ralalala... être mère ou ne pas être mère... telle est la question
Je suis assez d'accord, j'ai vraiment l'impression que Théa ferait une super maman (et Laurène aussi, cela étant dit)
Quant à Sieg, pourquoi pas? Il faut voir; cela pourrait lui permettre de mieux appréhender ce que cela signifie être père et peut-être améliorer sa relation avec son père tout en visualisant les erreurs que celui-ci commet encore à son encontre. Aarfff, c'est compliqué
De: Lizzy Zoreï [lizzy.zorei@zomail.sims]
À: Théa Zoreï [thea.zorei@zomail.sims]
CC: Grande nouvelle
Coucou ma petite chérie,
J'espère que tout va bien à San Myshuno, j'ai vu que tu avais récolté de nombreux fonds pour ton association, je suis fière de toi.
Au château, pas mal de choses ont bougé. Comme te l'a dit Laurène, ton oncle et ta tante sont partis à Forgotten Hollow. Ils se sont
installés au Manoir Straud, qui a été mis en vente suite au décès du précédent propriétaire. D'après Léonie, c'est bizarre. Enfin, les
garçons n'ont pas à craindre le soleil de Windenburg, même s'il n'est pas des plus présents.
Il y a aussi une autre nouvelle dont je préfère te parler de vive voix. Dis-moi vite quand je peux passer.
Bises.
Mamie.
De: Théa Zoreï [thea.zorei@zomail.sims]
À: Lizzy Zoreï [lizzy.zorei@zomail.sims]
CC: [RE]Grande nouvelle
Salut mamie !
Quand tu veux, on bouge pas aujourd'hui et demain.
Suite à ma réponse express, je cherchais des infos sur ce qui aurait pu se passer au château...
Trois heures plus tard, soit un trajet en jet privé et voiture personnelle avec chauffeur, Mamie sonnait à la porte.
Je gardai la bouche ouverte un long moment. Même si son visage s'était creusé de rides, elle était plus pimpante que jamais. Elle avait troqué son gilet de laine avec un tailleur bleu, et elle avait de toute évidence fait l'usage de teinture pour retrouver sa couleur de cheveux de sa jeunesse.
Jamais je ne l'avais vue autant en forme.
"Ne te lève pas, je n'ai pas encore quatre-vingt-dix ans..."
Je désobéis et me pendis à son cou.
"Ça fait du bien de te voir joyeuse comme ça, mamie."
Elle enfouit son visage dans mon épaule et soupira de joie.
"À moi aussi, ma puce, tu n'as pas idée..."
Je lui proposais de s'asseoir.
"Laisse-moi être debout, c'est bon pour la circulation du sang !
- Comme tu veux...
- Alors, raconte-moi un peu comment ça se passe, ici.
- Pas bien différemment qu'à Windenburg en fait, nos familles nous rendent tellement visite que c'est comme si on était à côté, ris-je.
- Même ce grincheux de Wilfried ?
- Tu connais le père de Sieg ?
- Bien entendu, son lycée privé était en face de celui où j'allais avec Luna, à l'époque.
- Ah bon ?
- Oui. Il a vite comprit quel genre de famille nous étions, malgré le désir de simplicité de ton arrière-grand-mère Laëlia, et il avait cherché à "me conquérir".
- Echec.
- Evidemment.
- Tu n'as jamais pensé qu'il puisse réellement t'apprécier ?
- Malheureusement pour lui, il concourrait dans la mauvaise catégorie !
- C'est-à-dire ?
- Trop jeune pour moi !
- Il était de ton âge, pourtant ?
- Oui, mais tu sais quel âge avait ton grand-père quand je l'ai connu ?
- Euh...30 ?
- 23.
- Ça va...
- J'en avais 16.
- Ah oui ! C'est marrant, tu m'avais jamais parlé de lui avant...
- Je n'arrivais pas à faire mon deuil.
- Et maintenant ?"
Elle sourit.
"Je sais que je n'ai pas à le faire."
* * *
-Lizzy-
Ma petite-fille était pendue à mes mots.
"Comment-ça ?!
- Lisa Black a bien pu faire ce qu'elle a voulu après me l'avoir arraché, il est revenu...
- Il t'avait trompée ?
- Non. Elle avait usé de fourberie pour l'enlever et le garder prisonnier.
- Sérieusement ?
- Oui. Elle s'est faite transformer en vampire par Straud en personne pour détruire notre famille, s'en prenant à ta tante Léonie...
- C'était pour ça...
- Oui. La tombe, quand vous étiez enfants. Aussi pour ça que Caleb a protégé Laurène, ma première héritière.
- Et grand-père est revenu vers toi ?
- Oui. Après des années, ses pas l'ont guidés au château."
Je prenais l'air dans la cour intérieure après mon retour de ma sortie à l'opéra, et Mélanie, la nouvelle majordome que j'ai engagée après le départ de tes cousins, m'a informé de l'arrivée d'un visiteur pour moi. Il était tard, mais évidemment, il avait donné son nom pour se faire annoncer.
Je ne fis pas la même erreur que quand Léonie me l'a ramené après sa captivité. Je savais qu'il n'était plus le même homme, alors j'agis tant bien que mal comme envers un inconnu.
C'était difficile, tu peux l'imaginer en mettant Siegfried à sa place et toi à la mienne.
Lui aussi était très mal-à-l'aise.
"Je ne sais par où commencer, m'avait-il dit. Tout d'abord, je vous dois des excuses."
Je lui demandais pourquoi.
"Vous ne vous souvenez pas de mon attitude ici ?"
J'admis que si.
"Mais je suis passée outre. Nous sommes quittes, je vous ai également froissé.
- Ce n'était rien à côté."
Un silence gêné s'installait, et il le brisa avant que la communication ne devienne impossible.
"J'ai ressenti le besoin de revenir.
- Pourquoi ?
- Des souvenirs..."
Je me levai d'un bond. J'avais fait un trait sur ce bonheur, Laurène et toi n'aviez qu'une dizaine d'années. Je voulais préserver mon coeur d'un nouvel échec, d'un nouvel espoir qui s’évanouirait dans le néant...
Il me supplia.
"Lizzy, je vous en prie..."
J'ignorais si ma mémoire me jouait des tours, mais il me semblait que jamais, depuis qu'il était arrivé au château "de force", il n'avait prononcé mon nom.
"Pardonnez-moi..."
"Lizzy..."
Je le bombardais de questions, comment, pourquoi...après tant de temps...pourquoi ce jour-là, à son anniversaire...
"J'ai retrouvé ça" il me montre son vieux portable que je lui avais offert. "Il est plein de photos."
Chacun des enfants était présent plus d'une centaine de fois, et nous, rayonnants.
"J'étais jaloux du bonheur que je voyais sur ces images. J'ai cherché dans mes souvenirs, que j'avais volontairement effacés pendant ma captivité. Le simple fait d'y penser comme des moments heureux a tout fait resurgir.
- Steve...
- J'ai compris la peine que je t'avais faite en te voyant si neutre quand je suis revenu, là...
- Je ne voulais pas te perturber à nouveau."
J'ai eu droit, pour la première fois depuis quinze ans, à son regard le plus charm...
" Mamie, s'il te plaît....
- Pardon..., je reprends, je reprends..."
Où en étais-je...
Pas là...
Ni là...
Je lui ai sauté dans les bras, et il a dit :
"Toujours aussi légère qu'une plume !"
Ensuite, il a tenu à ce que nous renouvelions nos voeux, jugeant qu'il n'avait pas tenu les premiers engagements.
Je ne les avais pas suffisamment tenus à mon goût non plus... toujours là l'un pour l'autre, quelles qu'étaient les circonstances...
Mais cette fois, je ne gâcherais rien.
Et il était près à seconder sa reine.
"Tu lui as dit que ce n'était plus toi qui régissait ?
- Oui, j'avoue que ça l'a rassuré, quand même. Ensuite, il est monté retrouver ses marques dans notre chambre..."
Théa grimaça.
"Mais non ! Pas comme ça ! C'est bien trop dangereux pour mon pauvre coeur de toute façon !"
Il a retrouvé nos photos de mariage.
Et on a fêté son anniversaire, dignement, aucun changement à noter, si ce n'était vestimentaire.
Laurène me regardait comme s'il elle me voyait réellement depuis la première fois. C'était vrai que votre grand-père n'avait pas été longtemps au château...
En tout cas, il a reprit ses marques...
"Steve...tu es...
- Lizzy, ma chérie, n'avons-nous pas assez perdu de temps ?
- Si bien sûr, mais...
Oh, et puis zut !
"Mamie, vraiment...les détails...
- Oooh, c'était qu'un langoureux baiser et quelques préli...
- Mamiiiie !!!
- Tu ne fais pas ça, avec ton mari ?
- Si...enfin, non...c'est pas la question !"
Je souris. Déjà, adolescente, elle frottait les assiettes avec vigueur quand elle était embarrassée, pour se vider la tête.
"T'en fait pas, mamie, on s'entraîne pour faire de jolis princes et princesses..."
Je souris.
"Je n'en doute pas."
____________
Et voilà !
J'en avais plus que marre de ce sim tout bugué qui REFUSAIT de retourner avec ma Lizzy, alors je l'ai viré de la ville sans ménagement, puis je l'ai fait revenir dans le foyer, usant des codes pour monter les barres d'amour, et hop ! Retour de Steve !
(à la base, je voulais qu'il revienne sur le lit de mort de Lizzy, mais j'aime beaucoup trop ces deux-là pour avoir osé concrétiser cette idée.)
J'ai beaucoup joué, donc dans la semaine (plutôt milieu/fin) je devrais poster la suite (♥Théa et Siegfried♥)
Legacy en cours : La famille Zoreï
Origin ID : Sakura5192 Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Sieg ne tarda pas à rentrer du Daily Sims, où il travaillait à la rédaction des articles.
"Tu as devant toi le futur meilleur reporter du pays." avait-il dit, à deux doigts d'avoir une promotion.
"Tu sais qui est passée à la maison alors ?
- Mmh...je diraaais, ta grand-mère. Des collègues ont quitté le bureau dès que la rumeur nous est parvenue, pour essayer d'avoir une interview.
- Tu es sûr qu'ils n'essayaient pas de tirer-au-flanc ?
- Evidemment que si, le chef n'est pas dupe, et il sait que bondir sur un membre de la famille royale ne mène à rien."
Sur ces mots, il me fit un bisou sur la joue.
Il bâilla comme un crocodile de Selvadorada.
"Je suis désolé, chérie, je vais devoir gâcher notre après-midi en faisant une sieste...
- Ne t'inquiète pas. Je voulais rendre une visite à ma tante et mon oncle à Forgotten Hollow."
Il fit la moue.
"Ça ira ?
- Bien sûr.
- Fait attention à toi, quand même...
- Tu sais quelque chose que j'ignore ?"
Il tournicota ses doigts, mal à l'aise.
"Le comte Straud est mort dans des circonstances inquiétantes. Les autres pensent que l'âge l'a finalement prit, la bonne blague, pas vrai ?
- Quand on connait son secret, en effet, on est en droit de douter. Ne t'en fais pas, les seuls qui pourraient me mordre sont des nôtres."
Presque rassuré, il alla se coucher alors que je prenais l'avion pour Windenburg, puis un vieux train qui s'arrêtait au beau milieu de la forêt, à une unique gare d'où serpentait une route menant plus haut dans la montagne. La voiture me laissa en bas de la colline sombre qui surplombait la bourgade, au sommet de laquelle trônait le manoir Straud.
"Je vais garer la voiture, faites-moi savoir quand vous voudrez repartir.
- Merci, Blaise."
Le chauffeur sourit de toutes ses dents, pointues - même en ayant des vampires dans ma famille, celles-ci me firent froid dans le dos - avant de partir, visiblement en direction de la gare.
Je montais le long du chemin, accompagnée par le cri des corbeaux dans les arbres sans feuilles. Il y avait pas mal de tombes, j'espérais seulement celles des générations de Straud qui avaient vécu ici, et pas celles de ses "repas".
Ils devaient m'avoir vue arriver, puisque tous les Zoreï étaient sur le perron, tout sourire, les garçons avec leurs jolies joues roses et pleines.
Arthur me sauta au cou le premier, et Aaron fit une feinte et partit en riant dans la demeure.
La présence de ma famille ici n'avait rien enlevé au lugubre d'origine de la maison, et c'est poings serrés que j'entrais.
Je retrouvais mon cousin, visiblement près à aller dormir.
"Bonne nuit Théa !
- Bonne nuit, Aaron... la prochaine fois, je viendrais plus tôt pour jouer avec vous.
- D'accord !"
Je ne m'éternisais pas, et après quelques nouvelles prises, et avoir essayé de soutirer des informations à tante Léonie sur la mort de Vladislaus Straud, sans gros succès - elle aussi cherchait des preuves ici... - je pris congé et rentrais à San Myshuno.
Avec le décalage horaire, j'arrivais à l'heure où j'avais quitté Windenburg en avion, et Sieg et moi en avons profité pour sortir.
Le soleil me faisait le plus grand bien, et Sieg me fit sortir de la tête tous ces mystères.
On fit notre premier karaoké ensemble. Si je l'avais entendu chanter plus tôt, je l'aurais poussé à en faire son métier, il a une voix tellement magnifique...
Sieg regarda sa montre.
"On doit rentrer, tu as la fin de tes jours de repos demain, non ?"
Je fis la moue. J'avais eu un autre plan...
"Théa ?
- Je...je voulais aller à Granite Falls...un petit week-end de trois jours en amoureux..."
Le lendemain matin, aux aurores, on fit notre sac et direction la forêt.
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Origin ID : Sakura5192 Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Tout se passe bien pour le moment... Par contre, au départ, Straud était pas en hibernation après la mort de Lisa ? Il aurait disparu entre ce moment et le début de l'histoire de Théa à San Myshuno ?
@Uxirdenq Si tu savais quel plan m'a popé en tête en écrivant ce chapitre... (j'aime comme tu fais les liens à la per-fec-tion )
@Pythonroux Théa ? ben elle veut juste un voyage de noces (et elle repousse le boulot après 3 jours de repos donnés, c'est pas du sérieux )
note : J'ai absolument TOUT relu ^^°
Je demande aussi pardon pour le gros nombre de répétitions dans les derniers chapitres, je vais reprendre ma technique de relire le dernier posté avant de faire n'imp ^^° (ah oui : vous allez aimer la suite, @Uxirdenq aussi, pour ses raisons ^^)
J'ai retrouvé ma folie du drama, on est parés les gens ! (200 images d'avance)
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Origin ID : Sakura5192 Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Sieg avait été surprit par ma décision, mais prendre du temps ensemble faisait toujours du bien. Puis la nature, c'était vivifiant. Non pas que je me lassais de San Myshuno, bien au contraire, d'ailleurs - en plus, la ville était la métropole la plus écologique, et en constante amélioration.
Mais les vacances, les vraies, c'était trop bien.
On partit en randonnée, le premier jour, chacun de notre côté d'abord, en quête d'un lieu magnifique à faire découvrir à l'autre.
Mais on le trouva ensemble.
Pour l'occasion, je sortis mon appareil photo flambant neuf pour immortaliser le paysage.
Bon, pas QUE le paysage...
"J'ai toujours eu envie de goûter le poisson grillé...dit Sieg.
- Tu crois qu'on peut ?
- La garde-forestier a dit qu'on pouvait louer des cannes à pêche...
- Cool !"
"J'ai !... Ah... j'ai plus...
- Ne t'agite pas tant, je pense que tu lui as fait peur..."
Pendant que nous pêchions, il me raconta tout ce qu'on lui avait dit sur Granite Falls. Jusqu'à l'existence supposée d'un ermite solitaire, dans un recoin perdu dont le passage pour y accéder était caché par des ronces. J'y croyais qu'à moitié, mais je tentais.
"Aie, aie !!! J'ai pas trouvé, ouille ! ça pique !
- Les ronces ?
- Oui, en plus j'ai du faire demi tour, y'avait une araignée AU MOINS de la taille de ta MAIN !"
Bon, peut-être pas tant, mais pile devant la figure c'était pas ouf...brr
Siegfried est passé devant. "Je t'appelle quand j'ai dégagé le passage", et il l'a trouvée, la maison perdue. Elle était vide, mais visiblement entretenue.
On était tellement fatigués qu'on a ... hum ... squatté chez l'habitant. Qu'on a ja-mais, vu.
Au réveil, je comptais les jours...
"Sieg...
- Oula, j'aime pas cet air...
- Je crois à 99,9% que je suis enceinte...
- Ah bon ? tu prends pas la pilule pourtant ?
- Ben si, justement, mais je viens de percuter : Granite Falls est pas du tout sur le même fuseau horaire que San Myshuno, en fait...
- Bien vu ! Du coup, tu as beau la prendre à la même heure...
- C'est pas la même heure, conclus-je. Ça ira, toi ?
- Et toi ?
- Je suis toute fébrile..."
Et adorable...pensa Sieg.
Il se leva et m'attira doucement à lui.
"Ma Théa..."
Je confirmais, ça sentait le bébé...
On rentra à notre maison de location, peu désireux de squatter encore. Sieg, épuisé par nos embrassades fiévreuses sous la couette à notre retour, dormait comme un ange. Je suis sortie me dégourdir un peu, dansant au son de mes écouteurs.
Une odeur de saucisse grillée arriva à mon nez.
"À table !" m'appela Sieg.
Je rentrais, le trouvant déjà devant son repas.
"Tu étais réveillé depuis longtemps ?
- Un moment oui, je te regardais danser pendant que ça grillait."
Je rougis, un peu honteuse.
"Tu danses bien mieux que moi, pas de quoi rougir, rit Sieg."
Une mine inquiète dut s'installer sur mon visage.
"Théa ? tout va bien ?
- Je...j'ai peur que le bébé arrive à Granite Falls...
- Chérie, de toute évidence, c'est ici qu'il a été conçu, ne t'inquiète pas, nous serons rentrés à temps."
Je dus admettre que mon choix de destination ne regorgeait pas d'activités, du moins si on n'était pas fou de pêche, de plantes et d'insectes. Peut-être que dormir dans une tente était le réel charme de cette forêt, mais du coup, nous nous en étions privés.
"Ce film est scénaristiquement instable."
Sieg rit.
"On peut dire ça comme ça, en effet."
Au réveil, le lendemain, j'étais plutôt malade, et la dureté du lit ne m'avait pas vraiment aidée à faire passer mon inconfort.
"On a un jour de plus de location, mais si tu t'ennuies autant que moi, on peut retrouver le confort de notre lit..." me rassura Siegfried.
Si le confort ne change rien aux nausées, c'est toujours plus agréable d'être chez soi.
J'avais mes jeux pour me distraire de mes vilains gargouillis.
La distraction ne durait pas très longtemps, souvent.
Et ensuite, évidemment : la FAIM.
________
Et voilà, Génération 11 en rouuuute (Génération née dans ma partie, d'ailleurs)
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Origin ID : Sakura5192 Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
"Tu as changé quelque chose, non ? lui demanda son frère.
- J'essaie de ne pas paraître plus jeune que toi, rit Marie.
- Sieg, je lui dis, qui lui dis ?
- Dire ? Tu m'intrigues Théa ...
- Tu n'as vraiment pas remarqué ? demanda Sieg.
- Assise pas sûre, dis-je en souriant. Je suis enceinte.
- C'est génial ! Depuis quand ?
- Bientôt six mois
- Je vais être tata !
Elle me regarda, les yeux tout brillants et son sourire franc.
- C'est une fille ou un garçon ?
- On ne sait pas, en fait, on n'a pas voulu savoir
- C'est un choix, j'espère que vous me le présenterez
- Bien sûr, je t'appelle dès qu'il est né, tu pourras transmettre à papa...
- On pourrait en profiter pour lui annoncer nous-même...
- Tu crois ?
- Pourquoi pas ?
Ce serait une bonne occasion de renouer le lien, je pense... Je ne voudrais pas que tu sois en froid avec ton père...
- Il est plus têtu que tu ne le crois...
- Pas quand on était ados ?
- Beaucoup moins à l'époque, je ne sais pas vraiment pourquoi...
- T'en fais pas, je suis plus têtue que tout le monde.
- Je te souhaite bonne chance, Théa, dit Marie. J'espère que tu pourrais le faire flancher."
Elle nous dit au revoir, nous rappelant de bieeen l'appeler une fois bébé né.
"T'en fais pas, on te laissera le chouchouter...rit Sieg.
- Dis pas n'importe quoi, c'est pas ça qui me motive...
- Meuh oui...
- Sale gosse. Bon, j'y vais !" avec un immense sourire, elle claqua deux bises à son frère et elle sortit.
"Tiens...Théa, c'est ton tour.
- Ah ?
- Ta maman."
J'allais aussi vite que possible jusqu'à la porte.
"Ma chérie !
- Ma maman !"
"Tu veux rentrer un moment ?
- Je ne fais que passer, je voulais voir de mes yeux ce bidon dont tu me parlais.
- Tu ne me croyais pas ?
- Si, je suis contente que tu aies si bien réussi à rester hors de portée des photographes.
- Avec Sieg qui est journaliste, il filtre tout ça, et puis je suis tellement fatiguée que je ne risquerais pas de sortir.
- Ça va quand même ?
- Oui, je dors juste plus que la moyenne."
Maman semblait un peu inquiète, je m'en voulus presque d'en avoir parlé, mais je m'en serais encore plus voulu de ne rien dire. Cacher des choses à ma mère, c'est pas comme si j'avais réussi un jour...
"Tiens...
- C'est ...
- La clé de l'appart, tu viendras quand tu voudras.
- Chérie...
- C'est rien, m'man, papa a aussi la sienne, Laurène, mamie...
- Ma pauvre puce, tout Windenburg squatte chez toi...
- Mais non ! *je la pris dans mes bras avant son départ* Je te tiens au courant quand bébé naît.
- S'il te plait, ma chérie."
Youpi ! première fois que je mangeais SANS avoir eu l'estomac vidé de force par bébé.
Les choses simples mettent en joie, des fois.
Siegfried approcha, l'air plutôt tendu.
"Chéri ? ça va ?"
Il s'installa à la table.
"J'ai décidé, enfin, pas vrai, d'inviter mon père...
- C'est ça qui te tend comme ça ?
- Horriblement tendu ? Oui..."
* * *
-Siegfried-
Inspire, expire...
"Bonjour, papa.
- Bonjour, mon fils.
- Ce n'est pas très grand, mais c'est chez nous."
Il sourit.
"Ne te rabaisse pas, j'ai aussi vécu dans un appartement durant mes études."
Je m'assis, un peu choqué sur le coup, je dus admettre. Et là tomba sur moi le regard qui m'avait accompagné toute ma vie, de haut.
Il était un grand homme, c'était certain, mais il me rappelait sans cesse ma petitesse par ce regard.
"La vue est belle...
- Tu veux t'asseoir ?"
Il restait silencieux.
"Marie t'a parlé ?
- Elle aurait du ?
- J'ai une nouvelle à t'annoncer.
- Je n'aime guère ce genre d'introduction
- Ne t'inquiète pas..."
Je pris mon courage à deux mains.
"Théa est enceinte."
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Je quittais le siège de bureau pour prendre place sur le canapé.
"Tant qu'il est le tien..."
Non mais oh !
"Ignore-le, Théa...souffla Siegfried.
- C'est plutôt difficile, là...
- Je n'apprécie guère vos insinuations, beau-père !
- Il serait possible de le croire, puisque vous n'avez pas rendu publique l'arrivée prochaine du prince ou de la princesse..."
Il testait mes limites. Habile. Mais fourbe.
"Vous semblez déçu...
- Je vous demande pardon ?
- Votre enfance n'a pas du être facile. (je ne le laissais pas me couper) Votre vie vous appartient, et votre fils et moi avons choisi de ne pas rendre publiques d'images de moi enceinte, je souhaite protéger mes enfants, vos petits-enfants."
Il restait silencieux, Sieg prit la poudre d'escampette direction cuisine, flairant sans doute quelque chose de dangereux.
"Il est temps pour moi de rentrer", dit Wilfried en appelant son chauffeur.
Il rangea son portable.
"J'admire votre honnêteté, Altesse, c'est un fait, et il est vrai que je crois en vos capacités à être protectrice et aimante..."
Je m'assis, un peu choquée.
Lui se leva.
"En revanche, pour ce qui est de la fermeté nécessaire à l'éducation d'un héritier...
j'admets avoir quelques réserves. Mais vous me comprenez sans doute."
Je ravalais la peine que ses mots me firent et répliquai avec diplomatie.
"Je comprends tout à fait, cher Wilfried. Sachez que je serais ravie de quérir vos lumières sur la question quand les enfants seront au monde. Si vous voulez bien m'excuser..."
J'allais me cloîtrer dans ma chambre.
* * *
-Siegfried-
Mon sang fit un tour, l'inspirait, j'expirai. Reste diplomate.
"Père, je n...
- Quel dommage que tu aies refusé ce rang...
- Je vous interdit de dire ça, et je ne tolère pas vos jugements sur ma femme, et qui, vous le vouliez ou non, est votre reine.
- *soupir*
- Ne croyez pas que je n'ai pas remarqué votre "Altesse", plutôt que "Majesté".
- Des mots...
- Des mots qui reflètent bien votre pensée, père. J'ai confiance en elle, et peut-être devriez-vous croire en quelqu'un d'autre que vous-même - moi, par exemple - pour élever nos héritiers le mieux possible.
- Je crois en toi, mon fils.
- Non, père. Vous croyez en cette part de vous que voulez de moi, celle que vous avez façonnée à votre image. Vous avez oublié que je n'étais pas une extension de vous.
- C'est ainsi que tu me vois ?
- C'est ainsi que je vous crois. À vous de me prouver que j'ai tord."
J'ai mal...pour lui. Jamais je n'aurais supporté d'entre ça.
Je ferais tout...
Tout pour que JAMAIS un de mes enfants n'aient à me dire de tels mots.
* * *
-Théa-
Sieg...
Je l'entendis sortir sur le pallier. Je sortis de la chambre, je voulais faire passer la boule que j'avais dans la gorge avec une salade.
"Coucou !"
Ah, Laurène !
"Ta mère m'a dit, alors j'ai voulu fêter ça avec toi."
Maman en avait profité pour revenir aujourd'hui.
"Saluuut, toiii
- Tu gagatises bien, toi...
- C'est toujours énorme...
- merci...
- Laisse-moi finir ! Énorme de sentir un être, DANS un être !"
"Ça fait comment toi ?
- Ça tangue, ça fait vomir parfois...
- Tu reviens au château ?
- Tu t'arrêtes jamais, toi ?
- Nan."
Je changeais de sujet en parlant de la visite de beau-papa.
"Il n'a pas la même vision de l'éducation que nous, mais ça ne veut pas dire que tu ne sauras pas bien les éduquer."
J'étais un peu rassurée, mais pas tant...
C'est maman qui sut trouver les mots.
"Aucune maman n'est jamais sûre d'elle, de ses choix, tu n'as pas moins de tension qu'une autre mère, peut-être plus, sans doute, mais si tu as la douceur, parler avec Siegfried de son éducation pourrait peut-être vous permettre de trouver votre façon d'éduquer.
- Je voulais m'inspirer de toi...
- Chérie, ma belle, mon éducation était faite pour toi, pas pour tes enfants. Tu peux avoir un exemple, mais ne copie pas.
- Tu crois que c'est ce qui est arrivé pour le père de Sieg ?
- Peut-être."
J'avais de la peine pour Sieg, Wilfried lui ayant infligé l'éducation qu'il avait lui-même subit sans broncher.
Il vit ma peine au départ de ma famille, et il me rassura d'un b.aiser sur la joue.
"Tu as l'air fatiguée...
- Je vais aller faire une sieste...
- Je vais courir un peu, tu m'appelles si tu as besoin de moi ?"
Rien à signaler...
Mais au matin...
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Et juste avant que Sieg ne parte au travail, n'ayant pas pu prendre son congé familial...
Et une fille, une !
Ma petite Héloïse...
Et ma petite Gwenaëlle.
Les larmes de joie remplirent nos yeux, et Siegfried, après un bisou sur le front de chacune et un b.aiser pour moi, partit au bureau.
"Je vais essayer d'être discret pour l'instant, mais si je sautille dans tous les sens je vais perdre ma couverture", rit-il.
Je nourris chacune de mes filles, au sein, je préférais : quitte à me coltiner mes ballons, ne pas pouvoir dormir sur le ventre depuis mes douze ans, faire un jogging sans un double soutien, autant qu'ils servent à ce pour quoi ils sont là.
J'en profitais pour enfiler la tenue la plus décontractée de mon placard.
Gwenaëlle commença à ronchonner, se dandiner, sa bouche se tordit, prête à pleurer. Un regard à Héloïse qui dormait me dissuadait de la laisser pleurer, ne me sentant pas capable de gérer les cris des deux à la fois, alors je pris Gwenaëlle contre moi, blottie dans le cocon de mes bras.
Est-ce que tu étais calée comme ici dans mon ventre ?
Elle s'endormit à son tour, et je la posais doucement dans son berceau.
"Allô, maman ?
- *voix ensommeillée* ...éa ? tout va bien ?
- Pardon maman, je te réveille...
- *baille* pas grave...dis-moi
- Les filles sont nées.
- LES ?!"
Personne ne pouvait passer dans la journée, mais je sentais venir le flot pour demain.
Le soir tombait vite à mon gout, je me sentais un peu vide, après un long moment à n'être jamais seule dans mon corps.
J'appréciai le retour de Sieg à la maison, qui cette fois prit son congé - non mais, on n'est pas des esclaves - après avoir lui-même écrit l'article annonçant la naissance des princesses Héloïse et Gwenaëlle.
Les jours commençaient à s'enchaîner, une nouvelle petite routine se mettait en place, on arrivait à avoir un bon rythme pour gérer toutes les tâches, les princesses avaient la meilleure des synchronisations pour les couches et les tétées (ou les biberons de lait de maman donné par papa), chose rare.
Je m'amusais beaucoup à préparer des nouvelles choses à manger, des fruits au yaourt, plein d'autres choses.
Je me penchais sur le livre que Siegfried lisait.
"C'est quoi ?
- Un livre sur l'éducation...
- Déjà ?
- Autant se préparer maintenant, non ? Marie et moi étions enfants avant que les bébés se mettent à grandir "à moitié", personne de mon entourage ne peut me transmettre ça...
- Oh ? Ah bon ? tu n'as jamais été un bambin ?
- Non, j'ai un an de plus que toi, je te rappelle, tout le monde ne saute pas de classe...
- Tu sais...je ne me rappelle pas vraiment de cette période, du moins pas d'un point de vue parent. Je sais seulement le peu de choses que j'ai vues quand mes cousins sont nés. *bas* Tu n'en dis rien, d'accord ? tante Léonie n'est pas vraiment sensée être de ce monde...
- Tant de mystères..." rit Sieg.
* * *
-Siegfried-
Sitôt le petit déjeuner prit, j'appelais ma soeur, comme promis. Je la soupçonnais d'avoir dormi à l'hôtel à San Myshuno depuis des mois, attendant la nouvelle. Elle était doublement contente de voir deux princesses.
Evidemment, elle ne bondit pas au plafond de joie, on sait se contenir dans la famille, mais je la vis.
Théa m'offrit une entracte plutôt sympathique, je dis l'admettre...
"Tu crois qu'on s'arrête à deux ? demanda ma femme chérie.
- Comment tu sentirais un nouvel accouchement ?
- Bien, franchement, bien.
- On attendra de vivre dans quelque chose de plus grand, je pense, et de s'habituer à nos princesses quand elles commenceront à courir partout. Qu'en dis-tu ?
- Ça me va, ça laisse le temps de refroidir un peu la machine à bébés."
On sonna à nouveau, Rosie et Laurène venaient voir les filles à leur tour, je laissais Théa leur présenter nos merveilles.
* * *
-Théa-
"Laurène ? ça va ?"
"Oui...pardon, elle est belle comme tout, ton Héloïse."
Je lui présentais ensuite Gwenaëlle.
"Elle lui ressemble pas du tout, c'est marrant...
- Ah bon ?
- Je trouve..."
Elle voyait peut-être au delà de mon regard de maman gaga de ses puces.
"Fait pas cette tête de réflexion poussée, tu vas te froisser un neurone" me charia Laurène.
"Elles sont belles comme tout tes petites, t'en fais pas, et tu seras la meilleure des mamans : range tes pensées c'est fouillis"
Je ris, et je promis à tout le monde de les inviter pour l'anniversaire des princesses.
Enfin : tout le monde...
La famille proche.
Legacy en cours : La famille Zoreï
Origin ID : Sakura5192 Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Réponses
Je suis assez d'accord, j'ai vraiment l'impression que Théa ferait une super maman (et Laurène aussi, cela étant dit)
Quant à Sieg, pourquoi pas? Il faut voir; cela pourrait lui permettre de mieux appréhender ce que cela signifie être père et peut-être améliorer sa relation avec son père tout en visualisant les erreurs que celui-ci commet encore à son encontre. Aarfff, c'est compliqué
-Théa-
Suite à ma réponse express, je cherchais des infos sur ce qui aurait pu se passer au château...
Trois heures plus tard, soit un trajet en jet privé et voiture personnelle avec chauffeur, Mamie sonnait à la porte.
Je gardai la bouche ouverte un long moment. Même si son visage s'était creusé de rides, elle était plus pimpante que jamais. Elle avait troqué son gilet de laine avec un tailleur bleu, et elle avait de toute évidence fait l'usage de teinture pour retrouver sa couleur de cheveux de sa jeunesse.
Jamais je ne l'avais vue autant en forme.
"Ne te lève pas, je n'ai pas encore quatre-vingt-dix ans..."
Je désobéis et me pendis à son cou.
"Ça fait du bien de te voir joyeuse comme ça, mamie."
Elle enfouit son visage dans mon épaule et soupira de joie.
"À moi aussi, ma puce, tu n'as pas idée..."
Je lui proposais de s'asseoir.
"Laisse-moi être debout, c'est bon pour la circulation du sang !
- Comme tu veux...
- Alors, raconte-moi un peu comment ça se passe, ici.
- Pas bien différemment qu'à Windenburg en fait, nos familles nous rendent tellement visite que c'est comme si on était à côté, ris-je.
- Même ce grincheux de Wilfried ?
- Tu connais le père de Sieg ?
- Bien entendu, son lycée privé était en face de celui où j'allais avec Luna, à l'époque.
- Ah bon ?
- Oui. Il a vite comprit quel genre de famille nous étions, malgré le désir de simplicité de ton arrière-grand-mère Laëlia, et il avait cherché à "me conquérir".
- Echec.
- Evidemment.
- Tu n'as jamais pensé qu'il puisse réellement t'apprécier ?
- Malheureusement pour lui, il concourrait dans la mauvaise catégorie !
- C'est-à-dire ?
- Trop jeune pour moi !
- Il était de ton âge, pourtant ?
- Oui, mais tu sais quel âge avait ton grand-père quand je l'ai connu ?
- Euh...30 ?
- 23.
- Ça va...
- J'en avais 16.
- Ah oui ! C'est marrant, tu m'avais jamais parlé de lui avant...
- Je n'arrivais pas à faire mon deuil.
- Et maintenant ?"
Elle sourit.
"Je sais que je n'ai pas à le faire."
-Lizzy-
Ma petite-fille était pendue à mes mots.
"Comment-ça ?!
- Lisa Black a bien pu faire ce qu'elle a voulu après me l'avoir arraché, il est revenu...
- Il t'avait trompée ?
- Non. Elle avait usé de fourberie pour l'enlever et le garder prisonnier.
- Sérieusement ?
- Oui. Elle s'est faite transformer en vampire par Straud en personne pour détruire notre famille, s'en prenant à ta tante Léonie...
- C'était pour ça...
- Oui. La tombe, quand vous étiez enfants. Aussi pour ça que Caleb a protégé Laurène, ma première héritière.
- Et grand-père est revenu vers toi ?
- Oui. Après des années, ses pas l'ont guidés au château."
Je prenais l'air dans la cour intérieure après mon retour de ma sortie à l'opéra, et Mélanie, la nouvelle majordome que j'ai engagée après le départ de tes cousins, m'a informé de l'arrivée d'un visiteur pour moi. Il était tard, mais évidemment, il avait donné son nom pour se faire annoncer.
Je ne fis pas la même erreur que quand Léonie me l'a ramené après sa captivité. Je savais qu'il n'était plus le même homme, alors j'agis tant bien que mal comme envers un inconnu.
C'était difficile, tu peux l'imaginer en mettant Siegfried à sa place et toi à la mienne.
Lui aussi était très mal-à-l'aise.
"Je ne sais par où commencer, m'avait-il dit. Tout d'abord, je vous dois des excuses."
Je lui demandais pourquoi.
"Vous ne vous souvenez pas de mon attitude ici ?"
J'admis que si.
"Mais je suis passée outre. Nous sommes quittes, je vous ai également froissé.
- Ce n'était rien à côté."
Un silence gêné s'installait, et il le brisa avant que la communication ne devienne impossible.
"J'ai ressenti le besoin de revenir.
- Pourquoi ?
- Des souvenirs..."
Je me levai d'un bond. J'avais fait un trait sur ce bonheur, Laurène et toi n'aviez qu'une dizaine d'années. Je voulais préserver mon coeur d'un nouvel échec, d'un nouvel espoir qui s’évanouirait dans le néant...
Il me supplia.
"Lizzy, je vous en prie..."
J'ignorais si ma mémoire me jouait des tours, mais il me semblait que jamais, depuis qu'il était arrivé au château "de force", il n'avait prononcé mon nom.
"Pardonnez-moi..."
"Lizzy..."
Je le bombardais de questions, comment, pourquoi...après tant de temps...pourquoi ce jour-là, à son anniversaire...
"J'ai retrouvé ça" il me montre son vieux portable que je lui avais offert. "Il est plein de photos."
Chacun des enfants était présent plus d'une centaine de fois, et nous, rayonnants.
"J'étais jaloux du bonheur que je voyais sur ces images. J'ai cherché dans mes souvenirs, que j'avais volontairement effacés pendant ma captivité. Le simple fait d'y penser comme des moments heureux a tout fait resurgir.
- Steve...
- J'ai compris la peine que je t'avais faite en te voyant si neutre quand je suis revenu, là...
- Je ne voulais pas te perturber à nouveau."
J'ai eu droit, pour la première fois depuis quinze ans, à son regard le plus charm...
" Mamie, s'il te plaît....
- Pardon..., je reprends, je reprends..."
Où en étais-je...
Pas là...
Ni là...
Je lui ai sauté dans les bras, et il a dit :
"Toujours aussi légère qu'une plume !"
Ensuite, il a tenu à ce que nous renouvelions nos voeux, jugeant qu'il n'avait pas tenu les premiers engagements.
Je ne les avais pas suffisamment tenus à mon goût non plus... toujours là l'un pour l'autre, quelles qu'étaient les circonstances...
Mais cette fois, je ne gâcherais rien.
Et il était près à seconder sa reine.
"Tu lui as dit que ce n'était plus toi qui régissait ?
- Oui, j'avoue que ça l'a rassuré, quand même. Ensuite, il est monté retrouver ses marques dans notre chambre..."
Théa grimaça.
"Mais non ! Pas comme ça ! C'est bien trop dangereux pour mon pauvre coeur de toute façon !"
Il a retrouvé nos photos de mariage.
Et on a fêté son anniversaire, dignement, aucun changement à noter, si ce n'était vestimentaire.
Laurène me regardait comme s'il elle me voyait réellement depuis la première fois. C'était vrai que votre grand-père n'avait pas été longtemps au château...
En tout cas, il a reprit ses marques...
"Steve...tu es...
- Lizzy, ma chérie, n'avons-nous pas assez perdu de temps ?
- Si bien sûr, mais...
Oh, et puis zut !
"Mamie, vraiment...les détails...
- Oooh, c'était qu'un langoureux baiser et quelques préli...
- Mamiiiie !!!
- Tu ne fais pas ça, avec ton mari ?
- Si...enfin, non...c'est pas la question !"
Je souris. Déjà, adolescente, elle frottait les assiettes avec vigueur quand elle était embarrassée, pour se vider la tête.
"T'en fait pas, mamie, on s'entraîne pour faire de jolis princes et princesses..."
Je souris.
"Je n'en doute pas."
Et voilà !
J'en avais plus que marre de ce sim tout bugué qui REFUSAIT de retourner avec ma Lizzy, alors je l'ai viré de la ville sans ménagement, puis je l'ai fait revenir dans le foyer, usant des codes pour monter les barres d'amour, et hop ! Retour de Steve !
(à la base, je voulais qu'il revienne sur le lit de mort de Lizzy, mais j'aime beaucoup trop ces deux-là pour avoir osé concrétiser cette idée.)
J'ai beaucoup joué, donc dans la semaine (plutôt milieu/fin) je devrais poster la suite (♥Théa et Siegfried♥)
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Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Illidan & Tyrande
Thea oui, y a encore le temps pour les enfants. A voir quand elle et Sieg seront prêts pour ça.
Défi Apocalypse - La quête d'Ezekiel - Ombre et Lumière - Mini-histoires - Challenge 100 Bébés
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-Théa-
Sieg ne tarda pas à rentrer du Daily Sims, où il travaillait à la rédaction des articles.
"Tu as devant toi le futur meilleur reporter du pays." avait-il dit, à deux doigts d'avoir une promotion.
"Tu sais qui est passée à la maison alors ?
- Mmh...je diraaais, ta grand-mère. Des collègues ont quitté le bureau dès que la rumeur nous est parvenue, pour essayer d'avoir une interview.
- Tu es sûr qu'ils n'essayaient pas de tirer-au-flanc ?
- Evidemment que si, le chef n'est pas dupe, et il sait que bondir sur un membre de la famille royale ne mène à rien."
Sur ces mots, il me fit un bisou sur la joue.
Il bâilla comme un crocodile de Selvadorada.
"Je suis désolé, chérie, je vais devoir gâcher notre après-midi en faisant une sieste...
- Ne t'inquiète pas. Je voulais rendre une visite à ma tante et mon oncle à Forgotten Hollow."
Il fit la moue.
"Ça ira ?
- Bien sûr.
- Fait attention à toi, quand même...
- Tu sais quelque chose que j'ignore ?"
Il tournicota ses doigts, mal à l'aise.
"Le comte Straud est mort dans des circonstances inquiétantes. Les autres pensent que l'âge l'a finalement prit, la bonne blague, pas vrai ?
- Quand on connait son secret, en effet, on est en droit de douter. Ne t'en fais pas, les seuls qui pourraient me mordre sont des nôtres."
Presque rassuré, il alla se coucher alors que je prenais l'avion pour Windenburg, puis un vieux train qui s'arrêtait au beau milieu de la forêt, à une unique gare d'où serpentait une route menant plus haut dans la montagne. La voiture me laissa en bas de la colline sombre qui surplombait la bourgade, au sommet de laquelle trônait le manoir Straud.
"Je vais garer la voiture, faites-moi savoir quand vous voudrez repartir.
- Merci, Blaise."
Le chauffeur sourit de toutes ses dents, pointues - même en ayant des vampires dans ma famille, celles-ci me firent froid dans le dos - avant de partir, visiblement en direction de la gare.
Je montais le long du chemin, accompagnée par le cri des corbeaux dans les arbres sans feuilles. Il y avait pas mal de tombes, j'espérais seulement celles des générations de Straud qui avaient vécu ici, et pas celles de ses "repas".
Ils devaient m'avoir vue arriver, puisque tous les Zoreï étaient sur le perron, tout sourire, les garçons avec leurs jolies joues roses et pleines.
Arthur me sauta au cou le premier, et Aaron fit une feinte et partit en riant dans la demeure.
La présence de ma famille ici n'avait rien enlevé au lugubre d'origine de la maison, et c'est poings serrés que j'entrais.
Je retrouvais mon cousin, visiblement près à aller dormir.
"Bonne nuit Théa !
- Bonne nuit, Aaron... la prochaine fois, je viendrais plus tôt pour jouer avec vous.
- D'accord !"
Je ne m'éternisais pas, et après quelques nouvelles prises, et avoir essayé de soutirer des informations à tante Léonie sur la mort de Vladislaus Straud, sans gros succès - elle aussi cherchait des preuves ici... - je pris congé et rentrais à San Myshuno.
Avec le décalage horaire, j'arrivais à l'heure où j'avais quitté Windenburg en avion, et Sieg et moi en avons profité pour sortir.
Le soleil me faisait le plus grand bien, et Sieg me fit sortir de la tête tous ces mystères.
On fit notre premier karaoké ensemble. Si je l'avais entendu chanter plus tôt, je l'aurais poussé à en faire son métier, il a une voix tellement magnifique...
Sieg regarda sa montre.
"On doit rentrer, tu as la fin de tes jours de repos demain, non ?"
Je fis la moue. J'avais eu un autre plan...
"Théa ?
- Je...je voulais aller à Granite Falls...un petit week-end de trois jours en amoureux..."
Le lendemain matin, aux aurores, on fit notre sac et direction la forêt.
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Illidan & Tyrande
qu'est-ce qu'elle veut repousser tant comme cela ???
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@Pythonroux Théa ? ben elle veut juste un voyage de noces (et elle repousse le boulot après 3 jours de repos donnés, c'est pas du sérieux )
note : J'ai absolument TOUT relu ^^°
Je demande aussi pardon pour le gros nombre de répétitions dans les derniers chapitres, je vais reprendre ma technique de relire le dernier posté avant de faire n'imp ^^° (ah oui : vous allez aimer la suite, @Uxirdenq aussi, pour ses raisons ^^)
J'ai retrouvé ma folie du drama, on est parés les gens ! (200 images d'avance)
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Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Illidan & Tyrande
-Théa-
Sieg avait été surprit par ma décision, mais prendre du temps ensemble faisait toujours du bien. Puis la nature, c'était vivifiant. Non pas que je me lassais de San Myshuno, bien au contraire, d'ailleurs - en plus, la ville était la métropole la plus écologique, et en constante amélioration.
Mais les vacances, les vraies, c'était trop bien.
On partit en randonnée, le premier jour, chacun de notre côté d'abord, en quête d'un lieu magnifique à faire découvrir à l'autre.
Mais on le trouva ensemble.
Pour l'occasion, je sortis mon appareil photo flambant neuf pour immortaliser le paysage.
Bon, pas QUE le paysage...
"J'ai toujours eu envie de goûter le poisson grillé...dit Sieg.
- Tu crois qu'on peut ?
- La garde-forestier a dit qu'on pouvait louer des cannes à pêche...
- Cool !"
"J'ai !... Ah... j'ai plus...
- Ne t'agite pas tant, je pense que tu lui as fait peur..."
Pendant que nous pêchions, il me raconta tout ce qu'on lui avait dit sur Granite Falls. Jusqu'à l'existence supposée d'un ermite solitaire, dans un recoin perdu dont le passage pour y accéder était caché par des ronces. J'y croyais qu'à moitié, mais je tentais.
"Aie, aie !!! J'ai pas trouvé, ouille ! ça pique !
- Les ronces ?
- Oui, en plus j'ai du faire demi tour, y'avait une araignée AU MOINS de la taille de ta MAIN !"
Bon, peut-être pas tant, mais pile devant la figure c'était pas ouf...brr
Siegfried est passé devant. "Je t'appelle quand j'ai dégagé le passage", et il l'a trouvée, la maison perdue. Elle était vide, mais visiblement entretenue.
On était tellement fatigués qu'on a ... hum ... squatté chez l'habitant. Qu'on a ja-mais, vu.
Au réveil, je comptais les jours...
"Sieg...
- Oula, j'aime pas cet air...
- Je crois à 99,9% que je suis enceinte...
- Ah bon ? tu prends pas la pilule pourtant ?
- Ben si, justement, mais je viens de percuter : Granite Falls est pas du tout sur le même fuseau horaire que San Myshuno, en fait...
- Bien vu ! Du coup, tu as beau la prendre à la même heure...
- C'est pas la même heure, conclus-je. Ça ira, toi ?
- Et toi ?
- Je suis toute fébrile..."
Et adorable...pensa Sieg.
Il se leva et m'attira doucement à lui.
"Ma Théa..."
Je confirmais, ça sentait le bébé...
On rentra à notre maison de location, peu désireux de squatter encore. Sieg, épuisé par nos embrassades fiévreuses sous la couette à notre retour, dormait comme un ange. Je suis sortie me dégourdir un peu, dansant au son de mes écouteurs.
Une odeur de saucisse grillée arriva à mon nez.
"À table !" m'appela Sieg.
Je rentrais, le trouvant déjà devant son repas.
"Tu étais réveillé depuis longtemps ?
- Un moment oui, je te regardais danser pendant que ça grillait."
Je rougis, un peu honteuse.
"Tu danses bien mieux que moi, pas de quoi rougir, rit Sieg."
Une mine inquiète dut s'installer sur mon visage.
"Théa ? tout va bien ?
- Je...j'ai peur que le bébé arrive à Granite Falls...
- Chérie, de toute évidence, c'est ici qu'il a été conçu, ne t'inquiète pas, nous serons rentrés à temps."
Je dus admettre que mon choix de destination ne regorgeait pas d'activités, du moins si on n'était pas fou de pêche, de plantes et d'insectes. Peut-être que dormir dans une tente était le réel charme de cette forêt, mais du coup, nous nous en étions privés.
"Ce film est scénaristiquement instable."
Sieg rit.
"On peut dire ça comme ça, en effet."
Au réveil, le lendemain, j'étais plutôt malade, et la dureté du lit ne m'avait pas vraiment aidée à faire passer mon inconfort.
"On a un jour de plus de location, mais si tu t'ennuies autant que moi, on peut retrouver le confort de notre lit..." me rassura Siegfried.
Si le confort ne change rien aux nausées, c'est toujours plus agréable d'être chez soi.
J'avais mes jeux pour me distraire de mes vilains gargouillis.
La distraction ne durait pas très longtemps, souvent.
Et ensuite, évidemment : la FAIM.
________
Et voilà, Génération 11 en rouuuute (Génération née dans ma partie, d'ailleurs)
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Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Illidan & Tyrande
-Théa-
Je faisais mon "goûter" quand Marie sonna.
"Tu as changé quelque chose, non ? lui demanda son frère.
- J'essaie de ne pas paraître plus jeune que toi, rit Marie.
- Sieg, je lui dis, qui lui dis ?
- Dire ? Tu m'intrigues Théa ...
- Tu n'as vraiment pas remarqué ? demanda Sieg.
- Assise pas sûre, dis-je en souriant. Je suis enceinte.
- C'est génial ! Depuis quand ?
- Bientôt six mois
- Je vais être tata !
Elle me regarda, les yeux tout brillants et son sourire franc.
- C'est une fille ou un garçon ?
- On ne sait pas, en fait, on n'a pas voulu savoir
- C'est un choix, j'espère que vous me le présenterez
- Bien sûr, je t'appelle dès qu'il est né, tu pourras transmettre à papa...
- On pourrait en profiter pour lui annoncer nous-même...
- Tu crois ?
- Pourquoi pas ?
Ce serait une bonne occasion de renouer le lien, je pense... Je ne voudrais pas que tu sois en froid avec ton père...
- Il est plus têtu que tu ne le crois...
- Pas quand on était ados ?
- Beaucoup moins à l'époque, je ne sais pas vraiment pourquoi...
- T'en fais pas, je suis plus têtue que tout le monde.
- Je te souhaite bonne chance, Théa, dit Marie. J'espère que tu pourrais le faire flancher."
Elle nous dit au revoir, nous rappelant de bieeen l'appeler une fois bébé né.
"T'en fais pas, on te laissera le chouchouter...rit Sieg.
- Dis pas n'importe quoi, c'est pas ça qui me motive...
- Meuh oui...
- Sale gosse. Bon, j'y vais !" avec un immense sourire, elle claqua deux bises à son frère et elle sortit.
"Tiens...Théa, c'est ton tour.
- Ah ?
- Ta maman."
J'allais aussi vite que possible jusqu'à la porte.
"Ma chérie !
- Ma maman !"
"Tu veux rentrer un moment ?
- Je ne fais que passer, je voulais voir de mes yeux ce bidon dont tu me parlais.
- Tu ne me croyais pas ?
- Si, je suis contente que tu aies si bien réussi à rester hors de portée des photographes.
- Avec Sieg qui est journaliste, il filtre tout ça, et puis je suis tellement fatiguée que je ne risquerais pas de sortir.
- Ça va quand même ?
- Oui, je dors juste plus que la moyenne."
Maman semblait un peu inquiète, je m'en voulus presque d'en avoir parlé, mais je m'en serais encore plus voulu de ne rien dire. Cacher des choses à ma mère, c'est pas comme si j'avais réussi un jour...
"Tiens...
- C'est ...
- La clé de l'appart, tu viendras quand tu voudras.
- Chérie...
- C'est rien, m'man, papa a aussi la sienne, Laurène, mamie...
- Ma pauvre puce, tout Windenburg squatte chez toi...
- Mais non ! *je la pris dans mes bras avant son départ* Je te tiens au courant quand bébé naît.
- S'il te plait, ma chérie."
Youpi ! première fois que je mangeais SANS avoir eu l'estomac vidé de force par bébé.
Les choses simples mettent en joie, des fois.
Siegfried approcha, l'air plutôt tendu.
"Chéri ? ça va ?"
Il s'installa à la table.
"J'ai décidé, enfin, pas vrai, d'inviter mon père...
- C'est ça qui te tend comme ça ?
- Horriblement tendu ? Oui..."
-Siegfried-
Inspire, expire...
"Bonjour, papa.
- Bonjour, mon fils.
- Ce n'est pas très grand, mais c'est chez nous."
Il sourit.
"Ne te rabaisse pas, j'ai aussi vécu dans un appartement durant mes études."
Je m'assis, un peu choqué sur le coup, je dus admettre. Et là tomba sur moi le regard qui m'avait accompagné toute ma vie, de haut.
Il était un grand homme, c'était certain, mais il me rappelait sans cesse ma petitesse par ce regard.
"La vue est belle...
- Tu veux t'asseoir ?"
Il restait silencieux.
"Marie t'a parlé ?
- Elle aurait du ?
- J'ai une nouvelle à t'annoncer.
- Je n'aime guère ce genre d'introduction
- Ne t'inquiète pas..."
Je pris mon courage à deux mains.
"Théa est enceinte."
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Illidan & Tyrande
-Théa-
Je quittais le siège de bureau pour prendre place sur le canapé.
"Tant qu'il est le tien..."
Non mais oh !
"Ignore-le, Théa...souffla Siegfried.
- C'est plutôt difficile, là...
- Je n'apprécie guère vos insinuations, beau-père !
- Il serait possible de le croire, puisque vous n'avez pas rendu publique l'arrivée prochaine du prince ou de la princesse..."
Il testait mes limites. Habile. Mais fourbe.
"Vous semblez déçu...
- Je vous demande pardon ?
- Votre enfance n'a pas du être facile. (je ne le laissais pas me couper) Votre vie vous appartient, et votre fils et moi avons choisi de ne pas rendre publiques d'images de moi enceinte, je souhaite protéger mes enfants, vos petits-enfants."
Il restait silencieux, Sieg prit la poudre d'escampette direction cuisine, flairant sans doute quelque chose de dangereux.
"Il est temps pour moi de rentrer", dit Wilfried en appelant son chauffeur.
Il rangea son portable.
"J'admire votre honnêteté, Altesse, c'est un fait, et il est vrai que je crois en vos capacités à être protectrice et aimante..."
Je m'assis, un peu choquée.
Lui se leva.
"En revanche, pour ce qui est de la fermeté nécessaire à l'éducation d'un héritier...
j'admets avoir quelques réserves. Mais vous me comprenez sans doute."
Je ravalais la peine que ses mots me firent et répliquai avec diplomatie.
"Je comprends tout à fait, cher Wilfried. Sachez que je serais ravie de quérir vos lumières sur la question quand les enfants seront au monde. Si vous voulez bien m'excuser..."
J'allais me cloîtrer dans ma chambre.
-Siegfried-
Mon sang fit un tour, l'inspirait, j'expirai. Reste diplomate.
"Père, je n...
- Quel dommage que tu aies refusé ce rang...
- Je vous interdit de dire ça, et je ne tolère pas vos jugements sur ma femme, et qui, vous le vouliez ou non, est votre reine.
- *soupir*
- Ne croyez pas que je n'ai pas remarqué votre "Altesse", plutôt que "Majesté".
- Des mots...
- Des mots qui reflètent bien votre pensée, père. J'ai confiance en elle, et peut-être devriez-vous croire en quelqu'un d'autre que vous-même - moi, par exemple - pour élever nos héritiers le mieux possible.
- Je crois en toi, mon fils.
- Non, père. Vous croyez en cette part de vous que voulez de moi, celle que vous avez façonnée à votre image. Vous avez oublié que je n'étais pas une extension de vous.
- C'est ainsi que tu me vois ?
- C'est ainsi que je vous crois. À vous de me prouver que j'ai tord."
J'ai mal...pour lui. Jamais je n'aurais supporté d'entre ça.
Je ferais tout...
Tout pour que JAMAIS un de mes enfants n'aient à me dire de tels mots.
-Théa-
Sieg...
Je l'entendis sortir sur le pallier. Je sortis de la chambre, je voulais faire passer la boule que j'avais dans la gorge avec une salade.
"Coucou !"
Ah, Laurène !
"Ta mère m'a dit, alors j'ai voulu fêter ça avec toi."
Maman en avait profité pour revenir aujourd'hui.
"Saluuut, toiii
- Tu gagatises bien, toi...
- C'est toujours énorme...
- merci...
- Laisse-moi finir ! Énorme de sentir un être, DANS un être !"
"Ça fait comment toi ?
- Ça tangue, ça fait vomir parfois...
- Tu reviens au château ?
- Tu t'arrêtes jamais, toi ?
- Nan."
Je changeais de sujet en parlant de la visite de beau-papa.
"Il n'a pas la même vision de l'éducation que nous, mais ça ne veut pas dire que tu ne sauras pas bien les éduquer."
J'étais un peu rassurée, mais pas tant...
C'est maman qui sut trouver les mots.
"Aucune maman n'est jamais sûre d'elle, de ses choix, tu n'as pas moins de tension qu'une autre mère, peut-être plus, sans doute, mais si tu as la douceur, parler avec Siegfried de son éducation pourrait peut-être vous permettre de trouver votre façon d'éduquer.
- Je voulais m'inspirer de toi...
- Chérie, ma belle, mon éducation était faite pour toi, pas pour tes enfants. Tu peux avoir un exemple, mais ne copie pas.
- Tu crois que c'est ce qui est arrivé pour le père de Sieg ?
- Peut-être."
J'avais de la peine pour Sieg, Wilfried lui ayant infligé l'éducation qu'il avait lui-même subit sans broncher.
Il vit ma peine au départ de ma famille, et il me rassura d'un b.aiser sur la joue.
"Tu as l'air fatiguée...
- Je vais aller faire une sieste...
- Je vais courir un peu, tu m'appelles si tu as besoin de moi ?"
Rien à signaler...
Mais au matin...
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Illidan & Tyrande
-Théa-
Et juste avant que Sieg ne parte au travail, n'ayant pas pu prendre son congé familial...
Et une fille, une !
Ma petite Héloïse...
Et ma petite Gwenaëlle.
Les larmes de joie remplirent nos yeux, et Siegfried, après un bisou sur le front de chacune et un b.aiser pour moi, partit au bureau.
"Je vais essayer d'être discret pour l'instant, mais si je sautille dans tous les sens je vais perdre ma couverture", rit-il.
Je nourris chacune de mes filles, au sein, je préférais : quitte à me coltiner mes ballons, ne pas pouvoir dormir sur le ventre depuis mes douze ans, faire un jogging sans un double soutien, autant qu'ils servent à ce pour quoi ils sont là.
J'en profitais pour enfiler la tenue la plus décontractée de mon placard.
Gwenaëlle commença à ronchonner, se dandiner, sa bouche se tordit, prête à pleurer. Un regard à Héloïse qui dormait me dissuadait de la laisser pleurer, ne me sentant pas capable de gérer les cris des deux à la fois, alors je pris Gwenaëlle contre moi, blottie dans le cocon de mes bras.
Est-ce que tu étais calée comme ici dans mon ventre ?
Elle s'endormit à son tour, et je la posais doucement dans son berceau.
"Allô, maman ?
- *voix ensommeillée* ...éa ? tout va bien ?
- Pardon maman, je te réveille...
- *baille* pas grave...dis-moi
- Les filles sont nées.
- LES ?!"
Personne ne pouvait passer dans la journée, mais je sentais venir le flot pour demain.
Le soir tombait vite à mon gout, je me sentais un peu vide, après un long moment à n'être jamais seule dans mon corps.
J'appréciai le retour de Sieg à la maison, qui cette fois prit son congé - non mais, on n'est pas des esclaves - après avoir lui-même écrit l'article annonçant la naissance des princesses Héloïse et Gwenaëlle.
Les jours commençaient à s'enchaîner, une nouvelle petite routine se mettait en place, on arrivait à avoir un bon rythme pour gérer toutes les tâches, les princesses avaient la meilleure des synchronisations pour les couches et les tétées (ou les biberons de lait de maman donné par papa), chose rare.
Je m'amusais beaucoup à préparer des nouvelles choses à manger, des fruits au yaourt, plein d'autres choses.
Je me penchais sur le livre que Siegfried lisait.
"C'est quoi ?
- Un livre sur l'éducation...
- Déjà ?
- Autant se préparer maintenant, non ? Marie et moi étions enfants avant que les bébés se mettent à grandir "à moitié", personne de mon entourage ne peut me transmettre ça...
- Oh ? Ah bon ? tu n'as jamais été un bambin ?
- Non, j'ai un an de plus que toi, je te rappelle, tout le monde ne saute pas de classe...
- Tu sais...je ne me rappelle pas vraiment de cette période, du moins pas d'un point de vue parent. Je sais seulement le peu de choses que j'ai vues quand mes cousins sont nés. *bas* Tu n'en dis rien, d'accord ? tante Léonie n'est pas vraiment sensée être de ce monde...
- Tant de mystères..." rit Sieg.
-Siegfried-
Sitôt le petit déjeuner prit, j'appelais ma soeur, comme promis. Je la soupçonnais d'avoir dormi à l'hôtel à San Myshuno depuis des mois, attendant la nouvelle. Elle était doublement contente de voir deux princesses.
Evidemment, elle ne bondit pas au plafond de joie, on sait se contenir dans la famille, mais je la vis.
Théa m'offrit une entracte plutôt sympathique, je dis l'admettre...
"Tu crois qu'on s'arrête à deux ? demanda ma femme chérie.
- Comment tu sentirais un nouvel accouchement ?
- Bien, franchement, bien.
- On attendra de vivre dans quelque chose de plus grand, je pense, et de s'habituer à nos princesses quand elles commenceront à courir partout. Qu'en dis-tu ?
- Ça me va, ça laisse le temps de refroidir un peu la machine à bébés."
On sonna à nouveau, Rosie et Laurène venaient voir les filles à leur tour, je laissais Théa leur présenter nos merveilles.
-Théa-
"Laurène ? ça va ?"
"Oui...pardon, elle est belle comme tout, ton Héloïse."
Je lui présentais ensuite Gwenaëlle.
"Elle lui ressemble pas du tout, c'est marrant...
- Ah bon ?
- Je trouve..."
Elle voyait peut-être au delà de mon regard de maman gaga de ses puces.
"Fait pas cette tête de réflexion poussée, tu vas te froisser un neurone" me charia Laurène.
"Elles sont belles comme tout tes petites, t'en fais pas, et tu seras la meilleure des mamans : range tes pensées c'est fouillis"
Je ris, et je promis à tout le monde de les inviter pour l'anniversaire des princesses.
Enfin : tout le monde...
La famille proche.
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En même temps... quand t'es un Corentin pimpé en blond aux yeux bleus
Théa ♥
Sieg le pyromane
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Et merci. La mémoire a fini par me revenir d'un coup donc du coup, j'me demande ce que tu prépares avec la disparition de Straud...
Et deux filles d'un coup ? Hé ben. Curieuse de voir de qui elles vont tenir le plus et de voir comment ça va se passer avec le père de Sieg.
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