🌳 [Decade] Trajectoires des Richmond *Chronique 1905* «1234» Ok

Theadorel

🌳 ♥ Défi des Décennies ♥ 🌳

Inspiré par @l0v3hina, j'entreprends le Decade New Generation. Ce sont mes premiers pas avec les Sims 4 donc j'apprends à jouer en même temps que je relève le Défi des Décennies. Si vous avez des astuces, des commentaires ou des tuyaux à m'offrir pour me faciliter la vie dans mon Decade, soyez à l'aise de m'écrire.

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Été 1880

Y'avait-il ne serait-ce qu'une personne qui savait, hors de tout doute, qui était ce fameux Samuel Richmond que nous avions vu débarquer à Willow Creek dans ce qui avait déjà été l'ancien Quartier Français et que l'on nommait dorénavant Foundry Cove et Courtyard Lane?

On disait de Samuel Richmond qu'il apportait avec lui comme une brise océanique. Tandis que d'autres observaient ses manières qu'ils qualifiaient comme provenant des Vieux Pays. D'autres, encore, imaginait à ce mystérieux personnage une enfance malheureuse dans un orphelinat plein à craquer de petits-sans-avenir comme il avait été...

Tout Willow Creek s'entendait pour trouver en Samuel Richmond un jeune homme digne de vivre au cœur de leur communauté du Sud du Pays où se côtoyaient bayous et terres agricoles luxuriantes. Depuis quelques années, un humble quartier s'était construit sur les ruines de l'ancien Quartier Français détruit par une guerre civile quelques douzaines d'années auparavant. On avait vu s'élever une école dirigée par Mlle Minerva Elizabeth Davis venue du Nord pour y éduquer les enfants des classes humbles de Willow Creek. Une communauté de croyants, se retrouvait à l'Église Sainte-Bénite, qui était accompagnée par le Père Dieudonné Priant. On s'entendait pour dire que ces bâtiments étaient le noyau de la communauté des humbles gens de Willow Creek.




Une seule maison avait survécue aux déchirements du Sud et du Nord dans l'ancien Quartier Français. Cette maison de style canadien avait été construite lorsque Willow Creek se nommait Ruisseau-des-Saules et que ses territoires appartenait au Royaume de France. La maison était un témoin privilégié des différentes nations ayant peuplées Willow Creek depuis plus de cent ans!




Devinez qui eut le cran d'acheter une vieille baraque abandonnée pour la retaper sans relâche durant des jours et des semaines? Nous avions affaire à un jeune homme déterminé, qui n'avait rien à perdre à se donner corps et cœur à cette exigeante entreprise! Samuel Richmond, que nous pensions être âgé entre vingt et trente ans, avait réalisé ce que nul autre n'avait fait avant: redonner à la Maison du Ruisseau, comme on la nommait à Willow Creek, sa splendeur du siècle dernier.




Samuel, que nous estimions désormais tous pour sa détermination et son audace, ouvrit une enseigne de forgeron sur le terrain de sa demeure restaurée. Bien qu'au début, personne ne se permis d'aller requérir ses services. Il en fallu bien un pour aller se porter garant de ce jeune forgeron dont nous avions cruellement besoin à Foundry Cove par les temps qui courent où la main d’œuvre fuyait vers le Nord du Pays puisque les conditions y semblaient plus avantageuses. Était-ce bien vrai? Si tel était le cas, nous ne pouvions que saluer, de nouveau, la venue de Samuel Richmond, le forgeron au cœur de notre communauté du Sud.



Notre brave Placide Tonnerre, issu d'une famille franco-haïtienne qui a immigrée à Willow Creek plusieurs décennies plus tôt, voisin de Richmond, alla accueillir ce dernier, accompagné de son épouse et de ses filles et alla tester ses qualités de Maître de Forge, en lui soumettant les fers de sa vieille jument à rafraîchir. Aux dires de Placide Tonnerre, écrivain en herbe s'il en est un, les qualités de forgeron de Samuel Richmond ne sont plus à prouver quand ce dernier vît ce qu'il fît aux fers en décrépitude de sa vieille jument. Selon le vieil homme, sa jument gambaderait maintenant comme une jeune pouliche depuis qu'elle avait de nouveaux fers. Nous pensons tous que le Placide Tonnerre en beurre épais, mais nous ne doutons pas des talents du nouvel arrivant et nouveau forgeron.



À vous tous qui habitez les confins de Willow Creek, gens de Foundry Cove ou de Pendula View, continuez à vous informer des nouvelles de notre communauté de Willow Creek ainsi que sur le Decade entreprit par les Richmond en lisant la rubrique Mondanisims du Journal des Saules.

Votre humble serviteur,

THEADOREL
-Chroniqueur Mondanisims-
JOURNAL des SAULES

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Que pensez-vous du style de narration? Ça fait crédible qu'on suive l'histoire des trajectoires des Richmond à travers les yeux d'un chroniqueur Mondanisims? Autrement, je pourrais simplement signer Theadorel à la fin de chaque chapitre, genre.

Je trouve que Willow Creek ressemble vraiment à une ville en Louisiane. Suis-je le seul à trouver la ressemblance marquante, comme ça hihi J'ai donc choisi que mon Decade se passerait dans cette contrée du sud des États-Unis d'Amérique.

J'ai commencé à lire des Decade signés par d'autres membres du Forum, en avez-vous à me proposer pour peaufiner ma culture littéraire des Défi des Décennies?

sirhc59

Quand je pense que tu t'inquiétais pour tes "capacités rédactionnelles" @Theadorel ...

La lecture de ton décade est tout-à-fait plaisante, un style original et facile à lire. La narration par un chroniqueur me semble très agréable et même divertissante.

Il y a plusieurs auteurs à recommander sur ce forum, les premiers qui me viennent à l'esprit dans des styles fort différents sont @Fanfani et @NOOGATINE (qui sont malheureusement passées à autre chose ) mais il y en a bien d'autres que je ne citerai pas par crainte d'en oublier.

Même si le sujet n'est plus tenu à jour, tu peux consulter les Incontournables. Un petit coup d'oeil aux recommandations concernant la salle Histoires peut également être intéressant, notamment en ce qui concerne le poids des images (j'ai pu constater que tes images sont au format png).

Et pour finir, longue vie aux Richmond !

l0v3hina

@Theadorel Quelle belle introduction! J'aime beaucoup cette entrée en matière qui permet de bien se situer et que dire des personnages qui à mon sens sont très charismatiques

Le seul conseil qui me vient à l'esprit est de te faire plaisir parce que pour moi c'est le plus important.

En tout cas je suis très heureuse que tu aies franchi le pas, parce que comme l'a dit @sirhc59 ton histoire est très divertissante j'irais même plus loin en disant que le point de vue d'un chroniqueur est rafraichissant.

Si tu as des questions concernant les règles où autre ma porte est ouverte et c'est avec grand plaisir

Hâte de lire la suite de ce fabuleux journal

MiniLazy

Perso j'adore ! On a l'impression de lire un peu la presse à potins (sans malice ni chou-gras) & je trouve les screens très chouettes, les habitants sont dans l'ambiance (moi j'ai trop eu la flemme pour le mien ) je reviendrais lire la suite sans souci

October_Cat

La forge 🤩 Je suis du même avis que tous jusqu'à présent, le narrateur sous forme de chroniqueur, c'est très bien ! L'important est que tu sois à l'aise avec ton style d'écriture ! Je suis sûre que Willow Creek est tiré d'une ville quelque part aux États-Unis, alors je ne connais pas trop la Louisiane mais je suis persuadé que tu as vu juste 😆 C'est la première fois que je lis un Decade, et j'admire que tu intègres une notion historique au jeu !

Lucileland

J'adore ce que tu as mis en place pour ce decade, et je sais que c'est énormément de travail ! Et surtout qu'il soit déjà placé de façon bien ancrée dans son contexte historique. Quant à l'écriture tu n'as pas à t'inquiéter de ça.
Je serai ravie de lire l'aventure des Richmond, cette idée de chroniqueur est très originale.
Et j'avoue que je ne suis pas assez familière de la Louisiane pour juger de la ressemblance de Willow Creek

Theadorel

@sirhc59 Comme quoi, nous sommes toujours un peu intimidé de publier pour la première fois une histoire avec Sims 4! Tes commentaires sont motivants et je vais m'enrichir en allant zieuter les histoires publier par les personnes que tu as mentionnées. Et merci pour les liens de soutien plus technique. J'ai redimensionné les images, j'espère que c'est mieux désormais.

@l0v3hina J'ai effectivement beaucoup de plaisir à choisir les bonnes images pouvant refléter l'histoire qui s'écrit sous nos yeux. Ton aide me sera de grands secours quand je ne saurai pas trop comment m'y prendre avec les trajectoires des Richmond. 🧐

@MiniLazy C'est vraiment chouette que tu sois venue m'encourager avec ton commentaire! C'est vrai que la Chronique Mondanisims sera comme un Journal à Potins, mais soft Je remarque tu as, toi-même, un Decade Challenge que tu écris: Je m'empresse d'aller le lire!

@October_Cat Content que tu aies remarqué les objets/meubles qui forment la Forge! Je les ai trouvé avec des CC que créé History Lover's Simblr, mais je n'ai pas tout téléchargé, je crois, parce que pour le moment, je ne peux qu'admirer les objets haha J'ai pas beaucoup de connaissances historiques, mais je suis quelqu'un de curieux. Je vais continuer à intégrer quelques réalités historiques de la Louisiane.

@Lucileland C'est super que tu sois venue m'écrire pour me donner du courage. C'est vrai que tu dois t'y connaître en Decade J'ai commencé celui que tu as terminé. J'ai pas encore commenté parce qu'on s'entend que j'en ai pour plusieurs jours de lecture. Mais tu es clairement inspirante pour moi!

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🌳 ♥ Défi des Décennies ♥ 🌳

Heureux d'apprendre que vous trouvez divertissant, original ou rafraîchissant que ce Decade soit décrit par le billet d'une chronique mondaine. Je vais donc continuer à raconter les péripéties des Richmond à travers cet angle-là.

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Automne 1880


Fallait-il s'intéresser aux riches familles de planteurs de Willow Creek pour comprendre que, du haut de leur rang, ces familles portaient un regard rogue sur la populace des humbles quartiers de la ville?

Nous aurions pu croire que le destin du nouvel arrivé, Samuel Richmond, ne croiserait jamais celui des membres des plus riches familles de Willow Creek, qui vivaient au sein du quartier de Pendula View, telles que les Van der Gothik, les Turmez et les de Blancourt. Nous aurions pu.



Samuel Richmond continuait d'explorer Willow Creek. Il s'avère qu'on lui avait indiqué, lorsque ce dernier s'était engagé dans le Decade, qu'un seul lieu public lui serait débloqué (exceptions faites de l'église et de la petite école du quartier.). Il se dirigea donc vers le Bar, qu'on nommait plus communément Auberge chez les habitants de notre coin de pays, tenu par Mlle Lavinia Jones. Cette aubergiste, bienveillante , veillait justement sur les nouveaux arrivés à Willow Creek. L' Auberge du Velours Bleu était un lieu reconnu pour accueillir les jeunes gens qui débutaient un Decade. Ce défi récemment proposé aux jeunes gens et dont Mlle Lavinia Jones se portait garante dans cette ville du Sud de notre Pays.



Lavinia servi un excellent verre d'eau à notre nouveau forgeron en lui refilant quelques tuyaux et en lui offrant son aide, si besoin est. Puisque Samuel n'était pas d'un tempérament timide, il lui demanda comment il pourrait trouver de nouveaux clients pour faire prospérer sa Forge. C'est ainsi que Lavinia l'informa de l'existence de tout un quartier où évoluait des familles aisées, pour la plupart propriétaires de prospères plantations plus au nord de Willow Creek.



Le lendemain, Samuel Richmond se dirigea naturellement vers Pendula View sans savoir ce qu'il allait l'attendre... Le jeune forgeron se disait qu'il y ferait de bonnes affaires. Il était loin de se douter de quel genre d'affaires. Des affaires d'or, peut-être? Il alla frapper à la porte de la plus belle demeure du quartier selon les dires de Placide Tonnerre, qui avait toujours la prétention d'écrire sur la beauté de notre contrée, quoique personne n'avait jamais vu aucun de ses livres être publiés à Willow Creek. Placide Tonnerre disait que ses livres étaient distribués seulement au Nord de notre Pays.



La somptueuse demeure des Turmez était pour Placide Tonnerre la plus cossue de la ville, mais surtout celle qui avait été bâtie avec le plus de goût. Sur ce point, nous pouvions lui faire confiance puisque la famille Turmez avait toujours été raffinée, à la recherche du beau; ils étaient ainsi de grands mécènes pour les artistes de Willow Creek ainsi que les fondateurs, et grands donateurs, du Musée des Beaux-Arts de Willow Creek.

Domingo Turmez Veracruz, propriétaire d'une riche plantation, est le patriarche de cette famille établie sur nos rives depuis une centaine d'années. Les Turmez s'y étaient établis lorsque la Louisiane avait été cédé au Royaume d'Espagne par le Royaume de France suite à la Guerre de Sept ans. C'est un homme de haute stature, de nature hautaine et ayant l'ambition de continuer à faire prospérer le nom des Turmez. Seulement, il n'avait eu que deux filles: Gabriela et Claudia. Toutes les deux célibataires.



Claudia et Gabriela Turmez Veracruz sont sœurs, mais comme font foi leurs portraits: l'une est enrubannée et fleurie et l'autre plus sobrement vêtue. Claudia Turmez Veracruz avait des goûts luxueux et des intérêts mondains assumés tandis que Gabriela rêvait du grand amour et de fonder une famille heureuse. Les deux soeurs, toutes aussi brillantes que jolies, se ressemblaient physiquement et c'est à peu près tout.


Claudia Turmez Veracruz


Gabriela Turmez Veracruz

La mère des filles Turmez se prénommait Andrea. Si on considère son époux hautain et de haute stature, nous pourrions dire de sa dame qu'elle est haute en couleurs. Il ne se passe pas une semaine sans qu'elle n'ait plongé la famille Turmez dans le tourbillon d'un projet visant à redorer le blason familial qui avait été écorché par la guerre civile ayant fait rage deux décennies plus tôt.



C'est donc à la demeure des Turmez que Samuel Richmond alla frapper pour entamer sa tournée d'affaires. S'il savait ce qui l'attendait au détour... D'abord, Samuel fût accueilli plutôt chaleureusement par Domingo qui avait entendu parler du nouveau forgeron par son régisseur des terres. Il n'hésita pas à lui confier le défi de changer les fers de son plus bel étalon, fier et presque sauvage, que personne d'autre que l'écuyer de pouvait vraiment approcher.



Pour Samuel Richmond, qui connaissait également bien les chevaux, rien ne lui sembla plus naturel d'offrir à l'animal plus de confort grâce à des nouveaux fers pleinement adaptés à son sabot. Lorsqu'il revint des écuries, le jeune homme reçu de la part des sœurs Tumez leur reconnaissance et elles choisirent de l'inviter à entrer dans la vaste demeure familiale. Dans notre contrée, toutes les nouveautés attisent la curiosité, même des jeunes filles de bonnes familles.



Claudia remarqua le peu de subtilité avec lequel sa soeur Gabriela s'intéressait au travail du nouvel arrivé et comment Gabriela semblait ne plus faire attention à sa soeur. Sans trop le laisser paraître, Claudia se senti offusquée puisqu'en temps normal, c'était elle qui attirait l'attention de la gente masculine.



Comme il était impoli de renvoyer un invité à peine arrivé, Gabriela proposa à Samuel de les suivre au salon où attendait un goûter servi par les domestiques, l'une d'elles étaient présente pour s'assurer que les Turmez et les invités ne manquèrent de rien. Samuel et Gabriela prirent ce moment pour échanger et faire connaissance. Pour les observateurs, il pouvait être difficilement concevable qu'une jeune femme instruite, fille d'un fortuné planteur puisse échanger aussi allègrement avec un jeune homme humble et travaillant appartenant à une classe inférieure à la sienne. Et pourtant...



Nous aurions pu croire que Samuel Richmond n'aurait jamais coudoyer un membre de la Bonne Société de Willow Creek. Toutefois, les Turmez firent belle et bien la rencontre du vaillant forgeron qui entamait un Decade. Heureusement, Samuel fit de bonnes affaires lors de son passage chez cette prospère famille de planteurs bien établie. Il fît des affaires en or comme forgeron. Et nous étions à nous demander, si sous cette visite couvait une affaire de cœur...

Votre humble serviteur,

THEADOREL
-Chroniqueur Mondanisims-
JOURNAL des SAULES
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J'ai pris le temps de bien vous décrire cette riche famille (Turmez) puisqu'elle sera omniprésente dans la suite de mon récit.
On peut remarquer qu'il y a plus d'images cette fois (12) que lors de ma première publication (5): pensez-vous que je devrais masquer les images ou même le chapitre au complet? J'ai cru voir que certaines personnes du Forum le font. Le fait-on à cause du grand nombre d'images ou en raison des spoiler?

sirhc59

En effet, on dirait bien que notre cher Samuel risque de réaliser des affaires d'ordres bien différents

Pour ce qui est de mettre les images sous spoiler, ce n'est nécessaire que lorsqu'il y a beaucoup d'images, ou qu'elles sont très lourdes, ce qui n'est pas le cas ici.
Masquer les textes, je trouve ça vraiment dommage : il faut savoir que bon nombre d'éventuels lecteurs ne prennent pas le temps d'aller voir ce qui se cache derrière les spoilers.

l0v3hina

Quel régale, quel bouffé d'air frais... J'attendais la notification avec impatience pour pouvoir connaitre la suite de ton Decade et j'ai bien fait d'attendre c'est un réel plaisir

"Et nous étions à nous demander, si sous cette visite couvait une affaire de cœur..." Une affaire de coeur hein Tellement hâte d'en savoir plus!!

Lucileland

Mon decade m'a pris 4 ans et est en effet un pavé, mais je suis contente que tu aimes le lire Je te souhaite autant de plaisir à écrire le tien que j'ai eu avec le mien !
Concernant les images, moi je mets sous spoiler parce qu'il y a toujours une petite trentaine d'images par chapitre et que je trouve ça laborieux de faire défiler les pages lorsqu'il y a plusieurs chapitres. Mais c'est un choix totalement perso !

Alors, la famille Turmez va-t-elle être importante parce que la chère Gabriela va tomber amoureuse du petit peuple ? Et si c'est ça, le père va-t-il valider ? C'est une chose d'être content des fers de son cheval, une autre de laisser le forgeron épouser sa fille ! Enfin peut-être que je mets la charrue avant les boeufs cela dit.

(Maintenant que je le revois, c'est vrai que le bar fait très vieux quartier de la Nouvelle Orléans !)

October_Cat

Merci pour le lien des CC ! Je vais garder le lien dans mes favoris 😲 Samuel me fait penser à quelqu'un que je connais et adore alors franchement, son visage et ses expressions me sont tellement sympathique ! Cependant, je me demande bien comment vont se dérouler les choses pour lui ! Issu d'une classe inférieure, et face à une famille très proche de son image, va-t-il se faire claquer la porte au nez car il éprouve des sentiments pour Gabriela ou sera-t-il accepté comme l'un des leurs envers et contre tout ? 🤔 A suivre ! 😁

Ps. Perso moi pour les spoilers, dans mon histoire je cache car j'ai beaucoup d'images à la fois et même si par après j'en avais moins, je cacherais car j'ai l'impression que ça fait à présent partie de comment je présente mon histoire ! 😊

A plus !

Theadorel

@sirhc59 Il est vrai que si le nombre d'images n'est pas important, on peut bien toutes les afficher. Et sachant maintenant que certaines personnes n'iront pas voir ce qui se cache derrière les spoilers, je vais m'abstenir pour le moment. Jusqu'à ce que j'ai des dizaines et des dizaines d'images pour raconter les trajectoires des membres de la famille Richmond!

@l0v3hina Heureux de savoir que j'ai une lectrice attentive et fébrile de connaître la suite: la voici!

@Lucileland Oh j'imagine que j'en aurai aussi pour longtemps avec mon Decade! Est-ce que Gabriela et Samuel développeront des sentiments l'un pour l'autre? Est-ce les Turmez approuveront cet idylle? Tout sera dévoilé dans cette nouvelle édition du Journal des Saules!

@October_Cat Heureux d'apprendre que les traits de Samuel te rappelle quelqu'un et que tu adores ces expressions car on va voir celles-ci encore bien longtemps Tu trouveras réponses à tes questions dans cette toute dernière édition de la Chronique Mondanisims de Theadorel. Hehe
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🌳 ♥ Défi des Décennies ♥ 🌳

Pour le moment, je ne vais pas utiliser les spoilers puisque je n'ai pas encore beaucoup d'images. Merci de m'avoir partagé vos idées à ce sujet.

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Été 1881

C’était sur toutes les lèvres de Willow Creek. Gabriela Turmez Veracruz fréquentait discrètement, tout en étant chaperonnée par une bonne, le nouvel arrivé Samuel Richmond. Comment les parents pouvaient-ils permettre ces fréquentations? Leur fille ne pouvait marier un homme d’une classe inférieure à la sienne. Et si elle épousait un homme qui n’était pas d’origine hispanique, elle perdrait son patronyme en prenant celui de son époux ainsi le nom des Turmez finirait par s’éteindre dès la présente génération puisque Gabriela ne pourrait pas transmettre son patronyme à ses futurs enfants…* On ne s’expliquait pas la situation irrégulière des jeunes tourtereaux. Les Turmez avaient-ils laisser les sentiments amoureux de leur fille embrouiller leurs esprits calculateurs? Avaient-ils céder aux pressions de Gabriela éperdument éprise de Samuel?



Gabriela, audacieuse, s'autorisa d'exprimer à sa mère, Andrea, son désir d’unir sa vie à M. Richmond. Le visage de la femme d’âge mûr se décomposa subrepticement. Andrea croyait sincèrement que cet idylle, entre sa fille Gabriela et se forgeron, parvenu, allait s’achever de lui-même lorsque ces derniers prendraient conscience des différences marquées de leurs intérêts, de leur éducation et de leurs aspirations. Andrea s’était leurrée… Elle avait autorisée des fréquentations amicales dans le seul but d’éteindre ce qui s’était allumé aux premiers regards et voilà que tout s’enflammait maintenant! Elle s’en mordit les lèvres.



Jamais réaction ne fût plus empreinte de sourde violence dans la maison des Turmez que ce jour-là. Andrea fît un signe ostentatoire de la main à sa fille cadette et à son prétendant, qui ne semblaient pas comprendre le sérieux de la situation, en articulant lentement ces mots qui résonnent encore dans le cœur de Gabriela : « Dès ce jour, il ne m’est plus permis de dire que je suis mère de deux filles puisque l’une d’elle a décidé de trahir son nom, de l’effacer pour prendre celui d’un autre. Partez, jeune fille, que je ne vous vois plus. »



Sonnés, Gabriela et Samuel se retrouvèrent sous le porche de la Villa des Turmez, le regard triste et perdu… Venaient-ils se subir l’opprobre de celle qui avait permis leurs fréquentations quelques mois plus tôt? Gabriela, rejetée des siens, effacée de leur mémoire fût contrainte d’abandonner tous les privilèges reçus par sa famille et alla même jusqu’à revêtir les habits d’une domestique, en quittant la demeure où elle avait grandi.



Une fois les lieux quittés, Samuel se dirigea directement chez le Père Dieudonné Priant à Courtyard Lane. Il n’eût pas besoin de raconter leur histoire puisque tout Willow Creek savait de quoi il en retournait. Les deux tourtereaux se fréquentaient et personne ne croyait les Turmez assez fous pour permettre une union aussi désavantageuse pour l’une de leur fille héritière. Le Père Dieudonné savait pertinemment que ses confrères de Pendula View refuseraient d’unir les jeunes gens puisque c’était considéré, par les milieux mondains, comme une mésalliance. Le Père Priant acceuilla le jeune forgeron avec un regard doux et accepta joyeusement d’unir à l’Église Sainte-Bénite les deux amoureux rejetés par les mondains de la ville.



Devant le Père Priant, Samuel et Gabriela Richmond unirent leur vie. Ils le firent sans assemblée, sans festivités, sans prétention. Ils désiraient simplement la possibilité de s’aimer sans être jugés, rejetés ou épiés…



À cet égard, les jeunes gens ne se doutaient pas qu’ils n’allaient jamais être complètement à l’abri du regard des autres puisque Samuel Richmond s’était embarqué dans une aventure qui allait le dépasser, celle du Decade; et qui rendrait les trajectoires du jeune couple, et de leurs descendants, à la portée des bonnes gens d’un peu partout à Willow Creek grâce à cette chronique Mondanisim. Allaient-ils vivre cette vie nouvelle avec aisance?



Chez les Turmez nous apprîmes la nouvelle de l’union de Samuel et Gabriela Richmond à l’Église Sainte-Bénite avec une consternation silencieuse et glaciale. Comment leur fille, Gabriela (oh Gabriela!), privilégiée et co-héritière des plantations centenaires de la famille Turmez, pouvait-elle reniée sa mère et abdiquer son nom en jurant d’aimer celui qui s’appelait Samuel Richmond?* En eux, une rancœur s’enracinait. On sentit que tout basculait pour cette famille autrefois bien-pensante et veillant sur le sort des artistes de la région. Leurs cœurs se durcirent. Claudia Turmez Veracruz devra faire honneur à leur patronyme et venger cette trahison.



Gabriela Richmond, née Turmez, ne se doutait pas de ce qui fomentait dans le cœur de ceux qu’elle avait déjà considérée comme sa famille. Elle souriait à cet avenir qu’elle décidait d’embrasser pleinement : elle serait l’épouse d’un humble forgeron qui entreprenait un Decade qui aurait quelques répercussions sur leur vie et celle de leur descendance. Samuel Richmond, cachait mal son trouble, un léger sourire aux lèvres : comment une jeune femme privilégiée, instruite, bienveillante, tendre et promise à un avenir beaucoup plus prometteur que ce qu’il pouvait lui offrir, pouvait embrasser sa nouvelle vie avec autant de légerté?



À vous tous qui habitez les confins de Willow Creek, gens de Foundry Cove ou de Pendula View, nous vous présentons le couple fondateur qui entreprend le défi du Decade : Gabriela & Samuel Richmond. Vous pourrez suivre leur trajectoire à travers la Chronique Mondanisims du Journal des Saules.

Votre humble serviteur,

THEADOREL
-Chroniqueur Mondanisims-
JOURNAL des SAULES

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* Pourquoi les enfants reçoivent le patronyme du père Et de la mère chez les personnes nées dans une tradition hispanique?
*Inspiré d'une réplique écrite par William Shakespeare pour "Roméo & Juliette"

Ça y est, après un genre de prologue, nous pourrons suivre la destinée de Gabriela et Samuel à travers les décennies!
Je me sens vraiment privilégié que vous preniez le temps de commenter ce que vous lisez! Merchiiii

October_Cat

J'ai adoré ce passage ! Vive les mariés 😍 Je suis très satisfaite que le couple soit allé contre toutes les règles établies pour s'unir contre bon gré mal gré ! Et merci au père Priant qui a eu la bonté de les unir malgré la controverse de leur amour ! Une vendetta avant même de démarrer dans le Decade, ça promet 👌 Bravo aussi à Gabriela d'avoir eu le cœur de laisser derrière elle son statut et son héritage par amour ! A présent, leur aventure peut commencer, et j'ai bien hâte de voir où elle va mener les Richmond ! 😊

sirhc59

Vive les mariés !

MiniLazy

J'adore ! Et vive les mariés bien sûr Perso j'essaye toujours de commenter (même si souvent c'est pour dire des bêtises ) c'est quand même plus sympa un peu d'interaction

Theadorel

@October_Cat Gabriela est effectivement amoureuse de Samuel pour affronter sa famille, perdre ses privilèges et risquer une vendetta!

@sirhc59 Merci! 👰‍🤵‍

@MiniLazy C'est clairement plus divertissant quand on interagit sur le Forum et dire quelques gentilles bêtises nous permet de ne pas se prendre trop au sérieux!

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🌳 ♥ Défi des Décennies ♥ 🌳

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Automne 1882

Pour notre plus grand bonheur, nous avons assisté discrètement aux premiers jours en tant qu'époux de Gabriela et Samuel Richmond qui se sont unit envers et contre la volonté de la puissante famille Turmez appartenant à l'élite de notre contrée du Sud du Pays. Samuel Richmond, en plus de se qualifier parmi les plus audacieux forgeron que l'ont ait vu en ville, il s'avère qu'il travaille le bois pour créer des objets fort utiles qu'il vend pour augmenter ses revenus. Gabriela Richmond, qui n'avait jamais touché à une casserole de son ancienne vie de cohéritière, s’exerça à la cuisine avec beaucoup d'humilité et de joie presque enfantine.



Puis, le jeune couple profita de leur jeunesse, de leur fougue et du temps qu'ils avaient devant eux pour célébrer leur amour naissant qui, l'espéraient-ils, allait les combler de bonheur grâce à sa fécondité.



Les jours s'écoulaient doucement pour le jeune couple Richmond lorsque nous apprîmes une renversante nouvelle: Mme Sonia Van der Gothik, épouse tant aimée de Vladimir Van der Gothik faisant partie de la Bonne Société de Willow Creek depuis son arrivée après la guerre civile opposant le Sud et le Nord, avait disparue... La famille Van der Gothik aux origines incertaines, peut-être était-elle néerlandaise? Ou bien polonaise? Et si elle était descendante des vikings et ayant fleuri en Grande-Bretagne? En tous les cas, la famille possédait une énorme fortune puisqu'elle était fort habile en affaires, c'est un peu grâce aux Van der Gothik que Willow Creek a pu reprendre un peu de son lustre après la guerre civile. Samuel Richmond avait cru voir Sonia Van der Gothik courir non loin de sa Forge, il y a quelques jours... Retrouverait-on cette dame de la Bonne Société?



Les jours s'écoulaient bellement lorsque la jeune Gabriela Richmond, née Turmez, ressentie des nausées. Il est vrai que la jeune femme n'avait pas les compétences en cuisine de la bonne vieille cuisinière des Turmez... Cependant, elle comprit bien vite, qu'elle attendait du nouveau. Placide Tonnerre, leur bon voisin, informa le jeune couple qu'une jeune cajun, Lucille Leger, était reconnue pour ses qualités d'accoucheuses. Cette dernière confirma l'heureuse nouvelle à Gabriela: elle attendait un premier enfant.



Gabriela s'empressa de rejoindre son époux pour lui annoncer la formidable nouvelle. Eux deux seraient bientôt trois. C'est précisément à ce moment que le cœur de Samuel s'emballa telles les notes de Liebesträume. Son grand rêve d'amour s'était concrétisé auprès de Gabriela et voici que cet amour naissant allait donner naissance à un enfant, leur enfant.



Gabriela Richmond continua à réaliser ses tâches quotidiennes tout en rêvant à cet enfant qu'elle attendait. Elle était éreintée par son devoir d'épouse au foyer, cela dit elle se considérait choyée d'avoir la santé pour remplir celui-ci. Le point de croix demeurait son loisir favori, souvenir qu'elle avait gardé de son ancienne vie auprès de ses parents.



Domingo Turmez ainsi que son épouse Andrea vinrent "discrètement" *évaluer les conditions de vie de leur fille, qu'ils avaient pourtant reniée et soit disant effacée de leur mémoire... Nous en fûmes tous surpris! Ils allaient près de la Forge, sans jamais adresser une parole aux Richmond. Ils regardaient Gabriela, Samuel sans s'en approcher. Comme pour s'assurer de leur bien-être? Ou pour mieux savoir comment leur nuire? Tout cela ne semblait pas de bonne augure, pourtant...



Le ventre de Gabriela s'arrondit généreusement pendant que le jeune couple continuait à cuisiner, lessiver, étendre les vêtements, broder pour madame et forger, sculpter pour monsieur. Samuel aimait regarder Gabriela s'arrondir avec une robuste santé et une certaine aisance. On aurait cru que Gabriela était conçue pour porter un enfant. Elle avait une grossesse qui l'épanouissait; il y avait bien quelques reflux et maux de dos, mais rien pour ternir ces mois pendant lesquels un enfant grandissait en elle.



Samuel Richmond aimait caresser le ventre de son épouse. Il s'amusait déjà à parler au petit être qui prenait vie dans la chair de celle qu'il aimait. Il lui racontait un tas d'histoires aux effluves d'air salin et aux airs romantiques créer par des compositeurs des Vieux Pays... Gabriela, curieuse, en apprenait un peu plus sur son époux à chacune des histoires que Samuel racontait à leur enfant. Puisqu'il faut se le dire, Samuel de nature extravertie, parlait toutefois jamais de lui et de son histoire...



À la toute fin de l'été, Gabriela Richmond fît appeler Lucille Leger, descendante d'acadiens, qui faisait office de sage-femme pour toutes les mamans des quartiers humbles de Willow Creek. Lucille accompagna Gabriela durant son travail ainsi que durant les poussées qui furent douloureuses à la limite du tolérable, trouvait Gabriela.



Quelques heures après les efforts titanesques de Gabriela, Samuel Richmond avait son enfant dans ses bras. Si vous aviez vu le regard tendre du papa et le regard de la brave maman, vous auriez sans doute laisser une larme perler sur votre joue, bien malgré vous. Ce cher moment pour les Richmond fût empreint d'attendrissements.



Si vous passez par la Forge, brave gens, n'oubliez pas de féliciter les nouveaux parents et surtout de permettre à Samuel Richmond d'augmenter ses revenus en lui commandent meubles en bois ou travail du fer puisqu'il est dorénavant le père d'un fils Robert Richmond.

Votre humble serviteur,

THEADOREL
-Chroniqueur Mondanisims-
JOURNAL des SAULES

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*Sérieusement: Andrea & Domingo passaient leur temps à visiter Gabriela sans jamais aller jusqu'à leur parler... De plus, ils avaient le plus souvent des visages longs et malheureux... Peut-être devrais-je les rendre ennemis pour qu'ils cessent de venir voir le jeune couple...

Je ne sais pas si vous savez remarqué... J'ai tenté de créer des images à partir de plusieurs captures d'écran en définissant chacune des captures par un contour "peint". C'est la manière que j'ai trouvé de voir, en un seul regard, plusieurs captures d'écran sous un même thème sans devoir publier deux-trois images de suite correspondant au même texte. J'aimerais connaître votre opinion sur cet élément technique. Est-ce que je continue, malgré mon peu d'expérience, de doigté, à intégrer plusieurs captures d'écran sur une même image ou bien je choisis une seule capture d'écran convenant le mieux à mon texte? Ou peut-être connaissez-vous d'autres avenues que je pourrais explorer?