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Sims'Fouille! Challenges & autres histoires pas trop longues.

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Réponses

  • Akisa_saaAkisa_saa Messages: 290 Membre
    @Nicole46 Merci :blush:

    @MiniLazy Bienvenue dans mon monde de guimauve alors :smiley: Avec moi il y en a un peu partout, ca dégouline, ça fleure bon l'aamuuuuur partout :wink:

    @Elinoee Merci beaucoup pour ce très gentil message :love: Hahaha, mais Sir Vatore est un homme mystérieux, pas sur qu'il se dévoile si rapidement :wink:



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    Après 8 jours d’une longue chevauchée harassante nous posâmes enfin pied à terre dans le domaine de mon époux. Je m’attendais à un château lugubre ou bien si ostentatoire que nul ne pourrait ignorer le statut de duc mais ce ne fut point là les termes qui conviendrait à décrire les lieux. Alors que nous avions traversé le village attenant au domaine, je fus surprise d’y voir des fermes de belles tailles, des commerces grandement achalandés, des paysans joyeux et serein, un somme un village bien plus prospère que partout ailleurs en Simsile. Le château lui bien que propre et parfaitement entretenu n’était fort plus grand que le pavillon de chasse le plus petit du roi, dans une pierre grise des plus commune à cette région, sans aucun signe d’une quelconque richesse, hormis cette imposante statut d’un vaillant chevalier dans la cour.
    Mon époux me saisit doucement le bras et m’entraina vers la grande porte sans une parole. Le silence avait accompagné notre périple et je ne m’étonnais plus de ce fait.

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    Les portes franchies au bras de mon époux deux serviteurs virent se présenter à nous. Hildegarde, et son époux Raymund nous accueillirent avec chaleur, souriant joyeusement et osant même quelques mots d’esprit avec leur maitre qui laissa tomber pendant quelques instants son masque d’impassibilité pour afficher un sourire franc qui fit tressauter mon cœur. Point de doute qu’il était aimé par ses gens, remarque que j’avais déjà énoncé au matin lors de la visite des ses métayers. Le château, ses mots, l’affection que semblait lui porté tout ce monde, ses sourires emplis de joyeux et d’espoir, si rare étaient-ils, tout ceci ne laissait certainement pas voir de lui le monstre dépeint. Mais les apparences peuvent être si trompeuses que je ne sus plus où mon cœur me portait sur cette affaire. Sa réputation devait être fondée sur quelques vérités malgré tout, mais où était donc ces fâcheuses vérités. Point le temps de tergiverser sur ces propos que mon époux m’interpella.
    - Ma Dame, Hildegarde vous mènera à vos appartements, et je veillerai à ce que l’on vous fasse monter une collation et de quoi vous laver. Je n’ai point pour le moment le temps de vous accompagne car des affaires urgentes requiert mon attention après un si longue absence, mais je souhaite que vous puissiez vous reposez après ce long périple et les serviteurs veilleront à vos besoins. Pardonnez-moi de vous informer si tard qui plus est qu’un banquet sera donné ce soir au château en présence des tous nos gens. Ils sont impatients de célébrer nos épousailles et je ne puis les faire attendre plus longtemps. Et il semblerait que je sois plus prompt à vous faire défaut à vous plutôt qu’à eux. Voilà encore bien une faiblesse de mon rôle d’époux.
    - Monseigneur n’ayez point d’inquiétude à votre tour, je suis parfaitement au fait de votre rang et des vos obligations. Je vous sais gré de vous préoccuper des mes besoins Milord. Hildegarde, allons-y je vous suis.

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    Et sans un regard en arrière je suivis la femme de chambre dans le grand escalier du hall. Ma tolérance à la sottise serait bien vite atteinte si mon gredin de mari s’évertue sans cesse à s’excuser de chaque parole prononcée. Je suis une femme éduquée, capable de tenir son rang et surtout capable de savoir quelle place occupe mon époux. Je n’ai point besoin de ses excuses perpétuelles, mais plutôt de sa conversation, de me sentir autre chose qu’une feuille fragile virevoltant au gré des envies des uns et des autres. Rah, quel homme perturbant. Je ne puis même pas lui en tenir rancune car sous ses mots je gage qu’il se cache une grande incertitude. Mon époux semble persister à s’imaginer que ce mariage fait mon malheur, et pour être parfaitement honnête je ne lui ai point donner le loisir de se rendre compte de sa méprise. Peut être m’impressionne t’il plus que je ne le pensa em premier lieu.

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    - Milady, voilà vos appartements. Ceux du duc dont contiguës aux votre madame.
    - Merci Hildegarde, tout cela est très bien. Pardonne mon manque d’enthousiasme mais je suis lasse et j’attends avec grande hâte de pouvoir calmer cette faim qui me tenaille les tréfonds.
    - Bien sur Madame, tout sera la dans peu de temps. Que puis je faire pour vous Milady ?
    - Pourrais tu trouver ma cote rouge et mon bliaud assorti dans l’une des mes malles s’il te plait ? Je tiens à paraitre à mon avantage au coté de mon époux ce soir. N’ai crainte je ne suis point de ces coquettes vaniteuses qui dilapident le moindre sous du domaine en frivolités ma chère Hildegarde. Je n’ai par ailleurs qu’une seule tenue que je juge dispendieuse, or je tiens tout de même à paraitre fièrement ce soir au bras de Milord. Penses-tu que cela puisse être mal interprété ce soir ?
    - Que nenni madame, tous seront fort aise de vous voir apprêter pour leur faire honneur. Et si quelque sot vous juge sur vos apparats il ne leur faudra que quelques minutes en votre présence pour voir la bonté de votre cœur Milady. Pardonnez moi Milady de vous embarrassez, je parle parfois plus qu’il ne le faudrait.
    - Ne t’excuse point Hildegarde, je respecte plus que tout l’honnêteté et ne te tiendrais jamais rigueur de ta franchise n’ai aucune crainte.
    - Votre bonté m’honore Madame. Le tub est là et votre repas sur la table. Si vous le permettez je vais me retirer, faites-moi appeler si vous avez besoin de quoi que ce soit Madame.

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    La pièce fut vte empli d’une douce chaleur moite qui s’échappait du tub où une eau claire et bien chaude d’appelait à grand cri, mes les mouvements de mon estomac alléchés par les odeurs de sucre s’émanant des tranchoirs gagnèrent et c’est avec délectation que je goutai à chaque mets présent. Le château pouvait bien être simple et le personnel si peu nombreux, la cuisine elle était tout bonnement divine. Quand mon appétit fut satisfait je plongeai dans l’eau chaude me libérant de la crasse, de la fatigue et de mes doutes des ces derniers jours. La fatigue du l’emporter car ce furent les coups ténus d’Hildegarde qui patientait à la porte que me sortirent du sommeil, le feu dans l’âtre faiblissait et l’eau était tout juste tiède encore.

    - Madame je suis là pour vous aider à vous vêtir et à vous coiffer.
    - Entre.
    - Voulez vous que je nattes vos cheveux Madame ? En tout modestie je possède de nombreux talents mais nul ne surpasse celui pour les coiffures Milady
    - Est-ce toi qui à cuisiné ce que l’on m’a servi?
    - Bien sur madame, avec l’aide de Marie bien souvent.
    - Et bien soit coiffe moi, je connais maintenant des talents de cuisinière, nul doute que je veux découvrir tes autres talets.
    - Vous êtes bien trop bonne madame.

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    - Simplement honnête Hildegarde, j’abhorre l’hypocrisie et les pieux mensonges. Dis-moi qui est Marie ? Est-ce l’une des cuisinières ?
    - Il n’y a pas de cuisinières ici madame, je m’active seule au fourneaux la plupart du temps. Le maitre mange frugalement en tout temps, il n’a point besoin de cuisinier. Les femmes du village viennent m’aider lors des grands banquets comme ce soir. Marie elle est une toute jeune fille d’une dizaine d’année à peine, la fille du boulanger. Elle aime être occupée et cadette de 8 frères et sœurs elle n’a que peu d’obligations dans son foyer, alors le duc lui trouve quelques taches ou menus travaux à faire au château et la rétribue grandement elle aussi.
    - Je vois, votre maitre est-il donc généreux ?
    - Oh oui Milady, par le ciel oui Milord est fort généreux envers chacun d’entre nous. Personne ici ne souhaiterais vivre en un autre endroit. Voilà Madame vous êtes parée. Il sera bientôt temps de descendre. Je vais me retirer si vous le permettez j’ai encore des tas de choses à faire en bas.
    - Vas y Hildegarde, ne te retarde pas pour moi.

    Généreux, si tel est réellement le cas voilà bien un trait chez mon époux qui fera battre mon cœur plus fort encore que son doux minois.

    La tête haute je pénétra dans la grande salle en souriant timidement. A l’instant les discussions cessèrent et tous de tournèrent vers moi, m’épiant un instant et l’instant d’après tous me sourirent amicalement. J’avançai de quelque pas et lâcha subitement un souffle en apercevant le fond de la salle. Mon époux semblait faire fi de toutes les convenances et ce souffle me dit que ma crainte de découvrir quelques nouvelles fantaisies dans la grande salle avait été plus forte que je ne le pensais. Mais non il y avait bien là une majestueuse table seigneuriale qui trônait sous le dais rouge, l’une des deux couleurs de mon époux. Le duc présidant la tablée accompagnée de deux personnes inconnues et des deux chevaliers qui avait constitué notre escorte. L’un appartenait à mon époux, l’autre à mon frère et reprendrait la route au petit jour. Quand il me vit le duc s’interrompit et je vis dans son regard danser un sursaut de fierté et ce que j’interprétais comme une flamme de désir. Je baissai les yeux immédiatement, le rouge colorant mes joues et mon souffle un peu plus court. Une douce chaleur envahissait mon corps, ce regard là j’espérais le revoir très vite, en même temps qu’il m’effrayait. Impossible d’oublier que mon époux serait en droit ce soir de réclamer son dû, et ma connaissance de la chose était inexistante. Comme toutes les jouvencelles l’idée de ma nuit de noce me causait bien des tourments.
    Je parviens à la table sans même m’en rendre compte, pris place aux côtés du duc, puis un petit toussotement, les discussions qui se turent à nouveau et d’un voix claire mon mari qui s’adressa à tous nos invités.
    -Voisins, amis, frère, je vous remercie de votre présence ce soir et vous présente Lady Rosamund Vatore, duchesse de Winderburg, mon épouse, notre châtelaine. Puissiez-vous faire honneur à notre duché ce soir.
    Ensemble nous festoierons dans la joie mes amis. Santé.
    Les vivats et les hourras ponctuèrent la déclaration de mon époux. Le rose aux joues d’être ainsi au centre des regards je les remerciai de leur accueil chaleureux par un hochement de tête et un sourire franc et sincère. Finalement ma nouvelle vie démarrait on ne peut mieux.

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    Nous fîmes bombance ce soir-là, les viandes grillées succédèrent les potages et bouillons, les mets sucrés furent de véritables délices. Par-delà les mets exquis je fis connaissance du baron de Forgotten Hollow placé à ma droite, Lord Vladislaus Straud un vieil homme charmant et plein de sagesse, et de son épouse Lady Lilith Straud, une charmante jeune femme pétillante et plein de vie, qui prenait place ce soir à gauche de mon époux.
    Ma soirée fut si agréable que je ne vis pas le temps passé. Je ne me rendis compte de l’heure tardive quand mon époux se leva et prenant place derrière moi se pencha pour me glisser un mot à l’oreille.

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    - Ma dame, peut être serait-il l’heure de nous retirer. Maintenant que l’un de mes appétits est comblé il me tarde de satisfaire l’autre…
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    Bien qu’il se fût approché de mon oreilles il dit ses mots d’une vois si haute qu’il était clair qu’il voulu que tout le monde entende. Je fus bien incapable de répondre, et si la crainte m’avait assailli d’abord, une douce incandescence pris possession de mon corps, mes orteils se recroquevillant dans mes pantoufles, bouillant de hâte de découvrir mon mari sous un nouvel aspect. Alors sans un mot je me levai, saisit son bras tendu et le suivit vers ses appartements, la peur et l’envie se mélangeant en mon esprit.

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    - Ma Dame encore une fois je vous prie de me pardonner mes paroles déplacées plus tôt. ..
    -
    Ah non point trop n’en faut, le duc comptait il ainsi que faire tourner chèvre à nouveau ce soir…

    - Je ne voulais point vous effrayer tant madame, mais je me plais à entretenir les ragots qui courent à mon sujet, et quel meilleur moyen que d’effrayer ma jeune et innocente épouse en ce premier soir au domaine…
    - Milord voilà des façons peu banales pour un duc. Ainsi donc vous avez eu vents de ces maudites médisances ?

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    - Mais qui vous dit qu’elles ne sont que des médisances Ma dame ? Même si le commun se médis sur ma cruauté il ne se trouve tout de même pas si loin de la vérité. Je suis un monstre Milady, et ce nom signifie bien des choses qui dépassent votre entendement mais je n’en reste pas moins un monstre. Et aujourd’hui pour la première fois je le déplore Rosammund, car un monstre ne peut espérer conquérir un ange tel que vous….
    - Plait il Milord ?
    -
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    - N’ayez crainte Rosie, jamais je ne m’imposerai à vous. Pardonnez encore une fois mes manières déplaisantes et passez une agréable nuit Milady.

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    Il me fallut quelques instants pour reprendre pieds dans la réalité, assez longtemps pour que le duc m’ait laissée seule dans le corridor sans que je ne m’aperçoive de son départ. Un monstre, mon époux ? Je n’en cru pas en mots, pas dans le seul où il semblait le dire. Mais cela ne faisait que grossir le nuage de mystère entourant mon époux, et si ses mots ne m’avaient pas fait frémir de peur, la détresse et la douleur dans son regard avait ébranlé mon cœur. Mon mari était peut-être un monstre, bien que j’en doute, mais il était surtout une âme meurtrie, un homme blessé.
    Ou bien si peut être était il finalement un monstre car quel homme laisserait son épousée tremblante de frustration d’une envie inassouvie au soir de sa nuit de noce ?
  • ElinoeeElinoee Messages: 3,105 Membre
    Hmm, j'ai bien l'impression que Sir Vatore ne parle pas des mêmes appétits que ceux auxquels pense sa jeune épouse... Elle risque d'être choquée quand elle découvrira son "vrai" visage :#
    Quelle belle tablée au dîner de ce soir! Le baron de Forgotten Hollow avec son épouse Lilith, tiens tiens... C'était original de les marier ces deux-là (je l'ai aussi dans mon jeu, bizarrement :lol: )
    Des vies d'ado : 🌈Bonheurs et désillusions à Copperdale🎓 (en cours)Step by Step : Le virus(en cours)Comme à la ferme : 🐰 Le rêve de Liselotte 🦊 (terminé)Colonie/ Settlers :🌍 Nouveau monde 🌎 (terminé)
  • Akisa_saaAkisa_saa Messages: 290 Membre
    @Elinoee oui je reconnais qu'il fallait oser les marier ces deux là, mais je me suis dit allez pourquoi pas :D Il y a quand même quelques explications à ça hein :wink:

    Trois semaines, trois longues semaines s’étaient écoulées depuis cette oh combien frustrante nuit de noce. Trois semaines de vide et d’interrogations qui bientôt m’empêchèrent de trouver le sommeil.
    J’avais pris mon rôle de chatelaine en main des les premiers jours, craignant que l’on ne me laisse point la place, ou que chacune de mes décisions soit remise en cause mais il n’en fut rien.

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    Raymund m’accueillie chaque jour avec joie dans la cuisine où j’étais aux maigres préparations des repas quotidiens.
    Hildegarde m’accompagnait plusieurs fois au village et je pu faire connaissances avec tout les villageois, hommes, femmes, enfants ou vieillards tous m’accueillirent à leur tour avec chaleur heureux semblait ils d’avoir une chatelaine au duché. Je me fis force de proposition pour améliorer bon nombre de choses, en passant par l’éducation des plus jeunes, et mes idées bien que fort peu conventionnelles furent acceptés par tous.

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    Dès les premiers jours Lilith vint me rendre visite, et bien vite elle devint une très bonne amie. J’appris que son mariage était une de ces unions de convenances bâti sur moins de choses que ma propre union. Le comte était depuis longtemps un ami de sa famille et quand la réputation de lilith fut menacée par de basses vilenies Vladislaus lui proposa le mariage avant que le mal ne soit fait. Point d’amour, point d’intimité comme elle se vit normalement entre un époux et sa femme, mais une très grande amitié, et un profond respect. Si elle n’avait point de chance de connaitre le véritable amour lilith me répétait chaque jour comme elle était reconnaissante et heureuse de la vie que lui offrait le comte. Dès lors je ne pouvais que me réjouir pour elle, et espérer pour moi que si l’amour ne viendrait jamais je pourrais partager de tel bienfait dans mon mariage avec le duc.

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    Quand nous ne passions pas des heures à palabrer sur moult sujets, elle me rejoignait pour broder, ou pour partager quelques délices cuisinés avec talent par Hildegarde.

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    Ainsi ma vie au château était agréable, chaque jour passant empli de tâches valorisantes, et de moments libres où je ne pouvais me soucier que de moi.

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    Je me remis vite à mes travaux d’aiguilles, rapiéçant tentures et chemises de lin, brodant nappes et couvre lit, et je me mis à la confection de petits trousseaux à offrir aux mères du villages pour leur nouveaux nés, contenant quelques ouvrages nécessaires bébés.

    Ma vie ici était paisible, et peut être aurait-elle pu être épanouie si ce temps passé ici m’avait permis quelque rapprochement avec mon époux. Je passai très peu de temps avec mon époux, semblât-il préférer toutes activités qui l’éloignait de moi. Après nos débuts difficiles j’avais espéré que nous pourrions parvenir à une confortable connaissance l’un et l’autre, partageant des moments en communs lors des journées qui défilaient. Si je ne lui demandais en aucune façon un amour profond j’eu espérer longtemps une franche camaraderie. Mais il n’en fut rien. Mon époux me fuyait sans que je ne comprenne jamais les motifs de son rejet. Peut être lui avais-je fais honte d’une quelqu’une manière, peut être ma terreur au soir de notre festin de noce lui avait fortement déplu mais en ce cas aurait il fait montre de colère, s’imposant à moi comme il en avait tout à fait le droit, ma personne lui appartenant. Non tout ceci était fort peu compréhensible.

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    Depuis le grand banquet nous n’avions partagé que peu de repas ensemble, et à chaque fois moi seule mangeait, lui préférant se complaire dans un silence de mort jusqu’à la fin du repas. Il m’adressa peu de paroles, et bien souvent elle ne se résumèrent qu’à de nouvelles excuses pour le malheur dans lequel il m’avait plongé. Sacre nom de nom ne pouvait il donc pas voir que ses silences et sa presque indifférences étaient aujourd’hui mon plus grand tourment, car si la crainte de sa réputation m’avait fait peur en ce jour de noce je savais aujourd’hui qu’il n’en était rien.

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    Il n’était point de ces monstres cruels qui se repaissaient de la peur des ses semblables. Il était au contraire un homme simple, charitable et honorable. Il ne dilapidait point son or, préférant le mettre à profit des métayers et autres villageois. Il n’avait point 25 laquais, écuyers, ou homme à tout faire pour lui tenir la main en toute chose. Non mon époux se faisait un devoir de tout faire seul, tout ce qui pouvait être fait seul du moins, et n’abusais jamais de son rang. A le croiser à l’écurie curant les sabots, brossant son cheval jamais l’on aurait pu penser se trouver face à l’un des ducs les plus riches et importants du royaume.

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    Quel homme de sa position pouvait on croiser dans le grand hall chatouillant ou babillant pour les tout petits enfants du village, ou bien encore quel duc se faisait le maitre des écuries, dispensant ses leçons et conseils à tous les enfants de ses métayers ? Non mon époux pouvait avoir bien des défauts que je découvrirais un jour, il n’était point dépourvu de cœur et de noblesse d’âme, à des lieux du monstre que l’on dépeignait. En son duché point de décorations ostentatoires, point de bijoux étincelants, mais des greniers abondants, des foyers confortables et chaleureux, des soins apportés à chaque âme vivant sur ses terres.
    Plus j’en apprenais sur lui, au détour d’une conversations avec la gouvernante, en entendant les villageois parler ou simplement en le regardant sans fard et sans artifices, plus je sentais mon cœur frémir d’une sensation nouvelle. Il ne lui faudrait que peu d’effort pour conquérir mon âme, s’il en avait seulement ressenti l’envie….
    Mais cela ne lui était point reprochable après tout, mes rêves n’étaient rien de plus que cela, des désirs que je savais irréalisable. Point-là de raisons de se plaindre de mon sort car je le savais enviable malgré tout.

    L’éveil des mes sentiments avait débuté il y a peu, une soirée semblable à une autre, jusqu’à ce que j’entende les douces notes d’un luth s’échapper d’une des chambres privées. Ma surprise fut bien grande quand je le vis en entrebâillant la grande porte. Il ne m’eu point remarquer et continua donc à gratter son bel instrument, faisant pleurer des cordes une douce mélopée qui m’enveloppa. Si l’air était enjoué, sur son visage reflétait mille maux et ce mélange si contradictoire déclenchait en moi l’envie de m’approcher, de le serrer contre moi et de ne plus jamais laissé aucune douleur d’aucune sorte ternir ses yeux si doux.

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    Ainsi je retourna ce soir là à mes appartements le cœur emplit d’une détermination nouvelle. Si mon époux ne venait point à moi alors j’irais à lui et je dénicherais son cœur que je chérirais pour toujours.

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    Je le convia donc ce soir là à m’accompagner pour une partie de carte. L’ambiance fut presque détendue, et si il semblait heureux d’avoir accéder à ma demande, son visage se rembrunit à chaque fois qu’il levait les yeux sur moi, et chaque fois son regards se teintait à nouveau de cette douleur, et de cet abattement que j’avais déjà vu si souvent.

    Mon mari n’était pas un monstre, mon mari était bon, peut être même uns des hommes avec le grand le plus grand du royaume, mais mon mari souffrait, je ne savais point quels lourds tourments blessaient son âme mais je ne pouvais point nier que son cœur était meurtri.
    - Bonne nuit mon doux sire !
    Ces quelques mots murmurés en le quittant après notre jeu lui teintèrent les joues d’un joli rosé, Dieu qu’il était beau quand il était gêné.
  • L4GaM3US3L4GaM3US3 Messages: 3,420 Membre
    J’aime bien ta manière d’écrire et tes poses on se sens vraiment plonger dans l’ambiance ☺️
    Ma série sims 4 sur le forums
    Story off my life

    Journal d'un dégonflé
  • Akisa_saaAkisa_saa Messages: 290 Membre
    @MiniLazy Il y en aura, il y en aura ne t'en fais pas :smiley:

    @L4GaM3US3 Merci beaucoup pour ce très gentil compliment <3 moi j'ai plutôt l'impression de ne jamais bien raconter mes histoires ou mes challenges :neutral:

    "Ma douce Rosammund,
    Vous voilà plongé dans bien des tourments par ma faute, et cela m'attriste plus que vous ne le pensez.
    Je vous épargne ma présence depuis notre retour pour adoucir vos maux, bien que je doute que cela vous fasse une grande différence, mais cet éloignement forcé me pèse grandement ma Dame.
    Je brule de vous voir me sourire, de vous tenir entre mes bras. Je brule d'un fol espoir d'un jour non gagner votre amour car j'en serais bien indigne, mais tout au moins votre sincère amitié.

    Je ne crois point me tromper en préjugeant de vos capacités de lecture, je ne doute point de votre ingéniosité pour en avoir fait l'apprentissage vous même.
    Vous êtes décidément une femme hors du commun ma Dame.

    Laissez moi vous raconter jusqu'où je sais que vos talents si peu habituels chez une dame excellent. Voilà des semaines, alors que nous traversions un comté inconnue j'ai aperçu dans la lande une jeune femme à la chevelure de feu. Le soleil d'or du soleil projetaient des reflets flamboyants sur ses longues tresses. Aussitôt je fus fasciné par cette vision. Je me suis perdu à l'observer de loin, mon cœur vibrant sous cette apparition céleste. Je pouvais voir en elle l'existence de dieu, des anges et du paradis. Puis cette jeune femme à tirer une épée de son fourreau, jusqu'alors bien dissimulé, en en battant l'air, s'est lancé dans une démonstration de combat l'épée digne des plus grands chevaliers. Jamais je ne pensais voir une femme s'intéressé et excellé dans cet art et pourtant tout ceci était bien réel. Vous étiez là, ma Dame, fière, étonnante, sublime, et d'une habileté sans faille, dès lors je fus perdu pour toujours.

    Voilà Madame pourquoi je vous offre ce présent.
    Je ne pourrais certainement vous rendre pleinement heureuse, ni me faire pardonner les tourments que vous imposés mais je puis faire en sorte que vous ne vous perdiez pas. Vous valait mille fois mieux madame, et vous méritez mieux, que de simplement vous cantonnez à la broderie et à la couture, vous êtes un esprit libre des convenances, courageux, cela doit perduré.

    Entrainez vous madame, devenez meilleure encore, si vous le souhaitez. Je vous ai enfermé dans ce mariage, mais je ne vous contraindrai à rien, ni à rien n'abandonner ma Rosie.

    Bien à vous,
    Votre époux si désolé."

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    Mon insaisissable époux m'avait fait forgée une magnifique épée, et trouvé des vieux vêtements pour m'entrainer. Mon époux, duc influent, autorisait, non, incitait son épousée à manier l'épée. Il me fallut quelques instants pour mesurer pleinement la portée de son geste. Mon mari me connaissant parfaitement bien sans même avoir passé plus de quelques heures à discuter avec moi. Quelle surprise touchante, un présent merveilleux, de la part d'un époux que je découvrais de plus en plus merveilleux lui aussi. Sa lettre serrée sur ma poitrine je ne pouvais que me répéter ses mots, "Je brule de vous voir me sourire, de vous tenir entre mes bras. Je brule d'un fol espoir d'un jour non gagner votre amour car j'en serais bien indigne, mais tout au moins votre sincère amitié. " qui faisait battre mon cœur d'une nouvelle force et espéré trouver le courage d'assumer, pour moi, et pour nous, les sentiments qui s'éveillaient en moi. Mon esprit refusait d'y faire face, mais mon cœur ne saurait mentir, j'étais éprise de mon époux, un homme empli de secret et plus filant qu'une anguille. En mon cœur, et au plus profond brillait une petite flamme qui n'attendait qu'un geste pour se transformer en brasier dévorant.

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    Mais avant de savoir comment conquérir mon époux je me précipitais vers l'orée du bois pour profiter de ce merveilleux cadeau.

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    Hier soir je me couchais éreintée après des heures à manier ma magnifique lame, le cœur empli d'espoir en pensant à mon époux. Ce matin je me levais aux aurores et mis vite à chercher mon époux, bien décidé à le sortir de rejet de ma personne, pour qu'enfin nous puissions voir sir les premiers élans de nos cœurs respectifs pourraient grandir pour devenir autre chose. Seulement ce matin il demeurait introuvable. Ni Hildegarde, ni Raymund ne l'avait vu et après avoir visité chaque recoins de ce château je m'avouais vaincu. Peut être avait il eu des affaires urgentes à régler après tout. Je retournais vers mes appartements en passant par un couloir que j'empruntais peu et en m'appuyant sur le mur pour retrouver mon chemin je sentis tout d'un coup un vif courant d'air avant de voir un pan de mur reculer et disparaître, laissant place à un couloir sombre et froid.
    On éduque les jeunes filles en leur répétant que la curiosité est un très vilain défaut, mais la curiosité est surtout enivrante, et là devant se mystère je ne peux me comporter en parfaite lady et préfère succomber à son appel. Après tout quel mal y'a t'il à visiter mon domaine.
    J'avance à petits pas, ne voyant pas à un mètre devant moi, je n'entends rien si ce n'est mon souffle qui accélère devant l'excitation de l'aventure mais aussi la peur de ce que je pourrais découvrir.
    Encore quelques pas et j'arrive devant une porte majestueuse, que très vite je franchis. J'ai toujours était impulsive et parfois irréfléchie face aux mystères et aux aventures, et mon rôle de châtelaine ne comble pas ma soif d'aventure, impossible donc de résister.

    Mais en me figeant devant ce que je découvre derrière la porte je me dis que cette fois je vais au devant des vrais ennuis.

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    Je me trouve, en robe de nuit, au beau milieu d'une crypte qui bien que certainement très ancienne semble toujours utilisé. Les bougies allumés projettent des reflets blafard partout où se pose mon regard, ajoutant encore à l'atmosphère glaçante de ces lieux. L'angoisse m'envahit, prend possession de mon esprit, déversant son poison dans tout mon cœur. Je frissonne, et mon cœur bat la mesure.
    Je devrais fuir, repartir en arrière, peut être demandé à mon époux ce dont il s'agit, pourtant je ne fais rien. Je gis là, plantée sur mes pieds, pétrifiée.
    Puis mes pieds se mettent en branle et j'avance, mon esprit détaché de tout ce qu'il est en train de se passer. J'avance pas à pas vers ce tombeau effrayant et quand je reprend mes esprits j'en suis si proche, mes mains posées dessus, dans l'attente d'un geste.

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    Fuir! Fuir vite, loin, maintenant. Je traverse tout le château jusqu'aux écuries sans me soucier d'autre chose que de fuir maintenant. Un monstre vit en ce château. Mon époux est un monstre. Fuir!

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    J'enjambe en toute hâte ma jument, tel un homme, me souciant comme d'une guigne que quiqu'onque puisse me voir. D'ordinaire j'attends toujours d'être hors de vue du château pour chevaucher tel un homme, mais là je ne me soucis plus de rien. Je n'arrive pas à mettre de mots sur ce que je viens de voir. Je dois fuir, fuir ce château, cet homme, ce monstre, et touts les sentiments qui se mêlent en moi.

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    Je me recroqueville au pied d'un rocher, le corps meurtri de mes chutes, l'âme blessée par les secrets. Je suis seule, sans ressource, sans endroit en me réfugier. Mon angoisse reflue et mes idées s'éclaircirent, que vais je devenir...
    La nuit, sombre, effrayante, m'englouti, partout les bruits me font sursauter. J'ai peur, une peur encore plus viscérale que devant la crypte tantôt. Dans ce noir glaçant, je m'effondre de sommeil, de lassitude, peut être est ce la mort qui vient me chercher, en espérant que l'homme que je fuyais avec tant de hâte me retrouve et me sauve.
  • Akisa_saaAkisa_saa Messages: 290 Membre
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    Hey! Salut toi! Tu es venu finalement, petit curieux.
    Dans un acte de rébellion insensé j'ai piqué les commandes à ma Grande Créatrice pour venir vite fait bien fait te raconter mes misères. Depuis des jours elle tergiverse, elle virevolte a droite à gauche, un jour avec des fermiers, un jour avec un duc et sa petite duchesse, le lendemain avec la parfaite petite famille sortie tout droit d'un good movie année 50, et moi bah moi j'ai le droit à une famille nullissime, une tente et un estomac qui gargouille, alors quand j'ai vu qu'elle ne se motivait pas à accéder à mes demandes de vous partager mes péripéties bah je l'ai bâillonnée dans un coin et je commande maintenant... Mais non je blague roh tout de suite. Pas d'inquiétude, je la laisserai finir son histoire de duc monstrueux avec de revenir faire un petit détour par ici, tiens d'ailleurs il n'y a que la petite rouquine qui n'a pas encore compris ce qu'était son mari ? Non mais elle est mignonne, elle sait tirer à l'épée tout ça tout ça mais elle est quand même pas futée non ?
    Enfin bref, voilà je faisais un petit tour dans cet endroit charmant, où il semblerait que les Grands Créateurs s'amusent à faire souffrir mes congénères... J'ai lu des choses ici c'est pas joli joli hein ....
    Attend j'ai perdu le fil...
    Ah oui ma petite vie de galère, pour tout comprendre on va remonter au début de ce bazar, bah oui on se retrouve pas seule avec juste une toile de tente par hasard, il y a toujours un mélo derrière tout ça, sinon ca fait pas vendre

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    Voilà comment tout à commencer. Ca c'est papa et maman, des gens vraiment charmants, on y croirais presque hein, riche comme crésus et snobinards à souhaits. Rien n'est plus important pour que les apparences. Alors imaginez hein peu quand je les ai informé avoir choisi de préparer un diplôme de biologie pour devenir botaniste... Ma mère à fait l'une de ces théâtrales crises de paniques, rien de grave, elle respire fort, fait de grands gestes, bref un vrai cinéma, papa lui est entré dans une colère noire, et à la fin de cette fabuleuse discussion le verdict est tombé je suis leur plus grande honte, une véritable déception! Alors j'ai pris mes clics et mes clacs, quelques simflouz qui trainaient et je suis partie sans un regard en arrière.

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    Voilà mon adorable petit chez moi. Ok c'est vraiment pas ouf, je n'ai rien on quasiment rien et je prends ma douche dehors au bord de la route, il n'y a plus qu'à croiser les doigts que mes camarades de fac ne débarque pas pile à ce moment là, mais ce petit rien est à moi, rien qu'à moi toute seule, et je n'ai eu besoin de personne pour payer tout ça, non l'argent que j'ai pris en partant ne venait pas de mes parents, c'était à moi, c'était ... c'était mon cadeau d'anniversaire oui ca va oh ... Enfin donner c'est donner reprendre c'est voler, donc tout ça c'est à moi.

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    Première chose à faire s'inscrire à la fac, alors direction la B.U en bus, c'est la première fois de ma vie que je prends le bus je suis excitée comme une puce devant une meute de chien.
    Alors le campus de Foxbury bla-bla-bla. Le logement pas besoin. Le club de débat non merci... Le diplôme, en 3 ou 4 ans ? Alors je vis dans un tente, il me reste 30 centimes, mon ventre crie famine et il va falloir que je trouve des petits jobs pour pouvoir avancer un peu dans ma vie alors disons 4 ans. J'entends d'ici papa dire à quel point je suis faible et fainéante, enfin ce ne serait pas la première fois qu'il me comble de délicats mots tendres. Ensuite, ah oui maintenant il faut payer, bim première erreur j'ai complétement oublier les demandes de bourses, et tout ces simflouz là je ne les ai pas mais alors pas du tout... Bon bah prêt étudiant hein.... Pas vraiment d'autre choix .... Dossier complété, payé, me voilà fière étudiante en biologie de Britechester.
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    Après ça je rentre dans mon chez moi histoire de commencer à potasser, ou prier pour un miracle d'ordre financier quand mes chers, et indésirables, voisins viennent me souhaiter la bienvenue en m'offrant un petit cake au fruits. On papote un peu, bonjour-bonjour, à vrai dire ce sont surtouts de vraies commères qui trépignaient de voir quelle sombre histoire ce cache derrière ma tente et mon sac de cours. Autant te dire que je ne pas laissé les choses s'éterniser, j'ai beaucoup beaucoup d'autre chose à faire. Comble de cette journée la petite rousse, décidément, est repartie avec mon cake, je l'ai vu elle ne trouvait pas de table où le poser alors elle l'a repris, merci l'accueil ...

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    Une fois tout ça réglé j'enfile une veste, attrape la canne à pêche hérité de papi Mougeot, oui il était vraiment bizarre papi, et direction n'importe où histoire d'essayer d'attraper le diner, et peut être le petit déjeuner, et le dejeuner...et le diner pour demain.

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    Et après tout ça une bonne nuit de sommeil...l'estomac dans les talons et le moral dans les chaussettes. J'ai attendu toute la journée un petit coup de pouce de ma Grande Créatrice, genre un héritage de ma grand tante Motherlode, ou un petit shift-clic qui me remettrait bien d'aplomb mais rien n'est venu... C'est pas grave on essayera de faire mieux demain, en même temps j'suis censé me débrouiller seule pour bien démarrer ma nouvelle vie.
    Et sur ces paroles plein de sagesse je te laisse petit chou, bisous bisous aux Grands Créateurs, et à mes semblables, Sims d'ici et d'ailleurs je n'ai qu'un mot pour vous : Rébellion :smiley:
    Encore toi ? Tu en veux encore un peu hein, tu as hâte de savoir si je finirais fauchée dans la fleur de l'âge par ma copine la faucheuse. Bande de petits curieux.

    Allez viens je vais te raconter ma semaine, au fait au moment où tu me lis dis toi que j'ai des cheveux blancs, des rhumatismes et des petits enfants, et si tu me lis dans longtemps, bah je serais morte, ma semaine donc, après une dure première journée les suivantes n'ont pas tellement étaient plus agréables.
    La tente ça va, j'avais fait des folies pécuniaires en investissant dans un truc un peu plus haut de gamme que la tente 77 secondes, même si on est loin du top du top mais ça aide quand même, plus de place pour stocker mon fatras, plus de place pour faire l'étoile de mer en dormant, et une trop belle couleur :love: Le vrai problème c'est la nourriture. C'est un problème quand je n'en trouve pas, mais je te dit pas le problème quand j'en trouve, parce que clairement je la trouve pas à la petite épicerie du quartier...

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    Tu sais que je suis littéralement née avec une cuillère en or dans la bouche? Je n'ai jamais rien eu a faire, et je n'ai jamais vu mes parents faire autre chose que donner des ordres ou critiquer, il a fallu attendre des années pour que je comprenne que les plats étaient cuisinés pendant des heures avant d'arriver chaud et délicieux sur la table. Petite j'avais une dame avec moi dont le boulot c'était clairement d'ahibbler et déshabiller mes Barbisims selon mon bon vouloir....
    Ca fait un sacré choc da se retrouver les quatres fers en l'air, tête la première dans une benne à ordure. Et le surprenant c'est que franchement c'était cool, tu as vu tout ce que les gens jettent, comme dirait je sais plus qui les déchets des uns fait le bonheur des autres hein, encore un coup de papi Mougeot ca. Seul inconvénient c'est cette odeur de mouffette qui t'accompagne partout après un ou deux plongeons, très mauvaise idée pour un rencard si tu te posais la question.

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    Sans quoi vu que techniquement j'suis étudiante bah cette semaine j'ai étudié. Oui je sais c'est fou! Mais pas de panique on s'y fait, enfin plus ou moins parce qu'étudiait la musculature humaine dans le noir c'est sacrément compliqué.


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    Et grace à mes petites virées poubelle j'ai trouvé plein de graines de fruits, de légumes, fin de ma première semaine mon ventre crie toujours famine mais mes rêves prennent vie, de petites plantes toutes jolies vont pousser et grandir grace à moi :love: j'ai tellement hâte de te montrer comme elles sont belle une fois grandes !

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    Le meilleur moment de ma semaine !

    Allez des bisous, cette fois ci vraiment je file!
    JHé hé hé!
    Hé non, ça ne sera pas pour aujourd'hui :wink:
    Si je traine trop longtemps ici la Grande Créatrice va finir par m'oublier dans un dossier caché au fond de la mémoire de son PC.
    A bientôt les petits choux :kissing_heart:

    .







  • nathalie986nathalie986 Messages: 5,888 Membre
    Me voilà pour lire l'avancée de ta challengeuse et je découvre l'histoire tragique de Rosammund, que j'ai adorée :love: C'est vraiment une belle découverte.

    Concernant le challenge "Nature et Libertés" Elle avance bien dis donc, ta challengeuse (et comment s'appelle-t-elle, au fait ?) Dure réalité pour elle que se retrouver sans le sou après avoir goûté à la vie de luxe. Mais elle s'en sort très bien, et je pense qu'elle nous réserve encore des surprises ! :)
  • L4GaM3US3L4GaM3US3 Messages: 3,420 Membre
    J’aime beaucoup ta manière d’écrite, la duchesse ma fait rire , une sacrée chute que voila 😂 la pauvre qu’elle tienne bon
    Mais heureusement qu’elle a fuis

    Et ta nouvelle histoire je sens la souffrance de ta petite sims
    Bon
    Courage 😥
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  • Akisa_saaAkisa_saa Messages: 290 Membre
    @nathalie986 bonne découverte des mes petits mélos sauce guimauve alors :wink: Merci pour tes gentils mots.
    Ma petite peste challengeuse s'appelle Marie, mais elle préfère simplement M :wink: Bien sur c'est une battante, mais si elle est un peu déconnectée de la réalité par moment elle ne lâchera rien.

    @L4GaM3US3 Quand j'ai vu ces poses j'ai immédiatement pensé à elle. Je la vois vraiment courageuse, valeureuse, mais un tantinet maladroite.
    Heureusement, je ne sais pas ... Déjà une femme seule en plein moyen âge pas simple, voir impossible, mais peut être y'a t'il autre chose au delà de ce qu'elle a vu, peut être risque t'elle de passée à côté de quelques chose en fuyant :blush:
    Malheureusement c'est souvent comme ça dans les challenges, les premières générations souffrent, mais je ne m'en fais pas elle a assez de cran pour y faire face. :smiley:

    *********************************

    Les premiers rayons du soleil brillaient à l'horizon, l'air frais et humide de l'aurore enveloppait mon corps et mon âme tel le brouillard des froides nuits d'automne. Transie de froid, seule et perdue j'avais lutté toute la nuit contre la mort qui envahissait tout mon être, qui s'infiltrait petit à petit en moi. Chaque souffle devenait plus pénible, mon corps inanimé semblait lourd et mon esprit se perdait en divagations. La mort affleurait là tout près, prête à s'emparer de moi quand mes dernières forces m'abandonneraient, mais ce ne serait pas pour ce moment. Je m'accrochais à chaque souvenir heureux de ma courte existence et irrémédiablement je revenais sur ces dernières semaines. Je repensais à la chaleur de mon foyer, je revoyais les sourires de connivences d'Hildegarde et plongé en plein cœur de mes ténèbres je sentais sur moi le regard perçant de mon époux, la douleur semblait les avoir envahis, plongeant son âme dans les tourments les plus violents. Ma disparition, ma mort le ferait il souffrir, quitterais-je se monde sans avoir découvert tous ses secrets...
    Car si l'absolue terreur qui me saisit hier en le découvrant au fond de la crypte m'avait entrainé à le fuir aujourd'hui l'angoisse de ne plus jamais le revoir, de l'abandonner ainsi, en sachant quelle douleur lui affligerait ma mort, sans qu'il n'est su les raisons de ma fuite, cette angoisse là fut sans commune mesure avec ma peur d'hier.
    La peur, et l'inconnu, sont de très mauvais conseillers, preuve en est encore une fois s'il le fallait. Si je n'avais point fui ainsi je ne saurais pas au crépuscule de vie, peut être aurais-je connu d'autres dangers face à cet homme que je ne connaît si peu, ou peut être n'avais point tort en déclamant qu'il n'était point un monstre cruel, car après tout lui ne m'avais point menti. Au soir de nos noces en son domaine il m'avait bien lui même dit qu'il était un monstre, loin du sens que les petites gens donnait à se mot.
    Ah dieu quelle sotte je fus une fois encore ! Eusse-ai-je été plus courageuse et j'aurais trouvé la force d'affronter mes craintes, hélas ma vie fut bien trop rempli de noirceur pour affronter mon destin cruel encore une fois. Mourir en cet aube d'un nouveau jour serait une délivrance....

    -ROSIE ! Rosie, seigneur ayez pitié ne me l'enlevez pas!
    Cette voix, ce désespoir, je ne puis être la cause de tant de peine, cela m'est impossible. Trouver la force, un dernier souffle de vie pour lui...

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    - Rosie, seigneur vous êtes sauve. Là ma douce, je suis là je ne vous abandonnerais point. Ayez pitié de mon âme ma Dame, respirez je vous en conjure, vivez car je ne peux vivre dans un monde où vous n'existez plus...

    Deux puissants bras m'entouraient, et je fus soulevé du sol. Dans la chaleur de ces bras que je ne connaissais que peu mon esprit s'apaisa. Bien des craintes et des interrogations demeuraient mais je me sentis en sécurité, chez moi pour la première fois de ma vie. Hélas ma faiblesse grandissait, la fatigue me terrassait, et le doux murmure légèrement apaisé de mon époux me berça jusqu'à ce que le sommeil s'empare de mon être.

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    - Allumez l'âtre dans les appartements de Milady, faites monter un tub d'eau chaude, des linges propres, des aiguilles, du fil, du vin et toute la pharmacopée du château, faites vite!
    - Oui messire.

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    Quand je repris mes esprits il me fallut quelques instants pour saisir où j'étais. Le feu et la chaleur de l'eau avait apaisé les frissons qui m'avaient accompagnés toute la nuit. Mon époux, sans un mot, me frictionnait les cheveux, et l'on pouvait sentir toute l'angoisse qui le tenaillait. Il n'avait point l'air en colère, mais profondément blessé, et terrifié. Comment je me retrouvais là restait un mystère, mais il était clair que je ne m'était point trompée, mon époux me sauverait, et ma disparition l'aurait rongé.... Tout à la fois en proie à la peur et à la honte je tenta quelques mots qui ne virent pas. Ma gorge desséchée semblait refuser d'émettre le moindre son, hormis une quinte de toux qui me fit trembler de la tête au pied.
    - Ne parlez point ma douce. L'heure viendra des réponses mais pour l'instant laissez moi soigner les maux que je puis guérir....
    De douces paroles, adressée tel une supplique qui ne souffriraient aucun débat. Alors je fermis les yeux et laissa l'eau et mon époux laver mon corps et mon âme des tourments que je leur avaient imposés.

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    - Vous pouvez me fuir tant que vous le souhaitez ma Rosie, mais point au péril de votre vie, elle m'est bien trop précieuse...
    Je ne sus si ce fut ses mots ou sa voix tel un moribond mais ma sottise m'apparu plus clairement encore que ce matin. Peut importais bien ce qu'il fut, je gage que jamais mon époux ne me ferait le moindre mal. Peut être était il bien un monstre, mais jamais à mon égard. Pour moi il serait mon chevalier servant, tant que l'on me prêtera vie. Rassurée par cette nouvelle réalité qui prenait vie en mon coeur je le laissa me passer une chemise, puis il m'allongea sur le lit et quand à son tour il s'étendit , à distance de moi, prêt sembla t'il à énoncer encore quelques idioties, ou excuses inutiles je ne réfléchis plus et vint me blottir contre lui.

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    Si il fut surpris il n'en montra rien et m'enlaça plus encore, comme si il pouvait puisé en moi la force de vivre. A nouveau mon âme fut secoué d'un sentiment de sécurité, et je découvrit à quel point j'appréciais la tendresse de ce geste.
    - Milady. Ma rosie je ne suis point un idiot et je sais ce que vous avez tenté de fuir, je vous dois promptement des explications et des excuses pour tout ces secrets....
    - Demain mon sire, demain...
    - Oui Rosie, demain je vous en fait la promesse. Sachez ma douce que vous ne serez jamais plus en sécurité qu'auprès de moi. Jamais vous n'avez couru le moindre risque en ma présence, je vous en fais la promesse solennelle.

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    - Dormez ma Rosie, je veille sur votre sommeil. Dormez ma douce et laissez moi vous chérir dans le secret de cette nuit. Demain viendra bien assez tôt.

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  • L4GaM3US3L4GaM3US3 Messages: 3,420 Membre
    J’espère qu’elle serais en sécurité 😢 mais en tout cas génial comme d’habitude avec des superbes poses
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  • Akisa_saaAkisa_saa Messages: 290 Membre
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    Les jours se succédèrent depuis cette nuit là, et tel l'homme de parole qu'il m'avait assuré être depuis nos épousailles, mon doux sire tenait à me révéler la nature exacte de ces secrets. Si j'en connaissais par avance l'essence, bien des détails manquaient mais fichtre je ne pouvais me résoudre à l'entendre. Le courage semblait m'avoir abandonné et je me complaisait délicieusement dans cet état au bords des limbes. Savoir sans rien savoir me convint à merveille, peu assurée de supporter plus encore d'explications. Un état d'esprit qui apparu vite au regard de mon époux et dès lors il laissa de côté toute tentative d'arguments, préférant de légères discussions sur nos goûts et nos passe-temps, devisant des heures sur tout les sujets possibles, de l'économie du duché à la fabrication de la nouvelle selle de son fidèle destrier, ou s'octroyant quelques courts moments de détente à jouer aux cartes à mon côté. Mon bien étrange époux s'était mis à me faire une cour des plus enflammées.
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    Bien assez tôt, mue par un étrange besoin de clairvoyance sur toute ma destinée je me décida enfin à demander les réponses que je repoussait avec tant de vigueur.
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    Et comme une habitude déjà fort ancrée, il me surpris par sa douceur, et sa patience. Après m'avoir fermement tenu blotti contre lui nous montâmes dans nos appartements, dinâmes prestement, et nous nous préparâmes déjà pour la nuit afin de congédier au plus tôt les gens du château. Nos ablutions terminées, c'est le cœur serré de doute que je pris sa main tendu et le suivit.

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    - Voilà donc ma crypte ma Rosie. En ce lieu connu uniquement de moi, et de toi, je peux être moi-même, le moi qui te cause tant de souffrance. Point de secrets, point de pieux mensonges en ce lieu, c'est ici temple.

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    - Je ne suis point homme à révéler les secrets d'un autre, or ce soir je n'aurais d'autre choix que de m'y contraindre. Vous êtes, ma douce Rosie, ma duchesse, mon épouse et mon unité, je ne puis taire un seul mot de ma vérité car il vous faudra tout entendre, tout comprendre pour choisir votre destinée de manière éclairée.

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    - Je naquit humain il y a de cela 226 ans, dans un hameau pauvre du comté de Forgotten Hollow. Abandonné à peine mis au monde par une froide et sombre nuit sans lune, je fus bientôt recueilli par le Baron qui chassait cette nuit là. Vladislaus Straud, Baron de Forgotten Hollow, m'éleva comme son fils de sang, me donna un nom, des valeurs, une éducation, et bientôt il fit de moi le confident de tout ses secrets, même les plus inavouables. Bien que ne m'en ayant point donné la confirmation sans conteste, je sais qu'il n'en me reprochera point de m'en ouvrir à toi aujourd'hui. Ce cher baron est depuis bien des années un vampire, une âme damnée, condamnée à vivre en marge des modestes humains et à se repaitre de leur sang. Quand une terrible bataille m'amena à l'aube du jugement dernier il me transforma à mon tour, ne supportant pas l'idée de perdre son fils, si ce n'est de chair, au moins de cœur. Et alors que la mort devait m'emporter avec elle dans les limbes de l'oubli je m'éveilla quelque jours plus tard, empli d'une force nouvelle et d'une soif inextinguible.

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    - Je suis bien un monstre ma mie, l'un de ces monstres qui peuplent les histoires terrifiantes que l'on narrent aux enfants pour les mettre en garde sur la noirceur de ce monde. Bien que n'ayant jamais fait aucune victime humaine, car je ne pus jamais me résoudre à une telle ignominie, le monstre tapi en moi s'est moult fois abreuvé aux cous d'innocents qui avaient eu le malheur de croiser mon chemin. Jusqu'au jour au Vladislaus, lui aussi rebuté à l'idée d'ôter la vie d'innocents humains par essence bien faible face à nous, trouva un élixir issu d'étrange fruits très rare qui comblent nos envies de sang. Nous mangeons et festoyons tel les humains mais cela n'est pour nous que successions de plats et breuvage insipides et peu ragoutant...

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    - Ne me fuis pas mon aimée, point encore, laisse moi terminer et tu pourras décider du sort qui sera le tien...

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    - Ne me craint point non plus ma douce, je ne mentais point en te disant que tu ne serais jamais plus en sécurité qu'à mon côté. Il m'est totalement impossible de te faire le moindre mal depuis le premier regard que je posais sur toi....

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    - Nous sommes des êtres damnés, jusque dans les affres de l'amour. Nous pouvons courir la campagne, passant de port en port, de filles en filles sans le moindre effet, sans aucun lien, jusqu'à croiser la route de notre unité. Chacune des âmes damnés cachées en ce monde trouvera son unité, sa moitié, une âme des plus pures que son âme reconnaitra l'autre part d'elle même. Une fois rencontrée, que cette personne nous offre son cœur ou nous rejette nous n'appartenons plus qu'à elle. Jamais plus nous n'aimerons une autre qu'elle, jamais plus nous ne courtiserons une autre, et jamais nous ne pourrons nuire à notre unité. Ils nous est physiquement impossible de la blesser.
    -Chaque vampire qui fut rejeté par son unité se mit a errer sans but comme un pauvre hère, sombrant peu à peu dans la folie, jusqu'à ce qu'il ne reste de lui qu'une coquille vide. C'est ainsi que pourtant si différent le baron et la baronne s'aiment d'un amour si puissant, ils sont leur unité. Une âme pure qui acceptera pleinement l'âme meurtri de l'autre, et dans cette amour ils s'équilibreront l'un et l'autre. Cependant ce lien ne peut au aucune manière être imposé de force. C'est pourquoi ma douce Rosammund il est maintenant temps de décider de ton destin...

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    - Prend le temps mon amour, choisi ta voie. Tu peux décider de ne point vouloir de cette vie, alors je te ferais installer dans mon château d'été, avec des gens, et toute les ressources dont tu auras besoin. Tu seras totalement libre de mener ta vie comme tu l'entends, et jamais plus ta route ne croiseras la mienne...
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    Décides ...
    Prends en main ton destin ...



  • L4GaM3US3L4GaM3US3 Messages: 3,420 Membre
    Qu’elle se laisse pas encore avoir par l’emprise dé quelqu’un
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  • Akisa_saaAkisa_saa Messages: 290 Membre
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    Décides ...
    Prends en main ton destin ...

    Mais rien ne m'avait jamais préparé à cela. Que pouvait signifier, pour nous pauvres femmes fragiles, que de prendre en main son destin. Comme toute jeune fille de famille respectable et noble je fus instruite en vue de devenir beaucoup de choses, mais certes non à prendre en main quoi que ce soit. L'on m'inculqua à devenir une épouse dévouée, une mère et une châtelaine. Mon père, de par son si tendre attachement à mon endroit, brava même quelque convenances afin de m'enseigner quelque bases rudimentaires de calculs afin d'être toujours assurée que l'intendant du domaine ne nous volerais point, et même si il ferma les yeux sur mes tentatives victorieuse d'apprentissage de la lecture il ne m'éduqua point afin que je puis un jour décider de ma destinée.
    En mon esprit se mélangeait moult sombres pensées, bassesses, pieux mensonges, peur et désillusion peuplaient seuls mon existence depuis la disparition de feu mon père. Je ne pouvais non plus ignorer les soubresauts qui saisissaient mon cœur à la vue et à la pensée de mon époux depuis quelques temps maintenant. Certes je l'avais fui promptement en découvrant son tombeau, mais je ne pu réfuter pour autant la douceur et la sécurité qui saisirent mon âme quand il me retrouva et me pansa mes plaies et mon âme meurtrie. Mon cœur, mon âme, mon esprit, toute ma personne se déchirait, au prise de la dualité de mes sentiments à l'aube de ces nouvelles révélations.
    Oh dieu je ne craignais point mon époux, malgré touts les racontards, et toute sa vérité je ne le craignais point. Mais je souffrais des touts ces secrets, de touts ces mensonges.... Ou peut être étais-je simplement dans l'erreur car en listant tout les courroux que je ressentais pour mon duc de mari je fus saisi d'une nouvelle vérité! Sans être totalement honnête sur sa condition il ne m'avait point menti, se présentant sans fard tel un monstre comme au soir de notre nuit de noce. De nombreux autres souvenirs m'assaillirent encore et encore me plongeant plus profondément encore dans le désarroi. Je devais faire un choix, accepter la réalité de mon époux ou partir m'installer seule. Oh je ne serais point désœuvrée, un fief pour moi avec des gens et certaines responsabilités, une liberté que peu de femme obtinrent en notre temps, mais une vie solitaire, sans attaches, sans amour, jamais un réel foyer. Je devrais faire un choix, mais je me devais d'obtenir de plus amples informations car bien des aveux fait ce jours n'étaient teintés que de demi-vérités et je sus aussitôt à qui m'en confier.

    Lady Lilith et son époux étaient attendu au château ce jour, je profitais donc de sa venue pour m'ouvrir à elle de mes déconvenues. Chose imprévue par avant mais ce fut en la voyant échanger un regard avec son époux que sa vérité à elle m'apparu aussitôt. Ils se regardaient comme après de longues années de complicité, échangeant le même regard que mes défunts parents après de très longues années de mariage, hors Lady Lilith semblait en tout point similaire à moi, et ne devais donc pas depassé les 20 printemps, soit elle n'était donc point aussi semblale à moi qu'elle ne l'était à son époux ou au mien.
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    - Hildegarde veuillez nous laisser je vous prie, je désirerais m'entretenir seule avec Lady Lilith.
    - Bien madame, faites sonner si vous requérez mes services. Miladys.
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    - J'eusse imaginer Milady que vous ayez eu vents de mes récentes mésaventures, j'ignore si vous en connaissez les raisons cependant, et pour lors je ne souhaite point m'étendre sur ce sujet car voyez vous je suis depuis plongé dans un profond désarroi. Je vous voue madame une amitié sincère et j'ai espoir en mon cœur qu'il en aille de même pour vous. Je nourris donc l'espoir que vous ferez preuve d'une parfaite honnêteté lors de notre échange ce jour.
    - Ma chère, vous êtes pour moi aussi une amie chère alors je tacherais de me montrer honnête par respect pour vous, comme je le ferai toujours.
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    - Et je vous en remercie Madame. Mon époux s'est ouvert de nombreux de ses secrets auprès de moi et ma situation actuelle me pousse à m'en ouvrir à vous à mon tour. Vous partagez mon époux, le votre ainsi que vous même des similitudes dans votre conditions...
    -...
    - Il n'est point nécessaire de le nier Madame, il est clair que votre humanité n'est plus, comme celles du baron et du duc. Nous ne étendrons point non plus sur ces faits car pardonnez moi madame mais les secrets de mon époux sont déjà un poids sur mes épaules que je m'efforce de comprendre je ne tiens pas pour l'instant à y ajouter les votre. Puissiez vous me pardonner cet égoïsme mais il m'est vital aujourd'hui d'apprendre les choses avec parcimonie.
    - Et bien soit je ne le nierais point, et ne vous en confierais point d'avantages pour l'instant. Puis je vous demander en quels circonstances vous a t'il fait par des ses secrets lui qui avait juré de les taire à jamais, malgré ma détermination à lui faire changer d'avis. Serait ce lié à vos dernières mésaventures ?
    - Par un malheureux égarement dans les corridors se ce domaine je l'ai découvert endormi dans son tombeau arborrant un visage à peine humain, j'ai fui, et ai failli en perdre la vie. Le duc s'étant mis à ma recherche peu de temps après ma fuite il me retrouva, et s'occupa de panser mes plaies et de jouer les gardes malades. Ce matin même il m'amena à nouveau à sa crypte et me révéla toute la vérité sur ses origines. Et même si je sais qu'il tenta de faire preuve d'autant d'honneteté qu'il lui en fut possible il reste des questions qui ne trouveront de réponses qu'avec votre concours je le pense. Il m'a indiqué que moi seule déciderait de rester près de lui malgré ce qu'il est ou de vivre séparée de lui et je e souhaite pas prendre de décisions sans avoir connaissances de toutes infomations importantes.
    - Milady non, vous ne songez point à le quitter... il en mourr..... Pardonnez moi Milady, je me suis laissé quelque peu emporté. Je tenterai de laisser mon attachement au duc de côté afin de vous éclairer au mieux, soyez sans craintes. De quoi souhaitiez vous m'entretenir exactement, quelles questions vous taraudent l'esprit ?
    - J'aimerais que vous me confiez ce que vous savez de moi, ce que le duc ressent à mon égard, tout ce qui éclairerait les écueils de ses aveux. Il m'a confié avoir ressenti nos âmes connectés en me voyant dans un champs peu avant de solliciter audience à mon frère pour nos épousailles, or je songe depuis peu que nous nous étions déjà croisé par le passé, je vous prie madame, éclairez moi...
    - Et bien soit Milady, je vous offre ici même la plus totale vérité, trahissant par la même les vœux du duc, mais il me parait clair que vous devriez tout savoir. Vous vous êtes bel et bien croisés voilà des années. Vous deviez avoir à peine 13 ans et votre père avait organisé un somptueux banquets pour célébrer la fin des récoltes en cette année prospère. Il y avait fait convié tout les notables des environs, c'est ainsi que votre époux s'eut retrouvé attablé en votre demeure. Il nous confia tout le récit de cette soirée le lendemain. Il vous vit la première fois alors que vous lisiez quelque recueil, cachée dans les fourrés. Votre âme appelait la sienne, c'est ainsi qu'il se retrouva dans les jardins sans souvenirs de ce qu'il devait y faire quand il aperçut une mèche de vos cheveux. Comme toujours pour les vampires il comprit aussitôt le lien qui pourrait par l'avenir vous unir et ne put s'empêcher de s'approcher pour vous découvrir. De toute la soirée il ne se rappela rien d'autre, bien trop obnubilé par vous. Quand il nous narra cette soirée il termina en faisant le serment de ne jamais plus s'approcher de vous. Déjà fou d'amour pour vous sans même vous connaitre il se refusa pour l'éternité à faire de vous sa compagne afin de ne point vous maudire d'une vie avec un homme tel que lui. Le duc est un homme loyal, et noble, méprisant totalement son état, il se refusa donc à vous enchainer à lui dans l'avenir. Soyez assurée madame qu'aucun de nos semblables ne s'aviserai jamais d'approcher une enfant, toute âme sœur qu'elle soit. Il attendrai patiemment qu'elle atteigne un âge convenable de 17 ou 18 ans pour lui faire une cour délicate et respectable, ce que le duc jura de ne jamais entreprendre. Il passa les années suivantes l'âme dévorée par votre souvenir et votre absence mais pas une fois il ne revint sur sa décision. Déjà il ne souhaitait que le meilleur pour vous, et il va sans dire que pas un instant il ne se vit comme un avenir convenable pour vous. Tout cela changea lorsqu'il eu vent des tractations auquel votre frère prenaient part pour vos fiançailles. Votre gredin de frère, ruiné et vil, souhaitait nuer des relations avec le comté de Granite Falls en vous mariant à l'affreux comte de Granite. Votre époux, le duc, entra dans ne colère terrible et un désespoir dès plus total. De ma très longue vie je n'avais vu homme si malheureux. Mon époux vint même me confier que la perte de son humanité avait causer moins de tort au duc que la nouvelle de vos épousailles. Mu par un instinct primaire propre aux vampires dont l'âme sœur est en danger il se mit en route pour rendre visite à votre frère. Le temps de chevauché calma une partie de sa rage, et il prit la décision, toujours dans l'espoir de vous offrir un avenir de bonheur, de ne point réclamer votre main mais d'offrir à votre frère une somme rondelette pour faire annuler ses projets de mariage et à vous une coquette dot afin que vous puissiez sinon faire un mariage d'amour mais au moins faire un mariage heureux. Hélas pas un seul instant il ne pensa que de vous voir lui déchirerai le cœur, et quand il vous aperçu à nouveau ce jour là dans les champs, en guenilles et épée au poing s'en fut fini de lui. Il ne chercha point votre malheur madame en réclamant votre main à votre frère, il ne fut que chercher votre sécurité, et jamais vous ne pourriez être plus en sécurité qu'auprès de lui. Depuis 5 longues années maintenant il se tient au loin de vous, brûlant d'un amour qu'aucun humain ne pourrait ressentir, et depuis vos épousailles il se meurt de honte de n'avoir pu respecter son serment et se tenir loin de vous. Il se maudit chaque jour que dieu fait de vous avoir entrainer dans un monde de ténèbres et de n'avoir rien de plus à vous offrir qu'un avenir indigne de vous.
    - Je.. Pardonnez moi, je ... je .... Oh ciel me voilà plus perdue que jamais...

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    - Je vous prie de me pardonner Milady mais vous m'avez prié de faire preuve d'une totale honnêteté et je m'y emploierais toujours. Vous êtes perdue, engagée dans un mariage que vous n'avez point désirée, comme tant de femme avant nous et tant d'autre qui viendront encore après nous. Nous n'avons aucune emprise sur nos vies, ventre à disposition pour ces hommes qui s'entendent régenter le monde et nos vies. Vous vous sentez trahie, ignorée, spoliée d'un avenir que vous aviez très certainement par tant de fois imaginé. Je ne puis que vous comprendre ma chère, moi aussi passée par les affres qui vous entravent aujourd'hui. Comme vous je n'avais point chois le baron, comme vous la découverte de sa nature m'a plongé dans une terrible apathie, et comme vous j'ai du faire un choix. J'ai fait ce choix et pas un seul jour je ne l'ai regretté. Si nos âmes étaient aussi liées que le disait mon époux pourquoi aurais ignoré ce destin, mon destin. J'ai fait le choix de ne point me sortir de cette union non désirée, j'ai fait le choix de faire confiance à mon époux. J'ai appris à le connaître, à découvrir qui il était et j'en suis tombé amoureuse car il avait raison, nos âmes furent liées depuis toujours, et nous sommes destinés à nous compléter. Vous ne le voyez point encore Milady mais nous sommes des femmes parmi les plus chanceuses. Nos époux ne se montreront jamais cruels à notre égard, il leur en est totalement impossible. Ile tiennent compte de nos avis, de nos besoins, nous existons face à eux telles des égales, sinon des êtres supérieurs qu'ils mystifient. Seulement ma douce amie c'est un choix qu'il vous faut prendre en toute liberté, en votre conscience éclairée. Chacun de vos choix sera valables. Que vous partiez, que vous restiez il n'y a nul mauvais choix tant que vous le faites sciemment et librement. Jamais nous ne vous méjugeront si vous décidiez de ne point rester près du duc, votre vie et vos désirs valent autant que les siens. Il vous faut faire ce choix égoïstement en pensant à vous car vous seule devrait assumer ce choix chaque jour que dieu vous prêtera vie. Et soyez assurée Madame de ma profonde amitié éternelle, quelque soit votre choix.





    Hey, salut vous. Ca fait un moment que je vous avez pas vu hein . Pas toujours facile de trouver le temps de venir raconter ma petite vie tellement tellement passionnante :D
    En vrai sa mochesté la Grande Créatrice m'avait enfermée à double tour dans un dossier compréssé j'sais pas trop quoi. Elle trouve que je parle mal, que je me plains trop et que je raconte mal. Elle est mignonne elle mais en attendant elle est tranquille dans son canapé, un pc qui lui chauffe les cuisses et moi je fait joujou dans la gadoue. J'vous jure tas de pixels, un jour va falloir arrêter des les laisser tout décider ces Grands Créateurs là. Et vas y que je te fait faire des mioches par pack de 100, vas y que je te lâche en pleine nature avec une tente et peanut cacahuète et débarouille toi pour faire 10 générations de sims pas trop bancale, bla bla bla , non c'est sur ils sont fous!
    Tu vas me dire, bref on s'en moque c'est pas le sujet recentre toi un peu Marguerite. J'y viens j'y viens, on va se faire un p'tit topo rapide, qu'est ce t'en dit mon ami ?
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    Ma dernière lubie, ouais non surtout ma dernière galère, du moment c'est l'eau. Entre les douches, la popotte et le jardin je manque d'eau à une vitesse folle. Du coup, paf un seau, un cours d'eau et me revoilà de retour au 14ème siècle, ou presque.
    C'est une façon de vivre après tout hein.
    Bon sinon quoi de neuf ces dernières semaines ?
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    C'est qu'on est vite tombé dans une routine bien rodée hein, les cours, les devoirs, séance jardinage, popotte, dodo et on reprend les mêmes et on recommence. C'est pas bien folichon mais ça me plait plus que je ne l'aurais jamais cru. Tout ça c'est à moi et je ne dois ce que j'ai qu'à moi et à mes efforts. Ca te file un coup de boost à la confiance en toi je te raconte pas.
    Enfin si du coup je te raconte parce que c'est un peu tout l'intérêt d'être là mais bref on se comprend quoi.

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    On notera la propreté irréprochable de ma personne bien sur!
    Ah si attend y''a un peu de nouveau quand même en fait. Maintenant que j'ai un peu plus d'argent que mes 0 simflouz je peux de temps en temps prendre cette merveille de technologie des années 30's, ouais ouais je prend le bus "grand regard de fierté là"
    On monte dans le bus, on paye 2/3 simflouz, et paf direction l'aventure, l'avenir, la ..., la ... bah dirction un bled paumé avec 3 vaches, un place, une vieille hein!

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    Bon après la vieille elle est cool, les vaches ça meugle c'est mignon et la place elle est pas trop mal, y'a un petit marché de rien et trois/ quatre habitants un peu feignants qui galèrent et sont près à te filer des tartes, des pépettes et des gommettes étoiles dorés si jamais tu leur rends deux trois petits service. Franchement ca met un peu de beurre dans les épinards dans l'assiette, ou ouais non ça met déjà des épinards dans l'assiette c'est pas mal. Pour le beurre c'est pas pour demain. P't'être qu'un jour j'viendrais faire plus ample connaissances avec Marguerite les vaches si tu vois qu'est ce que je veux dire là ;)
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    Et je continue la pêche, ca coûte rien. Après j'aime pas vraiment le poisson mais bon une assiette d'épinards sans épinards et des champignons ca nourrit pas vraiment, ca cale à peine un petit creux.
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    Et pis bah sans quoi les cours ca roule tous seul hein. J'suis pas le couteau le plus aiguisé du tiroir mais je m'en sors honorablement, surtout vu mes conditions de vie idylliques . Devoirs, dissertations, présentations, tout y passe et on essaie de s'en sortir au mieux. Je sèche un peu sur ma dernière présentations mais je sens que ça viens tout doucement mais surement. Franchement je suis assez fière de moi. Je m'en sors pas trop mal sur chacun des aspects qui me tenaient à cœur, fière d'elle la fifille moi j'vous l'dit !

    Allez bisous mes p'tits choux, sur on se revoit bientôt ;)



  • MiniLazyMiniLazy Messages: 951 Membre
    Enfin le retour des aventures de la future biologiste avec sa langue toujours aussi acide j'adore ! >:) elle m'avait manqué !
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