A chaque fois que je vois l'intérieur de Michèle, je me fais la réflexion que c'est vraiment très classe chez elle! Ca lui va bien
C'est chou de voir qu'elle est toujours si bien entourée par sa fratrie! Et Linette en profite bien aussi, avec ses tontons
Par contre, c'est inquiétant cette histoire avec Charlotte
Est-ce qu'elle traque l'Héritier(e) et soupçonne la famille de Michèle? Vivement qu'on en sache un peu plus!
J'avoue je trouve ça louche aussi .. cette Charlotte n'est pas très fine (vu qu'elle est grillée) mais je sens qu'elle a quand même de la ressource dans son sac ... à voir la suite
Charlotte qui s'infiltre dans la famille Chevalier en fouinant du côté des nièces, ça ne dit rien qui vaille 😬 vivement que tout ce beau monde soit démasqué et finisse derrière les barreaux.
Michèle et Bastien travaillent leur couverture, bravo à eux de garder leur sang-froid avec deux individus pareils ! Notons que Michèle ne se remet toujours pas de cette crête, c'est la deuxième fois qu'elle compare Sébastien Martin avec un iroquois 😂
"Maman aime pas la dame [...] toi pas sourire à la dame"
Ah, elle a le nez fin cette Linette 😁
C'est vraiment une super idée, cette intrigue d'espionnage, dans le challenge, ça donne du relief à la G4 et ça va un peu à contre-pied de ce qu'on pourrait attendre d'une génération bien-être et spa 😊 et puis tu as l'air de t'amuser donc ça fait plaisir à lire !
@Elinoee
Oh merci pour l’intérieur de Michèle ! C’est vrai que cette déco lui correspond davantage que le bois dont raffolait son père. C’est plus chic.
La fratrie est toujours là pour Michèle et Linette. Les enfants de Maxime forment une famille soudée. C’est dommage qu’il ne soit plus là pour voir ça.
Charlotte cherche l’Elue et, effectivement, elle soupçonne la famille de Michèle.
@MiniLazy
Charlotte n’est pas très fine, c’est certain. Tu vas en savoir un petit peu tout petit peu plus dans ce chapitre.
@Eljisim
Tu as raison de t’inquiéter concernant Charlotte. Est-ce qu’elle finira derrière les barreaux ? Certainement, peut-être ou peut-être pas mais, quoiqu’il lui arrive, ce ne sera pas pour tout de suite.
Michèle n’en a en réalité rien à faire de la crête de Sébastien Martin. Elle joue volontairement les choquées !
Eh oui, Linette a bien vu que sa mère n’était pas aussi aimable avec la dame qu’avec d’autres personnes.
Je te remercie pour l’intrigue d’espionnage. C’est vrai qu’on ne s’y attend par pour cette génération zen mais, à l’époque, avant qu’Elinoee ne reprenne le challenge, les objectifs étaient différents et moins intéressants. Pour écrire une histoire, il fallait étoffer un peu. D’où cette idée et je suis heureuse qu’elle te plaise.
Tu as raison, je me suis beaucoup amusée lorsque je l’ai écrite et la G4 n’est pas encore terminée !
Et maintenant la suite...
Gen 04 - Chapitre 17 - Un agent trop curieux
Alors que j’étais au travail, ce jour-là, Bastien a rappelé Charles et lui a demandé de venir avec Claire et Olivier dans la soirée. Cette soirée me fut racontée par mon mari lui-même.
- Merci encore Charles ! Je savais que je pouvais compter sur toi.
Mon frère Olivier lui tomba dessus dès son arrivée avec Claire.
- Alors Bastien ? Quel est le but de cette petite réunion sans Michèle ? Il est vingt-et-une heures. Tu comprendras que nous sommes inquiets...
- Il s’agit de nos filles... de nos enfants. La situation est grave.
- De quoi s’agit-il ?
- J’imagine que Charlie vous a raconté notre conversation de l’autre matin ?
- Oui et j’en suis désolé, approuva Charlie
- Il ne faut surtout pas. Je suis heureux de faire partie de votre belle famille unie et je pensais bien que tu dirais tout à Olivier et Claire. Sinon, notre famille ne serait pas ce qu’elle est.
(Olivier) Il gagne un point Charles, avouons-le !
(Claire) Charlie, Bastien a raison. Nous devons tous, tout nous dire.
(Charles) Je vous laisse cinq minutes. Je vais aller courir un peu.
(Claire) Il n’a vraiment pas choisi son moment cette fois !
(Olivier) Ne t’offusque pas Bastien. C’est son truc à Charles : courir. Souvent, il s’absente durant des réunions de famille ou des conversations, juste pour courir...
(Bastien) Ne t’en fais pas. Je l’avais déjà remarqué... Il y a plus sérieux à débattre ce soir.
(Claire) Tu parlais de nos enfants, non ?
(Olivier) C’est si sérieux que ça ?
(Bastien) Oui. Mais je vais commencer par le commencement car je ne suis pas persuadé que Michèle vous en ait parlé mais je sais tout à propos de l’Elue et de ses héritiers.
(Claire) Pourquoi Michèle t’en a-t-elle parlé ? Papa nous a fait promettre de n’en parler à personne, pas même à nos conjoints... C’est si dur de taire la chose à Alistair depuis tant d’années... Mais toi, tu sais.
(Olivier) Claire... Je ne pense pas que Michèle ait trahi sa promesse. Laissons Bastien parler.
(Bastien) Olivier a raison. Michèle n’a pas trahi votre père. Je vais vous expliquer.
Et Bastien eut suffisamment confiance en mon frère et ma sœur pour tout leur révéler du B.P.E.H. et de sa mission. Ils furent aussi surpris que lorsque je l’appris moi-même.
(Claire) Nom d’un nectar !
(Olivier) Je savais qu’il y avait une explication derrière tout ceci... Raconte la suite, s’il te plait
(Bastien) Après la visite de Charlotte, j’ai consulté mes sources. Je peux affirmer aujourd’hui qu’elle pose beaucoup de questions sur nos enfants... Mes nièces bien sûr, mais même sur Linette. Et cela, Michèle l’ignore encore. Je l’ai appris aujourd’hui.
(Olivier) Mais que veut-elle savoir ?
(Bastien) Elle demande partout si les filles n’ont pas de comportements étranges. Je suis persuadé qu’elle pense que les héritiers ont des hallucinations et que c’est comme ça qu’elle les détectera.
Charles revint à ce moment-là.
(Olivier) C’est de la folie !
(Charles) Où est Claire ?
(Bastien) Oui mais elle ne le sait pas. Elle cherche un indice, quelque chose qui pourrait la mener à l’héritière...
- Je suis là Charlie. J’ai été piquer un de ces bons verres de nectars à Bastien...
(Charles) Tu es en train de nous dire que chacune de nos filles est à ses yeux une héritière potentielle ?
(Bastien) C’est ce que je suis en train de dire, oui.
(Claire) La situation est donc en effet très grave...
(Olivier) Et que comptes-tu faire concrètement Bastien ?
(Bastien) J’ai fait une promesse à Charlie. Je vous la fais à vous aussi : il n’arrivera rien à vos filles. Il n’arrivera rien à nos filles...
(Olivier) Là-dessus, je te fais confiance mais concrètement ? Qu’en est-il ?
(Bastien) Tu me fais confiance ? Très bien. Lorsque j’aurai plus d’information, je te les ferai suivre.
- Je ne peux malheureusement pas en dire plus pour le moment.
(Claire) Tu nous en as déjà beaucoup dit.
(Bastien) Et bien sûr, je compte sur votre discrétion.
- Tu peux compter sur nous ! Nous sommes une famille pleine de secrets !
(Olivier) Il va être temps pour nous de prendre congé, Bastien.
(Bastien) Merci à vous trois de m’avoir écouté et d’être venus si vite.
- Bonne nuit tout le monde, salut Claire !
C’est à ce moment-là que je rentrai, sous une pluie battante. Il m’avait semblé apercevoir Olivier mais, dans le noir et avec cette pluie, je n’étais sûre de rien.
- Mon amour !
- Ne me serre pas trop. Je suis trempée jusqu’aux os !
- N’est-ce pas Olivier que j’ai aperçu en arrivant ?
- Oui, c’est lui.
- Dommage, je l’ai raté de peu.
- Avec toute cette pluie qui commence à tomber, il était pressé de rentrer chez lui.
- Et moi je vais filer me changer !
L’orage commençait à gronder et des éclairs illuminaient le ciel.
- Bastien ! Linette est dans le salon !
- J’y vais !
- Et alors ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu ne devais pas te mettre en pyjama ?
- Il y a plein de bruits dehors. J’ai peur.
- Ce n’est que l’orage ma chérie
- Allez, viens dans les bras de Papa.
- Tu vois ce qui est bien avec l’orage, c’est qu’il y a plein de bruit dehors mais que nous, nous sommes à l’abri à l’intérieur de notre maison.
- Nous ne risquons absolument rien.
- Les bruits que tu entends, ça s’appelle le tonnerre.
- Et le tonnerre, il fait des gros boums !
- Mais oui !
- Et la lumière dans le ciel ?
- Ce sont les éclairs. Ils sont là pour te prévenir que le tonnerre va gronder.
- Ah... Et comme ça, j’ai moins peur...
- Tout à fait ma puce.
- Il est grand temps d’aller se coucher maintenant.
- Voilà, le pyjama est mis ! Tu vas pouvoir passer une bonne nuit maintenant.
- Veux pas dormir.
- Mais si, tu vas voir. Tu vas fermer tes petits yeux et tu vas t’endormir très vite.
- J’ai pas envie... Y’a trop de tonnerre.
- Mais qui est-ce qui est bien au chaud au fond de son lit pendant qu’il pleut dehors ?
- C’est moi mais j’ai pas envie.
- Bonne nuit, ma chérie.
- Non, je veux pas !
- Alors ? Elle dort cette fois ?
- Oui mais je t’avoue que, comme l’orage s’est arrêté, cela m’a beaucoup aidée.
Bastien me rapporta à ce moment-là, la conversation qu’il avait eue avec mes frères et ma sœur. Je lui demandais pourquoi il avait choisi un moment où je n’étais pas là pour les réunir.
- Je n’étais franchement pas sûr que tu approuverais que je les mette au courant.
- Ça c’est certain. Tu te rends compte que tu leur as quand même parlé du B.P.E.H. !
- Je n’avais pas le choix. Il fallait qu’ils sachent qu’il existe une cellule spéciale chargée de votre protection à tous.
- On pourrait se faire virer pour trahison si cela se savait, voire pire encore, tu t’en rends compte ?
- Je le sais très bien mais ça n’arrivera pas. J’ai confiance en ta famille.
- Et tu as raison mais c’était risqué quand même.
- J’en suis conscient mais nous avons confiance en eux. Et il était important qu’ils connaissent l’importance de la situation. Qui mieux que des parents peuvent protéger leur enfant ?
- Pris sous cet angle, tu n’as pas tort.
- Pour l’instant, c’est vrai qu’il n’y a pas de danger. Ils vont simplement à la chasse aux renseignements. Mais nous nous devons d’être très vigilants.
- C’est vrai. Je crois qu’ils se rapprochent de plus en plus de leur but.
Dans la semaine, nous fêtions l’anniversaire de Linette.
- Allez ma puce ! Il va être temps de grandir !
Je restai sans voix à regarder ma petite devenir un peu plus grande mais Bastien était là... Il gérait...
Le temps est si vite passé... Linette embrasse d’abord son Papa...
- Mamounette ! Je t’aime tant !
Je me sentais revivre à ses mots...
- Moi aussi ma chérie ! Tellement...
- On danse, maintenant ?
- Evidemment ! C’est ton anniversaire, non ?
Nous découvrions avec joie que Linette était une petite fille très studieuse.
Souvent, son père et moi étions ensemble pour l’aider à faire ses devoirs et elle était très attentive.
Elle adorait jouer sur l’échelle horizontale.
Je la regardais alors se déplacer comme un petit singe tandis que je jardinais.
Ce jour-là, Olivier vint me rendre visite.
- Comment ça va soeurette ?
- Ça va. La vie suit son cours. Linette est une enfant vraiment facile. J’ai de la chance.
- Vous avez des nouvelles de Charlotte et compagnie ?
- Bastien et Reine l’ont mise sous surveillance. C’est le calme plat pour le moment.
- Papa disait toujours qu’il fallait se méfier de l’eau qui dort, tu te rappelles ?
- Oui une impression de calme avant la tempête...
- J’ai décidé que j’allais commencer à parler à Linette de notre mission familiale. Ensuite, je lui ferai lire les livres que tu as écrit sur le sujet pour les enfants de la famille.
- C’est une très bonne idée. Il faut qu’elle connaisse sa destinée. Et ces livres expliquent tout de façon abordable pour son jeune âge.
- C’est ce que je me dis.
- Ça va faire beaucoup de choses à assimiler pour elle...
- Je ne vais pas tout lui dire d’un coup. J’irai petit à petit.
- Je te fais confiance.
- Maman, tu as vu comme je me débrouille bien !
- Oui, j’ai vu ça ma chérie.
- Regarde ce que je sais faire !
- C’est magnifique ma puce. Tu peux descendre de là maintenant ? Je voudrais te parler.
- Attends, tu vois c’est génial, non ?
- Oui mais j’aimerais que tu descendes.
- On peut parler ici ! Je tiens toute seule !
- Linette... Je m’impatiente...
- Bon d’accord, j’arrive !
- J’espère bien jeune fille.
- Désolée Maman... Tu sais ce que c’est... Quand je suis là-dessus, j’ai du mal à redescendre.
- Allons dans l’espace détente. Il fera moins frais.
- Important comment ?
- Il s’agit de l’histoire de notre famille. J’estime que tu es maintenant suffisamment grande pour la connaître.
- Mais c’est vrai que je suis grande ! Et j’adore les histoires !
- Je suis sûre que celle-là va te plaire. Mais attention, c’est une histoire secrète dont il ne faut parler à personne.
- Il y a un secret dans notre famille ?
- Oui, un gros secret qu’il ne faudra jamais révéler.
- C’est promis ! Tu me la racontes maintenant ?
- C’est une très longue histoire donc je vais commencer à te la raconter mais tu ne sauras pas tout aujourd’hui.
Je commençai donc par le commencement, à savoir, l’enfance de mon arrière-grand-mère Perrine. Je décrivis à Linette les choses qui existaient dans ce monde-là, et les nombreuses possibilités qui s’offraient à chaque sim. Je lui parlai même du scoutisme et du club de théâtre. Ma fille était subjuguée et posait plein de questions.
Je lui fis comprendre l’importance qu’il y avait à garder le secret car plus personne ne se souvenait de cet ancien monde.
- Comme moi... soupira-t-elle tristement.
- Pour le moment, ma chérie...
- Ah bon ?
- Oui. Mais je te raconterai cela une autre fois.
Ce jour-là, alors qu’elle allait au parc, Linette fut interpellée par une inconnue dont nous avons su plus tard qu’elle était Charlotte. Elle raconta son entrevue à son père qui me la rapporta ensuite.
- Bonjour Linette.
- Bonjour Madame.
- Ne m’appelle pas Madame, je suis une amie de ta maman Michèle.
- Alors ça va ! Parce que mes parents m’ont interdit de parler aux inconnus !
- Et comment vont tes parents ? Michèle et Bastien ? Cela fait un moment que je ne les ai pas vus...
- Ils vont très bien.
- Je suis ravie d’entendre ça ! Tout se passe bien à la maison alors ? Pas de choses bizarres ?
- Des choses bizarres ? Mais de quoi vous parlez ?
- Oh, de rien en particulier... J’aime savoir que mes amis vont bien. Ce sont de trucs d’adulte, tu sais...
- Ah bon ?
- Oui... Ils ont bien dû te parler de l’Elue, non ?
- Je ne comprends pas de quoi vous parlez ! En plus, je dois rentrer à la maison.
- Très bien ! Mais ne parle pas à tes parents de notre conversation. Je voudrais leur faire une visite surprise dans la semaine.
- Bien sûr que je ne leur en parlerai pas. Je ne voudrai pas me faire gronder parce que j’ai parlé à une inconnue !
Ma petite Linette était heureusement très maline et elle se dépêcha de s’éloigner...
- Elle a dit qu’elle était une amie de Maman.
- Et tu l’as crue sur parole ?
- Ben oui ! Elle m’a dit « ma maman Michèle » et « mon papa Bastien » ! C’est pour ça que je l’ai crue.
- D’accord. Ne t’en fais pas, ce n’est pas grave.
- Seulement après, elle m’a demandé s’il ne se passait pas des trucs bizarres à la maison. Du coup, c’est elle que j’ai trouvé bizarre. Donc j’ai préféré partir.
- Tu as très bien fait.
- Et j’ai failli oublier ! Elle m’a aussi demandé si j’avais déjà entendu parler de l’Elue. Etrange comme question, non ?
- L’Elue ? Et que lui as-tu répondu ?
- Que voulais-tu que je réponde ? Tu sais qui c’est, toi ?
- Oui, mais c’est à Maman de t’en parler.
- Oh ! Encore un secret de famille, j’imagine ! Elle n’était pas si folle que ça, la dame alors !
- Dis-moi, comment était-elle cette dame ?
- Brune avec des cheveux longs qui ressemble à une coiffure, comme les chanteurs de reggae.
- Je vois très bien qui c’est cette dame ! Et ce n’est pas une amie. Ne t’approche plus d’elle surtout.
- Elle est méchante ?
- Disons qu’elle ne nous veut pas de bien.
Lorsque je rentrai à la maison, Bastien était là pour m’accueillir.
- Bonsoir mon amour
- Comment ça va ma chérie ? Tu as passé une bonne journée ?
- Très bonne.
- Seulement je n’ai pas arrêté. Je vais me rafraîchir vite fait et me changer.
- Ok. Je t’attends au salon alors.
- Il faut que je te parle de quelque chose à propos de Linette.
- Je t'écoute...
- Cette saleté de Charlotte est venue lui parler au parc !
- Oh non...
- Mais il y a pire que ça !
- Comment ça pire ?
- Elle lui a demandé si elle avait déjà entendu parler de l’Elue.
- Ce n’est pas possible !
- Michèle ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu pleures ?
- Non, je n’en reviens pas, c’est tout !
- Ne me raconte pas d’histoire. Je vois bien que ça ne va pas, mon amour.
- Ça va aller. Je suis juste fatiguée et j’appréhende mal cette mauvaise nouvelle, c’est tout.
- Ne te fais pas de soucis pour Linette ma chérie. Je te promets que je vais m’occuper personnellement de son cas.
- Et tu comptes faire quoi ?
- Rien d’illégal je te le promets. Je vais d’abord tirer les oreilles de l’agent qui est sensé la surveiller puis je vais me faire aider par une personne de l’extérieur pour l’attraper plus vite.
- Une personne de l’extérieur ? Mais l’agence ne t’y autorisera jamais !
- Au B.P.E.H., tout peut être autorisé. Et comme tu le sais, j’ai même le permis de tuer...
- Je préfère savoir que tu contactes cette personne de l’extérieur. Je peux savoir à qui tu penses ?
- A Elsa.
- Elsa ? Notre belle-sœur ?!
- Mais oui ! Elle est très compétente dans son domaine et je suis sûre qu’elle pourrait me coffrer cette Charlotte très rapidement !
- Tu m’étonneras toujours ! Pour un agent de diamant, tu as vraiment des méthodes hors du commun.
- Cette femme s’approche un peu trop de notre fille et de nos nièces. Nous allons donc faire en sorte que la police trouve quelque chose d’illicite chez elle et ils l’enfermeront.
- Je croyais que tu ne ferais rien d’illégal ?!
- Ma chérie... lorsque j’ai dit rien d’illégal, je voulais dire que je ne la tuerai pas.
- Ah c’est donc ça !
Toute la famille est au courant pour le BPEH maintenant! C'est rassurant pour eux de savoir que toute une équipe veille à leur sécurité et surtout celle de leurs enfants
J'espère tout de même que Michèle et Bastien n'auront pas de problèmes à leur travail après cette révélation! Mais à priori non; la famille va rester motus et bouche cousue!
Joyeux anniversaire à Lise! La voilà bien grande et prête à partager elle aussi le secret de la Mission... sauf que... cette saleté de Charlotte vient mettre les pieds dans le plat alors que Michèle n'a même pas fini de parler à sa fille! Pfff...
Je vois que Bastien a de la suite dans les idées pour mettre Charlotte hors d'état de nuire
C’est fou comme on s’attache à ces personnages. Je suis certaine que la Charlotte se fera coffrer, mais ouf! En attendant elle est stressante avec ces interrogatoires auprès des enfants.
Je suis bien contente que Bastien ait mis la famille au courant.
J’ai mis l’écriture de mon Challenge collection en veille, mais tu me donnes le goût de me replonger dedans! Merci, j’aime beaucoup ce que tu écris et ce challenge ☺️
@Elinoee
C’est certains que les parents de tous ces enfants sont quelque part rassurés par l’existence du BPEH.
Non, Michèle et Bastien n’auront pas d’ennui avec le Bureau. Comme tu l’as deviné, la famille ne dira rien.
Merci pour l’anniversaire de Linette !
Elle est maintenant en âge de comprendre la Mission et elle lui sera expliquée à son niveau bien sûr.
Finalement, heureusement que Michèle n’avait pas fini de tout lui raconter, cela aura évité qu’elle dise des bêtises lorsque Charlotte est venue lui parler.
Bastien a beaucoup de suite dans les idées, concernant Charlotte et la façon de la rendre HS !
@ShilohSims
C’est vrai qu’on s’attache aux personnages au fil des lectures.
Charlotte est en effet très stressante à fouiner ainsi et à questionner les enfants.
C’est pour cela qu’il fallait que Bastien en parle à la famille.
Je te remercie beaucoup pour ton gentil commentaire.
Et maintenant la suite...
Gen 04 - Chapitre 18 - Situation de crise
Au lendemain de sa rencontre avec Charlotte, je décidai de parler à Linette.
- Papa m’a dit que tu voulais me parler. C’est à propos de cette dame au parc ?
- Oui. Tu as tout deviné !
- Alors là, ne t’inquiète pas ! Je ne lui parlerai plus !
- Et c’est déjà une très bonne chose.
- Mais il y a autre chose, c’est ça ? demanda-t-elle, inquiète.
- Exactement. Nous ne voulons plus que tu ailles au parc toute seule.
- Maman ! C’est vraiment pas juste ! J’ai rien fait, moi !
- Je le sais bien ma chérie mais ton père et moi ne voudrions surtout pas qu’il t’arrive quelque chose.
- Mais je t’assure qu’elle n’avait pas l’air si méchante que ça !
- Et moi je te dis que si ! Tu te rappelles l’histoire que j’ai commencé à te raconter sur la famille ?
- Oui...
- Ne prends pas cet air excédé s’il te plait ! Je t’ai dit de garder ce que je te racontais pour toi, de le tenir secret. C’est parce qu’il y a une bonne raison à cela.
- Alors c’est vraiment un très gros secret ?
- Il est énorme. Et pour que je te raconte la suite de l’histoire, il faudra vraiment que je sois sûre que tu ne dises rien.
Ce n’était pas vrai. Je la lui raconterai de toute façon. Nous étions en situation de crise et il fallait qu’elle comprenne que le danger était réel. Ce n’était pas un jeu.
- Je ne dirai rien Maman, c’est promis. Et cette Elue dont elle m’a parlée ? Elle fait aussi partie de l’histoire ?
- Oui. La première Elue fut mon arrière-grand-mère Perrine, celle qui a connu cet autre monde.
- Et jusqu’à maintenant, il y en a eu quatre. Je suis la quatrième.
- Toi, Maman ?
- Oui, ma chérie.
- Mais qu’est-ce que tu dois faire quand tu es Elue ?
- Je dois m’employer à faire en sorte que le monde redevienne comme celui de Mamie Perrine. Et pour cela, je dois réussir toutes les missions que m’ont été confiées par notre Créateur !
- C’est notre Créateur qui te donne les missions ? Quelle chance ! Il t’a déjà parlé ?
- Oui, la veille de mon anniversaire, alors que j’allais devenir adulte.
- Mais c’est génial ! Qu’est-ce que j’aimerais aussi être une Elue !
Ce week-end-là, Bastien et moi avons été tellement pris par le travail que ce sont ma sœur et mes belles-sœurs qui se chargèrent d’aller au parc avec Linette : A Oasis Spring avec Elsa et Céline.
A Willow Creek avec Claire.
Et encore à Willow Creek avec Amandine, Emilie et Lucie.
J’avais promis à Linette de lui raconter la suite de notre histoire de famille à la fin du week-end et lorsque j’arrivai dans sa chambre, elle m’attendait de pied ferme !
- Maman ! J’avais hâte que tu rentres !
- Ça, je m’en doutais ! Ta journée au parc s’est bien passée ?
- Génial ! Et Tatie Amandine avait fait plein de sandwiches au fromage fondu ! On s’assoit dans ma chambre pour l’histoire, Maman ?
- Oui, nous sommes très bien ici.
- Alors raconte-moi la suite ! Tu en étais à qu’il y avait de la brume qui apparaissait sur ce super monde.
- Les habitants furent rapidement mis au courant, par la télévision que la brume s’épaississait.
- Je ne me souviens plus exactement du message qu’avait reçu Mamie Perrine, mais en gros, il disait que la brume envahirait le monde, que le ciel deviendrait noir et que l’Elue soufflerait. Ce dernier point l'intrigua à l’époque car personne ne savait qui était cet élu, et l’élu de quoi d’ailleurs... En plus, il soufflerait quoi ? Cela la laissa peu perplexe.
- Moi je sais ! Il soufflera ses bougies d’anniversaire !
- Mais tu es une petite maline, toi !
- Non. C’est juste que tu m’as dit l’autre jour que le Créateur t’avait parlé la veille de ton anniversaire. Donc j’imagine que c’était pareil avec Mamie Perrine.
- Et tu imagines bien ! Sauf que ça a été un peu plus compliqué pour elle que pour les Elus suivants. Le brouillard envahit donc le monde comme dans la prophétie. Il faisait nuit en plein jour. Et Mamie Perrine, alors adolescente souffla ses bougies pour devenir jeune adulte. Et là... plus rien... le noir total avala l’ancien monde.
- Ça devait faire très peur ! Mais elle n’est pas morte, hein, Maman ? On sait qu’elle n’est pas morte !
- Bien sûr que non, elle n’est pas morte ! sinon on ne serait pas ici toi et moi !
- C’est vrai. Tu as raison ! Et après ce noir, que s’est-il passé ?
- Lorsque Perrine a soufflé ses bougies, elle était avec son père et sa mère. Ils étaient tous les trois encore là mais tout avait changé et ils n’étaient même plus dans la même maison.
- Mamie Monique, la maman de Mamie Perrine était folle de rage ! Elle n’avait plus d’argent, plus de métier d’actrice, plus rien !
- Bien fait ! Elle n’avait pas l’air très gentille celle-là, de toute façon !
- C’est en effet ce qu’il ressort des écrits de Mamie Perrine. Elle n’a malheureusement pas eu la chance d’avoir des parents qui l’aiment. Leurs notoriétés et leur argent semblaient compter plus que tout. C’est aussi pour cela que le Créateur a voulu remettre les choses en place, je pense, et qu'il a choisi notre famille.
- Tu continues ?
- Oui. Perrine reçut plusieurs visites du Créateur dans son sommeil. Et il lui expliqua finalement qu’une partie de la population avait disparu afin que le monde redevienne meilleur.
- C’est dingue !
- Le Créateur avait remis le monde à zéro, c’est-à-dire le monde tel qu’Il l’avait conçu à l’origine. Il voulait que les sims redécouvrent ce monde-là, l’apprécient et surtout, qu’ils ne recommencent plus les mêmes erreurs.
- Il avait bien raison, non ?
- Oui mais tu sais aussi que notre Créateur nous laisse toujours une deuxième chance ! Alors, Il a choisi quelqu’un, l’Elue, pour être la Fondatrice du nouveau monde. Il lui a confiée une mission avec plusieurs objectifs à réaliser pour que le monde puisse redevenir tel qu’elle l’avait connu. Mais elle, ne le verrait pas, c’est sûr.
- Ah bon ?
- Le Créateur a fermement dit que le monde redeviendrait tel qu’il était si tous les descendants de la Fondatrice, les héritiers comme Il les appelait, héritiers qui deviendraient ensuite des Elus, réussissaient leur mission propre.
- Mais cela va durer combien de temps ? ça va être trop long !
- Oui, très long, ma chérie. Le Créateur a parlé de treize générations... Nous n’en sommes qu’à la quatrième.
- Tu ne verras pas le monde de Mamie Perrine alors ?
- Non mais je le verrai évoluer quand même. Chaque Elu qui réussit une mission rend un pan de l’ancien monde à celui-ci.
- C’est géant !
- Oui, c’est une aventure fabuleuse ! Et je suis très heureuse d’en faire partie. Mamie Perrine, par exemple, a rendu au monde ses hôpitaux, son commissariat et son laboratoire scientifique dans lequel a travaillé Mamie Angélique.
- C’est génial ! Moi je suis née dans un hôpital et Tatie Elsa travaille au commissariat !
- Oui. Mamie Angélique, la deuxième Elue a rendu au monde Granite Falls, une destination de vacances ! Mais il y en aura d’autres à venir.
- C’est encore plus génial que ce que je ne pensais !
- Et Papi Maxime, lui, nous a rendu les spas et tout ce qui procure du bien-être aux sims. C’est grâce à lui que je vais au spa tous les dimanches et que j’ai pu avoir un espace détente à la maison.
- Est-ce que je pourrais aller avec toi au spa, Maman ?
- Lorsque tu seras plus grande seulement. Le spa est interdit aux enfants pour permettre la détente des parents. Mais tu pourras y venir lorsque tu seras adolescente et je serai ravie de t’avoir avec moi.
- Vivement l’adolescence alors !
- Ne sois pas trop pressée. Le temps passe si vite... Linette ? Est-ce que tu as compris l’importance de la mission de la famille Chevalier ?
- Oui, Maman.
- Alors laisse-moi te dire maintenant qu’il y a des personnes qui veulent empêcher cette mission.
- Ah...
- Oui. Des personnes comme Charlotte Roussel, la femme que tu as rencontrée au parc.
- Ah ?
- Cette femme, et d’autres aussi sont prêts à tout pour nous détruire ! J’aimerais vraiment te faire comprendre qu’ils nous veulent du mal. Notre secret ne doit être révélé à personne, sinon notre mission échouera. Et il nous faut encore tenir neuf générations !
- J’ai vraiment compris, je crois. Je n’en parlerai à personne. Je t’en fais une grosse promesse. Même très très grosse !
- Très bien ma chérie. Il est important que tu intègres dans ton cerveau de jeune enfant qu’il y a un vrai danger à raconter notre histoire. Je t’en conterai la suite plus tard. Il faut que tu ailles te coucher maintenant.
Le lendemain soir...
Bastien, alors que je me lançais dans la préparation du repas, revint de la S.I.M.S avec de très mauvaises nouvelles.
- Ma chérie, il faut que nous mettions nos enfants à l’abri.
Le ton était sans appel. Je filai alors dehors pour attendrir la viande et surtout prendre l’air et me défouler sur elle ! Je sentis au fond de moi que la situation devenait critique. Mon mari me suivit avec un air nonchalant mais je le sentais aussi inquiet que moi.
- Un contrat a été lancé sur les têtes d’Emilie, de Lucie, de Céline et de Linette !
- Mon Dieu ! ça y est, nous y sommes !
- Oui...
- Des enfants, ils mettent un contrat sur des enfants. Pourquoi pas sur moi ?
- Ça je l’ignore mais je ne compte pas les laisser faire.
- Non, je le sais bien.
- Je te jure que je serais capable d’étrangler cette fille si elle était devant moi !
- Moi aussi rassures-toi. Mais si nous mettions plutôt les filles à l’abri ?
- C’est en effet la première des choses à faire.
- Par contre, on ne peut pas utiliser la planque Vaughn...
- Non mais ça je m’en charge. Je vais appeler l’agence pour qu’il nous en donne une autre.
- Mais tu crois vraiment que nous allons pouvoir « enlever » nos nièces à leurs familles comme ça ?
- Non, je le sais.
- Amandine, Elsa et Alistair ne sont même pas au courant de ce qui se passe...
- Et pourquoi ne le leur dirions-nous pas ?
- Il faut le leur dire c’est évident.
- Je propose qu’on fasse venir tes frères et ta sœur à la maison pour leur demander ce qu’ils en pensent... Et tu peux arrêter de t’en prendre à cette pauvre viande !
- On les fait venir ce soir ?
- Oui. Tu auras assez à manger pour tout le monde ?
- Bien sûr ! Quand il y en a pour trois, il y en a pour six, tu me connais...
- Super ! On leur expliquera tout ça autour d’un bon dîner.
- Oui. Je trouve important qu’ils participent aux décisions concernant leurs enfants.
- Sans compter que pour pouvoir protéger ses enfants, il faut être au courant de toutes les données.
- Je suis complètement d’accord avec toi là-dessus.
- Bon, j’appelle la fratrie tout de suite puis je préviens l’agence pour la planque.
- Ok. Moi, je vais finir de préparer le repas dans la cuisine et informer Linette qu’elle devra dîner dans sa chambre.
- Parfait. On va s’en sortir Michèle, tu vas voir.
Peu de temps après que je sois revenue dans la cuisine, Linette surgit de nulle part.
- Maman, ça sent trop bon ta popote !
- Ma puce, j’aimerais te parler. Viens par ici...
- Figure-toi qu’il y a un imprévu ce soir. Tes oncles et ta tante débarquent pour une discussion entre adultes. J’aimerais que tu manges dans ta chambre...
- Et dans le bureau ? Ce n’est pas possible ? Devant la télé ?
- C’est d’accord ! Tous les programmes de la chaîne enfant que tu voudras !
- Yes ! Cela veut dire que je pourrai visionner les Créatures du Vide ! Merci Maman !
Pendant que je discutais avec Linette, Bastien se chargeait d’appeler la fratrie puis la S.I.M.S.
- Bien sûr que c’est urgent ! Sinon je ne ferais pas le forcing comme ça !
- Dans l’idéal, il me la faudrait pour demain ! Il y aura six personnes...
Bastien avait à peine raccroché que Claire arriva... avec Alistair !
- Bonjour Claire. Alistair ?! Tu es là ?
- Ben oui ! Non ? Il ne fallait pas ? s’étonna Claire
- Ce n’est pas grave. Sois le bienvenu Alistair. De toute façon, tu aurais été très vite au courant. Alors autant que ce soit maintenant.
- Entrez donc.
- Claire est là avec Alistair.
- J’ai vu mais ça n’a pas d’importance. On comptait le mettre au courant de toute façon.
- C’est ce que je lui ai dit.
- Bonsoir Michèle. Que de mystères ce soir !
- C’est de la faute d’Olivier. Il m’a laissé un message disant qu’il y avait un dîner ce soir chez toi. Et comme il n’a pas donné plus de précision, j’ai cru que c’était en couple...
Lorsqu’Olivier arriva, nous passâmes directement à table. Nous nous sommes tous mis d’accord pour que Bastien parle de la mission familiale à Alistair pendant que j’expliquerai ce qui se passe à mes frères et à ma sœur.
(Claire) Alors, que se passe-t-il ?
(Charles) Oui, qu’y avait-il de si urgent ?
(Moi) Un contrat a été lancé sur les têtes de nos quatre filles.
Je crus que Charles allait s’étouffer avec sa bouchée de mon poulet asiatique. Alistair, lui n’avait pas entendu car il était pris dans une conversation à bâtons rompus avec Bastien dans laquelle ce dernier lui faisait un résumé condensé sur la Fondatrice, les élus et les héritiers. Claire et Olivier restèrent un instant avec leurs fourchettes respectives figées non loin de leurs bouches. Ma sœur s’exprima la première.
(Claire) Ça veut dire quoi un contrat, Michèle ? C’est bien ce à quoi je pense ?
(Olivier) Ça veut dire qu’ils veulent tuer nos filles, Claire !
(Moi) Oui Claire, je suis tellement désolée...
Ma fratrie était en état de trouble...
Même Alistair avait cessé d’écouter Bastien car Olivier avait une voix si puissante qu’il aurait été impossible de ne pas l’entendre.
(Olivier) Mais pourquoi ?
(Moi) Ils ne savent pas qui de nous quatre est l’Elu. S’ils suppriment toute la descendance, ils auront réussi.
C’est ce moment-là que choisit Linette pour faire son apparition dans la pièce.
(Linette) Bonsoir Tatie ! Bonsoir mes tontons !
(Bastien) Linette ? Qu’est-ce que tu fais là ?
Nous essayâmes tous de reprendre contenance. Et j’espérais de tout mon cœur qu’elle n’ait pas entendu ce que nous étions en train de dire...
(Linette) Je venais juste dire bonsoir, Papa.
(Alistair) Bien sûr Bastien, voyons...
(Bastien) Et bien c’est fait. Retourne regarder les Créatures du Vide maintenant ! Ou va jouer dans ta chambre, comme tu veux !
Linette repartit sans mot dire. Le ton de Bastien avait été sévère et ne souffrait pas de polémique enfantine. J’imagine qu’elle voulait juste embrasser ses oncles et sa tante mais nous étions tellement préoccupés par ce qui se tramait que n’avions absolument pas tenu compte de son ressenti dans l’instant.
Une fois Linette partie, nous reprîmes nos conversations. Alistair était sous le choc. Il avait reçu les informations en un seul bloc et c’était énorme pour quelques vingt minutes à peine... Claire s’était rapprochée de lui.
(Bastien) Je suis navré Alistair mais oui, tu as bien entendu.
(Claire) Ne t’en fais pas chéri. Bastien et Michèle ont forcément une solution.
(Claire) Michèle ? Vous en avez une n’est-ce pas ? Des agents secrets comme vous ont certainement un tour d’avance...
(Moi) Oui nous en avons une !
(Alistair) Michèle et toi êtes agents secrets ?
(Claire) Oups !
(Bastien) Alistair, nous n’avions pas prévu de te dire les choses comme ça... Décidemment, rien ne t’est épargné ce soir...
(Olivier) Apprends à fermer ta bouche de temps en temps, Claire...
(Charles) Oui, ce serait pas mal !
Bastien continua à discuter avec Alistair. Sa voix chaude et apaisante suffit à apaiser mon beau-frère que je sentais très anxieux. Mon Bastien avait souvent ce genre de vertus...
(Olivier) La solution dont tu nous parlais tout à l’heure, c’est quoi ?
(moi) Une planque ! Nous y passerons le temps qu’il faudra mais nos filles seront hors de danger !
(Claire) Une planque ? Tu veux dire que Lucie va devoir quitter notre maison ?
- Bien sûr ! C’est quoi le problème, Claire ? Nos enfants seront en sécurité ! Elles vivront avec Bastien et moi quelques temps. Ailleurs...
- Le problème ? Papa ne nous avait pas dit que la mission familiale était dangereuse !
- Il ne faut pas lui en vouloir. Il ne pouvait pas le savoir.
Claire s’était radoucie à mes paroles...
- C’est vrai tu as raison. Ma fille est tout pour moi et je m’inquiète vraiment, voilà tout.
(Olivier) Comme nous tous...
(Charles) Et quand est-ce qu’elles iraient dans cette fameuse planque ?
(Moi) Très vite. Peut-être demain. Bastien attend des nouvelles de l’agence dès ce soir.
(Olivier) Il faut donc les tenir prêtes pour demain...
(Charles) Mais que va-t-on leur dire ? Et à nos femmes ?
(Moi) Olivier, oui, je sais que c’est court mais elles devront être prêtes demain.
(Moi) Ce soir ou demain matin au plus tard, vos conjoints devront être mis au courant de la mission familiale, de notre métier d’agent secret à Bastien et à moi. Et, au moins savoir que leur enfant court un grand danger... Claire, tu es dispensée puisqu’Alistair est maintenant au courant de tout.
(Olivier) Mais comment vais-je dire ça à Amandine ? Elle va m’étriper !
(Claire) Mais non ! Explique-lui calmement comme Bastien l’a fait avec Alistair.
(Alistair) Calmement, calmement, c’est vite dit...
(Olivier) Et j’imagine que nous ne pourrons pas venir jusqu’à cette planque ?
(Bastien) Non. Ce sera impossible. Par contre, vous pourrez nous téléphoner ou envoyer des mails pour avoir des nouvelles. Nous vous mettrons dans la liste autorisée car tout sera crypté.
(Claire) C’est déjà pas mal. Si Lucie est en sécurité, cela me va.
(Olivier) Emilie va bientôt fêter son anniversaire dans quelques mois... Nous ne serons peut-être même pas avec elle...
(Bastien) Peut-être... Mais une fois qu’elle deviendra jeune adulte, s’il ne se passe rien, elle ne sera plus en danger.
(Moi) Et nous te la renverrons !
(Claire) C.Q.F.D !
(Alistair) Ce sera donc pareil pour Lucie !
(Moi) Oui Alistair. Mais j’espère que nous serons tous sortis de cette planque avant que Lucie ne fête son anniversaire...
(Claire) Tu vois ! Il ne faut pas s’inquiéter mon chéri.
(Alistair) Bien sûr ! Après tout ce que j’ai appris ce soir !
Je ne voyais plus Bastien... Il avait disparu depuis quelques minutes et cela me tourmentait.
(Michèle) Je le sais bien. Mais rappelle-toi qu’il n’était pas prévu que tu participes à cette conversation à l’origine...
(Claire) Et la faute à qui ? Merci Olivier !
(Olivier) Comment ça, merci Olivier ?
Mais heureusement, il finit par réapparaître...
(Claire) Ben oui Olivier. Figure-toi que si son message avait été plus clair, tu n’aurais jamais appris les choses de cette façon...
(Alistair) Je les aurais apprises de toute façon. Le résultat est donc le même.
(Olivier) Merci de dire ça Alistair.
(Olivier) Tu es un ami pour moi !
(Charles) En plus de nos femmes, il va bien falloir qu’on informe nos filles aussi, non ?
(Moi) Oui... J’allais y venir...
(Bastien) Et il faut qu’elles sachent aussi que la situation est grave.
(Charles) En gros, ce que nous cachions jusqu’à maintenant va être révélé à toute notre famille !
(Moi) Oui !
(Claire) Cela me soulage vraiment ! Plus de cachotteries !
(Bastien) C’est vrai mais attention ! Notre histoire de famille reste un secret et doit rester dans la famille. Tout le monde doit en avoir conscience.
(Olivier) Nous le savons bien Bastien. Pas d’inquiétude, nous insisterons sur ce point-là.
(Moi) C’est vrai ! Papa nous l’a assez répété comme ça !
(Claire) Oh là, oui !
(Charles) Il insistait beaucoup sur le sujet...
(Claire) C’était le bon temps !
Bastien, qui nous avait laissé pour s’occuper de la vaisselle, nous remit dans la réalité présente.
- J’ai la planque.
- Tu as eu des nouvelles ?
- Oui. L’agence a appelé tout à l’heure. C’est pour demain, dans la nuit.
(Charles) Et où serez-vous logés ?
(Bastien) Ça, je ne peux pas te le dire. Une planque doit rester une planque !
(Olivier) Ce point-là est vraiment dérangeant.
(Bastien) Je sais mais il en va de la sécurité des filles.
(Olivier) Tu ne ferais même pas une petite exception ?
(Bastien) Olivier !
(Claire) Qu’est-ce qu’il peut être lourd le frangin, parfois !
(Bastien) Tu n’es plus un gamin tout de même !
(Moi) On se le demande ! Au fait, Bastien passera demain dans la journée chez toi Charlie. Pour vous aider à parler à Céline.
(Bastien) Oui et Michèle ira chez Claire et Olivier.
(Alistair) C’est une riche idée ! On va bien avoir besoin d’aide sur ce coup-là !
(Claire) Ça, je ne te le fais pas dire, chéri. Comment annoncer à Lucie un tel bouleversement dans sa vie, même s’il est provisoire...
(Bastien) Ne t’en fais pas. Ça va bien se passer.
(Alistair) Et si on rentrait maintenant ?
A la proposition d’Alistair, tout le monde se leva pour partir.
Bastien et moi les accompagnâmes jusqu’à la rue.
- Je te dis à demain Charlie !
- Rentrez bien les frangins ! Demain va être une longue journée.
- Eh bien voilà ! On ne s’en est pas trop mal tirés, non ?
- Non, mais quelle épreuve !
Bastien se chargea d’aller prévenir Linette car je ne m’en sentais pas la force, ni le courage.
- Ma chérie, il faut que je te parle.
- Papa ! Tu ne vas pas encore me rouspéter, hein ?
- Non, bien sûr que non.
- Pourtant je le devrais car tu n’es pas encore couchée à cette heure-là !
- Mais j’attendais que vous m’appeliez pour que je vienne dire au revoir à mes tontons et à Tatie Claire !
- Ils sont partis, je suis désolé. Tout le monde croyait que tu dormais déjà.
- C’est vraiment pas juste.
- Je ne leur ai même pas fait de bisou !
- Les adultes avaient à discuter de choses extrêmement importantes ce soir. De choses dont je vais te parler maintenant.
- J’ai le droit de savoir ce que vous vous êtes dit ?
- Maman a commencé à te raconter l’histoire de sa famille, je crois.
- Oui Papa.
- Elle t’a aussi dit combien c’était important de garder le secret parce que certaines personnes sont prêtes à tout pour faire cesser la mission familiale ?
- Oui, elle m’a dit tout ça.
- Eh bien aujourd’hui, nous sommes confrontés à la méchanceté de ces personnes. C’est pour cette raison que nous allons devoir quitter la maison quelques temps...
- Mais on va aller où ?
- Dans une autre maison. Avec Emilie, Lucie et Céline.
- Et Maman ? Elle sera là ?
- Bien sûr. Maman sera avec nous.
- Et mes tontons t mes taties aussi ?
- Non ma chérie. Malheureusement, ils ne pourront pas être là.
- Ça veut dire qu’ils ne sont pas en danger, eux ?
- Je vois que tu as tout compris ma puce.
- Mais moi et mes cousines, oui ?
- Malheureusement, oui.
- Mais toi, tu vas nous protéger Papa, n’est-ce pas ?
- Oui, et Maman aussi.
- Maman aussi ? Mais les femmes n’ont pas beaucoup de force...
- Peut-être mais c’est une femme qui défend son enfant et dans ce cas-là, elle est dix fois plus puissante qu’un homme. Et elle est très forte aussi, même sans ça.
- Et en plus, Maman est extraordinaire !
- C’est vrai. Par contre, pour vous protéger, nous devrons tous les deux, ta mère et moi être déguisés. Ceci afin que l’on ne nous reconnaisse pas...
- Et vous serez déguisés en quoi ?
- Pas en quoi. Mais comment. Ta mère sera rousse avec des petites couettes et moi je serai brun. C’est tout ce qui changera.
- Maman aura des couettes ?!
- Oui ma puce.
- J’ai hâte de voir ça !
- Moi aussi je t’avoue !
- Allez, il temps d’aller te coucher !
- Oh oui ! En plus je me sens très fatiguée.
- Tu viens me faire un bisou, Papa ?
- Evidemment !
- Ce sera drôle d’habiter avec mes cousines.
- Oui ma puce. Bonne nuit.
Bastien vint me rejoindre juste après avoir couché Linette.
- Alors ?
- Elle est enfin couchée ! Et tout s’est bien passé, ne t’en fais pas.
- C’est-à-dire ?
- Et bien c’est une enfant. Elle a bien compris qu’il y avait un danger mais, en même temps, elle trouve amusant d’habiter avec ses cousines et de voir sa maman rousse avec des couettes !
- Je t’avoue que je préfère qu’elle le prenne comme ça.
- Oui moi aussi, c’est certain.
- J’espère que ça se passera aussi bien avec ses cousines.
- Il n’y a pas de raison
- Oh si, il y en a plein. Ce sont des adolescentes. Ça risque d’être un peu plus compliqué.
- Je pense que tu t’inquiètes pour rien. Ce sont de gentilles petites.
- Et la planque ? On la connait ?
- Non. C’est une nouvelle acquisition de l’agence. Elle n’a jamais été utilisée. Donc, hyper sécuritaire et sécurisée, cela va de soi, comme toutes les autres planques.
- Parfait. On procède comment ?
- Demain, à 1h du matin, nous passons au B.A.M.U.S. pour prendre les clés et changer d’identité. A 2h30, nous récupérons les filles et à 3h nous sommes tous à la planque.
- Il serait peut-être temps de nous coucher dans ce cas...
- C’est justement ce que j’allais te dire !
- La journée va être longue demain...
- Oui. Plus longue encore que celle que nous venons de passer. Il est d’ailleurs déjà demain.
Nous avions à peine dormi quelques heures que j’entendis dans un lointain sommeil, le bruit d’une porte.
Puis la voix de Linette...
- Papa, Maman, il faut se réveiller !
- On part dans la nouvelle maison aujourd’hui !
...puis celle de Bastien qui chuchotait.
- Chut Linette. Tu vas réveiller Maman.
- Ta mère a besoin de dormir.
- Laisse tomber. Je suis réveillée maintenant.
- Désolée Maman.
- Ce n’est pas grave. On a plein de choses à faire de toute façon.
- Tu as bien dormi ma puce ?
- Oh oui !
- Bien. Et si nous allions prendre le petit déjeuner maintenant ?
- Super ! Je meurs de faim.
- Je suis vraiment encore dans le cirage... dis-je à Bastien
- Moi je suis en pleine forme ! claironna Linette.
- Moi aussi, lui répondit mon mari.
- J’ai hâte d’aller habiter avec mes cousines.
- Et puis ce sera aussi très amusant de voir ta maman avec des couettes !
- Bastien ! Enfin !
- Tu n’es pas de mon avis Linette ?
- Oh si !
- Mais dis-moi, tu ne dois pas passer au Bureau ce matin ?
- Toi, tu essayes de changer de sujet de conversation !
- Pas du tout. Mais tu dois aller finaliser les papiers de la maison, si je ne m’abuse !
- Ne t’en fais pas ma chérie. J’y pense. Et quand je reviendrai, je garderai Linette pour que tu puisses aller chez Claire et Olivier.
- Parfait ! Ensuite, tu iras chez Charles.
- Vivement ce soir, hein, Maman ?
Ah ben ça tombe bien, que Linette aie envie d'être une Elue! A priori elle l'est forcément, sauf si Michèle et Bastien se décident pour un petit frère ou une petite soeur Ah mais non, je ne pensais plus au fait que ça pouvait être une de ses cousines, c'est vrai...
Voilà qu'elle est au courant de toute l'histoire depuis le début... j'ai ri au passage de la "maman de Mamie Perrine" qui était très en colère car elle n'avait plus tout son argent... ça m'a fait penser au début de mon SBS, la crise
Après, j'ai beaucoup moins ri quand Bastien a annoncé qu'il y avait un contrat sur les têtes de petites, quelle horreur
Bon, j'espère que tout ce petit monde sera en sécurité avec Michèle et Bastien... parce que si elles sont retrouvées, ben elles sont toutes ensemble
Bon allez, j'y crois, Michèle et Bastien sont de super agents!
Chapitre 17 : Wow, alors ça y est, Bastien a fait du BPEH une histoire de famille ! C'est mieux que les enfants de Maxime savent ce que risque leur propre descendance... D'ailleurs, c'est assez sombre cette histoire de méchante collègue qui cherche à s'en prendre aux enfants : j'adore
Joyeux anniversaire Linette ! Te voilà en âge de connaître la Mission (du moins un peu). Malheureusement, les scouts et les clubs de théâtre, je ne pense pas que tu les connaîtras car je crois qu'ils se débloqueront bien des générations après toi
Charlotte a abordé la petite, grrr !! Au début j'ai lu de travers quand elle lui a demandé de ne pas raconter l'entrevue à Michèle et Bastien, j'ai cru lire "Je pourrais faire une visite à tes parents" et tout d'un coup ça ressemblait à une sacrée menace, ahahaha !
Chapitre 18 : Eh oui Linette, ta maman est la quatrième élue et si tu es sage, tu seras la cinquième alors oui, ça doit être trop cool d'avoir une maman un peu super-héroïne, mais pas un mot aux copains s'il te plaît
Le spa est interdit aux enfants pour permettre la détente des parents.
Cette phrase n'est pas censée être drôle, mais ça m'a fait sourire quand même du vent les marmots, laissez les adultes prendre l'air !
Je n'aimerais pas être la viande que Michèle sur laquelle Michèle se défoule ! Peut-être qu'elle imagine que c'est Charlotte
Attendez... quoi ? Un contrat sur les enfants, carrément ? La plante-vache ! C'est encore pire que ce que j'imaginais plus haut dans mon commentaire : j'adore encore plus
*voit Claire débarquer avec Alistair* Non mais non, la fratrie, ne venez pas avec les conjoints, ce n'est vraiment pas le moment de laisser les enfants sans surveillance !! Ralala...
Ils ne savent pas qui de nous quatre est l’Elu. S’ils suppriment toute la descendance, ils auront réussi.
*Intervention de Méphistophélès* Bwarf, nul besoin d'être aussi mélodramatique, Michèle Chevalier ! Si cela arrive, vous n'aurez qu'à en faire d'autres
Tout le monde se prépare à l'exfiltration, donc... Ouah, c'est prenant cette histoire
- Maman aussi ? Mais les femmes n’ont pas beaucoup de force...
*Intervention d'Edith Faust* Jeune fille, voudrais-tu passer un stage de quelques jours à Forgotten Hollow pour que je te démontre le contraire ?
Bon, c'était très très intéressant, j'étais à fond dans l'aspect thriller alors le prochain chapitre sera super, je pense ! 🤗
@Elinoee
Héhé, oui, il vaut mieux que Linette soit motivée pour être Elue, mais elle l’est, donc pas d’inquiétude.
Je me rappelle très bien le début de ton SBS, c’était excellent. D’ailleurs, c’est toi qui m’as inspirée pour commencer le mien. Mais, si je me souviens bien, tu n’avais pas été tendre avec tes sims. De mémoire, ils s’étaient retrouvés sans vêtements et complètement chauves, non ? Comme tu dis, la crise !
Le contrat... ça c’est nettement moins drôle en effet... et tu as bien vu : si elles sont retrouvées, elles seront toutes au même endroit.
Mais je suis heureuse de voir que tu as foi en Michèle et Bastien. Soyons positives.
@Eljisim
Toute la famille est maintenant au courant pour le BPEH. Ça, c’est fait. Au moins, ils savent à quoi s’attendre.
Oui, l’histoire de Charlotte est assez sombre (elle n’est pas aussi gentille que la tienne) mais tu m’as bien fait rire lorsque tu as imaginé la menace directe à Linette sur ses parents.
Merci pour l’anniversaire de Linette. C’est certain qu’elle ne goûtera malheureusement jamais aux joies des activités extra-scolaires.
du vent les marmots, laissez les adultes prendre l'air !
Mais oui ! Jamais, il ne me serait venu à l’idée d’emmener mes enfants au spa lorsqu’elles étaient petites. C’est l’endroit tranquille par excellence où u peux souffler et te détendre.
Quand j’ai vu qu’avec la mise à jour « détente au spa », les enfants pouvaient aussi y aller, j’ai failli m’étouffer. Non, non, non... Dans mon jeu, ils n’y iront jamais. Où ont-ils vu que les enfants savaient se détendre ? Et puis, imagine le stress... Tu es en train de te faire faire un massage et là, tu as le petit qui arrive « Maman, j’ai envie de faire pipi ». Non, ce n’est carrément pas envisageable.
Ah, la pauvre viande ! Heureusement que Charlotte n’était pas dans les parages à ce moment-là. Au moins, la viande aura été attendrie.
Par Cordélia, je suis contente de voir que l’idée du contrat sur les enfants te plaise autant !
*voit Claire débarquer avec Alistair* Non mais non, la fratrie, ne venez pas avec les conjoints, ce n'est vraiment pas le moment de laisser les enfants sans surveillance !! Ralala...
Je n’avais pas pensé à ce petit détail mais... bien vu !
Tu remercieras Méphisto pour ses conseils avisés et son soutien, mais Michèle lui envoie dire qu’elle n’est pas la poule pondeuse d’un VDC et qu’en plus, elle tient à sa petite Linette (oui, oui, c’est possible)
Remercie également Edith de vouloir prendre en stage, Linette. Mais je crois que ses parents vont s’en sortir pour lui expliquer qu’une femme peut très bien se défendre et savoir combattre. Ceci dit, ce n’est pas une mauvaise idée quand même
Oui, l'exfiltration est pour bientôt. Je distille l’aspect thriller (comme tu dis) doucement mais crescendo, car nous sommes dans un SBS et, à l’époque où je l’ai écrit, j’avais un peu peur de ne pas respecter le PEGI 12. J’espère que la suite te plaira.
@Portocongo7
Perrine étant l’arrière-arrière-grand-mère de Linette, sa génération est en effet bien loin maintenant.
Et maintenant la suite...
Gen 04 - Chapitre 19 - Protection rapprochée
Je commençai par aller chez Olivier. Il avait déjà mis Amandine et Emilie au courant de la situation.
- Au milieu de la nuit ? Cela va être super excitant !
- Et nous partons cette nuit.
- Cette nuit ? On ne peut pas avoir plus de temps pour se retourner ?
- La situation est urgente Amandine...
- Moi je crois qu’il faut prendre ça comme des vacances.
- Des vacances ? Certainement pas. Tu auras école et tu feras tes devoirs.
- Ah... Alors, ce seront des vacances avec devoirs !
- Promets-moi que tu prendras soin de ma fille, Michèle.
- Je te le promets. Je ferai comme si c’était la mienne.
- Et moi je t’ai promis d’écouter Tatie Michèle et Tonton Bastien, Maman.
- Tu le sais, Emilie est comme ma fille. Ne te fais pas d’inquiétude.
- Bon, puisque tout le monde est rassuré, je te dis à ce soir Emilie. Il faut que j’aille voir Lucie maintenant.
- Je déposerai Emilie au parc comme convenu puis je m’en irai.
Chez Claire, cela se passa autrement. Lucie faisait de la résistance.
- Je ne te laisse pas le choix et tes parents non plus. Tu es en danger, tu le sais ça ?
- Oui mais je ne le crois pas, voilà !
A la question de Lucie, je me figeai... Il y eut un grand blanc...
- Cette nuit.
- Je serai prête.
Lorsque je revins de chez Claire, je me dirigeai directement vers la maison afin de relever Bastien auprès de Linette. Mon mari devait, lui, se rendre chez Charles afin de parler à Céline, il est vrai, mais il voulait également obtenir d’Elsa qu’elle embauche directement au B.P.E.H. Dans le passé, elle avait été pour lui une précieuse alliée pour résoudre quelques affaires délicates, ce alors qu’elle croyait qu’il était simple agent de sécurité, et il avait pu constater à quel point elle pouvait être efficace. Elle était d’ailleurs à présent un détective respecté au sein de toute son équipe. Il la voulait auprès de lui pour protéger les intérêts si fragiles aujourd’hui de la famille, et le directeur de la S.I.M.S., après enquête, avait déjà donné son accord.
Dans la nuit, à 2h30 du matin, nous étions tous réunis devant l’entrée du parc, comme prévu.
Il y avait de l’excitation dans l’air. Les filles avaient l’impression de partir à l’aventure.
Puis notre véhicule arriva enfin. Il était temps de partir.
Nous franchîmes le seuil de la planque à trois heures du matin.
Céline choisit la chambre bleue et blanche car elle avait de grandes fenêtres...
...et qu’elle pouvait voir la nature sans bouger de son lit.
Emilie prit la chambre rose car aucune de ses cousines ne la voulait.
Trop rose, disaient-elles. Mais Emilie adorait le côté féminin et coquet de sa nouvelle chambre.
Lucie eut la chambre la plus petite parce que c’est celle qu’elle aimait le plus.
Ce qui arrangea bien ses cousines.
Linette découvrit la chambre que nous lui avions attribuée avec bonheur.
C’était la seule chambre d’enfant et elle avait une grande maison de poupée et un violon.
- Cette chambre sera la nôtre ma chérie.
- Et j’imagine que c’est ici que nous recevrons les communications cryptées avec le Bureau.
- Oui, c’est ici.
- J’espère que tout va bien se passer...
- Mais oui ! Allez ! Maintenant qu’on est changés, allons retrouver les filles.
Emilie et Lucie étaient déjà installées et Linette arrivait. Bastien/Bruno se chargea de préparer de la citronnade pour le monde.
Le lendemain, Bastien et moi nous levâmes les premiers.
- Mais où sont-elles donc ? Il est midi et demi ! me demanda-t-il, étonné.
- Elles dorment. Inutile de les attendre. Je te propose d’aller prendre notre café.
- J’ai l’impression que tu as raison...
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Je prépare un peu de popcorn pour qui en voudra.
- Allez viens ! Ne sens-tu pas cette odeur de caféine qui nous appelle ?
- Oh que si !
- Le mien est très chaud !
- Le mien aussi mais il passera quand même. J’ai besoin de me réveiller
- T’ai-je dit ma chérie que tu étais toujours aussi jolie même avec des couettes rousses ?
- J’adore tes mots d’amour !
- Ils prouvent combien l’amour peut être aveugle. Mais au moins je suis sûre que tu m’aimes !
- Et que dis-tu de remonter dans notre chambre pour que je te prouve tout cet amour que j’ai pour toi. ?
- Papa ! Maman ! Vous êtes là !
- Je crois qu’il va falloir changer tes plans...
- Bonjour ma puce !
- Tu as bien dormi ?
- Très bien ! Tu sais quoi ? Il y a un violon dans ma chambre et un piano dans la pièce à côté. Je pourrai en jouer ?
- Je trouve que c’est une excellente idée, n’est-ce pas, ma chérie ?
- Je suis d’accord. Mais il faudra attendre que tes cousines soient levées pour en jouer.
- Papa, Maman. Je n’aime pas vos nouvelles têtes...
- Ben si je m’attendais à un tel compliment ! fit semblant de se choquer Bastien.
- Je sais ma puce ; tu as l’impression que ce n’est pas nous. Mais ça ne va pas durer longtemps, tu verras.
- Tant mieux parce que vous êtes un peu moches !
- Et est-ce que tu sais que ton père si moche est un virtuose du piano et qu’il pourrait t’apprendre à en jouer ?
- C’est vrai ça, Papa ? Mais c’est super fantastique ! Tu es vraiment le plus beau des Papas !
- As-tu vu comment il fallait s’y prendre ?
- Non mais je rêve ! Tout ça pour qu’elle te dise que tu es beau ?!
- Ben oui !
- Je te l’aurais dit, moi, mon chéri ! Tu es très beau !
- Mais tu sais vraiment jouer du piano ?
- Oui, ton père est un merveilleux pianiste.
- Tu vas voir Linette, je vais t’apprendre tout ce que je sais !
- Génial ! J’ai trop hâte ! Je peux prendre du popcorn ?
- Bien sûr. Il est là pour ça.
- Il a l’air trop bon...
- C’est ta mère qui l’a préparé. Elle est montée sur ressorts aujourd’hui. Qu’est-ce que tu nous fais encore de bon ?
- De la tarte aux pommes. Et ensuite je vais penser à préparer le dîner. Il y a six bouches à nourrir dans cette maison. Ce n’est pas rien.
- Nous avons de la chance. Ta mère est une excellente cuisinière ! Je t’en pique un.
- Vas-y Papa.
- J’en ai fait assez pour tout le monde, tu sais.
- Oui mais c’est tellement meilleur dans le bol du voisin !
- Hahaha ! rigola Linette.
- Allo ? Bonjour Olivier... Oui ça va !... Non, elle est encore couchée... Ok, je lui dirai. Bisous frérot.
Quand j’eus raccroché, Linette avait filé.
- Où est passée Linette ?
- Elle est partie voir si ses cousines étaient levées et vu qu’elle ne redescend pas, je suppose qu’elles le sont.
- Il m’a semblé entendre des voix dehors pendant que j’étais au téléphone.
- Allons donc voir ça de plus près.
- Elles sont sur la terrasse !
- Et si nous allions les rejoindre ? Regarde, Emilie nous a vus !
La première journée dans la planque venait de s’écouler tranquillement et j’espérais tout se passerait au mieux dans les jours et les semaines à venir... Nous ne savions pas encore combien de temps nous serions amenés à rester dans cet endroit...
@Elinoee
Tout le monde est installé et les filles sont à l'abri.
Elsa va effectivement devenir un gros atout pour le BPEH et apporter une aide précieuse. Mais, on verra ça plus tard
En attendant, voilà un petit chapitre tout calme
La suite...
Gen 04 - Chapitre 20 - Une vie plan-plan à la planque
Les journées se déroulaient tranquillement à la planque. Nous avions inscrit les filles à des cours par correspondance et elles pouvaient discuter avec leurs professeurs par webcam interposée.
Ce jour-là, nous avions donné un peu de temps libre aux grandes qui voulaient aller à la boutique du quartier. A dix-neuf heures, elles n’étaient toujours pas rentrées.
- Mais que font-elles donc ?
- Ne t’en fais pas. Je les vois juste derrière la porte. Elles sont en train de parler.
- Parler ou comploter ?
- Certainement un complot d’ados, tu ne crois pas ?
- J’en suis sûre ! Un complot contre la Tatie trop inquiète !
- Ou contre le Tonton dictateur !
Nous partîmes d’un fou rire au moment où elles entraient. Emilie claironna un « bonsoir tandis que ses cousines chuchotaient derrière elle.
J’étais tellement contente d’avoir mes trois nièces auprès de moi que je passai rapidement l’éponge.
- Bon et bien c’est parfait ! On n’en parle plus. Parlez-moi plutôt de votre sortie !
- Génial ! Merci Tatie !
Quelques soirs plus tard, malgré la fraîcheur, tout le monde s’est accordé pour faire un barbecue, y compris mon cher mari. Linette s’est gentiment proposée, comme souvent, pour mettre le couvert.
- Je te remercie ma chérie. C’est appréciable d’avoir une aide comme la tienne.
- C’est normal Mamounette !
- Je crois que tu es la seule à trouver cela normal dans cette maison.
- Mais moi, j’aime t’aider !
J’avais pu constater cependant que lorsque l’heure du dîner arrivait, personne ne manquait jamais à l’appel...
- Allez, à table tout le monde ! Ce soir, c’est brochettes !
- Génial !
- Merci ma chérie. Je vois bien ce que tu fais pour tout le monde depuis qu’on est ici... me complimenta mon mari.
- C’est vrai, Tatie. Merci beaucoup, me dit Lucie.
Céline approuva :
- On voit bien tout le mal que tu te donnes, c’est vrai.
Bastien attrapa la balle au bond :
- Je suis heureux que tu dises cela Céline parce que ça ne crevait pas les yeux jusque-là.
- Bruno, s’il te plaît ! Ne gâche pas ce barbecue ! ne pus-je m’empêcher de lui dire.
- Il ne gâche rien Tatie, assura Emilie. Il a raison. Nous n’avons pas fait grand-chose pour t’aider...
- Ce n’est pas très grave. Je m’en sors plutôt bien, non ?
- Ce n’est pas une raison, Tatie.
- Oui. Dorénavant, nous allons t’aider.
- Nous avons été beaucoup trop égoïstes jusque-là !
- Je rejoins ce que disent Emilie et Lucie. Nous allons t’aider Tatie !
- Ben voilà ! Tout est arrangé, s’exclama Linette.
- Oui et tant mieux ! Ne sommes-nous pas bien tous les six, ensemble ? Lorsque nous quitterons la planque, nous regretterons ces instants.
- Tu es géniale mon amour...
- C’est sûr que nous allons les regretter ! Il faut en profiter au maximum !
- Oui. Lorsqu’on est à la maison, on ne vit pas les mêmes choses.
- C’est pour cela que j’aimerais juste que l’on profite de ces instants tous ensemble.
- Bien dit ma chérie !
- Tatie, tu es la plus magnifique des taties, me complimenta Emilie.
La vie reprit son cours et les « grandes » devinrent pour moi de précieuses alliées, surtout lorsqu’elles ne communiquaient pas avec leurs professeurs sur le net. Fort heureusement, toutes nos connections étaient sécurisées.
Pendant ce temps, Linette jouait du violon et Bastien et moi jouions aux échecs...
- Je ne me fais aucun souci pour Emilie. C’est une bosseuse. Et tu as vu Céline ? Lorsqu’elle est arrivée, elle n’avait que des F. Maintenant, elle a des C. en veux-tu en voilà !
- Oui mais Lucie qui avait des B. retombe à C. Ce n’est pas bon du tout.
- Je suis d’accord. Je crois que Lucie n’a pas encore réalisé que les cours par correspondance étaient des cours sérieux.
- J’en suis certain. Mais ses mauvaises notes vont lui démonter le contraire.
Le lendemain matin...
- Des pancakes, les filles ! Tatie nous a encore gâtées !
- C’est clair ; rien que l’odeur m’appelle.
- Hum. C’est délicieux !
- Un vrai régal...
- Vous savez ce qui est délicieux ? leur dis-je. C’est d’avoir toute ma famille près de moi !
Nous terminâmes le petit déjeuner dans une bonne humeur matinale.
Je n’eus à m’occuper de rien puisque Lucie et Emilie se chargèrent de débarrasser.
Les filles s’étaient attribué des tours et c’étaient leurs tours aujourd’hui.
Les grandes aimaient beaucoup jouer aux cartes. Quelquefois, Linette les rejoignait...
...mais elle préférait souvent s’isoler dans sa chambre pour jouer du violon qu’elle maîtrisait de mieux en mieux.
Nous en profitions alors pour passer un peu de temps, seuls, tous les deux, Bastien et moi.
Nous sortions de temps en temps, non loin de la maison, pour prendre un peu l’air.
Cela me faisait le plus grand bien car je passais beaucoup de temps à faire la cuisine.
Mais aussi aux filles qui mettaient beaucoup de cœur à travailler sérieusement.
Heureusement, la planque offrait de nombreuses possibilités d’occupations et de distractions. Céline et Lucie adoraient disputer des parties de bowling sur la console de jeux du salon pendant qu’Emilie faisait sa petite sieste de fin de journée. Son côté paresseux ressortait toujours à ce moment-là.
Bastien, lui passait d’agréables moment à enseigner le piano à notre fille. Il me disait que Linette était une très bonne élève. Elle avait l’oreille musicale et cela lui permettait de progresser très vite.
Mon mari ne m’oubliait pas pour autant et me proposait régulièrement un massage de mes pieds parfois endoloris de rester trop longtemps debout dans la cuisine.
- J’ai préparé le gâteau d’anniversaire d’Emilie aujourd’hui.
- C’est vrai qu’elle va devenir jeune adulte demain... J’avais presque oublié.
- Le temps passe si vite ! Je l’envie de pouvoir rentrer chez elle. Notre maison me manque.
- Ce que tu me fais est divin, mon amour.
- C’est pour mieux te préparer à combattre ensuite...
- Tu me fais marcher, j’espère !
- Non. Cela fait bien trop longtemps que tu ne t’es pas entraînée...
- Je n’ai pas du tout envie de me battre contre toi...
- En plus, je sais déjà comment cela va finir...
- Cela ne change rien. Admets que tu as besoin de t’entraîner. C’est trop calme, ici.
- Je n’ai plus d’énergie, je t’assure...
- Allez ! N’essaye pas de m’amadouer... Ce n’est qu’un mauvais moment à passer...
- Tu viens ? On y va...
- Je te déteste...
- Ce n’est pas grave. Ce ne sera plus le cas tout à l’heure...
- Vous avez vu ? Tonton et Tatie se font des papouilles !
- Oui, c’est trop mignon !
- Ça se fait à tout âge, non ?
- Bon, tu es prête ?
- Non. Je suis éreintée...
- Il va falloir y aller pourtant !
- En plus, il a fallu que je me change alors que je me sentais très bien dans la tenue que je portais.
- Arrête de te plaindre et défends-toi !
Je détestais quand il me tombait dessus, comme ça, sans prévenir !
Cela avait le don de m’énerver. Le combat dura quelques minutes et j’eus finalement le dessus sur mon cher et tendre mari.
- Stoooop ! Je suis vaincu.
- Je l’espère bien !
- Et bien ! Je me suis carrément laissé surprendre ! Je te croyais fatiguée ?
- Je le suis. Avoue que tu m’as laissé gagner !
- J’aurais bien voulu mais non, pas du tout !
- Sois sérieux, s’il te plaît.
- Je suis sérieux ma chérie. Tu étais mal partie mais tu as repris la situation en mains et tu t’es battue comme une pro ! Félicitations !
- Ça veut dire que j’ai gagné mon premier combat contre toi ?
- Mais oui ! Et avec brio !
- Je n’en reviens pas !
Nous décidâmes ensuite d’aller nous coucher.
- Toujours fatiguée ?
- Non. Ce combat m’a revitalisée !
- Parfait ! Nous allons pouvoir nous amuser !
- J’espère bien !
Le lendemain était le jour de l’anniversaire d’Emilie. Bastien avait été convoqué par le directeur de l’Agence et devait s’absenter pour la journée. D’un commun accord, il avait été décidé qu’Emilie soufflerait ses bougies lorsqu’il serait de retour. Elle déplorait déjà l’absence de ses parents alors il était impensable pour elle que son oncle ne soit pas de la fête. Peu importe l’heure à laquelle il rentrerait.
Ce jour-là, nous eûmes la chance d’avoir une de ces belles journées d’automne, ensoleillée et douce à souhait. Le mercure avait fait un bond en comparaison de ces derniers jours et nous profitâmes de la terrasse au maximum.
Céline revint finalement s’assoir près de nous et nous restâmes ainsi à discuter jusqu’au déjeuner que nous prîmes en maillot de bain sur la table du jardin.
Bastien rentra plus tôt que prévu, en milieu d’après-midi. C’était donc le moment de se mettre en place pour fêter l’anniversaire d’Emilie et passer nos derniers moments avec elle.
- Alors ? Tu le fais, ce vœu ?
- Vas-y, Emilie !
- Et voilà ! Je n’ai plus qu’à voler de mes propres ailes !
- Félicitations, ma chérie ! Te voilà entrée dans le monde des adultes !
- Merci Tatie ! Merci pour tout ce que vous avez fait Tonton et toi pour rendre ce séjour ici agréable !
- Arrête ma puce ! Tu vas me faire pleurer.
- C’est pas grave, je pleurerai avec toi !
Nous passâmes la deuxième partie de l’après-midi devant un film accompagné de popcorn.
Mais il est vrai que nous discutions plus que nous ne regardions l’écran.
Lucie et Céline s’amusèrent à lancer le popcorn en visant leurs bouches ! Ce qui nous fit bien rire.
Bastien mit ensuite de la musique et nous proposa un apéritif avec un de ses nectars dont il a le secret.
- Quel bel anniversaire ! Je crois que je m’en souviendrai toute ma vie ! J’ai envie de danser, pas vous ?
Nous finîmes tous par rejoindre Emilie, tant les morceaux choisis étaient entraînants !
Et nous terminâmes la soirée au salon autour d’un convivial fish and chips.
Nous savions, bien sûr, que l’heure était proche où il faudrait que Bastien ramène Emilie à Olivier et Amandine mais nous essayâmes de profiter pleinement de ces derniers instants ensemble...
Jusqu’au moment où Bastien nous rappela qu’il était temps pour Emilie de partir.
Nous nous couvrîmes tous car la fraîcheur de la nuit était au rendez-vous.
Céline prit sa cousine dans les bras :
- Emilie ! J’espère qu’on va vite se revoir.
- Tu vas vraiment me manquer.
- A moi aussi !
Ma nièce se rapprocha ensuite de moi :
- Tatie, ma petite Tatie ! Merci encore pour tout !
- Arrête de me remercier. Embrasse-moi plutôt.
Mais Linette s’impatientait en voyant qu’Emilie allait embrasser Lucie :
- Et moi alors ?
- Ça va venir, sois patiente, la rassuré-je.
- Et j’ai gardé le meilleur pour la fin ! Viens par-là ma Linette !
Bastien s’impatientait :
- Allez maintenant, il est grand temps d’y aller ! Je crois que tu as dit au revoir à tout le monde, non ?
- Oui Tonton. Je suis prête.
Nous les regardâmes s’éloigner dans la nuit avec un gros pincement au cœur.
Nous attendîmes sur la terrasse, presque sans mot dire, le retour de Bastien.
Il arriva au lever du jour. Les lumières extérieures venaient de s’éteindre.
- Tu en as mis du temps...
- Désolé mais j’avais deux, trois détails à régler...
Je n’insistai pas... Je me doutais que si Bastien ne s’étendait pas sur le sujet, c’est qu’il avait une bonne raison, celle de la présence de notre fille et de nos nièces. J’essayerai d’en savoir plus sur ces « détails à régler » plus tard.
- Elle est bien rentrée au moins ?
- Oui. A peine arrivée, elle a embrassé ses parents puis elle est allée directement se coucher. Elle n’en pouvait plus.
- Tout comme moi. Je n’arrête pas de bailler depuis tout à l’heure.
- Et moi j’ai de plus en plus froid, appuya Linette.
- Et bien, que de jérémiades ! Si j’avais su que vous m’attendiez, j’aurais prévenu que je m’éternisais.
- Ça aurait été pas mal en effet parce qu’on s’est fait beaucoup de soucis ! Enfin, surtout Tatie ! râla Lucie.
- Je suis navré ma chérie, dit Bastien en me regardant. Je n’y ai pas pensé une seule seconde. J’étais persuadé que vous dormiez déjà.
- Et si on allait se coucher d’ailleurs ? proposa Céline.
- Ouais, il serait temps...
- Ne t’en fais pas pour ça mon amour. Allons plutôt nous coucher comme le suggère Céline.
Les grandes avaient pris la direction de la chambre d’Emilie.
- Ça fait bizarre de voir sa chambre toute vide...
- Elle est notre aînée. Elle savait toujours quoi dire pour nous remonter le moral.
- Oui mais nous sommes encore toutes les deux. Alors tout se passera bien !
- Et si nous dormions toi et moi dans cette chambre ?
- Génial ! Mais oui ! On sera mieux que chacune de son côté !
Réponses
C'est chou de voir qu'elle est toujours si bien entourée par sa fratrie! Et Linette en profite bien aussi, avec ses tontons
Par contre, c'est inquiétant cette histoire avec Charlotte
Est-ce qu'elle traque l'Héritier(e) et soupçonne la famille de Michèle? Vivement qu'on en sache un peu plus!
Michèle et Bastien travaillent leur couverture, bravo à eux de garder leur sang-froid avec deux individus pareils ! Notons que Michèle ne se remet toujours pas de cette crête, c'est la deuxième fois qu'elle compare Sébastien Martin avec un iroquois 😂
Ah, elle a le nez fin cette Linette 😁
C'est vraiment une super idée, cette intrigue d'espionnage, dans le challenge, ça donne du relief à la G4 et ça va un peu à contre-pied de ce qu'on pourrait attendre d'une génération bien-être et spa 😊 et puis tu as l'air de t'amuser donc ça fait plaisir à lire !
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
Oh merci pour l’intérieur de Michèle ! C’est vrai que cette déco lui correspond davantage que le bois dont raffolait son père. C’est plus chic.
La fratrie est toujours là pour Michèle et Linette. Les enfants de Maxime forment une famille soudée. C’est dommage qu’il ne soit plus là pour voir ça.
Charlotte cherche l’Elue et, effectivement, elle soupçonne la famille de Michèle.
@MiniLazy
Charlotte n’est pas très fine, c’est certain. Tu vas en savoir un petit peu tout petit peu plus dans ce chapitre.
@Eljisim
Tu as raison de t’inquiéter concernant Charlotte. Est-ce qu’elle finira derrière les barreaux ? Certainement, peut-être ou peut-être pas mais, quoiqu’il lui arrive, ce ne sera pas pour tout de suite.
Michèle n’en a en réalité rien à faire de la crête de Sébastien Martin. Elle joue volontairement les choquées !
Eh oui, Linette a bien vu que sa mère n’était pas aussi aimable avec la dame qu’avec d’autres personnes.
Je te remercie pour l’intrigue d’espionnage. C’est vrai qu’on ne s’y attend par pour cette génération zen mais, à l’époque, avant qu’Elinoee ne reprenne le challenge, les objectifs étaient différents et moins intéressants. Pour écrire une histoire, il fallait étoffer un peu. D’où cette idée et je suis heureuse qu’elle te plaise.
Tu as raison, je me suis beaucoup amusée lorsque je l’ai écrite et la G4 n’est pas encore terminée !
Et maintenant la suite...
Alors que j’étais au travail, ce jour-là, Bastien a rappelé Charles et lui a demandé de venir avec Claire et Olivier dans la soirée. Cette soirée me fut racontée par mon mari lui-même.
- Merci encore Charles ! Je savais que je pouvais compter sur toi.
- Alors Bastien ? Quel est le but de cette petite réunion sans Michèle ? Il est vingt-et-une heures. Tu comprendras que nous sommes inquiets...
- Il s’agit de nos filles... de nos enfants. La situation est grave.
- De quoi s’agit-il ?
- J’imagine que Charlie vous a raconté notre conversation de l’autre matin ?
- Oui et j’en suis désolé, approuva Charlie
- Il ne faut surtout pas. Je suis heureux de faire partie de votre belle famille unie et je pensais bien que tu dirais tout à Olivier et Claire. Sinon, notre famille ne serait pas ce qu’elle est.
(Olivier) Il gagne un point Charles, avouons-le !
(Claire) Charlie, Bastien a raison. Nous devons tous, tout nous dire.
(Charles) Je vous laisse cinq minutes. Je vais aller courir un peu.
(Claire) Il n’a vraiment pas choisi son moment cette fois !
(Olivier) Ne t’offusque pas Bastien. C’est son truc à Charles : courir. Souvent, il s’absente durant des réunions de famille ou des conversations, juste pour courir...
(Bastien) Ne t’en fais pas. Je l’avais déjà remarqué... Il y a plus sérieux à débattre ce soir.
(Claire) Tu parlais de nos enfants, non ?
(Olivier) C’est si sérieux que ça ?
(Bastien) Oui. Mais je vais commencer par le commencement car je ne suis pas persuadé que Michèle vous en ait parlé mais je sais tout à propos de l’Elue et de ses héritiers.
(Claire) Pourquoi Michèle t’en a-t-elle parlé ? Papa nous a fait promettre de n’en parler à personne, pas même à nos conjoints... C’est si dur de taire la chose à Alistair depuis tant d’années... Mais toi, tu sais.
(Olivier) Claire... Je ne pense pas que Michèle ait trahi sa promesse. Laissons Bastien parler.
(Bastien) Olivier a raison. Michèle n’a pas trahi votre père. Je vais vous expliquer.
Et Bastien eut suffisamment confiance en mon frère et ma sœur pour tout leur révéler du B.P.E.H. et de sa mission. Ils furent aussi surpris que lorsque je l’appris moi-même.
(Claire) Nom d’un nectar !
(Olivier) Je savais qu’il y avait une explication derrière tout ceci... Raconte la suite, s’il te plait
(Bastien) Après la visite de Charlotte, j’ai consulté mes sources. Je peux affirmer aujourd’hui qu’elle pose beaucoup de questions sur nos enfants... Mes nièces bien sûr, mais même sur Linette. Et cela, Michèle l’ignore encore. Je l’ai appris aujourd’hui.
(Olivier) Mais que veut-elle savoir ?
(Bastien) Elle demande partout si les filles n’ont pas de comportements étranges. Je suis persuadé qu’elle pense que les héritiers ont des hallucinations et que c’est comme ça qu’elle les détectera.
Charles revint à ce moment-là.
(Olivier) C’est de la folie !
(Charles) Où est Claire ?
(Bastien) Oui mais elle ne le sait pas. Elle cherche un indice, quelque chose qui pourrait la mener à l’héritière...
- Je suis là Charlie. J’ai été piquer un de ces bons verres de nectars à Bastien...
(Charles) Tu es en train de nous dire que chacune de nos filles est à ses yeux une héritière potentielle ?
(Bastien) C’est ce que je suis en train de dire, oui.
(Claire) La situation est donc en effet très grave...
(Olivier) Et que comptes-tu faire concrètement Bastien ?
(Bastien) J’ai fait une promesse à Charlie. Je vous la fais à vous aussi : il n’arrivera rien à vos filles. Il n’arrivera rien à nos filles...
(Olivier) Là-dessus, je te fais confiance mais concrètement ? Qu’en est-il ?
(Bastien) Tu me fais confiance ? Très bien. Lorsque j’aurai plus d’information, je te les ferai suivre.
- Je ne peux malheureusement pas en dire plus pour le moment.
(Claire) Tu nous en as déjà beaucoup dit.
(Bastien) Et bien sûr, je compte sur votre discrétion.
- Tu peux compter sur nous ! Nous sommes une famille pleine de secrets !
(Olivier) Il va être temps pour nous de prendre congé, Bastien.
(Bastien) Merci à vous trois de m’avoir écouté et d’être venus si vite.
- Bonne nuit tout le monde, salut Claire !
C’est à ce moment-là que je rentrai, sous une pluie battante. Il m’avait semblé apercevoir Olivier mais, dans le noir et avec cette pluie, je n’étais sûre de rien.
- Mon amour !
- Ne me serre pas trop. Je suis trempée jusqu’aux os !
- N’est-ce pas Olivier que j’ai aperçu en arrivant ?
- Oui, c’est lui.
- Dommage, je l’ai raté de peu.
- Avec toute cette pluie qui commence à tomber, il était pressé de rentrer chez lui.
- Et moi je vais filer me changer !
L’orage commençait à gronder et des éclairs illuminaient le ciel.
- Bastien ! Linette est dans le salon !
- J’y vais !
- Et alors ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu ne devais pas te mettre en pyjama ?
- Il y a plein de bruits dehors. J’ai peur.
- Ce n’est que l’orage ma chérie
- Allez, viens dans les bras de Papa.
- Tu vois ce qui est bien avec l’orage, c’est qu’il y a plein de bruit dehors mais que nous, nous sommes à l’abri à l’intérieur de notre maison.
- Nous ne risquons absolument rien.
- Les bruits que tu entends, ça s’appelle le tonnerre.
- Et le tonnerre, il fait des gros boums !
- Mais oui !
- Et la lumière dans le ciel ?
- Ce sont les éclairs. Ils sont là pour te prévenir que le tonnerre va gronder.
- Ah... Et comme ça, j’ai moins peur...
- Tout à fait ma puce.
- Il est grand temps d’aller se coucher maintenant.
- Voilà, le pyjama est mis ! Tu vas pouvoir passer une bonne nuit maintenant.
- Veux pas dormir.
- Mais si, tu vas voir. Tu vas fermer tes petits yeux et tu vas t’endormir très vite.
- J’ai pas envie... Y’a trop de tonnerre.
- Mais qui est-ce qui est bien au chaud au fond de son lit pendant qu’il pleut dehors ?
- C’est moi mais j’ai pas envie.
- Bonne nuit, ma chérie.
- Non, je veux pas !
- Alors ? Elle dort cette fois ?
- Oui mais je t’avoue que, comme l’orage s’est arrêté, cela m’a beaucoup aidée.
Bastien me rapporta à ce moment-là, la conversation qu’il avait eue avec mes frères et ma sœur. Je lui demandais pourquoi il avait choisi un moment où je n’étais pas là pour les réunir.
- Je n’étais franchement pas sûr que tu approuverais que je les mette au courant.
- Ça c’est certain. Tu te rends compte que tu leur as quand même parlé du B.P.E.H. !
- Je n’avais pas le choix. Il fallait qu’ils sachent qu’il existe une cellule spéciale chargée de votre protection à tous.
- On pourrait se faire virer pour trahison si cela se savait, voire pire encore, tu t’en rends compte ?
- Je le sais très bien mais ça n’arrivera pas. J’ai confiance en ta famille.
- Et tu as raison mais c’était risqué quand même.
- J’en suis conscient mais nous avons confiance en eux. Et il était important qu’ils connaissent l’importance de la situation. Qui mieux que des parents peuvent protéger leur enfant ?
- Pris sous cet angle, tu n’as pas tort.
- Pour l’instant, c’est vrai qu’il n’y a pas de danger. Ils vont simplement à la chasse aux renseignements. Mais nous nous devons d’être très vigilants.
- C’est vrai. Je crois qu’ils se rapprochent de plus en plus de leur but.
Dans la semaine, nous fêtions l’anniversaire de Linette.
- Allez ma puce ! Il va être temps de grandir !
Je restai sans voix à regarder ma petite devenir un peu plus grande mais Bastien était là... Il gérait...
Le temps est si vite passé... Linette embrasse d’abord son Papa...
- Mamounette ! Je t’aime tant !
Je me sentais revivre à ses mots...
- Moi aussi ma chérie ! Tellement...
- On danse, maintenant ?
- Evidemment ! C’est ton anniversaire, non ?
Nous découvrions avec joie que Linette était une petite fille très studieuse.
Souvent, son père et moi étions ensemble pour l’aider à faire ses devoirs et elle était très attentive.
Elle adorait jouer sur l’échelle horizontale.
Je la regardais alors se déplacer comme un petit singe tandis que je jardinais.
Ce jour-là, Olivier vint me rendre visite.
- Comment ça va soeurette ?
- Ça va. La vie suit son cours. Linette est une enfant vraiment facile. J’ai de la chance.
- Vous avez des nouvelles de Charlotte et compagnie ?
- Bastien et Reine l’ont mise sous surveillance. C’est le calme plat pour le moment.
- Papa disait toujours qu’il fallait se méfier de l’eau qui dort, tu te rappelles ?
- Oui une impression de calme avant la tempête...
- J’ai décidé que j’allais commencer à parler à Linette de notre mission familiale. Ensuite, je lui ferai lire les livres que tu as écrit sur le sujet pour les enfants de la famille.
- C’est une très bonne idée. Il faut qu’elle connaisse sa destinée. Et ces livres expliquent tout de façon abordable pour son jeune âge.
- C’est ce que je me dis.
- Ça va faire beaucoup de choses à assimiler pour elle...
- Je ne vais pas tout lui dire d’un coup. J’irai petit à petit.
- Je te fais confiance.
- Maman, tu as vu comme je me débrouille bien !
- Oui, j’ai vu ça ma chérie.
- Regarde ce que je sais faire !
- C’est magnifique ma puce. Tu peux descendre de là maintenant ? Je voudrais te parler.
- Attends, tu vois c’est génial, non ?
- Oui mais j’aimerais que tu descendes.
- On peut parler ici ! Je tiens toute seule !
- Linette... Je m’impatiente...
- Bon d’accord, j’arrive !
- J’espère bien jeune fille.
- Désolée Maman... Tu sais ce que c’est... Quand je suis là-dessus, j’ai du mal à redescendre.
- Allons dans l’espace détente. Il fera moins frais.
La suite juste en dessous
- Important comment ?
- Il s’agit de l’histoire de notre famille. J’estime que tu es maintenant suffisamment grande pour la connaître.
- Mais c’est vrai que je suis grande ! Et j’adore les histoires !
- Je suis sûre que celle-là va te plaire. Mais attention, c’est une histoire secrète dont il ne faut parler à personne.
- Il y a un secret dans notre famille ?
- Oui, un gros secret qu’il ne faudra jamais révéler.
- C’est promis ! Tu me la racontes maintenant ?
- C’est une très longue histoire donc je vais commencer à te la raconter mais tu ne sauras pas tout aujourd’hui.
Je commençai donc par le commencement, à savoir, l’enfance de mon arrière-grand-mère Perrine. Je décrivis à Linette les choses qui existaient dans ce monde-là, et les nombreuses possibilités qui s’offraient à chaque sim. Je lui parlai même du scoutisme et du club de théâtre. Ma fille était subjuguée et posait plein de questions.
Je lui fis comprendre l’importance qu’il y avait à garder le secret car plus personne ne se souvenait de cet ancien monde.
- Comme moi... soupira-t-elle tristement.
- Pour le moment, ma chérie...
- Ah bon ?
- Oui. Mais je te raconterai cela une autre fois.
Ce jour-là, alors qu’elle allait au parc, Linette fut interpellée par une inconnue dont nous avons su plus tard qu’elle était Charlotte. Elle raconta son entrevue à son père qui me la rapporta ensuite.
- Bonjour Linette.
- Bonjour Madame.
- Ne m’appelle pas Madame, je suis une amie de ta maman Michèle.
- Alors ça va ! Parce que mes parents m’ont interdit de parler aux inconnus !
- Et comment vont tes parents ? Michèle et Bastien ? Cela fait un moment que je ne les ai pas vus...
- Ils vont très bien.
- Je suis ravie d’entendre ça ! Tout se passe bien à la maison alors ? Pas de choses bizarres ?
- Des choses bizarres ? Mais de quoi vous parlez ?
- Oh, de rien en particulier... J’aime savoir que mes amis vont bien. Ce sont de trucs d’adulte, tu sais...
- Ah bon ?
- Oui... Ils ont bien dû te parler de l’Elue, non ?
- Je ne comprends pas de quoi vous parlez ! En plus, je dois rentrer à la maison.
- Très bien ! Mais ne parle pas à tes parents de notre conversation. Je voudrais leur faire une visite surprise dans la semaine.
- Bien sûr que je ne leur en parlerai pas. Je ne voudrai pas me faire gronder parce que j’ai parlé à une inconnue !
Ma petite Linette était heureusement très maline et elle se dépêcha de s’éloigner...
- Elle a dit qu’elle était une amie de Maman.
- Et tu l’as crue sur parole ?
- Ben oui ! Elle m’a dit « ma maman Michèle » et « mon papa Bastien » ! C’est pour ça que je l’ai crue.
- D’accord. Ne t’en fais pas, ce n’est pas grave.
- Seulement après, elle m’a demandé s’il ne se passait pas des trucs bizarres à la maison. Du coup, c’est elle que j’ai trouvé bizarre. Donc j’ai préféré partir.
- Tu as très bien fait.
- Et j’ai failli oublier ! Elle m’a aussi demandé si j’avais déjà entendu parler de l’Elue. Etrange comme question, non ?
- L’Elue ? Et que lui as-tu répondu ?
- Que voulais-tu que je réponde ? Tu sais qui c’est, toi ?
- Oui, mais c’est à Maman de t’en parler.
- Oh ! Encore un secret de famille, j’imagine ! Elle n’était pas si folle que ça, la dame alors !
- Dis-moi, comment était-elle cette dame ?
- Brune avec des cheveux longs qui ressemble à une coiffure, comme les chanteurs de reggae.
- Je vois très bien qui c’est cette dame ! Et ce n’est pas une amie. Ne t’approche plus d’elle surtout.
- Elle est méchante ?
- Disons qu’elle ne nous veut pas de bien.
Lorsque je rentrai à la maison, Bastien était là pour m’accueillir.
- Bonsoir mon amour
- Comment ça va ma chérie ? Tu as passé une bonne journée ?
- Très bonne.
- Seulement je n’ai pas arrêté. Je vais me rafraîchir vite fait et me changer.
- Ok. Je t’attends au salon alors.
- Il faut que je te parle de quelque chose à propos de Linette.
- Je t'écoute...
- Cette saleté de Charlotte est venue lui parler au parc !
- Oh non...
- Mais il y a pire que ça !
- Comment ça pire ?
- Elle lui a demandé si elle avait déjà entendu parler de l’Elue.
- Ce n’est pas possible !
- Michèle ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu pleures ?
- Non, je n’en reviens pas, c’est tout !
- Ne me raconte pas d’histoire. Je vois bien que ça ne va pas, mon amour.
- Ça va aller. Je suis juste fatiguée et j’appréhende mal cette mauvaise nouvelle, c’est tout.
- Ne te fais pas de soucis pour Linette ma chérie. Je te promets que je vais m’occuper personnellement de son cas.
- Et tu comptes faire quoi ?
- Rien d’illégal je te le promets. Je vais d’abord tirer les oreilles de l’agent qui est sensé la surveiller puis je vais me faire aider par une personne de l’extérieur pour l’attraper plus vite.
- Une personne de l’extérieur ? Mais l’agence ne t’y autorisera jamais !
- Au B.P.E.H., tout peut être autorisé. Et comme tu le sais, j’ai même le permis de tuer...
- Je préfère savoir que tu contactes cette personne de l’extérieur. Je peux savoir à qui tu penses ?
- A Elsa.
- Elsa ? Notre belle-sœur ?!
- Mais oui ! Elle est très compétente dans son domaine et je suis sûre qu’elle pourrait me coffrer cette Charlotte très rapidement !
- Tu m’étonneras toujours ! Pour un agent de diamant, tu as vraiment des méthodes hors du commun.
- Cette femme s’approche un peu trop de notre fille et de nos nièces. Nous allons donc faire en sorte que la police trouve quelque chose d’illicite chez elle et ils l’enfermeront.
- Je croyais que tu ne ferais rien d’illégal ?!
- Ma chérie... lorsque j’ai dit rien d’illégal, je voulais dire que je ne la tuerai pas.
- Ah c’est donc ça !
A suivre...
Sommaire en page 2
J'espère tout de même que Michèle et Bastien n'auront pas de problèmes à leur travail après cette révélation! Mais à priori non; la famille va rester motus et bouche cousue!
Joyeux anniversaire à Lise! La voilà bien grande et prête à partager elle aussi le secret de la Mission... sauf que... cette saleté de Charlotte vient mettre les pieds dans le plat alors que Michèle n'a même pas fini de parler à sa fille! Pfff...
Je vois que Bastien a de la suite dans les idées pour mettre Charlotte hors d'état de nuire
Je suis bien contente que Bastien ait mis la famille au courant.
J’ai mis l’écriture de mon Challenge collection en veille, mais tu me donnes le goût de me replonger dedans! Merci, j’aime beaucoup ce que tu écris et ce challenge ☺️
Decades challenge (en cours) : histoiresdesims.eklablog.net/la-boite-a-souvenirs-des-de-grandmaison-a211945465
La vie à la campagne (Terminé)
Challenge Merci Dame Nature (Terminé)
: https://shilohsims74.tumblr.com/
Origin : Shiloh74
C’est certains que les parents de tous ces enfants sont quelque part rassurés par l’existence du BPEH.
Non, Michèle et Bastien n’auront pas d’ennui avec le Bureau. Comme tu l’as deviné, la famille ne dira rien.
Merci pour l’anniversaire de Linette !
Elle est maintenant en âge de comprendre la Mission et elle lui sera expliquée à son niveau bien sûr.
Finalement, heureusement que Michèle n’avait pas fini de tout lui raconter, cela aura évité qu’elle dise des bêtises lorsque Charlotte est venue lui parler.
Bastien a beaucoup de suite dans les idées, concernant Charlotte et la façon de la rendre HS !
@ShilohSims
C’est vrai qu’on s’attache aux personnages au fil des lectures.
Charlotte est en effet très stressante à fouiner ainsi et à questionner les enfants.
C’est pour cela qu’il fallait que Bastien en parle à la famille.
Je te remercie beaucoup pour ton gentil commentaire.
Et maintenant la suite...
Au lendemain de sa rencontre avec Charlotte, je décidai de parler à Linette.
- Papa m’a dit que tu voulais me parler. C’est à propos de cette dame au parc ?
- Oui. Tu as tout deviné !
- Et c’est déjà une très bonne chose.
- Mais il y a autre chose, c’est ça ? demanda-t-elle, inquiète.
- Exactement. Nous ne voulons plus que tu ailles au parc toute seule.
- Maman ! C’est vraiment pas juste ! J’ai rien fait, moi !
- Je le sais bien ma chérie mais ton père et moi ne voudrions surtout pas qu’il t’arrive quelque chose.
- Mais je t’assure qu’elle n’avait pas l’air si méchante que ça !
- Et moi je te dis que si ! Tu te rappelles l’histoire que j’ai commencé à te raconter sur la famille ?
- Oui...
- Ne prends pas cet air excédé s’il te plait ! Je t’ai dit de garder ce que je te racontais pour toi, de le tenir secret. C’est parce qu’il y a une bonne raison à cela.
- Alors c’est vraiment un très gros secret ?
- Il est énorme. Et pour que je te raconte la suite de l’histoire, il faudra vraiment que je sois sûre que tu ne dises rien.
Ce n’était pas vrai. Je la lui raconterai de toute façon. Nous étions en situation de crise et il fallait qu’elle comprenne que le danger était réel. Ce n’était pas un jeu.
- Je ne dirai rien Maman, c’est promis. Et cette Elue dont elle m’a parlée ? Elle fait aussi partie de l’histoire ?
- Oui. La première Elue fut mon arrière-grand-mère Perrine, celle qui a connu cet autre monde.
- Et jusqu’à maintenant, il y en a eu quatre. Je suis la quatrième.
- Toi, Maman ?
- Oui, ma chérie.
- Mais qu’est-ce que tu dois faire quand tu es Elue ?
- Je dois m’employer à faire en sorte que le monde redevienne comme celui de Mamie Perrine. Et pour cela, je dois réussir toutes les missions que m’ont été confiées par notre Créateur !
- C’est notre Créateur qui te donne les missions ? Quelle chance ! Il t’a déjà parlé ?
- Oui, la veille de mon anniversaire, alors que j’allais devenir adulte.
- Mais c’est génial ! Qu’est-ce que j’aimerais aussi être une Elue !
Ce week-end-là, Bastien et moi avons été tellement pris par le travail que ce sont ma sœur et mes belles-sœurs qui se chargèrent d’aller au parc avec Linette : A Oasis Spring avec Elsa et Céline.
A Willow Creek avec Claire.
Et encore à Willow Creek avec Amandine, Emilie et Lucie.
J’avais promis à Linette de lui raconter la suite de notre histoire de famille à la fin du week-end et lorsque j’arrivai dans sa chambre, elle m’attendait de pied ferme !
- Maman ! J’avais hâte que tu rentres !
- Ça, je m’en doutais ! Ta journée au parc s’est bien passée ?
- Génial ! Et Tatie Amandine avait fait plein de sandwiches au fromage fondu ! On s’assoit dans ma chambre pour l’histoire, Maman ?
- Oui, nous sommes très bien ici.
- Alors raconte-moi la suite ! Tu en étais à qu’il y avait de la brume qui apparaissait sur ce super monde.
- Les habitants furent rapidement mis au courant, par la télévision que la brume s’épaississait.
- Je ne me souviens plus exactement du message qu’avait reçu Mamie Perrine, mais en gros, il disait que la brume envahirait le monde, que le ciel deviendrait noir et que l’Elue soufflerait. Ce dernier point l'intrigua à l’époque car personne ne savait qui était cet élu, et l’élu de quoi d’ailleurs... En plus, il soufflerait quoi ? Cela la laissa peu perplexe.
- Moi je sais ! Il soufflera ses bougies d’anniversaire !
- Mais tu es une petite maline, toi !
- Non. C’est juste que tu m’as dit l’autre jour que le Créateur t’avait parlé la veille de ton anniversaire. Donc j’imagine que c’était pareil avec Mamie Perrine.
- Et tu imagines bien ! Sauf que ça a été un peu plus compliqué pour elle que pour les Elus suivants. Le brouillard envahit donc le monde comme dans la prophétie. Il faisait nuit en plein jour. Et Mamie Perrine, alors adolescente souffla ses bougies pour devenir jeune adulte. Et là... plus rien... le noir total avala l’ancien monde.
- Ça devait faire très peur ! Mais elle n’est pas morte, hein, Maman ? On sait qu’elle n’est pas morte !
- Bien sûr que non, elle n’est pas morte ! sinon on ne serait pas ici toi et moi !
- C’est vrai. Tu as raison ! Et après ce noir, que s’est-il passé ?
- Lorsque Perrine a soufflé ses bougies, elle était avec son père et sa mère. Ils étaient tous les trois encore là mais tout avait changé et ils n’étaient même plus dans la même maison.
- Mamie Monique, la maman de Mamie Perrine était folle de rage ! Elle n’avait plus d’argent, plus de métier d’actrice, plus rien !
- Bien fait ! Elle n’avait pas l’air très gentille celle-là, de toute façon !
- C’est en effet ce qu’il ressort des écrits de Mamie Perrine. Elle n’a malheureusement pas eu la chance d’avoir des parents qui l’aiment. Leurs notoriétés et leur argent semblaient compter plus que tout. C’est aussi pour cela que le Créateur a voulu remettre les choses en place, je pense, et qu'il a choisi notre famille.
- Tu continues ?
- Oui. Perrine reçut plusieurs visites du Créateur dans son sommeil. Et il lui expliqua finalement qu’une partie de la population avait disparu afin que le monde redevienne meilleur.
- C’est dingue !
- Le Créateur avait remis le monde à zéro, c’est-à-dire le monde tel qu’Il l’avait conçu à l’origine. Il voulait que les sims redécouvrent ce monde-là, l’apprécient et surtout, qu’ils ne recommencent plus les mêmes erreurs.
- Il avait bien raison, non ?
- Oui mais tu sais aussi que notre Créateur nous laisse toujours une deuxième chance ! Alors, Il a choisi quelqu’un, l’Elue, pour être la Fondatrice du nouveau monde. Il lui a confiée une mission avec plusieurs objectifs à réaliser pour que le monde puisse redevenir tel qu’elle l’avait connu. Mais elle, ne le verrait pas, c’est sûr.
- Ah bon ?
- Le Créateur a fermement dit que le monde redeviendrait tel qu’il était si tous les descendants de la Fondatrice, les héritiers comme Il les appelait, héritiers qui deviendraient ensuite des Elus, réussissaient leur mission propre.
- Mais cela va durer combien de temps ? ça va être trop long !
- Oui, très long, ma chérie. Le Créateur a parlé de treize générations... Nous n’en sommes qu’à la quatrième.
- Tu ne verras pas le monde de Mamie Perrine alors ?
- Non mais je le verrai évoluer quand même. Chaque Elu qui réussit une mission rend un pan de l’ancien monde à celui-ci.
- C’est géant !
- Oui, c’est une aventure fabuleuse ! Et je suis très heureuse d’en faire partie. Mamie Perrine, par exemple, a rendu au monde ses hôpitaux, son commissariat et son laboratoire scientifique dans lequel a travaillé Mamie Angélique.
- C’est génial ! Moi je suis née dans un hôpital et Tatie Elsa travaille au commissariat !
- Oui. Mamie Angélique, la deuxième Elue a rendu au monde Granite Falls, une destination de vacances ! Mais il y en aura d’autres à venir.
- C’est encore plus génial que ce que je ne pensais !
- Et Papi Maxime, lui, nous a rendu les spas et tout ce qui procure du bien-être aux sims. C’est grâce à lui que je vais au spa tous les dimanches et que j’ai pu avoir un espace détente à la maison.
- Est-ce que je pourrais aller avec toi au spa, Maman ?
- Lorsque tu seras plus grande seulement. Le spa est interdit aux enfants pour permettre la détente des parents. Mais tu pourras y venir lorsque tu seras adolescente et je serai ravie de t’avoir avec moi.
- Vivement l’adolescence alors !
- Ne sois pas trop pressée. Le temps passe si vite... Linette ? Est-ce que tu as compris l’importance de la mission de la famille Chevalier ?
- Oui, Maman.
- Alors laisse-moi te dire maintenant qu’il y a des personnes qui veulent empêcher cette mission.
- Ah...
- Oui. Des personnes comme Charlotte Roussel, la femme que tu as rencontrée au parc.
- Ah ?
- Cette femme, et d’autres aussi sont prêts à tout pour nous détruire ! J’aimerais vraiment te faire comprendre qu’ils nous veulent du mal. Notre secret ne doit être révélé à personne, sinon notre mission échouera. Et il nous faut encore tenir neuf générations !
- J’ai vraiment compris, je crois. Je n’en parlerai à personne. Je t’en fais une grosse promesse. Même très très grosse !
- Très bien ma chérie. Il est important que tu intègres dans ton cerveau de jeune enfant qu’il y a un vrai danger à raconter notre histoire. Je t’en conterai la suite plus tard. Il faut que tu ailles te coucher maintenant.
Le lendemain soir...
Bastien, alors que je me lançais dans la préparation du repas, revint de la S.I.M.S avec de très mauvaises nouvelles.
- Ma chérie, il faut que nous mettions nos enfants à l’abri.
Le ton était sans appel. Je filai alors dehors pour attendrir la viande et surtout prendre l’air et me défouler sur elle ! Je sentis au fond de moi que la situation devenait critique. Mon mari me suivit avec un air nonchalant mais je le sentais aussi inquiet que moi.
- Un contrat a été lancé sur les têtes d’Emilie, de Lucie, de Céline et de Linette !
- Mon Dieu ! ça y est, nous y sommes !
- Oui...
- Des enfants, ils mettent un contrat sur des enfants. Pourquoi pas sur moi ?
- Ça je l’ignore mais je ne compte pas les laisser faire.
- Non, je le sais bien.
- Je te jure que je serais capable d’étrangler cette fille si elle était devant moi !
- Moi aussi rassures-toi. Mais si nous mettions plutôt les filles à l’abri ?
- C’est en effet la première des choses à faire.
- Par contre, on ne peut pas utiliser la planque Vaughn...
- Non mais ça je m’en charge. Je vais appeler l’agence pour qu’il nous en donne une autre.
- Mais tu crois vraiment que nous allons pouvoir « enlever » nos nièces à leurs familles comme ça ?
- Non, je le sais.
- Amandine, Elsa et Alistair ne sont même pas au courant de ce qui se passe...
- Et pourquoi ne le leur dirions-nous pas ?
- Il faut le leur dire c’est évident.
- Je propose qu’on fasse venir tes frères et ta sœur à la maison pour leur demander ce qu’ils en pensent... Et tu peux arrêter de t’en prendre à cette pauvre viande !
- On les fait venir ce soir ?
- Oui. Tu auras assez à manger pour tout le monde ?
- Bien sûr ! Quand il y en a pour trois, il y en a pour six, tu me connais...
- Super ! On leur expliquera tout ça autour d’un bon dîner.
- Oui. Je trouve important qu’ils participent aux décisions concernant leurs enfants.
- Sans compter que pour pouvoir protéger ses enfants, il faut être au courant de toutes les données.
- Je suis complètement d’accord avec toi là-dessus.
- Bon, j’appelle la fratrie tout de suite puis je préviens l’agence pour la planque.
- Ok. Moi, je vais finir de préparer le repas dans la cuisine et informer Linette qu’elle devra dîner dans sa chambre.
- Parfait. On va s’en sortir Michèle, tu vas voir.
Peu de temps après que je sois revenue dans la cuisine, Linette surgit de nulle part.
- Maman, ça sent trop bon ta popote !
- Ma puce, j’aimerais te parler. Viens par ici...
- Figure-toi qu’il y a un imprévu ce soir. Tes oncles et ta tante débarquent pour une discussion entre adultes. J’aimerais que tu manges dans ta chambre...
- Et dans le bureau ? Ce n’est pas possible ? Devant la télé ?
- C’est d’accord ! Tous les programmes de la chaîne enfant que tu voudras !
- Yes ! Cela veut dire que je pourrai visionner les Créatures du Vide ! Merci Maman !
Pendant que je discutais avec Linette, Bastien se chargeait d’appeler la fratrie puis la S.I.M.S.
- Bien sûr que c’est urgent ! Sinon je ne ferais pas le forcing comme ça !
- Dans l’idéal, il me la faudrait pour demain ! Il y aura six personnes...
- Ok. A tout à l’heure.
La suite juste en dessous
- Bonjour Claire. Alistair ?! Tu es là ?
- Ben oui ! Non ? Il ne fallait pas ? s’étonna Claire
- Ce n’est pas grave. Sois le bienvenu Alistair. De toute façon, tu aurais été très vite au courant. Alors autant que ce soit maintenant.
- Entrez donc.
- Claire est là avec Alistair.
- J’ai vu mais ça n’a pas d’importance. On comptait le mettre au courant de toute façon.
- C’est ce que je lui ai dit.
- Bonsoir Michèle. Que de mystères ce soir !
- C’est de la faute d’Olivier. Il m’a laissé un message disant qu’il y avait un dîner ce soir chez toi. Et comme il n’a pas donné plus de précision, j’ai cru que c’était en couple...
Lorsqu’Olivier arriva, nous passâmes directement à table. Nous nous sommes tous mis d’accord pour que Bastien parle de la mission familiale à Alistair pendant que j’expliquerai ce qui se passe à mes frères et à ma sœur.
(Claire) Alors, que se passe-t-il ?
(Charles) Oui, qu’y avait-il de si urgent ?
(Moi) Un contrat a été lancé sur les têtes de nos quatre filles.
Je crus que Charles allait s’étouffer avec sa bouchée de mon poulet asiatique. Alistair, lui n’avait pas entendu car il était pris dans une conversation à bâtons rompus avec Bastien dans laquelle ce dernier lui faisait un résumé condensé sur la Fondatrice, les élus et les héritiers. Claire et Olivier restèrent un instant avec leurs fourchettes respectives figées non loin de leurs bouches. Ma sœur s’exprima la première.
(Claire) Ça veut dire quoi un contrat, Michèle ? C’est bien ce à quoi je pense ?
(Olivier) Ça veut dire qu’ils veulent tuer nos filles, Claire !
(Moi) Oui Claire, je suis tellement désolée...
Ma fratrie était en état de trouble...
Même Alistair avait cessé d’écouter Bastien car Olivier avait une voix si puissante qu’il aurait été impossible de ne pas l’entendre.
(Olivier) Mais pourquoi ?
(Moi) Ils ne savent pas qui de nous quatre est l’Elu. S’ils suppriment toute la descendance, ils auront réussi.
C’est ce moment-là que choisit Linette pour faire son apparition dans la pièce.
(Linette) Bonsoir Tatie ! Bonsoir mes tontons !
(Bastien) Linette ? Qu’est-ce que tu fais là ?
Nous essayâmes tous de reprendre contenance. Et j’espérais de tout mon cœur qu’elle n’ait pas entendu ce que nous étions en train de dire...
(Linette) Je venais juste dire bonsoir, Papa.
(Alistair) Bien sûr Bastien, voyons...
(Bastien) Et bien c’est fait. Retourne regarder les Créatures du Vide maintenant ! Ou va jouer dans ta chambre, comme tu veux !
Linette repartit sans mot dire. Le ton de Bastien avait été sévère et ne souffrait pas de polémique enfantine. J’imagine qu’elle voulait juste embrasser ses oncles et sa tante mais nous étions tellement préoccupés par ce qui se tramait que n’avions absolument pas tenu compte de son ressenti dans l’instant.
Une fois Linette partie, nous reprîmes nos conversations. Alistair était sous le choc. Il avait reçu les informations en un seul bloc et c’était énorme pour quelques vingt minutes à peine... Claire s’était rapprochée de lui.
(Bastien) Je suis navré Alistair mais oui, tu as bien entendu.
(Claire) Ne t’en fais pas chéri. Bastien et Michèle ont forcément une solution.
(Claire) Michèle ? Vous en avez une n’est-ce pas ? Des agents secrets comme vous ont certainement un tour d’avance...
(Moi) Oui nous en avons une !
(Alistair) Michèle et toi êtes agents secrets ?
(Claire) Oups !
(Bastien) Alistair, nous n’avions pas prévu de te dire les choses comme ça... Décidemment, rien ne t’est épargné ce soir...
(Olivier) Apprends à fermer ta bouche de temps en temps, Claire...
(Charles) Oui, ce serait pas mal !
Bastien continua à discuter avec Alistair. Sa voix chaude et apaisante suffit à apaiser mon beau-frère que je sentais très anxieux. Mon Bastien avait souvent ce genre de vertus...
(Olivier) La solution dont tu nous parlais tout à l’heure, c’est quoi ?
(moi) Une planque ! Nous y passerons le temps qu’il faudra mais nos filles seront hors de danger !
(Claire) Une planque ? Tu veux dire que Lucie va devoir quitter notre maison ?
- Bien sûr ! C’est quoi le problème, Claire ? Nos enfants seront en sécurité ! Elles vivront avec Bastien et moi quelques temps. Ailleurs...
- Le problème ? Papa ne nous avait pas dit que la mission familiale était dangereuse !
- Il ne faut pas lui en vouloir. Il ne pouvait pas le savoir.
Claire s’était radoucie à mes paroles...
- C’est vrai tu as raison. Ma fille est tout pour moi et je m’inquiète vraiment, voilà tout.
(Olivier) Comme nous tous...
(Charles) Et quand est-ce qu’elles iraient dans cette fameuse planque ?
(Moi) Très vite. Peut-être demain. Bastien attend des nouvelles de l’agence dès ce soir.
(Olivier) Il faut donc les tenir prêtes pour demain...
(Charles) Mais que va-t-on leur dire ? Et à nos femmes ?
(Moi) Olivier, oui, je sais que c’est court mais elles devront être prêtes demain.
(Moi) Ce soir ou demain matin au plus tard, vos conjoints devront être mis au courant de la mission familiale, de notre métier d’agent secret à Bastien et à moi. Et, au moins savoir que leur enfant court un grand danger... Claire, tu es dispensée puisqu’Alistair est maintenant au courant de tout.
(Olivier) Mais comment vais-je dire ça à Amandine ? Elle va m’étriper !
(Claire) Mais non ! Explique-lui calmement comme Bastien l’a fait avec Alistair.
(Alistair) Calmement, calmement, c’est vite dit...
(Olivier) Et j’imagine que nous ne pourrons pas venir jusqu’à cette planque ?
(Bastien) Non. Ce sera impossible. Par contre, vous pourrez nous téléphoner ou envoyer des mails pour avoir des nouvelles. Nous vous mettrons dans la liste autorisée car tout sera crypté.
(Claire) C’est déjà pas mal. Si Lucie est en sécurité, cela me va.
(Olivier) Emilie va bientôt fêter son anniversaire dans quelques mois... Nous ne serons peut-être même pas avec elle...
(Bastien) Peut-être... Mais une fois qu’elle deviendra jeune adulte, s’il ne se passe rien, elle ne sera plus en danger.
(Moi) Et nous te la renverrons !
(Claire) C.Q.F.D !
(Alistair) Ce sera donc pareil pour Lucie !
(Moi) Oui Alistair. Mais j’espère que nous serons tous sortis de cette planque avant que Lucie ne fête son anniversaire...
(Claire) Tu vois ! Il ne faut pas s’inquiéter mon chéri.
(Alistair) Bien sûr ! Après tout ce que j’ai appris ce soir !
Je ne voyais plus Bastien... Il avait disparu depuis quelques minutes et cela me tourmentait.
(Michèle) Je le sais bien. Mais rappelle-toi qu’il n’était pas prévu que tu participes à cette conversation à l’origine...
(Claire) Et la faute à qui ? Merci Olivier !
(Olivier) Comment ça, merci Olivier ?
Mais heureusement, il finit par réapparaître...
(Claire) Ben oui Olivier. Figure-toi que si son message avait été plus clair, tu n’aurais jamais appris les choses de cette façon...
(Alistair) Je les aurais apprises de toute façon. Le résultat est donc le même.
(Olivier) Merci de dire ça Alistair.
(Olivier) Tu es un ami pour moi !
(Charles) En plus de nos femmes, il va bien falloir qu’on informe nos filles aussi, non ?
(Moi) Oui... J’allais y venir...
(Bastien) Et il faut qu’elles sachent aussi que la situation est grave.
(Charles) En gros, ce que nous cachions jusqu’à maintenant va être révélé à toute notre famille !
(Moi) Oui !
(Claire) Cela me soulage vraiment ! Plus de cachotteries !
(Bastien) C’est vrai mais attention ! Notre histoire de famille reste un secret et doit rester dans la famille. Tout le monde doit en avoir conscience.
(Olivier) Nous le savons bien Bastien. Pas d’inquiétude, nous insisterons sur ce point-là.
(Moi) C’est vrai ! Papa nous l’a assez répété comme ça !
(Claire) Oh là, oui !
(Charles) Il insistait beaucoup sur le sujet...
(Claire) C’était le bon temps !
Bastien, qui nous avait laissé pour s’occuper de la vaisselle, nous remit dans la réalité présente.
- J’ai la planque.
- Tu as eu des nouvelles ?
- Oui. L’agence a appelé tout à l’heure. C’est pour demain, dans la nuit.
(Charles) Et où serez-vous logés ?
(Bastien) Ça, je ne peux pas te le dire. Une planque doit rester une planque !
(Olivier) Ce point-là est vraiment dérangeant.
(Bastien) Je sais mais il en va de la sécurité des filles.
(Olivier) Tu ne ferais même pas une petite exception ?
(Bastien) Olivier !
(Claire) Qu’est-ce qu’il peut être lourd le frangin, parfois !
(Bastien) Tu n’es plus un gamin tout de même !
(Moi) On se le demande ! Au fait, Bastien passera demain dans la journée chez toi Charlie. Pour vous aider à parler à Céline.
(Bastien) Oui et Michèle ira chez Claire et Olivier.
(Alistair) C’est une riche idée ! On va bien avoir besoin d’aide sur ce coup-là !
(Claire) Ça, je ne te le fais pas dire, chéri. Comment annoncer à Lucie un tel bouleversement dans sa vie, même s’il est provisoire...
(Bastien) Ne t’en fais pas. Ça va bien se passer.
(Alistair) Et si on rentrait maintenant ?
A la proposition d’Alistair, tout le monde se leva pour partir.
Bastien et moi les accompagnâmes jusqu’à la rue.
- Je te dis à demain Charlie !
- Rentrez bien les frangins ! Demain va être une longue journée.
- Eh bien voilà ! On ne s’en est pas trop mal tirés, non ?
- Non, mais quelle épreuve !
Bastien se chargea d’aller prévenir Linette car je ne m’en sentais pas la force, ni le courage.
- Ma chérie, il faut que je te parle.
- Papa ! Tu ne vas pas encore me rouspéter, hein ?
- Non, bien sûr que non.
- Pourtant je le devrais car tu n’es pas encore couchée à cette heure-là !
- Mais j’attendais que vous m’appeliez pour que je vienne dire au revoir à mes tontons et à Tatie Claire !
- Ils sont partis, je suis désolé. Tout le monde croyait que tu dormais déjà.
- C’est vraiment pas juste.
- Je ne leur ai même pas fait de bisou !
- Les adultes avaient à discuter de choses extrêmement importantes ce soir. De choses dont je vais te parler maintenant.
- J’ai le droit de savoir ce que vous vous êtes dit ?
- Maman a commencé à te raconter l’histoire de sa famille, je crois.
- Oui Papa.
- Elle t’a aussi dit combien c’était important de garder le secret parce que certaines personnes sont prêtes à tout pour faire cesser la mission familiale ?
- Oui, elle m’a dit tout ça.
- Eh bien aujourd’hui, nous sommes confrontés à la méchanceté de ces personnes. C’est pour cette raison que nous allons devoir quitter la maison quelques temps...
- Mais on va aller où ?
- Dans une autre maison. Avec Emilie, Lucie et Céline.
- Et Maman ? Elle sera là ?
- Bien sûr. Maman sera avec nous.
- Et mes tontons t mes taties aussi ?
- Non ma chérie. Malheureusement, ils ne pourront pas être là.
- Ça veut dire qu’ils ne sont pas en danger, eux ?
- Je vois que tu as tout compris ma puce.
- Mais moi et mes cousines, oui ?
- Malheureusement, oui.
- Mais toi, tu vas nous protéger Papa, n’est-ce pas ?
- Oui, et Maman aussi.
- Maman aussi ? Mais les femmes n’ont pas beaucoup de force...
- Peut-être mais c’est une femme qui défend son enfant et dans ce cas-là, elle est dix fois plus puissante qu’un homme. Et elle est très forte aussi, même sans ça.
- Et en plus, Maman est extraordinaire !
- C’est vrai. Par contre, pour vous protéger, nous devrons tous les deux, ta mère et moi être déguisés. Ceci afin que l’on ne nous reconnaisse pas...
- Et vous serez déguisés en quoi ?
- Pas en quoi. Mais comment. Ta mère sera rousse avec des petites couettes et moi je serai brun. C’est tout ce qui changera.
- Maman aura des couettes ?!
- Oui ma puce.
- J’ai hâte de voir ça !
- Moi aussi je t’avoue !
- Allez, il temps d’aller te coucher !
- Oh oui ! En plus je me sens très fatiguée.
- Tu viens me faire un bisou, Papa ?
- Evidemment !
- Ce sera drôle d’habiter avec mes cousines.
- Oui ma puce. Bonne nuit.
Bastien vint me rejoindre juste après avoir couché Linette.
- Alors ?
- Elle est enfin couchée ! Et tout s’est bien passé, ne t’en fais pas.
- C’est-à-dire ?
- Et bien c’est une enfant. Elle a bien compris qu’il y avait un danger mais, en même temps, elle trouve amusant d’habiter avec ses cousines et de voir sa maman rousse avec des couettes !
- Je t’avoue que je préfère qu’elle le prenne comme ça.
- Oui moi aussi, c’est certain.
- J’espère que ça se passera aussi bien avec ses cousines.
- Il n’y a pas de raison
- Oh si, il y en a plein. Ce sont des adolescentes. Ça risque d’être un peu plus compliqué.
- Je pense que tu t’inquiètes pour rien. Ce sont de gentilles petites.
- Et la planque ? On la connait ?
- Non. C’est une nouvelle acquisition de l’agence. Elle n’a jamais été utilisée. Donc, hyper sécuritaire et sécurisée, cela va de soi, comme toutes les autres planques.
- Parfait. On procède comment ?
- Demain, à 1h du matin, nous passons au B.A.M.U.S. pour prendre les clés et changer d’identité. A 2h30, nous récupérons les filles et à 3h nous sommes tous à la planque.
- Il serait peut-être temps de nous coucher dans ce cas...
- C’est justement ce que j’allais te dire !
- La journée va être longue demain...
- Oui. Plus longue encore que celle que nous venons de passer. Il est d’ailleurs déjà demain.
Nous avions à peine dormi quelques heures que j’entendis dans un lointain sommeil, le bruit d’une porte.
Puis la voix de Linette...
- Papa, Maman, il faut se réveiller !
- On part dans la nouvelle maison aujourd’hui !
...puis celle de Bastien qui chuchotait.
- Chut Linette. Tu vas réveiller Maman.
- Ta mère a besoin de dormir.
- Laisse tomber. Je suis réveillée maintenant.
- Désolée Maman.
- Ce n’est pas grave. On a plein de choses à faire de toute façon.
- Tu as bien dormi ma puce ?
- Oh oui !
- Bien. Et si nous allions prendre le petit déjeuner maintenant ?
- Super ! Je meurs de faim.
- Je suis vraiment encore dans le cirage... dis-je à Bastien
- Moi je suis en pleine forme ! claironna Linette.
- Moi aussi, lui répondit mon mari.
- J’ai hâte d’aller habiter avec mes cousines.
- Et puis ce sera aussi très amusant de voir ta maman avec des couettes !
- Bastien ! Enfin !
- Tu n’es pas de mon avis Linette ?
- Oh si !
- Mais dis-moi, tu ne dois pas passer au Bureau ce matin ?
- Toi, tu essayes de changer de sujet de conversation !
- Pas du tout. Mais tu dois aller finaliser les papiers de la maison, si je ne m’abuse !
- Ne t’en fais pas ma chérie. J’y pense. Et quand je reviendrai, je garderai Linette pour que tu puisses aller chez Claire et Olivier.
- Parfait ! Ensuite, tu iras chez Charles.
- Vivement ce soir, hein, Maman ?
A suivre...
Sommaire en page 2
Voilà qu'elle est au courant de toute l'histoire depuis le début... j'ai ri au passage de la "maman de Mamie Perrine" qui était très en colère car elle n'avait plus tout son argent... ça m'a fait penser au début de mon SBS, la crise
Après, j'ai beaucoup moins ri quand Bastien a annoncé qu'il y avait un contrat sur les têtes de petites, quelle horreur
Bon, j'espère que tout ce petit monde sera en sécurité avec Michèle et Bastien... parce que si elles sont retrouvées, ben elles sont toutes ensemble
Bon allez, j'y crois, Michèle et Bastien sont de super agents!
Joyeux anniversaire Linette ! Te voilà en âge de connaître la Mission (du moins un peu). Malheureusement, les scouts et les clubs de théâtre, je ne pense pas que tu les connaîtras car je crois qu'ils se débloqueront bien des générations après toi
Charlotte a abordé la petite, grrr !! Au début j'ai lu de travers quand elle lui a demandé de ne pas raconter l'entrevue à Michèle et Bastien, j'ai cru lire "Je pourrais faire une visite à tes parents" et tout d'un coup ça ressemblait à une sacrée menace, ahahaha !
Chapitre 18 : Eh oui Linette, ta maman est la quatrième élue et si tu es sage, tu seras la cinquième alors oui, ça doit être trop cool d'avoir une maman un peu super-héroïne, mais pas un mot aux copains s'il te plaît
Cette phrase n'est pas censée être drôle, mais ça m'a fait sourire quand même du vent les marmots, laissez les adultes prendre l'air !
Je n'aimerais pas être la viande que Michèle sur laquelle Michèle se défoule ! Peut-être qu'elle imagine que c'est Charlotte
Attendez... quoi ? Un contrat sur les enfants, carrément ? La plante-vache ! C'est encore pire que ce que j'imaginais plus haut dans mon commentaire : j'adore encore plus
*voit Claire débarquer avec Alistair* Non mais non, la fratrie, ne venez pas avec les conjoints, ce n'est vraiment pas le moment de laisser les enfants sans surveillance !! Ralala...
*Intervention de Méphistophélès* Bwarf, nul besoin d'être aussi mélodramatique, Michèle Chevalier ! Si cela arrive, vous n'aurez qu'à en faire d'autres
Tout le monde se prépare à l'exfiltration, donc... Ouah, c'est prenant cette histoire
*Intervention d'Edith Faust* Jeune fille, voudrais-tu passer un stage de quelques jours à Forgotten Hollow pour que je te démontre le contraire ?
Bon, c'était très très intéressant, j'étais à fond dans l'aspect thriller alors le prochain chapitre sera super, je pense ! 🤗
Histoire/Challenge Vampire de Cimetière - Orchestra Vampirica : le Pacte 🧛♀️😈
Histoire - L'académie Bleuhazur 🧙🦉
@Elinoee
Héhé, oui, il vaut mieux que Linette soit motivée pour être Elue, mais elle l’est, donc pas d’inquiétude.
Je me rappelle très bien le début de ton SBS, c’était excellent. D’ailleurs, c’est toi qui m’as inspirée pour commencer le mien. Mais, si je me souviens bien, tu n’avais pas été tendre avec tes sims. De mémoire, ils s’étaient retrouvés sans vêtements et complètement chauves, non ? Comme tu dis, la crise !
Le contrat... ça c’est nettement moins drôle en effet... et tu as bien vu : si elles sont retrouvées, elles seront toutes au même endroit.
Mais je suis heureuse de voir que tu as foi en Michèle et Bastien. Soyons positives.
@Eljisim
Toute la famille est maintenant au courant pour le BPEH. Ça, c’est fait. Au moins, ils savent à quoi s’attendre.
Oui, l’histoire de Charlotte est assez sombre (elle n’est pas aussi gentille que la tienne) mais tu m’as bien fait rire lorsque tu as imaginé la menace directe à Linette sur ses parents.
Merci pour l’anniversaire de Linette. C’est certain qu’elle ne goûtera malheureusement jamais aux joies des activités extra-scolaires.
Mais oui ! Jamais, il ne me serait venu à l’idée d’emmener mes enfants au spa lorsqu’elles étaient petites. C’est l’endroit tranquille par excellence où u peux souffler et te détendre.
Quand j’ai vu qu’avec la mise à jour « détente au spa », les enfants pouvaient aussi y aller, j’ai failli m’étouffer. Non, non, non... Dans mon jeu, ils n’y iront jamais. Où ont-ils vu que les enfants savaient se détendre ? Et puis, imagine le stress... Tu es en train de te faire faire un massage et là, tu as le petit qui arrive « Maman, j’ai envie de faire pipi ». Non, ce n’est carrément pas envisageable.
Ah, la pauvre viande ! Heureusement que Charlotte n’était pas dans les parages à ce moment-là. Au moins, la viande aura été attendrie.
Par Cordélia, je suis contente de voir que l’idée du contrat sur les enfants te plaise autant !
Je n’avais pas pensé à ce petit détail mais... bien vu !
Tu remercieras Méphisto pour ses conseils avisés et son soutien, mais Michèle lui envoie dire qu’elle n’est pas la poule pondeuse d’un VDC et qu’en plus, elle tient à sa petite Linette (oui, oui, c’est possible)
Remercie également Edith de vouloir prendre en stage, Linette. Mais je crois que ses parents vont s’en sortir pour lui expliquer qu’une femme peut très bien se défendre et savoir combattre. Ceci dit, ce n’est pas une mauvaise idée quand même
Oui, l'exfiltration est pour bientôt. Je distille l’aspect thriller (comme tu dis) doucement mais crescendo, car nous sommes dans un SBS et, à l’époque où je l’ai écrit, j’avais un peu peur de ne pas respecter le PEGI 12. J’espère que la suite te plaira.
@Portocongo7
Perrine étant l’arrière-arrière-grand-mère de Linette, sa génération est en effet bien loin maintenant.
Et maintenant la suite...
Je commençai par aller chez Olivier. Il avait déjà mis Amandine et Emilie au courant de la situation.
- Au milieu de la nuit ? Cela va être super excitant !
- Et nous partons cette nuit.
- La situation est urgente Amandine...
- Moi je crois qu’il faut prendre ça comme des vacances.
- Des vacances ? Certainement pas. Tu auras école et tu feras tes devoirs.
- Ah... Alors, ce seront des vacances avec devoirs !
- Promets-moi que tu prendras soin de ma fille, Michèle.
- Je te le promets. Je ferai comme si c’était la mienne.
- Et moi je t’ai promis d’écouter Tatie Michèle et Tonton Bastien, Maman.
- Tu le sais, Emilie est comme ma fille. Ne te fais pas d’inquiétude.
- Bon, puisque tout le monde est rassuré, je te dis à ce soir Emilie. Il faut que j’aille voir Lucie maintenant.
- Je déposerai Emilie au parc comme convenu puis je m’en irai.
Chez Claire, cela se passa autrement. Lucie faisait de la résistance.
- Je ne te laisse pas le choix et tes parents non plus. Tu es en danger, tu le sais ça ?
- Oui mais je ne le crois pas, voilà !
A la question de Lucie, je me figeai... Il y eut un grand blanc...
- Cette nuit.
- Je serai prête.
Lorsque je revins de chez Claire, je me dirigeai directement vers la maison afin de relever Bastien auprès de Linette. Mon mari devait, lui, se rendre chez Charles afin de parler à Céline, il est vrai, mais il voulait également obtenir d’Elsa qu’elle embauche directement au B.P.E.H. Dans le passé, elle avait été pour lui une précieuse alliée pour résoudre quelques affaires délicates, ce alors qu’elle croyait qu’il était simple agent de sécurité, et il avait pu constater à quel point elle pouvait être efficace. Elle était d’ailleurs à présent un détective respecté au sein de toute son équipe. Il la voulait auprès de lui pour protéger les intérêts si fragiles aujourd’hui de la famille, et le directeur de la S.I.M.S., après enquête, avait déjà donné son accord.
Dans la nuit, à 2h30 du matin, nous étions tous réunis devant l’entrée du parc, comme prévu.
Il y avait de l’excitation dans l’air. Les filles avaient l’impression de partir à l’aventure.
Puis notre véhicule arriva enfin. Il était temps de partir.
Nous franchîmes le seuil de la planque à trois heures du matin.
Céline choisit la chambre bleue et blanche car elle avait de grandes fenêtres...
...et qu’elle pouvait voir la nature sans bouger de son lit.
Emilie prit la chambre rose car aucune de ses cousines ne la voulait.
Trop rose, disaient-elles. Mais Emilie adorait le côté féminin et coquet de sa nouvelle chambre.
Lucie eut la chambre la plus petite parce que c’est celle qu’elle aimait le plus.
Ce qui arrangea bien ses cousines.
Linette découvrit la chambre que nous lui avions attribuée avec bonheur.
C’était la seule chambre d’enfant et elle avait une grande maison de poupée et un violon.
- Cette chambre sera la nôtre ma chérie.
- Et j’imagine que c’est ici que nous recevrons les communications cryptées avec le Bureau.
- Oui, c’est ici.
- J’espère que tout va bien se passer...
- Mais oui ! Allez ! Maintenant qu’on est changés, allons retrouver les filles.
Emilie et Lucie étaient déjà installées et Linette arrivait. Bastien/Bruno se chargea de préparer de la citronnade pour le monde.
Le lendemain, Bastien et moi nous levâmes les premiers.
- Mais où sont-elles donc ? Il est midi et demi ! me demanda-t-il, étonné.
- Elles dorment. Inutile de les attendre. Je te propose d’aller prendre notre café.
- J’ai l’impression que tu as raison...
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Je prépare un peu de popcorn pour qui en voudra.
- Allez viens ! Ne sens-tu pas cette odeur de caféine qui nous appelle ?
- Oh que si !
- Le mien est très chaud !
- Le mien aussi mais il passera quand même. J’ai besoin de me réveiller
- T’ai-je dit ma chérie que tu étais toujours aussi jolie même avec des couettes rousses ?
- J’adore tes mots d’amour !
- Ils prouvent combien l’amour peut être aveugle. Mais au moins je suis sûre que tu m’aimes !
- Et que dis-tu de remonter dans notre chambre pour que je te prouve tout cet amour que j’ai pour toi. ?
- Papa ! Maman ! Vous êtes là !
- Je crois qu’il va falloir changer tes plans...
- Bonjour ma puce !
- Tu as bien dormi ?
- Très bien ! Tu sais quoi ? Il y a un violon dans ma chambre et un piano dans la pièce à côté. Je pourrai en jouer ?
- Je trouve que c’est une excellente idée, n’est-ce pas, ma chérie ?
- Je suis d’accord. Mais il faudra attendre que tes cousines soient levées pour en jouer.
- Papa, Maman. Je n’aime pas vos nouvelles têtes...
- Ben si je m’attendais à un tel compliment ! fit semblant de se choquer Bastien.
- Je sais ma puce ; tu as l’impression que ce n’est pas nous. Mais ça ne va pas durer longtemps, tu verras.
- Tant mieux parce que vous êtes un peu moches !
- Et est-ce que tu sais que ton père si moche est un virtuose du piano et qu’il pourrait t’apprendre à en jouer ?
- C’est vrai ça, Papa ? Mais c’est super fantastique ! Tu es vraiment le plus beau des Papas !
- As-tu vu comment il fallait s’y prendre ?
- Non mais je rêve ! Tout ça pour qu’elle te dise que tu es beau ?!
- Ben oui !
- Je te l’aurais dit, moi, mon chéri ! Tu es très beau !
- Mais tu sais vraiment jouer du piano ?
- Oui, ton père est un merveilleux pianiste.
- Tu vas voir Linette, je vais t’apprendre tout ce que je sais !
- Génial ! J’ai trop hâte ! Je peux prendre du popcorn ?
- Bien sûr. Il est là pour ça.
- Il a l’air trop bon...
- C’est ta mère qui l’a préparé. Elle est montée sur ressorts aujourd’hui. Qu’est-ce que tu nous fais encore de bon ?
- De la tarte aux pommes. Et ensuite je vais penser à préparer le dîner. Il y a six bouches à nourrir dans cette maison. Ce n’est pas rien.
- Nous avons de la chance. Ta mère est une excellente cuisinière ! Je t’en pique un.
- Vas-y Papa.
- J’en ai fait assez pour tout le monde, tu sais.
- Oui mais c’est tellement meilleur dans le bol du voisin !
- Hahaha ! rigola Linette.
- Allo ? Bonjour Olivier... Oui ça va !... Non, elle est encore couchée... Ok, je lui dirai. Bisous frérot.
Quand j’eus raccroché, Linette avait filé.
- Où est passée Linette ?
- Elle est partie voir si ses cousines étaient levées et vu qu’elle ne redescend pas, je suppose qu’elles le sont.
- Il m’a semblé entendre des voix dehors pendant que j’étais au téléphone.
- Allons donc voir ça de plus près.
- Elles sont sur la terrasse !
- Et si nous allions les rejoindre ? Regarde, Emilie nous a vus !
La première journée dans la planque venait de s’écouler tranquillement et j’espérais tout se passerait au mieux dans les jours et les semaines à venir... Nous ne savions pas encore combien de temps nous serions amenés à rester dans cet endroit...
A suivre...
Elsa va rejoindre le BPEH; elle va être un bel atout, je le sens!
Tout le monde est installé et les filles sont à l'abri.
Elsa va effectivement devenir un gros atout pour le BPEH et apporter une aide précieuse. Mais, on verra ça plus tard
En attendant, voilà un petit chapitre tout calme
La suite...
Les journées se déroulaient tranquillement à la planque. Nous avions inscrit les filles à des cours par correspondance et elles pouvaient discuter avec leurs professeurs par webcam interposée.
Ce jour-là, nous avions donné un peu de temps libre aux grandes qui voulaient aller à la boutique du quartier. A dix-neuf heures, elles n’étaient toujours pas rentrées.
- Mais que font-elles donc ?
- Ne t’en fais pas. Je les vois juste derrière la porte. Elles sont en train de parler.
- Certainement un complot d’ados, tu ne crois pas ?
- J’en suis sûre ! Un complot contre la Tatie trop inquiète !
- Ou contre le Tonton dictateur !
Nous partîmes d’un fou rire au moment où elles entraient. Emilie claironna un « bonsoir tandis que ses cousines chuchotaient derrière elle.
J’étais tellement contente d’avoir mes trois nièces auprès de moi que je passai rapidement l’éponge.
- Bon et bien c’est parfait ! On n’en parle plus. Parlez-moi plutôt de votre sortie !
- Génial ! Merci Tatie !
Quelques soirs plus tard, malgré la fraîcheur, tout le monde s’est accordé pour faire un barbecue, y compris mon cher mari. Linette s’est gentiment proposée, comme souvent, pour mettre le couvert.
- Je te remercie ma chérie. C’est appréciable d’avoir une aide comme la tienne.
- C’est normal Mamounette !
- Je crois que tu es la seule à trouver cela normal dans cette maison.
- Mais moi, j’aime t’aider !
J’avais pu constater cependant que lorsque l’heure du dîner arrivait, personne ne manquait jamais à l’appel...
- Allez, à table tout le monde ! Ce soir, c’est brochettes !
- Génial !
- Merci ma chérie. Je vois bien ce que tu fais pour tout le monde depuis qu’on est ici... me complimenta mon mari.
- C’est vrai, Tatie. Merci beaucoup, me dit Lucie.
Céline approuva :
- On voit bien tout le mal que tu te donnes, c’est vrai.
Bastien attrapa la balle au bond :
- Je suis heureux que tu dises cela Céline parce que ça ne crevait pas les yeux jusque-là.
- Bruno, s’il te plaît ! Ne gâche pas ce barbecue ! ne pus-je m’empêcher de lui dire.
- Il ne gâche rien Tatie, assura Emilie. Il a raison. Nous n’avons pas fait grand-chose pour t’aider...
- Ce n’est pas très grave. Je m’en sors plutôt bien, non ?
- Ce n’est pas une raison, Tatie.
- Oui. Dorénavant, nous allons t’aider.
- Nous avons été beaucoup trop égoïstes jusque-là !
- Je rejoins ce que disent Emilie et Lucie. Nous allons t’aider Tatie !
- Ben voilà ! Tout est arrangé, s’exclama Linette.
- Oui et tant mieux ! Ne sommes-nous pas bien tous les six, ensemble ? Lorsque nous quitterons la planque, nous regretterons ces instants.
- Tu es géniale mon amour...
- C’est sûr que nous allons les regretter ! Il faut en profiter au maximum !
- Oui. Lorsqu’on est à la maison, on ne vit pas les mêmes choses.
- C’est pour cela que j’aimerais juste que l’on profite de ces instants tous ensemble.
- Bien dit ma chérie !
- Tatie, tu es la plus magnifique des taties, me complimenta Emilie.
La vie reprit son cours et les « grandes » devinrent pour moi de précieuses alliées, surtout lorsqu’elles ne communiquaient pas avec leurs professeurs sur le net. Fort heureusement, toutes nos connections étaient sécurisées.
Pendant ce temps, Linette jouait du violon et Bastien et moi jouions aux échecs...
- Je ne me fais aucun souci pour Emilie. C’est une bosseuse. Et tu as vu Céline ? Lorsqu’elle est arrivée, elle n’avait que des F. Maintenant, elle a des C. en veux-tu en voilà !
- Oui mais Lucie qui avait des B. retombe à C. Ce n’est pas bon du tout.
- Je suis d’accord. Je crois que Lucie n’a pas encore réalisé que les cours par correspondance étaient des cours sérieux.
- J’en suis certain. Mais ses mauvaises notes vont lui démonter le contraire.
Le lendemain matin...
- Des pancakes, les filles ! Tatie nous a encore gâtées !
- C’est clair ; rien que l’odeur m’appelle.
- Hum. C’est délicieux !
- Un vrai régal...
- Vous savez ce qui est délicieux ? leur dis-je. C’est d’avoir toute ma famille près de moi !
Nous terminâmes le petit déjeuner dans une bonne humeur matinale.
Je n’eus à m’occuper de rien puisque Lucie et Emilie se chargèrent de débarrasser.
Les filles s’étaient attribué des tours et c’étaient leurs tours aujourd’hui.
Les grandes aimaient beaucoup jouer aux cartes. Quelquefois, Linette les rejoignait...
...mais elle préférait souvent s’isoler dans sa chambre pour jouer du violon qu’elle maîtrisait de mieux en mieux.
Nous en profitions alors pour passer un peu de temps, seuls, tous les deux, Bastien et moi.
Nous sortions de temps en temps, non loin de la maison, pour prendre un peu l’air.
Cela me faisait le plus grand bien car je passais beaucoup de temps à faire la cuisine.
Mais aussi aux filles qui mettaient beaucoup de cœur à travailler sérieusement.
Heureusement, la planque offrait de nombreuses possibilités d’occupations et de distractions. Céline et Lucie adoraient disputer des parties de bowling sur la console de jeux du salon pendant qu’Emilie faisait sa petite sieste de fin de journée. Son côté paresseux ressortait toujours à ce moment-là.
Bastien, lui passait d’agréables moment à enseigner le piano à notre fille. Il me disait que Linette était une très bonne élève. Elle avait l’oreille musicale et cela lui permettait de progresser très vite.
Mon mari ne m’oubliait pas pour autant et me proposait régulièrement un massage de mes pieds parfois endoloris de rester trop longtemps debout dans la cuisine.
- J’ai préparé le gâteau d’anniversaire d’Emilie aujourd’hui.
- C’est vrai qu’elle va devenir jeune adulte demain... J’avais presque oublié.
- Le temps passe si vite ! Je l’envie de pouvoir rentrer chez elle. Notre maison me manque.
- Ce que tu me fais est divin, mon amour.
- C’est pour mieux te préparer à combattre ensuite...
- Tu me fais marcher, j’espère !
- Non. Cela fait bien trop longtemps que tu ne t’es pas entraînée...
- Je n’ai pas du tout envie de me battre contre toi...
- En plus, je sais déjà comment cela va finir...
- Cela ne change rien. Admets que tu as besoin de t’entraîner. C’est trop calme, ici.
- Je n’ai plus d’énergie, je t’assure...
- Allez ! N’essaye pas de m’amadouer... Ce n’est qu’un mauvais moment à passer...
- Tu viens ? On y va...
- Je te déteste...
- Ce n’est pas grave. Ce ne sera plus le cas tout à l’heure...
- Vous avez vu ? Tonton et Tatie se font des papouilles !
- Oui, c’est trop mignon !
- Ça se fait à tout âge, non ?
- Bon, tu es prête ?
- Non. Je suis éreintée...
- Il va falloir y aller pourtant !
- En plus, il a fallu que je me change alors que je me sentais très bien dans la tenue que je portais.
- Arrête de te plaindre et défends-toi !
Je détestais quand il me tombait dessus, comme ça, sans prévenir !
Cela avait le don de m’énerver. Le combat dura quelques minutes et j’eus finalement le dessus sur mon cher et tendre mari.
- Stoooop ! Je suis vaincu.
- Je l’espère bien !
- Et bien ! Je me suis carrément laissé surprendre ! Je te croyais fatiguée ?
- Je le suis. Avoue que tu m’as laissé gagner !
- J’aurais bien voulu mais non, pas du tout !
- Sois sérieux, s’il te plaît.
- Je suis sérieux ma chérie. Tu étais mal partie mais tu as repris la situation en mains et tu t’es battue comme une pro ! Félicitations !
- Ça veut dire que j’ai gagné mon premier combat contre toi ?
- Mais oui ! Et avec brio !
- Je n’en reviens pas !
Nous décidâmes ensuite d’aller nous coucher.
- Toujours fatiguée ?
- Non. Ce combat m’a revitalisée !
- Parfait ! Nous allons pouvoir nous amuser !
- J’espère bien !
Le lendemain était le jour de l’anniversaire d’Emilie. Bastien avait été convoqué par le directeur de l’Agence et devait s’absenter pour la journée. D’un commun accord, il avait été décidé qu’Emilie soufflerait ses bougies lorsqu’il serait de retour. Elle déplorait déjà l’absence de ses parents alors il était impensable pour elle que son oncle ne soit pas de la fête. Peu importe l’heure à laquelle il rentrerait.
Ce jour-là, nous eûmes la chance d’avoir une de ces belles journées d’automne, ensoleillée et douce à souhait. Le mercure avait fait un bond en comparaison de ces derniers jours et nous profitâmes de la terrasse au maximum.
Céline revint finalement s’assoir près de nous et nous restâmes ainsi à discuter jusqu’au déjeuner que nous prîmes en maillot de bain sur la table du jardin.
Bastien rentra plus tôt que prévu, en milieu d’après-midi. C’était donc le moment de se mettre en place pour fêter l’anniversaire d’Emilie et passer nos derniers moments avec elle.
- Alors ? Tu le fais, ce vœu ?
- Vas-y, Emilie !
- Et voilà ! Je n’ai plus qu’à voler de mes propres ailes !
- Félicitations, ma chérie ! Te voilà entrée dans le monde des adultes !
- Merci Tatie ! Merci pour tout ce que vous avez fait Tonton et toi pour rendre ce séjour ici agréable !
- Arrête ma puce ! Tu vas me faire pleurer.
- C’est pas grave, je pleurerai avec toi !
Nous passâmes la deuxième partie de l’après-midi devant un film accompagné de popcorn.
Mais il est vrai que nous discutions plus que nous ne regardions l’écran.
Lucie et Céline s’amusèrent à lancer le popcorn en visant leurs bouches ! Ce qui nous fit bien rire.
Bastien mit ensuite de la musique et nous proposa un apéritif avec un de ses nectars dont il a le secret.
- Quel bel anniversaire ! Je crois que je m’en souviendrai toute ma vie ! J’ai envie de danser, pas vous ?
Nous finîmes tous par rejoindre Emilie, tant les morceaux choisis étaient entraînants !
Et nous terminâmes la soirée au salon autour d’un convivial fish and chips.
Nous savions, bien sûr, que l’heure était proche où il faudrait que Bastien ramène Emilie à Olivier et Amandine mais nous essayâmes de profiter pleinement de ces derniers instants ensemble...
Jusqu’au moment où Bastien nous rappela qu’il était temps pour Emilie de partir.
Nous nous couvrîmes tous car la fraîcheur de la nuit était au rendez-vous.
Céline prit sa cousine dans les bras :
- Emilie ! J’espère qu’on va vite se revoir.
- Tu vas vraiment me manquer.
- A moi aussi !
Ma nièce se rapprocha ensuite de moi :
- Tatie, ma petite Tatie ! Merci encore pour tout !
- Arrête de me remercier. Embrasse-moi plutôt.
Mais Linette s’impatientait en voyant qu’Emilie allait embrasser Lucie :
- Et moi alors ?
- Ça va venir, sois patiente, la rassuré-je.
- Et j’ai gardé le meilleur pour la fin ! Viens par-là ma Linette !
Bastien s’impatientait :
- Allez maintenant, il est grand temps d’y aller ! Je crois que tu as dit au revoir à tout le monde, non ?
- Oui Tonton. Je suis prête.
Nous les regardâmes s’éloigner dans la nuit avec un gros pincement au cœur.
Nous attendîmes sur la terrasse, presque sans mot dire, le retour de Bastien.
Il arriva au lever du jour. Les lumières extérieures venaient de s’éteindre.
- Tu en as mis du temps...
- Désolé mais j’avais deux, trois détails à régler...
Je n’insistai pas... Je me doutais que si Bastien ne s’étendait pas sur le sujet, c’est qu’il avait une bonne raison, celle de la présence de notre fille et de nos nièces. J’essayerai d’en savoir plus sur ces « détails à régler » plus tard.
- Elle est bien rentrée au moins ?
- Oui. A peine arrivée, elle a embrassé ses parents puis elle est allée directement se coucher. Elle n’en pouvait plus.
- Tout comme moi. Je n’arrête pas de bailler depuis tout à l’heure.
- Et moi j’ai de plus en plus froid, appuya Linette.
- Et bien, que de jérémiades ! Si j’avais su que vous m’attendiez, j’aurais prévenu que je m’éternisais.
- Ça aurait été pas mal en effet parce qu’on s’est fait beaucoup de soucis ! Enfin, surtout Tatie ! râla Lucie.
- Je suis navré ma chérie, dit Bastien en me regardant. Je n’y ai pas pensé une seule seconde. J’étais persuadé que vous dormiez déjà.
- Et si on allait se coucher d’ailleurs ? proposa Céline.
- Ouais, il serait temps...
- Ne t’en fais pas pour ça mon amour. Allons plutôt nous coucher comme le suggère Céline.
Les grandes avaient pris la direction de la chambre d’Emilie.
- Ça fait bizarre de voir sa chambre toute vide...
- Elle est notre aînée. Elle savait toujours quoi dire pour nous remonter le moral.
- Oui mais nous sommes encore toutes les deux. Alors tout se passera bien !
- Et si nous dormions toi et moi dans cette chambre ?
- Génial ! Mais oui ! On sera mieux que chacune de son côté !
- Tu me suis alors ?
- J’arrive !
- Bonne nuit, Lucie
- Bonne nuit, Céline.
Bonne nuit, les filles...
A suivre...
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