Et oui, Nicolas est l'homme parfait lol et je fonds également pour la petite bouille d'Elise. Qui va, je pense, détrôner son frère, dans la course à l'héritier. J'attends de voir comment ils vont être en tant qu'ado. J'ai surtout, de grandes idées pour l'avenir d'Elise et moins pour son frère... On verra.
Et que dire de mon mari qui était merveilleux avec eux. Je n'aurai jamais cru qu'il aurait pu changé à ce point les concernant. Il s'était d'abord montré très réticent lors que je lui avait annoncé ma première grossesse. Mais il ne m'avait pas abandonné, il avait pris sur lui, continuer à m'aimer et est devenu le père bienveillant qu'il est aujourd'hui. Il n'y a aucun mot, aucun geste que je ne puisse dire ou faire qui montrerait à quel point je lui en suis reconnaissante.
Nous avions une vie paisible. Faite de bon moments, ceux qui reste gravés dans nos mémoires à tout jamais et qui sont capables de nous redonner le sourire les jours de pluie. Nous étions tous les quatre très soudés et très proches. Même lorsque j'étais petite, je n'ai jamais connu une telle harmonie. Il est certes plus facile d'accorder du temps à deux enfants plutôt qu'à cinq. Et je n'avais jamais eu l'impression de donner plus d'amour à l'un ou à l'autre. Je ne voulais pas que mes enfants vivent ce que j'avais ressenti auparavant. Je ne pouvais pas non plus blâmer mes défunts parents. Ils avaient fait tout ce qu'il était en leur possible pour nos offrir la meilleure des vies. Il me manque tant.
Je gardes cependant des liens très forts avec mes sœurs et frères. Ces deux derniers se sont installés ensemble dans notre quartier. Il est ainsi beaucoup plus facile de les voir et il n'est pas rare que nous les invitions à manger. Sam et Elise était également ravis de côtoyer leurs oncles.
L'été arrivait et Nicolas et moi décidions de partir en vacances. C'était la première fois que nous voyageons tous les quatre et j'étais heureuse de partager ces moments avec mes enfants. Mes propres parents n'avait pas pu se le permettre et leur faire connaître ce bonheur me donnait beaucoup de joie. Nous avions loué un chalet en pleine forêt, à la bordure d'une rivière et j'appréciais énormément le calme environnant.
Nous passions la plupart de notre temps dans la nature, à faire des piques nique ou des randonnées dans les bois. Les enfants voulurent pêcher, on acceptait, à condition de relâcher chaque poissons pris. En tant que végétariens, nous ne les aurions pas mangé et il était hors de question de tuer ses pauvres créatures. Nicolas en profita pour les sensibiliser à la souffrance animale et leur appris à les respecter comme s'il était des nôtres. Il leur enseigna également les noms des plantes et des animaux que nous rencontrions et leur expliqua comment protéger la nature. Il avait le don de leur transmettre les valeurs qui lui étaient chères. Nous passions également beaucoup de temps ensemble, jouant à tout un tas de jeux de société.
Le soir, je leur lisais des histoires au coin du feu. Et il n'était pas rare que des grillades accompagnaient mes récits. Je crois que nous n'avons jamais autant mangé de saucisses de tofu et de marshmallows grillés que là bas. Les enfants adoraient voir les bonbons fondre et s'en collaient, la plupart du temps, partout autours de la bouille ou sur leurs doigts. Cela les faisait énormément rire et leur amusement était plutôt communicatif.
Les grandes vacances s'achevèrent trop vite à notre goût. La veille de notre départ, j'étais triste et admirai le ciel étoilé sur la terrasse du logement. Je me mis à penser à mon père. Il faut dire que sa perte m'avait beaucoup touchée et je ne pouvais pas m’empêcher de me remémorer les souvenirs qui lui été liés à chaque fois que je voyais une étoile. Parfois, on croit qu'on a tourné la page et que nos plaies sont pansées mais il n'en est rien. Toutes nos blessures sont simplement mise de côté et n'attendent que le moment importun pour resurgir...
A peine rentrés et remis de nos émotions que ce fut l'anniversaire de Samuel. Mon petit garçon grandissait tellement vite.
Il eut 13 ans et devint un adolescent. Je me souviens, pourtant, du jour de sa naissance comme si c'était hier.
Notre fils ressemblait de plus en plus à son père. Nicolas quant à lui, eut plusieurs autres promotions. C'était un grand orateur et lors des débats politiques, les chaînes de télévisions se battaient presque pour avoir l'exclusivité de ses discours. A l'écran, il avait beaucoup de charisme et savait enflammer les foules. Il avait l'air tellement sûr de lui, qu'il paraissait presque arrogant, si loin de l'homme qu'il était à la maison.
Un soir, j'eus la peur de ma vie. Alors que chacun vaquait à ses occupations dans la maison, j'entendis ma fille hurler. Elle dévala ensuite les escaliers à une vitesse folle tout en criant qu'il y avait le feu dans sa chambre. Ses oncles et tantes lui avaient offert un kit de chimiste et l'expérience qu'elle était en train de faire avait mal tournée. Fort heureusement, Nicolas maîtrisa très vite le début d'incendie et personne ne fut blessé. Après quelque petit travaux, la pièce fut comme neuve.
Heureusement que Samuel avait des occupations moins dangereuses. Nous lui avions offert un ordinateur ( qui nous avait coûte une fortune étant le premier modèle sur le marché ) et il passait beaucoup de temps à s'exercer à l'écriture. Il voulait devenir journaliste.
Elise, encore traumatisée par l'incident qu'elle avait causé, se mit à jouer aux échecs. Alors que son frère était créatif, elle était une cérébrale et adorait les sciences. Selon ses mots, elle voulait devenir « Inventrice »
Quant à moi, je m'adonnais toujours à la peinture. J'étais à présent très reconnue et je donnais parfois des cours dans les plus prestigieuses écoles d'art.
Mon mari, étant amené à se déplacer très souvent pour des congrès ou des campagnes était de plus en plus en déplacement. C'est lors d'un de ces séjours professionnels qu'il rencontra une chatte abandonnée. Il avait grand cœur et adorait les animaux. C'est ainsi que Beryl rentra dans notre vie. Pour le plus grand plaisir des enfants. En effet, ils réclamaient depuis longtemps un compagnon à quatre pattes. Nous étions tous prêts à donner tout l'amour et les soins qu'elle méritait.
Flora a beaucoup de chance, ses enfants sont adorables et Nicolas est un mari et un père aimant, bien qu'on ait pu penser le contraire à un moment donné. Il est remonté dans mon estime depuis quelques majs ^^
Nicolas n'est pas un mauvais bougre, c'est juste qu'il lui a fallu du temps pour accepter la situation.
Samuel est pas mal du tout, mais je pense que sa petite sœur va être très jolie aussi en grandissant.
Cela faisait un moment que j'avais envie d'ajouter un petit compagnon à quatre pâtes dans la famille. J'attendais juste le bon moment. ( Et le bon chat aussi lol )
A mesure que le temps passait, Mes parents me manquaient cruellement, j'eus envie d'aller visiter le pays où ils s'étaient rencontrés. La Guyane faisait également partie de moi, mes racines s'y trouvaient. Mon père m'en avait beaucoup parlé lorsque j'étais petite. Me vantant la beauté des paysages et le parfum enivrant de sa flore. Je voulais que mes enfants, qui n'avait pas connu leur grand mère, sache d'où ils venaient. Alors je décidais d’emmener ma petite famille là bas. Nous louons une maison et c'est à ce moment que notre vie a basculé.
Au début, notre aventure ressemblait à n'importe quelles vacances traditionnelles. Nous profitions du soleil, nous nous sommes beaucoup reposé et nous avions visité les différents musées pour en apprendre plus sur la culture du pays.
J'appris d'ailleurs qu'une grande dynastie y régnait. Un noble Français avait choisi de s'installer, après que son père, un cousin de François 1er, lui ait légué des parcelles de terre. Il réussit à prospérer et devint quelqu'un de très important, possédant beaucoup de champs et y cultivait du cacao. Il régnait d'une main de maître sur le pays. Il était ensuite tombée amoureux d'une jeune fille noire et leur descendance, de génération en génération, n'avait manqué de rien. Malheureusement, à partir des années 1900, une maladie génétique avait rendu stérile la plupart de leurs arrières petits enfants. Il n'y avait que très peu de naissance et l'on s'inquiétait du jour où il n'y aurait plus aucun héritier. Ce moment fatidique arriva dans les années 60. Il ne restait plus que deux membres de la famille. Un père, qui n'était plus tout jeune et sa fille en âge d'avoir des enfants. Tout deux était en conflit. L'homme désirait que son unique descendante épouse un riche Prince Anglais. Elle refusa, protestant sur le fait qu'elle n'aimait pas ce garçon. La légende raconte qu'elle quitta le pays et que personne ne l'avait jamais revue. Les terres, les biens et toute la fortune de la famille était gardé précieusement par des amis de la famille. Ces derniers espérant - toujours- le retour d'un héritier...
Je trouvais l'histoire très belle, quoi que doutant sur sa véracité, jusqu'au jour où quelqu'un m'interpella, dans l'unique bar de la région.
- « Pardon mais vous me faites vaguement penser à quelqu'un, vous êtes d'ici ? » Me demanda une jeune femme brune.
« Oh non, je vis en France. Mais ma mère a vécu longtemps ici, avant qu'elle ne rencontre mon père. »
« Je peux vous demandez quel est son prénom ? »
« Elle s’appelait Erika. »
Le visage de l'inconnue s'illumina, ses yeux brillaient d'un vif éclat. Elle me prit la main et me questionna d'avantage.
« Avez-vous une photo d'elle ? »
J'avais toujours un portrait de mes parents dans mon portefeuille, non sans craintes, je le lui montrai.
« C'est impossible ! Oh mais quelle joie, quelle joie ! Vous devez absolument parler à José ! » S'extasia-t-elle, un sourire radieux parcourant son visage.
« Attendez ! Vous connaissez ma mère ? Et qui est José ? » M'exclamais-je.
Le lendemain, je rencontrai ce fameux José. Et nous raconta, à Nicolas et moi, l'histoire de mes ancêtres.
« Mon grand père a vu grandir votre mère. Il était son parrain. C'était un ami de longue date de vos grand parents. Savez-vous qui ils étaient? » Commença-t-il son récit.
« Non, j'ignore tout d'eux. Maman est toujours restée très évasive sur son passé. Elle a vaguement dit, je crois, que ses parents étaient morts. »
« C'était en partie vrai. Votre grand mère est morte en lui donnant naissance. Mais pour son père, elle s'est tout simplement brouillée avec lui. Avez-vous été au musée de la ville ? »
« Oui pourquoi ? En quoi cela est en lien avec le passé de ma famille ? »
« Vous voulez dire que... » Intervint mon mari, avant de s'adresser à moi :
« Tu ne comprends pas, chérie. Tu ne te souviens pas de ce qu'on a lu au musée ? L'histoire du noble français, et de sa descendance et de l'héritière qui s'était enfuit ? »
« C'était ma mère ? » Demandai-je à José, totalement abasourdie.
« Oui. C'était bien elle. »
« Mais alors ? »
« Tu es une reine ! » S'exclama Nicolas, riant aux éclats.
« Le titre de reine n'est pas tout à fait exact, mais tous les biens de la famille vous reviennent ! »
Jamais je n'aurai imaginé une telle chose. Je faisais partie de cette grande lignée qui avait fait fortune ici. José m'expliqua qu'il détenait tout et qu'il allait s'occuper de gérer le côté administratif pour que j’hérites de tout. Il me parla également longtemps des légendes liés à mon histoire. Il disait que mon aïeux avait résidé dans un palais dans la jungle et qu'il y avait laissé ses trésors. Visiblement, personne n'avait trouvé cet endroit pour le moment et si le mythe s’avérait vrai, ces biens étaient à présent les miens.
Cette idée m'obsédait, j'avais envie d'en apprendre plus sur le passé. D'en savoir plus sur mes racines. Je savais maintenant d'où je venais et je ne voulais pas rentrer en France sans tout connaître de mes arrières arrières grand parents. Alors je décidai qu'il fallait trouver ce temple et le fouiller jusque dans le moindre recoin. Je savais que cela était risqué. Je n'étais pas une aventurière, j'étais une simple peintre. J'en parlai donc avec Nicolas.
« Je veux aller là bas et explorer les lieux. Je sais combien cela est dangereux, voire insensé, il est vrai. Mais j'ai besoin de ça. De voir si tout cela est vrai. Si je suis une genre de princesse ou je ne sais quoi. C'est viscéral, Nicolas. Je ne pourra pas vivre en paix si je ne le fais pas. »
« Bien. Tu n'ira pas sans moi. Et sans préparation. Il nous faudra du matériel et des vivres. »
« Tu veux dire que... Tu es d'accord ? »
« Oui. Je te suivrai jusqu'au bout du monde si tu me le demandais. »
Notre décision était prise, a un détail près : les enfants. Il était hors de question de leur faire courir le moindre risque. Traverser la jungle n'était pas une activité adéquate pour un ado de 15 ans et une fillette de 12 ans. J'avais confiance en Samuel, il était déjà très mature pour son âge et je savais qu'il serait capable de veiller sur sa sœur le temps de notre expédition. Son père se chargea de lui annoncer. Sam, accepta sans vaciller. Il était également très enthousiaste à l'idée d'hériter d'une certaine richesse.
« Je vais pouvoir faire une école de journalisme ! » S'écria-t-il.
N'importe quel ado de son âge aurait voulu une moto pour frimer auprès des copains. Lui, il était juste ravi à l'idée de pouvoir faire les études qu'il souhaitait.
En revanche, pour Élise, beaucoup trop jeune pour se rendre compte du danger, se mit en colère.
« J'ai 12 ans, je suis plus un bébé ! Je veux aller avec vous ! » Hurla-t-elle, à table, alors que je lui racontait tout.
J'ai dû hausser le ton pour qu'elle m’obéisse. Et au regard glacial qu'elle me lança, je compris qu'elle m'en voulait. Sans doute comprendra-t-elle, plus tard, que c'était simplement pour la protéger.
Le lendemain matin, très tôt, nous nous rendîmes sur le marché de la ville pour acheter tout le nécessaire dont nous avions besoin. José nous avait également remis des documents, surtout des cartes, concernant l'emplacement du palais.
C'est à coup de machette que notre mission débuta.
Que ce fut dur, nous avions pourtant une bonne condition physique. Je pratiquais le yoga depuis quelque année et Nicolas faisait son jogging tous les jours, mais marcher de longues heures sous le soleil brulant – et humide- de la jungle nous épuisa. Cependant, nous y sommes parvenu. L'ancien logement de mon aïeul était là, devant nous. Rongé par le temps et envahi par la végétation, mais bel et bien réel.
Nous y pénétrons, bien décidés à percer tous ses mystères. Il y avait des pièges, nous le savions car dans le tas de papier que nous avait remis José, se trouvait de vielles lettres de correspondance et chaque traquenard avait été détaillé. J'usais de ma logique et de mon bon sens pour les déjouer.
Alors que j'en examinais un, j'entendis Nicolas hurler.
Mon cœur s'emballa dans ma poitrine et je courus dans sa direction. Quelle ne fut pas ma surprise de voir mon fils, ainsi que ma fille, auprès de mon mari. Comment avait-il pu venir jusqu'ici ? Comment Sam avait pu trahir ma confiance. En colère et surtout très effrayée, je lui vociféra mile reproches.
« Qu'est ce qu'il t'a pris d’amener ta sœur ici ! Tu es inconscient ou quoi ! Moi qui te pensais responsable ! »
« Calme-toi, chérie, il va t'expliquer. » Tempéra Nicolas.
« C'est pas de sa faute, maman. » Murmura presque Élise, penaude.
« Maman. J'étais aux toilettes quand j'ai entendu la porte d'entrée claquer. Je me suis dépêché d'aller dehors et j'ai vu Élise partir. »
« Maman, le fâche pas. Punie moi. Je voulais vous rejoindre. Mais Samuel il m'a protégé, il pouvait rien m'arriver, il a toujours été avec moi. Je te jure maman. C'est pas de sa faute. » Sanglota ma petite dernière.Je ne pouvais pas rester de marbre face à ma fille en pleures.
« Je vais les raccompagner au logement. Et je resterai avec eux. » Déclara alors mon mari.
J'acceptai sa demande. Il me blotti alors contre lui et me dit :
« Soit prudente. Reviens nous vite. Je t'aime. »
C'est ainsi que je continua ma quête, seule dans les vestiges d'un palais ayant appartenu à ma famille.
La nuit tomba alors peu après leur départ. J'étais partagée entre deux sentiments contraires. J'étais heureuse de savoir que mes enfants étaient avec leur père. Mais dans le silence angoissant du vieux bâtiment, le bruit de mes propres pas me glaçait le sang.
Il m'arriva tant d'aventures qu'il me faudrait, au moins, un siècle pour tout vous raconter. J'échouai à de nombreuses reprises face aux pièges. J'ai manqué de mourir brûlée. Je me sentais, à de nombreuse reprises, tellement seule, que j'éclatais en sanglots. La peur m'envahissait de plus en plus. Je fus piquée par une fléchette. Mais je parvins à la salle des trésors et récupéra des biens inestimables.
Je revins alors, sauve mais pas saine, dans notre maison de vacances. J'étais, non seulement, exténuée, mais aussi recouverte d'étranges marques vertes sur tout mon corps. Cela n'as pas empêché Nicolas de me sauter au cou et de m'embrasser fougueusement.
J'étais, moi aussi, très heureuse de le revoir, ainsi que mes enfants. Il m'ordonna d'aller me reposer, ce que je fis sans protester.
A mon réveil, je me sentais bien mieux, mais les marques colorées étaient toujours sur ma peau.
José était alors ici et à la vue de mon état, me dit :
« Je crois que je peux arranger ça. Ma grand mère m'avait parlé d'un antidote pour toutes les maladies qu'on trouve dans le pays. J'ai toujours cru qu'elle avait inventé des histoires pour me divertir, elle m'avait même donné la recette, mais un jour, j'en ai fais les frais et je l'ai testé. J'ignore quelle virus m'avait atteint mais cela a fonctionné. Je serai de retour d'ici une ou deux heures. »
Il était un homme de paroles et était revenu cinquante minutes après son départ. J'avalai son breuvage, d'un vert peu appétissant, mais au goût très doux.
Quelque heures après l'avoir bu, tout avait disparu.
Notre retour en France arrivait à grand pas. En attendant, nous reprîmes des activités, disons, plus traditionnelles. Élise s’intéressa à l'archéologie et passait son tas à grattouiller et retourner volontiers le moindre tas de terre qu'elle trouvait.
Mon escapade sous les tropiques me rapprocha d'avantage de Nicolas, et nous profitions du reste du séjour de chaque moment à deux.
Vint alors le jour du retour et j'invitai José pour le remercier de tout ce qu'il avait fait pour nous. Il me confia alors qu'il avait tout organisé pour mon héritage et que nous allions recevoir tout un tas de document à notre arrivée. J'admirai cet homme. Nous étions de parfait inconnus et à présent, il était devenu un très bon ami.
Quand nous sommes rentrés, j'expliquai tout à mes frères et sœurs. Eux aussi, avait le droit à leur part. Ils en furent très surpris mais très content à la fois. Vénal ou non, une rentrée d'argent est toujours la bienvenue.
C'était également le jour de l'anniversaire d’Élise et nous les conviions à la fête.
Je n'arrivais pas à croire que ma fille était désormais une adolescente. Le temps où je pouvais la tenir dans mes bras était désormais bien loin...
Wouaaaa ! Je suis en retard !!! xD
Du coup j'ai avalé deux majs d'un coup xD
Dis donc on en a découvre des choses ici !
Samuel est très mignon et ressemble presque comme un jumeau à son père !
Erika héritière d'une riche famille?? Et elle avait caché ça? Ben dis donc !
En tout cas cet argent va être utile pour toute la famille !
Mamamia !!! Qu'est-e qu'elle est belle Elise !!! Dis donc ! Niveau beaux sims, tu es vernie avec ce Décade @alcyone xD
Ouah ! Ben Erika nous en a caché des choses ! Elle a réussi à garder ce secret toute sa vie...
Maintenant, ses enfants vont recevoir un bel héritage.
Sympa cette petite histoire de famille
Ouah, Elise est très jolie ! Décidément, tu as de la chance ^^
Merci pour Elise. En fait, j'hésite entre elle et son Samuel pour choisir mon héritier. J'aime beaucoup le personnage de Sam ( Et je pense qu'il pourrait aussi me faire de beau bébé lol ) Et j'ai plus facilement des projets pour lui que pour sa sœur. Je verrai bien au moment de leur passage à l'âge adulte.
Oh la petite cachotière de Erika. ^^ Ca doit vraiment faire un choc quand tu apprends ce genre de chose quand même. Samuel est canon. La demoiselle aussi est bien mignonne mais j'ai quand même une préférence pour ce beau jeune homme. ^^ En tout cas, c'est toujours aussi agréable à te suivre.
Le mois suivant, je reçus une lettre d'un notaire. Celle-ci indiquait, non seulement, le montant total de mon héritage ( jamais je n'avais vu autant de chiffres ! ), mais aussi les différentes propriétés qui me revenaient. En parcourant le courrier, j'apprenais que mon aïeul possédait un village ! Tout un ancien bourg et je ne pouvais y croire. Il était expliqué qu'il avait été entretenu en partie et qu'il restait quatre résidences habitables. Je ne savais que faire de cet argent et de ces parcelles. Bien sûr, l'argent serait divisé en part égale avec mes frères et sœurs. Mais cela me faisait toujours une grosse somme. J'hésitais à vendre les maisons. En fait, j'étais totalement perdue et j'ignorai quoi faire. Comme rien ne pressait, je décidai d'y réfléchir.
Bien sûr, je voulais payer les études de mes enfants. Je tenais à ce qu'ils fassent les études qu'ils désiraient. D'autant plus qu’Élise voulait devenir archéologue. Elle aimait découvrir les vestiges des temps passés. Je ne pouvais que penser à mon propre père qui avait eu le même rêve, mais qui avait dû renoncer, notamment, à cause de ma venue au monde. Je refusais qu'il en soit de même pour ma fille.
Un vendredi soir, nous décidions d'aller voir, tous les quatre, les terrains qui m'avait été légué. Si une des maisons plaisait à nos enfants, je leur en ferrai cadeau. Quelle ne fut pas notre surprise lors que nous nous rendîmes à la première adresse indiquée sur le document du notaire.
Il s'agissait d'un énorme château ! Il était magnifique, et le coucher de soleil lui donnait un côté féerique. Je m'attendais à ce qu'une princesse y sorte, roulant dans un splendide carrosse tiré par des chevaux de race. Il avait tant de tours et au moins, un millier de fenêtres. Je pouvais m'imaginer les bals somptueux organisés à l'époque et les dames de la cours avec leurs grandes robes ornées de dorures. Je croyais rêver. Cela ne pouvait être réel, je pensais être victime d'une exquise hallucination.
Le deuxième lieu, était beaucoup plus simple, mais non dénoué de charme. Une maison en pierre nous faisait face. Il s'en dégageait quelque chose de doux et chaleureux.
« Regarde, Maman, comme elle est mignonne ! » S'extasia ma fille.
Je ne pouvais être qu'en accord avec elle, je l'adorai.
En face de la petite demeure, se trouvait un petit manoir, qui paraissait un peu plus vieux. Derrière, on voyait la mer, calme et paisible comme un enfant endormi. L'habitation était, elle même, entourée d'un étang et on pouvait entendre le chant de quelque grenouille qui y résidaient.
« Doit y avoir pas mal de moustiques l'été. » Constata mon fils.
« Je le trouve bizarre ce château. » Déclara mon mari, les yeux froncés.
« Oui, je suis d'accord, il a quelque chose d'étrange. » Acquiesçais-je, suspicieuse.
« On aura qu'à le vendre. » Proposa finalement Nicolas, après être restés tous silencieux, à observer l’inquiétante silhouette du bâtiment.
Ce sentiment de malaise fut renforcé lorsque j'observai le dernier édifice qui m'appartenait à présent. Il s'agissait d'un château du moyen âge.
J'avais l'impression qu'il était maudit. Les pierres qui le constituait étaient d'un noir ébène et une gargouille hideuse trônait fièrement à l'entrée. J'avais la sensation qu'il était de mauvaise augure. Comme si de cruelles sorcières y avaient habité et y avait lancé miles sombres sorts.
« On s'en débarrasse aussi. » Trancha mon époux. Nous nous retirons en silence, tant ce spectre des temps anciens et mystique nous donnait la chair de poule. Cependant, mon fils restait planté devant la porte, comme ensorcelé. Je crus, un instant, qu'une force satanique le forçait à y pénétrer.
Je dus le saisir par l'épaule et le secouer doucement pour qu'il sorte de sa sinistre rêverie.
Il me regarda, les yeux hagards et me dit :
« Je veux y habiter. »
« Mais t'es dingue ou quoi ! » S'indigna ma fille.
« Quoi, il te plait ? » Demanda mon mari, quelque peu surpris.
« J'adore sa beauté. Le beau n'est pas que dans les choses brillantes. Il est partout, tout dépend de la sensibilité de l’œil qui observe. » Se contenta de dire mon fils, avant de s'éloigner.
J'en discuta plus tard avec Nicolas.
« Je refuse qu'on le laisse habiter dans ce taudis. Je me suis sentie oppressée, presque comme en danger à l'approche de ce truc maudit. Je ne veux pas que mon fils vive là bas. Hors de question. »
« Ne soit pas si catégorique. »
« Quoi, tu laisserai ton enfant vivre en de tels lieux ? »
« Non pas dans cet état là, c'est sûr. Écoute, renseignons nous sur cette bastide. Faisons y des travaux pour le rendre plus accueillant et s'il veut toujours y résider, pourquoi pas. »
« Et si on apprends qu'il y s'est passé des choses étranges ? »
« Oh arrête chérie ! Tu penses à quoi ? Des sorcières, des vampires ou autres fantômes ? Ne soit pas ridicule, ce n'est pas parce qu’il est moche à première vue, je te l'accordes, qu'il est hanté ou quoi que cela soit. »
Il ignorait totalement ce à quoi je pensais. Le moyen âge était connu pour ces périodes sombres et ses mythes curieusement inquiétants. Mais il avait raison sur une chose, il fallait y faire des travaux, personne, à moins d'être fou, n'aurait acheté un bien aussi hideux que celui-ci.
Suite à cette visite, mon fils semblait bien triste. Il ne souriait plus. Cela me faisait beaucoup de peine de le voir ainsi. Alors que nous n'avions ressenti que du dégoût pour cette construction atypique, il y avait vu du charme, une esthétique triste et douce à la fois. Ayant la saveur de la mélancolie et un aura de rêve délicat. Sam n'avait pas tort au fond, chacun à sa propre sensibilité.
Sans le lui dire, nous ordonnons de débuter des travaux. Et en parallèle, je fis des recherches sur ce château. Je ne trouvais pas grand chose sur ce bien mais appris beaucoup de choses sur mon riche ancêtre. Le temps passait et Nicolas souffla ses 50 bougies.
Élise et Samuel étaient des ados exemplaires. Alors que la plupart de leurs camarades de classes abusaient des drogues et des fêtes, ils étudiaient avec sérieux. Je n'aurai pas espérer avoir des enfants aussi gentils et calmes que ces deux là.
A mesure que les 18 ans de mon fils approchaient, je ne pus retenir mon secret bien longtemps. Je lui avoua que des travaux de rénovations avaient commencé dans le château depuis presque un an et que s'il voulait, il pourrait emménager dès qu'ils seraient finis. Il explosa de joie et m'enlaça si fort qu'un instant, son étreinte me coupa la respiration. Il était tellement heureux que son sourire me contamina.
Le grand jour arriva, en ce début des années 80, et j’invitai toute la famille pour l’occasion. J'en profita pour leur remettre l'argent de l'héritage. Il régnait, en ce jour spécial, une atmosphère joviale et pleine de rires. Cela me faisait tellement de bien de revoir mes frères et sœurs.
Mon grand n'était plus un enfant et il souffla ses bougies avec ardeur.
Il était devenu un beau jeune homme. Il ressemblait tellement à son père.
José faisait également parti de la fête. Il était, après tout, une sorte de cousin lointain.
La rénovation de la demeure médiévale étant finie, mon fils décida de s'y installa. La battisse était beaucoup moins effrayante avec sa nouvelle architecture et sa terrible gargouille en moins. Elle était même très belle. Et même si cela me faisait mal au cœur que Samuel quitte la maison, j'étais contente et rassurée de lui offrir un toit comme celui-ci.
J'adore ce que ma mère a fait de cet endroit. Je m'y sens tellement bien, tellement chez moi. Comme si ces murs m'attendaient depuis de nombreuses années. Il y a bien trop de pièces pour moi tout seul. Je passe le plus clair de mon temps dans mon bureau, à peaufiner mes talents d'écrivain. Je suis des cours de journalisme dans une fac du coin et travaille beaucoup.
Lors du peu de temps libre que j'ai, je lis beaucoup. Il paraît que pour progresser et trouver son propre style, il faut s'inspirer des autres.
Oh ne pensez pas que je ne fais que d'écrire ou lire. Quand je suis lassé de tous ces mots, je m'essaye à la guitare. Je ne suis pas très doué pour le moment, mais j'ai le mérite de m’entraîner.
Bien sûr, parfois je sors de chez moi. J'aime particulièrement prendre un bon repas dans un restaurant du village.
C'est d'ailleurs lors d'une mes sorties que j'ai rencontré Alicia. Elle ne le sait pas mais je suis fou amoureux d'elle. J'aime son teint pâle et ses yeux gris. Et ses cheveux sont si noirs, qu'ils semblent être rien d'autres que de douces plumes de corbeaux.
C'est aussi comme ça que j'ai adopté un chat errant. On dirait un petit tigre. Il me reste plus qu'à lui trouver un nom à la hauteur de sa gentillesse.
Edit : Je tiens juste à préciser que je n'ai pas construit les châteaux dans ce chapitre. Je les ai téléchargé de la galerie. J'ai juste procédé à la modification du château où habite Samuel.
Ah ouais, ça fait un sacré héritage dis donc !
Et Samuel a même trouvé son bonheur dans une des maisons, retapée pour l'occasion et elle est très jolie !
Ce beau jeune homme qui ressemble tant à son papa devrait s'y plaire
Alicia est très jolie, elle fera une excellente épouse pour Samuel, s'il décide de lui déclarer sa flamme et que ça fonctionne ^^
Le chat sans nom est aussi très mignon ^^
Réponses
Et oui, Nicolas est l'homme parfait lol et je fonds également pour la petite bouille d'Elise. Qui va, je pense, détrôner son frère, dans la course à l'héritier. J'attends de voir comment ils vont être en tant qu'ado. J'ai surtout, de grandes idées pour l'avenir d'Elise et moins pour son frère... On verra.
Nous avions une vie paisible. Faite de bon moments, ceux qui reste gravés dans nos mémoires à tout jamais et qui sont capables de nous redonner le sourire les jours de pluie. Nous étions tous les quatre très soudés et très proches. Même lorsque j'étais petite, je n'ai jamais connu une telle harmonie. Il est certes plus facile d'accorder du temps à deux enfants plutôt qu'à cinq. Et je n'avais jamais eu l'impression de donner plus d'amour à l'un ou à l'autre. Je ne voulais pas que mes enfants vivent ce que j'avais ressenti auparavant. Je ne pouvais pas non plus blâmer mes défunts parents. Ils avaient fait tout ce qu'il était en leur possible pour nos offrir la meilleure des vies. Il me manque tant.
Je gardes cependant des liens très forts avec mes sœurs et frères. Ces deux derniers se sont installés ensemble dans notre quartier. Il est ainsi beaucoup plus facile de les voir et il n'est pas rare que nous les invitions à manger. Sam et Elise était également ravis de côtoyer leurs oncles.
L'été arrivait et Nicolas et moi décidions de partir en vacances. C'était la première fois que nous voyageons tous les quatre et j'étais heureuse de partager ces moments avec mes enfants. Mes propres parents n'avait pas pu se le permettre et leur faire connaître ce bonheur me donnait beaucoup de joie. Nous avions loué un chalet en pleine forêt, à la bordure d'une rivière et j'appréciais énormément le calme environnant.
Nous passions la plupart de notre temps dans la nature, à faire des piques nique ou des randonnées dans les bois. Les enfants voulurent pêcher, on acceptait, à condition de relâcher chaque poissons pris. En tant que végétariens, nous ne les aurions pas mangé et il était hors de question de tuer ses pauvres créatures. Nicolas en profita pour les sensibiliser à la souffrance animale et leur appris à les respecter comme s'il était des nôtres. Il leur enseigna également les noms des plantes et des animaux que nous rencontrions et leur expliqua comment protéger la nature. Il avait le don de leur transmettre les valeurs qui lui étaient chères. Nous passions également beaucoup de temps ensemble, jouant à tout un tas de jeux de société.
Le soir, je leur lisais des histoires au coin du feu. Et il n'était pas rare que des grillades accompagnaient mes récits. Je crois que nous n'avons jamais autant mangé de saucisses de tofu et de marshmallows grillés que là bas. Les enfants adoraient voir les bonbons fondre et s'en collaient, la plupart du temps, partout autours de la bouille ou sur leurs doigts. Cela les faisait énormément rire et leur amusement était plutôt communicatif.
Les grandes vacances s'achevèrent trop vite à notre goût. La veille de notre départ, j'étais triste et admirai le ciel étoilé sur la terrasse du logement. Je me mis à penser à mon père. Il faut dire que sa perte m'avait beaucoup touchée et je ne pouvais pas m’empêcher de me remémorer les souvenirs qui lui été liés à chaque fois que je voyais une étoile. Parfois, on croit qu'on a tourné la page et que nos plaies sont pansées mais il n'en est rien. Toutes nos blessures sont simplement mise de côté et n'attendent que le moment importun pour resurgir...
A peine rentrés et remis de nos émotions que ce fut l'anniversaire de Samuel. Mon petit garçon grandissait tellement vite.
Il eut 13 ans et devint un adolescent. Je me souviens, pourtant, du jour de sa naissance comme si c'était hier.
Notre fils ressemblait de plus en plus à son père. Nicolas quant à lui, eut plusieurs autres promotions. C'était un grand orateur et lors des débats politiques, les chaînes de télévisions se battaient presque pour avoir l'exclusivité de ses discours. A l'écran, il avait beaucoup de charisme et savait enflammer les foules. Il avait l'air tellement sûr de lui, qu'il paraissait presque arrogant, si loin de l'homme qu'il était à la maison.
Un soir, j'eus la peur de ma vie. Alors que chacun vaquait à ses occupations dans la maison, j'entendis ma fille hurler. Elle dévala ensuite les escaliers à une vitesse folle tout en criant qu'il y avait le feu dans sa chambre. Ses oncles et tantes lui avaient offert un kit de chimiste et l'expérience qu'elle était en train de faire avait mal tournée. Fort heureusement, Nicolas maîtrisa très vite le début d'incendie et personne ne fut blessé. Après quelque petit travaux, la pièce fut comme neuve.
Heureusement que Samuel avait des occupations moins dangereuses. Nous lui avions offert un ordinateur ( qui nous avait coûte une fortune étant le premier modèle sur le marché ) et il passait beaucoup de temps à s'exercer à l'écriture. Il voulait devenir journaliste.
Elise, encore traumatisée par l'incident qu'elle avait causé, se mit à jouer aux échecs. Alors que son frère était créatif, elle était une cérébrale et adorait les sciences. Selon ses mots, elle voulait devenir « Inventrice »
Quant à moi, je m'adonnais toujours à la peinture. J'étais à présent très reconnue et je donnais parfois des cours dans les plus prestigieuses écoles d'art.
Mon mari, étant amené à se déplacer très souvent pour des congrès ou des campagnes était de plus en plus en déplacement. C'est lors d'un de ces séjours professionnels qu'il rencontra une chatte abandonnée. Il avait grand cœur et adorait les animaux. C'est ainsi que Beryl rentra dans notre vie. Pour le plus grand plaisir des enfants. En effet, ils réclamaient depuis longtemps un compagnon à quatre pattes. Nous étions tous prêts à donner tout l'amour et les soins qu'elle méritait.
Samuel est un beau garçon
Bienvenue à la petite Beryl
Not so Berry Challenge - Une aventure haute en couleurs (terminé) *** Défi crise financière - Quand Lulu s'y met (terminé)
Challenge Génération - G5 - La lignée Berry perdure (en cours) *** Lulu fait des challenges
Samuel est pas mal du tout, mais je pense que sa petite sœur va être très jolie aussi en grandissant.
Cela faisait un moment que j'avais envie d'ajouter un petit compagnon à quatre pâtes dans la famille. J'attendais juste le bon moment. ( Et le bon chat aussi lol )
Au début, notre aventure ressemblait à n'importe quelles vacances traditionnelles. Nous profitions du soleil, nous nous sommes beaucoup reposé et nous avions visité les différents musées pour en apprendre plus sur la culture du pays.
J'appris d'ailleurs qu'une grande dynastie y régnait. Un noble Français avait choisi de s'installer, après que son père, un cousin de François 1er, lui ait légué des parcelles de terre. Il réussit à prospérer et devint quelqu'un de très important, possédant beaucoup de champs et y cultivait du cacao. Il régnait d'une main de maître sur le pays. Il était ensuite tombée amoureux d'une jeune fille noire et leur descendance, de génération en génération, n'avait manqué de rien. Malheureusement, à partir des années 1900, une maladie génétique avait rendu stérile la plupart de leurs arrières petits enfants. Il n'y avait que très peu de naissance et l'on s'inquiétait du jour où il n'y aurait plus aucun héritier. Ce moment fatidique arriva dans les années 60. Il ne restait plus que deux membres de la famille. Un père, qui n'était plus tout jeune et sa fille en âge d'avoir des enfants. Tout deux était en conflit. L'homme désirait que son unique descendante épouse un riche Prince Anglais. Elle refusa, protestant sur le fait qu'elle n'aimait pas ce garçon. La légende raconte qu'elle quitta le pays et que personne ne l'avait jamais revue. Les terres, les biens et toute la fortune de la famille était gardé précieusement par des amis de la famille. Ces derniers espérant - toujours- le retour d'un héritier...
Je trouvais l'histoire très belle, quoi que doutant sur sa véracité, jusqu'au jour où quelqu'un m'interpella, dans l'unique bar de la région.
- « Pardon mais vous me faites vaguement penser à quelqu'un, vous êtes d'ici ? » Me demanda une jeune femme brune.
« Oh non, je vis en France. Mais ma mère a vécu longtemps ici, avant qu'elle ne rencontre mon père. »
« Je peux vous demandez quel est son prénom ? »
« Elle s’appelait Erika. »
Le visage de l'inconnue s'illumina, ses yeux brillaient d'un vif éclat. Elle me prit la main et me questionna d'avantage.
« Avez-vous une photo d'elle ? »
J'avais toujours un portrait de mes parents dans mon portefeuille, non sans craintes, je le lui montrai.
« C'est impossible ! Oh mais quelle joie, quelle joie ! Vous devez absolument parler à José ! » S'extasia-t-elle, un sourire radieux parcourant son visage.
« Attendez ! Vous connaissez ma mère ? Et qui est José ? » M'exclamais-je.
Le lendemain, je rencontrai ce fameux José. Et nous raconta, à Nicolas et moi, l'histoire de mes ancêtres.
« Mon grand père a vu grandir votre mère. Il était son parrain. C'était un ami de longue date de vos grand parents. Savez-vous qui ils étaient? » Commença-t-il son récit.
« Non, j'ignore tout d'eux. Maman est toujours restée très évasive sur son passé. Elle a vaguement dit, je crois, que ses parents étaient morts. »
« C'était en partie vrai. Votre grand mère est morte en lui donnant naissance. Mais pour son père, elle s'est tout simplement brouillée avec lui. Avez-vous été au musée de la ville ? »
« Oui pourquoi ? En quoi cela est en lien avec le passé de ma famille ? »
« Vous voulez dire que... » Intervint mon mari, avant de s'adresser à moi :
« Tu ne comprends pas, chérie. Tu ne te souviens pas de ce qu'on a lu au musée ? L'histoire du noble français, et de sa descendance et de l'héritière qui s'était enfuit ? »
« C'était ma mère ? » Demandai-je à José, totalement abasourdie.
« Oui. C'était bien elle. »
« Mais alors ? »
« Tu es une reine ! » S'exclama Nicolas, riant aux éclats.
« Le titre de reine n'est pas tout à fait exact, mais tous les biens de la famille vous reviennent ! »
Jamais je n'aurai imaginé une telle chose. Je faisais partie de cette grande lignée qui avait fait fortune ici. José m'expliqua qu'il détenait tout et qu'il allait s'occuper de gérer le côté administratif pour que j’hérites de tout. Il me parla également longtemps des légendes liés à mon histoire. Il disait que mon aïeux avait résidé dans un palais dans la jungle et qu'il y avait laissé ses trésors. Visiblement, personne n'avait trouvé cet endroit pour le moment et si le mythe s’avérait vrai, ces biens étaient à présent les miens.
Cette idée m'obsédait, j'avais envie d'en apprendre plus sur le passé. D'en savoir plus sur mes racines. Je savais maintenant d'où je venais et je ne voulais pas rentrer en France sans tout connaître de mes arrières arrières grand parents. Alors je décidai qu'il fallait trouver ce temple et le fouiller jusque dans le moindre recoin. Je savais que cela était risqué. Je n'étais pas une aventurière, j'étais une simple peintre. J'en parlai donc avec Nicolas.
« Je veux aller là bas et explorer les lieux. Je sais combien cela est dangereux, voire insensé, il est vrai. Mais j'ai besoin de ça. De voir si tout cela est vrai. Si je suis une genre de princesse ou je ne sais quoi. C'est viscéral, Nicolas. Je ne pourra pas vivre en paix si je ne le fais pas. »
« Bien. Tu n'ira pas sans moi. Et sans préparation. Il nous faudra du matériel et des vivres. »
« Tu veux dire que... Tu es d'accord ? »
« Oui. Je te suivrai jusqu'au bout du monde si tu me le demandais. »
Notre décision était prise, a un détail près : les enfants. Il était hors de question de leur faire courir le moindre risque. Traverser la jungle n'était pas une activité adéquate pour un ado de 15 ans et une fillette de 12 ans. J'avais confiance en Samuel, il était déjà très mature pour son âge et je savais qu'il serait capable de veiller sur sa sœur le temps de notre expédition. Son père se chargea de lui annoncer. Sam, accepta sans vaciller. Il était également très enthousiaste à l'idée d'hériter d'une certaine richesse.
« Je vais pouvoir faire une école de journalisme ! » S'écria-t-il.
N'importe quel ado de son âge aurait voulu une moto pour frimer auprès des copains. Lui, il était juste ravi à l'idée de pouvoir faire les études qu'il souhaitait.
En revanche, pour Élise, beaucoup trop jeune pour se rendre compte du danger, se mit en colère.
« J'ai 12 ans, je suis plus un bébé ! Je veux aller avec vous ! » Hurla-t-elle, à table, alors que je lui racontait tout.
J'ai dû hausser le ton pour qu'elle m’obéisse. Et au regard glacial qu'elle me lança, je compris qu'elle m'en voulait. Sans doute comprendra-t-elle, plus tard, que c'était simplement pour la protéger.
Le lendemain matin, très tôt, nous nous rendîmes sur le marché de la ville pour acheter tout le nécessaire dont nous avions besoin. José nous avait également remis des documents, surtout des cartes, concernant l'emplacement du palais.
C'est à coup de machette que notre mission débuta.
Que ce fut dur, nous avions pourtant une bonne condition physique. Je pratiquais le yoga depuis quelque année et Nicolas faisait son jogging tous les jours, mais marcher de longues heures sous le soleil brulant – et humide- de la jungle nous épuisa. Cependant, nous y sommes parvenu. L'ancien logement de mon aïeul était là, devant nous. Rongé par le temps et envahi par la végétation, mais bel et bien réel.
Nous y pénétrons, bien décidés à percer tous ses mystères. Il y avait des pièges, nous le savions car dans le tas de papier que nous avait remis José, se trouvait de vielles lettres de correspondance et chaque traquenard avait été détaillé. J'usais de ma logique et de mon bon sens pour les déjouer.
Alors que j'en examinais un, j'entendis Nicolas hurler.
Mon cœur s'emballa dans ma poitrine et je courus dans sa direction. Quelle ne fut pas ma surprise de voir mon fils, ainsi que ma fille, auprès de mon mari. Comment avait-il pu venir jusqu'ici ? Comment Sam avait pu trahir ma confiance. En colère et surtout très effrayée, je lui vociféra mile reproches.
« Qu'est ce qu'il t'a pris d’amener ta sœur ici ! Tu es inconscient ou quoi ! Moi qui te pensais responsable ! »
« Calme-toi, chérie, il va t'expliquer. » Tempéra Nicolas.
« C'est pas de sa faute, maman. » Murmura presque Élise, penaude.
« Maman. J'étais aux toilettes quand j'ai entendu la porte d'entrée claquer. Je me suis dépêché d'aller dehors et j'ai vu Élise partir. »
« Maman, le fâche pas. Punie moi. Je voulais vous rejoindre. Mais Samuel il m'a protégé, il pouvait rien m'arriver, il a toujours été avec moi. Je te jure maman. C'est pas de sa faute. » Sanglota ma petite dernière.Je ne pouvais pas rester de marbre face à ma fille en pleures.
« Je vais les raccompagner au logement. Et je resterai avec eux. » Déclara alors mon mari.
J'acceptai sa demande. Il me blotti alors contre lui et me dit :
« Soit prudente. Reviens nous vite. Je t'aime. »
C'est ainsi que je continua ma quête, seule dans les vestiges d'un palais ayant appartenu à ma famille.
La nuit tomba alors peu après leur départ. J'étais partagée entre deux sentiments contraires. J'étais heureuse de savoir que mes enfants étaient avec leur père. Mais dans le silence angoissant du vieux bâtiment, le bruit de mes propres pas me glaçait le sang.
Il m'arriva tant d'aventures qu'il me faudrait, au moins, un siècle pour tout vous raconter. J'échouai à de nombreuses reprises face aux pièges. J'ai manqué de mourir brûlée. Je me sentais, à de nombreuse reprises, tellement seule, que j'éclatais en sanglots. La peur m'envahissait de plus en plus. Je fus piquée par une fléchette. Mais je parvins à la salle des trésors et récupéra des biens inestimables.
Je revins alors, sauve mais pas saine, dans notre maison de vacances. J'étais, non seulement, exténuée, mais aussi recouverte d'étranges marques vertes sur tout mon corps. Cela n'as pas empêché Nicolas de me sauter au cou et de m'embrasser fougueusement.
J'étais, moi aussi, très heureuse de le revoir, ainsi que mes enfants. Il m'ordonna d'aller me reposer, ce que je fis sans protester.
A mon réveil, je me sentais bien mieux, mais les marques colorées étaient toujours sur ma peau.
José était alors ici et à la vue de mon état, me dit :
« Je crois que je peux arranger ça. Ma grand mère m'avait parlé d'un antidote pour toutes les maladies qu'on trouve dans le pays. J'ai toujours cru qu'elle avait inventé des histoires pour me divertir, elle m'avait même donné la recette, mais un jour, j'en ai fais les frais et je l'ai testé. J'ignore quelle virus m'avait atteint mais cela a fonctionné. Je serai de retour d'ici une ou deux heures. »
Il était un homme de paroles et était revenu cinquante minutes après son départ. J'avalai son breuvage, d'un vert peu appétissant, mais au goût très doux.
Quelque heures après l'avoir bu, tout avait disparu.
Notre retour en France arrivait à grand pas. En attendant, nous reprîmes des activités, disons, plus traditionnelles. Élise s’intéressa à l'archéologie et passait son tas à grattouiller et retourner volontiers le moindre tas de terre qu'elle trouvait.
Mon escapade sous les tropiques me rapprocha d'avantage de Nicolas, et nous profitions du reste du séjour de chaque moment à deux.
Vint alors le jour du retour et j'invitai José pour le remercier de tout ce qu'il avait fait pour nous. Il me confia alors qu'il avait tout organisé pour mon héritage et que nous allions recevoir tout un tas de document à notre arrivée. J'admirai cet homme. Nous étions de parfait inconnus et à présent, il était devenu un très bon ami.
Quand nous sommes rentrés, j'expliquai tout à mes frères et sœurs. Eux aussi, avait le droit à leur part. Ils en furent très surpris mais très content à la fois. Vénal ou non, une rentrée d'argent est toujours la bienvenue.
C'était également le jour de l'anniversaire d’Élise et nous les conviions à la fête.
Je n'arrivais pas à croire que ma fille était désormais une adolescente. Le temps où je pouvais la tenir dans mes bras était désormais bien loin...
Du coup j'ai avalé deux majs d'un coup xD
Dis donc on en a découvre des choses ici !
Samuel est très mignon et ressemble presque comme un jumeau à son père !
Erika héritière d'une riche famille?? Et elle avait caché ça? Ben dis donc !
En tout cas cet argent va être utile pour toute la famille !
Mamamia !!! Qu'est-e qu'elle est belle Elise !!! Dis donc ! Niveau beaux sims, tu es vernie avec ce Décade @alcyone xD
Histoire Loréla: La charmante histoire de la famille Loréla
Décade Challenge: Décade Challenge Famille Parker
Ma Chaine Youtube: MaldoringIros MineSims
Maintenant, ses enfants vont recevoir un bel héritage.
Sympa cette petite histoire de famille
Ouah, Elise est très jolie ! Décidément, tu as de la chance ^^
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Challenge Génération - G5 - La lignée Berry perdure (en cours) *** Lulu fait des challenges
Merci pour Elise. En fait, j'hésite entre elle et son Samuel pour choisir mon héritier. J'aime beaucoup le personnage de Sam ( Et je pense qu'il pourrait aussi me faire de beau bébé lol ) Et j'ai plus facilement des projets pour lui que pour sa sœur. Je verrai bien au moment de leur passage à l'âge adulte.
Samuel est non seulement canon, mais aussi le portrait craché de son père.
Ça fait longtemps qu'on a pas vu Caleb, et vu sa menace j'ai peur de le revoir arriver
Mackenzie Miller
Mon studio
On verra bien pour Caleb
Le mois suivant, je reçus une lettre d'un notaire. Celle-ci indiquait, non seulement, le montant total de mon héritage ( jamais je n'avais vu autant de chiffres ! ), mais aussi les différentes propriétés qui me revenaient. En parcourant le courrier, j'apprenais que mon aïeul possédait un village ! Tout un ancien bourg et je ne pouvais y croire. Il était expliqué qu'il avait été entretenu en partie et qu'il restait quatre résidences habitables. Je ne savais que faire de cet argent et de ces parcelles. Bien sûr, l'argent serait divisé en part égale avec mes frères et sœurs. Mais cela me faisait toujours une grosse somme. J'hésitais à vendre les maisons. En fait, j'étais totalement perdue et j'ignorai quoi faire. Comme rien ne pressait, je décidai d'y réfléchir.
Bien sûr, je voulais payer les études de mes enfants. Je tenais à ce qu'ils fassent les études qu'ils désiraient. D'autant plus qu’Élise voulait devenir archéologue. Elle aimait découvrir les vestiges des temps passés. Je ne pouvais que penser à mon propre père qui avait eu le même rêve, mais qui avait dû renoncer, notamment, à cause de ma venue au monde. Je refusais qu'il en soit de même pour ma fille.
Un vendredi soir, nous décidions d'aller voir, tous les quatre, les terrains qui m'avait été légué. Si une des maisons plaisait à nos enfants, je leur en ferrai cadeau. Quelle ne fut pas notre surprise lors que nous nous rendîmes à la première adresse indiquée sur le document du notaire.
Il s'agissait d'un énorme château ! Il était magnifique, et le coucher de soleil lui donnait un côté féerique. Je m'attendais à ce qu'une princesse y sorte, roulant dans un splendide carrosse tiré par des chevaux de race. Il avait tant de tours et au moins, un millier de fenêtres. Je pouvais m'imaginer les bals somptueux organisés à l'époque et les dames de la cours avec leurs grandes robes ornées de dorures. Je croyais rêver. Cela ne pouvait être réel, je pensais être victime d'une exquise hallucination.
Le deuxième lieu, était beaucoup plus simple, mais non dénoué de charme. Une maison en pierre nous faisait face. Il s'en dégageait quelque chose de doux et chaleureux.
« Regarde, Maman, comme elle est mignonne ! » S'extasia ma fille.
Je ne pouvais être qu'en accord avec elle, je l'adorai.
En face de la petite demeure, se trouvait un petit manoir, qui paraissait un peu plus vieux. Derrière, on voyait la mer, calme et paisible comme un enfant endormi. L'habitation était, elle même, entourée d'un étang et on pouvait entendre le chant de quelque grenouille qui y résidaient.
« Doit y avoir pas mal de moustiques l'été. » Constata mon fils.
« Je le trouve bizarre ce château. » Déclara mon mari, les yeux froncés.
« Oui, je suis d'accord, il a quelque chose d'étrange. » Acquiesçais-je, suspicieuse.
« On aura qu'à le vendre. » Proposa finalement Nicolas, après être restés tous silencieux, à observer l’inquiétante silhouette du bâtiment.
Ce sentiment de malaise fut renforcé lorsque j'observai le dernier édifice qui m'appartenait à présent. Il s'agissait d'un château du moyen âge.
J'avais l'impression qu'il était maudit. Les pierres qui le constituait étaient d'un noir ébène et une gargouille hideuse trônait fièrement à l'entrée. J'avais la sensation qu'il était de mauvaise augure. Comme si de cruelles sorcières y avaient habité et y avait lancé miles sombres sorts.
« On s'en débarrasse aussi. » Trancha mon époux. Nous nous retirons en silence, tant ce spectre des temps anciens et mystique nous donnait la chair de poule. Cependant, mon fils restait planté devant la porte, comme ensorcelé. Je crus, un instant, qu'une force satanique le forçait à y pénétrer.
Je dus le saisir par l'épaule et le secouer doucement pour qu'il sorte de sa sinistre rêverie.
Il me regarda, les yeux hagards et me dit :
« Je veux y habiter. »
« Mais t'es dingue ou quoi ! » S'indigna ma fille.
« Quoi, il te plait ? » Demanda mon mari, quelque peu surpris.
« J'adore sa beauté. Le beau n'est pas que dans les choses brillantes. Il est partout, tout dépend de la sensibilité de l’œil qui observe. » Se contenta de dire mon fils, avant de s'éloigner.
J'en discuta plus tard avec Nicolas.
« Je refuse qu'on le laisse habiter dans ce taudis. Je me suis sentie oppressée, presque comme en danger à l'approche de ce truc maudit. Je ne veux pas que mon fils vive là bas. Hors de question. »
« Ne soit pas si catégorique. »
« Quoi, tu laisserai ton enfant vivre en de tels lieux ? »
« Non pas dans cet état là, c'est sûr. Écoute, renseignons nous sur cette bastide. Faisons y des travaux pour le rendre plus accueillant et s'il veut toujours y résider, pourquoi pas. »
« Et si on apprends qu'il y s'est passé des choses étranges ? »
« Oh arrête chérie ! Tu penses à quoi ? Des sorcières, des vampires ou autres fantômes ? Ne soit pas ridicule, ce n'est pas parce qu’il est moche à première vue, je te l'accordes, qu'il est hanté ou quoi que cela soit. »
Il ignorait totalement ce à quoi je pensais. Le moyen âge était connu pour ces périodes sombres et ses mythes curieusement inquiétants. Mais il avait raison sur une chose, il fallait y faire des travaux, personne, à moins d'être fou, n'aurait acheté un bien aussi hideux que celui-ci.
Suite à cette visite, mon fils semblait bien triste. Il ne souriait plus. Cela me faisait beaucoup de peine de le voir ainsi. Alors que nous n'avions ressenti que du dégoût pour cette construction atypique, il y avait vu du charme, une esthétique triste et douce à la fois. Ayant la saveur de la mélancolie et un aura de rêve délicat. Sam n'avait pas tort au fond, chacun à sa propre sensibilité.
Sans le lui dire, nous ordonnons de débuter des travaux. Et en parallèle, je fis des recherches sur ce château. Je ne trouvais pas grand chose sur ce bien mais appris beaucoup de choses sur mon riche ancêtre. Le temps passait et Nicolas souffla ses 50 bougies.
Élise et Samuel étaient des ados exemplaires. Alors que la plupart de leurs camarades de classes abusaient des drogues et des fêtes, ils étudiaient avec sérieux. Je n'aurai pas espérer avoir des enfants aussi gentils et calmes que ces deux là.
A mesure que les 18 ans de mon fils approchaient, je ne pus retenir mon secret bien longtemps. Je lui avoua que des travaux de rénovations avaient commencé dans le château depuis presque un an et que s'il voulait, il pourrait emménager dès qu'ils seraient finis. Il explosa de joie et m'enlaça si fort qu'un instant, son étreinte me coupa la respiration. Il était tellement heureux que son sourire me contamina.
Le grand jour arriva, en ce début des années 80, et j’invitai toute la famille pour l’occasion. J'en profita pour leur remettre l'argent de l'héritage. Il régnait, en ce jour spécial, une atmosphère joviale et pleine de rires. Cela me faisait tellement de bien de revoir mes frères et sœurs.
Mon grand n'était plus un enfant et il souffla ses bougies avec ardeur.
Il était devenu un beau jeune homme. Il ressemblait tellement à son père.
José faisait également parti de la fête. Il était, après tout, une sorte de cousin lointain.
La rénovation de la demeure médiévale étant finie, mon fils décida de s'y installa. La battisse était beaucoup moins effrayante avec sa nouvelle architecture et sa terrible gargouille en moins. Elle était même très belle. Et même si cela me faisait mal au cœur que Samuel quitte la maison, j'étais contente et rassurée de lui offrir un toit comme celui-ci.
J'adore ce que ma mère a fait de cet endroit. Je m'y sens tellement bien, tellement chez moi. Comme si ces murs m'attendaient depuis de nombreuses années. Il y a bien trop de pièces pour moi tout seul. Je passe le plus clair de mon temps dans mon bureau, à peaufiner mes talents d'écrivain. Je suis des cours de journalisme dans une fac du coin et travaille beaucoup.
Lors du peu de temps libre que j'ai, je lis beaucoup. Il paraît que pour progresser et trouver son propre style, il faut s'inspirer des autres.
Oh ne pensez pas que je ne fais que d'écrire ou lire. Quand je suis lassé de tous ces mots, je m'essaye à la guitare. Je ne suis pas très doué pour le moment, mais j'ai le mérite de m’entraîner.
Bien sûr, parfois je sors de chez moi. J'aime particulièrement prendre un bon repas dans un restaurant du village.
C'est d'ailleurs lors d'une mes sorties que j'ai rencontré Alicia. Elle ne le sait pas mais je suis fou amoureux d'elle. J'aime son teint pâle et ses yeux gris. Et ses cheveux sont si noirs, qu'ils semblent être rien d'autres que de douces plumes de corbeaux.
C'est aussi comme ça que j'ai adopté un chat errant. On dirait un petit tigre. Il me reste plus qu'à lui trouver un nom à la hauteur de sa gentillesse.
Edit : Je tiens juste à préciser que je n'ai pas construit les châteaux dans ce chapitre. Je les ai téléchargé de la galerie. J'ai juste procédé à la modification du château où habite Samuel.
Et Samuel a même trouvé son bonheur dans une des maisons, retapée pour l'occasion et elle est très jolie !
Ce beau jeune homme qui ressemble tant à son papa devrait s'y plaire
Alicia est très jolie, elle fera une excellente épouse pour Samuel, s'il décide de lui déclarer sa flamme et que ça fonctionne ^^
Le chat sans nom est aussi très mignon ^^
Not so Berry Challenge - Une aventure haute en couleurs (terminé) *** Défi crise financière - Quand Lulu s'y met (terminé)
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