C'est joli Lise comme prénom, bienvenue à Lise du coup!
J'ai beaucoup aimé l'histoire du Labyrinthe
Mona se pense différente des autres habitants de la maison des Disciples... et elle a bien raison, puisque Mona c'est Mona, c'est pas un numéro
Pauvre Kaspar quand même, OK il n'a pas été très très cool dans une vie antérieur, mais quand même, le pauvre...
Nina04 merci beaucoup pour ton retour. Je suis contente que cette histoire te plaise toujours !
nathalie986 « Merci Mona » c’est exactement ça !
Pour les vampires ‘numérotés’ mais pour Nicholas aussi… Après tout c’est un disciple lui aussi au départ
Ahah si tu trouves que Camille a déjà le même caractère autoritaire que son père, je me demande bien ce que tu vas en penser en grandissant ! Mais que fait Isobel ! Ah oui elle a disparu… (en fait cela fait partie de sa malédiction, elle se « réveille » trois jours par an )
Le pauvre Karl quant à lui n’est pas encore au bout de ses peines…
Non je te rassure Lise n’a pas été emmenée par Sybil… Pas encore… Un gigantesque jeu d’échecs ? Humhum… il y a de l’idée… En tout cas Sybil s’amuse bien, ça s’est certain !
Je suis contente de lire que la salle de classe te plaît ainsi . Les couleurs claires et joyeuses vois-tu, très peu pour ce cher Nicholas !
Merci beaucoup pour ton commentaire
Elinoee On en parle beaucoup de cette Sybil, il fallait qu’elle se montre un peu… Quant à la position de Vlad, c’est effectivement un sacré mystère. Mais c’est aussi comme ça qu’on l’aime, non ?
Ah la question du sacrifice des enfants, je crois que tout le monde se la pose sauf Nicholas effectivement… Mais je te laisse découvrir la suite
Je suis vraiment contente de lire que l’histoire du Labyrinthe a plu ! Elisabeth et Isobel en sont les gardiennes effectivement, mais je n’en dirai pas plus pour le moment…
Quelque chose me dit que tu as raison de garder Numéro 3 à l’oeil.
Merci pour ton commentaire !
VioletMiroir déjà merci beaucoup pour ton commentaire enthousiaste et tes compliments, ils me touchent beaucoup… Tu as encore une fois perçu beaucoup d’indices, bravo pour ça
Sybil a effectivement pris Mona pour ‘l’enfant de la Lune’. Ensuite Elisabeth est l’âme-soeur de la gardienne héritière (Isobel), comme l’était ‘l’enfant de la Lune’ dans l’histoire du Labyrinthe racontée par Mona. Est-ce que les deux faits sont liés ou non ? Je te laisse à tes théories…
Je suis ravie de lire que tu apprécies le personnage de Mona, je l’aime beaucoup également ! Vlad est « embêté » dis-tu ? Peut-être, peut-être pas tant que ça en fait…
Sybil n’est pas la mère d’Isobel et il s’agit bien d’UN promis. Tu as raison de l’avoir relevé, elle n’est pas anodine cette histoire de ‘promis’
Encore merci à toi de prendre le temps de la lire, c’est un plaisir de lire tes théories !
PS : je les adore, je crois que je vais perdre le challenge volontairement
Ellandan merci pour Lise et pour l’histoire du Labyrinthe
« Mona c’est Mona, c’est pas un numéro » Je n’aurais pas mieux dit, tu as tout compris !
Je suis contente que tu aies relevé le problème moral que pose le fait de s’en prendre à des personnes réincarnées. Nicholas est sûr de lui mais personnellement je doute un peu que Karl soit responsable des actions de Kaspar trois cents ans avant
Merci pour ton commentaire !
CHAPITRE 13
Il jouait toujours du Chopin ces nuits-là. Il jouait pour couvrir le silence que l’absence de la petite voix insupportable laissait derrière elle. Pas qu’elle lui manquait, non bien sûr que non, mais c’était dangereux de se retrouver seul face à ses pensées. Alors il préférait se concentrer sur les notes et les altérations, la partition avait un côté rassurant : elle ne changeait jamais.
Il aperçut Numéro 3 atterrir gracieusement au milieu de la deuxième variation, et les mains en suspend il attendit qu’elle parle. « Maître, le Donjon est prêt. » expliqua-t-elle finalement.
La reste de la partition attendrait.
Le Donjon, comme ils l’appelaient, était la dernière oeuvre en date de son fidèle Numéro 1. A s’y méprendre le bâtiment ressemblait à un banal hôtel de passe, où des habitués se retrouvaient le soir pour boire un verre et jouer aux cartes. C’était parfait. « Vous pouvez disposer Numéro 3. »
Son disciple l’accueillit poliment dans la pièce principale mais la visite du propriétaire attendrait. « Où est-il ? »
« Au sous-sol comme convenu. L’accès se trouve derrière la bibliothèque. »
« Bien Numéro 1. Montre moi. »
Les cachots étaient humides et poussiéreux. Une couche et un lavabo des plus rudimentaires, et puis surtout, l’absence de lumière, l’obscurité. Karl se trouvait allongé là, inconscient et ignorant du décor qui l’attendait lorsqu’il se réveillerait après trois mois de transformation. « Je veux qu’il souffre, tu m’entends ? Vous le nourrirez deux fois par semaine, à peine la quantité nécessaire pour assurer sa survie. Il ne sortira de sa cellule que pour s’entraîner au combat et assister aux cérémonies, je ne tolérerai aucune autre exception, sous aucun prétexte. »
« Oui, Maître. »
« Tu emménageras ici avec Numéro 5, Numéro 8 vous rejoindra lorsqu’elle aura terminé sa formation. Numéro 2 restera au Manoir des Disciples avec les génitrices. »
« Entendu, Maître. »
Il prit le temps de contempler les trois autres cellules juxtaposées. Elles étaient encore vides mais les traitres qui se cachaient derrière les noms de la liste ne tarderaient plus à les remplir. Il voulait en retenir tous les détails : le silence mortuaire, l’odeur particulière, la moindre fissure dans les murs épais… Il jubilait. C’était réellement parfait.
Il était parvenu à sentir sa présence depuis les bois qui bordaient son église. L’aura de la jeune femme brûlait d’une colère sourde qu’il aurait été impossible d'ignorer. « Mona… Que me vaut le déplaisir une fois encore ? »
« Epargne-moi ton petit numéro pour ce soir, tu veux. ‘le vainqueur de ses frères et soeurs’ ça te dit un truc peut-être ? »
Il aurait dû s’y attendre, elle ne pouvait pas comprendre. « Pas ici. Suivez-moi. »
Le volume sonore monta rapidement. Elle était si bornée… si naïve aussi… « Dis moi que c’est faux… Je t’en supplie dis moi que tu ne vas pas faire ça. »
« Ils sont nés pour ‘ça’ et pour rien d’autre ! »
« Mais t’es un grand malade ma parole ! »
« Surveillez votre ton, jeune femme. Je vous ai fait une faveur, je peux très bien vous anéantir une bonne fois pour toutes ! »
Elle avança la paume de sa main vers sa poitrine, hésitante. Elle n’osa pas le toucher. « T’es pourri de l’intérieur mon pauvre. Anéantis moi si ça te chante, ça ne changera rien. T’as un organe là-dedans qui s’appelle un coeur, et que tu le veuilles ou non il faudrait peut-être que tu t’en serves de temps à autre ! »
« L’amour est une faiblesse, et Sybil doit payer » scanda-t-il d’un calme étrange.
Ni l’un ni l’autre n’avait entendu dans l’ombre les petits pas téméraires qui s’étaient approchés du bureau. « Et alors quoi ? Vous allez les élever et les choyer jusqu’à leur majorité, puis tu vas les forcer à s’entretuer jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un ? Ce ne sont que des enfants bon sang ! Tes propres enfants ! »
« Le Labyrinthe reconnaîtra leur sacrifice. Ils sont nés immortels mais ils vivront à nouveau. »
« C’est de la folie ! Nicholas voyons, ouvre les yeux… »
« Il faut accomplir la prophétie. C’est le seul moyen. »
Une faible voix endormie fit sursauter le jeune espion. « Camille… qu’est-ce qui se passe ? »
« Rien d’intéressant, des affaires de grands. Retournons nous coucher avant que Père nous surprenne réveillés à cette heure-ci. » s’empressa-t-il d’interrompre son frère.
Il raccompagna Amaury jusqu’à sa chambre, le rassurant sur la dispute entre leur père et sa disciple, s’assurant mine de rien que son frère n’avait rien entendu de leur discussion. « Tu es sûr que Mona n’a rien fait de mal ? » lui demanda-t-il encore. « Certain. Ils sont simplement en désaccord sur un point. Père saura lui faire entendre raison. Personne n’a fait de mal à personne. »
« D’accord. Bonne nuit Camille. »
« Fais de beaux rêves Amaury. »
Camille ne dormit pas beaucoup cette nuit là. Il tenait un journal depuis plusieurs années à présent, notant le moindre indice, la moindre bribe de discussion qu’il était parvenu à épier ici ou là. Il avait compris depuis longtemps que les disciples étaient en fait des soldats et que tout le monde ici se préparait à la guerre, mais contre qui ? Ce n’était pas la première fois non plus qu’il entendait murmurer sur cette fameuse prophétie. Pourtant avant ce soir, il n’avait pas fait le lien avec les six héritiers que son père tentait par tous les moyens d’obtenir. Il ne voulait pas affronter son frère et ses soeurs, mais pour gagner la guerre de son père, il ferait face à son devoir.
Il signait avec la morsure de Marina sa huitième transformation, et les palpitations des premières fois ne lui paraissaient être que de lointains souvenirs. La moitié du chemin était faite et le plus difficile restait à venir. L’éternité était réellement sans saveur.
Il avait profité de la leçon du jour sur les coutumes vampiriques pour les informer de l’arrivée prochaine de ‘Madame 8’, leur nouvelle institutrice. En attendant la fin de sa transformation, l’insupportable Rayon de Soleil continuerait de se charger de leurs enseignements.
Camille avait hoché la tête, Amaury s’était réjoui de la nouvelle, déjà impatient de rencontrer une nouvelle tête, et Diane n’avait retenu que l’information ‘maman’, la réclamant énergiquement. « Camille reste un peu, veux-tu ? J’ai à te parler. »
Son aîné était âgé de douze ans à présent, il était assez grand et responsable pour assister aux cérémonies. Peu importe lequel d’entre eux serait son héritier, il faudrait qu’il soit prêt à commander à ses côtés. « Je compte sur toi pour être le plus exemplaire possible. Tu t’assiéras à ta place et sous aucun prétexte, aucun tu m’entends, tu n’adresseras la parole à qui que ce soit. »
« Oui, Père. »
« C’est important. Ne me déçois pas Camille. »
La cérémonie de Numéro 6 s’était déroulée à merveille, mais il devait reconnaître que la présence de son fils lui donnait une saveur particulière. Il avait hâte de voir ses quinze disciples s’agenouiller devant son héritier ou son héritière, la chair de sa chair, sa plus grande fierté. Mais d’un autre côté, cette pensée commençait à lui tirailler amèrement la poitrine. Le prix de sa vengeance s’annonçait cher à payer.
Camille passait la meilleure soirée de sa courte existence. Il portait le beau costume gris foncé, son préféré, et il avait eu le droit de descendre aux Arènes alors que son frère et ses soeurs étaient partis se coucher. Il s’était assis à sa place et n’en avait pas bougé de toute la cérémonie comme son père l’avait exigé.
Il était hors de question de le décevoir. Même à la fin de la cérémonie, lorsque cette disciple qu’il n’avait jamais vue auparavant lui adressa un drôle de regard, il ne prononça pas un seul mot. Il la trouvait pourtant si élégante et majestueuse… il voulait la suivre, lui dire quelque chose, n’importe quoi. Mais il n’en fit rien. Il la regarda s’éloigner et se promit silencieusement d’être comme elle quand il serait plus grand. Il aurait pu parier avoir entendu son père l’appeler Numéro 3 plus tôt dans la soirée.
Trois jours après, elle était là. Avec son grand sourire et ses beaux yeux comme si elle n’était jamais partie.
Diane s’empressa de lui échapper des mains pour accourir à sa rencontre. Sa petite terreur avait refusé de s’endormir sans elle, il la comprenait un peu. « Maman ! »
« Oh mon petit coeur ! »
Elle enlaça et embrassa la bambine longuement avant de s’avancer finalement à sa rencontre. « Toujours pas débarrassé de vous, insupportable Rayon de Soleil… Qu’un dommage ! »
« Vous aussi vous m’avez manqué Nicholas. »
« J’ai une surprise pour vous. »
Ce sourire qu’elle lui adressa alors... il ne l’oublierait jamais.
Il avait profité de son absence pour finir les travaux de la petite chapelle qu’elle aimait tant. Numéro 1 et lui n’avaient rien pu faire pour ôter les ronces du tableau de sa femme sans l’abîmer, mais il avait mis un point d’honneur à reproduire le reste de la décoration à l’identique ou presque. « Nicholas, c’est magnifique… Je… Vous ne mesurez sans doute pas ce que cela représente pour moi. Merci… Merci du fond du coeur… »
Trois cents avant… « Qu’est-ce que vous peignez ? »
« Un auto-portrait. »
« Et moi qui pensais être votre muse… »
« Mais vous l’êtes ma Reine. C’est pour que vous ne m’oubliez jamais. Ni dans cette vie là, ni dans les autres. »
Combien de fois l’avait-il contemplé, ce portrait d’Elisabeth ? Combien de fois y avait-il cherché en vain la signature de l’artiste ? Et tout ce temps la réponse s’était tenue juste là, dans les traits mêmes du fameux portait. Il aurait dû le deviner. Il y avait quelque chose de mélancolique et pourtant plein d’espoir derrière les coups de pinceau, quelque chose qu’il ne parvenait pas vraiment à saisir. « Ce tableau… c’est votre femme qui l’a peint. »
« Oui, dans un acte d’amour désespéré. Elle a… Elle avait beaucoup de talent » se reprit-elle. « L’amour est une faiblesse, Rayon de Soleil. »
Il put voir son visage s’assombrir au moment même où il prononça ces mots. Elle les détestait, il le savait bien. « Pourquoi vous entêtez-vous à me surnommer ainsi ? » s’attrista-t-elle. « Si un jour quelqu’un me conduit à ma perte, ce sera vous. »
Cet aveu involontaire sembla débloquer quelque chose en lui, un souvenir enfoui depuis si longtemps qu’il lui paraissait presque irréel.
Vingt ans avant…
Il ne sentait plus son corps et son esprit semblait comme s’envoler hors de lui-même, il s’effondrait. Elle le rattrapa au vol. Et juste avant de perdre connaissance, elle lui souffla à l’oreille cette phrase terrible : ‘L’amour est une faiblesse’.
« Nicholas ! Que s’est-il passé ? Vous êtes tombé, vous allez bien ? »
« Eloignez-vous de moi insupportable moins que rien… Vous ne devez pas me rendre faible, ne comprenez-vous donc pas ? »
Il y avait quelque chose d’éteint dans sa voix, comme s’il n’y croyait pas lui-même. Alors elle resta plantée là, ses yeux ancrés dans les siens, immobile. Il voulait la repousser de toutes ses forces, elle s’accrocha à lui plus fort encore. « Vous êtes un idiot, Ombre de la nuit. »
A suivre...
J’AI BESOIN DE VOTRE AVIS (attention léger spoil pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas les règles du VDC)
« Dès que deux de vos descendants vampires deviendront jeunes adultes, vous devrez leur fournir à chacun le remède ultime contre le vampirisme (sans triche donc sans code pour les débloquer !). (…)
Après quelques interactions méchantes, sélectionnez l’un d’eux et choisissez « vaincre et guérir le vampire ». Si celui-ci gagne, son frère ou sa sœur sera transformé en mortel dès la fin du combat et vous devrez le tuer. S’il perd, c’est à l’autre de tenter sa chance. Ils continueront jusqu’à ce qu’il y ait un vainqueur et un perdant à nouveau humain. »
Je viens de me rendre compte que plusieurs intrigues secondaires que j’avais prévues pour la suite de l’histoire sont incompatibles avec la règle ci-dessus à cause de l’écart d’âge entre les différents enfants (surtout entre les deux aînés et les deux benjamins => jeune adulte vs bambin).
Possibilité 1 : « Respecte la règle et allège les intrigues secondaires » (c’est-à-dire faire combattre les enfants dès qu’ils atteignent l’âge jeune adulte)
Possibilité 2 : « Tant pis pour la règle, vive l’inspiration libre » (c’est-à-dire attendre que le sixième enfant atteigne l’âge jeune adulte pour faire combattre l’ensemble des enfants)
Je suis très partagée car j’aime beaucoup l’histoire telle quelle, mais d’un autre côté respecter la règle peut m’amener un défi supplémentaire en m’imposant de repenser l’histoire en fonction de l’issue des combats. Dîtes-moi ce que vous en pensez !
Le petit Camille s'approche de l'adolescence et a déjà compris bien des choses sans qu'on les lui dise officiellement. Il m'a tout l'air d'être un petit garçon très intelligent.
Et bienveillant aussi,quand on voit la façon dont il protège son petit frère Mais...il a bien intégré,déjà,que le "devoir" comptait avant tout (merci Papa)!
"Rayon de Soleil" est de retour,et je la rejoins dans son sentiment que la phrase de Nicholas "l'amour est une faiblesse gnagnagna",commence à être redondante Il se la répète comme un mantra,mais il y a déjà succombé à cette faiblesse... On comprend maintenant d'où lui a été insufflée cette idée,mais tout de même,il pourrait changer de disque!
J'adore la complicité entre la petite Diane et sa "maman"
Concernant Isobel, j'avais effectivement oublié ce petit point de la malédiction qui parlait de son réveil... Autant pour moi
Oh, un donjon dissimilé derrière une porte secrète dans un hôtel de passe ! Bel endroit pour accueillir "les trois"!
Mince, Camille a tout entendu de la dispute entre Mona et son père... Mais il reste de marbre, le petit. Self-control. Et très intelligent en plus puisqu'il notre les moindres indices dans un petit journal... En espérant que personne ne tombe dessus... En tous cas, il est prêt à suivre son père jusqu'au bout, ce qui ne m'étonne pas.
J'ai adoré la scène où il rassure Amaury Peut-être expliquera-t-il plus tard à son frère ce qu'il a entendu, mais ce n'est pas encore le moment.
En tous cas, il a pris du galon notre petit Camille puisque se voit autorisé à participer aux cérémonies. Il est tout fier et il a bien raison !
Je l'ai trouvé bien fasciné par numéro 3...
Merveilleux screen que celui où Isobel regarde Elisabeth peindre. Ta capture elle-même pourrait faire un joli tableau
Alors comme ça, cent ans avant, Sybil a mordu le col de la veste le cou de Nicholas puis lui a lancé cette petite phrase qui le poursuit :"l'amour est une faiblesse gnagnagna" (comme dirait @Elinoee). Alors là, je suis interpellée... Nicholas aurait-il eu une histoire d'amour avec Sybil ?
En tous cas, il faudrait qu'il arrive à s'ôter cette phrase de la tête ! Personne ne lui a jamais dit que l'amour pouvait être une force ? Que derrière les grands hommes de l'histoire, il y avait toujours une femme ? Non mais ! Arrête avec ça, Nicholas !
Concernant ta petite question:
Tu m'as scotchée car j'avais lu les règles du VDC lorsque j'ai commencé ma propre histoire mais j'avais complètement zappé qu'il fallait commencer les combats dès que les deux premiers devenaient jeunes adultes... Du coup, je suis embêtée moi aussi, car j'avais l'intention d'attendre que tous les enfants soient devenus jeunes adultes pour commencer les combats... Mais pourquoi as-tu posé cette question ?
Je pense qu'il faut faire comme on le sent mais je vais y réfléchir quand même de mon côté. Pour moi, l'essentiel est de faire combattre les six, de toute façon... A voir mais si cela perturbe ton scénario, fais comme tu l'avais prévu au démarrage. Le VDC est avant tout une histoire et l'essentiel est de s'amuser
Il jouait pour couvrir le silence que l’absence de la petite voix insupportable laissait derrière elle. Pas qu’elle lui manquait, non bien sûr que non, mais c’était dangereux de se retrouver seul face à ses pensées.
Mais oui bien sur! Il ne veut pas l'admettre mais on le sait tous que Rayon de Soleil lui manque
Oups Camille a surpris la discssuon entre Nicholas et Mona, et on dirait qu'il a comprit ce qu'il va se passer pour sa fratrie et lui...
Pour ton dilemme, je vote pour la possibilité 2
Hey ! Suite à ton (gentil) commentaire sur mon challenge, je me suis permise d'aller guigner le tien ! J'ai eu beaucoup de plaisir à dévorer hier l'histoire de Nicholas, nimbée de mystères. J'aime beaucoup la manière dont tu nous livres des informations au compte-goutte, nous faisant savourer un suspens dont tu as visiblement le secret.
Pour l'instant, j'évite d'émettre trop de théories et me laisse porter par l'intrigue mais je trouve rafraichissant de voir que Nicholas, bien que voulant se montrer sans-cœur, éprouve une tendresse infinie pour sa progéniture, cela contraste le personnage et le rend plus...humain ? Sa relation avec "Rayon de Soleil" est aussi assez émouvante (notamment du fait qu'elle tente, il me semble, de voir à travers lui une Elisabeth qu'il ne sera jamais ?)(quand je dis que je vais essayer de ne pas formuler de théories hâtives, j'en fais tout de suite après mdr). Mon personnage préféré est également ce brave Patoche, fidèle depuis le début et qui semble reconstruire Forgotten Hollow à la force de ses bras. En vrai, je le trouve assez tragique dans le sens où il voit les manigances de son maître depuis le début et s'y soumet (avec ces mères que son maître transforme ensuite en numéros et dont Patoche est témoin depuis le début, je me demande si c'est dur pour lui de ne pas dire à ces deux femmes qui ont perdu tout souvenirs, leurs passés). J'espère qu'un sort favorable lui sera réservé à la fin ! (#FreePatoche) ^^
Pour ton dilemme, je voterais sans doute pour la possibilité 2 (il est vrai que j'ai moi aussi compris qu'il fallait laisser tous les enfants grandir pour ensuite commencer la "sélection"), même si la possibilité 1 peut aussi avoir des ressorts scénaristiques assez cool (comment réagiront les enfants plus jeunes à la vue de leurs aînés en train de s'entretuer ? Essaieront-ils de changer le cours des choses ou au contraire seront-ils galvaniser par le combat et n'attendront que ça ?).
@Elinoee Camille a en effet un sens trop aigu du devoir… A voir où est-ce que cela le mène… En tout cas les enfants sont des ‘éponges’ c’est certain, cela aurait été surprenant qu’ils vivent là-dedans en permanence et ne se rendent compte de rien
Haha j’ai beaucoup aimé ton ras-le-bol concernant la phrase fétiche de Nicholas (j’en peux plus de l’écrire également ). Comme tu l’as bien souligné il a déjà succombé en quelques sortes, donc le pauvre petit se raccroche à tout ce qu’il peut… en vain…
Merci pour ton commentaire !
@nathalie986 aucun souci pour la malédiction d’Isobel, il y a tellement d’informations que j’en oublie parfois moi-même
Camille idéalise beaucoup Nicholas, il fait tout pour se montrer à la hauteur de son Papa, peut-être un peu trop d’ailleurs pour un enfant de son âge.
« En tous cas, il est prêt à suivre son père jusqu'au bout »
mais le fera-t-il ? (oui j’aime vous tordre le cerveau)
Un vrai grand frère !
« Je l'ai trouvé bien fasciné par numéro 3… » effectivement…
Alors… Sybil ne lui mord pas vraiment le cou (la veste) mais je n’ai pas trouvé de pose qui convenait réellement à ce que j’avais en tête (qu’est-ce que j’aimerais avoir un peu du talent de tous ces créateurs ! Mes héros ! ) Nicholas ne voit surtout pas plus loin que son désir de vengeance… Et puis c’est plus facile de mettre ses sentiments sous le tapis après tout !
Merci pour ton commentaire !
@Ellandan Evidemment qu’elle lui manque ! Qu’est-ce qu’il ferait sans elle ce pauvre bougre ?
Oui Camille a tout compris ou presque… maintenant à voir ce qu’il va décider de faire avec cette information…
Merci pour ton commentaire, et ton aide pour mon dilemme !
@Norimli Alors déjà un grand merci à toi d’avoir pris le temps de lire cette histoire, et pour tous tes compliments, je suis très touchée
Tu as bien saisi la complexité, voire le paradoxe, du personnage de Nicholas entre celui qu’il prétend être et ce qu’il ressent réellement. (Tu n’es pas très loin de la vérité concernant ta théorie sur Isobel )
J’apprécie beaucoup Patoche également , et j’adore la lecture que tu as faite de ce personnage. (D’ailleurs tu m’as donné une petite idée à rajouter à l’intrigue donc merci infiniment pour cela ) Je promets de prendre ta requête en considération lors de l’issue finale (que je n’ai pas encore en tête puisqu’elle dépend de qui sera l’héritier ou l’héritière )
Un grand merci pour ton commentaire, et ton aide précieuse !
CHAPITRE 14
Rappel des épisodes précédents...
« Il a ses yeux… un instant j’ai même cru… »
« Et ce n’est que le premier votre Altesse. Cinq autres suivront bientôt, il faut vous y préparer. »
« Comment pouvez-vous rester si calme face à tant de folie ? »
« Comme Nicholas, j’essaye de croire en la prophétie. »
« Y parvenez-vous ? »
« Certains jours plus que d’autres. »
« Mon dieu qu’avons-nous fait… Tout ce que je souhaitais c’était retrouver ma femme… »
Un soir il n’était pas venu prendre le relai auprès des enfants à 17h30 comme il le faisait toujours. Il pouvait être si imprévisible parfois qu’elle ne s’en était pas inquiété. Mais depuis les semaines défilaient, et il restait aux abonnés-absents. « Monsieur Camille, où est votre père ? Je l’ai vu passer il y a quelques minutes. »
« Il est reparti s’enfermer dans sa crypte avec le vieux grimoire, Madame Isobel. »
Il lisait jusqu’au lever du jour, fouillait, prenait des notes et lisait encore. Il ne prenait même plus le temps de chasser pour remplir son garde-manger, il empilait les bouquins et les packs vides de plasmafruit.
Depuis l’anniversaire de Lise quelques mois plus tôt, il ne quittait presque plus la crypte.
Sa petite Lise avait fêté ses deux ans au début du printemps, le pas mal assuré, comme un bourgeon frileux hésitant encore à éclore. Du haut de son très jeune âge, le calme et l’indépendance de la bambine tranchait avec le dynamisme bruyant de sa soeur aînée. Elle lui rappelait un peu son insupportable Rayon de Soleil par certains côtés.
Elle avait cette manière bien à elle d’ancrer son regard en vous, comme si elle y cherchait toutes les réponses de l’univers. Peut-être les trouvait-elle parfois…
Le ‘pourquoi Papa ?’ qu’elle lui adressa ce jour-là résonna dans l’entièreté de son être. Il n’y avait rien à répondre, peut-être simplement déjà, des excuses à présenter… ‘Pourquoi Papa ?’
Ses rares sorties se résumaient à ses aller et venues entre les rayons de la bibliothèque personnelle de Vladislaus. Il cherchait une information, il ne savait pas vraiment laquelle. « Au moins vous avez fait l’effort de mettre des… chaussures… » ironisa le Comte.
Il l’ignora, il avait bien autre chose à penser.
Il n’aurait pas su dire quel mois nous étions, quel jour encore moins. Le temps filait sans même qu’il ne le voit passer. Le temps filait à toute vitesse et ses recherches ne semblaient le mener nulle part. « Papa ? »
Parfois il restait plusieurs heures simplement assis-là, le regard dans le vide, sans penser à rien. « Papa ? »
« Pas maintenant Diane. »
« C’était Amaury… » marmonna le garçon pour lui-même.
Isobel était quant à elle sur tous les fronts. La journée, elle jonglait entre les jeux, les bains et les bobos des plus jeunes, canalisant l’énergie de l’une et la soif d’apprendre de l’autre du mieux qu’elle pouvait.
Elle mettait ensuite un point d’honneur à servir un vrai dîner à table, en famille, prenant le temps de discuter avec les deux aînés, de s’intéresser à leurs passions respectives ainsi qu’au bon déroulement de leurs leçons. Mais quoi qu’elle fît, elle ne pouvait le remplacer. « J’ai fini de travailler ma partition, j’ai hâte de la jouer à Papa. Enfin… quand il sera moins occupé. »
« Il a promis de me commander le nouveau livre de ma série également, il n’a pas dû avoir le temps. » confirma l’aîné.
Certaines nuits elle le trouvait à peindre en silence. La plupart du temps elle n’osait pas le déranger, parfois elle ne pouvait pas s’en empêcher. « Vous ne vous montrez plus. »
« Je suis occupé. »
« Vous manquez aux enfants. »
« Vous les préservez trop. Ce n’est pas ainsi qu’ils vont s’endurcir. »
« Les fuir ne vous rend pas plus fort non plus. »
Chez les disciples, on s’inquiétait également de l’absence du Maître, mais Patrick et Numéro 3 se chargeaient de maintenir l’ordre. Mona quant à elle perdait patience. Elle ne supportait plus de rester spectatrice d’une telle folie. « Il finira par entendre raison » lui affirma-t-elle à nouveau. « Son âme est prisonnière du Labyrinthe, Madame Isobel. Il est trop tard. »
« Pour nous oui, mais pas pour eux six. Pas encore. »
Elle avait dit ‘six’ et non ‘quatre’. Mona réalisa alors que dans l’esprit d’Isobel, il était déjà acté que six héritiers verraient le jour, et pas un de moins. Elle lui avait avoué savoir depuis le tout début ce qui attendait les enfants une fois jeune adulte. Isobel maintenait cependant qu’il ne servait à rien de le confronter, qu’il fallait le laisser trouver une solution par lui-même. « Faites-moi confiance Mona, continua-t-elle. Je sais au fond de moi que l’homme est toujours là, quelque part. Il faut être patientes. »
« Tu ne le sens pas, n’est-ce pas ? » lui demanda-t-il soudain. « Qu’est-ce que ? »
« Le fardeaux de l’immortalité. »
« Non, non je… Je ne me sens pas particulièrement différente d’avant. »
« Tu as de la chance. »
« Dis Nobu, je peux te demander un service ? »
« Quel genre de service ? »
« Genre un très gros… »
« Demande toujours… »
« J’ai besoin d’empêcher la naissance des deux derniers héritiers. Tu penses que tu pourrais m’aider ? Qu’il y aurait un moyen ? »
Il hésita, pensif, pendant ce qui lui sembla être une éternité ou deux. « Il y en a un » dit-il finalement.
Evidement qu’il avait fini par trouver un moyen. Nobu avait passé les quinze dernières années à chercher comment influencer les naissances vampiriques. Le régime de viande rouge qu’il avait mis en place s’était avéré particulièrement efficace, tandis que servir des plats aillés aux femmes enceintes conduirait directement à un échec cuisant. Nobu était le seul à interagir avec les génitrices, il ne serait pas difficile de modifier les assiettes préparées par son Altesse. « Je peux te faire gagner du temps, mais rien de plus. » conclut-il alors. « C’est tout ce que je te demande. Merci. »
« Il finira par s’en apercevoir tu sais. »
« J’ai espoir qu’il renonce à cette fichue prophétie d’ici là. »
« Il ira jusqu’au bout. Pour Sybil peut-être pas, mais pour sauver son Altesse…. Il sera prêt à tout. »
« C’est exactement ce dont j’ai peur… »
Et bien qu’elle ne l’avouât pas à voix haute, elle n’était plus certaine de pouvoir compter sur la Princesse Isobel non plus.
Même lorsque Numéro 8 acheva sa transformation, il ne prit pas la peine de se montrer. Elle faisait classe aux enfants le matin, se reposait l’après-midi puis passait la nuit à s’entraîner avec les disciples plus expérimentés. Elle avait la vague impression d’oublier quelque chose, mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt sur quoi exactement. Cela ne devait pas être important.
Les mois et les semaines défilèrent alors ainsi, dans un calme étrange rythmé par les rares apparitions du grand maître vampire. Même lorsqu’il disparaissait aussitôt le livre refermé, les enfants appréciaient bien trop sa présence pour le lui reprocher.
Mais un matin, alors qu’ils auraient tous été prêts à parier que la situation actuelle ne pouvait pas dégénérer davantage, elle dégénéra tout de même.
Le bébé qui venait de pousser ses premiers cris dans la chambre rouge n’était rien de plus qu’un humain.
Un troisième échec.
Il tua l’incompétente sans même cligner des yeux, espérant intérieurement que son sacrifice lui porterait chance. Mais la mort de cette dernière ne suffit pas à conjurer le sort, bien au contraire…
Pendant près de deux ans les inséminations ne donnèrent rien, ou pire, se soldèrent pas un quatrième échec…
Puis encore un cinquième…
Sa folie le rongeait.
Le coeur des coupables s’était arrêté de battre bien trop vite à son goût. Pas assez de souffrance, pas assez de plasma pour abreuver sa soif insatiable et calmer sa frustration grandissante.
Il ne quittait même plus sa forme sombre.
Il était comme en mode automatique, soumis presque malgré lui à une folie meurtrière incontrôlable. Son garde-manger était vide, les mortels qui croisaient son passage ne vivaient plus assez longtemps pour le remplir.
Dans un éclair de lucidité il se disait parfois qu’il était peut-être finalement devenu le monstre qu’il clamait être. La nuit dernière, il avait failli attaquer Numéro 6. Il ne l’avait pas reconnue. Aux yeux d’un esprit malade, mortels ou non, la différence n’importait même plus.
Mais une fois encore elle était là, et elle venait le sauver de lui-même. Elle était son point d’ancrage. « Venez avec moi » chuchota-t-elle.
Il n’aurait pas su dire comment il s’était retrouvé là, il avait l’impression de se réveiller à nouveau de trois ans de coma. Ses paupières étaient lourdes et le sommeil si tentant. Elle était là, il pouvait lâcher-prise. « Ils vont vivre, insupportable Rayon de Soleil… Je vous le promets… Ils vont… vivre… » murmura-t-il en s’endormant.
Quelques jours plus tard, il se montra finalement pour assister à l’anniversaire de Diane. Sa fille adorée s’apprêtait déjà à souffler ses sept bougies, il était plus que temps de reprendre sa place.
« Mais c’est un joli cou tendre ça ! »
« Papa arrête, ça chatouille ! Je suis pas du plasma-ambulant ! Mam’, dis-lui d’arrêter ! »
« Nicholas… » menaça-t-elle alors sans conviction entre deux bouchées.
« Maman, elle imite mieux la voix de la tortue. »
« Voyez-vous cela… Et est-ce qu’elle te fait trois bisous et trois câlins, elle ?
« Non. »
« Ah alors ! »
« Elle, elle m’en fait cinq. »
Que pouvait-il faire pour lutter contre cela ? Du haut des ses quatre ans, la vivacité d’esprit de la petite Lise l’impressionnait de jour en jour.
« C’était chouette de dîner tous ensemble avec Maman et toi. On pourra faire cela plus souvent, hein Papa ? »
« Tout ce que tu voudras mon fils. Tout ce que tu voudras… »
Amaury avait douze ans, Camille en avait quatorze, le temps était compté réalisa-t-il amèrement.
S’assoir avec elle au coin du feu, de la musique folk en fond sonore, cela avait quelque chose d’apaisant qu’il ne parvenait réellement à expliquer. Peut-être n’était-elle pas si insupportable que cela après tout… « Mes enfants vous appellent ‘Maman’. » souligna-t-il presque tendrement. « Cela vous dérange-t-il ? »
« Etrangement, non. »
« Les enfants sont souvent bien plus perspicaces que les grandes personnes. »
« Que voulez-vous dire ? »
« Dans une autre vie, je suis née pour être leur mère Nicholas. Seul vous refusez de le voir. »
A suivre...
Bonus :
De gauche à droite, Lise & Diane
Les trois enfants humains dans l'ordre de naissance :
Hé ben,c'est pas gagné pour les 6 héritiers on dirait Maintenant que Mona et Nobu se sont ligués pour qu'il n'y ait plus de bébé vampires les choses se compliquent!
Nicholas semble vraiment péter un câble après ses trois échecs;il fait peur...
Je ne suis pas sûre de comprendre ce qu'il dit sur la fin:"ils vont vivre...",est-ce que ça signifie qu'il renonce à faire se combattre ses enfants?
Coucou, me revoilà ! Avant de faire part de mes avis sur cette suite, ravie que mes petits commentaires t'aident, les tiens me sont précieux également dans mon challenge ^^ (et du coup j'ai hâte de voir ce que tu réserves à notre Patoche national)(hihi)
Pour ce qui est de ce nouveau chapitre, j'aime beaucoup l'évolution de Nicholas durant cette période d'isolement (ne serait-ce que physiquement, regardez-moi cette crinière) et je trouve intéressant de voir que ses enfants sont vraiment sont point d'ancrage dans l'humanité (plus il s'en éloigne, plus il vacille)(même s'il essaie de rester distant et froid, il revient finalement vers eux avec presque du soulagement j'ai l'impression).
D'ailleurs, l'intervention de Nobu et Mona sur les accouchements s'est passée au pire timing: un Nicholas déjà fou et isolé qui se voit frustré dans l'échec de ses projets et qui dégénère dans une folie meurtrière (je me demande si les choses se seraient passées ainsi si Mona n'était pas intervenue). Heureusement, Rayon de Soleil a une foi inébranlable en lui et reste son pilier, envers et contre tous (la screen dans le cimetière où elle le prend dans ses bras, comme pour le consoler est vraiment très réussie et touchante). Je me demande combien de temps elle le restera, si elle craquera face aux actions de Nicholas (parce que pas très facile à vivre le zigoto tout de même)(et peut-être qu'elle idéalise trop, en comparaison à Mona qui éventuellement, voit Nicholas pour ce qu'il est: un danger).
Bref, beaucoup de plaisir à le découvrir, beaucoup de thèmes intéressants abordés, des personnages qui évoluent, c'est top ! (Les récapitulatifs aident énormément aussi c'est une très bonne idée), des becs
La folie va vraiment bien à Nicholas et à son esprit torturé. Mona n'a pas fait dans la dentelle en complotant pour que Nicholas soit privé de descendants vampires et, au pire moment... , Mona qui ne "ressent pas le poids du fardeau de l'immortalité" ! Elle est décidément vraiment différente du reste des disciples. Sympa, Nobu, alors lui aussi est d'accord pour retarder l'inévitable ! ça ne m'étonne pas puisque tous les disciples commencent à s'interroger sur Nicholas... Il faut te ressaisir, mon vieux
J'adore son nouveau look
Passons à numéro 8 : excellent institutrice pour les enfants, vampire consciencieuse qui n'oublie pas de s'entraîner sérieusement avec les autres. Alors quoi ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'a-t-elle l'impression d'oublier ?
J'ai beaucoup aimé les différents passages (et screens) qui concernent Nicholas et Isobel. C'est un ange, cette femme. Une vraie bénédiction pour lui. Elle sera certainement son salut.
J'ai adoré les tendres retrouvailles de notre héros avec ses enfants et le fait qu'il ne soit pas gêné par le fait que les enfants appellent Isobel Maman. Mais je suis un peu perplexe quant à la dernière phrase : « Dans une autre vie, je suis née pour être leur mère Nicholas. Seul vous refusez de le voir. ».... 🤔 Je me reprends à penser que Nicholas pourrait être la réincarnation d'Elisabeth... Alors que j'avais laissé tomber cette idée depuis un moment...
Lise est trop mignonne, j'aime beaucoup la comparaison avec Rayon de Soleil !
Encore un très beau chapitre ! Je ne me lasse pas. Bon dimanche !
Trois enfants humains à la suite, aïe. J'espère que Nicholas ne se rendra pas compte des manigances de Nobu et Mona, sinon ça va être compliqué pour eux! Nicholas a délaissé ses enfants, mais heureusement ça n'a pas duré! Et lui qui commence à penser que Rayon de Soleil n'est pas si insuportable, et ben il change notre Nicholas Joyeux anniversaire à Lise et Diane!
« Maman, elle imite mieux la voix de la tortue. »
« Voyez-vous cela… Et est-ce qu’elle te fait trois bisous et trois câlins, elle ?
« Non. »
« Ah alors ! »
« Elle, elle m’en fait cinq. »
@Elinoee Nicholas avait eu énormément de chance jusqu’à présent avec les naissances vampiriques, cela ne pouvait pas durer éternellement… bien malheureusement ou pas…
Je ne suis pas sûre de comprendre ce qu'il dit sur la fin:"ils vont vivre...",est-ce que ça signifie qu'il renonce à faire se combattre ses enfants?
Je crains que seul Nicholas ait la véritable réponse à cette question… mais en tout cas le ‘ils’ fait effectivement référence à ses enfants, après allez savoir ce que son esprit foufou est parvenu à nous imaginer… Merci pour ton commentaire.
@Norimli merci pour ton commentaire chaleureux ! Ce cher Patoche national (il n’en avait déjà pas assez, il méritait un nouveau surnom, j’adore ! ) apparaît d’ailleurs pas mal dans ce nouveau chapitre, c’est cadeau…
Je suis ravie de lire que l’évolution de Nicholas et sa folie se soient bien ressentis. En tout cas ton analyse correspond tout à fait à ce que j’ai essayé de retranscrire ! (notamment Rayon de Soleil et ses enfants qui sont son véritable pilier et point d’ancrage)
et peut-être qu'elle idéalise trop, en comparaison à Mona qui éventuellement, voit Nicholas pour ce qu'il est: un danger
C’est exactement cela ! Je vois un peu Isobel et Mona comme deux pôles opposés d’une même force.
Ravie également d’avoir ton retour sur l’ajout des récaps, j’espère que la suite de l’histoire continuera de t’intéresser tout autant !
@nathalie986 Mona et la subtilité cela ne fait en effet pas très bon ménage généralement !
Elle est décidément vraiment différente du reste des disciples.
Je ne te le fais pas dire…
Et oui c’est bien connu : quand le Maître n’est pas là, les chauves-souris dansent !
Je suis contente que son nouveau look te plaise
Pour le cas de Numéro 8, pas d’inquiétude tout va « bien », aussi bien qu’une disciple puisse aller en tout cas . La mention de son impression d’oublier quelque chose était simplement un clin d’oeil au fait que Nicholas lui avait vidé son esprit de vie avant de la transformer.
Aaah ! Je me demandais si cette dernière phrase allait passer inaperçue ou pas, je suis contente de voir que ce n’est pas le cas… La réincarnation d’Elisabeth est effectivement une question qui va (enfin) se poser dans les prochains chapitres, mais en attendant je vous laisse à vos théories et je sors les pop corns…
Un grand merci pour ce commentaire, ainsi que le suivant qui m’a beaucoup touchée.
@Ellandan Je crains malheureusement que Nicholas ne t’ait entendu… mais je te laisse lire la suite pour le découvrir
Et oui il change, lentement mais surement !
Merci pour Lise ! J’essaye de donner une réelle profondeur à mes personnages et c’est toujours un bonheur de lire qu’ils sont parvenus à vous émouvoir d’une manière ou d’une autre…
CHAPITRE 15
Rappel des épisodes précédents...
Elle avait hésité un instant devant le berceau de l’enfant qu’elle avait mis au monde quelques mois plus tôt. Il pleurait, protestait de toutes ses forces, quelque part peut-être percevait-il l’enjeu de la situation. Elle avait détourné le regard et poursuivi sa course, elle n’avait plus rien à faire dans la chambre rouge.
Trois cents ans avant... « Diane pour une fille, brune et majestueuse… comme son Altesse de mère. »
« Côme pour un garçon… »
« Isobel voyons ! Ce n’est pas un prénom ça ! »
« Bien sûr que si ! Cela vient du grec ‘cosmos’, cela signifie ‘univers’ »
« Encore une idée de Madame-je-sais-tout… »
« Je vais vous apprendre à vous moquer de votre future Reine, Mademoiselle Elisabeth ! »
« Il va revenir, Clara tu crois ? »
« Je pense, le Maître a encore besoin de lui. Tout cela c’est à cause de cette Mona de toute manière ! »
« Dès que je suis arrivée ici je l’ai trouvée louche cette petite arrogante. »
« Ouvre grande tes yeux chère Lilith, au moindre faux-pas elle sera fichue, et le Maître sera enfin fier de moi. »
« De nous, tu veux dire. »
« Oui, oui… Bien sûr, de nous… »
Le Maître l’avait convoqué à l’église ‘de toute urgence’, Nobu s’exécutait sans un regard en arrière. Agir sans réfléchir, obéir, ne jamais douter des décisions du Maître, c’était ce qu’ils faisaient de mieux après tout.
La lourde porte de l’église se referma derrière lui et l’excuse qu’il tenta de formuler mourut, déjà avortée, à la naissance de ses lèvres. « Maît… »
Sa poigne était ferme, puissante, menaçante. Il semblait calme ce soir, mais pour combien de temps encore ? Suspendu dans les airs, Nobu tremblait un peu. « Tu vois Numéro 2, je n’ai jamais cru aux coïncidences mais j’ai tout de même voulu t’accorder le bénéfice du doute. Je me suis dit : ‘Non pas ton brillant Numéro 2, il est bien trop intelligent pour oser manigancer une chose pareille derrière ton dos…’ Je suis si déçu Numéro 2, si déçu… Que croyais-tu exactement ? Que j’étais trop stupide ? Trop fou, pour m’en rendre compte ? »
« Non… Maî…tre… » parvient-il difficilement à articuler.
Il le lâcha tout aussi brusquement qu’il l’avait agrippé. Nobu tomba à genoux, suppliant. « Maître pardonnez-moi, je vous en prie. La grossesse d’Eliza est prometteuse, un nouvel héritier verra le jour d’ici sept mois, je vous le garantis. »
« Je n’ai que faire de ta parole Numéro 2, tu ne mérites pas ma miséricorde. »
« Maître… »
« Suffit ! Je t’accorde deux ans, et pas une nuit de plus. Si les deux héritiers manquants ne sont pas nés d’ici là, ou si je te reprends à désobéir à ton Maître, Vladislaus se chargera de me trouver un nouveau Numéro 2 avec grand plaisir. Suis-je clair ? »
« Oui, Maître. »
« Bien. Montrez-vous Numéro 5 ! Je sais que vous êtes là. »
Mona se posa dans leur dos, hésitante. Elle avait eu si peur pour le sort de son ami. « Nicholas… »
Il ne prit même pas la peine de se retourner vers elle et elle s’en réjouit intérieurement. Il était bien assez impressionnant ainsi. « Ne croyez pas non plus que j’ignore la petite mutinerie que vous avez tenté d’insuffler en mon absence Numéro 5. N’avez-vous pas mieux à faire ? Il me semble pourtant vous avoir confié une mission de la plus haute importance… J’ai accordé deux ans à votre complice, je vous réitère la même faveur. Apportez-moi un nouveau nom de la liste avant le délai imparti ou je vous ferai regretter de ne pas avoir succombé à la malédiction de Sybil cette fois-ci. »
« Entendu. »
« Oui qui ? »
« Oui, Maître. » s’étrangla-t-elle finalement.
Pour l’une comme pour l’autre, il allait falloir faire profil bas à présent. « Disparaissez de ma vue tous les deux. »
Mona retrouva le Manoir des disciples dans une colère sourde. La porte claqua derrière elle sous les regards quelque peu inquiets de ce brave Patoche et de Numéro 3. Ils avaient essayé à plusieurs reprises de savoir ce qu’elle manigançait, la prévenant au passage que tout ceci finirait mal un jour ou l’autre. Elle n’avait pas la force de les affronter à nouveau ce soir, peut-être les écouterait-elle davantage à l’avenir. La partie ne faisait que commencer.
« J’espère que Mona se montrera plus raisonnable à présent. Elle est si jeune et si impulsive… » s’attrista-t-il. « Ce n’est pas elle qui m’inquiète le plus ceci dit. »
« Nobu ? »
« La gentillesse de Nobu ne lui attirera que des ennuis c’est certain, mais non, c’est aux génitrices que je pensais. La situation est déjà préoccupante et deux autres rejoindront bientôt le Manoir. »
« Je vous en prie ma chère, expliquez votre raisonnement. Clara n’a pas fait parler d’elle depuis longtemps. »
« Sir Camille était présent à la dernière cérémonie. C’est un garçon intelligent Patrick, vous me le contez bien assez. Il ne lui faudra pas deux siècles pour faire deux plus deux. Que se passera-t-il lorsqu’il finira par me reconnaître ? Ou pire lorsque le rejeton de Clara viendra toquer à notre porte ? »
« Oui vous avez raison. Nobu s’en inquiétait également dès le départ, le Maître a très clairement sous-estimé le lien qui unit les génitrices à ses précieux héritiers. »
« Je n’en ai peut-être aucun souvenir mais il ne m’a fallu qu’un regard vers le berceau de Sir Camille pour savoir qui il était, Patrick. »
« J’ai entendu Lilith parler l’autre soir, elle racontait la même chose à propos de Dame Lise. Laissons cette histoire de trafic d’ail se tasser, puis je ferai part de nos inquiétudes au Maître. Avec un peu de chance, il nous écoutera. »
Certaines nuits lorsqu’il rentrait de la chasse, il trouvait les lits de ses filles vides. Il n’était pas rare en effet qu’elles se réfugient l’une ou l’autre, voire parfois les deux dans la chambre de Rayon de Soleil. Diane n’avait jamais aimé dormir seule, et depuis qu’elle avait sa propre chambre, le sentiment d’abandon qu’elle disait ressentir au fond de son lit avait empiré. Lise quant à elle, était régulièrement hantée par des cauchemars, enfin un en particulier, toujours avec la même protagoniste : ‘la grande dame en violet’ comme elle l’appelait.
Ces nuits-là, il aimait les regarder dormir toutes les trois, un petit sourire apaisé sur chacun de leur visage.
Lise grandissait en calme et en silence. Très indépendante et toujours un livre d’images à la main, elle était de loin la plus discrète des quatre. Parfois il l’observait à distance, enfermée dans sa bulle à elle, et il parvenait presque à apercevoir les petits rouages qui s’activaient à toute vitesse derrière la frange châtain. Il avait rapidement compris que le calme extérieur de la fillette ne servait en fait qu’à contenir une tempête crânienne.
Amaury aurait presque pu être son exact opposé : bien moins un cérébral qu’un impulsif au coeur sur la main. Il ne manquait jamais de sympathie, toujours un encouragement en réserve et un compliment à distribuer. Il approchait doucement de l’adolescence et n’était jamais à court de nouvelles combines pour se faufiler dans les cellules dès qu’il en avait l’occasion. « Ehoh ! Monsieur Machin ! »
« Il est mort ce matin » lui répondit dans son dos une voix féminine.
« Dommage. Il était rigolo celui-là. Et toi, t’es qui la nouvelle ? »
« Cassandra. Cassandra Gothik. »
Déjà à moins de huit ans, Diane était la plus complexe. Il y avait des jours où contenir son enthousiasme et son énergie débordante relevait d’un défi titanesque.
Puis le lendemain, plus rien au monde ne semblait pouvoir la consoler. Il y avait comme un vide en elle, une absence, impossible à combler. C’était sa fille chérie, sa petite princesse, et pourtant parfois il avait la vague impression qu’elle leur échappait déjà.
Eliza approchait à présent des sept mois de grossesse, et il mettait un point d’honneur à s’assurer du bon déroulement de chaque étape en personne. Il n’avait pas voulu connaître le genre du bébé, sans doute craignait-il encore inconsciemment d’être déçu à nouveau.
L’assiduité et la remarquable application de Numéro 8 lui avait valu d’atteindre le rang de vampire majeure en un temps record. Ses deux fils à ses côtés, il ne s’était pas senti aussi fier depuis de nombreuses années, depuis la toute première cérémonie de son fidèle Numéro 1, pour être exact.
Ce soir-là, Camille raccompagna son frère dans sa chambre, étrangement préoccupé par la cérémonie à laquelle ils venaient d’assister. Lui d’ordinaire si sérieux et impassible, se prenait soudain à douter. « Amaury, tu ne t’es jamais demandé laquelle était ta mère ? Je suis quasi certain que l’ordre chronologique suit les numéros et inversement. »
« Pourquoi faire ? On a déjà une maman je te rappelle. »
« Madame Isobel ne nous a pas mis au monde. »
« Qu’est-ce que ça change ? Elle fait les meilleurs sandwichs au fromage fondu du monde entier ! »
« Tu devrais dormir, tu divagues mon cher. »
Le grand maître vampire avait tenu parole, et il prenait désormais le temps de dîner avec eux tous les soirs ou presque. Au fil des semaines qui se succédaient, il découvrait ainsi la passion insoupçonnée de Rayon de Soleil pour l’écriture, et comprenait mieux désormais l’affection particulière que son fils aîné avait pour la Littérature. Il admirait également la facilité avec laquelle Amaury prenait la parole et semblait capable de s’adapter à n’importe quelle conversation. Diane était légèrement plus discrète, mais elle n’oubliait jamais de lui rapporter ses nouveaux records sportifs, et il se faisait un plaisir de la féliciter.
Au bout du compte, il se surprenait à apprécier ces moments-là, sans doute bien plus qu’il ne le devrait.
« Tiens, t’es revenu le blondinet ? »
« Je t’ai apporté de la tarte, je te la donne si t’arrêtes de m’appeler ‘blondinet’. »
« C’est de la tarte à quoi ? »
« De la tarte aux pommes. La meilleure que tu aies jamais mangée. »
« Ok marché conclu. Comment dois-je vous appeler votre Altesse ? »
« ‘Mon Prince adoré’ serait parfait, mais Amaury suffira. »
L’anniversaire de Camille était le lendemain. Il fêtait ses quinze ans, et même si elle ne le lui avouait pas, il savait qu’elle s’inquiétait pour ce qui allait advenir. Pour sa part, une seule chose le préoccupait : savoir si ‘Elle’, elle serait là. « Père a-t-il fait convier les disciples pour l’occasion ? » lui demanda-t-il alors. « Bien sûr. Votre père est très fier de vous, et moi aussi Monsieur Camille. Vous serez un jeune homme remarquable, j’en suis certaine. »
Ce n’était pas la réponse qu’il attendait. Tant pis, il verrait bien le moment venu.
A peine eut-il soufflé ses bougies qu’une vague de chaleur se répandit dans son petit corps. Tout en lui semblait brûler et se glacer à la fois, son coeur ralentissait. Un cri de douleur menaçait de lui échapper, mais il croisa le regard fier de son père, alors il le retint plus fort encore.
Numéro 1, 2, 5 et 8 étaient venus tour-à-tour le féliciter, mais elle, elle n’était pas là. Quatre autres disciples manquaient également à l’appel, nota-t-il pour lui-même.
Il entendit vaguement Diane tenter d’attirer son attention puis quelqu’un, Numéro 2 peut-être, lui répondre à sa place. Il n’avait pas l’esprit à la fête.
Comme son père le lui avait promis bien des années auparavant, il l’amena chasser pour la première fois ce soir-là. Camille s’était figuré ce moment maintes fois dans sa tête d’enfant, mais pourtant jamais il n’aurait imaginé ressentir cela : sa force décuplée difficile à maîtriser, le goût inégalable du plasma ferreux, cette nouvelle soif insatiable qui lui tordait à présent l’estomac, c’était indescriptible.
Lorsqu’ils retrouvèrent finalement le chemin de l’église c’est un Numéro 1 au bord de la crise de panique qui les accueillit. Eliza venait d’accoucher et il y avait eu des complications. Le bébé allait bien mais la mère était entre la vie et la mort, il fallait se dépêcher, et vite.
Il se précipita dans la chambre rouge à une vitesse vampirique que lui seul maîtrisait, plongeant ses canines au creux du cou de la mourante en quelques secondes à peine. Nobu et Numéro 3 relâchèrent enfin le souffle qu’ils retenaient depuis plusieurs heures : la catastrophe avait été évitée de justesse.
Un cinquième héritier était enfin né, son troisième garçon. Il était si petit, si inespéré qu’il lui semblait presque irréel. Il avait peur de cligner des yeux et que le nourrisson disparaisse. Il était parfait. « Qu’on aille chercher Rayon de Soleil » ordonna-t-il alors en reprenant ses esprits.
Pendant ce temps dans le salon, on attendait, on ne savait pas vraiment quoi : la convocation du père, les ordres du Maître, quelque chose, n’importe quoi. Les regards se croisaient de temps à autre mais on ne se parlait pas. Elle était là.
Il y songeait depuis des années, il était intimement convaincu que c’était la bonne décision. S’il devait avoir un troisième garçon, il ne pouvait penser à meilleur prénom que celui-ci : « Si vous me le permettez, j’aimerais le nommer Côme. »
« Certains diront que ce n’est pas un vrai prénom » lui rétorqua-t-elle. « Des insensés. Cela vient du grec ‘Cosmos’ qui signifie ‘univers’. »
Elle sourit. Il ne l’avouerait jamais mais il aimait la voir sourire. « Bienvenue mon petit Côme… » murmura-t-elle alors.
C_LaChute : Tu es là ? NO-B612 : Toujours. Joyeux Anniversaire ! C_LaChute : Merci. Elle était là cette nuit. NO-B612 : Alors ? Tu as pu lui parler ? C_LaChute : Pas vraiment. Mais je suis sûr que c’est elle. C’est ma mère.
Oh mais quoi ? Il y a des ordis portables dans la crypte ? et Camille communique en secret.... Avec qui ? Quelqu'un de l'intérieur ou de l'extérieur ?
Je trouve que la nouvelle tête de Camille lui va à ravir car elle est assez flippante Sa coiffure va également très bien avec le personnage.
Alors comme ça, les génitrices ressentent quelque chose envers leurs progénitures. Le sixième sens maternel ça risque de se corser surtout que Camille a reconnu sa mère en la personne de n°3 (ex Judith Ward). Il a été simplement fasciné par elle lorsqu'il l'avait croisée à la cérémonie de n°6 mais apparemment, il n'en est pas resté là et a fait son enquête Très malin, notre Camille.
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi n°3 trouve que ce serait "pire si le rejeton de Clara venait frapper à leur porte". Je comprendrai certainement plus tard. Le rejeton de Clara, c'est bien Amaury, non?
Alors j'avais une théorie concernant les grossesses, mais ça ne colle plus trop puisque les mères ressentent quelque chose pour leurs enfants mis au monde... ou alors si puisqu'elles les ont quand même portés neuf mois. ça laisse des traces, donc ma théorie pourrait encore tenir. (désolée mais je suis en train d'écrire en même temps que je réfléchis). A voir... Mais je pense que les mères ont peut-être été inséminées... Et pas avec n'importe quel ovule.
Nobu et Mona ont intérêt à se tenir à carreau maintenant. Le Maître n'est pas du tout content et ça pourrait mal se terminer pour eux s'ils continuent à jouer aux plus malins.
Au revoir Karl/kaspar (RIP) et bienvenue Cassandra !
Bienvenue également au petit Côme ! La petite réflexion de Nicholas concernant l'étymologie du prénom de son dernier né, me conforte dans l'idée qu'il est bien la réincarnation d'Elisabeth
C'est un superbe chapitre une fois de plus, Melsy!
Oups,Camille est déjà bien flippant,si jeune Ca promet pour la suite,je le sens
Et ce correspondant mystérieux...bizarre,bizarre!
Merci pour le "rappel des épisodes précédents" qui n'est jamais inutile:il y a toujours beaucoup d'informations dans tes chapitres!
On remarque donc que Nicholas a exactement les mêmes réflexions sur le prénom "Côme" (bienvenue à lui,d'ailleurs) qu'Isobel 300 ans auparavant...si ça c'est pas un signe
Nicholas s'est rendu compte de la trahison de Nobu et Mona;je suis étonnée que ces deux-là ne soient pas plus punis que ça.
J'ai comme l'impression que Nicholas s'est attendri,ou du moins attaché à certaines personnes de son entourage (hormis ses enfants et "Rayon de Soleil" bien sûr).
Je suis bien curieuse de voir ce que ça va donner cette histoire de liens sentimentaux entre les enfants et leurs génitrices...c'est clair que Nicholas n'avait pas du tout prévu ça! Pauvres enfants quand même,quelles vies compliquées
Amaury est chou,à se lier d'amitié avec les prisonniers! Je me demande s'il va finir par prendre leur défense.
Diane semble être active et morose,combinaison complexe en effet . Quant à la petite Lise,future petit génie toute calme,elle est adorable!
Réponses
J'ai beaucoup aimé l'histoire du Labyrinthe
Mona se pense différente des autres habitants de la maison des Disciples... et elle a bien raison, puisque Mona c'est Mona, c'est pas un numéro
Pauvre Kaspar quand même, OK il n'a pas été très très cool dans une vie antérieur, mais quand même, le pauvre...
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
nathalie986 « Merci Mona » c’est exactement ça !
Pour les vampires ‘numérotés’ mais pour Nicholas aussi… Après tout c’est un disciple lui aussi au départ
Ahah si tu trouves que Camille a déjà le même caractère autoritaire que son père, je me demande bien ce que tu vas en penser en grandissant !
Le pauvre Karl quant à lui n’est pas encore au bout de ses peines…
Non je te rassure Lise n’a pas été emmenée par Sybil… Pas encore…
Je suis contente de lire que la salle de classe te plaît ainsi
Merci beaucoup pour ton commentaire
Elinoee On en parle beaucoup de cette Sybil, il fallait qu’elle se montre un peu…
Ah la question du sacrifice des enfants, je crois que tout le monde se la pose sauf Nicholas effectivement… Mais je te laisse découvrir la suite
Je suis vraiment contente de lire que l’histoire du Labyrinthe a plu !
Quelque chose me dit que tu as raison de garder Numéro 3 à l’oeil.
Merci pour ton commentaire !
VioletMiroir déjà merci beaucoup pour ton commentaire enthousiaste et tes compliments, ils me touchent beaucoup…
Sybil a effectivement pris Mona pour ‘l’enfant de la Lune’. Ensuite Elisabeth est l’âme-soeur de la gardienne héritière (Isobel), comme l’était ‘l’enfant de la Lune’ dans l’histoire du Labyrinthe racontée par Mona. Est-ce que les deux faits sont liés ou non ? Je te laisse à tes théories…
Je suis ravie de lire que tu apprécies le personnage de Mona, je l’aime beaucoup également !
Sybil n’est pas la mère d’Isobel et il s’agit bien d’UN promis. Tu as raison de l’avoir relevé, elle n’est pas anodine cette histoire de ‘promis’
Encore merci à toi de prendre le temps de la lire, c’est un plaisir de lire tes théories !
PS : je les adore, je crois que je vais perdre le challenge volontairement
Ellandan merci pour Lise et pour l’histoire du Labyrinthe
« Mona c’est Mona, c’est pas un numéro » Je n’aurais pas mieux dit, tu as tout compris !
Je suis contente que tu aies relevé le problème moral que pose le fait de s’en prendre à des personnes réincarnées. Nicholas est sûr de lui mais personnellement je doute un peu que Karl soit responsable des actions de Kaspar trois cents ans avant
Merci pour ton commentaire !
Il jouait toujours du Chopin ces nuits-là. Il jouait pour couvrir le silence que l’absence de la petite voix insupportable laissait derrière elle. Pas qu’elle lui manquait, non bien sûr que non, mais c’était dangereux de se retrouver seul face à ses pensées. Alors il préférait se concentrer sur les notes et les altérations, la partition avait un côté rassurant : elle ne changeait jamais.
Il aperçut Numéro 3 atterrir gracieusement au milieu de la deuxième variation, et les mains en suspend il attendit qu’elle parle.
« Maître, le Donjon est prêt. » expliqua-t-elle finalement.
La reste de la partition attendrait.
Le Donjon, comme ils l’appelaient, était la dernière oeuvre en date de son fidèle Numéro 1. A s’y méprendre le bâtiment ressemblait à un banal hôtel de passe, où des habitués se retrouvaient le soir pour boire un verre et jouer aux cartes. C’était parfait.
« Vous pouvez disposer Numéro 3. »
Son disciple l’accueillit poliment dans la pièce principale mais la visite du propriétaire attendrait.
« Où est-il ? »
« Au sous-sol comme convenu. L’accès se trouve derrière la bibliothèque. »
« Bien Numéro 1. Montre moi. »
Les cachots étaient humides et poussiéreux. Une couche et un lavabo des plus rudimentaires, et puis surtout, l’absence de lumière, l’obscurité. Karl se trouvait allongé là, inconscient et ignorant du décor qui l’attendait lorsqu’il se réveillerait après trois mois de transformation.
« Je veux qu’il souffre, tu m’entends ? Vous le nourrirez deux fois par semaine, à peine la quantité nécessaire pour assurer sa survie. Il ne sortira de sa cellule que pour s’entraîner au combat et assister aux cérémonies, je ne tolérerai aucune autre exception, sous aucun prétexte. »
« Oui, Maître. »
« Tu emménageras ici avec Numéro 5, Numéro 8 vous rejoindra lorsqu’elle aura terminé sa formation. Numéro 2 restera au Manoir des Disciples avec les génitrices. »
« Entendu, Maître. »
Il prit le temps de contempler les trois autres cellules juxtaposées. Elles étaient encore vides mais les traitres qui se cachaient derrière les noms de la liste ne tarderaient plus à les remplir. Il voulait en retenir tous les détails : le silence mortuaire, l’odeur particulière, la moindre fissure dans les murs épais… Il jubilait. C’était réellement parfait.
Il était parvenu à sentir sa présence depuis les bois qui bordaient son église. L’aura de la jeune femme brûlait d’une colère sourde qu’il aurait été impossible d'ignorer.
« Mona… Que me vaut le déplaisir une fois encore ? »
« Epargne-moi ton petit numéro pour ce soir, tu veux. ‘le vainqueur de ses frères et soeurs’ ça te dit un truc peut-être ? »
Il aurait dû s’y attendre, elle ne pouvait pas comprendre.
« Pas ici. Suivez-moi. »
Le volume sonore monta rapidement. Elle était si bornée… si naïve aussi…
« Dis moi que c’est faux… Je t’en supplie dis moi que tu ne vas pas faire ça. »
« Ils sont nés pour ‘ça’ et pour rien d’autre ! »
« Mais t’es un grand malade ma parole ! »
« Surveillez votre ton, jeune femme. Je vous ai fait une faveur, je peux très bien vous anéantir une bonne fois pour toutes ! »
Elle avança la paume de sa main vers sa poitrine, hésitante. Elle n’osa pas le toucher.
« T’es pourri de l’intérieur mon pauvre. Anéantis moi si ça te chante, ça ne changera rien. T’as un organe là-dedans qui s’appelle un coeur, et que tu le veuilles ou non il faudrait peut-être que tu t’en serves de temps à autre ! »
« L’amour est une faiblesse, et Sybil doit payer » scanda-t-il d’un calme étrange.
Ni l’un ni l’autre n’avait entendu dans l’ombre les petits pas téméraires qui s’étaient approchés du bureau.
« Et alors quoi ? Vous allez les élever et les choyer jusqu’à leur majorité, puis tu vas les forcer à s’entretuer jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un ? Ce ne sont que des enfants bon sang ! Tes propres enfants ! »
« Le Labyrinthe reconnaîtra leur sacrifice. Ils sont nés immortels mais ils vivront à nouveau. »
« C’est de la folie ! Nicholas voyons, ouvre les yeux… »
« Il faut accomplir la prophétie. C’est le seul moyen. »
Une faible voix endormie fit sursauter le jeune espion.
« Camille… qu’est-ce qui se passe ? »
« Rien d’intéressant, des affaires de grands. Retournons nous coucher avant que Père nous surprenne réveillés à cette heure-ci. » s’empressa-t-il d’interrompre son frère.
Il raccompagna Amaury jusqu’à sa chambre, le rassurant sur la dispute entre leur père et sa disciple, s’assurant mine de rien que son frère n’avait rien entendu de leur discussion.
« Tu es sûr que Mona n’a rien fait de mal ? » lui demanda-t-il encore.
« Certain. Ils sont simplement en désaccord sur un point. Père saura lui faire entendre raison. Personne n’a fait de mal à personne. »
« D’accord. Bonne nuit Camille. »
« Fais de beaux rêves Amaury. »
Camille ne dormit pas beaucoup cette nuit là. Il tenait un journal depuis plusieurs années à présent, notant le moindre indice, la moindre bribe de discussion qu’il était parvenu à épier ici ou là. Il avait compris depuis longtemps que les disciples étaient en fait des soldats et que tout le monde ici se préparait à la guerre, mais contre qui ? Ce n’était pas la première fois non plus qu’il entendait murmurer sur cette fameuse prophétie. Pourtant avant ce soir, il n’avait pas fait le lien avec les six héritiers que son père tentait par tous les moyens d’obtenir. Il ne voulait pas affronter son frère et ses soeurs, mais pour gagner la guerre de son père, il ferait face à son devoir.
Il signait avec la morsure de Marina sa huitième transformation, et les palpitations des premières fois ne lui paraissaient être que de lointains souvenirs. La moitié du chemin était faite et le plus difficile restait à venir. L’éternité était réellement sans saveur.
Il avait profité de la leçon du jour sur les coutumes vampiriques pour les informer de l’arrivée prochaine de ‘Madame 8’, leur nouvelle institutrice. En attendant la fin de sa transformation, l’insupportable Rayon de Soleil continuerait de se charger de leurs enseignements.
Camille avait hoché la tête, Amaury s’était réjoui de la nouvelle, déjà impatient de rencontrer une nouvelle tête, et Diane n’avait retenu que l’information ‘maman’, la réclamant énergiquement.
« Camille reste un peu, veux-tu ? J’ai à te parler. »
Son aîné était âgé de douze ans à présent, il était assez grand et responsable pour assister aux cérémonies. Peu importe lequel d’entre eux serait son héritier, il faudrait qu’il soit prêt à commander à ses côtés.
« Je compte sur toi pour être le plus exemplaire possible. Tu t’assiéras à ta place et sous aucun prétexte, aucun tu m’entends, tu n’adresseras la parole à qui que ce soit. »
« Oui, Père. »
« C’est important. Ne me déçois pas Camille. »
La cérémonie de Numéro 6 s’était déroulée à merveille, mais il devait reconnaître que la présence de son fils lui donnait une saveur particulière. Il avait hâte de voir ses quinze disciples s’agenouiller devant son héritier ou son héritière, la chair de sa chair, sa plus grande fierté. Mais d’un autre côté, cette pensée commençait à lui tirailler amèrement la poitrine. Le prix de sa vengeance s’annonçait cher à payer.
Camille passait la meilleure soirée de sa courte existence. Il portait le beau costume gris foncé, son préféré, et il avait eu le droit de descendre aux Arènes alors que son frère et ses soeurs étaient partis se coucher. Il s’était assis à sa place et n’en avait pas bougé de toute la cérémonie comme son père l’avait exigé.
Il était hors de question de le décevoir. Même à la fin de la cérémonie, lorsque cette disciple qu’il n’avait jamais vue auparavant lui adressa un drôle de regard, il ne prononça pas un seul mot. Il la trouvait pourtant si élégante et majestueuse… il voulait la suivre, lui dire quelque chose, n’importe quoi. Mais il n’en fit rien. Il la regarda s’éloigner et se promit silencieusement d’être comme elle quand il serait plus grand. Il aurait pu parier avoir entendu son père l’appeler Numéro 3 plus tôt dans la soirée.
Trois jours après, elle était là. Avec son grand sourire et ses beaux yeux comme si elle n’était jamais partie.
Diane s’empressa de lui échapper des mains pour accourir à sa rencontre. Sa petite terreur avait refusé de s’endormir sans elle, il la comprenait un peu.
« Maman ! »
« Oh mon petit coeur ! »
Elle enlaça et embrassa la bambine longuement avant de s’avancer finalement à sa rencontre.
« Toujours pas débarrassé de vous, insupportable Rayon de Soleil… Qu’un dommage ! »
« Vous aussi vous m’avez manqué Nicholas. »
« J’ai une surprise pour vous. »
Ce sourire qu’elle lui adressa alors... il ne l’oublierait jamais.
Il avait profité de son absence pour finir les travaux de la petite chapelle qu’elle aimait tant. Numéro 1 et lui n’avaient rien pu faire pour ôter les ronces du tableau de sa femme sans l’abîmer, mais il avait mis un point d’honneur à reproduire le reste de la décoration à l’identique ou presque.
« Nicholas, c’est magnifique… Je… Vous ne mesurez sans doute pas ce que cela représente pour moi. Merci… Merci du fond du coeur… »
Trois cents avant…
« Qu’est-ce que vous peignez ? »
« Un auto-portrait. »
« Et moi qui pensais être votre muse… »
« Mais vous l’êtes ma Reine. C’est pour que vous ne m’oubliez jamais. Ni dans cette vie là, ni dans les autres. »
Combien de fois l’avait-il contemplé, ce portrait d’Elisabeth ? Combien de fois y avait-il cherché en vain la signature de l’artiste ? Et tout ce temps la réponse s’était tenue juste là, dans les traits mêmes du fameux portait. Il aurait dû le deviner. Il y avait quelque chose de mélancolique et pourtant plein d’espoir derrière les coups de pinceau, quelque chose qu’il ne parvenait pas vraiment à saisir.
« Ce tableau… c’est votre femme qui l’a peint. »
« Oui, dans un acte d’amour désespéré. Elle a… Elle avait beaucoup de talent » se reprit-elle.
« L’amour est une faiblesse, Rayon de Soleil. »
Il put voir son visage s’assombrir au moment même où il prononça ces mots. Elle les détestait, il le savait bien.
« Pourquoi vous entêtez-vous à me surnommer ainsi ? » s’attrista-t-elle.
« Si un jour quelqu’un me conduit à ma perte, ce sera vous. »
Cet aveu involontaire sembla débloquer quelque chose en lui, un souvenir enfoui depuis si longtemps qu’il lui paraissait presque irréel.
Vingt ans avant…
Il ne sentait plus son corps et son esprit semblait comme s’envoler hors de lui-même, il s’effondrait. Elle le rattrapa au vol. Et juste avant de perdre connaissance, elle lui souffla à l’oreille cette phrase terrible : ‘L’amour est une faiblesse’.
« Nicholas ! Que s’est-il passé ? Vous êtes tombé, vous allez bien ? »
« Eloignez-vous de moi insupportable moins que rien… Vous ne devez pas me rendre faible, ne comprenez-vous donc pas ? »
Il y avait quelque chose d’éteint dans sa voix, comme s’il n’y croyait pas lui-même. Alors elle resta plantée là, ses yeux ancrés dans les siens, immobile. Il voulait la repousser de toutes ses forces, elle s’accrocha à lui plus fort encore.
« Vous êtes un idiot, Ombre de la nuit. »
A suivre...
J’AI BESOIN DE VOTRE AVIS (attention léger spoil pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas les règles du VDC)
Je viens de me rendre compte que plusieurs intrigues secondaires que j’avais prévues pour la suite de l’histoire sont incompatibles avec la règle ci-dessus à cause de l’écart d’âge entre les différents enfants (surtout entre les deux aînés et les deux benjamins => jeune adulte vs bambin).
Possibilité 1 : « Respecte la règle et allège les intrigues secondaires » (c’est-à-dire faire combattre les enfants dès qu’ils atteignent l’âge jeune adulte)
Possibilité 2 : « Tant pis pour la règle, vive l’inspiration libre » (c’est-à-dire attendre que le sixième enfant atteigne l’âge jeune adulte pour faire combattre l’ensemble des enfants)
Je suis très partagée car j’aime beaucoup l’histoire telle quelle, mais d’un autre côté respecter la règle peut m’amener un défi supplémentaire en m’imposant de repenser l’histoire en fonction de l’issue des combats. Dîtes-moi ce que vous en pensez !
Et bienveillant aussi,quand on voit la façon dont il protège son petit frère
"Rayon de Soleil" est de retour,et je la rejoins dans son sentiment que la phrase de Nicholas "l'amour est une faiblesse gnagnagna",commence à être redondante
J'adore la complicité entre la petite Diane et sa "maman"
Oh, un donjon dissimilé derrière une porte secrète dans un hôtel de passe ! Bel endroit pour accueillir "les trois"!
Mince, Camille a tout entendu de la dispute entre Mona et son père... Mais il reste de marbre, le petit.
J'ai adoré la scène où il rassure Amaury
En tous cas, il a pris du galon notre petit Camille puisque se voit autorisé à participer aux cérémonies. Il est tout fier et il a bien raison !
Je l'ai trouvé bien fasciné par numéro 3...
Merveilleux screen que celui où Isobel regarde Elisabeth peindre. Ta capture elle-même pourrait faire un joli tableau
Alors comme ça, cent ans avant, Sybil a mordu le col de la veste le cou de Nicholas puis lui a lancé cette petite phrase qui le poursuit :"l'amour est une faiblesse gnagnagna" (comme dirait @Elinoee). Alors là, je suis interpellée... Nicholas aurait-il eu une histoire d'amour avec Sybil ?
En tous cas, il faudrait qu'il arrive à s'ôter cette phrase de la tête ! Personne ne lui a jamais dit que l'amour pouvait être une force ? Que derrière les grands hommes de l'histoire, il y avait toujours une femme ? Non mais ! Arrête avec ça, Nicholas !
Concernant ta petite question:
Je pense qu'il faut faire comme on le sent mais je vais y réfléchir quand même de mon côté. Pour moi, l'essentiel est de faire combattre les six, de toute façon... A voir mais si cela perturbe ton scénario, fais comme tu l'avais prévu au démarrage. Le VDC est avant tout une histoire et l'essentiel est de s'amuser
Encore un beau chapitre à ton actif !
Oups Camille a surpris la discssuon entre Nicholas et Mona, et on dirait qu'il a comprit ce qu'il va se passer pour sa fratrie et lui...
Pour ton dilemme, je vote pour la possibilité 2
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
Pour l'instant, j'évite d'émettre trop de théories et me laisse porter par l'intrigue mais je trouve rafraichissant de voir que Nicholas, bien que voulant se montrer sans-cœur, éprouve une tendresse infinie pour sa progéniture, cela contraste le personnage et le rend plus...humain ? Sa relation avec "Rayon de Soleil" est aussi assez émouvante (notamment du fait qu'elle tente, il me semble, de voir à travers lui une Elisabeth qu'il ne sera jamais ?)(quand je dis que je vais essayer de ne pas formuler de théories hâtives, j'en fais tout de suite après mdr). Mon personnage préféré est également ce brave Patoche, fidèle depuis le début et qui semble reconstruire Forgotten Hollow à la force de ses bras. En vrai, je le trouve assez tragique dans le sens où il voit les manigances de son maître depuis le début et s'y soumet (avec ces mères que son maître transforme ensuite en numéros et dont Patoche est témoin depuis le début, je me demande si c'est dur pour lui de ne pas dire à ces deux femmes qui ont perdu tout souvenirs, leurs passés). J'espère qu'un sort favorable lui sera réservé à la fin ! (#FreePatoche) ^^
Pour ton dilemme, je voterais sans doute pour la possibilité 2 (il est vrai que j'ai moi aussi compris qu'il fallait laisser tous les enfants grandir pour ensuite commencer la "sélection"), même si la possibilité 1 peut aussi avoir des ressorts scénaristiques assez cool (comment réagiront les enfants plus jeunes à la vue de leurs aînés en train de s'entretuer ? Essaieront-ils de changer le cours des choses ou au contraire seront-ils galvaniser par le combat et n'attendront que ça ?).
Bref, merci pour ton travail et des becs
@Elinoee Camille a en effet un sens trop aigu du devoir… A voir où est-ce que cela le mène… En tout cas les enfants sont des ‘éponges’ c’est certain, cela aurait été surprenant qu’ils vivent là-dedans en permanence et ne se rendent compte de rien
Haha j’ai beaucoup aimé ton ras-le-bol concernant la phrase fétiche de Nicholas (j’en peux plus de l’écrire également
Merci pour ton commentaire !
@nathalie986 aucun souci pour la malédiction d’Isobel, il y a tellement d’informations que j’en oublie parfois moi-même
Camille idéalise beaucoup Nicholas, il fait tout pour se montrer à la hauteur de son Papa, peut-être un peu trop d’ailleurs pour un enfant de son âge.
Un vrai grand frère !
« Je l'ai trouvé bien fasciné par numéro 3… » effectivement…
Alors… Sybil ne lui mord pas vraiment le cou (la veste) mais je n’ai pas trouvé de pose qui convenait réellement à ce que j’avais en tête
Merci pour ton commentaire !
@Ellandan Evidemment qu’elle lui manque ! Qu’est-ce qu’il ferait sans elle ce pauvre bougre ?
Oui Camille a tout compris ou presque… maintenant à voir ce qu’il va décider de faire avec cette information…
Merci pour ton commentaire, et ton aide pour mon dilemme !
@Norimli Alors déjà un grand merci à toi d’avoir pris le temps de lire cette histoire, et pour tous tes compliments, je suis très touchée
Tu as bien saisi la complexité, voire le paradoxe, du personnage de Nicholas entre celui qu’il prétend être et ce qu’il ressent réellement. (Tu n’es pas très loin de la vérité concernant ta théorie sur Isobel
J’apprécie beaucoup Patoche également
Un grand merci pour ton commentaire, et ton aide précieuse !
Rappel des épisodes précédents...
« Il a ses yeux… un instant j’ai même cru… »
« Et ce n’est que le premier votre Altesse. Cinq autres suivront bientôt, il faut vous y préparer. »
« Comment pouvez-vous rester si calme face à tant de folie ? »
« Comme Nicholas, j’essaye de croire en la prophétie. »
« Y parvenez-vous ? »
« Certains jours plus que d’autres. »
« Mon dieu qu’avons-nous fait… Tout ce que je souhaitais c’était retrouver ma femme… »
Un soir il n’était pas venu prendre le relai auprès des enfants à 17h30 comme il le faisait toujours. Il pouvait être si imprévisible parfois qu’elle ne s’en était pas inquiété. Mais depuis les semaines défilaient, et il restait aux abonnés-absents.
« Monsieur Camille, où est votre père ? Je l’ai vu passer il y a quelques minutes. »
« Il est reparti s’enfermer dans sa crypte avec le vieux grimoire, Madame Isobel. »
Il lisait jusqu’au lever du jour, fouillait, prenait des notes et lisait encore. Il ne prenait même plus le temps de chasser pour remplir son garde-manger, il empilait les bouquins et les packs vides de plasmafruit.
Depuis l’anniversaire de Lise quelques mois plus tôt, il ne quittait presque plus la crypte.
Sa petite Lise avait fêté ses deux ans au début du printemps, le pas mal assuré, comme un bourgeon frileux hésitant encore à éclore. Du haut de son très jeune âge, le calme et l’indépendance de la bambine tranchait avec le dynamisme bruyant de sa soeur aînée. Elle lui rappelait un peu son insupportable Rayon de Soleil par certains côtés.
Elle avait cette manière bien à elle d’ancrer son regard en vous, comme si elle y cherchait toutes les réponses de l’univers. Peut-être les trouvait-elle parfois…
Le ‘pourquoi Papa ?’ qu’elle lui adressa ce jour-là résonna dans l’entièreté de son être. Il n’y avait rien à répondre, peut-être simplement déjà, des excuses à présenter…
‘Pourquoi Papa ?’
Ses rares sorties se résumaient à ses aller et venues entre les rayons de la bibliothèque personnelle de Vladislaus. Il cherchait une information, il ne savait pas vraiment laquelle.
« Au moins vous avez fait l’effort de mettre des… chaussures… » ironisa le Comte.
Il l’ignora, il avait bien autre chose à penser.
Il n’aurait pas su dire quel mois nous étions, quel jour encore moins. Le temps filait sans même qu’il ne le voit passer. Le temps filait à toute vitesse et ses recherches ne semblaient le mener nulle part.
« Papa ? »
Parfois il restait plusieurs heures simplement assis-là, le regard dans le vide, sans penser à rien.
« Papa ? »
« Pas maintenant Diane. »
« C’était Amaury… » marmonna le garçon pour lui-même.
Isobel était quant à elle sur tous les fronts. La journée, elle jonglait entre les jeux, les bains et les bobos des plus jeunes, canalisant l’énergie de l’une et la soif d’apprendre de l’autre du mieux qu’elle pouvait.
Elle mettait ensuite un point d’honneur à servir un vrai dîner à table, en famille, prenant le temps de discuter avec les deux aînés, de s’intéresser à leurs passions respectives ainsi qu’au bon déroulement de leurs leçons. Mais quoi qu’elle fît, elle ne pouvait le remplacer.
« J’ai fini de travailler ma partition, j’ai hâte de la jouer à Papa. Enfin… quand il sera moins occupé. »
« Il a promis de me commander le nouveau livre de ma série également, il n’a pas dû avoir le temps. » confirma l’aîné.
Certaines nuits elle le trouvait à peindre en silence. La plupart du temps elle n’osait pas le déranger, parfois elle ne pouvait pas s’en empêcher.
« Vous ne vous montrez plus. »
« Je suis occupé. »
« Vous manquez aux enfants. »
« Vous les préservez trop. Ce n’est pas ainsi qu’ils vont s’endurcir. »
« Les fuir ne vous rend pas plus fort non plus. »
Chez les disciples, on s’inquiétait également de l’absence du Maître, mais Patrick et Numéro 3 se chargeaient de maintenir l’ordre. Mona quant à elle perdait patience. Elle ne supportait plus de rester spectatrice d’une telle folie.
« Il finira par entendre raison » lui affirma-t-elle à nouveau.
« Son âme est prisonnière du Labyrinthe, Madame Isobel. Il est trop tard. »
« Pour nous oui, mais pas pour eux six. Pas encore. »
Elle avait dit ‘six’ et non ‘quatre’. Mona réalisa alors que dans l’esprit d’Isobel, il était déjà acté que six héritiers verraient le jour, et pas un de moins. Elle lui avait avoué savoir depuis le tout début ce qui attendait les enfants une fois jeune adulte. Isobel maintenait cependant qu’il ne servait à rien de le confronter, qu’il fallait le laisser trouver une solution par lui-même.
« Faites-moi confiance Mona, continua-t-elle. Je sais au fond de moi que l’homme est toujours là, quelque part. Il faut être patientes. »
« Tu ne le sens pas, n’est-ce pas ? » lui demanda-t-il soudain.
« Qu’est-ce que ? »
« Le fardeaux de l’immortalité. »
« Non, non je… Je ne me sens pas particulièrement différente d’avant. »
« Tu as de la chance. »
« Dis Nobu, je peux te demander un service ? »
« Quel genre de service ? »
« Genre un très gros… »
« Demande toujours… »
« J’ai besoin d’empêcher la naissance des deux derniers héritiers. Tu penses que tu pourrais m’aider ? Qu’il y aurait un moyen ? »
Il hésita, pensif, pendant ce qui lui sembla être une éternité ou deux.
« Il y en a un » dit-il finalement.
Evidement qu’il avait fini par trouver un moyen. Nobu avait passé les quinze dernières années à chercher comment influencer les naissances vampiriques. Le régime de viande rouge qu’il avait mis en place s’était avéré particulièrement efficace, tandis que servir des plats aillés aux femmes enceintes conduirait directement à un échec cuisant. Nobu était le seul à interagir avec les génitrices, il ne serait pas difficile de modifier les assiettes préparées par son Altesse.
« Je peux te faire gagner du temps, mais rien de plus. » conclut-il alors.
« C’est tout ce que je te demande. Merci. »
« Il finira par s’en apercevoir tu sais. »
« J’ai espoir qu’il renonce à cette fichue prophétie d’ici là. »
« Il ira jusqu’au bout. Pour Sybil peut-être pas, mais pour sauver son Altesse…. Il sera prêt à tout. »
« C’est exactement ce dont j’ai peur… »
Et bien qu’elle ne l’avouât pas à voix haute, elle n’était plus certaine de pouvoir compter sur la Princesse Isobel non plus.
Même lorsque Numéro 8 acheva sa transformation, il ne prit pas la peine de se montrer. Elle faisait classe aux enfants le matin, se reposait l’après-midi puis passait la nuit à s’entraîner avec les disciples plus expérimentés. Elle avait la vague impression d’oublier quelque chose, mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt sur quoi exactement. Cela ne devait pas être important.
Les mois et les semaines défilèrent alors ainsi, dans un calme étrange rythmé par les rares apparitions du grand maître vampire. Même lorsqu’il disparaissait aussitôt le livre refermé, les enfants appréciaient bien trop sa présence pour le lui reprocher.
Mais un matin, alors qu’ils auraient tous été prêts à parier que la situation actuelle ne pouvait pas dégénérer davantage, elle dégénéra tout de même.
Le bébé qui venait de pousser ses premiers cris dans la chambre rouge n’était rien de plus qu’un humain.
Un troisième échec.
Il tua l’incompétente sans même cligner des yeux, espérant intérieurement que son sacrifice lui porterait chance. Mais la mort de cette dernière ne suffit pas à conjurer le sort, bien au contraire…
Pendant près de deux ans les inséminations ne donnèrent rien, ou pire, se soldèrent pas un quatrième échec…
Puis encore un cinquième…
Sa folie le rongeait.
Le coeur des coupables s’était arrêté de battre bien trop vite à son goût. Pas assez de souffrance, pas assez de plasma pour abreuver sa soif insatiable et calmer sa frustration grandissante.
Il ne quittait même plus sa forme sombre.
Il était comme en mode automatique, soumis presque malgré lui à une folie meurtrière incontrôlable. Son garde-manger était vide, les mortels qui croisaient son passage ne vivaient plus assez longtemps pour le remplir.
Dans un éclair de lucidité il se disait parfois qu’il était peut-être finalement devenu le monstre qu’il clamait être. La nuit dernière, il avait failli attaquer Numéro 6. Il ne l’avait pas reconnue. Aux yeux d’un esprit malade, mortels ou non, la différence n’importait même plus.
Mais une fois encore elle était là, et elle venait le sauver de lui-même. Elle était son point d’ancrage.
« Venez avec moi » chuchota-t-elle.
Il n’aurait pas su dire comment il s’était retrouvé là, il avait l’impression de se réveiller à nouveau de trois ans de coma. Ses paupières étaient lourdes et le sommeil si tentant. Elle était là, il pouvait lâcher-prise.
« Ils vont vivre, insupportable Rayon de Soleil… Je vous le promets… Ils vont… vivre… » murmura-t-il en s’endormant.
Quelques jours plus tard, il se montra finalement pour assister à l’anniversaire de Diane. Sa fille adorée s’apprêtait déjà à souffler ses sept bougies, il était plus que temps de reprendre sa place.
« Mais c’est un joli cou tendre ça ! »
« Papa arrête, ça chatouille ! Je suis pas du plasma-ambulant ! Mam’, dis-lui d’arrêter ! »
« Nicholas… » menaça-t-elle alors sans conviction entre deux bouchées.
« Maman, elle imite mieux la voix de la tortue. »
« Voyez-vous cela… Et est-ce qu’elle te fait trois bisous et trois câlins, elle ?
« Non. »
« Ah alors ! »
« Elle, elle m’en fait cinq. »
Que pouvait-il faire pour lutter contre cela ? Du haut des ses quatre ans, la vivacité d’esprit de la petite Lise l’impressionnait de jour en jour.
« C’était chouette de dîner tous ensemble avec Maman et toi. On pourra faire cela plus souvent, hein Papa ? »
« Tout ce que tu voudras mon fils. Tout ce que tu voudras… »
Amaury avait douze ans, Camille en avait quatorze, le temps était compté réalisa-t-il amèrement.
S’assoir avec elle au coin du feu, de la musique folk en fond sonore, cela avait quelque chose d’apaisant qu’il ne parvenait réellement à expliquer. Peut-être n’était-elle pas si insupportable que cela après tout…
« Mes enfants vous appellent ‘Maman’. » souligna-t-il presque tendrement.
« Cela vous dérange-t-il ? »
« Etrangement, non. »
« Les enfants sont souvent bien plus perspicaces que les grandes personnes. »
« Que voulez-vous dire ? »
« Dans une autre vie, je suis née pour être leur mère Nicholas. Seul vous refusez de le voir. »
A suivre...
Bonus :
De gauche à droite, Lise & Diane
Les trois enfants humains dans l'ordre de naissance :
Nicholas semble vraiment péter un câble après ses trois échecs;il fait peur...
Je ne suis pas sûre de comprendre ce qu'il dit sur la fin:"ils vont vivre...",est-ce que ça signifie qu'il renonce à faire se combattre ses enfants?
Pour ce qui est de ce nouveau chapitre, j'aime beaucoup l'évolution de Nicholas durant cette période d'isolement (ne serait-ce que physiquement, regardez-moi cette crinière) et je trouve intéressant de voir que ses enfants sont vraiment sont point d'ancrage dans l'humanité (plus il s'en éloigne, plus il vacille)(même s'il essaie de rester distant et froid, il revient finalement vers eux avec presque du soulagement j'ai l'impression).
D'ailleurs, l'intervention de Nobu et Mona sur les accouchements s'est passée au pire timing: un Nicholas déjà fou et isolé qui se voit frustré dans l'échec de ses projets et qui dégénère dans une folie meurtrière (je me demande si les choses se seraient passées ainsi si Mona n'était pas intervenue). Heureusement, Rayon de Soleil a une foi inébranlable en lui et reste son pilier, envers et contre tous (la screen dans le cimetière où elle le prend dans ses bras, comme pour le consoler est vraiment très réussie et touchante). Je me demande combien de temps elle le restera, si elle craquera face aux actions de Nicholas (parce que pas très facile à vivre le zigoto tout de même)(et peut-être qu'elle idéalise trop, en comparaison à Mona qui éventuellement, voit Nicholas pour ce qu'il est: un danger).
Bref, beaucoup de plaisir à le découvrir, beaucoup de thèmes intéressants abordés, des personnages qui évoluent, c'est top ! (Les récapitulatifs aident énormément aussi c'est une très bonne idée), des becs
J'adore son nouveau look
Passons à numéro 8 : excellent institutrice pour les enfants, vampire consciencieuse qui n'oublie pas de s'entraîner sérieusement avec les autres. Alors quoi ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'a-t-elle l'impression d'oublier ?
J'ai beaucoup aimé les différents passages (et screens) qui concernent Nicholas et Isobel. C'est un ange, cette femme. Une vraie bénédiction pour lui. Elle sera certainement son salut.
J'ai adoré les tendres retrouvailles de notre héros avec ses enfants et le fait qu'il ne soit pas gêné par le fait que les enfants appellent Isobel Maman. Mais je suis un peu perplexe quant à la dernière phrase : « Dans une autre vie, je suis née pour être leur mère Nicholas. Seul vous refusez de le voir. ».... 🤔 Je me reprends à penser que Nicholas pourrait être la réincarnation d'Elisabeth... Alors que j'avais laissé tomber cette idée depuis un moment...
Lise est trop mignonne, j'aime beaucoup la comparaison avec Rayon de Soleil !
Encore un très beau chapitre ! Je ne me lasse pas. Bon dimanche !
Je l'adore cette petite Lise
Edgar sur le chemin de la richesse - Challenge fini
Carole est dans la place! (du marché) - Challenge en cours
@Norimli merci pour ton commentaire chaleureux ! Ce cher Patoche national (il n’en avait déjà pas assez, il méritait un nouveau surnom, j’adore !
Je suis ravie de lire que l’évolution de Nicholas et sa folie se soient bien ressentis.
Ravie également d’avoir ton retour sur l’ajout des récaps, j’espère que la suite de l’histoire continuera de t’intéresser tout autant !
@nathalie986 Mona et la subtilité cela ne fait en effet pas très bon ménage généralement !
Et oui c’est bien connu : quand le Maître n’est pas là, les chauves-souris dansent !
Je suis contente que son nouveau look te plaise
Pour le cas de Numéro 8, pas d’inquiétude tout va « bien », aussi bien qu’une disciple puisse aller en tout cas
Aaah ! Je me demandais si cette dernière phrase allait passer inaperçue ou pas, je suis contente de voir que ce n’est pas le cas…
Un grand merci pour ce commentaire, ainsi que le suivant qui m’a beaucoup touchée.
@Ellandan Je crains malheureusement que Nicholas ne t’ait entendu… mais je te laisse lire la suite pour le découvrir
Et oui il change, lentement mais surement !
Merci pour Lise !
Rappel des épisodes précédents...
Elle avait hésité un instant devant le berceau de l’enfant qu’elle avait mis au monde quelques mois plus tôt. Il pleurait, protestait de toutes ses forces, quelque part peut-être percevait-il l’enjeu de la situation. Elle avait détourné le regard et poursuivi sa course, elle n’avait plus rien à faire dans la chambre rouge.
Trois cents ans avant...
« Diane pour une fille, brune et majestueuse… comme son Altesse de mère. »
« Côme pour un garçon… »
« Isobel voyons ! Ce n’est pas un prénom ça ! »
« Bien sûr que si ! Cela vient du grec ‘cosmos’, cela signifie ‘univers’ »
« Encore une idée de Madame-je-sais-tout… »
« Je vais vous apprendre à vous moquer de votre future Reine, Mademoiselle Elisabeth ! »
« Il va revenir, Clara tu crois ? »
« Je pense, le Maître a encore besoin de lui. Tout cela c’est à cause de cette Mona de toute manière ! »
« Dès que je suis arrivée ici je l’ai trouvée louche cette petite arrogante. »
« Ouvre grande tes yeux chère Lilith, au moindre faux-pas elle sera fichue, et le Maître sera enfin fier de moi. »
« De nous, tu veux dire. »
« Oui, oui… Bien sûr, de nous… »
Le Maître l’avait convoqué à l’église ‘de toute urgence’, Nobu s’exécutait sans un regard en arrière. Agir sans réfléchir, obéir, ne jamais douter des décisions du Maître, c’était ce qu’ils faisaient de mieux après tout.
La lourde porte de l’église se referma derrière lui et l’excuse qu’il tenta de formuler mourut, déjà avortée, à la naissance de ses lèvres.
« Maît… »
Sa poigne était ferme, puissante, menaçante. Il semblait calme ce soir, mais pour combien de temps encore ? Suspendu dans les airs, Nobu tremblait un peu.
« Tu vois Numéro 2, je n’ai jamais cru aux coïncidences mais j’ai tout de même voulu t’accorder le bénéfice du doute. Je me suis dit : ‘Non pas ton brillant Numéro 2, il est bien trop intelligent pour oser manigancer une chose pareille derrière ton dos…’ Je suis si déçu Numéro 2, si déçu… Que croyais-tu exactement ? Que j’étais trop stupide ? Trop fou, pour m’en rendre compte ? »
« Non… Maî…tre… » parvient-il difficilement à articuler.
Il le lâcha tout aussi brusquement qu’il l’avait agrippé. Nobu tomba à genoux, suppliant.
« Maître pardonnez-moi, je vous en prie. La grossesse d’Eliza est prometteuse, un nouvel héritier verra le jour d’ici sept mois, je vous le garantis. »
« Je n’ai que faire de ta parole Numéro 2, tu ne mérites pas ma miséricorde. »
« Maître… »
« Suffit ! Je t’accorde deux ans, et pas une nuit de plus. Si les deux héritiers manquants ne sont pas nés d’ici là, ou si je te reprends à désobéir à ton Maître, Vladislaus se chargera de me trouver un nouveau Numéro 2 avec grand plaisir. Suis-je clair ? »
« Oui, Maître. »
« Bien. Montrez-vous Numéro 5 ! Je sais que vous êtes là. »
Mona se posa dans leur dos, hésitante. Elle avait eu si peur pour le sort de son ami.
« Nicholas… »
Il ne prit même pas la peine de se retourner vers elle et elle s’en réjouit intérieurement. Il était bien assez impressionnant ainsi.
« Ne croyez pas non plus que j’ignore la petite mutinerie que vous avez tenté d’insuffler en mon absence Numéro 5. N’avez-vous pas mieux à faire ? Il me semble pourtant vous avoir confié une mission de la plus haute importance… J’ai accordé deux ans à votre complice, je vous réitère la même faveur. Apportez-moi un nouveau nom de la liste avant le délai imparti ou je vous ferai regretter de ne pas avoir succombé à la malédiction de Sybil cette fois-ci. »
« Entendu. »
« Oui qui ? »
« Oui, Maître. » s’étrangla-t-elle finalement.
Pour l’une comme pour l’autre, il allait falloir faire profil bas à présent.
« Disparaissez de ma vue tous les deux. »
Mona retrouva le Manoir des disciples dans une colère sourde. La porte claqua derrière elle sous les regards quelque peu inquiets de ce brave Patoche et de Numéro 3. Ils avaient essayé à plusieurs reprises de savoir ce qu’elle manigançait, la prévenant au passage que tout ceci finirait mal un jour ou l’autre. Elle n’avait pas la force de les affronter à nouveau ce soir, peut-être les écouterait-elle davantage à l’avenir. La partie ne faisait que commencer.
« J’espère que Mona se montrera plus raisonnable à présent. Elle est si jeune et si impulsive… » s’attrista-t-il.
« Ce n’est pas elle qui m’inquiète le plus ceci dit. »
« Nobu ? »
« La gentillesse de Nobu ne lui attirera que des ennuis c’est certain, mais non, c’est aux génitrices que je pensais. La situation est déjà préoccupante et deux autres rejoindront bientôt le Manoir. »
« Je vous en prie ma chère, expliquez votre raisonnement. Clara n’a pas fait parler d’elle depuis longtemps. »
« Sir Camille était présent à la dernière cérémonie. C’est un garçon intelligent Patrick, vous me le contez bien assez. Il ne lui faudra pas deux siècles pour faire deux plus deux. Que se passera-t-il lorsqu’il finira par me reconnaître ? Ou pire lorsque le rejeton de Clara viendra toquer à notre porte ? »
« Oui vous avez raison. Nobu s’en inquiétait également dès le départ, le Maître a très clairement sous-estimé le lien qui unit les génitrices à ses précieux héritiers. »
« Je n’en ai peut-être aucun souvenir mais il ne m’a fallu qu’un regard vers le berceau de Sir Camille pour savoir qui il était, Patrick. »
« J’ai entendu Lilith parler l’autre soir, elle racontait la même chose à propos de Dame Lise. Laissons cette histoire de trafic d’ail se tasser, puis je ferai part de nos inquiétudes au Maître. Avec un peu de chance, il nous écoutera. »
Certaines nuits lorsqu’il rentrait de la chasse, il trouvait les lits de ses filles vides. Il n’était pas rare en effet qu’elles se réfugient l’une ou l’autre, voire parfois les deux dans la chambre de Rayon de Soleil. Diane n’avait jamais aimé dormir seule, et depuis qu’elle avait sa propre chambre, le sentiment d’abandon qu’elle disait ressentir au fond de son lit avait empiré. Lise quant à elle, était régulièrement hantée par des cauchemars, enfin un en particulier, toujours avec la même protagoniste : ‘la grande dame en violet’ comme elle l’appelait.
Ces nuits-là, il aimait les regarder dormir toutes les trois, un petit sourire apaisé sur chacun de leur visage.
Lise grandissait en calme et en silence. Très indépendante et toujours un livre d’images à la main, elle était de loin la plus discrète des quatre. Parfois il l’observait à distance, enfermée dans sa bulle à elle, et il parvenait presque à apercevoir les petits rouages qui s’activaient à toute vitesse derrière la frange châtain. Il avait rapidement compris que le calme extérieur de la fillette ne servait en fait qu’à contenir une tempête crânienne.
Amaury aurait presque pu être son exact opposé : bien moins un cérébral qu’un impulsif au coeur sur la main. Il ne manquait jamais de sympathie, toujours un encouragement en réserve et un compliment à distribuer. Il approchait doucement de l’adolescence et n’était jamais à court de nouvelles combines pour se faufiler dans les cellules dès qu’il en avait l’occasion.
« Ehoh ! Monsieur Machin ! »
« Il est mort ce matin » lui répondit dans son dos une voix féminine.
« Dommage. Il était rigolo celui-là. Et toi, t’es qui la nouvelle ? »
« Cassandra. Cassandra Gothik. »
Déjà à moins de huit ans, Diane était la plus complexe. Il y avait des jours où contenir son enthousiasme et son énergie débordante relevait d’un défi titanesque.
Puis le lendemain, plus rien au monde ne semblait pouvoir la consoler. Il y avait comme un vide en elle, une absence, impossible à combler. C’était sa fille chérie, sa petite princesse, et pourtant parfois il avait la vague impression qu’elle leur échappait déjà.
Eliza approchait à présent des sept mois de grossesse, et il mettait un point d’honneur à s’assurer du bon déroulement de chaque étape en personne. Il n’avait pas voulu connaître le genre du bébé, sans doute craignait-il encore inconsciemment d’être déçu à nouveau.
L’assiduité et la remarquable application de Numéro 8 lui avait valu d’atteindre le rang de vampire majeure en un temps record. Ses deux fils à ses côtés, il ne s’était pas senti aussi fier depuis de nombreuses années, depuis la toute première cérémonie de son fidèle Numéro 1, pour être exact.
Ce soir-là, Camille raccompagna son frère dans sa chambre, étrangement préoccupé par la cérémonie à laquelle ils venaient d’assister. Lui d’ordinaire si sérieux et impassible, se prenait soudain à douter.
« Amaury, tu ne t’es jamais demandé laquelle était ta mère ? Je suis quasi certain que l’ordre chronologique suit les numéros et inversement. »
« Pourquoi faire ? On a déjà une maman je te rappelle. »
« Madame Isobel ne nous a pas mis au monde. »
« Qu’est-ce que ça change ? Elle fait les meilleurs sandwichs au fromage fondu du monde entier ! »
« Tu devrais dormir, tu divagues mon cher. »
Le grand maître vampire avait tenu parole, et il prenait désormais le temps de dîner avec eux tous les soirs ou presque. Au fil des semaines qui se succédaient, il découvrait ainsi la passion insoupçonnée de Rayon de Soleil pour l’écriture, et comprenait mieux désormais l’affection particulière que son fils aîné avait pour la Littérature. Il admirait également la facilité avec laquelle Amaury prenait la parole et semblait capable de s’adapter à n’importe quelle conversation. Diane était légèrement plus discrète, mais elle n’oubliait jamais de lui rapporter ses nouveaux records sportifs, et il se faisait un plaisir de la féliciter.
Au bout du compte, il se surprenait à apprécier ces moments-là, sans doute bien plus qu’il ne le devrait.
« Tiens, t’es revenu le blondinet ? »
« Je t’ai apporté de la tarte, je te la donne si t’arrêtes de m’appeler ‘blondinet’. »
« C’est de la tarte à quoi ? »
« De la tarte aux pommes. La meilleure que tu aies jamais mangée. »
« Ok marché conclu. Comment dois-je vous appeler votre Altesse ? »
« ‘Mon Prince adoré’ serait parfait, mais Amaury suffira. »
L’anniversaire de Camille était le lendemain. Il fêtait ses quinze ans, et même si elle ne le lui avouait pas, il savait qu’elle s’inquiétait pour ce qui allait advenir. Pour sa part, une seule chose le préoccupait : savoir si ‘Elle’, elle serait là.
« Père a-t-il fait convier les disciples pour l’occasion ? » lui demanda-t-il alors.
« Bien sûr. Votre père est très fier de vous, et moi aussi Monsieur Camille. Vous serez un jeune homme remarquable, j’en suis certaine. »
Ce n’était pas la réponse qu’il attendait. Tant pis, il verrait bien le moment venu.
A peine eut-il soufflé ses bougies qu’une vague de chaleur se répandit dans son petit corps. Tout en lui semblait brûler et se glacer à la fois, son coeur ralentissait. Un cri de douleur menaçait de lui échapper, mais il croisa le regard fier de son père, alors il le retint plus fort encore.
Numéro 1, 2, 5 et 8 étaient venus tour-à-tour le féliciter, mais elle, elle n’était pas là. Quatre autres disciples manquaient également à l’appel, nota-t-il pour lui-même.
Il entendit vaguement Diane tenter d’attirer son attention puis quelqu’un, Numéro 2 peut-être, lui répondre à sa place. Il n’avait pas l’esprit à la fête.
Comme son père le lui avait promis bien des années auparavant, il l’amena chasser pour la première fois ce soir-là. Camille s’était figuré ce moment maintes fois dans sa tête d’enfant, mais pourtant jamais il n’aurait imaginé ressentir cela : sa force décuplée difficile à maîtriser, le goût inégalable du plasma ferreux, cette nouvelle soif insatiable qui lui tordait à présent l’estomac, c’était indescriptible.
Lorsqu’ils retrouvèrent finalement le chemin de l’église c’est un Numéro 1 au bord de la crise de panique qui les accueillit. Eliza venait d’accoucher et il y avait eu des complications. Le bébé allait bien mais la mère était entre la vie et la mort, il fallait se dépêcher, et vite.
Il se précipita dans la chambre rouge à une vitesse vampirique que lui seul maîtrisait, plongeant ses canines au creux du cou de la mourante en quelques secondes à peine. Nobu et Numéro 3 relâchèrent enfin le souffle qu’ils retenaient depuis plusieurs heures : la catastrophe avait été évitée de justesse.
Un cinquième héritier était enfin né, son troisième garçon. Il était si petit, si inespéré qu’il lui semblait presque irréel. Il avait peur de cligner des yeux et que le nourrisson disparaisse. Il était parfait.
« Qu’on aille chercher Rayon de Soleil » ordonna-t-il alors en reprenant ses esprits.
Pendant ce temps dans le salon, on attendait, on ne savait pas vraiment quoi : la convocation du père, les ordres du Maître, quelque chose, n’importe quoi. Les regards se croisaient de temps à autre mais on ne se parlait pas. Elle était là.
Il y songeait depuis des années, il était intimement convaincu que c’était la bonne décision. S’il devait avoir un troisième garçon, il ne pouvait penser à meilleur prénom que celui-ci :
« Si vous me le permettez, j’aimerais le nommer Côme. »
« Certains diront que ce n’est pas un vrai prénom » lui rétorqua-t-elle.
« Des insensés. Cela vient du grec ‘Cosmos’ qui signifie ‘univers’. »
Elle sourit. Il ne l’avouerait jamais mais il aimait la voir sourire.
« Bienvenue mon petit Côme… » murmura-t-elle alors.
C_LaChute : Tu es là ?
NO-B612 : Toujours. Joyeux Anniversaire !
C_LaChute : Merci. Elle était là cette nuit.
NO-B612 : Alors ? Tu as pu lui parler ?
C_LaChute : Pas vraiment. Mais je suis sûr que c’est elle. C’est ma mère.
A suivre...
La tête de Camille ado en bonus :
Je trouve que la nouvelle tête de Camille lui va à ravir car elle est assez flippante
Alors comme ça, les génitrices ressentent quelque chose envers leurs progénitures. Le sixième sens maternel
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi n°3 trouve que ce serait "pire si le rejeton de Clara venait frapper à leur porte". Je comprendrai certainement plus tard. Le rejeton de Clara, c'est bien Amaury, non?
Alors j'avais une théorie concernant les grossesses, mais ça ne colle plus trop puisque les mères ressentent quelque chose pour leurs enfants mis au monde... ou alors si puisqu'elles les ont quand même portés neuf mois. ça laisse des traces, donc ma théorie pourrait encore tenir.
Nobu et Mona ont intérêt à se tenir à carreau maintenant. Le Maître n'est pas du tout content et ça pourrait mal se terminer pour eux s'ils continuent à jouer aux plus malins.
Au revoir Karl/kaspar (RIP) et bienvenue Cassandra !
Bienvenue également au petit Côme ! La petite réflexion de Nicholas concernant l'étymologie du prénom de son dernier né, me conforte dans l'idée qu'il est bien la réincarnation d'Elisabeth
C'est un superbe chapitre une fois de plus, Melsy!
Et ce correspondant mystérieux...bizarre,bizarre!
Merci pour le "rappel des épisodes précédents" qui n'est jamais inutile:il y a toujours beaucoup d'informations dans tes chapitres!
On remarque donc que Nicholas a exactement les mêmes réflexions sur le prénom "Côme" (bienvenue à lui,d'ailleurs) qu'Isobel 300 ans auparavant...si ça c'est pas un signe
Nicholas s'est rendu compte de la trahison de Nobu et Mona;je suis étonnée que ces deux-là ne soient pas plus punis que ça.
J'ai comme l'impression que Nicholas s'est attendri,ou du moins attaché à certaines personnes de son entourage (hormis ses enfants et "Rayon de Soleil" bien sûr).
Je suis bien curieuse de voir ce que ça va donner cette histoire de liens sentimentaux entre les enfants et leurs génitrices...c'est clair que Nicholas n'avait pas du tout prévu ça! Pauvres enfants quand même,quelles vies compliquées
Amaury est chou,à se lier d'amitié avec les prisonniers! Je me demande s'il va finir par prendre leur défense.
Diane semble être active et morose,combinaison complexe en effet
Allez,plus qu'un(e) héritier(e) et on est bons!!