Ah c'est chouette de voir ce que donne les bébés malgré l'humanité certaine... en tout cas, il est bien entouré Nicholas maintenant!
Avec le médecin, il pourra bien contrôler les naissances... le mystère se dévoile petit à petit et même Nicholas s'en rend compte. Superbe suite
Que c'est sombre et triste ... (et glauque,dirais-je même,en pensant à la salle d'accouchement dans la crypte )
Le bébé vampire est un petit rayon de soleil dans toute cette noirceur,mais pour combien de temps?
Magnifique histoire et superbes images. Je suis admirative de voir à quel point tu utilises bien les poses,quel réalisme!
On dirait presque que c'est un autre jeu que les sims!
Le screen avec Nicholas dans le cimetière,qui se demande s'il est encore tout à fait humain,est vraiment effrayant!
Et voilà ! la descendance est en route. Bon, Clara croit sincèrement que Nicholas va rester auprès d'elle si elle porte son enfant ? Pauvre petite Clara
Je remarque que cette chère Sybil est toujours dans les parages... et penchée sur le berceau de l'héritier, en plus! Vlad l'a apparemment laissé entrer mais pourquoi ? Lui et Isobel auraient-ils fait un pacte avec Sybil pour qu'Elisabeth soit réincarnée dans le corps de Nicholas? Sybil aurait menti sur la prophétie ?
Je ne suis pas persuadée qu'Isobel se trouvait dans les bras d'un homme lorsqu'Elisabeth les a surpris. Je pense qu'il y a une toute autre explication...
Encore un bien beau (double) chapitre que tu nous as livré ici !
Ca y'est, la production d'héritiers est lancée!!
Je m'abstiendrai de dire "bienvenue Echec N°1" puisque... bah c'est un échec!
Mais bienvenue Camille, j'espère que tu rendra ton père fier!
Oups il semblerait que Vlad ait fait une petite boulette en parlant de Princess Isobel! S'il fait pas plus attention Nicholas va finir par comprendre que les deux se connaissent xD
Nicholas se plaint tout le temps d'Isobel, mais n'empêche que quand elle disparaît ça lui fait tout drôle!
Nicholas qui dit à Madame Bjergsen qu'il restera à ses côtés si elle accepte de porter son enfant, il oublie de préciser que si l'enfant est humain, adieu Madame Bjergsen
Réveillez-vous Nicholas, vous n’êtes qu’un misérable pantin qui se prend pour un marionnettiste !
Je suis absolument dingue que cette phrase. En mettant en perspective avec ce qu'on sait déjà (et aussi ce que j'ai deviné de mon côté héhé), c'est d'autant plus puissant de la part d'Isobel de dire ça !
Nicholas s'enfonce dans les ténèbres, mais on dirait que, sans le vouloir, tout ce qui touche à Isobel le touche aussi. Lorsqu'elle disparaît avant la naissance du premier héritier, ça le chamboule, alors qu'il se plaint de sa présence sans arrêt.
Comme quoi, les vies antérieures peuvent avoir un impact profond sur le présent... ('faut que j'me taise... )
Pauvre échec numéro 1 Il a vraiment pas eu de chance de naître dans ces circonstances. Mais à mon avis, les héritiers n'auront pas une vie simple, si on en croit les dires de Sybil (après, on peut espérer qu'elle se trompe, mais boooon.... )
J'ai du mal à comprendre de quel côté est Vlad, finalement... ! J'imagine qu'on en saura davantage plus tard, mais ça m'intrigue !
Nina04 Oui j’étais curieuse de savoir à quoi il aurait ressemblé haha. On s’y attache à ces petits bouts ! Je suis contente que cette suite t’ait plu, merci beaucoup pour ton commentaire !
Elinoee c’est sûrement ‘mal’ mais j’ai ri en lisant ton commentaire, c’est vrai que l’accouchement dans la crypte c’est assez glauque ! Je passe beaucoup de temps à réfléchir les poses et les mises en scène donc je suis touchée par ton retour . Un grand merci
nathalie986 Oui la descendance est déjà là !!! Je m’attendais à des heures et des heures de jeu avant d’avoir un petit vampire mais il s’avère que Nicholas est très chanceux . Espérons que cela continue comme ça ! Et concernant Clara… qui sait, Nicholas pourrait vous surprendre…
Toujours là cette chère Sybil effectivement… L’idée du pacte est assez proche de la vérité mais c’est un peu beaucoup plus complexe que cela !
Et puis Isobel a dit à Nicholas qu’elle était promise à un autre…
Un grand merci pour ton commentaire
Ellandan Pauvre Echec n°1 haha. J’ai vraiment eu bcp de mal à « m’en débarrasser », j’espère que Nicholas continuera à être chanceux parce que c’est horrible !
En tout cas il est très fier de son petit héritier (avec le système de sentiment maintenant en plus, c’est vraiment trop mignon ). Oui oups effectivement . Il va finir par se mettre dans de beaux draps ce Vladislauls !
On pourrait presque croire qu’elle lui manque l’insupportable Rayon de Soleil ! Mais bon surtout ne le disons pas trop fort
Voyons c’est un petit détail si insignifiant… Merci pour ton retour !
Horthak Ah je me doutais bien qu’elle te plairait ! Je m’amuse toujours beaucoup en écrivant les confrontations entre Isobel et Nicholas, on ne peut pas dire qu’elle lui fasse de cadeau non plus !
C’est qu’elle n’est peut-être pas si insupportable que cela l’insupportable Rayon de Soleil après tout !
L’espoir fait vivre j’ai envie de dire , et puis Isobel veille tout de même au grain…
Ah ce cher Vlad… je crains que Vlad ne soit que du côté de Vlad comme toujours…
Merci beaucoup pour ton commentaire !
CHAPITRE 7
Trois siècle après sa destruction par Sybil, elle était à nouveau debout, son église. Conforme en tout point à ses rares souvenirs, elle lui apparaissait, blessée de guerre, comme le dernier bastion en sa possession. Quelque part il s’était fait à l’idée qu’il ne souviendrait peut-être jamais vraiment de sa vie d’avant : avant sa folie, avant Sybil, avant la tache noire qui empoisonnait son âme…
Comme pour les deux autres, il avait patiemment attendu son réveil trois mois durant. « Ma… ma tête… » protesta-t-elle. « Une partie de votre mémoire a été effacée ma chère. Les maux de tête cesseront d’ici quelques jours. Savez-vous qui je suis ? »
« Le Maître… »
« Fort bien. Suivez-moi Numéro 3, nous avons à faire. »
Elle avait hésité un instant devant le berceau de l’enfant qu’elle avait mis au monde quelques mois plus tôt. Il pleurait, protestait de toutes ses forces, quelque part peut-être percevait-il l’enjeu de la situation. Elle avait détourné le regard et poursuivi sa course, elle n’avait plus rien à faire dans la chambre rouge.
Les mois et les semaines s’étaient poursuivis, et bientôt son petit Camille avait soufflé sa première bougie, désormais bien trop grand pour demeurer dans son petit berceau.
Il ne pouvait s’expliquer la fierté et ce petit quelque chose d’autre, quasi imperceptible, qui réchauffaient sa poitrine lorsque son fils s’appliquait à faire deux trois pas maladroits pour atterrir entre ses bras. Il se surprit à penser qu’il n’aurait échangé ces moments là contre rien au monde.
Depuis combien de temps étaient-ils assis là, à même le sol, enveloppés d’un silence confortable ? Il avait perdu le compte. Il aperçut la main de l’insupportable Rayon de Soleil se glisser furtivement dans la sienne du coin de l’oeil, mais c’était étrange. Sur sa propre pomme ouverte, il ne sentit rien : ni douceur, ni chaleur d’une peau contre l’autre, ni même le poids de la main effrontée posée sur la sienne… à peine l’effleurement d’un souffle lointain. « Êtes-vous croyante Rayon de Soleil ? »
« Non, ma femme l’était. Elle croyait en toutes sortes de choses, en la vie et ses miracles. »
« Et croyait-elle aux vampires assoiffés de sang également ? »
« Elle croyait aux secondes chances. »
Il avait confié les entrainements de Numéro 3 à ces deux autres disciples. Il avait beaucoup à faire et son esprit ne lui laissait que quelques soirs de répit, ils étaient parfaitement capables de se débrouiller sans son assistance permanente. Et puis son fils était sa priorité à présent.
L’insupportable Rayon de Soleil s’occupait de son précieux bambin la journée pendant qu’il récupérait des événements de la nuit. Elle lui avait semblé inexplicablement distante les premiers mois, mais désormais c’était à peine si elle laissait Camille en dehors de son champ de vision plus de quelques minutes. Et il ne doutait pas une seconde que ce soit réciproque. Etrangement peut-être, l’idée ne le dérangeait pas.
La plupart du temps il prenait le relai auprès de son fils en fin de journée, ayant tout particulièrement à coeur d’assurer le rituel du coucher : l’histoire de chevalier, les cinq bisous minimum et tout le tralala.
Parfois lorsqu’il refermait doucement la porte derrière lui et que l’obscurité du couloir l’engloutissait il se rappelait amèrement à lui-même que l’amour était une faiblesse. Jamais cette phrase ne lui était apparue aussi vraie et pourtant il ne pouvait s’en empêcher : ses enfants seraient son unique exception décida-t-il. Il ne tiendrait qu’à lui de vaincre en premier quiconque envisagerait d’exploiter cette faiblesse contre lui.
« Trois mois sans vous voir, je me demandais presque si vous ne m’évitiez pas mon cher Vladislaus. »
« Pas le moins du monde mon ami. Les affaires, vous connaissez la chanson. Je dois cependant reconnaître que j’ai quelques inquiétudes à votre égard. »
« Et bien ! Expliquez-vous donc. »
« J’ai appris pour l’état de Madame Bjergsen, mais toutefois la liberté que vous lui accordez m’apparaît bien singulière, pour ne pas dire légèrement excessive. »
« Je ne comprends pas où vous voulez en venir. Je traite mes ‘invités’ comme bon me semble. »
« Oui tout à fait c’est exact, mais tout de même… Laisser une… génitrice, déambuler librement, n’est-ce pas prendre des risques inutiles, dirons-nous ? »
« J’apprécie vos préoccupations mon cher, mais je vous assure qu’elles sont parfaitement infondées. »
« Si vous le dites Nicholas, si vous le dites… »
Lorsque sa grossesse avait été confirmée, il avait accordé à Clara une certaine liberté dans ses appartements à condition que celle-ci s’engage à ne les quitter sous aucun prétexte. Il lui avait après tout promis d’être présent à ses côtés, et il restait mine de rien, un homme de parole.
Il espérait sincèrement que la naissance de l’enfant qu’elle portait ne lui ferait pas regretter cet inhabituel traitement de faveur.
L’insupportable Rayon de Soleil n’avait pu s’empêcher de voir sa décision d’un mauvais oeil et de le lui faire savoir. Elle ne l’avait pas dit avec ces mots là bien sûr, mais il avait bien compris que malgré ses airs de sainte au grand coeur, elle n’aurait pas hésité longtemps avant de la renfermer, cette Madame Bjergsen, si elle l’avait pu.
Une première feuille tomba lourdement sur le sol automnal et les cris d’un nouveau né fendirent soudain le silence de la nuit. Un petit garçon insouciant gazouillait dans les bras hésitants de son père, ses grands yeux noirs le fixant avec curiosité dans l’attente d’une décision.
Il ne parvenait à y croire : un autre fils… le digne fils de son père… son deuxième héritier… « Amaury » confia-t-il finalement au calme de la nuit.
La transformation de Clara s’annonçait longue et éprouvante. Elle avait failli mourir pendant l’accouchement avant qu’il n’ait le temps de la mordre, et il avait réellement cru perdre la mère de son enfant. Les semaines défilait et il ne quittait plus son chevet que pour s’occuper de ses fils.
Ces deux là se rapprochaient chaque jour un peu plus, et il devait reconnaître que l’insupportable Rayon de Soleil s’occupait de son fils à merveille. Mais ça, il ne lui dirait jamais. « Ma-ma ? »
« Oh petit coeur… je ne suis pas ta maman… mais je t’aime très fort pareil tu sais. »
« Cami t-‘aim ! »
« Pourquoi souriez-vous donc ? »
« La paternité vous va bien au teint Nicholas. »
« J’aurais pourtant juré être tout aussi pâle que la veille. »
« Faites attention, à mal vous connaître l’on pourrait presque croire que vous avez de l’humour. »
Amaury commençait à faire ses dents et le pauvre petit était inconsolable. Puis comme un problème n’arrivait jamais seul, un Numéro 2 totalement paniqué apparut dans son dos. « Que se passe-t-il ? Parle ! »
« Maître… nous avons un problème. Numéro 1 a trouvé cela ce matin. »
L’article était signé Elisabeth Lepetit. Ils allaient être découverts.
A suivre... Promis dans les prochains chapitres on laissera un peu l'avancée de la descendance de côté pour se concentrer un peu plus sur l'intrigue !
PS : j'ai oublié de le préciser dans le chapitre précédent mais malgré la mise en scène liée à l'histoire, j'ai bien attendu que les enfants soient bambins pour connaître leur "nature" et donc "décider" du sort des mères
Bonus :
Camille bambin
Les plans de l'église reconstruite du haut vers le bas :
Il est adorable ce petit Camille! Et quelle bonne nouvelle qu'il y ait un deuxième petit vampire (sans avoir besoin d'assassiner d'innocents descendants humains ).
Nicholas a donc un petit coeur tout tendre sous ses abords si froids ? Quand on les voit avec ses fils,on se dit que oui
L'église est très réussie,ainsi que le cimetière attenant,bravo!
"Rayon de Soleil" et Nicholas ont l'air de se rapprocher petit à petit,le petit Camille semble les y aider... mais Mme Bjergsen risque de tout gâcher!
Je ne l'aime pas trop celle-ci,avec ses airs un peu suffisants Je sens qu'elle promet en tant que vampire...
Et voilà que le monde des humains se mêle des histoires de Forgotten Hollow! C'est sûr que ça va être de plus en plus compliqué à cacher...
Je me demande bien ce que compte faire Nicholas!
Alors là, tu me scotches ! Nous avons avancé de trois siècles! maaann! Mais au moins l'église ne ressemble plus à une vaste ruine
Bon, ouf, nous sommes revenus dans le temps présent ! (ou alors je me mélange les pinceaux) Mais que s'est-il passé avec Clara ? Elle a super mauvaise mine, je trouve... toutes ces cicatrices ? Et ensuite sa mort en couches ? Trop bizarre... Isobel aurait-elle un lien avec tout ça ?
J'adore Nicholas dans son rôle de père!
Quant à cet article, je dois admettre qu'il me laisse pantoise, non par son contenu par plutôt par son auteur: Elisabeth Lepetit. Elisabeth? On a bien dit Elisabeth ? Une réincarnation peut-être de LA Elisabeth ?
J'attends la suite avec grande impatience ! Merci encore pour ce chapitre
Elle est bien joli cette église!
Et le petit Camille est tout mignon Bienvenue Amaury!! Donc Clara ne mourras pas du coup
J'ai l'impression que Rayon de Soleil est un peu jalouse de Clara...
Et ben ce n'est pas rassurant la Une du journal! Va falloir être prudent à l'avenir
Eh ba dis donc j'ai 3 chapitres de retard (enfin 1 chapitre en 2 parties + 1) et il s'en est passé des choses...
Alors Numéro 1 et 2 ont l'air de bien se compléter.
Une église bien avancée, deux descendants nés (pour un échec... prometteur)
Et sinon les petites choses intéressantes... Vladi qui parle du petit à l'autre côté... Ahhhh Vladi je sais pas à quoi tu joues mais ça sent mauvais.
Rayon de soleil en voit de toutes les couleurs... elle se rapproche de Nicholas tout en se méfiant de lui, elle prend soin de la descendance alors que tout ça doit pas être ce qu'elle aurait voulu voir.
Maintenant les humains vont s'en mêler... ça promet des victimes et du sang tout ça.
oh c'est marrant de le voir si proche de ses enfants ! ça lui donne un peu d'humanité ... quoi, ce n'était pas le mot à dire? hem.
En tout cas, il augmente ses disciples!
Je l'ai lu quand tu l'as posté et j'ai oublié de le commenter... Oups
Le petit Camille a bien poussé, et il est tellement mignon avec sa petite coupe au bol ! Bon, je suis pas sûre que ce soit l'objectif de Nicholas, les vampires "mignons", mais c'est pas grave, m'en fiche
D'ailleurs, il faudrait qu'il avoue qu'il l'aime bien, l'insupportable Rayon de Soleil, quand même ! P'is c'est pratique d'avoir quelqu'un pour s'occuper des enfants, non ? Quelqu'un qui fasse un peu moins peur que les "numéros"...
Cet article de journal ne me dit rien qui vaille... On dirait qu'ils vont avoir prochainement quelques petits... inconvénients.
Elinoee et oui Nicholas a bien un petit coeur caché tout tout au fond, qui l’eut cru ?
Merci ! Je ne suis pas vraiment une grande constructrice alors c’était un sacré défi de réaliser ce que j’avais en tête pour cette histoire
« Petit à petit » c’est le bon mot, il y a encore du chemin pour ces deux là maiiiis ça avance, c’est l’essentiel je suppose. Je crains que tes suspicions sur Mme Bjergsen soient assez justes…
Qu’est-ce que Nicholas compte-t-il faire ? La réponse ci-dessus
nathalie986 Oups non il y a pas eu de saut dans le temps de trois siècles ! En le relisant je me suis effectivement aperçu que ce n’était pas très clair désolée… L’église a été détruite il y a trois cents ans, et aujourd’hui trois cent ans après donc Nicholas l’a reconstruite. J’espère que c’est plus clair à présent
Clara est bien vivante haha, enfin autant qu’un vampire puisse l’être La pauvre Isobel n’a rien à avoir avec tout cela, même si l’idée ne l’aurait sans doute pas beaucoup dérangée ceci dit
Oui il est trop adorable avec ses fils . Je tenais vraiment à lui donner ce côté père-protecteur.
Aaah ! Bravo pour avoir repéré le prénom de la journaliste… J’aime bien glisser des petits indices par-ci par là, et je dois souligner que tu ne les manques quasi jamais ! Merci pour ton commentaire, j’espère que cette suite te plaira.
Ellandan Merci pour l’église, j’ai l’impression d’avoir passé des heures infinies dessus avant d’être satisfaite du résultat Et non Clara ne mourra pas ! Dommage ?
Oh ce n’est pas qu’une impression je crois bien.
"LiloulaFée" c’est vrai que les chapitres sont plutôt denses Mes pauvres sims n’ont pas une minute de repos
Vladi filerait du mauvais coton alors ? Suspense…
Victimes et du sang dis-tu ? Hum… idée fort intéressante…
Nina04 et oui ce cher Nicholas s’adoucit légèrement, mais il ne perd pour autant de vue les objectifs de sa mission !
Horthak cela m’arrive tout le temps également, je lis vos mises-à-jour « entre deux portes » et après j’oublie de poster un commentaire
Oui ! J’adore cette coupe, je crois que c’est ma préférée chez les bambins. Non je suis pas sûre que ce soit son objectif non plus mais c’est encore moi qui commande non mais !
Déni quand tu nous tiens, je ne suis pas certaine qu’il l’avoue de si tôt
CHAPITRE 8
Il s’était arrangé pour attirer la journaliste jusqu’à lui et évidemment elle avait mordu à l’hameçon, trop avide certainement de trouver des réponses. Ces fouines de journalistes, on ne les refaisait pas. Au fil des années il avait dû s’occuper de ces petits curieux à plusieurs reprises, mais aucun jusqu’alors ne s’était autant approché de la vérité. Il l’observa de haut s’avancer dans son église d’un pas vif et sûr de lui. Elle était différente de ces prédécesseurs, elle était dangereusement déterminée.
Il avait brusquement atterri face à elle, raffolant intérieurement de ces cris mi-surpris mi-effrayés que poussaient toujours les mortels. Mais elle n’avait pas sursauté, pas même sourcillé. C’était comme si elle avait déjà trop vu et trop vécu pour se préoccuper de ce qui pourrait lui arriver ensuite. Pour la première fois une mortelle se tenait face à lui sans trembler. Elle n’avait pas peur de lui, réalisa-t-il, elle était venue pour ça, pour le défier.
« Elisabeth Lepetit je présume. »
« J’ai un marché à vous proposer Nicholas. »
« Monsieur Frost. »
« Pardon ? »
« C’est Monsieur Frost. Je ne crois pas vous avoir autorisée à utiliser mon prénom. »
« Oh. Je disais donc, Monsieur Frost, j’ai un marché à vous proposer. Je détiens des informations en ma possession qui vous seraient utiles. Transformez-moi et je vous les donnerai. »
Il rit. L’audace de cette jeune femme n’avait visiblement aucune limite. « Je ne sais pas qui vous a informé sur ma personne Mademoiselle, mais vous vous fourvoyez grandement. Ici il n’y a que moi qui décide des règles d’un potentiel marché. Et voyez-vous votre petit article m’a quelque peu… contrarié. Vous n’êtes ici que pour une seule chose : rendre des comptes. »
Ce manège avait assez duré décida-t-il. Il l’agrippa fermement par la gorge et le poignet, plongeant ses canines dans le cou appétissant qui le narguait depuis un bon quart d’heure. Les forces de sa proie quittaient peu à peu le corps chétif mais un murmure quasi inaudible l’arrêta brusquement. « Isobel… »
Plus agacé que jamais il ordonna à Numéro 1 de transporter leur nouvelle invitée jusqu’aux cellules. Il s’occuperait de cette jeune femme tout aussi exaspérante que l’insupportable Rayon de Soleil plus tard.
C’était l’anniversaire de son petit Amaury et il ne laisserait rien perturber ce jour de fête davantage.
Le bambin était le portrait craché de sa mère, non, sa génitrice. Ce même blond légèrement doré, ces mêmes grands yeux gris qui vous regardaient avec tout l’amour du monde. Amaury était un vrai petit charmeur, à coup sûr il vous ferait fondre le coeur du plus froid des vampires songea-t-il tendrement.
Malgré l’effacement de sa mémoire, Clara s’était amourachée de lui et commençait à poser des problèmes. Elle refusait de s’entraîner avec les autres disciples, préférant qu’il s’en charge lui-même, mais c’était hors de question. Il était temps de la remettre à sa place. « Vous vous entraînerez lorsque et avec qui je vous l’ordonne ! »
« Et si je refuse ? »
« N’oubliez pas que je vous ai créé Numéro 4, je peux tout aussi bien vous détruire à tout jamais. »
Il se rendait tous les jeudi soirs chez ses disciples pour un compte-rendu des activités de la semaine, et il y avait des jeudi soirs comme celui-là où il aurait mieux fait de rester hiberner dans son cercueil. Après une troisième insémination non-fructueuse il avait dû rappeler à son Numéro 2 qu’il irait proposer ses services aux âmes du labyrinthe s’il ne parvenait toujours pas à mettre une mortelle enceinte d’ici le trimestre prochain. Numéro 4 n’avait cessé de jouer les perturbatrices, entraînant Numéro 3 avec elle comme deux adolescentes pré-pubères de quinze ans. Seul Numéro 1 était finalement parvenu à relever le niveau face à tant d’incompétence, son Patoche ne le décevait jamais. « J’ai mené ma petite enquête comme le Maître l’avait demandé. Le Sims Times n’a jamais entendu parler d’une quelconque Elisabeth Lepetit. L’article que nous avons trouvé dans la boîte aux lettres était vraisemblablement un faux. »
« A vrai dire Maître, rajouta Numéro 3 à la surprise générale, j’ai moi aussi fait mes devoirs et permettez moi d’assurer qu’Elisabeth Lepetit n’a même jamais existé. »
Après tout, peut-être que Numéro 3 n’était pas non plus si incompétente que cela derrière ses grands airs suffisants.
A peine avait-il rejoint sa crypte qu’il se précipita aux cellules. Il ne tenait plus, il devait savoir. « Qui êtes-vous ? »
« Elisabeth Lepetit, je suis journaliste… »
« C’est faux et nous le savons tous les deux. Ne testez pas ma patience, je n’en ai pas beaucoup. »
« On m’a jeté une malédiction quand j’étais enfant. Peu importe le nombre de fois que je me réincarne, je meurs la veille de mes vingt-cinq ans. »
« Pauvre chose… et en quoi cela me concerne-t-il donc ? »
« J’ai… j’ai des souvenirs de mes vies antérieures, je pourrais vous les communiquer. Transformez-moi s’il vous plaît, vous êtes ma dernière chance… »
« Navré, je ne fais pas dans la charité. »
Une perte de temps, rien de plus qu’une vaste perte de temps. Les souvenirs de vies antérieures d’une gamine, qu’est-ce qu’il pouvait bien en avoir à faire ? Lui n’en avait plus, c’était bien la preuve que c’était inutile.
Elle insista néanmoins. « Sybil de Vil. Vous connaissez ce nom, n’est-ce pas ? Aidez-moi et je vous aiderai à vaincre notre ennemie commune. »
Il stoppa sa course. Comment aurait-il pu ignorer ce nom ?
Aller à Forgotten Hollow
Retrouver Isobel
Vaincre Sybil à tout prix
Eliminer les noms de la liste
« Expliquez-vous. Vous avez cinq minutes. »
« Mon vrai prénom est Mona. Il y a trois cent ans, je suis née pendant une éclipse lunaire, la première du millénaire. Ma mère a caché mon existence pendant plus de dix ans mais cette sorcière, Sybil, a fini par nous retrouver. Elle m’a jeté une malédiction pour une raison que j’ignore encore, mais elle ne souhaitait visiblement pas que j’atteigne un jour mes vingt-cinq ans. »
« Vous avez murmuré un prénom il y a trois jours. Comment le connaissez-vous ? »
« J’ai des souvenirs de mes vies antérieures qui pourraient vous aider. »
« Je peux vous les prendre de force. »
« Non vous ne pouvez pas et vous le savez bien. Même le plus puissant des vampires serait incapable d’arracher de force des souvenirs de vies antérieures. »
Il détestait reconnaitre que cette petite arrogante n’avait pas tort. S’il voulait connaître le contenu de ses souvenirs, il faudrait qu’elle accepte de les lui révéler. Il l’abandonna dans sa cellule sans un mot de plus, il avait besoin de réfléchir. Il commençait à avoir le vague sentiment que l’on se jouait de lui, et il n’aimait pas ça. Il n’aimait pas ça du tout.
Il traversa les semaines qui suivirent presque comme un fantôme de lui-même, perdu dans la brume de ses pensées. Il ne voulait pas céder au quasi chantage de la prétendue journaliste, mais d’un autre côté il ne pouvait s’empêcher de se demander : ‘et si’. Et si le contenu de ces fameux souvenirs lui permettait de protéger ses fils ? de vaincre Sybil qui sait ? Etait-il prêt à prendre le risque d’y renoncer ? « Faites confiance à votre instinct Nicholas. »
Elle semblait toujours lire dans ses pensées et cela l’énerva plus que d’ordinaire. « Une phrase énigmatique de plus, c’est vraiment tout ce que vous avez en réserve ? »
« Vous savez que je ne peux pas vous donner de réponse. »
« Oui oui, le cours des choses blablabla. Comme d’habitude vous m’êtes inutile Rayon de Soleil. »
« Ne vous en prenez pas à moi ! J’essaye simplement de vous aider. »
« Et bien essayez davantage ! »
La cérémonie de fin d’apprentissage de Judith et Clara s’était déroulée comme prévu le soir du solstice d’hiver. Il regardait ses quatre disciples de la mort agenouillés face à lui avec un étrange noeud qui lui tordait l’estomac. Les quatre vampires étaient puissants, pas autant que lui certes mais puissants tout de même. Il s’était laissé attendrir ces derniers mois, sans aucun doute à cause de cet insupportable Rayon de Soleil. Il était temps de reprendre sa main de maître sur le cours des choses. Personne, absolument personne ne défierait son autorité.
« Nicholas… »
« Numéro 4 appelez moi un seule autre fois par autre chose que par mon titre et je vous promets que l’éternité ne sera pas assez pas longue pour voir la fin des souffrances que je vous ferai endurer. »
« Mais Maître, je vous aime… »
« Suffit. Je ne supporterai pas d’entendre de telles inepties à nouveau. Vous êtes une vampire, vous ne m’aimez pas, vous n’aimez personne. L’amour est une faiblesse. Êtes-vous faible Numéro 4 ? Je ne permettrai pas à une disciple faible de rester dans mes rangs alors répondez-moi ! Êtes-vous faible Numéro 4 ? »
« Non Maître. »
« Bien. Alors disposez à présent. Et que je n’ai plus jamais à vous rappeler à l’ordre de quelque manière que ce soit ! »
« Oui Maître. »
Il la regarda disparaître, un petit sourire mi-narquois mi-triste au coin des lèvres. La menacer de la condamner à l’exil pour s’assurer de son obéissance sans faille… L’amour était réellement une faiblesse.
Il s’installait toujours au bar mine de rien lorsqu’elle leur lisait une histoire, pas qu’il aimait écouter le son de sa voix, bien évidemment. Mais dans ces moments-là ils semblaient toujours être dans une sorte de bulle enchantée où rien d’autre n’existait à part eux trois. Et dans ces moments-là lui aussi oubliait tout : la prophétie, Sybil, sa mission, sa haine envers le monde entier… puis surtout il s’oubliait lui-même. Il l’observait s’occuper de ses fils comme s’il s’agissait pour elle de la chose la plus naturelle au monde, et il avait le sentiment d’être quelqu’un d’autre : pas quelqu’un qui l’insultait dès qu’il en avait l’occasion, mais quelqu’un qui la serrerait contre lui et ne la laisserait plus jamais partir.
Il secoua la tête brusquement. Décidément, il devenait chaque jour plus fou que la veille.
Naïvement, il avait cru que la mission serait simple : Numéro 2 s’occupait de faire naître les héritiers, l’insupportable Rayon de Soleil se faisait un plaisir de les élever et puis une fois jeunes adultes il n’aurait plus eu qu’à regarder les combats et accueillir le vainqueur à ses côtés. Mais il était déjà trop tard, il s’était laissé piéger. Il était devenu faible. Maintenant ses fils ne seraient jamais ‘Héritier 1’ et ‘Héritier 2’. Il les protégerait quoi qu’il lui en coûte, et quand le jour viendrait il laisserait son coeur à peine tiède se briser en six. Laisser ses propres enfants partir et l’oublier, ce serait sa pénitence. Il fallait vaincre Sybil.
« Alors ? Vous allez me transformer oui ou non ? »
« Peut-être. Montrez-moi d’abord un souvenir. Comme preuve de votre bonne foi. »
« Comment refuser quand c’est si gentiment demandé… »
« Je n’apprécie pas beaucoup votre sarcasme. »
« Tant pis. Je n’ai pas besoin que vous m’appréciez, simplement que vous me transformiez. Puis je ne vous apprécie pas vraiment non plus par ailleurs. »
« Et je vous en sais fort gré. Pour intégrer mes rangs, ceci dit, il faudrait apprendre à obéir, et surtout à vous taire. »
A vrai dire l’audace de la jeune femme l’amusait grandement, elle ferait sans doute une addition de valeur à son équipe, mais il restait méfiant. Elle devait prouver avant toute chose qu’elle était digne de sa confiance.
L’image floue se dévoila peu à peu au fond de l’esprit de la jeune femme, et soudain il put voir la scène prendre place sous ses yeux comme s’il l’avait vécue lui-même. « J’ai retrouvé la personne que vous cherchiez. Dans cette vie-ci, il s’appelle Nicholas Frost. Il traine près du port sur la côte Ouest. »
« Un homme, intéressant… Beau travail Mademoiselle Legrand. »
« Je vous ai donné les informations que vous aviez demandées, transformez-moi maintenant ! »
« Pas si vite. J’ai encore une mission pour vous. Je dois être certain avant toute chose qu’il ne se souvient de rien. Absolument plus rien. »
« Et s’il refuse de me parler ? »
« Alors vous n’aurez qu’à employer le mot magique. »
« Isobel… » répéta-t-elle.
« Exactement. Prononcez ce prénom et je vous assure qu’amnésique ou non, vous aurez toute son attention. »
Le souvenir s’évanouit brusquement et l’obscurité l’enveloppa à nouveau. Il était seul, à nouveau seul dans le noir, avec sa colère pour simple compagnie.
Que croire ? En qui faire confiance à présent ? ‘Faites confiance à votre instinct Nicholas.’ lui avait murmuré la petite voix insupportable. « Eloignez-vous de mon fils sur le champ vieux fou ! »
« Nicholas… »
« Pas ici. Suivez-moi jusqu’aux arènes. »
« Madame Isobel… Le Maître… »
« Nicholas ! Non ! »
Oh mais quoi? Que s'est-il passé? Qu'est-il arrivé à Nicholas ! Non, non, non ! Je veux connaître la suite!
Ce n'est quand même pas Vlad qui... ? Ou alors, il a transformé Elisabeth et cela l'a rendu...catatonique ? (je m'égare une nouvelle fois...)
Elisabeth... Mona...La petite fille du labyrinthe... Ce doit être elle mais qui était-elle dans ses autres incarnations ? Elisabeth ou quelqu'un d'autre ? Et pourquoi Sybil de Vil lui a-t-elle jeté une malédiction pour qu'elle n'atteigne pas ses 25 ans. Voilà un mystère de plus ? Elle ne veut certainement pas voir l'histoire se reproduire mais laquelle? Décidemment, ton VDC me tient en haleine
J'adore le personnage d'Elisabeth qui tient tête à Nicholas et n'a pas du tout peur de lui. De quoi être déstabilisé, hein, Nicholas ? Je pense que Mona-Elisabeth va jouer un rôle important dans toute cette histoire et j'ai hâte de savoir lequel. En tous cas, une chose est sûre, c'est Vladinou qui l'a mise sur la route de Nicholas. Et là, j'ai du mal à savoir si c'est une bonne chose ou une mauvaise...
J'aime beaucoup la relation que Nicholas a avec ses fils. Lui qui rejette l'amour, il en a pourtant beaucoup envers Camille et Amaury... J'adore.
Nicholas semble de plus en plus attiré par "son" Rayon de Soleil ! Je pense que c'est une bonne chose et j'aime le voir craquer un petit peu sa carapace de temps en temps.
Merci pour ton éclaircissement concernant les 3 siècles car j'avoue que je m'étais un peu perdue. Pourtant, cela est logique quand on y pense! Et voilà encore un beau chapitre d'écrit! Je rentre tout juste du boulot et je l'ai pris au vol ! Du pur bonheur !
Superbe chapitre
J'aime beaucoup l 'entrée en matière de ce nouveau personnage, elle est fort intéressante.
Je me demande comment se déroulera la suite... par contre, le combat avec Vlad n'a pas l'air de s'être très bien passé...
Réponses
Avec le médecin, il pourra bien contrôler les naissances... le mystère se dévoile petit à petit et même Nicholas s'en rend compte. Superbe suite
Le bébé vampire est un petit rayon de soleil dans toute cette noirceur,mais pour combien de temps?
Magnifique histoire et superbes images. Je suis admirative de voir à quel point tu utilises bien les poses,quel réalisme!
On dirait presque que c'est un autre jeu que les sims!
Le screen avec Nicholas dans le cimetière,qui se demande s'il est encore tout à fait humain,est vraiment effrayant!
Je remarque que cette chère Sybil est toujours dans les parages... et penchée sur le berceau de l'héritier, en plus! Vlad l'a apparemment laissé entrer mais pourquoi ? Lui et Isobel auraient-ils fait un pacte avec Sybil pour qu'Elisabeth soit réincarnée dans le corps de Nicholas? Sybil aurait menti sur la prophétie ?
Je ne suis pas persuadée qu'Isobel se trouvait dans les bras d'un homme lorsqu'Elisabeth les a surpris. Je pense qu'il y a une toute autre explication...
Encore un bien beau (double) chapitre que tu nous as livré ici !
Je m'abstiendrai de dire "bienvenue Echec N°1" puisque... bah c'est un échec!
Mais bienvenue Camille, j'espère que tu rendra ton père fier!
Oups il semblerait que Vlad ait fait une petite boulette en parlant de Princess Isobel! S'il fait pas plus attention Nicholas va finir par comprendre que les deux se connaissent xD
Nicholas se plaint tout le temps d'Isobel, mais n'empêche que quand elle disparaît ça lui fait tout drôle!
Nicholas qui dit à Madame Bjergsen qu'il restera à ses côtés si elle accepte de porter son enfant, il oublie de préciser que si l'enfant est humain, adieu Madame Bjergsen
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Nicholas s'enfonce dans les ténèbres, mais on dirait que, sans le vouloir, tout ce qui touche à Isobel le touche aussi. Lorsqu'elle disparaît avant la naissance du premier héritier, ça le chamboule, alors qu'il se plaint de sa présence sans arrêt.
J'ai du mal à comprendre de quel côté est Vlad, finalement... !
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100 bébés : Un commencement très... inattendu (en pause)
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Père Castor : Et si on recommançait ?
Perdu sur l'île : Lune de miel
Elinoee c’est sûrement ‘mal’ mais j’ai ri en lisant ton commentaire, c’est vrai que l’accouchement dans la crypte c’est assez glauque
nathalie986 Oui la descendance est déjà là !!! Je m’attendais à des heures et des heures de jeu avant d’avoir un petit vampire mais il s’avère que Nicholas est très chanceux
Toujours là cette chère Sybil effectivement… L’idée du pacte est assez proche de la vérité mais c’est un peu beaucoup plus complexe que cela !
Et puis Isobel a dit à Nicholas qu’elle était promise à un autre…
Un grand merci pour ton commentaire
Ellandan Pauvre Echec n°1 haha. J’ai vraiment eu bcp de mal à « m’en débarrasser », j’espère que Nicholas continuera à être chanceux parce que c’est horrible !
En tout cas il est très fier de son petit héritier (avec le système de sentiment maintenant en plus, c’est vraiment trop mignon
On pourrait presque croire qu’elle lui manque l’insupportable Rayon de Soleil ! Mais bon surtout ne le disons pas trop fort
Voyons c’est un petit détail si insignifiant…
Horthak Ah je me doutais bien qu’elle te plairait !
C’est qu’elle n’est peut-être pas si insupportable que cela l’insupportable Rayon de Soleil après tout !
L’espoir fait vivre j’ai envie de dire
Ah ce cher Vlad… je crains que Vlad ne soit que du côté de Vlad comme toujours…
Merci beaucoup pour ton commentaire !
Trois siècle après sa destruction par Sybil, elle était à nouveau debout, son église. Conforme en tout point à ses rares souvenirs, elle lui apparaissait, blessée de guerre, comme le dernier bastion en sa possession. Quelque part il s’était fait à l’idée qu’il ne souviendrait peut-être jamais vraiment de sa vie d’avant : avant sa folie, avant Sybil, avant la tache noire qui empoisonnait son âme…
Comme pour les deux autres, il avait patiemment attendu son réveil trois mois durant.
« Ma… ma tête… » protesta-t-elle.
« Une partie de votre mémoire a été effacée ma chère. Les maux de tête cesseront d’ici quelques jours. Savez-vous qui je suis ? »
« Le Maître… »
« Fort bien. Suivez-moi Numéro 3, nous avons à faire. »
Elle avait hésité un instant devant le berceau de l’enfant qu’elle avait mis au monde quelques mois plus tôt. Il pleurait, protestait de toutes ses forces, quelque part peut-être percevait-il l’enjeu de la situation. Elle avait détourné le regard et poursuivi sa course, elle n’avait plus rien à faire dans la chambre rouge.
Les mois et les semaines s’étaient poursuivis, et bientôt son petit Camille avait soufflé sa première bougie, désormais bien trop grand pour demeurer dans son petit berceau.
Il ne pouvait s’expliquer la fierté et ce petit quelque chose d’autre, quasi imperceptible, qui réchauffaient sa poitrine lorsque son fils s’appliquait à faire deux trois pas maladroits pour atterrir entre ses bras. Il se surprit à penser qu’il n’aurait échangé ces moments là contre rien au monde.
Depuis combien de temps étaient-ils assis là, à même le sol, enveloppés d’un silence confortable ? Il avait perdu le compte. Il aperçut la main de l’insupportable Rayon de Soleil se glisser furtivement dans la sienne du coin de l’oeil, mais c’était étrange. Sur sa propre pomme ouverte, il ne sentit rien : ni douceur, ni chaleur d’une peau contre l’autre, ni même le poids de la main effrontée posée sur la sienne… à peine l’effleurement d’un souffle lointain.
« Êtes-vous croyante Rayon de Soleil ? »
« Non, ma femme l’était. Elle croyait en toutes sortes de choses, en la vie et ses miracles. »
« Et croyait-elle aux vampires assoiffés de sang également ? »
« Elle croyait aux secondes chances. »
Il avait confié les entrainements de Numéro 3 à ces deux autres disciples. Il avait beaucoup à faire et son esprit ne lui laissait que quelques soirs de répit, ils étaient parfaitement capables de se débrouiller sans son assistance permanente. Et puis son fils était sa priorité à présent.
L’insupportable Rayon de Soleil s’occupait de son précieux bambin la journée pendant qu’il récupérait des événements de la nuit. Elle lui avait semblé inexplicablement distante les premiers mois, mais désormais c’était à peine si elle laissait Camille en dehors de son champ de vision plus de quelques minutes. Et il ne doutait pas une seconde que ce soit réciproque. Etrangement peut-être, l’idée ne le dérangeait pas.
La plupart du temps il prenait le relai auprès de son fils en fin de journée, ayant tout particulièrement à coeur d’assurer le rituel du coucher : l’histoire de chevalier, les cinq bisous minimum et tout le tralala.
Parfois lorsqu’il refermait doucement la porte derrière lui et que l’obscurité du couloir l’engloutissait il se rappelait amèrement à lui-même que l’amour était une faiblesse. Jamais cette phrase ne lui était apparue aussi vraie et pourtant il ne pouvait s’en empêcher : ses enfants seraient son unique exception décida-t-il. Il ne tiendrait qu’à lui de vaincre en premier quiconque envisagerait d’exploiter cette faiblesse contre lui.
« Trois mois sans vous voir, je me demandais presque si vous ne m’évitiez pas mon cher Vladislaus. »
« Pas le moins du monde mon ami. Les affaires, vous connaissez la chanson. Je dois cependant reconnaître que j’ai quelques inquiétudes à votre égard. »
« Et bien ! Expliquez-vous donc. »
« J’ai appris pour l’état de Madame Bjergsen, mais toutefois la liberté que vous lui accordez m’apparaît bien singulière, pour ne pas dire légèrement excessive. »
« Je ne comprends pas où vous voulez en venir. Je traite mes ‘invités’ comme bon me semble. »
« Oui tout à fait c’est exact, mais tout de même… Laisser une… génitrice, déambuler librement, n’est-ce pas prendre des risques inutiles, dirons-nous ? »
« J’apprécie vos préoccupations mon cher, mais je vous assure qu’elles sont parfaitement infondées. »
« Si vous le dites Nicholas, si vous le dites… »
Lorsque sa grossesse avait été confirmée, il avait accordé à Clara une certaine liberté dans ses appartements à condition que celle-ci s’engage à ne les quitter sous aucun prétexte. Il lui avait après tout promis d’être présent à ses côtés, et il restait mine de rien, un homme de parole.
Il espérait sincèrement que la naissance de l’enfant qu’elle portait ne lui ferait pas regretter cet inhabituel traitement de faveur.
L’insupportable Rayon de Soleil n’avait pu s’empêcher de voir sa décision d’un mauvais oeil et de le lui faire savoir. Elle ne l’avait pas dit avec ces mots là bien sûr, mais il avait bien compris que malgré ses airs de sainte au grand coeur, elle n’aurait pas hésité longtemps avant de la renfermer, cette Madame Bjergsen, si elle l’avait pu.
Une première feuille tomba lourdement sur le sol automnal et les cris d’un nouveau né fendirent soudain le silence de la nuit. Un petit garçon insouciant gazouillait dans les bras hésitants de son père, ses grands yeux noirs le fixant avec curiosité dans l’attente d’une décision.
Il ne parvenait à y croire : un autre fils… le digne fils de son père… son deuxième héritier…
« Amaury » confia-t-il finalement au calme de la nuit.
La transformation de Clara s’annonçait longue et éprouvante. Elle avait failli mourir pendant l’accouchement avant qu’il n’ait le temps de la mordre, et il avait réellement cru perdre la mère de son enfant. Les semaines défilait et il ne quittait plus son chevet que pour s’occuper de ses fils.
Ces deux là se rapprochaient chaque jour un peu plus, et il devait reconnaître que l’insupportable Rayon de Soleil s’occupait de son fils à merveille. Mais ça, il ne lui dirait jamais.
« Ma-ma ? »
« Oh petit coeur… je ne suis pas ta maman… mais je t’aime très fort pareil tu sais. »
« Cami t-‘aim ! »
« Pourquoi souriez-vous donc ? »
« La paternité vous va bien au teint Nicholas. »
« J’aurais pourtant juré être tout aussi pâle que la veille. »
« Faites attention, à mal vous connaître l’on pourrait presque croire que vous avez de l’humour. »
Amaury commençait à faire ses dents et le pauvre petit était inconsolable. Puis comme un problème n’arrivait jamais seul, un Numéro 2 totalement paniqué apparut dans son dos.
« Que se passe-t-il ? Parle ! »
« Maître… nous avons un problème. Numéro 1 a trouvé cela ce matin. »
L’article était signé Elisabeth Lepetit. Ils allaient être découverts.
A suivre... Promis dans les prochains chapitres on laissera un peu l'avancée de la descendance de côté pour se concentrer un peu plus sur l'intrigue !
PS : j'ai oublié de le préciser dans le chapitre précédent mais malgré la mise en scène liée à l'histoire, j'ai bien attendu que les enfants soient bambins pour connaître leur "nature" et donc "décider" du sort des mères
Bonus :
Les plans de l'église reconstruite du haut vers le bas :
Nicholas a donc un petit coeur tout tendre sous ses abords si froids ? Quand on les voit avec ses fils,on se dit que oui
L'église est très réussie,ainsi que le cimetière attenant,bravo!
"Rayon de Soleil" et Nicholas ont l'air de se rapprocher petit à petit,le petit Camille semble les y aider... mais Mme Bjergsen risque de tout gâcher!
Je ne l'aime pas trop celle-ci,avec ses airs un peu suffisants
Et voilà que le monde des humains se mêle des histoires de Forgotten Hollow! C'est sûr que ça va être de plus en plus compliqué à cacher...
Je me demande bien ce que compte faire Nicholas!
Bon, ouf, nous sommes revenus dans le temps présent ! (ou alors je me mélange les pinceaux)
J'adore Nicholas dans son rôle de père!
Quant à cet article, je dois admettre qu'il me laisse pantoise, non par son contenu par plutôt par son auteur: Elisabeth Lepetit. Elisabeth? On a bien dit Elisabeth ? Une réincarnation peut-être de LA Elisabeth ?
J'attends la suite avec grande impatience ! Merci encore pour ce chapitre
Et le petit Camille est tout mignon
J'ai l'impression que Rayon de Soleil est un peu jalouse de Clara...
Et ben ce n'est pas rassurant la Une du journal! Va falloir être prudent à l'avenir
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Alors Numéro 1 et 2 ont l'air de bien se compléter.
Une église bien avancée, deux descendants nés (pour un échec... prometteur)
Et sinon les petites choses intéressantes... Vladi qui parle du petit à l'autre côté... Ahhhh Vladi je sais pas à quoi tu joues mais ça sent mauvais.
Rayon de soleil en voit de toutes les couleurs... elle se rapproche de Nicholas tout en se méfiant de lui, elle prend soin de la descendance alors que tout ça doit pas être ce qu'elle aurait voulu voir.
Maintenant les humains vont s'en mêler... ça promet des victimes et du sang tout ça.
Not so Berry Challenge: ** Vis nos Vies de Berry en Couleurs ** (en cours)
En tout cas, il augmente ses disciples!
Le petit Camille a bien poussé, et il est tellement mignon avec sa petite coupe au bol
D'ailleurs, il faudrait qu'il avoue qu'il l'aime bien, l'insupportable Rayon de Soleil, quand même ! P'is c'est pratique d'avoir quelqu'un pour s'occuper des enfants, non ?
Cet article de journal ne me dit rien qui vaille...
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Merci ! Je ne suis pas vraiment une grande constructrice alors c’était un sacré défi de réaliser ce que j’avais en tête pour cette histoire
« Petit à petit » c’est le bon mot, il y a encore du chemin pour ces deux là maiiiis ça avance, c’est l’essentiel je suppose.
Qu’est-ce que Nicholas compte-t-il faire ? La réponse ci-dessus
nathalie986 Oups non il y a pas eu de saut dans le temps de trois siècles ! En le relisant je me suis effectivement aperçu que ce n’était pas très clair désolée… L’église a été détruite il y a trois cents ans, et aujourd’hui trois cent ans après donc Nicholas l’a reconstruite. J’espère que c’est plus clair à présent
Clara est bien vivante haha, enfin autant qu’un vampire puisse l’être
Oui il est trop adorable avec ses fils
Aaah ! Bravo pour avoir repéré le prénom de la journaliste…
Ellandan Merci pour l’église, j’ai l’impression d’avoir passé des heures infinies dessus avant d’être satisfaite du résultat
Oh ce n’est pas qu’une impression je crois bien.
"LiloulaFée" c’est vrai que les chapitres sont plutôt denses
Vladi filerait du mauvais coton alors ? Suspense…
Victimes et du sang dis-tu ? Hum… idée fort intéressante…
Nina04 et oui ce cher Nicholas s’adoucit légèrement, mais il ne perd pour autant de vue les objectifs de sa mission !
Horthak cela m’arrive tout le temps également, je lis vos mises-à-jour « entre deux portes » et après j’oublie de poster un commentaire
Oui ! J’adore cette coupe, je crois que c’est ma préférée chez les bambins.
Déni quand tu nous tiens, je ne suis pas certaine qu’il l’avoue de si tôt
Il s’était arrangé pour attirer la journaliste jusqu’à lui et évidemment elle avait mordu à l’hameçon, trop avide certainement de trouver des réponses. Ces fouines de journalistes, on ne les refaisait pas. Au fil des années il avait dû s’occuper de ces petits curieux à plusieurs reprises, mais aucun jusqu’alors ne s’était autant approché de la vérité. Il l’observa de haut s’avancer dans son église d’un pas vif et sûr de lui. Elle était différente de ces prédécesseurs, elle était dangereusement déterminée.
Il avait brusquement atterri face à elle, raffolant intérieurement de ces cris mi-surpris mi-effrayés que poussaient toujours les mortels. Mais elle n’avait pas sursauté, pas même sourcillé. C’était comme si elle avait déjà trop vu et trop vécu pour se préoccuper de ce qui pourrait lui arriver ensuite. Pour la première fois une mortelle se tenait face à lui sans trembler. Elle n’avait pas peur de lui, réalisa-t-il, elle était venue pour ça, pour le défier.
« Elisabeth Lepetit je présume. »
« J’ai un marché à vous proposer Nicholas. »
« Monsieur Frost. »
« Pardon ? »
« C’est Monsieur Frost. Je ne crois pas vous avoir autorisée à utiliser mon prénom. »
« Oh. Je disais donc, Monsieur Frost, j’ai un marché à vous proposer. Je détiens des informations en ma possession qui vous seraient utiles. Transformez-moi et je vous les donnerai. »
Il rit. L’audace de cette jeune femme n’avait visiblement aucune limite.
« Je ne sais pas qui vous a informé sur ma personne Mademoiselle, mais vous vous fourvoyez grandement. Ici il n’y a que moi qui décide des règles d’un potentiel marché. Et voyez-vous votre petit article m’a quelque peu… contrarié. Vous n’êtes ici que pour une seule chose : rendre des comptes. »
Ce manège avait assez duré décida-t-il. Il l’agrippa fermement par la gorge et le poignet, plongeant ses canines dans le cou appétissant qui le narguait depuis un bon quart d’heure. Les forces de sa proie quittaient peu à peu le corps chétif mais un murmure quasi inaudible l’arrêta brusquement.
« Isobel… »
Plus agacé que jamais il ordonna à Numéro 1 de transporter leur nouvelle invitée jusqu’aux cellules. Il s’occuperait de cette jeune femme tout aussi exaspérante que l’insupportable Rayon de Soleil plus tard.
C’était l’anniversaire de son petit Amaury et il ne laisserait rien perturber ce jour de fête davantage.
Le bambin était le portrait craché de sa mère, non, sa génitrice. Ce même blond légèrement doré, ces mêmes grands yeux gris qui vous regardaient avec tout l’amour du monde. Amaury était un vrai petit charmeur, à coup sûr il vous ferait fondre le coeur du plus froid des vampires songea-t-il tendrement.
Malgré l’effacement de sa mémoire, Clara s’était amourachée de lui et commençait à poser des problèmes. Elle refusait de s’entraîner avec les autres disciples, préférant qu’il s’en charge lui-même, mais c’était hors de question. Il était temps de la remettre à sa place.
« Vous vous entraînerez lorsque et avec qui je vous l’ordonne ! »
« Et si je refuse ? »
« N’oubliez pas que je vous ai créé Numéro 4, je peux tout aussi bien vous détruire à tout jamais. »
Il se rendait tous les jeudi soirs chez ses disciples pour un compte-rendu des activités de la semaine, et il y avait des jeudi soirs comme celui-là où il aurait mieux fait de rester hiberner dans son cercueil. Après une troisième insémination non-fructueuse il avait dû rappeler à son Numéro 2 qu’il irait proposer ses services aux âmes du labyrinthe s’il ne parvenait toujours pas à mettre une mortelle enceinte d’ici le trimestre prochain. Numéro 4 n’avait cessé de jouer les perturbatrices, entraînant Numéro 3 avec elle comme deux adolescentes pré-pubères de quinze ans. Seul Numéro 1 était finalement parvenu à relever le niveau face à tant d’incompétence, son Patoche ne le décevait jamais.
« J’ai mené ma petite enquête comme le Maître l’avait demandé. Le Sims Times n’a jamais entendu parler d’une quelconque Elisabeth Lepetit. L’article que nous avons trouvé dans la boîte aux lettres était vraisemblablement un faux. »
« A vrai dire Maître, rajouta Numéro 3 à la surprise générale, j’ai moi aussi fait mes devoirs et permettez moi d’assurer qu’Elisabeth Lepetit n’a même jamais existé. »
Après tout, peut-être que Numéro 3 n’était pas non plus si incompétente que cela derrière ses grands airs suffisants.
A peine avait-il rejoint sa crypte qu’il se précipita aux cellules. Il ne tenait plus, il devait savoir.
« Qui êtes-vous ? »
« Elisabeth Lepetit, je suis journaliste… »
« C’est faux et nous le savons tous les deux. Ne testez pas ma patience, je n’en ai pas beaucoup. »
« On m’a jeté une malédiction quand j’étais enfant. Peu importe le nombre de fois que je me réincarne, je meurs la veille de mes vingt-cinq ans. »
« Pauvre chose… et en quoi cela me concerne-t-il donc ? »
« J’ai… j’ai des souvenirs de mes vies antérieures, je pourrais vous les communiquer. Transformez-moi s’il vous plaît, vous êtes ma dernière chance… »
« Navré, je ne fais pas dans la charité. »
Une perte de temps, rien de plus qu’une vaste perte de temps. Les souvenirs de vies antérieures d’une gamine, qu’est-ce qu’il pouvait bien en avoir à faire ? Lui n’en avait plus, c’était bien la preuve que c’était inutile.
Elle insista néanmoins.
« Sybil de Vil. Vous connaissez ce nom, n’est-ce pas ? Aidez-moi et je vous aiderai à vaincre notre ennemie commune. »
Il stoppa sa course. Comment aurait-il pu ignorer ce nom ?
« Expliquez-vous. Vous avez cinq minutes. »
« Mon vrai prénom est Mona. Il y a trois cent ans, je suis née pendant une éclipse lunaire, la première du millénaire. Ma mère a caché mon existence pendant plus de dix ans mais cette sorcière, Sybil, a fini par nous retrouver. Elle m’a jeté une malédiction pour une raison que j’ignore encore, mais elle ne souhaitait visiblement pas que j’atteigne un jour mes vingt-cinq ans. »
« Vous avez murmuré un prénom il y a trois jours. Comment le connaissez-vous ? »
« J’ai des souvenirs de mes vies antérieures qui pourraient vous aider. »
« Je peux vous les prendre de force. »
« Non vous ne pouvez pas et vous le savez bien. Même le plus puissant des vampires serait incapable d’arracher de force des souvenirs de vies antérieures. »
Il détestait reconnaitre que cette petite arrogante n’avait pas tort. S’il voulait connaître le contenu de ses souvenirs, il faudrait qu’elle accepte de les lui révéler. Il l’abandonna dans sa cellule sans un mot de plus, il avait besoin de réfléchir. Il commençait à avoir le vague sentiment que l’on se jouait de lui, et il n’aimait pas ça. Il n’aimait pas ça du tout.
Il traversa les semaines qui suivirent presque comme un fantôme de lui-même, perdu dans la brume de ses pensées. Il ne voulait pas céder au quasi chantage de la prétendue journaliste, mais d’un autre côté il ne pouvait s’empêcher de se demander : ‘et si’. Et si le contenu de ces fameux souvenirs lui permettait de protéger ses fils ? de vaincre Sybil qui sait ? Etait-il prêt à prendre le risque d’y renoncer ?
« Faites confiance à votre instinct Nicholas. »
Elle semblait toujours lire dans ses pensées et cela l’énerva plus que d’ordinaire.
« Une phrase énigmatique de plus, c’est vraiment tout ce que vous avez en réserve ? »
« Vous savez que je ne peux pas vous donner de réponse. »
« Oui oui, le cours des choses blablabla. Comme d’habitude vous m’êtes inutile Rayon de Soleil. »
« Ne vous en prenez pas à moi ! J’essaye simplement de vous aider. »
« Et bien essayez davantage ! »
La cérémonie de fin d’apprentissage de Judith et Clara s’était déroulée comme prévu le soir du solstice d’hiver. Il regardait ses quatre disciples de la mort agenouillés face à lui avec un étrange noeud qui lui tordait l’estomac. Les quatre vampires étaient puissants, pas autant que lui certes mais puissants tout de même. Il s’était laissé attendrir ces derniers mois, sans aucun doute à cause de cet insupportable Rayon de Soleil. Il était temps de reprendre sa main de maître sur le cours des choses. Personne, absolument personne ne défierait son autorité.
« Nicholas… »
« Numéro 4 appelez moi un seule autre fois par autre chose que par mon titre et je vous promets que l’éternité ne sera pas assez pas longue pour voir la fin des souffrances que je vous ferai endurer. »
« Mais Maître, je vous aime… »
« Suffit. Je ne supporterai pas d’entendre de telles inepties à nouveau. Vous êtes une vampire, vous ne m’aimez pas, vous n’aimez personne. L’amour est une faiblesse. Êtes-vous faible Numéro 4 ? Je ne permettrai pas à une disciple faible de rester dans mes rangs alors répondez-moi ! Êtes-vous faible Numéro 4 ? »
« Non Maître. »
« Bien. Alors disposez à présent. Et que je n’ai plus jamais à vous rappeler à l’ordre de quelque manière que ce soit ! »
« Oui Maître. »
Il la regarda disparaître, un petit sourire mi-narquois mi-triste au coin des lèvres. La menacer de la condamner à l’exil pour s’assurer de son obéissance sans faille… L’amour était réellement une faiblesse.
Il s’installait toujours au bar mine de rien lorsqu’elle leur lisait une histoire, pas qu’il aimait écouter le son de sa voix, bien évidemment. Mais dans ces moments-là ils semblaient toujours être dans une sorte de bulle enchantée où rien d’autre n’existait à part eux trois. Et dans ces moments-là lui aussi oubliait tout : la prophétie, Sybil, sa mission, sa haine envers le monde entier… puis surtout il s’oubliait lui-même. Il l’observait s’occuper de ses fils comme s’il s’agissait pour elle de la chose la plus naturelle au monde, et il avait le sentiment d’être quelqu’un d’autre : pas quelqu’un qui l’insultait dès qu’il en avait l’occasion, mais quelqu’un qui la serrerait contre lui et ne la laisserait plus jamais partir.
Il secoua la tête brusquement. Décidément, il devenait chaque jour plus fou que la veille.
Naïvement, il avait cru que la mission serait simple : Numéro 2 s’occupait de faire naître les héritiers, l’insupportable Rayon de Soleil se faisait un plaisir de les élever et puis une fois jeunes adultes il n’aurait plus eu qu’à regarder les combats et accueillir le vainqueur à ses côtés. Mais il était déjà trop tard, il s’était laissé piéger. Il était devenu faible. Maintenant ses fils ne seraient jamais ‘Héritier 1’ et ‘Héritier 2’. Il les protégerait quoi qu’il lui en coûte, et quand le jour viendrait il laisserait son coeur à peine tiède se briser en six. Laisser ses propres enfants partir et l’oublier, ce serait sa pénitence. Il fallait vaincre Sybil.
« Alors ? Vous allez me transformer oui ou non ? »
« Peut-être. Montrez-moi d’abord un souvenir. Comme preuve de votre bonne foi. »
« Comment refuser quand c’est si gentiment demandé… »
« Je n’apprécie pas beaucoup votre sarcasme. »
« Tant pis. Je n’ai pas besoin que vous m’appréciez, simplement que vous me transformiez. Puis je ne vous apprécie pas vraiment non plus par ailleurs. »
« Et je vous en sais fort gré. Pour intégrer mes rangs, ceci dit, il faudrait apprendre à obéir, et surtout à vous taire. »
A vrai dire l’audace de la jeune femme l’amusait grandement, elle ferait sans doute une addition de valeur à son équipe, mais il restait méfiant. Elle devait prouver avant toute chose qu’elle était digne de sa confiance.
L’image floue se dévoila peu à peu au fond de l’esprit de la jeune femme, et soudain il put voir la scène prendre place sous ses yeux comme s’il l’avait vécue lui-même.
« J’ai retrouvé la personne que vous cherchiez. Dans cette vie-ci, il s’appelle Nicholas Frost. Il traine près du port sur la côte Ouest. »
« Un homme, intéressant… Beau travail Mademoiselle Legrand. »
« Je vous ai donné les informations que vous aviez demandées, transformez-moi maintenant ! »
« Pas si vite. J’ai encore une mission pour vous. Je dois être certain avant toute chose qu’il ne se souvient de rien. Absolument plus rien. »
« Et s’il refuse de me parler ? »
« Alors vous n’aurez qu’à employer le mot magique. »
« Isobel… » répéta-t-elle.
« Exactement. Prononcez ce prénom et je vous assure qu’amnésique ou non, vous aurez toute son attention. »
Le souvenir s’évanouit brusquement et l’obscurité l’enveloppa à nouveau. Il était seul, à nouveau seul dans le noir, avec sa colère pour simple compagnie.
Que croire ? En qui faire confiance à présent ? ‘Faites confiance à votre instinct Nicholas.’ lui avait murmuré la petite voix insupportable.
« Eloignez-vous de mon fils sur le champ vieux fou ! »
« Nicholas… »
« Pas ici. Suivez-moi jusqu’aux arènes. »
« Madame Isobel… Le Maître… »
« Nicholas ! Non ! »
A suivre...
Ce n'est quand même pas Vlad qui... ? Ou alors, il a transformé Elisabeth et cela l'a rendu...catatonique ? (je m'égare une nouvelle fois...)
Elisabeth... Mona...La petite fille du labyrinthe... Ce doit être elle mais qui était-elle dans ses autres incarnations ? Elisabeth ou quelqu'un d'autre ? Et pourquoi Sybil de Vil lui a-t-elle jeté une malédiction pour qu'elle n'atteigne pas ses 25 ans. Voilà un mystère de plus ? Elle ne veut certainement pas voir l'histoire se reproduire mais laquelle? Décidemment, ton VDC me tient en haleine
J'adore le personnage d'Elisabeth qui tient tête à Nicholas et n'a pas du tout peur de lui. De quoi être déstabilisé, hein, Nicholas ? Je pense que Mona-Elisabeth va jouer un rôle important dans toute cette histoire et j'ai hâte de savoir lequel. En tous cas, une chose est sûre, c'est Vladinou qui l'a mise sur la route de Nicholas. Et là, j'ai du mal à savoir si c'est une bonne chose ou une mauvaise...
J'aime beaucoup la relation que Nicholas a avec ses fils. Lui qui rejette l'amour, il en a pourtant beaucoup envers Camille et Amaury... J'adore.
Nicholas semble de plus en plus attiré par "son" Rayon de Soleil ! Je pense que c'est une bonne chose et j'aime le voir craquer un petit peu sa carapace de temps en temps.
Merci pour ton éclaircissement concernant les 3 siècles car j'avoue que je m'étais un peu perdue. Pourtant, cela est logique quand on y pense! Et voilà encore un beau chapitre d'écrit! Je rentre tout juste du boulot et je l'ai pris au vol ! Du pur bonheur !
J'aime beaucoup l 'entrée en matière de ce nouveau personnage, elle est fort intéressante.
Je me demande comment se déroulera la suite... par contre, le combat avec Vlad n'a pas l'air de s'être très bien passé...