Ah la jolie histoire d’amour qui se profile à l’horizon
Je penche également pour une sirène depuis sa rencontre avec Ava, puisqu’elle avait les pieds dans l’eau
Je rejoins @lilyluciole pour le choix des prénoms c’est bien vu
Mais que se passe-t-il dans le monde des Sims ?
Ophélie Jadis et les autres survivants parviendront-ils à échapper aux créatures qui les poursuivent où qu'ils aillent ?
D'où vient cette "maladie" qui change les Sims en morts-vivants ?
Et quelle est cette plante mystérieuse qui semble se répandre partout telle une trainée de poudre ?
@Je2601je Espérons que l’avenir nous le dise bientôt...
@CrazyMotherCool C’est peut-être ça, oui... Ou c’est peut-être plus complexe encore que ça... A suivre.
@lilyluciole Merci beaucoup, ça fait plaisir de lire ça ! Et bien vu à toi (et à @Jurysan) pour avoir remarqué mon clin d’œil à la Génèse. Ce n'est en effet pas un hasard, je suis content que vous l'ayez remarqué ! Pour te répondre, je ne sais pas si Adam et Ava seront le couple fondateur de ce legacy. Adam aura peut-être une ou plusieurs autre(s) histoire(s) d'amour...ou pas !
@Ada@Jurysan Oui, vous êtes plusieurs à le penser très fort ! Haha. Réponse très bientôt (très très bientôt)...
@Jurysan Je trouve aussi qu'ils forment un couple magnifique !
***
Adam reverra-t-il Ava ? Aura-t-il des explications quant à sa disparition soudaine ?
- JOUR 10 -
Le lendemain de la disparition d’Ava, je suis retourné au bureau. Sans mon entrain habituel, évidemment. L’avantage cependant d’aller travailler est que j’ai pu me concentrer sur autre chose pendant quelques heures.
De retour à la maison, la première chose que j’ai faite a été de m’acheter une douche. Plus question pour moi de retourner à cette fichue cascade avant un bon moment ! J’ai passé plusieurs heures dedans à me morfondre paisiblement.
Ensuite, j’ai fait ce que tout geek ferait dans de telles circonstances : je me suis plongé intensément, intégralement, passionnément dans un tout nouveau jeu vidéo.
Tard dans la soirée, Melika est venue interrompre ma session de jeux en frappant à la porte. Elle avait tout juste fermé son food-truck et venait aux nouvelles. Presque malgré moi, les mots s’échappant de ma bouche, je lui ai tout raconté : le coup de foudre, les deux jours de passion irrationnelle, la douche froide... Je me suis senti un peu soulagé de pouvoir me confier à quelqu’un, réalisant à ce moment précis que j’en avais grandement besoin.
Ce que Melika me dit d’Ava au cours de la discussion me rendit encore plus perplexe : «Je la connais un peu, elle vient de temps à autre à Sulani. Je crois qu’elle vit sur une île voisine, quelque chose comme ça. Enfin, quand je dis que je la connais, c’est surtout de réputation. Elle m’a toujours rendu méfiante, je ne sais pas pourquoi... Et je ne suis pas la seule à penser ça. Un conseil d’amie, si je peux me permettre : quand tu la reverras, reste bien sur tes gardes...».
Après le départ de Melika, juste avant d’aller me coucher, j’ai commencé à ressentir comme des tiraillements dans le bas du ventre. Cela ne m’a pas inquiété plus que ça, je me suis dit que j’étais probablement barbouillé à cause du changement d’alimentation depuis mon arrivée à Sulani (comprenant principalement des fruits et légumes crus).
***
- JOUR 11 -
Au réveil, le lendemain matin, je me sentais encore plus mal que la veille, très nauséeux. Génial ! J’ai dû choper un truc. Manquait plus qu’ça...
Quelques minutes plus tard, en sortant de la douche, mon ventre avait un peu gonflé. Là, j’avoue, j’ai commencé à flipper.
Je suis quand même allé travailler. Mais je n’étais pas en forme physiquement, et je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Ava. Karim a dû comprendre que quelque chose ne tournait pas rond car il a fini par m’interroger :
- Adam, est-ce que tout va comme tu veux ? ça fait dix minutes que tu regardes ton écran...qui est en mode veille !
Il me sortit de mes pensées. J’hésitais à lui dire ce qui n’allait pas. Nous étions au bureau, les oreilles trainaient. Et puis, par où commencer ?
- Allez, parle à tonton Karim ! insista-t-il. Si c’est une galère avec les filles, je peux te conseiller : je suis un pro du râteau et des histoires d’amour bidons !
Il me souriait avec sa candeur et sa bienveillance habituelles. Karim était un enfant dans un corps d’homme, la maturité inexistante mais le coeur pur.
- Oui, c’est à propos d’une fille... Qui me fait faire des montagnes russes émotionnelles. Si tu veux, après le boulot tu viens chez moi et je te raconte tout ?
Karim vivait à San Myshuno, la ville où se trouvait notre entreprise. Comme les navettes entre Sulani et San Myshuno étaient peu nombreuses, surtout en soirée, il accepta à condition que je puisse l’héberger pour la nuit. Deal !
***
Après le travail, je racontais tout à Karim. Mais, contrairement à Melika, mon ami ne cherchait pas vraiment à me réconforter ou à essayer de formuler des hypothèses rationnelles quant à la disparition d’Ava. Non, il semblait plus intéressé par les détails «techniques» de mes moments intimes avec elle... La conversation a bifurqué autour de lui et de ses relations avec les femmes. J’ai alors compris que Karim était peu expérimenté en la matière. Probablement encore moins que moi qui n’avait quasiment connu qu’Ava... Nous formions un duo de geeks sacrément caricatural !
Un peu plus tard, Melika vient à nouveau me rendre visite à l’improviste, cette fois-ci accompagnée de son ami Raimanu. Cela ne me dérangerait pas, au contraire, mais je me suis quand même demandé si c’était «normal» à Sulani de débarquer ainsi chez les gens. Je présentais Karim à Melika et Raimanu. Elle avait cuisiné pour moi un plat de légumes exotiques. Naturellement, je leur proposais que nous dinions tous les quatre ensemble. Je venais justement d’acquérir une table et deux bancs ainsi que des grilles. Avec celles-ci et quelques pierres, je m’étais fabriqué un coin barbecue sur la plage.
Au cours du dîner, je fus à nouveau pris de fortes nausées. J’étais soudain incapable d’avaler une bouchée de plus. Tout le monde remarqua mon trouble.
- Tu n’aimes pas ? s’enquérit Melika. Oh ! C’est trop épicé ?
- Non, ce n’est pas ça...
Je baissais les yeux sur mon ventre. Il avait encore grossi. Je n’y tenais plus, je décida de retirer mon tee-shirt pour leur dévoiler ma rondeur inquiétante.
- What the censuré !! s’écria Karim, surpris.
Les deux autres échangèrent un regard qui semblait en dire long, avant de me regarder de nouveau. Melika déclara qu’il fallait qu’ils me parlent.
C’est Raimanu qui prit la parole, s’exprimant d’un ton un peu trop solennel à mon goût :
- Une légende existe à Sulani, transmise au sein de la communauté depuis de nombreuses générations. Celle-ci raconte l’histoire d’un marin, originaire d’une contrée lointaine, qui était arrivé sur l’île par la mer après que son bateau se soit échoué. Il fut accueilli par la communauté et s’y intégra sans difficultés, bien qu’on le surnomma «l’étranger». Il prit pour épouse l’une des filles du village et ils eurent six beaux enfants. Mais l’étranger n’était pas immunisé contre un mal qui rongeait l’île, et contre lequel les autochtones luttaient depuis de nombreuses années : les hommes-poissons. Des créatures aquatiques capables de prendre l’apparence des humains pour attirer ceux-ci vers l’océan et les dévorer. Une nuit, à l’aide de sa magie, une femme-poisson charma l’étranger et eut une relation avec lui. Comme elle le trouvait beau, elle décida de ne pas s’en nourrir et emporta l’un de ses enfants à la place. Le lendemain matin, l’étranger ne se souvenait de rien, et nul ne pouvait dire où était l’enfant. La femme-poisson recommença toutes les nuits, pendant sept nuits. Elle dévora un à un les six enfants puis l’épouse de l’étranger. Celui-ci était désespéré et tomba très malade. Du moins, il eut des symptômes de maladie... Son ventre se mit notamment à grossir. Personne n’avait jamais vu ça et tout le village pensait qu’il allait mourir. Mais, en réalité, l’étranger avait dans son ventre le fruit de son union avec la femme-poisson. Lorsqu’il...
- Stop. STOP ! l’interrompis-je.
Raimanu se tut. Tous les regards étaient tournés vers moi. Melika avait l’air inquiète, tandis que Karim semblait ne pas comprendre ce qui se passait. Tout cela était tellement insensé ! C’était trop pour moi, trop d’un coup. Raimanu était-il vraiment en train de me dire qu’Ava était une sirène, et que j’avais à l’intérieur de moi une sorte de...monstre ? J’avais besoin d’air, de me retrouver seul.
- Excusez-moi les gars, je...je ne sais pas quoi vous répondre. Je suis fatigué, je vais me coucher. Karim, je te laisse ma tente, je vais dormir dans le canapé.
Ava... Qui es-tu ? Et surtout, qu’est-ce que tu es ?
J’eus beaucoup de mal à m’endormir. Je pensais à tous les événements qui s’étaient enchainés depuis mon arrivée à Sulani. En seulement onze jours, j’étais tombé amoureux d’une inconnue, celle-ci avait disparue, puis j’avais appris ma...grossesse. Dans d’autres circonstances, ça aurait pu me faire rire tant ça ressemblait à un scénario de mauvais film de science-fiction. Mais c’était pourtant la réalité. Et j’allais avoir très peu de temps pour m’y adapter...
***
- Dis, papa...
- Oui ma puce ?
- Je crois que maman ne m’aime pas.
- Bien sûr que si, maman t’aime. Tout comme elle aime tes soeurs. Elle t’aimera toujours. Je te le promets.
- Mais alors pourquoi est-ce qu’elle ne vient jamais nous voir ?
***
- JOUR 12 -
Après avoir fait des rêves plus étranges les uns que les autres, je me réveillais - bizarrement - en pleine forme. Et serein, ce qui était tout aussi étonnant. Mon ventre était plus proéminent que jamais, mais je n’avais plus de nausées matinales. Bien au contraire : j’avais une faim de loup. Avant d’aller travailler, je me gavais de fruits frais.
Au bureau, j’étais concentré et bien plus efficient que les jours précédents. Karim vint plusieurs fois me demander si j’allais bien. Je crois que le fait de me voir aussi calme dans un tel contexte ne lui semblait pas de bonne augure. Cela, en revanche, sembla satisfaire ma hiérarchie qui m’offrit une promotion au poste de Chef de projet.*
*échelon 5/10
Moi-même, je ne pouvais pas expliquer la quiétude qui s’était emparée de moi. De retour à Sulani, alors que je me baignais, j’avais une sensation d’être...comme un poisson dans l’eau ! Et puis, je sentais quelque chose en moi. Ou plutôt, quelqu’un. C’était une sensation assez unique et grisante. Je n’avais pas peur de la suite, j’allais prendre les choses comme elles viendraient.
Bien sûr, je pensais toujours à Ava. J’avais bien compris qu’elle n’était pas une femme comme les autres. Mais cela ne changeait rien à mes sentiments pour elle. J’espérais juste qu’elle finirait par se montrer et qu’elle m’expliquerait tout.
Les nouvelles circulaient vite sur l’île. Des curieuses étaient venues interrompre une session de jeux vidéos pour «m’apporter des spécialités culinaires locales». Lire entre les lignes : pouvoir voir de leurs propres yeux l’homme enceinte dont tout le monde parlait. C’est ainsi que je rencontra Mele, Leila et Oliana. La première me confia qu’elle et son mari avaient des difficultés à concevoir un enfant. Elle me souhaitait plein de bonheur pour ma future mater...euh...paternité. Les deux autres formaient un couple marié et disaient m’envier. Elles déclarèrent chercher un géniteur pour pouvoir agrandir leur famille et insistèrent lourdement sur le fait qu’elles pouvaient payer pour qu’on leur rende ce service. Ne sachant pas vraiment pourquoi ces femmes me racontaient toute leur vie, je faisais mine d’écouter tout en profitant des plats savoureux qu’elles avaient cuisiné.
Avant de me coucher ce soir-là, j’appelais Melika. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais envie qu’elle finisse le récit de Raimanu. Comme elle hésitait, j’insistais.
- Bon, si c’est vraiment ce que tu souhaites... La légende dit que, lorsque l’étranger mit au monde l’enfant que la femme-poisson avait mis dans son ventre, celui-ci se révéla être une monstrueuse créature de forme humanoïde avec des branchies et des écailles. Les habitants décidèrent que cet être devait être mis à mort avant de devenir dangereux pour eux. Ils l’assassinèrent. La nuit qui suivit, l’étranger disparut à son tour. On ne le revit jamais.
- Eh bien, quelle jolie légende ! répondis-je ironiquement, avant de lui souhaiter une bonne nuit.
A présent, j’en souriais. L’enfant que je portais serait celui de l’amour et rien d’autre, j’en étais persuadé. N’en déplaise à une vieille légende probablement déformée au fil des années.
Cette nuit-là, je dormis sur mes deux oreilles.
***
- JOUR 13 -
Cependant, je fus vite réveillé. Je ne savais pas ce que Melika faisait encore dans les parages ni comment ce landau était arrivé sur mon terrain, mais je n’avais plus le temps de m’en préoccuper : le moment de vérité allait arriver.
Fin du chapitre 5.
Image bonus :
Une autre vision du rêve d'Adam : les fillettes un tantinet flippantes d'Adam et d'Ava.
J'ai bien rie au vision de Adam
Ava une sirène, hi hi je l'avais deviné aussi
Adam enceinte qui donnera bientôt la vie, espérons que ce ne sois pas des sextuplés
Ha,quelle horreur ce cauchemar
Bon,je savais qu'Ada était une sirène,mais je ne savais pas que celles-ci avaient le pouvoir de mettre les hommes enceints! Je croyais que cela n'arrivait aux sims que lors d'enlèvements par des ET
Bon,j'ai hâte de voir la bouille de la progéniture,qui j'en suis sûre sera loin d'être monstrueuse
Les sextuplées ! Ahaha Je suis totalement pour que ça se produise !
Les pouvoirs d'une sirène n'ont aucune limite, bienvenue dans la vie des Sims Adam !
Eh eh, la bonne surprise qu'Ava a laissé à Adam... Elle aurait quand même pu le prévenir, ça surprend un peu d'accoucher quand on est un homme ! Enfin, je pense... Alors, des triplées à défaut des sextuplées ? Ce cauchemar m'a bien fait rire.
Heureusement que les nouveaux amis d'Adam connaissent un peu les mythes et légendes, et ne sont pas trop effrayés de les voir se réaliser. J'ai bien aimé la bande de nanas qui débarque en cherchant un géniteur. Hey les meufs, il est déjà enceint, calmez-vous !
Alors là Ava la sirène check mais que ce soit Adam qui tombe enceint je ne l'ai pas vu venir.
Vivement la suite pour savoir combien de bébé humanoïde il va devoir gérer.
@Ada Content d'avoir réussi à te faire rire (donnant-donnant) ! Eh oui, vous aviez deviné qu'Ava était une sirène, je ne me voyais pas commencer par autre chose en démarrant ce récit à Sulani !
@Elinoee@CrazyMotherCool Supraïsse ! Héhé ! Non mais vous saviez tellement tous qu'Ava était une sirène, qu'il fallait que je trouve une idée surprenante... Et là, bim ! Me suis souvenu qu'un Sims pouvait porter le bébé en "trafiquant" un peu. Donc oui, les sirènes mettent les hommes enceintes (on appelle ça le syndrome de l'hippocampe...).
@Jurysan Mon pauvre Adam ! C'est pas gentil de se moquer de lui, il est complètement dépassé par les événements !
@lilyluciole J'avoue, elle est gonflée quand même de ne rien lui avoir dit ! Pas cool de mettre un mec en cloque et de se tirer. Ouais, les sulaniens ont l'air de pas trop se prendre la tête, même quand des événements hors du commun se produisent. Tant mieux, car ce sera pas le dernier ! Quant au couple de femmes, ouais, faut qu'elles se calment, il a même pas encore accouché. Cela dit, Adam n'a presque pas de fric, alors idée à étudier.
@Ada@Elinoee@CrazyMotherCool@Jurysan@lilyluciole Merci pour vos commentaires. La suite arrive bientôt ! En attendant, est-ce que l'un d'entre vous saurait trouver le détail que j'ai glissé dans l'une des photos du 5e chapitre ?
Le syndrome de l'hippocampe,et puis quoi encore?
Bon,j'ai trouvé LE détail,enfin j'imagine que c'est ça,mais il est vrai que j'étais passée à côté lors de ma première lecture.
J'imagine que cela veut dire qu'Ava veille discrètement sur Adam et sa future progéniture,et que tout espoir de love story n'est pas perdu
Qui aime bien châtie bien (non mais faut vraiment que je me fasse une cure de désyntoxe vampire, je deviens trop sadique...comment ça je l'ai toujours été ?)
Pareil :
La queue de sirène qui m'avait déjà sautée aux yeux quand j'avais lu
@Elinoee Spéciale dédicace dans le choix du titre du chapitre. Et pour te répondre, ce n'est pas forcément la queue d'Ava que je vous ai montré à voir... Qui sait, il y a peut-être d'autres "hommes-poissons" parmi les habitants de Sulani !
***
A quel genre de créature Adam est-il sur le point de donner la vie ? Sa sirène bien-aimée va-t-elle enfin refaire surface ?
Et voilà, sans avoir le temps de comprendre ce qui m’arrivait, j’étais devenu père. Moi, Adam Portejoie, jeune adulte à peine sorti de l’adolescence, avec plus de compréhension de l’informatique que de la vie réelle, j’allais devoir veiller sur cette minuscule créature...
Mais non, pas elle ! ça c’est le cauchemar que j’ai fait juste avant d’être réveillé par les premières contractions ! Je voulais parler de cette créature là :
Mon enfant... Ma petite fille... J'espère réussir à prendre bien soin de toi ! Que tu sois une simple Sims ou...autre chose...
Je me sentais désormais investi d'une énorme responsabilité...mais également comblé de joie ! Jusqu'ici, je n'avais pas pensé à être père un jour. Jamais je ne m'étais senti concerné par cette question, c'était au mieux une possibilité dans le futur. Mais dès qu'elle était née, ma fille avait pris toute la place dans ma vie, lui donnant tout son sens. Elle était devenue le cœur de mes préoccupations. J'aurais aimé qu'Ava soit là pour voir ce petit miracle que nous avions fait ensemble.
Également, je pensais beaucoup à ma mère... J'avais l'impression de la comprendre enfin un peu. En tout cas, je comprenais ce mélange d'émotions qu'elle avait dû ressentir à ma naissance, entre bonheur intense et angoisse irrationnelle (à l'idée de ne pas réussir à bien faire avec son enfant). Ma mère m'avait élevé seule car mon père était sans cesse absent, trop occupé par sa carrière d'homme d'affaires. Elle avait été là pour moi pendant des années, sans jamais se plaindre. Moi qui vivait ça depuis quelques jours seulement, j'étais déjà complètement sur les rotules ! J’aurais vraiment eu besoin de lui parler, qu’elle me rassure et me conseille. Mais j’étais parti de chez mes parents deux semaines auparavant en claquant la porte, alors je ne me voyais pas lui téléphoner maintenant...
***
- JOUR 13 (suite) -
Maintenant, il allait falloir que je grandisse un peu et que j’assume mon rôle de père. Je vivais dans une pièce, dormais dans une tente... Ce n’était pas l’idéal pour élever un enfant ! Je devais gagner rapidement des simflouz pour pouvoir améliorer nos conditions matérielles.
Seul avec ma fille, j’étais forcé de poser tous mes congés pour le moment. C’est donc de manière autodidacte que je devrais réaliser mon rêve de créer des jeux vidéos...et le plus tôt serait le mieux ! J’avais encore beaucoup à apprendre, tant en matière de programmation que d’éducation ! Alors, entre un câlin, un biberon ou un changement de couche, j’étudiais sur mon ordinateur (douche non-incluse dans ce programme chargé).
Tard dans la nuit, je me couchais sur mon canapé après des heures de travail acharné. En m’endormant, j’observais ma fille dans son landau avec émerveillement...
- JOUR 14 -
Après une courte nuit, plusieurs fois interrompue par des cris et des pleurs, je me réveillais exténué. Malgré tout, je décidais comme la veille de me consacrer entièrement aux besoins de ma fille et à mes compétences en jeux vidéos et programmation. Sauf que rien ne se passe jamais comme prévu à Sulani !
Des habitants de l’île sont arrivés en nombre pour rencontrer «l’enfant miracle» ! Melika et Raimanu bien sûr, mais aussi les couples Oliana et Leila, Mele et son époux Alika, Lilliana et Makoa... C’est ce dernier qui s’est mis à préparer le déjeuner pour tout le monde, à la manière des Sulaniens (c’est-à-dire, les aliments enfermés dans des feuilles de bananiers et le tout posé sur des grilles au-dessus du feu). J’ai rencontré Lia et sa grand-mère, Kelea, surnommée «la Doyenne» et que tout le monde semble particulièrement respecter. Brusquement, il y avait de l’animation chez moi !!
Même si tous ces braves gens semblaient animés des meilleures intentions du monde, j’ai quand tenu à savoir s’ils venaient pour voler mon bébé, comme dans la légende, ou si c’était juste pour le voir...ça a semblé drôle puisque tout le monde s’est mis à rire ! Véritable star, ma fille a été au centre des attentions ce jour-là ! Tous étaient en admiration devant elle.
Pendant que nous profitions tous du délicieux plat cuisiné par Makoa, Mele et Lilliana ont toutes les deux annoncé qu’elles attendaient à leur tour un heureux événement, ce qui a été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme. Lilliana et Makoa avaient déjà une fille, mais pour Mele et Alika, qui tentaient depuis longtemps d’avoir un enfant, cela relevait presque du miracle. La Doyenne a alors déclaré que mon arrivée à Sulani était une bénédiction pour toute la communauté !
Même si je trouvais ces propos exagérés, cela me faisait plaisir d’être si bien accueilli. Je me sentais bien sur l’île et n’avait jamais regretté de m’y être installé. C’était définitivement l’endroit où je me voyais élever ma fille.
***
Au fur et à mesure de l’après-midi, chacun est rentré chez soi. Seule Melika est restée. J’en ai profité pour la remercier pour son aide lors de l’accouchement. Et, plus généralement, pour sa gentillesse depuis notre rencontre - qui m’étonnait toujours autant. Fidèle à son habitude, Melika a détourné la conversation sur un autre sujet qu’elle-même, me proposant de me reposer pendant qu’elle s’occupait un peu de ma fille. Je ressentais le besoin de m’isoler un peu après ces quelques heures passées avec autant de personnes autour de moi, aussi agréable que ce fût ! Alors je lui demandais si elle ne voyait pas d’inconvénients à ce que j’aille faire un petit tour pour m’aérer la tête. Évidemment, Melika acquiesça.
Je l’avoue, je suis retourné à la cascade où j’avais vu Ava pour la dernière fois. C’était plus fort que moi, j’en avais besoin. Même si ça faisait plus de mal que de bien, de repenser à ces quelques moments de bonheur.
En continuant ma promenade, j’ai eu la surprise de découvrir l’entrée d’une grotte. C’était tellement sombre à l’intérieur que l’idée d’y pénétrer m’a tout de suite filé la frousse ! Pourtant, quelque chose en moi me disait d’aller voir ce qui pouvait s’y trouver... Avant que je n’ai le temps de me décider, une voix me sortit de mes réflexions : - Tu cherches des réponses, n’est-ce pas ?
Je sursautais. C’était Kelea. - Euh... C’est-à-dire, des réponses ? - Tu finiras par la retrouver, je te le promets. Et tout deviendra enfin limpide. Mais il te faudra être patient. Touché ! Là, c’était sûr, la Doyenne avait désormais toute mon attention. - Mais comment... Enfin, je veux dire... Est-ce que nous sommes en train de parler d’Ava ? - La femme-poisson se prénomme Ava ? demanda-t-elle. Puis elle sembla réaliser quelque chose et se mit à ricaner.
Me voyant perplexe, elle se reprit et s’expliqua : - Excuse-moi jeune homme, je ne me moquais pas... Ce sont juste vos prénoms, Adam et Ava... Il fallait l’inventer tout de même !
Je souris à mon tour, n’ayant jamais fait le lien auparavant entre nos prénoms et ceux du fameux couple de la Génèse. - Tu le sens en toi, que Sulani n’est pas un endroit comme un autre, n’est-ce pas ?
Sans pouvoir l’expliquer et le verbaliser de manière rationnelle, c’était vrai, je ressentais que quelque chose émanait de l’île. - Oui, admis-je.
- L’île est traversée par des courants d’énergies mystiques. Ta destinée était d’être ici. Tu auras une longue descendance et elle sera présente à Sulani pendant une dizaine de générations. Certains de tes successeurs seront des êtres exceptionnels. Un jour, l’un ou l’une d’entre eux prendra ma relève pour veiller sur les habitants de l’île.
Je restais sans voix. Avais-je affaire à une vieille dame un peu fantasque (pour ne pas dire folle) ou à une personne clairvoyante ? Une fois de plus, un autochtone parvenait à me désorienter complètement.
La nuit tombait, il était temps que j’aille retrouver ma fille et relever Melika de ses fonctions de baby-sitter. Sur le chemin du retour, je fis la rencontre d’une chienne toute sale mais très jolie et sociable. Je lui fis quelques caresses, ce qui sembla la mettre en joie. Puis je repris ma route, mais elle me suivit jusqu’à chez moi. Tout en lui refusant l’entrée de la maison, je décidais de lui donner un peu de nourriture. L’animal se jeta dessus, visiblement affamé. Pauvre bête...
Avant de m’endormir, je passais un peu de temps avec ma fille. Je n’étais pas parti longtemps mais elle m’avait manqué. Et, au vue de ses gazouillis joyeux lorsqu’elle me vit apparaître au-dessus de son landau, le sentiment avait été partagé.
***
- JOUR 15 -
Ce matin-là, ce ne furent pas des pleurs de bébé qui me réveillèrent mais...des aboiements !
A mon grand étonnement, la chienne était toujours là ! Et elle réclamait mon attention ! Pris par les sentiments, je jouais un peu avec elle. Puis, finalement, me sentant mal de voir son pelage tout sale, je décidais de lui donner un bain...
L’animal exultait, personne n’avait dû passer de temps avec elle depuis longtemps ! Toute propre, elle partit avec entrain se baigner dans l’océan.
***
Parmi les nombreux «fans» de ma fille, Karim et Melika figuraient sans aucun doute en tête de liste ! Il fallait les voir tous les deux, avec leur personnalité opposée, s’occuper d’un bébé tel un vieux couple ! Je crois que Karim essayait de séduire Melika. Il la faisait beaucoup rire mais elle semblait avoir du mal à le considérer comme un adulte à part entière. En tout cas, avec eux, je me sentais soutenu dans l’éducation de ma fille. Je savais pouvoir compter sur eux si j’avais besoin de faire une sieste ou de m’absenter quelques instants.
Mais, au fond de moi, je ressentais toujours ce besoin de parler avec ma mère. Finalement, je décidais de prendre mon courage à deux mains et de lui téléphoner. La sonnerie retentit et mon cœur se mit à battre à tout rompre. Bientôt, on décrocha et je reconnus sa voix douce : - Adam, c’est toi ? - Maman, c’est moi... Je ne sais pas par où commencer. J’avais besoin de t’entendre... Et puis, je voulais t’annoncer que tu es grand-mère depuis peu. J’ai eu une fille ! - Oh mon Dieu !! Mon fils, tu es papa ! Je suis tellement émue ! C’est une excellente nouvelle, je suis très fière de toi. Dis-moi, comment s’appelle ma petite-fille ?
Mes yeux et mes lèvres s’arrondirent. Soudain, je réalisais que j’avais complètement oublié...de donner un prénom à ma fille !!
Fin du chapitre 6.
Image bonus :
Scène coupée au montage : Karim qui tente sa chance avec Melika...sans succès visiblement !
La question qui tue :
Et sinon, très chers lecteurs, des idées de prénom pour la p’tite ?!
Ahaha bah voilà ! Ne pas penser à donner un prénom à son enfant !
J'ai plusieurs idées :
-Mélodie (cf : la petite sirène 2 retour sous l'océan )
-Lilith (parce que Adam et Eve/Ava sauf si tu as prévu une Lilith qui serait la tentation d'Adam ) ou Lily pour légèrement différencier, comme pour Ava
-Adam parce que Adam est un prénom féminin également mais ça se prononce Adame (j'avais une fille dans ma classe au collège qui s'appelait ainsi ) Et du coup pourquoi pas l'écrire comme "Adama" ça ajouterait ce "a" qui viendrait "d'Ava"
Breeeeeef ! Je suis curieuse de savoir les révélations qu'Adam aura concernant sa dulcinée et c'est cool qui soit bien entouré. D'ailleurs, je le félicite d'avoir écouté son instinct et d'avoir appelé sa mère, c'était ce qu'il fallait faire. Ne jamais se fâcher éternellement avec ses parents, on pourrait le regretter pour toujours.
Réponses
Je penche également pour une sirène depuis sa rencontre avec Ava, puisqu’elle avait les pieds dans l’eau
Je rejoins @lilyluciole pour le choix des prénoms c’est bien vu
[VDC] La Transformation de Sayuri Suh
En cours 📝
[Histoire] L'Héritage des Suh
(pause) [NSBC] L'Arc-en-Ciel Baranovski
(pause) [Double challenge] Les Archéologues Contraires
(pause) Les Short&One-Shots de Jury (challenges courts)
Studio 🔨
Les Mondes de Jury
ID Origin : Jurysan6
Ophélie Jadis et les autres survivants parviendront-ils à échapper aux créatures qui les poursuivent où qu'ils aillent ?
D'où vient cette "maladie" qui change les Sims en morts-vivants ?
Et quelle est cette plante mystérieuse qui semble se répandre partout telle une trainée de poudre ?
- Les fantastiques aventures de la famille Portejoie [Magic Legacy]
- Les survivants de la fin du monde [science-fiction / zombiRes]
- Le charme de la vengeance [Challenge de la Veuve Noire]
@CrazyMotherCool C’est peut-être ça, oui... Ou c’est peut-être plus complexe encore que ça...
@lilyluciole Merci beaucoup, ça fait plaisir de lire ça !
@Ada @Jurysan Oui, vous êtes plusieurs à le penser très fort ! Haha. Réponse très bientôt (très très bientôt)...
@Jurysan Je trouve aussi qu'ils forment un couple magnifique !
- JOUR 10 -
Le lendemain de la disparition d’Ava, je suis retourné au bureau. Sans mon entrain habituel, évidemment. L’avantage cependant d’aller travailler est que j’ai pu me concentrer sur autre chose pendant quelques heures.
De retour à la maison, la première chose que j’ai faite a été de m’acheter une douche. Plus question pour moi de retourner à cette fichue cascade avant un bon moment ! J’ai passé plusieurs heures dedans à me morfondre paisiblement.
Ensuite, j’ai fait ce que tout geek ferait dans de telles circonstances : je me suis plongé intensément, intégralement, passionnément dans un tout nouveau jeu vidéo.
Tard dans la soirée, Melika est venue interrompre ma session de jeux en frappant à la porte. Elle avait tout juste fermé son food-truck et venait aux nouvelles. Presque malgré moi, les mots s’échappant de ma bouche, je lui ai tout raconté : le coup de foudre, les deux jours de passion irrationnelle, la douche froide... Je me suis senti un peu soulagé de pouvoir me confier à quelqu’un, réalisant à ce moment précis que j’en avais grandement besoin.
Ce que Melika me dit d’Ava au cours de la discussion me rendit encore plus perplexe : «Je la connais un peu, elle vient de temps à autre à Sulani. Je crois qu’elle vit sur une île voisine, quelque chose comme ça. Enfin, quand je dis que je la connais, c’est surtout de réputation. Elle m’a toujours rendu méfiante, je ne sais pas pourquoi... Et je ne suis pas la seule à penser ça. Un conseil d’amie, si je peux me permettre : quand tu la reverras, reste bien sur tes gardes...».
Après le départ de Melika, juste avant d’aller me coucher, j’ai commencé à ressentir comme des tiraillements dans le bas du ventre. Cela ne m’a pas inquiété plus que ça, je me suis dit que j’étais probablement barbouillé à cause du changement d’alimentation depuis mon arrivée à Sulani (comprenant principalement des fruits et légumes crus).
- JOUR 11 -
Au réveil, le lendemain matin, je me sentais encore plus mal que la veille, très nauséeux. Génial ! J’ai dû choper un truc. Manquait plus qu’ça...
Quelques minutes plus tard, en sortant de la douche, mon ventre avait un peu gonflé. Là, j’avoue, j’ai commencé à flipper.
Je suis quand même allé travailler. Mais je n’étais pas en forme physiquement, et je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Ava. Karim a dû comprendre que quelque chose ne tournait pas rond car il a fini par m’interroger :
- Adam, est-ce que tout va comme tu veux ? ça fait dix minutes que tu regardes ton écran...qui est en mode veille !
Il me sortit de mes pensées. J’hésitais à lui dire ce qui n’allait pas. Nous étions au bureau, les oreilles trainaient. Et puis, par où commencer ?
- Allez, parle à tonton Karim ! insista-t-il. Si c’est une galère avec les filles, je peux te conseiller : je suis un pro du râteau et des histoires d’amour bidons !
Il me souriait avec sa candeur et sa bienveillance habituelles. Karim était un enfant dans un corps d’homme, la maturité inexistante mais le coeur pur.
- Oui, c’est à propos d’une fille... Qui me fait faire des montagnes russes émotionnelles. Si tu veux, après le boulot tu viens chez moi et je te raconte tout ?
Karim vivait à San Myshuno, la ville où se trouvait notre entreprise. Comme les navettes entre Sulani et San Myshuno étaient peu nombreuses, surtout en soirée, il accepta à condition que je puisse l’héberger pour la nuit. Deal !
Après le travail, je racontais tout à Karim. Mais, contrairement à Melika, mon ami ne cherchait pas vraiment à me réconforter ou à essayer de formuler des hypothèses rationnelles quant à la disparition d’Ava. Non, il semblait plus intéressé par les détails «techniques» de mes moments intimes avec elle... La conversation a bifurqué autour de lui et de ses relations avec les femmes. J’ai alors compris que Karim était peu expérimenté en la matière. Probablement encore moins que moi qui n’avait quasiment connu qu’Ava... Nous formions un duo de geeks sacrément caricatural !
Un peu plus tard, Melika vient à nouveau me rendre visite à l’improviste, cette fois-ci accompagnée de son ami Raimanu. Cela ne me dérangerait pas, au contraire, mais je me suis quand même demandé si c’était «normal» à Sulani de débarquer ainsi chez les gens. Je présentais Karim à Melika et Raimanu. Elle avait cuisiné pour moi un plat de légumes exotiques. Naturellement, je leur proposais que nous dinions tous les quatre ensemble. Je venais justement d’acquérir une table et deux bancs ainsi que des grilles. Avec celles-ci et quelques pierres, je m’étais fabriqué un coin barbecue sur la plage.
Au cours du dîner, je fus à nouveau pris de fortes nausées. J’étais soudain incapable d’avaler une bouchée de plus. Tout le monde remarqua mon trouble.
- Tu n’aimes pas ? s’enquérit Melika. Oh ! C’est trop épicé ?
- Non, ce n’est pas ça...
Je baissais les yeux sur mon ventre. Il avait encore grossi. Je n’y tenais plus, je décida de retirer mon tee-shirt pour leur dévoiler ma rondeur inquiétante.
- What the censuré !! s’écria Karim, surpris.
Les deux autres échangèrent un regard qui semblait en dire long, avant de me regarder de nouveau. Melika déclara qu’il fallait qu’ils me parlent.
C’est Raimanu qui prit la parole, s’exprimant d’un ton un peu trop solennel à mon goût :
- Une légende existe à Sulani, transmise au sein de la communauté depuis de nombreuses générations. Celle-ci raconte l’histoire d’un marin, originaire d’une contrée lointaine, qui était arrivé sur l’île par la mer après que son bateau se soit échoué. Il fut accueilli par la communauté et s’y intégra sans difficultés, bien qu’on le surnomma «l’étranger». Il prit pour épouse l’une des filles du village et ils eurent six beaux enfants. Mais l’étranger n’était pas immunisé contre un mal qui rongeait l’île, et contre lequel les autochtones luttaient depuis de nombreuses années : les hommes-poissons. Des créatures aquatiques capables de prendre l’apparence des humains pour attirer ceux-ci vers l’océan et les dévorer. Une nuit, à l’aide de sa magie, une femme-poisson charma l’étranger et eut une relation avec lui. Comme elle le trouvait beau, elle décida de ne pas s’en nourrir et emporta l’un de ses enfants à la place. Le lendemain matin, l’étranger ne se souvenait de rien, et nul ne pouvait dire où était l’enfant. La femme-poisson recommença toutes les nuits, pendant sept nuits. Elle dévora un à un les six enfants puis l’épouse de l’étranger. Celui-ci était désespéré et tomba très malade. Du moins, il eut des symptômes de maladie... Son ventre se mit notamment à grossir. Personne n’avait jamais vu ça et tout le village pensait qu’il allait mourir. Mais, en réalité, l’étranger avait dans son ventre le fruit de son union avec la femme-poisson. Lorsqu’il...
- Stop. STOP ! l’interrompis-je.
Raimanu se tut. Tous les regards étaient tournés vers moi. Melika avait l’air inquiète, tandis que Karim semblait ne pas comprendre ce qui se passait. Tout cela était tellement insensé ! C’était trop pour moi, trop d’un coup. Raimanu était-il vraiment en train de me dire qu’Ava était une sirène, et que j’avais à l’intérieur de moi une sorte de...monstre ? J’avais besoin d’air, de me retrouver seul.
- Excusez-moi les gars, je...je ne sais pas quoi vous répondre. Je suis fatigué, je vais me coucher. Karim, je te laisse ma tente, je vais dormir dans le canapé.
Ava... Qui es-tu ? Et surtout, qu’est-ce que tu es ?
J’eus beaucoup de mal à m’endormir. Je pensais à tous les événements qui s’étaient enchainés depuis mon arrivée à Sulani. En seulement onze jours, j’étais tombé amoureux d’une inconnue, celle-ci avait disparue, puis j’avais appris ma...grossesse. Dans d’autres circonstances, ça aurait pu me faire rire tant ça ressemblait à un scénario de mauvais film de science-fiction. Mais c’était pourtant la réalité. Et j’allais avoir très peu de temps pour m’y adapter...
- Dis, papa...
- Oui ma puce ?
- Je crois que maman ne m’aime pas.
- Bien sûr que si, maman t’aime. Tout comme elle aime tes soeurs. Elle t’aimera toujours. Je te le promets.
- Mais alors pourquoi est-ce qu’elle ne vient jamais nous voir ?
- JOUR 12 -
Après avoir fait des rêves plus étranges les uns que les autres, je me réveillais - bizarrement - en pleine forme. Et serein, ce qui était tout aussi étonnant. Mon ventre était plus proéminent que jamais, mais je n’avais plus de nausées matinales. Bien au contraire : j’avais une faim de loup. Avant d’aller travailler, je me gavais de fruits frais.
Au bureau, j’étais concentré et bien plus efficient que les jours précédents. Karim vint plusieurs fois me demander si j’allais bien. Je crois que le fait de me voir aussi calme dans un tel contexte ne lui semblait pas de bonne augure. Cela, en revanche, sembla satisfaire ma hiérarchie qui m’offrit une promotion au poste de Chef de projet.*
*échelon 5/10
Moi-même, je ne pouvais pas expliquer la quiétude qui s’était emparée de moi. De retour à Sulani, alors que je me baignais, j’avais une sensation d’être...comme un poisson dans l’eau ! Et puis, je sentais quelque chose en moi. Ou plutôt, quelqu’un. C’était une sensation assez unique et grisante. Je n’avais pas peur de la suite, j’allais prendre les choses comme elles viendraient.
Bien sûr, je pensais toujours à Ava. J’avais bien compris qu’elle n’était pas une femme comme les autres. Mais cela ne changeait rien à mes sentiments pour elle. J’espérais juste qu’elle finirait par se montrer et qu’elle m’expliquerait tout.
Les nouvelles circulaient vite sur l’île. Des curieuses étaient venues interrompre une session de jeux vidéos pour «m’apporter des spécialités culinaires locales». Lire entre les lignes : pouvoir voir de leurs propres yeux l’homme enceinte dont tout le monde parlait. C’est ainsi que je rencontra Mele, Leila et Oliana. La première me confia qu’elle et son mari avaient des difficultés à concevoir un enfant. Elle me souhaitait plein de bonheur pour ma future mater...euh...paternité. Les deux autres formaient un couple marié et disaient m’envier. Elles déclarèrent chercher un géniteur pour pouvoir agrandir leur famille et insistèrent lourdement sur le fait qu’elles pouvaient payer pour qu’on leur rende ce service. Ne sachant pas vraiment pourquoi ces femmes me racontaient toute leur vie, je faisais mine d’écouter tout en profitant des plats savoureux qu’elles avaient cuisiné.
Avant de me coucher ce soir-là, j’appelais Melika. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais envie qu’elle finisse le récit de Raimanu. Comme elle hésitait, j’insistais.
- Bon, si c’est vraiment ce que tu souhaites... La légende dit que, lorsque l’étranger mit au monde l’enfant que la femme-poisson avait mis dans son ventre, celui-ci se révéla être une monstrueuse créature de forme humanoïde avec des branchies et des écailles. Les habitants décidèrent que cet être devait être mis à mort avant de devenir dangereux pour eux. Ils l’assassinèrent. La nuit qui suivit, l’étranger disparut à son tour. On ne le revit jamais.
- Eh bien, quelle jolie légende ! répondis-je ironiquement, avant de lui souhaiter une bonne nuit.
A présent, j’en souriais. L’enfant que je portais serait celui de l’amour et rien d’autre, j’en étais persuadé. N’en déplaise à une vieille légende probablement déformée au fil des années.
Cette nuit-là, je dormis sur mes deux oreilles.
- JOUR 13 -
Cependant, je fus vite réveillé. Je ne savais pas ce que Melika faisait encore dans les parages ni comment ce landau était arrivé sur mon terrain, mais je n’avais plus le temps de m’en préoccuper : le moment de vérité allait arriver.
Fin du chapitre 5.
Image bonus :
- Les fantastiques aventures de la famille Portejoie [Magic Legacy]
- Les survivants de la fin du monde [science-fiction / zombiRes]
- Le charme de la vengeance [Challenge de la Veuve Noire]
Ava une sirène, hi hi je l'avais deviné aussi
Adam enceinte qui donnera bientôt la vie, espérons que ce ne sois pas des sextuplés
BD Sims: eklablog
Bon,je savais qu'Ada était une sirène,mais je ne savais pas que celles-ci avaient le pouvoir de mettre les hommes enceints! Je croyais que cela n'arrivait aux sims que lors d'enlèvements par des ET
Bon,j'ai hâte de voir la bouille de la progéniture,qui j'en suis sûre sera loin d'être monstrueuse
Les pouvoirs d'une sirène n'ont aucune limite, bienvenue dans la vie des Sims Adam !
[VDC] La Transformation de Sayuri Suh
En cours 📝
[Histoire] L'Héritage des Suh
(pause) [NSBC] L'Arc-en-Ciel Baranovski
(pause) [Double challenge] Les Archéologues Contraires
(pause) Les Short&One-Shots de Jury (challenges courts)
Studio 🔨
Les Mondes de Jury
ID Origin : Jurysan6
Heureusement que les nouveaux amis d'Adam connaissent un peu les mythes et légendes, et ne sont pas trop effrayés de les voir se réaliser. J'ai bien aimé la bande de nanas qui débarque en cherchant un géniteur. Hey les meufs, il est déjà enceint, calmez-vous !
Decade Challenge : Les Meunier à travers les âges (Terminé)
NSBC : La dynastie des Berrington (en cours)
Challenge Apocalypse : L'apocalypse des Bonnechance (MAJ selon mes humeurs)
Vivement la suite pour savoir combien de bébé humanoïde il va devoir gérer.
@Elinoee @CrazyMotherCool Supraïsse ! Héhé ! Non mais vous saviez tellement tous qu'Ava était une sirène, qu'il fallait que je trouve une idée surprenante... Et là, bim ! Me suis souvenu qu'un Sims pouvait porter le bébé en "trafiquant" un peu.
@Jurysan Mon pauvre Adam ! C'est pas gentil de se moquer de lui, il est complètement dépassé par les événements !
@lilyluciole J'avoue, elle est gonflée quand même de ne rien lui avoir dit ! Pas cool de mettre un mec en cloque et de se tirer.
@Ada @Elinoee @CrazyMotherCool @Jurysan @lilyluciole Merci pour vos commentaires. La suite arrive bientôt ! En attendant, est-ce que l'un d'entre vous saurait trouver le détail que j'ai glissé dans l'une des photos du 5e chapitre ?
- Les fantastiques aventures de la famille Portejoie [Magic Legacy]
- Les survivants de la fin du monde [science-fiction / zombiRes]
- Le charme de la vengeance [Challenge de la Veuve Noire]
Bon,j'ai trouvé LE détail,enfin j'imagine que c'est ça,mais il est vrai que j'étais passée à côté lors de ma première lecture.
J'imagine que cela veut dire qu'Ava veille discrètement sur Adam et sa future progéniture,et que tout espoir de love story n'est pas perdu
Decade Challenge : Les Meunier à travers les âges (Terminé)
NSBC : La dynastie des Berrington (en cours)
Challenge Apocalypse : L'apocalypse des Bonnechance (MAJ selon mes humeurs)
Pareil :
[VDC] La Transformation de Sayuri Suh
En cours 📝
[Histoire] L'Héritage des Suh
(pause) [NSBC] L'Arc-en-Ciel Baranovski
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(pause) Les Short&One-Shots de Jury (challenges courts)
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@Elinoee Spéciale dédicace dans le choix du titre du chapitre.
Mais non, pas elle ! ça c’est le cauchemar que j’ai fait juste avant d’être réveillé par les premières contractions ! Je voulais parler de cette créature là :
Également, je pensais beaucoup à ma mère... J'avais l'impression de la comprendre enfin un peu. En tout cas, je comprenais ce mélange d'émotions qu'elle avait dû ressentir à ma naissance, entre bonheur intense et angoisse irrationnelle (à l'idée de ne pas réussir à bien faire avec son enfant). Ma mère m'avait élevé seule car mon père était sans cesse absent, trop occupé par sa carrière d'homme d'affaires. Elle avait été là pour moi pendant des années, sans jamais se plaindre. Moi qui vivait ça depuis quelques jours seulement, j'étais déjà complètement sur les rotules ! J’aurais vraiment eu besoin de lui parler, qu’elle me rassure et me conseille. Mais j’étais parti de chez mes parents deux semaines auparavant en claquant la porte, alors je ne me voyais pas lui téléphoner maintenant...
- JOUR 13 (suite) -
Maintenant, il allait falloir que je grandisse un peu et que j’assume mon rôle de père. Je vivais dans une pièce, dormais dans une tente... Ce n’était pas l’idéal pour élever un enfant ! Je devais gagner rapidement des simflouz pour pouvoir améliorer nos conditions matérielles.
Seul avec ma fille, j’étais forcé de poser tous mes congés pour le moment. C’est donc de manière autodidacte que je devrais réaliser mon rêve de créer des jeux vidéos...et le plus tôt serait le mieux ! J’avais encore beaucoup à apprendre, tant en matière de programmation que d’éducation ! Alors, entre un câlin, un biberon ou un changement de couche, j’étudiais sur mon ordinateur (douche non-incluse dans ce programme chargé).
Tard dans la nuit, je me couchais sur mon canapé après des heures de travail acharné. En m’endormant, j’observais ma fille dans son landau avec émerveillement...
- JOUR 14 -
Après une courte nuit, plusieurs fois interrompue par des cris et des pleurs, je me réveillais exténué. Malgré tout, je décidais comme la veille de me consacrer entièrement aux besoins de ma fille et à mes compétences en jeux vidéos et programmation. Sauf que rien ne se passe jamais comme prévu à Sulani !
Des habitants de l’île sont arrivés en nombre pour rencontrer «l’enfant miracle» ! Melika et Raimanu bien sûr, mais aussi les couples Oliana et Leila, Mele et son époux Alika, Lilliana et Makoa... C’est ce dernier qui s’est mis à préparer le déjeuner pour tout le monde, à la manière des Sulaniens (c’est-à-dire, les aliments enfermés dans des feuilles de bananiers et le tout posé sur des grilles au-dessus du feu). J’ai rencontré Lia et sa grand-mère, Kelea, surnommée «la Doyenne» et que tout le monde semble particulièrement respecter. Brusquement, il y avait de l’animation chez moi !!
Même si tous ces braves gens semblaient animés des meilleures intentions du monde, j’ai quand tenu à savoir s’ils venaient pour voler mon bébé, comme dans la légende, ou si c’était juste pour le voir...ça a semblé drôle puisque tout le monde s’est mis à rire ! Véritable star, ma fille a été au centre des attentions ce jour-là ! Tous étaient en admiration devant elle.
Pendant que nous profitions tous du délicieux plat cuisiné par Makoa, Mele et Lilliana ont toutes les deux annoncé qu’elles attendaient à leur tour un heureux événement, ce qui a été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme. Lilliana et Makoa avaient déjà une fille, mais pour Mele et Alika, qui tentaient depuis longtemps d’avoir un enfant, cela relevait presque du miracle. La Doyenne a alors déclaré que mon arrivée à Sulani était une bénédiction pour toute la communauté !
Même si je trouvais ces propos exagérés, cela me faisait plaisir d’être si bien accueilli. Je me sentais bien sur l’île et n’avait jamais regretté de m’y être installé. C’était définitivement l’endroit où je me voyais élever ma fille.
Au fur et à mesure de l’après-midi, chacun est rentré chez soi. Seule Melika est restée. J’en ai profité pour la remercier pour son aide lors de l’accouchement. Et, plus généralement, pour sa gentillesse depuis notre rencontre - qui m’étonnait toujours autant. Fidèle à son habitude, Melika a détourné la conversation sur un autre sujet qu’elle-même, me proposant de me reposer pendant qu’elle s’occupait un peu de ma fille. Je ressentais le besoin de m’isoler un peu après ces quelques heures passées avec autant de personnes autour de moi, aussi agréable que ce fût ! Alors je lui demandais si elle ne voyait pas d’inconvénients à ce que j’aille faire un petit tour pour m’aérer la tête. Évidemment, Melika acquiesça.
Je l’avoue, je suis retourné à la cascade où j’avais vu Ava pour la dernière fois. C’était plus fort que moi, j’en avais besoin. Même si ça faisait plus de mal que de bien, de repenser à ces quelques moments de bonheur.
En continuant ma promenade, j’ai eu la surprise de découvrir l’entrée d’une grotte. C’était tellement sombre à l’intérieur que l’idée d’y pénétrer m’a tout de suite filé la frousse ! Pourtant, quelque chose en moi me disait d’aller voir ce qui pouvait s’y trouver... Avant que je n’ai le temps de me décider, une voix me sortit de mes réflexions :
- Tu cherches des réponses, n’est-ce pas ?
Je sursautais. C’était Kelea.
- Euh... C’est-à-dire, des réponses ?
- Tu finiras par la retrouver, je te le promets. Et tout deviendra enfin limpide. Mais il te faudra être patient.
Touché ! Là, c’était sûr, la Doyenne avait désormais toute mon attention.
- Mais comment... Enfin, je veux dire... Est-ce que nous sommes en train de parler d’Ava ?
- La femme-poisson se prénomme Ava ? demanda-t-elle. Puis elle sembla réaliser quelque chose et se mit à ricaner.
Me voyant perplexe, elle se reprit et s’expliqua :
- Excuse-moi jeune homme, je ne me moquais pas... Ce sont juste vos prénoms, Adam et Ava... Il fallait l’inventer tout de même !
Je souris à mon tour, n’ayant jamais fait le lien auparavant entre nos prénoms et ceux du fameux couple de la Génèse.
- Tu le sens en toi, que Sulani n’est pas un endroit comme un autre, n’est-ce pas ?
Sans pouvoir l’expliquer et le verbaliser de manière rationnelle, c’était vrai, je ressentais que quelque chose émanait de l’île.
- Oui, admis-je.
- L’île est traversée par des courants d’énergies mystiques. Ta destinée était d’être ici. Tu auras une longue descendance et elle sera présente à Sulani pendant une dizaine de générations. Certains de tes successeurs seront des êtres exceptionnels. Un jour, l’un ou l’une d’entre eux prendra ma relève pour veiller sur les habitants de l’île.
Je restais sans voix. Avais-je affaire à une vieille dame un peu fantasque (pour ne pas dire folle) ou à une personne clairvoyante ? Une fois de plus, un autochtone parvenait à me désorienter complètement.
La nuit tombait, il était temps que j’aille retrouver ma fille et relever Melika de ses fonctions de baby-sitter. Sur le chemin du retour, je fis la rencontre d’une chienne toute sale mais très jolie et sociable. Je lui fis quelques caresses, ce qui sembla la mettre en joie. Puis je repris ma route, mais elle me suivit jusqu’à chez moi. Tout en lui refusant l’entrée de la maison, je décidais de lui donner un peu de nourriture. L’animal se jeta dessus, visiblement affamé. Pauvre bête...
Avant de m’endormir, je passais un peu de temps avec ma fille. Je n’étais pas parti longtemps mais elle m’avait manqué. Et, au vue de ses gazouillis joyeux lorsqu’elle me vit apparaître au-dessus de son landau, le sentiment avait été partagé.
- JOUR 15 -
Ce matin-là, ce ne furent pas des pleurs de bébé qui me réveillèrent mais...des aboiements !
A mon grand étonnement, la chienne était toujours là ! Et elle réclamait mon attention ! Pris par les sentiments, je jouais un peu avec elle. Puis, finalement, me sentant mal de voir son pelage tout sale, je décidais de lui donner un bain...
L’animal exultait, personne n’avait dû passer de temps avec elle depuis longtemps ! Toute propre, elle partit avec entrain se baigner dans l’océan.
Parmi les nombreux «fans» de ma fille, Karim et Melika figuraient sans aucun doute en tête de liste ! Il fallait les voir tous les deux, avec leur personnalité opposée, s’occuper d’un bébé tel un vieux couple ! Je crois que Karim essayait de séduire Melika. Il la faisait beaucoup rire mais elle semblait avoir du mal à le considérer comme un adulte à part entière. En tout cas, avec eux, je me sentais soutenu dans l’éducation de ma fille. Je savais pouvoir compter sur eux si j’avais besoin de faire une sieste ou de m’absenter quelques instants.
Mais, au fond de moi, je ressentais toujours ce besoin de parler avec ma mère. Finalement, je décidais de prendre mon courage à deux mains et de lui téléphoner. La sonnerie retentit et mon cœur se mit à battre à tout rompre. Bientôt, on décrocha et je reconnus sa voix douce :
- Adam, c’est toi ?
- Maman, c’est moi... Je ne sais pas par où commencer. J’avais besoin de t’entendre... Et puis, je voulais t’annoncer que tu es grand-mère depuis peu. J’ai eu une fille !
- Oh mon Dieu !! Mon fils, tu es papa ! Je suis tellement émue ! C’est une excellente nouvelle, je suis très fière de toi. Dis-moi, comment s’appelle ma petite-fille ?
Mes yeux et mes lèvres s’arrondirent. Soudain, je réalisais que j’avais complètement oublié...de donner un prénom à ma fille !!
Fin du chapitre 6.
Image bonus :
La question qui tue :
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- Les survivants de la fin du monde [science-fiction / zombiRes]
- Le charme de la vengeance [Challenge de la Veuve Noire]
J'ai plusieurs idées :
-Mélodie (cf : la petite sirène 2 retour sous l'océan
-Lilith (parce que Adam et Eve/Ava sauf si tu as prévu une Lilith qui serait la tentation d'Adam
-Adam parce que Adam est un prénom féminin également mais ça se prononce Adame (j'avais une fille dans ma classe au collège qui s'appelait ainsi
Breeeeeef ! Je suis curieuse de savoir les révélations qu'Adam aura concernant sa dulcinée et c'est cool qui soit bien entouré. D'ailleurs, je le félicite d'avoir écouté son instinct et d'avoir appelé sa mère, c'était ce qu'il fallait faire. Ne jamais se fâcher éternellement avec ses parents, on pourrait le regretter pour toujours.
[VDC] La Transformation de Sayuri Suh
En cours 📝
[Histoire] L'Héritage des Suh
(pause) [NSBC] L'Arc-en-Ciel Baranovski
(pause) [Double challenge] Les Archéologues Contraires
(pause) Les Short&One-Shots de Jury (challenges courts)
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Les Mondes de Jury
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