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[Père Castor] Générations Spontanées [G1 - MàJ 31/03]
Melleriana
Messages: 30 Membre
Bonjour à tous et à toutes! Emballée par le challenge "découverte" d'Allycorne (https://forums.thesims.com/fr_FR/discussion/783545/challenge-le-challenge-du-pere-castor/p1), je me lance! Découvrez les premiers pas de ma fondatrice, Eryl, et ses déboires à la sauce "vanilla". J'utilise pour cette G1 uniquement les éléments du jeu de base ainsi que ceux des packs d'objets et de jeu non mentionnés dans les règles -provisoires- établies! Je l'ai également installée sur un terrain vide et construit sa petite maison. Bonne lecture!
Beaucoup de personnes redoutent la vie quotidienne à Oasis Spring : l'air est fort sec et il ne pleut que très rarement. Ce n'était pas mon cas. J'appréciais à sa juste valeur le soleil et sa chaleur, et j'en voulais pour preuve ma peau hâlée. Mais trêve de blabla. Qui étais-je et comment m'étais-je retrouvée là? Je m'appelle Eryl, j'ai la vingtaine et à l'époque, je venais d'obtenir ma certification au service hôtelier. Ce que j’espérais désormais, c'était réussir ma mention complémentaire : je voulais devenir barmaid et c'est d'ailleurs parce que j'allais être embauchée au Jus de Crotale -le bar local- que je m'installais ici.
J'avais d'ailleurs rendez-vous avec le chef barman aujourd'hui! Mais comme il me restait un peu de temps devant moi, je décidais de commencer à explorer mon nouveau quartier. Un "croâ croâ" attirant mon attention, c'est sans faire de chichis que je plongeais ma main dans un tas de cailloux d'où je tirais une petite grenouille. Je la relâchais cependant très vite près d'un point d'eau.
Tout en marchant, j'observais plusieurs pierre de tailles différentes dont certaines sont incrustées de ce qui semblait être des pierres semi-précieuses. Ni une, ni deux, voilà que je me retrouvais les genoux dans la terre à essayer de les décrocher. Je ne disais pas non à quelques trésors à revendre! Peine perdue, mais je comptais bien revenir avec les outils adéquats. Pour l'heure, il me fallait honorer mon rendez-vous professionnel.
C'est en milieu d'après-midi que je passais la porte du Jus de Crotale. C'était tout nouveau pour moi ; tout juste avais-je vu quelques photos sur internet, mais l'ambiance me plaisait déjà beaucoup bien qu'à cette heure, l'établissement soit encore quasiment vide.
"Hey, bonjour! Mademoiselle Tiercelin, c'est ça? Je suis Eric. Vous avez un peu d'avance, installez-vous et j'arrive tout de suite."
J’acquiesçais et m'asseyais à une des nombreuses tables libres, non loin du comptoir d'où j'observais attentivement mon futur collègue à l'oeuvre. Il avait l'air d'un brave type, passionné par l'art de la mixologie dont il maîtrisait certains arts parallèles tels que le "flair bartending", ou l'art de jongler avec des bouteilles. Il finit cependant par me faire signe de le rejoindre.
Entre-temps, un client habitué s'était installé au comptoir et se délectait tout comme moi des manœuvres périlleuses d'Eric avec ses bouteilles. Plus je le regardais faire, plus je me réjouissais de faire mon apprentissage dans ce bar : j'étais certaine d'accumuler beaucoup de connaissances auprès de mon aîné.
"Oh, wow!" ne pouvais-je m'empêcher de lâcher, faisant sourire Eric.
Alors qu'Eric et moi commencions à discuter des termes de mon apprentissage, un petit groupe de clients fit son entrée.
" - Ah, mince. Nous allons devoir remettre ça à demain, si vous n'avez rien contre. Disons en début de soirée, ici-même? J'aurais du monde au bar, ce sera plus facile pour moi de me libérer.
- Demain soir...? Oui, aucun problème, je serai là!
- Je vous encourage d'ailleurs à commencer à vous instruire sur la théorie en feuilletant quelques bouquins. En apprenant par exemple la "Coupe Sims", le nom sous lequel sont regroupées les recettes les plus demandées. En attendant, tiens, goûtez-moi ça."
Après avoir servi les nouveaux arrivés, Eric s'affaira un instant puis tira une bouteille de sous le comptoir. Moi qui n'étais habituellement pas très friande de jus de raisin, je pris cependant le temps d'apprécier le produit à la valeur qu'elle paraissait avoir et, surprise, je trouvais ça excellent.
" - Alors?
- Léger, sans qu'on puisse en sentir trop le sucré...c'est traître comme boisson! De quoi faire grimper la glycémie en flèche!
- Bien vu! "
Je notais soigneusement ces instructions dans un coin de ma tête et, prenant congé d'Eric, décidais d'aussitôt mettre en application ses conseils en partant en quête d'une bibliothèque.
C'est à Willow Creek que j'en trouvais une. Il m'avait fallu prendre un bus afin d'y arriver sans trop tarder et entre temps, une averse avait commencé à tomber des cieux.
Plus habituée aux pluies tropicales qu'aux averses froides comme celles-ci, je ne m'attardais pas longtemps à l'extérieur, prenant tout de même le soin de jeter un rapide coup d’œil au quartier. C'était plutôt coquet, bien propre : le parfait petit paradis résidentiel des familles en devenir.
"Alors...l'Épicé Sucré...le Ridgeport...l'Amygdélice...ouah, il y en a tellement!" pensais-je en parcourant le sommaire d'un livre de recettes.
J'avais de la lecture pour les six prochains mois! Je profitais du confort de la bibliothèque pendant encore une bonne heure avant de passer au guichet pour finaliser mon inscription et obtenir la carte d'usager afin d'emprunter tous les ouvrages dont je pourrais avoir besoin à l'avenir.
Si la pluie s'était abstenue de s'abattre sur Oasis Spring, le soleil, lui, décroissant à vitesse grand V. C'est avec une pointe d'appréhension que je franchissais le seuil de ma nouvelle maison : en effet, je ne l'avais vue que sur internet lorsque j'avais déniché cette location sur un site de petites annonces et j'avais donc l'intime angoisse de m'être faite avoir.
Tout semblait aux normes, pourtant. C'était lumineux, spacieux, propre. Vide, aussi. Mais je ne m'en faisais pas plus que ça, l'ameublement était secondaire et viendrait petit à petit avec l'accumulation de mes futurs salaires! Cette maison m'enthousiasmait et pris d'ailleurs plaisir à la parcourir plusieurs fois en imaginant installer cela ici et ceci là.
Pour l'instant, ma demeure ne comprenait que le strict nécessaire : frigidaire, sanitaires et lit. Quelques étagères avaient été installées dans la chambre pour me permettre d'y installer quelques effets personnels, sous lesquels je ne croulais d'ailleurs pas. Oui, décidément, l'avenir m'était prometteur.
Je passais ma soirée à lire et tenter de mémoriser déjà les recettes les plus simples du livre récemment emprunté. Ce n'est que lorsque mes yeux commencèrent à sérieusement me piquer et menacer de se fermer contre ma volonté que je m'arrêtais. Un brossage de dent rapide et zou, au lit. De nouvelles aventures m'attendaient demain.
1.1 : Premiers pas
Beaucoup de personnes redoutent la vie quotidienne à Oasis Spring : l'air est fort sec et il ne pleut que très rarement. Ce n'était pas mon cas. J'appréciais à sa juste valeur le soleil et sa chaleur, et j'en voulais pour preuve ma peau hâlée. Mais trêve de blabla. Qui étais-je et comment m'étais-je retrouvée là? Je m'appelle Eryl, j'ai la vingtaine et à l'époque, je venais d'obtenir ma certification au service hôtelier. Ce que j’espérais désormais, c'était réussir ma mention complémentaire : je voulais devenir barmaid et c'est d'ailleurs parce que j'allais être embauchée au Jus de Crotale -le bar local- que je m'installais ici.
J'avais d'ailleurs rendez-vous avec le chef barman aujourd'hui! Mais comme il me restait un peu de temps devant moi, je décidais de commencer à explorer mon nouveau quartier. Un "croâ croâ" attirant mon attention, c'est sans faire de chichis que je plongeais ma main dans un tas de cailloux d'où je tirais une petite grenouille. Je la relâchais cependant très vite près d'un point d'eau.
Tout en marchant, j'observais plusieurs pierre de tailles différentes dont certaines sont incrustées de ce qui semblait être des pierres semi-précieuses. Ni une, ni deux, voilà que je me retrouvais les genoux dans la terre à essayer de les décrocher. Je ne disais pas non à quelques trésors à revendre! Peine perdue, mais je comptais bien revenir avec les outils adéquats. Pour l'heure, il me fallait honorer mon rendez-vous professionnel.
C'est en milieu d'après-midi que je passais la porte du Jus de Crotale. C'était tout nouveau pour moi ; tout juste avais-je vu quelques photos sur internet, mais l'ambiance me plaisait déjà beaucoup bien qu'à cette heure, l'établissement soit encore quasiment vide.
"Hey, bonjour! Mademoiselle Tiercelin, c'est ça? Je suis Eric. Vous avez un peu d'avance, installez-vous et j'arrive tout de suite."
J’acquiesçais et m'asseyais à une des nombreuses tables libres, non loin du comptoir d'où j'observais attentivement mon futur collègue à l'oeuvre. Il avait l'air d'un brave type, passionné par l'art de la mixologie dont il maîtrisait certains arts parallèles tels que le "flair bartending", ou l'art de jongler avec des bouteilles. Il finit cependant par me faire signe de le rejoindre.
Entre-temps, un client habitué s'était installé au comptoir et se délectait tout comme moi des manœuvres périlleuses d'Eric avec ses bouteilles. Plus je le regardais faire, plus je me réjouissais de faire mon apprentissage dans ce bar : j'étais certaine d'accumuler beaucoup de connaissances auprès de mon aîné.
"Oh, wow!" ne pouvais-je m'empêcher de lâcher, faisant sourire Eric.
Alors qu'Eric et moi commencions à discuter des termes de mon apprentissage, un petit groupe de clients fit son entrée.
" - Ah, mince. Nous allons devoir remettre ça à demain, si vous n'avez rien contre. Disons en début de soirée, ici-même? J'aurais du monde au bar, ce sera plus facile pour moi de me libérer.
- Demain soir...? Oui, aucun problème, je serai là!
- Je vous encourage d'ailleurs à commencer à vous instruire sur la théorie en feuilletant quelques bouquins. En apprenant par exemple la "Coupe Sims", le nom sous lequel sont regroupées les recettes les plus demandées. En attendant, tiens, goûtez-moi ça."
Après avoir servi les nouveaux arrivés, Eric s'affaira un instant puis tira une bouteille de sous le comptoir. Moi qui n'étais habituellement pas très friande de jus de raisin, je pris cependant le temps d'apprécier le produit à la valeur qu'elle paraissait avoir et, surprise, je trouvais ça excellent.
" - Alors?
- Léger, sans qu'on puisse en sentir trop le sucré...c'est traître comme boisson! De quoi faire grimper la glycémie en flèche!
- Bien vu! "
Je notais soigneusement ces instructions dans un coin de ma tête et, prenant congé d'Eric, décidais d'aussitôt mettre en application ses conseils en partant en quête d'une bibliothèque.
C'est à Willow Creek que j'en trouvais une. Il m'avait fallu prendre un bus afin d'y arriver sans trop tarder et entre temps, une averse avait commencé à tomber des cieux.
Plus habituée aux pluies tropicales qu'aux averses froides comme celles-ci, je ne m'attardais pas longtemps à l'extérieur, prenant tout de même le soin de jeter un rapide coup d’œil au quartier. C'était plutôt coquet, bien propre : le parfait petit paradis résidentiel des familles en devenir.
"Alors...l'Épicé Sucré...le Ridgeport...l'Amygdélice...ouah, il y en a tellement!" pensais-je en parcourant le sommaire d'un livre de recettes.
J'avais de la lecture pour les six prochains mois! Je profitais du confort de la bibliothèque pendant encore une bonne heure avant de passer au guichet pour finaliser mon inscription et obtenir la carte d'usager afin d'emprunter tous les ouvrages dont je pourrais avoir besoin à l'avenir.
Si la pluie s'était abstenue de s'abattre sur Oasis Spring, le soleil, lui, décroissant à vitesse grand V. C'est avec une pointe d'appréhension que je franchissais le seuil de ma nouvelle maison : en effet, je ne l'avais vue que sur internet lorsque j'avais déniché cette location sur un site de petites annonces et j'avais donc l'intime angoisse de m'être faite avoir.
Tout semblait aux normes, pourtant. C'était lumineux, spacieux, propre. Vide, aussi. Mais je ne m'en faisais pas plus que ça, l'ameublement était secondaire et viendrait petit à petit avec l'accumulation de mes futurs salaires! Cette maison m'enthousiasmait et pris d'ailleurs plaisir à la parcourir plusieurs fois en imaginant installer cela ici et ceci là.
Pour l'instant, ma demeure ne comprenait que le strict nécessaire : frigidaire, sanitaires et lit. Quelques étagères avaient été installées dans la chambre pour me permettre d'y installer quelques effets personnels, sous lesquels je ne croulais d'ailleurs pas. Oui, décidément, l'avenir m'était prometteur.
Je passais ma soirée à lire et tenter de mémoriser déjà les recettes les plus simples du livre récemment emprunté. Ce n'est que lorsque mes yeux commencèrent à sérieusement me piquer et menacer de se fermer contre ma volonté que je m'arrêtais. Un brossage de dent rapide et zou, au lit. De nouvelles aventures m'attendaient demain.
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Réponses
J’apprécie beaucoup la fluidité de ta plume. Tu sais prendre le temps de poser le décor et d’évoquer le ressenti de ton personnage. C’est très agréable.
Donc Eryl s’est trouvé un excellent tuteur pour démarrer sa toute nouvelle vie professionnelle. Bien joué ! On la sent motivée pour suivre tous ses bons conseils
Je m’apprête à commencer ce chouette challenge de @Allycorne , c’est donc avec curiosité et intérêt que je suivrai le parcours de ta fondatrice que je trouve toute mignonne
Elle est très mimi cette sims et je rejoins Fanfani ainsi qu’Allycorne quant au style d’écriture agréable et fluide à lire
[VDC] La Transformation de Sayuri Suh
En cours 📝
[Histoire] L'Héritage des Suh
(pause) [NSBC] L'Arc-en-Ciel Baranovski
(pause) [Double challenge] Les Archéologues Contraires
(pause) Les Short&One-Shots de Jury (challenges courts)
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Les Mondes de Jury
ID Origin : Jurysan6
Cette deuxième journée commença très simplement par une bonne douche tiède, inutile de rajouter de la chaleur par-dessus une météo déjà suffocante. Le mitigeur de la douche semblait d'ailleurs défectueux : au moindre mouvement, l'eau devenait glacée ou bien me brûlait la peau quasiment instantanément. Je me promis intérieurement de régler ça au plus vite.
En attendant, je profitais de ce moment de détente pour élaborer mentalement mon programme jusqu'à mon entretien de ce soir et tentais de me souvenir des recettes que j'avais essayé d'apprendre la veille.
"Lama Salé...deux traits de lait...essence de citron...non...essence de citron vert...une pincée de sel..."
Comme il était déjà près de midi, je fis l'impasse sur le traditionnel bol de céréales et m'attelais plutôt à la confection d'une salade fraîche, baignée d'une vinaigrette bien trop acide, comme à mon habitude. Le coin cuisine était décidément bien spartiate mais je savais que cela n'était que provisoire.
Je m'étais d'ailleurs débrouillée pour trouver une bouteille de ce délicieux jus de raisin que m'avait fait connaître Eric, la veille, au bar. Étrangement, cette boisson était très bon marché et je ne me retenais donc pas d'en déguster allègrement, même aux toilettes, oui oui.
La journée s'était déroulée sans grand événements notables et l'heure du rendez-vous approchait. Je me mis donc en route pour le bar. Eric et moi étions attablés sur la terrasse du Jus de Crotale. À l'intérieur, l'ambiance battait son plein et le volume de la sono nous parvenait à chaque fois que la porte d'entrée de l'établissement se voyait sollicitée.
"En fait, je n'ai jamais été très portée sur les études...j'ai très tôt eu envie de me mettre au travail et de gagner un salaire, c'est pour ça que je me suis orientée vers l'apprentissage. Je suis pleine d'énergie et j'adore le contact...on m'a proposé commerce ou restauration et comme je suis plutôt gourmande...le choix a été vite fait!"
"J'ai donc été prise dans un restaurant semi-gastronomique pour y faire du service en salle et j'y suis devenue demie-chef de rang à dix-huit ans. Je viens d'avoir mon diplôme et je souhaite m'orienter vers le bar! Voilà, vous savez tout."
"Vous n'avez pas peur du rythme particulier et de ses répercussions que nécessite ce métier? Vous commencerez tard et finirez d'autant plus tard sans compter que parfois, lors d’événements particuliers ou de privatisation bar, vous serez amenée à faire des heures supplémentaires...ça laisse peu de temps pour une vie sociale ou familiale, j'en sais quelque chose."
"Aucun problème! Je vis seule, je suis arrivée...eh bien, hier, et je ne connais encore personne dans le coin. J'aurais tout le temps nécessaire à consacrer à mon apprentissage et les contraintes dont vous me parlez ne me font pas peur. Je suis résistante!"
La discussion fut concluante, Eric paraissait satisfait tant par mes motivations que par mon parcours. Il promit de me rappeler très vite pour me dire quand est-ce que je pourrais commencer.
Sur le retour, je croisais un autre de ces rochers sur lesquels je m'étais cassée les dents la veille en essayant d'en extraire quelque chose à mains nues. Cette fois-ci, j'étais parée et je pu ainsi prendre ma revanche. Je me découvrais d'ailleurs assez douée pour l'extraction et envisageais maintenant de régulièrement faire le tour des cailloux du quartier.
J'avais commencé à exploiter les étagères de ma chambre en y installant mon petit pêché mignon : mon début de collection MySims, ces petites figurines tirées du jeu éponyme auquel j'avais joué étant petite. Je n'en avais pour le moment que quatre mais j'avais bon espoir de voir l'étagère se garnir rapidement au fil de mes salaires.
Le lendemain, je partais en quête de nouveaux trésors à extraire des gros cailloux. Il faisait une chaleur torride et, si le soleil ne m'était pas désagréable, j'évitais de m'exposer trop longtemps. J'y passais donc une petite heure seulement avant de regagner mes pénates.
Accablée par la chaleur, mon téléphone se mit à sonner alors que je rentrais à la maison. Agacée par les multiples démarchages téléphoniques dont j'étais victime depuis de nombreuses semaines, je m'emballais.
" - Allô?!
- Oui, Eryl? Bonjour, c'est Eric! Je ne dérange pas?..."
Le stress montait petit à petit. Eric m'avait appris que j'allais commencer dès le lendemain soir et si je m'étais écoutée, j'aurais fait l'impasse sur le dîner. Je me forçais donc à engloutir un sandwiche au fromage fondu et l'effet fut immédiat : des plaques rougeâtres du plus bel effet commencèrent à tapisser ma peau. Toujours vérifier les dates de péremption.
Les choses sérieuses vont commencer
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Je m'étais levée en début d'après-midi. Eric avait décidément raison, mon rythme de vie allait se voir fortement impacté par ce travail. J'allais devoir être méticuleuse quant à mon hygiène de vie afin de ne pas m'empâter et surtout, tenir la distance. C'est pour ça que peu après le réveil, je m'élançais dans le quartier pour un petit footing.
"Alors comme ça, il paraît que c'est vous la nouvelle apprentie? Vous allez voir, Eric est un bon professeur. La petite qui était là avant vous a trouvé une place dans un club à jus huppé de San Myshuno."
19 heures. J'étais arrivée au Jus de Crotale avec un petit quart d'heure d'avance afin d'y faire du repérage et de profiter un peu de l'ambiance avant que les choses sérieuses ne commencent. J'y avais ainsi retrouvé cet habitué, croisé lors de mon premier jour.
Puis vint le moment de se lancer. Eric restait non loin de là, à s'occuper des clients les plus pressés, exigeants ou bien nombreux. Je savais qu'il laissait traîner yeux et oreilles afin de s'assurer que tout se passait bien de mon côté mais en règle générale, il me laissa me débrouiller, prônant l'apprentissage par l'erreur.
" -Et sinon, ça fait longtemps que vous habitez dans le coin?
-Oh que non, je viens d'arriver."
C'était une règle tacite lorsqu'on était barmaid : répondre aux attentes et aux questions des clients, dans la limite de la décence, mais sans les laisser percevoir plus d'indices que ça. Il en allait de mon intégrité professionnelle et, dans des cas extrêmes que je priais de ne jamais rencontrer, de ma sécurité.
" - Haha! N'insiste pas, Don, tu vois bien qu'elle ne s'attrapera pas avec du vinaigre comme toutes les autres mouches qui te tournent autour!
- Tsss, non mais qu'est-ce que tu vas chercher toi! Je ne fréquente aucune mouche ; que des dix sur dix."
Le dénommé Don et l'ami avec lequel il était installé avaient passé la soirée à plaisanter et à parler de filles. De beaucoup, BEAUCOUP de filles. Eric semblait les connaître et les apprécier, j'en déduisis donc qu'ils étaient inoffensifs bien que parfois un peu lourds. Ma première soirée derrière le bar s'acheva et Eric, satisfait, me félicita rapidement avant de me laisser filer. Le débriefing attendrait demain, que je sois assez reposée pour pouvoir être attentive à ses conseils.
Les semaines passèrent et avec elles commencèrent à pleuvoir mes salaires hebdomadaires. Couplés aux pourboires, j'amassais une jolie petite somme que j'investissais aussitôt en ameublement. Ma cuisine prenait petit à petit forme mais malgré la joie de voir les choses avancer et se concrétiser, un détail me rendait chagrine : la solitude dont Eric m'avait pourtant parlé.
J'occupais quasiment tout mon temps libre à m'améliorer en mixologie. Les recettes de la Coupe Sims n'avaient désormais plus beaucoup de secrets pour moi et je m'aventurais même à créer mes propres recettes de jus que j'expérimentais ensuite sur des clients curieux.
Aidée par Eric, je progressais si vite qu'il accepta de me montrer deux ou trois petits trucs de "flair" afin de pouvoir sortir le grand jeu derrière le bar et ainsi accumuler plus de pourboires. Sur ses conseils, je m'étais procurée tout un kit débutant comprenant surtout un shaker en inox, correctement équilibré pour apprendre les premiers mouvements.
L'été s'était établi à Oasis Spring et tous mes voisins se limitaient au strict minimum vestimentaire. Je m'empressais de les imiter, dans la limite du raisonnable, mais ne pouvais m'empêcher de parfois glousser lorsque je croisais le jardinier en petit short moulant avec ses gants et son gigantesque chapeau. En attendant, le ramassage des ordures était doublé pour prévenir toutes les nuisances olfactives que la chaleur pouvait provoquer sur les poubelles.
"Hop là, c'est bon pour aujourd'hui...allez, un petit tour au parc, ça fait longtemps."
" -Tiens! Salut Eryl! Je ne m'attendais pas à te trouver ici à cette heure! Tu n'embauches pas bientôt?
- Oh, hé, tu me laisses profiter de mon unique soir de congé quand même?"
J'avais trouvé le moyen de tomber nez à nez avec Santino, le comparse du fameux Don. Indécrottables piliers du bar le samedi soir, les deux garçons avaient fini par gagner ma confiance et nous avions pu lier un semblant d'amitié. Enfin, nous étions au moins assez proches pour échanger nos prénoms, rien de folichon en apparence.
Santino était un type sympa et s'il se traînait une réputation à la hauteur de celle de Don, celle-ci me paraissait pour le coup injustifiée. Ce soir-là, au fil de nos discussions, il m'avoua avoir fréquenté la même fille pendant près de six ans, sachant qu'il n'en avait qu'à peine vingt. Ils venaient tout juste de se quitter, d'un commun accord. Leur histoire était terminée et l'heure était venue pour eux de s'ouvrir à d'autres perspectives. Des amours adolescentes qui me laissaient pantoise : je ne m'étais encore jamais intéressée à un garçon. À un garçon réel, du moins, car j'avais évidemment vécu des amourettes fictives avec des célébrités, dans la stricte intimité de ma chambre d'enfant.
" -Bon, c'est pas tout ça mais il fait déjà tout noir et y en a qui ne peuvent pas se permettre de se lever à quatorze heures tous les jours.
- C'est bizarre, je me sens visée. Dors bien, à la prochaine! Enfin, à samedi avec Don, comme d'habitude."
"Peut-être plus tôt que ça. Peut-être plus tôt que ça..."
Le petit filou. Il savait comment soigner ses sorties celui-là. Cette petite phrase allait me tourner dans la tête une bonne partie de la nuit, c'était certain. En attendant il avait raison : il était tard et j'avais encore du pain sur la planche à la maison. Il me restait les poignées des meubles de ma nouvelle cuisine à installer.
"Décidément, c'est ma soirée! Vous vous êtes passés le mot? Oh, ouah, quelle classe!"
J'interpellais Eric, toute souriante que j'étais. Je ne l'avais vu en costume que lors de soirées spéciales du bar et d'après mes souvenirs, ce n'était pas le cas ce soir.
"- Tiens, bonsoir Eryl! Oui, je reviens d'une petite soirée bien sympathique au restaurant. Il faudra que tu ailles y faire un tour un de ces jours.
- Un jour, peut-être!"
Nous échangeâmes ainsi quelques banalités d'usage avant de nous séparer.
Au détour du chemin, mon attention fut attirée par un petit tas de terre retournée. Quelque chose avait visiblement été enterré ici il y a peu et cela piqua ma curiosité. Parfaitement consciente qu'il pouvait tout à fait s'agir d'un os caché par un toutou soucieux de préserver ses trésors, que d'une petite boîte à souvenirs sans importance pour n'importe qui d'autre que son propriétaire, je plongeais les mains dans la terre.
"Qu'est-ce que...berk, une baballe toute déchirée et encore gluante..."
J'avais joué et perdu! Après m'être essuyée comme je le pouvais les mains sur la végétation environnante, quelque chose d'autre capta mon intérêt. À moitié dissimulée derrière des herbes hautes et bien trop sèches pour la saison, l'entrée de ce qui semblait être une mine abandonnée. Des planches solidement clouées barraient le passage et il faisait tellement sombre que ce fut impossible pour moi d'y distinguer quelque chose. Têtue comme j'étais, je me promis de trouver un moyen de dégager un espace suffisamment large pour que je puisse passer.
Santino semble être un beau dragueur
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J'espère qu'elle trouvera en Santino le compagnon idéal pour combler le vide affectif. Mais comme l'avait dit Eric, vivre la nuit en décalé n'est vraiment pas chose simple, ni seule, ni à deux. Affaire sentimentale à suivre donc...
Les jours suivants, je m'employais à tenir cette promesse et cela passait par un petit saut à la bibliothèque. Mes connaissances en matière de travaux manuels tenaient plus du rafistolage que du réel bricolage. Pour mener mon entreprise à bien, je savais néanmoins que j'allais devoir me relever les manches et mettre les mains dans le cambouis, comme dirait l'autre.
En parlant de mettre ses mains dans le cambouis, cette fois-ci, un incident avec mes toilettes me confirma que la plomberie de la maison avait bien vécu. Je fis ce que je savais -ce que je pouvais- faire de mieux, c'est à dire cacher la misère en attendant de trouver le temps pour m'occuper de tout ça. Hop, un petit coup de déboucheur de canalisations, une nouvelle pastille coin-coin, enfin un lavage en bonne et dûe forme et on y verrait que du feu.
Ma cuisine était d'ailleurs officiellement installée! Je l'a-do-rais, elle et ses tons colorés qui n'étaient pas sans me rappeler ceux d'un melon. Un bon melon bien frais dont ma consommation avait d'ailleurs explosé ces derniers temps, c'est dire l'effet qu'avaient sur moi ces nouveaux meubles. Je basais d'ailleurs beaucoup de mes propres recettes sur ce fameux cucurbitacée.
J'avais également investi dans une tablette numérique histoire de me distraire pendant mon temps libre. Je n'avais pas encore les moyens de meubler ce qui serait la partie salon de la maison, aussi l'acquisition de ce petit machin m'avait semblé pertinent. Ce jour-là, quelqu'un frappa à la porte alors que j'allais battre mon meilleur score à blic-bloc. Merci bien!
Santino et moi...ho, ne vous faites pas d'idées. Santino et moi passions désormais du temps ensemble en tant qu'amis véritables et non plus maintenus à distance par cette sorte de gangue réservée dont je me parais pour rester professionnellement intègre.
" - Ah, elle est cool ta nouvelle cuisine! Mais...pourquoi tu as mis des rideaux autour de ce cadre, là-bas, je comprends pas?
- Si seulement je pouvais en mettre autour de ta tronche, ça me ferait des vacances!"
C'était le genre de relation que nous avions.
"Je décolle d'ici vingt minutes alors pendant que je mange rapidos, dis-moi donc ce qui t'amène au lieu de critiquer mes rideaux, vilain."
C'était la stricte vérité, Santino -le motard invétéré- avait débarqué à la maison un peu avant dix-sept heures et même si la ride soucieuse qui lui creusait le front m'interpellait, je n'allais pas prendre le risque de me mettre en retard pour lui.
" - J'ai eu une proposition d'un club de haut niveau...ils sont prêts à m'aligner sur des courses rapidement.
- Oh, c'est super ça! Et bien? C'est quoi le problème? Tu me rabâches les oreilles depuis des semaines avec ton envie de concourir!
- C'est à l'autre bout du pays. Je sais pas si je suis prêt à tout quitter, ma famille, mes potes, pour une aventure incertaine.
- Aventure tout de même! Franchement, peu de gens ont l'occasion d'en vivre de pareilles. Moi je te dirais de foncer, enfin, si ce sont mes vénérables conseils que tu es venu chercher."
Après avoir fait le tour de la question pendant que je finissais d'engloutir mon sandwiche au fromage non périmé cette fois, je consentis à lui montrer ma collection grandissante de figurines MySims. Je n'en étais pas peu fière, aussi me vexais-je un peu lorsqu'il se moqua.
" - Pffrrtt. Non mais Eryl, t'es sérieuse? Non seulement c'est moche mais en plus ça doit coûter une fortune ces machins-là.
- Qu'est-ce que ça peut te faire, c'est tes sous? "
"J'en ai neuf pour l'instant! Il y en a vingt sur le marché. Certaines sont très rares donc super chères. Par exemple, tu vois, il y a une figurine hors-série qui a été spécialement créée à l'occasion du bla-bla-bla..."
S'il fallait lui reconnaître une qualité, à Santino, c'était sa patience. Il écouta le puits de science que j'étais en matière de MySims sans m'interrompre, si ce n'était pour poser une ou deux questions polies afin de parfaire l'intérêt qu'il feignait à merveille.
Il se passa alors quelque chose d'inhabituel et donc, à laquelle je n'étais pas préparée. Pour la première fois depuis le début de mes aventures à Oasis Spring, je ne ressentis aucune envie d'aller travailler.
Des flocons de neige? Sérieusement? Quelque chose ne tournait définitivement pas rond avec le climat. L'automne n'était même pas encore achevé et les jours passaient, la vie défilait dans un concert de ronronnements paisibles et paresseux, semblables à ceux d'un chat confortablement installé près d'un radiateur et qui....
"AaAAAAAAAaAAAAAh!"
Qu'est-ce que c'était que ça?! J'avais à peine commencé à ouvrir les yeux que j'étais tombée nez à nez avec cet horrible machin, posé là, tout près de mon lit, à m'observer avec ses yeux brillants.
Vite, vite, j'étais partie ouvrir les rideaux pour avoir de la lumière et j'avais ainsi pu constater qu'il s'agissait d'un genre de figurine de gnome bizarroïde et franchement très flippante. J'avais toujours cru que ces légendes sur les gnomes de la Fête des Moissons n'étaient que...des légendes. Mais force était de constater que je m'étais fourvoyée, et ce, au prix d'un semblant d'arrêt cardiaque.
Elles étaient bien gentilles, les moissons, mais au bout d'un moment il fallait savoir s'arrêter! Sur le départ pour aller travailler, je me hâtais de ramasser tous ces paquets de graines et je balançais le tout là où je le pouvais. Déjà que j'avais failli me tordre une cheville en glissant sur l'un d'entre eux, habilement posé juste sur le tapis extérieur, je n'allais pas non plus prendre la peine de les ranger. J'aurais peut-être du.
" - Coucou Eryl. T'en fais une tête!
- J'ai eu un réveil difficile...mais ça va aller, t'en fais pas. C'est comment, aujourd'hui? "
Fred était l'un des barmans réguliers qui tournaient au Jus du Crotale. D'après ce que je savais, Eric et lui avaient fait partie de la même promotion lors de l'obtention de leur mention complémentaire. Ils s'étaient ensuite retrouvés à travailler tous les deux ici mais mon tuteur, plus ambitieux et doué -il faut bien le dire- avait rapidement gagné en responsabilités.
" - Bien, bien. Tu te souviens que ce soir c'est l'Ectofiesta? La soirée spéciale fantômes?
- Argh! Non, ça m'était totalement sorti de l'esprit. Il y a des recettes particulières du coup, ce soir?
- Yep, je t'ai noté tout ça là. Tu vas voir, c'est marrant l'Ectofiesta. Les esprits sont étrangement de meilleurs vivants que nous tous ici-bas."
" - D'accord, super, merci Fred.
- Allez, c'est l'heure. Je file! On devrait essayer de se voir un de ces quatre, je te raconterai des trucs marrants sur Eric. "
Des anecdotes potentiellement ridicules sur mon cher tuteur? J'aurais été presque criminelle de refuser, aussi lui donnais-je mon numéro de téléphone avant de le remplacer derrière le comptoir.
L'occasion de nous voir se présenta deux semaines plus tard mais ce fut, pour le coup, un hasard total. J'avais en tête d'aller emprunter encore quelques livres à la bibliothèque de Willow Creek lorsque je tombais nez à nez avec Fred.
" - Oh, ha! Bah tiens, comme le monde est petit.
- Yep, tu l'as dit! T'as été pas mal occupée ces derniers temps, non? Moi qui espérais un petit texto pour me proposer un truc!
- Ah...désolée, oui, entre le bar et mes petits travaux à la maison, j'ai pas trop eu le temps de me libérer..."
Sur l'instant, il m'avait mise mal à l'aise. Sans doute ce reproche était en fait plus une taquinerie maladroite qu'autre chose mais toujours était-il qu'il m'avait semblé déplacé. Le sourire que Fred afficha me convainquit cependant de ne pas me braquer si vite.
"Ne t'excuse surtout pas! Je sais que tu te donnes au fond au travail. Eric m'en parlait d'ailleurs l'autre soir. Tu sais que dans deux mois s'ouvrent les inscriptions pour le concours du meilleur apprenti de la région? Ca s'appelle le "Trophée Tang et Zing". Enfin, Eric t'en parlera bientôt."
Intriguée, je pris néanmoins rapidement congé afin de vaquer à mes occupations initiales : l'emprunt d'un ou deux livres que je m'empressais d'aller potasser à la maison. Mais comme s'il m'était aujourd'hui interdit d'être tranquille dans mon coin, quelqu'un se présenta à la porte.
" - Tiens, un revenant! Ca fait lontemps qu'on a pas vu ta tronche au bar, Eric se demandait si tu t'étais brouillé avec Don.
- Non, du tout, c'est juste que je suis en plein préparatifs tu sais. Pour mon départ."
Cela me serra le cœur.
"C'est décidé, alors? Tu pars quand? Tu reviendras voir ta famille au moins? Tu auras intérêt à venir faire coucou!"
C'était la première fois que quelqu'un avec qui j'avais tissé des liens m'annonçait que d'ici peu, ces même liens tendraient à se distendre jusqu'à, dans le pire des cas, se briser. Santino paraissait aussi peu à l'aise que je l'étais, sa désormais régulière ride soucieuse au beau milieu du front.
"Je prends le car demain en fin d'après-midi. J'en ai pour environ dix heures depuis la gare routière d'Oasis Spring. Je n'emporte que le strict minimum, le reste de mes affaires et ma moto me seront acheminées plus tard par le club, à leurs frais. C'est plus simple comme ça pour moi. Du coup, je venais te dire au revoir, je pense que tu seras déjà en plein service à l'heure où je monterai dans le bus."
Il me répéta qu'il ne s'agissait pas là d'adieux et je lui assurais en être consciente. Que ce tremblement incontrôlable au coin de mes lèvres n'était qu'un tic nerveux et que j'étais sincèrement heureuse pour lui, que j'espérais de tout cœur que ses projets se concrétiseraient de la même manière que les miens.
Oui, je lui avais assuré tout ça. Lui mentant mot après mot. Je pense d'ailleurs qu'il le savait car outre sa trogne d'ange et sa silhouette bien bâtie, Santino n'était dépourvu ni d'intelligence, ni d'empathie. Moi, pour l'heure, j'étais cependant dénuée de toute émotion, pelotonnée toute habillée sous ma couette.
Je n'étais pas fille à me laisser abattre pourtant, il fallait que je me ressaisisse, immédiatement. J'enfilais donc ma tenue de footing et partais à travers les rues aux trottoirs encore humides d'une averse inespérée. La négativité n'aurait jamais sa place dans ma vie.
J'ai hâte de lire la suite
Je suis triste que Santino partent ils avaient l'air de bien s'entendre ... j'espère qu'il vas revenir!
J'aime bien ta fondatrice elle est tenace et ne se laisse pas abattre!
Le départ du beau gosse....oups j'ai vraiment écrit ça ?
[VDC] La Transformation de Sayuri Suh
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