Bonjour à tous, voici une nouvelle histoire qui se déroulera sur plusieurs générations, cela va ressembler au décade challenge mais avec des modifications dans les règles. Mon objectif principal soit d'atteindre les 1 million de simflouz avant la fin de la dernière génération (il y aura minimum 7 générations et maximum 10)
Voici Catherine Delamarre, née de parents inconnu, elle a vécu durant toute son enfance dans une famille d'accueil puis à l'adolescence dans un foyer.
Devenu jeune adulte, Catherine a du quitter le foyer mais n'ayant pas travaillé à l'école, elle n'a aucune compétence et pas de diplôme si bien qu'elle soit dans la rue sans parvenir à trouver du travail. N'ayant nulle part où aller, Catherine se refugie à Moonwood Mill avec son mari où tous les deux squattent illégalement cette propriété abandonnée et qui offre trois logement
Alain Delamarre, mari de Catherine, tout comme elle, il est orphelin depuis ses 2 ans, ses parents ont péri à la suite d'un incendie important à leur usine. Il a connu Catherine au foyer, cela avait été un hasard, celle-ci était persécutée par ses camarades, il n'avait pas hésité à se battre pour la défendre. Une complicité s'installa rapidement entre eux et leur amitié avait fini par évoluer et devenir très proche au point de se marier à la sortie du foyer
Tous les deux s'aimaient énormément et prêt à affronter la vie, pourtant Catherine n'était pas très rassurée d'être ici. Elle avait beaucoup entendu de récit concernant d'attaque de loup-garou, elle ressentait beaucoup de peur et squatter ainsi n'arrangeait pas son état de stress. Alain ne brillait pas trop non plus mais ne le montra pas à Catherine dans l'objectif de la protéger. N'ayant aucun argent en poche, ils n'avaient pas d'autre solution et l'espérance de trouver un travail ici était perdu d'avance
Un jour une dame vint à frapper à la porte, ne rassurant pas le couple qui craignait chaque jour voir la police débarquer pour les faire déloger. Ne pouvant faire autrement que d'ouvrir, Alain accueillit la dame et la fit entrer
- Je suis Clémence Garnier, dit-elle, vous n'avez aucun droit de loger ici
- nous le savons, dit Alain, nous n'occasionnons aucun dégâts et dès que je parviendrais à trouver du travail, nous partirons de cette contrée qui soit loin de nous ravir
- vous ne pouvez pas rester, dit Clémence, le propriétaire m'a demandé de faire le tour de la propriété pour voir s'il y a des réparations à faire, ses logements viennent d'être loué
- il ne soit pas question que l'on se retrouve dans la rue avec une telle insécurité, dit Alain
- il ne faut pas toujours écouter les rumeurs, dit Clémence
- possible, dit Alain, l'endroit ne nous inspire pourtant pas confiance, on se soit retrouvé ici par de ma faute, je n'ai pas vu la destination finale du train
- écoutez, dit Clémence, je vais être franche avec vous, je ne suis pas venue uniquement pour les logements, je savais que vous squattiez la maison, je viens à vous pour faire une proposition
- je vous écoute, dit Alain
- je travaille pour le grand patron, dit Clémence, vous savez tout comme moi qu'il dirige ce monde parmis tant d'autre
- je n'ai pas beaucoup travaillé à l'école, dit Alain, je suis tout de même au courant qu'il y a un inconnu qui dirige notre monde mais je suis loin de savoir qu'il en existe d'autres
- il existe plusieurs monde, dit Clémence, je serais incapable de vous déchiffrez le nombre, c'est indéfinissable
- le patron doit alors être surchargé, dit Alain
- non, dit Clémence, il ne dirige pas tous ses mondes, il ne soit pas seul à les contrôler, il existe beaucoup de patron et leur nombre est aussi indéchiffrable mais en ce qui vous concerne, vous serez toujours gouverné par Daisy
- pouvez-vous lui demander alors de nous venir en aide ? Demanda Catherine, je sais que certain trouve la richesse sans jamais ne rien faire pour, peut-il nous donner simplement une maison autre qu'ici ?
- il le pourrait effectivement, dit Clémence, seulement en ce qui vous concerne, ce n'est pas dans ses intentions mais il vous propose de vous téléporter dans un autre monde, vous aurez votre propre maison avec le même argent que vous avez
- nous n'avons 0 simflouz, dit Alain
- c'est à vous de vous enrichir, dit Clémence, il vous propose un bond en arrière dans le temps et plus exactement en 1850
- c'est un sacré saut, dit Alain
- c'est vrai, dit Clémence, il est inutile que je vous relate l'histoire de cette époque, si vous acceptez la proposition, vous serez formaté de façon que vous vous conformerez le plus possible aux exigences de cette époque, votre passé n'existera plus, il sera effacé de votre mémoire
- je ne veux pas oublier Alain, dit Catherine
- non, dit Clémence, vous resterez ensemble en tant que jeune marié, cela sera pour vous le commencement d'une nouvelle vie
- nous n'avons rien qui nous retient ici, dit Alain, nous ne manquerons à personne, moi je suis partant
Alain ne voulait pas rater cette occasion de partir de cet endroit qu'il n'aimait pas et sachant que sa femme était terrorisée par cet endroit, peu lui importait les conséquences de son choix, il voulait son bonheur
- attend Alain, dit Catherine, discutons avant d'accepter
- si je sors de la maison sans réponse de votre part, dit Clémence, il sera trop tard pour vous, un autre couple se verra proposer cette opportunité, je sais que je vous mets le couteau sous la gorge mais le propriétaire de ce lieu n'est pas accommodant, il vous mettra dehors
- nous acceptons, insista Alain, je refuse de passer mes nuits dehors en étant dans ce lieu
- moi aussi, dit Catherine
- bien, dit Clémence
C'est ainsi que Catherine et Alain quitte ce monde en faisant un bon en arrière dans le temps, ils perdent leur identité pour prendre une nouvelle, ainsi que leur tenue actuelle, ils seront relookés de la tête au pied.
Voici leur nouvelle demeure avec un confort minimum et rien pour s'occuper : pas de livre, jeu d'échec, il y a juste de quoi cuisiner, une table avec des chaises, une cheminée et une chambre pour dormir, il y a bien sur un WC et une baignoire à l'extérieur et de quoi faire la lessive. Elle se situe à Windenburg et plus exactement sur l'île, mon endroit favori.
voici maintenant le grand relooking de notre couple
Voici Marianne Ménard (alias Catherine Delamare)
Amédée Ménard (alias Alain Delamare)
Comme l'a prévenu Clémence, ils n'ont plus aucun souvenir de leur passé et ni de leur vrai identité, pour eux, ils se sont rencontrés à l'orphelinat et ne se sont pas séparé pour se marier par la suite avant de s'installer dans cette petite propriété que leur propose le maire de ce village
Pour information, je commence bien en 1850 alors je vous dis à bientôt pour le début de leur aventure
Réponses
Bon courage a eux , un sacré bon en arrière c’est sur et sympa tu maitrises enfin les poses 😎
1850
La vie fut bien difficile à cette époque, les conditions de travail étaient déplorable, les journées étaient longues et éprouvantes pour chaque ouvrier. Tout cela pour gagner peu d'argent car malgré une surabondante d'emploi, les salaires restaient relativement faible.
Il était difficile pour ses hommes de nourrir leur famille, les denrées ainsi que les marchandises étaient chère
Amédée n'avait pas un seul sous en poche, juste cette maison que le maire lui avait offert, pas gracieusement, il devait lui verser une certaine sommes. Habitant dans une îles et loin de la ville, il lui était impossible d'aller travailler à l'usine. Pour survivre, il ne pouvait compter que sur l'agriculture, Cela donna satisfaction à Amédée, il avait parfaitement conscience que cela allait être difficile mais il se sentait chanceux de pouvoir faire ce qu'il aimait. Il était du genre à être confiant, il savait qu'il pouvait compter sur la culture pour vivre, la nature pouvait leur apporter plus facilement de la nourriture qu'en ville. Ayant déjà fait les alentours de l'île, il avait déjà repéré les coins pour pêcher, cela ne serait pas facile mais bien plus supportable que de vivre en ville, au moins, il n'était pas entassé et la maison était loin d'être insalubre.
L'urgence était d'aller récolter des plantes qui se trouvaient sur l'île et cela fut une réussite car il trouva des jacinthes, des fraises et du mufliers et des champignons
Ne perdant pas de temps, Amédée fit les plantations car étant lundi, il pouvait espérer avoir une récolte suffisante pour se rendre au marché le samedi
La propriété possédait une ruche qui par chance était habitée, bon Amédée n'était pas très rassuré, il ne s'était jamais occupé des abeilles mais il savait que le miel pouvait être une source de nourriture pour eux et aussi apporter un apport financier. Prendre le risque de se faire piquer en valait la peine mais il n'était pas question pour Amédée que Marianne s'en occupe, c'était pour lui son travail
Pour espérer avoir rapidement de l'argent, Amédée comptait aussi sur l'ébénisterie mais pour pouvoir vendre ses sculptures, il devait s'initier au bricolage. Sans prendre de repos après avoir fait des plantations et s'occuper des abeilles, il s'y affaira sans avoir une connaissance dans ce domaine. Aimant le bricolage, il espéra cela suffisant pour progresser, il n'avait pas trop le choix, il devait parvenir à agrandir la maison s'il voulait fonder une famille.
Marianne était tout autant novice dans la cuisine, même si elle connaissait des recettes simples, elle devait faire avec le peu d'ingrédient qu'elle avait. Cela n'était pas son inquiétude, faire à manger était naturel pour elle, elle aimait cuisiner en réalisant des bons petits plats pour son mari. Sa peur se portait sur les maigres économies, contrairement à son mari qui restait confiant, elle ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter pour l'avenir
- ma chère Marianne, dit Amédée, tu es excellente cuisinière, même avec les ingrédients les plus simple, tu arrives à en faire des plats excellents
- n'exagère pas Amédée, dit Marianne, c'est une simple salade
- que j'adore, dit Amédée, il faut savoir apprécier les choses simples que peut nous offrir la nature
- c'est vrai, reconnu Marianne
- je sais que tu sois inquiète, dit Amédée, je te promets que l'on parviendra à vivre correctement, on va réussir et tous les deux, on fondera notre propre famille
- je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter, dit Marianne, ne t'acharne pas non plus dans le travail
- je te rendrais heureuse Marianne, dit Amédée, je te l'assure
- je le suis déjà, dit Marianne, vivre ici en pleine nature me comble
- cela me donne satisfaction, dit Amédée, je ne supporterai pas de partir d'ici pour aller en ville, travailler en usine durant toutes une journée pour avoir un salaire minable n'est pas pour moi, cela sera difficile mais la vie ici en vaut largement la peine
Espérant pêcher du poisson afin d'enrichir les repas, Amédée y passa toute l'après-midi mais étant novice dans le domaine, cela fut un échec et rentra bredouille
Abandonnant, Amédée décida d'approfondir et de s'améliorer dans le bricolage, il parvenait maintenant à faire des petites statues mais la, il s'expérimentait à faire une jardinière qui plus réussie que la pêche
Le lendemain matin, la première chose que fit Amédée était de s'occuper des abeilles et put pour la première fois récolter du miel, il en fut heureux
Sa joie fut de courte durée car ayant été dérangée, les abeilles ne furent pas contente et l'attaqua, le pauvre Amédée en ressorti avec plusieurs piqure.
Cela avait été douloureux mais Amédée ne pouvait pas se permettre de s'apitoyer, il fit le tour de l'île pour récolter le plus possible de plante. C'était le jour du marché, il était temps pour lui de vendre toutes les récoltes de la semaine
Le voyage n'était pas sans risque, Amédée le savait, il n'était pas question pour Marianne de l'accompagner, c'était trop dangereux et les finances ne le permettaient pas. Les séparations furent difficiles, tous les deux avaient peur de ne plus se revoir, Amédée lui promit qu'il ferait bien attention
- ne t'inquiète pas de trop Marianne, dit Amédée, tout va bien se passer, surtout limite bien tes sorties, je ne voudrais pas que des brigands s'en prennent à toi
- je ne sortirai pas, dit Marianne, juste pour aller au WC et s'occuper du jardin mais trois jours, cela fait long
- je le sais, dit Amédée, je fais aussi vite que je le puisse
- fais bien attention à toi, dit Marianne
Amédée embrassa sa femme puis parti pour prendre le bateau, ensuite le train, heureusement le trajet se passa bien, il arriva à destination le lendemain sans encombre
La chance souriait à Amédée car dès qu'il fut arrivé à Henford end Bagley, le marché était bien ouvert et put vendre tous ses produits. Il fut même très surpris d'avoir 1500 simflouz, c'était la première fois qu'il avait autant d'argent. Il fut heureux d'avoir raison, l'agriculture était pour lui l'avenir, non, ils ne devaient pas en avoir peur, ils y arriveraient. Amédée ne garda pas une telle sommes sur lui, il savait que le risque de se faire agresser était présent. Il dépensa une certaine somme pour acheter des produits que l'on ne trouva pas sur l'île, il reparti donc autant chargé que son arrivée. Au final, il n'avait fait qu'un bénéfice de 400 simflouz mais cela n'était pas à perte, espérant maintenant que les plantations ne perdent pas durant le retour
Amédée avait mis 2 jours pour revenir, le trajet avec été contrarié par un arrêt imprévu du train à cause d'un encombrement des rails, cela avait donc été plus long. Malgré la fatigue évidente, Amédée s'occupa aussitôt des plantations, il ne pouvait pas se permettre d'attendre plus longtemps au risque de perdre ce qu'il avait acheté. Marianne lui apporta son aide, elle aimait jardiner mais en général, Amédée refusait qu'elle touche à son jardin, elle savait que cela était une exception
Par contre, il n'était pas question pour Amédée que Marianne arrose, il avait bien trop peur qu'elle mette trop d'eau. Celle-ci était un peu contrariée mais elle n'était pas habituée à contre dire son mari alors elle rentra pour préparer le repas
Amédée commençait à ressentir une vraie fierté de son jardin, les plantations étaient belles et de bonne qualité, d'ailleurs le marchand lui avait confirmé.
- encore de la salade ! S'écria Amédée, c'est bon mais je commence à m'en lasser
- je suis désolée, dit Marianne embêtée, je n'ai pas eu d'autres ingrédients
- je le sais, dit Amédée, ma chère Marianne, cela n'était pas une reproche de ma part, tu n'es pas responsable, j'ai simplement hâte que d'autres légumes pousse dans le jardin
- le voyage s'est-il bien passé ? Demanda Marianne
- oui, dit Amédée, c'est fatigant mais cela en vaut largement la peine et toi ? Tu n'as pas eu trop de problème ?
- non, dit Marianne, tout a été calme, je suis vraiment heureuse que tu sois rentrée, je n'aime pas que tu partes aussi longtemps
- moi non plus mais je n'ai pas le choix, dit Amédée, il n'y a pas encore de marché au centre ville, peut-être que cela viendra mais pour le moment, il faut se rendre à Henfort on Bagley
voilà pour le moment, la suite viendra bientôt
Journal d'un dégonflé
Amédée travailla tout au long de la journée, entre le jardin, les abeilles et le bricolage, il n'arrêta pas beaucoup. C'était important pour lui d'améliorer la ferme et surtout agrandir la maison afin d'accueillir ses futurs enfants. Pour le moment, il ne se sentait pas capable de monter des murs alors même si cela n'a rien avoir avec le bois, il s'initia sur cette matière pour être plus manuel qui ne l'a été
Même si Marianne avait moins de travail pour le moment, elle ne chômait pas non plus entre la lessive, le ménage et cuisiner
Durant ses promenades qu'Amédée s'octroyait, il partait à la recherche des grenouilles dès qu'il le pouvait, cela se vendait bien dans les marchés
A son retour, il ne put discuter avec sa femme qu'un lavabo fuyait à grande eau, il était urgent de le réparer, heureusement il commençait à être à l'aise et bientôt prêt pour se lancer à l'agrandissement de la maison
6 mois était passés, Amédée avait fait du bon travail, il était parvenu avec l'aide d'un voisin à faire une nouvelle pièce qui permettrait à la famille de s'agrandir. Cela avait été un travail fatigant, heureusement Marianne avait apporté son aide en s'occupant du jardin
La maison était encore loin d'être terminée, Amédée comptait rajouter une autre pièce, voir une deuxième, il ne voulait pas que les garçons dorment avec les filles. Pour le moment, il n'y avait pas d'urgence, ils n'avaient même pas encore consommé le mariage car il était pour eux impossible de prendre un risque d'avoir maintenant un enfant. Le travail étant moins important, Amédée avait plus de temps à discuter avec Marianne, un moment agréable pour tous les deux
- tu as bien travaillé, dit Marianne, j'aime bien cette maison
- elle n'est pas encore terminé, dit Amédée, il falloir d'abord remonter le budget mais je ne m'inquiète plus maintenant, le jardin commence à nous apporter de l'argent
Malheureusement pour Amédée, tout ne se passa pas comme il aurait voulu, lors de la récolte, il constata qu'il y avait des nuisibles dans une plante et que d'autres en avaient également. Il ne savait pas ce que s'était ses bestioles, une sorte de mouche mais il voyait bien que la plante ne supportait pas et commençait à mourir.
Amédée ne sut comment faire pour s'en débarrasser et ne vit pas d'autre solution que d'enlever les plantations atteints.
Dans son malheur, il n'eut que deux plantes de contaminées, c'était peu, au point que cela ne perturberait pas trop le budget mais cela inquiéta grandement Amédée. Il espérait qu'en enlevant les plantations atteint, cela épargnerait le reste, sa peur était vraiment de tout perdre.
Pour se détendre et penser à autre chose que cette inquiétude, Amédée alla pêcher
Même la pêche ne fut pas fructueuse, il n'attrapa aucun poisson mis à part des algues, ce n'était pas ce soir qu'ils mangeraient autre chose que de la salade. Marianne qui commençait à s'ennuyer en étant seule à la maison vint le retrouver.
Ayant de quoi faire un feu de camps, Amédée ne s'en priva pas, encore un petit moment agréable passé avec sa femme. Ils se collèrent l'un à l'autre pour regarder les flammes danser dans les airs, c'était un moment plaisant et apaisant
Avant de partir, ils eurent un moment de folie, c'était indécent, personne n'accepterait ce genre de comportement mais cela n'avait pas d'importance pour eux.
Bien sur, en sortant, Amédée prit des précautions
- c'est bon Marianne, dit-il, il n'y a personne
Ils sortirent en ayant l'impression d'être de vrai adolescent qui avaient commis une faute mais ils étaient loin de se sentir coupable, c'était un petit moment agréable.
Ils s'apprêtèrent à rentrer quand au loin, ils aperçurent des nouveaux arrivant, Amédée fut bien content d'avoir des voisins non loin de chez eux alors par politesse, ils allèrent les saluer
- bonsoir, dit Amédée, c'est la première fois que je vous vois dans le coin
- oui, dit le jeune homme, ma femme et moi sommes arrivée ce matin même
- nous habitons au bout de l'île, dit Amédée, je me présente Amédée Ménard et voici ma femme Marianne
- je suis Joseph Legrand et ma femme Colette, dit-il, nous partions rendre visite à mon frère, le bateau ne va nous attendre
- on ne vous attarde pas, vous passerez un de ses quatre à la maison, dit Amédée, nous ferons plus ample connaissance
- nous verrons cela, dit Joseph qui partit aussitôt
Amédée fut bien surpris de la réaction de cet homme qu'il ne trouva pas très aimable mais n'insistant pas, ils rentrèrent eux aussi
Le lendemain, Amédée se leva de bonne heure en étant très inquiet pour le jardin, il fut vite rassuré, il y avait des mauvaises herbes mais pas de nuisible, content il nettoya aussitôt
Trois jours plus tard
Amédée commençait à s'inquiéter pour Marianne, il ne la trouvait pas en grande forme, celle-ci se précipitait souvent dans les toilettes et souffrait également de nausée.
Amédée n'osa pas trop en parler car sa femme ne se montra pas très bavarde jusqu'au jour où celle-ci vint le retrouver dans le jardin pour lui annoncer qu'elle était enceinte
- pourquoi ne me l'as-tu pas dit avant ? Demanda Amédée commençant à paniquer
- je voulais en être sur, dit Marianne
- tu aurais du me le dire, dit Amédée, j'aurais insisté pour que tu te reposes
- je vais bien, dit Marianne, être enceinte ne veut pas dire être malade
- oui mais tu te rends compte que cela ne soit pas anodin, dit Amédée toujours dans un état de panique, je sais qu'une grossesse comporte un risque de te perdre
- Amédée, dit calmement Marianne, je te promets de bien faire attention, je me sens en pleine forme malgré les nausées matinales mais c'est normale, je ne vais pas mourir, juste donner la vie à notre premier enfant
- je t'aime Marianne, dit Amédée en l'enlaçant, je suis heureux d'être papa
- j'espère pouvoir te donner un fils, dit Marianne
- je l'aimerais plus que tout, dit Amédée, seulement ma première prière se tourne vers toi, je ne veux pas te perdre alors peu m'importe le sexe du bébé, reste en vie, c'est tout ce que je te demande
- malheureusement, dit Marianne, même si je fais attention, seul le destin décide
Amédée fut bien content malgré tout d'être bientôt papa, il avait que le sexe du bébé lui importait peu mais au fond de lui, il espérait vraiment avoir un garçon
Le soir, une fois avoir mangé, Marianne vit parfaitement que son mari n'était toujours pas serein
- Amédée, dit Marianne, arrête d'angoisser pour moi, je suis jeune et en pleine forme, il n'y a pas de raison que cela se complique, la vie ici est saine, tout est de notre coté alors vie cette heureux événement sereinement
- tu as raison, dit Amédée, il suffit de te regarder pour te voir épanoui mais tu ne m'empêcheras pas d'être inquiet
A suivre...
Dès qu'Amédée sut qu'il allait être papa, il se mit au travail le lendemain pour faire deux berceaux ainsi que deux lits. Il fabriqua le double par prudence car il avait bien conscience qu'il pouvait en avoir deux mais il espérait avoir qu'un seul bébé.
Il fut malheureusement interrompu par l'arrivé de son voisin si peu agréable, par politesse, il s'arrêta pour l'inviter d'entrer et s'installer à table
- je suis venu pour m'excuser de mon attitude l'autre jour, dit Joseph, j'ai été désagréable et je m'en excuse
- ce n'est pas grave, dit Amédée, je ne suis pas rancunier
- je venais de me disputer avec mes parents, dit Joseph, ils n'étaient pas très enchantés de notre mariage, mon père aurait voulu que j'épouse la fille de Mr Bouquier, patron d'une banque à Willow Creek, mon lieu de naissance
- je comprends, dit Amédée
- je ne vous raconte pas la tête qu'il ait fait quand il a su que j'ai épousé en secret Colette une simple paysanne à ses yeux, dit Joseph, c'était impensable pour lui qui rêve voir ses enfants s'élever dans le rang social, ce n'est pas pour moi, je laisse ça à mes frères qui soient bien plus ambitieux que moi
Pour quelqu'un qui était si peu aimable l'autre jour, Amédée le trouva bien bavard, un peu de trop à son goût
- je suis donc bien désolée de mon attitude envers vous, dit Joseph, nous partions voir notre sœur qui habite dans le village même, j'allais lui informer notre situation
- vous vous êtes donc bien fâché avec vos parents ? Demanda Amédée par politesse
- la dispute a été violente, dit Joseph, Willow Creek est assez éloignée, eux-mêmes ne feront pas le voyage pour venir nous voir et nous non plus, c'est une page qui se tourne et vous ? N'avez-vous pas de problème avec votre famille ?
- non, dit Amédée, nous sommes tous les deux orphelins et on se soit marié une fois avoir quitté l'orphelinat
- ah, dit Joseph, je suis bien désolé, bon ce n'est pas tout mais je dois vous laisser, je n'aime pas laisser ma femme longtemps toute seul, c'est qu'elle soit enceinte
- toute mes félicitations, dit Amédée
- venez nous voir quand vous voulez, dit Joseph, je vous accueillerai plus chaleureusement
- je vous remercie, dit Amédée
Joseph les salua pour partir ensuite sous la satisfaction d'Amédée qui put reprendre son travail
Les jours passent, tout se passait bien mis à part le jardin qui occasionnait un peu de problème à Amédée par l'infestation de ses nuisibles, cela faisait la deuxième plantes qu'il arrachait en peu de temps. Cela pouvait être pire mais c'était pour Amédée toujours une petite perte d'argent, cela le tracassait mais pas au point de l'inquiéter
Amédée était toujours un peu contrarié mais s'efforçait à garder le sourire pour ne pas inquiéter Marianne mais cela ne l'empêcha pas de s'en prendre à elle car il n'appréciait pas qu'elle se lève ainsi sans être habillé
- ce n'est pas très décent d'être habillé ainsi pour manger, dit Amédée, est-ce compliqué pour toi de te mettre en tenu convenable ?
- disons que la faim m'a fait lever bien plus vite, dit Marianne, le bébé prend beaucoup de mon énergie
- je ne veux pas que l'on te voit ainsi, dit Amédée, bien que l'on ait rarement de la visite mais tout de même
- je ferais plus attention la prochaine fois, dit Marianne
La matinée se passa sans autre problème et n'ayant plus de travail à faire pour le moment, ils décidèrent d'aller se promener
- allez Marianne, dit Amédée, allons plus vite, je suis sure que je te perds si je cours
- n'oublie pas que je sois enceinte, dit Marianne, je porte en moi notre enfant
- oui c'est vrai, dit Amédée, marchons alors calmement, je ne veux pas que tu prennes un risque inutile
La grossesse de Marianne se passait bien, son ventre grossissait à vu d'œil mais cela n'empêcha pas à celle-ci de faire son travail et de cuisiner de bon petit plat pour son mari. Les repas étaient un peu plus variés mais il manquait encore deux ingrédients principaux tels que les œufs et le lait. Amédée lui avait assuré que si la vente de ses fleurs et légumes se passait bien au marché, il agrandirait déjà la maison puis achèterait une étable et un poulailler
Une autre plante fut jetée le lendemain, cela commençait tout de même à être embêtant, bien qu'Amédée ressemait aussitôt mais cela apportait tout de même des pertes
La veille au soir du départ d'Amédée, ils s'installèrent tranquillement sur les fauteuils pour discuter, Marianne ne put s'empêcher de lui parler de ses inquiétudes
- je ne veux pas que tu partes, dit Marianne, le bébé peut venir n'importe quand maintenant
- tu sais bien que je n'ai pas le choix, dit Amédée, il nous faut de l'argent, je te promets que je ferai aussi vite que je le pourrai
- j'ai peur Amédée, dit Marianne, si j'accouche toute seule et que cela se passe mal ?
- mais non, dit Amédée, le bébé attendra, ne t'inquiète pas, tu ne prends pas de risque, tu te reposes
Le lendemain arriva rapidement, Amédée dut partir, même s'il s'avouait qu'il avait peur pour sa femme, il n'avait vraiment pas le choix parce qu'ils ne pourraient pas payer les taxes dans le cas contraire
Comme pour la première fois, le voyage se déroula sans encombre, il arriva à temps au marché où il put vendre ses produits pour une sommes très intéressante. Il en était heureux, il pourrait non seulement agrandir la maison mais aussi acheter un poulailler et une étable tout en rachetant tout de même des plants
Amédée ne prit pas le temps de s'alimenter, il repartit, heureux d'avoir une telle somme qu'il s'était dépêché de cacher afin de ne pas attirer les plus curieux
Pendant ce temps, Marianne s'occupa du jardin qui avait besoin d'être arrosé (bon, je ne sais pas ce qu'elle arrose, il n'y a pas de plantation là où elle met l'eau, je pense que je vais lui acheter des lunettes)
Elle dut aussi s'atteler à réparer le lavabo qui fuyait mais n'étant pas habile, Marianne mit beaucoup de temps et cela lui provoqua des contractions
Marianne fit son possible pour attendre mais elle savait qu'Amédée ne reviendrait pas avant trois jours et plus s'il rencontrait des problèmes sur la route. Elle ne pouvait pas empêcher le bébé de venir jusque là, c'est avec un courage certain qu'elle donna naissance à leur premier bébé
Heureusement, tout se passa bien, c'était un beau garçon, le prénom étant déjà choisi, Marianne put le baptiser
- bienvenu mon Louis, dit Marianne avec émotion, Papa va bien être déçu de son absence mais ne t'inquiète pas, il va rentrer dans pas longtemps
A suivre...
Journal d'un dégonflé