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[Apocalypse Challenge] Parce qu'on aime bien souffrir. (MAJ 13/12)
Dodie1994
Messages: 104 Membre
Bonjour à tous !
Alors que j'ai du mettre en pause forcée mon NSBC, j'ai pas trouvé mieux que de me lancer dans un Apocalypse Challenge à la place. Alors oui, j'ai un goût pour le non-respect des règles tout ça tout ça, mais le NSBC m'a permis de me rendre compte qu'avoir des contraintes était vachement plus amusant, ça posait un cadre. Bon certes, l'Apo c'est autre chose, mais après y avoir joué un peu, finalement, c'est pas si terrible que ça en a l'air et ça rend l'expérience de jeu unique. Donc, je voulais vous partager cela ici !
(Je précise que n'ayant que quelques packs et donc pas les Saisons, je bénéficie de certains avantages météo que certains challengers subissent xD)
Donc c'est parti pour la petite présentation & bonne lecture
Introduce Simself
Un peu comme tout le monde, parmi les joueurs du forum, j'ai créé il y a de ça quelques temps, mon Simself. Ce dernier me permet surtout de m'éclater et jouer au jeu sans restrictions aucune (#money). Pourtant, aujourd'hui, j’ai décidé d’être encore plus sadique avec mon moi Simien puisque je vais le confronter (avec son accord, ou pas) à l’Apocalypse Challenge. Rien que le nom a dû en faire frissonner plusieurs. Eh ouais, rien que ça. Ce truc immonde que tout le monde se révulse à accomplir tant les règles sont strictes et longues (3 boîtes de Doliprane 1g minimum sont nécessaires à la lecture des règles ET à leur compréhension. Parce que oui, c’est bien beau de lire, mais faut tout remettre dans le contexte et c’est là que le cerveau commence à dire m**rde).
Bref, je ne vous referais pas un récapitulatif long et barbant des règles, ça reviendra sur le tas au fur et à mesure, je vais juste tenter de tester ma Simette dans des conditions horribles. Cependant, je doute fort que ça l’aide franchement puisque j’ai décidé de l’envoyer au casse-pipe : le monde des Affaires, question de stratégie !
Le conjoint, parce qu’il y en aura un et vite (on chôme pas trop ici) ira plutôt dans les Journalisme pour une raison simple : la douche. Si beaucoup supportent la crasse des Sims, je ne suis pas sûre d’adhérer à la crasse des bambins (ouais je les aime toujours pas, mais comme les règles ici c’est inviolable - comme les serments Harry Potteriens - faut pas jouer au c**n et les supporter quand ils deviennent tout rouge comme des ballons, non merci
).
Pour les futurs mioches (parce qu’il faut bien malgré tout), y en aura un qui est désigné d’office Employé de commerce (pas que, mais mes yeux piquent vite quand l’aléatoire de la mode entre en jeu) et l’autre bah je pense qu’il sera dans la Criminalité (pas que, mais les factures ça pique). Et si y en a encore, on avisera.
Donc voilà pour les débuts, j’envoie ma p’tite miss au casse-pipe (en plus comme elle a plus ou moins hérité de mes traits de caractère, elle a pas de bol) alors qu’elle est Maladroite, Rat de Bibliothèque et Soignée (Aspiration : Erudite en Archéologie).
Bon courage à elle, et bienvenue dans son nouveau chez-soi, fraîchement étudié pour survivre et résister aux contraintes quelques temps (ouais, c’est pas que mais le coup des berceaux dans certaines parties m’a quelque peu effrayé).
Premier contact avec le jeu
Bon, la vie de Sims ça peut paraître easy, et honnêtement je me plaisais bien dans ce décor de rêve. Alors certes, les habitants sont parfois un peu étranges, mais on s’y fait vite. Puis honnêtement, tant qu’ils ne viennent pas trop me casser les noix, tout gaze. Sauf qu’aujourd’hui, j’ai la chance unique d’être transférée dans une toute Nouvelle Partie. La joie du renouvellement des PNJ et le risque de croiser Don l’affreux… Mais aussi, la possibilité de recommencer ma vie à zéro. Et là, c’est vraiment zéro zéro, parce que je me lance dans l’affreux Apocalypse Challenge du grand méchant Pinstar. Après, en tant que Sim j’ai pas eu le choix faut l’avouer, alors comme on dirait par chez nous “quand faut y aller, faut y aller”. Après, je ne me plaindrais pas trop puisque dans mes plus lointains souvenirs, j’avais déjà eu le droit à cette crise de folie masochiste spontanée au temps des Sims 2, et là c’est plus tout à fait la même chose. Ici, à Oasis Springs, ça va être iziiii (enfin, j’espère).
Donc voici mon chez moi, c'est très.... cubique. Quoique je note un effort de l’architecte de rendre la construction un peu moins géométrique, genre Tour de Montparnasse. Bon c’est pas très coquet, ça fait très Adolf Loos, sans fioritures tout ça tout ça, mais à priori j’ai pas trop le droit. A l’intérieur, c’est un peu le strict minimum, avec des meubles qui m’ont l’air franchement débarqué de chez SIFI (des idées de génie). A voir s’ils vont tenir la route, mais encore une fois pas le choix. Faut se casser le dos pour faire de grandes choses dans la vie.
Même après la découverte de ma nouvelle piaule, je n’ai pas le temps de chômer. C’est qu’en tant que joueuse aguerrie des Sims, il y a des choses à ne pas négliger. Déjà : trouver un travail, parce que non même dans ce nouveau monde pourri que la comète de Halley a façonné (après avoir tué une population entière, mais bref passons), l’argent ne tombe toujours pas du ciel, et j’ai beau eu essayé de crier “Motherlode” j’ai jamais vu mon compte en banque grimper. Tant pis. Parce que oui, ce magnifique désert saharien (plus digne du Farwest, je vous l’accorde) est ce qui nous reste de la planète Terre. Pas trop différent ce qu’il y avait au tout début, certes, mais pas la joie non plus. Ici, les Sims ne se souviennent plus trop de ce qu’est l’herbe (pour les vieux qui ont survécu) et les jeunes ont battu la poussière dès leur plus jeune âge.
Le temps a permis à des habitants de reconquérir le paysage, l’économie a pu se relancer peu à peu, mais c’est pas tout à fait ça et c’est pour ça que les challengers de l’Apocalypse existent ! Pour baisser les restrictions liées à cette nouvelle vie pourrie. Au fond, j’m’en fous un peu j’vis pas ici à la base, mais dans un somptueux appartement terrasse à San Myshuno, mais comme dans cette partie ce n’est plus le cas je dois aider mon prochain pour m’aider moi-même (est-ce clair ?). Fin bref, ça va pas être une partie de plaisir et je ne pourrais même pas en profiter de mon vivant (snif), mais ça après tout c’est encore une autre histoire. Commençons donc, sérieusement, la mienne.
Je me suis donc lancée dans une carrière, les Affaires, et comme je ne suis pas du genre à laisser filer les promotions (alors qu’il va m’en falloir au moins 10 avant que je m’avoue vaincue), je me suis attelée à ma tâche quotidienne. On avait beau être dimanche, rien ne servait de procrastiner. Après tout, ça allait se corser, alors autant bosser quand le moral était au plus haut.
- Ding Dong !
Euh, oui, quoi ? Ah oui, c’est vrai… Les voisins. Dommage que la comète ait pas pensé à les effacer aussi, ceux-là. Enfin bref, comme la barre de Social ça remonte pas en claquant des doigts, j’ai fini par inviter les deux pèlerins qui campaient devant la porte.
- Alors toi mamie j’te connais pas, mais l’autre le blond là ouais. Johnny Zest c’est ça ?
- Bah comment tu connais son nom?
- Oh comme ça.
Johnny Zest, il fait partie de ces PNJ que t’as le malheur de croiser à chaque partie. Autant d’habitude, j’fais le tri sélectif et je vire toutes les tronches connues, autant là comme je me mettais en scène, je trouvais ça rigolo de les chambrer un peu.
- Bah oui tu penses bien, depuis que je joue aux Sims j’la connais ta tronche. Je connais tout sur toi même. T’es Ambitieux, et mine de rien c’est pas un si gros défaut que ça, ça pourrait même m’être très utile.
C’est pas que, les temps sont durs, et un type qui en veut ça ne peut pas faire de mal. Surtout s’il se donne la peine de se bouger le fion au travail. Alors en plus s’il aime ça.
- Bah alors mamie, c’est quoi c’te tronche ?
- Ce gâteau est vraiment dégueu.
- Ouais bah ça c’était à tes risques et périls, j’t’avais prévenu pourtant.
Par contre, Johnny ça avait pas l’air de lui poser problème de manger un cake au ciment. Après tout, c’était lui l’auteur du massacre. A force, j’avais fini par comprendre et je n’étais plus prête à me laisser prendre au piège. Les cakes aux dragées surprise de Bertie Crochue, ça va une fois mais pas deux.
- Faudrait que tu songes à agrandir ta cuisine, pour les coups de hanche c’est pas le top.
- Tu diras ça au jeu. Et encore te plains pas, j’aurais pu cuisiner en même temps.
En parlant de cuisine, il était grand temps de chercher le dîner du soir. C’est pas que, mais la cuisine non plus n’allait pas se faire toute seule et je n’avais que ce misérable grill et trois bouts de charbon pour m’en sortir. Du coup, direction la pêche. Z’avez vu cette position trop classe ? En vrai, j’ai jamais pêché, que ce soit en jeu ou en vrai, et j’admets trouver ça déjà franchement impressionnant que la ligne soit à la bonne place.
Omagad, la taille de ce machin ! Thon de 38kg, du premier coup ! C’est la chance du débutant ou bien ? Eh beh. Direction l’aquarium.
Bon, faut que je vous avoue, j’ai pas la compétence Cuisine assez élevée pour cuisiner Gaston le Thon, alors il attendra sagement dans le garde-manger. En attendant, j’ai dégoté un citronnier (alors oui, ça ressemble pas à du citron, mais j’ai voulu innover et les couper en forme de bananes) qui m’a livré 10 merveilleux citrons (un coup de Johnny ça), ce qui m’a permis de faire mes premières brochettes de fruits au barbeuc’.
Et sans rien cramer s’il vous plaît (non, la fumée noire c’est juste le charbon de mauvaise qualité qui cache ma tronche c’tout).
En plus, c’est carrément trop bon (merci l’Thon tu m’auras rendue confiante comme jamais). Je vous assure, ça perd de son acidité le citron, une fois cuit !
Et comme nous sommes quand même dans un Apocalypse Challenge, il ne faut pas oublier que les douches sont totalement inexistantes, alors direction le lavabo (ah doux souvenir des Sims 2 où ils finissaient par se foutre complètement à poil et se laver à l’éponge quand ils en pouvaient plus). Il ne me restait plus qu’à voir comment allait se dérouler ma première journée de travail le lendemain !
Et voilà pour cette petite mise en bouche, je posterais le premier chapitre ce soir, si j'y pense, parce que j'ai un peu joué et donc des photos en stock !
Alors que j'ai du mettre en pause forcée mon NSBC, j'ai pas trouvé mieux que de me lancer dans un Apocalypse Challenge à la place. Alors oui, j'ai un goût pour le non-respect des règles tout ça tout ça, mais le NSBC m'a permis de me rendre compte qu'avoir des contraintes était vachement plus amusant, ça posait un cadre. Bon certes, l'Apo c'est autre chose, mais après y avoir joué un peu, finalement, c'est pas si terrible que ça en a l'air et ça rend l'expérience de jeu unique. Donc, je voulais vous partager cela ici !
(Je précise que n'ayant que quelques packs et donc pas les Saisons, je bénéficie de certains avantages météo que certains challengers subissent xD)
Donc c'est parti pour la petite présentation & bonne lecture
Introduce Simself
Un peu comme tout le monde, parmi les joueurs du forum, j'ai créé il y a de ça quelques temps, mon Simself. Ce dernier me permet surtout de m'éclater et jouer au jeu sans restrictions aucune (#money). Pourtant, aujourd'hui, j’ai décidé d’être encore plus sadique avec mon moi Simien puisque je vais le confronter (avec son accord, ou pas) à l’Apocalypse Challenge. Rien que le nom a dû en faire frissonner plusieurs. Eh ouais, rien que ça. Ce truc immonde que tout le monde se révulse à accomplir tant les règles sont strictes et longues (3 boîtes de Doliprane 1g minimum sont nécessaires à la lecture des règles ET à leur compréhension. Parce que oui, c’est bien beau de lire, mais faut tout remettre dans le contexte et c’est là que le cerveau commence à dire m**rde).
Bref, je ne vous referais pas un récapitulatif long et barbant des règles, ça reviendra sur le tas au fur et à mesure, je vais juste tenter de tester ma Simette dans des conditions horribles. Cependant, je doute fort que ça l’aide franchement puisque j’ai décidé de l’envoyer au casse-pipe : le monde des Affaires, question de stratégie !
Le conjoint, parce qu’il y en aura un et vite (on chôme pas trop ici) ira plutôt dans les Journalisme pour une raison simple : la douche. Si beaucoup supportent la crasse des Sims, je ne suis pas sûre d’adhérer à la crasse des bambins (ouais je les aime toujours pas, mais comme les règles ici c’est inviolable - comme les serments Harry Potteriens - faut pas jouer au c**n et les supporter quand ils deviennent tout rouge comme des ballons, non merci
).Pour les futurs mioches (parce qu’il faut bien malgré tout), y en aura un qui est désigné d’office Employé de commerce (pas que, mais mes yeux piquent vite quand l’aléatoire de la mode entre en jeu) et l’autre bah je pense qu’il sera dans la Criminalité (pas que, mais les factures ça pique). Et si y en a encore, on avisera.
Donc voilà pour les débuts, j’envoie ma p’tite miss au casse-pipe (en plus comme elle a plus ou moins hérité de mes traits de caractère, elle a pas de bol) alors qu’elle est Maladroite, Rat de Bibliothèque et Soignée (Aspiration : Erudite en Archéologie).
Bon courage à elle, et bienvenue dans son nouveau chez-soi, fraîchement étudié pour survivre et résister aux contraintes quelques temps (ouais, c’est pas que mais le coup des berceaux dans certaines parties m’a quelque peu effrayé).
Premier contact avec le jeu
Bon, la vie de Sims ça peut paraître easy, et honnêtement je me plaisais bien dans ce décor de rêve. Alors certes, les habitants sont parfois un peu étranges, mais on s’y fait vite. Puis honnêtement, tant qu’ils ne viennent pas trop me casser les noix, tout gaze. Sauf qu’aujourd’hui, j’ai la chance unique d’être transférée dans une toute Nouvelle Partie. La joie du renouvellement des PNJ et le risque de croiser Don l’affreux… Mais aussi, la possibilité de recommencer ma vie à zéro. Et là, c’est vraiment zéro zéro, parce que je me lance dans l’affreux Apocalypse Challenge du grand méchant Pinstar. Après, en tant que Sim j’ai pas eu le choix faut l’avouer, alors comme on dirait par chez nous “quand faut y aller, faut y aller”. Après, je ne me plaindrais pas trop puisque dans mes plus lointains souvenirs, j’avais déjà eu le droit à cette crise de folie masochiste spontanée au temps des Sims 2, et là c’est plus tout à fait la même chose. Ici, à Oasis Springs, ça va être iziiii (enfin, j’espère).
Donc voici mon chez moi, c'est très.... cubique. Quoique je note un effort de l’architecte de rendre la construction un peu moins géométrique, genre Tour de Montparnasse. Bon c’est pas très coquet, ça fait très Adolf Loos, sans fioritures tout ça tout ça, mais à priori j’ai pas trop le droit. A l’intérieur, c’est un peu le strict minimum, avec des meubles qui m’ont l’air franchement débarqué de chez SIFI (des idées de génie). A voir s’ils vont tenir la route, mais encore une fois pas le choix. Faut se casser le dos pour faire de grandes choses dans la vie.
Même après la découverte de ma nouvelle piaule, je n’ai pas le temps de chômer. C’est qu’en tant que joueuse aguerrie des Sims, il y a des choses à ne pas négliger. Déjà : trouver un travail, parce que non même dans ce nouveau monde pourri que la comète de Halley a façonné (après avoir tué une population entière, mais bref passons), l’argent ne tombe toujours pas du ciel, et j’ai beau eu essayé de crier “Motherlode” j’ai jamais vu mon compte en banque grimper. Tant pis. Parce que oui, ce magnifique désert saharien (plus digne du Farwest, je vous l’accorde) est ce qui nous reste de la planète Terre. Pas trop différent ce qu’il y avait au tout début, certes, mais pas la joie non plus. Ici, les Sims ne se souviennent plus trop de ce qu’est l’herbe (pour les vieux qui ont survécu) et les jeunes ont battu la poussière dès leur plus jeune âge.
Le temps a permis à des habitants de reconquérir le paysage, l’économie a pu se relancer peu à peu, mais c’est pas tout à fait ça et c’est pour ça que les challengers de l’Apocalypse existent ! Pour baisser les restrictions liées à cette nouvelle vie pourrie. Au fond, j’m’en fous un peu j’vis pas ici à la base, mais dans un somptueux appartement terrasse à San Myshuno, mais comme dans cette partie ce n’est plus le cas je dois aider mon prochain pour m’aider moi-même (est-ce clair ?). Fin bref, ça va pas être une partie de plaisir et je ne pourrais même pas en profiter de mon vivant (snif), mais ça après tout c’est encore une autre histoire. Commençons donc, sérieusement, la mienne.
Je me suis donc lancée dans une carrière, les Affaires, et comme je ne suis pas du genre à laisser filer les promotions (alors qu’il va m’en falloir au moins 10 avant que je m’avoue vaincue), je me suis attelée à ma tâche quotidienne. On avait beau être dimanche, rien ne servait de procrastiner. Après tout, ça allait se corser, alors autant bosser quand le moral était au plus haut.
- Ding Dong !
Euh, oui, quoi ? Ah oui, c’est vrai… Les voisins. Dommage que la comète ait pas pensé à les effacer aussi, ceux-là. Enfin bref, comme la barre de Social ça remonte pas en claquant des doigts, j’ai fini par inviter les deux pèlerins qui campaient devant la porte.
- Alors toi mamie j’te connais pas, mais l’autre le blond là ouais. Johnny Zest c’est ça ?
- Bah comment tu connais son nom?
- Oh comme ça.
Johnny Zest, il fait partie de ces PNJ que t’as le malheur de croiser à chaque partie. Autant d’habitude, j’fais le tri sélectif et je vire toutes les tronches connues, autant là comme je me mettais en scène, je trouvais ça rigolo de les chambrer un peu.
- Bah oui tu penses bien, depuis que je joue aux Sims j’la connais ta tronche. Je connais tout sur toi même. T’es Ambitieux, et mine de rien c’est pas un si gros défaut que ça, ça pourrait même m’être très utile.
C’est pas que, les temps sont durs, et un type qui en veut ça ne peut pas faire de mal. Surtout s’il se donne la peine de se bouger le fion au travail. Alors en plus s’il aime ça.
- Bah alors mamie, c’est quoi c’te tronche ?
- Ce gâteau est vraiment dégueu.
- Ouais bah ça c’était à tes risques et périls, j’t’avais prévenu pourtant.
Par contre, Johnny ça avait pas l’air de lui poser problème de manger un cake au ciment. Après tout, c’était lui l’auteur du massacre. A force, j’avais fini par comprendre et je n’étais plus prête à me laisser prendre au piège. Les cakes aux dragées surprise de Bertie Crochue, ça va une fois mais pas deux.
- Faudrait que tu songes à agrandir ta cuisine, pour les coups de hanche c’est pas le top.
- Tu diras ça au jeu. Et encore te plains pas, j’aurais pu cuisiner en même temps.
En parlant de cuisine, il était grand temps de chercher le dîner du soir. C’est pas que, mais la cuisine non plus n’allait pas se faire toute seule et je n’avais que ce misérable grill et trois bouts de charbon pour m’en sortir. Du coup, direction la pêche. Z’avez vu cette position trop classe ? En vrai, j’ai jamais pêché, que ce soit en jeu ou en vrai, et j’admets trouver ça déjà franchement impressionnant que la ligne soit à la bonne place.
Omagad, la taille de ce machin ! Thon de 38kg, du premier coup ! C’est la chance du débutant ou bien ? Eh beh. Direction l’aquarium.
Bon, faut que je vous avoue, j’ai pas la compétence Cuisine assez élevée pour cuisiner Gaston le Thon, alors il attendra sagement dans le garde-manger. En attendant, j’ai dégoté un citronnier (alors oui, ça ressemble pas à du citron, mais j’ai voulu innover et les couper en forme de bananes) qui m’a livré 10 merveilleux citrons (un coup de Johnny ça), ce qui m’a permis de faire mes premières brochettes de fruits au barbeuc’.
Et sans rien cramer s’il vous plaît (non, la fumée noire c’est juste le charbon de mauvaise qualité qui cache ma tronche c’tout).
En plus, c’est carrément trop bon (merci l’Thon tu m’auras rendue confiante comme jamais). Je vous assure, ça perd de son acidité le citron, une fois cuit !
Et comme nous sommes quand même dans un Apocalypse Challenge, il ne faut pas oublier que les douches sont totalement inexistantes, alors direction le lavabo (ah doux souvenir des Sims 2 où ils finissaient par se foutre complètement à poil et se laver à l’éponge quand ils en pouvaient plus). Il ne me restait plus qu’à voir comment allait se dérouler ma première journée de travail le lendemain !
Et voilà pour cette petite mise en bouche, je posterais le premier chapitre ce soir, si j'y pense, parce que j'ai un peu joué et donc des photos en stock !
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Réponses
On commence donc par la première semaine de ma petite Simself dans le monde de l'Apocalypse ! C'est partiii !
01. Le début des galères
Alors le chewing-gum rose à l’écran, c’est pas la définition de votre écran qui déconne, c’est bien ma tenue de travail. Pas franchement le genre de fringues dont j’ai l’habitude, mais soit. S’il faut ça pour avancer, alors avançons. Et j’ai plutôt bien avancé, parce que j’ai déjà fait sauté ma première promotion. Bon j’avoue, finger inze noze, parce qu’il m’a juste suffit de remplir quelques rapports et le tour était joué (et comme le ménage m’énergise de bon matin, c’était tout bénef’).
Par contre, si dimanche et lundi se sont déroulés sans accrocs, le mardi en rentrant de mon boulot promue, le grill n’a pas voulu coopérer et fêter ma victoire. Ou si il l’a fait, mais à sa manière en implosant littéralement. Mais voyez le hic ? Ca veut dire, plus rien de chaud à manger avant dimanche ! Heureusement que l’archi a pensé à un sous-sol entièrement dédié aux dépôts qui rentrent pourtant si bien dans mes poches de Mary Poppins.
Mardi, c’est aussi le jour où je dois enfin expérimenter les joies du matériel défaillant premier prix (bah oui un lavabo imitation porcelaine, fallait pas s’attendre à ce que ça vive longtemps). Après, il faut savoir que comme ce lavabo sert aussi de douche, le pauvre finit par en avoir sa claque aussi.
Comme tous les jours ici, il fait beau (et chaud). De quoi rendre très agréable une petite partie de pêche, en espérant gagner le gros lot comme la dernière fois (oui Gaston le Thon attend toujours dans son bocal).
A la nuit tombée, j’ai décidé d’augmenter un peu ma barre de Social. Bon j’avoue, j’ai aussi essayé de guetter si Johnny voulait pas sortir de sa roulotte, parce que ça faisait depuis trois jours que je n’avais plus de nouvelles de lui (fin si, sur le téléphone pour sortir, mais voyez le dilemme, j’ai pas le droit de m’évaporer et provoquer une page de chargement). Et du coup, les passants ne veulent discuter que quelques minutes épicétout, alors pour augmenter le charisme, c’est pas facile facile.
- Euh je peux savoir pourquoi vous me regardez comme ça ?
- Arf non, Don, pitié pas toi.
Ouais, alors lui c’est niet, nada.
Toujours aucune trace de Johnny, mais force est de constater que les gens ne sortent que quand je travaille… Pratique. En attendant, au travail je stagne.
- Yurg t’as vu la tronche de ce mec?
- Ouais alors lui, évite, surtout si tu espères avoir des enfants pas trop moches, déjà que sans la commode tu vas pas être épargnée…
La semaine a été catastrophique. Pour résumer, j’ai réparé au moins 5 fois les deux lavabos et les toilettes. J’suis une pro du bricolo, mais en attendant toujours pas de promo. Le charisme ne veut pas monter, et je trouve personne à bassiner avec mes très sincères “tu es très bien habillé aujourd’hui”. Aussi, c’est bientôt dimanche et en une semaine je n’ai pas revu une seule fois Johnny, ce qui m’inquiète. Bah oui, le challenge il nécessite surtout de prévoir une descendance (pas que mais j’peux pas tout débloquer, faut pas rêver) et le bébé il va pas venir se loger dans mon bide comme la Vierge Marie.
Pourtant ranaf’ y en a pas un qui me plaît. Que faire ?
- Oh tiens, Don !
Alors, j’avais dis Nada, Niet, mais paraît qu’avec lui t’as une progéniture qui tient plutôt pas mal la route. Seulement, j’aurais vraiment voulu ne pas me rabattre sur lui. Son côté Réticent a de quoi en décourager certains. Pourtant voilà, c’est l’apocalypse les amis.
- Voilà, tu sais tout !
- J’ai rien pigé.
- Ouais bon c’est l’apocaslip’ quoi !
Bon, il a pas tous les neurones qui fonctionnent, mais c’est pas grave hein ?
Du coup, on passe à l’attaque puisqu’il y a que ça qui fait marcher son cerveau (celui sous la ceinture, je précise).
- Hé t’es toujours parmi nous, on dirait que tu t’endors ?
- Hein quoi non, tu me fais juste fondre…
- Ah ouais ok
Bon bah si je le fais fondre alors, c’est parti, dans 3...2...1 c’est ma première avec un Sim, un vrai de vrai (présent depuis les Sims 2 attention ! c’est un authentique en plus). Bon maintenant qu’il est dans la poche, faut qu’il vienne dans ma piaule et il verra vite ce que c’est de vivre avec une fille sans le sou (ça le changera des Caliente tiens).
- Tu sais, t’es pas obligé d’en faire des tonnes, on a compris je crois.
- Oh écoute, tu sais j’aime bien jouer la comédie un peu, alors tais-toi et fermes les yeux, tu veux.
Après tout, fallait bien ça pour faire chavirer son coeur de pierre. Même si je m’engageais dans une sacrée aventure, fallait bien admettre que faire sa difficile n’était pas permis. Puis mince alors, t’es passé où Johnny ? Tu t’es fais kidnapper sur Sixam ou quoi ?
Bon après, j’étais complètement éteinte. Lui, étonnement, il pétait la forme, alors mes dernières consignes pour lui ont été claires : “tu te trouves un taf et tu bosses sérieusement pour monter en grade, sinon je te renvoie à grand coup de pied dans le train chez les Gothik assumer tes ❤️❤️❤️❤️.” Il a pas trop apprécié je crois. Trop fastoche de se faire obéir quand on connait tout.
- Bah euh, c’est pas Elodie qui vit ici ?
- Si et figure-toi que moi aussi maintenant. Fallait pas s’faire rattraper le nain, allez pousse-toi j’arrive pas à accéder à la porte.
Franchement, j’hallucine. Le lendemain du jour où j’ai pris les décisions les plus importantes de ma vie, v’là Johnny qui se pointe. Il aurait pas pu mieux choisir son timing lui ? C’est pas vrai ça, les mecs et la ponctualité dans ce jeu.
- Euh c’est quoi tous ces pions ?
- Tu te fous de moi ? Y a des échiquiers dispersés absolument partout dans les Sims et tu vas me dire que t’as jamais joué aux échecs ?
- Euh… Non.
Ouais m’enfin, vous me direz, il a pas toutes les frites dans le même sachet le p’tit Don. Il a peut-être le corps alléchant, mais c’est pas un esprit qui réside dans son corps sain, mais juste un singe à cymbales. Va falloir revoir les bases et vite.
On est lundi, on commence tous les deux le taf, et je me sens… étrange. Je crois qu’il va falloir que j’ai une discussion sérieuse avec Don, mais j’ai oublié… Il aime les gosses ou pas ?
- Alors voilà Don, tu te souviens de dimanche soir ?
- Oh oui, comment je pourrais oublier c’était extraordinaire, surtout quand tu m’as amené au lit tout ça.
- Justement, je voulais te reparler de ce moment précis.
- Là tout de suite ?
- Ouais, j’voulais profiter d’avoir enfin réussi à cuisiner des patates pour t’annoncer autre chose. (eh ouais, dimanche étant passé : nouveau barbeuuuuc’)
- Quoi donc ?
- Tu vas être papa.
Dans le genre direct, y a pas mieux.
Y a eu une minute de silence, le temps que les neurones se connectent là-haut. Faut pas oublier qu’on est le matin. Puis il s’est mis à applaudir, ce qui m’a grandement soulagé. Un poids en moins. Au moins, on pourra renouveler l’expérience au besoin.
Au fait, j’ai eu une nouvelle promo (j’ai enfin pu augmenter mon Charisme, merci Don). Ma joie ne se voit pas trop, certes, mais les nausées toussa toussa.
Comme Don s’est lancé dans le Journalisme, il a une semaine de fainéant, il bosse un jour sur deux. Du coup, je lui ai fait comprendre qu’il avait intérêt à faire autre chose que sculpter son corps sur le punching ball. Du coup, il s’est mis à la pêche et on ne peut pas dire que ça soit aussi fameux que moi, mais bon on fait avec ce qu’on a. Maintenant que j’ai signé, c’est foutu hein ? (Après on s’est pas fiancé, faut pas rêver, j’veux bien jouer le challenge, mais faut pas déconner #antimariage)
Et encore une promo ! Alors que sous le capot ça commence à se bousculer… Vivement que ça sorte, parce que ça commence à prendre de la place et à appuyer sur la vessie c’machin.
Don aussi a eu une promo. Comme quoi, j’avais tort de trop douter de lui. Par contre, il déteste son taf et il aimerait déjà en changer. Bah vous savez quoi ? Il peut toujours courir. Il s’en sort bien, et tant pis s’il rentre tendu comme un string tous les jours. Il a qu’a aller faire joujou avec son sac de sable.
Ouch les gars, je crois que les ennuis commencent ! Faut que j'vous laisse !
Eh bah tant pis, Don est passé par là. Trop tard.
Le pire, c'est qu'il a essayé de contacter ma Sim toute la semaine... Par téléphone ! Tandis que Don par contre, il faisait son footing toute la journée et toute la nuit devant la baraque haha
Et je suis sûr que Johnny aurait fait des bébés moches. Enfin vaut mieux se dire ça en tout cas.
Decade Challenge : Les Meunier à travers les âges (Terminé)
NSBC : La dynastie des Berrington (en cours)
Challenge Apocalypse : L'apocalypse des Bonnechance (MAJ selon mes humeurs)
Exactement :P Il avait qu'à être là à l'heure, nah !
Bonne lecture !
02. 1+1=3 ou 4 ?
Je vous présente l'ennui du nom de Carl ! (#WalkingDead autant jouer l’Apo jusqu’au bout). J’aurais imaginé qu’il ne vienne pas seul, mais tant pis, va en falloir un deuxième pour compenser le manque. Don ? T’es où ?
Don, contrairement aux apparences, aime beaucoup son petit Carl. Moins quand il pleure. En même temps, il faut le comprendre, il a pas le droit de le nourrir au biberon et le sein de la mère est en vadrouille la journée. C’est que ça fait long un jour à entendre un môme brailler…
Ah et au fait, j’vous ai pas dit ! Niveau 3 en Cuisine (enfin, ce fut looooong). On peut enfin manger Gaston ! Bon appétit !
Bon, mauvaise nouvelle, le p’tiot (ou la p’tiote, avec cet accoutrement, j’arrive pas à m’y faire) a grandi un samedi. Du coup, pas de possibilité d’acheter quoique ce soit pour son bien-être (déjà qu’il va pas être élevé le bien-être).
C’est pas trop grave, on console un peu la bête, et l’amène direct dans le vif du sujet : l’augmentation de ses propres compétences. Du coup, ça babille par-ci par-là, et ça court dans tous les sens. Très bien, tant que ça vient pas se coller trop près (encore que pour le moment ça va, c’est quand la douche se fera ressentir que ça n’ira plus).
- Bahbuebliobu bobiluidodio
- Oui, certes.
- Euh, elle raconte quoi là ?
- Il, c’est un mec, donc il.
- Ah oui…
Cette famille je vous jure, pas un cadeau.
Il faudra aussi que je vous raconte la mésaventure du samedi soir, alors que Carl s’était trouvé un coin de plancher pour se taper une sieste et que Don était déjà dans les bras de Morphée. J’écrivais consciencieusement mes rapports, quand une lumière au loin m’obligea à sortir voir dehors ce qu’il se passait. Et c’est là que je vis un géant OVNI juste au-dessus de ma maison.
Ah ouais, pis ça rigole pas, ça a la même tronche que dans les films de Sim Wars eh !
Euh par contre quéquipasse là ? Pourquoi qui y a un halo lumineux ? Oskour !
OUAAAAAAAAAAAATE ! Voilà comment moi Sim je me retrouve propulsée dans un OVNI ! A la revoyure, en espérant qu’il y en ait une !
Dîtes-moi que ce n’était qu’un rêve, dîtes-moi que ce n’était qu’un rêve. Omagad, c’était pas un rêve.
Ah gue gné gue deuh (au moins comme ça je pourrais communiquer avec mon fils).
Par contre, je ne crois pas que c’eut été une bonne idée de reprendre la cuisson de mon poisson après un truc comme ça….
En revanche, comme je suis rentrée un dimanche (ça rime tavu) bah j’ai pu aménager une chambre pour la petite (euh le petit pardon, c’était plus fort que moi). Au moins, il a de quoi dormir, même s’il commence sérieusement à fumer des dessous de bras.
Et comme j’aimerais bien qu’une petite fille (une vraie ce coup-ci) vienne rejoindre la troupe (potentielle héritière), j’ai fais ce que j’ai pu pour obtenir gain de cause. Et le jeu m’a souhaité bonne chance avec une floppée de confettis. Et c’est reparti.
Ce regard ne me dit rien qui vaille, devrais-je attendre pour lui annoncer ? Pourtant, je ne vois pas ce qui le met tant en colère, lui qui vient d’obtenir une promotion.
Bon, tant pis je me lance, après tout c’est mon challenge, c’est moi qui décide ce que je veux ! Et merdum s’il est pas d’accord. Même avec l’argumentaire, ça a eu l’air de le surprendre. Comme s’il avait oublié l’autre nuit…
En attendant que la nouvelle semaine reprenne, on essaie de maintenir une certaine éducation à Carl, et cela commence par une petite lecture au lit, pour lui faire oublier qu’il pue à décharner une plante vache, et pour qu’il s’endorme plus vite, le bougre.
Alors que le ventre commence à gonfler de plus en plus, les bonnes nouvelles tombent sur notre foyer.
PARCE QUE J’AI EU UNE PROMOTIOOOOON. Echelon 5 de la carrière, je trouve qu’on avance particulièrement bien (et j’ai pas encore fêté mon anniversaire). Ca sent bon cette affaire pour le moment. Par contre, pour notre pauv’ Don, c’est toujours la même rengaine “job de ❤️❤️❤️❤️, j’veux changer, j’aime pas le zournalismeuh”. Mais bon, comme vous vous en doutez, il va rester là où il est, ça m’arrangerait de pouvoir prendre des douches. Lui aussi, mais il est tellement bête qu’il se rend pas compte de l’envergure de sa mission.
Au passage, comme on est lundi, c’est le jour des factures, on se retrouve avec les fonds à 0$ (alors qu’on venait de gagner une belle somme, la dèg absolue). Bon c’est pas grave, parce qu’en soit, on gagne assez bien notre vie maintenant pour vite redresser la barre.
Pour une fois, c’est pas Don qui rentre tendu comme un string, mais moi. Ras-le-bol des coups de pied dans le ventre. Don, lui, avec sa tronche de béni oui-oui, nous signifie simplement que lui a aussi eu le droit à sa PROMOTION (allez champion, tu peux le faire, niveau 4 de la carrière). Ce qui est une bonne nouvelle pour la famille, d’autant que notre mini-moi miniature augmente ses compétences à une vitesse folle (même s’il faut lui forcer un peu la main au gamin pour qu’il arrête de mettre le bazar dans toute la maison -c’est qu’il grimpe les escaliers maintenant-).
Au final, pour résumer la semaine qui passe je dirais : PROMOTION, puisqu’en voilà une nouvelle qui tombe. Je suis désormais à l’échelon 6, et c’est au prochain que je pourrais définitivement me lancer dans la Gestion. En espérant que ça ne tarde pas trop, mais je n’ai pas peur, je suis toujours Jeune Adulte, et j’ai déjà beaucoup accompli. Une bonne nouvelle, d’autant que notre deuxième fils est né (oui encore un), du doux nom de Daryl. Pour le coup, j’étais tellement prise dans mes tâches quotidiennes (et dans mes nuits de sommeil en retard), que j’ai oublié de prendre une photo de lui, mais ça ne saurait tarder.
Alors non, ce n’est pas Carl qui a changé de tenue (toujours pas le droit à la commode), mais bel et bien son frangin qui vient de grandir. Voici donc Daryl en chair et en os. Le portrait craché de son aîné. Du genre curieux, il a acquis de nouvelles compétences à la vitesse de l’éclair.
En attendant, comme c’est samedi, on a instauré un système de roulement pour le lit. Carl va bientôt grandir, alors il aura une chambre toute neuve dimanche. En attendant, Daryl vit la nuit.
L’autre nouvelle de la semaine, elle est venue de Don. Alors que nous parlions de choses tout à fait basiques pour ne pas faire souffrir davantage notre barre de Social (et parce que sinon on ne parle jamais), il s’est décidé à me révéler son plus gros secret. Alors, comme c’est qu’un pauvre petit Sim, je l’ai laissé parler en sachant pertinemment ce qu’il allait dire.
- Euh tu sais Elodie, il y a quelque chose que je ne t’ai pas dis.
- Quoi donc ?
- Bah euh tu sais, j’ai pas toujours été le genre de mec à me caser comme ça sur le long terme avec quelqu’un…
- Ouais bah pour tout t’avouer, je le savais déjà.
- Ah oui ? Comment ça ?
- Prends pas ton air innocent, ça fait depuis les Sims 2 que je te pratique, t’as jamais été fichu de te caser avec une seule fille sans la larguer au bout de deux jours parce que tu avais besoin de respirer.
- Bah alors on fait quoi ?
- Rien, qu’est-ce que tu veux que je te dise. T’es ici, t’as plus le droit de partir, alors on va faire avec. Tfason si ça peut te rassurer, je comptais pas réellement m’engager avec toi. Disons qu’on est des colocataires intéressés.
- Mon dieu, moi qui me faisais tellement de mourrons, j’avais peur que tu veuilles que je t’épouse et qu’on soit obligés de se farcir la cérémonie et tout le tintouin.
- Ouais fin même si j’avais voulu, on aurait jamais pu la faire la cérémonie. Mais c’est pas grave, je t’en veux pas. On s’en sort très bien comme ça, ça me suffit. Puis ça sert à rien de tout me cacher, t’es tendu tous les jours, j’suis pas une bi.
Mais arrêtons de parler d’histoires de grands, nous on s’en sort bien, j’imagine que vous voulez davantage en savoir sur nos deux p’tiots ? Déjà, Carl, il va grandir dans la soirée ou je sais pas quand, tout dépendra du jeu, on a pas de quoi faire un gâteau. Du coup, on essaie de combler les dernières lacunes, mais en soit, je pense qu’on ne s’en est pas trop mal sorti niveau éducation.
Au moins, il ne grandira pas c**n comme la lune. Il aura peut-être plus de mal à réfléchir, mais ça on dira que ça vient du père et basta.
Sinon, bah en ce dimanche de fête (nouveaux meubles et dépenses, histoire de moins donner au vautour de la nouvelle société), Johnny est passé me voir. Ca fait plusieurs fois qu’on se revoit tous les deux. On s’est même énormément rapprochés tous les deux. Faut dire que contrairement à Don qui est sur les nerfs H24 parce que “pas assez de sport” ou “marre du travail nanana”, Johnny est toujours de bonne humeur. Peut-être parce qu’il vit pas avec nous aussi, mais ça c’est un autre détail. Bref, tout ça pour dire que je n’ai pas oublié mes premiers jugements à son égard, je maintiens le fait qu’il aurait été bien mieux que Don, mais maintenant c’est trop tard. Alors on comble le manque comme on peut. Puis, après le discours de l’autre allumeur l’autre jour, je commençais à moins culpabiliser de penser à un autre mec que lui.
Surtout que Don bosse le dimanche, que Daryl fait ses nuits en journée et que Carl joue avec sa nouvelle maison de poupée.
- Ce que je comprends pas, c’est comment tu as fais pour te mettre en ménage avec un gars pareil. L’autre jour, je l’ai surpris avec une des soeurs Caliente, et ils ne faisaient pas que discuter, il la touchait là comme ça.
Bon après, il avait pas forcément besoin de joindre le geste à la parole, mais ça m’a fait comme un électrochoc. Pas que je ne m’y attendais pas, au contraire, il a toujours été plutôt proche des deux soeurs (oui, en même temps), mais l’entendre me faisait bizarre.
Mais bon, c’est vite passé, c’est pas comme si j’avais des sentiments pour l’autre gorille. Je remerciais donc chaleureusement mon nouveau meilleur ami (alors qu’Eliza campait devant ma porte comme une greluche, faisant mine de ne pas m’avoir vu dehors. Elle s’imaginait quoi? Qu’un de mes fils vienne lui ouvrir ?)
Surtout que, je sais pas si vous l’avez remarqué, on cherchait à avoir une discussion privée avec Johnny. Bon, elle est vite partie en voyant que personne n’était là (sans déc**nner, ces Sims sont parfois d’un stupide).
Nous, on en a donc profité pour finir notre petite discussion à l’intérieur, alors que se mêlaient fumée rose et verte. Quel bel échange !
- Bah alors? Tu viens de te rendre compte que t’as mis les pieds dans la flaque d’eau ?
(Référence au lavabo qui se vide littéralement de son eau derrière nous).
- Non, non, rien. Tu ferais mieux de rentrer chez toi, Don ne va pas tarder à rentrer.
Eh mince, me voilà bien avancée. Un amant et un colocataire à la maison. On fait comment ? Ah bah, on fait comme on veut en fait, c’est vrai que dans les Sims on s’en fout.
Surtout que Don est rentré du travail avec une PROMOTION (eh oui, mesdames et messieurs, nous les enchaînons). Difficile donc de vouloir lui faire la tête et le mettre dehors après ça, n’est-ce pas?
Du coup, pour oublier toutes ces mésaventures sentimentales (bien la première fois que ça m’arrive, tiens), j’ai décidé d’aller agresser monsieur sac de sable. Faut dire que ma compétence Fitness était dans le négatif et je voulais y remédier.
Don, lui, continue à améliorer sa compétence Ecriture. Qui l’eut-cru qu’un jour il puisse aligner trois mots pour en faire une phrase censée, mais soit la vie nous réserve bien des surprises. Surtout qu’il faut bien compter là-dessus pour le voir se hisser dans le monde du Journalisme. Pendant ce temps, je dois checker chaque centimètre carré de la maison à cause de bambins qui trouvent marrant de disperser des assiettes dans toute la maison. Alors certes, elle est pas bien grande, mais y a quand même quelques étages.
D’ailleurs, en parlant de bambin, Carl était censé grandir, mais rien ne se fit, et le dimanche s’écoula comme ça, dans le plus grand des calmes.
Ah bah, le retour de Johnny ?
Eh oui, du coup il a pris l'habitude de ne venir que les dimanches !
En tout cas, elle est bien partie j'ai hâte de voir la suite en tout cas !
Et du coup bah pour la suite, c'est... tout d'suite !
03. Un joyeux non-anniversaire !
C’est finalement au matin du lundi que Carl a décidé de tournoyer sur lui-même. Il fêtait son anniversaire dans la plus grande joie. Ironie. A la fois triste de sentir le fauve depuis des jours, il aurait également souhaité un gâteau. M’enfin, depuis quand les gosses sont-ils si exigeants ? Ils ont déjà vu un gâteau lever sur un grill eux ?
Du coup, il aura chopé le trait Génie tout en aspirant à être Turbulent (joie de l’aléatoire). Fort heureusement, le trait de caractère domine et il n’y a même pas besoin de lui demander de faire ses devoirs, il les fait tout seul comme un grand (dans sa toute nouvelle chambre) alors que les cours n’ont même pas encore commencés pour lui.
Aussi, il va pêcher sans que personne ne lui ait suggéré l’idée. Faut croire que bambin, il a tellement aimé mon poisson qu’il a décidé d’alimenter les aquariums tout seul (est-ce une demande pour avoir encore plus de poisson ? Comment fait-on pour ne pas saturer ?). D’ailleurs, en parlant de cuisine, j’avance (niveau 6) et j’ai enfin la possibilité de pouvoir changer nos habitudes alimentaires. Le seul hic, ce sont les ingrédients qui manquent. Si quelqu’un a des oignons en rab…
Parfois, la journée est tellement éreintante à force d’avoir le cul vissé sur une chaise, qu’on finit par ne plus vouloir en voir (même dans ses rêves), alors j’ai adopté la position “genoux” pour dévorer mes repas. Pas de jugements, c’est l’apocaslip’.
Sinon, la vie suit son cours à Oasis Springs, rien ne change vraiment et le paysage non plus.
Ce qui change, c’est juste nous. Ou plutôt Don, qui au beau milieu de la nuit a franchi le cap de la quarantaine. Ca y est, il est plus tout jeune le Don. Ca lui a fait tout drôle d’ailleurs, lui qui espérait rester jeune éternellement (oui, c’est pour ça qu’il fait du sport tous les jours). Et comme son fils, il a tiré la tronche parce qu’on était pas là pour le féliciter pour les paillettes tout ça tout ça.
Même sa nouvelle promotion n’a pas pu lui faire retrouver le sourire.
Pourtant ça se fête, en passant à l’âge Adulte, il aura fait plus de la moitié du parcours (échelon 6 de la profession). Y a de quoi y croire dur comme fer à cette possibilité de prendre une douche avant notre mort, non ?
En tout cas, comme Carl est loin d’être bête, il a décidé de prendre de l’avance pour faire aussi bien que papa et maman. Du coup, il bûche et a réussi à dégoter un B ! C’est qu’on peut être fiers !
Puis ce fut à mon tour, malgré ma mine déconfite, de décrocher une nouvelle promotion. Me voilà définitivement dans la Gestion au niveau 7 (et toujours pas Adulte). Alors, on la gère ou on la gère pas cette Apocaslip’ ? FINGER INZE NOZE !
Mais bon, comme tout ne peut pas durer, il a fallu qu’on soit confrontés au problème n°1 de ce jeu : les monstres planqués sous le lit, qui arrivent mystérieusement à faire passer leurs tentacules A TRAVERS les tiroirs. Si Carl semble être un petit génie, au niveau rationnel il est complètement loupé le pauvre. Il n’a pas pu fermer les yeux et évidemment c’est bibi qu’il vient réveiller. Noméoh, essaie de faire en sorte qu’il soit ton ami, j’sais pas moi. Bref, faites des gosses.
D’autant que c’est pas comme si j’avais que ça à faire, foutre de la bombe qui pue la lavande sous son lit, parce qu’après si je ne pêche pas, on va râler parce que “on a faim”. Faut bien que je me sacrifie, Don il rate absolument tous ses plats et le cadet de la famille, Daryl, est un difficile fini dans ce monde de fou. Si c’est médiocre, il en veut pas, et si ça commence à fumer, non plus. On n’est pas aidés.
Heureusement tout de même qu’il y a l’école pour discipliner tout ce beau monde et Carl vient d’obtenir son A ! Félicitations bonhomme, tu iras loin dans la vie, promis (enfin pas au-delà du quartier, mais tu me comprends).
De toute façon, j’ai bien l’impression que le fait de rester à la maison ne le dérange pas plus que ça, rapport à son nouveau meilleur ami. J’ai nommé Dino. Il passe son temps à lui raconter ses journées, ô combien c’est difficile de vivre chez papa/maman, mais qu’il est très heureux quand même. Malgré tout, il espère que son frère va vite le rejoindre dans l’enfance, pour avoir un nouvel ami.
Et ça tombe bien, puisque son anniversaire est tombé le samedi (et il n’a vieilli que le dimanche, mais ça c’est le temps que le jeu comprenne que, non il n’y aura pas de gâteau). Il a la même tronche que son frangin, c’est incroyable, et hérité de jolis chaussons. M’enfin, ça c’était à prévoir. Encore qu’il aurait pu être chauve, le pauvre. Ce dernier est axé sur les Facultés mentales et Aime la musique.
Bizarrement, Carl, au lieu de se réjouir de l’anniversaire de son frère a préféré s’atteler à des devoirs plus complexes : le projet scientifique de sa classe. Il y consacre énormément de temps, surtout quand les méchants monstres viennent faire la fête sous son lit. Décidément, entre deux génies, l’avenir de notre famille est entre de bonnes mains.
Pas comme ce pauvre violon qui a l’air de souffrir le martyr (autant que son propriétaire). Parce que oui, on a pu faire craquer un peu la tirelire en ce dimanche de fête (plus de 6000$ engrangés dans la semaine, ça commence à faire du pactole). Vivement dimanche prochain !
Après une semaine plutôt sous le signe de la joie et du bonheur, on s’est dit avec Don qu’il était mieux de continuer sur cette lancée. Après tout, nous excellons dans nos carrières respectives, il aurait été bête de tout plaquer sur un coup de tête. Du moins, je n’ai pas vraiment laissé le choix à Don, qui commence à se plaire dans sa carrière, même s’il n’ose pas le dire.
Du coup, comme une nouvelle promotion ne se gagne pas en jouant aux osselets, il a fallu sortir voir du monde. Si jusqu’à présent, j’étais collée des soirées entières derrière un ordinateur pour remplir des rapports, mon statut de presque présidente demandait tout autres critères, telle que la communication. Et rien de tel qu’un boost de Charisme pour y parvenir. Et comme on a pas de miroir pour se gonfler les chevilles tout seul, il faut aller monter la tête aux passants. Et dans le merveilleux monde des Sims, cela consiste à lécher le cul aux gens avec trois phrases clés : “ma présence illumine votre journée qui ne devait pas être si terrible” “votre tenue est vraiment très belle, c’est assorti à vos yeux” et “vous êtes la personne la plus formidable que je n’ai jamais rencontré”. Illuminer, complimenter et flatter, voilà le credo du baratineur.
Il arrive même que parfois on se fasse démasquer dans cette démarche quelque peu… Rébarbative. Mais après tout, comment paraître honnête quand on porte des chaussettes dans des ballerines. Mais fallait bien que je la monte cette compétence, alors quitte à mentir, mentons ouvertement.
Celui qui reste le plus utile, néanmoins, à l’accomplissement de ma tâche, c’est Johnny (qui a passé la quarantaine durant le week-end d’ailleurs). Rien ne l’ennuie dans le fait de le baratiner en boucle pendant trois heures. D’autant qu’avec lui je peux exercer des charmes tout autres, qui ne le laissent pas indifférent. Il est souvent partant pour tout, ce qui me facilite amplement la tâche.
Concernant le bien-être du petit foyer, les deux garçons sont plutôt efficaces. Pas turbulents, ils pêchent le poisson quand il n’y en a plus, font leurs devoirs à la sortie des classes et augmentent leurs compétences tous seuls comme des grands. Ils sont parfaits ! Ou presque… Ils passent absolument toutes leurs nuits à se réveiller à cause du monstre sous le lit ! Heureusement que notre virée chez Kikea du dimanche nous a permis de dégoter un vieux lit deux places pour la future chambre d’ado de Carl, parce qu’au moins on peut les y jeter pour éviter d’être réveillés toutes les demi-heures.
Quant à Don, eh bien c’est toujours la même rengaine. Il est toujours aussi tendu. Le travail le stresse, il a jamais le temps de se divertir, rester “en couple” avec moi ne lui convient plus. BREF, avec lui, il y a toujours quelque chose qui ne va pas. J’espère qu’avec sa dernière promotion et ses nouvelles tâches du jour, cela lui permettra de revenir moins agaçant. Interviewer des gens, et surtout des jeunes demoiselles, aurait l’air de le mettre en joie et il rentre à la maison moins crispé. C’est pas que, mais manger tous les jours avec quelqu’un qui donne l’impression d’être sur le trône en permanence, c’est pas franchement la joie.
Alors qu’on n’y croyait plus et que la semaine touchait à sa fin, j’ai enfin eu ma huitième promotion. Je suis enfin nommée présidente ! Mais pourquoi donc du rose, je vous le demande ? Je ne suis pas Ombrage, voyons.
Le lendemain matin, quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai tournoyé trois fois sur moi-même dis-donc ! Ayant espéré vivre jeune éternellement, le jeu m’a rattrapé et me voilà quarantenaire (ça se dit pas ? tant pis). Il me reste encore du temps devant moi, certes, mais l’énergie n’est plus ce qu’elle était.
Et le vendredi, quelle surprise ! Don est promu à son tour (septième échelon). Hallelujah ! Il est plus vieux que moi, de moins en moins vif, mais je le pousse à bout parce qu’il a intérêt à aller jusqu’au bout avant de mourir ! Il a moins de temps devant lui, alors il a intérêt à avoir fini toutes ses tâches lundi matin à 8h00 !
Et ce week-end, je ne manquais pas de rappeler à toute la maisonnée les objectifs principaux. Résultat, Don bossait sa compétence Ecriture (niveau 7, on avance doucement mais sûrement), Carl boostait ses Facultés mentales (niveau 10, il peut développer la Pêche et la Logique) et Daryl perçait les tympans de tout le quartier avec son Violon.
Quant à moi, tout en étant très tendue à force de tout gérer à la maison, j’essayais tant bien que mal à booster mon Charisme en complimentant tous les passants. Ca se passait plutôt bien jusqu’à ce que je retombe sur un jeune homme que j’avais vivement critiqué quelques années auparavant pour son physique douteux. Mais en pensant qu’il avait oublié, je tentais de le baratiner un peu.
Mais entre nous, ça s’annonçait déjà mal dès le départ. Il n’avait pas sa tête des bons jours, et essayer de le calmer n’avait pas été efficace du tout.
Ce dernier commença à me sermonner violemment, me reprochant d’avoir privilégié Don à n’importe quel autre prétendant, sous prétexte qu’il avait un physique moins facile à regarder que les autres. Evidemment, je ne me laissais pas faire, parce qu’après tout ce n’était qu’un Sim et il avait qu’à aller pécho ailleurs si ça lui tenait tant à coeur. Puis, même quand il ne sera que sous une forme translucide il aura toutes ses chances. Je n’y pouvais donc rien.
Du coup, tout est parti en vrille. J’ai commencé à lui jeter le contenu de ma thermos à la figure pour qu’il voie “ce que c’est de puer et de ne pas pouvoir prendre de douche tout de suite”.
Et je l’ai menacé comme il se devait de ne plus remettre les pieds dans le coin sous peine de voir sa vie prendre fin prématurément. Noméoh, c’est qui la présidente ?
Et c’est sur ce coucher de soleil magnifique que la journée de samedi prit fin. Plus qu’un jour pour bûcher en espérant avoir une nouvelle semaine sous le signe des promotions.
Et le dimanche, on n’a pas chômé. Tandis que je charmais avec mes douces paroles à peu près tous les gens qui passaient, même s’ils ne restaient que deux secondes, Don interviewait tous les passants (là-haut sur son petit banc). Les gens devaient nous prendre pour des fous au bout d’un moment, mais tant pis.
Mais le dimanche soir, quelle catastrophe ! Alors que je me divertissais en battant mon fils aux échecs, j’ai laissé la lourde tâche à Don de cuisiner (avec les fraises que nous avions ramassé). Résultat ? TOUT QUI CRAME. Heureusement qu’on est dimanche, mesdames et messieurs.
Et quiqui vient à la rescousse ? Eh oui, c’est encore bibi, armée de son extincteur on-sait-pas-d’où-qui-vient.
Alors que Don a plutôt choisi de fuir la queue entre les jambes et danser la macarena devant la maison. Mais quel homme dis donc.
Ce que mes très chers fils lui ont d’ailleurs souligné. “T’aurais pu l’faire quand même, c’est toi l’patron non ?”
Ouais enfin non, le patron c’est moi et certainement pas cette énergumène avec un citron à la place du cerveau, mais passons.
Et rien que le fait d’être soutenue par ses gosses, ça fait un bien de fou n’empêche.
Ca, plus le fait d’être passée maître dans l’art de la Cuisine (Niveau 10, ça se fête).
Bon, je vous cache pas que Don, cet enjôleur de première, a essayé de se rattraper. Déjà, alors que je réparais l’évier, il est venu me féliciter pour mon poisson. Bon, c’était pas franchement le moment mais j’me suis dis “après ça, il me foutra la paix ce dégonflé”.
Mais même pas ! Il a insisté pour me faire un massage, pour mon bien. On va dire qu’une fois traduit ça donne plutôt “pour éviter de trop répandre l’image d’un père qui a peur du feu”. Chose positive, j’ai eu le droit à des papouilles gratos et de quoi dormir dans un calme olympique. Tout le monde avait souffert à cause des flammes et j’étais la seule à être aussi détendue. La nouvelle semaine ne pouvait que s'annoncer bien, d'autant qu'on attendait avec impatience que Carl grandisse. Que le temps passe vite...
Mais j'aime bien les gamins, ils sont mignons, assez débrouillards, c'est cool.
Don, reprends toi en main, t'es en train de devenir un boulet là...
Baaark retire moi cette tenue rose !
On voit bien que c'est l'apocalypse ! J'ai jamais vu d'enfants aussi débrouillards sur une partie normale xD On ne sait pas encore si ils vont hériter de la beauté de leurs parents, mais au moins ils ont plus de cerveau que le père !
Bonne chance pour la suite, j'ai hâte de la voir o/ !
Et oui pourquoi du rose, je vous le demande haha
@PhyDeer05 Contente d'être ta première lecture et en plus que ça te plaise ! J'essaie de m'amuser au max en sachant les horreurs que je leur fais vivre mouhahaha
J'espère que Don et sa réputation feront des miracles (même si je le sais déjà
Changements et surprises en vue
04. Encore des anniversaires (parce qu'on aime ça alors on en abuse)
Lundi est arrivé, comme chaque jour de la semaine arrive, et Carl a grandi pile poil avant de devoir aller à l’école. Résultat des courses : c’est un beau jeune homme, aux goûts vestimentaires douteux, qui intègre désormais le lycée et qui peut désormais se lancer lui aussi dans un job : Employé de commerce. Bah oui, faut pas oublier que les progénitures sont aussi là pour mettre la main à la pâte et il allait pas y louper le p’tit gars.
Mais comme on a eu du bol, et qu’il a hérité d’une intelligence venue d’on n’sait où, il n’est pas du genre à se laisser démonter et travaille d’arrache-pied. Que ce soit pour l’école, ou pour son travail, qui requiert quelques bases en Charisme. Ca tombe bien, chez nous c’est la spécialité.
Et faut plutôt admettre qu’il s’en sort bien, en tant que notre digne fils. Et oui, je dis “notre” pour une fois, parce que si y a bien quelque chose qu’on ne peut retirer à Don, hormis son effroyable simplicité, c’est son charisme. Sinon on n’en serait pas là, c’est certain.
Enfin quoique, parfois ça laisse légèrement à désirer chez Don, qui est persuadé que Carl va encore rigoler à ses blagues… Le pauvre.
Alors qu’en plus, il ne laisse même plus les autres en raconter sans afficher un grand désarroi.
Moi sinon, ça va nickel, hormis une prise de poids fulgurante, qui n’est pas sans conséquences. Ca nous apprendra à remettre le couvert avec Don en guise de réconciliation. Comme je savais que, de toutes façons, il n’avait pas le droit de partir, autant le supporter jusqu’au bout et profiter de certains atouts par la même occasion. Non ?
Par contre, je ne me suis toujours pas habituée aux accouchements. Si jusqu’à présent, j’ai eu une chance monstrueuse en n’accouchant qu’au beau milieu de la nuit, on ne m’a pas épargné les douleurs.
Et je vous présente notre première petite fille ! Après que des garçons, je commençais à désespérer. Pour le coup, elle s’appellera Emy !
Au moment même où sa soeur est née, Carl est revenu du travail tout sourire. Ca a été la grande conversation du moment :
- Bah alors, qu’est-ce qu’il s’est passé ? T’as rencontré l’amour de ta vie ?
- Non, figurez-vous, très chers parents, que je viens d’atteindre le sommet de la carrière ! Avant vous en plus ! Et vous savez ce que ça veut dire ?
COMMODE PARTY ! PLUS A ATTEINDRE DIMANCHE ! YOUPI
Vous l’aurez compris, on a fait pété le champagne virtuel. Notre petit Carl venait de barrer à tout jamais la première restriction. Et avant nous, comme il nous l’a si gentiment précisé. Mais une grande fierté. Et c’est qui qui ? Non pas Gifi, mais le fils à sa môman !
Dans la lignée des changements dans la famille, Daryl a vieilli. Je ne saurais exprimer mon avis sur son physique, ce dernier ayant littéralement fait du fifty/fifty en ayant à la fois mes traits et ceux de son père.
En tout cas, moi, ça m’a permis de faire un relooking total ! Depuis le temps que j’attendais ça ! Evidemment, le premier à avoir été mis au courant, c’est Johnny.
- T’as vu, Carl il nous a ramené un exemplaire de tout ce qu’ils avaient en rayon chez Sims&M. On dirait plus la même, hein ?
Même Don s’est prêté au jeu, avec une grande fierté. Et si j’avais opté pour une petite mise en forme de ma coupe, lui s’était fait poussé les cheveux et ressemblait à un espèce de mafieux italien avec ses cheveux gominés. Mais soit, si ça pouvait lui faire plaisir.
Malheureusement, ça n’avait pas guéri les quelques tensions liées au travail, au fait qu’on était en couple depuis plus de 20 ans maintenant et que c’était inadmissible. Pourtant, c’était connu que changer de coupes de cheveux apaisait l’esprit, non ?
J’ai essayé le tout pour le tout, puis finalement j’en ai eu ma claque.
- Bon Don, tu me les brises sévère. Tu ne pourrais pas cesser de te plaindre en permanence s’il te plait ? Ca nuit à l’ambiance familiale ! De toute façon, tu ne pourras rien y faire, tu es bloqué ici avec moi, que ça te plaise ou non. Tu n’as plus le droit de partir, pour ça t’aurais du te lancer dans un autre domaine que le Journalisme !
- Mais c’est toi qui a voulu que je le sois ?
- Oui, pour le bien de tous et de l’entrée de la maison qui sent le camembert !
- Bon, je crois que je n’ai plus qu’une chose à faire alors.
- Mais quoi donc, mon pauvre Don ? Creuser ta propre tombe ?
- Non ça. Si on est effectivement lié à la vie à la mort à cause de ton foutu Dieu sim, autant jouer le jeu à fond non ?
- Si tu veux, allons-y. Moi qui avait juré de ne jamais me marier.
Au moins, les enfants auront l’impression qu’on est heureux tous les deux. Après tout, c’est le jeu ma pauvre Lucette. Même pendant un Apocaslip, on a pas le droit au vrai bonheur en amour.
Enfin, pas pour tout le monde, puisque Carl, aussitôt changé et mieux arrangé, avait décidé de mettre en avant sa compétence Charisme auprès de jeunes filles. Ou plutôt d’une jeune fille, bien connue de notre répertoire de cible potentielle. Manon Bheeda, adolescente, plutôt gentille et aimable sur qui on vient s’entraîner pour notre carrière. On valide.
Ce qu’on valide aussi, c’est la sortie du berceau de notre petite Emy ! Le portrait craché de sa mère, non ?
Et ce qu’on valide encore, également, c’est la promotion de Don, qui s’approche petit à petit du bout ! Croisons tous les doigts pour qu’il y parvienne avant d’avoir un pied dans la tombe !
Tout comme je croisais les doigts pour y parvenir moi-même avant de devenir vieille, d’autant qu’en débloquant ma carrière j’aurais le droit à une RE-TRAITE. Du coup, je ne chômais pas non plus et continuais à assommer les gens de compliment, en espérant atteindre le niveau 10 de la compétence.
Mais quelle ne fut pas ma surprise en voyant Johnny les cheveux grisonnants ! Ca y est, il venait de passer le cap.
- Non mais tu te rends compte ! Je n’ai pas le droit au téléphone, donc je ne suis jamais au courant de tes anniversaires, et là tout ce que je risque c’est d’apprendre un jour que tu n’es plus de ce monde.
- Tu me vois déjà mort en fait ?
Pas totalement, mais presque. Vu qu’il ne daignait sortir que les dimanches, je craignais que ce soit la dernière fois qu’on se parle. C’est un gros coup de réalité dans la tronche, que de voir toutes ces têtes familières grisonnant, et d’apprendre au fur et à mesure la mort de gens qui passaient régulièrement devant chez moi.
Au passage, j’en avais profité pour enfin en découdre avec ma compétence Charisme que j’achevais avec brio ! Manque plus que la dernière promotion, non ?
Gros coup qui s’amplifia avec l’anniversaire de Don, qui lui aussi rejoignait le troisième âge. Il avait beau être déjà à l’échelon 8 de la carrière, je doutais sur sa réussite. Puis au final, je n’avais pas envie qu’il disparaisse. Que ce soit pour les enfants, ou pour moi, parce que finalement nous avions quand même traversé beaucoup de choses ensemble et tout ça me rendait toute chose.
- Eh oui mon pauvre Don, on va tous y passer. La mort n’est que le commencement.
Eliza et son sens du pragmatisme...
En attendant, à la maison, Daryl ne s’inquiétait en rien pour son père, ni même des boutons qui parsemaient son corps. Il était en pleine crise d’adolescence et craignait de voir son grand frère vieillir (il allait à son tour passer Jeune Adulte, ce qui ne me rajeunit pas, et Emy allait fêter son anniversaire bientôt également). Lui, qui était au centre, voulait se démarquer. Et pour le coup, ça n’était pas loupé, ses boutons clignoteraient presque dans le noir dis donc.
Pourtant, il fut vite éclipsé par une toute autre lueur, celle de l’espoir et celle d’un Don qui venait - à l’aube de sa vie notons-le - d’accomplir la plus grande tâche de sa vie. Atteindre le niveau 10 de la compétence Ecriture le ramenait au rang d’être humain à l’intelligence normale. Ca me faisait mal de le dire, mais Don me rendait très fière ! Oui, oui, vous avez bien lu ! D’autant qu’il faut croire que la vieillesse l’avait adouci ! SISI, il ne grogne plus ! Plus de “je veux changer de travail” ou “je veux changer de femme”. Il est heureux et nostalgique le pauvre Don. Soyons humains après tout, il aura bien vécu et il aura quand même été bien utile !
Mais comme en ce moment dans la famille, on aime bien voler la vedette à l’autre, v’la t-y pas que c’est Carl qui y est passé. Jeune Adulte, déjà… On se souvient tous de sa naissance, et de sa période “bambin” ou il ressemblait à une petite fille. Le voilà un homme et me voilà toute émue. Que dire ?
AH OUI. Maintenant qu’il est en âge de tout, il va pouvoir se trouver une gonzesse et s’occuper de la maison ! Voilà
Même que Daryl en profite un max ! Il a même écrit une chanson sur le sujet.
- Mon frère a toujours été le premier ! A se vanter qu’il n’avait jamais échoué ! Et maintenant qu’il n’est plus un enfant, il doit se farcir tout ce qui est ennuyant !
L’ambiance à la maison est au top les gars !
Si si au top, même si….
Attendez ! Emy vient de grandir !
Ca y est, AMEN, plus de bambins, plus de couches, plus de pot ! Sortez le champomy !
Bon par contre, elle a une sale tronche, et pas juste parce qu’elle est triste qu’on ait oublié d’avoir organisé une fête pour elle ! Elle a chopé le pire de nous deux. Les yeux rapprochés de Don, mon gros pif et le sale caractère de Don (ouais c’est plus du fifty/fifty mais du 70/30
OH OH OH ! Non ce n’est pas le père Noël, pourtant on aurait pu y croire, parce que Don a eu sa 9ème promotion ! Oui oui, 9ème ! Il ne lui reste officiellement plus qu’un échelon et il termine définitivement sa carrière. Moi perso, j’y crois dur comme fer ! Il est encore dans la fleur de l’âge, et je vous jure que si Faufau ramène sa fraise avant qu’il ait pu mener à bien sa mission, c’est elle qui repart avec mon pied dans le derrière. Non mais.
Surtout que la boss nombeureuh ouane, c’est-à-dire moi, (oui mes chevilles vont bien) vient de lever la 2ème restriction du challenge ! Et toc, même pas besoin d’agiter le dentier, j’ai encore toute ma jeunesse ! Ce que ça signifie ? *hmhm*
Droit aux congés, droit aux retards, plus besoin de travailler dur ou normalement, on peut enfin taper la discut avec les collègues et surtout : RETRAITE autorisée !
Oui oui, toute ma descendance peut me remercier à l’avance, ériger une statue en mon nom, couler une étoile sur le trottoir devant la maison… BREF, bilan positif ! Espérons que ça dure !
(Seul bémol, j’ai pas pu négocier la couleur bleue pour le tailleur…)
ET COMME ON EST BIEN, on s’fait le petit récapitulatif du plaisir :
Génération 1 :
Elodie : RESTRICTION LEVEE (Affaires - Gestion niveau 10 ; Charisme niveau 10 ; Cuisine niveau 10 ; Education niveau 7 ; Logique niveau 9….)
Don : JOURNALISME échelon 9 (Ecriture niveau 10 ; Logique niveau 7…)
Génération 2 :
Carl (héritier) : RESTRICTION LEVEE (Employé de commerce)
Daryl : Adolescent
Emy : Enfant