@Miamia33 C'est assez rigolo à jouer en effet ! Merci de suivre cette histoire
Et maintenant, la suite !
Episode 4
"Tiens, ton lit est là si tu veux pleurer !"
"Tu me prends pour un bébé ou quoi ? Si tu as réussi à vivre là-dedans, j'y arriverai aussi !"
"Ca c'est mon frère ! Bienvenue dans l'aventure des Meunier, Paul. On est des durs à cuire ici"
Augustine découvrit que son petit Paul avait grandi et semblait tout à fait indépendant. Elle avait un peu honte d'avoir raté cette étape de sa vie et d'être aussi prise par cette nouvelle grossesse...
"Bonjour Augustine, j'ai préparé à manger à Odette et j'ai pensé que ça te soulagerait que je viennes vous préparer le repas également. Tu pourras te reposer et passer plus de temps avec tes petits!"
"Ann, ma chère Ann... Je ne voudrais pas trop t'en demander."
"Tu ne demandes rien, c'est moi qui propose"
"J'ai ramené des légumes du potager, tu verras, c'est un régal !"
Et pendant que la maîtresse de maison se reposait, Ann ne s'en tint pas là.
"Marcel, tu grandis, il va être temps d'apprendre un peu à être un gentil garçon. C'est toi l'aîné, tu dois montrer l'exemple à ton frère, et ta maman est bien fatiguée"
"Tu vas devenir ma nouvelle maman ?"
"C'est pas compliqué, on s'assied, et on ne se relève que quand on a fait popo ! Ca ne comprend pas grand chose à cet âge quand même... Oui, aller bravo !"
En rentrant chez lui, Joseph fut bien étonné de trouver sa voisine qui s'occupait de la maisonnée.
"Vous savez Joseph, je crois que je vais rester quelques jours avec vous si vous êtes d'accord, Augustine a vraiment l'air débordée. Ma mère est chez moi, elle va s'occuper d'Odette et d'Edward, ça ne posera pas de problème"
"C'est tellement gentil de votre part. Vous pourrez dormir dans la chambre à l'étage que j'ai construit avec l'aide de quelques voisins. La famille s'agrandit vite, il faut que notre logis suive ! Et ce n'est pas de tout repos."
Les jours passaient et Ann continuait de s'occuper du foyer Meunier comme s'il était le sien. Les bambins jouaient entre eux, et Augustine dormait. Joseph et Ann prenaient presque tous leurs repas en tête-à-tête
Joseph "Il n'est pas très convenable de se voir en tenue de nuit... J'espère que ça ne se saura pas dans la communauté..."
Ann "Moi je ne dirai rien. Nous sommes amis Joseph, je suis heureuse d'être une aide pour vous en ces temps difficiles"
Joseph "Si vous saviez à quel point vous me soulagez !"
Joseph "Le bon Dieu est avec nous, je le sens. Nous allons nous sortir de ce mauvais pas."
Ann "Le bon Dieu ? Euh... oui, si vous le dites ! Mon mari et moi ne sommes guère croyants..."
Joseph était un peu interloqué par cette affirmation, mais n'en dit rien et finit son petit-déjeuner avant de partir travailler.
Le soir Mr Cawley's déposa Joseph chez lui en calèche et descendit avec lui pour voir s'ils avaient besoin d'aide. Mrs Cawley's avait proposé de leur faire un ragoût pour demain. L'état d'Augustine était connu dans toute la bourgade et la solidarité des femmes du coin était réconfortante. C'est en toute honnêteté que Joseph répondit qu'il ne manquait de rien. Marcel venait de devenir un beau petit garçon et la troisième grossesse d'Augustine touchait à sa fin. Si l'accouchement se passait bien, il jurait que ce serait son dernier enfant ! Et ils vivraient heureux pour toujours, comme dans les contes que sa femme lisait aux garçons. Enfin ça, il ne le dit pas à son patron, les hommes entre eux ne parlaient pas de choses comme vivre heureux pour toujours !
Et de fait, dans la cuisine Augustine et Marcel l'attendaient pour partager son gâteau d'anniversaire, qu'Augustine avait tenu à faire elle-même. La scène semblait tout droit sortie d'un livre de conte. Ann se tenait discrètement à l'écart, à l'étage, pour les laisser savourer ce moment entre eux. Joseph avait revêtu son costume pour l'occasion. Mais ce goûter avait épuisé Augustine qui retourna se coucher, et Joseph fut à nouveau assailli de doutes. Vivement que ce bébé naisse...
Joseph "Elle n'est vraiment plus que l'ombre d'elle-même, je pensais que nous étions presque sortis d'affaire, mais je suis vraiment soucieux."
Joseph "Et si elle mourait ? Que deviendrions-nous avec les enfants? Augustine a toujours été l'âme de ce foyer"
Ann "Ne pensez pas à ça Joseph, c'est vous qui disiez ce matin que tout irait bien. Le bon Dieu, tout ça..."
En se couchant, Joseph se dit qu'il n'était pas dans l'ordre des choses qu'Ann Bishop soit la seule personne de cette maison qui illuminait ses journées dernièrement et fasse s'envoler ses inquiétudes avec son doux sourire... Alors il réveilla sa femme pour l'embrasser. Oui, il l'aimait toujours, de tout son coeur, il n'y avait pas de doute. Mais que lui arrivait-il ? Il avait pris Ann pour une gourgandine lorsqu'elle lui avait fait des avances lors de la fête de fin du printemps, et voilà qu'il découvrait toute la bonté dont elle savait faire preuve et revoyait son avis. Non, Augustine, c'était elle qu'il avait épousé, qui lui avait donné deux beaux enfants, et bientôt trois. Et à elle, qu'il avait promis d'être l'homme de la maison, dans le bonheur et dans l'adversité !
Mais dans ses rêves, c'était Ann qu'il voyait. Elle seule qui allégeait son coeur et le faisait rire...
Ce fut finalement cette nuit-là qu'Augustine réveilla Joseph en sursaut, le bébé arrivait. Il remit immédiatement ses idées en place.
"Ne bouge pas ma Douce, je vais vite chercher le docteur Dupont !"
"Il n'y a pas le temps Joseph, fais bouillir de l'eau !"
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le petit Maurice était né. Augustine était heureuse d'avoir mis au monde un enfant en bonne santé, mais ne pouvait s'empêcher de songer qu'elle aurait voulu une fille. Et Joseph qui avait promis de ne plus jamais lui faire d'enfant dans sa peur de la perdre... Il allait falloir le faire changer d'avis ! Mais peut-être attendre un peu.
Tirée de son lit par les cris, Ann avait aidé Augustine à mettre son bébé au sein puis avait fait la toilette du nouveau-né. Une fois mère et enfant épuisés, endormis, elle se retrouva seule avec un Joseph bien soulagé, auprès du lit d'Augustine.
"Vous voyez mon cher Joseph qu'Augustine est plus forte que ce que le docteur Dupont nous laissait entendre. Vous avez une femme et trois garçons en bonne santé, tout s'est arrangé, comme vous le pressentiez !"
Le petit Paul s'était levé à son tour et réfugié dans les bras de son père. Ce fut ce qui donna la force à Joseph de faire ce qu'il avait à faire.
"Je ne pourrai jamais vous remercier ma chère Ann, pour tout ce que vous avez fait pour nous. Mais maintenant que le bébé est né, Augustine va aller mieux, et je crois qu'il est temps de rentrer chez vous. Votre mari et votre fille vous y attendent. Je peux m'occuper de ma famille à présent."
Avis aux modos !
J'ai posté un nouveau chapitre il y a une trentaine de minutes, qui s'est bien affiché puisque je l'ai relu une fois posté. Et je ne le vois plus... Rien dans les brouillons http://forums.thesims.com/fr_FR/drafts
Avez-vous un moyen de le retrouver ou faut-il que je recommence tout ?
@EstelleMinigames Je crois (espère) qu'il est passé dans les spams car je l'ai édité pour supprimer un gros espace vide à la fin du message. Et il semblerait que Edit juste après postage = spam. J'ai posté dans le sujet approprié je pense, et ça devrait rentrer dans l'ordre, faut juste attendre un peu
Ce n'est pas vraiment le lieu pour nous informer qu'un de tes commentaires a disparu @lilyluciole. C'est une chance pour toi que je sois tombée juste sur ton message. Ce commentaire a du retrouver sa place maintenant.
Sans compter que le "petit mot magique" est plus agréable à lire que "Avis aux modos".
Ouh là là... J'ai vraiment eu peur qu'Augustine passe l'arme à gauche et que son mari ne se console dans les bras d'Ann... Mais bon, ce n'est quand même pas bon signe qu'il rêve ainsi de la voisine... En tout cas, ça fait chaud au coeur toute cette solidarité féminine !
@Ada oui, pas impossible effectivement @Parthenia_Galen J'ai hésité deux secondes à faire mourir Augustine, mais je n'aime pas trop tuer mes sims
Episode 5
Entre les bambins, l'école et le travail, c'est un peu routinier pour le moment
A peine accouchée, Augustine se retrouvait seule à la maison avec les deux petits, et elle était encore bien fatiguée
"Tiens maman, c'est toi qui m'apprend le pot maintenant ?"
"Je reprends les rênes de la maison Paul, et regarde ce que tu fais !"
"Déjà rentré du travail mon Joseph? Mais, cette odeur... Ce n'est pas comme ça que tu vas avoir une promotion !"
"Pas eu le temps de me laver avant de partir ce matin..."
Entre le travail, les soucis récents, sa famille qui s'agrandit et le travail de menuiserie nécessaire à arrondir les fins de semaine, Joseph semble un peu au bout du rouleau.
"Je ne sais plus où donner de la tête Augustine ! Mr Cawley's a été compréhensif pendant ta grossesse, mais si je veux obtenir une promotion il va falloir que je travailles encore plus dur."
"Tu rentres pour dormir et manger, on ne se voit plus ! Tu crois que c'est du gâteau ma journée à moi? Préparer le petit-déjeuner, lever le petit, l'habiller, le faire manger, veiller à ses apprentissages, aider Marcel pour ses devoirs à la sortie de l'école, vous préparer à dîner, coucher Paul... Et Maurice qui pleure toutes les trois heures pour être nourri et langé..."
"Dis Marcel, pourquoi ils crient papa et maman ?"
"Je ne sais pas... Ca n'a pas l'air très rigolo d'être adulte..."
"Ca va s'arranger mon petit Paul, papa et maman sont très fatigués, c'est tout."
Augustine en voulait un peu à son mari d'avoir pris seul la décision de ne plus faire d'enfants. Elle aurait tant voulu une fille... Mais finalement peut-être avait-il raison, elle semblait déjà dépassé avec trois ! Mais Joseph ne la touchait plus, pour ne pas prendre le moindre risque. A essayer de préserver la santé d'Augustine, ils risquaient bien de se perdre tous les deux.
Une fois toute la maisonnée couchée, Augustine retrouva un peu de joie de vivre en prenant du temps pour elle. Elle ne laisserait pas sa famille se disloquer, elle allait récupérer son mari !
De son côté, Marcel dormait dans sa nouvelle chambre à l'étage, celle qu'avait occupé Ann ces derniers temps. Il n'avait pas tellement hâte que le petit Paul grandisse et vienne le rejoindre dans ce grand lit.
Augustine fut réveillée par les cris de son dernier-né que Marcel essayait de calmer avant de partir à l'école. Joseph était déjà parti à la banque sans la réveiller. Joseph et Marcel s'étaient débrouillés seuls avec les restes du frigo pour la laisser dormir. Elle se dit qu'elle avait bien de la chance d'avoir des hommes aussi prévenants.
Ils avaient récemment fait l'acquisition d'un gramophone, Et chanter des berceuses sur de la musique avait un charme nouveau pour la jeune maman. Bien sûr, pour Maurice, ça ne changeait rien quand il avait faim et que le sein traînait à se présenter !
Ca faisait longtemps que Grace n'était pas venue rendre visite à son amie, elle avait entre-temps accouché d'une petite Rosemary.
"C'est incroyable Grace, à quel point les enfants peuvent être différents ! Marcel était plutôt difficile, et celui-là Paul, c'est l'enfant le plus facile du monde. Je me demande comment seront Maurice et Rosemary."
"Je ne sais pas, mais ma fille me réclame tout le temps, c'est gratifiant, mais je suis heureuse d'avoir pu la laisser quelques heures à ma soeur"
"Je crois que la clé, c'est d'arriver à prendre un peu de temps pour soi... Si tu veux aller te détendre dans la baignoire, tu verras ça fait un bien fou"
Et Grace ne se fit pas prier, elle avait entendu parler des bienfaits de la boue sur le visage. Augustine n'était pas franchement convaincue...
"Tu veux pas venir jouer avec moi? C'est facile, tu sautes du berceau, pouf, comme ça !"
Marcel "Ah ah, tu vois maman, il n'est pas si parfait ton petit Paul, lui aussi sait mettre le bazar..."
Paul " Bah quoi? Je fais comme mon grand frère, c'est pas ça que tu m'as appris ? Quand maman s'occupe trop du bébé, il faut qu'elle se rappelle qu'on est là aussi..."
Grace "Je m'occupe de Maurice pendant que tu gères les grands si tu veux Augustine"
Augustine "Ce n'est pas parce que Maurice est là que maman t'aimes moins mon chéri, tu seras toujours mon petit garçon adoré, comme Marcel, et comme Maurice !"
Paul "Oui maman, joue encore, encore, hihi"
"Réfléchis bien Marcel : dans un champ de 6,43 hectares, on vend une parcelle de 8128 m2, puis on prend sur le reste 9,85 ares pour construire une maison et 815 centiares pour faire un jardin. A combien est réduite la surface du champ ?"
"Pfff... C'est vraiment obligatoire l'école ?"
Quand Joseph rentra ce soir-là, ce fut pour trouver une maison propre, le dîner sur la table et ses trois garçons qui jouaient ensemble. Il se dit qu'il avait bien de la chance d'avoir une femme parfaite comme Augustine.
"Je te promets mon Augustine de faire mon possible pour ramener cette promotion... Je veux être la la hauteur !"
"Tu es déjà à la hauteur mon Joseph, tu m'as fait trois magnifiques garçons et tu es un mari attentif"
"Je t'aime..."
"Moi aussi je t'aime..."
"Je crois petit Paul, que nos parents ne crient plus. Nous avons été bien sages !"
Finalement Maurice sortit de son berceau et fut accueilli par son plus grand frère.
"Attends, attends, ne commences pas à pleurer ! C'est très simple, tu peux jouer avec tout ce qu'il y a dans cette pièce, ce sont mes anciens jouets, je te les prête. En fait, tout ce qui est à toi a été à moi, et tout ce qui est à moi, est à moi ! Pas touche aux affaires des grands, kapisch ?"
"J'espère mon petit Paul, que ton petit frère Maurice prendra plus de ton doux caractère que de celui de Marcel..." dit Joseph en entendant son aîné "C'est sur toi mon bébé que je comptes pour prendre soin de ta maman quand je suis au travail la journée !"
@Ada Oh bah, il faut bien trouver de quoi mouvementer un peu les journées, sinon...
Episode 6
Marcel avait parlé de deux nouvelles petites filles arrivées à l'école, alors le week-end venu, les Meunier décidèrent d'aller souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivés, la famille Ingalls.
"Vous verrez Charles" affirma Joseph "Il est facile de s'intégrer à Newcrest, c'est une ville en évolution qui a sans cesse besoin de gens avec des idées et de la volonté."
Derrière, Paul babillait sans fin avec la petite Carrie, pendant que Marcel faisait plus ample connaissance avec les grandes.
"Tu as deux petits frères ?" s'étonna Mary "Eh bien moi j'ai deux petites soeurs, je suis sûre qu'elles sont plus embêtantes !"
"Dag dag Caroline ! Je ne sais pas si les autres habitants sont déjà venus vous souhaiter la bienvenue, mais s'ils vous offrent du cake aux fruits, je vous assure, faites un sourire et jetez-le ! Non, à part cette petite originalité, les voisins sont charmants, nous avons une petite communauté très solidaire ici, et c'est important. Pour se faire connaître, il suffit d'aller faire un tour chez l'épicier, sa femme est une vraie commère et elle parlera de vous à tout le monde."
"Nous arrivons du Wisconsin" déclara Mary
"Le Wisconsin? Non je ne connais pas..." répondit Marcel "Moi je suis né ici, mes parents sont venus de France en Europe. On est bien ici. Par contre, vous n'allez pas me croire avec la chaleur qu'il fait cet été, mais l'hiver tout est blanc de neige et il fait vraiment trèèèès froid. Maman m'a dit qu'on était tellement au Nord qu'il n'était pas rare de voir des aurores boréales. Je ne sais pas exactement ce que c'est, mais maman dit que c'est très beau, et très rare dans le reste du monde"
"C'est vrai ?" s'exclama Laura manifestement très impressionnée
Marcel regarda Laura avec fierté, il avait réussi à susciter un vif intérêt chez la petite fille. Mary et Carrie se sentirent un peu mises de côté lorsque les deux autres enfants se mirent à parler vivement comme s'il n'y avait plus qu'eux au monde.
Le dimanche venu, on vit les premières chutes de feuilles de l'année, l'automne s'était installé à Newcrest. Une fois ses devoirs terminés, Marcel décida d'aller profiter de la nature avant l'arrivée de l'hiver qui serait rude à coup sûr. Il courait entre les tas de feuilles et sautait dedans. Un vrai petit gars de la campagne.
Puis il essaya de pêcher dans la rivière, et s'avéra très rapidement bien plus efficace que son père ! Il allait pouvoir ramener de quoi manger du poisson frais quelques jours, maman serait contente.
En allant retrouver son fils, Augustine croisa le docteur Dupont. Il était ravi de la voir en si bonne forme et lui fit promettre de passer le voir au cabinet, et de lui amener les garçons pour un examen de routine. C'était l'un des fils de Mr Cawley's (le patron de la banque) qui passait derrière eux, avec l'air bien soucieux.
De son côté, Joseph profita de son repos dominical pour s'occuper de ratisser le jardin. La vie au grand air, il n'y a que ça de vrai !
La fin de journée arrivant, Augustine s'occupa un peu de l'apprentissage de ses garçons. Paul commençait à se débrouiller pas trop mal tout seul, Maurice avait encore bien besoin de maman pour lui apprendre des choses, et Marcel faisait le grand mais se prit un coup de jouet dans le front. Aïe, on n'est pas si grand qu'on veut bien le faire croire finalement hein...
Avec sa dernière paie, Joseph avait offert une nouvelle robe à Augustine, qui semblait désormais tout à fait remise de ses problèmes de santé. Marcel ne manquait jamais de faire remarquer à sa mère qu'elle était la plus jolie. La petite fille tant désirée n'était peut-être pas venue, mais ça avait tout de même un avantage de n'avoir que des fils, ils étaient tous amoureux de leur maman.
Oui, Maurice aussi semblait trouver sa maman parfaite !
Notre Augustine avait même retrouvé le temps de peindre, pendant que ses hommes étaient à la banque et à l'école, et que ses deux bambins s'occupaient entre eux.
Le soir venu, Joseph prenait part à l'éducation des petits et Marcel se mettait à ses devoirs d'école sans trop rechigner. La vie s'arrangeait bien chez les Meunier.
Et puis un matin, le petit Paul devint un grand petit garçon, et la première chose qu'il fit fut d'aller faire ses devoirs...
Puis d'aller ratisser les feuilles mortes dans le jardin. Augustine le regardait avec amour, il aurait beau grandir, il resterait toujours son petit Paul.
Il y avait désormais deux petits garçons à qui faire réciter les devoirs et Joseph prenait ce travail très à coeur. Son propre père qui était instituteur, lui avait appris l'importance de l'école, et il essayait de le transmettre à ses fils.
"Dans un poulailler à 40°, quelle est la durée d'incubation des oeufs ?"
"Mais papa... on n'a même pas de poules !"
Maurice n'avait qu'une envie, grandir pour pouvoir jouer avec ses grands frères
"Moi j'ai que des cubes et des cartes ennuyeuses, et toi tu peux aller courir dehors comme tu veux, c'est pas juste ! Je veux apprendre des choses intéressantes avec papa moi aussi."
Marcel était très fier d'amener Paul avec lui à l'école pour la première fois, il avait hâte de lui montrer tout ce qu'il savait faire, ses amis, son instituteur... Paul n'était guère impressionné, oui Marcel avait un peu d'avance sur lui, et alors ? Paul aussi allait se faire des amis et apprendre des choses, quel frimeur ce Marcel !
En rentrant de l'école ce soir-là, Marcel invita sa nouvelle amie Laura. Il lui offrit même un cadeau.
Enfin... un faux cadeau !
"Des feuilles mortes ? Ah ah, quel farceur tu fais !"
Marcel et Laura devenaient de sacrés bons camarades, ils avaient en commun un certain goût pour les pitreries, et passaient beaucoup de temps à discuter de tout et de rien, au grand damne de l'instituteur.
Mais cet après-midi-là, Augustine avait pris rendez-vous chez le docteur Dupont, Marcel se vit obliger de laisser Laura.
"Tu crois qu'il va nous faire des piqûres ?" s'inquiéta Marcel bien assis sur sa chaise comme lui avait demandé le docteur.
"Sûrement ! " le taquina son petit frère
Mais il n'en fut rien, le docteur se contenta d'ausculter les garçons les uns après les autres, de les mesurer et de les peser, avant d'affirmer à Augustine qu'elle avait trois garçons en pleine santé.
Il conseilla aux grands de profiter de la vie en plein air avant que le froid ne s'abatte, rien de tel que les activités d'extérieur pour devenir des hommes forts.
Le petit Maurice en revanche était de constitution un peu plus délicate comme sa mère, et devrait manger un peu plus de légumes. Ca n'avait pas l'air de l'enchanter...
Ils rentrèrent tardivement de la visite chez le médecin, et Joseph les attendait dehors pour aller mettre le plus petit au lit.
Augustine trouva Laura encore là à les attendre, elle la réprimanda et lui demanda de rentrer bien vite chez elle, il faisait nuit et ses parents devaient se faire un sang d'encre !
C'est la première fois que je fais une partie des sims en partageant mes captures, ça change toute ma façon de jouer, j'aime bien ! Au final je prête plus attention à ce que font mes sims, et je m'attache bien plus à eux. Je trouve le petit Paul tout à fait craquant ! Et dire que ces trois garçons vont devoir partir à la guerre...
Les trois garçons vont devoir partir à la guerre plus grand ? Oh ça sens le drame
Mais oui les enfants sont trop chou, on voit que plus tard ils seront responsable ^^
Joseph et Augustine avaient décidé d'inviter quelques voisins pour la fête des récoltes. Ils avaient mis du coeur à l'ouvrage, des tables dehors, une beau poisson sur la table... Et puis paf la pluie ! Et la maison n'était pas tellement grande pour recevoir tout ce petit monde. Mais les amis jurèrent que ça ne les dérangeaient pas de pique-❤️❤️❤️❤️ à l'intérieur. Auprès d'un feu de cheminée, peu importe la table, c'est toujours chaleureux !
Le docteur Dupond expliquait les cours de sciences naturelles aux enfants, le poisson, les branchies tout ça... Beurk !
Pendant que Laura était absorbée par les talents de menuisier de Joseph. Elle aimerait bien apprendre à faire des baignoires elle aussi.
"Augustine ne tourne pas la tête, Caroline a mis une robe avec un décolleté indécent !"
"Je sais, je l'évite du regard depuis qu'elle est arrivée..."
Et Joseph se fendit d'un petit discours, sur les récoltes, la terre, Dieu, les pèlerins, tout ça... Enfin bon, les autres avaient l'air passionnés, c'est le principal ! On voit bien que ça lui tenait à coeur.
Le soir en donnant le bain de son plus jeune fils, Augustine pensa avec mélancolie qu'il allait bientôt grandir et que c'en était fini pour elle les bébés.
Alors elle joua, et joua encore avec son petit Maurice. Surtout bien profiter de chaque moment avant qu'il ne s'envole.
Joseph "Je suis en train de gagner, mais ma femme joue mieux aux échecs que toutes celles du voisinage. Je suis sûre qu'aucune femme de Newcrest n'est plus intelligente que mon Augustine"
*petit soupir de fierté*
"Oh mon Joseph tu me flattes... C'est d'avoir un mari aussi éduqué que toi qui m'a apprit tout ça"
Augustine "S'aimer toujours aussi fort après trois enfants et la vie rude du grand nord, si ta famille voyait ça, elle qui nous promettait le naufrage si nous partions..."
Joseph "Ils étaient jaloux de nous voir partir vers de nouvelles aventures. Moi je n'ai jamais mis notre mariage en doute."
Il y avait des moments comme ça, où on ne voyait pas comment le malheur pourrait atteindre ce foyer quand tout y était si parfait.
Paul "Promis, je ne vois rien, continuez, je remonte immédiatement dans ma chambre"
"Tu sais mon Joseph, je ne crois que l'on prendrait grand risque ce soir, j'ai fini de saigner il y a trois jours..."
"Ne me tentes pas Augustine..."
Eh bah si, il s'est laissé tenter ! Faut dire qu'il ne s'était rien passé sur ce plan-là depuis la conception de Maurice !
La maison n'était pas très grande est pas tellement insonorisée non plus. Le petit déjeuner du lendemain matin fut un peu gênant pour les garçons qui commençaient à comprendre ce genre de choses. Les parents eux, n'effaçaient pas leurs sourires béats.
"Moi quand je serai grand, je ferai des meubles comme Papa ! Dis, tu m'apprends ?"
"Plus tard mon petit"
Paul partit faire un tour dehors et tomba sur Marguerite, une de ses camarades d'école. Elle avait l'air de mauvaise humeur, et les gens de mauvaise humeur, ça pourrissait un peu la vie, alors Paul fit de son mieux pour essayer de la dérider.
"Mais laisse-moi tranquille, si je veux faire la tête, je fais ce que je veux ! J'ai pas encore l'âge d'avoir un mari qui me dise ce que j'ai le droit de faire ou ne pas faire d'abord"
"Tu la connais la blague du Lama qui mange des bananes ? Non bah, moi non plus en fait... Eh mais tu vois tu souris !"
Marcel et Paul grandissaient, et pour leur apprendre les bonnes manières, Joseph et Augustine décidèrent de les inscrire chez les scouts. Les deux garçons n'étaient pas peu fiers d'aller à leurs réunions.
Et comme le temps filait bien vite, il fut l'heure de fêter l'anniversaire du petit dernier !
Et voilà la tête de Maurice
Maurice, qui affirmait de pas avoir besoin d'aide pour faire ses devoirs, mais Joseph gardait tout de même un oeil dessus.
"Mais Maurice, il y a un a à train ! Je ne suis pas sûre qu'il finira avec un A ce petit-là..."
Et voilà les plans de la maison qui a un peu changée avec les enfants qui grandissent. L'étage où dorment les trois garçons et la salle de bain supplémentaire.
Et le rez-de-chaussée qui s'est bien agrandi depuis le début.
Réponses
@Parthenia_Galen Eh oui, entre ce qu'on dit et ce qu'on fait il y a parfois un monde Contente que ça te plaise en tout cas
@EstelleMinigames Ah ah, merci ! Alternant mes parties Apo et Decade, j'ai trouvé quand même pas mal de similitudes pour le moment
@DubouX Merci
@Miamia33 C'est assez rigolo à jouer en effet ! Merci de suivre cette histoire
Et maintenant, la suite !
"Tiens, ton lit est là si tu veux pleurer !"
"Tu me prends pour un bébé ou quoi ? Si tu as réussi à vivre là-dedans, j'y arriverai aussi !"
"Ca c'est mon frère ! Bienvenue dans l'aventure des Meunier, Paul. On est des durs à cuire ici"
Augustine découvrit que son petit Paul avait grandi et semblait tout à fait indépendant. Elle avait un peu honte d'avoir raté cette étape de sa vie et d'être aussi prise par cette nouvelle grossesse...
"Bonjour Augustine, j'ai préparé à manger à Odette et j'ai pensé que ça te soulagerait que je viennes vous préparer le repas également. Tu pourras te reposer et passer plus de temps avec tes petits!"
"Ann, ma chère Ann... Je ne voudrais pas trop t'en demander."
"Tu ne demandes rien, c'est moi qui propose"
"J'ai ramené des légumes du potager, tu verras, c'est un régal !"
Et pendant que la maîtresse de maison se reposait, Ann ne s'en tint pas là.
"Marcel, tu grandis, il va être temps d'apprendre un peu à être un gentil garçon. C'est toi l'aîné, tu dois montrer l'exemple à ton frère, et ta maman est bien fatiguée"
"Tu vas devenir ma nouvelle maman ?"
"C'est pas compliqué, on s'assied, et on ne se relève que quand on a fait popo ! Ca ne comprend pas grand chose à cet âge quand même... Oui, aller bravo !"
En rentrant chez lui, Joseph fut bien étonné de trouver sa voisine qui s'occupait de la maisonnée.
"Vous savez Joseph, je crois que je vais rester quelques jours avec vous si vous êtes d'accord, Augustine a vraiment l'air débordée. Ma mère est chez moi, elle va s'occuper d'Odette et d'Edward, ça ne posera pas de problème"
"C'est tellement gentil de votre part. Vous pourrez dormir dans la chambre à l'étage que j'ai construit avec l'aide de quelques voisins. La famille s'agrandit vite, il faut que notre logis suive ! Et ce n'est pas de tout repos."
Les jours passaient et Ann continuait de s'occuper du foyer Meunier comme s'il était le sien. Les bambins jouaient entre eux, et Augustine dormait. Joseph et Ann prenaient presque tous leurs repas en tête-à-tête
Joseph "Il n'est pas très convenable de se voir en tenue de nuit... J'espère que ça ne se saura pas dans la communauté..."
Ann "Moi je ne dirai rien. Nous sommes amis Joseph, je suis heureuse d'être une aide pour vous en ces temps difficiles"
Joseph "Si vous saviez à quel point vous me soulagez !"
Joseph "Le bon Dieu est avec nous, je le sens. Nous allons nous sortir de ce mauvais pas."
Ann "Le bon Dieu ? Euh... oui, si vous le dites ! Mon mari et moi ne sommes guère croyants..."
Joseph était un peu interloqué par cette affirmation, mais n'en dit rien et finit son petit-déjeuner avant de partir travailler.
Le soir Mr Cawley's déposa Joseph chez lui en calèche et descendit avec lui pour voir s'ils avaient besoin d'aide. Mrs Cawley's avait proposé de leur faire un ragoût pour demain. L'état d'Augustine était connu dans toute la bourgade et la solidarité des femmes du coin était réconfortante. C'est en toute honnêteté que Joseph répondit qu'il ne manquait de rien. Marcel venait de devenir un beau petit garçon et la troisième grossesse d'Augustine touchait à sa fin. Si l'accouchement se passait bien, il jurait que ce serait son dernier enfant ! Et ils vivraient heureux pour toujours, comme dans les contes que sa femme lisait aux garçons. Enfin ça, il ne le dit pas à son patron, les hommes entre eux ne parlaient pas de choses comme vivre heureux pour toujours !
Et de fait, dans la cuisine Augustine et Marcel l'attendaient pour partager son gâteau d'anniversaire, qu'Augustine avait tenu à faire elle-même. La scène semblait tout droit sortie d'un livre de conte. Ann se tenait discrètement à l'écart, à l'étage, pour les laisser savourer ce moment entre eux. Joseph avait revêtu son costume pour l'occasion. Mais ce goûter avait épuisé Augustine qui retourna se coucher, et Joseph fut à nouveau assailli de doutes. Vivement que ce bébé naisse...
Joseph "Elle n'est vraiment plus que l'ombre d'elle-même, je pensais que nous étions presque sortis d'affaire, mais je suis vraiment soucieux."
Joseph "Et si elle mourait ? Que deviendrions-nous avec les enfants? Augustine a toujours été l'âme de ce foyer"
Ann "Ne pensez pas à ça Joseph, c'est vous qui disiez ce matin que tout irait bien. Le bon Dieu, tout ça..."
En se couchant, Joseph se dit qu'il n'était pas dans l'ordre des choses qu'Ann Bishop soit la seule personne de cette maison qui illuminait ses journées dernièrement et fasse s'envoler ses inquiétudes avec son doux sourire... Alors il réveilla sa femme pour l'embrasser. Oui, il l'aimait toujours, de tout son coeur, il n'y avait pas de doute. Mais que lui arrivait-il ? Il avait pris Ann pour une gourgandine lorsqu'elle lui avait fait des avances lors de la fête de fin du printemps, et voilà qu'il découvrait toute la bonté dont elle savait faire preuve et revoyait son avis. Non, Augustine, c'était elle qu'il avait épousé, qui lui avait donné deux beaux enfants, et bientôt trois. Et à elle, qu'il avait promis d'être l'homme de la maison, dans le bonheur et dans l'adversité !
Mais dans ses rêves, c'était Ann qu'il voyait. Elle seule qui allégeait son coeur et le faisait rire...
Ce fut finalement cette nuit-là qu'Augustine réveilla Joseph en sursaut, le bébé arrivait. Il remit immédiatement ses idées en place.
"Ne bouge pas ma Douce, je vais vite chercher le docteur Dupont !"
"Il n'y a pas le temps Joseph, fais bouillir de l'eau !"
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le petit Maurice était né. Augustine était heureuse d'avoir mis au monde un enfant en bonne santé, mais ne pouvait s'empêcher de songer qu'elle aurait voulu une fille. Et Joseph qui avait promis de ne plus jamais lui faire d'enfant dans sa peur de la perdre... Il allait falloir le faire changer d'avis ! Mais peut-être attendre un peu.
Tirée de son lit par les cris, Ann avait aidé Augustine à mettre son bébé au sein puis avait fait la toilette du nouveau-né. Une fois mère et enfant épuisés, endormis, elle se retrouva seule avec un Joseph bien soulagé, auprès du lit d'Augustine.
"Vous voyez mon cher Joseph qu'Augustine est plus forte que ce que le docteur Dupont nous laissait entendre. Vous avez une femme et trois garçons en bonne santé, tout s'est arrangé, comme vous le pressentiez !"
Le petit Paul s'était levé à son tour et réfugié dans les bras de son père. Ce fut ce qui donna la force à Joseph de faire ce qu'il avait à faire.
"Je ne pourrai jamais vous remercier ma chère Ann, pour tout ce que vous avez fait pour nous. Mais maintenant que le bébé est né, Augustine va aller mieux, et je crois qu'il est temps de rentrer chez vous. Votre mari et votre fille vous y attendent. Je peux m'occuper de ma famille à présent."
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J'ai posté un nouveau chapitre il y a une trentaine de minutes, qui s'est bien affiché puisque je l'ai relu une fois posté. Et je ne le vois plus... Rien dans les brouillons http://forums.thesims.com/fr_FR/drafts
Avez-vous un moyen de le retrouver ou faut-il que je recommence tout ?
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Sans compter que le "petit mot magique" est plus agréable à lire que "Avis aux modos".
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Merci beaucoup en tout cas
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@Parthenia_Galen J'ai hésité deux secondes à faire mourir Augustine, mais je n'aime pas trop tuer mes sims
A peine accouchée, Augustine se retrouvait seule à la maison avec les deux petits, et elle était encore bien fatiguée
"Tiens maman, c'est toi qui m'apprend le pot maintenant ?"
"Je reprends les rênes de la maison Paul, et regarde ce que tu fais !"
"Déjà rentré du travail mon Joseph? Mais, cette odeur... Ce n'est pas comme ça que tu vas avoir une promotion !"
"Pas eu le temps de me laver avant de partir ce matin..."
Entre le travail, les soucis récents, sa famille qui s'agrandit et le travail de menuiserie nécessaire à arrondir les fins de semaine, Joseph semble un peu au bout du rouleau.
"Je ne sais plus où donner de la tête Augustine ! Mr Cawley's a été compréhensif pendant ta grossesse, mais si je veux obtenir une promotion il va falloir que je travailles encore plus dur."
"Tu rentres pour dormir et manger, on ne se voit plus ! Tu crois que c'est du gâteau ma journée à moi? Préparer le petit-déjeuner, lever le petit, l'habiller, le faire manger, veiller à ses apprentissages, aider Marcel pour ses devoirs à la sortie de l'école, vous préparer à dîner, coucher Paul... Et Maurice qui pleure toutes les trois heures pour être nourri et langé..."
"Dis Marcel, pourquoi ils crient papa et maman ?"
"Je ne sais pas... Ca n'a pas l'air très rigolo d'être adulte..."
"Ca va s'arranger mon petit Paul, papa et maman sont très fatigués, c'est tout."
Augustine en voulait un peu à son mari d'avoir pris seul la décision de ne plus faire d'enfants. Elle aurait tant voulu une fille... Mais finalement peut-être avait-il raison, elle semblait déjà dépassé avec trois ! Mais Joseph ne la touchait plus, pour ne pas prendre le moindre risque. A essayer de préserver la santé d'Augustine, ils risquaient bien de se perdre tous les deux.
Une fois toute la maisonnée couchée, Augustine retrouva un peu de joie de vivre en prenant du temps pour elle. Elle ne laisserait pas sa famille se disloquer, elle allait récupérer son mari !
De son côté, Marcel dormait dans sa nouvelle chambre à l'étage, celle qu'avait occupé Ann ces derniers temps. Il n'avait pas tellement hâte que le petit Paul grandisse et vienne le rejoindre dans ce grand lit.
Augustine fut réveillée par les cris de son dernier-né que Marcel essayait de calmer avant de partir à l'école. Joseph était déjà parti à la banque sans la réveiller. Joseph et Marcel s'étaient débrouillés seuls avec les restes du frigo pour la laisser dormir. Elle se dit qu'elle avait bien de la chance d'avoir des hommes aussi prévenants.
Ils avaient récemment fait l'acquisition d'un gramophone, Et chanter des berceuses sur de la musique avait un charme nouveau pour la jeune maman. Bien sûr, pour Maurice, ça ne changeait rien quand il avait faim et que le sein traînait à se présenter !
Ca faisait longtemps que Grace n'était pas venue rendre visite à son amie, elle avait entre-temps accouché d'une petite Rosemary.
"C'est incroyable Grace, à quel point les enfants peuvent être différents ! Marcel était plutôt difficile, et celui-là Paul, c'est l'enfant le plus facile du monde. Je me demande comment seront Maurice et Rosemary."
"Je ne sais pas, mais ma fille me réclame tout le temps, c'est gratifiant, mais je suis heureuse d'avoir pu la laisser quelques heures à ma soeur"
"Je crois que la clé, c'est d'arriver à prendre un peu de temps pour soi... Si tu veux aller te détendre dans la baignoire, tu verras ça fait un bien fou"
Et Grace ne se fit pas prier, elle avait entendu parler des bienfaits de la boue sur le visage. Augustine n'était pas franchement convaincue...
"Tu veux pas venir jouer avec moi? C'est facile, tu sautes du berceau, pouf, comme ça !"
Marcel "Ah ah, tu vois maman, il n'est pas si parfait ton petit Paul, lui aussi sait mettre le bazar..."
Paul " Bah quoi? Je fais comme mon grand frère, c'est pas ça que tu m'as appris ? Quand maman s'occupe trop du bébé, il faut qu'elle se rappelle qu'on est là aussi..."
Grace "Je m'occupe de Maurice pendant que tu gères les grands si tu veux Augustine"
Augustine "Ce n'est pas parce que Maurice est là que maman t'aimes moins mon chéri, tu seras toujours mon petit garçon adoré, comme Marcel, et comme Maurice !"
Paul "Oui maman, joue encore, encore, hihi"
"Réfléchis bien Marcel : dans un champ de 6,43 hectares, on vend une parcelle de 8128 m2, puis on prend sur le reste 9,85 ares pour construire une maison et 815 centiares pour faire un jardin. A combien est réduite la surface du champ ?"
"Pfff... C'est vraiment obligatoire l'école ?"
Quand Joseph rentra ce soir-là, ce fut pour trouver une maison propre, le dîner sur la table et ses trois garçons qui jouaient ensemble. Il se dit qu'il avait bien de la chance d'avoir une femme parfaite comme Augustine.
"Je te promets mon Augustine de faire mon possible pour ramener cette promotion... Je veux être la la hauteur !"
"Tu es déjà à la hauteur mon Joseph, tu m'as fait trois magnifiques garçons et tu es un mari attentif"
"Je t'aime..."
"Moi aussi je t'aime..."
"Je crois petit Paul, que nos parents ne crient plus. Nous avons été bien sages !"
Finalement Maurice sortit de son berceau et fut accueilli par son plus grand frère.
"Attends, attends, ne commences pas à pleurer ! C'est très simple, tu peux jouer avec tout ce qu'il y a dans cette pièce, ce sont mes anciens jouets, je te les prête. En fait, tout ce qui est à toi a été à moi, et tout ce qui est à moi, est à moi ! Pas touche aux affaires des grands, kapisch ?"
"J'espère mon petit Paul, que ton petit frère Maurice prendra plus de ton doux caractère que de celui de Marcel..." dit Joseph en entendant son aîné "C'est sur toi mon bébé que je comptes pour prendre soin de ta maman quand je suis au travail la journée !"
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Au moins il semble être réconcilié
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Marcel avait parlé de deux nouvelles petites filles arrivées à l'école, alors le week-end venu, les Meunier décidèrent d'aller souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivés, la famille Ingalls.
"Vous verrez Charles" affirma Joseph "Il est facile de s'intégrer à Newcrest, c'est une ville en évolution qui a sans cesse besoin de gens avec des idées et de la volonté."
Derrière, Paul babillait sans fin avec la petite Carrie, pendant que Marcel faisait plus ample connaissance avec les grandes.
"Tu as deux petits frères ?" s'étonna Mary "Eh bien moi j'ai deux petites soeurs, je suis sûre qu'elles sont plus embêtantes !"
"Dag dag Caroline ! Je ne sais pas si les autres habitants sont déjà venus vous souhaiter la bienvenue, mais s'ils vous offrent du cake aux fruits, je vous assure, faites un sourire et jetez-le ! Non, à part cette petite originalité, les voisins sont charmants, nous avons une petite communauté très solidaire ici, et c'est important. Pour se faire connaître, il suffit d'aller faire un tour chez l'épicier, sa femme est une vraie commère et elle parlera de vous à tout le monde."
"Nous arrivons du Wisconsin" déclara Mary
"Le Wisconsin? Non je ne connais pas..." répondit Marcel "Moi je suis né ici, mes parents sont venus de France en Europe. On est bien ici. Par contre, vous n'allez pas me croire avec la chaleur qu'il fait cet été, mais l'hiver tout est blanc de neige et il fait vraiment trèèèès froid. Maman m'a dit qu'on était tellement au Nord qu'il n'était pas rare de voir des aurores boréales. Je ne sais pas exactement ce que c'est, mais maman dit que c'est très beau, et très rare dans le reste du monde"
"C'est vrai ?" s'exclama Laura manifestement très impressionnée
Marcel regarda Laura avec fierté, il avait réussi à susciter un vif intérêt chez la petite fille. Mary et Carrie se sentirent un peu mises de côté lorsque les deux autres enfants se mirent à parler vivement comme s'il n'y avait plus qu'eux au monde.
Le dimanche venu, on vit les premières chutes de feuilles de l'année, l'automne s'était installé à Newcrest. Une fois ses devoirs terminés, Marcel décida d'aller profiter de la nature avant l'arrivée de l'hiver qui serait rude à coup sûr. Il courait entre les tas de feuilles et sautait dedans. Un vrai petit gars de la campagne.
Puis il essaya de pêcher dans la rivière, et s'avéra très rapidement bien plus efficace que son père ! Il allait pouvoir ramener de quoi manger du poisson frais quelques jours, maman serait contente.
En allant retrouver son fils, Augustine croisa le docteur Dupont. Il était ravi de la voir en si bonne forme et lui fit promettre de passer le voir au cabinet, et de lui amener les garçons pour un examen de routine. C'était l'un des fils de Mr Cawley's (le patron de la banque) qui passait derrière eux, avec l'air bien soucieux.
De son côté, Joseph profita de son repos dominical pour s'occuper de ratisser le jardin. La vie au grand air, il n'y a que ça de vrai !
La fin de journée arrivant, Augustine s'occupa un peu de l'apprentissage de ses garçons. Paul commençait à se débrouiller pas trop mal tout seul, Maurice avait encore bien besoin de maman pour lui apprendre des choses, et Marcel faisait le grand mais se prit un coup de jouet dans le front. Aïe, on n'est pas si grand qu'on veut bien le faire croire finalement hein...
Avec sa dernière paie, Joseph avait offert une nouvelle robe à Augustine, qui semblait désormais tout à fait remise de ses problèmes de santé. Marcel ne manquait jamais de faire remarquer à sa mère qu'elle était la plus jolie. La petite fille tant désirée n'était peut-être pas venue, mais ça avait tout de même un avantage de n'avoir que des fils, ils étaient tous amoureux de leur maman.
Oui, Maurice aussi semblait trouver sa maman parfaite !
Notre Augustine avait même retrouvé le temps de peindre, pendant que ses hommes étaient à la banque et à l'école, et que ses deux bambins s'occupaient entre eux.
Le soir venu, Joseph prenait part à l'éducation des petits et Marcel se mettait à ses devoirs d'école sans trop rechigner. La vie s'arrangeait bien chez les Meunier.
Et puis un matin, le petit Paul devint un grand petit garçon, et la première chose qu'il fit fut d'aller faire ses devoirs...
Puis d'aller ratisser les feuilles mortes dans le jardin. Augustine le regardait avec amour, il aurait beau grandir, il resterait toujours son petit Paul.
Il y avait désormais deux petits garçons à qui faire réciter les devoirs et Joseph prenait ce travail très à coeur. Son propre père qui était instituteur, lui avait appris l'importance de l'école, et il essayait de le transmettre à ses fils.
"Dans un poulailler à 40°, quelle est la durée d'incubation des oeufs ?"
"Mais papa... on n'a même pas de poules !"
Maurice n'avait qu'une envie, grandir pour pouvoir jouer avec ses grands frères
"Moi j'ai que des cubes et des cartes ennuyeuses, et toi tu peux aller courir dehors comme tu veux, c'est pas juste ! Je veux apprendre des choses intéressantes avec papa moi aussi."
Marcel était très fier d'amener Paul avec lui à l'école pour la première fois, il avait hâte de lui montrer tout ce qu'il savait faire, ses amis, son instituteur... Paul n'était guère impressionné, oui Marcel avait un peu d'avance sur lui, et alors ? Paul aussi allait se faire des amis et apprendre des choses, quel frimeur ce Marcel !
En rentrant de l'école ce soir-là, Marcel invita sa nouvelle amie Laura. Il lui offrit même un cadeau.
Enfin... un faux cadeau !
"Des feuilles mortes ? Ah ah, quel farceur tu fais !"
Marcel et Laura devenaient de sacrés bons camarades, ils avaient en commun un certain goût pour les pitreries, et passaient beaucoup de temps à discuter de tout et de rien, au grand damne de l'instituteur.
Mais cet après-midi-là, Augustine avait pris rendez-vous chez le docteur Dupont, Marcel se vit obliger de laisser Laura.
"Tu crois qu'il va nous faire des piqûres ?" s'inquiéta Marcel bien assis sur sa chaise comme lui avait demandé le docteur.
"Sûrement ! " le taquina son petit frère
Mais il n'en fut rien, le docteur se contenta d'ausculter les garçons les uns après les autres, de les mesurer et de les peser, avant d'affirmer à Augustine qu'elle avait trois garçons en pleine santé.
Il conseilla aux grands de profiter de la vie en plein air avant que le froid ne s'abatte, rien de tel que les activités d'extérieur pour devenir des hommes forts.
Le petit Maurice en revanche était de constitution un peu plus délicate comme sa mère, et devrait manger un peu plus de légumes. Ca n'avait pas l'air de l'enchanter...
Ils rentrèrent tardivement de la visite chez le médecin, et Joseph les attendait dehors pour aller mettre le plus petit au lit.
Augustine trouva Laura encore là à les attendre, elle la réprimanda et lui demanda de rentrer bien vite chez elle, il faisait nuit et ses parents devaient se faire un sang d'encre !
C'est la première fois que je fais une partie des sims en partageant mes captures, ça change toute ma façon de jouer, j'aime bien ! Au final je prête plus attention à ce que font mes sims, et je m'attache bien plus à eux. Je trouve le petit Paul tout à fait craquant ! Et dire que ces trois garçons vont devoir partir à la guerre...
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Mais oui les enfants sont trop chou, on voit que plus tard ils seront responsable ^^
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@EstelleMinigames J'espère aussi. Je me tâte à m'en remettre au hasard car j'ai quelques idées de scénarii. On verra quand on y arrivera !
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Joseph et Augustine avaient décidé d'inviter quelques voisins pour la fête des récoltes. Ils avaient mis du coeur à l'ouvrage, des tables dehors, une beau poisson sur la table... Et puis paf la pluie ! Et la maison n'était pas tellement grande pour recevoir tout ce petit monde. Mais les amis jurèrent que ça ne les dérangeaient pas de pique-❤️❤️❤️❤️ à l'intérieur. Auprès d'un feu de cheminée, peu importe la table, c'est toujours chaleureux !
Le docteur Dupond expliquait les cours de sciences naturelles aux enfants, le poisson, les branchies tout ça... Beurk !
Pendant que Laura était absorbée par les talents de menuisier de Joseph. Elle aimerait bien apprendre à faire des baignoires elle aussi.
"Augustine ne tourne pas la tête, Caroline a mis une robe avec un décolleté indécent !"
"Je sais, je l'évite du regard depuis qu'elle est arrivée..."
Et Joseph se fendit d'un petit discours, sur les récoltes, la terre, Dieu, les pèlerins, tout ça... Enfin bon, les autres avaient l'air passionnés, c'est le principal ! On voit bien que ça lui tenait à coeur.
Le soir en donnant le bain de son plus jeune fils, Augustine pensa avec mélancolie qu'il allait bientôt grandir et que c'en était fini pour elle les bébés.
Alors elle joua, et joua encore avec son petit Maurice. Surtout bien profiter de chaque moment avant qu'il ne s'envole.
Joseph "Je suis en train de gagner, mais ma femme joue mieux aux échecs que toutes celles du voisinage. Je suis sûre qu'aucune femme de Newcrest n'est plus intelligente que mon Augustine"
*petit soupir de fierté*
"Oh mon Joseph tu me flattes... C'est d'avoir un mari aussi éduqué que toi qui m'a apprit tout ça"
Augustine "S'aimer toujours aussi fort après trois enfants et la vie rude du grand nord, si ta famille voyait ça, elle qui nous promettait le naufrage si nous partions..."
Joseph "Ils étaient jaloux de nous voir partir vers de nouvelles aventures. Moi je n'ai jamais mis notre mariage en doute."
Il y avait des moments comme ça, où on ne voyait pas comment le malheur pourrait atteindre ce foyer quand tout y était si parfait.
Paul "Promis, je ne vois rien, continuez, je remonte immédiatement dans ma chambre"
"Tu sais mon Joseph, je ne crois que l'on prendrait grand risque ce soir, j'ai fini de saigner il y a trois jours..."
"Ne me tentes pas Augustine..."
Eh bah si, il s'est laissé tenter ! Faut dire qu'il ne s'était rien passé sur ce plan-là depuis la conception de Maurice !
La maison n'était pas très grande est pas tellement insonorisée non plus. Le petit déjeuner du lendemain matin fut un peu gênant pour les garçons qui commençaient à comprendre ce genre de choses. Les parents eux, n'effaçaient pas leurs sourires béats.
"Moi quand je serai grand, je ferai des meubles comme Papa ! Dis, tu m'apprends ?"
"Plus tard mon petit"
Paul partit faire un tour dehors et tomba sur Marguerite, une de ses camarades d'école. Elle avait l'air de mauvaise humeur, et les gens de mauvaise humeur, ça pourrissait un peu la vie, alors Paul fit de son mieux pour essayer de la dérider.
"Mais laisse-moi tranquille, si je veux faire la tête, je fais ce que je veux ! J'ai pas encore l'âge d'avoir un mari qui me dise ce que j'ai le droit de faire ou ne pas faire d'abord"
"Tu la connais la blague du Lama qui mange des bananes ? Non bah, moi non plus en fait... Eh mais tu vois tu souris !"
Marcel et Paul grandissaient, et pour leur apprendre les bonnes manières, Joseph et Augustine décidèrent de les inscrire chez les scouts. Les deux garçons n'étaient pas peu fiers d'aller à leurs réunions.
Et comme le temps filait bien vite, il fut l'heure de fêter l'anniversaire du petit dernier !
Et voilà la tête de Maurice
Maurice, qui affirmait de pas avoir besoin d'aide pour faire ses devoirs, mais Joseph gardait tout de même un oeil dessus.
"Mais Maurice, il y a un a à train ! Je ne suis pas sûre qu'il finira avec un A ce petit-là..."
Et voilà les plans de la maison qui a un peu changée avec les enfants qui grandissent. L'étage où dorment les trois garçons et la salle de bain supplémentaire.
Et le rez-de-chaussée qui s'est bien agrandi depuis le début.
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