Apparemment toi aussi tu aimes bien te mettre des difficultés en écrivant trois histoires en même temps, j'ai commencé à lire ton step by step, je vais le suivre aussi, l'histoire me plaît tout autant que ton décade, j'irai par contre découvrir ton autre challenge, l'apocalypse, heureusement, le temps n'est pas contre nous. Moi j'en ai que 2 mais je me suis vu que le pack à la ferme arrive, la troisième histoire arrivera vu que je vais reprendre le décade, cela se fera à la rentrée, avec les vacances, je serais moins dans le jeu et puis cela me permettra de bien réfléchir et de découvrir le pack avant de me lancer
@Daysy9 j'ai surtout la fâcheuse tendance à tout commencer & rien finir Et oui y'a le pack Campagne qui arrive mais perso je pense l'intégrer au Decade après la période de guerre ; une sorte de " retour au calme / reconstruction à la campagne " après à voir car il faut quand même suivre la trame historique
Bon du coup je vois que j'avais promis la suite pour la fin de semaine sauf que ..mon clavier principal est mort * là j'écris avec celui intégré au pc portable et il est nuuuuuul au secours * ; j'ai commencé tout de même à plancher sur la suite avec la saisie vocale - pour vous dire a quel point ce clavier est pourri ^^ - mais forcément c'est plus long et je suis obligée de repasser derrière très souvent car il y a des mots que le système ne reconnait pas ou parfois il me sort totalement autre chose ... je vais voir pour récupérer un clavier sans fil rapidement j'espère avant Dimanche ; croisons les doigts !
je connais ça, étant en vacance, je suis sur mon ordi portable et pour écrire avec la souris intégrée, c'est galère, je dois faire attention, si pour toi, cela ne va vraiment pas, attends d'avoir un autre clavier pour écrire, même si nous devons attendre, chose qui je ne pense pas que cela pose soucis, le principal soit d'avoir la suite, peu importe le temps que cela prendra
@Daysy9 normalement demain vers 13h je reçois le nouveau en express j'ai pu convaincre ma maman de me faire l'avance et de payer par CB sur le net (elle a toujours peur ) donc je vais reprendre rapidement car oui les claviers portables c'est trop la galère, surtout que le mien est noir avec les écrits des touches... en rouge ( Asus vous êtes des baltringues nucléaires) donc on voit quedal
Les beaux jours reprenaient enfin leur place après un hiver tenace aussi riche en événements qu'en tempêtes. Le vent balayait agréablement les arbres qui peu à peu retrouvaient leur verdure & le soleil encore timide glissait parfois un rayon entre deux monceaux de nuages.
La vie s'écoulait tranquillement pour la famille Labra et tout le monde n'avait d'yeux que pour la naissance prochaine du bébé d'Elizabeth. Le sujet était sur toutes les lèvres, on complimentait la future mère quand elle descendait au village faire des achats. On la trouvait rayonnante & surtout bien chanceuse d'avoir pu faire son entrée dans le "grand monde" ... Le divorce de Louis était passé totalement inaperçu ; bien que ce soit un fait rare pour l'époque tout le monde comprenait en un seul regard pourquoi il avait préféré la belle blonde & certains même approuvaient discrètement d'un hochement de tête. On leur souhaitait plein de bonheur, le mariage n'était pas encore fixé mais ce n'était aux yeux de tous qu'une formalité tellement les deux amoureux semblaient unis & complémentaires.
La grossesse se passait bien & même si Louis avait déjà eu deux fils (Olivia ayant donné naissance à un petit René juste avant sa disparition) la venue du troisième ne faisait aucun doute. Et dans le pire des cas, même si c'était une fille, cet enfant la était un enfant de l'amour et désiré. Louis n'avait donc aucun regret, sa conscience était en paix.
Il avait d'ailleurs fini par railler les deux petits à sa cause, Elisabeth les avait officiellement adopté et Louis se chargeait sans problème ni regrets de leur enfoncer dans le crâne que leur mère les avait abandonnées, qu'elle était mauvaise, qu'elle faisait honte à tout le monde. Le modelage de leurs esprits fut facile vu le jeune âge de Jean, quant à René il était bébé il n'avait donc pas de véritable souvenir. Élisabeth pris rapidement la place vacante dans leurs cœurs & c'est sans questions que les 2 enfants l'appelaient "maman".
Le corps d'Olivia fut retrouvé quelques jours plus tard, flottant dans la rivière d'un village voisin. Accident ou noyade car trop honteuse on ne sut jamais réellement la réponse. Cependant personne ne se permis une remarque plus haute que l'autre et tout le monde s'accorda à dire qu'elle était une victime de l'amour. C'est ainsi que s'effaça le dernier lien qui unissait la famille Labra à cette affaire.
Le travail avait repris, épouses et mères s'occupaient des enfants et par un clair-matin de soleil Elizabeth donna naissance à un garçon : Charles. Le bébé était en pleine santé et l'accouchement fut sans difficulté. Il fut décidé que les deux petits seraient installés dans la même chambre ayant peu de différences d'âge, on les ferait également passer pour des faux jumeaux et qu'ils seraient élevés ensemble.
L'ambiance au domaine était légère, paisible, la tension avait disparu et c'est avec allégresse que Jean feta son anniversaire. Il devint un enfant sociable, amoureux des chiens et amateurs de musique classique. Son père le poussa de suite à se faire un maximum de relations afin de préparer son futur. Le jeune garçon, sage comme une image, ne protestait pas, ne posait aucune question et pourtant au fond de lui une vague ombre remuait, un vieux souvenirs enfoui, presque effacé ; une silhouette difforme qui pourtant lui été terriblement familière sans qu'il arrive à se rappeler pourquoi.
Mais le moment n'était pas aux questions, le "monde des grands" allait bientôt être frappé de terribles évènements qui marqueraient à jamais l'histoire de la famille & l'histoire avec un grand H. Depuis longtemps, le pays était en conflit avec la nation voisine ; les rapports étaient froids mais cordiaux or il se racontait que depuis quelques temps les choses s'envenimaient .... Bien sûr on ne pensait pas que cela allait affecter un si petit village ; même si on était patriotes on ne voulait pas se battre - défendre son bien à la limite - mais pas aller au devant des ennuis.
Cependant dans les hauts cercles des affaires & politiques une ombre engendra une rumeur, murmure d'une peur sans nom ...
Louis avait obtenu d'ailleurs une promotion ; il fut nommé directeur de fonds comme son père autrefois. L'émotion était grande, de savoir atteint le même palier professionnel que ce patriarche tant respecté. L'argent n'était plus un souci ; le chef de famille savait maintenant prendre soin de sa mère, de son épouse & de ses enfants.
René, bambin angélique
Charles, bambin pot de colle
Les petits derniers de leur côté étaient devenus de simples joyeux bambins (angélique pour René & pot de colle pour Charles), il n'était pas rare de les entendre rire aux éclats & babiller avec enthousiasme. Ils étaient fusionnels malgré leur différence physique si marquante ; adorant se faire des câlins & courir partout ; pourtant on pouvait s'étonner .. étaient ils vraiment frères ce garçon brun à la peau mate & ce chétif enfant blond si pâlot ? Pour les non au courant de l'histoire un sourcil perplexe pouvait se dresser ; quand à ceux qui savaient ils se disaient qu'au fond chacun était bien maître de sa destinée. Bien sûr jamais ces réflexions n'étaient formulés en face de la famille ; riche & influente elle pouvait écraser comme une paille quiconque lui manquait de respect. Mais avec la croissance les différences s'accentuaient & on se demandait quelle serait l'entrée dans le monde de ces deux enfants là.
Élisabeth, malgré l'ambiguïté de sa condition, continuait de les éduquer tous les deux, sans différences ni préférences. Elle se trouva une alliée dans cette tâche en la personne de Rayise qui avait été elle aussi conquise par cette nouvelle bru. Les deux femmes s'entendaient très bien & surtout la matriarche voyait bien que son fils était épanoui. Et c'est tout ce qu'elle souhaitait. Malgré sa grande forme, elle sentait le poids de l'âge sur ses épaules & elle se disait qu'elle aurait souhaité que son fils trouve le bonheur avant son départ. C'était maintenant chose faite.
RIP Olivia Et Louis qui raconte à Jean que sa mère l'a abandonnée alors que c'est lui qui l'a chassée. Et malgré le temps qui passe, même s'il n'a plus de souvenir précis, il y a toujours quelque chose, espéront que ça ne l'empêche pas de se construire.
Bienvenue Charles! Je le trouve bien mignon ce bambin, même s'il mériterai de prendre un peu de couleurs
Olivia Et tous ces fils pour Louis! Espérance que Jean, René et Charles sauront trouvé en Louis un père aimant et en Élisabeth une mère tendre.
Je ne peux m'empêcher de me sentir révolté par les réactions des villageois: rejeter Olivia parce qu'elle est tombée enceinte avant l'union du mariage et accepter Élisabeth malgré sa grossesse avant mariage... Je trouve ça injuste Je sais qu'à l'époque, et aujourd'hui encore, les gens pouvaient médire ou faire les hypocrites aussi
@Ellandan J'avoue que quand j'ai vu le teint j'étais en mode " euuuh vampire ? " (mais non du tout) ; je ne sais pas du tout d'où il sort cette couleur les parents sont bien plus foncés (là je pense qu'on est à la couleur la plus pâle de tout le CUS je regarderais)
Pour ce qui est de Louis c'est normal qu'il fasse ça, il ne veut pas avoir à gérer un ado fou furieux dans les années à venir mais on verra qui sait ... peut être que le destin lui donnera une leçon - je ne sais pas je n'ai pas encore tourné la suite -
@Jadis merci à toi d'avoir lu & oui la vie n'est pas rose quelque soit l'époque ; j'aurais pu faire une sorte de " rédemption " pour Olivia mais les " happy-end " c'est pas mon truc j'avoue
Pour ce qui est d'Élisabeth le changement de point de vue des villageois est compréhensible dans le sens où elle se retrouve au bras d'une fortune, d'un chef de famille respecté donc on ne peut " qu'admirer " sa chance ; alors que Olivia quand elle est arrivée Louis était encore " fils de " il n'avait donc pas de " position " & par sa grossesse c'était surtout à Jamil le patriarche qu'elle " s'attaquait " (au niveau de l'honneur) donc c'était sûr que ça passerait mal.
Ce qui surtout là a fait s'étrangler (et encore juste un peu) la famille c'est les 2 grossesses en même temps (René & Charles ont littéralement 1 jour d'écart) c'est d'ailleurs pour cela qu'on les fait passer pour des faux jumeaux ; pour éviter les ragots & ne pas ameuter les jeunes mères qui seraient révoltées de savoir qu'on a arraché René à sa mère pour la jeter dehors.
Officiellement Louis & Olivia ont divorcés car ils ne s'entendaient pas c'est tout. Ce qui se passe à l'intérieur du domaine Labra reste à l'intérieur donc les villageois " jugent " mais ils leur manquent des informations donc c'est normal que leurs jugements soient incorrects vu qu'ils ne savent pas tout.
RIP Olivia, quelle triste fin. Certes ce sont des choses qu'on "tolérait" à l'époque, heureusement que à l'heure actuel c'est de plus en plus rare mais ça n'empêche que c'est cruel. On est pas toujours sympa entre nous ( les femmes), parce qu'honnêtement Elizabeth ne vaut pas mieux mais soit. Alors quand est ce qu'est prévu le mariage de l'amour ?
@CrazyMotherCool Olivia paye le prix ultime pour y avoir cru hélas un peu trop fort ; hélas pour elle.... Mais rien ne dit qu'elle n'aura pas sa revanche qui sait ...
Pour la suite j'ai repris le boulot & en horaires coupés cette fois (midi + soir) donc je n'ai pas le temps de jouer énormément. Là le mariage a eu lieu donc je peux te dire qu'il arrive bientôt & avec lui aussi l'été 1910 donc le changement de décennie et tout ce qui va avec ... Faut juste que j'arrive à me dégager du temps pour jouer & écrire (sachant que maintenant j'ai que le Lundi de vraiment " jour de repos " donc avec aussi tout le reste à côté je suis overbookée)
Les premiers rayons chauds d'été symbolisant l'arrivée de la nouvelle décennie ne réchauffèrent ni l'ambiance ni les cœurs ... Aucun beau temps, aussi fixe soit il, ne l'aurait pu. Car elle était venue ... La révolution industrielle du pays avait transformé la rumeur lointaine d'une guerre en véritable annonce officielle, elle était désormais inévitable. Dès l'aube, tandis que la plupart des gens furent avertis, par le son de la cloche, que la mobilisation générale était décrétée ; tous les hommes en âge de se battre pour être enrôlés durent se préparer à partir.
Ce fut très dur pour la famille Labra .. Rayise vit ainsi ses 3 fils (Louis, Pierre & Joseph) faire leurs paquetages tout en essayant de trouver un mot d'encouragement pour chacun. Ils furent bientôt rejoints par Morgan, le mari de Jeanne & Yann celui de Marie ; ce dernier était étonnamment accompagné par un jeune homme ... c'était Marcel qui venait la veille de fêter ses 14 ans & qui donc était appelé aussi. Quel malheur d'avoir engendré tant de garçons ! cela donnait bien trop de femmes éplorées & de bambins déboussolés tout ça ...
Rayise parfois se disait qu'heureusement son mari n'était plus, il aurait été capable de vouloir y aller aussi ; par souci d'honneur ... La vieille dame n'eut pas la force de les accompagner jusqu'au train ; la machine infernale qui allait les emmener si loin ... On disait que les soldats partaient à StrangerVille ; à la frontière du monde pour défendre les lignes. On ne savait pas si c'était un coin dangereux ou non ; certains n'auraient même pas pu le situer sur une carte. Trop de tensions diplomatiques & trop de crises avaient mené à ce conflit ; et dans chaque coeur la peur avait désormais une place immuable.
Pourtant la vie devait continuer, même si désormais bien fade sans les hommes de la famille. Les femmes se retrouvaient souvent ensemble, profitant de la proximité de leurs maisons & que leurs bambins aient le même âge. Marie avait donné naissance à son 3ème enfant : une petite fille (Françoise) & Élisabeth attendait à nouveau un enfant. Mais hélas ces naissances qui auraient du être heureuses, ne faisait qu'amplifier encore plus le vide laissés par ces messieurs. Aucune nouvelle n'arrivait de " là-bas " , on savait juste que les convois étaient arrivés sans encombre (car il arrive que l'ennemi fasse exploser les voies) c'est tout. Chaque jour on espérait du courrier, un journal , une annonce radiophonique qui donnerait des informations sur nos chers regrettés ...
Mais l'état de siège avait été proclamé, amenant avec lui restrictions de liberté et de circulation & difficultés économiques. Même un petit village comme ici était affecté. Tout fut mis sous " saisi de dépôt " (ce qui veut dire alloué à la guerre) : bétail, viande, conserves, farine, foin & même les véhicules comme les voitures ou les pneumatiques. Le gouvernement saisissait tout pour couvrir au maximum les dépenses des soldats. L'activité tournait au ralenti malgré l'appel aux femmes pour aller travailler à la place des hommes partis.
Vers le milieu de la saison, des nouvelles parviennent enfin du front ... il était temps ! Rayise parcourt avec rapidité la liste des victimes , priant de toute son âme que personne de proche n'est été pris par la mort. Les noms sont nombreux ; l'angoisse monte à l'intérieur de la vieille dame quand soudain ... son coeur manqua un battement ...
" Joseph Labra - Tué "
Aucun mot, aussi textuel soit il , n'aurait pu vous dire le désespoir qui tomba alors sur la famille. Joseph, jumeau de Pierre n'était plus .. Rayise eut la confirmation en parcourant la lettre de Louis, en effet par chance tout le groupe (beaux frères & neveu inclus) avait été nommé dans le même escadron & il n'y avait pas d'erreur. Joseph était bien mort, tué lors d'un assaut pour déloger l'ennemi d'un point stratégique. Louis avait préféré ne pas en dire plus, il était inutile de causer davantage de souffrances en donnant des détails. Joseph avait fait son devoir, était mort pour la patrie.
Il laisse derrière lui sa femme bien aimée Amélie, son fils Jules & deux jumeaux qu'il n'aura pas la joie de connaître car nés après son départ : Léon & Henriette. La pauvre veuve éplorée, le coeur brisé, s'effondra complètement. Et ce n'est pas la " prime compensatoire " de 20.000 $ versé par l'État qui allait arranger son état. Elle ne put se résoudre au courage, laissa maison & enfants à l'abandon pour se noyer dans la peine.
Rayise, de son côté, la soutenait comme elle pouvait & Élisabeth également faisait de son mieux mais toutes les paroles amies du monde n'auraient pas suffit. Comment, de toute façon, soulager une telle peine ? De savoir son mari mort là-bas, sans revoir sa famille ; de ne plus jamais le sentir contre lui non ... La famille ne le supportait pas. Surtout que la vieille matrone, pétrie par les angoisses & le chagrin ; se forçait à dissimuler son état. Elle était de plus en plus fatiguée malgré sa volonté de le cacher, cela se voyait & dans le village on hochait la tête ... la mère ne s'ennuierait pas longtemps du fils ....
Comme appelée, la prédiction des villageois se réalisa quelques jours plus tard. Écrasée par les larmes & le tourment, Rayise s'est tout simplement éteinte par un beau matin. C'est Élisabeth qui trouva son corps & ce dernier était déjà froid .. Elle avait du partir dans la nuit, sans un son, incapable de se relever. L'enterrement eut lieu une semaine pile après celui de son fils, l'armée ayant fait rapatrier le corps gracieusement. La Génération 1 repose désormais au cimetière communal ; dans le caveau funéraire familial auprès de leurs fils Henri & Joseph. Le vide laissée par la mort de la matriarche affecta beaucoup le foyer. Élisabeth était désormais bien seule, face à 3 garçons qui heureusement pour elle étaient sages. Elle ne pouvait compter que sur elle même ; ses belles-sœurs ayant leurs propres problèmes à gérer ...
" Marcel Fyres - Tué "
" Morgan Ember - Tué "
Marie avait eu la vive douleur d'apprendre le décès de Marcel, son fils tant aimé .. quand à Jeanne c'était Morgan son mari qui ne rentrerait jamais à la maison & n'aurait plus le bonheur de voir grandir André son 2ème fils. Son aîné, Georges, d'ailleurs avait du lui aussi se mettre en route ... & on priait pour lui ainsi que pour tous les autres : Pierre, Louis, Yann ; tous là-bas si loin ; dont on espérait le retour en vie.
Mais le temps lui poursuit son cours, lancé à toute vapeur comme une de ses machines mécaniques que rien n'arrête, indifférent aux morts qu'il laisse sur le bas côté. Il fallait bien que les bambins grandissent & ce jour là deux anniversaires furent à fêter : celui de René & de Charles. La "fête" si l'on peut dire, eut lieu en toute intimité. Pas de chants, pas de réunion de famille - l'enterrement de Rayise était encore tout récent ; personne n'avait le coeur au divertissement. Les bougies furent rapidement soufflés ; le gâteau blanc léger préparé par Élisabeth englouti en silence & chacun regagna ensuite ses occupations comme si il ne s'était rien passé de plus. Seul le phonographe résonnait dans l'air ; diffusant de la musique classique pour changer (car habituellement on la laissait brancher sur les ondes informatives, dans l'espoir d'avoir une annonce du front).
René devint un enfant sûr de lui quand à Charles il commença à être bienveillant. Il était désormais inutile de les faire passer pour des jumeaux ; leurs différences physiques étaient telles que personne n'y croyait plus. Le cadet ressemblait d'ailleurs bien plus à son aîné & on en venait à se demander si il n'y avait pas anguille sous roche .... enfin ce n'était plus le problème aujourd'hui. La famille Labra avait réglé cette histoire & dans les conversations on avait bien d'autres préoccupations ...
René, Sûr de Lui
Charles, Bienveillant
C'est en cette période bien lugubre qu'Élisabeth donna naissance à son 2ème enfant : un petit garçon ... Malheureusement Louis n'était pas là pour prendre le petit être rose dans ses bras ni pour choisir son nom. La jeune femme dût remplir l'acte administratif seule & elle opta pour l'appeler Maurice. Elle n'était pas très sûre mais que pouvait elle faire ? Le nouveau-né devait bien recevoir un prénom ...
Élisabeth tenta malgré tout d'envoyer une lettre au front, sans savoir si elle arriverait, pour prévenir son mari. Les larmes la secouèrent ... La voilà à la tête d'une véritable tribu, seule, sans soutien ... Parfois elle en venait à penser à Olivia, à cette ex-compagne de son mari à qui elle avait volé son foyer & sa vie .. et elle se demandait si cette dernière aurait été aussi forte... Mais l'heure n'est pas aux tourments, le bébé pleure & il faut faire à manger aux plus grands qui vont bientôt revenir de l'école ... Le temps n'attend personne.
@MiniLazy Je suis bluffé, tu as vraiment du talent dans l'écriture d'histoire. Impossible pour moi de décrocher mes yeux.
Ton histoire est vraiment originale, car assez sombre. Mais j'apprécie beaucoup le côté brut et sans détour, un grand bravo et c'est un vrai plaisir de te lire.
Espérons que Louis revienne sains et saufs pour qu'il puisse rencontrer le petit Maurice et bienvenue à lui par la même occasion.
Hâte de lire la suite
@l0v3hina Merci J'avoue que le côté " tranche de rigolade " c'est pas trop mon truc mais contente que ça te plaise quand même. On espère, on espère ... je n'ai pas encore fait le second tirage qui sera en Hiver donc on verra mais ce qui est sûr c'est que si certains ne vont pas revenir , d'autres vont par contre devoir y aller ...
@MiniLazy Et bien continue comme ça, parce que c'est vraiment original et en même temps ça confronte vraiment à la rudesse de cette époque.
Et que dire du choix des mots... tu tombes juste à chaque fois ^^
Ah oui c'est vrai! J'avais oublié que certains vont devoir rejoindre le front en devenant jeune adulte ^^'
Réponses
Les beaux jours reprenaient enfin leur place après un hiver tenace aussi riche en événements qu'en tempêtes. Le vent balayait agréablement les arbres qui peu à peu retrouvaient leur verdure & le soleil encore timide glissait parfois un rayon entre deux monceaux de nuages.
La vie s'écoulait tranquillement pour la famille Labra et tout le monde n'avait d'yeux que pour la naissance prochaine du bébé d'Elizabeth. Le sujet était sur toutes les lèvres, on complimentait la future mère quand elle descendait au village faire des achats. On la trouvait rayonnante & surtout bien chanceuse d'avoir pu faire son entrée dans le "grand monde" ... Le divorce de Louis était passé totalement inaperçu ; bien que ce soit un fait rare pour l'époque tout le monde comprenait en un seul regard pourquoi il avait préféré la belle blonde & certains même approuvaient discrètement d'un hochement de tête. On leur souhaitait plein de bonheur, le mariage n'était pas encore fixé mais ce n'était aux yeux de tous qu'une formalité tellement les deux amoureux semblaient unis & complémentaires.
La grossesse se passait bien & même si Louis avait déjà eu deux fils (Olivia ayant donné naissance à un petit René juste avant sa disparition) la venue du troisième ne faisait aucun doute. Et dans le pire des cas, même si c'était une fille, cet enfant la était un enfant de l'amour et désiré. Louis n'avait donc aucun regret, sa conscience était en paix.
Il avait d'ailleurs fini par railler les deux petits à sa cause, Elisabeth les avait officiellement adopté et Louis se chargeait sans problème ni regrets de leur enfoncer dans le crâne que leur mère les avait abandonnées, qu'elle était mauvaise, qu'elle faisait honte à tout le monde. Le modelage de leurs esprits fut facile vu le jeune âge de Jean, quant à René il était bébé il n'avait donc pas de véritable souvenir. Élisabeth pris rapidement la place vacante dans leurs cœurs & c'est sans questions que les 2 enfants l'appelaient "maman".
Le corps d'Olivia fut retrouvé quelques jours plus tard, flottant dans la rivière d'un village voisin. Accident ou noyade car trop honteuse on ne sut jamais réellement la réponse. Cependant personne ne se permis une remarque plus haute que l'autre et tout le monde s'accorda à dire qu'elle était une victime de l'amour. C'est ainsi que s'effaça le dernier lien qui unissait la famille Labra à cette affaire.
Le travail avait repris, épouses et mères s'occupaient des enfants et par un clair-matin de soleil Elizabeth donna naissance à un garçon : Charles. Le bébé était en pleine santé et l'accouchement fut sans difficulté. Il fut décidé que les deux petits seraient installés dans la même chambre ayant peu de différences d'âge, on les ferait également passer pour des faux jumeaux et qu'ils seraient élevés ensemble.
L'ambiance au domaine était légère, paisible, la tension avait disparu et c'est avec allégresse que Jean feta son anniversaire. Il devint un enfant sociable, amoureux des chiens et amateurs de musique classique. Son père le poussa de suite à se faire un maximum de relations afin de préparer son futur. Le jeune garçon, sage comme une image, ne protestait pas, ne posait aucune question et pourtant au fond de lui une vague ombre remuait, un vieux souvenirs enfoui, presque effacé ; une silhouette difforme qui pourtant lui été terriblement familière sans qu'il arrive à se rappeler pourquoi.
Mais le moment n'était pas aux questions, le "monde des grands" allait bientôt être frappé de terribles évènements qui marqueraient à jamais l'histoire de la famille & l'histoire avec un grand H. Depuis longtemps, le pays était en conflit avec la nation voisine ; les rapports étaient froids mais cordiaux or il se racontait que depuis quelques temps les choses s'envenimaient .... Bien sûr on ne pensait pas que cela allait affecter un si petit village ; même si on était patriotes on ne voulait pas se battre - défendre son bien à la limite - mais pas aller au devant des ennuis.
Cependant dans les hauts cercles des affaires & politiques une ombre engendra une rumeur, murmure d'une peur sans nom ...
Louis avait obtenu d'ailleurs une promotion ; il fut nommé directeur de fonds comme son père autrefois. L'émotion était grande, de savoir atteint le même palier professionnel que ce patriarche tant respecté. L'argent n'était plus un souci ; le chef de famille savait maintenant prendre soin de sa mère, de son épouse & de ses enfants.
Charles, bambin pot de colle
Les petits derniers de leur côté étaient devenus de simples joyeux bambins (angélique pour René & pot de colle pour Charles), il n'était pas rare de les entendre rire aux éclats & babiller avec enthousiasme. Ils étaient fusionnels malgré leur différence physique si marquante ; adorant se faire des câlins & courir partout ; pourtant on pouvait s'étonner .. étaient ils vraiment frères ce garçon brun à la peau mate & ce chétif enfant blond si pâlot ? Pour les non au courant de l'histoire un sourcil perplexe pouvait se dresser ; quand à ceux qui savaient ils se disaient qu'au fond chacun était bien maître de sa destinée. Bien sûr jamais ces réflexions n'étaient formulés en face de la famille ; riche & influente elle pouvait écraser comme une paille quiconque lui manquait de respect. Mais avec la croissance les différences s'accentuaient & on se demandait quelle serait l'entrée dans le monde de ces deux enfants là.
Élisabeth, malgré l'ambiguïté de sa condition, continuait de les éduquer tous les deux, sans différences ni préférences. Elle se trouva une alliée dans cette tâche en la personne de Rayise qui avait été elle aussi conquise par cette nouvelle bru. Les deux femmes s'entendaient très bien & surtout la matriarche voyait bien que son fils était épanoui. Et c'est tout ce qu'elle souhaitait. Malgré sa grande forme, elle sentait le poids de l'âge sur ses épaules & elle se disait qu'elle aurait souhaité que son fils trouve le bonheur avant son départ. C'était maintenant chose faite.
Bienvenue Charles! Je le trouve bien mignon ce bambin, même s'il mériterai de prendre un peu de couleurs
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Olivia
Je ne peux m'empêcher de me sentir révolté par les réactions des villageois: rejeter Olivia parce qu'elle est tombée enceinte avant l'union du mariage et accepter Élisabeth malgré sa grossesse avant mariage... Je trouve ça injuste
Hâte pour la suite de l'histoire des Labra!
Pour ce qui est de Louis c'est normal qu'il fasse ça, il ne veut pas avoir à gérer un ado fou furieux dans les années à venir mais on verra qui sait ... peut être que le destin lui donnera une leçon - je ne sais pas je n'ai pas encore tourné la suite -
@Jadis merci à toi d'avoir lu
Pour ce qui est d'Élisabeth le changement de point de vue des villageois est compréhensible dans le sens où elle se retrouve au bras d'une fortune, d'un chef de famille respecté donc on ne peut " qu'admirer " sa chance ; alors que Olivia quand elle est arrivée Louis était encore " fils de " il n'avait donc pas de " position " & par sa grossesse c'était surtout à Jamil le patriarche qu'elle " s'attaquait " (au niveau de l'honneur) donc c'était sûr que ça passerait mal.
Ce qui surtout là a fait s'étrangler (et encore juste un peu) la famille c'est les 2 grossesses en même temps (René & Charles ont littéralement 1 jour d'écart) c'est d'ailleurs pour cela qu'on les fait passer pour des faux jumeaux ; pour éviter les ragots & ne pas ameuter les jeunes mères qui seraient révoltées de savoir qu'on a arraché René à sa mère pour la jeter dehors.
Officiellement Louis & Olivia ont divorcés car ils ne s'entendaient pas c'est tout. Ce qui se passe à l'intérieur du domaine Labra reste à l'intérieur donc les villageois " jugent " mais ils leur manquent des informations donc c'est normal que leurs jugements soient incorrects vu qu'ils ne savent pas tout.
Pour la suite j'ai repris le boulot & en horaires coupés cette fois (midi + soir) donc je n'ai pas le temps de jouer énormément. Là le mariage a eu lieu donc je peux te dire qu'il arrive bientôt & avec lui aussi l'été 1910 donc le changement de décennie et tout ce qui va avec ...
Les premiers rayons chauds d'été symbolisant l'arrivée de la nouvelle décennie ne réchauffèrent ni l'ambiance ni les cœurs ... Aucun beau temps, aussi fixe soit il, ne l'aurait pu. Car elle était venue ... La révolution industrielle du pays avait transformé la rumeur lointaine d'une guerre en véritable annonce officielle, elle était désormais inévitable. Dès l'aube, tandis que la plupart des gens furent avertis, par le son de la cloche, que la mobilisation générale était décrétée ; tous les hommes en âge de se battre pour être enrôlés durent se préparer à partir.
Ce fut très dur pour la famille Labra .. Rayise vit ainsi ses 3 fils (Louis, Pierre & Joseph) faire leurs paquetages tout en essayant de trouver un mot d'encouragement pour chacun. Ils furent bientôt rejoints par Morgan, le mari de Jeanne & Yann celui de Marie ; ce dernier était étonnamment accompagné par un jeune homme ... c'était Marcel qui venait la veille de fêter ses 14 ans & qui donc était appelé aussi. Quel malheur d'avoir engendré tant de garçons ! cela donnait bien trop de femmes éplorées & de bambins déboussolés tout ça ...
Rayise parfois se disait qu'heureusement son mari n'était plus, il aurait été capable de vouloir y aller aussi ; par souci d'honneur ... La vieille dame n'eut pas la force de les accompagner jusqu'au train ; la machine infernale qui allait les emmener si loin ... On disait que les soldats partaient à StrangerVille ; à la frontière du monde pour défendre les lignes. On ne savait pas si c'était un coin dangereux ou non ; certains n'auraient même pas pu le situer sur une carte. Trop de tensions diplomatiques & trop de crises avaient mené à ce conflit ; et dans chaque coeur la peur avait désormais une place immuable.
Pourtant la vie devait continuer, même si désormais bien fade sans les hommes de la famille. Les femmes se retrouvaient souvent ensemble, profitant de la proximité de leurs maisons & que leurs bambins aient le même âge. Marie avait donné naissance à son 3ème enfant : une petite fille (Françoise) & Élisabeth attendait à nouveau un enfant. Mais hélas ces naissances qui auraient du être heureuses, ne faisait qu'amplifier encore plus le vide laissés par ces messieurs. Aucune nouvelle n'arrivait de " là-bas " , on savait juste que les convois étaient arrivés sans encombre (car il arrive que l'ennemi fasse exploser les voies) c'est tout. Chaque jour on espérait du courrier, un journal , une annonce radiophonique qui donnerait des informations sur nos chers regrettés ...
Mais l'état de siège avait été proclamé, amenant avec lui restrictions de liberté et de circulation & difficultés économiques. Même un petit village comme ici était affecté. Tout fut mis sous " saisi de dépôt " (ce qui veut dire alloué à la guerre) : bétail, viande, conserves, farine, foin & même les véhicules comme les voitures ou les pneumatiques. Le gouvernement saisissait tout pour couvrir au maximum les dépenses des soldats. L'activité tournait au ralenti malgré l'appel aux femmes pour aller travailler à la place des hommes partis.
Vers le milieu de la saison, des nouvelles parviennent enfin du front ... il était temps ! Rayise parcourt avec rapidité la liste des victimes , priant de toute son âme que personne de proche n'est été pris par la mort. Les noms sont nombreux ; l'angoisse monte à l'intérieur de la vieille dame quand soudain ... son coeur manqua un battement ...
Il laisse derrière lui sa femme bien aimée Amélie, son fils Jules & deux jumeaux qu'il n'aura pas la joie de connaître car nés après son départ : Léon & Henriette. La pauvre veuve éplorée, le coeur brisé, s'effondra complètement. Et ce n'est pas la " prime compensatoire " de 20.000 $ versé par l'État qui allait arranger son état. Elle ne put se résoudre au courage, laissa maison & enfants à l'abandon pour se noyer dans la peine.
Rayise, de son côté, la soutenait comme elle pouvait & Élisabeth également faisait de son mieux mais toutes les paroles amies du monde n'auraient pas suffit. Comment, de toute façon, soulager une telle peine ? De savoir son mari mort là-bas, sans revoir sa famille ; de ne plus jamais le sentir contre lui non ... La famille ne le supportait pas. Surtout que la vieille matrone, pétrie par les angoisses & le chagrin ; se forçait à dissimuler son état. Elle était de plus en plus fatiguée malgré sa volonté de le cacher, cela se voyait & dans le village on hochait la tête ... la mère ne s'ennuierait pas longtemps du fils ....
Comme appelée, la prédiction des villageois se réalisa quelques jours plus tard. Écrasée par les larmes & le tourment, Rayise s'est tout simplement éteinte par un beau matin. C'est Élisabeth qui trouva son corps & ce dernier était déjà froid .. Elle avait du partir dans la nuit, sans un son, incapable de se relever. L'enterrement eut lieu une semaine pile après celui de son fils, l'armée ayant fait rapatrier le corps gracieusement. La Génération 1 repose désormais au cimetière communal ; dans le caveau funéraire familial auprès de leurs fils Henri & Joseph. Le vide laissée par la mort de la matriarche affecta beaucoup le foyer. Élisabeth était désormais bien seule, face à 3 garçons qui heureusement pour elle étaient sages. Elle ne pouvait compter que sur elle même ; ses belles-sœurs ayant leurs propres problèmes à gérer ...
Mais le temps lui poursuit son cours, lancé à toute vapeur comme une de ses machines mécaniques que rien n'arrête, indifférent aux morts qu'il laisse sur le bas côté. Il fallait bien que les bambins grandissent & ce jour là deux anniversaires furent à fêter : celui de René & de Charles. La "fête" si l'on peut dire, eut lieu en toute intimité. Pas de chants, pas de réunion de famille - l'enterrement de Rayise était encore tout récent ; personne n'avait le coeur au divertissement. Les bougies furent rapidement soufflés ; le gâteau blanc léger préparé par Élisabeth englouti en silence & chacun regagna ensuite ses occupations comme si il ne s'était rien passé de plus. Seul le phonographe résonnait dans l'air ; diffusant de la musique classique pour changer (car habituellement on la laissait brancher sur les ondes informatives, dans l'espoir d'avoir une annonce du front).
René devint un enfant sûr de lui quand à Charles il commença à être bienveillant. Il était désormais inutile de les faire passer pour des jumeaux ; leurs différences physiques étaient telles que personne n'y croyait plus. Le cadet ressemblait d'ailleurs bien plus à son aîné & on en venait à se demander si il n'y avait pas anguille sous roche .... enfin ce n'était plus le problème aujourd'hui. La famille Labra avait réglé cette histoire & dans les conversations on avait bien d'autres préoccupations ...
Charles, Bienveillant
C'est en cette période bien lugubre qu'Élisabeth donna naissance à son 2ème enfant : un petit garçon ... Malheureusement Louis n'était pas là pour prendre le petit être rose dans ses bras ni pour choisir son nom. La jeune femme dût remplir l'acte administratif seule & elle opta pour l'appeler Maurice. Elle n'était pas très sûre mais que pouvait elle faire ? Le nouveau-né devait bien recevoir un prénom ...
Élisabeth tenta malgré tout d'envoyer une lettre au front, sans savoir si elle arriverait, pour prévenir son mari. Les larmes la secouèrent ... La voilà à la tête d'une véritable tribu, seule, sans soutien ... Parfois elle en venait à penser à Olivia, à cette ex-compagne de son mari à qui elle avait volé son foyer & sa vie .. et elle se demandait si cette dernière aurait été aussi forte... Mais l'heure n'est pas aux tourments, le bébé pleure & il faut faire à manger aux plus grands qui vont bientôt revenir de l'école ... Le temps n'attend personne.
Ton histoire est vraiment originale, car assez sombre. Mais j'apprécie beaucoup le côté brut et sans détour, un grand bravo et c'est un vrai plaisir de te lire.
Espérons que Louis revienne sains et saufs pour qu'il puisse rencontrer le petit Maurice et bienvenue à lui par la même occasion.
Hâte de lire la suite
Et que dire du choix des mots... tu tombes juste à chaque fois ^^
Ah oui c'est vrai! J'avais oublié que certains vont devoir rejoindre le front en devenant jeune adulte ^^'