Vlad a bien raison;Nicholas est loin d'être le monstre qu'il prétend!
Ca doit être quand même terrible pour lui,et rageant,d'être le seul à ne pas comprendre tout ce qui se passe au milieu de ce groupe "d'initiés" (Vlad,Mona,"Rayon de Soleil")... Il y a de quoi être nerveux
Je suis contente qu'une deuxième petite héritière naisse! les voilà quatre,avec un parfait équilibre fille-garçon Une petite aux cheveux roux comme sa maman,ce serait top !
Tes poses d'accouchement sont d'un réalisme saisissant...brr,c'est toujours aussi glauque de voir ces pauvres femmes donner naissance dans ces conditions,entourées de vampires
Karl semble avoir un lourd passif...quel mauvais coup a-t-il fait à Elizabeth,je me le demande... (enfin lui,ou son ancêtre,ou une incarnation précédente? j'avoue que je m'y perds un peu )
... Je me sens bête maintenant, mais vraiment, y'a plusieurs screens où j'avais l'impression que Mona et Elisabeth étaient des copies conformes au niveau des traits du visage ! Mais maintenant que tu me les montres de près dans le CAS, ouais non, elles se ressemblent pas du tout... Bon, oublie tout ce que j'ai dis ! Mais maintenant je suis encore plus intriguée sur la raison pour laquelle Mona va avoir autant d'importance. Apparemment, elle a vécu en même temps qu'Elisabeth et Isobel à cette fameuse époque du Labyrinthe, mais ça ne m'aide pas beaucoup...
Je suis contente de voir que je n'ai pas été dans la surinterprétation pour Saint-Pierre, mais c'est pareil du coup, qu'est-ce que signifie "donner les clefs du Paradis" dans ce cas-ci ?
Vlad et Nicholas ont finalement une conversation un peu... mouvementée. Ils ne sont pas sur la même longueur d'ondes, mais j'ai moins l'impression que Vlad a de véritables mauvaises intentions... ? Mona semble persuadée que oui, si j'en crois sa méfiance, et c'est vrai que j'ai un peu envie de me fier à elle comme elle a encore ses souvenirs d'avant, mais les réactions de Vlad me font me poser des questions... !
Et cet homme, Kaspar/Karl, qui est-ce ?? Je suis perdue ! (et quelque chose me dit que c'est ce que tu veux ) Isobel et Elisabeth ont donc dû fuir à un moment donné, et ont rencontré cet homme... hm... (normalement là tu devrais entendre les rouages dans ma tête qui s'activent )
Une nouvelle petite vampire est née, et le moins qu'on puisse dire, c'est que Vlad n'est pas hyper ravi !
Nicholas et Isobel se rapprochent encore Quand est-ce qu'il va tout piger, je me le demande !
Et encore un point sur Mona qui est... différente des autres. En quoi ? Mis à part qu'elle est un apôtre de Jésus bien sûr Est-ce la malédiction qui finalement n'a pas tout à fait disparu ?
Je viens de tout lire mais je passe juste te dire que c'était un chapitre encore fabuleux ! Je n'ai pas le temps pour un long commentaire ce soir, mais promis, je te le fais très vite !
Quelle tristesse de voir Vlad se laisser ainsi aller au début du chapitre... Ben alors Vladinou, il faut se secouer, là ! Ce ne sont pas de manières de traîner en robe de chambre toute la journée.
"Vaincre Sybil" et "sauver Isobel" voilà deux tâches bien importantes pour Nicholas, et qu'il n'oublie jamais.
Une phrase m'a interpellée, ce n'est peut-être rien mais... "Personne n’échappe aux lois du Labyrinthe, Liz" Euh ? Elisabeth serait-elle encore coincée dans le labyrinthe ? En fait, j'ai un doute car je ne sais pas dans quel ordre se jouent les deux scènes: celle de Mona et Liz, et celle de Nicholas, Elisabeth et Kaspar.... Bon, j'espère que tu as compris ce que j'ai voulu dire car je ne suis pas très claire, je le sens
En parlant de Kaspar, ou plutôt Karl puisque c'est lui qui se trouve trouve face à Nicholas à l'instant présent, qu'est-il advenu de lui ? Et est-ce réellement Karl ou une réincarnation de Kaspar ? (il est beaucoup question de réincarnation dans ton VDC alors je m'interroge )
Alors ça y est, Amaury a rattrapé son grand frère et nous avons deux petits garçons dans la crypte ! J'ai beaucoup aimé sa fête d'anniversaire, moi, même si Nicholas est agacé par toute cette ambiance joyeuse ! et j'ai adoré sa petite réplique : "Toujours compter sur un insupportable Rayon de Soleil pour vous aider à régler vos problèmes". Excellent, ça m'a bien fait rire ! En tous cas, il peut dire ce qu'il veut, il y tient à son Rayon de Soleil !
Bon, voilà que le quatrième héritier a pointé le bout de son nez ! Ou plutôt l'héritière. Tic, tac... Tic, tac... L'affrontement approche... et Mona a l'air de se faire une joie de le rappeler à Vladislaus, notre Vladinou, qui, soit dit en passant, s'est ressaisi. Fini la déprime, le voilà coiffé et habillé, ouf ! J'ai failli avoir peur
J'adore la capture de Nicholas posant son front sur celui d'Isobel. L'image est vraiment très belle
Quant au dernier screen et au commentaire qui l'accompagne, il me fait froid dans le dos... J'attends la suite
Ce chapitre était encore rondement mené : un récit prenant, de belles captures et un travail énorme sur les poses. J'ai adoré le lire
Moi aussi j'ai déconnecté durant la période des fêtes, résultat j'ai pris du retard dans ton histoire.
Du coup il s'en passé des choses.
Pour commencer le combat avec Vladi a montré que Nicholas était bien supérieur à son Maitre. Les deux y ont laissé des plumes, même si tout n'est pas réglé.
Les enfants poussent bien, de nouveaux naissent. Heureusement que Rayon de soleil est là pour s'occuper d'eux.
D'ailleurs il y a "du progrès" entre Nicholas et Rayon de Soleil. Enfin je sais pas si on peut appeler ça du progrès mais disons que c'est moins tendu entre ces deux là. Parce que les cachoteries continuent (remarque tu vas pas tout nous dévoiler).
Mona/Numéro 5... je suis dubitative à son propos. Elle cache des trucs mais Nicholas la transforme... elle l'aide mais donne l'impression de retourner sa veste... c'est flou dans mon cerveau.
Par contre Sibyl commence à voir rouge et tant mieux ^^
Elinoee La position de Nicholas n’est effectivement pas évidente… Rayon de Soleil ne sait finalement pas grand chose de plus que lui, et même si elle a ses souvenirs Mona ignore également beaucoup d’éléments. Puis Vlad, et bien… c’est Vlad
Oui je suis très contente également pour l’équilibre parfait, ce serait chouette de l’avoir également pour les deux petits derniers.
Désolée pour le côté glauque haha Promis c’étaient les dernières, avant-dernières au pire.
Karl est la réincarnation de Kaspar Pour son passif, les réponses ne seront pas données aujourd’hui, mais elles arrivent rapidement ! Merci pour ton commentaire !
Horthak Quelque chose me dit que tu vas avoir quelques réponses à tes questions sur le lien entre Mona et Elisabeth juste ci-dessous…
Sans mauvais jeu de mots… l’énigme autour de « Saint-Pierre » c’est la clef de toute l’histoire ou presque… tu te doutes donc bien que je vais me faire une joie de te laisser te dépatouiller avec cela.
Je te réponds en spoiler pour Vlad
Pour tout te dire, je ne sais pas moi-même dans quel camp est réellement Vlad J’ai évidemment mis sur le papier les grands lignes du personnage et de son histoire mais je me suis refusée à trancher la question de ses véritables intentions. Peut-être le ferais-je finalement d’ici la fin du challenge mais j’aime l’idée que chacun puisse se faire sa propre opinion sur cette question. Donc je t’en prie continue à te faire tes propres théories sur ce personnage !
ps : est-ce nécessaire de souligner que Severus Snape est un de mes personnages préférés ?
Ah tu trouves ? Je pensais que c’était sa mine très enjouée celle-ci…
« Quand est-ce qu’il va tout piger, je me le demande ! »
oh tu t’en doutes sûrement, c’est pas demain la veille ! Une vraie autruche ce Nicholas…
Ton hypothèse sur la malédiction de Mona qui n’aurait pas totalement disparu est très intéressante… Je dirais que tu chauffes
Un grand merci pour ton commentaire
nathalie986 merci beaucoup pour ton commentaire, j’ai beaucoup ri à ta mention de ce pauvre Vladinou !
Et « venger Elisabeth » ! Karl/Kaspar t’en dirait des nouvelles, il ne l’oublie pas non plus cette tâche là ! Mais nous serons tous d’accord je pense sur le fait que « sauver Isobel » est très clairement la plus importante…
« Personne n’échappe aux lois du Labyrinthe Liz »
Oh non ce n’est pas rien… sans cette phrase là… pas d’histoire ! Bravo pour l’avoir relevée en tout cas, tu as maintenant une énigme supplémentaire à résoudre !
Je me suis rendue compte en relisant que l’ordre des scènes n’était effectivement pas clair, je vais y remédier ! Pour te répondre, la scène de Elisabeth et Kaspar se passe trois cents ans avant le temps présent (en gros la période où tout a « commencé ») et celle de Mona et Liz deux cents ans avant le temps présent. Normalement ce chapitre-ci devrait éclaircir un peu tout cela.
Karl est effectivement une réincarnation de Kaspar.
Je suis contente de lire que la petite fête t’ait plu Mais oui il y tient à son Rayon de Soleil ! Un jour il l’avouera à voix haute… on y croit
Vladinou a dû sentir qu’il avait intérêt à se ressaisir s’il ne voulait pas que Mona le fasse brûler vif au soleil dès Nicholas aurait le dos tourné
J’adore Nicholas et Isobel ensemble En plus avec la mise à jour des sentiments, c’est juste… trop mignon Un peu d’amour dans ce monde de brutes non mais !
Encore un grand merci pour ton commentaire et tes compliments !
"LiloulaFée" Bonne année à toi aussi et merci pour ton commentaire
« Remarque tu vas pas tout nous dévoiler »
Remarque extrêmement pertinente, si je puis me permettre… même si je me trouve particulièrement généreuse sur la partie « réponses » aujourd’hui…
C’est marrant ça… Tu es la première à remettre en question le personnage de Mona… Peut-être que ce chapitre t’aidera à y voir un peu plus clair
Sybil commence effectivement à se rendre compte que des êtres ‘humains’ cela ne suit pas toujours le plan que l’on avait décidé pour eux Est-ce une bonne chose ceci dit… à suivre…
INTERLUDE
La porte s’ouvrit brusquement, ni légers coups contre le bois sombre ni bruit de pas, simplement une voix agacée qui vient se cogner contre les murs humides du second sous-sol. « Pourquoi n’êtes-vous pas encore prête ? » jappa-t-elle.
Elle n’avait jamais eu peur de personne, et cela n’allait certainement pas commencer aujourd’hui face un fantôme royal irrité. « La cérémonie est dans plus d’une heure ! »
« Peu importe. Ne soyez pas en retard. »
« Vous ne m’aimez vraiment pas vous hein ? »
« Je ne sais pas qui vous êtes, je ne sais pas d’où vous venez ni ce que vous voulez. Que vous soyez appréciable ou non est la dernière de mes préoccupations. »
« Pourtant nous voulons la même chose toutes les deux. »
« Et quoi donc ? »
« Vaincre Sybil et redonner sa place à Elisabeth. Il faut rétablir l’équilibre du Labyrinthe. »
Elle la vit hésiter, un quart de seconde à peine, peut-être moins. « Vous ne savez pas de quoi vous parlez. » déclara-t-elle finalement d’un ton sec et acéré avant de se retourner, jugeant certainement avoir déjà offert suffisamment de son temps à une cause perdue. « Memento Mori » marmonna-t-elle alors pour se donner du courage. « Pardon ? »
« Elisabeth était la grande soeur que je n’ai jamais eue, d’accord ? Je l’ai vue tomber éperdument amoureuse de vous, par l’Observateur je l’ai même vue mourir pour vous ! Vous… vous étiez un peu mes héroïnes toutes les deux.. »
Isobel referma la porte lentement, la tête baissée, les yeux rivés sur le sol. Elle cherchait ses mots devina-t-elle. « Je… Nous nous connaissions ? » murmura-t-elle finalement presque pour elle-même. « Pas en personne non. Vous étiez la Princesse héritière, et puis lorsque vous avez dû prendre la fuite, j’étais déjà sur mon lit de mort. Attendez… Vous n’avez pas vos souvenirs ? »
« Pas tous non. Je me souviens de qui je suis, de ma femme, du Labyrinthe et de certaines personnes de l’époque, mais la plupart des événements sont très flous.»
« Donc vous ne savez pas non plus ce qu’il s’est passé après votre fuite du château. »
« Non… avant mes rêves d’hier j’ignorais que nous avions dû fuir. C’est absolument ridicule ! Je ne sais même pas pourquoi nous avons fui… »
« Vous étiez promise à un autre. »
« Oui… je me souviens vaguement de cela. Elisabeth nous avait surpris dans la cour, elle avait cru que… que je le choisirais lui. »
« Non vous l’avez choisie elle. C’est pour cela que vous avez fui. » expliqua-t-elle alors que des souvenirs dansaient derrière sa boîte crânienne.
Trois cents ans avant… « Ils vont la marier Mona ! à un Comte de je-ne-sais-où. »
« Mais… c’est impossible ! C’est la gardienne-héritière et tu es son âme-soeur bon sang ! C’est à toi que revienne les clefs du Labyrinthe ! »
« Tu es sourde ou bien ? Elle va se marier à un autre ! Je me contrefiche de ce fichu Labyrinthe ! »
« Que… Qu’allez-vous faire ? »
« Il faut partir. Loin. Le plus loin possible. Nous pourrons nous cacher dans la cabane de ta mère, c’est petit mais nous y tiendrons à trois pour quelques temps, puis… »
« Liz, la coupa-t-elle. Notre anniversaire est dans trois mois… Il faudra peut-être vous débrouiller seules. »
« Tu ne vas pas me dire que tu crois encore à cette malédiction ridicule ! »
« Prétendre qu’elle n’existe pas ne réchauffera pas mon cadavre ! »
« Promets-moi que vous vous marierez. Promets-moi que vous donnerez naissance à la plus magnifique des princesses que ce monde ait jamais connues. Promets-moi qu’on se retrouvera… »
« Je te le promets Mona. Je te le promets. »
« Memento mori. »
« Memento mori » répéta-t-elle.
« Elle a toujours refusé de me raconter ce que vous aviez vécu pendant votre fuite. Je n’ai pas insisté. Elle avait simplement cette liste de noms qu’elle répétait en permanence comme un mantra. Peut-être que si j’avais réussi à lui tenir tête… Si je ne l’avais pas encouragée… »
« Nous nous sommes mariées. Dans cette église d’ailleurs, juste avant que Sybil… Elle aurait dû me laisser partir, et je n’aurais pas dû lui demander l’impossible. Nous avons toutes fait de mauvais choix… »
Sa voix, ses dernières pensées cohérentes, presque tout en elle sembla se briser d’un seul coup. Pour la première fois peut-être, Mona vacillait. « Princesse Isobel, aidez-moi s’il vous plaît… Je suis si terrifiée à l’idée de lui révéler quelque chose qui l’éloignerait encore plus de notre victoire contre Sybil. S’il agissait par pulsion ou si… Il est si différent aujourd’hui… »
« Je sais mon enfant… je sais… » lui chuchotait-elle. « Co…comment faîtes-vous ? » « Je m’accroche à chaque éclaircie, et j’attends patiemment la prochaine… »
Les mains la relâchèrent et elle rouvrit les yeux, il est temps de relever la tête. « Racontez-moi Mona… »
Son voix était faible, son ton suppliant. Derrière les masques, il ne restait plus grand chose de la reine qu’elle était autrefois destinée à devenir.
Elle retint son souffle, Mona raconta.
Trois cents ans avant… La première fois que je vis l’Oracle, je devais avoir trois ans à peine. C’était à la fin de l’automne ou peut-être au début de l’hiver, il faisait froid. Je n’oublierai jamais le timbre roque de sa voix.
« La première fois que nous naissons au monde, notre âme se lie à un destin auquel il nous est à jamais impossible d’échapper. Le tien mon enfant, est aussi grand qu’il est funeste. Tu mourras à plusieurs reprises pour sauver celui d’une autre, et quand le jour viendra, tu renaîtra pour accomplir le tien. » Je crois que soir-là elle m’annonçait déjà la malédiction que Sybil me jetterait par erreur des années plus tard.
C’était la veille de mon anniversaire, je fêtais mes dix ans cette année là, ils me pensaient endormie. Le nom de Sybil fut mentionné à plusieurs reprises, puis les mots : ‘partir’ ‘recherchée’ ‘protéger la gamine’ ’s’enfuir’ virent se cogner contre les parois de ma bulle enchantée.
Un an plus tard, Sybil me retrouvait tout de même.
Et un jour, juste comme ça, elle était là, performant du Elisabeth dans toute sa splendeur. Elle ne repartait pas.
« Bah alors la mioche c’est quoi cette tête ? »
« De quoi je me mêle ! Puis t’as quel âge d’abord ? »
« Seize ans et toi ? »
« Treize. Dans douze ans je serai morte. »
« Au moins t’auras pas le temps d’avoir des cheveux blancs. »
« C’est vraiment ça ta réponse ? »
« Quoi ? Elle est bien, non ? »
« Je suis mourante et tu vas même pas me dire un ‘désolée pour toi’ ? »
« Pourquoi faire ? C’est pas comme si ça allait changer quelque chose. Memento mori. »
« Meto-quoi ? »
« Memento mori. C’est du latin, c’est ma meilleure amie qui me l’a appris. Ca veut dire : ‘souviens toi que tu vas mourir.’ »
« Je trouve ça débile comme phrase moi. »
« C’est parce que tu es débile, gamine. »
« Dis la granduche, je peux être ta meilleure amie moi aussi ? »
Quand Sybil vous a maudite à votre tour, nous nous sommes débrouillées pour vous faire disparaître aux yeux du monde. Peu savaient que vous n’étiez pas réellement morte. Elle est restée longtemps à votre chevet, comme si vous alliez vous réveiller d’un instant à l’autre. Peut-être y serait-elle encore si je ne l’avais pas trainée dehors.
Elle s’était mis en tête de retrouver l’Oracle, alors nous l’avions trouvée. Elisabeth était prête à tout pour vous réveiller. J’avais accouru dans la pièce dès que je l’avais entendue crier, mais il était déjà trop tard, et la voix roque avait résonné une fois encore, inoubliable.
« Ne pleurez pas pour son âme mon enfant. Personne n’enfreint les lois du Labyrinthe sans en payer les conséquences tôt ou tard. Elle vivra une vie de souffrances et de noirceur, mais elle vivra à nouveau. »
Dans cette vie là, je suis morte quelques jours après elle, lors de mon vingt-cinquième anniversaire, avec une seule certitude : nous avions été trahis. Par les noms de sa liste certes, mais pas seulement.
Temps présent… Comme toutes les âmes qui se réincarnent en ayant des histoires inachevées, j’ai retrouvé mes souvenirs de vie antérieure à mes vingt-et-un ans. Le soir même, Vladislaus était là devant, à m’attendre. Il avait un marché à me proposer, Elisabeth n’était plus là et, à part ma dignité peut-être, je n’avais rien à perdre.
Il m’a trahie une seconde fois alors j’ai retrouvé son précieux Nicholas, et je lui ai glissé un mot dans la poche.
Aller à Forgotten Hollow
Retrouver Isobel
Vaincre Sybil à tout prix
La partie commençait.
« Vladislaus a toujours refusé de lui parler du Labyrinthe… » observa-t-elle. « Votre Altesse, vous pensez à la même chose que moi, n’est-ce pas ? »
« Parlez lui du Labyrinthe Mona. Non, en fait… Racontez-lui tout ce que vous savez. »
« Même au sujet de… »
« Non. C’est… entre lui et moi, je suppose. »
« Pourquoi vous ne lui avez jamais dit pour… Elisabeth ? »
« Vous avez vu comment il est. Si je lui avais dit, il ne nous aurait laissé aucune chance. Je suis une menace pour lui… »
« Et… pour Vladislaus ? »
« Vladislaus est un vieil ami. »
« ça c’est le discours officiel, moi c’est la vérité que je vous demande. »
« Comme l’on dit toujours dans une guerre, soldat, 'sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis’ »
« Votre Altesse… Merci. »
« ‘Madame Isobel’ suffira Mona. Bonne chance pour votre cérémonie. »
« Attention, l’amour est une faiblesse Rayon-de-Soleil » osa-t-elle imiter. « Vous oubliez votre place Numéro 5. »
Elle aurait pu parier qu’il y avait un sourire amusé sur le visage d’Isobel.
Lorsqu’elle s’avança dans l’arène, les yeux d’Isobel ne parvenaient à se détacher d’elle. Elle progressait d’un pas assuré, soutenant avec une certaine défiance le regard du grand maître face auquel elle allait devoir s’agenouiller dans un instant à peine. La jeune femme n’avait pas de deuxième forme sombre remarqua-t-elle.
Une paire d’yeux rouge-sang qui vient s’ancrer dans les siens, c’est tout ce qu’il lui fallut pour faire défiler dans l’esprit du grand maître vampire tous les souvenirs qu’elle souhaitait lui dévoiler. « Relevez-vous Mona. Nous avons à discuter vous et moi. »
Chapitre 11: Joyeux anniversaire Amaury!! J'ai hâte de le voir évoluer en tant qu'enfant, même si sa période bambin me manquera beaucoup!
Et bienvenue à futur potentielle héritière mais euh... je rêve ou on a pas son nom?
Interlude: c'est sympa d'en savoir plus sur Mona et ses précédente réincarnations, et rencontre avec Elisabeth. Et j'ai beaucoup aimé cet échange:
« Memento mori. C’est du latin, c’est ma meilleure amie qui me l’a appris. Ca veut dire : ‘souviens toi que tu vas mourir.’ »
« Je trouve ça débile comme phrase moi. »
« C’est parce que tu es débile, gamine. »
« Dis la granduche, je peux être ta meilleure amie moi aussi ? »
Et du coup, peut-être que maintenant Rayon de Soleil arrêtera d'être jalouse de Mona
Merci pour ce récap qui est loin d'être inutile! J'avoue être parfois perdue dans la complexité de l'histoire
Ce chapitre centré sur Mona était très intéressant...j'apprécie de voir que la relation entre Mona et Isobel évolue dans le bon sens,grâce aux souvenirs partagés par Mona.
C'est bien qu'elles soient alliées à présent
Tout d’abord merci d’avoir daté tes différentes scènes, c’est plus facile ainsi de situer les personnages dans le temps.
J'ai mis ce commentaire sous spoiler car c'est peut-être un spoil pour tes lecteurs, je ne sais pas...
J’avais imaginé le labyrinthe comme une sorte de purgatoire, je n’en étais pas loin mais je ne l’avais pas imaginé ainsi. Surtout pas avec cette histoire de nés-mortels. Ceci explique cela et c’est très cohérent. (une super idée). J’en déduis naturellement qu’une partie de l’âme de Nicholas (et de ses disciples, du coup) est donc emprisonnée là-bas.
Je ne pense pas que ce chapitre, que j’ai beaucoup aimé soit à considérer comme hors VDC, bien au contraire puisqu’il met à jour de nombreux questionnements.
Ce chapitre dédicacé à Mona et Elisabeth, et, par extension à Isobel est très fort en émotion, et apporte de nouveaux souvenirs à notre belle Isobel. J'espère qu'elle va pouvoir organiser tout cela dans son esprit et retrouver l'intégralité de sa mémoire.
Le rapprochement entre les deux femmes (Mona et Isobel) est très poignant, tout comme l’histoire de la petite Mona, cette petite fille qui apprend si jeune qu’elle est en sursis. Quel fardeau à porter pour une enfant de cet âge! Et elle est trop mignonne lorsqu’elle dit à Elisabeth « Dis la granduche, je peux être ta meilleure amie moi aussi ? ». J’ai adoré !
Très poignante aussi cette image où l’on voit Elisabeth au chevet d’Isobel. La pose a très bien été choisie.
Bon, Isobel incite Mona à tout révéler à Nicholas, tout sauf « le sujet de... » Quel sujet ? Je sens qu’il va encore falloir attendre pour le savoir.
Et Isobel n’est pas si amie que cela avec Vladi ! Mais ça, je l’avais déjà un peu deviné.
Le dernier screen est superbe et la pose qui va avec aussi : Un seul regard et voilà que tout plein de souvenirs défilent dans la tête de Nicholas. Vivement le prochain chapitre ! J’ai hâte d’entendre cette discussion qu’il va avoir avec Mona.
Non mais j'deviens folle c'est pas possible ! Je lis et je commente pas, et je m'en aperçois deux semaines plus tard Bon, j'ai un peu déserté le forum, j'étais vraiment fatiguée ces dernières semaines, ça explique aussi
Déjà, merci pour le résumé, ça permet de remettre tout bien en place dans ma petite tête Surtout que maintenant que tu as décris plus simplement ce qu'était réellement le Labyrinthe, je vois encore plus le parallèle avec le Paradis, les clefs, Saint-Pierre, toussa Même si je pense qu'il me manque des éléments, c'est évident !
J'aime paaaaaaaaaaaaaaas Snape J'aime beaucoup les personnages qui ont une dualité en eux comme ton Vlad, mais pour moi Snape c'est juste un gamin capricieux (et le fait qu'il ait été bully par James explique mais n'enlève rien au fait qu'il fait des choses que j'estime totalement impardonnables, comme bully aussi un enfant de 11 ans par exemple juste parce qu'il a la même tête que son en*oiré de père ) Mais on peut en parler en privé si tu veux
J'ai encore trop parlé... Passons au chapitre !
Si on avait des doutes quant au fait que Mona est réellement du côté d'Isobel et Nicholas, je dirais qu'on a confirmation dans ce chapitre que oui. Elle va être importante et va probablement pariciper, de quelque façon que ce soit, à la réussite ou à l'échec de l'entreprise de Nicholas. Mais vu qu'elle s'est comparée à Saint-Pierre, je pencherai plutôt pour la réussite... Nicholas a beaucoup de choses à entendre de sa part, et je me demande comment il va prendre tout ça (même si Isobel ne veut pas qu'elle lui donne l'élément clé qui lui permettrait de tout comprendre. Ce qui, apparemment, ferait plus de mal que de bien).
Elisabeth a donc enfreint les lois du Labyrinthe en essayant de sauver Isobel ? Ca s'expliquerait, si Isobel en est prisonnière, même si on ne sait pas exactement comment ni pourquoi... ? Est-ce parce qu'elle a essayé d'échapper à son destin de gardienne-héritière en fuyant avec Elisabeth ?
En tout cas, tout le monde a l'air de savoir que Vlad n'est pas très fiable
Elisabeth et Mona sont proches, ok, elles ont essayé encore et encore de ramener Isobel dans le monde des vivants, en vain. Pas merci, Sybil, hein !
Bon, j'avoue que mis à part cette information, je ne suis pas spécialement plus avancée maintenant Ca fait travailler mes méninges ! Merci pour ce chapitre
Tous Mille fois désolée pour l’attente, j’ai bien cru que je n’arriverai jamais à sortir ce chapitre. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai vraiment eu un mal fou à l’écrire, les scènes ne me parlaient pas, ça ne rendait pas comme je le souhaitais… Puis comme si cela ne suffisait pas j’ai eu un problème de sauvegarde et j’ai perdu tous mes screens… Mais ça y est, j’ai pris mon mal en patience et tout est arrangé ! Bonne lecture et à bientôt, en espérant que je ne galère pas autant avec le prochain !
Ellandan Bambin Amaury me manque déjà aussi. Heureusement j’en ai encore d’autres tout aussi mignons !
Non tu ne rêves son nom n’a pas été donné, mais la réponse est pour tout de suite.
Mona quitte l’église pour la maison de Disciple comme elle a fini sa formation vampirique (rang vampire majeure), donc je trouvais que c’était le bon moment pour en apprendre un peu plus sur son histoire et sa relation avec Elisabeth. Je suis contente que leur échange t’ait plu !
Est-ce que Rayon de Soleil arrêtera d’être jalouse pour autant ? Hum… rien n’est moins sûr !
Merci pour ton commentaire !
Elinoee De rien haha il était en effet nécessaire, je le mettrai à jour de temps en temps, ça ne sera pas de trop… Je suis ravie de lire que tu as aimé ce chapitre ! Mona et Isobel sont finalement deux personnages assez isolés, je trouvais qu’il était effectivement intéressant de les allier… à voir comment tout cela évolue… Merci pour ton commentaire !
nathalie986 je suis rassurée de lire que le fait d’avoir daté les scènes facilite la lecture !
Tu n’étais pas loin du tout en effet puisque le Labyrinthe fonctionne sur le même principe que le Purgatoire, dans le sens où il donne une ‘seconde chance’. Je suis contente que l’idée te plaise. Ta déduction est très juste effectivement…
J’ai considéré ce chapitre hors VDC car il ne fait pas avancer les objectifs pour remplir le challenge en lui-même, mais je suis d’accord il apporte de nouveaux éléments importants pour l’histoire !
Je suis vraiment touchée et ravie de lire ton retour sur ce chapitre. Tu as très bien saisi le poids que Mona a sur les épaules depuis toute petite, et même si c’est secondaire, c’est une facette importante du personnage donc merci de l’avoir souligné. Et surtout merci pour tes compliments
Haha le fameux « sujet de… », hum… il va effectivement falloir un bon bout de temps pour avoir la réponse écrite noir sur blanc mais quelque chose me dit que tu dois bien avoir ta petite idée sur la question… Qu’est-ce qu’il pourrait bien y avoir à cacher entre Isobel et Nicholas ?…
J’espère que tu ne m’en veux pas trop pour le long temps d’attente (surtout que je n’ai pas vraiment retranscrit cette fameuse discussion… oups ?…). Un grand merci pour ton commentaire
Horthak Cela m’arrive régulièrement également, je compatis surtout que j’ai moi aussi été assez peu présente ces dernières semaines…
Ton commentaire sous spoiler m’a beaucoup amusée, tu as raison sur tous les points mais je ne sais pas, je crois que j’aime bien le détester en fait.
Mona est du côté d’Élisabeth c’est certain, de Nicholas… c’est déjà un peu plus complexe. Mais effectivement elle va jouer un rôle important dans tous les cas !
Je te réponds sous spoiler pour la suite car je sais que tu as deviné l’élément en question qui change tout
Les souvenirs de Mona n’auront pas vraiment d’importance pour Nicholas tant que celui-ci ne réalisera pas qu’il s’agit aussi de ses propres souvenirs. Ils seront par contre importants pour résoudre le mystère ‘Isobel’, mais ce n’est clairement pas la priorité de ce cher Nicholas pour le moment . Isobel ne veut pas lui révéler sa véritable identité car « l’amour est une faiblesse », n’est-ce pas ? c’est que Rayon de Soleil a un petit côté Slytherin…
Isobel a été maudite par Sybil !
Comment cela Vlad n’est pas fiable ? Vraiment je ne vois pas du tout de quoi tu parles…
Ha Sybil… elle a pas fini de faire parler d’elle, celle-là. Je suis sûre qu’à force vous allez finir par l’apprécier d’une certaine manière !
Merci à toi pour ton commentaire
CHAPITRE 12
Il pleurait, nota-t-il avec indifférence. Karl, Kaspar, pour lui c’était du pareil au même. Les prières d’Elisabeth étaient claires : ’dans cette vie-ci comme dans les autres, qu’ils payent à jamais.’
Et c’était bien ce qu’il comptait accomplir : les faire payer, les uns après les autres, tous autant qu’ils sont.
Aller à Forgotten Hollow
Retrouver Isobel
Vaincre Sybil à tout prix
Eliminer les noms de la liste
Sauver Isobel
Mona avait passé la nuit dernière à lui raconter ses souvenirs, ses doutes, ses hypothèses aussi. Mais par dessus tout, elle lui avait parlé du Labyrinthe. Le ‘Labyrinthe’… un frisson parcourut sa colonne vertébrale à cette seule pensée. « Le Labyrinthe des âmes se trouve sur les terres royales de Windenburg à trois heures de vol d’ici. Lorsqu’une personne décède son âme apparaît au centre du Labyrinthe, elle devra ensuite en trouver la sortie pour pouvoir se réincarner. Une âme met environ trois siècles pour traverser le Labyrinthe et oublie peu à peu sa vie antérieure au cours de son cheminement. »
« Pourtant vous, vous avez encore vos souvenirs. »
« Exact. Je fais partie des âmes qui ont ce que l’on appelle des ‘histoires inachevées’. Les souvenirs de nos vies antérieures nous sont rendus à nos vingt-un ans, jusqu’à ce que nous parvenions à accomplir notre mission, ou destin si tu préfères. Seulement nous ne nous souvenons pas de tout, uniquement les grandes lignes, les personnes et les événements importants. Certains souvenirs sont parfois très flous. »
« D’après la légende la première Reine de notre royaume a fait pousser le Labyrinthe en une nuit pour accorder une seconde chance aux âmes qui avaient donné leur vie lors de la Grande Rebellion pour lui rendre son trône légitime. Elle fut la première gardienne du Labyrinthe, mais alors que son héritière n’était âgée que de quelques mois, une maladie foudroyante l’emporta. Sur son lit de mort, elle confia les clefs du Labyrinthe à son âme-soeur, une femme si blonde et à la peau si pâle que tout le monde la surnommait ‘l’enfant de la Lune’. Depuis les filles aînées de la famille royale se sont transmis le titre de ‘Gardienne héritière’ de mère en fille, leurs âmes-soeurs à leurs côtés comme secondes gardiennes. Elisabeth et Isobel sont les deux dernières gardiennes du Labyrinthe, ce sont les seules à pouvoir y aller et venir comme elles le souhaitent. »
« Le Labyrinthe est fondé sur un équilibre parfait entre vie et mort, et le rôle des gardiennes est de veiller au maintien de cet équilibre. Celui qui doit mourir, meurt lorsque l’heure est venue de céder sa place à celui qui doit revivre, et celui qui tente d’échapper aux lois du Labyrinthe s’en voit refuser la sortie pour toujours. Tu l’as expérimenté Nicholas, l’immortalité est un fardeaux. Une partie de l’âme des immortels est condamnée à errer sans fin dans le Labyrinthe, n’en trouvant jamais la sortie et laissant un trou béant dans leur existence. Vivre pour l’éternité quand on est né mortel est un sort bien pire que la mort. Personne n’échappe aux lois du Labyrinthe.»
« Elisabeth les a défiées, elle. »
« Et Elisabeth en a payé le prix fort. »
Une présence remua derrière lui, l’arrachant à ses souvenirs. « Qu’allez-vous faire de lui ? » lui demanda-t-il platement. « Le tuer bien entendu, quoi d’autre. »
« Bien entendu… »
« Doutez-vous de moi Vladislaus ? »
« Pas le moins du monde très cher. Je m’étonnais simplement de votre empressement à vous débarrasser de lui sans connaître l’objet de son crime. »
Qu’avaient-ils donc tous à se préoccuper du sort d’un traitre ? Cela le dépassait. Quelque soit son crime, il était coupable, et rien ni personne ne pourrait le sauver.
« Son nom est sur la liste, c’est tout ce qui m’importe. »
Il ne l’avouerait peut-être jamais mais il aimait se réfugier dans la chambre rouge. Un petit être fragile serré tendrement contre sa poitrine, le poids de l’immortalité semblait se faire plus léger sur ses épaules. Il en oubliait tout le reste : son esprit tortueux, la mission, Sybil, l’épée de Damoclès au dessus de la tête de l’insupportable Rayon de Soleil… Il en oubliait presque qu’un jour viendrait où ce nouveau né devrait se battre pour sauver sa peau.
Sa seconde fille, sa petite princesse… Il l’avait nommée Lise. Il savait au fond de lui qu’elle aurait besoin du coeur brave d’Elisabeth pour affronter les épreuves qui les attendaient tous.
« Papa regarde, regarde ! Elle me sourit ! »
« Je vois Amaury. Elle reconnaît son grand frère. »
« Elle est si petite… Regarde ! Ses orteils sont tout minuscules ! »
« Elle grandira. Toi aussi tu étais tout petit quand tu es né. »
« Même Camille ? »
« Oui, Camille aussi. »
« Moi quand je serai grand je serai musicien, tu crois que Lise voudra ça aussi ? »
« Peut-être. Vous avez le temps avant d’être grands, mes enfants. Ne soyez pas trop pressés, vous avez le temps…»
Les entrainements de Numéro 6 étaient très prometteurs. Numéro 3 était une combattante et un mentor remarquable, former les nouveaux disciples était presque devenu sa mission à plein temps. Elle avait toujours eu quelque chose de plus déterminé que les autres dans le regard, il la surveillait de près.
« Numéro 4, un moment. »
« Oui, Maître. »
« Comment se passe l’emménagement de Mona chez les Disciples ? »
« Très bien Maître. Elle ne quitte pas le manoir, pas même pour chasser. Elle s’entraîne parfois au combat avec Numéro 1, puis passe le reste du temps à lire. Nous ne la voyons pas beaucoup. »
« Bien Numéro 4, vous pouvez retourner à l’entrainement. »
Mona avait rejoint le Manoir des Disciples le lendemain de la Cérémonie comme le voulait le protocole. Derrière les grilles, il lui avait semblé se dresser sa nouvelle prison. Elle n’était pas comme eux.
Une nuit elle était tombée nez-à-nez avec Numéro 3 dans le couloir. Elle connaissait son prénom à présent, Nobu le lui avait dit dans une confidence, mais elle voulait l’entendre de sa bouche à elle. « Bonsoir. Comment vous appelez-vous ? »
Comme d’habitude, la grande femme à l’air hautain qui la fascinait la dépassa sans daigner lui adresser ne serait-ce qu’un regard. Et cette nuit là, elle perdit patience. « Eh ! Je vous ai posé une question. Vous pourriez avoir la décence de me répondre ! »
Contre toute attente, elle fit volteface. « Vous n’avez pas de deuxième forme sombre, votre esprit n’est pas un vaste trou noir dépourvu du moindre souvenir, vous n’êtes pas réduite à chasser pour vous nourrir comme un vulgaire animal, vous n’êtes pas comme nous. Chérissez bien le vôtre, Mona, mon prénom à moi est mort il y a plus de dix ans. »
Patrick, Patoche, Numéro 1 avait assisté à la scène depuis la cage d’escalier. Il avait été le tout premier disciple de la mort presque dix-sept ans auparavant, et le douloureux sentiment d’absence qui transperçait sa poitrine n’avait cessé de grossir depuis. Il y avait des soirs plus difficiles que d’autres, la plupart du temps la douleur restait soutenable. « Numéro 3 n’a pas tort tu sais, petite. Nos prénoms d’autrefois n’ont plus vraiment de sens aujourd’hui. »
« Et bien choisissez en un autre. Camille est bien le fils de sa mère tiens ! »
« Il ne l’a jamais rencontrée pourtant. Le Maître a formellement interdit tout contact entre ses enfants et leurs génitrices. »
« L’amour est une faiblesse, n’est-ce pas ? »
« Quelque chose comme ça oui. Puis le Maître ne peut pas se permettre de risquer l’accomplissement de la prophétie à cause d’une mère trop protectrice. »
« Comment ça ? »
Même si elle en connaissait déjà une bonne partie, il lui raconta tout le récit depuis le début : la prophétie retrouvée chez Vladislaus, l’armée des dix-sept invincibles à reformer pour vaincre Sybil, le rôle des disciples ainsi que celui des héritiers… « L’héritier vainqueur de ses cinq frères et soeurs, répéta-t-elle. Il… Il va les forcer à s’entretuer ? Ses propres enfants ! »
« Il les a mis au monde pour cette raison précise. »
« Mais c’est de la folie ! »
« Un simple sacrifice nécessaire. »
« Comment Isobel a-t-elle pu laisser faire une chose pareille ? » s’énerva-t-elle. « Son Altesse Isobel ne doit jamais savoir, Mona. Jamais. Il faut vaincre Sybil. »
Elle ne parvenait pas à y croire. Il avait fait d’eux des soldats, des soldats redoutables et disciplinés qui obéissaient à leur Maître au doigt et à l’oeil sans poser de question. Il était déjà trop tard pour sauver son âme, réalisa-t-elle. « Il faut vaincre Sybil. » répéta-t-elle finalement, résignée.
« Alors comment la trouvez-vous ? »
« Patrick* a encore une fois fait un travail remarquable. Les enfants vont adorer. »
« Je le pense également. »
« Il est encore temps de tout arrêter Nicholas. Nous pourrions nous enfuir. »
« Elisabeth s’est enfuie avec vous, regardez où est-ce que cela vous a menées. J’irai jusqu’au bout Rayon de Soleil, je vous vengerai. Et quand la mission sera terminée, vous serez sauvée. »
« Et si je ne voulais pas être sauvée ? Et si je préférais céder ma vie cent fois pour sauver les leurs ?»
« Je ne crois pas vous avoir demandé votre avis. L’amour est une faiblesse, Rayon de Soleil. »
« Vous êtes un idiot, Ombre de la nuit. »
Numéro 2 était venu le trouver en pleine partie de chasse pour l’informer que Vladislaus l’attendait à son manoir. Il avait dû laisser la proie qu’il guettait depuis plusieurs minutes s’échapper et il avait soif, le Comte avait intérêt à avoir une bonne excuse s’il ne voulait pas passer un mauvais quart d’heure. « Vladislaus, vous vouliez me voir. »
« Oui mon ami, j’ai cette chère Marina Muller ici présente à vous présenter. Il m’est apparu que vous pourriez faire affaire. »
Marina Muller était une enseignante d’une quarantaine d’années. Le mois dernier, tous les docteurs les plus réputés du pays l’avaient déclarée atteinte d’une maladie dégénérative foudroyante et intraitable. Elle refusait de finir ses jours ainsi, elle refusait de finir ses jours tout court à vrai dire. S’il la transformait, elle serait ravie de se charger de l’éducation de ses enfants à condition de retrouver la liberté une fois la mission contre Sybil accomplie.
Camille était déjà grand, il manquait de temps, il accepta : à la prochaine pleine lune Marina Muller deviendrait son Numéro 8.
Camille prenait son rôle de grand frère ainé très au sérieux. Il fallait qu’il se montre responsable, que ses frères et soeurs puissent s’appuyer sur lui au besoin, il l’avait lu dans un bouquin. Oui, il donnerait le bon exemple, le meilleur exemple qui soit même. « Non Diane, pas celui-là. Le numéro 1, c’est une grande barre droite. Tu le vois ? »
« C’lui là ! »
« Oui bravo, c’est très bien Diane. Le numéro 3 maintenant. »
« P’us envie. D’ane jouer po’pées. »
« Trouve le numéro 3 et après tu pourras jouer aux poupées avec Amaury, d’accord ? Ce n’est pas compliqué, promis. »
Les semaines défilaient et il avait repoussé ce moment déjà bien trop longtemps. Il était plus que temps que Kaspar Wood quitte à nouveau le monde des vivants et paye ses dettes.
Avant même que le traitre n’ait le temps de cligner des yeux, il l’agrippait fermement, ses canines meurtrières plongées dans son cou. Les forces de Kaspar le quittaient lentement, il parvenait de moins à moins à se débattre, mais un flash lui fit soudainement perdre prise.
Trois cents ans avant…
Kaspar Wood se tenait là, la tête baissée, rouge de honte, face à une Sybil plus en colère que jamais. « Je croyais que vous les aviez retrouvées misérable moins que rien ! »
« Je vous jure ma Reine, elles étaient juste là. Elles ne doivent pas être très loin… Pitié ne me faites pas de mal… »
En arrière-plan, deux jeunes femmes s’enfonçaient dans les bois le plus vite possible. Ni l’une ni l’autre ne se retourna.
Il l’agrippa plus fermement encore. Le souffle erratique, enragé, il hésitait. Les paroles de Vladislaus et de Mona résonnaient en boucle dans sa tête : ‘Ce sort là est pire que la mort…’ « Tu les as trahies… Elles n’avaient plus personne et tu les as trahies pour être dans les bonnes grâces d’une sorcière… »
« Quoi ? Non par pitié ! Pitié ne me faites pas de mal… »
« Comme c’est ironique… Je me demande si Sybil a montré plus de clémence que moi à ton égard… Tu es encore là, donc je suppose que oui. »
Ses canines transpercèrent son cou à nouveau, mais cette fois-ci elles y déversèrent un poison incurable. « Te tuer ne serait que t’offrir la possibilité de revivre. Non le sort que je te réserve est bien pire que la mort. Ton âme sera à jamais prisonnière du Labyrinthe, et tu passeras l’éternité à servir ton Maître dans la souffrance. »
Il la trouva dans sa chambre quelques heures avant qu’elle ne disparaisse pour trois jours comme chaque année. Il redoutait toujours ce moment, sans doute plus qu’il ne le devrait. « Vous ne semblez pas heureuse. Je vous ai vengées pourtant. »
« De quelle vengeance parlez-vous exactement ? L’homme que vous avez transformé aujourd’hui n’est plus le Kaspar d’il y a trois cents ans. Cet homme là est innocent, Nicholas. »
« Son nom est sur la liste. Vous êtes faible, Rayon de Soleil. »
« Et vous, vous ne l’êtes pas assez. Vous savez quel jour nous sommes, n’est-ce pas ? »
« Oui. »
« Je serai de retour à minuit, à la fin du troisième jour. Embrassez les enfants pour moi, voulez-vous. »
« Je n’y manquerai pas. »
Il était resté à ses côtés jusqu’à ce qu’il ne reste plus que lui dans cette pièce trop vide. Ils n’avaient pas parlé davantage, il savait qu’elle n’aimait pas ça, pas quand il-ne-savait-trop-quoi exactement l’attendait de l’autre côté. Elle avait toujours refusé de lui raconter, il n’avait pas insisté. Peut-être aurait-il dû. Peu importe, il était trop tard à présent.
« Tu avais raison Vladislaus, cette petite a un avenir hors du commun devant elle. »
« J’ai tout de suite senti qu’elle était différente de ses frères et soeur. Qu’avez-vous en tête ? »
« Elle fera une Tour remarquable, j’en suis certaine. »
A suivre...
*Cette salle de classe n'est pas du tout l'oeuvre de Patrick en fait, mais de la merveilleuse @nathalie986 que vous pouvez retrouver sur sa galerie (Encore merci à toi ) Si vous ne l'avez pas encore fait, allez découvrir son VDC ! (ici)
Et bien, encore un chouette chapitre ! Et qui nous éclaire davantage quant au labyrinthe. Merci Mona!
Mona... différente des autres car elle a ses souvenirs... Une bien triste vie pour ces vampires "numérotés". Ils ont quand même l'air de souffrir beaucoup de leur condition... Mais pourtant, ils sont toujours fidèles à Nicholas, quoi qu'il arrive.
Les deux petits garçons sont adorables avec leurs plus jeunes sœurs même si Camille prend ça davantage comme un rôle que comme un amusement. Et qu'il le fait avec le même caractère autoritaire que Papa !
Bon Karl a payé pour la trahison de Kaspar. Tant pis pour lui ! Voilà une bonne chose de faite
Mais que va faire Isobel pendant trois jours ? 🤔
Et Sybil ? ça commence à être agaçant de la voir se faufiler dans le manoir comme dans un moulin ! Et avec l'accord de Vlad, en plus ! Ah oui, mais ça m'énerve vraiment. Lâche donc la petite Lise ! Elle ne va pas l'emmener, j'espère
Une tour ? Serions nous sur un gigantesque jeu d'échecs ?
Merci pour ton gentil compliment. La salle de classe rend beaucoup mieux avec les couleurs sombres que tu lui as données. J'ai dans l'idée que la charmante Marina Muller va devenir l'institutrice des enfants
Argh,Sybil qui tient bébé Lise dans ses bras,ça fait drôlement peur... une tour,carrément. Ca promet!
Je ne comprends pas la position de Vlad dans tout ça,un sacré mystère cet homme...
Un autre truc que je ne comprends pas,c'est que Nicholas aime tant ses enfants mais que l'idée de les sacrifier ne le fait pas douter un seul instant...du moins en apparence.
J'ai beaucoup aimé l'histoire du labyrinthe des âmes;avec ses esprits qui y errent pendant un siècle jusqu'à leur résurrection
Elisabeth et Mona en sont donc les dernières gardiennes,mais qu'est-ce que Sybil a contre ça..?
Mona est à présent une habitante du "pavillon des disciples" mais vu l'ambiance elle doit s'y senti bien seule!
C'est vrai que ces vampires numérotés ont un triste sort,mais je n'imaginais pas jusqu'à présent à quel point ils en étaient conscients,surtout numéro 3... je ne sens qu'elle n'a pas fini de faire parler d'elle celle-ci,d'ailleurs
Ce qui est bien d'avoir manqué plusieurs mises à jour, c'est que ça en fait plein d'un coup à rattraper
Je viens de me régaler à lire les derniers chapitres. Je suis trop heureuse de l'apparition de Mona... que Sybil aurait pris pour l'enfant de la lune, c'est ça ? Alors qu'en réalité il s'agit d'Elisabeth ? Mais Elisabeth était brune non ? Or je sens bien que l'enfant de la lune doit être blond... Bon, ça restera un mystère pour le moment.
J'ai dit que j'adorais Mona ? Son personnage mais aussi et surtout toutes les réponses (et les nouvelles questions) qu'elle apporte. Notamment... Vlad, il est amoureux de Sybil, hein ? C'est pour ça que qu'elle l'a épargné et qu'il est embêté. Il est avec elle mais il aimerait bien que ça ne tourne pas à nouveau mal pour Isobel et Elisabeth.
Je me suis interrogée sur le "promis" d'Isobel. Je me suis demandée à un moment si ça pouvait être Sybil (raison pour laquelle elle ne serait pas contente que les filles se soient enfuies) mais il est mentionné que c'est un promis je crois et non une promise.
Autre idée : Sybil est la mère d'Isobel, rapport au fait qu'elle a été appelée "Reine"... mais j'y crois moyen...
Non pour revenir sur le promis d'Isobel, Elisabeth dit à Mona qu'elle va être mariée à un comte... genre Vladinou ? x)
J'ai hâte de connaître la suite. Merci de nous partager cette histoire formidable, j'aime vraiment beaucoup !
PS : Camille, Amaury et Diane sont vraiment trop choux (Et je suis sûre que Lise le sera aussi.)
Réponses
Ca doit être quand même terrible pour lui,et rageant,d'être le seul à ne pas comprendre tout ce qui se passe au milieu de ce groupe "d'initiés" (Vlad,Mona,"Rayon de Soleil")... Il y a de quoi être nerveux
Je suis contente qu'une deuxième petite héritière naisse! les voilà quatre,avec un parfait équilibre fille-garçon
Tes poses d'accouchement sont d'un réalisme saisissant...brr,c'est toujours aussi glauque de voir ces pauvres femmes donner naissance dans ces conditions,entourées de vampires
Karl semble avoir un lourd passif...quel mauvais coup a-t-il fait à Elizabeth,je me le demande... (enfin lui,ou son ancêtre,ou une incarnation précédente? j'avoue que je m'y perds un peu
Je suis contente de voir que je n'ai pas été dans la surinterprétation pour Saint-Pierre, mais c'est pareil du coup, qu'est-ce que signifie "donner les clefs du Paradis" dans ce cas-ci ?
Vlad et Nicholas ont finalement une conversation un peu... mouvementée. Ils ne sont pas sur la même longueur d'ondes, mais j'ai moins l'impression que Vlad a de véritables mauvaises intentions... ? Mona semble persuadée que oui, si j'en crois sa méfiance, et c'est vrai que j'ai un peu envie de me fier à elle comme elle a encore ses souvenirs d'avant, mais les réactions de Vlad me font me poser des questions... !
Et cet homme, Kaspar/Karl, qui est-ce ?? Je suis perdue ! (et quelque chose me dit que c'est ce que tu veux
Une nouvelle petite vampire est née, et le moins qu'on puisse dire, c'est que Vlad n'est pas hyper ravi !
Nicholas et Isobel se rapprochent encore
Et encore un point sur Mona qui est... différente des autres. En quoi ? Mis à part qu'elle est un apôtre de Jésus bien sûr
Studio
Legacy : Renaître de ses cendres (en pause)
100 bébés : Un commencement très... inattendu (en pause)
NSBC : On Gathering Rainbow Berries
Père Castor : Et si on recommançait ?
Perdu sur l'île : Lune de miel
"Vaincre Sybil" et "sauver Isobel" voilà deux tâches bien importantes pour Nicholas, et qu'il n'oublie jamais.
Une phrase m'a interpellée, ce n'est peut-être rien mais... "Personne n’échappe aux lois du Labyrinthe, Liz" Euh ? Elisabeth serait-elle encore coincée dans le labyrinthe ? En fait, j'ai un doute car je ne sais pas dans quel ordre se jouent les deux scènes: celle de Mona et Liz, et celle de Nicholas, Elisabeth et Kaspar.... Bon, j'espère que tu as compris ce que j'ai voulu dire car je ne suis pas très claire, je le sens
En parlant de Kaspar, ou plutôt Karl puisque c'est lui qui se trouve trouve face à Nicholas à l'instant présent, qu'est-il advenu de lui ? Et est-ce réellement Karl ou une réincarnation de Kaspar ? (il est beaucoup question de réincarnation dans ton VDC alors je m'interroge
Alors ça y est, Amaury a rattrapé son grand frère et nous avons deux petits garçons dans la crypte ! J'ai beaucoup aimé sa fête d'anniversaire, moi, même si Nicholas est agacé par toute cette ambiance joyeuse ! et j'ai adoré sa petite réplique : "Toujours compter sur un insupportable Rayon de Soleil pour vous aider à régler vos problèmes". Excellent, ça m'a bien fait rire ! En tous cas, il peut dire ce qu'il veut, il y tient à son Rayon de Soleil !
Bon, voilà que le quatrième héritier a pointé le bout de son nez ! Ou plutôt l'héritière. Tic, tac... Tic, tac... L'affrontement approche... et Mona a l'air de se faire une joie de le rappeler à Vladislaus, notre Vladinou, qui, soit dit en passant, s'est ressaisi. Fini la déprime, le voilà coiffé et habillé, ouf ! J'ai failli avoir peur
J'adore la capture de Nicholas posant son front sur celui d'Isobel. L'image est vraiment très belle
Quant au dernier screen et au commentaire qui l'accompagne, il me fait froid dans le dos...
Ce chapitre était encore rondement mené : un récit prenant, de belles captures et un travail énorme sur les poses. J'ai adoré le lire
Moi aussi j'ai déconnecté durant la période des fêtes, résultat j'ai pris du retard dans ton histoire.
Du coup il s'en passé des choses.
Pour commencer le combat avec Vladi a montré que Nicholas était bien supérieur à son Maitre. Les deux y ont laissé des plumes, même si tout n'est pas réglé.
Les enfants poussent bien, de nouveaux naissent. Heureusement que Rayon de soleil est là pour s'occuper d'eux.
D'ailleurs il y a "du progrès" entre Nicholas et Rayon de Soleil. Enfin je sais pas si on peut appeler ça du progrès mais disons que c'est moins tendu entre ces deux là. Parce que les cachoteries continuent (remarque tu vas pas tout nous dévoiler).
Mona/Numéro 5... je suis dubitative à son propos. Elle cache des trucs mais Nicholas la transforme... elle l'aide mais donne l'impression de retourner sa veste... c'est flou dans mon cerveau.
Par contre Sibyl commence à voir rouge et tant mieux ^^
Not so Berry Challenge: ** Vis nos Vies de Berry en Couleurs ** (en cours)
Elinoee La position de Nicholas n’est effectivement pas évidente… Rayon de Soleil ne sait finalement pas grand chose de plus que lui, et même si elle a ses souvenirs Mona ignore également beaucoup d’éléments. Puis Vlad, et bien… c’est Vlad
Oui je suis très contente également pour l’équilibre parfait, ce serait chouette de l’avoir également pour les deux petits derniers.
Désolée pour le côté glauque haha
Karl est la réincarnation de Kaspar
Horthak Quelque chose me dit que tu vas avoir quelques réponses à tes questions sur le lien entre Mona et Elisabeth juste ci-dessous…
Sans mauvais jeu de mots… l’énigme autour de « Saint-Pierre » c’est la clef de toute l’histoire ou presque… tu te doutes donc bien que je vais me faire une joie de te laisser te dépatouiller avec cela.
Je te réponds en spoiler pour Vlad
ps : est-ce nécessaire de souligner que Severus Snape est un de mes personnages préférés ?
Ton hypothèse sur la malédiction de Mona qui n’aurait pas totalement disparu est très intéressante… Je dirais que tu chauffes
Un grand merci pour ton commentaire
nathalie986 merci beaucoup pour ton commentaire, j’ai beaucoup ri à ta mention de ce pauvre Vladinou !
Et « venger Elisabeth » ! Karl/Kaspar t’en dirait des nouvelles, il ne l’oublie pas non plus cette tâche là !
Je me suis rendue compte en relisant que l’ordre des scènes n’était effectivement pas clair, je vais y remédier ! Pour te répondre, la scène de Elisabeth et Kaspar se passe trois cents ans avant le temps présent (en gros la période où tout a « commencé ») et celle de Mona et Liz deux cents ans avant le temps présent. Normalement ce chapitre-ci devrait éclaircir un peu tout cela.
Karl est effectivement une réincarnation de Kaspar.
Je suis contente de lire que la petite fête t’ait plu
Vladinou a dû sentir qu’il avait intérêt à se ressaisir s’il ne voulait pas que Mona le fasse brûler vif au soleil dès Nicholas aurait le dos tourné
J’adore Nicholas et Isobel ensemble
Encore un grand merci pour ton commentaire et tes compliments !
"LiloulaFée" Bonne année à toi aussi et merci pour ton commentaire
C’est marrant ça… Tu es la première à remettre en question le personnage de Mona…
Sybil commence effectivement à se rendre compte que des êtres ‘humains’ cela ne suit pas toujours le plan que l’on avait décidé pour eux
La porte s’ouvrit brusquement, ni légers coups contre le bois sombre ni bruit de pas, simplement une voix agacée qui vient se cogner contre les murs humides du second sous-sol.
« Pourquoi n’êtes-vous pas encore prête ? » jappa-t-elle.
Elle n’avait jamais eu peur de personne, et cela n’allait certainement pas commencer aujourd’hui face un fantôme royal irrité.
« La cérémonie est dans plus d’une heure ! »
« Peu importe. Ne soyez pas en retard. »
« Vous ne m’aimez vraiment pas vous hein ? »
« Je ne sais pas qui vous êtes, je ne sais pas d’où vous venez ni ce que vous voulez. Que vous soyez appréciable ou non est la dernière de mes préoccupations. »
« Pourtant nous voulons la même chose toutes les deux. »
« Et quoi donc ? »
« Vaincre Sybil et redonner sa place à Elisabeth. Il faut rétablir l’équilibre du Labyrinthe. »
Elle la vit hésiter, un quart de seconde à peine, peut-être moins.
« Vous ne savez pas de quoi vous parlez. » déclara-t-elle finalement d’un ton sec et acéré avant de se retourner, jugeant certainement avoir déjà offert suffisamment de son temps à une cause perdue.
« Memento Mori » marmonna-t-elle alors pour se donner du courage.
« Pardon ? »
« Elisabeth était la grande soeur que je n’ai jamais eue, d’accord ? Je l’ai vue tomber éperdument amoureuse de vous, par l’Observateur je l’ai même vue mourir pour vous ! Vous… vous étiez un peu mes héroïnes toutes les deux.. »
Isobel referma la porte lentement, la tête baissée, les yeux rivés sur le sol. Elle cherchait ses mots devina-t-elle.
« Je… Nous nous connaissions ? » murmura-t-elle finalement presque pour elle-même.
« Pas en personne non. Vous étiez la Princesse héritière, et puis lorsque vous avez dû prendre la fuite, j’étais déjà sur mon lit de mort. Attendez… Vous n’avez pas vos souvenirs ? »
« Pas tous non. Je me souviens de qui je suis, de ma femme, du Labyrinthe et de certaines personnes de l’époque, mais la plupart des événements sont très flous.»
« Donc vous ne savez pas non plus ce qu’il s’est passé après votre fuite du château. »
« Non… avant mes rêves d’hier j’ignorais que nous avions dû fuir. C’est absolument ridicule ! Je ne sais même pas pourquoi nous avons fui… »
« Vous étiez promise à un autre. »
« Oui… je me souviens vaguement de cela. Elisabeth nous avait surpris dans la cour, elle avait cru que… que je le choisirais lui. »
« Non vous l’avez choisie elle. C’est pour cela que vous avez fui. » expliqua-t-elle alors que des souvenirs dansaient derrière sa boîte crânienne.
Trois cents ans avant…
« Ils vont la marier Mona ! à un Comte de je-ne-sais-où. »
« Mais… c’est impossible ! C’est la gardienne-héritière et tu es son âme-soeur bon sang ! C’est à toi que revienne les clefs du Labyrinthe ! »
« Tu es sourde ou bien ? Elle va se marier à un autre ! Je me contrefiche de ce fichu Labyrinthe ! »
« Que… Qu’allez-vous faire ? »
« Il faut partir. Loin. Le plus loin possible. Nous pourrons nous cacher dans la cabane de ta mère, c’est petit mais nous y tiendrons à trois pour quelques temps, puis… »
« Liz, la coupa-t-elle. Notre anniversaire est dans trois mois… Il faudra peut-être vous débrouiller seules. »
« Tu ne vas pas me dire que tu crois encore à cette malédiction ridicule ! »
« Prétendre qu’elle n’existe pas ne réchauffera pas mon cadavre ! »
« Promets-moi que vous vous marierez. Promets-moi que vous donnerez naissance à la plus magnifique des princesses que ce monde ait jamais connues. Promets-moi qu’on se retrouvera… »
« Je te le promets Mona. Je te le promets. »
« Memento mori. »
« Memento mori » répéta-t-elle.
« Elle a toujours refusé de me raconter ce que vous aviez vécu pendant votre fuite. Je n’ai pas insisté. Elle avait simplement cette liste de noms qu’elle répétait en permanence comme un mantra. Peut-être que si j’avais réussi à lui tenir tête… Si je ne l’avais pas encouragée… »
« Nous nous sommes mariées. Dans cette église d’ailleurs, juste avant que Sybil… Elle aurait dû me laisser partir, et je n’aurais pas dû lui demander l’impossible. Nous avons toutes fait de mauvais choix… »
Sa voix, ses dernières pensées cohérentes, presque tout en elle sembla se briser d’un seul coup. Pour la première fois peut-être, Mona vacillait.
« Princesse Isobel, aidez-moi s’il vous plaît… Je suis si terrifiée à l’idée de lui révéler quelque chose qui l’éloignerait encore plus de notre victoire contre Sybil. S’il agissait par pulsion ou si… Il est si différent aujourd’hui… »
« Je sais mon enfant… je sais… » lui chuchotait-elle.
« Co…comment faîtes-vous ? »
« Je m’accroche à chaque éclaircie, et j’attends patiemment la prochaine… »
Les mains la relâchèrent et elle rouvrit les yeux, il est temps de relever la tête.
« Racontez-moi Mona… »
Son voix était faible, son ton suppliant. Derrière les masques, il ne restait plus grand chose de la reine qu’elle était autrefois destinée à devenir.
Elle retint son souffle, Mona raconta.
Trois cents ans avant…
La première fois que je vis l’Oracle, je devais avoir trois ans à peine. C’était à la fin de l’automne ou peut-être au début de l’hiver, il faisait froid. Je n’oublierai jamais le timbre roque de sa voix.
« La première fois que nous naissons au monde, notre âme se lie à un destin auquel il nous est à jamais impossible d’échapper. Le tien mon enfant, est aussi grand qu’il est funeste. Tu mourras à plusieurs reprises pour sauver celui d’une autre, et quand le jour viendra, tu renaîtra pour accomplir le tien. »
Je crois que soir-là elle m’annonçait déjà la malédiction que Sybil me jetterait par erreur des années plus tard.
C’était la veille de mon anniversaire, je fêtais mes dix ans cette année là, ils me pensaient endormie. Le nom de Sybil fut mentionné à plusieurs reprises, puis les mots : ‘partir’ ‘recherchée’ ‘protéger la gamine’ ’s’enfuir’ virent se cogner contre les parois de ma bulle enchantée.
Un an plus tard, Sybil me retrouvait tout de même.
Et un jour, juste comme ça, elle était là, performant du Elisabeth dans toute sa splendeur. Elle ne repartait pas.
« Bah alors la mioche c’est quoi cette tête ? »
« De quoi je me mêle ! Puis t’as quel âge d’abord ? »
« Seize ans et toi ? »
« Treize. Dans douze ans je serai morte. »
« Au moins t’auras pas le temps d’avoir des cheveux blancs. »
« C’est vraiment ça ta réponse ? »
« Quoi ? Elle est bien, non ? »
« Je suis mourante et tu vas même pas me dire un ‘désolée pour toi’ ? »
« Pourquoi faire ? C’est pas comme si ça allait changer quelque chose. Memento mori. »
« Meto-quoi ? »
« Memento mori. C’est du latin, c’est ma meilleure amie qui me l’a appris. Ca veut dire : ‘souviens toi que tu vas mourir.’ »
« Je trouve ça débile comme phrase moi. »
« C’est parce que tu es débile, gamine. »
« Dis la granduche, je peux être ta meilleure amie moi aussi ? »
Quand Sybil vous a maudite à votre tour, nous nous sommes débrouillées pour vous faire disparaître aux yeux du monde. Peu savaient que vous n’étiez pas réellement morte. Elle est restée longtemps à votre chevet, comme si vous alliez vous réveiller d’un instant à l’autre. Peut-être y serait-elle encore si je ne l’avais pas trainée dehors.
Elle s’était mis en tête de retrouver l’Oracle, alors nous l’avions trouvée. Elisabeth était prête à tout pour vous réveiller. J’avais accouru dans la pièce dès que je l’avais entendue crier, mais il était déjà trop tard, et la voix roque avait résonné une fois encore, inoubliable.
« Ne pleurez pas pour son âme mon enfant. Personne n’enfreint les lois du Labyrinthe sans en payer les conséquences tôt ou tard. Elle vivra une vie de souffrances et de noirceur, mais elle vivra à nouveau. »
Dans cette vie là, je suis morte quelques jours après elle, lors de mon vingt-cinquième anniversaire, avec une seule certitude : nous avions été trahis. Par les noms de sa liste certes, mais pas seulement.
Temps présent…
Comme toutes les âmes qui se réincarnent en ayant des histoires inachevées, j’ai retrouvé mes souvenirs de vie antérieure à mes vingt-et-un ans. Le soir même, Vladislaus était là devant, à m’attendre. Il avait un marché à me proposer, Elisabeth n’était plus là et, à part ma dignité peut-être, je n’avais rien à perdre.
Il m’a trahie une seconde fois alors j’ai retrouvé son précieux Nicholas, et je lui ai glissé un mot dans la poche.
- Aller à Forgotten Hollow
- Retrouver Isobel
- Vaincre Sybil à tout prix
La partie commençait.« Vladislaus a toujours refusé de lui parler du Labyrinthe… » observa-t-elle.
« Votre Altesse, vous pensez à la même chose que moi, n’est-ce pas ? »
« Parlez lui du Labyrinthe Mona. Non, en fait… Racontez-lui tout ce que vous savez. »
« Même au sujet de… »
« Non. C’est… entre lui et moi, je suppose. »
« Pourquoi vous ne lui avez jamais dit pour… Elisabeth ? »
« Vous avez vu comment il est. Si je lui avais dit, il ne nous aurait laissé aucune chance. Je suis une menace pour lui… »
« Et… pour Vladislaus ? »
« Vladislaus est un vieil ami. »
« ça c’est le discours officiel, moi c’est la vérité que je vous demande. »
« Comme l’on dit toujours dans une guerre, soldat, 'sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis’ »
« Votre Altesse… Merci. »
« ‘Madame Isobel’ suffira Mona. Bonne chance pour votre cérémonie. »
« Attention, l’amour est une faiblesse Rayon-de-Soleil » osa-t-elle imiter.
« Vous oubliez votre place Numéro 5. »
Elle aurait pu parier qu’il y avait un sourire amusé sur le visage d’Isobel.
Lorsqu’elle s’avança dans l’arène, les yeux d’Isobel ne parvenaient à se détacher d’elle. Elle progressait d’un pas assuré, soutenant avec une certaine défiance le regard du grand maître face auquel elle allait devoir s’agenouiller dans un instant à peine. La jeune femme n’avait pas de deuxième forme sombre remarqua-t-elle.
Une paire d’yeux rouge-sang qui vient s’ancrer dans les siens, c’est tout ce qu’il lui fallut pour faire défiler dans l’esprit du grand maître vampire tous les souvenirs qu’elle souhaitait lui dévoiler.
« Relevez-vous Mona. Nous avons à discuter vous et moi. »
A suivre...
Et bienvenue à futur potentielle héritière mais euh... je rêve ou on a pas son nom?
Interlude: c'est sympa d'en savoir plus sur Mona et ses précédente réincarnations, et rencontre avec Elisabeth. Et j'ai beaucoup aimé cet échange: Et du coup, peut-être que maintenant Rayon de Soleil arrêtera d'être jalouse de Mona
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Ce chapitre centré sur Mona était très intéressant...j'apprécie de voir que la relation entre Mona et Isobel évolue dans le bon sens,grâce aux souvenirs partagés par Mona.
C'est bien qu'elles soient alliées à présent
J'ai mis ce commentaire sous spoiler car c'est peut-être un spoil pour tes lecteurs, je ne sais pas...
Je ne pense pas que ce chapitre, que j’ai beaucoup aimé soit à considérer comme hors VDC, bien au contraire puisqu’il met à jour de nombreux questionnements.
Ce chapitre dédicacé à Mona et Elisabeth, et, par extension à Isobel est très fort en émotion, et apporte de nouveaux souvenirs à notre belle Isobel. J'espère qu'elle va pouvoir organiser tout cela dans son esprit et retrouver l'intégralité de sa mémoire.
Le rapprochement entre les deux femmes (Mona et Isobel) est très poignant, tout comme l’histoire de la petite Mona, cette petite fille qui apprend si jeune qu’elle est en sursis. Quel fardeau à porter pour une enfant de cet âge! Et elle est trop mignonne lorsqu’elle dit à Elisabeth « Dis la granduche, je peux être ta meilleure amie moi aussi ? ». J’ai adoré !
Très poignante aussi cette image où l’on voit Elisabeth au chevet d’Isobel. La pose a très bien été choisie.
Bon, Isobel incite Mona à tout révéler à Nicholas, tout sauf « le sujet de... » Quel sujet ? Je sens qu’il va encore falloir attendre pour le savoir.
Et Isobel n’est pas si amie que cela avec Vladi ! Mais ça, je l’avais déjà un peu deviné.
Le dernier screen est superbe et la pose qui va avec aussi : Un seul regard et voilà que tout plein de souvenirs défilent dans la tête de Nicholas. Vivement le prochain chapitre ! J’ai hâte d’entendre cette discussion qu’il va avoir avec Mona.
Déjà, merci pour le résumé, ça permet de remettre tout bien en place dans ma petite tête
J'ai encore trop parlé... Passons au chapitre !
Si on avait des doutes quant au fait que Mona est réellement du côté d'Isobel et Nicholas, je dirais qu'on a confirmation dans ce chapitre que oui. Elle va être importante et va probablement pariciper, de quelque façon que ce soit, à la réussite ou à l'échec de l'entreprise de Nicholas. Mais vu qu'elle s'est comparée à Saint-Pierre, je pencherai plutôt pour la réussite...
Elisabeth a donc enfreint les lois du Labyrinthe en essayant de sauver Isobel ? Ca s'expliquerait, si Isobel en est prisonnière, même si on ne sait pas exactement comment ni pourquoi... ? Est-ce parce qu'elle a essayé d'échapper à son destin de gardienne-héritière en fuyant avec Elisabeth ?
En tout cas, tout le monde a l'air de savoir que Vlad n'est pas très fiable
Elisabeth et Mona sont proches, ok, elles ont essayé encore et encore de ramener Isobel dans le monde des vivants, en vain. Pas merci, Sybil, hein !
Bon, j'avoue que mis à part cette information, je ne suis pas spécialement plus avancée maintenant
Studio
Legacy : Renaître de ses cendres (en pause)
100 bébés : Un commencement très... inattendu (en pause)
NSBC : On Gathering Rainbow Berries
Père Castor : Et si on recommançait ?
Perdu sur l'île : Lune de miel
Ellandan Bambin Amaury me manque déjà aussi.
Non tu ne rêves son nom n’a pas été donné, mais la réponse est pour tout de suite.
Mona quitte l’église pour la maison de Disciple comme elle a fini sa formation vampirique (rang vampire majeure), donc je trouvais que c’était le bon moment pour en apprendre un peu plus sur son histoire et sa relation avec Elisabeth. Je suis contente que leur échange t’ait plu !
Est-ce que Rayon de Soleil arrêtera d’être jalouse pour autant ? Hum… rien n’est moins sûr !
Merci pour ton commentaire !
Elinoee De rien haha il était en effet nécessaire, je le mettrai à jour de temps en temps, ça ne sera pas de trop…
nathalie986 je suis rassurée de lire que le fait d’avoir daté les scènes facilite la lecture !
Tu n’étais pas loin du tout en effet puisque le Labyrinthe fonctionne sur le même principe que le Purgatoire, dans le sens où il donne une ‘seconde chance’. Je suis contente que l’idée te plaise.
J’ai considéré ce chapitre hors VDC car il ne fait pas avancer les objectifs pour remplir le challenge en lui-même, mais je suis d’accord il apporte de nouveaux éléments importants pour l’histoire !
Je suis vraiment touchée et ravie de lire ton retour sur ce chapitre.
Haha le fameux « sujet de… », hum… il va effectivement falloir un bon bout de temps pour avoir la réponse écrite noir sur blanc mais quelque chose me dit que tu dois bien avoir ta petite idée sur la question…
J’espère que tu ne m’en veux pas trop pour le long temps d’attente (surtout que je n’ai pas vraiment retranscrit cette fameuse discussion… oups ?…
Horthak Cela m’arrive régulièrement également, je compatis
Ton commentaire sous spoiler m’a beaucoup amusée, tu as raison sur tous les points mais je ne sais pas, je crois que j’aime bien le détester en fait.
Mona est du côté d’Élisabeth c’est certain, de Nicholas… c’est déjà un peu plus complexe.
Je te réponds sous spoiler pour la suite car je sais que tu as deviné l’élément en question qui change tout
Isobel a été maudite par Sybil !
Comment cela Vlad n’est pas fiable ? Vraiment je ne vois pas du tout de quoi tu parles…
Ha Sybil… elle a pas fini de faire parler d’elle, celle-là.
Merci à toi pour ton commentaire
Il pleurait, nota-t-il avec indifférence. Karl, Kaspar, pour lui c’était du pareil au même. Les prières d’Elisabeth étaient claires : ’dans cette vie-ci comme dans les autres, qu’ils payent à jamais.’
Et c’était bien ce qu’il comptait accomplir : les faire payer, les uns après les autres, tous autant qu’ils sont.
Mona avait passé la nuit dernière à lui raconter ses souvenirs, ses doutes, ses hypothèses aussi. Mais par dessus tout, elle lui avait parlé du Labyrinthe. Le ‘Labyrinthe’… un frisson parcourut sa colonne vertébrale à cette seule pensée.
« Le Labyrinthe des âmes se trouve sur les terres royales de Windenburg à trois heures de vol d’ici. Lorsqu’une personne décède son âme apparaît au centre du Labyrinthe, elle devra ensuite en trouver la sortie pour pouvoir se réincarner. Une âme met environ trois siècles pour traverser le Labyrinthe et oublie peu à peu sa vie antérieure au cours de son cheminement. »
« Pourtant vous, vous avez encore vos souvenirs. »
« Exact. Je fais partie des âmes qui ont ce que l’on appelle des ‘histoires inachevées’. Les souvenirs de nos vies antérieures nous sont rendus à nos vingt-un ans, jusqu’à ce que nous parvenions à accomplir notre mission, ou destin si tu préfères. Seulement nous ne nous souvenons pas de tout, uniquement les grandes lignes, les personnes et les événements importants. Certains souvenirs sont parfois très flous. »
« D’après la légende la première Reine de notre royaume a fait pousser le Labyrinthe en une nuit pour accorder une seconde chance aux âmes qui avaient donné leur vie lors de la Grande Rebellion pour lui rendre son trône légitime. Elle fut la première gardienne du Labyrinthe, mais alors que son héritière n’était âgée que de quelques mois, une maladie foudroyante l’emporta. Sur son lit de mort, elle confia les clefs du Labyrinthe à son âme-soeur, une femme si blonde et à la peau si pâle que tout le monde la surnommait ‘l’enfant de la Lune’. Depuis les filles aînées de la famille royale se sont transmis le titre de ‘Gardienne héritière’ de mère en fille, leurs âmes-soeurs à leurs côtés comme secondes gardiennes. Elisabeth et Isobel sont les deux dernières gardiennes du Labyrinthe, ce sont les seules à pouvoir y aller et venir comme elles le souhaitent. »
« Le Labyrinthe est fondé sur un équilibre parfait entre vie et mort, et le rôle des gardiennes est de veiller au maintien de cet équilibre. Celui qui doit mourir, meurt lorsque l’heure est venue de céder sa place à celui qui doit revivre, et celui qui tente d’échapper aux lois du Labyrinthe s’en voit refuser la sortie pour toujours. Tu l’as expérimenté Nicholas, l’immortalité est un fardeaux. Une partie de l’âme des immortels est condamnée à errer sans fin dans le Labyrinthe, n’en trouvant jamais la sortie et laissant un trou béant dans leur existence. Vivre pour l’éternité quand on est né mortel est un sort bien pire que la mort. Personne n’échappe aux lois du Labyrinthe.»
« Elisabeth les a défiées, elle. »
« Et Elisabeth en a payé le prix fort. »
Une présence remua derrière lui, l’arrachant à ses souvenirs.
« Qu’allez-vous faire de lui ? » lui demanda-t-il platement.
« Le tuer bien entendu, quoi d’autre. »
« Bien entendu… »
« Doutez-vous de moi Vladislaus ? »
« Pas le moins du monde très cher. Je m’étonnais simplement de votre empressement à vous débarrasser de lui sans connaître l’objet de son crime. »
Qu’avaient-ils donc tous à se préoccuper du sort d’un traitre ? Cela le dépassait. Quelque soit son crime, il était coupable, et rien ni personne ne pourrait le sauver.
« Son nom est sur la liste, c’est tout ce qui m’importe. »
Il ne l’avouerait peut-être jamais mais il aimait se réfugier dans la chambre rouge. Un petit être fragile serré tendrement contre sa poitrine, le poids de l’immortalité semblait se faire plus léger sur ses épaules. Il en oubliait tout le reste : son esprit tortueux, la mission, Sybil, l’épée de Damoclès au dessus de la tête de l’insupportable Rayon de Soleil… Il en oubliait presque qu’un jour viendrait où ce nouveau né devrait se battre pour sauver sa peau.
Sa seconde fille, sa petite princesse… Il l’avait nommée Lise. Il savait au fond de lui qu’elle aurait besoin du coeur brave d’Elisabeth pour affronter les épreuves qui les attendaient tous.
« Papa regarde, regarde ! Elle me sourit ! »
« Je vois Amaury. Elle reconnaît son grand frère. »
« Elle est si petite… Regarde ! Ses orteils sont tout minuscules ! »
« Elle grandira. Toi aussi tu étais tout petit quand tu es né. »
« Même Camille ? »
« Oui, Camille aussi. »
« Moi quand je serai grand je serai musicien, tu crois que Lise voudra ça aussi ? »
« Peut-être. Vous avez le temps avant d’être grands, mes enfants. Ne soyez pas trop pressés, vous avez le temps…»
Les entrainements de Numéro 6 étaient très prometteurs. Numéro 3 était une combattante et un mentor remarquable, former les nouveaux disciples était presque devenu sa mission à plein temps. Elle avait toujours eu quelque chose de plus déterminé que les autres dans le regard, il la surveillait de près.
« Numéro 4, un moment. »
« Oui, Maître. »
« Comment se passe l’emménagement de Mona chez les Disciples ? »
« Très bien Maître. Elle ne quitte pas le manoir, pas même pour chasser. Elle s’entraîne parfois au combat avec Numéro 1, puis passe le reste du temps à lire. Nous ne la voyons pas beaucoup. »
« Bien Numéro 4, vous pouvez retourner à l’entrainement. »
Mona avait rejoint le Manoir des Disciples le lendemain de la Cérémonie comme le voulait le protocole. Derrière les grilles, il lui avait semblé se dresser sa nouvelle prison. Elle n’était pas comme eux.
Une nuit elle était tombée nez-à-nez avec Numéro 3 dans le couloir. Elle connaissait son prénom à présent, Nobu le lui avait dit dans une confidence, mais elle voulait l’entendre de sa bouche à elle.
« Bonsoir. Comment vous appelez-vous ? »
Comme d’habitude, la grande femme à l’air hautain qui la fascinait la dépassa sans daigner lui adresser ne serait-ce qu’un regard. Et cette nuit là, elle perdit patience.
« Eh ! Je vous ai posé une question. Vous pourriez avoir la décence de me répondre ! »
Contre toute attente, elle fit volteface.
« Vous n’avez pas de deuxième forme sombre, votre esprit n’est pas un vaste trou noir dépourvu du moindre souvenir, vous n’êtes pas réduite à chasser pour vous nourrir comme un vulgaire animal, vous n’êtes pas comme nous. Chérissez bien le vôtre, Mona, mon prénom à moi est mort il y a plus de dix ans. »
Patrick, Patoche, Numéro 1 avait assisté à la scène depuis la cage d’escalier. Il avait été le tout premier disciple de la mort presque dix-sept ans auparavant, et le douloureux sentiment d’absence qui transperçait sa poitrine n’avait cessé de grossir depuis. Il y avait des soirs plus difficiles que d’autres, la plupart du temps la douleur restait soutenable.
« Numéro 3 n’a pas tort tu sais, petite. Nos prénoms d’autrefois n’ont plus vraiment de sens aujourd’hui. »
« Et bien choisissez en un autre. Camille est bien le fils de sa mère tiens ! »
« Il ne l’a jamais rencontrée pourtant. Le Maître a formellement interdit tout contact entre ses enfants et leurs génitrices. »
« L’amour est une faiblesse, n’est-ce pas ? »
« Quelque chose comme ça oui. Puis le Maître ne peut pas se permettre de risquer l’accomplissement de la prophétie à cause d’une mère trop protectrice. »
« Comment ça ? »
Même si elle en connaissait déjà une bonne partie, il lui raconta tout le récit depuis le début : la prophétie retrouvée chez Vladislaus, l’armée des dix-sept invincibles à reformer pour vaincre Sybil, le rôle des disciples ainsi que celui des héritiers…
« L’héritier vainqueur de ses cinq frères et soeurs, répéta-t-elle. Il… Il va les forcer à s’entretuer ? Ses propres enfants ! »
« Il les a mis au monde pour cette raison précise. »
« Mais c’est de la folie ! »
« Un simple sacrifice nécessaire. »
« Comment Isobel a-t-elle pu laisser faire une chose pareille ? » s’énerva-t-elle.
« Son Altesse Isobel ne doit jamais savoir, Mona. Jamais. Il faut vaincre Sybil. »
Elle ne parvenait pas à y croire. Il avait fait d’eux des soldats, des soldats redoutables et disciplinés qui obéissaient à leur Maître au doigt et à l’oeil sans poser de question. Il était déjà trop tard pour sauver son âme, réalisa-t-elle.
« Il faut vaincre Sybil. » répéta-t-elle finalement, résignée.
« Alors comment la trouvez-vous ? »
« Patrick* a encore une fois fait un travail remarquable. Les enfants vont adorer. »
« Je le pense également. »
« Il est encore temps de tout arrêter Nicholas. Nous pourrions nous enfuir. »
« Elisabeth s’est enfuie avec vous, regardez où est-ce que cela vous a menées. J’irai jusqu’au bout Rayon de Soleil, je vous vengerai. Et quand la mission sera terminée, vous serez sauvée. »
« Et si je ne voulais pas être sauvée ? Et si je préférais céder ma vie cent fois pour sauver les leurs ?»
« Je ne crois pas vous avoir demandé votre avis. L’amour est une faiblesse, Rayon de Soleil. »
« Vous êtes un idiot, Ombre de la nuit. »
Numéro 2 était venu le trouver en pleine partie de chasse pour l’informer que Vladislaus l’attendait à son manoir. Il avait dû laisser la proie qu’il guettait depuis plusieurs minutes s’échapper et il avait soif, le Comte avait intérêt à avoir une bonne excuse s’il ne voulait pas passer un mauvais quart d’heure.
« Vladislaus, vous vouliez me voir. »
« Oui mon ami, j’ai cette chère Marina Muller ici présente à vous présenter. Il m’est apparu que vous pourriez faire affaire. »
Marina Muller était une enseignante d’une quarantaine d’années. Le mois dernier, tous les docteurs les plus réputés du pays l’avaient déclarée atteinte d’une maladie dégénérative foudroyante et intraitable. Elle refusait de finir ses jours ainsi, elle refusait de finir ses jours tout court à vrai dire. S’il la transformait, elle serait ravie de se charger de l’éducation de ses enfants à condition de retrouver la liberté une fois la mission contre Sybil accomplie.
Camille était déjà grand, il manquait de temps, il accepta : à la prochaine pleine lune Marina Muller deviendrait son Numéro 8.
Camille prenait son rôle de grand frère ainé très au sérieux. Il fallait qu’il se montre responsable, que ses frères et soeurs puissent s’appuyer sur lui au besoin, il l’avait lu dans un bouquin. Oui, il donnerait le bon exemple, le meilleur exemple qui soit même.
« Non Diane, pas celui-là. Le numéro 1, c’est une grande barre droite. Tu le vois ? »
« C’lui là ! »
« Oui bravo, c’est très bien Diane. Le numéro 3 maintenant. »
« P’us envie. D’ane jouer po’pées. »
« Trouve le numéro 3 et après tu pourras jouer aux poupées avec Amaury, d’accord ? Ce n’est pas compliqué, promis. »
Les semaines défilaient et il avait repoussé ce moment déjà bien trop longtemps. Il était plus que temps que Kaspar Wood quitte à nouveau le monde des vivants et paye ses dettes.
Avant même que le traitre n’ait le temps de cligner des yeux, il l’agrippait fermement, ses canines meurtrières plongées dans son cou. Les forces de Kaspar le quittaient lentement, il parvenait de moins à moins à se débattre, mais un flash lui fit soudainement perdre prise.
Trois cents ans avant…
Kaspar Wood se tenait là, la tête baissée, rouge de honte, face à une Sybil plus en colère que jamais.
« Je croyais que vous les aviez retrouvées misérable moins que rien ! »
« Je vous jure ma Reine, elles étaient juste là. Elles ne doivent pas être très loin… Pitié ne me faites pas de mal… »
En arrière-plan, deux jeunes femmes s’enfonçaient dans les bois le plus vite possible. Ni l’une ni l’autre ne se retourna.
Il l’agrippa plus fermement encore. Le souffle erratique, enragé, il hésitait. Les paroles de Vladislaus et de Mona résonnaient en boucle dans sa tête : ‘Ce sort là est pire que la mort…’
« Tu les as trahies… Elles n’avaient plus personne et tu les as trahies pour être dans les bonnes grâces d’une sorcière… »
« Quoi ? Non par pitié ! Pitié ne me faites pas de mal… »
« Comme c’est ironique… Je me demande si Sybil a montré plus de clémence que moi à ton égard… Tu es encore là, donc je suppose que oui. »
Ses canines transpercèrent son cou à nouveau, mais cette fois-ci elles y déversèrent un poison incurable.
« Te tuer ne serait que t’offrir la possibilité de revivre. Non le sort que je te réserve est bien pire que la mort. Ton âme sera à jamais prisonnière du Labyrinthe, et tu passeras l’éternité à servir ton Maître dans la souffrance. »
Il la trouva dans sa chambre quelques heures avant qu’elle ne disparaisse pour trois jours comme chaque année. Il redoutait toujours ce moment, sans doute plus qu’il ne le devrait.
« Vous ne semblez pas heureuse. Je vous ai vengées pourtant. »
« De quelle vengeance parlez-vous exactement ? L’homme que vous avez transformé aujourd’hui n’est plus le Kaspar d’il y a trois cents ans. Cet homme là est innocent, Nicholas. »
« Son nom est sur la liste. Vous êtes faible, Rayon de Soleil. »
« Et vous, vous ne l’êtes pas assez. Vous savez quel jour nous sommes, n’est-ce pas ? »
« Oui. »
« Je serai de retour à minuit, à la fin du troisième jour. Embrassez les enfants pour moi, voulez-vous. »
« Je n’y manquerai pas. »
Il était resté à ses côtés jusqu’à ce qu’il ne reste plus que lui dans cette pièce trop vide. Ils n’avaient pas parlé davantage, il savait qu’elle n’aimait pas ça, pas quand il-ne-savait-trop-quoi exactement l’attendait de l’autre côté. Elle avait toujours refusé de lui raconter, il n’avait pas insisté. Peut-être aurait-il dû. Peu importe, il était trop tard à présent.
« Tu avais raison Vladislaus, cette petite a un avenir hors du commun devant elle. »
« J’ai tout de suite senti qu’elle était différente de ses frères et soeur. Qu’avez-vous en tête ? »
« Elle fera une Tour remarquable, j’en suis certaine. »
A suivre...
*Cette salle de classe n'est pas du tout l'oeuvre de Patrick en fait, mais de la merveilleuse @nathalie986 que vous pouvez retrouver sur sa galerie
Mona... différente des autres car elle a ses souvenirs... Une bien triste vie pour ces vampires "numérotés". Ils ont quand même l'air de souffrir beaucoup de leur condition... Mais pourtant, ils sont toujours fidèles à Nicholas, quoi qu'il arrive.
Les deux petits garçons sont adorables avec leurs plus jeunes sœurs même si Camille prend ça davantage comme un rôle que comme un amusement. Et qu'il le fait avec le même caractère autoritaire que Papa !
Bon Karl a payé pour la trahison de Kaspar. Tant pis pour lui ! Voilà une bonne chose de faite
Mais que va faire Isobel pendant trois jours ? 🤔
Et Sybil ? ça commence à être agaçant de la voir se faufiler dans le manoir comme dans un moulin ! Et avec l'accord de Vlad, en plus ! Ah oui, mais ça m'énerve vraiment. Lâche donc la petite Lise ! Elle ne va pas l'emmener, j'espère
Une tour ? Serions nous sur un gigantesque jeu d'échecs ?
Merci pour ton gentil compliment. La salle de classe rend beaucoup mieux avec les couleurs sombres que tu lui as données. J'ai dans l'idée que la charmante Marina Muller va devenir l'institutrice des enfants
Je ne comprends pas la position de Vlad dans tout ça,un sacré mystère cet homme...
Un autre truc que je ne comprends pas,c'est que Nicholas aime tant ses enfants mais que l'idée de les sacrifier ne le fait pas douter un seul instant...du moins en apparence.
J'ai beaucoup aimé l'histoire du labyrinthe des âmes;avec ses esprits qui y errent pendant un siècle jusqu'à leur résurrection
Elisabeth et Mona en sont donc les dernières gardiennes,mais qu'est-ce que Sybil a contre ça..?
Mona est à présent une habitante du "pavillon des disciples" mais vu l'ambiance elle doit s'y senti bien seule!
C'est vrai que ces vampires numérotés ont un triste sort,mais je n'imaginais pas jusqu'à présent à quel point ils en étaient conscients,surtout numéro 3... je ne sens qu'elle n'a pas fini de faire parler d'elle celle-ci,d'ailleurs
Je viens de me régaler à lire les derniers chapitres. Je suis trop heureuse de l'apparition de Mona... que Sybil aurait pris pour l'enfant de la lune, c'est ça ? Alors qu'en réalité il s'agit d'Elisabeth ? Mais Elisabeth était brune non ? Or je sens bien que l'enfant de la lune doit être blond... Bon, ça restera un mystère pour le moment.
J'ai dit que j'adorais Mona ? Son personnage mais aussi et surtout toutes les réponses (et les nouvelles questions) qu'elle apporte. Notamment... Vlad, il est amoureux de Sybil, hein ? C'est pour ça que qu'elle l'a épargné et qu'il est embêté. Il est avec elle mais il aimerait bien que ça ne tourne pas à nouveau mal pour Isobel et Elisabeth.
Je me suis interrogée sur le "promis" d'Isobel. Je me suis demandée à un moment si ça pouvait être Sybil (raison pour laquelle elle ne serait pas contente que les filles se soient enfuies) mais il est mentionné que c'est un promis je crois et non une promise.
Autre idée : Sybil est la mère d'Isobel, rapport au fait qu'elle a été appelée "Reine"... mais j'y crois moyen...
Non pour revenir sur le promis d'Isobel, Elisabeth dit à Mona qu'elle va être mariée à un comte... genre Vladinou ? x)
J'ai hâte de connaître la suite. Merci de nous partager cette histoire formidable, j'aime vraiment beaucoup !
PS : Camille, Amaury et Diane sont vraiment trop choux