Et ben c'est tendu entre les garçons, j'espère que ça ne va pas durer
Alors c'est Mona qui a les clés du Labyrinthe? Je ne m'attendais pas à ça J'espère que Sybil ne le saura jamais
Nicholas part au monastère retrouver le corps d'Isobel, je sais pas pourquoi mais comme Camille je m'inquiète un peu...
Alors Nicholas est la réincarnation d'Elisabeth, et pour le coup je ne suis pas si surprise que ça
@tous Voici donc le chapitre hors série qui retrace les messages virtuels entre Camille et No. Leur échange débute sur un forum d’histoires autour de leur 14/15ans et se continue jusqu’à arriver au chapitre précédent. Ce chapitre fait partie à la base des « à côté » que j’écris juste pour moi afin de donner plus de corps à mes personnages, et n’a pas été rédigé dans l’optique d’être partagé ou même illustré, donc j’espère qu’il vous plaira tout de même et ne vous sera pas trop obscur...
@nathalie986 j’avais une idée très précise de qui je voulais vainqueur du VDC au départ, mais je suis tombée amoureuse de tous ces petits bouts alors finalement je préfère laisser le jeu me surprendre. Je les aime trop pour choisir…
Et oui tu avais raison tout ce temps ! Mais pendant que vous cherchiez à résoudre cette petite énigme, vous faisiez moins attention aux autres… En tout cas je reconnais que je me suis bien amusée à vous disperser plein d’indices à droite à gauche…
Si ce ne sont pas des amants maudits, j'en perdrai mon latin !
Tu as tout compris ! (et heureusement, il serait tragique de perdre ton latin ! )
Si l’amour est une force pour quelqu’un, cela ne pouvait être que pour Amaury. Un amour sur pattes ce petit
@Elinoee Bravo à toi ! Il n’aurait pas pu en être autrement…
Oh je suis vraiment ravie ! Je les adore tous également, et tu les as très bien cernés. Le dialogue entre Lise et Amaury a été un vrai challenge à écrire pour obtenir le rendu que je voulais je suis contente qu’il t’ait plu !
Côme avec son renardeau de la couleur de ses cheveux: je craque
Moi aussi ! J’adore les interactions entre les bambins et les animaux en jeu, je ne m’en lasse pas
@Horthak Tu as en effet été la première à le deviner ! Merci bien d’avoir résolu mon intrigue en deux minutes d’ailleurs… Mais la bonne nouvelle c’est qu’il te reste encore plein d’autres énigmes à résoudre !
Tu avais absolument vu juste ! Je pensais réellement que cette histoire de Saint-Pierre allait passer complètement inaperçue et j’étais trop contente que tu le relèves ! (oui j’aime vous mettre des indices sous les yeux absolument partout )
Je connais en effet ton affection pour les parallèles avec la littérature et quelque chose me dit que cet hors-série devrait tout particulièrement te plaire…
Ah ça pour une boulette, c’est certain que c’en est une… Nicholas et diplomatie dans une seule phrase, même à moi cela me fait tout drôle. Il en a fait du chemin dis donc !
Quant Camille et la dernière phrase du chapitre, encore une fois… tu as tout compris !
@Ellandan c’est vrai que l’ambiance est tendue, et je crains que cela n’aille pas réellement en s’arrangeant…
Nicholas et Isobel au monastère ce ne sera que pour le prochain chapitre, mais promis ça va aller !
HORS-SERIE "Camille & No"
Titus, empereur de Rome, aime Bérénice. Bérénice, reine de Palestine , aime Titus. Mais les lois de Rome interdisent à un empereur romain d’épouser une reine, et Titus décide d’annuler leur mariage pour ne pas mettre en danger sa mission à la tête de Rome.(Bérénice, Racine)
C_LaChute : Bonjour, tout d’abord je tenais à te dire combien j’ai adoré ton histoire. Je l’ai dévorée en quelques jours, c’est pour te dire ! Mais je dois avouer que cette dernière phrase : « Titus n’aimait pas Bérénice, mais il ne s’appelait pas Titus et elle n’était pas Bérénice, heureusement… » me laisse un peu dubitatif.
Pour moi le parallèle que tu as fait tout le long entre l’histoire ‘réelle’ de tes deux personnages qui jouent la pièce de Racine, et les propres personnages de Racine était absolument brillant, mais je ne comprends pas cette affirmation finale. Certes ton Tristan fait passer son amour pour Blandine avant son devoir contrairement à Titus, mais en quoi cela signifie-t-il que Titus n’aimait pas Bérénice ?
Titus l’explique d’ailleurs très bien sous la plume de Racine : « Je sais tous les tourments où ce dessin me livre / Je sens bien que sans vous je ne saurais plus vivre, / Que mon cœur de moi-même est prêt à s’éloigner ; / Mais il ne s’agit plus de vivre, il faut régner. » Titus choisit le devoir plutôt que l’amour et ce choix le déchire.
Il a parfaitement conscience du poids du sacrifice qu’il s’impose non seulement à lui-même, mais à Bérénice également : « Il en est temps. Forcez votre amour à se taire / Et d’un oeil que la gloire et la raison éclaire / Contemplez mon devoir dans toute sa rigueur. / Vous-même, contre vous, fortifiez mon coeur, / Aidez-moi, s’il se peut, à vaincre ma faiblesse, / A retenir des pleurs qui m’échappent sans cesse » Régner ne serait pas réellement un devoir si Titus n’aimait pas Bérénice. Mais ce n’est évidemment que mon point de vue et cela n’enlève rien à la beauté de ton histoire.
NO-B612 : Salut cher C, merci pour ton retour, j’ai beaucoup aimé le lire même si, comme tu t’en doutes, je ne suis pas d’accord avec ton analyse. Si comme tu le penses, Titus aime Bérénice plus que tout, alors il s’aime lui plus qu’il ne l’aime elle. N’est-ce pas d’ailleurs ce dont elle l’accuse justement chez Racine ?
« Que me disiez-vous : « Princesse infortunée, / Où vas-tu t’engager, et quel est ton espoir ? / Ne donne point un coeur qu’on ne peut recevoir ». / Ne l’avez-vous reçu, cruel, que pour le rendre, / Quand de vos seules mains ce coeur voudrait dépendre ? / Tout l’empire a vingt fois conspiré contre nous. / Il était temps encor : que ne me quittiez-vous ? »
Tant que cela ne menaçait pas son règne, il pouvait se permettre d’être aimé par Bérénice, mais après ce n’est plus la même histoire… Et lorsque Titus choisit de faire passer son devoir avant son soit-disant amour pour Bérénice, il choisit de se faire passer lui avant elle.
Mais admettons, admettons qu’il l’aime sincèrement. Pourquoi s’être alors imposé un tel sacrifice ? « Qu’avez-vous fait ? Hélas ! je me suis crue aimée / Au plaisir de vous voir mon âme accoutumée / Ne vit plus que pour vous. Ignoriez-vous vos lois / Quand je vous l’avouai pour la première fois ? » Il savait depuis le départ que Bérénice était reine et qu’il ne pourrait pas l’épouser, alors pourquoi la courtiser ?
Le sens du devoir dont il fait soudain preuve n’est à mon sens qu’une manière déguisée de préférer égoïstement la gloire à l’amour que Bérénice lui porte : « Tout l’empire parlait, mais la gloire, Madame, / Ne s’était point encor fait entendre à mon coeur » Si Titus aimait Bérénice, il ne l’aurait pas renvoyée en Palestine, il se serait enfui avec elle.
C_LaChute : J’ai lu ta réponse il y a quelques jours et je n’ai pas arrêté d’y réfléchir depuis. J’ai relu la pièce de Racine également, mais je ne trouve toujours pas l’idée qu’il aurait dû renoncer à son devoir par amour pour elle bien plus satisfaisante. Ne serait-il pas tout aussi égoïste de s’enfuir quand d’autres personnes, ici tout le peuple romain, comptent sur toi ? Parfois le devoir nous contraint de sacrifier quelqu’un qu’on aime mais cela ne veut pas dire pour autant que nous n’aimons pas cette personne.
NO-B612 : Je ne suis pas certaine de cela. Je crois sincèrement qu’entre devoir et amour, choisir le devoir n’est jamais un « bon » choix. Pour garder l’exemple avec Titus, s’il avait refusé d’obéir aux lois de Rome, un autre serait devenu empereur à sa place. Son peuple avait besoin de lui c’est vrai, mais quelqu’un d’autre pouvait répondre à ce besoin. Aimer Bérénice en retour, la rendre heureuse ? Seul lui pouvait le faire. Personne n’est irremplaçable, mais personne d’autre ne sera jamais l’être que l’on aime.
C_LaChute : Mais quand votre devoir envers une personne que vous aimez vous dicte de sacrifier une autre personne que vous aimez, le choix n’est plus aussi simple.
*****
NO-B612 : Hey C ! Je suis allée un peu parcourir ton profil depuis notre échange, et je voulais te dire que ton histoire sur le petit garçon qui demande à tout le monde ‘c’est quoi une maman ?’ m’a énormément touchée. Je te promets, j’en ai encore les larmes aux yeux. J’ai jamais vraiment connu ma mère et fin bref, tu t’en fiche de ma vie mais tes mots ont vraiment eu une résonance toute particulière. J’espère que tu vas bien et que tu continueras d’écrire parce que tu es vraiment doué.
C_LaChute : Bonjour No, je suis réellement ravi que cette histoire t’ait plu, surtout que pour tout te dire, elle est très inspirée de ma propre histoire. La femme qui nous élève depuis notre naissance n’est pas celle qui nous a mis au monde. Mon frère et mes soeurs l’appellent ‘Maman’ mais je sais que ce n’est pas ma vraie mère. Et je ne me fiche pas de ta vie.
NO-B612 : Mais tu as encore des contacts avec ta mère biologique ? Moi elle est partie quand j’avais cinq ans, du coup c’est ma grand-mère qui m’élève. Une fois je l’ai entendue dire à une amie à elle que si je n’étais pas aussi différente ma mère ne se serait jamais enfuie comme ça sans laisser d’adresse.
C_LaChute : Je crois savoir qui elle est mais je n’ai pas de contact avec elle non. J’aimerais apprendre à la connaître, savoir pourquoi elle a accepté d’être mère porteuse pour mon père. Et si… Si elle pense à moi parfois. Mais pour ta grand-mère je suis certain qu’elle ne pensait pas ce qu’elle a dit. Ta mère est partie sans explication donc elle essaye de s’en faire une, mais ce n’est pas à cause de toi. Tu ne demandais qu’à être aimée, tu n’es pas responsable des choix de ta mère. Et puis c’est elle la perdante de l’histoire, elle s’est privée de la chance de te voir grandir et devenir une personne extra-ordinaire !
NO-B612 : Tu es gentil, et oui tu as sans doute raison… Après tout, moi la première j’aurais préféré ne pas avoir un fantôme pour mère…
*****
C_LaChute : Tu crois que l’on nait en étant un monstre ou qu’on le devient ?
NO-B612 : Je crois que les monstres n’existent pas réellement, ce sont nous qui les créons. Le monstre c’est simplement quelque chose ou quelqu’un qui nous fait peur et que l’on ne comprend pas. Apprends à connaître le monstre et soudain il n’est déjà plus vraiment un monstre à tes yeux. L’inconnu est un monstre. Je n’aime pas ce mot, sans doute parce que beaucoup estiment que j’en suis un moi-même.
C_LaChute : Même lorsque tu m’étais inconnue, tu n’as jamais été un monstre à mes yeux. Je ne l’avais jamais vu comme tel, mais tu as raison, c’est nous et nous seul qui créons le monstre. Par ignorance ou par bêtise, parfois par maladresse. Ne laisse pas des opinions te définir, surtout quand elles sont infondées. Peut-être que quelque part, nous sommes tous un peu le monstre de quelqu’un d’autre…
NO-B612 : Peut-être penserais-tu comme eux, si tu savais qui je suis.
C_LaChute : Donne moi une chance de te prouver l’inverse alors.
NO-B612 : Disons que je suis un « garçon au féminin » comme dirait la chanson. Je suis née avec le corps de Naomi mais dans ma tête je suis No. Ni l’un ni l’autre, un peu des deux, androgyne en somme.
C_LaChute : Non, toujours pas de monstre en vue, je suis formel. Tu es une personne magnifique No, n’en doute jamais.
*****
C_LaChute : Tu te souviens de mon histoire avec la famille de vampires ?
NO-B612 : Oui bien sûr ! Tu as réussi à te débloquer ?
C_LaChute : Non toujours pas. Un personnage me pose problème, je ne sais pas quoi faire de lui. J’aimerais avoir ton avis.
NO-B612 : Tu sais bien que je ne résiste jamais à un défi d’écriture. Dis moi.
C_LaChute :Alors voilà j’arrive au moment où le fils aîné est partagé entre son sens du devoir envers son père et son rôle de grand-frère. Le dernier héritier va probablement naître d’un jour à l’autre et il doit maintenant faire un choix : soutenir la mission de son père ou protéger ses frères et soeurs en s’opposant à lui.
NO-B612 : Hum… De ce que tu m’as raconté sur tes personnages, il ne serait pas réellement logique que le fils aîné s’oppose soudain à son père non ? Je veux dire, des cinq, bientôt six enfants, il a toujours été dans le rôle de l’héritier modèle. Si tu le fais changer de cap d’un seul coup, cela risque d’arriver un peu comme un cheveu sur la soupe.
C_LaChute : Oui tu n’as pas tort… Il sait que son père a raison de dire que l’amour est une faiblesse, mais d’un autre côté il ne peut s’empêcher de se sentir coupable vis-à-vis de ses frères et soeurs.
NO-B612 : Je vois. Le personnage typique qui fait tout pour être la hauteur du Père, mais qui est simultanément hanté par sa conscience… Et s’il essayait de parler avec ses parents ? Sa mère fait partie des disciples de son père non ? Elle doit bien avoir un avis sur la question. Et cela te permettra éventuellement d’expliquer pourquoi le fils aîné change soudain d’avis et décide ne plus soutenir la mission, ou au contraire peut-être qu’il sera encore plus déterminé à aller au bout.
C_LaChute : C’est une très bonne idée ! Merci beaucoup.
NO-B612 : De rien ! J’espère que tu me laisseras la lire un jour, cette histoire. Je l’aurais mérité non ?
C_LaChute : Un jour peut-être oui.
*****
NO-B612 : Tu t’es déjà demandé comment ce serait de se réveiller un matin, et d’être quelqu’un de tout autre ? D’avoir une vie complètement différente ?
C_LaChute : Oui souvent. Sans doute plus que je ne le devrais.
NO-B612 : Moi aussi. Tu ne racontes jamais grand chose sur ta vie minable à toi…
C_LaChute : C’est compliqué… J’aimerais pouvoir tout te dire, sincèrement, mais je ne peux pas prendre le risque de mettre ma famille en danger.
NO-B612 : Tu es quelqu’un de connu ou quelque chose comme ça ?
C_LaChute : Quelque chose comme ça oui. Qui est-ce que tu aimerais être si tout était possible ?
NO-B612 : No, juste No. J’aimerais effacer Naomi et qu’il ne reste plus que No. Et toi ?
C_LaChute : Tu es No, et tu es merveilleux telle que tu es. J’aimerais être le fils biologique d’Isobel.
NO-B612 : Merci C… Mais tu es son fils, tu sais. Pourquoi la génétique t’importe-t-elle autant ?
C_LaChute : Parce que si j’étais de son sang, cela voudrait dire que ma famille ne serait pas menacée par une lunatique à l’heure actuelle, et nous pourrions tous vivre heureux jusqu’à la fin des temps.
NO-B612 : Ton histoire de vampires dont tu me parles souvent… Il y a beaucoup de vrai dedans, n’est-ce pas ?…
C_LaChute : Plus que tu ne l’imagines…
*****
C_LaChute : Mon frère a tenté de fuguer aujourd’hui. J’ai dû mentir à notre Père pour le couvrir.
NO-B612 : Tu es un grand frère extra C, tu as fait la bonne chose.
C_LaChute : Tu crois ? Je m’en veux de ne pas l’avoir empêché de partir en premier lieu.
NO-B612 : Tu ne peux pas empêcher ton frère de prendre ses propres décisions, même si ce sont des erreurs. Par contre tu peux faire de ton mieux pour le protéger, et c’est ce que tu as fait. Aimer et aider ton frère ne signifie pas trahir ton père. Tu te souviens de notre première discussion sur Titus et Bérénice, la dernière chose que tu m’aies dite ?
C_LaChute : Que le choix n’est pas aussi simple quand notre devoir envers quelqu’un qu’on aime veut que nous fassions souffrir une personne que nous aimons tout autant.
NO-B612 : Exact. Et bien je pense que si ton dilemme en est un c’est justement parce que ce n’est pas un choix entre devoir et amour. Ton dilemme existe C, parce qu’il est tout bonnement impossible choisir un camp entre deux personnes que l’on aime.
*****
NO-B612 : C’est le bal du lycée demain, j’attendais cette soirée depuis trois ans, maintenant je n’ai plus envie d’y aller.
C_LaChute : Tu veux en parler ?
NO-B612 : Ma grand-mère a voulu bien faire. Elle m’a offert une robe hors de prix… Je n’ai pas le coeur de lui dire que je préférai encore y aller en pyjama que porter cette robe ridicule…
C_LaChute : Qu’est-ce que tu as envie de porter ?
NO-B612 : Mon beau costume. Celui que j’ai acheté en secret spécialement pour le bal avec toutes mes économies…
C_LaChute : Alors mets ton costume demain No.
NO-B612 : Mais ma grand-mère sera si déçue… Elle ne me pardonnera jamais si j’y vais habillée « en garçon ».
C_LaChute : Elle est d'une autre génération, elle ne comprendra sans doute pas mais elle finira par te pardonner. Ce bal, c’est ta soirée, et pour une fois, une toute petite fois, tu mérites de te choisir toi. C’est important de faire passer son amour envers soi-même en premier parfois. Promets moi simplement de m’accorder une danse en pensée.
NO-B612 : Un jour, je t’en accorderai une pour de vrai.
*****
C_LaChute : Tu avais raison, il fait ça par amour.
NO-B612 : Qui ?
C_LaChute : Le père, dans mon histoire. Je le voyais comme un Titus mais je me trompais, il est tout l’inverse de Titus. Il prétend agir par devoir, mais n’agit en fait que par amour pour la femme qu’il aime !
NO-B612 : Personne n’agit uniquement par devoir C. Notre raison ne peut pas toujours faire abstraction de nos sentiments.
C_LaChute : Mais c’est mal ! Vaincre Sybil est son devoir, la mission pour laquelle il est prêt à sacrifier ses propres enfants, il ne devrait pas se laisser aveugler par des sentiments.
NO-B612 : Si vaincre Sybil est la bonne chose à faire, pourquoi cela importe tant la raison pour laquelle il le fait ?
C_LaChute : Parce qu’il le dit lui-même : l’amour est une faiblesse. L’amour ça vous rend déraisonnable, ça vous fait faire des choses idiotes, comme mon frère avec sa meilleure amie. Et s’ils finissaient par faire quelque chose qui compromettait la mission ? Ou pire : et si un jour, sauver son Rayon de Soleil et vaincre Sybil n’étaient plus deux objectifs compatibles, que ferait-il ? Crois-tu vraiment qu’il continuerait la mission ? Non bien sûr que non ! Vaincre Sybil serait le dernier de ses soucis et cinq enfants seraient morts pour rien ! C’est trop dangereux les sentiments No, on ne peut pas s’y fier.
NO-B612 : Tu as conscience que tu parles de ta propre histoire et de tes propres personnages, n’est-ce pas ? Je veux dire, ça ne tient qu’à toi en tant qu’auteur de ne pas séparer l’objectif ‘vaincre Sybil’ de l’objectif ‘sauver l’amour de ma vie’. Parce que sinon oui je suis d’accord avec toi, tu vas devoir revoir toute ton intrigue. Il serait absolument incohérent que ton grand maître vampire choisisse de faire passer le devoir au-dessus de ses sentiments à ce stade de l’histoire.
C_LaChute : Je t’en fais la promesse solennelle No, jamais je ne ferai passer l’amour avant le devoir. Jamais.
NO-B612 : Ne fais donc pas de promesse que tu ne saurais tenir ! Tu donnes bien plus d’amour à tous ceux qui t’entourent que tu ne le penses.
C_LaChute : Et pourtant dans le silence je n’entends résonner que les vers de Titus : « Je voulais qu’à mes voeux rien ne fût invincible, / Je n’examinais rien, j’espérais l’impossible. / Que sais-je ? j’espérais de mourir à vos yeux, / Avant que d’en venir à ces cruels adieux. »
A suivre...
PS : ça va, vous avez survécus ? Promis le prochain chapitre sera beaucoup moins philosophique !
Oh lala!! C'était superbe ! J'ai beaucoup aimé les discussions entre Camille et No qui sont un indicible parallèle avec leurs vies réelles.
No s'est davantage confié que Camille, bien que je me demande si il ne se doute pas de quelque chose quand même.
J'ai beaucoup aimé également leur façon se se soutenir dans les épreuves, par écran interposé. Une belle amitié s'est construite via le net alors qu'ils étaient enfants et continue encore aujourd'hui...
Ce que je souhaite à Naomi, c'est de devenir un jour complètement No . Je ne sais pas si on entendra de nouveau parler de lui (ou d'elle) mais qui sait ? Un jour peut-être... Camille et No se rencontrerons et danserons...
Une très chouette parenthèse que tu nous offres là... J'ignore si tu comptes la développer un jour dans l'intrigue principale, mais c'était touchant.
Ces échanges épistolaires apportent tellement de profondeur à Camille (alors qu'il en dégageait déjà beaucoup) et nous permettent de voir l'histoire à travers son plumbob. J'espère qu'il rencontrera No un jour (d'ailleurs je ne sais pas si j'ai compris, mais No a quelques années de plus que Camille, c'est ça ?).
Tu as super bien géré l'évolution de leur conversation. Des débuts uniquement centrés sur leur passion commune de Racine pour glisser très progressivement sur des détails plus personnels et intimes... C'était vraiment très crédible et réaliste, le genre d'échange qu'on pourrait aisément retrouver dans la vraie vie (abstraction faite du statut de vampire de ton protagoniste 😜).
J'ai passé ton chapitre à lire les vers de Bérénice à voix haute, j'adore le théâtre du XVIIe aaaah (même si bon, moi j'suis team Corneille )
Mh, bref Merci pour cette plongée dans les réflexions de Camille, qui est plus un Titus que ne le sera jamais son père ! Je suis contente qu'il ait quelqu'un en dehors de la famille à qui parler, et No remplit cette fonction à merveille. En plus, iel (je me permets d'utiliser le neutre) me semble particulièrement perspicace, et a l'air de comprendre étrangement bien les tourments de Camille, bien mieux que lui-même d'ailleurs. Mais cela dit, la toute fin du chapitre nous renvoie à leur discussion au début... No refuse de croire en l'amour de Titus pour Bérénice, mais ne remet pas en cause l'amour de Camille pour sa famille. Pour autant, les situations sont bien similaires... Camille s'est déjà résigné à sacrifier ceux qu'il aime pour le devoir. Mais est-ce que cette discussion avec No va le faire réfléchir ? Est-ce qu'il peut réellement clamer aimer ses frères et sœurs et choisir le devoir avant tout ? Ou encore mieux, comment est-il sûr qu'il choisira le devoir alors qu'il aime tant sa famille ? Je crois que No a une opinion bien particulière là-dessus... et j'avoue que... vu la loyauté que semble éprouver Camille pour son père, je n'ai malheureusement pas autant foi en lui. Est-ce une erreur de ma part ? Bonne question. Ton chapitre est bien loin d'avoir l'intention d'apporter des réponses, ça se voit...
En tout cas merci de nous avoir partagé ce petit hors-série ! Et merci pour la représentation de la non-binarité, ça manque beaucoup
J'aime bien comment Camille raconte sa vie à No en lui faisant croire que c'est juste l'intrigue d'une histoire qu'il écrit J'ai beaucoup apprécié leurs échanges en tout cas, ça permet de mieux comprendre la personalité de Camille
Voilà un chapitre très émouvant
Tu nous fais découvrir la face cachée de Camille, sa profonde sensibilité qu'il ne peut montrer à sa famille, à cause de ce maudit "devoir"!
Je ne l'imaginais pas si déchiré... c'est terrible
Heureusement qu'il a trouvé un confident en la personne de No. Le fait d'écrire ce qu'il ressent, ce qu'il vit, lui permet sans doute de mieux réfléchir à la situation et de prendre sa décision, petit à petit, au fil des années.
Evidemment, le devoir va primer, il ne pouvait en être autrement
No et Camille ne se retrouveront sans doute jamais pour danser, mais j'espère que chacun d'eux va pouvoir finalement être épanoui dans sa vie... même si pour Camille cela paraît impossible
Tout d’abord, merci pour vos commentaires @nathalie986 , @Eljisim , @Horthak , @Ellandan et @Elinoee , je n’y aie pas répondu directement mais je les ai tous lus et relus et ils m’ont vraiment fait chaud au coeur.
Ensuite, well… ça fait un bail n’est-ce pas ? Je ne m’étalerai pas davantage sur la vie et ses caprices, mais je suis très contente de vous retrouver, et bien sûr de pouvoir enfin continuer à vous partager cette histoire. D’ailleurs j’ai profité de mon absence pour réécrire et surtout simplifier la plupart des premiers chapitres, qui ont donc été mis-à-jour sur cette discussion également. Pas de gros changement majeur ceci-dit, simplement plusieurs éléments qui avaient pu être glissés dans les premiers chapitres qui ont été finalement supprimés.
Enfin, je vous glisse un petit résumé de l’histoire ci-dessous pour celles et ceux qui prendraient l’histoire en cours ou qui voudraient se rafraîchir la mémoire !
Il y a trois cents ans, une mage noire nommée Sybil a maudit Isobel, la princesse héritière du royaume, pour empêcher son mariage avec Elisabeth, son âme soeur. Trois cents ans plus tard, Nicholas Frost, un sans-abri amnésique, profondément méchant et un peu fou sur les bords, décide d’écouter la petite voix insupportable qui lui parle et se rend à Forgotten Hollow. Là-bas il commence à se souvenir d’Isobel et d’Elisabeth et décide de les venger de Sybil en accomplissant une prophétie trouvée dans un vieux grimoire : « La trois centième année, l’enfant de la lune renaîtra. Doté de pouvoirs depuis longtemps disparus, il réunira à nouveau les quinze disciples de la mort, et guidés par son héritier triomphant de ses cinq frères et soeurs, ils formeront l’armée immortelle des dix-sept invincibles. Aucun être, aucun pouvoir, ne saurait alors leur résister. »
Récap des personnages et éléments principaux :
Nicholas Frost (réincarnation d’Elisabeth) : grand maître vampire, âme soeur d’Isobel qu’il tente de sauver en brisant la malédiction de Sybil
Isobel (Rayon de Soleil) : âme qui est séparée de son corps depuis trois cents ans à cause d’une malédiction de Sybil. Depuis le retour de Nicholas, elle retrouve son corps trois jours par an. Princesse déchue, elle est la dernière gardienne héritière du Labyrinthe.
Le Labyrinthe : endroit où vont les âmes lorsqu’une personne décède. Elles y restent jusqu’à ce qu’elles parviennent à en trouver la sortie et donc se réincarnent (tous les trois cents ans à peu près). Les né-mortels qui obtiennent d’une manière ou d’une autre l’immortalité sont des sortes de morts-vivants soient des corps dont une partie de l’âme est prisonnière du Labyrinthe (d’où le fait que l’immortalité soit considérée dans cette histoire comme un sort ‘pire que la mort’.)
Sybil de Vil : mage noire qui souhaite mettre la main sur les clefs du Labyrinthe
Mona : meilleure amie d’Elisabeth, elle a été maudite par Sybil à 11 ans car la mage l’aurait confondue avec l’enfant de la Lune. (5ème disciple de Nicholas). C’est elle qui a les clefs du Labyrinthe.
Vladislaus : seul vampire épargné par Sybil lors de sa guerre contre les vampires il y a plus de trois cents ans. Il semble avoir connu Elisabeth, et est toujours en contact avec Sybil.
Les disciples : humains transformés en vampire par Nicholas (dont les mères biologiques des héritiers). Ils ont été entraînés pour être des soldats absolument dévoués à leur maître. (rang majeur)
Les noms de la liste : liste de personnes contre lesquelles Elisabeth souhaitait se venger. Alors qu’il était encore amnésique, Nicholas s’est promis à lui-même de les retrouver pour venger Elisabeth (Kaspar Wood (disciple N°7), Holly (disciple N°10), Philippe de Bloodworth, Ewart Tale, Sybil de Vil)
Les enfants héritiers : Camille (fils aîné très froid, responsable et protecteur), Amaury (musicien rêveur amoureux de la vie), Diane (pile électrique souvent envahie par des pensées sombres, fille à papa), Lise (génie incapable de comprendre les images et les métaphores, peu d’empathie), Côme (solitaire dans la lune amoureux des animaux), Agathe (petite dernière bienveillante et maladroite)
CHAPITRE 21
« Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l'enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensemble
C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon cœur entre tes mains
Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain
Nous dormirons ensemble
Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensemble »*
* "Nous dormirons ensemble" Jean Ferrat
Camille était contrarié par l’absence de leur père, Amaury ne voyait pas le problème. Ils étaient grands, ils n’avaient pas besoin de lui pour les surveiller constamment. « Il est égoïste, il nous met tous en danger. »
« Et toi mon cher grand-frère tu ne l’es pas assez. Arrête donc un peu de te faire autant de soucis pour tout le monde. »
« Je dois avouer que je suis surprise de trouver ici Miss Roque. Je ne te vois jamais le samedi d’habitude. »
« Nous ne sommes pas mercredi, d’habitude je viens le mercredi. Mais ma mère n’est pas là ce week-end et mes frères dorment en journée désormais, donc j’ai pu m’éclipser. Même si nous ne sommes pas mercredi. »
« Elle s’absente souvent ta maman ? »
« Non. Seulement trois jours par an, les trois derniers jours de l’été. »
« C’est original de partir toujours à la même date. Elle ne vous amène jamais avec elle ? »
« Non jamais, mais c’est normal. Elle va dans un monastère. Je ne savais pas ce que c’était qu’un monastère, donc j’ai fait des recherches. De ce que j’ai pu lire, il me paraît tout à fait logique qu’elle se rende seule, tous les ans à la même date, dans un endroit religieux comme celui-ci. Sans doute est-ce une sorte de pèlerinage. »
« Un monastère… Je ne savais pas qu’il y en avait un par ici. »
« Oh c’est parce qu’il n’y en a pas. Il est à deux heures d’ici. »
Diane détestait que leur mère parte. Toute la crypte semblait encore plus morose que d’ordinaire lorsqu’elle n’était pas là. « A toi aussi, elle te manque hein petit bout ? »
Il ne lui répondit pas. Côme ne parlait jamais, quand leur mère n’était pas là.
Leur mère était la seule à parvenir à la calmer. Quand elle la prenait dans ses bras, tout semblait soudain s’apaiser en elle. Quand elle n’était pas là, les voix la hantaient. Alors Diane se plongeait dans le sport en tout genre pour les faire taire. Des abdos, des pompes… Courir le plus vite possible pout échapper aux voix qui la poursuivaient.
Nicholas s’efforçait quant à lui de faire comme si de rien n’était. Il continuait de travailler un soir sur deux dans le laboratoire avec Numéro 2. Trouver un moyen de vaincre Sybil, il ne vivait plus que pour cela désormais. Il avait toujours son petit mémo au fond de sa poche.
Aller à Forgotten Hollow
Retrouver Isobel
Vaincre Sybil à tout prix
Eliminer les noms de la liste
Sauver Isobel
Ce soir là, les résultats semblaient plus prometteur que la veille. Son Numéro 2 avait peut-être enfin trouvé une recette de potion pour priver un immortel de ses pouvoirs et le rendre à nouveau mortel. Seulement sa réalisation nécessitait une grande quantité de pouvoir vampirique que seul un grand maître vampire du rang de Nicholas possédait. Et puis surtout, il manquait un ingrédient mystère. Ils ne parvenaient à déterminer lequel.
Lorsqu’il ne s’enfermait pas entre ses grimoires ou ses toiles, il partait chasser avec son fils cadet. Camille était un solitaire qui préférait sortir seul, mais Amaury demandait souvent à l’accompagner. Il aimait l’observer devenir chaque fois un peu plus fort que la fois d’avant, et il lui tardait que ses plus jeunes se joignent à eux également.
Mais une nuit, c’est une plante étrange qui attira toute son attention.
De l’aconit… Il se rappelait vaguement l’histoire de Thésée, héros grec par excellence, sauvé de justesse par Egée, son père, qui le reconnut à temps pour renverser la coupe empoisonnée tendue par la magicienne Médée. Terrible breuvage empoisonné confectionné à base d’aconit…
Sitôt rentré, il se replongea à toute hâte dans son vieil Ouvrage Ultime. Il était certain d’avoir lu un passage évoquant l’utilisation de l’aconit auparavant, mais où exactement…
Rayon de Soleil était enfin de retour, au grand soulagement de tout le monde. Ils étaient perdus sans elle.
Il fallait vaincre Sybil, qu’ils n’aient plus jamais à être loin d’elle.
Lorsqu’elle se relava, il ne lui adressa pas plus qu’un hochement de tête. « Rayon de soleil. »
« Nicholas. »
Ils n’en parlaient pas, de leurs nuits au monastère, ou très peu. C’était une de leurs règles, la plus importante peut-être.
Agathe et Côme avaient été impossibles à coucher ce soir-là, les deux bambins luttant de toutes leurs forces pour garder les yeux ouverts le plus longtemps possible. Leur mère était là.
« J’ai fait tout ce que tu m’as dit Maman. J’ai été forte et je n’ai pas écouté les voix. Je ne leur ai dit que je ne voulais plus être triste. »
« Je suis si fière de toi ma Diane, si fière… »
Les jours se remirent alors à défiler normalement, dans une sorte d’harmonie bancale, mais harmonie tout de même. Plus souvent que non, Amaury se surprenait à être heureux. Peut-être que Cass n’avait pas totalement raison après tout. Ils avaient une vie et une famille particulières certes, mais ils s’aimaient et veillaient les uns sur les autres. Aux yeux du jeune homme, c’était cela, le plus important.
Il avait mis du temps, plus de temps que d’ordinaire, à revenir de sa séance d’entrainement avec les disciples, alors elle était descendue le trouver. Numéro 4 était encore là, mielleuse et charmeuse comme pas deux. Isobel détestait Numéro 4. « J’interromps quelque chose peut-être ? » lâcha-t-elle amèrement.
« Pas le moins du monde, Numéro 4 s’en allait justement. » lui répondit-il innocemment, profitant de la distraction offerte pour s’éclipser lui-même.
La disciple se retourna vers elle, le regard assassin, sitôt les portes refermées. « Vous ne voyez donc pas qu’il se sert de vous comme d’une nourrisse ? Il ne vous aimera jamais, misérable petite idiote. Nicholas est à moi et à personne d’autre. Je vous préviens, vo-tre-al-tesse, je ne vais pas me laisser faire ! »
Elle était venue le trouver dans sa chambre ce soir-là. La mine grave et la gorge serrée, elle lui avait fait une requête à demi-mot. Le genre de requête difficile à demander et plus difficile encore à refuser. « Il n’y a qu’en toi que je peux avoir confiance Camille. »
« Ce que vous me demandez, à moi plus qu’à quiconque, c’est de trahir mon propre père. »
« Je sais. »
« Je devrais vous dénoncer. »
« Camille, je… »
« Mais je ne le ferai pas. Dîtes moi quoi faire, je vous aiderai. »
Tes sims m'ont manquée (oui, même Nicholas ), et ça fait plaisir de les retrouver. Je sens qu'on arrive à un moment important dans ton histoire... Nicholas est à deux doigts de trouver une manière de vaincre Sybil, et elle-même est à deux doigts de trouver où est le corps d'Isobel grâce à la petite Lise, sans que celle-ci ne se rende compte de rien. Ils se rapprochent tous les deux de leur but, et j'ai bien peur que le grand affrontement soit pour bientôt, si grand affrontement il y a.
Quand je vois l'impact qu'a Isobel sur les enfants de Nicholas (autant quand elle est là que quand elle est absente), je me dis que Sybil va faire énormément de dégâts si elle arrive à ses fins, et pas que sur Nicholas M'enfin, c'est sûrement dans ses plans...
Numéro 4 commence à me gonfler un peu là ! Bon, la pauvre a eu le malheur de croiser la route de Nicholas, mais il l'a pas forcée, que je sache ! (il l'a pas forcée, hein ? ) J'aime pas trop les grands airs qu'elle se donne. Puis bon... elle ne sait pas grand chose visiblement
Je me demande ce qu'Isobel demande à Camille après, cela dit... J'espère qu'elle ne fait pas de bêtise... Mais cela dit, que Camille accepte répond plus ou moins à une question que je m'étais posée dans mon dernier commentaire.
Ou encore mieux, comment est-il sûr qu'il choisira le devoir alors qu'il aime tant sa famille ?
Je crois que j'ai la réponse à la question : il choisira toujours sa famille. Pas tellement un Titus, finalement...
Quelle joie de revoir tout ce petit monde et de replonger dans l'univers sombre de Nicholas ! Un vrai bonheur !
J'ai adoré le début avec cette merveilleuse chanson de Ferrat et les images qui l'accompagnaient. J'espère vraiment qu'Isobel et Nicholas pourront un jour, à jamais, dormir ensemble pour de bon et pas seulement trois nuits par an...
Mince, Lise a beaucoup trop parlé à mon avis, et donné beaucoup trop de détails. C'est assez inquiétant et j'ai un peu peur de la façon dont tout cela va se terminer... Sybil a eu ce qu'elle voulait...
Heureusement, Nicholas va bientôt pouvoir rayer la tâche n°3 de sa liste puisqu'il vient de trouver l'aconit et que c'était l'ingrédient mystère de la potion.
Je ne savais pas que Médée avait utilisé de l'aconit pour son poison C'est un détail que tu as invité pour ton histoire ou était-ce réellement le cas ? En tous cas, j'adore cette petite référence !
Je suis heureuse qu'Amaury retrouve finalement la paix après le départ de Cassandra. Bien sûr que sa famille est importante ! Il a bien raison. Je l'aime toujours autant, Amaury et il est toujours aussi mignon !
Isobel n'aime pas numéro 4 et moi non plus ! Elle croit quoi, elle ? Nicholas ne lui appartient pas, non mais ! D'ailleurs, si on va chercher par là, c'est plutôt elle qui appartient à Nicholas, et il peut faire d'elle ce qu'il veut, hein, faudrait pas l'oublier ! mouhahaha !!!
Je suis curieuse de savoir ce que complote Isobel derrière le dos de Nicholas. D'après les dire de Camille, il serait question de trahison mais je suis persuadée qu'Isobel doit avoir une bonne raison de faire cela car elle ne nuirait pas à Nicholas ... à moins que... nous n'ayons pas à faire à Isobel mais à Sybil ! Après tout, ce petit passage de la mythologie grecque était peut-être là pour autre chose qu'une simple histoire d'aconit ? Qui sait ?
En effet, ça fait un bail et ça fait du bien de retrouver les aventures de Nicholas
Merci d'ailleurs pour le petit résumé, c'est top pour tout se remettre en tête.
Superbe début de chapitre: il m'a beaucoup touchée, tant par les mots que par les images
Ca fait plaisir de retrouver les enfants de Nicholas, qui sont tous attachants, chacun à sa façon!
Camille avec son grand sens des responsabilités, accepte, étonnamment , une demande d'Isobel que son père n'approuverait apparemment pas... je me demande vraiment de quoi il s'agit! J'imagine (j'espère) que ça concerne numéro 4
Amaury est toujours aussi "cool" mais je vois qu'il ne rechigne pas à accompagner Papa à la chasse! J'adore le screen où il joue du piano avec la petite Agathe
Lise est en train de se faire avoir dans les grandes largeurs par Sybil... aïe aïe aïe! Elle parle trop cette petite; évidemment elle ne s'en rend pas compte
Diane et Côme sont vraiment touchants tous les deux, dans leur relation qu'ils ont avec Isobel.
Ah la la, je n'ai pas hâte de les voir se combattre ces p'tits choux
Je dois reconnaître que la poésie de ta plume m'avait manquée 🤗
Les trois premiers screens où Nicholas retrouve une Isobel en chair et en os sont très beaux, bien qu'il soit assez déchirant de se dire qu'il n'en ont l'occasion que trois jours par an, ce dont Sybil a finalement pris connaissance en exploitant avec brio la logorrhée de cette pauvre Lise 😢
Je me demande également ce qu'Isobel a demandé à Camille. Au départ j'ai cru que c'était en rapport avec numéro 4 "puisqu'il s'agit de sa mère" mais ça ne va pas car sa mère est en fait Judith Ward. Or, numéro 4 est Clara Bjergsen qui est, si je me rappelle bien, la mère d'Amaury (je crois bien que je les confonds, transforlées en disciples ^^'). Ceci dit rien n'empêche que la requête de notre chère Rayon de Soleil concerne numéro 4 malgré tout !
Ça fait plaisir de voir qu'Amaury a repris du poil de la chauve-souris depuis Cassandra ! Je l'aime beaucoup, cet enfant. Je ne dirai pas que c'est mon chouchou car cette assertion m'est impossible compte tenu des personnalités de tes héritiers et héritières, mais je l'aime beaucoup.
Comme toujours ce fut un chouette chapitre ! Vivement le prochain 🥰
@Horthak les chapitres se dirigent en effet vers un tournant important de l’histoire… et le choses sont bien en train de s’accélérer. Pour le meilleur par contre, ça rien n’est moins sûr !
Dans les plans de Sybil de faire des dégâts ? Mais non voyons… si peu… ceci dit oui tu as raison sur le fait que le sort d’Isobel pourrait avoir de lourdes répercussions…
Non je te rassure Nicholas n’a forcé personne. (Enfin si l’on estime que choisir entre être mère porteuse ou mourir n’est pas une contrainte déguisée… ) Et oui elle prend vraiment ses désirs pour des réalités !
il choisira toujours sa famille. Pas tellement un Titus, finalement…
Je pense que Camille est bien plus torturé que Titus effectivement. Maintenant jusqu’à quel point sera-t-il prêt à faire des entorses au devoir, ça c’est encore une autre histoire… Reviens lire ce qu'il y a sous spoiler une fois que tu auras lu le nouveau chapitre
La plus grande 'faiblesse' de Camille sera toujours ses frères et soeurs. Il n'aurait jamais pu refuser à Isobel la requête de prendre soin de sa petite soeur.
@nathalie986 Je suis contente que tu aies apprécié le passage musical du début autant que moi. Pour la petite histoire les paroles sont en fait un poème d’Aragon que Ferrat a mis en musique.
Sybil a eu ce qu’elle voulait… hum à voir à voir… c’est qu’on sait pas très bien ce qu’elle veut cette Madame au fond. Mais elle s’en rapproche, ça c’est certain !
En ce qui concerne l’anecdote de l’aconit, elle est tout à fait réelle ! Tu peux la trouver racontée dans le septième livre des Métamorphoses d’Ovide.
Si tu as le temps d’y jeter un oeil, tu peux trouver le passage très facilement sur internet. Il y raconte toute l’origine de la plante de l’aconit et surtout de son poison ! (En tout cas garde en tête ton idée que le petit passage par la mythologie grecque n’était pas forcément si innocent que cela )
Je suis contente que tu apprécies toujours autant Amaury. Je l’ai construit comme le portrait craché du personnage d’Elisabeth donc il occupe nécessairement une place toute particulière dans mon coeur (même si ce n’est pas forcément mon petit chouchou, j’avoue tout…)
@Elinoee merci je suis très contente que le début t’ait touchée. Ce sont toujours des moments très particuliers à jouer lorsque Isobel retrouve chair et os…
Alors est-ce que la requête d’Isobel concerne N°4 ou pas… suspense… En tout cas N°4 va faire parler d’elle cela est certain !
Oui Amaury est le cool la vie de la bande. Il en faut bien un !
Moi non plus je n’ai pas hâte du tout ! J’ai joué le premier combat dans ma partie il y a quelques jours c’était horrible… Pourquoi est-ce qu’on fait ce challenge déjà ?
@Eljisim merci pour ce beau compliment !
Ah Sybil et Lise c’est tout un duo effectivement… Pour le meilleur ou pour le pire… Aller savoir.
Tu as tout à fait raison N°4 est bien Clara Bjergsen, la mère d’Amaury. Judith Ward, la mère de Camille, est N°3. C’est vrai qu’elles se ressemblent beaucoup en disciples… Je les confonds souvent moi-même ! Mais bon c’est l’effet recherché par Nicholas après tout.
Ah ah je n’ai pas vraiment de chouchous moi-même, même si j'ai quelques préférences ! Mais cela tient plus à ce que tel ou tel caractère pourrait amener à l’histoire qu’autre chose. Chaque enfant à sa propre fin sur mesure, et il y en a une ou deux que j’apprécie tout particulièrement (plus une que je ne veux pas du tout) donc je croise les doigts pour que ce soit un ou une de ces deux là qui gagnent !
@Tous Un grand merci pour vos commentaires, c’est un bonheur de vous relire ! Et sinon une fois n’est pas coutume, la réponse sur ce qu’Isobel demande à Camille, c’est pour tout de suite ! (ne vous y habituez pas trop ceci dit… ) Ah et une fois est coutume par contre, Amaury fait encore des siennes !
CHAPITRE 22
Dans les chapitres précédents...
Une fille… il avait une petite fille de neuf mois… La mère était morte quelques heures après la naissance des jumeaux : un garçon et une fille. Le garçon était le premier né mais il était humain, Numéro 4 s’était occupée du ‘problème’. « Comment s’appelle-t-elle ? »
« Diane. »
Mona avait suivi Isobel en silence dans la nuit noire pendant des heures entières, un mauvais pressentiment lui chatouillant les entrailles. Elle ne parvenait à croire le terrible spectacle qui s’étendait sous leurs yeux. « Le Labyrinthe se meurt » confessa faiblement la princesse déchue. « C’est… c’est impossible… »
« Il est resté sans gardienne bien trop longtemps. L’équilibre est rompu. »
« Et si Sybil ne veut pas qu’il disparaisse, il faut qu’elle parvienne à mettre les mains sur les clefs du Labyrinthe… Encore une fois, nous allons avoir besoin de votre aide mon enfant. »
Nobu était le gentil de la bande, et il était médecin en plus, alors Diane s’était mis en tête que si quelqu’un avait des informations sur son jumeau, cela devait être lui. Depuis, elle se faufilait dans le laboratoire presque tous les soirs, armée de sa gentillesse et de son plus beau sourire. Mais ce soir là, comme tous les soirs d’avant, Nobu lui dit simplement bonsoir avant de la renvoyer se coucher sans un mot de plus.
Et chaque soir un peu plus que le soir précédant, Nobu s’inquiétait. Il se souvenait très bien de la naissance de Diane et de son jumeau humain alors que le Maître était dans le coma durant sa deuxième transformation. Ils étaient encore tous des jeunes disciples à cette époque là… et des jeunes disciples, cela prend parfois des décisions idiotes…
D’ici quelques heures, il serait un jeune adulte, et Camille avait sorti sa plus belle chemise pour l’occasion. Les épaules en arrière, la tête haute, il fallait être digne du titre d’héritier qui était le sien, digne de son rôle d’aîné. Il fallait être à la hauteur du père. « Te voilà bien beau, mon fils. »
« Merci Père. »
« Je ne vais pas te retenir de ta fête davantage. Je voulais simplement te rappeler que le choix est entre tes mains désormais. »
Camille se contenta d’hocher la tête. D’ici quelques mois, il faudrait qu’il trahisse la confiance de son père, et la culpabilité le rongeait.
Au grand soulagement de son père, Camille avait refusé de faire une grande fête pour célébrer son passage à l’âge adulte. Il s’apprêtait à souffler ses bougies pour la dernière fois et il ne trouvait rien de festif à cela.
Il n’était pas non plus particulièrement croyant, mais il fit un voeux cette année là. Un voeux pour No, un voeux pour lui-même, pour une fois.
Plus tard dans la soirée, son regard croisa celui d’Isobel. On pouvait aisément deviner dans ses yeux à quel point elle était fière du jeune homme qu’il était devenu. Il faudrait qu’il trouve le courage de lui dire un jour, que c’était en grande partie grâce à elle.
Diane profita quant à elle de l’ambiance tout de même festive pour entraîner Nobu dans un concours de dribbles loin de l’agitation du salon. Il fallait qu’elle sache.
« S’il te plait Nobu dis moi la vérité. Je sais qu’E n’est pas mort. Je le sais, je le sais, je le sais ! » sanglota-t-elle.
« Oh Dame Diane, ne pleurez pas. Je vais tout vous raconter mais ne pleurez pas, d’accord ? »
Et il lui raconta. Cette période de doutes et d’incertitudes où le Maître endormi ne se réveillait plus. Leur naissance et la mort de leur génitrice qui n’avait pas pu être transformée à temps sans la présence du Maître. Puis ce bébé humain dont ils ne savaient pas quoi faire. Numéro 4 avait finalement insisté pour ’s’occuper elle-même du problème’, et si les autres n’avaient pas sourcillé, Nobu avait bien compris pourquoi. Elle avait déposé le bébé à l’orphelinat de Windenburg avec une lettre d’explication fictive. Une mère trop jeune et trop pauvre, un grand classique, personne ne ferait jamais le lien avec eux. Une décision idiote que Numéro 4 et lui n’aurait pas du prendre.
« E est vivant. »
« Oui Dame Diane. Mais vous devez me promettre d’oublier toute cette histoire à présent, et surtout, surtout, de ne jamais chercher à le retrouver, sous aucun prétexte. »
« Mais… »
« Promettez le moi, Dame Diane. C’est très important. C’est toute votre famille qui serait en grand danger si vous contactez E. »
« D’accord Nobu j’ai compris. »
Depuis plusieurs jours, une silhouette plus ou moins nette occupait toutes ses pensées. Il n’arrivait pas à mettre un nom ou un visage dessus, mais cette maudite silhouette ne le quittait plus. Alors il avait commencé à la peindre, la coucher là sur la toile immobile pour qu’elle ne s’en détache plus. Et soudain, entre deux coups de pinceau, il se souvint.
Trois cents ans avant…
Ewart Tale avait des dettes, beaucoup de dettes, et Ewart manquait d’argent. Il aurait vendu père et mère pour quelques pièces d’or et en était presque fier. L’amour était d’une futilité sans nom, une faiblesse, rien de plus. « Vous avez demandé à me voir Ewart, je n’ai pas de temps à perdre » siffla-t-elle. « Alors j’irai droit au but. Il se murmure au village que vous cherchez une information. Combien êtes-vous prête à payer pour l’obtenir exactement ? »
« Dîtes moi ce que j’ai envie d’entendre pirate, et l’argent ne sera plus jamais un problème pour vous. »
« Marché conclu. L’éclipse lunaire d’il y a vingt ans, une deuxième enfant est née ce jour là. L’enfant de la Lune de votre prophétie n’est pas la fille que vous croyez. »
« Pardon ? Et qui est-elle donc ? »
« Elisabeth Tale. Elle passe tout son temps libre à batifoler avec une certaine Isobel près du Labyrinthe, vous ne pourrez pas les manquer. »
« Isobel… »
Temps présent…
Il s’était empressé d’aller trouver la seule personne qui saurait répondre à ses questions. Mona avait attendu ce moment si longtemps… « Qui était Ewart pour Elisabeth ? Et n’envisagez pas une seconde de ne pas me répondre ! »
« Son grand-frère. Ewart Tale était son grand-frère » répondit-elle calmement.
« Trouvez-le. »
« Avec plaisir. »
Camille trouva son frère au deuxième sous-sol, plongé dans une partie d’échecs contre lui-même. Lise venait de le battre à pleine couture à cinq reprises, il s’entraînait dans l’espoir de venger son honneur. « Je te jure Camille, elle nous enterrera tous cette gamine ! »
« C’est tout le malheur que je lui souhaite petit frère… »
« Tu veux que je garde un oeil sur Lise c’est cela ? »
« Oui c’est cela Diane. »
« Mais pourquoi ? Elle passe tout son temps dans sa chambre à lire ou à jouer aux échecs. Elle n’est pas très drôle Lise. »
« Je ne te demande pas de rester tout le temps avec elle mais simplement d’ouvrir l’oeil, d’accord ? Surtout en journée lorsque nous, nous dormons. Si la moindre chose te paraît suspecte, je veux que tu viennes m’en parler immédiatement. C’est très important. »
« D’accord Camille, je serai vigilante et discrète comme une Ninja ! Tu crois que je pourrai être agent-secret quand je serai plus grande ? »
Les moments lecture avec les deux petits derniers faisaient partie de ses moments préférés. Elle adorait leur curiosité et leur imagination sans limite. Secrètement, elle espérait naïvement qu’ils ne perdent jamais leurs yeux et leur coeur d’enfant.
Mona avait réussi à retrouver les traces d’Ewart en un temps record. La preuve selon le grand maître vampire qu’elle pouvait accomplir de nombreuses choses si elle s’en donnait suffisamment la peine, l’effrontée.
Dans cette vie-ci, il s’appelait Julien quelque chose, il n’avait pas écouté quoi. Un pauvre type, étudiant en informatique boutonneux parfois, geek accro aux jeux vidéo la plupart du temps. Il s’était laissé enfermé par Mona dans le Donjon le sourire presque aux lèvres, un jeu dans la vraie vie, que demander de mieux ? Il n’avait plus grand chose ou presque rien du brigand d’autrefois.
« Eh ! Vous êtes revenus ! Ohlala… je me sens tout drôle hihi… youhou les vampires ! Aller faites grrr que je vois vos canines ! Grrr ! »
Définitivement un imbécile de première celui-là… « Le Karma a un sacré sens de l’humour. Ewart se retournerait dans sa tombe s’il y était encore » observa Mona, amusée par l’excentricité du jeune homme. « Vous êtes pas drôles ! Moi je veux être un vampire aussi ! Comme ça je pourrai montrer mes canines et faire peur aux gens ! GRRRR ! Eh eh ! Je peux être un vampire moi aussi ? S’vous plaît ! S’vous plaît ! »
Il ne lui en avait pas fallu en entendre davantage pour exaucer le voeux du petit inconscient. Il désirait devenir un vampire ? Et bien soit ! Qui était-il pour le décevoir ? Ce ne serait certainement pas un disciple de premier rang, mais en ces temps difficiles, il ne fallait pas faire la fine bouche. Un douzième disciple, c’était toujours un disciple supplémentaire.
Une fois n’est pas coutume, Amaury était sorti chasser en solitaire ce soir-là. Il l’avait vite repérée : une proie facile, jeune et vulnérable, et à deux pas de la crypte en prime. La proie parfaite en somme. « Bouh ! »
En un quart de seconde à peine, il se retrouva maintenu au sol, interloqué et ne comprenant pas bien ce qui venait de se passer exactement. La jeune humaine commença alors à s’expliquer à voix basse : « Il est inutile de te débattre, nous savons tout deux que tu es le maillon faible du troupeau, et je ne tiens vraiment pas à ameuter les pantins de ton père. Alors je vais gentiment te relâcher et tu vas gentiment promettre de ne pas crier ou faire des choses idiotes dans le genre. Au moindre mouvement d’oreille de travers, je te balance de la poudre d’ail à la figure, compris bébé ? »
« Comfchprifmsch…»
« Ok je vais partir du principe que c’était un oui. »
« Waw tu as vachement de force pour une humaine dis donc ! »
« Hum… et toi tu n’es vraiment pas féroce dans le genre pour un vampire… »
« Eh ! Je peux être très féroce si je veux ! Tu m’as pris par surprise, c’est tout ! Tu es qui d’abord ? »
« Je suis la dernière descendante de la grande lignée des Vatore. »
« T’es une princesse, un truc comme ça ? »
« Un truc comme ça oui. Bye bébé. »
« Eh Dame Vatore ! On pourrait se revoir non ? »
« Peut-être un jour qui sait ! »
Elle était si petite, si fragile… Il avait presque l’impression qu’elle pourrait se briser s’il la serrait un peu trop fort. « Il faut partir Camille, nous avons déjà bien plus de retard que prévu. Pars devant en faisant le grand tour, je me chargerai de faire distraction sur le chemin principal. »
Mona s’arrêta au chevet d’Isobel une dernière fois avant de s’éclipser à son tour. « Ils sont partis. Combien de temps pensez-vous encore rester dans votre corps ? »
« Quelques heures, pas davantage. Je serai même peut-être réapparue avant votre retour. Son nom est Margaux. Promettez-moi de veiller sur elle, Mona. Quoiqu’il arrive il faut qu’elle au moins, elle nous survive…»
« Je vous le promets votre Altesse. Je donnerai ma vie pour elle. »
A plusieurs kilomètre de là, niché aux creux des falaises de Windenburg, le Labyrinthe reprenait vie. Au milieu des ronces sèches, des marguerites blanches réclamait leur droit.
Mouahaha, je savais qu'un jour viendrait où une petite chose naîtrait de l'amour d'Isobel et Nicholas Bon, tu as sûrement volontairement semé des indices par ci par là, donc ce n'est pas tant un exploit, mais je me rappelle avoir évoqué cette hypothèse dans un commentaire il y a quelques temps...
Camille est finalement assez prévisible. Il aime tellement sa famille ! Bon, vu comment tu m'as répondu, je me doute que ça ne sera peut-être pas si simple à l'avenir... mais en tout cas, je n'ai aucun doute quant au fait qu'il prendra soin de la petite Margaux comme de sa propre fille.
Je pense que le fait que Diane découvre que son jumeau est bel et bien en vie va aussi mettre des bâtons dans les roues de Nicholas, mais peut-être aussi de Sybil ? Aucune idée de comment, cela dit. Et la présence d'une héritière Vatore, aussi... Hm Elle est humaine, mais elle ressemble beaucoup à Lilith, donc je dirais qu'elle nous cache un certain potentiel...
Il y a tellement de choses qui se déroulent dans le dos de Nicholas, quand je vois qu'il ne se doute de rien je me dis qu'il est quand même bien aveuglé par sa quête Enfin, je dis ça, mais il nous a prouvé auparavant qu'il savait plus que ce qu'il voulait bien montrer... donc en fait je ne sais pas... Raaaah, je vois bien que tu mets plein de choses en place, j'ai hâte de lire la suiteuuuh !
J'espère que quand les combats seront terminés et que l'héritier ou héritière sera désigné(e), tu nous feras part en aval des deux scenarii qui t'auront fait le plus envie (et de celui que tu ne voulais pas du tout)
Oh chouette, j'avais également envisagé que Nicholas et Rayon de Soleil puissent donner naissance à un potibébé tous les deux 🥰 Bienvenue à toi, Margaux, j'espère que tu auras une belle vie sans soucis et... ah, on me souffle dans l'oreille une théorie qui va mettre à mal mes souhaits de bonheur pour la petite :
Je trouve curieux que, comme de par hasard, surprise surprenante, le labyrinthe se rouvre à la naissance de Margaux. Il est donc loin d'être farfelu de supposer, sinon d'admettre, qu'elle n'y est pas étrangère. Auquel cas, je vois deux possibilités (pour l'instant en tout cas, tu vas voir qu'après la publication de mon commentaire je vais avoir d'autres idées 😅) :
- Margaux est la nouvelle gardienne : la théorie la plus évidente à mes yeux et donc à la limite du spoiler (toujours d'après moi uniquement ). Isobel n'étant vivante que trois jours par an, le labyrinthe ou la force qui l'anime aurait en quelque sorte choisi quelqu'un de plus... "régulier" pour le protéger et pour ce faire, qui de mieux que l'héritière directe de la précédente gardienne ? D'autant que techniquement, c'est aussi un peu la fille d'Élisabeth (en quelque sorte), donc la petite a la lignée idéale, issue d'une gardienne et de l'enfant de la lune. Et d'ailleurs JUSTEMENT : pourquoi diantre Élisabeth se serait réincarnée en homme, sinon dans cette finalité précise que de concevoir Margaux avec Isobel ? Moi je dis que ça se tient 😊 d'ailleurs la raison à cela n'est peut-être pas forcément l'état fantômatique d'Isobel, mais tout simplement le besoin constant qu'a la nature de se renouveler avec un équilibre restauré. Rayon de Soleil ayant fait sa part du travail, il serait alors temps pour elle de passer les rênes et de prendre, disons... une "retraite" bien méritée .
- Margaux est la clé. Littéralement, je veux dire. Peut-être que j'ai juste oublié, mais je n'ai pas le souvenir que tu nous aies physiquement présenté les fameuses clés du labyrinthe que Sybil convoite tant. Et s'il s'agissait d'une personne ? On pourrait penser que Margaux n'est née que maintenant car il fallait attendre que Nicholas ait atteint certains objectifs du challenge Vampire de Cimetière de la prophétie pour rouvrir le labyrinthe et maintenant qu'il a presque fini, ce serait peut-être le bon timing pour que la clé resurgisse. D'autant qu'il y a quelque chose de magique là-dessous parce qu'avec trois jours seulement pour un corps fonctionnel... "Les calculs sont pas bons, Isobel !". La question ne serait donc pas tant "Comment est-ce possible ?" que "Pourquoi est-ce possible ?"
Je trouve que ça se tient aussi mais beaucoup plus maladroitement que la première théorie car je sens qu'il me manque des éléments pour la rendre moins bancale...
Quoi qu'il arrive, il reste une question essentielle : sera-t-elle vampire ou humaine ? 😈
Bon avec tout ça je n'ai pas pris le temps de me pencher sur le reste 😊
M'est avis que Diane ne va pas suivre l'injonction de Nobu et va braver l'interdit concernant son jumeau ! Peut-être pas maintenant, mais pourquoi pas à l'adolescence... Aïe aïe aïe, je ne pense pas qu'il aurait dû lui confirmer que le petit était toujours vivant car si Diane s'y rend et que Nicholas l'apprend... 😬 Elle est en plus chargée par Camille d'espionner de surveiller Lise, maintenant. À raison, bien sûr, mais ça ne doit pas être évident d'avoir l'impression de faire quelque chose dans le dos de sa sœur...
Tu crois que je pourrai être agent-secret quand je serai plus grande ?
Mooh, elle est adorable 🥰 je me rattrape car jusqu'à présent je n'avais pas encore trop fait d'éloges sur Diane contrairement au reste de sa fratrie (Côme et Agathe exclus, ils sont trop petits pour le moment donc j'attendrai quelques années pour eux 😇)
Amaury est beaucoup trop choupi quand il va chasser, on ne peut même pas le prendre au sérieux 😂 d'ailleurs j'ai hâte d'en savoir plus sur cette curieuse héritière Vatore...
Margaux était donc la faveur qu'Isobel a demandée à Camille... Pendant une fraction de seconde, sur l'image où on le voit la porter, mon attention est passée de "Hein, quoi, Camille a eu un bébé ?" à "Oh, c'est sûrement Agathe", pour ensuite aller à "Eh mais attends, elle est plus vieille que ça, Agathe !" pour, enfin, finir sur "Waaaah, mais trop bieeeeen, c'est la fille de Rayon de Soleil !!". Je repense aux échanges que Camille a eus avec No, lorsqu'il disait qu'il aurait aimé qu'Isobel soit sa "vraie" mère. Avec cette petite sœur, ils sont désormais liés par le sang 😊
Réponses
Alors c'est Mona qui a les clés du Labyrinthe? Je ne m'attendais pas à ça
Nicholas part au monastère retrouver le corps d'Isobel, je sais pas pourquoi mais comme Camille je m'inquiète un peu...
Alors Nicholas est la réincarnation d'Elisabeth, et pour le coup je ne suis pas si surprise que ça
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
@nathalie986 j’avais une idée très précise de qui je voulais vainqueur du VDC au départ, mais je suis tombée amoureuse de tous ces petits bouts alors finalement je préfère laisser le jeu me surprendre. Je les aime trop pour choisir…
Et oui tu avais raison tout ce temps ! Mais pendant que vous cherchiez à résoudre cette petite énigme, vous faisiez moins attention aux autres…
Si l’amour est une force pour quelqu’un, cela ne pouvait être que pour Amaury. Un amour sur pattes ce petit
@Elinoee Bravo à toi ! Il n’aurait pas pu en être autrement…
Oh je suis vraiment ravie !
@Horthak Tu as en effet été la première à le deviner ! Merci bien d’avoir résolu mon intrigue en deux minutes d’ailleurs…
Tu avais absolument vu juste ! Je pensais réellement que cette histoire de Saint-Pierre allait passer complètement inaperçue et j’étais trop contente que tu le relèves !
Je connais en effet ton affection pour les parallèles avec la littérature et quelque chose me dit que cet hors-série devrait tout particulièrement te plaire…
Ah ça pour une boulette, c’est certain que c’en est une…
Quant Camille et la dernière phrase du chapitre, encore une fois… tu as tout compris !
@Ellandan c’est vrai que l’ambiance est tendue, et je crains que cela n’aille pas réellement en s’arrangeant…
Nicholas et Isobel au monastère ce ne sera que pour le prochain chapitre, mais promis ça va aller !
Titus, empereur de Rome, aime Bérénice. Bérénice, reine de Palestine , aime Titus. Mais les lois de Rome interdisent à un empereur romain d’épouser une reine, et Titus décide d’annuler leur mariage pour ne pas mettre en danger sa mission à la tête de Rome.(Bérénice, Racine)
C_LaChute : Bonjour, tout d’abord je tenais à te dire combien j’ai adoré ton histoire. Je l’ai dévorée en quelques jours, c’est pour te dire ! Mais je dois avouer que cette dernière phrase : « Titus n’aimait pas Bérénice, mais il ne s’appelait pas Titus et elle n’était pas Bérénice, heureusement… » me laisse un peu dubitatif.
Pour moi le parallèle que tu as fait tout le long entre l’histoire ‘réelle’ de tes deux personnages qui jouent la pièce de Racine, et les propres personnages de Racine était absolument brillant, mais je ne comprends pas cette affirmation finale. Certes ton Tristan fait passer son amour pour Blandine avant son devoir contrairement à Titus, mais en quoi cela signifie-t-il que Titus n’aimait pas Bérénice ?
Titus l’explique d’ailleurs très bien sous la plume de Racine : « Je sais tous les tourments où ce dessin me livre / Je sens bien que sans vous je ne saurais plus vivre, / Que mon cœur de moi-même est prêt à s’éloigner ; / Mais il ne s’agit plus de vivre, il faut régner. » Titus choisit le devoir plutôt que l’amour et ce choix le déchire.
Il a parfaitement conscience du poids du sacrifice qu’il s’impose non seulement à lui-même, mais à Bérénice également : « Il en est temps. Forcez votre amour à se taire / Et d’un oeil que la gloire et la raison éclaire / Contemplez mon devoir dans toute sa rigueur. / Vous-même, contre vous, fortifiez mon coeur, / Aidez-moi, s’il se peut, à vaincre ma faiblesse, / A retenir des pleurs qui m’échappent sans cesse » Régner ne serait pas réellement un devoir si Titus n’aimait pas Bérénice. Mais ce n’est évidemment que mon point de vue et cela n’enlève rien à la beauté de ton histoire.
NO-B612 : Salut cher C, merci pour ton retour, j’ai beaucoup aimé le lire même si, comme tu t’en doutes, je ne suis pas d’accord avec ton analyse. Si comme tu le penses, Titus aime Bérénice plus que tout, alors il s’aime lui plus qu’il ne l’aime elle. N’est-ce pas d’ailleurs ce dont elle l’accuse justement chez Racine ?
« Que me disiez-vous : « Princesse infortunée, / Où vas-tu t’engager, et quel est ton espoir ? / Ne donne point un coeur qu’on ne peut recevoir ». / Ne l’avez-vous reçu, cruel, que pour le rendre, / Quand de vos seules mains ce coeur voudrait dépendre ? / Tout l’empire a vingt fois conspiré contre nous. / Il était temps encor : que ne me quittiez-vous ? »
Tant que cela ne menaçait pas son règne, il pouvait se permettre d’être aimé par Bérénice, mais après ce n’est plus la même histoire… Et lorsque Titus choisit de faire passer son devoir avant son soit-disant amour pour Bérénice, il choisit de se faire passer lui avant elle.
Mais admettons, admettons qu’il l’aime sincèrement. Pourquoi s’être alors imposé un tel sacrifice ? « Qu’avez-vous fait ? Hélas ! je me suis crue aimée / Au plaisir de vous voir mon âme accoutumée / Ne vit plus que pour vous. Ignoriez-vous vos lois / Quand je vous l’avouai pour la première fois ? » Il savait depuis le départ que Bérénice était reine et qu’il ne pourrait pas l’épouser, alors pourquoi la courtiser ?
Le sens du devoir dont il fait soudain preuve n’est à mon sens qu’une manière déguisée de préférer égoïstement la gloire à l’amour que Bérénice lui porte : « Tout l’empire parlait, mais la gloire, Madame, / Ne s’était point encor fait entendre à mon coeur » Si Titus aimait Bérénice, il ne l’aurait pas renvoyée en Palestine, il se serait enfui avec elle.
C_LaChute : J’ai lu ta réponse il y a quelques jours et je n’ai pas arrêté d’y réfléchir depuis. J’ai relu la pièce de Racine également, mais je ne trouve toujours pas l’idée qu’il aurait dû renoncer à son devoir par amour pour elle bien plus satisfaisante. Ne serait-il pas tout aussi égoïste de s’enfuir quand d’autres personnes, ici tout le peuple romain, comptent sur toi ? Parfois le devoir nous contraint de sacrifier quelqu’un qu’on aime mais cela ne veut pas dire pour autant que nous n’aimons pas cette personne.
NO-B612 : Je ne suis pas certaine de cela. Je crois sincèrement qu’entre devoir et amour, choisir le devoir n’est jamais un « bon » choix. Pour garder l’exemple avec Titus, s’il avait refusé d’obéir aux lois de Rome, un autre serait devenu empereur à sa place. Son peuple avait besoin de lui c’est vrai, mais quelqu’un d’autre pouvait répondre à ce besoin. Aimer Bérénice en retour, la rendre heureuse ? Seul lui pouvait le faire. Personne n’est irremplaçable, mais personne d’autre ne sera jamais l’être que l’on aime.
C_LaChute : Mais quand votre devoir envers une personne que vous aimez vous dicte de sacrifier une autre personne que vous aimez, le choix n’est plus aussi simple.
NO-B612 : Hey C ! Je suis allée un peu parcourir ton profil depuis notre échange, et je voulais te dire que ton histoire sur le petit garçon qui demande à tout le monde ‘c’est quoi une maman ?’ m’a énormément touchée. Je te promets, j’en ai encore les larmes aux yeux. J’ai jamais vraiment connu ma mère et fin bref, tu t’en fiche de ma vie mais tes mots ont vraiment eu une résonance toute particulière. J’espère que tu vas bien et que tu continueras d’écrire parce que tu es vraiment doué.
C_LaChute : Bonjour No, je suis réellement ravi que cette histoire t’ait plu, surtout que pour tout te dire, elle est très inspirée de ma propre histoire. La femme qui nous élève depuis notre naissance n’est pas celle qui nous a mis au monde. Mon frère et mes soeurs l’appellent ‘Maman’ mais je sais que ce n’est pas ma vraie mère. Et je ne me fiche pas de ta vie.
NO-B612 : Mais tu as encore des contacts avec ta mère biologique ? Moi elle est partie quand j’avais cinq ans, du coup c’est ma grand-mère qui m’élève. Une fois je l’ai entendue dire à une amie à elle que si je n’étais pas aussi différente ma mère ne se serait jamais enfuie comme ça sans laisser d’adresse.
C_LaChute : Je crois savoir qui elle est mais je n’ai pas de contact avec elle non. J’aimerais apprendre à la connaître, savoir pourquoi elle a accepté d’être mère porteuse pour mon père. Et si… Si elle pense à moi parfois. Mais pour ta grand-mère je suis certain qu’elle ne pensait pas ce qu’elle a dit. Ta mère est partie sans explication donc elle essaye de s’en faire une, mais ce n’est pas à cause de toi. Tu ne demandais qu’à être aimée, tu n’es pas responsable des choix de ta mère. Et puis c’est elle la perdante de l’histoire, elle s’est privée de la chance de te voir grandir et devenir une personne extra-ordinaire !
NO-B612 : Tu es gentil, et oui tu as sans doute raison… Après tout, moi la première j’aurais préféré ne pas avoir un fantôme pour mère…
C_LaChute : Tu crois que l’on nait en étant un monstre ou qu’on le devient ?
NO-B612 : Je crois que les monstres n’existent pas réellement, ce sont nous qui les créons. Le monstre c’est simplement quelque chose ou quelqu’un qui nous fait peur et que l’on ne comprend pas. Apprends à connaître le monstre et soudain il n’est déjà plus vraiment un monstre à tes yeux. L’inconnu est un monstre. Je n’aime pas ce mot, sans doute parce que beaucoup estiment que j’en suis un moi-même.
C_LaChute : Même lorsque tu m’étais inconnue, tu n’as jamais été un monstre à mes yeux. Je ne l’avais jamais vu comme tel, mais tu as raison, c’est nous et nous seul qui créons le monstre. Par ignorance ou par bêtise, parfois par maladresse. Ne laisse pas des opinions te définir, surtout quand elles sont infondées. Peut-être que quelque part, nous sommes tous un peu le monstre de quelqu’un d’autre…
NO-B612 : Peut-être penserais-tu comme eux, si tu savais qui je suis.
C_LaChute : Donne moi une chance de te prouver l’inverse alors.
NO-B612 : Disons que je suis un « garçon au féminin » comme dirait la chanson. Je suis née avec le corps de Naomi mais dans ma tête je suis No. Ni l’un ni l’autre, un peu des deux, androgyne en somme.
C_LaChute : Non, toujours pas de monstre en vue, je suis formel. Tu es une personne magnifique No, n’en doute jamais.
C_LaChute : Tu te souviens de mon histoire avec la famille de vampires ?
NO-B612 : Oui bien sûr ! Tu as réussi à te débloquer ?
C_LaChute : Non toujours pas. Un personnage me pose problème, je ne sais pas quoi faire de lui. J’aimerais avoir ton avis.
NO-B612 : Tu sais bien que je ne résiste jamais à un défi d’écriture. Dis moi.
C_LaChute :Alors voilà j’arrive au moment où le fils aîné est partagé entre son sens du devoir envers son père et son rôle de grand-frère. Le dernier héritier va probablement naître d’un jour à l’autre et il doit maintenant faire un choix : soutenir la mission de son père ou protéger ses frères et soeurs en s’opposant à lui.
NO-B612 : Hum… De ce que tu m’as raconté sur tes personnages, il ne serait pas réellement logique que le fils aîné s’oppose soudain à son père non ? Je veux dire, des cinq, bientôt six enfants, il a toujours été dans le rôle de l’héritier modèle. Si tu le fais changer de cap d’un seul coup, cela risque d’arriver un peu comme un cheveu sur la soupe.
C_LaChute : Oui tu n’as pas tort… Il sait que son père a raison de dire que l’amour est une faiblesse, mais d’un autre côté il ne peut s’empêcher de se sentir coupable vis-à-vis de ses frères et soeurs.
NO-B612 : Je vois. Le personnage typique qui fait tout pour être la hauteur du Père, mais qui est simultanément hanté par sa conscience… Et s’il essayait de parler avec ses parents ? Sa mère fait partie des disciples de son père non ? Elle doit bien avoir un avis sur la question. Et cela te permettra éventuellement d’expliquer pourquoi le fils aîné change soudain d’avis et décide ne plus soutenir la mission, ou au contraire peut-être qu’il sera encore plus déterminé à aller au bout.
C_LaChute : C’est une très bonne idée ! Merci beaucoup.
NO-B612 : De rien ! J’espère que tu me laisseras la lire un jour, cette histoire. Je l’aurais mérité non ?
C_LaChute : Un jour peut-être oui.
NO-B612 : Tu t’es déjà demandé comment ce serait de se réveiller un matin, et d’être quelqu’un de tout autre ? D’avoir une vie complètement différente ?
C_LaChute : Oui souvent. Sans doute plus que je ne le devrais.
NO-B612 : Moi aussi. Tu ne racontes jamais grand chose sur ta vie minable à toi…
C_LaChute : C’est compliqué… J’aimerais pouvoir tout te dire, sincèrement, mais je ne peux pas prendre le risque de mettre ma famille en danger.
NO-B612 : Tu es quelqu’un de connu ou quelque chose comme ça ?
C_LaChute : Quelque chose comme ça oui. Qui est-ce que tu aimerais être si tout était possible ?
NO-B612 : No, juste No. J’aimerais effacer Naomi et qu’il ne reste plus que No. Et toi ?
C_LaChute : Tu es No, et tu es merveilleux telle que tu es. J’aimerais être le fils biologique d’Isobel.
NO-B612 : Merci C… Mais tu es son fils, tu sais. Pourquoi la génétique t’importe-t-elle autant ?
C_LaChute : Parce que si j’étais de son sang, cela voudrait dire que ma famille ne serait pas menacée par une lunatique à l’heure actuelle, et nous pourrions tous vivre heureux jusqu’à la fin des temps.
NO-B612 : Ton histoire de vampires dont tu me parles souvent… Il y a beaucoup de vrai dedans, n’est-ce pas ?…
C_LaChute : Plus que tu ne l’imagines…
C_LaChute : Mon frère a tenté de fuguer aujourd’hui. J’ai dû mentir à notre Père pour le couvrir.
NO-B612 : Tu es un grand frère extra C, tu as fait la bonne chose.
C_LaChute : Tu crois ? Je m’en veux de ne pas l’avoir empêché de partir en premier lieu.
NO-B612 : Tu ne peux pas empêcher ton frère de prendre ses propres décisions, même si ce sont des erreurs. Par contre tu peux faire de ton mieux pour le protéger, et c’est ce que tu as fait. Aimer et aider ton frère ne signifie pas trahir ton père. Tu te souviens de notre première discussion sur Titus et Bérénice, la dernière chose que tu m’aies dite ?
C_LaChute : Que le choix n’est pas aussi simple quand notre devoir envers quelqu’un qu’on aime veut que nous fassions souffrir une personne que nous aimons tout autant.
NO-B612 : Exact. Et bien je pense que si ton dilemme en est un c’est justement parce que ce n’est pas un choix entre devoir et amour. Ton dilemme existe C, parce qu’il est tout bonnement impossible choisir un camp entre deux personnes que l’on aime.
NO-B612 : C’est le bal du lycée demain, j’attendais cette soirée depuis trois ans, maintenant je n’ai plus envie d’y aller.
C_LaChute : Tu veux en parler ?
NO-B612 : Ma grand-mère a voulu bien faire. Elle m’a offert une robe hors de prix… Je n’ai pas le coeur de lui dire que je préférai encore y aller en pyjama que porter cette robe ridicule…
C_LaChute : Qu’est-ce que tu as envie de porter ?
NO-B612 : Mon beau costume. Celui que j’ai acheté en secret spécialement pour le bal avec toutes mes économies…
C_LaChute : Alors mets ton costume demain No.
NO-B612 : Mais ma grand-mère sera si déçue… Elle ne me pardonnera jamais si j’y vais habillée « en garçon ».
C_LaChute : Elle est d'une autre génération, elle ne comprendra sans doute pas mais elle finira par te pardonner. Ce bal, c’est ta soirée, et pour une fois, une toute petite fois, tu mérites de te choisir toi. C’est important de faire passer son amour envers soi-même en premier parfois. Promets moi simplement de m’accorder une danse en pensée.
NO-B612 : Un jour, je t’en accorderai une pour de vrai.
C_LaChute : Tu avais raison, il fait ça par amour.
NO-B612 : Qui ?
C_LaChute : Le père, dans mon histoire. Je le voyais comme un Titus mais je me trompais, il est tout l’inverse de Titus. Il prétend agir par devoir, mais n’agit en fait que par amour pour la femme qu’il aime !
NO-B612 : Personne n’agit uniquement par devoir C. Notre raison ne peut pas toujours faire abstraction de nos sentiments.
C_LaChute : Mais c’est mal ! Vaincre Sybil est son devoir, la mission pour laquelle il est prêt à sacrifier ses propres enfants, il ne devrait pas se laisser aveugler par des sentiments.
NO-B612 : Si vaincre Sybil est la bonne chose à faire, pourquoi cela importe tant la raison pour laquelle il le fait ?
C_LaChute : Parce qu’il le dit lui-même : l’amour est une faiblesse. L’amour ça vous rend déraisonnable, ça vous fait faire des choses idiotes, comme mon frère avec sa meilleure amie. Et s’ils finissaient par faire quelque chose qui compromettait la mission ? Ou pire : et si un jour, sauver son Rayon de Soleil et vaincre Sybil n’étaient plus deux objectifs compatibles, que ferait-il ? Crois-tu vraiment qu’il continuerait la mission ? Non bien sûr que non ! Vaincre Sybil serait le dernier de ses soucis et cinq enfants seraient morts pour rien ! C’est trop dangereux les sentiments No, on ne peut pas s’y fier.
NO-B612 : Tu as conscience que tu parles de ta propre histoire et de tes propres personnages, n’est-ce pas ? Je veux dire, ça ne tient qu’à toi en tant qu’auteur de ne pas séparer l’objectif ‘vaincre Sybil’ de l’objectif ‘sauver l’amour de ma vie’. Parce que sinon oui je suis d’accord avec toi, tu vas devoir revoir toute ton intrigue. Il serait absolument incohérent que ton grand maître vampire choisisse de faire passer le devoir au-dessus de ses sentiments à ce stade de l’histoire.
C_LaChute : Je t’en fais la promesse solennelle No, jamais je ne ferai passer l’amour avant le devoir. Jamais.
NO-B612 : Ne fais donc pas de promesse que tu ne saurais tenir ! Tu donnes bien plus d’amour à tous ceux qui t’entourent que tu ne le penses.
C_LaChute : Et pourtant dans le silence je n’entends résonner que les vers de Titus : « Je voulais qu’à mes voeux rien ne fût invincible, / Je n’examinais rien, j’espérais l’impossible. / Que sais-je ? j’espérais de mourir à vos yeux, / Avant que d’en venir à ces cruels adieux. »
A suivre...
PS : ça va, vous avez survécus ?
No s'est davantage confié que Camille, bien que je me demande si il ne se doute pas de quelque chose quand même.
J'ai beaucoup aimé également leur façon se se soutenir dans les épreuves, par écran interposé. Une belle amitié s'est construite via le net alors qu'ils étaient enfants et continue encore aujourd'hui...
Ce que je souhaite à Naomi, c'est de devenir un jour complètement No . Je ne sais pas si on entendra de nouveau parler de lui (ou d'elle) mais qui sait ? Un jour peut-être... Camille et No se rencontrerons et danserons...
J'ai adoré !
Ces échanges épistolaires apportent tellement de profondeur à Camille (alors qu'il en dégageait déjà beaucoup) et nous permettent de voir l'histoire à travers son plumbob. J'espère qu'il rencontrera No un jour (d'ailleurs je ne sais pas si j'ai compris, mais No a quelques années de plus que Camille, c'est ça ?).
Tu as super bien géré l'évolution de leur conversation. Des débuts uniquement centrés sur leur passion commune de Racine pour glisser très progressivement sur des détails plus personnels et intimes... C'était vraiment très crédible et réaliste, le genre d'échange qu'on pourrait aisément retrouver dans la vraie vie (abstraction faite du statut de vampire de ton protagoniste 😜).
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
Mh, bref
En tout cas merci de nous avoir partagé ce petit hors-série !
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Tu nous fais découvrir la face cachée de Camille, sa profonde sensibilité qu'il ne peut montrer à sa famille, à cause de ce maudit "devoir"!
Je ne l'imaginais pas si déchiré... c'est terrible
Heureusement qu'il a trouvé un confident en la personne de No. Le fait d'écrire ce qu'il ressent, ce qu'il vit, lui permet sans doute de mieux réfléchir à la situation et de prendre sa décision, petit à petit, au fil des années.
Evidemment, le devoir va primer, il ne pouvait en être autrement
No et Camille ne se retrouveront sans doute jamais pour danser, mais j'espère que chacun d'eux va pouvoir finalement être épanoui dans sa vie... même si pour Camille cela paraît impossible
Ensuite, well… ça fait un bail n’est-ce pas ?
Enfin, je vous glisse un petit résumé de l’histoire ci-dessous pour celles et ceux qui prendraient l’histoire en cours ou qui voudraient se rafraîchir la mémoire !
Récap des personnages et éléments principaux :
« Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l'enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensemble
C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon cœur entre tes mains
Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain
Nous dormirons ensemble
Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensemble »*
Camille était contrarié par l’absence de leur père, Amaury ne voyait pas le problème. Ils étaient grands, ils n’avaient pas besoin de lui pour les surveiller constamment.
« Il est égoïste, il nous met tous en danger. »
« Et toi mon cher grand-frère tu ne l’es pas assez. Arrête donc un peu de te faire autant de soucis pour tout le monde. »
« Je dois avouer que je suis surprise de trouver ici Miss Roque. Je ne te vois jamais le samedi d’habitude. »
« Nous ne sommes pas mercredi, d’habitude je viens le mercredi. Mais ma mère n’est pas là ce week-end et mes frères dorment en journée désormais, donc j’ai pu m’éclipser. Même si nous ne sommes pas mercredi. »
« Elle s’absente souvent ta maman ? »
« Non. Seulement trois jours par an, les trois derniers jours de l’été. »
« C’est original de partir toujours à la même date. Elle ne vous amène jamais avec elle ? »
« Non jamais, mais c’est normal. Elle va dans un monastère. Je ne savais pas ce que c’était qu’un monastère, donc j’ai fait des recherches. De ce que j’ai pu lire, il me paraît tout à fait logique qu’elle se rende seule, tous les ans à la même date, dans un endroit religieux comme celui-ci. Sans doute est-ce une sorte de pèlerinage. »
« Un monastère… Je ne savais pas qu’il y en avait un par ici. »
« Oh c’est parce qu’il n’y en a pas. Il est à deux heures d’ici. »
Diane détestait que leur mère parte. Toute la crypte semblait encore plus morose que d’ordinaire lorsqu’elle n’était pas là.
« A toi aussi, elle te manque hein petit bout ? »
Il ne lui répondit pas. Côme ne parlait jamais, quand leur mère n’était pas là.
Leur mère était la seule à parvenir à la calmer. Quand elle la prenait dans ses bras, tout semblait soudain s’apaiser en elle. Quand elle n’était pas là, les voix la hantaient. Alors Diane se plongeait dans le sport en tout genre pour les faire taire. Des abdos, des pompes… Courir le plus vite possible pout échapper aux voix qui la poursuivaient.
Nicholas s’efforçait quant à lui de faire comme si de rien n’était. Il continuait de travailler un soir sur deux dans le laboratoire avec Numéro 2. Trouver un moyen de vaincre Sybil, il ne vivait plus que pour cela désormais. Il avait toujours son petit mémo au fond de sa poche.
Ce soir là, les résultats semblaient plus prometteur que la veille. Son Numéro 2 avait peut-être enfin trouvé une recette de potion pour priver un immortel de ses pouvoirs et le rendre à nouveau mortel. Seulement sa réalisation nécessitait une grande quantité de pouvoir vampirique que seul un grand maître vampire du rang de Nicholas possédait. Et puis surtout, il manquait un ingrédient mystère. Ils ne parvenaient à déterminer lequel.
Lorsqu’il ne s’enfermait pas entre ses grimoires ou ses toiles, il partait chasser avec son fils cadet. Camille était un solitaire qui préférait sortir seul, mais Amaury demandait souvent à l’accompagner. Il aimait l’observer devenir chaque fois un peu plus fort que la fois d’avant, et il lui tardait que ses plus jeunes se joignent à eux également.
Mais une nuit, c’est une plante étrange qui attira toute son attention.
De l’aconit… Il se rappelait vaguement l’histoire de Thésée, héros grec par excellence, sauvé de justesse par Egée, son père, qui le reconnut à temps pour renverser la coupe empoisonnée tendue par la magicienne Médée. Terrible breuvage empoisonné confectionné à base d’aconit…
Sitôt rentré, il se replongea à toute hâte dans son vieil Ouvrage Ultime. Il était certain d’avoir lu un passage évoquant l’utilisation de l’aconit auparavant, mais où exactement…
Rayon de Soleil était enfin de retour, au grand soulagement de tout le monde. Ils étaient perdus sans elle.
Il fallait vaincre Sybil, qu’ils n’aient plus jamais à être loin d’elle.
Lorsqu’elle se relava, il ne lui adressa pas plus qu’un hochement de tête.
« Rayon de soleil. »
« Nicholas. »
Ils n’en parlaient pas, de leurs nuits au monastère, ou très peu. C’était une de leurs règles, la plus importante peut-être.
Agathe et Côme avaient été impossibles à coucher ce soir-là, les deux bambins luttant de toutes leurs forces pour garder les yeux ouverts le plus longtemps possible. Leur mère était là.
« J’ai fait tout ce que tu m’as dit Maman. J’ai été forte et je n’ai pas écouté les voix. Je ne leur ai dit que je ne voulais plus être triste. »
« Je suis si fière de toi ma Diane, si fière… »
Les jours se remirent alors à défiler normalement, dans une sorte d’harmonie bancale, mais harmonie tout de même. Plus souvent que non, Amaury se surprenait à être heureux. Peut-être que Cass n’avait pas totalement raison après tout. Ils avaient une vie et une famille particulières certes, mais ils s’aimaient et veillaient les uns sur les autres. Aux yeux du jeune homme, c’était cela, le plus important.
Il avait mis du temps, plus de temps que d’ordinaire, à revenir de sa séance d’entrainement avec les disciples, alors elle était descendue le trouver. Numéro 4 était encore là, mielleuse et charmeuse comme pas deux. Isobel détestait Numéro 4.
« J’interromps quelque chose peut-être ? » lâcha-t-elle amèrement.
« Pas le moins du monde, Numéro 4 s’en allait justement. » lui répondit-il innocemment, profitant de la distraction offerte pour s’éclipser lui-même.
La disciple se retourna vers elle, le regard assassin, sitôt les portes refermées.
« Vous ne voyez donc pas qu’il se sert de vous comme d’une nourrisse ? Il ne vous aimera jamais, misérable petite idiote. Nicholas est à moi et à personne d’autre. Je vous préviens, vo-tre-al-tesse, je ne vais pas me laisser faire ! »
Elle était venue le trouver dans sa chambre ce soir-là. La mine grave et la gorge serrée, elle lui avait fait une requête à demi-mot. Le genre de requête difficile à demander et plus difficile encore à refuser.
« Il n’y a qu’en toi que je peux avoir confiance Camille. »
« Ce que vous me demandez, à moi plus qu’à quiconque, c’est de trahir mon propre père. »
« Je sais. »
« Je devrais vous dénoncer. »
« Camille, je… »
« Mais je ne le ferai pas. Dîtes moi quoi faire, je vous aiderai. »
A suivre...
Tes sims m'ont manquée (oui, même Nicholas
Quand je vois l'impact qu'a Isobel sur les enfants de Nicholas (autant quand elle est là que quand elle est absente), je me dis que Sybil va faire énormément de dégâts si elle arrive à ses fins, et pas que sur Nicholas
Numéro 4 commence à me gonfler un peu là
Je me demande ce qu'Isobel demande à Camille après, cela dit... J'espère qu'elle ne fait pas de bêtise...
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J'ai adoré le début avec cette merveilleuse chanson de Ferrat et les images qui l'accompagnaient. J'espère vraiment qu'Isobel et Nicholas pourront un jour, à jamais, dormir ensemble pour de bon et pas seulement trois nuits par an...
Mince, Lise a beaucoup trop parlé à mon avis, et donné beaucoup trop de détails. C'est assez inquiétant et j'ai un peu peur de la façon dont tout cela va se terminer... Sybil a eu ce qu'elle voulait...
Heureusement, Nicholas va bientôt pouvoir rayer la tâche n°3 de sa liste puisqu'il vient de trouver l'aconit et que c'était l'ingrédient mystère de la potion.
Je suis heureuse qu'Amaury retrouve finalement la paix après le départ de Cassandra. Bien sûr que sa famille est importante ! Il a bien raison. Je l'aime toujours autant, Amaury et il est toujours aussi mignon !
Isobel n'aime pas numéro 4 et moi non plus ! Elle croit quoi, elle ? Nicholas ne lui appartient pas, non mais ! D'ailleurs, si on va chercher par là, c'est plutôt elle qui appartient à Nicholas, et il peut faire d'elle ce qu'il veut, hein, faudrait pas l'oublier ! mouhahaha !!!
Je suis curieuse de savoir ce que complote Isobel derrière le dos de Nicholas. D'après les dire de Camille, il serait question de trahison mais je suis persuadée qu'Isobel doit avoir une bonne raison de faire cela car elle ne nuirait pas à Nicholas ... à moins que... nous n'ayons pas à faire à Isobel mais à Sybil !
Merci d'ailleurs pour le petit résumé, c'est top pour tout se remettre en tête.
Superbe début de chapitre: il m'a beaucoup touchée, tant par les mots que par les images
Ca fait plaisir de retrouver les enfants de Nicholas, qui sont tous attachants, chacun à sa façon!
Camille avec son grand sens des responsabilités, accepte, étonnamment , une demande d'Isobel que son père n'approuverait apparemment pas... je me demande vraiment de quoi il s'agit! J'imagine (j'espère) que ça concerne numéro 4
Amaury est toujours aussi "cool" mais je vois qu'il ne rechigne pas à accompagner Papa à la chasse! J'adore le screen où il joue du piano avec la petite Agathe
Lise est en train de se faire avoir dans les grandes largeurs par Sybil... aïe aïe aïe! Elle parle trop cette petite; évidemment elle ne s'en rend pas compte
Diane et Côme sont vraiment touchants tous les deux, dans leur relation qu'ils ont avec Isobel.
Ah la la, je n'ai pas hâte de les voir se combattre ces p'tits choux
Les trois premiers screens où Nicholas retrouve une Isobel en chair et en os sont très beaux, bien qu'il soit assez déchirant de se dire qu'il n'en ont l'occasion que trois jours par an, ce dont Sybil a finalement pris connaissance en exploitant avec brio la logorrhée de cette pauvre Lise 😢
Je me demande également ce qu'Isobel a demandé à Camille. Au départ j'ai cru que c'était en rapport avec numéro 4 "puisqu'il s'agit de sa mère" mais ça ne va pas car sa mère est en fait Judith Ward. Or, numéro 4 est Clara Bjergsen qui est, si je me rappelle bien, la mère d'Amaury (je crois bien que je les confonds, transforlées en disciples ^^'). Ceci dit rien n'empêche que la requête de notre chère Rayon de Soleil concerne numéro 4 malgré tout !
Ça fait plaisir de voir qu'Amaury a repris du poil de la chauve-souris depuis Cassandra ! Je l'aime beaucoup, cet enfant. Je ne dirai pas que c'est mon chouchou car cette assertion m'est impossible compte tenu des personnalités de tes héritiers et héritières, mais je l'aime beaucoup.
Comme toujours ce fut un chouette chapitre ! Vivement le prochain 🥰
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
Dans les plans de Sybil de faire des dégâts ? Mais non voyons… si peu… ceci dit oui tu as raison sur le fait que le sort d’Isobel pourrait avoir de lourdes répercussions…
Non je te rassure Nicholas n’a forcé personne. (Enfin si l’on estime que choisir entre être mère porteuse ou mourir n’est pas une contrainte déguisée…
@nathalie986 Je suis contente que tu aies apprécié le passage musical du début autant que moi. Pour la petite histoire les paroles sont en fait un poème d’Aragon que Ferrat a mis en musique.
Sybil a eu ce qu’elle voulait… hum à voir à voir… c’est qu’on sait pas très bien ce qu’elle veut cette Madame au fond. Mais elle s’en rapproche, ça c’est certain !
En ce qui concerne l’anecdote de l’aconit, elle est tout à fait réelle ! Tu peux la trouver racontée dans le septième livre des Métamorphoses d’Ovide.
@Elinoee merci je suis très contente que le début t’ait touchée. Ce sont toujours des moments très particuliers à jouer lorsque Isobel retrouve chair et os…
Alors est-ce que la requête d’Isobel concerne N°4 ou pas… suspense… En tout cas N°4 va faire parler d’elle cela est certain !
Oui Amaury est le cool la vie de la bande. Il en faut bien un !
Moi non plus je n’ai pas hâte du tout !
@Eljisim merci pour ce beau compliment !
Ah Sybil et Lise c’est tout un duo effectivement… Pour le meilleur ou pour le pire… Aller savoir.
Tu as tout à fait raison N°4 est bien Clara Bjergsen, la mère d’Amaury. Judith Ward, la mère de Camille, est N°3. C’est vrai qu’elles se ressemblent beaucoup en disciples… Je les confonds souvent moi-même !
Ah ah je n’ai pas vraiment de chouchous moi-même, même si j'ai quelques préférences ! Mais cela tient plus à ce que tel ou tel caractère pourrait amener à l’histoire qu’autre chose. Chaque enfant à sa propre fin sur mesure, et il y en a une ou deux que j’apprécie tout particulièrement (plus une que je ne veux pas du tout) donc je croise les doigts pour que ce soit un ou une de ces deux là qui gagnent !
@Tous Un grand merci pour vos commentaires, c’est un bonheur de vous relire !
Dans les chapitres précédents...
Une fille… il avait une petite fille de neuf mois… La mère était morte quelques heures après la naissance des jumeaux : un garçon et une fille. Le garçon était le premier né mais il était humain, Numéro 4 s’était occupée du ‘problème’.
« Comment s’appelle-t-elle ? »
« Diane. »
Mona avait suivi Isobel en silence dans la nuit noire pendant des heures entières, un mauvais pressentiment lui chatouillant les entrailles. Elle ne parvenait à croire le terrible spectacle qui s’étendait sous leurs yeux.
« Le Labyrinthe se meurt » confessa faiblement la princesse déchue.
« C’est… c’est impossible… »
« Il est resté sans gardienne bien trop longtemps. L’équilibre est rompu. »
« Et si Sybil ne veut pas qu’il disparaisse, il faut qu’elle parvienne à mettre les mains sur les clefs du Labyrinthe… Encore une fois, nous allons avoir besoin de votre aide mon enfant. »
Nobu était le gentil de la bande, et il était médecin en plus, alors Diane s’était mis en tête que si quelqu’un avait des informations sur son jumeau, cela devait être lui. Depuis, elle se faufilait dans le laboratoire presque tous les soirs, armée de sa gentillesse et de son plus beau sourire. Mais ce soir là, comme tous les soirs d’avant, Nobu lui dit simplement bonsoir avant de la renvoyer se coucher sans un mot de plus.
Et chaque soir un peu plus que le soir précédant, Nobu s’inquiétait. Il se souvenait très bien de la naissance de Diane et de son jumeau humain alors que le Maître était dans le coma durant sa deuxième transformation. Ils étaient encore tous des jeunes disciples à cette époque là… et des jeunes disciples, cela prend parfois des décisions idiotes…
D’ici quelques heures, il serait un jeune adulte, et Camille avait sorti sa plus belle chemise pour l’occasion. Les épaules en arrière, la tête haute, il fallait être digne du titre d’héritier qui était le sien, digne de son rôle d’aîné. Il fallait être à la hauteur du père.
« Te voilà bien beau, mon fils. »
« Merci Père. »
« Je ne vais pas te retenir de ta fête davantage. Je voulais simplement te rappeler que le choix est entre tes mains désormais. »
Camille se contenta d’hocher la tête. D’ici quelques mois, il faudrait qu’il trahisse la confiance de son père, et la culpabilité le rongeait.
Au grand soulagement de son père, Camille avait refusé de faire une grande fête pour célébrer son passage à l’âge adulte. Il s’apprêtait à souffler ses bougies pour la dernière fois et il ne trouvait rien de festif à cela.
Il n’était pas non plus particulièrement croyant, mais il fit un voeux cette année là. Un voeux pour No, un voeux pour lui-même, pour une fois.
Plus tard dans la soirée, son regard croisa celui d’Isobel. On pouvait aisément deviner dans ses yeux à quel point elle était fière du jeune homme qu’il était devenu. Il faudrait qu’il trouve le courage de lui dire un jour, que c’était en grande partie grâce à elle.
Diane profita quant à elle de l’ambiance tout de même festive pour entraîner Nobu dans un concours de dribbles loin de l’agitation du salon. Il fallait qu’elle sache.
« S’il te plait Nobu dis moi la vérité. Je sais qu’E n’est pas mort. Je le sais, je le sais, je le sais ! » sanglota-t-elle.
« Oh Dame Diane, ne pleurez pas. Je vais tout vous raconter mais ne pleurez pas, d’accord ? »
Et il lui raconta. Cette période de doutes et d’incertitudes où le Maître endormi ne se réveillait plus. Leur naissance et la mort de leur génitrice qui n’avait pas pu être transformée à temps sans la présence du Maître. Puis ce bébé humain dont ils ne savaient pas quoi faire. Numéro 4 avait finalement insisté pour ’s’occuper elle-même du problème’, et si les autres n’avaient pas sourcillé, Nobu avait bien compris pourquoi. Elle avait déposé le bébé à l’orphelinat de Windenburg avec une lettre d’explication fictive. Une mère trop jeune et trop pauvre, un grand classique, personne ne ferait jamais le lien avec eux. Une décision idiote que Numéro 4 et lui n’aurait pas du prendre.
« E est vivant. »
« Oui Dame Diane. Mais vous devez me promettre d’oublier toute cette histoire à présent, et surtout, surtout, de ne jamais chercher à le retrouver, sous aucun prétexte. »
« Mais… »
« Promettez le moi, Dame Diane. C’est très important. C’est toute votre famille qui serait en grand danger si vous contactez E. »
« D’accord Nobu j’ai compris. »
Depuis plusieurs jours, une silhouette plus ou moins nette occupait toutes ses pensées. Il n’arrivait pas à mettre un nom ou un visage dessus, mais cette maudite silhouette ne le quittait plus. Alors il avait commencé à la peindre, la coucher là sur la toile immobile pour qu’elle ne s’en détache plus. Et soudain, entre deux coups de pinceau, il se souvint.
Trois cents ans avant…
Ewart Tale avait des dettes, beaucoup de dettes, et Ewart manquait d’argent. Il aurait vendu père et mère pour quelques pièces d’or et en était presque fier. L’amour était d’une futilité sans nom, une faiblesse, rien de plus.
« Vous avez demandé à me voir Ewart, je n’ai pas de temps à perdre » siffla-t-elle.
« Alors j’irai droit au but. Il se murmure au village que vous cherchez une information. Combien êtes-vous prête à payer pour l’obtenir exactement ? »
« Dîtes moi ce que j’ai envie d’entendre pirate, et l’argent ne sera plus jamais un problème pour vous. »
« Marché conclu. L’éclipse lunaire d’il y a vingt ans, une deuxième enfant est née ce jour là. L’enfant de la Lune de votre prophétie n’est pas la fille que vous croyez. »
« Pardon ? Et qui est-elle donc ? »
« Elisabeth Tale. Elle passe tout son temps libre à batifoler avec une certaine Isobel près du Labyrinthe, vous ne pourrez pas les manquer. »
« Isobel… »
Temps présent…
Il s’était empressé d’aller trouver la seule personne qui saurait répondre à ses questions. Mona avait attendu ce moment si longtemps…
« Qui était Ewart pour Elisabeth ? Et n’envisagez pas une seconde de ne pas me répondre ! »
« Son grand-frère. Ewart Tale était son grand-frère » répondit-elle calmement.
« Trouvez-le. »
« Avec plaisir. »
Camille trouva son frère au deuxième sous-sol, plongé dans une partie d’échecs contre lui-même. Lise venait de le battre à pleine couture à cinq reprises, il s’entraînait dans l’espoir de venger son honneur.
« Je te jure Camille, elle nous enterrera tous cette gamine ! »
« C’est tout le malheur que je lui souhaite petit frère… »
« Tu veux que je garde un oeil sur Lise c’est cela ? »
« Oui c’est cela Diane. »
« Mais pourquoi ? Elle passe tout son temps dans sa chambre à lire ou à jouer aux échecs. Elle n’est pas très drôle Lise. »
« Je ne te demande pas de rester tout le temps avec elle mais simplement d’ouvrir l’oeil, d’accord ? Surtout en journée lorsque nous, nous dormons. Si la moindre chose te paraît suspecte, je veux que tu viennes m’en parler immédiatement. C’est très important. »
« D’accord Camille, je serai vigilante et discrète comme une Ninja ! Tu crois que je pourrai être agent-secret quand je serai plus grande ? »
Les moments lecture avec les deux petits derniers faisaient partie de ses moments préférés. Elle adorait leur curiosité et leur imagination sans limite. Secrètement, elle espérait naïvement qu’ils ne perdent jamais leurs yeux et leur coeur d’enfant.
Mona avait réussi à retrouver les traces d’Ewart en un temps record. La preuve selon le grand maître vampire qu’elle pouvait accomplir de nombreuses choses si elle s’en donnait suffisamment la peine, l’effrontée.
Dans cette vie-ci, il s’appelait Julien quelque chose, il n’avait pas écouté quoi. Un pauvre type, étudiant en informatique boutonneux parfois, geek accro aux jeux vidéo la plupart du temps. Il s’était laissé enfermé par Mona dans le Donjon le sourire presque aux lèvres, un jeu dans la vraie vie, que demander de mieux ? Il n’avait plus grand chose ou presque rien du brigand d’autrefois.
« Eh ! Vous êtes revenus ! Ohlala… je me sens tout drôle hihi… youhou les vampires ! Aller faites grrr que je vois vos canines ! Grrr ! »
Définitivement un imbécile de première celui-là…
« Le Karma a un sacré sens de l’humour. Ewart se retournerait dans sa tombe s’il y était encore » observa Mona, amusée par l’excentricité du jeune homme.
« Vous êtes pas drôles ! Moi je veux être un vampire aussi ! Comme ça je pourrai montrer mes canines et faire peur aux gens ! GRRRR ! Eh eh ! Je peux être un vampire moi aussi ? S’vous plaît ! S’vous plaît ! »
Il ne lui en avait pas fallu en entendre davantage pour exaucer le voeux du petit inconscient. Il désirait devenir un vampire ? Et bien soit ! Qui était-il pour le décevoir ? Ce ne serait certainement pas un disciple de premier rang, mais en ces temps difficiles, il ne fallait pas faire la fine bouche. Un douzième disciple, c’était toujours un disciple supplémentaire.
Une fois n’est pas coutume, Amaury était sorti chasser en solitaire ce soir-là. Il l’avait vite repérée : une proie facile, jeune et vulnérable, et à deux pas de la crypte en prime. La proie parfaite en somme.
« Bouh ! »
En un quart de seconde à peine, il se retrouva maintenu au sol, interloqué et ne comprenant pas bien ce qui venait de se passer exactement. La jeune humaine commença alors à s’expliquer à voix basse :
« Il est inutile de te débattre, nous savons tout deux que tu es le maillon faible du troupeau, et je ne tiens vraiment pas à ameuter les pantins de ton père. Alors je vais gentiment te relâcher et tu vas gentiment promettre de ne pas crier ou faire des choses idiotes dans le genre. Au moindre mouvement d’oreille de travers, je te balance de la poudre d’ail à la figure, compris bébé ? »
« Comfchprifmsch…»
« Ok je vais partir du principe que c’était un oui. »
« Waw tu as vachement de force pour une humaine dis donc ! »
« Hum… et toi tu n’es vraiment pas féroce dans le genre pour un vampire… »
« Eh ! Je peux être très féroce si je veux ! Tu m’as pris par surprise, c’est tout ! Tu es qui d’abord ? »
« Je suis la dernière descendante de la grande lignée des Vatore. »
« T’es une princesse, un truc comme ça ? »
« Un truc comme ça oui. Bye bébé. »
« Eh Dame Vatore ! On pourrait se revoir non ? »
« Peut-être un jour qui sait ! »
Elle était si petite, si fragile… Il avait presque l’impression qu’elle pourrait se briser s’il la serrait un peu trop fort.
« Il faut partir Camille, nous avons déjà bien plus de retard que prévu. Pars devant en faisant le grand tour, je me chargerai de faire distraction sur le chemin principal. »
Mona s’arrêta au chevet d’Isobel une dernière fois avant de s’éclipser à son tour.
« Ils sont partis. Combien de temps pensez-vous encore rester dans votre corps ? »
« Quelques heures, pas davantage. Je serai même peut-être réapparue avant votre retour. Son nom est Margaux. Promettez-moi de veiller sur elle, Mona. Quoiqu’il arrive il faut qu’elle au moins, elle nous survive…»
« Je vous le promets votre Altesse. Je donnerai ma vie pour elle. »
A plusieurs kilomètre de là, niché aux creux des falaises de Windenburg, le Labyrinthe reprenait vie. Au milieu des ronces sèches, des marguerites blanches réclamait leur droit.
A suivre...
Camille est finalement assez prévisible. Il aime tellement sa famille ! Bon, vu comment tu m'as répondu, je me doute que ça ne sera peut-être pas si simple à l'avenir... mais en tout cas, je n'ai aucun doute quant au fait qu'il prendra soin de la petite Margaux comme de sa propre fille.
Je pense que le fait que Diane découvre que son jumeau est bel et bien en vie va aussi mettre des bâtons dans les roues de Nicholas, mais peut-être aussi de Sybil ? Aucune idée de comment, cela dit. Et la présence d'une héritière Vatore, aussi... Hm
Il y a tellement de choses qui se déroulent dans le dos de Nicholas, quand je vois qu'il ne se doute de rien je me dis qu'il est quand même bien aveuglé par sa quête
Studio
Legacy : Renaître de ses cendres (en pause)
100 bébés : Un commencement très... inattendu (en pause)
NSBC : On Gathering Rainbow Berries
Père Castor : Et si on recommançait ?
Perdu sur l'île : Lune de miel
Oh chouette, j'avais également envisagé que Nicholas et Rayon de Soleil puissent donner naissance à un potibébé tous les deux 🥰 Bienvenue à toi, Margaux, j'espère que tu auras une belle vie sans soucis et... ah, on me souffle dans l'oreille une théorie qui va mettre à mal mes souhaits de bonheur pour la petite :
- Margaux est la nouvelle gardienne : la théorie la plus évidente à mes yeux et donc à la limite du spoiler (toujours d'après moi uniquement
- Margaux est la clé. Littéralement, je veux dire. Peut-être que j'ai juste oublié, mais je n'ai pas le souvenir que tu nous aies physiquement présenté les fameuses clés du labyrinthe que Sybil convoite tant. Et s'il s'agissait d'une personne ? On pourrait penser que Margaux n'est née que maintenant car il fallait attendre que Nicholas ait atteint certains objectifs du challenge Vampire de Cimetière de la prophétie pour rouvrir le labyrinthe et maintenant qu'il a presque fini, ce serait peut-être le bon timing pour que la clé resurgisse. D'autant qu'il y a quelque chose de magique là-dessous parce qu'avec trois jours seulement pour un corps fonctionnel... "Les calculs sont pas bons, Isobel !". La question ne serait donc pas tant "Comment est-ce possible ?" que "Pourquoi est-ce possible ?"
Je trouve que ça se tient aussi mais beaucoup plus maladroitement que la première théorie car je sens qu'il me manque des éléments pour la rendre moins bancale...
Quoi qu'il arrive, il reste une question essentielle : sera-t-elle vampire ou humaine ? 😈
Bon avec tout ça je n'ai pas pris le temps de me pencher sur le reste 😊
M'est avis que Diane ne va pas suivre l'injonction de Nobu et va braver l'interdit concernant son jumeau ! Peut-être pas maintenant, mais pourquoi pas à l'adolescence... Aïe aïe aïe, je ne pense pas qu'il aurait dû lui confirmer que le petit était toujours vivant car si Diane s'y rend et que Nicholas l'apprend... 😬 Elle est en plus chargée par Camille d'espionner de surveiller Lise, maintenant. À raison, bien sûr, mais ça ne doit pas être évident d'avoir l'impression de faire quelque chose dans le dos de sa sœur...
Mooh, elle est adorable 🥰 je me rattrape car jusqu'à présent je n'avais pas encore trop fait d'éloges sur Diane contrairement au reste de sa fratrie (Côme et Agathe exclus, ils sont trop petits pour le moment donc j'attendrai quelques années pour eux 😇)
Amaury est beaucoup trop choupi quand il va chasser, on ne peut même pas le prendre au sérieux 😂 d'ailleurs j'ai hâte d'en savoir plus sur cette curieuse héritière Vatore...
Margaux était donc la faveur qu'Isobel a demandée à Camille... Pendant une fraction de seconde, sur l'image où on le voit la porter, mon attention est passée de "Hein, quoi, Camille a eu un bébé ?" à "Oh, c'est sûrement Agathe", pour ensuite aller à "Eh mais attends, elle est plus vieille que ça, Agathe !" pour, enfin, finir sur "Waaaah, mais trop bieeeeen, c'est la fille de Rayon de Soleil !!". Je repense aux échanges que Camille a eus avec No, lorsqu'il disait qu'il aurait aimé qu'Isobel soit sa "vraie" mère. Avec cette petite sœur, ils sont désormais liés par le sang 😊
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉