à une foule de questions : où irai-je, avec qui, pourquoi ? Je décide de jouer franc-jeu. Je lui parle de Clémence qui sera dorénavant présente dans ma vie et lui précise que mes deux autres enfants seront présents eux aussi. Je souligne qu’il serait bon pour Claire de connaître ses deux frères.
Après avoir parlementé une quinzaine de minutes et lui avoir opposé des arguments tous plus valables les uns que les autres, elle cède et me donne son accord, admettant, comme Nadège, que cela lui fera du bien de souffler un peu.
Après avoir réservé notre location, j’appelle aussitôt ma Clémence qui n’en revient pas d’avoir de mes nouvelles aussi vite.
- Prépare tes valises mon amour ! Nous partons en vacances à Granite Falls dans deux jours avec les bambins !
Hé bien, que d'action dans la vie de Maxime, il ne s'ennuie pas un instant!
Enfin c'est pas étonnant, avec toutes ces femmes et ces enfants
Mais ça y est, niveau femme il n'y en a plus qu'une dans sa vie, ouf... Enfin à part les mamans de ses trois bambins, mais c'est différent.
Clémence est super d'avoir proposé des vacances à Maxime avec les trois petits bouts! Quelle femme formidable (j'espère que Maxime va enfin tout faire pour la mériter )
Bon c'est parti pour Granite Falls alors! J'ai hâte de voir leurs aventures en forêt
Les pauvres Aurore et Mégane quand même... Au moins Bérénice l'a bien pris la rupture J'aime beaucoup les moments entre Maxime et ses enfants! J'ai hâte de voir les vacances à Granite Falls! Et peut-être que Clémence tombera a son tour enceinte?
@Elinoee Maxime n’a pas le temps de s’ennuyer. Il le pourrait mais il adore ses bambins, donc il s’en occupe.
Clémence est désormais la seule femme dans son cœur. Il est aussi lié aux trois mamans pour le restant de ses jours mais comme tu l’as dit, c’est différent.
Elle est super, Clémence ! Les vacances, c’est effectivement une riche idée et ça va lui permettre de faire vraiment connaissance avec les bambins de Maxime. Mais oui, il va tout faire pour la mériter ! Je sens que tu as un doute...
@Ellandan Les ruptures sont toujours difficiles. C’est certain que tout dépend de la personne que l’on a en face. Bérénice avait compris depuis longtemps que c’était fini entre Maxime et elle. (et puis, elle a quelqu’un d’autre en vue mais on en reparle dans quelques chapitres )
Clémence enceinte ? Quoi ? Tu veux dire un quatrième bambin ?
Et maintenant la suite...
Gen 03 - Chapitre 05 - La femme de ma vie
J’arrive donc ce samedi-là sur notre lieu de vacances avec Clémence et ma floppée de bambins, et avec l’espoir que tout se passera bien et qu’ils ne me mèneront pas la vie dure.
Nous décidons d’investir les lieux sans perdre une seconde. Les enfants qui ont babillé un moment avec Clémence durant le trajet, ne la lâchent plus. Ils l’ont tout de suite adoptée et ont fait connaissance les uns avec les autres.
Olivier marche en tête. Il est l’aîné et beaucoup plus alerte que son frère et sa sœur pour se déplacer.
Clémence attend un peu les enfants puis nous allons découvrir ce qui sera notre nouvel intérieur pendant quelques jours.
Le chalet est rustique et comprend le minimum vital. Tout ce que je j’aime ! J’espère que tout le monde s’y plaira et surtout ma Clémence à qui je n’ai pas encore dit que les enfants ne resteront qu’une semaine sur les trois avec nous.
Je n’avais jamais eu les enfants pour moi toute une journée et encore moins pour une semaine durant. Et je les avais tous les trois en même temps ! C’est ainsi que je découvris la capacité de Claire à faire des bêtises.
Cet après-midi-là, elle me regarde avec un air provocateur. Je lui intime l’ordre d’arrêter de suite. Je ne suis peut-être pas aussi sang-chaud que mon père, mais ce genre de comportement m’excède au plus haut point ! Je lui confisque ses peintures.
Claire, impressionnée court donc jouer avec Charles. Et Olivier, qui n’a rien raté de la scène vient, tout fier, me dire que sa sœur a fait des bêtises.
Quel rapporteur celui-là ! Il va falloir que je lui explique que ce n’est pas bien de dénoncer sa sœur, ou son frère.
Heureusement, lorsque Clémence nous rejoint, tout est rentré dans l’ordre. J’ai allumé un feu de camp pour que nous nous réunissions autour.
Les enfants vont et viennent autour du feu de camp alors que Clémence et moi essayons de discuter, mais très difficilement.
- Les enfants seront tous partis demain à la même heure. Je les ramènerai mais je ne serai pas absent longtemps. Juste un aller-retour.
- Et bien j’avoue que cela me soulage. Tes bambins sont adorables mais très énergiques et ils te prennent beaucoup de temps.
- Je conviens que parfois ils m’épuisent mais je les aime très fort tous les trois.
Olivier et Charlie, qui ne se quittaient plus, commençaient à jouer avec des cailloux.
- Non les garçons, on ne se lance pas de pierres. Vous pourriez vous faire mal ! Tu vois Clémence, heureusement que je ne les ai pas toujours tous les trois ensemble…
- Comme je te comprends. C’est une surveillance de tous les instants.
Clémence s’éloigne pour rallumer un feu. Et pendant que je la regarde s’éloigner, ma petite Claire en profite pour verser de la peinture blanche sur le sol…
Cette fois c’en est trop ! et elle va comprendre de quel bois je me chauffe !
- Tu es punie pour ce soir Claire ! Viens avec moi. Tu vas au lit. Tes frères resteront un peu avec nous.
Claire était tellement fatiguée qu’elle s’est endormie tout de suite.
- Bonne nuit ma puce, fais de beaux rêves.
Après Claire, c’est au tour des garçons. Et de un !
Et de deux !
Une fois les enfants couchés, je vais prendre un grand bol d’air frais sur la terrasse. Cette journée m’a épuisé et j’aspirai au calme, un calme sans cris d’enfants.
Clémence me rejoint.
- N’entends-tu pas ce silence ? On est bien ici, n’est-ce pas ma Clémence ?
- Oh oui ! Très bien même.
- Et quel bonheur d’être ici avec toi. J’ai l’impression de rêver. Dire qu’il nous reste encore deux semaines de vacances.
- C’est un très beau rêve alors.
- Je t’aime de tout mon cœur.
- Moi aussi, Maxime
- Est-ce que tu es aussi heureuse auprès de moi que je le suis auprès de toi ?
- Ça je ne sais pas, je crois que je vais y réfléchir !
- Petite coquine, va !
- Stooop ! Arrête !
- Alors, ta réponse ?
- Bien sûr que je suis heureuse auprès de toi ! Cela ne se voit pas ?
Je pris alors Clémence par la main pour la faire se lever et l’embrasser passionnément.
Mais j’avais envie de plus. Je la sentais désireuse mais apeurée. Elle me confia n’avoir jamais franchi le cap. Je la rassurai aussitôt et elle finit par accepter de me suivre.
Et je vécus cette nuit-là la plus belle expérience que je n’aie jamais eue ! Une expérience complètement différente de toutes celles que j’avais eues avant.
Après cette folle aventure, nous allons discuter un moment auprès du feu. J’explique à Clémence le destin de la famille Chevalier. Je veux qu’elle sache tout de moi. Terminés les secrets entre nous !
Je lui dis combien la mission de chaque héritier est importante et que l’un de mes enfants lui aussi prendra ma suite. Je lui avoue qu’avec trois enfants, il me sera difficile de faire un choix, mais ce qui le sera encore plus, sera de faire accepter la mission à l’élu. Clémence est très attentive à ce que je dis.
Le lendemain, c’est le jour du grand départ pour les bambins.
Je les rejoins dans la chambre des garçons. Ces deux-là ont l’air de vraiment bien s’entendre et j’en suis tout heureux.
Charles, mon petit charmeur, adore faire des câlins à sa sœur et à son frère. Je sens que de vrais liens fraternels se sont créés entre mes trois enfants durant la semaine.
Mais il va me falloir les ramener chez leurs mamans.
Lorsque je reviens, je retrouve Clémence près de la rivière.
- Je t’ai manqué un petit peu j’espère ?
- Enormément !
Je lui raconte mon retour chez les enfants. Les trois bambins ne parlaient que d’elle, et leurs mamans doivent encore en entendre parler à l’heure qu’il est !
- Ils t’adorent !
- C’est Stéphanie qui doit moins m’adorer !
- Il faudra bien qu’elle s’y fasse. Tu es la femme de ma vie.
Nous passons tous les deux, deux semaines de rêve en amoureux lorsque, la veille de notre départ, alors que nous nous promenons dans Granite Falls, je tombe sur Louise. Je suis tellement heureux de la voir que je la serre dans mes bras et que j’en oublie Clémence qui est restée à l’écart.
- Mais qu’est-ce que tu fais ici ?
- Je suis en vacances avec Louis.
Clémence se rapproche. Son regard est suspicieux. Je dois lever le doute tout de suite.
- Clémence, je te présente Louise, une amie de longue date. Louise, je te présente Clémence, la femme que j’aime.
Clémence semble soulagée:
- Louise ! Mais bien sûr ! La jumelle de Louis. Tu m’en as déjà parlé plusieurs fois.
- Eh oui !
Louise est interpellée par autre chose :
- Tu as bien dit : « la femme que j’aime. » ?
- Oui, il l’a dit !
Louis arrive alors. Je ne l’avais pas entendu s’approcher mais il a tout entendu !
- Ça alors ! Notre Don Juan a trouvé sa dame finalement !
- Oui Louis, oui. Et la plus merveilleuse de toutes !
- C’est une magnifique nouvelle !
- Je suis bien d’accord ! approuve sa sœur.
Louise est sincèrement enchantée :
- Je suis ravie de te connaître Clémence. Je vous aurais bien invités à diner pour fêter cela mais nous venons d’arriver et il n’y a encore rien dans le frigo.
Ils arrivaient alors que nous devions partir. Nous devions donc absolument passer cette soirée tous ensemble.
- J’ai une idée. Venez tous les deux dans notre chalet. C’est nous qui invitons !
Clémence s’inquiétait :
- Tu es sûr ? N’oublie pas que nous partons demain et que nous n’avons plus grand-chose non plus à proposer…
- Mais si ! Il nous reste des pommes de terre !
- Pommes de terre en robe des champs au barbecue pour tout le monde, ça vous tente ?
- Oh que oui ! s’exclama Louis.
- Moi aussi, ça me tente, dit sa sœur.
Clémence retrouvait son enthousiasme :
- Alors c’est décidé ! allons-y !
Nous avons entamé la soirée en discutant autour du feu. Louise m’apprend qu’elle est folle amoureuse d’Axel, un de mes copains de lycée et qu’ils vont se marier.
- Axel Valdeblore ? ça alors ! Tu ne l’aimais pas du tout au lycée !
- Et oui… Les temps changent. Nous sommes adultes maintenant.
Louis, quant à lui est devenu médecin. Je ne suis pas étonné. C’était un très bon élève contrairement à sa sœur.
- Est-ce que tu te souviens du feu de notre barbecue ?
- Oh que oui, je m’en souviens.
Quelle joie de se remémorer ses vieux souvenirs d’enfance !
- Il t’a raconté cette anecdote Clémence ? demanda Louis.
- Oui, plusieurs fois ! Il paraît que c’est Maxime qui vous a entraînés dehors.
- Oui, un vrai héros !
Clémence nous a invités à faire une partie de lancer de fer à cheval. Elle excellait à ce jeu-là.
Mais, cette fois, j’ai réussi à obtenir un score nettement plus élevé qu’elle et j’ai gagné la partie !
La nuit commençait à tomber et les pommes de terre étaient prêtes. Nous n’allions pas tarder à pouvoir diner.
Je me sentais bien, entourés de mes amis, de la femme de ma vie et de la nature. Je n’avais pas besoin de plus.
Une fois les jumeaux partis, Clémence et moi finissons de ranger la cuisine. Je lui propose d’aller nous assoir dehors pour mieux profiter de cette dernière nuit à Granite Falls. Les vacances sont passées beaucoup trop vite.
- La nuit est magnifique ! Maxime, tu accepterais de m’en dire plus sur cette histoire de mission ?
- Bien sûr, ma chérie.
Et je lui en dis plus : le commencement, le Créateur, la brume et les mondes disparus. Je lui parle aussi des héritiers et du choix des héritiers, de leur implication nécessaire, mais aussi de beaucoup de choses qui n’existent pas dans notre monde et que je n’ai connues qu’à travers les écrits de Mamie Perrine ou les récits de Maman.
- Je crois que j’aurais beaucoup aimé aller à cette Convention Geek !
- Moi, je ne sais pas. Je me sens bien dans ce monde-là. Et j’y suis surtout heureux.
- J’ai une autre question à te poser…
- Je t’écoute.
- Tu as déjà trois enfants. Est-ce que tu crois que tu pourrais en avoir un quatrième dans le futur ?
- Un quatrième et même un cinquième si c’est avec toi ! Le lourd héritage Chevalier ne te fait donc pas peur ?
J’étais secrètement ravi que Clémence me pose cette question.
- Absolument pas ! Embrasse-moi.
- Je t’aime ma Clémence. Et si nous allions danser maintenant ?
Clémence adore danser. Elle a toujours aimé ça.
Ma Clémence est pleine d’énergie.
- Allez, bouge ton corps Chevalier ! Tu es trop coincé !
- Eh dis donc ! Attention à toi, hein ? Il pourrait t’arriver des bricoles !
Nous adorons chahuter tous les deux !
- Ah oui ? Et quel genre de bricoles ?
- Tu verras bien tout à l’heure. Pour le moment, je danse !
Et nous dansons encore une bonne partie de la nuit jusqu’à ce que Clémence se sente fatiguée.
- Il est déjà quatre heures du mat’ ! C’est fou ce que le temps passe vite. Dire que demain est notre dernière journée ici...
- Le temps passe toujours trop vite lorsqu’on est entouré des personnes qu’on aime.
- Tes enfants ne te manquent pas ? ça fait deux semaines...
- Oh si, mais je vais les revoir très vite. Et puis, je les ai appelés tous les jours. Deux semaines, ça n’est rien dans toute une vie.
J’aime regarder cette femme que j’aime tant. J’aime ses rires contagieux, sa répartie et sa douceur.
J’aime même la regarder en train de boire son verre d’eau. Oui, j’aime tout de cette femme.
- Tu n’as pas peur que le café t’empêche de dormir, Maxime ? Il est déjà très tard.
Et j’aime beaucoup la taquiner parce que nous sommes des complices de chaque instant.
- Et qui te dit que j’ai envie de dormir ?
Nous avons donc prolongé cette si belle nuit. Les trois dernières semaines passées auprès de ma Clémence furent les plus belles de ma vie auprès d’une femme. Jamais je n’avais ressenti de pareils sentiments et je ne me lassais pas de cette relation profonde qui nous unissait et m’enrichissait chaque jour un peu plus.
Le lendemain, nous faisons la grâce matinée. Clémence s’est levée avant moi, vers treize heures m’a-t-elle dit, et est allée marcher dans le coin.
Lorsque je me réveille, une heure après elle, je ne la trouve nulle part. Je vais donc pêcher en attendant son retour. Je lui réserve une surprise que j’aimerais pouvoir lui donner avant notre départ de Granite Falls vers dix-neuf heures.
Lorsqu’elle me rejoint enfin, elle vient pêcher auprès de moi. J’adore partager ces moments avec elle.
Et j’aime sa capacité à s’enthousiasmer de petites choses.
- Regarde Maxime, ce joli petit poisson ! Je vais le relâcher !
- Et si nous arrêtions de pêcher pour l’instant ?
- J’ai quelque chose d’important à te dire !
- Qu’est-ce que c’est ? Ne me fais pas languir !
Je pose donc un genou à terre, bien décidé à faire ma demande :
- Je t’ai déjà dit combien je t’aime, combien je te désire et combien je t’adore !
- Mais je veux que tu sois ma femme pour la vie, t’avoir chaque jour à mes côtés, vieillir auprès de toi.
- Mon Dieu, Maxime…
Je veux t’aimer, te chérir et passer toutes mes nuits dans ton lit. Je veux aussi de faire plein d’enfants, ou peut-être un seul, ce sera comme tu voudras.
Clémence restait sans voix. La voir ainsi émue me la rendait plus belle encore. Je lisais dans ses yeux tout l’amour qu’elle avait pour moi. J’étais sûr de sa réponse.
- Plus jamais je ne te ferai de mal. Au contraire, je prendrai soin de toi. Toujours. Je ne t’abandonnerai jamais et ne te tromperai jamais. Ce sont des promesses. Je veux être ton mari. Si tu me fais confiance, prends cette bague et mets-la à ton doigt pour accepter d’être ma femme.
Elle prend la bague en caressant mes mains de ses doigts fins. Je la sens trembler.
Elle la passe à son doigt avec beaucoup de mal car sa main tremble de plus en plus. De mon côté, je commence sérieusement à avoir mal au genou. Ma position est très inconfortable et mon discours a été plus long que prévu, mais je veux garder l’instant intact. Je n’aurai pas d’autre occasion de lui faire ma demande.
Elle regarde la bague, comme médusée, sans mot dire.
Clémence ne m’a répondu mais, en mettant cette bague, je sais qu’elle accepte, elle est juste trop émue pour dire quoi que ce soit.
- Si tu savais comme tu me fais plaisir ! La perspective de t’avoir pour femme me comble de bonheur.
Je m’approche et l’embrasse doucement.
- Je t’aime tant !
Et d’un coup, ma belle Clémence semble se ressaisir : elle prend son élan !
- Rattrape-moi Maxime !
Elle s’est élancée dans mes bras ! Mes genoux ankylosés ont failli lâcher ! Heureusement je l’ai saisie au vol. Elle est légère comme une plume.
- Mais tu es folle ! Préviens-moi avant de faire un truc pareil. J’aurais pu rater mon coup !
- Maxime, j’ai fait cela pour te montrer que j’ai confiance en toi, une confiance pleine et entière. Je savais que tu me rattraperais.
- Et oui ! Je veux être ta femme ! Je t’aime de tout mon cœur. Moi non plus, je veux plus te quitter.
- Alors que dirais-tu de venir vivre avec moi tout de suite ? Nous quittons Granite falls dans une heure à peine et je n’envisage même pas de rentrer dans une maison où tu n’y es pas ! Viens vivre avec moi !
- Vivre avec toi ? Là, tout de suite ? Dès que nous rentrons ?
- Oui. Ma maison deviendra aussi la tienne.
- D’accord ! J’appelle mon frère pour le prévenir mais c’est d’accord. J’irai chercher mes affaires plus tard.
Ca y est, elle a dit oui !
C'est chouette, ils vont emménager ensemble... et faire un quatrième bébé pour Maxime Perso, je pense que ce sera un de leurs enfants à tous les deux qui reprendra la mission
Non, je ne suis pas sceptique sur le fait que Maxime se comporte bien à présent avec sa future épouse... je pense qu'il a vraiment pris conscience de certaines choses. Mais tout de même, il a fait fort niveau bêtises avec les femmes, du grand n'importe quoi
En tout cas ils ont passé de belles vacances à Granite Falls, c'était bien sympa ! (il y a juste un screen avec les jumeaux qui n'est pas au bon endroit dans le chapitre)
Les bambins, ce n'est pas de tout repos c'est sûr, surtout quand il y en a trois Quand Maxime dit qu'il va les avoir une semaine sur trois, ce sera les trois en même temps, ou chacun sa semaine?
Bon courage en tout cas
C'était chouette ces petites vacances d'abord en famille puis en amoureux! Pas facile de gérer 3 bambins en même temps, alors que d'habitude il les voit un par un pendant seulement quelques heures En tout cas les bambins s'entendent très bien ensemble et heureusement
Et Maxime a croisé ses vieux amis par hasard, c'est sympa aussi cette petite soirée entre amis improvisées
Et la fin des vacances avec la demande en mariage, ça se fini parfaitement! Bon maintenant j'attend le (ou les bébés) parce que va pas me dire qu'aucun des crac-crac là n'a été concluant Bref vive les fiancés!!!
@Elinoee Emménagement et bébé ? Tu crois ? Bon je n'en dis pas plus sur la suite que tu imagines...
Je suis d'accord, Maxime a fait du grand n'importe quoi avec les femmes. Il a toute sa vie pour se racheter maintenant !
Je n'ai pas vu de quel screen avec les jumeaux tu parlais... Je sais que ça m'est déjà arrivé de faire un doublon sur les photos ou de me tromper de screens mais je n'ai pas trouvé l'erreur... Il s'agit duquel ?
Tu m'as bien fait rigoler à anticiper la garde des enfants car ça ne va pas se passer dans un cadre bien déterminé mais les enfants vont se voir très souvent et seront proches les uns des autres. Je te laisse découvrir au fur et à mesure de l'histoire, mais c'est l'histoire d'une belle famille, tu verras.
@Ellandan Les trois bambins ensemble, ça n'a pas été évident, mais il a bien géré quand même, Maxime ! Ils ont passé de bien belles vacances effectivement !
Merci pour les fiançailles ! Vais-je oser te dire qu'aucun des crac-crac n'a été concluant ? Euh... je préfère te laisser lire le chapitre suivant
Et maintenant la suite...
Gen 03 - Chapitre 06 - Retour à Newcrest
A notre retour de Granite Falls, Clémence emménagea chez moi.
- Mon chez moi devient officiellement notre chez nous. Je veux que tu y sois bien et heureuse.
- Je le suis déjà Maxime !
Je la serrais dans mes bras très fort, incapable encore de réaliser que cette femme serait la mienne et que dorénavant, nous ne nous quitterions plus.
- Je t’aime, Clémence, je t’aime si fort.
Puis nous sommes allés faire un tour au jardin et Clémence m’annonça qu’elle était enceinte ! Je n’en revenais pas ! Déjà ! Nous avions à peine passé trois semaines à Granite Falls.
- Tu n’as pas l’air de sauter de joie…
- Si, bien sûr que si. Mais je suis étonné. Quand cela s’est-il produit ?
- Tu veux rire j’espère ! Sûrement au début de notre séjour. Je suis enceinte de trois semaines… Le jour exact, je ne sais pas, vu que nous avons cracotté tous les soirs ! Tu dois être très fertile ! Ou moi peut-être…
- Cela vient sûrement de moi ! Ce ne serait pas la première fois...
- Ça je le sais que ce n’est pas la première fois. Mais que va-t-on faire ?
- Et bien on va l’élever ce petit bonhomme, ou cette petite bambinette ! Tous les deux, ensemble et dans cette maison.
J’étais anxieux mais si heureux. J’allais avoir mon enfant dans ma maison avec la femme que j’aime, notre enfant à tous les deux, un enfant de l’amour.
- Je suis si heureuse que tu dises cela.
- On va préparer son arrivée. C’est une chose que je n’ai jamais faite mais j’ai hâte de connaître tout cela et de le vivre avec toi.
Quelques jours après, Max vient me rendre visite. Je suis très heureux de voir mon meilleur ami.
- Elle est vraiment là, comme tu l’as dit !
- Max !!! Viens, on va discuter au salon. Clémence n’est pas une curiosité. Et lorsque je te dis quelque chose, tu devrais me faire confiance. Je suis ton meilleur ami, tout de même !
- Je l’aime. Je l’ai demandée en mariage. Et elle est enceinte !
- Un quatrième enfant ?
- Qu’est-ce que tu veux que je te dise. Apparemment, je suis très fertile !
Max n’en revient pas et me raille gentiment :
- Il semblerait, oui !
- Ne te moque pas de moi, s’il te plaît. Clémence est mon amour, l’amour de ma vie. Et cette fois je suis sûr de moi. Je me range. Plus de folies. Je ne veux pas la perdre.
- Je suis heureux d’entendre ça car j’ai quelque chose d’important à te dire. Je vais me marier. J’avais peur de ta réaction mais me voilà rassuré. J’ai demandé Bérénice en mariage. Et je l’aime comme un fou.
- Alors là, tu ne peux pas me faire plus plaisir ! Sache que je n’ai jamais rien fait d’inconvenant avec Bérénice. Nous sommes même restés amis. Et je vous vois très bien ensemble.
- Tu n’as jamais rien fait avec elle ?
- Jamais ? Rien de rien ?
- Jamais ! Je te le jure ! Juste un petit baiser de rien du tout. Et, en plus, elle m’a clairement dit qu’elle ne m’aimait pas.
- J’en suis heureux. Je n'aurais pas aimé imaginer... Enfin bref! Ça ne te dérange donc pas que je l’épouse ?
- Non, au contraire. Je suis très heureux pour vous deux. Et moi, j’ai ma Clémence !
Max avait l’air vraiment soulagé.
- Merci, vieux !
- Je vais annoncer la bonne nouvelle à Bérénice maintenant.
- Salue-la de ma part.
Le jour de l'anniversaire de Chris, le frère de Clémence, nous l'invitons à venir le célébrer chez nous.
Il nous annonce que Nadège et lui vont vivre ensemble. J’ai du mal à ne pas m’étouffer avec mon gratin de tacos !
- Tu es en train de me dire que tu vas devenir le beau-père de mon fils Charles !
- Oui et aussi ton beau-frère puisque tu épouses ma sœur, nous allons former une belle famille !
J’avoue que pour le moment, j’ai un peu de mal à partager l’enthousiasme de Chris. Mais Nadège a bien le droit de faire sa vie après tout.
Clémence s’inquiétait un peu pour son frère :
- Tu es sûr de pouvoir vivre avec une femme qui a déjà un enfant ?
- Tu vas bien te marier avec un homme qui en a trois !
Et toc ! Je me prends ça en pleine figure !
- Clémence gère très bien. Et puis mes enfants ne vivent pas avec nous, rétorqué-je.
- Touché ! Mais j’aime Nadège et je sais que le petit Charles ne sera pas un problème.
C’est enfin le moment pour Chris de souffler ses bougies et de passer à l’âge adulte.
Lorsqu’il s’en va, je suis soulagé. La conversation commençait vraiment à me peser. Je plonge mon nez dans la vaisselle.
- Et bien dis donc ! s’exclame Clémence. Il s’en est passé des choses durant nos trois semaines de vacances ! Max et Bérénice se marient et voilà que mon frère va vivre avec Nadège !
- Tu peux le dire ! En plus, j’ai reçu un appel de Stéphanie ce matin. Elle aussi s’est mise en ménage. Un certain Sir Alan. Il vit au manoir avec Claire et je ne sais même pas qui c’est, ce type !
- A ta place, j’irai le rencontrer. Ne serait-ce que pour savoir qui vit sous le même toit que ma fille.
- Tu as raison, comme d’habitude. J’irai voir ça de plus près demain.
Lorsque j’arrive au manoir, Stéphanie m’accueille avec un grand sourire. L’amour lui va très bien. Elle est resplendissante. Elle a prévenu Sir Alan de ma visite et elle m’invite à le rejoindre au salon où il est en train de jouer aux échecs.
Il se trouve que Sir Alan est une personne très sympathique et d’un abord facile. Il comprend très bien mon inquiétude de voir arriver un inconnu dans la vie de sa fille et me dit de ne pas m’inquiéter. Il ne tient pas du tout à me remplacer auprès d’elle et gardera sa place de beau-père uniquement.
C’est un peu rassuré que je monte voir Claire dans sa chambre. Alan m’a l’air d’être un homme très bien. Claire est enchantée de me voir.
- Mon Papa !
Et lorsque je lis dans ses yeux tout l’amour qu’elle a pour moi, je ne m’inquiète plus. Je sais que je serai toujours son Papa.
L’après-midi, je rejoins Nadège et Charles au parc d’Oasis Spring.
- Alors, petite cachotière, il parait que tu vas devenir ma belle-sœur !
- Ça ne te dérange pas au moins ?
- Pas du tout. Chris est quelqu’un de très bien et je suis sûr qu’il prendra soin de toi et de Charles.
- Moi aussi. Et je trouve que c’est une bonne chose pour Charlie que nous fassions partie de la même famille, même si nous ne sommes pas un papa et une maman vivant sous le même toit.
Je n’avais pas vu les choses sous cet angle mais Nadège a complètement raison. Nous allons faire partie de la même famille.
Elle s’assombrit pourtant.
- Par contre, j’aurai besoin de ton aide. Charles en fait voir de toutes les couleurs à Chris. Il est invivable. Depuis que nous avons emménagé chez lui, il accumule les bêtises.
- Je vais lui parler tout de suite.
- Viens voir un peu par ici, petit bonhomme !
Je rattrape Charlie sur l’aire de jeu.
- Alors comme ça, il parait que tu fais plein de bêtises !
- Viens, on va un peu discuter entre garçons, toi et moi.
Charles m’écoute alors attentivement. Je lui explique que Chris ne prendra jamais ma place auprès de lui et que ce n’est pas parce que sa maman a rencontré un homme qu’elle cessera de l’aimer. Je suis conscient que c’est très difficile pour un bambin de comprendre ces choses d’adulte. Je lui dis que Chris est une personne de plus qui l’aimera comme sa Maman, comme moi et comme Clémence.
- Tu m’as compris, Charles ? Tu seras gentil ?
- Oui Papa. Charlie compris. Zentil Chris.
Charles semble avoir été réceptif à mes paroles. Avant de partir, je vais aviser Nadège que tout devrait rentrer dans l’ordre.
- Merci de ton intervention. Je savais que tu trouverais les mots. Tu es un bon père pour Charlie.
Je file à la maison pour rejoindre Clémence qui est toutes excitée car elle a senti notre bébé bouger dans son ventre pour la première fois. J’adore voir le regard de ma belle épouse illuminé par ce qu’elle ressent.
J’ai déjà vécu cette expérience trois fois auparavant mais lorsque je pose ma main sur son ventre, ce que j’éprouve est totalement différent de ce que j’ai ressenti les fois précédentes. Cette fois, il s’agit de la femme de ma vie et de notre bébé à naître, l’enfant de l’amour. J’ai l’impression que je vis cette expérience pour la première fois et je suis émerveillé.
Je la serre dans mes bras.
- Qu’est-ce que je t’aime ma Clémence ! Notre bébé va être le plus heureux du monde !
Le lendemain, c’est l’anniversaire d’Olivier, le premier de mes bambins à passer à l’âge enfant. Je ne veux manquer cela pour rien au monde et j’emmène Clémence chez Hélène pour aller le chercher. Je tiens à ce qu’elle soit présente.
Hélène semble consternée.
- Pourquoi vous ne m’avez pas appelée ? J’ai déjà préparé le gâteau et Olivier sait qu’il va grandir aujourd’hui… On se serait organisés.
- Tu te doutais bien que je souhaiterais être là quand même !
Sentant que je suis sur le point de m’échauffer, Clémence prend alors le relais :
- Hélène, voudriez-vous venir à la maison avec nous. Nous emportons votre gâteau et nous fêterons l’anniversaire d’Olivier tous ensemble.
- Je ne voudrais pas vous déranger…
- Ce n’est pas le cas. Cela me fait vraiment plaisir. Et puis vous êtes sa maman.
Une fois de plus, Clémence a trouvé une solution et je m’empresse d’aller trouver Olivier.
- Que dis-tu d’aller fêter ton anniversaire à la maison de Papa, avec Maman et Clémence ? On emporte ton beau gâteau bien sûr !
Et tandis que Clémence se charge d’emballer le gâteau, Olivier me fait un gros câlin. Il est très content et je sens qu’Hélène est également très touchée de la proposition de Clémence.
Lorsque nous arrivons au chalet, Clémence dépose le gâteau sur la table et Hélène y ajoute quelques bougies. J’approche Olivier de la table. Il est émerveillé par son beau gâteau et Hélène est heureuse.
- Gâteau de Maman !
Et Olivier souffle.
Il est devenu un petit bambin qui ressemble énormément à sa mère.
- Vous avez un fils magnifique Hélène, lui dit Clémence.
- Oui. Le temps passe si vite. J’ai l’impression de l’avoir mis au monde hier.
Hélène s’affaire dans la cuisine pour ranger les vestiges de notre goûter d’anniversaire et je suis ravi qu’elle se sente suffisamment à l’aise chez nous pour faire ce genre de choses car elle y sera toujours la bienvenue.
Mais il nous faut nous quitter. La nuit est tombée et la neige avec. Il commence à faire froid. Hélène tient à rentrer avant que le gel ne rende les routes impraticables.
- Sois sage avec Maman, hein ? Et reviens très vite me voir. Tu me manques déjà.
- Quand je veux ?
- Evidemment ! Quand tu veux !
Et Hélène et Olivier sont repartis chez eux.
- Eh bien voilà ! C’était une petite fête réussie, non ?
- Oui et c’est grâce à toi.
- Grâce à tout le monde. Hélène a accepté de venir et toi, tu ne m’as pas contredite, tu as bien voulu qu'elle vienne.
- Tu te sous-estimes, je t’assure. C’est ta gentillesse et ta bienveillance qui ont permis cela.
Plus la grossesse de Clémence avance, et plus nous passons nos soirées en « mode cocooning » au salon. J’aime beaucoup ces soirées tranquilles durant lesquelles nous sortons les pyjamas et nous installons confortablement sur le canapé, auprès du feu.
Clémence était resplendissante mais elle n’avait pas l’air de le croire.
- Tu es si belle ! La grossesse te va à merveille, mon amour.
- Ah oui ? Vraiment ? Tu es aveugle ou quoi ?
- Oh non, je vois que tu as mal aux reins mais tu es très belle même quand tu as mal.
Je sens que mes paroles ne l’ont pas convaincue. Il faut que je me rattrape, et surtout, que j’efface ce sourire niais de mon visage.
- Que dirais-tu d’un petit massage ?
- Je prends avec plaisir.
- Il n’y a qu’à demander !
Je la masse délicatement pendant une bonne demi-heure et la sens se détendre, petit à petit, sous mes doigts.
- C’est vraiment divin, Maxime !
- Alors cela t’a fait du bien ?
- Vraiment oui. Je me sens déjà beaucoup mieux.
- Maintenant allons dormir.
- Déjà ?
J’avais bien autre chose en tête mais je voyais bien que Clémence était épuisée. Il lui fallait du repos et de la tendresse.
- Oui. Tu as besoin de sommeil. Je te ferai plein de câlins dans le dos pour t’aider à t’endormir. Je souhaite te ménager ma chérie.
- D’accord. Ton programme câlin me va très bien.
Les jours qui suivent, nous restons bloqués à la maison à cause de la tempête. J’en profite pour étudier certaines de mes plantes de plus près tandis que Clémence s’est lancée dans la lecture approfondie de la biographie de Mamie Perrine. Elle est capable d’y passer des heures.
- Alors, c’était intéressant ?
- Passionnant, je dirais.
Je suis vraiment flatté que ma future femme s’intéresse ainsi à l’histoire de ma famille. Elle est tellement enjouée sur le sujet qu’elle envisage de lire les deux prochains tomes puis d’enchaîner avec les diverses écritures de Maman qui, elle, a écrit sa biographie sous forme de fiction, de livres de sciences fiction, plus exactement.
Maman avait également écrit deux livres dédiés à Papa : un recueil de poésies et un roman d’émotion écrit après sa mort, sur tout l’amour qu’elle avait pour lui.
- Je vais avoir de quoi être occupée un moment avec tous ces livres !
- C’est certain. Ecoute, je change de sujet mais j’ai une proposition à te faire.
L’idée m’était venue au milieu de la nuit.
Je dis à Clémence que nous allons bientôt être pris avec les anniversaires consécutifs de Claire et Charles. D’autre part, sa grossesse est déjà bien avancée et j’aimerais beaucoup qu’elle soit officiellement mon épouse lorsque notre bébé viendra au monde. J’aimerais tout faire dans les règles cette fois.
- Que dirais-tu de nous marier à la fin de la semaine, ici même, dans notre jardin ? Une cérémonie en toute intimité, rien que nous deux ?
Je suis contente pour Bérénice et Max! Et aussi pour Nadège et Chris, mais ça va peut-être faire un peu bizarre les réunions de famille au début Mais c'est bien pour Charles
Joyeux anniversaire Olivier!
J'ai hâte de voir le mariage en tout intimité de Maxime et Clémence, je suis sûre que ça restera un beau mariage (entre deux personnes qui s'aiment autant, ça ne peut être qu'un beau mariage!)
Et j'ai hâte de voir leur petit bébé
Le screen mal placé est juste après cette réplique, quand Maxime et sa belle sont sur la terrasse du chalet, le soir:
- Est-ce que tu es aussi heureuse auprès de moi que je le suis auprès de toi ?
- Ça je ne sais pas, je crois que je vais y réfléchir !
Après ça il y a une image de barbecue en groupe en plein jour
Wow, Clémence est déjà enceinte!? Tu m'étonnes, Maxime, qu'il faudrait que tu calmes un peu ta fertilité
Je sens que la maison va vite se remplir!
Le frère de Clémence va vivre avec Nadège... ok... le monde des sims est petit hein Enfin si tout le monde est contente, ça va! A part le petit Charles, mais à priori sa discussion entre quat'z'yeux avec son papa devrait porte ses fruits.
L'aîné des bambins grandit déjà! Joyeux anniv' Olivier! C'est vrai qu'il semble tenir plus de sa mère que de son père.
Et un mariage pour le prochain chapitre alors? Plus un bébé (ou plus)? Super!
@Elinoee Je te réponds maintenant concernant le screen mal placé : MERCI !!
En fait, comme tu m'as parlé des jumeaux, j'ai vérifié uniquement les screens à partir de leur rencontre avec les jumeaux. Je n'étais pas remontée plus haut Donc, merci, c'est corrigé grâce à toi
@Ellandan Bérénice et Max ne faisant pas partie de la famille, tout va bien ! Chris étant le frère de Clémence, il faisait déjà partie de la famille. Quant à Nadège, elle a gardé de bons rapports avec Maxime et c’était une amie de Clémence. Donc, tout devrait bien se passer.
Le mariage, c’est pour tout de suite et le bébé aussi !
@Elinoee Mdr ! Oui, il faudrait que Maxime se calme avec sa fertilité !
Le monde sim est très petit en effet mais si tout le monde s’entend bien, il n’y aura aucune histoire de famille !
Oui Charles n’a pas vu d’un très bon œil l’arrivée de Chris dans la vie de sa mère mais tout se passe bien maintenant. Il a compris le discours de Papa !
Tu as raison, Olivier ressemble beaucoup à sa mère.
Oui, le mariage et la naissance sont pour ce chapitre !
Et maintenant la suite...
Gen 03 - Chapitre 07 - Petits moments et grands bonheurs
- J’adore ton idée ! C’est parfait pour la fin de la semaine. Marions-nous !
Ce week-end-là, nous sommes comme deux petits fous. Nous nous sommes préparés pour notre cérémonie privée, complètement surexcités. J’ai passé la robe de Mamie Perrine (qui a aussi été celle de Maman) à Clémence.
Dehors, la neige a cessé de tomber, le ciel est clair mais il fait encore froid. J’ai proposé à ma fiancée de mettre une veste sur sa robe de mariée mais elle a refusé. « Ton amour suffit à me réchauffer, m’a-t-elle dit ». Et nous sommes partis nous marier dans la neige.
J’ai installé une arche en bois dans le jardin. Elle fait l’émerveillement de Clémence :
- Tu penses à tout !
- J’essaye. Alors, tu es prête ?
- Prête à devenir mon épouse pour la vie ?
- Oui.
- Acceptes-tu de me chérir, de m’aimer, et de m’être fidèle à tout jamais ?
- Oui, je l’accepte !
- Et toi ? Acceptes-tu de m’aimer, de me chérir, de me protéger et de m’être fidèle à tout jamais ?
- Oh oui, je l’accepte !
- Prends cet anneau et nous serons mariés jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Nous étions mariés, enfin ! Clémence était officiellement ma femme jusqu’à la fin de nos jours.
Je la serrai dans mes bras, rempli d’un bonheur indescriptible.
- Je t’aime Clémence. Je te promets de prendre toujours soin de toi.
- Et de notre petit bout aussi bien sûr !
- Petit bout et moi commençons à avoir vraiment froid. Et si nous rentrions, Maxime ?
- Bien sûr.
- Rentrons nous mettre au chaud. Une petite surprise nous attend.
J’adore faire des surprises à Clémence ! Ma petite femme.
- Oh, un gâteau !
- Eh oui !
- Mais quand l’as-tu préparé ?
- Cette nuit, pendant que tu dormais.
- Merci mon amour ! Grâce à toi, nous avons même un gâteau de mariage ! ça se fête !
Clémence et moi partageons ensemble, la première part de notre gâteau.
- Vive les mariés, crié-je
Elle est magnifique dans sa belle robe blanche et nous nous amusons comme des petits enfants !
- Maxime, franchement, notre mariage est génial ! On s’en sort bien, tu ne trouves pas ?
- Comme des pros ! Tu sais c’est le plus beau jour de ma vie !
- C’est aussi le mien. Je suis la femme la plus heureuse du monde.
Je crois intimement que nous nous suffisons à nous-mêmes. La preuve en est, qu’assis là, tous les deux dans notre cuisine, à déguster notre gâteau de mariage, nous n’avions besoin de rien hormis la présence de l’autre.
- Allez, je vais faire un peu de rangement puis nous allons danser. Tu es d’accord ?
Ma femme est pleine d’énergie et si jolie. Et rien ne l’effraye, même de faire la vaisselle dans une robe immaculée. Je m’estime chanceux qu’elle ait dit oui et qu’elle soit à moi pour toute la vie. C’est cela le bonheur et il m’envahissait tout entier.
- Il faudrait vraiment envisager l’achat d’un lave-vaisselle, mon chéri...
Nous sommes ensuite allés danser ainsi que le désirait mon épouse bien-aimée et je m’efforçai de n’être pas trop coincé. Cette journée n’en finissait pas d’être merveilleuse.
- Je t’aime mon amour. Je m’apprête à te faire une proposition très malhonnête ! Tu es partante ?
- Malhonnête comment ?
- Très malhonnête !
- Comment dire non à une telle proposition ?
Et nous finîmes ainsi notre journée de mariage sur une note très audacieuse.
Nous passons le jour suivant tranquillement à la maison. Je me replonge dans la lecture de mon livre d’herboristerie. Je ne dois pas oublier que parfaire mes connaissances sur ce sujet fat partie des objectifs qui m’ont été donnés par notre Créateur. Clémence, quant à elle, s’est lancée dans une partie apparemment prenante de jeux vidéos.
Mais elle reçoit un appel téléphonique et coupe son ordinateur.
- Louise est devant la maison, me dit-elle. Elle a envie de discuter avec moi, je vais l’accueillir. Ne te dérange pas pour nous, surtout.
Sûrement une discussion entre filles, pensé-je.
Clémence invite alors Louise à venir chez nous tandis que j’en profite pour aller dans la serre m’occuper de mes plantes.
- Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu m’as l’air contrariée.
- Louis et moi avons déménagé. Je me suis mise en ménage avec Axel Valdeblore et il a accepté que Louis vive avec nous. Tu sais que je ne peux pas vivre sans mon jumeau. Tout allait bien au début mais il se trouve qu’Axel n’a pas d’emploi et qu’il n’arrive pas à en trouver. Cela commence à taper sur les nerfs de Louis qui en a marre de nous voir lui et moi trimer pour nourrir Axel. Il menace de partir. Je ne sais plus quoi faire. Je les aime tous les deux.
- Nous envisageons justement d’embaucher quelqu’un à la boutique. Nous pourrions embaucher Axel. Je vais en parler à Maxime.
- Tu ferais cela pour moi ?
- Bien sûr ! Tu es mon amie, Louise. En attendant, trinquons à ton amour pour Axel, à son futur emploi, à mon futur bébé et à mon mariage. Tu veux bien ?
- A ton mariage ? Je ne savais pas que vous étiez mariés.
- Ça date d’hier.
- Nous avons fait cela dans le jardin, uniquement Maxime et moi ! Nous avons passé une superbe journée. Maxime avait même préparé un gâteau, et nous avons dansé !
- Je n’en reviens pas ! Si on m’avait dit un jour que Maxime se serait casé, je crois que j’aurais bien rigolé !
Lorsque j’arrive, je trouve Clémence et Louise en train de rigoler autour d’un verre de jus, ce qui ne me plait pas trop... J’en parlerai à Clémence plus tard.
- Eh bien, on a l’air de bien s’amuser par ici !
- Oui ! J’ai raconté notre fabuleuse journée de mariage à Louise et nous avons décidé de fêter cela. Louise n’en revient pas que tu te sois marié.
- Et pourtant, je suis l’homme le plus chanceux du monde !
Une fois Louise partie, Clémence se lève et j’en profite pour lui parler de ce qui me préoccupe.
- Tu crois franchement que c’est raisonnable de boire un verre de jus dans ton état ? Cela pourrait faire du mal au bébé, tu ne crois pas ?
Elle a l’air surprise par ma réflexion.
- Maxime... Je n’ai pas bu une goutte de jus depuis le début de ma grossesse. Ce n’est pas ce malheureux verre qui va faire du mal au bébé...
- Mais tu es trop mignon de t’inquiéter comme ça. N’aie pas peur, notre bébé va très bien.
Elle a toujours les mots pour me rassurer. Et puis, je suis un idiot. Je sais très bien que Clémence ne mettrait pas notre bébé en danger. Je la serre dans mes bras.
Ce matin-là, Clémence est déjà levée et habillée lorsque je me réveille. Aujourd’hui, nous fêtons l’anniversaire de Claire.
- Bonjour ma chérie !
- Bonjour mon amour !
- Tu as bien dormi ?
- Oui mais j’ai oublié de te parler d’une chose importante dont Louise m’a parlée.
- Ok. Je me prends un café et je t’écoute.
- Quelle est donc cette chose importante ?
- Axel n’a pas de travail et cela crée pas mal de tensions avec Louis. Je lui ai donc dit que nous pourrions embaucher Axel à la boutique.
- Axel Valdeblore ?
- Oui. Louise en est très amoureuse et ils habitent maintenant ensemble, avec Louis.
- Un ménage à trois ?! Je vois ça d’ici. Louis doit en avoir assez qu’Axel ne fiche rien.
- C’est exactement ça !
- Tu as très bien fait de lui faire cette proposition. En plus, Axel est quelqu’un de sérieux. Je vais l’appeler très vite.
- Super ! Louise va être soulagée.
- Bon, je vais prendre une douche puis je file déblayer la neige devant l’entrée. Il ne faudrait pas que notre lady Stéphanie y abîme ses talons aiguille !
- Tu as raison ! Moi, je vais aller préparer le gâteau.
Le printemps est déjà là. La neige fond petit à petit et je souhaite que le passage soit dégagé avant que tout le monde n’arrive.
Claire, notre invitée d’honneur, passe la porte la première.
- Coucou Papa !
Stéphanie et Alan sont restés sur la terrasse avec Clémence.
- Papaaa ! Aujourd’hui, c’est mon niversaire !
- Eh oui ma chérie ! Tu vas grandir !
Puis c’est au tour d’Olivier. Je lui demande des nouvelles d’Hélène qui n’avait pas l’air bien lorsque je l’ai eue au téléphone.
- Et comment va ta mère ? Elle est souffrante ?
- Oh ce n’est rien ! C’est juste qu’elle va bientôt vieillir et cela la déprime un peu.
Lorsque tout le monde est à l’intérieur, je mets les bougies sur le gâteau. Il est temps pour Claire de grandir.
- Allez viens ma puce ! Tu vas souffler tes bougies.
- Elles sont trop jolies mes bougies !
- Vas-y souffle !
Les filles s’occupent de mettre l’ambiance... tandis qu’Alan se tient un peu à l’écart.
Et la voilà grande ma fille ! Une magnifique petite fille !
J’étais fier de ma fille, de mes enfants que j’aimais tant.
Sir Alan nous abandonna au milieu de l’après-midi :
- Je vais devoir vous laisser. Des obligations en ville… Vous savez ce que c’est... Claire peut rester un peu.
- Bien sûr, je comprends. A bientôt, lui avais-je dit.
J’étais plutôt heureux de le voir partir. Il y avait quelque chose qui ne me plaisait pas dans son attitude, comme si notre maison n’était pas assez bien pour lui.
- Merci de votre accueil, Clémence.
- Je vous en prie Alan. C’est quand vous voulez. Olivier, assied-toi, j’arrive.
A peine eût-il franchi le seuil de la porte que Claire se fait une joie de dire ce qu’elle pense :
- Il n’avait aucune obligation, tu sais.
- Je m’en suis un peu douté pour tout te dire.
- Alors, ça veut dire que le père de Claire est un menteur ! s’exclame Olivier.
- N’importe quoi Olivier ! Alan n’est pas mon Papa. Mon Papa, c’est le même que toi !
- Je suis votre Papa à tous les deux mon grand.
- C’est bon, je dis plus rien ! De toute façon, Claire, c’est ta préférée !
- Ne sois pas bête ! Papa, il t’aime autant que moi !
- C’est vrai Papa ?
- Evidemment ! et je t’aime vraiment très fort.
Stéphanie est revenue de je ne sais où (je la croyais partie) avec la dablette de Clémence dans les mains. Elle a le don de se sentir chez elle n’importe où, ce qui me hérisse le poil parfois.
- Je peux toucher ton ventre Clémence ?
- Bien sûr ma chérie !
Olivier, lui, continuait à m’entretenir sur mon amour paternel :
- Et tu aimes aussi Charles et le bébé dans le ventre de Clémence aussi ?
- Mais oui ! Tu vois, dans mon cœur, il y a de la place à parts égales pour vous tous ! C’est ça, le cœur d’un Papa.
- Je t’aime aussi très fort, Papa. Tu crois que je peux aussi toucher le ventre de Clémence ?
- Bien sûr. Demande-le-lui.
- Bien sûr que tu peux !
- Papa ? Tu crois que j’aurais une petite sœur ? me demanda soudain Claire.
- Ça je ne sais pas Claire. Ce sera la surprise.
C’est ce moment-là que choisit Stéphanie pour nous laisser. Elle accepte de nous laisser Claire pour une heure encore.
- C’est vrai que ton ventre bouge, dis donc ! Il fait plein de vagues ! Pourquoi il fait ça ? C’est trop drôle !
- C’est votre petit frère ou votre petite sœur à tous les deux, et à Charles aussi, qui est dans mon ventre. Et il fait des galipettes car il a hâte de vous rencontrer tous les trois !
- J’espère que ce sera un frère !
- Et moi une sœur ! J’ai déjà deux frères !
- Ça, on ne peut pas le choisir. C’est la nature qui décide.
- Clémence a raison. Il va vous falloir patienter pour le savoir, les enfants !
- Frère ou sœur, moi, je l’aimerais de toute façon.
Chris arrive alors.
- Désolé de ne pas être arrivé plus tôt mais Charles est malade.
- Malade ?
C’est fou ce que je peux devenir inquiet dès qu’il s’agit des enfants ou de Clémence...
- Pas grand-chose. Un gros rhume. Mais nous ne voulions pas l’emmener par rapport à toi, Clémence, pour le bébé.
C’est maintenant l’heure pour les enfants de partir…
- Rien de grave, alors ?
- Non, Rassure-toi. Nadège veille sur lui.
Quelques jours plus tard, Clémence commence à souffrir de violentes contractions.
Je la fais assoir sur le canapé et cela a l’air d’aller mieux. J’ai bien cru que c’était le moment, mais nous avons un peu de répit. J’espère alors passer un peu de temps avec ma douce épouse lorsqu’on frappe à la porte. Quelqu’un en a décidé autrement.
C’est encore Chris ! Décidemment, il vient souvent nous voir celui-là. Et comme je l’ai eu au téléphone ce matin concernant la santé de Charles qui va beaucoup mieux, cela ne peut pas être la raison de sa visite.
Il vient nous annoncer qu’il va se marier avec Nadège. Nous sommes sincèrement très heureux pour eux.
Nous discutons un peu puis Chris prend congé avec ma bénédiction pour leur union. Nadège et moi, c’est de l’histoire ancienne.
Je m’apprêtais à le raccompagner jusqu’à la porte lorsque Clémence, qui me suivait, se laisse tomber sur le canapé voisin et m’appelle d’une voix suppliante. Chris est déjà loin.
Elle me dit des mots comme « le travail a commencé » puis se lève pour aller mettre notre bébé au monde. Je la suis nerveusement. C’est une grande première pour moi qui n’aie jamais assisté à un accouchement malgré mes trois enfants. Je n’étais jamais là.
Clémence crie et souffre beaucoup, et je me sens impuissant. Je ne sais pas quoi faire.
Et au bout de quelques heures à ce rythme-là, durant lesquelles je n’ai pas osé bouger, je finis pas entendre les premiers pleurs de notre bébé. Nous avons tout d’abord cru que c’était un petit garçon...
... mais Clémence met au monde une jolie petite fille. A ce moment-là, je pense à Claire qui sera heureuse d’avoir une petite sœur.
Clémence et notre bébé forment un duo parfait. Je me sens si heureux.
Je regarde notre petite merveille et demande à ma femme quel prénom elle souhaiterait lui donner.
- Michèle, qu’en dis-tu ?
- C’est parfait !
Clémence est survoltée ! Ce doit être dû aux suites de son accouchement...
- Nous sommes parents toi et moi ! N’est-ce pas merveilleux ! Les parents de Michèle !
- Oui ma chérie ! C’est merveilleux !
Et moi, je suis si ému…
- Tu viens de me combler de joie en me donnant notre petite Michèle.
J'avais besoin d'une fille pour la G4, d'où la modification
Comme je m'y attendais, c'était un très beau mariage! Et en plus Maxime a pris le temps de préparer un gâteau! Vive les mariés!
Joyeux anniversaire à Claire!
Bienvenue Michèle
Ah ah, Angélique qui n'aime pas du tout la déco du chalet, tu m'étonnes, ça la change complètement !
Maxime qui décide de courir toutes les filles en même temps et qui le raconte à sa mère... Le boulet !
Ah voilà, il y en a une d'enceinte, fallait s'en douter. Mais ça ne refroidit pas du tout le Maxime qui remet le couvert avec une autre dans le bain à remous... Et en plus monsieur est contre la contraception, eh bien je lui prédis une belle famille nombreuse alors Bien fait pour lui !
Trois enfants alors que je n’ai même pas atteint l’âge adulte ! Non mais quelle injustice ! Je n’ai jamais voulu que ça arrive, moi !
Pardon mon gars, mais tu l'as bien cherché. *rire diabolique*
Et voilà qu'il a fait du mal à Clémence et commence à s'en mordre les doigts. Il ne comprend vraiment rien à la vie cet homme-là...
Non Maxime, ce n'est pas Max qui est psychologue, c'est toi qui est particulièrement bourrin
Et voilà Angélique qui s'éteint. Moi je crois que c'est mieux qu'elle n'ait pas appris l'existence des trois petits-enfants illégitimes de mères différentes, ça l'aurait achevée plus vite.
Ah ça y est il se réveille et essaie de conquérir Clémence. Mon petit doigt me dit qu'il va y arriver.
C'est bien que Maxime prenne chacun de ses enfants chez lui régulièrement. Prochain challenge, gérer les trois bambins à la fois ?
Eh eh, bingo, les vacances à Granite Falls ne vont pas être de tout repos...
Eh mais c'est pas du jeu, ils restent à peine, je voulais voir Maxime en baver plus que ça moi
En attendant l'affaire est conclue avec Clémence, comme on pouvait le prévoir.
Sympa la petite soirée entre amis à faire griller des chamallows
Clémence est enceinte, on n'est pas étonnés, Maxime a l'habitude de viser juste sans faire exprès.
Et un petite mariage dans l'intimité, un ! Très mignon.
Les bambins grandissent les uns après les autres, le temps passe. J'adore Sir Alan qui se barre à la première occasion, il m'a bien fait rire.
La tricheuse qui change le sexe de l'enfant Ca voudrait donc dire que Clémence et Maxime ne remettront pas le couvert ?
J'ai eu un bug en voyant la couleur du body du bébé et ton annonce comme quoi c'était une fille juste en-dessous! OK, une fille pour la G4 alors!
(Pourquoi au fait, si ce n'est pas indiscret?) Du coup on connaît l'héritière, ça y est! Pas d'autre grossesse de prévue pour Clémence?
Joyeux anniversaire à Claire! Les enfants ont l'air ravis de la grossesse de Clémence, c'est chouette
Olivier et Claire se disputent un peu, mais rien de grave à priori... dommage qu'on n'aie pas vu le petit Charles, mais j'imagine que son anniv' sera pour le prochain épisode!
Félicitations pour le mariage, aussi! Très très intime ce mariage dis donc
Réponses
C’est clair que Clémence n’a pas résisté, par contre...
Maxime a tout pour être un bon père et il aime sincèrement ses enfants. Il ne peut pas être « nul » sur tous les sujets.
Pour Angélique, je dirais que c’est mieux qu’elle n’ait rien su des débordements de son fils.
@Ellandan Angélique n’a rien su de ses petits enfants mais, finalement, ce n’est pas plus mal : trois petits-enfants de trois mères différentes... Je crois qu’elle aurait eu beaucoup de mal à le digérer.
Oui, le conseil de Max n’a pas été très judicieux. Heureusement que Maxime ne l’a pas écouté...
Un petit espoir pour que Clémence revienne ? Il va falloir que Maxime change de comportement dans ce cas.
@Portocongo7 Tu as raison, ainsi va la vie.
Et maintenant la suite...
Ce matin-là, je pars courir autour de Newcrest. Il fait très beau et j’ai besoin de m’aérer. De plus, je me sens en pleine forme.
- Coucou mon Maxinou ! Me voilà enfin ! Je n’ai pas été trop longue au mois ?
Lorsqu’Aurore arrive, je sais que vais passer de pénibles instants. Elle est souriante et heureuse de me voir. J’essaye de lui faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’un rendez-vous mais d’une rupture. Son visage change d’expression mais elle semble ne pas comprendre ce que je lui dis.
Aurore a toujours été naïve mais cette naïveté me surprendra toujours.
- Mais pourquoi est-ce que tu me quitterais Maxinou ?
- Tu sais que je n’aime pas quand tu me fais des mauvaises blagues ! Ce n’est pas très gentil de ta part !
Il lui fallait un électrochoc...
- Ce n’est pas une blague. Je te quitte parce que je suis l’heureux père de trois enfants, tous de mères différentes et que je suis amoureux d’une femme qui n’est ni une de leurs mères, ni toi !
- Quoi ?!
- Et j’ai mis ces femmes enceintes alors que j’étais avec toi ! C’est impardonnable, non ?
- Mais c’est horrible ! Comment as-tu pu me faire ça ? Tu es vraiment ignoble !
- Oui je suis ignoble ! Très ignoble, même ! Tu ne devrais plus me fréquenter.
- Ah mais c’est ce que je vais faire ! Je t’ai déjà oublié d’ailleurs, tu n’es vraiment qu’un pauvre type !
Et Aurore s’en va, finalement furieuse contre moi ! Quel soulagement. J’ai cru qu’elle ne comprendrait jamais.
Une fois seul, j’appelle ma douce Clémence pour l’informer que je viens de mettre un terme à ma relation avec Aurore. Je sens, à sa voix, qu’elle est contente. Je raccroche non sans lui avoir envoyer une tendre bise à travers le combiné.
Quelques heures après, la tempête surgit de nouveau. Lorsque Stéphanie m’amène Claire, je nous précipite à l’intérieur pour nous protéger du froid qui nous saisit.
Je suis heureux de montrer mon chalet à ma fille. Elle y vient pour la première fois.
- Tu vois, ma chérie, ici, c’est la maison de Papa.
- Pipi...
Mais ma petite Claire a d’autres préoccupations pour l’instant.
Il va me falloir lui faire l’apprentissage du pot… Je n’ai jamais eu à faire cela avec Olivier et je suis un peu pris au dépourvu. En plus Claire a l’air chochotte et regarde partout autour d’elle. C’est une grande première pour moi !
Heureusement pour moi, ma fille se débrouille très bien et semble se sortir victorieuse de cette épreuve. De mon côté, je suis moins ravi car il faudra que je m’attaque au nettoyage de ce petit pot innocent !
J’emmène ensuite Claire vers la photo de mes parents, ses grands-parents. Je lui parle d’eux, l’émotion dans la voix., en lui racontant ma vie d’enfant puis d’adolescent, en lui exprimant combien ils étaient formidables ! Je ne sais pas si elle assimile tout ce que je lui dis mais je me fais la promesse de parler de leurs grands-parents à Olivier et Charles également. Et tous les trois connaîtront l’histoire de leurs ancêtres.
L’après-midi passe très vite. Nous discutons, ou plutôt « babillons » sur le canapé lorsque Claire désire que je lui raconte une histoire.
Heureusement, j’ai acheté quelques livres pour bambins pour ne pas rester à court d’idées !
- Le Dragon et la Princesse, ça te tente ?
Et je commence à lui raconter l’histoire de cet être de prime abord pitoyable mais qui se rachète une conduite auprès de la blanche princesse, une histoire qui ressemble tellement à la mienne…
Claire aime tellement les histoires que c’est un plaisir de les lui conter.
- D'agon et princesse heureux. Ha ha !
Si cela pouvait être le cas...
Claire a adoré mon histoire ! Nous discutons encore un moment mais je me rends bien compte que l’heure approche et qu’il faut que je la reconduise chez sa mère.
Ma fille est tellement souriante et heureuse d’être avec moi que cela me fend le cœur lorsque son visage s’assombrit à la nouvelle de partir…
- NOOON ! Veux pas !
- Il faut bien que je te ramène à ta Maman ma puce ! Elle sera triste si tu ne rentres pas.
Je lui fais un gros bisou puis un gros câlin en lui disant que c’est moi qui l’emmène chez Maman et que je serai encore là un petit peu…
Je ramène Claire à Stéphanie en début de soirée, comme convenu avec elle. Elle guettait notre arrivée à la fenêtre…
L’ambiance est si tendue entre nous qu’elle m’adresse à peine quelques mots. J’aurais bien voulu lui raconter les moments que nous avons passés ensemble notre fille et moi mais Stéphanie n’est pas encore prête à me donner son amitié.
Je les laisse donc se retrouver toutes les deux puis m’apprête à rentrer chez moi.
Mais je tourne les talons car j’ai très envie de participer au coucher de Claire ce soir et il faut que j’use de persuasion auprès de Stéphanie qui a toujours refusé jusque-là.
J’obtiens finalement gain de cause et peut même donner son bain à ma fille. La cerise sur le gâteau !
Je partage donc avec elle ces moments précieux que je connais déjà avec Olivier, des moments uniques faits de rires et d’éclaboussure. Puis il est temps de mettre ma petite espiègle au lit.
Claire se couche sans difficulté. Nous avons fait tellement de choses cet après-midi qu’elle est épuisée et ses petits yeux se ferment immédiatement.
Plus tard dans la semaine, c’est à Bérénice que je dois annoncer mon intention de la quitter et, contrairement à Aurore, elle n’est pas étonnée : cela faisait un moment que je ne l’avais pas invitée où que ce soit et elle avait appris de Nadège ma triple paternité.
Pour elle, notre histoire était déjà terminée et elle n’est venue aujourd’hui que pour la simple curiosité de ce que j’avais à lui dire.
Elle sort de chez moi en restant mon amie, ce qui me soulage car notre amitié date de notre enfance.
- Je te souhaite bonne chance dans ta vie, Maxime. Donne-moi de tes nouvelles.
Dans la soirée, j’appelle Clémence et lui annonce avoir quitté Bérénice. Je la sens très enjouée au téléphone, au point qu’elle me propose de nous retrouver au parc de Newcrest. « La nuit est claire », me dit-elle « et cela me fera le plus grand bien de sortir de chez moi ».
J’avais déjà pris ma douche et revêtu mes vêtements de nuit, désireux de passer une soirée cocooning auprès du feu avec un bon livre, mais à cette proposition, il est évident que cette soirée sera différente. J’accepte tout de suite !
Cette soirée est magnifique, Clémence est souriante et nous discutons comme au bon vieux temps.
Elle sait qu’il me faut encore rompre avec Mégane et qu’ensuite, je serai un homme libre. Elle me dit que moi aussi, je lui manque énormément et qu’elle n’envisage pas de passer sa vie sans moi. Elle ne sait pas encore comment elle pourra s’acclimater de la situation mais elle commence à y penser sérieusement.
Cette nuit est magique pour moi : ma Clémence revient doucement vers moi.
C’est tout guilleret que j’accueille le lendemain après-midi mon petit Charles à la maison.
Il me fait rire avec ses lunettes trop grosses pour lui, sa coupe de cheveux de petit homme et ses pas mal assurés.
Charles est un véritable petit charmeur. C’est aussi un enfant qui a du mal à se concentrer très longtemps sur une activité lorsqu’il est avec moi.
Il a toujours quelque chose à me dire.
Je lui parle aussi de ses grands-parents et de ses frère et sœur.
Bien qu’il ne comprenne pas encore, je trouve important qu’il entende régulièrement leurs prénoms car je compte bien les présenter les uns aux autres tôt ou tard.
Mon petit charmeur adore aussi les câlins, il n’en est pas avare et cela me convient très bien.
Après ce bel après-midi à « bambiner », il me faut ramener mon petit garçon à sa maman. Je suis vraiment heureux d’avoir choisi de ne pas travailler. Cela me permet de profiter pleinement de chacun de mes enfants.
- Eh bien ! Mieux vaut tard que jamais !
- Tu entends ça, Charles ? Je crois que nous avons un peu trop dépasser l’heure !
Je vais présenter mes excuses à Nadège pour le retard mais elle ne m’en tient pas rigueur. Elle est même très heureuse que je sois un père présent pour notre fils et un bon père en plus, ce à quoi elle ne s’attendait pas. Je me sens très flatté par ses propos.
- Notre Charles est une vraie boule d’énergie, et de tendresse, aussi !
- Oui et il est grand temps qu’il aille se coucher. Je suis heureuse que cela se soit bien passé mais il faut que tu lui dises au revoir maintenant.
- Tu as entendu Maman ? On n’a pas le choix..
- On non, 'este un peu...
Je me laisse attendrir par le côté charmeur de Charles et cède pour une partie de cartes.
Mais Nadège vient nous rappeler à l’ordre…
- Allez les garçons ! C’est l’heure ! Et ne faites pas comme si vous ne m’aviez pas entendue !
Cette fois, il est vraiment temps de nous quitter. Je fais un gros câlin d’amour à mon fils puis m’en vais.
Mais je n’ai pas envie de rentrer sans avoir d’abord embrassé Olivier.
Hélène n’est pas très heureuse de me voir débarquer si tard. Je sais qu’elle a raison mais je n’ai pas du tout fait attention à l’heure.
- Olivier a déjà pris son bain et j’allais le mettre au lit !
- Allez, Mamaaan !
- S’il te plaît, Hélène ! Dans ce cas, c’est moi qui le couche puis je m’en vais ! Promis !
Devant tant d’insistance, Hélène se laisse convaincre.
Je mets mon petit Olivier en pyjama puis dans son lit sans qu’il n’émette de protestations.
Je reste discuter avec lui tout doucement jusqu’à ce qu’il ferme lentement ses yeux. Dans un demi-sommeil, il me réclame un bisou. Je l’embrasse tendrement sur le front puis décide de rentrer chez moi.
A cette heure du soir, il n’est même pas envisageable de me rendre chez Lady Stéphanie pour embrasser Claire. Je sais qu’elle me mettrait tout de suite à la porte.
Au lieu de cela, je fais venir Mégane à la maison et, pour la dernière fois, je dois rompre avec une de mes conquêtes. J’explique à nouveau la naissance de mes trois enfants et mon amour pour une autre femme. Je sens aussi que Mégane est en train de bouillir.
- Et moi qui te prenais pour un gars bien ! Allez salut, je m’en vais !
Elle tourne les talons et moi, je suis enfin seul et libéré de toutes ces jeunes femmes dont je n’étais pas amoureux.
J’appelle alors Clémence pour lui dire que, ça y est, je n’ai plus aucune femme dans ma vie à part elle ! Je l’entends souffler derrière le combiné, un soupir de soulagement.
Elle me propose de nous voir demain matin mais je ne pourrai pas car j’ai prévu de passer la journée au "bazar Chevalier" afin que la clientèle ne pense pas qu’il soit fermé et puis, j’ai besoin de me renflouer un peu car, au décès de Maman, j’ai fait don de toutes ses liquidités à des associations caritatives pour ne repartir dans ma vie qu’avec cinq mille simflouz. Et là, je suis un peu à sec pour payer mes factures.
Nous nous mettons d’accord pour qu’elle me rejoigne à la fin de la journée.
J’arrive au magasin très tôt ce matin. Mon idée est de l’ouvrir sur une grande plage horaire dans la journée pour avoir un bénéfice suffisant pour régler ces fameuses factures dont l’échéance est à quarante-huit heures.
Le premier client arrive, bientôt suivi par d’autres.
La journée passe très vite. J’explique aux clients intéressés l’histoire de ce bazar et des objets qui y sont en vente, car ils ont tous une histoire.
Ma journée est fructueuse ! Je peux payer mes factures et surtout, ma journée est terminée et Clémence ne va pas tarder.
- Clémence ! J’avais hâte de te voir ! On s’enlace ?
Quel bonheur de la serrer à nouveau contre moi.
Elle me dit que nous devons parler. J’ai toujours appréhendé ces mots-là dans la bouche d’une femme, mais il s’agit de Clémence...
- Nous allons parler mais avant, j’aimerais te poser une question. Je peux ?
- Tant que tu ne me dis pas qu’une autre de tes conquêtes est enceinte de toi...
- J’ai mis un terme à toutes mes anciennes relations. Je sais que mes enfants seront toujours là, mais… es-tu prête à envisager une vie avec moi ?
- C’est justement de cela que je voulais te parler. Maxime, je crois que tu es l’amour de ma vie et je crois aussi que tu le sais, n’est-ce pas ?
- Bien sûr que je le sais ! Enfin depuis peu mais je le sais ! Et je t’aime aussi, plus fort que tu ne le penses. Alors, qu’est-ce qui nous arrête ?
- Je veux connaître tes enfants. Je ne peux pas entrer dans ta vie comme ça, et dans la leur, sans qu’ils ne sachent qui je suis.
- Tu ne peux pas me faire plus plaisir qu’en disant cela !
- Mais comment va-t-on faire ?
- Je ne sais pas encore, mais il va falloir que j’organise cela avec leurs mères…
- Et pourquoi ne pas partir ailleurs ? Toi, tes enfants et moi ? Ni chez toi, ni chez moi… Qu’est-ce que tu en penses ?
- Tu es si extraordinaire !
Une impulsion me pousse soudain à embrasser ma douce Clémence. Il y a si longtemps que j’ai envie de le faire … Aujourd’hui, je n’ai plus envie d’attendre.
Clémence se laisse embrasser sans bouger, tout d’abord surprise, puis je la sens fermer les yeux et s’abandonner à mon baiser.
Elle me serre si fort dans ses bras que mon cœur s’emballe comme jamais il ne l’a fait.
- Je t’aime Clémence, ma Clémence. Tu es tout pour moi.
- Je te veux près de moi, toujours… toute la vie.
- J’aimerais que tu sois un jour ma femme. En attendant, je vais tout faire pour que tu connaisses mes enfants. J’espère que tu les aimeras autant que je les aime. Rentre chez toi maintenant. Je m’occupe de tout organiser et je t’appelle très vite. Mais n’oublie surtout pas que je t’aime.
Arrivé à la maison, je saute sur le téléphone. En discutant avec Clémence, il m’est venu une belle idée. Le Créateur ne nous a-t-il pas donné la possibilité de prendre des vacances depuis que Maman a réussi sa mission et que j’ai soufflé mes bougies ? J’ai donc dans l’idée de prendre des vacances avec ma douce et mes enfants. Mais pour cela, il me faut l’accord de leurs mères. Je commence par Hélène qui est enchantée par l’idée et pense que cela serait une bonne chose pour Olivier de passer du vrai temps avec moi et non juste un moment par-ci par-là…
J’en parle ensuite à Nadège qui pense la même chose qu’Hélène mais qui, en plus, voit qu’elle aura du temps pour elle. Je n’ai même pas eu à argumenter avec mes deux ex.
En revanche, lorsque j’appelle Lady Stéphanie, j’ai le droit à une foule de questions : où irai-je, avec qui, pourquoi ? Je décide de jouer franc-jeu. Je lui parle de Clémence qui sera dorénavant présente dans ma vie et lui précise que mes deux autres enfants seront présents eux aussi. Je souligne qu’il serait bon pour Claire de connaître ses deux frères.
Après avoir parlementé une quinzaine de minutes et lui avoir opposé des arguments tous plus valables les uns que les autres, elle cède et me donne son accord, admettant, comme Nadège, que cela lui fera du bien de souffler un peu.
Après avoir réservé notre location, j’appelle aussitôt ma Clémence qui n’en revient pas d’avoir de mes nouvelles aussi vite.
- Prépare tes valises mon amour ! Nous partons en vacances à Granite Falls dans deux jours avec les bambins !
A suivre ...
Sommaire en page 2
Enfin c'est pas étonnant, avec toutes ces femmes et ces enfants
Mais ça y est, niveau femme il n'y en a plus qu'une dans sa vie, ouf... Enfin à part les mamans de ses trois bambins, mais c'est différent.
Clémence est super d'avoir proposé des vacances à Maxime avec les trois petits bouts! Quelle femme formidable (j'espère que Maxime va enfin tout faire pour la mériter
Bon c'est parti pour Granite Falls alors! J'ai hâte de voir leurs aventures en forêt
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Clémence est désormais la seule femme dans son cœur. Il est aussi lié aux trois mamans pour le restant de ses jours mais comme tu l’as dit, c’est différent.
Elle est super, Clémence ! Les vacances, c’est effectivement une riche idée et ça va lui permettre de faire vraiment connaissance avec les bambins de Maxime. Mais oui, il va tout faire pour la mériter ! Je sens que tu as un doute...
@Ellandan Les ruptures sont toujours difficiles.
Clémence enceinte ? Quoi ? Tu veux dire un quatrième bambin ?
Et maintenant la suite...
J’arrive donc ce samedi-là sur notre lieu de vacances avec Clémence et ma floppée de bambins, et avec l’espoir que tout se passera bien et qu’ils ne me mèneront pas la vie dure.
Olivier marche en tête. Il est l’aîné et beaucoup plus alerte que son frère et sa sœur pour se déplacer.
Clémence attend un peu les enfants puis nous allons découvrir ce qui sera notre nouvel intérieur pendant quelques jours.
Le chalet est rustique et comprend le minimum vital. Tout ce que je j’aime ! J’espère que tout le monde s’y plaira et surtout ma Clémence à qui je n’ai pas encore dit que les enfants ne resteront qu’une semaine sur les trois avec nous.
Je n’avais jamais eu les enfants pour moi toute une journée et encore moins pour une semaine durant. Et je les avais tous les trois en même temps ! C’est ainsi que je découvris la capacité de Claire à faire des bêtises.
Cet après-midi-là, elle me regarde avec un air provocateur. Je lui intime l’ordre d’arrêter de suite. Je ne suis peut-être pas aussi sang-chaud que mon père, mais ce genre de comportement m’excède au plus haut point ! Je lui confisque ses peintures.
Claire, impressionnée court donc jouer avec Charles. Et Olivier, qui n’a rien raté de la scène vient, tout fier, me dire que sa sœur a fait des bêtises.
Quel rapporteur celui-là ! Il va falloir que je lui explique que ce n’est pas bien de dénoncer sa sœur, ou son frère.
Heureusement, lorsque Clémence nous rejoint, tout est rentré dans l’ordre. J’ai allumé un feu de camp pour que nous nous réunissions autour.
Les enfants vont et viennent autour du feu de camp alors que Clémence et moi essayons de discuter, mais très difficilement.
- Les enfants seront tous partis demain à la même heure. Je les ramènerai mais je ne serai pas absent longtemps. Juste un aller-retour.
- Et bien j’avoue que cela me soulage. Tes bambins sont adorables mais très énergiques et ils te prennent beaucoup de temps.
- Je conviens que parfois ils m’épuisent mais je les aime très fort tous les trois.
Olivier et Charlie, qui ne se quittaient plus, commençaient à jouer avec des cailloux.
- Non les garçons, on ne se lance pas de pierres. Vous pourriez vous faire mal ! Tu vois Clémence, heureusement que je ne les ai pas toujours tous les trois ensemble…
- Comme je te comprends. C’est une surveillance de tous les instants.
Clémence s’éloigne pour rallumer un feu. Et pendant que je la regarde s’éloigner, ma petite Claire en profite pour verser de la peinture blanche sur le sol…
Cette fois c’en est trop ! et elle va comprendre de quel bois je me chauffe !
- Tu es punie pour ce soir Claire ! Viens avec moi. Tu vas au lit. Tes frères resteront un peu avec nous.
Claire était tellement fatiguée qu’elle s’est endormie tout de suite.
- Bonne nuit ma puce, fais de beaux rêves.
Après Claire, c’est au tour des garçons. Et de un !
Et de deux !
Une fois les enfants couchés, je vais prendre un grand bol d’air frais sur la terrasse. Cette journée m’a épuisé et j’aspirai au calme, un calme sans cris d’enfants.
Clémence me rejoint.
- N’entends-tu pas ce silence ? On est bien ici, n’est-ce pas ma Clémence ?
- Oh oui ! Très bien même.
- Et quel bonheur d’être ici avec toi. J’ai l’impression de rêver. Dire qu’il nous reste encore deux semaines de vacances.
- C’est un très beau rêve alors.
- Je t’aime de tout mon cœur.
- Moi aussi, Maxime
- Est-ce que tu es aussi heureuse auprès de moi que je le suis auprès de toi ?
- Ça je ne sais pas, je crois que je vais y réfléchir !
- Petite coquine, va !
- Stooop ! Arrête !
- Alors, ta réponse ?
- Bien sûr que je suis heureuse auprès de toi ! Cela ne se voit pas ?
Je pris alors Clémence par la main pour la faire se lever et l’embrasser passionnément.
Mais j’avais envie de plus. Je la sentais désireuse mais apeurée. Elle me confia n’avoir jamais franchi le cap. Je la rassurai aussitôt et elle finit par accepter de me suivre.
Et je vécus cette nuit-là la plus belle expérience que je n’aie jamais eue ! Une expérience complètement différente de toutes celles que j’avais eues avant.
Après cette folle aventure, nous allons discuter un moment auprès du feu. J’explique à Clémence le destin de la famille Chevalier. Je veux qu’elle sache tout de moi. Terminés les secrets entre nous !
Je lui dis combien la mission de chaque héritier est importante et que l’un de mes enfants lui aussi prendra ma suite. Je lui avoue qu’avec trois enfants, il me sera difficile de faire un choix, mais ce qui le sera encore plus, sera de faire accepter la mission à l’élu. Clémence est très attentive à ce que je dis.
Le lendemain, c’est le jour du grand départ pour les bambins.
Je les rejoins dans la chambre des garçons. Ces deux-là ont l’air de vraiment bien s’entendre et j’en suis tout heureux.
Charles, mon petit charmeur, adore faire des câlins à sa sœur et à son frère. Je sens que de vrais liens fraternels se sont créés entre mes trois enfants durant la semaine.
Mais il va me falloir les ramener chez leurs mamans.
Lorsque je reviens, je retrouve Clémence près de la rivière.
- Je t’ai manqué un petit peu j’espère ?
- Enormément !
Je lui raconte mon retour chez les enfants. Les trois bambins ne parlaient que d’elle, et leurs mamans doivent encore en entendre parler à l’heure qu’il est !
- Ils t’adorent !
- C’est Stéphanie qui doit moins m’adorer !
- Il faudra bien qu’elle s’y fasse. Tu es la femme de ma vie.
Nous passons tous les deux, deux semaines de rêve en amoureux lorsque, la veille de notre départ, alors que nous nous promenons dans Granite Falls, je tombe sur Louise. Je suis tellement heureux de la voir que je la serre dans mes bras et que j’en oublie Clémence qui est restée à l’écart.
- Mais qu’est-ce que tu fais ici ?
- Je suis en vacances avec Louis.
Clémence se rapproche. Son regard est suspicieux. Je dois lever le doute tout de suite.
- Clémence, je te présente Louise, une amie de longue date. Louise, je te présente Clémence, la femme que j’aime.
Clémence semble soulagée:
- Louise ! Mais bien sûr ! La jumelle de Louis. Tu m’en as déjà parlé plusieurs fois.
- Eh oui !
Louise est interpellée par autre chose :
- Tu as bien dit : « la femme que j’aime. » ?
- Oui, il l’a dit !
Louis arrive alors. Je ne l’avais pas entendu s’approcher mais il a tout entendu !
- Ça alors ! Notre Don Juan a trouvé sa dame finalement !
- Oui Louis, oui. Et la plus merveilleuse de toutes !
- C’est une magnifique nouvelle !
- Je suis bien d’accord ! approuve sa sœur.
Louise est sincèrement enchantée :
- Je suis ravie de te connaître Clémence. Je vous aurais bien invités à diner pour fêter cela mais nous venons d’arriver et il n’y a encore rien dans le frigo.
Ils arrivaient alors que nous devions partir. Nous devions donc absolument passer cette soirée tous ensemble.
- J’ai une idée. Venez tous les deux dans notre chalet. C’est nous qui invitons !
Clémence s’inquiétait :
- Tu es sûr ? N’oublie pas que nous partons demain et que nous n’avons plus grand-chose non plus à proposer…
- Mais si ! Il nous reste des pommes de terre !
- Pommes de terre en robe des champs au barbecue pour tout le monde, ça vous tente ?
- Oh que oui ! s’exclama Louis.
- Moi aussi, ça me tente, dit sa sœur.
Clémence retrouvait son enthousiasme :
- Alors c’est décidé ! allons-y !
Nous avons entamé la soirée en discutant autour du feu. Louise m’apprend qu’elle est folle amoureuse d’Axel, un de mes copains de lycée et qu’ils vont se marier.
- Axel Valdeblore ? ça alors ! Tu ne l’aimais pas du tout au lycée !
- Et oui… Les temps changent. Nous sommes adultes maintenant.
Louis, quant à lui est devenu médecin. Je ne suis pas étonné. C’était un très bon élève contrairement à sa sœur.
- Est-ce que tu te souviens du feu de notre barbecue ?
- Oh que oui, je m’en souviens.
Quelle joie de se remémorer ses vieux souvenirs d’enfance !
- Il t’a raconté cette anecdote Clémence ? demanda Louis.
- Oui, plusieurs fois ! Il paraît que c’est Maxime qui vous a entraînés dehors.
- Oui, un vrai héros !
Clémence nous a invités à faire une partie de lancer de fer à cheval. Elle excellait à ce jeu-là.
Mais, cette fois, j’ai réussi à obtenir un score nettement plus élevé qu’elle et j’ai gagné la partie !
La nuit commençait à tomber et les pommes de terre étaient prêtes. Nous n’allions pas tarder à pouvoir diner.
Je me sentais bien, entourés de mes amis, de la femme de ma vie et de la nature. Je n’avais pas besoin de plus.
Une fois les jumeaux partis, Clémence et moi finissons de ranger la cuisine. Je lui propose d’aller nous assoir dehors pour mieux profiter de cette dernière nuit à Granite Falls. Les vacances sont passées beaucoup trop vite.
- La nuit est magnifique ! Maxime, tu accepterais de m’en dire plus sur cette histoire de mission ?
- Bien sûr, ma chérie.
Et je lui en dis plus : le commencement, le Créateur, la brume et les mondes disparus. Je lui parle aussi des héritiers et du choix des héritiers, de leur implication nécessaire, mais aussi de beaucoup de choses qui n’existent pas dans notre monde et que je n’ai connues qu’à travers les écrits de Mamie Perrine ou les récits de Maman.
- Je crois que j’aurais beaucoup aimé aller à cette Convention Geek !
- Moi, je ne sais pas. Je me sens bien dans ce monde-là. Et j’y suis surtout heureux.
- J’ai une autre question à te poser…
- Je t’écoute.
- Tu as déjà trois enfants. Est-ce que tu crois que tu pourrais en avoir un quatrième dans le futur ?
- Un quatrième et même un cinquième si c’est avec toi ! Le lourd héritage Chevalier ne te fait donc pas peur ?
J’étais secrètement ravi que Clémence me pose cette question.
- Absolument pas ! Embrasse-moi.
- Je t’aime ma Clémence. Et si nous allions danser maintenant ?
Clémence adore danser. Elle a toujours aimé ça.
Ma Clémence est pleine d’énergie.
- Allez, bouge ton corps Chevalier ! Tu es trop coincé !
- Eh dis donc ! Attention à toi, hein ? Il pourrait t’arriver des bricoles !
Nous adorons chahuter tous les deux !
- Ah oui ? Et quel genre de bricoles ?
- Tu verras bien tout à l’heure. Pour le moment, je danse !
Et nous dansons encore une bonne partie de la nuit jusqu’à ce que Clémence se sente fatiguée.
- Il est déjà quatre heures du mat’ ! C’est fou ce que le temps passe vite. Dire que demain est notre dernière journée ici...
- Le temps passe toujours trop vite lorsqu’on est entouré des personnes qu’on aime.
- Tes enfants ne te manquent pas ? ça fait deux semaines...
- Oh si, mais je vais les revoir très vite. Et puis, je les ai appelés tous les jours. Deux semaines, ça n’est rien dans toute une vie.
J’aime regarder cette femme que j’aime tant. J’aime ses rires contagieux, sa répartie et sa douceur.
J’aime même la regarder en train de boire son verre d’eau. Oui, j’aime tout de cette femme.
- Tu n’as pas peur que le café t’empêche de dormir, Maxime ? Il est déjà très tard.
Et j’aime beaucoup la taquiner parce que nous sommes des complices de chaque instant.
- Et qui te dit que j’ai envie de dormir ?
Nous avons donc prolongé cette si belle nuit. Les trois dernières semaines passées auprès de ma Clémence furent les plus belles de ma vie auprès d’une femme. Jamais je n’avais ressenti de pareils sentiments et je ne me lassais pas de cette relation profonde qui nous unissait et m’enrichissait chaque jour un peu plus.
Le lendemain, nous faisons la grâce matinée. Clémence s’est levée avant moi, vers treize heures m’a-t-elle dit, et est allée marcher dans le coin.
Lorsque je me réveille, une heure après elle, je ne la trouve nulle part. Je vais donc pêcher en attendant son retour. Je lui réserve une surprise que j’aimerais pouvoir lui donner avant notre départ de Granite Falls vers dix-neuf heures.
Lorsqu’elle me rejoint enfin, elle vient pêcher auprès de moi. J’adore partager ces moments avec elle.
Et j’aime sa capacité à s’enthousiasmer de petites choses.
- Regarde Maxime, ce joli petit poisson ! Je vais le relâcher !
- Et si nous arrêtions de pêcher pour l’instant ?
- J’ai quelque chose d’important à te dire !
- Qu’est-ce que c’est ? Ne me fais pas languir !
Je pose donc un genou à terre, bien décidé à faire ma demande :
- Je t’ai déjà dit combien je t’aime, combien je te désire et combien je t’adore !
- Mais je veux que tu sois ma femme pour la vie, t’avoir chaque jour à mes côtés, vieillir auprès de toi.
- Mon Dieu, Maxime…
Je veux t’aimer, te chérir et passer toutes mes nuits dans ton lit. Je veux aussi de faire plein d’enfants, ou peut-être un seul, ce sera comme tu voudras.
Clémence restait sans voix. La voir ainsi émue me la rendait plus belle encore. Je lisais dans ses yeux tout l’amour qu’elle avait pour moi. J’étais sûr de sa réponse.
- Plus jamais je ne te ferai de mal. Au contraire, je prendrai soin de toi. Toujours. Je ne t’abandonnerai jamais et ne te tromperai jamais. Ce sont des promesses. Je veux être ton mari. Si tu me fais confiance, prends cette bague et mets-la à ton doigt pour accepter d’être ma femme.
Elle prend la bague en caressant mes mains de ses doigts fins. Je la sens trembler.
Elle la passe à son doigt avec beaucoup de mal car sa main tremble de plus en plus. De mon côté, je commence sérieusement à avoir mal au genou. Ma position est très inconfortable et mon discours a été plus long que prévu, mais je veux garder l’instant intact. Je n’aurai pas d’autre occasion de lui faire ma demande.
Elle regarde la bague, comme médusée, sans mot dire.
Clémence ne m’a répondu mais, en mettant cette bague, je sais qu’elle accepte, elle est juste trop émue pour dire quoi que ce soit.
- Si tu savais comme tu me fais plaisir ! La perspective de t’avoir pour femme me comble de bonheur.
Je m’approche et l’embrasse doucement.
- Je t’aime tant !
Et d’un coup, ma belle Clémence semble se ressaisir : elle prend son élan !
- Rattrape-moi Maxime !
Elle s’est élancée dans mes bras ! Mes genoux ankylosés ont failli lâcher ! Heureusement je l’ai saisie au vol. Elle est légère comme une plume.
- Mais tu es folle ! Préviens-moi avant de faire un truc pareil. J’aurais pu rater mon coup !
- Maxime, j’ai fait cela pour te montrer que j’ai confiance en toi, une confiance pleine et entière. Je savais que tu me rattraperais.
- Et oui ! Je veux être ta femme ! Je t’aime de tout mon cœur. Moi non plus, je veux plus te quitter.
- Alors que dirais-tu de venir vivre avec moi tout de suite ? Nous quittons Granite falls dans une heure à peine et je n’envisage même pas de rentrer dans une maison où tu n’y es pas ! Viens vivre avec moi !
- Vivre avec toi ? Là, tout de suite ? Dès que nous rentrons ?
- Oui. Ma maison deviendra aussi la tienne.
- D’accord ! J’appelle mon frère pour le prévenir mais c’est d’accord. J’irai chercher mes affaires plus tard.
A suivre...
Sommaire en page 2
C'est chouette, ils vont emménager ensemble... et faire un quatrième bébé pour Maxime
Non, je ne suis pas sceptique sur le fait que Maxime se comporte bien à présent avec sa future épouse... je pense qu'il a vraiment pris conscience de certaines choses. Mais tout de même, il a fait fort niveau bêtises avec les femmes, du grand n'importe quoi
En tout cas ils ont passé de belles vacances à Granite Falls, c'était bien sympa ! (il y a juste un screen avec les jumeaux qui n'est pas au bon endroit dans le chapitre)
Les bambins, ce n'est pas de tout repos c'est sûr, surtout quand il y en a trois
Bon courage en tout cas
Et Maxime a croisé ses vieux amis par hasard, c'est sympa aussi cette petite soirée entre amis improvisées
Et la fin des vacances avec la demande en mariage, ça se fini parfaitement! Bon maintenant j'attend le (ou les bébés) parce que va pas me dire qu'aucun des crac-crac là n'a été concluant
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Je suis d'accord, Maxime a fait du grand n'importe quoi avec les femmes. Il a toute sa vie pour se racheter maintenant !
Je n'ai pas vu de quel screen avec les jumeaux tu parlais... Je sais que ça m'est déjà arrivé de faire un doublon sur les photos ou de me tromper de screens mais je n'ai pas trouvé l'erreur... Il s'agit duquel ?
Tu m'as bien fait rigoler à anticiper la garde des enfants car ça ne va pas se passer dans un cadre bien déterminé mais les enfants vont se voir très souvent et seront proches les uns des autres. Je te laisse découvrir au fur et à mesure de l'histoire, mais c'est l'histoire d'une belle famille, tu verras.
@MiniLazy Merci beaucoup !
@Ellandan Les trois bambins ensemble, ça n'a pas été évident, mais il a bien géré quand même, Maxime ! Ils ont passé de bien belles vacances effectivement !
Merci pour les fiançailles ! Vais-je oser te dire qu'aucun des crac-crac n'a été concluant ?
Et maintenant la suite...
A notre retour de Granite Falls, Clémence emménagea chez moi.
- Mon chez moi devient officiellement notre chez nous. Je veux que tu y sois bien et heureuse.
- Je le suis déjà Maxime !
Je la serrais dans mes bras très fort, incapable encore de réaliser que cette femme serait la mienne et que dorénavant, nous ne nous quitterions plus.
- Je t’aime, Clémence, je t’aime si fort.
- Tu n’as pas l’air de sauter de joie…
- Si, bien sûr que si. Mais je suis étonné. Quand cela s’est-il produit ?
- Tu veux rire j’espère ! Sûrement au début de notre séjour. Je suis enceinte de trois semaines… Le jour exact, je ne sais pas, vu que nous avons cracotté tous les soirs ! Tu dois être très fertile ! Ou moi peut-être…
- Cela vient sûrement de moi ! Ce ne serait pas la première fois...
- Ça je le sais que ce n’est pas la première fois. Mais que va-t-on faire ?
- Et bien on va l’élever ce petit bonhomme, ou cette petite bambinette ! Tous les deux, ensemble et dans cette maison.
J’étais anxieux mais si heureux. J’allais avoir mon enfant dans ma maison avec la femme que j’aime, notre enfant à tous les deux, un enfant de l’amour.
- Je suis si heureuse que tu dises cela.
- On va préparer son arrivée. C’est une chose que je n’ai jamais faite mais j’ai hâte de connaître tout cela et de le vivre avec toi.
Quelques jours après, Max vient me rendre visite. Je suis très heureux de voir mon meilleur ami.
- Elle est vraiment là, comme tu l’as dit !
- Max !!! Viens, on va discuter au salon. Clémence n’est pas une curiosité. Et lorsque je te dis quelque chose, tu devrais me faire confiance. Je suis ton meilleur ami, tout de même !
- Je l’aime. Je l’ai demandée en mariage. Et elle est enceinte !
- Un quatrième enfant ?
- Qu’est-ce que tu veux que je te dise. Apparemment, je suis très fertile !
Max n’en revient pas et me raille gentiment :
- Il semblerait, oui !
- Ne te moque pas de moi, s’il te plaît. Clémence est mon amour, l’amour de ma vie. Et cette fois je suis sûr de moi. Je me range. Plus de folies. Je ne veux pas la perdre.
- Je suis heureux d’entendre ça car j’ai quelque chose d’important à te dire. Je vais me marier. J’avais peur de ta réaction mais me voilà rassuré. J’ai demandé Bérénice en mariage. Et je l’aime comme un fou.
- Alors là, tu ne peux pas me faire plus plaisir ! Sache que je n’ai jamais rien fait d’inconvenant avec Bérénice. Nous sommes même restés amis. Et je vous vois très bien ensemble.
- Tu n’as jamais rien fait avec elle ?
- Jamais ? Rien de rien ?
- Jamais ! Je te le jure ! Juste un petit baiser de rien du tout. Et, en plus, elle m’a clairement dit qu’elle ne m’aimait pas.
- J’en suis heureux. Je n'aurais pas aimé imaginer... Enfin bref! Ça ne te dérange donc pas que je l’épouse ?
- Non, au contraire. Je suis très heureux pour vous deux. Et moi, j’ai ma Clémence !
Max avait l’air vraiment soulagé.
- Merci, vieux !
- Je vais annoncer la bonne nouvelle à Bérénice maintenant.
- Salue-la de ma part.
Le jour de l'anniversaire de Chris, le frère de Clémence, nous l'invitons à venir le célébrer chez nous.
Il nous annonce que Nadège et lui vont vivre ensemble. J’ai du mal à ne pas m’étouffer avec mon gratin de tacos !
- Tu es en train de me dire que tu vas devenir le beau-père de mon fils Charles !
- Oui et aussi ton beau-frère puisque tu épouses ma sœur, nous allons former une belle famille !
J’avoue que pour le moment, j’ai un peu de mal à partager l’enthousiasme de Chris. Mais Nadège a bien le droit de faire sa vie après tout.
Clémence s’inquiétait un peu pour son frère :
- Tu es sûr de pouvoir vivre avec une femme qui a déjà un enfant ?
- Tu vas bien te marier avec un homme qui en a trois !
Et toc ! Je me prends ça en pleine figure !
- Clémence gère très bien. Et puis mes enfants ne vivent pas avec nous, rétorqué-je.
- Touché ! Mais j’aime Nadège et je sais que le petit Charles ne sera pas un problème.
C’est enfin le moment pour Chris de souffler ses bougies et de passer à l’âge adulte.
Lorsqu’il s’en va, je suis soulagé. La conversation commençait vraiment à me peser. Je plonge mon nez dans la vaisselle.
- Et bien dis donc ! s’exclame Clémence. Il s’en est passé des choses durant nos trois semaines de vacances ! Max et Bérénice se marient et voilà que mon frère va vivre avec Nadège !
- Tu peux le dire ! En plus, j’ai reçu un appel de Stéphanie ce matin. Elle aussi s’est mise en ménage. Un certain Sir Alan. Il vit au manoir avec Claire et je ne sais même pas qui c’est, ce type !
- A ta place, j’irai le rencontrer. Ne serait-ce que pour savoir qui vit sous le même toit que ma fille.
- Tu as raison, comme d’habitude. J’irai voir ça de plus près demain.
Lorsque j’arrive au manoir, Stéphanie m’accueille avec un grand sourire. L’amour lui va très bien. Elle est resplendissante. Elle a prévenu Sir Alan de ma visite et elle m’invite à le rejoindre au salon où il est en train de jouer aux échecs.
Il se trouve que Sir Alan est une personne très sympathique et d’un abord facile. Il comprend très bien mon inquiétude de voir arriver un inconnu dans la vie de sa fille et me dit de ne pas m’inquiéter. Il ne tient pas du tout à me remplacer auprès d’elle et gardera sa place de beau-père uniquement.
C’est un peu rassuré que je monte voir Claire dans sa chambre. Alan m’a l’air d’être un homme très bien. Claire est enchantée de me voir.
- Mon Papa !
Et lorsque je lis dans ses yeux tout l’amour qu’elle a pour moi, je ne m’inquiète plus. Je sais que je serai toujours son Papa.
L’après-midi, je rejoins Nadège et Charles au parc d’Oasis Spring.
- Alors, petite cachotière, il parait que tu vas devenir ma belle-sœur !
- Ça ne te dérange pas au moins ?
- Pas du tout. Chris est quelqu’un de très bien et je suis sûr qu’il prendra soin de toi et de Charles.
- Moi aussi. Et je trouve que c’est une bonne chose pour Charlie que nous fassions partie de la même famille, même si nous ne sommes pas un papa et une maman vivant sous le même toit.
Je n’avais pas vu les choses sous cet angle mais Nadège a complètement raison. Nous allons faire partie de la même famille.
Elle s’assombrit pourtant.
- Par contre, j’aurai besoin de ton aide. Charles en fait voir de toutes les couleurs à Chris. Il est invivable. Depuis que nous avons emménagé chez lui, il accumule les bêtises.
- Je vais lui parler tout de suite.
- Viens voir un peu par ici, petit bonhomme !
Je rattrape Charlie sur l’aire de jeu.
- Alors comme ça, il parait que tu fais plein de bêtises !
- Viens, on va un peu discuter entre garçons, toi et moi.
Charles m’écoute alors attentivement. Je lui explique que Chris ne prendra jamais ma place auprès de lui et que ce n’est pas parce que sa maman a rencontré un homme qu’elle cessera de l’aimer. Je suis conscient que c’est très difficile pour un bambin de comprendre ces choses d’adulte. Je lui dis que Chris est une personne de plus qui l’aimera comme sa Maman, comme moi et comme Clémence.
- Tu m’as compris, Charles ? Tu seras gentil ?
- Oui Papa. Charlie compris. Zentil Chris.
Charles semble avoir été réceptif à mes paroles. Avant de partir, je vais aviser Nadège que tout devrait rentrer dans l’ordre.
- Merci de ton intervention. Je savais que tu trouverais les mots. Tu es un bon père pour Charlie.
Je file à la maison pour rejoindre Clémence qui est toutes excitée car elle a senti notre bébé bouger dans son ventre pour la première fois. J’adore voir le regard de ma belle épouse illuminé par ce qu’elle ressent.
J’ai déjà vécu cette expérience trois fois auparavant mais lorsque je pose ma main sur son ventre, ce que j’éprouve est totalement différent de ce que j’ai ressenti les fois précédentes. Cette fois, il s’agit de la femme de ma vie et de notre bébé à naître, l’enfant de l’amour. J’ai l’impression que je vis cette expérience pour la première fois et je suis émerveillé.
Je la serre dans mes bras.
- Qu’est-ce que je t’aime ma Clémence ! Notre bébé va être le plus heureux du monde !
Le lendemain, c’est l’anniversaire d’Olivier, le premier de mes bambins à passer à l’âge enfant. Je ne veux manquer cela pour rien au monde et j’emmène Clémence chez Hélène pour aller le chercher. Je tiens à ce qu’elle soit présente.
Hélène semble consternée.
- Pourquoi vous ne m’avez pas appelée ? J’ai déjà préparé le gâteau et Olivier sait qu’il va grandir aujourd’hui… On se serait organisés.
- Tu te doutais bien que je souhaiterais être là quand même !
Sentant que je suis sur le point de m’échauffer, Clémence prend alors le relais :
- Hélène, voudriez-vous venir à la maison avec nous. Nous emportons votre gâteau et nous fêterons l’anniversaire d’Olivier tous ensemble.
- Je ne voudrais pas vous déranger…
- Ce n’est pas le cas. Cela me fait vraiment plaisir. Et puis vous êtes sa maman.
Une fois de plus, Clémence a trouvé une solution et je m’empresse d’aller trouver Olivier.
- Que dis-tu d’aller fêter ton anniversaire à la maison de Papa, avec Maman et Clémence ? On emporte ton beau gâteau bien sûr !
Et tandis que Clémence se charge d’emballer le gâteau, Olivier me fait un gros câlin. Il est très content et je sens qu’Hélène est également très touchée de la proposition de Clémence.
Lorsque nous arrivons au chalet, Clémence dépose le gâteau sur la table et Hélène y ajoute quelques bougies. J’approche Olivier de la table. Il est émerveillé par son beau gâteau et Hélène est heureuse.
- Gâteau de Maman !
Et Olivier souffle.
Il est devenu un petit bambin qui ressemble énormément à sa mère.
- Vous avez un fils magnifique Hélène, lui dit Clémence.
- Oui. Le temps passe si vite. J’ai l’impression de l’avoir mis au monde hier.
Hélène s’affaire dans la cuisine pour ranger les vestiges de notre goûter d’anniversaire et je suis ravi qu’elle se sente suffisamment à l’aise chez nous pour faire ce genre de choses car elle y sera toujours la bienvenue.
Mais il nous faut nous quitter. La nuit est tombée et la neige avec. Il commence à faire froid. Hélène tient à rentrer avant que le gel ne rende les routes impraticables.
- Sois sage avec Maman, hein ? Et reviens très vite me voir. Tu me manques déjà.
- Quand je veux ?
- Evidemment ! Quand tu veux !
Et Hélène et Olivier sont repartis chez eux.
- Eh bien voilà ! C’était une petite fête réussie, non ?
- Oui et c’est grâce à toi.
- Grâce à tout le monde. Hélène a accepté de venir et toi, tu ne m’as pas contredite, tu as bien voulu qu'elle vienne.
- Tu te sous-estimes, je t’assure. C’est ta gentillesse et ta bienveillance qui ont permis cela.
Plus la grossesse de Clémence avance, et plus nous passons nos soirées en « mode cocooning » au salon. J’aime beaucoup ces soirées tranquilles durant lesquelles nous sortons les pyjamas et nous installons confortablement sur le canapé, auprès du feu.
Clémence était resplendissante mais elle n’avait pas l’air de le croire.
- Tu es si belle ! La grossesse te va à merveille, mon amour.
- Ah oui ? Vraiment ? Tu es aveugle ou quoi ?
- Oh non, je vois que tu as mal aux reins mais tu es très belle même quand tu as mal.
Je sens que mes paroles ne l’ont pas convaincue. Il faut que je me rattrape, et surtout, que j’efface ce sourire niais de mon visage.
- Que dirais-tu d’un petit massage ?
- Je prends avec plaisir.
- Il n’y a qu’à demander !
Je la masse délicatement pendant une bonne demi-heure et la sens se détendre, petit à petit, sous mes doigts.
- C’est vraiment divin, Maxime !
- Alors cela t’a fait du bien ?
- Vraiment oui. Je me sens déjà beaucoup mieux.
- Maintenant allons dormir.
- Déjà ?
J’avais bien autre chose en tête mais je voyais bien que Clémence était épuisée. Il lui fallait du repos et de la tendresse.
- Oui. Tu as besoin de sommeil. Je te ferai plein de câlins dans le dos pour t’aider à t’endormir. Je souhaite te ménager ma chérie.
- D’accord. Ton programme câlin me va très bien.
Les jours qui suivent, nous restons bloqués à la maison à cause de la tempête. J’en profite pour étudier certaines de mes plantes de plus près tandis que Clémence s’est lancée dans la lecture approfondie de la biographie de Mamie Perrine. Elle est capable d’y passer des heures.
- Alors, c’était intéressant ?
- Passionnant, je dirais.
Je suis vraiment flatté que ma future femme s’intéresse ainsi à l’histoire de ma famille. Elle est tellement enjouée sur le sujet qu’elle envisage de lire les deux prochains tomes puis d’enchaîner avec les diverses écritures de Maman qui, elle, a écrit sa biographie sous forme de fiction, de livres de sciences fiction, plus exactement.
Maman avait également écrit deux livres dédiés à Papa : un recueil de poésies et un roman d’émotion écrit après sa mort, sur tout l’amour qu’elle avait pour lui.
- Je vais avoir de quoi être occupée un moment avec tous ces livres !
- C’est certain. Ecoute, je change de sujet mais j’ai une proposition à te faire.
L’idée m’était venue au milieu de la nuit.
Je dis à Clémence que nous allons bientôt être pris avec les anniversaires consécutifs de Claire et Charles. D’autre part, sa grossesse est déjà bien avancée et j’aimerais beaucoup qu’elle soit officiellement mon épouse lorsque notre bébé viendra au monde. J’aimerais tout faire dans les règles cette fois.
- Que dirais-tu de nous marier à la fin de la semaine, ici même, dans notre jardin ? Une cérémonie en toute intimité, rien que nous deux ?
A suivre...
Sommaire en page 2
Joyeux anniversaire Olivier!
J'ai hâte de voir le mariage en tout intimité de Maxime et Clémence, je suis sûre que ça restera un beau mariage (entre deux personnes qui s'aiment autant, ça ne peut être qu'un beau mariage!)
Et j'ai hâte de voir leur petit bébé
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Wow, Clémence est déjà enceinte!? Tu m'étonnes, Maxime, qu'il faudrait que tu calmes un peu ta fertilité
Je sens que la maison va vite se remplir!
Le frère de Clémence va vivre avec Nadège... ok... le monde des sims est petit hein
L'aîné des bambins grandit déjà! Joyeux anniv' Olivier! C'est vrai qu'il semble tenir plus de sa mère que de son père.
Et un mariage pour le prochain chapitre alors? Plus un bébé (ou plus)? Super!
En fait, comme tu m'as parlé des jumeaux, j'ai vérifié uniquement les screens à partir de leur rencontre avec les jumeaux. Je n'étais pas remontée plus haut
Le mariage, c’est pour tout de suite et le bébé aussi !
@Elinoee Mdr ! Oui, il faudrait que Maxime se calme avec sa fertilité !
Le monde sim est très petit en effet mais si tout le monde s’entend bien, il n’y aura aucune histoire de famille !
Oui Charles n’a pas vu d’un très bon œil l’arrivée de Chris dans la vie de sa mère mais tout se passe bien maintenant. Il a compris le discours de Papa !
Tu as raison, Olivier ressemble beaucoup à sa mère.
Oui, le mariage et la naissance sont pour ce chapitre !
Et maintenant la suite...
- J’adore ton idée ! C’est parfait pour la fin de la semaine. Marions-nous !
Dehors, la neige a cessé de tomber, le ciel est clair mais il fait encore froid. J’ai proposé à ma fiancée de mettre une veste sur sa robe de mariée mais elle a refusé. « Ton amour suffit à me réchauffer, m’a-t-elle dit ». Et nous sommes partis nous marier dans la neige.
J’ai installé une arche en bois dans le jardin. Elle fait l’émerveillement de Clémence :
- Tu penses à tout !
- J’essaye. Alors, tu es prête ?
- Prête à devenir mon épouse pour la vie ?
- Oui.
- Acceptes-tu de me chérir, de m’aimer, et de m’être fidèle à tout jamais ?
- Oui, je l’accepte !
- Et toi ? Acceptes-tu de m’aimer, de me chérir, de me protéger et de m’être fidèle à tout jamais ?
- Oh oui, je l’accepte !
- Prends cet anneau et nous serons mariés jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Nous étions mariés, enfin ! Clémence était officiellement ma femme jusqu’à la fin de nos jours.
Je la serrai dans mes bras, rempli d’un bonheur indescriptible.
- Je t’aime Clémence. Je te promets de prendre toujours soin de toi.
- Et de notre petit bout aussi bien sûr !
- Petit bout et moi commençons à avoir vraiment froid. Et si nous rentrions, Maxime ?
- Bien sûr.
- Rentrons nous mettre au chaud. Une petite surprise nous attend.
J’adore faire des surprises à Clémence ! Ma petite femme.
- Oh, un gâteau !
- Eh oui !
- Mais quand l’as-tu préparé ?
- Cette nuit, pendant que tu dormais.
- Merci mon amour ! Grâce à toi, nous avons même un gâteau de mariage ! ça se fête !
Clémence et moi partageons ensemble, la première part de notre gâteau.
- Vive les mariés, crié-je
Elle est magnifique dans sa belle robe blanche et nous nous amusons comme des petits enfants !
- Maxime, franchement, notre mariage est génial ! On s’en sort bien, tu ne trouves pas ?
- Comme des pros ! Tu sais c’est le plus beau jour de ma vie !
- C’est aussi le mien. Je suis la femme la plus heureuse du monde.
Je crois intimement que nous nous suffisons à nous-mêmes. La preuve en est, qu’assis là, tous les deux dans notre cuisine, à déguster notre gâteau de mariage, nous n’avions besoin de rien hormis la présence de l’autre.
- Allez, je vais faire un peu de rangement puis nous allons danser. Tu es d’accord ?
Ma femme est pleine d’énergie et si jolie. Et rien ne l’effraye, même de faire la vaisselle dans une robe immaculée. Je m’estime chanceux qu’elle ait dit oui et qu’elle soit à moi pour toute la vie. C’est cela le bonheur et il m’envahissait tout entier.
- Il faudrait vraiment envisager l’achat d’un lave-vaisselle, mon chéri...
Nous sommes ensuite allés danser ainsi que le désirait mon épouse bien-aimée et je m’efforçai de n’être pas trop coincé. Cette journée n’en finissait pas d’être merveilleuse.
- Je t’aime mon amour. Je m’apprête à te faire une proposition très malhonnête ! Tu es partante ?
- Malhonnête comment ?
- Très malhonnête !
- Comment dire non à une telle proposition ?
Et nous finîmes ainsi notre journée de mariage sur une note très audacieuse.
Nous passons le jour suivant tranquillement à la maison. Je me replonge dans la lecture de mon livre d’herboristerie. Je ne dois pas oublier que parfaire mes connaissances sur ce sujet fat partie des objectifs qui m’ont été donnés par notre Créateur. Clémence, quant à elle, s’est lancée dans une partie apparemment prenante de jeux vidéos.
Mais elle reçoit un appel téléphonique et coupe son ordinateur.
- Louise est devant la maison, me dit-elle. Elle a envie de discuter avec moi, je vais l’accueillir. Ne te dérange pas pour nous, surtout.
Sûrement une discussion entre filles, pensé-je.
Clémence invite alors Louise à venir chez nous tandis que j’en profite pour aller dans la serre m’occuper de mes plantes.
- Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu m’as l’air contrariée.
- Louis et moi avons déménagé. Je me suis mise en ménage avec Axel Valdeblore et il a accepté que Louis vive avec nous. Tu sais que je ne peux pas vivre sans mon jumeau. Tout allait bien au début mais il se trouve qu’Axel n’a pas d’emploi et qu’il n’arrive pas à en trouver. Cela commence à taper sur les nerfs de Louis qui en a marre de nous voir lui et moi trimer pour nourrir Axel. Il menace de partir. Je ne sais plus quoi faire. Je les aime tous les deux.
- Nous envisageons justement d’embaucher quelqu’un à la boutique. Nous pourrions embaucher Axel. Je vais en parler à Maxime.
- Tu ferais cela pour moi ?
- Bien sûr ! Tu es mon amie, Louise. En attendant, trinquons à ton amour pour Axel, à son futur emploi, à mon futur bébé et à mon mariage. Tu veux bien ?
- A ton mariage ? Je ne savais pas que vous étiez mariés.
- Ça date d’hier.
- Nous avons fait cela dans le jardin, uniquement Maxime et moi ! Nous avons passé une superbe journée. Maxime avait même préparé un gâteau, et nous avons dansé !
- Je n’en reviens pas ! Si on m’avait dit un jour que Maxime se serait casé, je crois que j’aurais bien rigolé !
Lorsque j’arrive, je trouve Clémence et Louise en train de rigoler autour d’un verre de jus, ce qui ne me plait pas trop... J’en parlerai à Clémence plus tard.
- Eh bien, on a l’air de bien s’amuser par ici !
- Oui ! J’ai raconté notre fabuleuse journée de mariage à Louise et nous avons décidé de fêter cela. Louise n’en revient pas que tu te sois marié.
- Et pourtant, je suis l’homme le plus chanceux du monde !
Une fois Louise partie, Clémence se lève et j’en profite pour lui parler de ce qui me préoccupe.
- Tu crois franchement que c’est raisonnable de boire un verre de jus dans ton état ? Cela pourrait faire du mal au bébé, tu ne crois pas ?
Elle a l’air surprise par ma réflexion.
- Maxime... Je n’ai pas bu une goutte de jus depuis le début de ma grossesse. Ce n’est pas ce malheureux verre qui va faire du mal au bébé...
- Mais tu es trop mignon de t’inquiéter comme ça. N’aie pas peur, notre bébé va très bien.
Elle a toujours les mots pour me rassurer. Et puis, je suis un idiot. Je sais très bien que Clémence ne mettrait pas notre bébé en danger. Je la serre dans mes bras.
Ce matin-là, Clémence est déjà levée et habillée lorsque je me réveille. Aujourd’hui, nous fêtons l’anniversaire de Claire.
- Bonjour ma chérie !
- Bonjour mon amour !
- Tu as bien dormi ?
- Oui mais j’ai oublié de te parler d’une chose importante dont Louise m’a parlée.
- Ok. Je me prends un café et je t’écoute.
- Quelle est donc cette chose importante ?
- Axel n’a pas de travail et cela crée pas mal de tensions avec Louis. Je lui ai donc dit que nous pourrions embaucher Axel à la boutique.
- Axel Valdeblore ?
- Oui. Louise en est très amoureuse et ils habitent maintenant ensemble, avec Louis.
- Un ménage à trois ?! Je vois ça d’ici. Louis doit en avoir assez qu’Axel ne fiche rien.
- C’est exactement ça !
- Tu as très bien fait de lui faire cette proposition. En plus, Axel est quelqu’un de sérieux. Je vais l’appeler très vite.
- Super ! Louise va être soulagée.
- Bon, je vais prendre une douche puis je file déblayer la neige devant l’entrée. Il ne faudrait pas que notre lady Stéphanie y abîme ses talons aiguille !
- Tu as raison ! Moi, je vais aller préparer le gâteau.
Le printemps est déjà là. La neige fond petit à petit et je souhaite que le passage soit dégagé avant que tout le monde n’arrive.
Claire, notre invitée d’honneur, passe la porte la première.
- Coucou Papa !
Stéphanie et Alan sont restés sur la terrasse avec Clémence.
- Papaaa ! Aujourd’hui, c’est mon niversaire !
- Eh oui ma chérie ! Tu vas grandir !
Puis c’est au tour d’Olivier. Je lui demande des nouvelles d’Hélène qui n’avait pas l’air bien lorsque je l’ai eue au téléphone.
- Et comment va ta mère ? Elle est souffrante ?
- Oh ce n’est rien ! C’est juste qu’elle va bientôt vieillir et cela la déprime un peu.
Lorsque tout le monde est à l’intérieur, je mets les bougies sur le gâteau. Il est temps pour Claire de grandir.
- Allez viens ma puce ! Tu vas souffler tes bougies.
- Elles sont trop jolies mes bougies !
- Vas-y souffle !
Les filles s’occupent de mettre l’ambiance... tandis qu’Alan se tient un peu à l’écart.
Et la voilà grande ma fille ! Une magnifique petite fille !
J’étais fier de ma fille, de mes enfants que j’aimais tant.
Sir Alan nous abandonna au milieu de l’après-midi :
- Je vais devoir vous laisser. Des obligations en ville… Vous savez ce que c’est... Claire peut rester un peu.
- Bien sûr, je comprends. A bientôt, lui avais-je dit.
J’étais plutôt heureux de le voir partir. Il y avait quelque chose qui ne me plaisait pas dans son attitude, comme si notre maison n’était pas assez bien pour lui.
- Merci de votre accueil, Clémence.
- Je vous en prie Alan. C’est quand vous voulez. Olivier, assied-toi, j’arrive.
A peine eût-il franchi le seuil de la porte que Claire se fait une joie de dire ce qu’elle pense :
- Il n’avait aucune obligation, tu sais.
- Je m’en suis un peu douté pour tout te dire.
- Alors, ça veut dire que le père de Claire est un menteur ! s’exclame Olivier.
- N’importe quoi Olivier ! Alan n’est pas mon Papa. Mon Papa, c’est le même que toi !
- Je suis votre Papa à tous les deux mon grand.
- C’est bon, je dis plus rien ! De toute façon, Claire, c’est ta préférée !
- Ne sois pas bête ! Papa, il t’aime autant que moi !
- C’est vrai Papa ?
- Evidemment ! et je t’aime vraiment très fort.
Stéphanie est revenue de je ne sais où (je la croyais partie) avec la dablette de Clémence dans les mains. Elle a le don de se sentir chez elle n’importe où, ce qui me hérisse le poil parfois.
- Je peux toucher ton ventre Clémence ?
- Bien sûr ma chérie !
Olivier, lui, continuait à m’entretenir sur mon amour paternel :
- Et tu aimes aussi Charles et le bébé dans le ventre de Clémence aussi ?
- Mais oui ! Tu vois, dans mon cœur, il y a de la place à parts égales pour vous tous ! C’est ça, le cœur d’un Papa.
- Je t’aime aussi très fort, Papa. Tu crois que je peux aussi toucher le ventre de Clémence ?
- Bien sûr. Demande-le-lui.
- Bien sûr que tu peux !
- Papa ? Tu crois que j’aurais une petite sœur ? me demanda soudain Claire.
- Ça je ne sais pas Claire. Ce sera la surprise.
C’est ce moment-là que choisit Stéphanie pour nous laisser. Elle accepte de nous laisser Claire pour une heure encore.
- C’est vrai que ton ventre bouge, dis donc ! Il fait plein de vagues ! Pourquoi il fait ça ? C’est trop drôle !
- C’est votre petit frère ou votre petite sœur à tous les deux, et à Charles aussi, qui est dans mon ventre. Et il fait des galipettes car il a hâte de vous rencontrer tous les trois !
- J’espère que ce sera un frère !
- Et moi une sœur ! J’ai déjà deux frères !
- Ça, on ne peut pas le choisir. C’est la nature qui décide.
- Clémence a raison. Il va vous falloir patienter pour le savoir, les enfants !
- Frère ou sœur, moi, je l’aimerais de toute façon.
Chris arrive alors.
- Désolé de ne pas être arrivé plus tôt mais Charles est malade.
- Malade ?
C’est fou ce que je peux devenir inquiet dès qu’il s’agit des enfants ou de Clémence...
- Pas grand-chose. Un gros rhume. Mais nous ne voulions pas l’emmener par rapport à toi, Clémence, pour le bébé.
C’est maintenant l’heure pour les enfants de partir…
- Rien de grave, alors ?
- Non, Rassure-toi. Nadège veille sur lui.
Quelques jours plus tard, Clémence commence à souffrir de violentes contractions.
Je la fais assoir sur le canapé et cela a l’air d’aller mieux. J’ai bien cru que c’était le moment, mais nous avons un peu de répit. J’espère alors passer un peu de temps avec ma douce épouse lorsqu’on frappe à la porte. Quelqu’un en a décidé autrement.
C’est encore Chris ! Décidemment, il vient souvent nous voir celui-là. Et comme je l’ai eu au téléphone ce matin concernant la santé de Charles qui va beaucoup mieux, cela ne peut pas être la raison de sa visite.
Il vient nous annoncer qu’il va se marier avec Nadège. Nous sommes sincèrement très heureux pour eux.
Nous discutons un peu puis Chris prend congé avec ma bénédiction pour leur union. Nadège et moi, c’est de l’histoire ancienne.
Je m’apprêtais à le raccompagner jusqu’à la porte lorsque Clémence, qui me suivait, se laisse tomber sur le canapé voisin et m’appelle d’une voix suppliante. Chris est déjà loin.
Elle me dit des mots comme « le travail a commencé » puis se lève pour aller mettre notre bébé au monde. Je la suis nerveusement. C’est une grande première pour moi qui n’aie jamais assisté à un accouchement malgré mes trois enfants. Je n’étais jamais là.
Clémence crie et souffre beaucoup, et je me sens impuissant. Je ne sais pas quoi faire.
Et au bout de quelques heures à ce rythme-là, durant lesquelles je n’ai pas osé bouger, je finis pas entendre les premiers pleurs de notre bébé. Nous avons tout d’abord cru que c’était un petit garçon...
... mais Clémence met au monde une jolie petite fille. A ce moment-là, je pense à Claire qui sera heureuse d’avoir une petite sœur.
Clémence et notre bébé forment un duo parfait. Je me sens si heureux.
Je regarde notre petite merveille et demande à ma femme quel prénom elle souhaiterait lui donner.
- Michèle, qu’en dis-tu ?
- C’est parfait !
Clémence est survoltée ! Ce doit être dû aux suites de son accouchement...
- Nous sommes parents toi et moi ! N’est-ce pas merveilleux ! Les parents de Michèle !
- Oui ma chérie ! C’est merveilleux !
Et moi, je suis si ému…
- Tu viens de me combler de joie en me donnant notre petite Michèle.
A suivre...
Sommaire en page 2
Joyeux anniversaire à Claire!
Bienvenue Michèle
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Maxime qui décide de courir toutes les filles en même temps et qui le raconte à sa mère... Le boulet !
Ah voilà, il y en a une d'enceinte, fallait s'en douter. Mais ça ne refroidit pas du tout le Maxime qui remet le couvert avec une autre dans le bain à remous... Et en plus monsieur est contre la contraception, eh bien je lui prédis une belle famille nombreuse alors
Pardon mon gars, mais tu l'as bien cherché. *rire diabolique*
Et voilà qu'il a fait du mal à Clémence et commence à s'en mordre les doigts. Il ne comprend vraiment rien à la vie cet homme-là...
Non Maxime, ce n'est pas Max qui est psychologue, c'est toi qui est particulièrement bourrin
Et voilà Angélique qui s'éteint. Moi je crois que c'est mieux qu'elle n'ait pas appris l'existence des trois petits-enfants illégitimes de mères différentes, ça l'aurait achevée plus vite.
Ah ça y est il se réveille et essaie de conquérir Clémence. Mon petit doigt me dit qu'il va y arriver.
C'est bien que Maxime prenne chacun de ses enfants chez lui régulièrement. Prochain challenge, gérer les trois bambins à la fois ?
Eh eh, bingo, les vacances à Granite Falls ne vont pas être de tout repos...
Eh mais c'est pas du jeu, ils restent à peine, je voulais voir Maxime en baver plus que ça moi
En attendant l'affaire est conclue avec Clémence, comme on pouvait le prévoir.
Sympa la petite soirée entre amis à faire griller des chamallows
Clémence est enceinte, on n'est pas étonnés, Maxime a l'habitude de viser juste sans faire exprès.
Et un petite mariage dans l'intimité, un ! Très mignon.
Les bambins grandissent les uns après les autres, le temps passe. J'adore Sir Alan qui se barre à la première occasion, il m'a bien fait rire.
La tricheuse qui change le sexe de l'enfant
Decade Challenge : Les Meunier à travers les âges (Terminé)
NSBC : La dynastie des Berrington (en cours)
Challenge Apocalypse : L'apocalypse des Bonnechance (MAJ selon mes humeurs)
(Pourquoi au fait, si ce n'est pas indiscret?) Du coup on connaît l'héritière, ça y est! Pas d'autre grossesse de prévue pour Clémence?
Joyeux anniversaire à Claire! Les enfants ont l'air ravis de la grossesse de Clémence, c'est chouette
Olivier et Claire se disputent un peu, mais rien de grave à priori... dommage qu'on n'aie pas vu le petit Charles, mais j'imagine que son anniv' sera pour le prochain épisode!
Félicitations pour le mariage, aussi! Très très intime ce mariage dis donc