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[HISTOIRE] - Le cancer du verre (Chapitre 2)

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SimsclownSimsclown Messages: 99 Membre
Modifié (avril 2016) dans Histoires & Challenges
Chose promis chose dût, Voici l'histoire du "cancer du verre", le 1er chapitre vous sera familier puisqu'elle reprend l'histoire que j'ai écrit pour le concours amical "rencontre inattendue"

CHAPITRE 1

Le professeur Harrington rangea sa Mercury Cougar bleu pâle le long de l’avenue et gravit lestement les quelques marches en demi-lune. Dans le hall, Willy, son valet de chambre noir, grand, dégingandé, les épaules tombantes et les bras ballants, l'accueillit avec son inévitable :
— G'd evening, misteu' Ha'ington.

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Bonsoir, Willy, répondit dans un sourire le physicien, accoutumé qu'il était à cette façon d'escamoter les « r ». Soyez gentil de me préparer un long drink, comme d'habitude.
— Avec ce t'uc jaune qui devient blanc avec le soda ?
— C'est ça, fit-il, amusé en songeant que le brave garçon n'était pas encore bien familiarisé avec ce « truc jaune » — le Pernod — qui prenait une teinte opalescente avec un soda, boisson qui connaissait pourtant un succès croissant, a Willow Creek.
Le professeur Harrington s'installa à son grand bureau à dalle de verre, dégusta bientôt son long drink où tintaient des glaçons et alluma une cigarette dont il savoura la douceur parfumée en se calant confortablement dans son fauteuil pivotant.

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Professeur de physique appliquée au « Simtech », Red Harrington, la cinquantaine, les cheveux grisonnants, n'était pas fâché d'avoir terminé ses cours à l'institut.
Le dernier jour de l'année universitaire avait été marqué par une cérémonie de clôture réunissant professeurs et élèves des deux sexes dans l'immense salle des fêtes du Simtech. Après les sempiternels discours et la remise des diplômes aux graduated, le professeur s'était éclipsé, laissant ses élèves au buffet et à la salle de danse animée par l'orchestre de l'université. Red Harrington ôta ses lunettes et les déposa sur son bureau. Il se passa les mains sur le visage, se massa les paupières et poussa un profond soupir. Cette journée et surtout la récente préparation aux examens de fin d'année, l'avaient quelque peu surmené. Ses yeux gris, au regard scrutateur, franc, accusaient des cernes assez accentués. De petites pattes d'oie soulignaient encore ces cernes et deux rides s'étaient creusées, plus qu'à l'ordinaire, dans son front haut et dégagé. es traits énergiques et son menton légèrement carré dénotaient une forte personnalité qu'un surmenage passager ne saurait handicaper. Au demeurant, dès le surlendemain, il s'accorderait deux mois de vacances à Granite Falls. Là, il pourrait taquiner les truites peuplant les nombreux torrents et rivières aux eaux fraîches et limpides, qui descendent en cascadant sur les flancs des montagnes hérissées de sapins odoriférants avec un ours.

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La tête rejetée en arrière, il s'étirait une dernière fois avant d'aller prendre son bain lorsque, tout à coup, un petit bruit cristallin, tout proche, fit avorter le soupir qu'il s'apprêtait à pousser.
Les bras sur les accoudoirs du fauteuil, il se pencha en avant, les yeux agrandis par la surprise, la bouche entrouverte, dans une expression où l'étonnement le disputait au doute.
Le verre gauche de ses lunettes s'était brisé en un grand nombre de morceaux de très petites dimensions ! Les éclats jonchaient la table de travail et scintillaient sous la lumière de la lampe de bureau.
— Eh bien ! soliloqua le physicien, qu'est-ce qui se passe ? Je n'y ai pourtant pas touché !
Harrington en était certain. Un effet thermique ? pensa-t-il. Sans doute les verres étaient-ils tièdes... Dehors, la température était étouffante. En posant les lunettes sur la dalle froide du bureau, la différence de température aura provoqué l'éclatement d'un verre...
Red Harrington demeura pensif, peu satisfait de cette explication, tout en jouant machinalement avec son paquet de MS International. Il en alluma une, oubliant que l'autre se consumait dans le cendrier.
— Non, la différence de température ne me paraît pas suffisante pour rendre compte de cet éclatement, rumina-t-il. Le physicien examina la monture métallique de ses lunettes pinçant les verres à leur partie supérieure. Tout en se disant qu'il avait vraisemblablement heurté le verre gauche sans s'en rendre compte ; une minuscule fissure, invisible à l'œil nu, se sera probablement produite sur la tranche... Oui, c'était sûrement cela et dans ces conditions, une faible variation de température aura pu — peut-être — provoquer cet incident.
A l'aide d'une fiche en bristol, il balaya les débris et les réunit en un petit tas qu'il fit tomber dans le cendrier, maintenu sous le rebord du bureau. Il ouvrit ensuite un tiroir, en retira une seconde paire de lunettes et appela son valet de chambre.
Ce dernier arriva, de sa démarche traînante, son gilet grenat à rayures jaunes incomplètement boutonné, ce dont il se rendit compte pour y remédier sans grande hâte.
— J'ai cassé mes lunettes, Willy. Passez l'aspirateur sur la moquette et ramassez les débris qui auraient pu rester sur le bureau. Vous me réveillerez demain à neuf heures. Bonsoir, Willy.
— Bonsoi', monsieur Ha'ington... Eh ! Mais si je passe l'aspi'ateur maintenant, ça va vous empêcher de do'mi' !
— Non, non, je vais d'abord prendre un bain et lire ensuite un moment au lit, comme tous les soirs.
Une demi-heure plus tard, torse nu, en pantalon de pyjama, le physicien, allongé sur son lit, reprenait là où il l'avait laissée la veille la lecture d'un « thriller », un roman d'épouvante dans la lignée des Hoffman, Radcliffe et autres Bram Stoker.

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Dans un cendrier, sur la table de nuit, un mince filet de fumée s'élevait de la cigarette.
« Les arbres aux branches torturées, flagellées par le vent, tendaient leurs doigts griffus vers la créature abominable qui s'avançait lentement, courbée sous le poids de son fardeau humain à demi inconscient... »
Harrington tira par deux fois sur sa MS, la reposa au bord du cendrier de cristal et reprit sa lecture :
« L'ignoble Prince de la Nuit ralentit sous une rafale de vent chargé de pluie glacée. La jeune femme à demi dévêtue qu'il portait sur son dos commençait à s'agiter. Il pressa le pas puis, écartant d'une main décharnée un buisson d'aubépine inondé de pluie, il pénétra dans son antre : une grotte où brûlait un feu de bois jetant des ombres fantasmagoriques sur les parois rocheuses luisantes d'humidité.
« Le Prince de la Nuit déposa son fardeau sur un grabat nauséabond. La jeune fille ouvrit les yeux et vit, penchée sur elle, la créature démoniaque prête à assouvir son infâme désir ! Elle tenta vainement de couvrir sa nudité et poussa un hurlement de terreur lorsque le monstre se jeta sur elle... »
A cet instant, le professeur Harrington lâcha son livre et se dressa d'un bond, le cœur battant à coups précipités. Etait-ce le fruit de l'imagination ou bien avait-il réellement entendu crier, au rez-de-chaussée ? Affaiblie par la distance, la voix de Willy lui parvint :
— Monsieur Ha'ington ! Monsieur Ha'ington ! Venez vite ! Le ca'afon s'est... pluvisé !
Chaussant prestement ses pantoufles, le physicien descendit en hâte l'escalier.
Dans le hall, Willy, dont le visage virait au gris souris, se mit à bredouiller :
— Le ca'afon s'est pluvisé, monsieur Ha'ington ! Tout seul ! Je l'ai pas 'enve'sé ! Le bu'au est tout mouillé !
Flairant une mise en scène tendant à masquer une gaffe du valet, Harrington poussa la porte de son cabinet de travail : sur son bureau, le verre de Pernod-soda et un carafon de whisky étaient brisés, éparpillés en fragments minuscules. La dalle de verre du bureau, le fauteuil pivotant et la moquette en haute laine étaient inondés d'alcool. Au milieu des débris, un verre contenant deux doigts de whisky demeurait intact.
— Ainsi, pesta le physicien, non seulement vous sifflez mon whisky, mais vous cassez aussi le carafon ! Ce n'est pas moi qui l'ai sorti du bar, n'est-ce pas ?

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Willy roulait de gros yeux effarés, non point à cause de la colère de son maître, mais en raison des faits extravagants dont il avait été le témoin.
— Le ca'afon s'est pluvisé tout seul, monsieur Ha'ington. Je ju'e que je l'ai pas cassé : il s'est pluvisé tout seul !
— Pas pluvisé, Willy, pulvérisé...
Le mécontentement du professeur tomba d'un coup lorsqu'il réalisa :
— Comment ? Il s'est réellement pulvérisé tout seul ? Ne l'auriez-vous pas posé trop fort, sur la dalle de verre épais du bureau ?
— Tout seul, monsieur Ha'ington. Je l'ai posé t'ié doucement. J'ai l'habitude...
Le valet de chambre, qui venait de lâcher inconsidérément cet aveu, fit une grimace contrite et tripota avec confusion le chiffon qui pendait à son bras gauche. Le professeur Harrington releva un sourcil et coula vers lui un regard qu'il voulait sévère mais que démentait son envie de rire à la vue de sa mine effarée.
— Vous en avez l'habitude, hein ? grommela-t-il en rajustant correctement les branches de ses lunettes sur ses oreilles.





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Réponses

  • pytisapytisa Messages: 6,349 Membre
    Oh merci, @Simsclown Je suis ravie que tu nous fasses partager cette histoire qui m'avait bien intriguée. Je vais suivre avec attention les prochains chapitres. C'est vraiment un régal de te lire.
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  • SimsclownSimsclown Messages: 99 Membre
    @pytisa merci c'est motivant de savoir que certain se régale de mes histoire, j'espère qu'elle te plaira
  • chipiecyranochipiecyrano Messages: 2,953 Membre
    Très bon début d'histoire , tu as une imagination débordante deux histoires de front j'avoue en être incapable ni même une seule du reste lol... Par contre pour prendre tes screens il te faudra par moment utiliser la touche Tab de ton clavier car il est étrange de voir les toilettes dans le salon à moins que tu n'avais pas mis les murs ? :)
  • SimsclownSimsclown Messages: 99 Membre
    @chipiecyrano : bien vu j'avais oublier les mur ^^
  • MissCoMissCo Messages: 956 Membre
    Très intrigante cette histoire de verre qui se brise tout seul! Hâte de connaître la suite! :smiley:
    Histoire : Le passeur

    Retrouvez moi sur mon blog pour tous les petits curieux ;)
  • DaemonyaDaemonya Messages: 5,212 Membre
    C'est chouette on va avoir la suite du mystère :grin:
    Fais gaffe... parc'que j'ai une tronçonneuse ! >:)

    ~ Histoires ~

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  • SimsclownSimsclown Messages: 99 Membre
    @MissCo et @Daemonya : merci et rester fidèle a cette histoire si vous voulez connaitre les conséquences du cancer du verre.
  • Caro220283Caro220283 Messages: 2,208 Membre
    Bon bah une histoire de plus à suivre ^^' C'est pas un marrant ton physicien :o faut dire que ce qu'il lui arrive l'est pas non plus... Alors rdv au prochain chapitre !
    :star: Ma participation au défi "repeuplement" : Over the Rainbow
    :star: Un Random Legacy : L'esprit Libre
    :star: Histoires :
    Pas à ma place (Terminée)
    Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
    Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires
  • SimsclownSimsclown Messages: 99 Membre
    merci, je croie que je vais finir par ouvrir un studio pour présenter tous les personnage que je crée pour mes histoires
  • LarbreenbouleLarbreenboule Messages: 5,725 Membre
    J'ai hâte maintenant d'en savoir plus sur cette histoire de verre qui se brise (pas vraiment) tout seul ! :flushed::wink:
  • SimsclownSimsclown Messages: 99 Membre

    CHAPITRE 2

    Il suspendit son geste et resta bouche bée, prenant alors conscience de certaines anomalies. Moins d'une heure auparavant, un verre de ses lunettes se brisait en une multitude de fragments ; maintenant, aux dires de Willy, le carafon de whisky s'était pulvérisé. Curieuses coïncidences...
    Harrington ôta délicatement ses nouvelles lunettes, les considéra longuement et s'approcha du bureau. Sous les semelles de ses pantoufles, il sentit crisser les éclats de verre sous ses pas. Pulvérisé était bien le mot. Le flacon avait même dû exploser, car toute la surface de la pièce était couverte de minuscules granules de verre.
    Le physicien remit ses lunettes, ramassa quelques débris et les examina au creux de la main :
    — C'est curieux que ce flacon, en verre ordinaire, ait produit en se brisant des éclats granulés identiques à ceux du verre laminé selon le procédé des verres de sécurité ; les « Sécurit », par exemple, à la suite d'un choc.
    — Y a pas eu de choc, monsieur Ha'ington ; le ca'afon s'est « pluvisé » tout seul.
    — Pulvérisé, rectifia Harrington.
    — Pulvé'isé, oui.
    — Allez me chercher une boîte en carton ou en métal, Willy.
    Ce dernier s'éloigna en jetant des regards inquiets à ce qui restait du flacon.
    Dans la boîte qu'il rapporta, son maître entreprit de récupérer — à l'aide d'une petite pince Brucelles — les débris de verre jonchant le parquet. Il ramassa d'infimes éclats et même de la poussière de verre, avec deux cartes de visite, et mit la boîte dans un tiroir de son bureau.
    — Epongez tout ça et nettoyez soigneusement la pièce. Dorénavant, j'espère que vous vous contenterez de la bière et du Coke !
    — Euh... Ce'tainement, monsieur Ha'ington, répondit le valet, penaud, en regardant son maître s'éloigner.
    S'assurant qu'il était bien seul, Willy avala d'un trait les deux doigts de whisky restant dans le verre

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    Après quoi, il éteignit et alla chercher Dolly, la cuisinière, qui l'aiderait à nettoyer le bureau.
    Recouché, le professeur Harrington n'avait pas repris la lecture de son livre. Ces deux incidents l'intriguaient. Il se promettait, le lendemain, d'analyser les fragments recueillis afin de découvrir pourquoi un verre ordinaire pouvait s'être brisé en granules irrégulières et non pas en morceaux aux arêtes tranchantes.
    Un nouveau cri le fit sursauter. Cette fois, il s'agissait de Dolly, la cuisinière. Des paroles précipitées lui parvinrent, suivies d'une galopade dans l'escalier. Des coups furent bientôt frappés à la porte de sa chambre. Perplexe, le professeur Harrington se leva pour la seconde fois.
    Willy et Dolly, la cuisinière — une femme de couleur obèse, au visage joufflu —, firent irruption dans la chambre de leur maître et refermèrent précipitamment la porte derrière eux. Tous deux étaient gris souris et leurs lèvres s'agitaient sans qu'un son n'en pût sortir.

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    — Allons, bon ! Qu'y a-t-il, encore ? Ne tremblez donc pas comme ça et expliquez-vous.
    — La lumiè'e, monsieur Ha'ington ! Su' vot'e bu'eau...
    — Oui, renchérit Dolly, dont l'opulente poitrine se soulevait et s'abaissait comme un soufflet de forge. La lumiè'e, nous l'avons vue tous les deux, su' vot'e bu'eau !
    — Une lumiè'e plutôt somb'e. Elle enflait puis se désenflait. C'était effayant !
    — Je ne comprends rien à ce que vous racontez ! pesta Harrington en sortant, préférant aller se rendre compte par lui-même plutôt que d'écouter les jérémiades de ses domestiques impressionnables.
    Parvenu au bas de l'escalier, il constata que la porte de son cabinet de travail était ouverte et il n'y avait pas de lumière dans la pièce. Il resta sur le seuil et tendit la main pour atteindre l'interrupteur mais n'éclaira pas. Stupéfié, n'en croyant pas ses yeux, il fixait dans la demi-obscurité une lueur bleuâtre, à peine distincte, suspendue au-dessus de la dalle de verre de son bureau ! Parfois, la « lueur fantomale » palpitait, s'étirait, se raccourcissait pour accroître son épaisseur et toucher presque le plateau de verre.

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    La mystérieuse nuée se mit à descendre tout doucement, avec une espèce de pulsation rythmée ; elle s'étala mollement, recouvrit entièrement la surface du meuble et s'éteignit. En une fraction de seconde, le physicien éprouva intuitivement un sentiment de danger et fit un bond de côté, pour se plaquer le dos au mur, dans le hall, à droite de la porte.
    Une violente déflagration retentit en même temps qu'une mitraille de débris de verre fusait, par la porte ouverte et venait heurter en crépitant le mur opposé ! Harrington respira profondément et, du revers de la main, s'essuya le front, soudain moite de transpiration !
    Au haut de l'escalier, serrés l'un contre l'autre, Willy et Dolly risquaient un œil. Terrorisés, ils contemplaient leur maître, blême d'émotion, qui venait d'échapper à cette mitraille !
    Peu rassuré, Willy déglutit :
    — Tu pou'ais peut-êt'e descend'e, Dolly ?
    — Moi ? Et pou'quoi pas toi ? Je ne suis qu'une faible femme !
    Willy la toisa de la tête aux pieds et haussa les épaules :
    — Tu pèses au moins deux fois plus que moi !
    — C'est pas une raison, froussard que tu es !

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    — Cessez donc de palabrer ! leur lança le professeur Harrington. Descendez ! Je vais récupérer ces débris de verre et vous pourrez ensuite passer l'aspirateur dans le hall et dans le bureau.
    — Pas dans le bu'eau ! supplia Willy en descendant l'escalier, poussé par Dolly, la « faible femme » de deux cent dix livres. Pas dans le bu'eau ! La lumiè'e qui bouge, moi, j'aime pas ça !
    — Ne vous inquiétez pas de la... « lumière qui bouge ». Elle s'est éteinte.
    Le physicien récupéra un maximum de granules de verre et les plaça dans la boîte en carton contenant déjà les débris du carafon de whisky.
    Après quoi, il remonta dans sa chambre, composa un numéro à Paris et laissa sonner plusieurs minutes. Il finit par raccrocher avec un mouvement d'humeur, devant se résoudre à adresser, en son absence, un câblogramme à son vieil ami Jean Kariven...

    *******************************

    Au volant de sa Fuego TX-GTX havane, le docteur Jean Kariven roulait à vive allure en direction de Windenburg. A ses côtés, Yuln, sa jeune femme aux cheveux d'un blond quasi irréel, aux grands yeux bleus étrangement pailletés d'or, au visage ovale d'une beauté surhumaine, respirait le bonheur.
    Yuln possédait au surplus l'inestimable faculté de lire dans l'esprit d'autrui, capacité dont elle n'usait jamais qu'à bon escient. Cette fonction télépathique, si rare chez les humains, était pour elle aussi naturelle que les sens de l'odorat ou de la gustation car Yuln, en dépit de sa morphologie — d'une plastique en tout point admirable — n'appartenait pasa l'homo sapiens. Née sur une planète du système stellaire de l'Etoile Polaire, elle était de surcroît douée d'une vision paroptique lui permettant de visualiser des scènes lointaines, inaccessibles au regard. (1)



    (1) Leur rencontre fera l'objets d'une autre histoire en gestation dans mon cerveaux pour instant
  • DaemonyaDaemonya Messages: 5,212 Membre
    Trop de suspens et trop de questions :weary: D'où elle sort c'te lumiére ? Pourquoi seulement le verre ? Et va-t-elle apparaître ailleurs que chez le physicien ?
    En tout cas, j'ai adoré ce chapitre, les mini querelles des domestiques sont assez drôles aussi malgré la tension x)
    Fais gaffe... parc'que j'ai une tronçonneuse ! >:)

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  • SimsclownSimsclown Messages: 99 Membre
    merci Daemonya, c'est important pour moi car quand je voie le nombre de lecture par rapport à d'autre c'est parfois démotivant.
  • sirhc59sirhc59 Messages: 25,308 Modérateur
    Il ne faut pas se fier au nombre de commentaires @Simsclown, beaucoup passent et lisent mais ne commentent pas.
    Bon, @Daemonya a entièrement raison, les réponses à nos interrogations ce n'était pas pour ce chapitre. C'est même plutôt le contraire ;)
  • SimsclownSimsclown Messages: 99 Membre
    @sirhc59 : Pour ça que je parler du nombre de lecture et pas du nombre de réponse mais je me décourage pas comme l'indique la petite note en bas du chapitre je cogite déjà sur une 3éme histoire.

    J'ai peur que dans les prochain chapitre le mystère reste entier ^^
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