@Himari74 : ah... comme je suis contente de te lire de nouveau et quelle MAJ magistrale! j'ai adoré
Eh bien...il n'a eu que ce qu'il méritait le Al..
Il est parfois nécessaire de tourner définitivement la page afin de pouvoir continuer sa route
Et Anna a su faire cela avec beaucoup de courage, de brio et de maîtrise!
Tristan... l'épaule solide et fidèle, et tout d'un coup l'horizon d'Anna s'illumine
Une idylle naissante?? Mais quel est cet imprévu qui vient gâcher la magie de l'instant ?...
Souhaitons que l'harmonie se réinstalle très vite entre eux deux.
Merveilleuse nouvelle pour Rosie et Jake (mais qu'est-ce que je l'aime ce Jake )
Normal et légitime qu'il ait peur... les démons de son passé le rattrapent...
peur de reproduire ce qu'il a lui-même subit durant son enfance ??
Mais Rosie est là pour le rassurer et nul doute qu'il fera un père merveilleux .
Une nouvelle vie s'ouvre devant eux... alors beaucoup de bonheur à cette petite famille ♥
Merci à toi pour ce moment agréable et bonne soirée
Pauvre Anna qui ne sait plus où elle en est... Au moins elle a rayé Al de sa vie c'est déjà pas mal
Je ne sais pas ce qu'il se passe avec Tristan mais ça a l'air assez grave pour qu'il réagisse comme ça
Viktor et Elsa vont vraiment devoir partir ?! Bon en faite Elsa ne me manquera pas vraiment, c'est surtout pour Viktor que je suis triste
@Kannelia Oh, merci beaucoup Je suis vraiment désolée pour tout le temps qui passe entre deux majs mais ça risque de ne pas aller en s'arrangeant... Merci de continuer quand même à me suivre avec toujours autant d'assiduité
Et oui... Elle a eu raison de faire ça, c'était le seul moyen pour enfin tourner la page... Faut pas croire, cette petite Anna ne se laisse pas marcher sur les pieds !
Anna et Tristan ? Peut-être que oui, peut-être que non...
Haha, contente qu'il te plaise autant qu'à moi ce Jake Mais oui... il a peur de ne pas savoir être un bon père, n'ayant lui-même jamais eu de modèle d'amour paternel... Mais aucun doute qu'avec Rosie à ses côtés, il réussira à surmonter les démons du passé
Merci beaucoup pour ton gentil commentaire
@nicolasB Le calme chez les Fontenêt, ce s'rait plus les Fontenêt, tu te doutes bien
Mais bon, il va bien falloir qu'elle sorte des ronces, Anna, et qu'elle vire de la maison pour laisser la place à la génération suivante qui commence
@EstelleMinigames Ça arrive... un petit peu tard mais ça arrive quand même juste en-dessous
Eh oui... l'amour rend aveugle
@Blue8white Tout pareil
Oui... un pas de fait, on va dire
Pour Tristan... tu vas le savoir très vite
J'avoue que je m'étais beaucoup attachée à ce p'tit Viktor mais malheureusement oui, ils vont devoir partir
@Tous Je vous souhaite à tous de très belles fêtes de fin d'année Merci beaucoup pour continuer de me suivre, depuis presque un an maintenant !
Chapitre 49Un joyeux Noël ?
Point de vue de Rosalie
Jake était absolument gaga de notre petit Nathanaël. En même temps, il était vraiment difficile de résister à ses petites bouilles adorables... J'étais bien la première à en faire les frais ! Mais quand je pense qu'il craignait d'être un mauvais père ! Regardez-les, tous les deux !
Quant à maman, le bébé semblait lui donner une nouvelle jeunesse. Cela me rassurait un peu. Je trouvais qu'elle n'allait vraiment pas bien, ces derniers temps. À nous voir grandir si vite, elle commençait à accuser le coup, se doutant, depuis qu'Anna était devenue adulte, qu'elle ne passerait pas sa vie dans cette maison avec nous. Nathanaël avait réussi à lui redonner le sourire qui n'avait pas illuminé son visage depuis longtemps.
Point de vue d'Annabel
J'étais vraiment complètement perdue après les derniers événements. Entre Viktor qui était parti et Tristan qui me tournait le dos, je ne savais plus vers qui me tourner. Les journées s'écoulaient avec lenteur au-milieu du bonheur apparent de Rosalie et Jake. Je ne les blâmais pas, bien sûr, mais je n'arrivais même pas à me joindre à eux pour célébrer la naissance de Nath'. Dans un des moments de grande solitude qui me prenait souvent lorsque je n'étais pas au travail, j'allai voir Gabriel.
"Je te dérange ?
- Non, non, pas du tout ! Comment ça va toi, en ce moment, du coup ? Tu pètes pas la forme, on dirait..
- Tu trouves ? Tu sais, j'ai revu Al l'autre jour.
- Ah. Et alors ?
- J'ai été nulle. Je ne savais pas quoi faire. Sans Tristan, je serais sans doute restée plantée là comme une idiote sans pouvoir dire un mot. Mais Tristan est arrivé et je me suis sentie encore plus idiote. C'est grâce à lui si j'ai enfin pu dire à Al ce que je pensais vraiment. Il ne m'a plus jamais adressé la parole depuis ce jour-là.
- De qui, Al ?
- Non ! Enfin, si mais ça n'a plus d'importance. Mais Tristan non plus.
- Tristan ? Pourquoi ?
- Je... j'en sais rien... Je suis complètement paumée ! Je ne sais pas qu'est-ce que j'ai pu dire ou faire de mal !
- Tu lui as demandé ?
- Il ne veut plus me parler ! Je ne comprends pas... il a l'air de s'être totalement refermé sur lui-même.. Je ne l'avais jamais vu comme ça ! Et puis tu sais Gaby... je crois que je l'aime.
- Vraiment ? C'est que maintenant que tu t'en rends compte ?
- Hein ?"
"C'est juste que ça crève les yeux depuis un sacré bout de temps.
- À ce point ?
- Ouais, à ce point... Mais bon, tu sais ce qu'on devrait faire ? On devrait sortir tous les deux, prendre l'air et s'amuser un peu.
- Tu crois ?
- Sûr. Je crois que ça sert à rien de se torturer l'esprit. S'il t'aime vraiment, il reviendra vers toi. Et puis sinon, c'est qu'il en valait pas la peine."
Je fus un peu choquée par cette dernière phrase. Il avait peut-être raison mais... ça ne ressemblait pas à sa manière de parler ni tout simplement d'envisager les choses. En fait, je crois que j'étais trop repliée sur mes propres problèmes pour prendre conscience d'à quel point cette histoire l'avait blessé, lui aussi.
"Tu viens du coup ? Je connais un coin sympa."
Il me tira de mes pensées. J’acquiesçai :
"D'accord. Je te suis."
Lorsque je vis l'endroit où il voulait m'emmener, j'eus un mouvement de recul. Cet endroit... ça me faisait mal d'y repenser. J'étais tellement heureuse ce jour-là... On était tous les quatre... Elsa avait raison. Tout s'était effondré brusquement peu après mon arrivée. Nous ne serions plus jamais tous les quatre ensemble. Plus jamais. J'étais si heureuse d'avoir enfin des gens sur qui compter... J'étais contente d'être près de Tristan...
"Ça va, Anna ?
- Oui, oui."
Je rentrai donc, bien que le cœur serré et acceptai volontiers une partie de baby-foot, dans l'espoir de distraire un peu mes pensées des souvenirs ravivés par chaque regard que je posais sur la pièce.
Et cela fonctionna. Lui et moi, nous rîmes volontiers.
"Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant amusé !
- Tout pareil ! Merci de m'avoir traînée ici, t'avais raison."
Nous nous affalâmes sur les tabourets. Je me tournai instinctivement vers la machine à glace, en proie à une nouvelle remembrance. Tristan... il me manquait tell...
J'aurais reconnu entre mille ce dos. Mon cœur manqua plusieurs battements.
Il se retourna au même instant mais ne parut pas me voir. Il regardait quelqu'un d'autre, derrière moi. Il souriait. Cela me fit mal. Le voir sourire après son regard tranchant et froid de la dernière fois... Je le vis sortir. Il ne m'avait pas vue. Ç'aurait dû me soulager mais je me sentais juste encore plus mal. Sans trop savoir ce que je faisais, je saisis le bras de Gaby et nous sortîmes derrière lui. Il y avait une femme dehors.
"Elle est... belle."
Je regardai avec étonnement Gaby.
"Quoi ? C'est vrai !"
"Je t'avais dit de ne pas m'attendre ! Tu pouvais rester à la maison, tu sais... Il fait froid en cette période de l'année."
Il s'était rapproché d'elle. J'avais l'impression que tout s'effondrait autour de moi.
Puis il la prit dans ses bras. Ce fut trop pour moi.
Pendant que je m'en faisais pour lui, que je ne comprenais pas ce que j'avais pu faire de mal et que je me torturais l'esprit, il emménageait avec cette superbe jeune femme.
Comment est-ce que j'avais pu être aussi stupide ?
"Annabel !"
C'était la voix de Tristan. Il devait m'avoir vue, maintenant. Tant pis. Tant mieux. Ça n'avait plus d'importance. Stupide petite Annabel qui n'avait toujours pas compris que les contes de fées n'existaient pas dans la vraie vie, que dans la vraie vie, on n'était pas héroïne de son roman et que, à la fin de l'histoire, ce n'était pas toujours le grand amour platonique qui triomphait, ou du moins, pas pour les Annabel Fontenêt de ce monde.
Des larmes de rage, de désespoir et de honte coulaient le long de mes joues, m'aveuglaient.
"C'est faux, c'est faux, tout est faux !"
Les mots s'étranglaient dans ma gorge.
"Tous ces rêves, tout ça pour rien ! Depuis le début... moi j'ai cru... j'ai espéré... mais j'en ai marre d'espérer pour rien !"
J'avais envie de pleurer et de hurler en même temps. Je l'aimais tellement... tellement... et je n'avais même pas pu lui dire... Maintenant... ça n'avait plus aucun sens.
Point de vue de Rosalie
Je n'avais plus revu Anna ni Gaby depuis qu'ils étaient parti s'amuser hier. Tout ce que je savais, c'était que le bonhomme de neige que nous avions fabriqué, Jake et moi, avait été violemment éventré l'autre soir. Je n'avais jamais vraiment compris ma sœur mais ce genre de geste, je pouvais le comprendre. Je n'en connaissais pas la cause exacte mais je pouvais le comprendre. Il devait certainement s'être passé quelque chose avec son Tristan.
"Ah... les garçons, ça vous retourne parfois la tête... Eh, Nath... quand t'auras une copine, tu seras gentil avec elle, pas vrai ? Même si j'espère que t'en auras pas avant longtemps... trèèès longtemps."
Il sourit.
"C'est ça, moque-toi de moi petite fripouille ! Je sais pas pourquoi mais je sens que tu vas nous en faire voir de toutes les couleurs, toi !"
Il y eut un bruit en bas.
"Et allez ! Maintenant maman doit aller réparer les bêtises de tout le monde... Sûre que Billie a encore fait tomber le sapin !
Mais ça n'était pas Billie. Le sapin était bien à sa place en ce 24 décembre qui aurait dû être si joyeux.
"Maman ? Mon Dieu, maman !"
Pas là. Pas maintenant. Pas alors que tout semblait aller mieux pour elle... qu'elle avait enfin retrouvé le sourire grâce au p'tit Nath... que c'était Noël et qu'on aurait dû tous s'amuser ensemble... Pas alors que Gaby et Anna avaient tellement besoin d'elle. Pas quand j'aurais eu besoin qu'elle fût là, pour m'aider, avec Nath' qui était encore si petit et moi qui étais si maladroite... Après toutes les horreurs que je lui avais dites, quand j'étais petite... je n'avais même pas eu le temps de m'excuser vraiment... Maman ! Ne me laisse pas... Ne nous laisse pas...
"Je vous en supplie ! Je vous en supplie ! Épargnez-la... au moins quelques jours ! Que nous puissions au moins fêter ce Noël tous ensemble ! Un dernier Noël ! C'est pas la lune !"
Mais la Faucheuse fut sourde, tout comme pour la mort de mon père. Fallait-il que, par deux fois, je fus impuissante à faire quoi que ce soit pour sauver ceux que j'aimais ? Oui, apparemment.
Ma mère nous quitta donc, le soir de Noël.
Heureusement, nous étions là pour nous soutenir les uns les autres. J'étais totalement déboussolée et Gaby pas moins. Je ne comprenais pas comment Anna pouvait encore trouver la force de le soutenir... Jake, c'était plus compréhensible. Même s'il aimait beaucoup maman, ce n'était pas sa maman. Ce n'était pas cette même sensation de vide que rien ne pourrait jamais combler, pas cette même impression d'avoir eu tant de temps pour dire "je t'aime" et de n'y avoir jamais pensé, pas ce même sentiment que ça y est, l'enfance était bien finie et qu'on ne pourrait plus jamais se blottir tout contre sa mère pour oublier que la vie n'était pas toujours comme on l'avait rêvée.
La seule chose qui pouvait me réconforter un peu, c'était qu'ils étaient ensemble, à présent et pour toujours.
Joyeux Noël, papa. Joyeux Noël, maman.
Nous... on continue. Parce que la vie ne s'arrête jamais, que la Terre ne s'arrêtera pas de tourner, même quand nous serons tous morts et enterrés.
Anna et Gaby commençaient à décorer le sapin puisqu'on n'avait même pas pris le temps de le faire avec maman. On croyait qu'on l'aurait, le temps. On avait tort.
Et puis moi, je commençai à cuisiner. C'était toujours maman qui cuisinait pour tout le monde... Elle y était si douée. Moi, le seul truc que je savais faire, c'était des macaronis au fromage et des sandwiches au fromage fondu. Mais il fallait bien qu'on apprît à vivre sans elle.
Jake, lui, était allé souhaiter un joyeux Noël à notre petit Nath', encore trop petit pour comprendre tout ce qui venait de se passer, trop petit sans doute pour jamais se souvenir de sa grand-mère qui l'avait tant aimé.
Puis nous ouvrîmes nos cadeaux, y compris ceux que nous avait laissé maman qui me mirent les larmes aux yeux.
Point de vue d'Annabel
Je voulais sourire jusqu'au bout, mais je ne pus pas. Je sortis dehors et je craquai.
"Annabel ? C'est bien toi ? Ça va ? Qu'est-ce que tu as fait à tes cheveux ?
- Tri... Tristan ? Que... Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je... j'ai plein de trucs à te dire, en fait. Mais déjà, je crois que je te dois des excuses...
- Attends... entre déjà.
- T'es sûre que ça dérange pas ?
- Mais non ! Ça ira..."
Il me suivit donc.
"Alors... qu'est-ce que tu voulais me dire ?"
J'avais peur de me montrer un peu brusque mais je ne savais vraiment pas comment me comporter. Malgré tout, je ne pouvais pas me mentir... c'était bien toujours lui que j'aimais.
"Ah euh... D'abord, joyeux Noël."
"C'est... pour moi ?"
Mes mains tremblaient en prenant le paquet. J'avais envie de pleurer. J'étais si heureuse... si heureuse de le retrouver... Tout était comme avant. Ou presque si on oubliait qu'il était avec une autre.
"Bien sûr que c'est pour toi ! Pour qui veux-tu ?
- Attends... j'en ai un pour toi aussi...
- Vraiment ? C'est trop gentil !"
Oui, cela me rappelait que j'avais acheté un truc pour chacun d'eux, après ce fameux jour où je m'étais pleinement rendu compte d'à quel point je l'aimais, ce fameux jour à partir duquel tout avait changé. Je ne pourrais jamais donner les leurs à Viktor et Elsa. Mais je commençais aussi à me demander si je pourrais jamais donner le sien à Tristan.
"Euh... voilà..."
Je lui tendis le paquet, les mains tremblantes. Je les retirai précipitamment lorsqu'elles rencontrèrent celles de Tristan.
Puis, alors que je sentais un silence gêné s'installer, je dis de la manière la moins naturelle possible.
"Tu... tu ne passes pas Noël avec ta "famille" ?
- Ma famille ? Tu veux parler d'Amelia et Thomas ?"
Qui c'était ça, Thomas ? Leur fils... Non, rien qu'y penser me donner envie de pleurer.
"En fait... c'est en partie grâce à Amelia si je suis aussi. Moi... j'avais trop peur de ta réaction après... la manière dont je m'étais comporté."
Super... C'était sa copine qui me l'envoyait, en plus.
"Ah.
- Mais comment tu connais Amelia ?
- Je vous ai juste vus... une fois.
- Alors tu nous avais bien vus... Pourquoi tu es partie si vite ?"
À ton avis, imbécile ?
"Je... j'en sais rien... J'ai juste été surprise...
- C'est de ma faute... je ne t'ai rien dit... je me suis juste renfermé dans ma coquille, comme le gamin que j'ai toujours été. Tu sais... ce jour-là... on m'a appelé pour me dire que mon frère... que mon frère... qu'il était mort... dans un accident... à Granite Falls... il a été attaqué par un ours..."
Quoi ? Son frère... son frère... le même que celui qui faisait si bien les glaces... ce frère dont il parlait tout le temps, avec un si grand sourire qui me faisait craquer ? C'était... impossible. Je ne m'attendais absolument pas à ça.
"Tristan...
- J'ai conscience que ça n'excuse absolument pas la manière dont je me suis comporté mais... tu sais à quel point il comptait pour moi... J'avais l'impression d'être seul... terriblement seul... J'étais paumé. Et puis j'avais l'impression que toi et Viktor vous vous étiez super rapprochés et... ça m'énervait. Bref, c'est en voyant Amelia se démener pour continuer d'élever Thomas, même après la mort de mon frère, son mari, que j'ai compris que... je n'avais pas le droit de tout laisser tomber.
- Attends... Amelia était la femme de ton frère ?
- Oui... c'est ma belle-sœur et Thomas mon neveu. Ils sont venus vivre avec moi... après... l'accident. Amelia a eu un gros choc psychologique et puis, ne serait-ce que le temps où elle a été hospitalisée, il fallait quelqu'un pour s'occuper de Thomas."
Je ne savais plus ce que je faisais. Cette histoire était horrible mais j'étais tellement, tellement soulagée qu'il ne me détestât pas. Je le serrai dans mes bras.
@Himari74 : beaucoup de tristesse et d'émotion dans cet épisode mais la vie continue son renouveau avec Nathanaël
Le temps cicatrisera les blessures et la douleur de Rosy....
Enfin des révélations du côté de Tristan! les épreuves de deuil sont terribles et font des dégâts...
Encore une fois, il faut laisser du temps au temps pour panser les plaies
La voilà maintenant rassurée Annabel sur le pourquoi des choses
L'amour sera t-il donc au rendez-vous pour nos deux tourtereaux, et cela sous des auspices plus cléments et plus heureux ??....
Hâte de savoir la suite
Je te souhaite de très belles fêtes de fin d'année
Réponses
@Himari74 : ah... comme je suis contente de te lire de nouveau
Eh bien...il n'a eu que ce qu'il méritait le Al..
Il est parfois nécessaire de tourner définitivement la page afin de pouvoir continuer sa route
Et Anna a su faire cela avec beaucoup de courage, de brio et de maîtrise!
Tristan... l'épaule solide et fidèle, et tout d'un coup l'horizon d'Anna s'illumine
Une idylle naissante?? Mais quel est cet imprévu qui vient gâcher la magie de l'instant ?...
Souhaitons que l'harmonie se réinstalle très vite entre eux deux.
Merveilleuse nouvelle pour Rosie et Jake (mais qu'est-ce que je l'aime ce Jake
Normal et légitime qu'il ait peur... les démons de son passé le rattrapent...
peur de reproduire ce qu'il a lui-même subit durant son enfance ??
Mais Rosie est là pour le rassurer et nul doute qu'il fera un père merveilleux .
Une nouvelle vie s'ouvre devant eux... alors beaucoup de bonheur à cette petite famille ♥
Merci à toi pour ce moment agréable et bonne soirée
surtout pour Anna, elle est pas sortie le postérieur des ronces comme qui dirait ^^
ID Origin : nicolas6525 - Ma bibliothèque - Mon Studio
Pensez à redimensionner vos images et les convertir en jpg avant de les mettre sur le forum ! Merci : Tuto cliquez ici
Anna, tu as vraiment pas de bol et tu ne comprends rien à rien comme toujours
Pauvre Anna qui ne sait plus où elle en est... Au moins elle a rayé Al de sa vie c'est déjà pas mal
Je ne sais pas ce qu'il se passe avec Tristan mais ça a l'air assez grave pour qu'il réagisse comme ça
Viktor et Elsa vont vraiment devoir partir ?! Bon en faite Elsa ne me manquera pas vraiment, c'est surtout pour Viktor que je suis triste
Bienvenue au petit bout de chou
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Et oui... Elle a eu raison de faire ça, c'était le seul moyen pour enfin tourner la page...
Anna et Tristan ? Peut-être que oui, peut-être que non...
Haha, contente qu'il te plaise autant qu'à moi ce Jake
Merci beaucoup pour ton gentil commentaire
@nicolasB Le calme chez les Fontenêt, ce s'rait plus les Fontenêt, tu te doutes bien
Mais bon, il va bien falloir qu'elle sorte des ronces, Anna, et qu'elle vire de la maison pour laisser la place à la génération suivante qui commence
@Pythonroux Merci pour eux
Bien résumé
@EstelleMinigames Ça arrive... un petit peu tard mais ça arrive quand même juste en-dessous
Eh oui... l'amour rend aveugle
@Blue8white Tout pareil
Oui... un pas de fait, on va dire
Pour Tristan... tu vas le savoir très vite
J'avoue que je m'étais beaucoup attachée à ce p'tit Viktor mais malheureusement oui, ils vont devoir partir
@Tous Je vous souhaite à tous de très belles fêtes de fin d'année
Chapitre 49 Un joyeux Noël ?
Point de vue de Rosalie
Jake était absolument gaga de notre petit Nathanaël. En même temps, il était vraiment difficile de résister à ses petites bouilles adorables... J'étais bien la première à en faire les frais ! Mais quand je pense qu'il craignait d'être un mauvais père ! Regardez-les, tous les deux !
Quant à maman, le bébé semblait lui donner une nouvelle jeunesse. Cela me rassurait un peu. Je trouvais qu'elle n'allait vraiment pas bien, ces derniers temps. À nous voir grandir si vite, elle commençait à accuser le coup, se doutant, depuis qu'Anna était devenue adulte, qu'elle ne passerait pas sa vie dans cette maison avec nous. Nathanaël avait réussi à lui redonner le sourire qui n'avait pas illuminé son visage depuis longtemps.
Point de vue d'Annabel
J'étais vraiment complètement perdue après les derniers événements. Entre Viktor qui était parti et Tristan qui me tournait le dos, je ne savais plus vers qui me tourner. Les journées s'écoulaient avec lenteur au-milieu du bonheur apparent de Rosalie et Jake. Je ne les blâmais pas, bien sûr, mais je n'arrivais même pas à me joindre à eux pour célébrer la naissance de Nath'. Dans un des moments de grande solitude qui me prenait souvent lorsque je n'étais pas au travail, j'allai voir Gabriel.
"Je te dérange ?
- Non, non, pas du tout ! Comment ça va toi, en ce moment, du coup ? Tu pètes pas la forme, on dirait..
- Tu trouves ? Tu sais, j'ai revu Al l'autre jour.
- Ah. Et alors ?
- J'ai été nulle. Je ne savais pas quoi faire. Sans Tristan, je serais sans doute restée plantée là comme une idiote sans pouvoir dire un mot. Mais Tristan est arrivé et je me suis sentie encore plus idiote. C'est grâce à lui si j'ai enfin pu dire à Al ce que je pensais vraiment. Il ne m'a plus jamais adressé la parole depuis ce jour-là.
- De qui, Al ?
- Non ! Enfin, si mais ça n'a plus d'importance. Mais Tristan non plus.
- Tristan ? Pourquoi ?
- Je... j'en sais rien... Je suis complètement paumée ! Je ne sais pas qu'est-ce que j'ai pu dire ou faire de mal !
- Tu lui as demandé ?
- Il ne veut plus me parler ! Je ne comprends pas... il a l'air de s'être totalement refermé sur lui-même.. Je ne l'avais jamais vu comme ça ! Et puis tu sais Gaby... je crois que je l'aime.
- Vraiment ? C'est que maintenant que tu t'en rends compte ?
- Hein ?"
"C'est juste que ça crève les yeux depuis un sacré bout de temps.
- À ce point ?
- Ouais, à ce point... Mais bon, tu sais ce qu'on devrait faire ? On devrait sortir tous les deux, prendre l'air et s'amuser un peu.
- Tu crois ?
- Sûr. Je crois que ça sert à rien de se torturer l'esprit. S'il t'aime vraiment, il reviendra vers toi. Et puis sinon, c'est qu'il en valait pas la peine."
Je fus un peu choquée par cette dernière phrase. Il avait peut-être raison mais... ça ne ressemblait pas à sa manière de parler ni tout simplement d'envisager les choses. En fait, je crois que j'étais trop repliée sur mes propres problèmes pour prendre conscience d'à quel point cette histoire l'avait blessé, lui aussi.
"Tu viens du coup ? Je connais un coin sympa."
Il me tira de mes pensées. J’acquiesçai :
"D'accord. Je te suis."
Lorsque je vis l'endroit où il voulait m'emmener, j'eus un mouvement de recul. Cet endroit... ça me faisait mal d'y repenser. J'étais tellement heureuse ce jour-là... On était tous les quatre... Elsa avait raison. Tout s'était effondré brusquement peu après mon arrivée. Nous ne serions plus jamais tous les quatre ensemble. Plus jamais. J'étais si heureuse d'avoir enfin des gens sur qui compter... J'étais contente d'être près de Tristan...
"Ça va, Anna ?
- Oui, oui."
Je rentrai donc, bien que le cœur serré et acceptai volontiers une partie de baby-foot, dans l'espoir de distraire un peu mes pensées des souvenirs ravivés par chaque regard que je posais sur la pièce.
Et cela fonctionna. Lui et moi, nous rîmes volontiers.
"Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant amusé !
- Tout pareil ! Merci de m'avoir traînée ici, t'avais raison."
Nous nous affalâmes sur les tabourets. Je me tournai instinctivement vers la machine à glace, en proie à une nouvelle remembrance. Tristan... il me manquait tell...
J'aurais reconnu entre mille ce dos. Mon cœur manqua plusieurs battements.
Il se retourna au même instant mais ne parut pas me voir. Il regardait quelqu'un d'autre, derrière moi. Il souriait. Cela me fit mal. Le voir sourire après son regard tranchant et froid de la dernière fois... Je le vis sortir. Il ne m'avait pas vue. Ç'aurait dû me soulager mais je me sentais juste encore plus mal. Sans trop savoir ce que je faisais, je saisis le bras de Gaby et nous sortîmes derrière lui. Il y avait une femme dehors.
"Elle est... belle."
Je regardai avec étonnement Gaby.
"Quoi ? C'est vrai !"
"Je t'avais dit de ne pas m'attendre ! Tu pouvais rester à la maison, tu sais... Il fait froid en cette période de l'année."
Il s'était rapproché d'elle. J'avais l'impression que tout s'effondrait autour de moi.
Puis il la prit dans ses bras. Ce fut trop pour moi.
Pendant que je m'en faisais pour lui, que je ne comprenais pas ce que j'avais pu faire de mal et que je me torturais l'esprit, il emménageait avec cette superbe jeune femme.
Comment est-ce que j'avais pu être aussi stupide ?
"Annabel !"
C'était la voix de Tristan. Il devait m'avoir vue, maintenant. Tant pis. Tant mieux. Ça n'avait plus d'importance. Stupide petite Annabel qui n'avait toujours pas compris que les contes de fées n'existaient pas dans la vraie vie, que dans la vraie vie, on n'était pas héroïne de son roman et que, à la fin de l'histoire, ce n'était pas toujours le grand amour platonique qui triomphait, ou du moins, pas pour les Annabel Fontenêt de ce monde.
Des larmes de rage, de désespoir et de honte coulaient le long de mes joues, m'aveuglaient.
"C'est faux, c'est faux, tout est faux !"
Les mots s'étranglaient dans ma gorge.
"Tous ces rêves, tout ça pour rien ! Depuis le début... moi j'ai cru... j'ai espéré... mais j'en ai marre d'espérer pour rien !"
J'avais envie de pleurer et de hurler en même temps. Je l'aimais tellement... tellement... et je n'avais même pas pu lui dire... Maintenant... ça n'avait plus aucun sens.
Point de vue de Rosalie
Je n'avais plus revu Anna ni Gaby depuis qu'ils étaient parti s'amuser hier. Tout ce que je savais, c'était que le bonhomme de neige que nous avions fabriqué, Jake et moi, avait été violemment éventré l'autre soir. Je n'avais jamais vraiment compris ma sœur mais ce genre de geste, je pouvais le comprendre. Je n'en connaissais pas la cause exacte mais je pouvais le comprendre. Il devait certainement s'être passé quelque chose avec son Tristan.
"Ah... les garçons, ça vous retourne parfois la tête... Eh, Nath... quand t'auras une copine, tu seras gentil avec elle, pas vrai ? Même si j'espère que t'en auras pas avant longtemps... trèèès longtemps."
Il sourit.
"C'est ça, moque-toi de moi petite fripouille ! Je sais pas pourquoi mais je sens que tu vas nous en faire voir de toutes les couleurs, toi !"
Il y eut un bruit en bas.
"Et allez ! Maintenant maman doit aller réparer les bêtises de tout le monde... Sûre que Billie a encore fait tomber le sapin !
Mais ça n'était pas Billie. Le sapin était bien à sa place en ce 24 décembre qui aurait dû être si joyeux.
"Maman ? Mon Dieu, maman !"
Pas là. Pas maintenant. Pas alors que tout semblait aller mieux pour elle... qu'elle avait enfin retrouvé le sourire grâce au p'tit Nath... que c'était Noël et qu'on aurait dû tous s'amuser ensemble... Pas alors que Gaby et Anna avaient tellement besoin d'elle. Pas quand j'aurais eu besoin qu'elle fût là, pour m'aider, avec Nath' qui était encore si petit et moi qui étais si maladroite... Après toutes les horreurs que je lui avais dites, quand j'étais petite... je n'avais même pas eu le temps de m'excuser vraiment... Maman ! Ne me laisse pas... Ne nous laisse pas...
"Je vous en supplie ! Je vous en supplie ! Épargnez-la... au moins quelques jours ! Que nous puissions au moins fêter ce Noël tous ensemble ! Un dernier Noël ! C'est pas la lune !"
Mais la Faucheuse fut sourde, tout comme pour la mort de mon père. Fallait-il que, par deux fois, je fus impuissante à faire quoi que ce soit pour sauver ceux que j'aimais ? Oui, apparemment.
Ma mère nous quitta donc, le soir de Noël.
Heureusement, nous étions là pour nous soutenir les uns les autres. J'étais totalement déboussolée et Gaby pas moins. Je ne comprenais pas comment Anna pouvait encore trouver la force de le soutenir... Jake, c'était plus compréhensible. Même s'il aimait beaucoup maman, ce n'était pas sa maman. Ce n'était pas cette même sensation de vide que rien ne pourrait jamais combler, pas cette même impression d'avoir eu tant de temps pour dire "je t'aime" et de n'y avoir jamais pensé, pas ce même sentiment que ça y est, l'enfance était bien finie et qu'on ne pourrait plus jamais se blottir tout contre sa mère pour oublier que la vie n'était pas toujours comme on l'avait rêvée.
La seule chose qui pouvait me réconforter un peu, c'était qu'ils étaient ensemble, à présent et pour toujours.
Joyeux Noël, papa. Joyeux Noël, maman.
Nous... on continue. Parce que la vie ne s'arrête jamais, que la Terre ne s'arrêtera pas de tourner, même quand nous serons tous morts et enterrés.
Anna et Gaby commençaient à décorer le sapin puisqu'on n'avait même pas pris le temps de le faire avec maman. On croyait qu'on l'aurait, le temps. On avait tort.
Et puis moi, je commençai à cuisiner. C'était toujours maman qui cuisinait pour tout le monde... Elle y était si douée. Moi, le seul truc que je savais faire, c'était des macaronis au fromage et des sandwiches au fromage fondu. Mais il fallait bien qu'on apprît à vivre sans elle.
Jake, lui, était allé souhaiter un joyeux Noël à notre petit Nath', encore trop petit pour comprendre tout ce qui venait de se passer, trop petit sans doute pour jamais se souvenir de sa grand-mère qui l'avait tant aimé.
Puis nous ouvrîmes nos cadeaux, y compris ceux que nous avait laissé maman qui me mirent les larmes aux yeux.
Point de vue d'Annabel
Je voulais sourire jusqu'au bout, mais je ne pus pas. Je sortis dehors et je craquai.
"Annabel ? C'est bien toi ? Ça va ? Qu'est-ce que tu as fait à tes cheveux ?
- Tri... Tristan ? Que... Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je... j'ai plein de trucs à te dire, en fait. Mais déjà, je crois que je te dois des excuses...
- Attends... entre déjà.
- T'es sûre que ça dérange pas ?
- Mais non ! Ça ira..."
Il me suivit donc.
"Alors... qu'est-ce que tu voulais me dire ?"
J'avais peur de me montrer un peu brusque mais je ne savais vraiment pas comment me comporter. Malgré tout, je ne pouvais pas me mentir... c'était bien toujours lui que j'aimais.
"Ah euh... D'abord, joyeux Noël."
"C'est... pour moi ?"
Mes mains tremblaient en prenant le paquet. J'avais envie de pleurer. J'étais si heureuse... si heureuse de le retrouver... Tout était comme avant. Ou presque si on oubliait qu'il était avec une autre.
"Bien sûr que c'est pour toi ! Pour qui veux-tu ?
- Attends... j'en ai un pour toi aussi...
- Vraiment ? C'est trop gentil !"
Oui, cela me rappelait que j'avais acheté un truc pour chacun d'eux, après ce fameux jour où je m'étais pleinement rendu compte d'à quel point je l'aimais, ce fameux jour à partir duquel tout avait changé. Je ne pourrais jamais donner les leurs à Viktor et Elsa. Mais je commençais aussi à me demander si je pourrais jamais donner le sien à Tristan.
"Euh... voilà..."
Je lui tendis le paquet, les mains tremblantes. Je les retirai précipitamment lorsqu'elles rencontrèrent celles de Tristan.
Puis, alors que je sentais un silence gêné s'installer, je dis de la manière la moins naturelle possible.
"Tu... tu ne passes pas Noël avec ta "famille" ?
- Ma famille ? Tu veux parler d'Amelia et Thomas ?"
Qui c'était ça, Thomas ? Leur fils... Non, rien qu'y penser me donner envie de pleurer.
"En fait... c'est en partie grâce à Amelia si je suis aussi. Moi... j'avais trop peur de ta réaction après... la manière dont je m'étais comporté."
Super... C'était sa copine qui me l'envoyait, en plus.
"Ah.
- Mais comment tu connais Amelia ?
- Je vous ai juste vus... une fois.
- Alors tu nous avais bien vus... Pourquoi tu es partie si vite ?"
À ton avis, imbécile ?
"Je... j'en sais rien... J'ai juste été surprise...
- C'est de ma faute... je ne t'ai rien dit... je me suis juste renfermé dans ma coquille, comme le gamin que j'ai toujours été. Tu sais... ce jour-là... on m'a appelé pour me dire que mon frère... que mon frère... qu'il était mort... dans un accident... à Granite Falls... il a été attaqué par un ours..."
Quoi ? Son frère... son frère... le même que celui qui faisait si bien les glaces... ce frère dont il parlait tout le temps, avec un si grand sourire qui me faisait craquer ? C'était... impossible. Je ne m'attendais absolument pas à ça.
"Tristan...
- J'ai conscience que ça n'excuse absolument pas la manière dont je me suis comporté mais... tu sais à quel point il comptait pour moi... J'avais l'impression d'être seul... terriblement seul... J'étais paumé. Et puis j'avais l'impression que toi et Viktor vous vous étiez super rapprochés et... ça m'énervait. Bref, c'est en voyant Amelia se démener pour continuer d'élever Thomas, même après la mort de mon frère, son mari, que j'ai compris que... je n'avais pas le droit de tout laisser tomber.
- Attends... Amelia était la femme de ton frère ?
- Oui... c'est ma belle-sœur et Thomas mon neveu. Ils sont venus vivre avec moi... après... l'accident. Amelia a eu un gros choc psychologique et puis, ne serait-ce que le temps où elle a été hospitalisée, il fallait quelqu'un pour s'occuper de Thomas."
Je ne savais plus ce que je faisais. Cette histoire était horrible mais j'étais tellement, tellement soulagée qu'il ne me détestât pas. Je le serrai dans mes bras.
@Himari74 : beaucoup de tristesse et d'émotion dans cet épisode
Le temps cicatrisera les blessures et la douleur de Rosy....
Enfin des révélations du côté de Tristan! les épreuves de deuil sont terribles et font des dégâts...
Encore une fois, il faut laisser du temps au temps pour panser les plaies
La voilà maintenant rassurée Annabel sur le pourquoi des choses
L'amour sera t-il donc au rendez-vous pour nos deux tourtereaux, et cela sous des auspices plus cléments et plus heureux ??....
Hâte de savoir la suite
Je te souhaite de très belles fêtes de fin d'année
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