Bonjour à tou·te·s !
Je me lance dans mon premier challenge, qui est le Decade Challenge New Generation de
@l0v3hina dont les règles sont
ici
C'est la première fois que je fais un challenge, et la première fois que je raconte une histoire, alors soyez indulgent·e·s svp
___ EP 00 - Présentation des personnages ___
Voici Florimond Fontaine.
Il est le fils de Jean Fontaine et de sa femme Joséphine. C’est un homme brun, grand et élancé, aux yeux bleus de sa mère. Il est le benjamin d’une famille de 4 enfants. Ça n’aurait pas dû être le cas, mais sa mère a perdu les jumelles nées après Florimond. Florimond a donc 2 frères aînés, Ernest puis Marcel, puis sa chère sœur Emeline, et enfin ses dernières sœurs cadettes, les jumelles Anne et Bérénice. Anne est décédée quelques heures après sa naissance, et Bérénice à quelques mois de vie. C’était sûrement des enfants de faible constitution, nés prématurément.
Florimond déteste son père et ses frères aînés. Etant le petit dernier, constamment à la recherche des bras de sa mère, il a pu voir naître les comportements odieux et malveillants de son père, puis imité par ses frères, envers sa mère puis sa sœur, qui étaient des êtres doux et bienveillants, soucieuses du bien-être de chacun de la famille, et qui entouraient Florimond d’amour et de bienveillance.
Malgré ses traits durs, Florimond a développé une personnalité plutôt douce et calme, parfois en désaccord avec les principes patriarcaux de son époque. En effet, si après la mort des jumelles, sa mère s’est raccrochée à sa fille et à son fils Florimond, lorsque le chef de famille a décidé de marier sa fille Emeline au fils de son odieux ami, un fils tout aussi odieux et malveillant que son père, Joséphine est tombée dans une dépression, puis est décédée peu après avoir pris connaissance qu’Emeline était morte en couches.
C’est à ce moment que Florimond a décidé de quitter la famille, et de partir loin de ce père et de ces frères qu’ils détestaient par-dessus tout. Il décida de demander Léopoldine en mariage, et de partir avec elle.
Voici donc Léopoldine, la femme de Florimond.
Florimond l'a rencontré quand ils étaient adolescents, et qu’il avait besoin de quitter le nid familial étouffant. Léopoldine était à l’orphelinat. C’était une adolescente qui s’occupait de « ses frères et sœurs » d’infortune avec amour et bienveillance, et qui aimait se retrouver seule dans la nature, à parler aux plantes et à en peindre quelques-unes. Elle était plutôt introvertie et n’aimait pas tellement les hommes, mais Florimond, avec sa personnalité douce et calme, réussit à l’approcher.
Les jeunes femmes de l’orphelinat quittaient le foyer lorsqu’elles étaient en âge de se marier, et l’orphelinat avait souvent des demandes de mariage pour les jolies filles. Léopoldine était jolie, mais discrète et distante envers les hommes, si bien que Florimond était le seul à avoir fait la demande d’épouser Léopoldine à l’orphelinat, si bien que l’orphelinat accepta sans rechigner.
Léopoldine n'a que de brefs souvenirs de sa famille biologique. Elle est arrivée à l'orphelinat quand elle était jeune et enfant. Elle se souvient vaguement de la mort de son père, puis du remariage de sa mère. Elle sait qu'elle a été mise dehors par son beau-père à la mort de sa mère en couches. C'est ce que l'orphelinat lui a dit.
Ainsi, Léopoldine et Florimond, sans attache, partirent loin. Ainsi débuta leur vie de couple, loin de leurs précédentes connaissances et/ou famille. Il fallait tout reprendre de zéro, et c’était loin d’être facile. Mais en repartant de zéro, comme disait Florimond, on pouvait repartir sur de bonnes bases.
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Rappel rapide des règles de 1880 pour les personnes qui ne seraient pas familières au challenge (pour rappel, vous pouvez trouver l'ensemble des règles du challenge
ici )
Nous débutons en 1880 avec les règles suivantes :
- Utiliser « Essayer de faire un bébé »
- Mariage mixte interdit
- Homosexualité interdite
- Pour les femmes, épouser un chômeur est interdit
- Accouchements à la maison
- Bébés allaités
- Meubles en bois
- Le mari ne doit pas cuisiner
- Toilettes à l'extérieur
- Éclairage à la bougie
- Réfrigérateur + cuisinière d'époque
- Sols + murs en bois ou pierre
- Pas de douche, que des bains
- Tapisseries interdites
- Pas de lecteur de musique ni de TV
- Lessive à la main
- Ruche autorisée
- La femme reste à la maison et s'occupe des tâches ménagères et des enfants
- Le mari peut travailler dans les affaires, la peinture, le jardinage (minimum 3 enfants)
- Pas de congés (ni vacances ni parentaux)
- Décoration avec des peintures classiques et impressionnistes uniquement
Réponses
Bon courage à ce couple fondateur
[VDC] La Transformation de Sayuri Suh
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[Histoire] L'Héritage des Suh
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(pause) [Double challenge] Les Archéologues Contraires
(pause) Les Short&One-Shots de Jury (challenges courts)
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PS1 : Désolée pour les images qui ne sont pas toutes de la même taille et pas toutes de super qualité, j'ai fait différents tests et je n'ai pas gardé les originaux... oups
PS2 : Je ne sais pas ce que j'ai fait, en voulant éditer mon commentaire, j'ai tout supprimé ! Donc je refais tout
« Rien n’était simple au début. La maison était petite, mais je travaillais le bois avec attention, et je m’affairais à rénover la maison, à la rendre accueillante pour moi-même, ma chère Léopoldine, et pour nos futurs enfants, qui je pense, ne devraient pas tarder s’ajouter au compteur. »
Nous vivions modestement, mais on peut dire que d’une certaine façon, nous étions heureux. Loin de tout, des mauvaises ondes de nos vies passées, juste nous et notre nouvelle vie à construire. »
« Si bien que nous n’avons pas tardé à consommer notre mariage !
Ce fût un moment unique et merveilleux, plein de bons souvenirs. Il y avait une réelle complicité entre nous, parfois des rires, des sourires, des soupirs, de la tendresse, de la douceur, de la chaleur et de la bienveillance. Je n'oublierais jamais ce moment ! »
Mon Decade Challenge : La famille Fontaine [en cours]
Tout va pour le mieux pour ce petit couple, c'est parfait
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Oui pour l'instant tout va parfaitement
Mon Decade Challenge : La famille Fontaine [en cours]
Lorsque tu rencontres un problème sur le forum, le plus simple est de nous le signaler ici https://forums.thesims.com/fr_FR/discussion/774459/suggestions-et-problemes-sur-le-forum#latest
En procédant ainsi, le premier membre de l'équipe peut faire remonter ton commentaire depuis les spams. C'est plus rapide que de tout refaire.
Bonne chance à Florimond et Léopoldine
Chris CréationsSims *** YouTube *** Twitter *** Facebook Chris CréationsSims *** L'UniverSims
Je venais régulièrement lire les histoires avant, mais je me suis décidée à créer un compte juste récemment et c'est les premières fois que je poste / commente, j'ai encore beaucoup de choses à apprendre ^^
Merci beaucoup
Mon Decade Challenge : La famille Fontaine [en cours]
Diverses informations ^^
2) J'ai aussi été obligée de retirer certaines images que j'avais prises... En effet, je jouais sans les carrés flous, mais je les ai remis par la suite, comme ça plus de soucis
3) Je joue avec quelques mods qui apportent, pour moi, encore davantage de réalisme au jeu des sims, mais je ne les mentionnerai pas forcément, afin d'être toujours en accord avec le règlement du forum.
« Florimond et moi avons consommé notre mariage. Je dois avouer que cela me faisait peur, mais cela s’est très bien passé car malgré mes appréhensions, Florimond a su être doux et me rassurer. C’était un moment particulier et magique en même temps.
Peu après avoir consommé le mariage, j’ai commencé à avoir davantage faim. Je me relevais même la nuit pour manger, chose qui ne m’arrivait jusque-là quasiment jamais… Je savais comment se concevait les bébés, donc j’avais une petite idée de ce qui m’arrivait… »
- Oh, j’ai senti un coup de pied !
- C’est vrai ma douce ? Je peux toucher ton ventre ?
- Bien sûr ! Je suis sûre que ce sera un petit garçon fort comme son papa !
- Haha peut-être bien. Ou une fille douce et généreuse comme sa maman ! Une fille, un garçon, dans tout les cas, ce sera notre enfant et je l’aimerai.
- As-tu des idées de prénoms ?
- Si c’est un garçon, non pas vraiment. Avec mes frères, tu sais, j'ai du mal à imaginer des hommes dans ma famille...
Le souvenir de son père et de ses frères, qu'il avait aimé, puis finit par détester, ne devait pas être évident pour lui... Il continua :
- Si c’est une fille, j’aimerais bien un nom qui me rappelle un peu celui de ma sœur, pour lui faire une sorte d’hommage.
- Celui d’Émeline alors ?
- Non, pas le nom d’un de mes sœurs. Il paraît que donner le nom des morts, ça porte malheur. Mais des noms qui pourrait les rappeler. J'avais pensé à Emmerance par exemple. La première syllabe est identique.
- C’est très joli Emmerance.
- Et si nous avons un garçon, je te laisserai choisir !
- Tu me laisses la charge de le nommer ?? Raaa mais je ne saurais jamais !
Il s’est esclaffé de rire puis m’a dit :
- Tu feras à ta guise ma douce, je suis certain que le prénom que tu trouveras me plaira.
« Cela me faisait rougir. Je n’étais pas sûre de mériter ce bonheur. C’était tellement différent de la vie à l’orphelinat !
« Les mois passèrent, nous vaquions à nos occupations. Puis un jour, en fin de soirée, je sentis les contractions se manifester. Au fur et à mesure, elles se firent de plus en plus présentes, rapprochées et longues. C’était douloureux et je n’avais jamais ressenti ça auparavant, c’était beaucoup plus intense que des crampes menstruelles ! »
Au bout de plusieurs heures, naquit un petit garçon. Qu’il était beau, petit, et si fragile. Il me semblait que cet instant était irréel, et que tout pouvait s’arrêter d’un moment à l’autre. Je reteins mon souffle, le temps qu’il prenne le sien avec ses premiers cris, et je l’ai pris pour le poser contre moi, contre ma poitrine, bien au chaud. »
« - Bienvenue au monde, mon petit Ferdinand ! Maman t’aime déjà. »
Bonus - la maison des Fontaine à ce stade de l'histoire
Il y a d'autres modifications par la suite ^^
Mon Decade Challenge : La famille Fontaine [en cours]
La maison prend doucement forme
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Mon Decade Challenge : La famille Fontaine [en cours]
Il fallut réorganiser la maison avec l’arrivée de Ferdinand. Florimond redoutait l’arrivée d’un garçon, d’un « héritier ». Il ne savait pas forcément pourquoi, il n’aurait pas su mettre des mots dessus. C’était probablement lié aux mauvais souvenirs des hommes de sa famille, de son père et de ses frères aînés. Mais quand il vit l’adorable bouille de Ferdinand, il ne pût que craquer et l’aimer. Et puis c’était sa « douce épouse » comme il l’appelait qui lui avait choisi son nom. Il avait le sentiment qu’en ne nommant pas ses fils et en laissant cette charge à sa femme, il ne risquait pas de transmettre la malveillance de son père et de ses frères, qui coulait peut-être dans ses veines.
- Là, là mon beau bébé. Tu seras un garçon fort, gentil et respectueux. Tu grandiras bien mon petit Ferdinand. Je te souhaite de t’épanouir dans la vie, de ne pas subir d’ondes négatives, et un jour, toi aussi tu construiras une belle famille et tu serreras un beau bébé dans les bras, comme moi je te sers fort dans mes bras aujourd’hui.
Léopoldine n’était pas loin et elle entendit les mots de Florimond pour Ferdinand. Cela la touchait profondément que les larmes vinrent à ses yeux, mais elle n’en dit mot. Elle resta en retrait, et ne se fit pas remarquer, pour ne pas venir perturber ce moment intime entre un père et son fils.
Florimond serra encore une fois son fils dans les bras, avant de retourner au bricolage. L’arrivée de la baignoire se faisait urgente, car quand Ferdinand grandirait, il ne pourrait plus se contenter d’une petite toilette au lavabo. Et même eux, Florimond et Léopoldine, en avaient marre des petites toilettes. Ils avaient envie de pouvoir se relaxer dans un bain de temps en temps.
Léopoldine appela pour le déjeuner et Florimond reposa son fils dans le berceau.
- Léopoldine, ton repas est délicieux ! Je me régale ! dit Florimond en mangeant sa deuxième assiette
- Merci Florimond. Je m’applique à cuisiner de bons plats pour notre petite famille. Et puis je vois les efforts que tu fais, à la fois au jardin et à l’établi d’ébéniste. Alors moi aussi je fais de mon mieux !
Florimond appréciait vraiment Léopoldine. Elle ne se plaignait pas, et tâchait toujours de le soulager. Mais avec la naissance de Ferdinand, et la nécessité de gagner de l’argent, il faut avouer que la relation amicale entre les deux s’était un peu dégradée, bien que leur relation romantique soit toujours élevée. Ils ne prenaient plus tellement le temps de discuter, pas par manque d’envie, mais par manque de temps.
Alors Léopoldine proposa que Florimond et elles passent un peu de temps ensemble… Ferdinand dormait et ils pouvaient bien discuter sur le lit, tout en se câlinant et en se reposant un peu. Cela ne leur ferait pas de mal.
Mais cela dérapa un peu vite, et ce qui devait être du repos, des câlins et une discussion finit en partie de crac-crac… Ce n’était pas ce qui était prévu pour remonter leur relation amicale, mais ils étaient amoureux et profiter de leurs moments de calme pour « faire les amoureux » plus que pour discuter en réalité…
Lorsque Ferdinand ne demandait pas d’attention, Léopoldine peignait, et s’était récemment mise à la composition florale. Elle s’occupait aussi du linge, de la cuisine, et de maintenir la maison propre. Florimond, qui avait vu sa sœur et sa mère à l’œuvre, se rendait bien compte que c’était un travail à part entière, bien que dans sa famille, ses frères aînés et son père n’avaient pas l’air de s’en rendre compte. Lui s’était rendu compte que le travail des femmes, même s’il était moins éprouvant physiquement que de travailler toute la journée au jardin ou à l’établi d’ébéniste, représentait tout de même un travail épuisant. En effet, à la différence du travail des hommes, il ne s’arrêtait jamais. C’était Léopoldine qui se levait la nuit pour s’occuper de Ferdinand. Elle travaillait en réalité sans jamais s’arrêter. Florimond en avait bien conscience et malgré sa propre fatigue, il veillait à ne pas reporter son stress et sa fatigue sur sa femme. Elle aussi était fatiguée.
Les compétences de jardinage de Florimond et de Léopoldine permettaient de préparer une partie des repas, et le surplus pouvait être vendu. Cela rapportait de l’argent à la famille.
Les deux avaient le trait de caractère « adore la nature », ils appréciaient donc ces moments dans le jardin. Après tout, ils s’étaient rencontrés dans la nature, Léopoldine peignait et Florimond était venu se ressourcer.
Chaque plat que faisait Léopoldine gagnait en qualité. Souvent, Florimond se mettait à table et grignotait un petit apéro, pendant que Léopoldine finalisait le repas. Florimond trouvait que les repas sentaient délicieusement bons. C’était un vrai plaisir de se retrouver à table. Il avait bien conscience que ce n’était pas facile pour Léopoldine, de s’occupait parallèlement de Ferdinand et de tout le fonctionnement de la maison.
- Léopoldine, ça sent délicieusement bon !
- Merci Florimond, dit-elle en s’installant à son tour à table.
Florimond n’avait pas fini son apéro, mais Léopoldine engagea la conversation à peine assise à table, un peu stressée.
- Florimond, je crois que je suis de nouveau enceinte…
- Déjà ? Mais Ferdinand est encore si petit ! Comment est-ce possible ?
- Je pensais qu’en sortie de couches, avec l’allaitement, je ne serais pas tombée enceinte aussi vite… Mais je n’ai pas saigné ce mois-ci.
- Je vais devoir travailler encore plus dur ! Nous n’avons pas beaucoup d’argent et cela est un peu difficile, mais je ferais de mon mieux pour fournir le meilleur environnement possible à notre famille. Ne t’inquiète pas ma douce, je ne suis pas en colère, dit-il pour rassurer Léopoldine, dont le visage était crispé.
Il continua :
- Ce ne sont pas des choses que l’on contrôle. Je serais heureux d’accueillir un nouveau membre dans notre famille. Si la nature nous donne un deuxième enfant, qu’il en soit ainsi. Je veillerai à notre bien-être.
Léopoldine était rassurée. Elle savait que ce n’était pas facile d’accueillir un enfant. Ils n’avaient pour l’instant qu’une seule chambre, et le petit Ferdinand dormait avec eux. Mais avec deux bébés, il faudrait songer à agrandir la maison, construire des chambres, construire des meubles, tout en continuant à s’occuper du jardin.
Quand Ferdinand dormait, Léopoldine essayait par tous les moyens de prendre du temps pour peindre. Avec ses compétences de peinture, elle arrivait à faire gagner un peu d’argent au foyer.
- Léopoldine, je pense qu’il va falloir agrandir la maison. Je finis la construction de la baignoire et ensuite je m’attaquerais à agrandir l’étage. Nos enfants vont avoir besoin de chambres. Je pensais faire un étage. Je pourrais monter des poutres, faire un escalier, et ainsi, nous pourrions installer les chambres des enfants à l’étage.
- C’est une excellente idée. Je ferais de mon mieux pour t’aider
- Je ne te demande pas d’aide. Tu es enceinte et Ferdinand est petit. Occupes-toi d’eux et de la maison, comme tu le fais déjà si bien. Je m’occuperais des agrandissements à faire et du jardin.
- Je pourrais au moins t’aider un peu au jardin…
- Si tu veux, mais ce n’est pas la priorité. La priorité, c’est de bien nourrir et élever nos enfants. C’est le rôle d’une mère, ne le néglige pas. Mon rôle de père, c’est de veiller à ce que notre famille ne manque de rien.
Leur conversation fut interrompue par les pleurs de Ferdinand. Léopoldine s’en alla. Elle était contrariée, et n’aimait pas laisser tout reposer sur les épaules de son mari. Mais elle avait conscience qu’elle était fatiguée. Elle se relevait souvent la nuit pour s’occuper de Ferdinand, l’allaitement la fatiguait, et le fait qu’elle soit probablement de nouveau enceinte…
- Là, arrête de pleurer mon bébé, Maman est là
Ferdinand n’était pas un bébé très difficile. Mais Léopoldine fatiguait plus vite que d’habitude. Ses menstrues ne s’étaient malheureusement toujours pas manifestées et ses suppositions devaient être justes.
Et comme prévu, son ventre s’arrondit.
Florimond était tendu, et leur relation amicale se dégradait. Leur relation amoureuse était toujours au beau fixe cependant. Ils se câlinaient au moment de dormir, se réveillaient en s’embrassant, bref niveau amoureux, tout se portait à merveille. Mais Léopoldine comme Florimond sentaient la distance s’installer entre eux. Ce n’était pas facile à vivre, mais l’impératif, c’était de gagner de l’argent et de nourrir la famille. Ils n’avaient plus le temps de discuter ensemble, de retrouver la complicité de leurs années adolescentes. Parfois, ils n’arrivaient plus à manger ensemble. Entre Ferdinand et sa grossesse, Léopoldine faisait souvent la sieste, et le reste du temps, s’occupait de cuisiner en grosses quantités afin de faire des restes au réfrigérateur, de nettoyer la maison et le linge.
Un jour, au milieu de ses occupations, la voisine sonna. Il pleuvait dehors, et avait trouvé refuge chez Florimond et Léopoldine. Elle s’appelait Gertrude Volain. Les deux femmes commencèrent à discuter. Cela faisait du bien à Léopoldine d’échanger sur sa vie de jeune maman. Gertrude était aussi maman, et partager ses expériences était rassurant.
Le contact passait bien entre les deux femmes. Gertrude expliqua qu’elle et son mari cherchaient à emménager dans le coin, et ils avaient vu que la maison en face des Fontaine était en vente. Gertrude était venue faire du repérage dans le coin.
Elle demanda à toucher le ventre de Léopoldine, pour sentir le futur bébé. Léopoldine accepta. Gertrude avait la fibre maternelle et le contact facile. Pour Léopoldine, elle se comportait un peu comme une grande sœur avec elle.
- Mais regarde-moi ce beau ventre tout rond ! Ce sera beau bébé je suis sûre ! Ton mari a décidé d’un prénom déjà ?
- Euh non, pas encore. C’est encore récent et nous n’en avons pas parlé…
Léopoldine n’avait pas envie d’évoquer la conversation qu’elle avait eue avec son mari concernant les prénoms. C’était traditionnellement les maris qui nommaient les enfants. Même si la discussion était possible, c’était eux qui avaient le dernier mot. Mais dans le cas de Léopoldine, Florimond lui avait laissé carte blanche pour nommer les garçons, et si c’était une fille, il voulait une « Emmerance ». Léopoldine estimait que cette conversation devait rester privée.
Et Ferdinand ne tarda pas à devenir un bambin ! Léopoldine le surprit sorti du berceau un beau jour de printemps !
Bonus
Ferdinand bambin
PS : je fais des tirages aléatoires pour les traits de personnalité (en dehors des traits imposés par le challenge), je trouve cela plus amusant, car ça nous permet de jouer des traits de personnalité qu'on ne jouerait pas en temps normal ^^
Avec Ferdinand, j'ai eu de la chance, j'ai eu le trait de personnalité « Angélique »
Mon Decade Challenge : La famille Fontaine [en cours]
Et la maison avance toujours bien le grand luxe de l'époque s'installe : la baignoire !
J'aime vraiment bien la façon dont tu racontes et le fait de changer de point de vue
Je sens bien une fille pour le 2e
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La petite famille est très sympa. Léopoldine est vraiment jolie,j'aime beaucoup son visage. Et le petit Ferdinand adorable,bien sûr!
J'adore les prénoms que tu as choisis,bien dans leur époque. On est dans l'ambiance à fond,c'est génial
Oui je lis dès que j'ai le temps J'ai encore un peu avancé
@EstelleMinigames Merci ! La génétique a l'air d'être assez généreuse
@Elinoee Merci beaucoup ! J'essaie de trouver des prénoms anciens pour être dans le thème, pas toujours facile d'avoir de l'inspiration mais internet est mon ami
J'espère que la suite vous plaira tout autant, la voici
« J’étais soulagée de voir que Florimond s’occupait bien de Ferdinand. Avec ma grossesse qui avançait et mon ventre qui grossissait, ce n’était pas toujours facile. Même si Ferdinand était un bambin angélique, gérer une grossesse et un enfant en bas âge c’était loin d’être une chose aisée.
Florimond, notamment, portait beaucoup Ferdinand quand celui-ci demandait des câlins. Me pencher et le porter, avec mon gros ventre, c’était une réelle épreuve.»
« Nous passions du temps dans le jardin. Je lavais et étendais le linge, et Florimond s’occupait du jardin. Il avait même décidé d’acquérir une ruche pour faire notre propre miel ! Il disait que le miel, avec ces nombreuses vertus, serait sûrement amené à nous aider. Il disait « si un jour nos enfants sont faibles, un peu malades ou fatigués, nous pourrons faire une infusion avec une cuillère de miel dedans et ça ira mieux ! Ma mère me préparait ça que j’étais malade, et ça m’aidait à guérir. » Je trouvais cela risqué, les abeilles et le risque de piqûre, ça représente quand même un danger pour les enfants. Malgré le bénéfice certain du miel, je n’étais pas sûre de la pertinence de fabriquer du miel… Mais bon, même si Florimond était relativement « laxiste » par rapport aux hommes que j’avais pu connaître – il était doux, aimant, et n’imposait pas son autorité de manière odieuse, malveillante ou autre, non il avait vraiment un bon fond – il n’en restait pas moins l’homme de la maison, et c’était lui qui avait le dernier mot. »
« Je prenais de plus en plus de plaisir à cuisiner… J’étais motivée, parce que je savais que les membres de ma famille comptaient sur moi pour bien les nourrir. Entre Ferdinand, le petit être qui faisait grossir mon ventre à vue d’œil et mon mari, j’avais du travail. Mais cela me plaisait dans le fond. C’était ma famille, ma contribution à notre petit bonheur. »
« Ferdinand était un bambin sage, mais il demandait tout de même de l’attention, que je lui offrais volontiers.
Les câlins, lui apprendre à marcher, à parler, à utiliser le pot, cela demandait des efforts et du temps. Mais je me sentais récompensée quand je voyais sa bouille fière et heureuse.
- Maman, bras !
- Tu veux venir dans mes bras ?
- Vouiiii !
Il était tellement mignon que je ne pus que céder à sa demande. En me penchant pour le prendre, je sentis une violente contraction dans le ventre. Je sentais dès lors que le travail de la naissance se mettait en place… Il me restait probablement quelques heures devant moi avant de mettre au monde ce futur bébé. »
« Je prenais le temps presque chaque soir et pour chaque sieste de coucher notre petit Ferdinand. J’essayais aussi de lire une histoire, mais ce n’était pas toujours facile, je fatiguais vite et le sommeil me rattrapait. Moi aussi je faisais des siestes. Je sentais le terme de ma grossesse approcher. Ces quelques mois étaient passés si vite. J’avais l’impression que c’était hier que nous emménagions avec Florimond, et aujourd’hui, Ferdinand était un beau bambin et le deuxième bébé allait bientôt arriver.
Ce soir-là, malgré la précédente contraction n’échappa pas à la règle. Je le mis au lit, avant de me mettre dans un bain chaud. L’eau chaude m’aidait à me décontracter et à atténuer les douleurs des contractions. »
Note :
« Je sortis du bain quand les contractions m’indiquèrent qu’il était temps d’accoucher. C’était fou comme je pouvais me rappeler que nous étions des animaux dans ces moments-là. Mon instinct était très fort, mon corps me disait quoi faire, je n’avais pas besoin de réfléchir. Je me sentais fragile, dans une position vulnérable, et puissante en même temps. Donner la vie, ce n’était pas une chose facile. Cela me rendait vulnérable en quelque sorte, même si j’étais en sécurité dans ma maison. Mais je me sentais puissante, parce que dans mon corps, j’avais créé la vie, je permettais à un nouvel être de voir le jour ».
« Après quelques heures de contractions, naquit un beau bébé. C’était à nouveau un garçon ! Je savais que j’avais carte blanche pour le prénom alors un nom me vint instantanément à l’esprit.
- Tu seras Philibert ! Bienvenue dans ta famille mon bébé !
J’étais heureuse de voir ce bébé en pleine santé. Finalement, je m’étais probablement inquiétée pour rien… »
« Après la naissance de Philibert, je suis allée voir mon mari. Je lui ai annoncé la grande nouvelle !
- Florimond, je viens d’accoucher !
- Tu aurais pu m’appeler ! J’étais au jardin, je n’ai pas entendu…
- Ne t’inquiète pas, tout s’est bien passé. S’il y avait eu un quelconque souci, je t’aurais appelé. Mais je me sentais bien, ça s’est bien déroulé… Un beau bébé est dans le berceau…
- Je vais le voir tout de suite !
Il s’éloigna puis revint sur ses pas, et me lança :
- Au fait, c’est un garçon ou une fille ?
- C’est un petit garçon. Va vite rencontrer notre beau Philibert.
Il fila et me laissa. Il devait être l’heure de la fin de la sieste pour Ferdinand. Alors je partis également voir mon aîné. »
« En effet, Ferdinand était réveillé. Après un petit goûter, je me suis attelée à lui apprendre les besoins de base. Il était consciencieux et écoutait. Cela faisait plaisir à voir. J’espérais que Philibert serait tout aussi agréable. Mais comme tout enfant, Ferdinand finissait par se distraire. Je préférais de ce fait, faire des sessions d’apprentissages courtes mais régulières. Il partit jouer avec ses cubes.
Florimond, fier de moi et fier d’être papa d’un nouvel enfant – je crois sincèrement que contrairement à d’autres hommes, il était aussi content que ce soit un garçon ou une fille – s’installa dans l’herbe et me proposa de le rejoindre »
« Nous nous installâmes dans l’herbe, qu’il avait fraîchement taillé le matin.
Note
« J’aimais rappeler à Florimond que je l’aimais, et qu’il était indispensable à ma vie. Les mois passèrent, et mon ventre s’arrondit à nouveau… »
« Il se réjouissait de la venue d’un nouvel enfant. S’il avait des craintes financières – et je supposais qu’il en avait, notre confort était resté modeste – il n’en montrait rien.
Le temps passait tellement vite, et Philibert devint lui aussi un beau bambin. »
Note
« Ferdinand et Philibert s’entendaient à merveille. Il m’arrivait régulièrement de les surprendre à se câliner ou à jouer ensemble. Ferdinand semblait prendre son rôle de grand frère à merveille. Il était ravi d’avoir un copain de jeu.
Florimond me proposa d’aller voir Gertrude, qui habitait maintenant en face. Son mari avait dit à Florimond que Gertrude aussi était enceinte, et je lui rendis donc visite ».
« Je vis Gertrude au loin, près de son petit jardin qu’elle commençait tout juste à faire.
- Gertrude, mon amie, comment vas-tu ?
- Je vais bien. Regarde nos ventres tout ronds ! Tu veux toucher ? me dit-elle en me montrant son ventre.
Elle rayonnait de bonheur. On voyait vraiment qu’elle avait un instinct maternel très fort. Nous discutions ensemble de tout et de rien. Il faisait beau dehors et nous étions bien.
- Oh, les nuages n’annoncent rien de bon. Regarde Léopoldine, ces nuages gris. Je ne vais pas pouvoir m’occuper de mon jardin…
- Tu crois, il fait pourtant si beau !
- Oui il va bientôt pleuvoir. Heureusement tu habites juste en face. Tu pourras rentrer sans trop te mouiller.
Nous discutâmes pendant quelques heures autour d’un thé, puis je décidais de rentrer chez moi dans la soirée. J’espérais que Florimond s’était occupé des enfants, comme il me l’avait dit. J’avais tout cuisiné en avance pour eux, je n’avais qu’à rentrer, à leur donner à manger et à les mettre au lit ».
« Les prédictions de Gertrude s’avérèrent juste. Il s’était mis à pleuvoir, et je n’avais pas prévu de vêtements chauds. Heureusement que j’habitais juste en face. Mais j’avais quand même très froid. »
« En rentrant, je vis Florimond dans la chambre toute neuve de Ferdinand et Philibert. Il me dit avec ses yeux qu’il s’était occupé de tout, et je le voyais les coucher. Il aimait ses fils, cela va sans dire. Ce n’était pas son rôle de s’occuper des enfants, et pourtant, il tâchait d’être présent pour eux, voire me relayer de temps en temps, comme ce soir-là.
Avec la pluie, j’étais gelée, alors après une petite toilette, je me mis en chemise de nuit, prête à aller me coucher… »
« Je ne sais pas si c’était dû au fait d’être rentrée sous la pluie et d’avoir pris froid, mais je me suis relevée un peu plus tard, prise de contractions… J’allais encore accouchait prématurément alors ? »
Bonus :
Mon Decade Challenge : La famille Fontaine [en cours]